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Luis Buñuel Pour les articles homonymes, voir Buñuel. Luis Buñuel Luis Buñuel, né le 22 février 1900 à Calanda (Aragon, Espagne), mort le 29 juillet 1983 à Mexico (Mexique), est un réalisateur et scénariste d'origine espagnole, naturalisé mexicain. Buñuel se fit connaître, à la toute fin du cinéma muet, comme metteur en scène surréaliste d’avant-garde [1] , tra- vaillant aux côtés de Salvador Dalí et du groupe sur- réaliste parisien autour d’André Breton ; sa création la plus marquante de cette époque est le court métrage Un chien andalou de 1929, qui fit scandale. Il tournera en- suite, après une interruption de 15 ans, des films dans quasi tous les genres cinématographiques — film expéri- mental, documentaire, mélodrame, satire, comédie musi- cale, comédie, film romantique et historique, fantastique, policier, film d’aventures, et même western —, compo- sant une œuvre insaisissable, inégale, réfractaire à toute récupération idéologique, d’un caractère souvent icono- claste et subversif, mais où la dénonciation d’une bour- geoisie figée et hypocrite constitue l’un des thèmes de prédilection, ce qu’illustrent en particulier les films l'Ange exterminateur (1962), Belle de jour (1967) et le Charme discret de la bourgeoisie (1972), ces deux derniers pro- duits en France. Ainsi que le notera Jean Collet, « Buñuel est le peintre des contrastes violents, de l’ombre et de la lumière, de la nuit et du jour, du rêve et de la lucidité. Entre ces extrêmes, il cherche la plus grande tension. Il filme les phantasmes avec la caméra la plus terre-à-terre. Il est matérialiste quand il parle de Dieu, exalté, révolté quand il parle de la société des hommes [2] En raison de ses convictions politiques et des obstacles imposés à sa création par la censure franquiste, il préféra s’exiler de son pays natal et tourna la majeure partie de son œuvre au Mexique et en France. Buñuel est considéré aujourd’hui comme l’un des réalisa- teurs de cinéma les plus importants et originaux de l’his- toire du cinéma. 1 Biographie 1.1 Enfance Luis Buñuel naît à Calanda, petite ville d'Aragon dans la- quelle il séjourne peu de temps. Peu après sa naissance, sa famille déménage à Saragosse. Il reste cependant très attaché à son village natal, et y retourne par la suite régu- lièrement. Le relief rocailleux, les environs désertiques et le caractère rugueux des habitants de la région marquent durablement le futur artiste. Le court métrage Un chien andalou dénote ostensiblement cette influence. Calanda Buñuel étudie chez les Jésuites jusqu'à l'âge de quinze ans et reçoit une formation répressive qui le marque. « Les deux sentiments essentiels de mon enfance, qui perdu- rèrent avec force pendant l’adolescence, furent ceux d’un profond érotisme, tout d’abord sublimé dans une forte re- ligiosité, et une constante conscience de la mort. » (Auto- biografía, 1939). Il regrette toute sa vie de n'avoir pu jouer de la mu- sique (il jouait du violon) en raison de sa surdité : « J’ai eu la chance de passer mon enfance au Moyen Âge, cette époque “douloureuse et exquise”, comme l’écrivait Huysmans [3] . Douloureuse dans sa vie matérielle. Ex- quise dans sa vie spirituelle. Juste le contraire d’aujour- d’hui. » (Mon dernier soupir, 1982). 1.2 Jeunesse À 19 ans, il part vivre à Madrid et y commence des études supérieures. Il rencontre Salvador Dalí et Federico García Lorca puis apporte son soutien au mouvement dadaïste. En 1923, il fonde avec Federico García Lorca, entre autres, l'Ordre de Tolède. En 1925, il vient à Paris. Il se fait embaucher comme assistant réalisateur de Jean Epstein, sur le tournage de Mauprat en 1926 puis, deux ans plus tard, de La Chute de la maison Usher. 1

