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Lundi 18 juillet 2016

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Lotissement Sylvain Fouratier

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Lundi 18 juillet 2016

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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3

Transition économique en douceur : L’Algérie en a la capacité selon le FMI (El

Moudjahid) .................................................................................................................. 3 Code de l’investissement : La liste des avantages (Algérie Eco) ............................... 5 Code de l’investissement : les avantages en fonction de l'importance du secteur

(APS) ........................................................................................................................... 7 Suppression de la règle 51/49% dans le nouveau code de l’investissement (Algérie

Eco) ........................................................................................................................... 10 Le professeur Chems Eddine Chitour à El Moudjahid : «Un baril à 60 dollars à fin

2016» (El Moudjahid) ............................................................................................... 12 Automobile : une dizaine de concessionnaires ont proposé des projets

d'investissement (APS) ............................................................................................. 13 La crise pétrolière est une opportunité pour revoir le modèle algérien de croissance

(APS) ......................................................................................................................... 14

Finances : Le FMI plaide pour des réformes économiques d'urgence (Le Quotidien

d’Oran) ...................................................................................................................... 15

Selon des responsables du FMI : Les subventions profitent davantage aux riches

(L’Expression) .......................................................................................................... 17

Mohamed Achir. Enseignant-chercheur à l’université de Tizi Ouzou : «La politique

des subventions généralisées est insoutenable et inéquitable» (El Watan) ............... 18 La crise pétrolière, une opportunité pour revoir le modèle de croissance (El Watan)

................................................................................................................................... 20

Séminaire international sur la protection intellectuelle des produits artisanaux

prochainement à Alger (APS) ................................................................................... 21 SÉRIE CROWN DE CONDOR : Des climatiseurs amis de la nature...................... 22

MOSQUÉE D'ALGER : Le taux d'avancement des travaux a atteint 82% .............. 23 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 23

Le CPA envisage d’augmenter ses agences à 180 (APS) ......................................... 23

FRUITS ET LÉGUMES : La flambée des prix persiste (Le Soir d’Algérie) ........... 24 Coopération ......................................................................................................................................................... 25

Sellal appelle à intensifier le parachèvement de la création de la Zone de libre-

échange continentale (APS) ...................................................................................... 25 Veille ..................................................................................................................................................................... 26

27E SOMMET DE L'UNION AFRICAINE À KIGALI : Sellal dénonce une

"injustice historique" (L’Expression) ........................................................................ 26

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A la une

Transition économique en douceur : L’Algérie en a la capacité

selon le FMI (El Moudjahid)

L’Algérie dispose de marges lui permettant de mener une transition

économique «en douceur», mais elle doit accélérer sa diversification

économique à travers des réformes, ont indiqué de hauts responsables du FMI, dans un entretien accordé à l’APS.

«L’Algérie fait face à un choc de grande ampleur avec la dégringolade des prix du pétrole depuis deux ans, et qui est probablement appelée à durer.

Mais quand ce choc est arrivé, le pays n’était pas démuni», souligne le chef de division du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, M. Jean-

François Dauphin. M. Dauphin fait partie de la délégation du FMI, qui compte également le directeur adjoint de ce même département, M. Adnan Mazarei,

en visite à Alger, pour mettre à jour les données économiques de l’Algérie et discuter des diverses questions dont notamment les moyens d’améliorer

les capacités techniques des institutions financières du pays. Pour M. Dauphin, la résilience de l’Algérie résulte «des politiques menées

auparavant qui ont permis au pays de cumuler des marges de manœuvre importantes sous forme notamment de réserves de change, d’épargne

budgétaire et aussi du remboursement anticipé de sa dette extérieure». Ces

marges de manœuvre permettent ainsi à l’Algérie de faire une transition «en douceur» face à ce choc extérieur, affirme-t-il en observant que la

croissance économique «a relativement résisté jusqu’à maintenant». En revanche, il considère que ce choc pétrolier a eu un effet «assez rapide et

fort» sur les finances publiques et sur les comptes extérieurs qui se sont dégradés d’une manière «assez significative». En conséquence, il avance

que le défi actuel de l’Algérie est de voir «comment profiter des marges qui restent pour, à la fois, restaurer les équilibres macro-économiques et

revisiter son modèle de croissance afin de réduire sa dépendance du secteur énergétique et de la dépense publique». «Il faut passer à une croissance

plus diversifiée et tirée davantage par le secteur privé», estime le représentant du FMI pour lequel «plus l’Algérie accélère la mise en oeuvre

des réformes nécessaires pour changer son modèle économique, mieux elle fera face à cette situation». Pour réaliser cet objectif et encourager le

secteur privé, M. Dauphin suggère l’engagement de réformes structurelles

sur différents fronts : Améliorer le climat des affaires, simplifier les procédures administratives, faciliter l’acte d’investir, de créer et de gérer

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une entreprise et accéder aux financements notamment pour les PME. Il

s’agit également, poursuit-il, d’améliorer la gouvernance des entreprises et les conditions de concurrence, de s’ouvrir plus sur l’investissement étranger

et de développer un système d’éducation et de formation professionnelle

qui répond aux besoins des entreprises. «Il est donc important, pour l’Algérie, de lancer le plus tôt possible ces réformes et d’encourager le

secteur privé», résume-t-il.

L’élaboration d’une stratégie appropriée est du seul ressort des

autorités algériennes

Pour sa part, M. Mazarei relève que la situation du choc pétrolier à laquelle l’Algérie fait face ne lui est pas spécifique mais concerne également les

autres pays pétroliers, notamment ceux de la région. Il soutient que si tous ces pays doivent réduire leur dépendance des hydrocarbures et restructurer

leurs économies, chacun d’eux doit, cependant, adopter sa propre stratégie

en fonction de ses moyens et de sa situation. Pour le cas de l’Algérie, ce haut responsable au sein de l’institution de Bretton Woods affirme que le

pays pourra surmonter cette difficile conjoncture internationale grâce non seulement à ses «atouts» mais aussi «à la volonté des autorités nationales

pour diversifier l’économie». «Durant mon séjour, j’ai rencontré plusieurs responsables algériens, en particulier le gouverneur de la Banque centrale

et le ministre des Finances (...). Les autorités prennent (la situation économique) au sérieux», note M. Mazarei, en affirmant la disponibilité du

FMI à soutenir l’Algérie dans sa démarche de transition économique. «L’Algérie n’a pas besoin d’argent. Nous sommes ici pour offrir l’assistance

et les conseils d’ordre technique et économique du FMI» pour réaliser cette diversification, avance le même responsable. Dans ce sens, M. Mazarei

affirme que même si l’Algérie peut bénéficier des expériences du FMI dans d’autres pays, mais «c’est aux autorités algériennes, qui connaissent mieux

leur pays, d’établir une stratégie appropriée». Questionné sur les dispositifs

mis en place récemment pour drainer davantage l’épargne nationale, M. Dauphin salue cette démarche de l’État visant à diversifier ses sources de

financement en se tournant notamment vers le marché financier afin de sortir de la dépendance du budget public : «Cette orientation est la bonne»,

répond M. Dauphin à l’APS. Interrogés également sur les subventions, les deux responsables du FMI saluent la démarche de l’Algérie qui vise un

meilleur ciblage des subventions à travers les mesures prises dans la Loi de finance 2016 en augmentant les prix d’électricité et du gaz mais en fonction

du niveau de consommation. «Cette démarche est effectivement la bonne puisque les prix ont été augmentés pour les tranches (de consommation)

supérieures sans toucher celles les plus basses. Ce qui permet de protéger les populations vulnérables et qui consomment moins d’énergie», soutient

M. Dauphin. Selon ce représentant qui s’appuie sur une étude réalisée récemment par le FMI, les subventions énergétiques en Algérie sont mal

réparties : 20% de la population la plus riche en bénéficient six fois plus

que les 20% de la population la plus pauvre. D’où la nécessité, selon lui, de redistribuer ces transferts dans le sens inverse à même de permettre à

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l’Algérie d’économiser des sommes importantes qu’elle pourra investir dans

le développement économique et social. «Cette réforme est nécessaire non seulement du point de vue budgétaire, mais aussi du point de vue d’équité

sociale», propose-t-il. De son côté, M. Mazarei, qui observe que la réforme

des subventions est en cours dans plusieurs autres pays de la région, explique que la vision du FMI est justement de réviser les politiques de

subvention d’une manière progressive et non brutale afin de protéger les couches défavorables. En Algérie, certaines subventions sont

«problématiques», estime-t-il en citant en particulier les subventions énergétiques lesquelles, selon lui, profitent davantage aux riches qu’aux

pauvres. Par contre, ajoute-t-il, le Fonds appuie le fait que l’Algérie préserve les subventions nécessaires à la protection des populations pauvres,

notamment celles relatives à l’alimentation et à la santé. APS

Code de l’investissement : La liste des avantages (Algérie Eco)

La loi relative à la promotion de l'investissement, adoptée dimanche par le

Conseil de la Nation, prévoit trois niveaux d'avantages : -Des avantages communs pour l'ensemble des investissements éligibles.

