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LYON NEWS Actualité Société Economie Politique Magazine Fabrice Hoolbecq : “construire, c’est un acte majeur. Dossier du mois SOCIETE Prostitution “Pénaliser les clients c’est pénaliser les trois quarts de la France !” JUSTICE Policiers soupçonnés de corruption : le point sur l’enquête POLITIQUE Quel centre pour Lyon ? MONDE Le Grand Lyon aide les Roms… chez eux CULTURE Interview Gérard Jugnot n°8 Octobre 2012

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Actualité Société Economie Politique Magazine

Fabrice Hoolbecq :

“construire,

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Dossier

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“Pénaliser les clients c’est pénaliser les trois quarts

de la France !”

justicePoliciers soupçonnés

de corruption : le point sur l’enquête

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n°8 • Octobre 2012

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sommaireoctobre

SociétéProstitution “Pénaliser les clients c’est pénaliser les trois quarts de la France !” 4Une fête pour “créer des liens humains” avec le Beaujolais 5

JuSticeBitume : la faute inexcusable de l’entreprise en appel 6 Policiers soupçonnés de corruption : le point sur l’enquête 8

PolitiqueUne zone de sécurité prioritaire sans moyens supplémentaires 10Quel centre pour Lyon ? 11

économieTourisme : “Lyon est un concentré de l’art de vivre français” 12Une voiture 100% électrique et 100% lyonnaise 14

mondeLe Grand Lyon aide les Roms… chez eux 16Chevaline : les mystères d’une tuerie 17

urbaniSmeTop départ pour le bouclage du périph’ 18

environnementLe tram-train entre en gare 20

aSSuranceS Cabinet Baud & Associé et la société D2i 22

doSSier du moiSNoaho “Etre promoteur, c’est accompagner le développement de la ville” 24

SPortRentrée ambitieuse pour les clubs lyonnais 28Foot féminin : “Quatre équipes peuvent être championnes” 30

cultureÉvènements, cinéma, théâtre, musique, expo, dvd, livres, internet, hi-tech 32/41Interviews Francis Huster, Eric Emmanuel Schmitt et Gérard Jugnot 34/36

loiSirSSélections bars & restos 42/44Interview chef Pascal Nolin du Comptoir St Cyr 48Nouvelle Mercedes Classe A 50News moto 2013 : Harley-Davidson Softail CVO Breakout 52 Shopping déco par Sandrine Michel Chambon 54 Mode : Smart, Tramps 56/58Beauté & Tendance fitness 60/62Jeux, Quiz et Horoscope 64/66

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“Nous ne voulons pas nous faire abolir. Nous voulons des droits”, s’écrie le Syndicat du travail du sexe (Strass) dans un communiqué. Même son de cloche chez Cabiria, une asso-ciation lyonnaise qui suit régulière-ment un bon millier de prostituées à Lyon. “Nous sommes contre des mesures spécifiques à l’égard des travailleurs du sexe”, souligne Laura Garby, l’une des médiatrices de l’association. “La violence, le viol, l’abus, la contrainte sont déjà in-terdits par la loi. Le droit commun suffit amplement.”

En France, la prostitution est tolérée. Elle n’est donc ni interdite, ni officielle-ment autorisée. Un “paradoxe”, souligne Laura Garby qui pointe les nombreuses lois qui restreignent le travail du sexe. La loi sur le racolage passif, votée en 2003 à l’initiative de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, rend ainsi la simple présence d’une prostituée sur un trottoir passible de deux mois de pri-son et 3750 euros d’amende.

Puis, la répression du proxénétisme.Partie d’une bonne idée - la lutte

contre les réseaux - elle menace en ré-alité toute personne prêtant une quel-conque assistance à une prostituée. “Si demain je me fais suspendre mon permis et demande à quelqu’un de conduire ma camionnette sur mon lieu de travail, cette per-sonne peut être poursuivie pour proxénétisme”, explique Karen, l’une des porte-paroles des prosti-tuées. Idem pour un propriétaire qui lui louerait un appartement. “Toute aide est condamnable”, souligne cette figure historique du mouvement à Lyon. “C’est totalement aberrant. Il faut revoir toutes les lois.”

