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Revue de presse
Mobile: 0770 88 90 80
Lotissement Sylvain Fourastier
N°08 El Mouradia, Alger
Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48
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www.fce.dz.
Lundi 06 août 2018
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
Industrie: Les capacités de production utilisées à moins de 75% au 1er trimestre
(APS) ........................................................................................................................... 3 ALGÉRIE: PLUS DE 17 MILLIARDS DE DOLLARS D’INVESTISSEMENTS
“VIRTUELS” EN 2017 (Maghreb Emergent) ............................................................ 4 110 PROJETS ATTENDUS DANS LA ZONE INDUSTRIELLE DE SIDI
KHETTAB (Maghreb Emergent) ............................................................................... 5
Plus de 1,95 million d'opérateurs économiques inscrits au registre du commerce à
fin 2017 (APS) ............................................................................................................ 6 Métiers à haute pénibilité : La liste définitive fin prête (El Moudjahid) .................... 8 Entreprises : Tension sur les compétences (Reporters) .............................................. 9
Économie sociale et solidaire : Nécessité d’un cadre légal (El Moudjahid) ............. 11 L’Algérie va acheter 360.000 tonnes de blé (Algérie Eco)....................................... 12 Transport maritime des voyageurs: L'ENTMV précise les conditions
d'embarquement (APS) ............................................................................................. 13 Les importations italiennes de gaz algérien en forte baisse (TSA) ........................... 13
Le groupe Sovac lance la commercialisation de la Golf GTD en Algérie (Algérie
Eco) ........................................................................................................................... 14 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 15
Face aux surliquidités et au risque d’inflation : La Banque d’Algérie placée en alerte
permanente (Reporters) ............................................................................................. 15
BM: financement de plus de 6 milliards de dollars pour des pays du MENA en 2018
(APS) ......................................................................................................................... 16 Commerce ............................................................................................................................................................ 17
Contrôle du commerce: Deux sociétés sélectionnées pour l’acquisition du
matériel de contrôle de qualité (Algérie Eco) ........................................................... 17 Consommation : la saignée pour les bourses moyennes continue (Algérie Eco) ..... 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 19 Le jumelage entre la DGI et son homologue française est un "exemple de réussite"
(APS) ......................................................................................................................... 19 Veille ..................................................................................................................................................................... 20
Pays en développement : Les femmes plus touchées par le chômage (El Moudjahid)
................................................................................................................................... 21
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A la une
Industrie: Les capacités de production utilisées à moins de 75%
au 1er trimestre (APS)
La majorité des entreprises industrielles a utilisé les capacités de
production à moins de 75% au 1er trimestre 2018, indique une enquête menée par l'Office national des statistiques (ONS).
Aussi, selon l’opinion des chefs d’entreprises enquêtés, l’activité
industrielle a connu une baisse au premier trimestre 2018, notamment pour les Industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et
électroniques (ISMMEE), l’Industrie Chimique et les Industries des Bois, précise l'enquête d'opinion effectuée par l'ONS auprès de chefs
d'entreprises publiques et privées. La demande en produits fabriqués a connu une hausse durant la période
considérée. La hausse est plus prononcée pour le secteurs des matériaux de constructions et de l’agro-alimentaire, selon les chefs d'entreprises
privées concernés par l'enquête. Plus de 66% des chefs d’entreprises du secteur public et 87% de ceux du privé ont satisfait toutes les commandes
reçues. Cependant, il subsiste des stocks de produits fabriqués pour la majorité des concernés des deux secteurs, situation jugée "normale" par
plus de 74% des intéressés du secteur public et par près de la moitié de ceux du privé.
Concernant le niveau d’approvisionnement en matières premières, il a
été inférieur à la demande exprimée, selon plus de 34% des enquêtés du secteur public et près de 19% de ceux du privé. Ce qui a engendré
des ruptures de stocks à plus de 64% de chefs d'entreprises du secteur public enquêtés et à près de 40% de ceux du secteur privé.
Concernant l'emploi, les chefs d’entreprises enquêtés du secteur public ont déclaré une baisse de leurs effectifs, alors que ceux du secteur privé ont
fait part d'une stabilité. Plus de 88% des enquêtés du secteur public et la majorité des enquêtés du secteur privé jugent le niveau de qualification
du personnel "suffisant". Par ailleurs, 74% des patrons des entreprises publiques et la plupart de ceux du privé pensent que même s'ils
recrutaient du personnel supplémentaire, cela n'augmentera pas davantage le volume de leur production actuelle. Cependant, en matière
de recrutement des compétences, plus de 15% des enquêtés du secteur public et près de 40% de ceux du privé peinent à trouver du personnel
d’encadrement et de maîtrise, fait savoir l'ONS.
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S'agissant de l’état de trésorerie, il est jugé "bon" par 30% des chefs
d’entreprises du secteur public et "normal" selon la plupart de ceux du privé. En termes de financement, plus de 9% des enquêtés du secteur
public et 13% de ceux du privé déclarent avoir eu recours à des crédits
bancaires, dont la plupart ont affirmé ne pas avoir trouvé de difficultés à contracter ces prêts auprès des banques. Par ailleurs, les chefs
d'entreprises des deux secteurs concernés par l'enquête ont affirmé que les charges élevées, le remboursement des emprunts et la rigidité des
prix ont continué d’influer sur l’état de la trésorerie. Pour des raisons, essentiellement, de vétusté, près de 76% du potentiel
de production du secteur public et près de25% de celui du privé ont connu des pannes durant le même trimestre, engendrant des arrêts de travail
allant jusqu’à 30 jours pour près de 38% des premiers et inférieurs à 13 jours pour la plupart des seconds. Près de 56% des enquêtés du secteur
public et près de 27% de ceux du privé ont remis en marche leur équipements après une panne, tandis que près de 73% des premiers ont
procédé à des renouvellements et plus de la moitié des seconds à des extensions. La plupart des chefs d’entreprises du secteur public et près de
81% de ceux du privé déclarent pouvoir produire davantage en
renouvelant leur équipement et sans embauche supplémentaire du personnel.
Concernant l’approvisionnement en eau, il a été jugé "suffisant" par près de l’ensemble des enquêtés du secteur privé et par plus de 70% de ceux
du public.
ALGÉRIE: PLUS DE 17 MILLIARDS DE DOLLARS
D’INVESTISSEMENTS “VIRTUELS” EN 2017 (Maghreb Emergent)
«Les chiffres fournis par l’ANDI sont plausibles. Toutefois, il ne s’agit là que d’intentions d’investissement», estime un expert.