-Des avantages supplémentaires pour les investissements relevant des

secteurs de l'industrie, de l'agriculture et du tourisme. -Des avantages exceptionnels pour les projets d'intérêt particulier à

l'économie nationale. AVANTAGES COMMUNS :

-1- Au titre de la phase de réalisation du projet : a- Exonération de droits de douane pour les biens et services importés et

entrant directement dans la réalisation de l'investissement b- Franchise de la TVA pour les biens et services importés ou acquis

localement entrant directement dans la réalisation de l'investissement c- Exemption du droit de mutation et de la taxe de publicité foncière, pour

toutes les acquisitions immobilières effectuées dans le cadre de l'investissement concerné

d- Exemption des droits d'enregistrement, de la taxe de publicité foncière ainsi que de la rémunération domaniale portant sur les concessions des

biens immobiliers bâtis et non bâtis destinés à la réalisation de projets

d'investissement (cet avantage s'applique pour la durée minimale de la concession consentie)

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e- Abattement de 90% sur le montant de la redevance locative annuelle

fixée par les services des domaines pendant la période de réalisation de l'investissement

f- Exonération, à compter de la date d'acquisition, de la taxe foncière sur

les propriétés immobilières entrant dans le cadre de l'investissement sur une période de 10 ans

g- Exonération des droits d'enregistrement frappant les actes constitutifs de sociétés et les augmentations de capital

-2- Au titre de la phase d'exploitation, après constat d'entrée en activité établi par les services fiscaux, sur une durée de 3 ans :

a- Exonération de l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) b- Exonération de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP)

c- Abattement de 50% sur le montant de la redevance locative annuelle fixée par les services des domaines pendant la période d'exploitation

AVANTAGES SUPPLEMENTAIRES ET EXCEPTIONNELS

Les avantages supplémentaires et exceptionnels portent notamment sur l'allongement de la durée des avantages communs :

a- 5 ans au lieu de 3 ans pour les avantages supplémentaires et pouvant aller jusqu'à 10 ans quand ces avantages sont exceptionnels.

AVANTAGES SPECIFIQUES

En outre, le texte prévoit des avantages spécifiques pour les investissements réalisés dans le Sud et les Hauts plateaux ainsi que les

zones nécessitant une contribution particulière de l'Etat. Voici la liste de ces avantages :

-1- Au titre de la phase de réalisation :

a- Prise en charge partielle ou totale de l'Etat, après évaluation de l'Andi, des dépenses au titre des travaux d'infrastructures nécessaires à la

réalisation de l'investissement b- Réduction du montant de la redevance locative annuelle fixée par les

services des domaines au titre des concessions de terrains pour la réalisation de projets d'investissement :

- au dinar symbolique le m2 pendant une période de 10 ans, et 50% du montant de la redevance domaniale au-delà de cette période pour les

investissements implantés dans des localités des Hauts Plateaux ou autres

zones dont le développement nécessite une contribution particulière de l'Etat

- au dinar symbolique le m2 sur une période de 15 ans pour les projets dans Grand Sud.

2) Au titre de l'exploitation :

Les mêmes avantages cités ci-dessus sur une période de 10 ans.

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Code de l’investissement : les avantages en fonction de

l'importance du secteur (APS)

Le nouveau Code de l’investissement, adopté dimanche par le Conseil de la

nation, prévoit une hiérarchisation des avantages en fonction de l'importance du secteur d'activité.

Modifiant les dispositions de l’Ordonnance d'août 2001 relative à la promotion de l’investissement, le texte note que le système national

d’incitations doit être reconstruit de façon à "moduler" les avantages en

fonction de la politique économique du pays, et ce, tout en simplifiant et en accélérant les procédures (articles 5 à 19).

Ainsi, il prévoit de mettre en synergie les différents dispositifs d’incitations existants avec l’édiction d’une règle qui consiste à faire bénéficier

l’investisseur de l’incitation "la plus avantageuse" en cas de coexistence d’avantages de même nature.

La nouvelle loi propose de doter le secteur industriel d’avantages qui lui seront propres à travers, entre autres, des réductions plus importantes des

droits de douane mais lorsque l’activité est d’une utilité économique reconnue ou qui est implantée dans le Sud ou les Hauts Plateaux.

"Les avantages ainsi mis place pour le secteur de l’industrie, conjugués avec ceux des autres secteurs, notamment le tourisme et l’agriculture, feront

office d’avantages supplémentaires s’ajoutant aux avantages communs prévus du fait qu’ils portent sur des activités reconnues économiquement

et socialement utiles ou lorsqu’ils se localisent dans des zones vers

lesquelles l’Etat souhaite redéployer l’activité", explique l’exposé des motifs du texte.

C'est dans ce sens qu'il révise l’ordonnancement des avantages et incitations sur trois niveaux.

Il s'agit des avantages communs pour tous les investisseurs éligibles (exonérations fiscales et douanières, franchise de TVA...), des avantages

supplémentaires au profit des activités privilégiées (industrie, agriculture et tourisme) et des avantages exceptionnels pour les investissements qui

présentent un intérêt particulier pour l’économie nationale. Concernant les modalités d’attribution des avantages communs, le texte

propose que leur octroi soit "automatique" sans passer par le Conseil national de l’investissement (CNI).

En cas d’impossibilité d’appliquer cette règle d’automaticité, il limite l’obligation d’examen et de décision du CNI pour l’octroi de ces avantages

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aux projets dépassant le seuil de 5 milliards DA contre 2 milliards DA

actuellement. Mais il exclut de ces avantages, entre autres, les investissements de

restructuration et de privatisation, les biens de confort n’ayant pas un lien

direct avec l’activité du projet et plus de 105 activités devant être inscrites sur une "liste négative".

En outre, le texte limite les avantages portant sur la concession de terrains (exonérations fiscales, abattement des prix) aux seuls investisseurs

enregistrés, et institue un seuil minimum de fonds propres pour les investissements étrangers.

Dossier administratif : Un seul document suffit

Le texte supprime la procédure actuelle de déclaration d’investissement, de demande d’avantages et du dossier administratif pour les remplacer par un

seul et unique document d’enregistrement devant lui conférer le droit à tous les avantages dont il est éligible.

Mais en contrepartie, l’investisseur est tenu de respecter le délai de réalisation de son projet qui doit être inscrit sur l’attestation

d’enregistrement.

Le nouveau Code prévoit la suppression de tous les obstacles à l'investissement, comme l'interdiction aux investisseurs nationaux

d'importer des matériels usagés alors que les étrangers peuvent le faire sous le régime d'admission temporaire.

Ces biens pouvant être introduits, dans le cadre du leasing international, doivent, toutefois, être rénovés.

Par ailleurs, le texte fait obstacle à la minoration du capital des sociétés étrangères qui bénéficient du droit à transfert des revenus et des produits

de la liquidation et de la cession, et ce, à travers l’exigence, pour l’accès à ce droit, d’un apport minimum en fonds propres.

Dans un autre chapitre, le texte indique que tout différend pouvant naître entre un investisseur étranger et l’Etat algérien, qu'il résulte de

l’investisseur ou d’une mesure prise par l’Etat algérien, sera soumis aux juridictions algériennes territorialement compétentes sauf conventions

bilatérales ou multinationales ou l’existence d’une clause dans le contrat

permettant aux deux parties de recourir à un arbitrage ad hoc.