Luis Buñuel

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Page 1: Luis Buñuel

Luis Buñuel

Pour les articles homonymes, voir Buñuel.Luis Buñuel

Luis Buñuel, né le 22 février 1900 à Calanda (Aragon,Espagne), mort le 29 juillet 1983 à Mexico (Mexique), estun réalisateur et scénariste d'origine espagnole, naturalisémexicain.Buñuel se fit connaître, à la toute fin du cinéma muet,comme metteur en scène surréaliste d’avant-garde[1], tra-vaillant aux côtés de Salvador Dalí et du groupe sur-réaliste parisien autour d’André Breton ; sa création laplus marquante de cette époque est le court métrage Unchien andalou de 1929, qui fit scandale. Il tournera en-suite, après une interruption de 15 ans, des films dansquasi tous les genres cinématographiques — film expéri-mental, documentaire, mélodrame, satire, comédie musi-cale, comédie, film romantique et historique, fantastique,policier, film d’aventures, et même western —, compo-sant une œuvre insaisissable, inégale, réfractaire à touterécupération idéologique, d’un caractère souvent icono-claste et subversif, mais où la dénonciation d’une bour-geoisie figée et hypocrite constitue l’un des thèmes deprédilection, ce qu’illustrent en particulier les films l'Angeexterminateur (1962), Belle de jour (1967) et le Charmediscret de la bourgeoisie (1972), ces deux derniers pro-duits en France. Ainsi que le notera Jean Collet, « Buñuelest le peintre des contrastes violents, de l’ombre et de lalumière, de la nuit et du jour, du rêve et de la lucidité.Entre ces extrêmes, il cherche la plus grande tension. Ilfilme les phantasmes avec la caméra la plus terre-à-terre.Il est matérialiste quand il parle de Dieu, exalté, révoltéquand il parle de la société des hommes[2]. »En raison de ses convictions politiques et des obstaclesimposés à sa création par la censure franquiste, il préféras’exiler de son pays natal et tourna la majeure partie deson œuvre au Mexique et en France.Buñuel est considéré aujourd’hui comme l’un des réalisa-teurs de cinéma les plus importants et originaux de l’his-toire du cinéma.

1 Biographie

1.1 Enfance

Luis Buñuel naît à Calanda, petite ville d'Aragon dans la-quelle il séjourne peu de temps. Peu après sa naissance,sa famille déménage à Saragosse. Il reste cependant très

attaché à son village natal, et y retourne par la suite régu-lièrement. Le relief rocailleux, les environs désertiques etle caractère rugueux des habitants de la région marquentdurablement le futur artiste. Le court métrage Un chienandalou dénote ostensiblement cette influence.

Calanda

Buñuel étudie chez les Jésuites jusqu'à l'âge de quinze anset reçoit une formation répressive qui le marque. « Lesdeux sentiments essentiels de mon enfance, qui perdu-rèrent avec force pendant l’adolescence, furent ceux d’unprofond érotisme, tout d’abord sublimé dans une forte re-ligiosité, et une constante conscience de la mort. » (Auto-biografía, 1939).Il regrette toute sa vie de n'avoir pu jouer de la mu-sique (il jouait du violon) en raison de sa surdité : « J’aieu la chance de passer mon enfance au Moyen Âge,cette époque “douloureuse et exquise”, comme l’écrivaitHuysmans[3]. Douloureuse dans sa vie matérielle. Ex-quise dans sa vie spirituelle. Juste le contraire d’aujour-d’hui. » (Mon dernier soupir, 1982).

1.2 Jeunesse

À 19 ans, il part vivre à Madrid et y commence desétudes supérieures. Il rencontre Salvador Dalí et FedericoGarcía Lorca puis apporte son soutien au mouvementdadaïste. En 1923, il fonde avec Federico García Lorca,entre autres, l'Ordre de Tolède.En 1925, il vient à Paris. Il se fait embaucher commeassistant réalisateur de Jean Epstein, sur le tournage deMauprat en 1926 puis, deux ans plus tard, de La Chute dela maison Usher.

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Page 2: Luis Buñuel

2 1 BIOGRAPHIE

Le 23 juin 1934, il épouse Jeanne Rucar[4] à la mairie du20e arrondissement de Paris[5]. Ils vivent ensemble prèsde cinquante ans, jusqu'à la mort de Buñuel.