C’est dans ce contexte que la pos-sible pénalisation des clients refait surface. Tout d’abord, le 6 décembre 2011, lorsque l’Assemblée nationale adopte comme un seul homme une résolution affirmant “la position abo-litionniste” de la France. Un vote qui fait hurler les premières concernées. “Pénaliser les clients c’est pénali-ser les trois quarts de la France”, s’écrie Karen, “mais la prostitution ne s’arrêtera pas”.

“Dans tous les pays où la prosti-tution est interdite, les réseaux se sont amplifiés”, pointe cette porte-parole du mouvement. “C’est dan-gereux et dommageable pour les prostituées”, renchérit Laura Garby. “Cela réduirait le temps de négo-ciation, qui leur permet d’aborder les pratiques acceptées ou pas, les tarifs, le port du préservatif, mais aussi de se faire une idée du client avant de monter éventuelle-ment dans sa voiture.”

Pour essayer de mettre tout le monde d’accord, la ministre des droits des femmes a annoncé en juin dernier une “conférence de consensus”. “Quelle sera la place des putes dans cette conférence ?”, s’interroge le Strass, qui redoute que seules les repenties sélectionnées par les mouvements abolitionnistes, soient entendues

Une crainte partagée par Cabiria. “Comme la prostituée est une victime, elle n’est pas capable de savoir ce qui est bon pour elle”, ironise Laura Garby. Qui s’inquiète également de “la place de l’Etat dans une relation sexuelle entre adultes consentants”. Et Karen de renchérir : “Le mec qui veut une relation sexuelle sans s’engager, c’est son droit !” =M.A.

Prostitution “Pénaliser les clients c’est pénaliser les trois quarts de la France !”

“La question n’est pas de savoir si nous voulons abolir la prostitution – la réponse est oui -, mais de nous donner les moyens de le faire.” Cette annonce de la jeune ministre des droits des femmes, Najat Vallaud- Belkacem a fait hurler les travailleuses du sexe.

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L’idée a germé en 2010 lors d’une rencontre entre Jean-Michel Daclin et le maire de Fleurie, Frédéric Miguet. Au Conseil général, où les deux hommes sont élus, “nous avons parlé des problèmes du Beaujolais”, se rap-pelle l’adjoint en charge des relations internationales. Décision est prise d’organiser des échanges entre Lyon et la région viticole. “Cela a permis aux Lyonnais de découvrir les crus et les gens du Beaujolais”, se féli-cite aujourd’hui Jean-Michel Daclin.

En octobre de la même année, la première édition des “10 Mairies-10 Crus” est organisée à Lyon. 600 vignerons arrivent place des Terreaux - végétalisée pour l’occasion avec des pieds de vigne – avant de se répartir dans les ar-rondissements. L’année suivante, la Ville décide de frapper un grand coup. Les animations sont réunies aux Terreaux où chacun des couples mairie-cru se présente auprès des Lyonnais dans l’esprit d’un village populaire, festif et fami-lial. 9000 Lyonnais et touristes répondent présent.

“Nous espérons dépasser les 10 000 visiteurs cette année”, annonce Jean-Michel Daclin. De nombreuses nouveautés sont ainsi au programme, d’autres animations sont reconduites. Pour annoncer l’évènement, des fan-fares convergeront des marchés de la Croix-Rousse, Saint-Antoine et Augagneur ainsi que de la Halle Paul Bocuse vers la place des Terreaux, où rendez-vous est donné aux Lyonnais de 11h à 19h.