Code de l'investissement : recentrage des missions de l'ANDI La transformation de l'ANDI en un pôle spécialisé d'aide à l'investissement

et à l'entreprise, et la création de la Maison de l'entreprise sont parmi les mesures phares de la loi relative à la promotion de l'investissement adoptée

dimanche par le Conseil de la nation. Ce réaménagement, qui touche également aux missions du Conseil national

de l'investissement (CNI), résulte de l'ajustement du cadre de régulation des investissements étrangers et de la réorganisation du système

d'incitations opérées par ce texte qui modifie les dispositions de l'Ordonnance d'août 2001 relative à la promotion de l'investissement.

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Par cette révision, le texte cherche à "éliminer des chevauchements"

observés jusque-là en matière d'édification de la réglementation et d'octroi d'avantages, selon l'exposé des motifs de cette loi.

Ainsi, au lieu d'étudier et d'accorder les avantages aux opérateurs, l'Agence

nationale de développement de l'investissement (ANDI) aura pour mission de guider l'investissement national et étranger pendant toute sa durée de

vie. Les nouvelles tâches de l'ANDI seront donc, entre autres, la promotion de

l'investissement, l'information et la sensibilisation du milieu d'affaires et la facilitation de la pratique des affaires, de la constitution de sociétés et de

réalisation des projets. L'Agence est aussi chargée de qualifier les projets pouvant bénéficier des

avantages exceptionnels (conventionnels), prévus par ce projet de loi, et d'élaborer les conventions par le biais desquelles l'investisseur peut en

bénéficier. Sur le plan procédural, le nouveau Code de l'investissement fait progresser

la notion du guichet unique au concept de "Maison de l'entreprise" qui doit regrouper, dans un même espace géographique, l'ensemble des services

locaux permettant à l'investisseur d'accomplir ses formalités de réalisation

de son projet et à l'entrepreneur de créer son entreprise. A cet effet, quatre (4) centres abritant tous ces services sont créés auprès

de l'Andi, note le nouveau texte. Il s'agit d'un centre de gestion des avantages (animé par un cadre ayant au

minimum un rang d'inspecteur principal des impôts) pour la mise en œuvre des avantages prévus par le Code de l'investissement, d'un centre

d'accomplissement des formalités en forme de guichet unique (animé par un cadre de la wilaya) chargé de fournir l'ensemble des documents requis

pour un investisseur, et d'un centre de soutien à la création et au développement des entreprises (animé par un représentant de l'Andpme).

Le quatrième centre est destiné à la promotion (animé par un cadre de l'ANDI) chargé d'assurer la promotion des opportunités et potentialités

locales. Le texte propose de remplacer par un seul document la procédure actuelle

de déclaration d'investissement, de demande d'avantages et du dossier

administratif requis pour la création d'une entreprise ou la réalisation d'un projet.

Ce document consiste en un simple enregistrement effectué par l'investisseur sur place auprès du centre d'accomplissement des formalités

de l'Andi, en séance tenante, voire par déclaration distante à travers une ligne spécialisée ou internet.

Par ailleurs, le texte propose d'élever le Conseil national de l’investissement (CNI) au rang d'organe éminemment politique ayant pour fonction naturelle

de la définition des stratégies, la fixation des grandes orientations de la politique d'investissement et l'approbation des conventions

d'investissement.

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Suppression de la règle 51/49% dans le nouveau code de

l’investissement (Algérie Eco)

Le droit de préemption et la règle 51/49%, appliqués sur les investissements étrangers en Algérie, sont extirpés du Code de

l'investissement adopté ce dimanche par le Conseil de la Nation. De nouveaux avantages sont, également, accordés aux investisseurs.

L'exposé des motifs du texte explique que le droit de préemption "a perdu le rôle d'instrument de contrôle de l'accès des étrangers à l'économie

nationale depuis la suppression de la procédure d'examen préalable par le Conseil national de l'investissement (CNI)".

D'où la proposition "de se satisfaire, pour la minoration de valeur des transactions de l'espèce, du droit de préemption institué par le Code des

procédures fiscales, sous réserve de son extension aux actions et parts sociales", notent les auteurs du texte qui rappellent qu'une mesure allant

dans ce sens avait été introduite par la Loi de finances complémentaire de 2015.

En outre, ce droit n'a plus de place dans le Code de l'investissement,

soulignent les concepteurs du projet qui prévoit, dans son article 30, de soumettre toutes les cessions d'actions ou de parts sociales ainsi que

d'actifs par ou au profit d'étrangers, à une autorisation du ministre chargé de l'investissement.

Cette procédure de contrôle des cessions, usitée dans la majorité des législations relatives à l'investissement, "remplace ainsi le droit de

préemption qui reste une mesure à caractère démesurée pour les petites opérations mais aussi exorbitante du droit commun", explique l'exposé des

motifs. Aussi, l'article 31 précise que les cessions, à hauteur de 10% et plus des

actions et parts sociales d'entreprises étrangères détenant des participations dans une société de droit algérien, considérées comme des

cessions "indirectes", doivent passer par le Conseil des participations de l'Etat (CPE).

L'irrespect de cette formalité ou une objection "motivée" par le CPE, dans

un délai d'un mois à compter de la réception de l'information relative à la cession, "confère à l'Etat un droit de préemption portant sur un nombre

d'actions ou de parts sociales" de la société algérienne. Cette disposition concernera les opérations réalisées hors bourse, note

l'exposé des motifs.

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Par ailleurs, la nouvelle loi indique qu'il est possible pour les autres

investissements (nationaux) de faire des cessions mais avec autorisation des autorités publiques.

"Les actifs composant le capital technique acquis sous avantages pour les

besoins de l'exercice de l'activité sur lequel porte l'investissement enregistré, peuvent faire l'objet de cession sous réserve d'autorisation

délivrée, selon le cas, par l'Agence (Andi) ou le centre de gestion des avantages territorialement compétents", stipule le texte.

Mais cette cession est subordonnée à un engagement du repreneur auprès de l'Andi d'honorer toutes les obligations prises par l'investisseur initial et

ayant permis l'octroi des dits avantages, faute de quoi ces avantages sont retirés.

Toute cession sans déclaration ou autorisation est considérée comme un acte de "détournement" passible de sanctions.

La règle 51/49% régie par les Lois de finances S'agissant de la règle 51/49% régissant l'investissement étranger en

Algérie et instituée par la Loi de finances 2009, la loi l'extirpe de ses dispositions pour être régie par les textes de Lois de finances, rappelant

qu'une mesure dans ce sens a été introduite par la LF 2016.

Cette proposition est motivée, selon les rédacteurs du nouveau Code, par la difficulté de contrôler l'ensemble des flux entrants des investissements

étrangers puisque seuls ceux éligibles et souhaitant bénéficier d'avantages sont enregistrés auprès de l'Andi.

Une situation qui a permis d'ailleurs, durant la période allant du 31 décembre 2008 au 31 décembre 2013, à 5.141 étrangers de s'infiltrer pour

exercer des activités de commerce dont 711 au titre de l'import, alors que pour la même période, l'Andi n'a enregistré que 110 déclarations

d'investissements étrangers approuvés par le CNI. Le texte stipule, par ailleurs, le déplacement de deux autres mesures: la

règle du recours obligatoire au financement interne et la règle régissant le partenariat avec les entreprises publiques économiques (EPE) par ouverture

du capital. Selon les concepteurs du texte, la première règle doit être inscrite soit dans

une loi de finance, soit par un règlement de la Banque d'Algérie, du fait que

le Code "se limite aux investissements dans deux secteurs parmi les six que comporte la nomenclature des activités économiques soumises à

l'inscription au registre du Commerce". La privatisation des EPE doit être régie, quant à elle, par une Loi de finances,

selon le même document qui rappelle qu'une disposition dans ce sens a été instituée par la LF 2016 qui autorise à une EPE l'ouverture de son capital à

la participation privée nationale à condition de conserver 34% de ses actions.

La nouvelle loi propose aussi d'abroger la règle du bilan de devises excédentaires.