L’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) a enregistré pas moins de 17,16 milliards de dollars de déclarations
d’investissement en 2017. Parmi ces 17.16 milliards de dollars, qui représentent 1905 milliards de dinars, 2,44 milliards de dollars de
déclarations d’investissements, soit 271 milliards de dinars, se feront dans le cadre de partenariats avec des étrangers. « Le nombre des
investissements nationaux et étrangers enregistrés auprès de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) a atteint 5057
projets en2017 pour un montant de 1.905 Milliards DA (équivalent de 17,16 Milliards USD) générant 167.618 postes d’emplois », explique un
communiqué du ministère de l’Industrie et des Mines. La même source indique que les déclarations d’investissement concernent en grande
majorité les grands projets notamment ceux dont les montants sont
supérieurs à 500 millions de dinars et qui représentent plus de 76 % des déclarations. Quant à la répartition par secteurs, c’est l’industrie qui
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accapare le plus d’investissements avec 2.564 projets pour un montant de
1.103 milliards de DA. Vient en deuxième position l’agroalimentaire qui attire 716 projets pour un montant de 199 milliards de DA, suivi de la
filière chimie, plastique, caoutchouc (635 projets pour 221 milliards de
DA) et la sidérurgie (463 projets pour 448 milliards de DA). Du côté des IDE, on comptabilise pas moins de 116 projets pour un montant de 271
milliards DA, soit 2,44 Milliards USD. Toutefois, les experts et économistes que nous avons contacté pour
commenter ces chiffres restent sceptiques en parlant davantage « d’intention d’investissement » que de « projets concrets à mettre en place
». « Les chiffres fournis par l’ANDI sont plausibles. Toutefois, il ne s’agit là que d’intentions d’investissement. Le ministère de l’Industrie n’a pas
décliné l’agenda de mise en place de ces projets qui restent, au stade actuel, « virtuels », nous explique un économiste ayant pendant
longtemps exercé comme conseiller auprès du gouvernement. Pour comprendre si ces déclarations d’investissement dont parle l’ANDI vont se
concrétiser ou si elles resteront juste des intentions et savoir comment, quand et dans quelles conditions les investissements en question vont se
mettre en place, nous avons tenté de contacter le service de promotion
des Investissement du ministère de l’Industrie et des Mines, mais tous nos appels se sont soldés par des échecs.
110 PROJETS ATTENDUS DANS LA ZONE INDUSTRIELLE DE SIDI
KHETTAB (Maghreb Emergent)
Plusieurs unités de production sont déjà présentes dans la zone
industrielle de Sidi Khettab dont l’usine de montage automobile de Sovac. La nouvelle zone industrielle de Sidi Khettab ouverte en 2015 et située à
35 km à l’est de Relizane accueillera, prochainement, 110 projets sur 382 agréés par le Comité d’assistance et de localisation des projets
d’investissement et de régulation foncière (Calpiref), a-t-on appris de M. Ghanem Abdeslam, directeur de la PME/PMI de la wilaya de Relizane.
Cette zone de 500 hectares, extensible à 2000 ha, qui vient d’enregistrer l’implantation de sa première entreprise (EOS Polymère), recevra
finalement 110 projets, a indiqué notre interlocuteur lors d’une rencontre
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avec les investisseurs concernés au siège de la direction. Ces projets
d’investissement représentent une enveloppe financière globale de plus de 435 milliards DA et 59 224 postes d’emplois. Certains investisseurs qui
ont attendu, depuis 2013, l’aménagement et la viabilisation de cette zone.
Les travaux ont démarré après la signature du permis de lotir, a-t-il ajouté. Dès à présent, une superficie de 200 ha a été attribuée à ces
projets dont des projets de matériaux de construction, deux autres relatifs à l’énergie et 39 projets industriels. Le directeur de la wilaya a aussi mis
l’accent sur la disponibilité de l’administration à travailler avec les investisseurs intéressés par la création de la richesse et de l’emploi dans
une wilaya ayant un fort dans les domaines agricole, touristique et celui de la pêche. «Nous œuvrons à faire de Relizane un pôle industriel qui sera
étendu sur 2000 ha», a-t-il affirmé. C’est le bureau d’études de la wilaya qui effectuera les affectations des projets au niveau de la zone répartie en
cinq sous zones d’industrie de transformation, d’agroalimentaire, de matériaux de construction, de TIC et de services, a-t-on indiqué. Parmi les
projets opérationnels dans cette zone, l’usine de montage de véhicules utilitaires initié par l’entreprise SOVAC, l’usine de textile turque «
SPALATAN » établi sur une superficie de 200 ha. En plus de la satisfaction
de la demande en Algérie et en Turquie, 60% de ces produits seront exportés, et 40% sont destinés au marché national, a-t-il ajouté,
rappelant que cet investissement est réparti entre les partenaires algériens et turcs. Toutefois, ce projet attend la création de 25.000 postes
de travail dans les années qui viennent. La zone industriel abrite également une usine de câblerie, une minoterie, une unité de production
de limonade, un abattoir industriel, etc. Des investisseurs ont soulevé, pour leur part, des problèmes liés notamment à l’octroi de crédits
bancaires. Les banques exigent des actes de propriété, alors qu’ils n’ont que des actes de concession, a-t-on signalé.
Plus de 1,95 million d'opérateurs économiques inscrits au registre
du commerce à fin 2017 (APS)
L'Algérie comptait plus de 1,95 million d'opérateurs économiques inscrits
au registre du commerce à fin 2017 contre 1,89 million à la fin 2016, a appris l'APS auprès du Centre national du registre du commerce (CNRC).
Le pays comptait plus exactement 1.952.606 opérateurs inscrits au registre du commerce à fin 2017, précise la même source. Sur l'ensemble
de ces opérateurs économiques, plus de 1,76 million exercent sous le statut de personnes physiques et 184.190 sous le statut de personnes
morales (sociétés). Par catégorie d'activités, ce sont les personnes physiques exerçant dans la
distribution de détail qui occupent la plus grande part des opérateurs économiques, avec 834.054 enregistrés au CNRC à fin 2017, soit 44,35%
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de l'ensemble des inscrits. En outre, le nombre des personnes
physiques inscrites a atteint 722.027 dans le secteur des services (38,4%), 251.013 dans la production de biens (13,35%), 68.317 dans la
distribution en gros (3,63%), 4.673 dans les entreprises de production
artisanale (0,25%) et 472 dans l'exportation (0,03%). Pour ce qui est des personnes morales (sociétés), le secteur des services
concentre 71.767 opérateurs, soit 32,6% de l'ensemble des personnes morales inscrites au CNRC. Ce secteur est suivi par celui de la production
de biens avec 65.483 inscrits (29,7%), l'importation en la revente en l'état avec 42.159 (19,1%), la distribution en gros avec 21.768 (10%), la
distribution en détail avec 15.664 (7,1%), l'exportation avec 1.751 (0,8%) et les entreprises de production artisanale avec 1.699 inscrits (0,8%).