Aux côtés des stands dédiés à la présentation des crus, un espace culinaire invite à découvrir dix recettes élaborées autour de ces vins par autant de Toques Blanches. On y trouvera du Foie de veau cuit en croûte d’agrumes, imaginé par Christian Têtedoie ou de l’Œuf Meurette, pensé par Joseph Viola. “Un moyen pour les vignerons de nouer des contacts avec ces chefs et d’améliorer leur image”, souligne Jean-Michel Daclin. Nouveauté, chaque recette est accompagnée de l’avis d’un sommelier qui per-met d’en savoir plus sur le vin utilisé, grâce à la mobilisation de l’Association des sommeliers lyonnais et Rhône-Alpes.

De nombreuses animations complètent les festivités. Les visiteurs peuvent se faire immortaliser dans un espace photo et repartir avec une image holographique, tandis qu’une exposition invite à la découverte d’une série de clichés lyonnais du Belge Michel Vanden Eeckhoudt. Ail-leurs, un stand enseignera aux curieux l’art de customiser des bouchons de liège, un autre dispensera des cours de taille de la vigne. Sans oublier le manège “à propulsion parentale”, qui a fait la joie des grands et petits lors de la précédente édition.

“Ce n’est pas la nième fête viticole”, insiste toutefois Jean-Michel Daclin. “Dans toute l’Europe, les villes réfléchissent à leur relation avec le périurbain. Les citadins ne connaissent plus la vie de campagne et les ruraux se méfient de la ville. Nos jumelages ont permis de créer des liens humains.” =M.A.

Une fête pour “créer des liens humains” avec le Beaujolais

“Le Beaujolais était depuis longtemps le vin des Lyonnais”,

rappelle Jean-Michel Daclin, adjoint au maire de Lyon.

Mais depuis une quinzaine d’années, il se fait voler la vedette

par le Côte du Rhône. Pour inciter les Lyonnais à renouer

avec leur premier amour, les neuf mairies d’arrondissement

et la mairie centrale se sont jumelées avec les dix crus

du Beaujolais.

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L’affaire remonte à juillet 2008. Après des mois de lutte contre la maladie, José Francisco Andrade Serrano décède d’un cancer de la peau. Arrivé à 36 ans de son Portugal natal, il avait travaillé pendant 20 ans, entre 1986 et 2006, chez Eurovia, une filiale du géant du BTP Vinci. “Il est venu en France chercher l’eldorado, il a trouvé la mort”, dénonce maitre Jean-Marc Rinck, l’avocat de la famille.

Depuis son décès, sa femme, ses deux fils et sa fille se battent pour faire reconnaître la causalité entre la maladie et l’exposition aux fumées du bitume. Un pari qui n’était pas gagné d’avance. “Beaucoup de salariés ne faisait pas le lien, les médecins non plus, alors qu’il y a plus de morts dans la construction de routes que dans l’armée, la police et chez les pompiers réunis”, rappelle Fréderic Mau, délégué syndical CGT.

Mais voilà, la sécurité sociale reconnait le cancer du sala-rié comme une maladie professionnelle. Dans la foulée, le 10 mai 2010, le tribunal des affaires de sécurité sociale de Bourg-en-Bresse condamne Eurovia, relevant la “faute inexcusable” de l’entreprise. Une première.

La société fait appel. Le 11 mars 2011, la cour d’appel de Lyon se penche à son tour sur l’affaire. Et commande une étude supplémentaire. Confiée au Comité régional de re-connaissance des maladies professionnelles (CRRMP) de Dijon, l’expertise est sans équivoque. “L’intéressé a été ex-posé de façon habituelle aux UV générés par le rayonne-ment solaire, du fait de ses activités en extérieur”, et “aux facteurs de risques” que constituent “les goudrons issus de produits houillés” ou “les huiles minérales servant d’agent fluxant des bitumes”. Le CRRMP confirme ainsi le caractère professionnel de la maladie de l’ancien ouvrier.