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Le professeur Chems Eddine Chitour à El Moudjahid : «Un baril à

60 dollars à fin 2016» (El Moudjahid)

D.R

Professeur de thermodynamique à l’École nationale polytechnique d’Alger,

Chems Eddine Chitour, que nous avons sollicité pour un entretien express sur l’actualité du secteur énergétique et son impact sur la vie économique

nationale, a bien voulu éclairer nos lecteurs, par une analyse fine concernant les questions de l’heure. De prime abord, et contrairement aux

prévisions de certains experts du FMI qui avaient estimé que «le prix moyen du pétrole devrait rester au niveau des 50 dollars jusqu’en 2017, il soutient

que si l’on veut que les prix repartent à la hausse de façon modérée, il faut extraire au minimum 2,5 mbj de la somme totale produite actuellement.

Rappelant aussi qu’il avait déjà avancé, le prix du pétrole allait doubler à partir de la fin de 2016-début 2017, citant l’avis des analystes tablant sur

un prix de 60 dollars le baril, mais pas au-delà de ce prix, sinon le gaz de schiste sera de nouveau rentable et le marché rechutera sous l’effet de

l’offre abondante. En fait, il convient de rappeler que le marché pétrolier a été perturbé par l’avènement du pétrole de schiste notamment aux États-

Unis, dont les producteurs, profitant d’un baril à 100 dollars, ont extrait le

maximum de ce pétrole non conventionnel, ce qui a contribué à l’augmentation de l’offre sur le marché.

Le professeur Chitour prévoit un prix de 60 dollars le baril à partir de la fin de l’année 2016, compte tenu des évolutions positives du marché du pétrole

et de l’économie mondiale, de façon générale, marquée depuis peu par une reprise lente, mais qui s’inscrit dans la durée. En revanche, la position du

FMI est différente et tend beaucoup plus à peser sur les futures orientations économiques du pays, surtout que l’institution de Bretton Woods insiste sur

la nécessité d’une diversification accrue et rapide de l’économie. Il a fait savoir qu’«avec un prix à 50 dollars le baril, l’Algérie enregistre

inévitablement un déséquilibre budgétaire, par contre les choses iraient mieux avec un baril à 100 dollars». Le directeur du Laboratoire de

valorisation des énergies fossiles à l’École polytechnique d’Alger, est catégorique, notre pays ne devrait plus compter que sur cette richesse de

l’or noir, auquel cas nous allons avoir d’énormes problèmes à l’avenir.

Notre interlocuteur souligne que «des problèmes commencent réellement à émerger, il s’agit par exemple du fonds des retraites en déséquilibre

financier et du Fonds de régulation des recettes (FRR) qui est également en baisse, et si les situation ne s’améliore pas rapidement, nous risquons de

puiser dans les réserves de changes». «De mon point de vue, le gouvernement n’en fait pas assez en ce qui concerne les économies de

l’énergie qui peuvent nous faire gagner jusqu’a 10 milliards de dollars», a-

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t-il estimé. Dans ce sens, il explique que «20% d’économie d’énergie

représente l’équivalent de 10 milliards de dollars. Donc, il faut dire aux Algériens qu’avec moins de moyens, on pourra faire mieux».

S’agissant de la loi de finances pour 2017, le professeur Chitour suggère

plus de rigueur, et que cette dernière devrait être proportionnelle à la richesse de chacun.

«Il faut encourager les citoyens à faire plus d’économie de l’énergie», a-t-il insisté, soulignant que dans le contexte qui est le notre, il n’est pas trop

tard pour bien faire, dans ce domaine en particulier. Il termine par une note d’espoir en encourageant toute la société à donner aux jeunes les raisons

d’espérer des lendemains meilleurs, surtout que le pays dispose d’un potentiel de développement économique inestimable.

Automobile : une dizaine de concessionnaires ont proposé des projets d'investissement (APS)

Une dizaine de concessionnaires ont proposé, jusqu'à maintenant, des projets d'investissements liés à l'industrie automobile, a fait savoir

dimanche le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb. "Une dizaines de concessionnaires ont proposé des projets. Nous leur avons

demandé qu'ils avaient jusqu'au 31 décembre 2016 pour déposer leurs projets industriels. Ils ont encore le temps pour le faire si réellement ils

souhaitent s'impliquer dans ce métier", a déclaré le ministre à la presse en marge de la séance d'adoption du projet de loi relatif à la promotion de

l'investissement par le Conseil de la Nation. M. Bouchouareb a également tenu à préciser que l'avenir de l'activité de

concessionnaire "n'est pas uniquement d'acheter et de vendre des véhicules

mais d'intégrer la construction mécanique d'une manière générale dans notre pays".

Pour rappel, l'article 52 de la loi de finances 2014 stipule que les concessionnaires automobiles sont tenus dans un délai maximum de trois

ans, à compter de la date de publication de la LF 2014, d'installer une activité industrielle et/ou semi-industrielle ou toute autre activité ayant un

lien avec le secteur automobile. Les concessionnaires qui n'auront pas réalisé l'investissement dans les

délais impartis se verront retirer leur agrément. Lors de sa dernière visite à Tiaret il y a quelques jours, le Premier ministre,

Abdelmalek Sellal, avait rappelé aux concessionnaires nationaux et

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étrangers activant en Algérie la nécessité de se plier à cette disposition de

la loi de finances. Le ministre de l'Industrie a écrit le 29 juin dernier aux concessionnaires

automobiles pour leur rappeler l'obligation de se plier aux dispositions de

l'article 52 de la loi de finance 2014 avant l'expiration du délai de trois années.

Mercredi dernier, il avait indiqué que le délai arrêté à début 2017 et accordé aux concessionnaires automobiles pour créer une activité industrielle ne

serait pas prorogé. A une autre question sur le projet Peugeot Algérie, M. Bouchouareb, a

affirmé que le rôle du gouvernement était de "rapprocher les avis des trois partenaires" concernés par ce projet, soulignant que "la phase la plus

compliquée a été dépassée". S'agissant du projet Volkswagen, le ministre a réaffirmé qu'il était en cours,

sans fournir plus de détails.

La crise pétrolière est une opportunité pour revoir le modèle algérien de croissance (APS)

Le chef de division du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds

monétaire international (FMI), Jean-François Dauphin, a été reçu, dimanche à Alger, par le ministre de l’industrie et des mines, Abdesselam

Bouchouareb. A l’issue de l’entretien qu’il a eu avec M. bouchouareb, le représentant du

FMI a souligné que l'Algérie pourrait saisir la conjoncture actuelle, marquée par une chute des prix du pétrole, comme une "fenêtre d'opportunité" pour

revoir son modèle de croissance et diversifier son économie.

"Nous préconisons (à l'Algérie) de saisir cette conjoncture comme une fenêtre d'opportunité pour revoir le modèle de croissance, réduire la

dépendance aux hydrocarbures, diversifier l'économie et faire du secteur privé un mode plus durable de croissance et de richesse", a ajouté le chef

de division du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Jean-François Dauphin.

Selon lui, deux grands axes sont nécessaires pour faire face à cette conjoncture: un assainissement des finances publiques et des mesures

structurelles pour libérer le potentiel de croissance du secteur privé considéré comme un acteur important dans le processus du diversification

de l'économie. Dans ce cadre, M. Dauphin suggère une rationalisation des dépenses afin

de les ramener au niveau du budget disponible.

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L'assainissement des finances publiques doit être accompagné par des

mesures de "grande ampleur" touchant tous les domaines qui freinent le développement du secteur privé, a-t-il ajouté.

Il s'agit principalement de l'amélioration du climat des affaires, de la

simplification des procédures administratives, de l'amélioration de la gouvernance et de la transparence et de la facilitions de l'accès des petites

et moyennes entreprises (PME) au financement. De son côté, M. Bouchouareb a indiqué que la vision du gouvernement est

claire dans cette conjoncture "difficile" en rappelant les différentes réformes engagées pour faire face à cette crise et diversifier l'économie nationale.

Il a cité, à titre d'illustration, la rationalisation des dépenses, des solutions alternatives au financement du budget et des réformes des différents textes

réglementaires pour améliorer le climat des affaires comme celui de l'investissement.

"C'est une loi qui fait partie d'une série de textes en cours de révision pour favoriser un cadre législatif stable, transparent et attractif ", a souligné M.

Bouchouareb à propos de la nouvelle loi sur l'investissement adoptée plus tôt dans la journée par le Conseil de la Nation.