Quant aux inscriptions réalisées au courant de la seule année 2017, elles ont atteint 366.615 inscriptions, en hausse de 1,7% par rapport au
nombre enregistré en 2016. Parmi ces inscriptions, 156.738 ont concerné les nouvelles créations (immatriculations) avec 138.394 créations pour les
opérateurs-personnes physiques et 21.691 de personnes morales. Ces nouvelles créations ont enregistré une hausse de 62.349 inscrits au
registre de commerce en comparaison avec 2016 (+3,3%). Ces
inscriptions font également état de 112.338 modifications au sein du registre du commerce national (changement d'activité, changement
d'adresse ou de gérant, etc.). Concernant les nouvelles créations réalisées en 2017, par secteur
d'activités, la distribution en détail a concentré le plus grand nombre (51,84%). Ces nouvelles créations ont concerné également les services
pour 52.835 opérateurs (31,7%), la production de biens pour 17.453 (10,4%), la distribution en gros pour 6.904 (4,15%), l'importation pour la
revente en l'état pour 2.358 (1,4%), l'exportation pour 613 (0,37%) et les entreprises de production artisanale pour 49 entités (0,03%).
Plus de 36% inscrits au Registre du commerce électronique D'autre part, sur l'ensemble des commerçants détenteurs du registre de
commerce, 707.112 entreprises sont détentrices du Registre du commerce électronique (RCE) à fin 2017, soit 612.218 personnes physiques et
94.894 personnes morales, soit un taux de 36,2% de l'ensemble des
inscrits au CNRC. Pour rappel, le RCE, lancé en 2014, est doté d'un code sécurisé permettant la sécurisation de l'extrait du registre du commerce,
l'authentification et le contrôle en ligne des données. Quant à la densité du tissu économique, le CNRC note la prépondérance
dans les wilayas du nord du pays, à leur tête celle d'Alger avec 250.700 commerçants (12,8% de l'ensemble des entités présentes au niveau
national). La capitale est suivie de la wilaya d'Oran avec 96.041 commerçants (4,9%), Sétif avec 83.568 commerçants (4,3%) et Tizi-
Ouzou avec 81.528 commerçants (4,2%). Dans les wilayas du Sud du pays, celles qui comptent le nombre le plus faible d'opérateurs
économiques sont Tindouf avec 5.401 opérateurs, Illizi avec 5.531 et El Bayadh avec 9.849.
Par ailleurs, le CNRC relève que la couverture actuelle au niveau national des opérateurs économiques est à raison d'un (1) opérateur par
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21 habitants. En ce qui concerne les femmes d'affaires, la même source
fait savoir qu'il y a 148.205 femmes-opérateurs économiques au niveau national avec 137.033 sous le statut de personnes physiques (7,7% du
total national des personnes physiques) et 11.172 gérantes de sociétés
(6,1% du total national des personnes morales). Par ailleurs, les opérateurs économiques étrangers comptabilisés au registre de commerce
ont atteint 13.407 effectifs à fin 2017 avec 10.983 sociétés et 2.424 exerçant sous le statut de personnes physiques.
Concernant les radiations ayant été enregistrées au courant de l'année dernière, 97.526 suppressions de commerçants du registre du commerce
ont été comptabilisées, avec, toutefois, une régression de l'ordre de 8,3% en comparaison à l'année 2016.
Métiers à haute pénibilité : La liste définitive fin prête (El Moudjahid)
«La liste définitive des métiers à haute pénibilité sera soumise au
gouvernement le mois de septembre prochain, pour permettre aux travailleurs concernés de bénéficier de la retraite anticipée », a affirmé,
hier, le membre de la commission chargée de l’élaboration de la liste des métiers pénibles à l’Union générale des travailleurs algériens, Amar
Takdjout. Le même intervenant a précisé que la liste définitive est fin prête,
précisant que son élaboration a duré près de deux années à cause de la complexité du dossier et la spécificité de chaque métier.
Il a fait état de la tenue de 90 réunions et rencontres pour mieux étudier la liste des métiers pénibles pour qu’aucune catégorie professionnelle ne
soit lésée au détriment d’une autre. Le même responsable syndicaliste a expliqué que certains métiers ont été classés « très pénibles » et sont
ceux qui s’exercent sous de fortes températures et dans les ateliers, le travail de nuit ainsi que les métiers à risque d’exposition aux radiations,
de maladies, d’accidents de travail et de mort, à l’instar des travailleurs du
complexe d’El Hadjar et ceux des bases pétrolières se trouvant au Sud. Ces derniers bénéficient d’un abattement de l’âge de retraite de cinq ans,
soit une retraite anticipée à l’âge de 55 ans pour les hommes et 50 ans pour les femmes.
La deuxième catégorie concerne, selon M. Takdjout, les travailleurs dans des métiers moins pénibles que ceux de la première catégorie, d’autant
plus que le préjudice est d’ordre psychologique et moral plus que physique. Il s’agit, selon le syndicaliste des travailleurs des
administrations qui bénéficieront d’une retraite anticipée, de une à quatre années.
M. Takdjout a précisé que la liste adoptée par la commission a été élaborée avec la contribution des spécialistes et experts nationaux et
internationaux, des médecins de travail et sera soumise au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale à la prochaine rentrée sociale.
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Un décret présidentiel sera promulgué pour définir les métiers pénibles et
les avantages accordés aux travailleurs qui y exercent. Il faut rappeler que la commission d’experts chargée de définir la liste des
postes de travail présentant une haute pénibilité et les durées d’exposition
minimales ouvrant droit à l’abattement de l’âge de retraite est chargée de mener des travaux techniques et scientifiques et est habilitée à consulter
les secteurs et les syndicats de travailleurs et d’employeurs agréés. Selon le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, qui intervenait
à une précédente occasion, “la commission disposera de tout le temps nécessaire pour finir son travail convenablement”. Les résultats obtenus
seront, par la suite, soumis aux partenaires sociaux et feront l’objet, in fine, d’un projet de décret exécutif en application des dispositions
législatives en vigueur. Le ministre a signalé, en outre, que le nombre de personnes bénéficiant des retraites anticipée et proportionnelle dépassait
la barre du million, soit 1/3 du nombre global des retraités en Algérie. Il a indiqué que le système de sécurité sociale dégageait annuellement
environ 450 milliards de dinars pour cette frange, soit près du déficit annuel de la CNR (Caisse nationale de retraite) estimé à 500 milliards de
dinars. Mourad Zemali a signalé que la moyenne d’âge des bénéficiaires
de ce genre de retraites est de 53 ans, soit moins de 7 ans de cotisation à la CNAS. Selon lui, aujourd’hui, le nombre de retraités, comparé à celui
des cotisants est d’un retraité pour 2,5 cotisants, alors que cette moyenne devrait être d’un retraité pour 5 cotisants. Sur la base de ces statistiques,
les pouvoirs publics ont décidé de revenir au système “normal” de la retraite. Le ministre a rappelé, à ce propos, que les retraites anticipée et
proportionnelle étaient des mesures exceptionnelles instaurées durant une période précise.