1.3 Le surréalisme

En 1928, avec l'aide matérielle de sa mère, Luis Buñueltourne son premier film Un chien andalou dont le scéna-rio est écrit avec Salvador Dalí. Dans un premier temps,ce film est projeté en privé pour Man Ray et Louis Ara-gon. Très enthousiastes, ces derniers demandent à Buñueld'organiser une séance pour les surréalistes.Le 30 novembre 1930, après la première projection dufilm L'Âge d'or, coréalisé par Salvador Dalí et décritpar José Pierre comme « peut-être l'unique film inten-tionnellement surréaliste », la censure exige des coupes.Quelques jours après, la Ligue des patriotes et la Ligueanti-juive saccagent le Studio 28 à Montmartre, dans le18e arrondissement de Paris, qui projette le film et pro-pose dans son hall une exposition d'œuvres surréalistes.Ce saccage est le point de départ d'une virulente cam-pagne de presse contre les surréalistes, et le préfet de po-lice Chiappe[6] fait saisir le film. En réalité, seule la co-pie de projection est confisquée puis détruite car le néga-tif reste en possession du vicomte de Noailles et de sonépouse Marie-Laure, les mécènes du film. L'interdictionde projection n'est levée qu'en 1980.Du Chien andalou à Cet obscur objet du désir, LuisBuñuel construit une œuvre profondément marquée parle surréalisme. Ses films en portent pratiquement tous, àdes degrés divers, la marque que ce soit dans la formeou le discours. Buñuel remet en effet en cause, dans laquasi-totalité de ses réalisations, la continuité du récitet la lisibilité de la mise en espace. La temporalité etle rythme sont fragmentés. Se développe également unjeu stylistique sur le retournement, l'inversion et le mé-lange des contraires (notamment le trivial et le sublime).La réalité, le rêve, le quotidien, le fantasme, l'univers fa-milier et l'hallucinatoire sont mis sur le même plan. Lecinéaste surréaliste est donc celui qui « aura détruit lareprésentation conventionnelle de la nature […], ébran-lé l'optimisme bourgeois et obligé le spectateur à douterde la pérennité de l'ordre existant » (Luis Buñuel).

1.4 Les États-Unis

Entre 1933 et 1935, Buñuel travaille pour des compa-gnies américaines. La guerre civile qui éclate en Es-pagne le bouleverse. Il participe à un documentaire pro-républicain Madrid 36 puis se rend aux États-Unis. Il seconsacre à la démonstration de l'efficacité et du dangerdes films de propagande nazis (il utilise en particulier unfilm de Leni Riefenstahl).Mais il ne cache pas son anticatholicisme et son marxismeet subit des pressions, notamment après la parution, en

1942, du livre de Salvador Dalí La Vie secrête de SalvadorDali où il est décrit comme seul responsable des aspectsles plus controversés de L'Âge d'or. Il doit abandonner sonposte au Museum of Modern Art de New York et s’exilerau Mexique.

1.5 Le Mexique

Il y reprend sa carrière de réalisateur, grâce au producteurOscar Dancigers. Son premier film mexicain, la comédiemusicale Gran Casino (1947), est un échec. Mais le se-cond, une petite comédie avec Fernando Soler, Le GrandNoceur (1949), remporte un grand succès. Elle lui vautaussi la réputation d'un cinéaste fiable, capable de respec-ter ses budgets. Dancigers lui suggère ensuite de s’inté-resser à la vie des enfants pauvres de Mexico : Los Olvi-dados, présenté au Festival de Cannes 1951, remporte lePrix de la mise en scène et remet Buñuel au premier plan.Tourments et La Vie criminelle d'Archibald de la Cruzmultiplient les références au marquis de Sade, à la reli-gion et à la bourgeoisie. Nazarín (1958) marque l'apogéede sa période mexicaine.