"Bientôt nous programmerons deux autres lois, la première concerne le

développement de la PME et la seconde la métrologie. D'ici la fin de l'année, nous aurons bouclé la révision de l'arsenal juridique prévu dans le cadre

des réformes", a-t-il indiqué.

Finances : Le FMI plaide pour des réformes économiques d'urgence (Le Quotidien d’Oran)

L'Algérie doit en urgence mettre en place des réformes économiques

innovantes et courageuses pour surmonter l'onde de choc de la baisse des cours de pétrole qui est en train de faire fondre ses réserves de change et

le Fonds de régulation des recettes (FRR), avec un déficit de plus de 30 milliards de dollars à la fin de l'année.

En visite à Alger dans le cadre de la revue périodique des indicateurs

macroéconomiques de l'Algérie, une mission du FMI estime que le pays doit

restaurer au plus vite «les équilibres macro-économiques et revoir son modèle de croissance pour réduire sa dépendance du secteur énergétique

et de la dépense publique». Selon le chef du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Jean-François Dauphin, l'Algérie doit muscler son

secteur privé, encourager les investissements privés et étrangers et accélérer la mise en œuvre de réformes pour changer son modèle

économique». L'objectif étant que l'Algérie change son modèle économique qui doit passer d'un pays mono-exportateur d'hydrocarbures à un pays

moins dépendant du pétrole pour sa croissance économique. «Il faut passer à une croissance plus diversifiée et tirée davantage par le secteur privé»,

estime-t-il. Le représentant du FMI préconise ainsi l'engagement de réformes structurelles pour améliorer le climat des affaires, simplifier les

procédures administratives d'investissement, faciliter l'acte d'investir, de

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créer et de gérer une entreprise et accéder aux financements bancaires

notamment pour les PME.

Il y a également le volet de la gouvernance des entreprises, l'ouverture sur

l'investissement étranger, et le développement d'un système d'éducation et de formation professionnelle qui réponde aux besoins des entreprises. «Il

est donc important, pour l'Algérie, de lancer le plus tôt possible ces réformes et d'encourager le secteur privé», souligne M. Dauphin qui relève, par

ailleurs, que l'Algérie a suffisamment de marges de manœuvres pour effectuer une transition économique. Dans une déclaration à l'APS, il

explique que «l'Algérie fait face à un choc de grande ampleur avec la dégringolade des prix du pétrole depuis deux ans et qui est probablement

appelée à durer». La baisse des cours de pétrole depuis juin 2014 «a eu un effet assez rapide et fort» sur les finances publiques et sur les comptes

extérieurs de l'Algérie, qui se sont dégradés d'une manière «assez significative», souligne-t-il. Le constat du FMI sur l'économie algérienne

rejoint en réalité celui des experts algériens, dont M. Mustapaha Mekidèche, vice-président du CNES. Dans une récente intervention à la radio nationale,

il a estimé que «l'ampleur et la durée de la crise (des prix de pétrole, Ndlr)

a été sous-estimée.

Ce n'est que dans la loi de finances 2016 qu'on a pris la mesure de l'ampleur de la crise», explique-t-il avant de relever que le déficit budgétaire pour

2016 sera revu à la hausse et va passer d'une prévision de 25 milliards de dollars à 30 milliards de dollars en fin d'exercice. Un gouffre, d'autant que

le bas de laine du FRR est en train de fondre. Dès lors, «il va falloir donc trouver d'autre recettes budgétaires, l'inertie fait que l'on a du mal à mettre

en place les engagements budgétaires, améliorer le climat des affaires», préconise M. Mekideche pour qui «rien n'a bougé depuis juin 2014», date

correspondant au début de la baisse des prix de pétrole, qui sont passée en moyenne de 100 dollars/baril à moins de 60 dollars.

Revoir la politique des subventions

De son côté, Adnan Mazarei, sous-directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, estime que l'Algérie peut surmonter ce choc

pétrolier grâce non seulement à ses «atouts» mais aussi «à la volonté des autorités nationales pour diversifier l'économie» qui, selon lui, «prennent la

situation économique au sérieux». Sur la question que se posaient quelques experts financiers quant à la nécessité de passer par l'endettement externe,

notamment par un recours à un prêt du FMI, pour financer les investissements publics, M. Mazarei a relevé que l'Algérie «n'a pas besoin

d'argent. Nous sommes ici pour offrir l'assistance et les conseils d'ordre technique et économique du FMI» pour réaliser cette diversification. «C'est

aux autorités algériennes qui connaissent mieux leur pays d'établir une stratégie appropriée», explique-t-il. Les deux responsables du FMI, qui ont

salué la hausse des prix de l'électricité, du gaz et des carburants, introduite par la loi de finances 2016, relèvent également que l'Algérie doit adopter,

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en matière de subventions des produits de large consommation, y compris

l'eau, l'électricité et les carburants, estiment que «cette démarche est effectivement la bonne puisque les prix ont été augmentés pour les tranches

(de consommation) supérieures sans toucher les plus basses. Ce qui permet

de protéger les populations vulnérables qui consomment moins d'énergie». Pourquoi ? Parce que, selon le FMI, les subventions énergétiques en Algérie

sont mal réparties : 20% de la population la plus riche en bénéficient six fois plus que les 20% de la population la plus pauvre. Dès lors, il faut

redistribuer ces transferts dans le sens inverse pour une meilleure gestion des subventions publiques et soutenir la demande sociale et le

développement, relève-t-il encore. Mazarei est également du même avis et conforte en fait la politique budgétaire préconisée traditionnellement par les

experts du FMI aux pays en difficulté financière : rogner sur les acquis sociaux en baissant les subventions publiques. «En Algérie, certaines

subventions sont «problématiques», dont celles des produits énergétiques qui profitent davantage aux riches qu'aux pauvres. Pour autant, le FMI

appuie la politique de subvention des prix des produits alimentaires de base et de santé.

Selon des responsables du FMI : Les subventions profitent davantage aux riches (L’Expression)

Près d’un quart de la population la plus riche profite six fois plus des subventions énergétiques en Algérie que 20% de la population la plus

pauvre, ont indiqué hier des responsables du Fonds monétaire international

(FMI), citant une étude réalisée récemment par leur institution. Dans un entretien à l’APS, les deux premiers responsables du département

Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Jean-François Dauphin et Adnan Mazarei, ont ainsi estimé qu’en Algérie, certaines subventions sont

«problématiques», en particulier les subventions énergétiques qui profitent, selon eux, davantage aux riches qu’aux pauvres.

Aussi, ont-ils souligné, la démarche amorcée en vue d’un meilleur ciblage des subventions à travers notamment les hausses opérées sur les prix de

l’électricité et du gaz «est effectivement la bonne», dès lors que ces augmentations, ont-ils argumenté, concernent les tranches de

consommation supérieures sans toucher les plus basses. Affirmant que les subventions énergétiques en Algérie sont mal réparties,

Jean-François Dauphin n’a pas manqué de mettre en avant la nécessité de redistribuer ces transferts dans le sens inverse afin de permettre, a-t-il dit,

d’économiser des sommes importantes qui pourront être investies dans le

développement économique et social. Cette réforme, a-t-il insisté, «est nécessaire non seulement du point de vue

budgétaire, mais aussi du point de vue d’équité sociale». Abondant dans le même sens, le directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie

centrale au FMI, Adnan Mazarei, souligne pour sa part que le Fonds appuie pleinement le fait que l’Algérie préserve les subventions nécessaires à la

protection des populations pauvres, notamment celles relatives à l’alimentation et à la santé.

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La réforme des politiques de subventions, a-t-il toutefois insisté, «est en

cours dans plusieurs autres pays de la région», la position du FMI étant, selon lui, de soutenir justement la révision de ces politiques d’une manière

progressive et non brutale afin de protéger les couches défavorisées. Dans

le cadre de ses dernières consultations annuelles avec l’Algérie au titre de l’article IV de ses statuts, le FMI, faut-il rappeler, avait clairement incité les

pouvoirs publics à poursuivre l’effort de rationalisation des dépenses et de ciblage des subventions, estimant que celles-ci sont souvent trop onéreuses

et parfois antisociales, car profitant davantage aux riches qu’aux ménages pauvres.