Entreprises : Tension sur les compétences (Reporters)
Les patrons du public et du privé peinent à trouver du personnel d’encadrement et de maîtrise
Tension sur les compétences ! Cette caractéristique du marché du travail dans notre pays a été de nouveau mise en avant par la dernière note
d’enquête de l’Office national des statistiques (ONS). D’après l’ONS, en effet, l’une des difficultés de recrutement pour les entreprises publiques et
privées algériennes actuellement réside dans la rareté du personnel
d’encadrement et de maîtrise. Ce constat concerne la période récente du 1er trimestre 2018, mais confirme une réalité souvent reprise par les
experts et les observateurs du monde du travail en Algérie depuis près de vingt ans, au tournant des années 2000. Les qualifications manquantes,
précisent ces spécialistes, concernent les cadres et le personnel de maitrise et posent de sérieux défis de gestion aux PME des secteurs public
et privé. Verdict implacable : «74% des patrons des entreprises publiques et la
plupart de ceux du privé pensent que même s’ils recrutaient du personnel
10
supplémentaire cela n’augmentera pas davantage le volume de leur
production actuelle», selon la note de l’ONS, dont la synthèse a été publiée hier par l’APS. Obsession du recrutement, donc, son inutilité
parfois comme le souligne ce passage de la note de l’Office, même s’il faut
se garder de le sortir de son contexte précis, et aussi difficulté pour les entreprises de parier sur un gain de nouvelles parts de marché par la
créativité et le bon management…Les PME qui parviennent à obtenir la bonne combinaison en la matière sont celles qui payent le mieux et qui
ont déjà, pour certaines, une expérience internationale de marché. On peut les citer, elles ne sont pas nombreuses et cette réalité devrait inciter
à l’évaluation des écoles et établissements de formation ainsi qu’à se pencher plus sérieusement, et hors des occasions, sur ce binôme désiré
(et le terme n’est pas trop fort) entreprise-université. Hormis ce point préoccupant, la note d’enquête de l’ONS nous apprend
que « près de 56% des enquêtés du secteur public et près de 27% de ceux du privé ont remis en marche leur équipements après une panne,
tandis que près de 73% des premiers ont procédé à des renouvellements et plus de la moitié des seconds à des extensions». La plupart des chefs
d’entreprise du secteur public et près de 81% de ceux du privé déclarent
pouvoir produire davantage en renouvelant leur équipement et sans embauche supplémentaire du personnel. Pour des raisons,
essentiellement, de vétusté, près de 76% du potentiel de production du secteur public et près de 25% de celui du privé ont connu des pannes
durant le même trimestre, engendrant des arrêts de travail allant jusqu’à 30 jours pour près de 38% des premiers et inférieurs à 13 jours pour la
plupart des seconds. Des «charges élevées»
En terme de financement, plus de 9% des enquêtés du secteur public et 13% de ceux du privé déclarent avoir eu recours à des crédits bancaires.
La plupart ont affirmé ne pas avoir trouvé de difficultés à contracter ces prêts auprès des banques. Par ailleurs, les chefs d’entreprise des deux
secteurs touchés par l’enquête ont affirmé que les charges élevées, le remboursement des emprunts et la rigidité des prix ont continué d’influer
sur l’état de la trésorerie, jugé «bon» par 30% des chefs d’entreprise du
secteur public et «normal» par la majorité de ceux du privé. Enfin, les entreprises industrielles enquêtées ont utilisé dans leur majorité leurs
capacités de production à moins de 75% au 1er trimestre 2018. Selon leurs responsables, l’activité industrielle a ainsi connu une baisse au
premier trimestre 2018, notamment pour les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électroniques (ISMMEE), l’industrie chimique
et les industries des bois. D’après l’ONS, la demande en produits fabriqués a connu une hausse
durant la période considérée et la hausse la plus prononcée a concerné les secteurs des matériaux de construction et de l’agroalimentaire.
«Plus de 66% des chefs d’entreprise du secteur public et 87% de ceux du privé ont satisfait toutes les commandes reçues», indique la note à ce
sujet. Concernant le niveau d’approvisionnement en matières premières,
11
«il a été inférieur à la demande exprimée, selon plus de 34% des
enquêtés du secteur public et près de 19% de ceux du privé».
Économie sociale et solidaire : Nécessité d’un cadre légal (El
Moudjahid)
La mise en place d’un cadre législatif et un appui institutionnel est nécessaire pour le développement de l’économie sociale et solidaire, ont
souligné, à Alger, les experts à l’occasion d’un séminaire consacré à ce thème. Dans une déclaration, à El Moudjahid, Nacéra Haddad, membre du
comité exécutif du Forum des chefs d’entreprise (FCE), a souligné que « la mise en place d’une politique publique en Algérie a permis à une inclusion
de l’ensemble des acteurs (société civile, entreprises, association) et à combattre une exclusion au maximum ». Elle a indiqué en marge de ce
séminaire que « l’économie sociale et solidaire, est un concept en phase de se formaliser et de donner une assise à cette politique de l’Etat pour
pouvoir dynamiser les territoires ». Mme Haddad a ajouté que « notre objectif et notre intérêt est que cette économie sociale va redynamiser et
redonner le sens à la participation citoyenne dans la vie économique et de nouer et consolider le lien entre la société civile, l’association et
l’administration ». Elle a estimé, à cet effet qu’à travers la démocratie
participative, l’économie sociale va, sans nul doute, trouver toute sa puissance et son sens pour permettre entre autres, au citoyen de
s’organiser au niveau local et d’être une partie prenante dans la création d’activité et l’intensification du tissu économique. Mettant à profit cette
occasion, notre interlocutrice a insisté sur la nécessité de renforcer le partenariat entre l’entreprise sociale et les entrepreneurs, précisant
qu’aujourd’hui, les entrepreneurs sont éloignés de l’économie sociale et solidaire. Mais ils peuvent devenir très vite des acteurs très actifs. Comme
ils peuvent aider à la professionnalisation de toutes les entreprises, sociale et solidaire, à travers leur accompagnement dans des partenariats
notamment sur le plan de charges et l’accès au marché. De son côté, Mohamed Saïb, sociologue, a indiqué que « ce concept paraît nouveau
mais c’est une réalité algérienne, puisque nous avons dans notre tradition beaucoup d’associations qui œuvrent, sans faire de bruit, dans la solidarité
nationale. Pour mieux mesurer l’activité de toutes ces associations,
surtout en ce qui concerne l’aspect économique, le chercheur a insisté sur la nécessité « de lui donner un cadre législatif ». Et d’ajouter que « toutes
les activités doivent être déclarées et de connaître leurs objectifs ». M. Musette a précisé à cet effet que « tant qu’il n’y a pas un cadre légal on va
rester dans des associations qui activent, mais qui vont disparaître du jour au lendemain ». En réponse à une question de savoir si cette
économie sociale constitue une partie dans l’informel, il fera savoir que ce dernier « est un segment d’une économie informelle ». D’ailleurs, l’expert
trouve qu’aujourd’hui il n’y a pas suffisamment d’informations, le fait que
12
cette activité ne soit pas encore régulée. Notre interlocuteur n’a pas
manqué d’afficher, sa conviction quant à la valeur ajoutée que peut apporter ce mécanisme à l’économie, indiquant que ce concept qui
s’appuie sur les initiatives citoyennes et les réseaux d’entraide
contribuera inéluctablement « à la création de plusieurs activité et au développement local ».