1.6 Retour en Europe

Buñuel se voit proposer un tournage en Europe : il s’agitde Viridiana, qui obtient la Palme d'or au Festival deCannes 1961 mais provoque d'importants remous po-litiques, diplomatiques et religieux, notamment pour lareprésentation finale, parodiant la Cène, d'indigents quis’emparent de la demeure de propriétaires terriens et selivrent à une orgie. Le régime de Franco, qui avait permisle tournage du film et accepté qu'il représente officielle-ment l'Espagne à Cannes, finit par l'interdire complète-ment. Les copies espagnoles sont saisies et détruites maisle film est distribué normalement en France. Le film n'estdistribué en Espagne qu'en 1977, deux ans après la mortdu caudillo.Suivent L'Ange exterminateur et Le Journal d'une femmede chambre, adaptation du célèbre roman d'Octave Mir-beau. En choisissant de repousser de trente ans l'actiondu roman de Mirbeau, Luis Buñuel s’offre une bellevengeance sur ceux qui bâillonnèrent ses débuts dansles années 1930 : dans la dernière séquence du film,des manifestants d'extrême-droite scandent effective-ment « Vive Chiappe ! ». Après cette adaptation, Buñuelsigne son dernier film mexicain, le surprenant Simon dudésert. Il vient alors régulièrement tourner en France,en particulier des projets développés en compagnie duscénariste Jean-Claude Carrière. Leur collaboration duredix-neuf ans et ne s’interrompt qu'au décès du cinéaste.Ses films sont toujours aussi puissants et en lutte contrela classe bourgeoise dominante : La Voie lactée, Belle dejour et Le Charme discret de la bourgeoisie, récompensépar l'Oscar du meilleur film étranger en 1973. Il tourneTristana en Espagne, à Tolède, malgré l'incident provo-

Page 3: Luis Buñuel

2.3 Scénariste uniquement 3

qué par Viridiana.Buñuel choisit d'arrêter sa carrière de réalisateur, en1976, avec Cet obscur objet du désir.Il est le père du réalisateur Juan Luis Buñuel et de RafaelBuñuel, le grand-père du journaliste Diego Buñuel et l'ex-beau-père de Joyce Buñuel.

1.7 Citation« Je ne cherche pas à embellir les images.

Si l'image est jolie, c'est son affaire »

— Luis Buñuel

2 Filmographie

2.1 Assistant de réalisation

• 1926 : Carmen (second assistant)

• 1927 : La Sirène des tropiques

• 1928 : La Chute de la maison Usher

2.2 Réalisateur

(Buñuel a participé au scénario de tous les films qu'il aréalisés)

• 1929 : Un chien andalou (court métrage)

• 1930 : L'Âge d'or

• 1933 : Terre sans pain (Las Hurdes ou Tierra SinPan) (court métrage)

• 1936 : ¿Quién me quiere a mí ?, coréalisé avec JoséLuis Sáenz de Heredia (es) + producteur exécutif

• 1936 : ¡Centinela, alerta !, coréalisé avec Jean Gré-millon + producteur exécutif

• 1937 : Espagne 37 (España leal en armas) (moyenmétrage)

• 1947 : Le Grand Casino (Gran Casino)

• 1949 : Le Grand Noceur (El gran Calavera)

• 1950 : Los Olvidados (les Réprouvés / Pitié pour eux)

• 1951 : Susana la perverse (Susana, demonio y carne)

• 1951 : Don Quintin l'amer (La Hija Del Engaño)2e adaptation par Buñuel de la pièce de Carlos Ar-niches

• 1952 : Une femme sans amour (UnaMujer Sin Amor/ Cuando los hijos nos juzgan)

• 1952 : La Montée au ciel (Subida Al Cielo)

• 1953 : L'Enjôleuse (El Bruto)

• 1953 : Tourments (Él)

• 1954 : Les Aventures de Robinson Crusoé (AventurasDe Robinson Crusoe)

• 1954 : On a volé un tram (La Illusión Viaja EnTranvía)

• 1954 : Les Hauts de Hurlevent (Abismos de Pasión,Cumbres Borrascosas)

• 1955 : Le Fleuve de la mort (El Río y la Muerte)

• 1955 : La Vie criminelle d'Archibald de la Cruz (En-sayo De Un Crimen)

• 1956 : Cela s’appelle l'aurore

• 1956 : La Mort en ce jardin (La Muerte En EsteJardín)

• 1959 : Nazarín

• 1959 : La fièvre monte à El Pao (Los Ambiciosos)

• 1960 : La Jeune Fille (The Young One, La Joven)

• 1961 : Viridiana

• 1962 : L'Ange exterminateur (El Ángel Extermina-dor)

• 1964 : Le Journal d'une femme de chambre, d'aprèsle roman éponyme d'Octave Mirbeau

• 1965 : Simon du désert (Simón Del Desierto) (moyenmétrage)

