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Echo de Tiaret. Organe des intérêts.... 1936/12/12. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

LUL Echo de Tiaret 19361212

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Echo de Tiaret. Organe des intérêts.... 1936/12/12.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :  *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.  *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitsélaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :  *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits.  *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateurde vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

Page 2: LUL Echo de Tiaret 19361212

Viïk^t' Neuvième Mitée S *M6 15 CENT :JlDilk wliCÊmlDf ë 193©

L'ACTUALITE

« ît^toitp de W. il S-S»

M. ÀndréGide, il y a trois ans, dé-

clarait son « admiration pour i'D. R»

S. S. », voire son « amour ».

« Là-bas, écrit-il, une rxpériençe sans

précédent était; tentée qui noas gon-

flait le coeur d'espérance et d'où nous

attendions un immense progrès, ua

élan capable d'entraîner l'humanité

tout-entière.. Pour assistera ce renou-

veau, certes il vaut la peine df vivre,

pensais-je, et de donner sa fie pour y

aider. »

M. Gide, à qui Lénine paraissait une

manière de messie, oubliait» dans son

enthousiasme, la trahison de Rrest-Li-

tovsk. qui avait causé la mort dercen.-

taines de milliers de Français. Je ne

parle pas du refus par les Soviets de

reconnaître les dettes de l'Ancien Ré-

gime envers les prêteursi de-chez nous:

deux faillites de l'Etat, dans notre

France, ont dépouillé l'épargne et nous

n'avons pas le droit de nous montrer

d'une sévérité trop rigoureuse pouf la

défaillance des débiteurs étrangers. Il

convient,, pourtant, de remarquer que,

si la Russie a tout pris auxépargnants

qui avaient eu confiance «n elle, la

France a laissé à ses créanciers leur

chemise. Mais sont-ils bien sûrs delà

garder longtemps eucore ?

r- M. André Gide se tournait avec ex-

tase et adoration vers Moscou coinme

les mabométans vers La Mecque.

Hélas l il ne 3'est paacontantéde croi:

ra ; il a voulu y aller, voir,: et son pieux

pèlerinage aboutit à une amèrè décep-

tion.

On s'afflige en pensant que le pau-

vre EugèDe Dabit qui accompagnait a

connu, ià^bas, avant sa mort si soudai-"

ne et si cruellement prématurée^un

désenchantement semblable;

M. Gide, autrefois, défendait -TU-. R.

S. S. contre la « bêtise » et la « mal-

honnêteté # des e aboyéurs» ; il se

trouve obMgé de reconnaître que, plus

clairvoyants ou mieux renseignés que

lui, ils n'étaient ni bétes ni malbonnêr

tes et qu'ils aboyaient en bons chiens

de garde :

Je ne me dissimule pas, dit-il, l'ap-

parent avantage que les partis ennemis

— ceux pour qui l'amour de l'ordre se

confond avec le goût des tyrans—-

vont prétendre tirer de mon livre. »

Pour moi, l'amour ds l'ordre ne se

confond pas avec le goût des tyrans.

La tyrannie d'un tsar ne me plairait pas

plus que celle d'un Léline on d'un Sta-

line et je n'aimerais à vivre sous l'une

non plus ,que sous l'autre.

La France fut reconnaissante â un

tsar de son intervention qui-avait; em-

pêché Bismarck en 1875, d'arrêter no-

tre relèvement, trop prompt à son gré.

et de parachever notre écrasement.

Elle accueil Ht avec joie Une alliance

qui la tirait de son isolement. Peut-

être, lors des visites dés marins ras-j

ses, puis de Nicolas II et de la tsârinne, J

eût-il mieux valu ne pas pousser jus- j

1 çn'-àn délire la légitime cordialité de

I l'accueil Tout en jugeant nécessaire

- i\.c:jrd de deux puissances destinée

! faire équilibra à la TriplicevAlliaoza, je

| n'allais pas jusqu'à trouver bons les

!*

vers qu'il inspirait à Hér$dia,_à Coppée

et à Rostand Je n'étais pas de ceux qui,

dans « ces concerts, riches de cuivre,

Idont

les soldats parfois inondent nos

jardins », et en toutes autres occasions

réclamaient, en grasseyant l'flym' rus-

se. J'estimais que le régime de la Rus-

sie ne se mêlât point de nos affaires

intérieures comme s'en mêle aujour-

d'hui, le gouvernement du dictateur

rouge de Moscou.

ILe 0 grand empereur de la paix »,

i

salué à Gompiègne par Mme Bartel en

vers rostandesques, nous entraîna dans

la guerre. Nous ne l'aurions pas évitée

si:.nous n'avions pas été les alliés de la

Russie oa si BOUSavions déloyalement

rompu l'alliance L'Allemagne eût exi-

gé comme gage de notre neutralité

l'occupation par ses troupes de Toui et

de Verdun ; elle ne nous le laissa pas

ignorer.De très bonne foi, peasant a la Rus-

sie, immense réservoir d'hommes, nous

croyions au rouleau compresseur, sai-

sissante image mise en circulation par

un émurent journaliste anglais.-Nous

ne soupçonnions pas la pourriture de

l'administration russe, la désorganisa

tion profonde de la nation alliée, le

raspoutinisme qui régnait sur elle. No-

tre déception fut rude, comme, à pré-

sent celle de M- André Gide.

-Mais, pour ma part même au plus

fort du délire franco-russe, alors que

tant de Français, afin de remplir un

devoir patriotique, appelaient Nicolas

II, avec tendresse et vénération,» Pe-

tit Père », je n'ai pas aimé le tsarime,

le pays de l'autocratie, de l'inquisition

policière, du servage, du knout, de la

potence et de la Maison des Morts, en-

fer ou nous a conduits un Dante nom-

mé Dostoïevsky

Contre l'affreux régime se dressaient

de terribles faoatismes. Une révolu-

tion était^inévitable. Mieux eût valu,

\ d'ailleurs, qu'elle n'éclatât point pen-

dant la guerre.

r Quand nous constatons le résultat

! des tueries ordonnées par les nouveaux

; maîtres de la Russie, tsars rouges, le

; fameux refrain . « C'était pas la peine

assurément de changer de gouverne-1

meut » prend un caractère tragique.

Chose étrange,- M. André Gid6 n'a-

vait pas remarqué en France que les

communistes et les socialistes sont les

ennemis de la liberté, et que la réalisa

tion de leur rêve ressemblerait à la ca-

serne ou au couvent. S8S yeux se sont

ouverts en U. R. S. S.