Eurovia nie toutLe 21 septembre dernier, l’affaire revient devant la cour d’appel. Face à la concordance accablante des exper-

tises, la stratégie d’Eurovia est simple : elle nie tout. Tout d’abord, du goudron “Eurovia n’en utilise plus depuis des décennies, seulement du bitume”, clame maître Franck Dremaux. Ou plutôt “une émulsion qui contient 60% de bitume et 40% d’eau” et rien d’autre. “La fumée, c’est de la vapeur d’eau”, lance sans rire, l’avocat de l’en-treprise. Et puis, José Francisco Andrade Serrano n’a de toute façon pas été en contact avec ces produits-là. Il a été magasinier, puis conducteur d’engin.

Reste les UV. “Monsieur Andrade a vécu 36 ans au Portugal. Il a été exposé aux UV depuis sa naissance”, s’écrie l’avocat, pour qui le “capital soleil” de l’ouvrier était déjà largement entamé avant son arrivée en France.

“Vous allez faire rire la salle”, lui lance Jean-Jacques Rinck, qui rappelle la carrière du salarié. “De 1986 à 1989, il a été ouvrier de chantier. Il était à quatre pattes à étendre le bitume. De 1986 à 2002, il a été conducteur de rouleau-compresseur. Enfin, de 2002 à 2004, il était vannier et travaillait à l’arrière du camion”, énumère l’avocat. “Pendant 20 ans, il avait le nez dans le bitume.”

Avant de rappeler que ce matériau, issu du raffinage du pétrole, chauffé à des “températures importantes” (160 à 240°C), dégage des fumées cancérigènes et mutagènes. “Et on vient nous expliquer que le bitume est bon pour la consommation, qu’on peut en consommer sans mo-dération”, ironise Maitre Rinck.

Le jugement a été mis en délibéré au 13 novembre pro-chain. En France, 4200 ouvriers épandent annuellement 14 millions de tonnes de bitume.=M.A.

Quel danger représente le bitume pour les ouvriers qui le manipulent au quotidien ? C’est la question que devra trancher la cour d’appel de Lyon.

Bitume : la faute inexcusable de l’entreprise en appel

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justice

Des affaires de corruption, “il y en a de plus importantes” concède le magistrat. Téléphones portables, élec-troménager, invitations au resto, loca-tion d’une Porsche, les cadeaux que les sept policiers interpellés auraient reçus, restent de faible valeur. “Ils n’ont pas perçu d’argent, mais des avantages” précise Marc Cima-monti. En échange, ils auraient rendu divers services à une famille de quatre frères, âgés de 39 à 44 ans, installée à Vénissieux.

L’aîné de la fratrie gère une affaire de négoce en matériel électroména-ger. Une société qui a pignon sur rue, spécialisée dans les produits Sam-sung. Deux de ses frères affichent en revanche des parcours beaucoup plus chaotiques : vols aggravés ou avec violence, affaires de stupéfiants. “L’un d’eux a passé 30 mois en prison” indique le procureur.

“Il ne s’agissait pas simplement de faire sauter des procès ver-baux de contravention, mais aus-si de se renseigner sur l’existence de procédures” concernant “des proches ou des membres de la fa-

mille” pour “empêcher qu’elles ne prospèrent” explique le procureur.

A deux reprises, l’un des frères a ainsi “pu échapper aux poursuites, car sa fiche de condamnation n’avait pas été diffusée” par les policiers. Il a finalement été interpellé en mars 2012, “après avoir tenté d’écraser les policiers qui ont dû faire usage de leurs armes”. Les prévenus “ont un rôle dans le fait d’avoir exposé la vie de leurs col-lègues” s’indigne le procureur. Puis, “l’un des membres de cette famille conduisait avec un titre fraudu-leux” allant jusqu’à rouler à vive allure dans les rues de Vénissieux “avec un sentiment d’impunité”.

Treize mois d’enquêteL’affaire a été révélée en août 2011 par deux témoignages sous X. Grâce à des écoutes et des surveillances, menées parfois en collaboration avec le RAID, pas moins de “2600 pièces de pro-cédure” ont été réunies. Par ailleurs, 400 000 euros en liquide ont été sai-sis au siège de l’entreprise de négoce. “Cela donne une idée du train de

vie mené par les quatre frères” note Marc Cimamonti.

