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LU ET VU POUR VOUS LIVRES Insuffisance respiratoire chronique de l’adulte F. Viau, C. Darné, M. Fréchet-Jachym Paris : Doin, collection Conduites ; 185 FF par E. L’Her Ce petit livre au format de poche a de grands mérites. Dans un style fluide et agréable à lire, il aborde les différents aspects de la prise en charge diagnostique, thérapeutique, mais aussi sociale de l’insuffisance respiratoire chronique (IRC). La pathogénie et le diagnostic des différentes formes d’IRC sont abordés de façon claire et synthétique, permettant à tous les intervenants médicaux, paramédicaux, travailleurs sociaux et pourquoi pas les étudiants en médecine, de bien comprendre les différentes étapes du développement de cette maladie encore mal connue de la grande majorité. Le chapitre sur la prise en charge thérapeutique man- que en revanche de rigueur, semblant plus décrire la pratique clinique des auteurs que les traitements actuel- lement validés de façon scientifique. La dernière partie du livre sur la prise en charge du handicap respiratoire, aborde quant à elle un sujet qui n’est que trop rarement développé et détaillé, celui de la réhabilitation et du re- tour à domicile du patient. Les différents problèmes pratiques (aides physiques et financières, tierce per- sonne, électricité, vacances, etc.) sont développés de fa- çon pragmatique, permettant ainsi d’aider les différents intervenants qui n’ont pas tous l’habitude ou les connaissances suffisantes pour les gérer. En conclusion, ce livre permet un abord général de la maladie, extrêmement intéressant pour des personnes (médecins, paramédicaux, travailleurs sociaux, étudiants) ne la maîtrisant pas parfaitement. L’absence de références bibliographiques ou de renvois aux recommandations des différentes sociétés savantes ne nous permet toutefois pas de le recommander comme guide thérapeutique. Les bronchopneumopathies chroniques obstructives T. Similowski, J.F. Muir, J.P. Derenne Éditions John Libbey Eurotext, collection Pathologie Science ; 210 FF par E. L’Her Cet ouvrage collectif est remarquablement écrit et s’appuie en permanence sur les dernières données scientifiques et les recommandations de la Société de pneumologie de langue française. La bibliographie proposée est limitée aux références les plus marquantes et aux textes de consensus. Chaque chapitre contient en outre un à deux encadrés rappelant les grandes définitions et les données essentielles à retenir. Le chapitre Physiopathologie, développant le concept de compensation – décompensation est extrêmement clair et devrait permettre à nombre d’entre nous de comprendre les tenants et les aboutissants de la décompensation aiguë d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). La partie Thérapeutique, tant à la phase aiguë qu’à l’état stable, est également d’une grande clarté. Les effets délétères potentiels de la corticothérapie chez les patients atteints de BPCO sont soulignés, mettant ainsi en évidence le paradoxe actuel : si leurs effets thérapeutiques ne sont toujours pas démontrés, leur prescription est en revanche extrêmement fréquente. Le mérite de cet ouvrage n’est pas de battre en brèche des idées reçues, mais toujours de développer les arguments permettant à l’heure actuelle de rationaliser nos prescriptions. En conclusion, ce livre est un ouvrage essentiel à posséder dans notre bibliothèque ! Réanimation 2001 ; 10 : 135-8 © 2001 E ´ ditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1164-6756(00)00090-6/NWS

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LU ET VU POUR VOUS

LIVRESInsuffisance respiratoire chroniquede l’adulteF. Viau, C. Darné, M. Fréchet-JachymParis : Doin, collection Conduites ; 185 FF

par E. L’Her

Ce petit livre au format de pochea de grands mérites. Dans unstyle fluide et agréable à lire, ilaborde les différents aspects de laprise en charge diagnostique,thérapeutique, mais aussi socialede l’insuffisance respiratoirechronique (IRC).La pathogénie et le diagnostic desdifférentes formes d’IRC sontabordés de façon claire etsynthétique, permettant à tousles intervenants médicaux,

paramédicaux, travailleurs sociaux et pourquoi pas lesétudiants en médecine, de bien comprendre lesdifférentes étapes du développement de cette maladieencore mal connue de la grande majorité.