« L'esprit révolutionnaire, écrit

M,. Gide; !(et même simplement : l'es-

prit critique) n'est plus de mise.-Ce

que l'on demandera présent, c'est l'ac-

ceptation,le conformisme, approbation-

de tout ce qui se fa;t en U. R. S. S.. La

moindre protestation, la moindre criti-

que est passible dss pires peines, et du

reste aussitôt étouffée. Et je doute,

| qu'en aucun autre pays aujourd'hui,fût-ce dans l'Allemagne de Hitler, l'es'

prit soit moins libre, plus courbé, pluscraintif (terrorisé), plus vassalisé. »

M. Gide s'étonne que la dictature

du prolétariat soit en fait la dictature de

Staline — comme si la dictature dite

du prolétariat pouvait être autre chose

que l'absolutisme d'uo homme — et

déplore que pour s'adresser à Staline

il faille de.s formules serviles, un éta-

lage de vénération, un agenouillementEn passant dans la petite ville où

, naquit Staline, M. Gide désire envoyerun message à l'autocrate. Sa dépêchecommence aiusi ; « Ea passant à Yori

au cours dt notre merveilleux voyage,

j'éprouve le besoin cordial de vous

adresser... »

« Mais ici, le traducteur s'arrête ;

Je ne puis point parler ainsi. Le «vous»

ne suffit point iorque ce a vous » c'est

Sta.line. Cela n'est ooiod décent. Il y

faut ajouter q^elq^e cfcose. Et comme

je manifeste certaine stupeur, on se

consulte. Oa me propose : « Vous, chef

des travailleurs»,- ou «-maître des peu-

ples » ou... "je us sais-plus quoi. Je

trouve cela absurde, proteste que -Sta-

line est au-dessus de ces .flagorneries.Je me débats en vain. Rien à faire, On

n'acceptera ma dépêche que si je con-

sens au rajout. »

Le mépris ou tout au moins l'indif-

férence que ceux qui se sentent « du

bon côté » marquent à l'égard des

« inférieurs » des domestiques, .des ;

manoeuvres; des pauvres, et la servilité, ;

l'obséquiosité des* inférieurs » envers

les « supérieurs » blessent notre voya-

geur.Il y a des- pauvres. - Il y en a trop ;

beaucoup trop.-J'espérais pourtant-bienne plus en voir, ou même plus exacte» !

meut : c'est pour n'eu plus' voir que

j'étais venu en U.R.S.S, Ajoutez que'la

philanthropie n'est plus de mise, ni-la

simple chanté. L'Etat -s'en- charge. *

Il s'en charge,' mais--s'en acquittefort mal.

On admire tel établissement où sont

élevés des enfants,-mais, ailleurs, à

Sébastopol,- à -Odessa, par .exemple,abondent les enfants abandonnés quivivent on ne sait comment,

Une élite ouvrière est bien nourrie et

convenablement logée. A côté d'elle,une foule d'ouvriers touchent des salai-

res de famine et croupissent dans 'a

promiscuité d'infâmes tandis.

Autrefois,-M. Gide imaginait que-le sort de la culture était lié audestin

mêmedeTU.R.S.S.0

Or, en U. R. S. S. tout écrit dôitètre

conforme, doit être dans la ligne, doit

être utile, du point de vue des diri-

geants.-Les poètes, les écrivains quenous chérissons; oa les 'honnit comme

produits de la société moribonde,'cor-

rompue, et comme ne seivantà rien.

Là-bas, les malheureux lecteurs ue

comprennent pas le déliée de.fuir par-fois l'utile etde^se réfugier rda ira l'inu-

tilité de l'art, I

La < guerre d'anti-religion » se ma

nifeste par d'épaisses bêtises. On dan-

se dans les églises è la place du maî-

tre autel. Au-dessuus d'une effigie du

Christ, on peut lire : « Personnage lé-

gendaire qui n'a jamais existé. » Quoi-

que incroyant, M. Gide s'en émeut ;« L'ignorance, le déni de l'Evangile

et de toet ce qui en a découlé, ne va

point sans appauvrir l'humanité) la cul-

ture, d'une très lamentable façon j »

Cependant, M.. Gide se refuse à dé-

sespérer de l'avenir de l'U. R.- S. S. —

notez qu'elle existe depuis près de

vingt ans — et il tient pour une

promesse d'heureux rétablissements

l'aide de Moscou à l'Espagne.

Regrettons qu'il n'ait point voyagé*'tras los montes" au temps où y domi-

nait le Frente popular. Il en aurait,sansdoute rapporté un livre exprimant un

graud désenchantement et intitulé-;

.Retour de l'Espagne bolchevique.Louis PERIE

La GrandeDuperie

_____

Nous sommes, décidément, un bien

curieux pfys, dont de trop1

nombreux

i citoyens perdent de plus en plus même

le; sens de cette liberté pour la con-

quête'de laquelle ils s'enorgueillissent

cependant d'avoir fait des révolutions.

Je me souviendrai toujours de l'indi-

gnation manifestée — c'était, il est vrai

il y a quelques semaines-— par un bra-

ve homme qui se croyait certainement

un « ciioyeu libre et- organisé », de-

vant une xffiche du- Parti social fran-

;| cais, parce qu'elle déclarait que le

Front populaire avait trompe les Fran-

çais : « Les fascistes n'ont pas le dioit

de' dire cela, s'écriait ce citoyen libre

et organisé. Le suffrage universel «'est

prononcé. Ils n*ont qu'a'-s'incliner»

C'est J a loi I , »

! Pour ce citoyen * -libre et organisé »,

tous ceux qui n'admiraient pas sans

discussion l'oeuvre du Front populaire,

n'étaient que de vulgaires fascistes*

suppôts de Mussolini, d'Hitler et de

Franco. Il ne songeait pas à se deman-

der si la'tyrannie'de Mussolini eut ja-

mais rien' de commua avec celle de

Staline et de son prédécesseur Lénine;

ni si l'ouvrier italien ne jouit pas d'a-

vantages que te'travailleur français at-

tend encore. Il ne lui venait pas à l'idée

que si Hitler règne sur une Allemagne

devenue menâçànte-pour nous, les fon-

dateurs 'du Front 'populaire et leurs

amis en sont les grands responsables.

