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Fruits - Vol . 26, n° 3, 1971
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Lutte contre le Cercospora de l'avocatier au Camerou npar J .P. GAILLARD
Institut français de Rechcrches fruitières Outre-Mer
LUTTE CONTRE LE CERCOSPORA DE L'AVOCATIER AU CAMEROUN
par J .P . GAILLARD (IFAC )Fruits, mars 1971, vol . 26, n ' 3, p .225-230 .
RESUME - La rentabilité de la culture de l'avocatier a uCameroun (zone du littoral) est fonction du contr6led'une maladie causée par le Cercosgora /iur7rurea. LaStation de 1'IFAC de ce pays s'est efforcée de mettreau point une technique de traitement . Des expérimenta-tions conduites pendant cinq années ont permis de rete-nir deux méthodes de travail : l'atomisation et la pul-vérisation . Plusieurs fongicides se sont révélés effi -caces : la Bouillie bordelaise plus le soufre, le CAR-BANE, le BENLATE, 1'OLEOCUIVRE . On propose par ailleursun calendrier de traitements bien précis : applicationtous les 10 jours en saison des pluies et tous les 1 5jours en saison sëche .le respect de cette technique per -met de commercialiser plus de 80 p . cent de la récolte .Les objectifs restant à atteindre sont l'abaissement ducoat des traitements et une augmentation de l'efficacit éjusqu'à 95 p . cent .
L'article de J.P . GAILLARD sur la lutte contre le Cercospora purpurea d el"avocatier, traite uniquement des essais réalisés au Cameroun .
Des travaux similaires dont il n'est pas fait mention ici,ont été effec-tués par l'IFAC dans d'autres territoires .
La culture de l'avocatier au Cameroun, tan tpour l'approvisionnement du marché local qu epour l'exportation, se heurte à un problèm ephytosanitaire capital, celui de la cercosporio-se, dont le contrôle détermine pour une grand epart la rentabilité de cette culture .
La maladie, provoquée par un champignonCercospora /urpurea " est particulièrement
active et dangereuse dans les zones chaudes àforte pluviométrie et à hygrométrie élevée.Actuellement au Cameroun, la majorité de l aproduction de fruits pour l'exportation se situedans une zone favorable au développement dece champignon (figure ci-contre) .
A la Station de Nyombé, Centre de Recher-ches fruitières au Cameroun, des travaux surce problème ont été réalisés depuis 1965 . Pou rbien saisir la gravité de cette maladie, il fautpréciser que sans protection, 80 à 90 p . centdes fruits produits dans la zone forestière dulittoral sont inexportables .
Dans le cadre de cet article qui se veut avan ttout "pratique", il ne sera pas fait état de labiologie du champignon, cependant on peut rap -peler brièvement les symptômes de cette ma-ladie .
Le Cercospora bur/urea attaque principale-
ZONES DE CULTURE INTENSIV EDE L'AVOCATIER AU CAMEROU NEN FONCTION DE LA PLUVIOMETRI E(exprimée en millimètres)
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Zone d'exTensio nmoins favorable au
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Cercospora (foumbot)
Zone du littora lau Cercospora
1+
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ment les feuilles et les fruits : sur les feuilles ,le parasite provoque des petites taches brune sanguleuses (photo 1) dont l'intensité peut trou-bler le métabolisme général de l'arbre ; surles fruits, dès la nouaison, on observe des lé-sions superficielles ; ces taches brunes dequelques millimètres de diamètre, au momen tde leur apparition, se développent avec l'avo-cat . L'augmentation de volume des fruits pro-voque dans les pustules liégeuses des craque -lures et des fissures (photo 2) qui permetten tla pénétration de parasites secondaires : Glo -eosborium .
Toutes les variétés commerciales sont at -taquées mais manifestent des degrés de sensi-bilité différentes (tableau 1) .