Le chapitre sur la prise en charge thérapeutique man-que en revanche de rigueur, semblant plus décrire lapratique clinique des auteurs que les traitements actuel-lement validés de façon scientifique. La dernière partiedu livre sur la prise en charge du handicap respiratoire,aborde quant à elle un sujet qui n’est que trop rarementdéveloppé et détaillé, celui de la réhabilitation et du re-tour à domicile du patient. Les différents problèmespratiques (aides physiques et financières, tierce per-sonne, électricité, vacances, etc.) sont développés de fa-çon pragmatique, permettant ainsi d’aider les différentsintervenants qui n’ont pas tous l’habitude ou lesconnaissances suffisantes pour les gérer.

En conclusion, ce livre permet un abord général de lamaladie, extrêmement intéressant pour des personnes(médecins, paramédicaux, travailleurs sociaux,étudiants) ne la maîtrisant pas parfaitement. L’absencede références bibliographiques ou de renvois auxrecommandations des différentes sociétés savantes nenous permet toutefois pas de le recommander commeguide thérapeutique.

Les bronchopneumopathies chroniquesobstructivesT. Similowski, J.F. Muir, J.P. DerenneÉditions John Libbey Eurotext, collection PathologieScience ; 210 FF

par E. L’Her

Cet ouvrage collectif estremarquablement écrit ets’appuie en permanence sur lesdernières données scientifiques etles recommandations de laSociété de pneumologie delangue française. Labibliographie proposée estlimitée aux références les plusmarquantes et aux textes deconsensus. Chaque chapitrecontient en outre un à deux

encadrés rappelant les grandes définitions et lesdonnées essentielles à retenir.

Le chapitre Physiopathologie, développant le conceptde compensation – décompensation est extrêmementclair et devrait permettre à nombre d’entre nous decomprendre les tenants et les aboutissants de ladécompensation aiguë d’une bronchopneumopathiechronique obstructive (BPCO). La partieThérapeutique, tant à la phase aiguë qu’à l’état stable,est également d’une grande clarté. Les effets délétèrespotentiels de la corticothérapie chez les patients atteintsde BPCO sont soulignés, mettant ainsi en évidence leparadoxe actuel : si leurs effets thérapeutiques ne sonttoujours pas démontrés, leur prescription est enrevanche extrêmement fréquente. Le mérite de cetouvrage n’est pas de battre en brèche des idées reçues,mais toujours de développer les arguments permettantà l’heure actuelle de rationaliser nos prescriptions.

En conclusion, ce livre est un ouvrage essentiel àposséder dans notre bibliothèque !

Réanimation 2001 ; 10 : 135-8© 2001 Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservésS1164-6756(00)00090-6/NWS

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VIDÉO

Si petits{C. PhilibertÉdition La Passerelle, centre audiovisuel de l’universitéde Bourgogne, 2, boulevard Gabriel, 21000 Dijon,France

par U. Simeoni

La grande prématurité est l’undes enjeux les plus actuels de laréanimation néonatale. Ce filmde 52 minutes, réalisé au servicede réanimation pédiatrique del’hôpital d’Enfants de Dijon estun document consacré auxconsidérables bouleversementstechniques que connaîtactuellement la réanimation desgrands prématurés, mais aussiaux conséquences, tout aussi

importantes du séjour en réanimation à cet âge clé, surles liens de l’enfant avec ses parents et sur sondéveloppement ultérieur. La durée du film permet deprendre le temps d’apprécier la vie au quotidien dansl’unité de réanimation néonatale, d’aborder ledéroulement des gestes techniques lourds, peut-êtreplus encore celui des petits soins qui font la qualitéhumaine de l’hospitalisation. Au travers des cas deplusieurs enfants prématurés et du vécu de leursparents, ainsi qu’au travers des discussions de l’équipesoignante, sont envisagés des aspects déterminants de laqualité des soins que sont la prise en charge de ladouleur, de la séparation enfant – parents, du stress deséquipes soignantes.

