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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Univers (1867)

L'Univers (1867) - WordPress.com · 2018. 11. 18. · Title: L'Univers (1867) Created Date: 11/15/2018 11:06:36 AM

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    L'Univers (1867)

    https://www.bnf.frhttps://gallica.bnf.fr

  • L'Univers (1867). 15/01/1913.

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  • v. uiii v KnuMerci, 'pjvfit en faire la par-oi-ss-esde-Notre-Dame de-Buenos-Aires.- Nueva Pompeia aété confiée aux soins des PP. Capucins, il ya quelques mois le titre de- paroisse a étédonné à là belle égiise récemment terminée des PP." du Sacré-Cœur de Betharramaux Barracas, çt à celle plus ancienne desPP. Carnjèsatt'cœurmôme de la ville. Aumois de septembre, Mgr l'archevêque bénissait la première pierre de l'église paroissiale des PP> dos Ec.O'les Pies. En attendant^ une chapelle provisoire servirad'église et' la paroisse de Florès compteraquelques lieues .de moins. Dans la paroissede Belgrano, qui compte plus de 200.000habitants, une nouvelle église pourra bientôt être livrée au culte ; et l'on ne tandempas à donner la charge pastorale à tousles supérieurs de communauté qui pourront l'accepter. - • ' ; ••••

    Ainsi les paroisses seront augmentées ennombre et diminuées en population. Il sèraplus facile d'y sauvegarder la foi qui vitencore dans bien des âmes, de mieux grouper et -de suivre au dehors les familleschrétiennes.

    Sans doute le cîergé national n'est pasresté jusqu'ici inactif ; il suffit d'avoir vude près l'organisation de certaines paroisses, par exemple de San Miguel, de la Bal-vanera, ou de la Merced, pour'dire que lavie paroissiale est'intense ; mais on peutmieux travailler quand on est moins débondé, et que l'on peut diviser le travail.C'est ce qui se produit en ce moment : auxnouveaux ouvriers que la Providence a envoyés -en Argentine on donne une partiedu champ à cultiver. Clergé séculier etclergé régulier rivalisent de zèle et d'activité dans le ministère.

    V. Sovlïé.

    Lettre de Munich

    3HRETIENS-NATIONAUXEVOLUTION 1

    Munich, 8 janvier,-On vient de fonder un syndicat national

    chrétien des ouvriers des forêts, des campagnes et des vignes, attachés à l'Uniongénérale des syndicats chrétiens. On annonçait depuis longtemps que les syndicats chrétiens voulaient changer leur nomen pelui de syndicats nationaux. Peut-être le nouveau syndicat marque-t-il unpremier pas dans l'évolution.

    En attendant, nous assistons à une autre évolution : celle des conservateurs pro<testants. Les hommes os la Deutsche Ta-geszeitung et de la Kreuzzeitung, défendaient les syndicats chrétiens contre lescritiques des catholiques intégraux etcontre les réserves de Rome. Tout dernièrement, la - Kreuzzeitung, si hospitalièrepour les articles antiromains que certainscatholiques bien connus lui envoient, soutenait la direction gladbaehiste contrel'Encyclique.

    Mais très sympathiques pour le mondegladbaehiste vis ià-vis de Rome, les conservateurs protestants se rebiffent quandles gladbachistes touchent à la campagne.Le protestant conservateur et agraire, leJunkier, conserve surtout deux choses : lepréjugé, protestant et le privilège féodal.

    C'est ainsi que les conservateurs protestants et agraires, les fameux « Junker », nesont plus pour les syndicats chrétiens dèsque ceux-ci se mêlent des affaires campagnardes. Le Junker est conservateur surtout de deux choses ; du préjugé antiromain et du privilège féodal.