Nesont-ce pas eux qui depuis le len-

•demaifl de la'guerre n'ont pas cessé

de combattre les Français qui entrepre-naient de s'opposer aux'manquements

de l'Allemagne à ses engagements du

Traité dé Versailles ? Ils ont ainsi per-

mis la renaissance d'uo pangermanis-

me dont -Hitler est devenu le chef na-

turel. Né sont-iis'pas aussi'-les grands

responsables du refroidissement d8

nos relations avec l'Italie, à l'occasion

"de l'affaire éthiopienne ? Cest grands

pourfendeurs de' tyrans devenus lés ad-

mirateurs dé la tyrannie moscovite, ne

jvoulaient-ils pas que la France prit

Page 3: LUL Echo de Tiaret 19361212

parti pour lé Négus, exploiteur des

noirs, contre l'Italie civilisatrice de

Mussolini ? N'avaient-ils pas entrepris

de faire croire à leurs naïves troupes

que la France défendrait les Droits de

l'Homme et du Citoyen en soutenant le

Négus esclavagbte ? Il n'a même pas

dépendu de ces pacifistes d'hier deve-

nus soudain d'ardents guerriers, que

la France ne s'engageât dans la plus

stupide et la plus odieuse des guerres.

Cfe fat du moins sons leur influence que

nous acceptions de participer aux fa-

meuses sanctions, et ils portent la res-

ponsabilité de tout ce qui s'en est suivi.

C'est parce que la France participa aux

fameuses sanctions qui détachèrent de

nous l'Italie, que M, Hitler se risqua à

déchirer, le 7 mars dernier,- ce qui

demeurait du traité de Versailles, Il ne

l'aurait jamais osé à l'époque où Musso-

lini était disposé à envoyer, sa la. moin-

dre alerte, ses divisions sur^e Breuner.

Il a fallu l'intention de^môscôu de

détourner sur nous une guerre dont

l'Allemagne menace la république dés

Soviets, et qu'elle redoute, pour réveil-

ler les susceptibilités patriotiques de?

mêmes hommes du Front popuîairs qui,ti y a quelques mois, se faisaient les

soutiens des objecteurs de conscience,

menaient campagne contre les mar-

chands de canons et traitaient les offi-

ciers de gueules de vaches.

Enfin, c'est la crainte des aventures I

dans lesquelles cherche à nous entrât,

ner Moscou, en nous poussant à pren-dre parti dans les affaires d'Espagne,

qui a déterminé la déclaration de neui.

tralité de la Belgique."

\Le citoyen libre et organisé qu'indU

. gnait l'affiche du Parti social français,ne se faisait certainement pas encore

ces réflexions. Il ne pensait qu'au, cri-

me de lèse-majesté dé cette affiche con>tre le suffrage universel. Car ce brave

homme professe pour la volonté nâtiôr-

nale, ou plutôt ce qu'on appelle fausse-

ment la volonté nationale,un fétichisme

qu'on croyait ne plus trouver que chez

les tribus nègres lesplusarriérées pourleurs idoles. Ce qu'il croit être la ma-

jorité nationale, détient à ses yeux un

pouvoir absolu aussi indiscutable qiiecelui des derniers tyrans de cestribus ;

ce qui explique sans doute les sympa-thies du Front populaire pour le Négus.

C'est qu'un brave homme comme ce

citoyen libre et organisé se croit libre-

même quand il s'est soumis à un pou-voir aussi absolu ; il se croit libre

parce qu'il conserve i'illusioft.de parti-

ciper à cette tyrannie en déposant de

temps en temps un bulletin dans une

urne. I

Georges LÉ CARDONNEL.j

AuxDélégatiofis Finaneièrés

L'Aide aux artisans et petits

commerçants.

Au cours de la session qui vient de

se terminer, les délégations finàncièrà3

"ont adopté un rapport de M. Bernard

teudant à appliquer à l'Algérie la loi

du 19 avril 1936 qui a institué une aide

temporaire aux entreprises-çommerc a-r

les et industrielles qui seraient dans

l'impossibilité de supporter les ch :r--

ges résultant de l'application des lois

sociales.

L'aide envisagée comporte deux sé-

ries de mesures distinctes ; 1; avances I

à consentir à concurrence de 12 p. tOO I

du montant d6s salaires payés entre le §1* juillet 1935 et le 30 juin 1936 ; 2- I

bonification d'intérêt aux exportateurs. |L'attribution des avances est coosen- I

tie par un comité départemental coin-§

posé de sept membres (directeurs des î

Contributions directes, et diverses, in-

pecteur du travail, deux représentantsdes Chambres de commerce etc..)

, Sur l'avis favorable . de ce comité

des effets seront souscrits pour six

mois et renouvelables deux fois, sutV

yant les _mêmes modalités: que pouf

les crédits de campagne II pourraétre

fait appel devant un comité central sié- §

géant auprès du Gouverneur généraldes demandes d'avances que le comité

départemental n'aurait pas retenues.

Les avances ssront accordées par l'in-

termédiaire des banques populaires.ou

autres agréées dans la limite d'une som-

me de 75 millions pour laquelle la co j

lonie est appelée a garantir à la B?a- j

que de l'Algérie la bonne fin des opé- jrations d'avances. i

Pour les entreprises d'exportation, S

elles pourront prétendre, en outre,- à '

des bonifications d'intérêts pour les- jj

quelles un crédit de 150.000 francs |a été prévu. I

; Le rapporteur, estimant que hjli-.jmitation à 12 p. 100 des salaires n'est

|

pas suffisante en Algérie, où l'accrois- ?

sèment des salaires a été beaucoup plu?-

marqué que dans la Métropole, propose *

donc que la proportion de 20 p. 100 ï

soit substituée àrcelle de 12 p- -LOOi*!