L’Algérie va acheter 360.000 tonnes de blé (Algérie Eco)
L’Algérie a lancé un appel d’offres sur le marché international pour le blé tendre, afin de renforcer ses stocks de céréales, en raison d’un
changement qui se profile en octobre prochain. Cet appel d’offres intervient au moment où les prix des céréales connaissent une hausse sur
les marchés internationaux, résultat de la baisse de la production en Europe qui subit une vague de chaleur, ainsi que des craintes sur la
production en Australie. Dans ce contexte, les acheteurs se manifestent
de nouveau. L’Algérie aurait pour le moment contractualisé 360.000 tonnes de blé sur
son appel d’offres cette semaine, selon le cabinet français spécialisé Agritel, l’Algérie va « probablement chercher à accroître ce volume, ce qui
devrait bénéficier principalement à l’origine France, expliquant pour partie l’amélioration des bases sur le physique. L’Egypte a acheté 240 000
tonne de blé origines russe et roumaine ». Selon Agritel, la situation des marchés internationaux est « fortement
tendue, notamment en Europe où la récolte de céréales a baissé par rapport à l’année dernière. Aux USA, le marché affichait également une
grande volatilité et fermeté en blé. Les opérateurs américains prennent petit à petit la mesure des incidents climatiques européens, alors qu’ils
demeurent très focalisés sur leurs deux cultures principales que sont le soja et le maïs ».
Agritel précise que « les fonds se montraient nets acheteurs en blé hier
pour 8 000 lots et en maïs pour 11 000 lots. Ils étaient nets vendeurs en soja pour 5 000 lots ».
Les traders français suivent avec grand intérêt l’offre d’achat en provenance d’Algérie, qui préfère encore l’origine française, malgré une
diversification de l’offre du blé sur le marché. Dans ce contexte, les prix
13
du blé augmentent, atteignant un record enregistré le 2 août, à 219,50
euros la tonne sur le marché européen Euronext. En Algérie, la facture d’importation des produits alimentaires a connu une
hausse sur les 5 premiers mois de 2018, en atteignant 3,93 milliards de
dollars entre janvier et fin mai 2018, alors qu’elle était de l’ordre de 3,79 milliards durant la même période de 2017.
L’Algérie est condamnée à s’approvisionner sur les marchés mondiaux de céréales, notamment pour le blé tendre, et ce en raison d’une production
locale très faible et d’une demande interne en constante augmentation.
Transport maritime des voyageurs: L'ENTMV précise les conditions
d'embarquement (APS)
L'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) a
indiqué dimanche que les passagers disposant d'une date de retour ferme allant du 15 août au 15 septembre 2018 "doivent impérativement se
présenter à l'embarquement à la date figurant sur leurs tickets de voyage,
et ce, cinq (5) heures avant l'appareillage du car-ferry". Dans son communiqué, l'ENTMV précise qu'elle se "dégage toute
responsabilité dans le cas où ces deux conditions ne sont pas respectées". En outre, elle indique qu'à titre exceptionnel, il sera accordé une
prioritéd'embarquement aux passagers voyageant en famille, et ce, dans la limite des dispositions à bord de ses car-ferries.
Pour rappel, la flotte maritime algérienne de transport des voyageurs dispose de quatre (4) navires dont un (1) affrété. Par ailleurs, un contrat a
été signé en mars dernier avec un groupe chinois spécialisé dans la construction navale pour l’acquisition d’un cinquième navire d'une capacité
de 1.800 passagers et 600 véhicules, qui sera réceptionné en 2021, et ce, dans le cadre du renouvellement de la flotte maritime nationale.
Les importations italiennes de gaz algérien en forte baisse (TSA)
Les importations italiennes de gaz en provenance de l’Algérie ont
enregistré une forte baisse durant le premier semestre de l’année en cours. La baisse a été de l’ordre d’un milliard de M3, soit 13.5%
comparativement à la même période de l’année 2017, selon un document
financier publié par le groupe énergétique italien ENI. Les quantités importées ont atteint, durant le premier semestre de 2018,
6.48 milliards de M3 contre 7.49 milliards durant le premier semestre de l’année passée. La baisse est ainsi de l’ordre de 1.01 milliards de M3.
Les quantités importées par le géant italien en provenance de ces deux autres principaux fournisseurs, notamment la Russie et la Libye, ont
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également baissé. Pour le premier la baisse est de l’ordre de 0.57 Milliard
M3, et pour le deuxième, elle est de l’ordre de 0.58 Milliard. Cependant, la part du Qatar a été revue à la hausse (+200 millions M3).
Malgré cette baisse, l’Algérie demeure le deuxième fournisseur en gaz de
l’entreprise italienne après la Russie. Cette dernière a exporté 13.29 Milliard de M3 en six mois au moment où l’Algérie en a exporté 6.48
Milliards de M3.