Un plaidoyer qui semble avoir pleinement trouvé écho auprès du gouvernement, le Premier ministre lui-même ayant évoqué en juin dernier,

lors de la tripartite, la nécessité de faire en sorte que les transferts sociaux bénéficient désormais à ceux qui en ont besoin. Tel que votés à travers la

loi des finances de 2016, les transferts sociaux, rappelle-t-on, pèsent pour quelque 23% dans le budget global de l’Etat, dont 446 milliards de dinars

pour le soutien aux familles et pas moins de 1500 milliards de dinars en subventions implicites destinées notamment à la couverture du différentiel

entre les prix réels et les prix de cession interne des carburants et du gaz.

Des subventions qui devront cependant faire graduellement l’objet d’une vaste réforme afin d’être mieux ciblées, comme l’avait annoncé l’année

dernière l’ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa.

Mohamed Achir. Enseignant-chercheur à l’université de Tizi

Ouzou : «La politique des subventions généralisées est insoutenable et inéquitable» (El Watan)

Selon un représentant du FMI qui séjournait récemment à Alger,

s’appuyant sur une étude réalisée par son institution, les subventions énergétiques sont mal réparties en Algérie : 20% de la

population la plus riche en bénéficient six fois plus que les 20% de la population la plus pauvre. Quelle lecture pouvez-vous en faire ?

Effectivement, le FMI vient de souligner, dans une étude concernant

l’Algérie, le cas des subventions énergétiques dans lesquelles 20% de la

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population la plus riche en bénéficient six fois plus que 20% de la population

la plus pauvre. C’est un fait frappant, mais aussi, faut-il souligner, les subventions non ciblées font accentuer les disparités de développent

territorial, les grandes villes et centres urbains en profitent plus que les

régions rurales pauvres et isolées.

La question se pose également en termes d’opportunité des subventions accordées aux activités économiques. Sont-elles

orientées stratégiquement au développement d’une activité ou à une remontée de filières susceptibles de tirer la croissance

économique et de créer l’emploi ? A souligner aussi qu’une étude de l’ONS (2013) a souligné une

concentration excessive de la dépense de consommation au profit d’une minorité, et ce, durant la période allant de 2000 à 2011. L’enquête, à titre

d’exemple, a montré que 20% des ménages les plus riches ont dépensé 7,4 fois plus que les revenus des ménages les plus défavorisés.

De fortes disparités des dépenses sont aussi à relever entre les zones urbaines et rurales. Cette situation ne fait, d’ailleurs, qu’aggraver l’injustice

dans la répartition des revenus entre les populations. Autrement dit, la

concentration de la richesse entre les mains d’une minorité au détriment de la majorité pauvre est favorisée par la défaillance du système des

subventions. La politique des subventions généralisées est insoutenable et inéquitable. Il est temps de faire le diagnostic et de savoir à qui profitent

réellement les subventions qui s’élèvent à environ 20% du PIB.

La révision des subventions a depuis toujours été conseillée par le FMI, qui y voit une injustice tant il est vrai qu’elles profitent aussi

bien aux riches qu’aux pauvres. Pour le gouvernement, l’instrument permettait plutôt de maintenir la paix sociale. Pensez-vous que

l’Exécutif pourrait aller encore plus loin dans sa refonte des subventions ?

Effectivement, la révision des subventions a depuis toujours été conseillée par le FMI, voire par des experts algériens, mais il ne faut pas perdre de

vue que cette question a été souvent réduite à son aspect technique et

économique. Les subventions ne doivent pas se limiter à une volonté d’acheter la paix sociale. Elles nécessitent un large consensus politique qui

doit impliquer également le modèle économique et social du pays. Dans l’Etat social actuel, les subventions arrangent plus les riches et

certains milieux d’affaires qui ne peuvent évoluer que dans le captage des subventions de l’Etat. D’ailleurs, à un moment donné, l’investissement a été

orienté vers les filières qui captent les subventions. Le gouvernement est sous une double pression des acteurs de l’informel et des couches sociales

défavorisées. C’est pourquoi le FMI lui a recommandé de faire une transition «en douceur».

Se pose ensuite la question de savoir si l’on peut oser la suppression des subventions et passer à la réalité des prix au moment où les disparités

sociales ne cessent de s’aggraver. Je pense que dans un contexte de

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montée de la précarité sociale et d’instabilité politique régionale, il est plus

qu’indispensable de faire un effort de justice sociale.

Y a-t-il, selon vous, un mécanisme approprié susceptible de

protéger les couches vulnérables de la société tout en remettant en cause la politique volontariste et populiste de l’Etat ?

D’abord, il ne faut pas recourir, sous l’effet de la crise, à une thérapie de choc, mais travailler progressivement pour un meilleur ciblage et une justice

dans la répartition des revenus et des subventions. Dans un premier temps, il faut mettre en place des outils statistiques fiables, capables d’identifier

les populations éligibles aux subventions. Mais l’action nécessite inévitablement des réformes structurelles susceptibles de réduire le poids

de l’informel dans l’économie. L’Algérie souffre de pratiques informelles à tous les niveaux qui structurent

l’opacité comme un mode de gouvernance. Les dispositifs techniques de ciblages sont intéressants pour une meilleure redistribution, mais

nécessitent d’être ancrés dans un environnement juridique et institutionnel et une forte adhésion des ménages et des entreprises. L’Etat social ne se

limite pas à l’achat de la paix sociale et à la redistribution des revenus, mais

assure la préservation des grands équilibres économiques et sociaux du pays.

La crise pétrolière, une opportunité pour revoir le modèle de croissance (El Watan)

L’Algérie pourrait saisir la conjoncture actuelle, marquée par une chute des

prix du pétrole, comme une «fenêtre d’opportunité» pour revoir son modèle de croissance et diversifier son économie, a affirmé hier à Alger un haut

responsable du FMI. «Nous préconisons (à l’Algérie) de saisir cette conjoncture comme une fenêtre d’opportunité pour revoir le modèle de

croissance, réduire la dépendance aux hydrocarbures, diversifier l’économie et faire du secteur privé un mode plus durable de croissance et de richesse»,

a souligné le chef de division Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Jean-François Dauphin. M. Dauphin, qui

conduit une délégation du FMI à Alger pour mettre à jour les données économiques de l’Algérie, s’exprimait devant la presse à l’issue d’une

rencontre avec le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. Selon lui, deux grands axes sont nécessaires pour faire face

à cette conjoncture : un assainissement des finances publiques et des mesures structurelles pour libérer le potentiel de croissance du secteur

privé, considéré comme un acteur important dans le processus de

diversification de l’économie. Dans ce cadre, M. Dauphin suggère une rationalisation des dépenses afin

de les ramener au niveau du budget disponible. L’assainissement des finances publiques doit être accompagné par des mesures de «grande

ampleur» touchant tous les domaines qui freinent le développement du secteur privé, a-t-il ajouté. Il s’agit principalement de l’amélioration du

climat des affaires, de la simplification des procédures administratives, de

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l’amélioration de la gouvernance, de la transparence et de la facilitation de

l’accès des petites et moyennes entreprises au financement.

Séminaire international sur la protection intellectuelle des

produits artisanaux prochainement à Alger (APS)

La ministre déléguée auprès du ministre de l'Aménagement du territoire,

du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'artisanat, Aicha Tagabou a annoncé, dimanche, la tenue prochainement d'un séminaire international à

Alger, sur la protection intellectuelle des produits artisanaux algériens "contre le piratage, la contrefaçon et la concurrence".

Dans une déclaration à l'APS lors d'une tournée d'inspection dans son

secteur à Alger en marge de l'ouverture du Salon de l'artisanat saison 2016, au siège de l'Agence nationale de l'artisanat à Sidi Fredj, Mme Tagabou a

indiqué qu'"un séminaire international se tiendra prochainement à Alger pour mettre en place des mécanismes pour la protection intellectuelle des

produits artisanaux", soulignant que le produit national était un "produit de qualité et trés demandé à l'étranger".

La ministre a révélé que la wilaya d'Alger comptait à elle seule plus de 15 000 artisans dans différentes branches, rappelant que cette wilaya abrite

une maison des métiers à El Mouradia. Elle a ajouté que la formation en tant que maillon essentiel dans

l'amélioration du produit artisanal s'inscrit dans la stratégie de la relance du secteur et de la promotion de ses produits pour accéder au marché

international. Mme Tagabou a ajouté que la stratégie de soutien à la formation dans le

secteur de l'artisanat était le fruit de "l'encouragement de l'Etat" à la

création de micro-entreprises à travers des micro-crédits dans le cadre du programme de l'agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ)

et les différents programmes mis en place par l'Etat pour financer les projets.