TABLEAU 1 - Sensibilité des avocatiers a uCercospora (zone de Nyombé )
Booth 7Booth 8
très sensibleCollinson
LulaPeterson
sensibleHall
HicksonPollock
peu sensibl eNabal
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Il importe donc de protéger les fruits dès le spremières nouaisons, en fait comme ce stadephysiologique est très étalé dans le cycle d el'avocatier, les premiers traitements fongici-des doivent commencer avec la floraison. Leproblème étant posé, l'IFAC a étudié duran tces cinq dernières années, les moyens et le sméthodes pour se prémunir contre les attaque sde Cercospora, tant sur le plan du matériel d etraitement que des produits utilisés .
En matière de traitements pesticides sou sforme liquide, il existe deux possibilités cou-ramment employées en agriculture : la pulvé-risation et l'atomisation . Au cours des cinq ansd'expérimentation, nous avons utilisé les deu xsystèmes avec le matériel suivant :
en pulvérisation, soit un pulvérisateur VERMO-REL, type brouette (cuve de 100 1, pression5-6 kg, débit 900 à 1000 1/ha), travail à la lan-ce),soit un pulvérisateur PLATZ (photo 3) ,automoteur ou tracté (cuve de 1000 1, pression5 à 18 kg, débit 600 à 700 1/ha, travail à lalance ou avec buses à jet porté) .en atomisation, ou bien l'atomiseur CARUEL-LE (photo 4), porté sur tracteur (cuve de 400 1 ,débit 80 à 200 1/ha, diffusion par soufflerie) ,ou bien l'atomiseur SOLO, porté à dos d'homm e(cuve de 15 1, débit 50 à 100 1/ha, diffusion pa rsoufflerie) .
La mise au point de ces divers types d'appa-reils a nécessité certains contrôles :- réglage de la pression des pulvérisateur spour déterminer le débit par rapport à la sur -face traitée ,- adjonction d'un produit fluorescent, le quino-trace, à la dose de 300 g/hl, pour vérifier l arépartition et la pénétration du fongicide .
Des prélèvements ont été effectués à diver sniveaux de la couronne foliaire ; les faces in-férieures et supérieures des limbes ont ét éobservées avec une lampe à ultra-violet . Cett etechnique a permis, en fonction de la pénétra-tion et de la répartition des gouttelettes, d emettre au point les débits et la technique detraitement proprement dite, en particulier pou rl'atomisation avec le CARUELLE .
Les techniques de traitements étant définies ,on pouvait aborder le problème du contrôle duCercospora sous différents aspects :- admettre à priori qu'un fongicide était effica-ce et à partir de ce postulat étudier les doses /ha à appliquer et les fréquences d'application ,
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Photo 1 - Attaques de Cemaspom p rmreusur feuilles .
Photo 2 - Attaques de CFreospom Pu-pureusur fruit .
Photo 4 - Atomiseur Garuelle .
Photo 3 - Pulvérisateur Plat . dans uneplantation d'avocatiers .
quel que soit le type d'appareil de traitementutilisé ;- ou bien ne rien admettre comme valeur ab-solue d'un fongicide et en comparer plusieur ssuivant une même fréquence d'application etavec des doses généralement recommandée spar les fabricants . C'est cette méthode qui aété retenue pour la première tranche de travauxentrepris à Nyombé en 1965-1966. Graduelle -ment, nous avons opéré selon le calendrie rsuivant :
lère année : recherche d'un fongicide efficace ,2ème année : avec un fongicide, recherche
d'une fréquence et mise au point de l'atomi -sation ,
3ème année : amélioration de la technique d'a -tomisation ; comparaison avec un autre fon -gicide ,
4ème année : comparaison de deux appareils detraitement : atomiseur/pulvérisateur ,
5ème année : confirmation des résultats précé-dents ; étude d'un nouveau fongicide : le BEN-
Bouillie bordelais e
Bouillie bordelais e+ soufre micronis é
Dithane M45
CAR BANE
Oléocuivr e
Quinolat e
Viricuivre
LATE .