Pour ceux qui douteraient qu’un grand prématuré,pesant moins de 1 000 g, est doté de facultésrelationnelles aussi importantes que celles d’un autrenouveau-né, ce documentaire est un richeenseignement qui met bien en exergue le dialogue réeldes soignants avec ces patients d’un type particulier.Reconstituer un environnement aussi proche quepossible de la normale pour l’enfant, ses frères et sœurs,ses parents, relève de la gageure. Ce film montre qu’ilsuffit cependant d’y croire, que le cadre austère ettechnique d’une unité de soins intensifs peut s’effacerdevant le relationnel et la volonté d’une équipe depréserver l’humain. Découvrir qu’une mère parle autéléphone à son enfant prématuré, ventilé en

incubateur, au moyen d’un combiné tendu par uneinfirmière, n’est pas que touchant. Ces scènes de la viequotidienne de l’unité de réanimation néonatale etpédiatrique représentent ce qui restera vraiment, pourl’enfant et sa famille, de ce séjour lorsque les problèmesmédicaux de fond auront pu être résolus. La musique,le contact peau à peau avec la mère, une série de petitsgestes qui rendent cette hospitalisation simplementvivable sont merveilleusement illustrés dans ce film quireste d’une grande simplicité.

Si le rythme relativement lent de ce documentexplique une durée relativement longue qui peut rendresa projection moins aisée, il présente l’avantage majeurde montrer qu’il est possible même dans un contexteintensif, de prendre le temps de penser la place de cespatients, et de vivre. Les séjours dans ce type d’unitépeuvent en effet être prolongés et durer plusieurs moisen fonction de l’immaturité de l’enfant. Il estfondamental de préserver sa relation avec ses parents etavec la collectivité. Une relation qui engagera undéveloppement ultérieur harmonieux et autant quepossible indépendant de toute séquelle psychologiqueévitable.

Peut-être plus orienté vers un public paramédical,voire extramédical, ce film représente un moyen deformation aussi utile qu’un stage d’initiation à laréanimation néonatale.

INTERNET

Notions fondamentalesA. Couchot, P. Griesinger-CouchotCIME, 6, rue rue Schuman, BP 89, 68173 Rixheim,France

Présenter Internet en 2000 dans une revue scientifiquepeut sembler incongru : les murs de nos villes sontcouverts d’affiches vantant les services des compagnies« dot.com » et le Net investit à une vitesse stupéfiantetous les domaines de la vie quotidienne. Appelé àdevenir un média de masse à très court terme – nel’est-il pas déjà ? – Internet a d’abord été un outil detravail inestimable pour les scientifiques, il peut le restersi ceux-ci sont en mesure d’exploiter les informationsexcessivement volumineuses et non structurées qu’ilvéhicule. Pour cela un minimum d’informationstechniques est indispensable : la physiologie estnécessaire pour aborder la pathologie. C’est cette

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« physiologie de l’Internet » que cette série d’articles vadonc s’employer à décrire en partant de trois conceptsde base : la numérisation, les réseaux et l’hypertexte ;pour arriver à une approche pratique et à unedémystification des techniques employées.

La numérisation : le langage universel etimmatérielTout ce qui circule sur Internet est numérique : c’est-à-dire qu’on a transformé du texte, ou des informationsanalogiques, continues, comme du son, de l’image fixeou animée, en une succession d’éléments discrets, codéssous forme de 0 et de 1 (binary digit). Ces bits regroupéspar huit en octets (o) sont la seule manière de stockerdes données dans une mémoire d’ordinateur. Les outilset les méthodes employés pour numériser l’informationsont nombreux et sortent du cadre de ce travail. Il fautcependant noter qu’une partie croissante del’information est produite d’emblée sous formenumérique, les images tomodensitométriques enmédecine par exemple. Toutes les données sous formenumérique peuvent être transmises indépendammentde leur signification au travers de réseauxinformatiques. Le moyen d’accès le plus courant àInternet est la ligne de téléphone qui est conçue pourtransmettre des sons, donc des signaux analogiques.Pour se connecter, il est donc paradoxalementnécessaire de procéder à l’opération inverse de lanumérisation, et à transformer les informationsnumériques en informations analogiques pouvant êtretransportées par le réseau téléphonique commuté(RTC). C’est le rôle du modem (modulateur –démodulateur), accessoire indispensable à l’internauteindividuel.