Pas moins de treize personnes ont donc été mises en examen. Outre deux des quatre frères (un troisième se trouve déjà en détention), il y a deux proches de la famille, sept poli-ciers (dont quatre du commissariat de Vénissieux) et deux délégués du pro-cureur.

“Il y a eu une relation de proxi-mité répréhensible” dénonce le procureur de la République. Ce n’est pas l’avis des avocats. “Lorsque un policier avait besoin d’un frigo ou d’une gazinière, mon client lui ré-pondait : “Passe au magasin, je te ferai un tarif préférentiel.” C’était par amitié, pas dans la perspec-tive d’obtenir des services” rela-tivise Xavier Moroz, qui défend l’un des frères. “Ils s’étaient connus aux Minguettes, jouaient au foot en-semble” ajoute l’avocate d’un policier.

Les 13 personnes interpellées, qui nient les faits qui leur sont reprochés, risquent dix ans de prison.= M.A.

Policiers soupçonnés de corruption : le point sur l’enquête

A Vénissieux, sept policiers et six autres personnes ont été mis en examen pour corruption. Une affaire survenant près d’un an après le cas Neyret, qui avait ébranlé la PJ lyonnaise. “Il ne faut pas faire l’amalgame”, insiste toutefois le procureur de la République de Lyon, Marc Cimamonti.

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politiqueUne zone de sécurité prioritaire

sans moyens supplémentaires

Malgré les efforts déployés depuis 2003 pour rénover le quartier, la Duchère reste un concentré de pro-blèmes : “Cambriolages, incendies de véhicules, jets de pierres sur les véhicules de transport et de police, agressions sur la voie publique, trafics de stupéfiants, conflits entre bandes rivales, occu-pation des halls d’immeubles, ro-déos à motos, bruits intempestifs”, énumère Jean-François Carenco dans un courrier adressé à Gérard Collomb.

La délinquance dans le quartier a pro-gressé de 5,3%, pour la période de jan-vier à août 2012. Cette évolution est notamment à mettre sur le compte des vols de voiture (+37,5%), incen-dies volontaires (+9,5%), cambriolages (+16,7%) et menaces de violences (+65%). Depuis le début de l’année, 35 véhicules ont été incendiés, contre 27 durant la même période en 2011. Parallèlement, le nombre d’infractions liées aux stupéfiants relevées par la police a fait un bond de 42,6%.

Pour venir à bout de ces problèmes, la Duchère a donc été classée en ZSP par le ministre de l’intérieur Manuel Valls. “Il s’agit de terminer le travail”, annonce le préfet du Rhône. “C’est le dernier coup de peinture avant livraison, car beaucoup a déjà été fait en matière d’urbanisme, d’éducation et de culture.”

Entre 2003 et 2016, quatre barres d’immeuble (1340 logements) auront ainsi été détruites, laissant la place à un programme de rénovation urbaine d’envergure. La part des logements so-ciaux devra passer de 84 à 55%. Parallè-lement, plusieurs équipements publics ont été créés : halle d’athlétisme, biblio-thèque, écoles… Toutefois, l’essentiel de ces opérations bénéficie au seul Plateau, au détriment des trois autres quartiers de la Duchère : Balmont, Sau-vegarde et Château. C’est surtout au Château que la délinquance prospère.

L’arrivée de policiers annuléeAlors qu’au départ, la création de la zone devait s’accompagner de l’arri-vée d’une vingtaine de policiers sup-plémentaires, il n’y aura finalement aucune création de poste. “Dans la situation actuelle des comptes publics, demander toujours plus n’est pas décent”, justifie le préfet à l’occasion de la réunion de lance-ment du dispositif. Pour btenir malgré tout des résultats il compte sur une meilleure coordination des différents acteurs.