De plus, une somme de 15 millions I

prélevés sur les 75 millions précités f.

sera affectée à la garantie à consentir, |

dans une proportion à déterminer, aux |

emprunts contractés auprès des établis-"!

saments financiers et par priorité aux |

emprunts contractés par les petits com -9

merçants, industriels ou artisans.|

L'assemblée a donc voté ces mesuré 8 ?,

et une somme de 375.000 fr. représen- %

tant les intérêts-différentiels des avan- y

[ ces à consentir au titre de ces 15 mii_ %

lions.'

s

LES INDEMNITES*

Ï>É FON CTIONNAIRES f

Enfin, gros événement budgétaire, \

le vbtè de la taxe unique du 6 pour 100|

ayant assuré un superéquilibre de 20 |

millions, est excédent est affecté au ré'|

tablissement des indemnités de fonc- f

tionaires algériens ; 25 pour cent de I

quart colonial et 8 pour cent d'imdem-|

nité spéciale algérienne, soit 33 pour I

îoo. S

GjiKÛNIQUEiiOGftlit

Conférence de M. Foller-eau

. àTiaret

Lundi dernier à 10 heures, 1500 per- |sonnes étalent réunies salle des fêtes 1

pour entendre M. Follereau,-Président §Général des Unions latines, ^

|A l'ouverture de la séance Mr Viniger 1

présente l'orateur en termes parti«uliè I

renient choisis, parle de la beauté de 1

l'oeuvre qu'il a entreprise et le remercie |en son nom et pour toute l'assistance S

d'être venu entretenir les Tiaretiens fie i

son idéal. i

M. Follereau dit le plaisir qu'il éprou* gve de se trouver avec des amis dévoué- 5 i

à l'oeuvre des Unions latines et dans une|

ville ou règne une atmosphère particu- |liérement agréable. |

Le 11 novembre 1918, dit-il, lorsque le|

clairon lit. entendre l'impressionnant |«Cessez le leujjune joie immense s'empara |de tous les combattante.c'était pour le poilu i

la délivrance de la France.il était pénétré I

d'un sentiment de fierté et de satisfactiong

qui te rendait particulièrement heureux,g

Il croyait qu'après sa victoire, la Fran. |ce allait pouvoir vivre toujours, dans la S

paix et la prospérité avec l'accord de !

tousses enfants, accord scellé, sur les

champs de bataille.

Hélas ' cette belle espérance n'a pas

tardé à se transformer en désillusion. La

vie normale n'avait pas encore repris

son cours que déjà une ban de d'oiseaux

de proie venait s'abattre sur la France.

Par oiseaux de proie, je nomme ces|

financiers internationaux qui sont de I

partout et de nulle part et dont le porte- $monnaie remplace le coeur et qui forment |la Société « Le Komintern ». Tout de sui- I

te ils se sont livrés à des intrigues diabo- |liques et n'ont pas. tardé d'abord à nous I

diviser, puis à créer ta haine entre nous, i

Ce n'était pas des apprentis dans ce|

métier, déjà ils avaient fait la conquêtede la Russie et accaparé toute l'industrie

et le commerce, lis avaient fait cette

conquête pendant la grande guerre sans ;souci de la prolongation des hostilités,

sans souci non plus des vies humaines.

Après cela, leur ambition était devenue

considérable. La Russie étant trop petite

il fallait "conquérir le monae en commen-

çant par les nations ruinées par la

guerre. Créer partout des section* de pro-

pagande bien rétribuées a fait l'objet de

lears première desseins et, il faut le f

dire, la France a été bien servie.'

La nation qui le^r semb'ait se prêterle plus vite-à la réussite de leurs pro-

jets étaii l'Itaiie. Redoublant d'efforts il^

n'ont pas hirdé à crêei dans ce pays une

1

anarchie abominable. Ils se croyaient

| déjà vainqueurs lorsqu'un homme s'est

\ dressé, et quel homme :

|Cc-lui qui, eii 1914, alors que l'Italie

| était liée avec l'Allemagne par un traité

Iqui

lui imposait l'obligation de l'aider en

cas de guerre ou tout au moins de

rester neutre, était parvenu, malgré

g l'opposition du Gouvernement, à ràme-* ner la nation italienne à côté de la

* nation française.I Celui qui. bien qu'emprisonné plusieurs

g fois, ne s'était Jamais décoursgè dansI son oeuvre de rapprochement des deuxi peuples.

)| Celui que 32 blessures reçues au cours-" de l.i grande guerre -n'avaient pas enie-

't ve la confiance en ia destinée de son

S pays. J'ai nommé M. Mussolini.

i Lénine, l'humble serviteur du Komin-

| tern, ne pouvait sortir à* celte mite quet vaincu et c'est ce qui s'est produit.* - Après 1'Itali.e ta piemicre nc-tiOD

ï vises pour ia grande offensive a été

j| l'Espagne. La, Jej rouages de l'admi-

| nistration ont été tout de suite faus.

| ses, un vent de folie a passé da-s

j la foule, le désordre et l'anarchie sont

) devenus Ghoses naturelles.

| Le triomphe du Komintern- sem-

î Mail donc .jssu"é, la nationalisation.des terres était mêiarf commencée,

: l'incendie des égas<jsetla persécution

; des prétres'et de& religieuses avaient

' iieu à un rythme accélère, lorsqu'un

j homme s'est encore ievé et s'est pla.

J ce a ia tête de toute la populationi s iîie

: Bientôt, il faut i'esperer, l'Espagne

| sera-délivrée.

i Les Unions iatiiies adresselt a

j Franco l'hommage de toute leur admi* 'S .. - . t

ration. - i

! Apres l'Espagne ce devait être sur I

î la France ei ses colonies que devaieni j

j se porter le dévolu de ces oiseaux de ;

[ proie, mais là aussi ils ont compté \

[sans l'âme de la nation. Des hommes j

ieur barreront ia route,- et ils ne pas- j

[seront pas. .

_> i

Le*. UIUODS Latines, en particulier, \feront tout pour que les français n'ar- |niv- nt pas à s'entre tuer comme les ï-

espagnols. î

. Je ne voudrais pas parler de cotre I

poétique intérieure, mais je suis bic-n -.

obligé de dire que )es th orie* com- t

munistes grâce a l'activité de leurs ?

sections et la tolérance du Gouverne !

meut ont causé et causent encore des i

troubles regrettables t - |

On nous dit que uou? devoûs nous fincliner et accepter sans récriminer ftouies lss décisions du Gouvernement [

pour la raison qu'elles sontie fruit du i

programme du front popu aire e. que f

celui ci a été élu par la majorité du |

peuple. Et bien non, ii ne repièssnte \

pas la majorité du peuple. 11a obtenu \

3 millions 100 mille suffrages» seule- |

ment sur 11 millions d'électeurs.|

Beaucoup de candidats ont obtenu \un succès grâce à des eombiaaisous i

babiles et grâce aussi aux mensonges |dont ils ont fait usage. 1

Toute. leur campagne électorale t

n'a t- elle pas été faite avec la pro !