Le réseau : autoroute ou chemin vicinal ?L’interconnexion des ordinateurs est assurée par denombreuses techniques qu’on désigne sous le termeglobal de « réseau ». Des protocoles multiples régissentl’adressage des stations, l’aiguillage et la gestion desflux, celle des noms, des messages, etc. Cette famillenombreuse est regroupée sous ce terme générique :Internet Protocol (IP) ou Transport Control Protocol/IP (TCP/IP) formalisé – entre autres – par VintonCerf [1]. La force des utilisateurs d’Internet a étéd’imposer une harmonisation de ces protocoles,souvent à l’encontre des organismes de normalisationofficiels. La notion qui conditionne l’utilisationd’Internet sur les réseaux est celle de bande passante.Elle peut être définie comme la quantité d’informationque peut transporter un canal par unité de temps. Elle

se mesure en bits par seconde (bps). Le minitel a undébit de 1 200 bps, une ligne téléphonique de 28 000 à56 000 bps (soit 56 kbps), une ligne Numéris128 kbps et un réseau local qui relie les ordinateursd’un même site géographique de 10 à 100 mégabps.Avec une liaison téléphonique on peut transporter unfichier d’un mégaoctets (Mo) en huit à dix minutes, ilfaudra donc quatre jours pour transférer un CD audiode 650 Mo.

La taille des objets numériques : un obstaclecontournableLa numérisation des signaux analogiques impose unecontrainte qui est la quantité colossale de donnéesnumériques nécessaires pour les retranscrire avecfiabilité. En effet dans un volume de 100 Mo, soit unepile de disquettes classiques de 20 cm de haut, onstocke un texte de 100 millions de caractères ou50 000 pages, 325 images en noir et blanc, 9,5 minutesde son haute fidélité non compressé, mais seulementcinq secondes de vidéo non compressée. Un objetnumérique multimédia, défini comme un mélangecomposite de textes, de sons et d’images est doncextrêmement lourd à manipuler et à transporter. Un telobjet resterait inaccessible s’il n’y avait lesperformances, sans cesse améliorées, des pucesinformatiques qui traitent ces signaux, et surtout s’il n’yavait les avancées considérables des recherchespermettant de compresser ces données.

Internet : une définitionSelon le Journal Officiel [2] Internet est un « réseaumondial associant des ressources de télécom-munication et des ordinateurs serveurs et clients,destiné à l’échange de messages électroniques,d’informations multimédias et de fichiers. Ilfonctionne en utilisant un protocole commun quipermet l’acheminement de proche en proche demessages découpés en paquets indépendants. » Internetn’est donc pas qu’un « tuyau » d’acheminementd’informations, c’est avant tout la mise en forme d’uneidée, simple et géniale, capable de résister à n’importequelle évolution technologique. C’est l’idée de fédérer,grâce à une norme commune, tous les ordinateurs ettous les réseaux de communication, et donc depermettre la communication de n’importe quelordinateur avec n’importe quel autre ordinateur.