• 1967 : Belle de jour

• 1969 : La Voie lactée

• 1970 : Tristana

• 1972 : Le Charme discret de la bourgeoisie

• 1974 : Le Fantôme de la liberté

• 1977 : Cet obscur objet du désir

2.3 Scénariste uniquement

• 1928 : La Chute de la maison Usher de Jean Epstein

• 1935 : Don Quintín el amargao de Luis Marquina(es) + producteur exécutif

• 1935 : La hija de Juan Simon de José Luis Sáenz deHeredia (es) + producteur exécutif

• 1951 : Si usted no puede, yo sí de Julián Soler

• 1972 : Le Moine d'Ado Kyrou

Page 4: Luis Buñuel

4 5 VOIR AUSSI

3 Prix et distinctions• 1951 : Prix de la mise en scène au 4e Festival de

Cannes pour Los Olvidados

• 1961 : Palme d'or au 14e Festival de Cannes pourViridiana

• 1965 : Grand Prix du Jury à la 26e Mostra de Venisepour Simon du désert

• 1967 : Lion d'or à la 28e Mostra de Venise pour Bellede jour

• 1973 : Oscar du meilleur film étranger pour LeCharme discret de la bourgeoisie

• 1981 : Médaille d'or du mérite des beaux-arts parle Ministère de l'Éducation, de la Culture et desSports[7].

• Nommé Satrape du Collège de 'Pataphysique

4 Notes et références[1] (en) Peter B. Flint, « Luis Buñuel Dies at 83 ; Filmmaker

for 50 Years », New York Times, 30 juillet 1983 (lire enligne)

[2] Encyclopædia Universalis, tome III, 1985, art. Luis Buñuelpar Jean Collet, p. 1109.

[3] Joris-Karl Huysmans, Là-Bas.

[4] Jeanne Rucar est née à Lille en 1908, elle est morte àMexico en 1994. Jeanne Rucar sur Google livres

[5] des-gens.net

[6] Selon Le Journal d'une femme de chambre, les manifes-tants défilent en criant « Vive Chiappe ! »

[7] (es) « Real Decreto 1181/1981, de 8 de mayo, por el quese concede la Medalla al Mérito en las Bellas Artes, ensu categoría de Oro, al Actor y Director don FernandoFernán-Gómez », Boletin Oficial del Estado, Madrid, no

147, 20 juin 1981, p. 14139 (lire en ligne).

5 Voir aussi

5.1 Bibliographie

• Luis Buñuel, Mon dernier soupir (autobiographie),coécrit avec Jean-Claude Carrière, 1982.

• Conversations avec Luis Buñuel, Tomas Perez Tor-rent et Jose de la Colina, Paris, Cahiers du cinéma,1993 (première édition espagnole, 1986).

• Entretiens avec Max Aub, préface de Jean-ClaudeCarrière, Paris, Belfond, 1991.

• Goya de Buñuel, scénario de Buñuel présenté parMarielle Issartel, édité par Jacques Damase.

• Freddy Buache, Buñuel, Genève, L'Âge d'homme,1990.

• Raymonde Carasco, « Notes pour un cinéma de lacruauté, Artaud, Buñuel et le cinéma mexicain »,Art-Latina, no 1, Mexico, 1995, En ligne [PDF]

• Jean-Claude Carrière Le Réveil de Buñuel, Paris,Odile Jacob, 2011.

• Fernando Cesarman, L'Œil de Buñuel.

• Maurice Drouzy, Luis Buñuel, architecte du rêve, Pa-ris, Pierre Lherminier, 1978.

• Ado Kyrou, Luis Buñuel, Paris, Seghers, 1962 ; ré-édition 1970.

• Antonio Monegal, Luis Buñuel de la literatura alcine, una poética del objeto, Barcelona, Anthropos,1993.

• Marcel Oms, Don Luis Buñuel, préface de Jean-Claude Carrière, Paris, Le Cerf, “coll. 7e Art”,1985.

• (en) Jeanne Rucar de Buñuel, Memoirs of a Wo-man Without a Piano : My Life With Luis Bunuel,Five Ties Publishing, 2011 (ISBN 0979472768 et9780979472763).