messe qu'ils allaient faire reodie gor- s

ge a 200 familles scandaleusement I

riches ? |Ces gens nous avaient aussi promis I

le pain, la pais et la liberté. 1

Nous savons maintenant ce gue |valaient ces belles promesses. |

Pour se maintenir au pouvoir notre |gouvernement ne cesse de parler des soit xdisant avantages accoidés aux ou-1vriers : accords Matignon, contrats col- |ledits, nationaîhation ries fabriques de |matériel rie guerre, etc. §

Ce que ces messieurs ne disent pas c'o&t fqu'un peu plus de misère est entrée dans S

la demeure du pauvre. s

Ce qu'iis ne disent pas c'est que si l'on 1

examine les différentes branches de l'ac- 1

tivité nationale, ii est impossible d'aper- gcevoir la moindre trace d'amélioralion 1nulle, part. I

De multiples symptômes obligent au 1

eontraire à constater qu'on se trouve en I

présence d'un épuisement graduel de l'é- fsonomie irançaise. |

S'adressant aux communistes l'orateur ileur dit que leurs cnefs ne cessent de les I

iromper. Vous lisez l'Humanité a-t-il 1

ajouté, mais vous ne conservez peut-être I

pas les artlcîes politiques, eh bien voua s

ayez tort, vous y trouveriez des contradic Itious tout à fait instructives, %

T L'orateur donne lecture de certains ar-r ticles parus en 1935 où il est dit--:' l'arme-"

ment uous conduit à la guerre.il r.e faut; plus un eanon, plus un fusil» plus de mu-: . nitions.

11 donne le<!ure d'autres articles parus; ! en 1936'd5s>ant :

\ Nous manquons de soldat^. Nousman-: quons également d'armes et dé muni-

- tions, soyons lortd si nous voulons éviterla guerre.

i Pourquoi ces contradictions ? Simple-; ment parce que entre ces deux dates la- Russie a p'arlé, et elle a pafle parce. qu'~. elle a besoin de la France dans une guerre

éventuelle. ~

Cela est une preuve que les communis

: tes reçoivent des ordres de Moscou.r En vons trompant ce n'est pas se'ule-

•, ment contre le capitaliste qu'on vous-

dresse, c'est aussi contre les dures mu^• rai'tes millénaires des nécessités vitaieR

d'une .civilisation impuissante à revenir

,- en arrière.

Tout détruire soit ! Mais il faut savoircomment reconstruite et savoir aussi de

,;; quelles pouïfrancerf seia payée cette ex-

? périénee sant. certitude.

f La propagande commuui-?te comporte;' des promesses vngaes, de3 théories faio-'

tes, Uîie succession d'essais inconsistants,f la Joi du hasard installée au chevet de la

3 vie publique, et par dessus tout, la manie

i de reprocher à Pierre ou à Paul l-!8 maux- dont nous souifrons par notre paresse.

] Au dernier lieu, il paraîtrait que l'é"

) goïsme des « possédants » serait seul res-- pensable de notre situation présente. S'il

I en est ainst il faut croire que les hommes="

qui nous ont gouvernés jusqu'à ce jour et

: ont permis cet état de choses étaient bien

ï canailles.

| De tels excitations sont abominables.

f Vous devez vous écarter des hommes qui: les propagent comme de ceux qui répan-i dent la haine entre les hommes du même

-j sang. On vous dit encore que les eonuî msmisles sont ies meilleurs défenseurs

\ de la république, alors qu'il De. peut y

i avoir de vraie république sous le signe.

\ de la haine et du sang.I L'orateur parle ensuite des grandeurs-: d.. l'âme nationale, de ia beauté dé l'âmef française, de la considération que la

: France s'est créée dans le monde, de

| l'admiration de nos grands savants par

; les puissances étrangères, e; de leur

étonnement de nous voir glisser vers

. la dictature moseoutaire.Ii cite des souvenirs particulièrement

émouvants qu'il a rapporte de Montevideo

et à Limp.

Il termine en disant aux communistes sIl n'est pas possible que vous ayez moins

d'admiration pour la France que les

étrangers. 11 n'e<t pas possible que lesentiment de Patrie soit complètement-.;éteint en vous. Vous êtes simple-ment des égarés et c'est pourquoi je vousdis revenez vers non?. Redevenons frèrescomme nous l'avons c-té pendant la gran-de guerre.

L'orateur a été frénétiquement applau-di.

Sur la dem?D«e de M. Viniger la.Mar-seillaise a été chantée. Tout ie mondes'est retiré très impressionné.

Aucun incident ne s est produit.!

Luna-Park

La loterie originale du Cochon quidevait être tirée jeudi dernier, «st

remise o'une façon définitive a

Dimanche 13 Décembre, en soirée à

la salle des Fêtes. Un spectacte en

grande partie renouvelé précédera la

loterie qui aura lieu a 23 heures.

Liste des lots : !• un cochon ~ 2- un

mouton -S us billet de la Loterie

Nationale (100J - 4- uue jolie cage avec

2canarii~5- 2 vases japonais- 6 2

ùontenieç d'aalsetle offertes par la

Co! b'eu - 7" 4 bouteilles de vin vieux

de Mascara 8-Une pièce de 20 frs.

offerte par un anonyme - 9- un coffret

de cartes do visite imprimées offert

p£.r la maison Ag.it- \(r ? kilos de

café offers paria maison Hemandez il*

un panier d'alimentation offert par la

maison Théophile R«y.Prix des Places : 1- 2 fr. - Seconde

bancs 1 fr. Le speciacle commencera

à 21 heutes très précises.

Page 4: LUL Echo de Tiaret 19361212
Page 5: LUL Echo de Tiaret 19361212
Page 6: LUL Echo de Tiaret 19361212

:. - -.- Conconrs :

de Sténographie-DàùtylÔgraphie

C'est avec un r^l plaisir que nous

apprenons les résultats "'ob'tnnus au

concours de sténo-Dactylodu, 26i sep-' :

tembre. 193S par les élèves de Mme

Ferez F -

Dactylograpgië'Mlle Seban Nttdy .2- degrés (35 mots

à la minute) mention bien -,• ••

i\iild Sscoai'ou Marcelle 2- degré |'

(35 mots a la minute) mention A, B. !

ivîllo Hauteoeur. Marguerite 1- degré- \

(25 mots à ia minute) mention passable j

. . Sténographie i

Mlle Ëseourrou. Marcelle 1* degré.I;

(80 mots à la minute) mention très bien |Nos "félici tarions au professeur et à J ;

ses élèves;; ',-..|

.-.;;.̂ V.-, Grand/liai.^. f^-^4.