L’hypertexte : le facteur d’explosionInternet serait resté une affaire d’informaticiens et descientifiques – ce qu’il était jusqu’au début des années

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1990 – s’il n’avait pas été associé à l’hypertexte [3]. En1945, Bush [4], l’inventeur du concept, note : « notreincapacité à mémoriser vient en grande partie ducaractère artificiel des systèmes d’indexation. L’esprithumain ne fonctionne pas comme eux. Il opère parassociation. Il s’empare d’un élément, sauteinstantanément au suivant suggéré par une associationd’idées, selon des voies complexes relayées par lescellules cérébrales ». Il propose une techniquepermettant d’associer librement différents textes et denaviguer entre eux. L’hypertexte est la possibilité de liertoute information stockée dans un ordinateur avecn’importe quelle partie d’un texte, qui peut être ou noncelui de départ, mais aussi du son, de l’image fixe ouanimée. Le lien est activé de manière simple par unbouton, au sens large. L’utilisation de l’hypertexterepose sur trois notions de base : un ensemble denœuds, une méthode permettant d’accéder aux nœuds,et des outils d’interface permettant la création de lienset la navigation au sein de l’ensemble ainsi constitué.Implanté pour la première fois par Douglas C.Englebart en 1962 [5], le concept est resté assezconfidentiel jusqu’à ce qu’Apple Computer lepopularise avec son logiciel Hypercard™ en 1987.Mais c’est en 1993 que les chercheurs du centred’études et de recherche nucléaire de Genèveapportèrent une dimension supplémentaire àl’hypertexte en inventant le protocole Hyper texttransport protocol (le célèbre HTTP) qui étendait àn’importe quel ordinateur connecté à Internet lanavigation hypertexte. Le world wide web (www) allaitexploser.

Connexion à internet : une recette facileLe développement grand public du Net a au moins unavantage c’est qu’il est devenu de plus en plus aisé àl’utilisateur individuel non informaticien de seconnecter. Quatre éléments sont nécessaires : unordinateur, pourvu qu’il soit récent sa marque importepeu, tous sont pré-équipés des protocoles nécessaires ;un modem, le débit standard est aujourd’hui de56 kbps ; un abonnement à un fournisseur d’accès

Internet (FAI ; en anglais Internet service provider[ISP]), l’offre est large et la qualité de service esthomogène, y compris, il faut le souligner, chez les FAIgratuits ; le quatrième élément est la lignetéléphonique, le modem adaptant automatiquementson débit à celle-ci. Il est important de noter que lecouple modem – ligne téléphonique n’est qu’un desmoyens pour accéder à Internet, l’offre est amenée às’élargir rapidement avec l’arrivée sur le marché del’Internet par câble, de l’asymetrical digital subscriberline (ADSL) connexion permanente numérique debout en bout sur câblage téléphonique, et de la bouclelocale radio (BLR), connexion par voie hertzienne. Lesinstitutions, comme les hôpitaux, sont de plus en plussouvent connectées directement par des liaisonsspécialisées à haut débit, l’accès au Net se confondantalors avec l’accès au réseau local d’établissement. Ledébit de la liaison d’accès au Net est cependant souventplus faible que celui du réseau lui même, et comme elleest partagée entre différents utilisateurs celle-ci peutconstituer un goulet d’étranglement. Une fois laconnexion établie à Internet, elle donne accèssimultanément au poste utilisateur à tous les servicesdisponibles. Les données des programmes clients sontdécoupées en paquets selon le principe de base duprotocole TCP/IP, ces paquets empruntent tous lamême connexion physique et sont routés par le réseauvers leur destinataire.

Les modes d’utilisation de l’internet sontextrêmement divers, le prochain article de cette sérieprésentera les principaux : le courrier électronique, les« news », le téléchargement de fichiers et le web.

Références1 Aboba B. The Online User’s Encyclopedia. Addison-Wesley ;

1993.2 Vocabulaire de l’informatique et de l’internet. Journal Officiel

de la République Française 1999 ; 16 mars.3 Horn R. Mapping Hypertext. The Lexington Institute ; 1989.4 Bush V. As we may think. Atlantic Monthly 1945 ; 176 :

101-8.5 Engelbart DC. A conceptual Framework for the Augmentation

of Man’s Intellect. Vistas in Information Handling 1963 ; 1 :1-29.

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