    La Deutsche Tageszeitung, organe desconservateurs agraires, écrit à propos dunouveau syndicat chrétien national :« Nous ne doutons pas des bonnes inten-<tions qui. ont animé les fondateurs ; cependant, de telles organisationsne nous swn-blent pas opportunes, car elles jettent« l'idée des classes » dans les milieux agricoles et elles provoqueront des organisations entre les patrons. »

    La Kreuzzeintung (remarque la Germa-nia), toïit en constatant que le mouvementsyndical socialiste fait les plus grandisefforts afin.de s'implanter dans les milieuxruraux et qu'il a déjà obtenu certains résultats, met fortement en doute que lemouvement syndical chrétien soit à mêmede contrebalancer l'agitation socialiste ;elle craint plutôt que les chefs chrétienset les chefs socialistes ne rivalisent entreeux, afin de gagnai- des sympathies des ouvriers ruraux, et qu'ils n'amènent destroubles dangereux parmi les populationsdes campagnes. •

    La Kreuzzeitungcontinue textuellement :Mouvement syndical reste mouvement syn

    dical. Si les syndicats chrétiens s'abstiennentde la lutte entre lee classes ils sont néan

    moins, — et ils doivent l'être après leur composition, — des organisations de combat, desorganisations qui mettent les ouvriers dansune opposition consciente et toujours croissante contre les patrons. Tout en combattantles principes du socialisme, les syndicatschrétiens combattent côte à côte avec les socialistes. et il est à craindre qu'au lieu d'êtreune digue contre le socialisme ils n'aidentà l'introduire dans les villages. Il est doncà désirer qu'on éparene à la campagnetout essai syndicaliste. Les idées syndicalistes ne conviennent pas aux villages paisibles,elles créeraient la discorde. Aux maîtres etaux ouvriers- de la campagne, il faut une organisation commune, ils doivent rester ensemble. Quiconque aime la campagne devraitpromouvoir les organisations communes; lacampagne n'a pas besoin de syndicats.

    Voilà les frères siamois qui vont se chamailler, en. attendant que quelque nouvelacte de Rome les solidarise encore unefois.

    Pour le moment, je dois constater quele directeur du nouveau syndicat chrétiennational est le député protestant Beh-.rens qui s'est signalé par sa polémiquebontre l'Encyclique, quoiqu'il n'ait paségalé certaines attaques provenant die catholiques

    Cette nomination montre, une fois deplus, la disproportion criante de l'importance protestante dans le monde des syndicats chrétiens. Ceux-ci comptent, en'chiffres ronds, 800 mille ouvriers catholiques et 60 mille protestants. Et c'est unprotestant militant que les syndicatschrétiens mettent à la tête du nouveausyndicat campagnard.

    C'est une des réponses pratiques donnéesà l'Encyclique SirujulaH quadam.

    Ces réponses se multiplient rapidement.En voici une autre, qui me tombe-sousles yeux. Elle vient du Wurtemberg :

    La direction diocésaine de l'Union desAssociations ouvrières du diocèse de Rot-tenburg a décidé à l'unanimité de maintenir comme par le passé les mêmes relations avec l'organisation wurtembergeoi-se des syndicats chrétiens. '

    - , N. M.

    Questions sociales

    LA CRISE SARDINIERE

    Le ministre de la marine vient d'accorderdes secours aux pêcheurs du littoral : 3.000francs pour le quartier de Lorient, 2.000francs pour le quartier d'Etel et Quiberon,et 1.000 francs pour le quartier de Belle-Isle:

    La situation des pêcheurs est en effet lamentable. La nuit dernière, malgré la tempête, deux équipages de Tréboul sont partis pour la pêche à la sardine. L'un desbateaux a péché 525 sardines et l'autre1.100, qui ont été vendues à Douarnenezà raison de 105 francs le mille, taux.rarement atteint.

    Conformément à la décision prise la semaine dernière par la chambre de commerce de Lorient, les usiniers sont convoquéspour le 20 janvier à deux heures en vue derechercher un terrain d'entente.