Avant de commenter les résultats, année pa rannée, on peut rappeler brièvement la méthod ede contrôle de l'efficacité. Dans la premièr esérie d'expérimentation, on a procédé à untriage de fruits en 3 catégories : fruits trè stachés, fruits peu tachés mais commercialisa -bles, fruits sains . Dans les autres expérimen-tations, on a été plus sévère quant à la catégo -rie des peu tachés, en admettant une ou deuxpetites taches ; de ce fait, on a retenu deux ca -tégories pondérales : exportables et inexporta-bles .
Tous les chiffres présentés dans les tableauxci-après sont exprimés en p. cent de nombre sou de poids de fruits et ce, par variété et pa rtraitement .
En 1965-1966, nous avons expérimenté ave cle pulvérisateur VERMOREL les
fongicide ssuivants :
20 p . cent de Cu 20 kg/ha20 p . cent de Cu 20 kg/ha
2 kg/ha80 p .
cent deMancozèbe 4 kg/ha
36 p . cent de Cu ,12 p . cent de car -
batène 4 kg/ha40 p . cent de Cu ,25 p . cent d'huile
minérale 4 kg/ha20 p . cent d'oxy-
quinoleate de Cu50 p . cent de Cu
3, 5 kg/ha10 kg/ha
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On a traité à 1000 1/ha avec 0,8 p. cent d emouillant tous les 15 jours, de la floraison à larécolte, soit en moyenne pour chaque variét é16 traitements s'étalant d'octobre à mai .
Notons enfin que les observations ont port ésur 10 arbres par variété .
Al'issue de cette première expérimentation ,on retenait que le plus fort pourcentage d efruits sains était obtenu avec le mélange bouil -lie bordelaise + soufre, et qu'ensuite on pou -
vait noter l'efficacité moyenne à bonne, duCARBANE, de 1'Oléocuivre et du Dithane M 45 .
Le pulvérisateur VERMOREL d'une capacit éde 100 litres, devait être abandonné pour de ssurfaces supérieures à 1 ha. La Station s'es téquipée à cette époque d'un atomiseur CA -RUELLE à débit réduit (901/ha) . La bouilliebordelaise à 20 kg/ha devenait difficile à utili -ser dans une aussi faible quantité de solution ,c'est donc le CARBANE qui avait été retenu auxdoses de 2 et 3 kg/ha .
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TABLEAU 2
Variétés Traitements pourcentage defruits sains peu tachés très taché s
Pollock
Pete r son
bouillie bordelaise+ SCarban e
bouillie bordelaise+ S
Lula
Booth 8
Hall
Viricuivr ebouillie bordelaise+ SQuinolat ebouillie bordelaise+ SDithane M4 5
bouillie bordelaise+ SOléocuivr e
Collinson bouillie bordelaise+ SCarban e
Hickson bouillie bordelaise+ SCarban e
Nabal bouillie bordelaise+ SCarban e
Booth 7 bouillie bordelaise+Sbouillie bordelaise
fusion semi-circulaire à position variable, onavait choisi de faire deux passages . Le pre-mier avec la position oblique du système d ediffusion dirigé sur la rangée d'arbres à trai-ter ; le second en position droite traitant le sparties hautes des arbres par retombée dunuage . Avec deux passages, les quantités d esolution à l'ha passaient à 180 litres .
Deux fréquences avaient été adoptées : trai-tement tous les 15 jours de la floraison à larécolte, et traitement toutes les semaines du-rant cette même période .
Les résultats ont été assez décevants, bienque les traitements hebdomadaires aient ap-proché 75 p. cent de fruits sains à peu tachés .
Cette expérimentation nous a permis toute -fois de tirer quelques enseignements : les dé-bits/ha étaient trop faibles ainsi que les dose sde fongicides ; la méthode d'application était àréviser ; les traitements à 8 jours donnaient d emeilleurs résultats que ceux faits tous les 1 5jours .