Le groupe Sovac lance la commercialisation de la Golf GTD en
Algérie (Algérie Eco)
Les admirateurs de la marque Allemande Volkeswagen ont la chance d’avoir accès à la Golf GTD qui vient d’atterrir dans le catalogue de
Volkswagen Algérie, et commercialisée dés aujourd’hui. Cédée à un prix de 5.499. 000 Da, elle est disponible dans l’ensemble du
réseau de Sovac dans le pays, les futures acquéreurs de la Golf GTD
pourront, dès la prise du volant, commencer à tester la sonorité du moteur, à la puissance impressionnante de 130 kW (177ch),
admirablement servie par le couple de 350 Nm. Au-delà de son design, de son confort et de la multitude de ses
fonctionnalités, c’est incontestablement sa sportivité qui la rend exceptionnelle. Toutefois, si les différentes finitions lancées jusque-là sur
la Golf ont enregistré un grand succès auprès des clients, la Golf GTD, avec son moteur 2.0 TDI 177 CH, DSG à 6 rapports va confirmer le statut
d’Icône de cette voiture best-seller de la marque Volkswagen. Sa calandre sportive est particulièrement attirante et donne un look
dynamique au véhicule, avec ses phares qui avancent sur les ailes et les pare-chocs, qui eux, descendent vers le bas affichant ce design sportif. La
calandre en structure de nid d’abeille, peinte en noir, avec baguette en gris argent et inscription GTD renforce le look de la Golf et lui offre une
certaine agressivité sportive. À l’arrière, les lignes puissantes et élégantes,
le diffuseur et le bloc optique à LED au style affirmé sont un véritable régal pour les yeux. On peut distinguer également les vitres arrières
assombris à 90%. En matière de sécurité, la Golf DTD est équipée de différents outils
garantissant une sécurité maximale pour le conducteur. On n’y retrouve l’assistant aux manœuvres de stationnements « Park Assist », avec le
système d’aide au stationnement, la Caméra de Recul « Rear View », les «
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oeillet d’arrimage ISOFIX » qui est un système pour fixation des sièges-
enfants sur la banquette arrière et aussi la voiture est dotée d’un système d’alarme antivol avec surveillance de l’habitacle « Back-up-Horn » et
protection anti remorquage.
Banque/bourse/Assurance
Face aux surliquidités et au risque d’inflation : La Banque d’Algérie
placée en alerte permanente (Reporters)
Depuis quelques semaines, les prix à la consommation ont fortement
augmenté pour certains produits, dont la viande blanche. Dans le même
temps, la masse monétaire gonfle à un rythme relativement accéléré, sous l’effet de la croissance des liquidités, produites par la planche à
billets. Pour le moment, ces évolutions n’ont pas stimulé l’inflation, qui reste
contenue dans une fourchette acceptable. Mais la situation comporte à tout moment le risque «potentiel» de poussée inflationniste. La Banque
d’Algérie ne semble pas attendre de sentir le brûlé. Elle semble prendre les devants, montant au créneau, tentant de relever le défi de juguler
l’inflation. Cela a pris des allures de course contre la montre. Elle souligne, dans une note de conjoncture, que le principal défi est désormais de
continuer à assurer la stabilité des prix dans un environnement de surplus de liquidités «substantiels» et «persistants». A cette fin, la Banque
d’Algérie dispose des instruments adéquats pour la gestion de la liquidité et est prête à les utiliser en cas de nécessité. Des décisions ont déjà été
prises, d’autres le seront dans les semaines ou les mois à venir. Le 8
janvier dernier, les opérations de reprise de liquidité ont débuté. Elles s’effectuent sous forme de dépôts à terme à 7 jours. Les montants à
absorber sont décidés par la banque des banques et adjugés à travers des enchères à taux variable, avec un taux maximum proche du taux
directeur. D’autre part, le 15 janvier, au début de la première période de constitution de la réserve obligatoire, elle a augmenté le taux, de cette
dernière, de 4% à 8%. L’utilisation appropriée de ces instruments devrait permettre de stériliser l’excédent de liquidité induit par le programme de
financement par la création de monnaie. En conséquence, le taux sur le marché interbancaire à 7 jours a oscillé autour de 2,5%, un peu en
dessous du taux directeur, comme on pouvait s’y attendre dans un environnement d’excédent de liquidité important. En conséquence, le taux
directeur continue de signaler l’orientation de la politique monétaire, en adéquation avec l’objectif de la Banque d’Algérie considère : c le maintien
de la stabilité des prix. Enfin, le Comité des opérations de politique
monétaire, à travers des données actualisées du marché monétaire et des indicateurs macro-économiques a décidé, il y a quelques semaines, de
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nouvelles mesures, dont on peut citer : une augmentation du taux de la
réserve obligatoire de deux cents points de base, le portant de 8 à 10%; une opération de cantonnement partiel de la liquidité, par le biais d’actions
bilatérales. Toutefois, le travail qu’elle a mené ne va pas s’arrêter là,
puisqu’au cours des prochains mois, la Banque d’Algérie promet de «continuer à suivre de près tous les développements macroéconomiques
et monétaires et ajustera, si nécessaire, les paramètres de l’ensemble des instruments à sa disposition pour assurer la stabilité des prix». En
prévision du retournement de situation d’excès de liquidité du système bancaire, qui a duré une quinzaine d’années (depuis 2002), l’autorité
monétaire avait promulgué une batterie de textes réglementaires pour faire face à l’assèchement prévisible de la liquidité bancaire, en
l’occurrence l’instruction n°02-2016 portant sur le réescompte, l’instruction n°06-2016 sur les opérations d’open market et l’instruction
n°07-2016 sur la facilité de prêt marginal. Déjà, une mesure d’ordre pratique avait été mise en œuvre, dès l’été 2016. La Banque d’Algérie,
pour répondre à la contraction de la liquidité bancaire, avait suspendu l’instrument de l’absorption de la liquidité (reprise des liquidités) et avait
supprimé la rémunération de la facilité de dépôt. La tendance s’est
inversée aujourd’hui. Et de façon incroyable.
BM: financement de plus de 6 milliards de dollars pour des pays du
MENA en 2018 (APS)
La Banque mondiale (BM) a consacré 6,3 milliards de dollars à des pays
du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) durant son exercice budgétaire 2018 (clos le 30 juin dernier) pour répondre à leur "forte
demande" de financements, d'expertise internationale et d'innovation, a
indiqué cette institution financière mondiale sur son site web. Outre les 6,3 milliards de dollars engagés, la BM a également fourni un
large éventail de travaux d’analyse destinés à aider les pays de la région à transformer leur économie et à poser les jalons d’une croissance inclusive
et de la création d’emplois, a-t-elle noté. Ses engagements se décomposent comme suite: un soutien de 5,9
milliards de dollars de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD, filiale de la BM) dont la mission consiste à assurer
le développement dans les pays à revenu intermédiaire, et un financement de 430 millions de dollars de l’Association internationale de
développement (AID, filiale de la BM chargée des pays les plus pauvres. Les engagements de la BM sur le dernier exercice ont notamment porté
sur les financements suivants: 500 millions de dollars en soutien aux réformes de l’enseignement public en Egypte, 200 millions de dollars pour
un projet visant à rapprocher les agriculteurs des marchés au Maroc, 225
millions de dollars en faveur d’un projet d’extension du réseau de transport public destiné à la fois aux réfugiés syriens et aux communautés
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d’accueil au Liban, et 400 millions de dollars supplémentaires pour un
projet d’urgence visant à reconstruire les infrastructures et à rétablir les services dans les régions d’Irak reprises au groupe terroriste Daech.