• Lionel Souquet, Néo-picaresque, (néo)réalisme etfaillite de l’humanisme : “Los Olvidados” de Buñuel et“La Virgen de los Sicarios” de Vallejo, de la moder-nité à la postmodernité, Les Langues Néo-Latines,Colloque Concours 2012, 105e année, 4, no 359, dé-cembre 2011, p. 117-156.

• Marie-Claude Taranger, Luis Buñuel, le jeu et la loi,Vincennes, PUV, 1998.

• Charles Tesson, Luis Buñuel, Paris, Étoile/Cahiersdu Cinéma, coll. « Auteurs », 1995.

5.2 Articles connexes

• Juan Luis Buñuel

• Cinéma mexicain

• Cinéma espagnol

5.3 Liens externes

Page 5: Luis Buñuel

5.3 Liens externes 5

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• Luis Buñuel sur le site Ciné-ressources (Cinéma-thèque française)

• (en) Luis Buñuel sur l’Internet Movie Database

• INA : Archives de l'Ina - Luis Buñuel

• Portrait de Luis Buñuel par Claude Murcia

• Luis Buñuel et le surréalisme sur le site du CentrePompidou

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6 6 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

6 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

6.1 Texte• Luis Buñuel Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Bu%C3%B1uel?oldid=119227124 Contributeurs : Vargenau, Nataraja, Ortho-

gaffe, Howard Drake, HasharBot, Nezumi, Daba, ZeroJanvier, Haypo, THA-Zp, Aroche, Sanao, Phe, MedBot, Sam Hocevar, Phe-bot,Turb, Bibi Saint-Pol, Ollamh, Hégésippe Cormier, Doch54, Vendredi, Pixeltoo, Leag, Mll, Alain Mignien, Poulos, Ludo Thécaire, Sher-brooke, Chris93, Kernitou, Chobot, Stéphane33, Probot, RobotQuistnix, Guilhem, YurikBot, Eskimbot, Gaudio, Erdrokan, Huster, DanielBonniot de Ruisselet, Wrangel, Baruch, Xremis, CHV, Mith, Airair, Pautard, Cédric Boissière, Esprit Fugace, SashatoBot, TiChou, Perky,Ji-Elle, Zorion, Itzcoalt, Liquid-aim-bot, Milord, Ptyx, BARBARE42, Thijs !bot, Chaoborus, Ben5, Octave.H, Mikal9, Lefort, Ouicoude,Bichenzo, OPi, CommonsDelinker, Erabot, Numbo3, Arcane17, Salebot, MyBot, Stef48, Clément Graminiès, Hgfernan, Le coin du ciné-phage, DorganBot, TottyBot, TXiKiBoT, VolkovBot, AmaraBot, Chicobot, Godix, AlleborgoBot, Lysosome, SieBot, Punx, JLM, Infierno,Torsade de Pointes, Ange Gabriel, Alecs.bot, Glützenbaum, Hercule, Smeet666, Rectification, Pierregil83, DumZiBoT, SniperMaské,Alphos, Ir4ubot, Tadeucsz, DragonBot, PixelBot, Spiessens, Francis Vergne, Yelti, NSV, M0tty, StefBot, Olybrius, Adri08, Bodhisattva-Bot, HerculeBot, Letartean, Falmer14, Ggal, Louisch, CecilF, Mike Coppolano, Windreaver, Fancinema, Hector H, JRibaX, Mizoray,Lord-arsiel, Luckas-bot, Amirobot, Menerbes, Tiburon~frwiki, Gozitano, Vanitas, DSisyphBot, ArthurBot, Cantons-de-l'Est, Archimatth,Edolardo, Soren56, Xqbot, Ytrezap, LucienBOT, *SM*, Lomita, Arinoal, Sacha Delton, Fabsss, Lebrouillard, EmausBot, Vivaelcelta,SPORTISSE michel, ZéroBot, Guilainch, גורי ,רפאל Cpalp, Berdea, Dajunere, Daehan, Branor, Winoc'h, OrlodrimBot, Ame-Stram-Gram,Éric Messel, NemesisIII, Metroitendo, Gn0me, Eric GRUNDMANN, Addbot, F2112H, Sdnalreden, Jacinta Grey, 3dhelene, HunsuBot etAnonyme : 86

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