Deux instances de concertation se-ront mises en place. D’abord la “cel-lule de coordination opérationnelle”. Assurant le volet répressif, elle réunit des responsables de la police, de l’édu-

cation nationale, des TCL et de la ville, autour du préfet délégué à la sécurité et du procureur de la république.

Puis, une “cellule de coordination de partenariat” sous la houlette du préfet délégué à l’égalité des chances. Elle a pour mission de piloter des opéra-tions de prévention en lien avec les associations, conseils de quartier, bail-leurs sociaux, services de l’emploi etc. “Il faut être très répressif et très préventif. Il faut qu’on marche bien sur deux pieds”, résume Jean-François Carenco, avant d’annoncer : “nous allons faire de la discrimi-nation positive pour la formation et l’emploi.”

C’est que la Duchère est particulière-ment mal en point dans ces deux do-maines. Le taux de chômage y atteint les 22%, contre 13% à Lyon et flirte même avec les 36% chez les jeunes. 42% des Duchérois ne sont pas ou peu qualifiés (21% à Lyon) et 12,9% re-çoivent le RSA, contre 7% en moyenne dans l’agglomération.

Parmi les quinze premières ZSP créées en France, la Duchère est la seule dans le Rhône, parmi les quinze premières créées en France. En cas de succès, le dispositif pourrait être étendu, sur le plan national, à une cinquantaine de zones d’ici 2013. = M.A.

Annoncée début août, la zone de sécurité prioritaire (ZSP) de la Duchère a été officiellement

présentée le 27 septembre.

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politique

“Cela fait quatre ans que j’essaie de fédérer les forces centristes à Lyon”, clame Christophe Geourjon. C’est-à-dire depuis les dernières municipales, où lesdites forces étaient tout sauf fédérées. Geourjon s’était alors retrouvé sur la liste de droite de Dominique Perben, avec Bernadette Bertrix et Fouziya Bouzerda, tandis qu’Anne-Sophie Condemine, Thomas Rudigoz et Gilles Vesco avaient rallié Gérard Collomb, laissant Eric Lafond tenter l’aventure en solo avec l’étiquette Modem.

Depuis, Christophe Geourjon a créé l’association “Des-sinons Lyon”, qui revendique une trentaine d’adhérents actifs. “Nous sommes la seule équipe à ce jour à pouvoir présenter un document structuré”, s’enor-gueillie l’élu lyonnais, qui vient d’éditer une ébauche de programme électoral de seize pages, préconisant entre autres, la rénovation des places publiques lyonnaises, pour en faire “des lieux de vie et de convivialité”.

Geourjon, qui préside le groupe UDI au conseil municipal (trois membres), a récemment reçu le ralliement de l’élue communautaire Fabienne Levy, par ailleurs secrétaire na-tionale du Parti radical valoisien, dont le président n’est autre que Jean-Louis Borloo.

“Sur les marchés, on m’a demandé : ‘Vous êtes de gauche, de droite ? Vous êtes où ?’”, se souvient l’an-cienne candidate aux législatives (2,56%). Avec l’UDI, au moins, cette question est tranchée. “Nous sommes au centre droit”, martèle l’élue du 1er arrondissement. “Un centre indépendant, ça nous mène dans le mur.”

Un avis partagé par le groupe “Centre gauche démo-crate” de la ville de Lyon (deux membres) même si ses élus en tirent des conséquences radicalement opposées, en signant l’appel de l’ex-Vert et actuel Modem Jean-Luc

Bennahmias. “Ayant appelé à voter pour François Hollande, nous considérons que (…) les respon-sables politiques démocrates du pays doivent être solidairement comptables du redressement rapide de la France et de l’Europe”, peut-on y lire.

La droite se cherche un leader

C’est dans ce contexte que se prépare la primaire pour choisir le candidat de droite aux municipales de 2014. “Si c’est juste un truc qui permet aux challengers de l’UMP de se mesurer entre eux, ça n’a aucun intérêt”, raille Fabienne Levy. Même son de cloche chez Christophe Geourjon, qui ne compte participer à ce qu’il a baptisé “la primaire de l’alternance”, que si elle n’est pas réservée aux seuls adhérents UMP.