"Nous poursuivrons les objectifs de notre stratégie", a déclaré le vice-
président de la BM pour la région MENA, Farid Belhadj. Ce responsable auprès de l'institution Bretton Woods a, toutefois, relevé
que les budgets nationaux sont soumis à des pressions extrêmes et que le secteur privé doit jouer un rôle nettement plus important dans le
financement d’infrastructures clés. Par ailleurs, il a mentionné qu'à l'avenir, la BM se penchera sur la
situation des jeunes de la région, en leur donnant les moyens de se saisir du pouvoir des nouvelles technologies et de créer un secteur privé
dynamique et innovant susceptible de devenir une nouvelle source de croissance et d’emplois.
Commerce
Contrôle du commerce: Deux sociétés sélectionnées pour l’acquisition du matériel de contrôle de qualité (Algérie Eco)
Conformément aux dispositions de la réglementation des marchés publics
et des délégations de service public, le ministère du Commerce informe l’ensemble des soumissionnaires ayant participé à l’appel d’offres relatif à
l’acquisition du matériel de contrôle de la qualité au profit des services extérieurs du Ministère du Commerce, qu’à l’issue d’évaluation des offres
techniques et financières, les marchés ont été attribués provisoirement à deux sociétés.
Il s’agit de la société Ethree Amallal pour les instruments de mesure avec un montant d’offre de 66.217.400,65 DA, et un délai de livraison de 55
jours, et de la Sarl Elecom Medical pour le matériel de prélèvement pour un montant d’offre de 21.152.250,00 DA et un délai de livraison de 180
jours et d’équipements de froid pour un montant d’offre de 40.
608.750,00Da et un délai de livraison de 180jours. « Conformément aux dispositions des articles 82 du Décret
Présidentiel n° 15-247 du 16 septembre 2015, portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public, tout
soumissionnaire contestataire du choix opéré par le Ministère du Commerce peut introduire un recours auprès de la Commission sectorielle
des Marchés publics du Ministère du Commerce dans un délai de dix (10) jours à compter de la première parution du présent avis dans les
quotidiens nationaux ou dans le BOMOP, ou de se rapprocher de nos services, au plus tard, trois (03) jours à compter du premier jour de la
publication du présent avis pour prendre connaissance des résultats détaillés de l’évaluation de leurs offres techniques et financières », indique
le ministère.
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Notons que cette initiative entre dans le cadre des mesures d’appui à
l’action de contrôle de la conformité des produits « sur le terrain ». Il convient de rappeler que 250 valisettes ont été acquises dans le cadre
du programme de modernisation de l’outil de contrôle initié par
la Direction Générale du Contrôle Economique et de la Répression des fraudes constituant ainsi un renforcement conséquent du potentiel déjà
existant La valisette d’inspection, étant un moyen rapide et efficace pour la
détection de la fraude, est constituée de dix sept (17) instruments d’analyse et de mesure couvrant une large gamme d’analyses de produits
alimentaires.
Consommation : la saignée pour les bourses moyennes continue (Algérie Eco)
A l’approche des fêtes de l’Aïd, les prix des fruits, légumes et des viandes, en particulier le poulet, continuent à augmenter avec un niveau très élevé.
Ainsi, la pomme de terre, produit le plus consommé par les Algériens, est cédée entre 55 DA et 80 DA. Le haricot vert se vend entre 120 DA et 160
DA le kilo, la tomate entre 35 DA et 100 DA. La salade se vend entre 80
DA et 100 DA et le navet s’offre entre 80 DA et 150 DA. Les fruits ne sont pas épargnés par cette frénésie des prix. La pastèque
est cédée entre 25 DA et 65 DA, le melon se vend entre 80 et 120 DA et les abricots sont entre 320 da et 350 DA. Cette hausse des prix met à
rude épreuve les citoyens à revenus faibles qui ne savent plus à quel saint se vouer pour préparer leur budget.
Les prix de la viande, en particulier le poulet n’échappent pas à cette hausse déraisonnable. En effet, le prix du poulet a atteint un niveau sans
précédent, passant de 380 DA en juin dernier à 430 DA. Cette flambée des prix du poulet est due essentiellement à la période
estivale, pendant laquelle la demande de ce produit augmente fortement. A cela s’ajoute le nombre de rôtisseries en forte hausse durant la saison
estivale, notamment au niveau des villes côtières. La saignée du petit portefeuille va malheureusement continuer, en
particulier avec l’arrivée de la rentrée scolaire, où les prix des articles
scolaires et les vêtements connaissent une hausse importante. Le prix des
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cartables, à titre d’exemple, oscille entre 2200 DA et 4800 DA et le prix
des blouses fabriquées localement oscille entre 800 DA et 1200 DA. Les prix de l’ensemble des articles scolaires ont connu une hausse très
sensible de 20%. Les prix des vêtements, notamment pour enfants, vont
augmenter à l’occasion de la rentrée scolaire, où les enfants veulent toujours de nouveaux habits.
Le pouvoir d’achat des Algériens est ainsi sollicité à chaque occasion majeure, du mois de ramadan à la rentrée scolaire, en passant par les
fêtes de l’Aid. C’est toujours la classe moyenne qui est la plus touchée par ces hausses de prix. Dans ce contexte, on attend des pouvoirs publics plus
de mesures, visant à contrôler et à réguler le marché.
Coopération
Le jumelage entre la DGI et son homologue française est un
"exemple de réussite" (APS)
Le jumelage institutionnel entre la Direction générale des impôts algérienne (DGI) et la Direction générale des finances publiques française
(DGFiP), lancé en 2015 dans le cadre de l'Accord d'association Algérie-UE, est "un exemple de réussite", a affirmé la Commission européenne
chargée de la Politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement dans un rapport publié en juillet dernier.