La société de ïir et de Pi ep'ary.iion ;.'

militaire « La Tiareiienne* nous an I

noneé pour le 19 décembre"? 21 heures \

a la salie des fêles,.un.grand bai, ^vec î

le concours de l'orchestre Jazz 'xe la J

légion de Bei-Abbès. J

Un gala d'escrime auquel participe- \ront les meilleures lames de la région, |aura lieu au cours de la soirée, ?

L'éclaU-et l'entrais seront lehsnis- •-

ses par un cotillon d'une formule en- |."cote inédite à Tiaret. 1

La. salie sera chauffée. |"

Le prix des entrées est fixé comme f

suit'

|Cavaliers lO.frs. couples 15 frs. car- I

tes de famille comprenant 4 personnes \

maximum 20 francs.. \ .. [

''.'.-:[

ftéciolode j

C'est avec Beaucoup de peine et de j

surprise à la fois que nous avons ap- ( S

pris jeudi'dernier, le décès ,de M. 'j

Tau^enot, jage au tribunal de noire. g

ville. /- .." i

'Il y a un mois, à pr'in.e.qûe;tnotii= i'«- t

*

vioGs vu en bonne santé el très alerte, i -

nous étions loin, à' ce morne:.t là de'î

suppo:er. qui! était aussi près de sa i"

tombe. .-""•--. , \

'. Les obsèques ont eu lieu j?udi au mi j

lieu dj.ine grande affluence, parmi la- j

quelle on remarquait toutes les ; uto ;

rites locales, M. le chef d'escadron j-

commsndant d'armes, tous les magis- j

trais et le barreau. j.Au cimetière, .des' discours ont été I

prononcés par M .le Président du tri- j

bunal au nom de la compagnie des =

magistrats et par M, Teissonnière fils \

au nom des membres du barreau'

A tous ceux que ce deuil, atteint, !.'

nous présentons nos bien sincères V

condoléances. |...._ t.

•-.'- ! -

Hier ont eu lieu également 1es obsè f'

quès de notre ami M. Charles Colin, f

adjudant en retraite, agent de la mai- ?

son Saint frères. f-Parmi. la nombreuse assistauce qui f

avait tenu à accompagnera sa demie- jre demeure cet homme de bien âgé fseulement de 39 ans, on remarqjait : 1

les membres de la société des retraités |et décorés avec leur drapeau, une dé- f

légation des sous officiers du 2- Tirail-ileurs at diverses personnalités civiles 1et militaires. I

Au cimetière, "M. Gtiichard chef fd'escadron retraité a retracé ie 5 états f

^

de service du défunt lesquels men- 1.tionnent deux belles citations au cours f

de la grande guerre et la décoration |.gde la médaille militaire pendant la |guerre du maroc. - I

Nous présentons à sa veuve, et aux!familles Colin et Baudy, nos condo-léances les plus attristées. ti

. '. v-- :':. c

Nous adressons également nos sin. hcères et vives condoléances à Mme:etM. Rémy Maury, entrepreneur de d

transports^ qui viennent d'avoir la ddouleur de perdre leur petite Huguetteâgé de un an.

EGOIiE DE PERFJE^IONHËJWÉNT DES 0F~ j

plGlERS IlSÔUS-PFFIGlEt&DE RESEÏtffEV

Samedi 12 décembre, séance d'Ins-

truction en salle. . -

Séance comme aux O. R. et S> 0. R.

Cerclé militaire-à i4 heureSi :

Etude des enseignements à/tirer de :

là manoeuvrerïu 5/15/36. :. .:•-/'-.-;•'J

Etude'dans le cadre de la compagnie j

d'une attaque en liaison avec un tir ;

d'artillerie (concentration;). ; '-'•; >- :1

(Suite de l'exercice du 5/12/36) >.. JRéatisation des liaisons.; ;_

:

;-;;;;,'-:f4iiifti;::'v-;^,\;-des Sieurs; A..: Seù Hamoti et-

: Gohen Sfcalli

Courtier s en céréales â Tiafet:.

Par jugement du tribunal de'

commercé dé tiaret en date du

ÏÔ~Ëféèembre193f J^s^siëurs A,:

Bénhààïou e/tGphen Éfcaili\ ;é;ôuru

tiers en cérëaïes> à Tiarét-onï été

'déeiarés;; en é;t«t de faillite-:: /-

M. "islabdi Juge\!c^^misgàirè ';;

JMvPprn&ër^: ? Le greffier lh chef ;

CHIRUi^GIËW'-- PEHTISTE

Téieph. 2,39

Cabinet de Gonsultacions fermé du19 Décembre au 3 Janvier.

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Page 7: LUL Echo de Tiaret 19361212

Etude de Me Ph. NAVARRO

Chevalier de ta Légion d'Heooeur, Croix de Guerre

AVOUE p'rés le Tribunal civil de première instance-de TIARET

y demeurant Rues Albert Soler et Hoche

EXPBQPRIATIQK Eté D'ELEVAGE DU SERSOU

VENTE

aux enchères publiques, au plus offrant et dernier en-

chérisseur à l'extinction dés feux, les étrangers admis,

en un SEUL LOT et ensuite de saisie-réelle de :

UNE PROPRIETE RURALE

sise sur le territoire du douar commune de Sabaris

Gheragas, commune mixte du Djebel-Nador, canton de

Trézel, arrondissement judiciaire de Tiaret de la super-

ficie de mille trois cent trente six hectares, quatre vingt

quatorze ares, vingt centiares, dont un hectare, quatre

vingt quatorze ares vingt centiares, occupés par les bâti-

ments et cours, deux cents hectares en terres sèches su-

périeuresdeux cents hectares en terres séohes bonnes,

trente cinq hectares en terres irrigables, neuf cents hec-

tares en terres de parcours ; ensemble les constructions

y édifiées comprenant :

A) Maison d4habitation de cinq pièces, corridor* wa-

ter-slosefc, débarras, penderie, garage, bureau, chambre

B) Logement d'ouvriers quatre pièces, écurie, maga-

sin à grains:

C) Bergerie.