Analysant les difficultés de l'année précé-dente, nous avons adopté les modification s
L'atomiseur étant muni d'une rampe de dif -
35 45 2 033 52 1 5
37 40 2 329 46 2 5
57 37 69 35 5 6
49 47 434 50 1 6
29 57 1 420 63 1 7
45 41 1 460 34 6
60 38 242 47 1 1
71 25 429 48 1 3
49 43 811 40 4 9
suivantes :- le débit de l'atomiseur a été doublé, 180 1/ha
pour un seul passage ,- au lieu de faire varier la position de la ram-
pe de diffusion on a préféré faire deux pas -sages croisés portant ainsi les quantités d esolution à l'ha à 360 1 . ,
- la dose de fongicide (CARBANE) a été aug-menté à 5 kg/ha .Par ailleurs, des traitements au SCHLOFOG
CZ ont été intercalés pendant les inter-saisons .
Le SCHLOFOG est un fongicide huileux dosant100 g/l de cuivre et 65 g de zinèbe . Dans l'ex-périmentation, il a été utilisé à 4 1/ha dans 3 6litres d'huile de plantation .
Enfin, on a comparé un autre fongicide, l eMANATE 80 (80 p . cent de manèbe) à 2 kg/ha .Les fréquences d'application étaient, en trai-tement par mois (t/m) : d'une part de 4 t/m ensaison des pluies et 2 t/m en saison sèche ,d'autre part de 3 t/m en saison des pluies e t2 t/m en saison sèche .
Les observations ont porté sur 1 ha danschaque cas .
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TABLEAU 3 — Pourcentage en poids d e
fruits exportables
Variétés CARBAN E(4+2)
MANAT E(4+2)
CARBANE(3+2 )
Pollock 78 63 7 0Peterson 88 70 69Lula 84 62 8 0Hall 57 36 5 5Hickson 90 84 8 5Booth 7 41 47 49
Les résultats obtenus avec le CARBANE +SCHLOFOG étaient meilleurs avec les caden-ces 4 + 2 . Le MANATE s'est révélé d'une ef-ficacité insuffisante . Il semblait toutefois quele gain de fruits exportables dans le premiercas ne compensait pas le coût des traitement ssupplémentaires .
Dans une quatrième tranche de travaux, on ajugé nécessaire de comparer deux modes detraitements : l'atomisation avec le CARUELLEdécrit ci-dessus et la pulvérisation avec un ap-pareil PLATZ à jet porté débitant 600 à 700 1 /ha . Dans chaque cas on a employé le mêm efongicide, le CARBANE 1000 (36 p . cent de Cu ,2, 4 p . cent de Carbatène, 9, 6 p . cent de Ma-nèbe) à 5 kg/ha et une même fréquence, tou sles 10 jours en saison des pluies et tous les 1 5jours en saison sèche . L'expérimentation aporté sur 2 ha pour chaque type d'appareil avecles mêmes variétés .
Les résultats sont présentés dans le tablea u4, en pourcentage de fruits exportables :
TABLEAU 4
Variétés
Atomisationsur arbres de
Pulvér isationsur arb
13 ans
res
d e
5 ans13 ans 5 ans
Pollock 91 88 90 8 9Peterson 83 83 58 8 7Lula 91 92 71 8 5Nabal 86 84Booth 7 67 77 86 9 7Hall 76 6 2Hickson 81 90 67 8 6Collinson 68 84 86 7 8Booth 8 70 74
Moyenne 77,2 85,6 75, 3 87, 0
Les différences entre les deux modes detraitements sont peu sensibles . Pour les ar-bres de grand développement, il semble quel'atomisation ait donné de meilleurs résultat ssur certaines variétés tandis que sur des ar-bres de 5 ans à développement plus réduit, l'a -vantage est à la pulvérisation . Il faut préciserqu'avec l'appareil PLATZ, la réussite du trai -tement tient beaucoup à l'habileté de la mani-pulation . Il semble également que la pulvérisa -tion haute pression à jet porté soit plus péné-trante et donne de meilleurs résultats avecles variétés dont les fruits sont en grappe scompactes, comme Booth 7 .