    M. le Rouzic, député de Lorient, a fait àun journaliste les déclarations suivantes :

    — Les sennes et filets tournants rencontrent parout la plus grande hostilité. Despatrons d'usine eux-mêmes m'ont dit quela sardine pêchée avec ces engins n'est pasde bonne qualité, elle est abîmée et n'a plus-d'écaillés. Seules, les maisons de troisième'ordre accepteraient ce poisson. Il y a d'au-;très moyens de remédier à la crise actuelle.D'abord, qu'on favorise l'industrie française de la rogue en accordant une primeaux équipages. Actuellement; c'est l'armateur qui touche la prime," et l'équipage, ne.touchant rien, se désintéressé de ce produit. On m'a affirmé qu'à Terre-Neuve les-marins jettent la rogue par-dessus bord. ;

    Il faudrait également que les torpilleursdonnassent la chasse aux marsouins quidétruisent les filets des pêchetirs. Il y a,tout un ensemble de dispositions à prendre,qui amélioreraient la situation et des usiniers et des pêcheurs.

    L'élection présidentielle

    AVANT LA REUNION PLENIERE iI; On continue de discuter passionnément

    les chances de tel ou, tel. candidat, et ons'occupe: fort de la réunion plénière desgroupes de gauche.

    , ;Dans cette réunion, les membres du Parlement présents, sénateurs et députée jag-.ront à se prononcer sur les cinq candidçt-,îtures qui, jusqu'à cette Heure, sont ânndn-.,•cées officiellement ou simplement affirmées : celles de MM. Poincaré, .Rjb,Qi,.,Du-best, Deschanel et Pains.

    Comme il paraît probable que les scrutins de la -réunion plénièrë ne donnerontpas de résultat, les candidatures aïih.oïï-ucées se trouveront posées''devant le Congrès.

    ; Mais déjà on annonce qu'à Versaillesd'antres candidatures•pourraient surgir.

    Des noms sont déjà prononcés' : ceux deM. Jean Dupuy, et même celui de M. Déliassé, ministre de la. Marine, et de M. Fo-ricîhon, sénateur de l'Indre, premier président de la Cour d'àp'pel, l'ancien fidèle 1ami de feu Henri Brisson. . .Quant à M. - Combes, il ne sera pas candidat. Voici la note qu'il fait publier :

    M.-Combes, hier encore, a été "pressentiparplusieurs de ses amis, désireux de faire surson. nom une manifestation radicale. . ;

    M. - Combes s'est- définitivement refusé . àlaisser poser sa candidature à la présidencede la République. Il estime que ses goûts,.ses.raisons de famille et son am-our de la, libertélui interdisent, de songer. à ces hauttss fonc-'tions.

    .Les socialistes unifiés voteront, au pre

    mier tour au Congrès pour M. EdouardVaillant.

    DISPENSE D'ABSTINENCE

    --L-évèché de Versailles communique lanôts suivante":

    ,

    En raison du grand concours de personnesqui doivent se rendre à Versailles: le vea-dredi l7 janvier, "à l'occasion.de l'élection duprésident de la République, et sur la demandequi lui en a été faite, Mgr Gibier dispense dumaigre ceux qui prendront,-:ce;lourrl£,-leursrepas dans les hôtels- ou. dans les restaurantsde Versailles- et du Petit-Chesnay.

    La GrippeLa grippe n'est redoutable que par ses;

    complications pulmonaires. Elle laisse souvent des lésions qui produisent, à la longue, une affection chronique des bronchescomme l'asthme, le catarrhe et l'emphysème. Pour enrayer le mal,un seul remèdeest réellement efficace. C'est la PoudraLouis Legras, qui a obtenu la plus hauterécompense à l'Exposition Universelle de1900. EJle calme instantanément et guérit:•progressivement l'asthme, le catarrhe etl'oppression. Une boîte est expédiée contremandat de 2 fr. 10 adressé à Louis Legras,;.139, boulevard Magenta, à Paris.

    Autour de la démissionde M. Millerand

    DEUX LETTRESDU LIEUTENANT-COLONEL

    DU PATY DE CLAM

    On se demande ce que pouvait bien être;cette « plainte en faux contre inconnu »,.déposée par le lieutenant-colonel du Patyde Clam et qu'on lui avait demandé ae ne-;tirer.

    Voici la lettre adressée jadis par cet officier-supérieur à-M. Messimy, alors ministre de la guerre. Elle ' est * publiée parl'Eclair : - » j

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