D. E.) Polaillere.

F. waters-closets.

La dite propriété est formée de plusieurs parcelles de

terre plus amplement désignées ci-après.

L*Adjudication aura heu le MERCREDI VINGT

JANVIER MIL NEUF CENT TRENTE Sept à 9 heures du

matin à l'audience des criées du tribunal civil de Tiaret,

séant au Palais de Justice de la dite ville rue Beauprêtre.

Ou fait savoir à tous ceux qu'il

appartiendra, qu'aux requête,

poursuites et diligences du :

CREDIT FONCIER DE FRAN-

CE Société anonyme ayant son

siège social à Paris, 19 rue des

Capucines ; agissant .poursuiteset diligences de son Gouverneur

demeurant audit siège social.

Créancière saisissante.

Pour laquelle domicile est ôiu

en l'étude de Maitre Philippe NA-

VARRO, avoué prés le Tribunal

eivil dé Tiaret, y demeurant quiest déjà constitué pour la requé-rante -'et continuera d'occuper

pour eiie sur les présentes et

leurs suites.

A rencontre de :

Monsieur DURREMBERGER

Mareely expert-comptable demeu-

rant à îÀiger, 17 rue Michèle?.

"Pris en sa qualité de liquida -

teur de la Société Anonyme au

capital de un million de francs

actuellement en liquidation dite

'«SOCIETE D'ELEVAGE DTJ SER-

SOU" ayant sou siège social à

Alger, 113 rue LMicheIet, fonction

à laquelle ii a été nommé par ju-

gement rendu parle Tribunal de

commerce de l'arrondissement

d Alger le 29 Mai 193ê enregistréet signifié".

PARTIE SAISIE

sans avoué constitué.

Il ser,a procédé le MERCREDI

VINGT JANVIER 1937 à NEUF

HEURES DU MATIN, à la barre

du Tribunal /civil-de Tiaret, su-

dience des criées^ séant au Pa-

lais de Justice de la dite viile; sis

rue Beauprêtre, a la vente aux"

encùéreà publiques au plus of-

frant et dernier enchérisseur a

l'extinction des feux, les étran-

gers admis, ensuite de saisie réel-

le et en UN SEUL LOT des im-

meubles ci après désignés.

DESIGNATION DES

ImmeuDies i Vendre

LOT UNIQUE

Une Propriété Rurale

sise sur le territoire du dourr

Sahari Cheraga, comruunemixte

du Djebel-Nador canton de Tré-

zel, arrondissement judiciaire de

Tiaret et administratif de Mosta-

ganem,- département ,d'Oran, de

la superficie de mille trois centtrente six hectares, quatre vingt

quatorze ares, vingt centiaresdont un hectare quatre vingt

quatorze ares vingt centiares oc-

cupés par les bâtiments et cours,deux cents hectares en terressèches supérieures. Deux cents

hectares en te ire sèches bonnes- trente cinq ha, en terres irriga-

bles, neuf cents hectares en terrede parcours ; ensemble le&'fiohs-tructions y édifiées comprenant ;

A ) Maison d'habitation de

cinq [dèces,' corridor, waler-cla -

set, d ^barras, penderie, garage,bureau, chambre ;

B) Logements- d'ouvriers qua-tre {iéces, écurie, magasins à

grains.

C) Bergerie.

D) E). - Poulaillers.

F) Watersclosets.

Elle est formée des lots numé-ros 13 partie de l'enquête partiel-le 2495 de trente huit ha. 41 ares,n- 14 partie de l'enquête partiellen- 2495 de cent dix ha, fquatrevingt sept ares, vingt centiares ;n- 2 de l'enquête partielle 24'96'dedeux cent quarante huit hectares75 ares ; n- 2 bis de 'l'enquêtepartielle 2496 de quarante neufhectares 90 ares ; n- 3 de l'enquê-te partielle 2496 de dix sept ha,quatre vingt dix ares n- 4 de l'en-

quête 249H de dix hectares quatrevingts dix ares n- 5 de l'enquête ,

partielle 2496 de douze hectares itrente ares ; n 6 de l'enquêtepartielle n 2496 de cent quatre i

vingt Tîuit ha, 50 ares ; n- 7 de. <

l'enquête partielle 2496 de un ha

70 ares ; a* 8 de 1 enquête par-tielle 2496 de 184 "ha, 80 ares n- î

de l'enquête partielle 2496 d<

vingt six hectares, quatre vingt!

ares ; numéro dix partie de l'en-

quête partielle 2496 de huit kec

tarés, quarante et un ares; nu

méro quinze de l'enquête parcielle numéro 2496 de'*quaranb

- sept hectares ,• numéro seize di

l'enquête partielle 2496 de ving'

trois hectares, soixante ares

numéro 1 bis partie de I'enquèti

I partielle n- 2497 de quatre ving

I dix neuf hectare^, quarante hui

ares, cinquante centiares ; numé

5 ro deux partie de l'enquête par-tielle 2497 de cinquante cinq hec-

5tares, treize ares, soixante cin'(

centiares ; numéro deux bis partie de l'enquête partielle 2497 d<

t deux cent douze hectares, cin

quante sept ares, quatre ving''

cinq centiares ; Contenance' tota-

, le : égale .*Mille trois cent trente

six hectares, quatre vingt qua-

torze ares, vingt centiares.

Ainsi que le tout se poursuMet comporte sans aut une excep-tion ni réserve des différents im

meubles composant la propriétéCi-dëssus avec les immeubles

par destination qui en dépendeniet les augmentation Î que M Socié'

'té d'Elevage du Ser>ou a pu faire.