Dans son éditorial, le Commissaire européen en charge de la Politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement, Johannes
Hahn, a estimé qu’en 2017, le Programme d'assistance technique et d'échange d'information de l'UE (TAIEX) et le jumelage sont les
instruments d’appui politique les plus efficaces dans les pays voisins de
l'UE. "Soutenant l'approche d’égal à égal, ces instruments ont pu contribuer
potentiellement à établir un processus de réforme crédible", a-t-il souligné.
Dans le cadre de la politique d’appui à la modernisation des administrations publiques, le rapport décrit le jumelage institutionnel
entre la DGI algérienne et la DGFIP française comme un "exemple de
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réussite" qui témoigne d’un "partenariat d’exception" entre les deux
institutions. L’article consacré à l’expérience algérienne dans ce rapport fait état des
objectifs assignés et des résultats obtenus dans le cadre de ce jumelage.
Le nouveau projet visait à renforcer les ressources humaines de l'institution fiscale, en encourageant la gestion par la performance, la
professionnalisation de l'audit interne et l’amélioration du recouvrement. "Le projet de jumelage a pris fin en 2017 et a fortement contribué à
améliorer la capacité de l'Algérie à collecter et à utiliser les fonds publics", a relevé la Commission européenne dans son rapport.
Financé par l’UE, ce second jumelage intervenait après celui réalisé en 2011 dont la thématique portait sur "l’amélioration des relations entre
l’administration fiscale et les contribuables". "Des résultats concluants ont été obtenus dans les domaines de
développement de la ressource humaine, de la modernisation des processus de gestion de la performance, du contrôle interne et de l’audit
ainsi qu’en matière de recouvrement fiscal", a noté le rapport. Ainsi, dans le domaine de la gestion des ressources humaines, le jumelage
a soutenu la mise en place d’une stratégie de gestion des Ressources
Humaines permettant la rénovation des statuts des personnels et la modernisation de la formation professionnelle, la mise en place d’un
dispositif d’évaluation professionnelle, la révision du statut de l’école nationale des impôts et du statut de formateur, souligne la même source.
Concernant le domaine de la gestion par la performance, la Commission européenne affirme que les résultats du jumelage ont abouti à la mise en
œuvre d’une stratégie de gestion par la performance. Quant au domaine du contrôle interne et de l’audit, la professionnalisation
de ce métier a été sanctionnée par l’élaboration d’une nouvelle stratégie de contrôle interne qui a mis l’accent sur l’introduction de la maîtrise des
risques. "La DGI a pu ainsi se doter de nouveaux outils de contrôle interne tels que
la cartographies des processus, la cartographie des risques pour l'ensemble des métiers, les outils de la maitrise des risques, la charte
d’audit et d’un code de déontologie répondant aux normes et standards
internationaux de l’audit". S'agissant du domaine du recouvrement, le projet a misé sur l’instauration
d’une nouvelle stratégie de recouvrement s'appuyant sur un cadre juridique rénové et un guide de procédures actualisé visant à soutenir
l’amélioration de la chaîne de qualité du recouvrement, notamment des créances complexes et sur la rénovation du contrôle et du contentieux des
droits indirects.
Veille
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Pays en développement : Les femmes plus touchées par le
chômage (El Moudjahid)
L’expérience algérienne en matière de prise en charge des catégories vulnérables, un exemple à suivre pour les pays arabes
Les vingt dernières années ont été marquées par des progrès au profit des femmes dans le monde du travail, en matière d’égalité avec les hommes.
Néanmoins, d’importants écarts persistent à ce niveau, notamment, dans les pays en développement, souligne une étude de l’Organisation
internationale du travail. « Non seulement les femmes ont moins de chances que les hommes de faire partie de la population active, mais
celles qui sont actives ont également moins de chances de trouver un emploi », le constat établi sur la base de statistiques et indicateurs vérifiés
montrent qu’en 2018 « le taux de chômage mondial des femmes est à 6%, supérieur d’environ 0,8 point de pourcentage à celui des hommes ».
Une donne qui se traduit par un ratio entre taux de chômage féminin et taux de chômage masculin de 1,2 en 2018. Un ratio appelé à augmenter
dans les pays en développement comme dans les pays émergents,
« traduisant la détérioration de la position relative des femmes en termes de chômage mondial observée au cours des dix dernières années ». Aussi,
les pays en développement affichent le ratio le plus élevé entre taux de chômage féminin et taux de chômage masculin, soit 1,3 en 2018, souligne
l’étude. Fait qui s’explique, en grande partie « par le fait que les taux de chômage des hommes dans ces pays sont faibles par rapport aux normes
internationales, alors que ceux des femmes ne sont que légèrement supérieurs à la moyenne mondiale ». L’analyse de l’OIT prévoit que le
taux de chômage des femmes devrait continuer d’augmenter dans ce groupe de pays accentuant ainsi le ratio entre taux féminins et taux
masculins d’ici à 2021. Concernant les pays émergents, le ratio entre taux de chômage féminin et taux de chômage masculin correspond à la
moyenne mondiale, soit 1,2 en 2018. Toutefois, ce seuil devrait augmenter d’ici à 2021, en particulier en Afrique du Nord et dans les Etats
arabes où les femmes enregistrent des taux de chômage deux fois plus
élevés que les hommes. En Algérie, le taux de chômage, en 2017, a atteint 9% auprès des hommes et 19,5% chez les femmes. Un taux qui
reste significatif. Selon cette même étude, l’emploi vulnérable touche plus les femmes dans les pays en développement qui accusent d’importants
retards en matière de lutte contre la précarité de l’emploi pour les femmes « car le nombre de travailleurs à leur propre compte ou
collaborant à l’entreprise familiale a augmenté, de même que la population active » avec une proportion particulièrement élevée, soit
76,4% de l’emploi total dans les pays en développement et 46,2% dans les pays émergents en 2018. Pour le cas de l’Algérie, des efforts sont
consentis par les pouvoirs publics pour améliorer les conditions du travail et lutter contre l’emploi vulnérable ou précaire, notamment en ce qui
concerne les femmes. Lors de l’atelier qui s’est tenu à Alger, en début d’année sur « Le réseau arabe dédié aux informations sur le marché du
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travail », le directeur général de l’Organisation arabe du travail (OAT), M.
Fayez Al-Mutairi, avait mis l’accent sur l’expérience algérienne en la matière, en particulier, au chapitre de la prise en charge des personnes
aux besoins spécifiques, des femmes et des catégories vulnérables dans le
secteur de l’emploi. M. Al-Mutairi avait salué, pour la circonstance, les «grands progrès» enregistrés à ce titre à la faveur de différents dispositifs
de soutien, notamment les microprojets et ceux destinés aux femmes et aux personnes aux besoins spécifiques, une expérience qui « sera
transmise aux pays arabes », avait-il affirmé.