Elle a souligné la contribution du soutien accordé par le secteur de l'artisanat à la création des postes d'emploi, l'encouragement du tourisme

et la promotion du produit artisanal à l'extérieur affirmant que la matière première était disponible au niveau national.

Concernant les métaux précieux, la ministre a cité la convention conclue entre son département ministériel et l'agence nationale de transformation

et de distribution de l'or et des métaux précieux "AGENOR" qui a permis l'ouverture de points de vente au profit des artisans au niveau des 48

wilayas du pays pour la fourniture de la matière.

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La ministre a ajouté que ses services sont en attente des textes

d'application qui seront promulgués par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche en vue de réglementer pêche du corail.

Mme Tagabou a fait savoir que son département ministériel avait mis en

place deux (2) groupes de travail avec les ministères du Commerce et du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale pour interdire la

commercialisation, sur le marché national, de produits artisanaux étrangers ne répondant pas aux normes de qualité, et créer des micro-entreprises

spécialisées dans la commercialisation des produits d'artisanat dans le pays et à l'étranger.

Visitant les différents stands de l'exposition, la ministre déléguée chargée de l'Artisanat a écouté les préoccupations d'artisans venus de plusieurs

wilayas du pays pour exposer leurs produits. Mme Tagabou a également remis des prix aux participants à une session de

formation dans le domaine de la vannerie. Dans la commune d'El Mouradia, elle a présidé la cérémonie de signature

d'une convention de coopération entre le directeur de la Chambre de l'artisanat et des métiers d'Alger et le président de cette Assemblée

populaire communale (APC), et remis des prix aux participants à une

formation sur les moyens de gestion de l'entreprise artisanale.

SÉRIE CROWN DE CONDOR : Des climatiseurs amis de la nature

L'appareil est garanti cinq ans, une longue durée de garantie qui renseigne sur la durabilité du climatiseur made in Algeria.

Le producteur national, Condor Electronics, met sur le marché sa quatrième génération de climatiseurs. Ce lancement intervient dans l'optique

d'encouragement de la production nationale, laquelle vise à rendre les nouvelles technologies accessibles au consommateur algérien à des prix

tout aussi accessibles que possible, fait-on savoir. Condor entend maintenir l'encouragement de l'éco-consommation dans sa démarche de

développement durable, et lance ainsi ses nouveaux produits qui appartiennent à la série écologique dite Crown. Alliant robustesse et

économie d'énergie, la série Crown est mise à la disposition de la clientèle à un excellent prix et une longue durée de garantie, étant ainsi, à la hauteur

des aspirations en termes de performance et de coûts, ajoutet-on. Les

options basiques du climatiseur, intègrent le système de déshumidification, le redémarrage automatique, la fonction Turbo, le diagnostic automatique,

l'anti-air frais (pour la fonction chauffage), le nettoyage automatique, le dégivrage automatique, le mode sommeil confortable, la minuterie, le

design compact. Les options phares du climatiseur comprennent le compresseur tropical; ce qui rend ce climatiseur capable de fonctionner

efficacement dans toutes les zones tropicales, résistant ainsi aux températures les plus extrêmes. L'on cite également le stabilisateur de

voltage intégré, grâce à ce dernier, le Crown résiste aux variations de tension, des plus faibles aux plus élevées, évitant ainsi les désagréments

engendrés par les perturbations électriques. La série Crown fonctionne avec un gaz lequel, non seulement, préserve l'environnement et procure bien-

être, santé et pureté, mais réduit aussi considérablement les dépenses

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grâce à son économie d'énergie. L'appareil est garanti cinq ans, une longue

durée de garantie qui renseigne sur la durabilité du climatiseur made in Algeria.

MOSQUÉE D'ALGER : Le taux d'avancement des travaux a atteint

82% «La salle de prière sera opérationnelle d'ici à la fin du premier trimestre

2017», a indiqué Tebboune. Il a été indiqué, dans un communiqué du ministère de l'Habitat, de

l'Urbanisme et de la Ville, que «le taux d'avancement de la Grande mosquée d'Alger, plus grand édifice après ceux des deux Lieux saints de l'islam, a

atteint 82%». De plus, a ajouté le communiqué, «le parachèvement des travaux du gros oeuvre est prévu d'ici fin 2016, en précisant que la salle de

prière sera opérationnelle d'ici à la fin du premier trimestre 2017. La même source a révélé que la hauteur du minaret a atteint 168 m sur

265 m, et que le montage de la coupole interne qui couvrira la salle de prière débutera en août prochain. «La coupole extérieure a été envoyée le

4 juillet dernier de Chine et est en cours d'acheminement vers l'Algérie», a fait savoir Abdelmadjid Tebboune lors d'une visite qu'il a effectué sur les

lieux du projet.

Concernant les ornements de la Grande mosquée d'Alger, un appel d'offres national et international sera lancé pour choisir un bureau d'études qualifié

pour la supervision de l'opération suivant un cahier des charges qui prenne en compte le cachet algéro-maghrébin. Pour ce qui est de la gestion de la

mosquée une fois réceptionnée, M. Tebboune a indiqué qu'un décret est prévu pour réguler tous les aspects liés à la gestion spirituelle et technique

de cet édifice, dans le cadre de l'accord convenu, il y a deux jours, entre les ministères de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville et des Affaires

religieuses et des Wakfs. Pour rappel, lancée en 2012, la Grande mosquée d'Alger peut accueillir

120.000 fidèles. Elle se compose de 12 bâtiments indépendants, disposés sur un terrain d'environ 20 hectares avec une surface brute de 400.000 m2.

Elle est également dotée d'une salle de conférences, d'un musée d'art et d'histoire islamiques, d'un centre de recherches sur l'histoire de l'Algérie,

de locaux commerciaux, d'un restaurant, de bibliothèques et d'un parking

de 6000 places.

Banque/bourse/Assurance

Le CPA envisage d’augmenter ses agences à 180 (APS)

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Le Crédit populaire algérien (CPA) projette de porter le nombre de ses agences au cours des trois (3) prochaines années à 180, a indiqué dimanche

à Batna son président-directeur général, Omar Boudhiab.

Trois (3) nouvelles agences seront ouvertes dans l’algérois, courant cette année, et trente (30) autres agences sont en chantier à travers le pays dans

le cadre de la stratégie d’extension du réseau de la banque accompagnant le programme du gouvernement de développement de l’économie, a affirmé

M. Boudhiab. Le CPA compte aujourd’hui 142 agences, a indiqué son PDG en marge de

l’inauguration d’une nouvelle agence dans la ville d’Ain Touta en présence du wali de Batna Mohamed Salamani.

La situation financière du CPA est "excellente et s’améliore d’une année à l’autre" ce qui lui permet de prendre en charge aisément cette extension

qui vise à se rapprocher davantage des citoyens et des porteurs de projets, a-t-il souligné.

Le CPA œuvre à développer l’épargne en vue de mobiliser les ressources financières au service de l’investissement, a ajouté Omar Boudhiab.

Le CPA à Batna compte cinq agences dont trois (3) au chef-lieu de wilaya,

une à Barika et une autre à Ain Touta.

Commerce

FRUITS ET LÉGUMES : La flambée des prix persiste (Le Soir

d’Algérie)

Les fruits et légumes font de la résistance. Leurs prix continuent à s’envoler. Pourtant le mois de Ramadhan et la fête de l’Aïd réputés pour les hausses

des prix, sont bien loin.