PROCEDUREEn veriu des grosses dûment

en forme exécutoire : 1- D'un ac-te* reçu par Me GOU1N notaireà Viaiar, le 31 Mars 1932 enregis-

tré, contenant contrat"condition

nel de prêt par le Crédit Foncier

. de France et le Crédit Foncier

d'Algérie et de Tunisie, au profit

. de la Société d'Elevage du Sersou

avec affectation hypothécaire sur

la propriété mise en vente, et 2-

, D'un acte reçu par le dit Maître

i GOUIN le 12 juillet-1932 enregis-

tré, constatant ia réalisation au-

dit prêt ; la société du Crédit- Foncier de France a, par exploit

de Me HAAS, huissier à Alger,en date du 10 septembre 1936, vi-

sé et enregistré, fait commande-

ment au dit siem DURREM-

BERGER Marcel, es-qualités de

liquidateur de la Société d'Ele-

vage du Sersou, de payer les se-

mestres échus, avec déclaration

! que faute par lui de satisfaire au

dit commandement, il y sera

contraint par toutes les voies de

droit, notamment après le délai

de quinzaine par l'expropriationdes immeubles hypothéqués en

conformité du paragraphe deu-

xième titre IV du décret du 28

Février 1852

Ce commandement étant de-

meuré infructueux, il a été trans-

crit a la conservation des hypo-

thèques de Tiaret le 26Novembre

1936, V' 9,N-26"Le cahier des charges dressé

pour parvenir à la vente des im-

meubles saisis a été déposé au

greffe du tribunal civil de Tiaiet,le '8 Décembre 1936, ainsi que ce-

la résulte'de l'acte de dépôt dres-

sé ledit jour enregistré.La vente des immeubles saisis

a été fixée au 20 Janvier 1937 a

neuf heures du matin.

PURGEDES HYPOTHÈQUEShÉCaitES

Tous ceux du chef desquels il

Bourrait être pris inscription pour

cause d'hypothèque légale, de-

vront requérir cette inscriptionau bureau des Hypothèques de

Tiaret avant [a transcription du

jugement ^'adjudication sous

peine de forclusion

OBSERVATION IMPORTANTE

Paiement du Prix

"Aux termes de l'arlicle 38 du

décret du 28 Février 1852 et l'ar-

ticle 7 de la loi du 10 juin 1853

tout acquéreur soit sur aliéna-

tion volontaire, soit sur saisie-

immobilière de niens hypothé-

qués au profit du Crédit Foncier

est tenu :

"1* D'acquitter dansja haitaine

de la vente à titre de,provisiondans la Caisse de ia Société, le

oeontantiles annuités ducs

"2. Et après les délais de su-

i renchère de verser le surplus du

i prix à la dite caisse, jusqu'à eon

i currence de ce qui lui est dû]

nonobstant toutes oppositions,• contestations et inscriptions des

créanciers dé l'emprunteur, saul• néanmoins leur action en répé-> tion si la société avait été indu-

'' ment payée à leur préjudice.c "La créance de la société eon-

I tre la Société d'Elevage du Ser-i sou, débitrice saisie, s'élève va-

i leur au• en semestre d'ennuite a échoir

ledit jour, capital restant dû a la

même époquetoindemnité de 1|2

pour cent sur le"capital rembour-

[ .*é semestres en retard en prin-

cipal et intérêts, y compris le port

^d'envoi de. fonds et des titres,a la somme totale de

<_ "Dans cette somme totale, les

annuités en retard a acquitterdans la huitaine de la vente fi.

gurent pour'"Sans préjudice de tous autres

dûs, droits et actions notamment

de tous nouveaux semestres a

échoir.

"En conséquence, l'adjudica-

taire sera tenu de payer au Cré-

dit Foncier : i-Dans la huitaine

de l'adjudication a intervenir

tous les semestres d'ennuités qui

pourront alors être-dûs par la So

Cieté d'Elevage du Sersou et toun

intérêts en retard.de ces semes-

tres ; 2" et après les délais de

surenchère le surplus de ce

qui restera dû a la Société sur sa

créance en principal et accès

snires, le tout en; déduction ou

jusqu'à due concurrence du prixd adjudication, sauf à demander

la continuation totale ou partielledudit prêt à la Société qui se re-

serve formellement* le droit d'ac-

cueillir ou de répéter cette de»

mande selon qu'elle avisera''.

MISE A PRIX

Outre les charges, clauses et

conditions ordinaires et "particu-lières du cahier des charges les

enchères seront leçues sur la

mise à prix ci-après fixée par la

créancière saisissante, savoir :

LOT UNIQUE

25.000 Francs

Frais droits fixe et proportion

nel en sus.Fait et rédigé le présent placard

par l'avoué soussigné a Tiaret le

9 Décembre 1936.

L'Avoué poursuivant :

Signé: Ph. NAVARRO

Enregistre a Tiaret A. J le

Décembre 1936 folio case

Reçu : 9 francs.

Le Receveur; Signé : SERVAIS

Pour plus amples renseigne-

nents s'adresser Her \ Me NA-

VARRO avoué, rédacteur du ca^

hier des charges ; 2* au greffe du

tribunal civil de Tiaret, où le ca-

hier des charges à été déposé ;

3' sur les lieux pour visiter.

EHÉdeif-PÛÂVâRiiO

Chevalier de la Légion d'Honneur

Croix de Guerre

Avoue près le Tribunal civil de

Tiaret, y demeurant"

Rues" Albert Soler & Hoche

Extrait de Jugement

D'un jugement rendu "par dé-

faut par le Tribunal civil de Tia-

ret statuant commercialement

le QUÏN2Ë OCTOBRE 1936 en-

registré dans la cause pendante

entre :

LE CREDIT FONCIER D'AL-GERIE & DE TUNISIE, société

anomyme ayant son siège socialà Alger, 8 Bd. de la .République,

agissant poursuites et diligencesdes Président et Membres de son

Conseil d'Administration demeu-rant au dit, siège social, et de

Monsieur le Directeur de la suc-

cursale de Tiaret, y demeurant.

Demanderesse comparant et

concluant par Maitre PhilippeNAVARRO son avoué consti-

tué.

D'UNE PART

Et : l--Monsieur CAZORLA

François propriétaire demeu-

rant a Trézel.

2 Monsieur BOISSEAU^ Paul,

propriétaire au lieu dit Harniela,douar commune Ouled Bourena-

ne, commune mixte du Djebel-Nador

Défendeurs défaillants-/'.

D'AUTRE PART

Aux termes de l'article 158 bis

nouveau du Code de Procédure

civile, les défendeurs ont. un dé-

lai d'un mois des présentes pour

s'opposer audit jugement, passéce délai aucune opposition ne

sera recevable.

La présente insertion est faite

en exécution dudit article et de

l'ordonnance rendue sur requê-te par Monsieur le Président" du

Tribunal civil de Tiaret le

Décembre 1936.

Pour extrait.

Signe: NAVARRO

lttpîltt«i# delBdîO d« Vf*%l*U Giw. :CEAMVEYlltiAVJ^f

vB pcw J» lég*ii«tloa*de ]B signature éÀÎfra 6°" *'