Au cours de la dernière série des travau xqui se sont déroulés en 1969-1970, on a com-paré le CARBANE (5 kg/ha) au BENLATE (600g/ha) et au MOLOSS (5 kg/ha) .
Le BENLATE dose 50 p . cent de Benomy ltandis que le MOLOSS contient 9 p . cent de Cu ,8 p. cent de Carbatène, 32 p . cent de Manèbe .Les traitements ont été faits par pulvérisationà 650 1/ha aux fréquences habituelles .
On a observé les résultats suivants, en pour -cent de fruits exportables :
TABLEAU 5
Variétés BENLATE CARBANE MOLOS S
Pollock 79 9 0Lula 92 7 8Peterson 70 8 3Booth 7 85 7 7Hickson 79 8 5Collinson - 65 4 9Moyenne 81 82, 6 4 9
Les résultats obtenus avec le CARBAN Econfirment tous ceux obtenus antérieurement .Les chiffres obtenus avec le BENLATE sontencourageants pour l'avenir car le CARBANEne sera plus commercialisé en 1971 . Enfin, l eMOLOSS testé sur une seule variété par sur -croit sensible, a donné des résultats médio-cres, le CARBANE ayant donné sur la mêm evariété 65 p . cent de fruits exportables .
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DISCUSSION ET CONCLUSION
Les travaux réalisés permettent d'établir unbilan pratique tel que les planteurs d'avocatier sdu Cameroun (zone du littoral) et d'autres s etrouvant sous des conditions semblables, puis -sent bénéficier de notre expérience dans ce do -maine de la protection des végétaux.
On a voulu montrer l'efficacité d'un certai nnombre de fongicides, la porte restant ouvert epour l'avenir à d'autres possibilités, car le sobjectifs encore à atteindre sont une productio nexportable voisine de 95 p . cent et une diminu-tion du coût des traitements . Ceux-ci peuventêtre évalués actuellement entre 3500 et 4000 FCFA l'ha pour un traitement, soit près de 20 p .cent du prix de revient d'un kg d'avocats .
Cet objectif pourrait être atteint par unabaissement du prix des fongicides et par unediminution des fréquences d'application à effi-cacité égale . En 1971, la Station IFAC deNyombé étudiera plus particulièrement leBENLATE, la bouillie bordelaise + soufre et l eMOLOSS .
En conclusion, nos connaissances à ce jourconcernant la lutte contre le Cercospora de
l'avocatier peuvent se résumer en quelque spoints :
. de nombreux fongicides peuvent contrôler plusou rnoins efficacement la "cercosporiose" ,quelques-uns peuvent être recommandés auxplanteurs : la bouillie bordelaise + soufre, l eCARBANE, 1'OLEOCUIVRE, le BENLATE ,deux méthodes de traitement peuvent êtr eemployées : la pulvérisation et l'atomisation ;cette dernière présentant l'avantage d'uneéconomie importante de transport d'eau,les fréquences de traitements sont variables ,elles doivent être adaptées à la climatologi eet au cycle de l'avocatier . Ainsi dans les con -ditions de Nyombé, on conseille de traitertous les 10 jours en saison des pluies et par-ticulièrement durant la période de la nouai -son et ensuite de traiter tous les 15 jours ensaison sèche .
Enfin, on n'insistera jamais assez sur l erespect d'un calendrier de traitements et surla qualité du travail . C'est en établissant l ebilan économique d'une telle opération que l eplanteur d'avocatiers comprendra l'intérêt d ela lutte contre le Cercospora .
Référence : J . BRUN . IFAC Rapport de mission au Cameroun, mars 1967, non publié .
Contre la moisissure des agrumes
SUPER-PENTABOR N
S . A . BORAX FRANÇAIS, 8, rue de Lorraine, 78-SAINT-GERMAIN-EN-LAYE