Après un mois de folie, les fruits et légumes continuent à persister dans leur

envol. Dire que d’habitude, leurs prix baissent juste après la fête de l’Aïd El Fitr ! Curieusement cette année près de deux semaines après l’Aïd, la

flambée continue à sévir dans les marchés. C’est le cas au marché T’nache à Belouizdad à Alger. Hier samedi, ses allées étaient presque vides et les

marchandises entassées sur les étals. Les prix affichés rappelaient le mois de Ramadhan. La tomate est vendue à 60 dinars le kilogramme ainsi que le

concombre. La carotte est cédée à 70 dinars. Le poivron et l’aubergine se sont accordés sur le prix de 80 dinars le kilo. La courgette qui joue la vedette

ne descend pas des 100 dinars. Idem pour la laitue qui maintient son prix

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de 100 dinars le kilogramme depuis des semaines. Le piment affiche 120

dinars et l’haricot vert 160 dinars. Même la pomme de terre et l’oignon n’ont pas daigné abandonner leurs prix respectifs de 50 dinars et 40 dinars.

Des prix qui font fuir plus d’un. Résultat : les marchands de légumes peinent

à écouler leurs marchandises qui restent toute la journée, entassées sur les étals. «Depuis la fin du mois de Ramadhan, la demande a beaucoup

diminué. La preuve, je ne m’approvisionne qu’un jour sur deux et en petites quantités», souligne Rahim, vendeur de légumes au vieux marché T’nache.

Une baisse de ventes qu’il incombe aux départ des gens en vacances et aux fortes chaleurs enregistrées ces derniers jours. «En ces temps de chaleur

les gens se rabattent sur les boissons fraiches et les fruits», explique-t-il. Des fruits qui justement continuent à défier les portefeuilles. Les prunes

sont les plus accessibles avec 150 dinars le kilogramme. Les oranges et les raisins sont vendus à 170 dinars. Sur les étals les bananes, les nectarines

et les pêche affichent le prix de 200 dinars le kilo. Provenant de l’importation, les pommes sont proposées à 350 dinars. Même les fruits de

saison n’ont pas été épargnés. Le melon ne descend pas des 80 dinars et la pastèque de 50 dinars le kilogramme.

Coopération

Sellal appelle à intensifier le parachèvement de la création de la Zone de libre-échange continentale (APS)

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé dimanche à Kigali (Rwanda), à l'"intensification des efforts" des Etats membres de l'Union

africaine (UA) pour le parachèvement de la création de la Zone de libre-

échange continentale (ZLEC), à l'horizon 2017. "La proximité de l'échéance fixée, en 2012, par les chefs d'Etat et de

gouvernement pour parachever la création de la ZLEC, à l'horizon 2017, commande l'intensification des efforts des Etats membres en vue d'être au

rendez-vous de cette importante réalisation continentale", a indiqué M. Sellal dans une intervention à une réunion sur le thème "Intégration de

l'Union, en particulier la Zone de libre-échange continentale". Il a réitéré, à cet égard, "l'engagement de l'Algérie à ne ménager aucun

effort pour contribuer efficacement, et de concert avec tous les Etats membres de l'UA, à l'entreprise ultime de l'intégration de notre continent,

dont la ZLEC en est le levier essentiel". "Nous devons avoir une économie africaine solidaire pour faire face aux

autres blocs internationaux", a-t-il affirmé. Le Premier ministre a indiqué, toutefois, que "plusieurs défis persistent et

contrarient, par conséquent, la concrétisation de la mise en place de la

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ZLEC, en particulier celui de l'appartenance simultanée d'un certain nombre

d'Etats membres de l'UA à plusieurs communautés économiques régionales (CER)".

Il a souligné que le processus de négociation pour la mise en place de la

ZLEC "pourrait s'avérer être un véritable levier pour redresser ces dysfonctionnements structurels des Communautés économiques

régionales". "C'est dans cet esprit que l'Algérie organisera, et pour faire avancer le

processus début décembre 2016, une importante rencontre d'hommes d'affaires africains intitulée : "Forum Africain d'investissement et d'Affaires

: le Rendez-vous d'Alger" qui regroupera plus de 2.000 opérateurs économiques majeurs que compte l'Afrique.

Cette réunion sur l'intégration de l'Union africaine, en particulier la Zone de libre-échange continentale, s'est déroulée en marge de la 27ème session

ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA. M. Sellal représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux

travaux de ce sommet continental qui s'est ouvert dimanche à huis clos.

Veille

27E SOMMET DE L'UNION AFRICAINE À KIGALI : Sellal dénonce une "injustice historique" (L’Expression)

Le Premier ministre a déclaré, hier, que «l'Afrique est le seul continent qui n'est pas représenté dans la catégorie des membres permanents du Conseil

de sécurité de l'ONU ayant droit de veto».

Focaliser les attentions sur l'essentiel est un art que maîtrise le chef de l'Exécutif avec une précision attestée.

Le 27ème Sommet de l'Union africaine qui a ouvert ses portes, hier, à Kigali au Rwanda vient de confirmer cette facette particulière du Premier ministre.

Elle porte un cachet tonitruant. Une marque de fabrique d'une diplomatie algérienne qui fait feu de tout bois. Dans ce genre d'exercice, le Conseil de

sécurité de l'ONU n'a pas échappé à la charge «sellalienne». «Nous devons continuer à réaffirmer que l'Afrique est le seul continent encore soumis à

une injustice historique, n'étant pas représenté dans la catégorie des membres permanents du Conseil de sécurité ayant droit de veto», a

souligné Abdelmalek Sellal lors de son intervention sur la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU et les activités du Comité des 10 (C-10). Le

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représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux

travaux du 27e Sommet de l'UA, a battu en brèche «l'attitude négative» du Conseil de sécurité qui s'inscrit «en faux par rapport aux engagements pris

dans le cadre du partenariat stratégique entre les Nations unies et l'Union

africaine, ce qui donne toute sa substance à l'impératif de la réforme du Conseil de sécurité».

Place à l'effort et à la solidarité après avoir mis les points sur les «i» sur cette question éminemment politique qui prive l'Afrique d'un droit de veto

au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Deux qualités nécessaires pour que l'Afrique puisse être au rendez-vous des objectifs qu'elle s'est fixés. C'est

dans cette veine que le Premier ministre inscrit son discours. Notamment dans celui de parachever la création de la zone de libre-échange

continentale. «La proximité de l'échéance fixée, en 2012, par les chefs d'Etat et de gouvernement pour parachever la création de la Zlec, à

l'horizon 2017, commande l'intensification des efforts des Etats membres en vue d'être au rendez-vous de cette importante réalisation continentale»,

a déclaré Abdelmalek Sellal dans une intervention à une réunion sur le thème «Intégration de l'Union, en particulier la Zone de libre-échange

continentale». L'Algérie est décidée à se donner corps et âme pour y

parvenir. «L'engagement de l'Algérie à ne ménager aucun effort pour contribuer

efficacement, et de concert avec tous les Etats membres de l'UA, à l'entreprise ultime de l'intégration de notre continent, dont la Zlec en est le

levier essentiel», a affirmé le représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. L'Afrique est à un tournant de son histoire. Elle doit

s'assumer pleinement pour ne plus dépendre économiquement d'autrui. «Nous devons avoir une économie africaine solidaire pour faire face aux

autres blocs internationaux», a indiqué Abdelmalek Sellal qui a tenu à mettre l'accent sur certains obstacles qui se dressent sur le chemin de cette

longue marche qui doit sortir le continent de l'ombre à la lumière. «Plusieurs défis persistent et contrarient, par conséquent, la concrétisation de la mise

en place de la Zlec, en particulier celui de l'appartenance simultanée d'un certain nombre d'Etats membres de l'UA à plusieurs communautés

économiques régionales (CER)» a fait remarquer le Premier ministre qui a

souligné l'importance du parachèvement de la création de la Zone de libre-échange continentale qui contribuerait à mettre de l'ordre dans la maison

«Afrique». Le processus de négociation pour sa mise en place «pourrait s'avérer être

un véritable levier pour redresser ces dysfonctionnements structurels des Communautés économiques régionales» a indiqué le chef de l'Exécutif.

L'Algérie est disposée à lui insuffler le souffle nécessaire pour qu'il devienne réalité. «C'est dans cet esprit que l'Algérie organisera, et pour faire avancer

le processus début décembre 2016, une importante rencontre d'hommes d'affaires africains intitulée: Forum africain d'investissement et d'affaires:

le rendez-vous d'Alger» qui regroupera plus de 2000 opérateurs économiques majeurs que compte l'Afrique a annoncé le représentant du

chef de l'Etat. Un rendez -vous qui sonne comme la consécration de cet objectif majeur.

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