Mais tout le monde au centre n’a pas encore renoncé à l’idée d’indépendance. “PS et UMP manquent d’idées et de solutions dans la vie politique française”, juge ainsi Eric Lafond, qui estime être “le mieux placé pour bâtir une liste centriste à Lyon”. Exclu du Modem, il compte, lui aussi, présenter cet automne un pré-projet de son programme électoral. Un peu esseulé, l’élu du 3ème ne peut toutefois s’appuyer que sur une dizaine de sou-tiens… répartis sur quatre départements différents.

Dernière pièce du puzzle, le Modem se cherche. Le mou-vement ne revendique plus que 750 adhérents dans le Rhône, quatre fois moins qu’en 2008. Difficile dans ces conditions, de réunir 221 noms sur une liste. “Qu’on bosse déjà les sujets de fond, avant de distribuer les places”, clame la déléguée départementale Anne Pellet, avant d’ajouter : “le plus centriste à Lyon, c’est Collomb.” =M.A.

Quel centre pour Lyon ?

Plus la famille politique centriste est éclatée, plus tout le monde veut la rassembler. Quand au niveau national, Jean-Louis Borloo lance son “Union des démocrates et indépendants” (UDI), la petite cuisine lyonnaise lui emboite aussitôt le pas. Quand elle ne l’a pas précédé.

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Tourisme : “Lyon est un concentré de l’art de vivre français”La fréquentation touristique estivale est restée stable à Lyon en 2012, grâce notamment au tourisme de proximité.

“L’été à Lyon s’est plutôt bien passé, à l’égard de la crise”, note François Gaillard, directeur général de l’Office de tourisme de Lyon. 144 982 personnes ont fréquenté les points d’accueil, soit peu ou prou autant qu’il y a un an. Cette bonne performance, obtenue malgré une météo maussade en juillet, est paradoxalement le fruit de la crise.

“Les gens partent moins et cherchent des loisirs dans l’agglomération”, explique François Gaillard. La clientèle de proximité est ainsi en augmentation de 25%. Les “Prome-nades du Grand Lyon”, visites guidées qui permettent de dé-couvrir les attraits touristiques de l’agglomération, affichent même une fréquentation en hausse de 60%.

A Lyon, les visites commentées (33 thèmes différents) ne sont pas en reste. “Nous essayons de développer des parcours originaux, comme les coulisses du stade de Gerland, de l’Opéra ou encore du théâtre des Cé-lestins”, explique-t-on à l’Office de tourisme. Avec succès. 110 000 touristes ont découvert la ville de cette manière, un chiffre en hausse de 20%.

Les visites en langue anglaise ont même bondi de 25%, car 58% des touristes viennent désormais de l’étranger. “En 2004, ils n’étaient que 30%”, compare le directeur de l’Office de tourisme. Si les Espagnols sont les plus nom-breux, un visiteur sur trois vient d’un pays hors d’Europe, avec en tête : les Etats-Unis, le Canada et l’Australie, et ceci malgré l’absence de dessertes aériennes directes.

Souvent, pour ces touristes d’outre-mer, Lyon n’est qu’une escale parmi d’autres sur un périple européen. “En France, ils cherchent des destinations nouvelles, différentes de Paris”, explique François Gaillard. “Ils trouvent à Lyon un concentré de ce que la France a à proposer en matière d’art de vivre.”

2011, qui fut “une très très bonne année”, selon Fran-çois Gaillard a vu défiler 5,5 millions de touristes à Lyon (dont environ 10% ont franchi la porte de l’Office de tou-risme). Ils ont généré 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires et fait travailler quelque 30 000 personnes.

De nouveaux services“La compétition entre les villes est féroce”, note Fran-çois Gaillard. Pour continuer à attirer le touriste, le Grand Lyon, qui a lancé en 2007 la marque “Only Lyon”, continue

à innover. Le site web a subi une refonte, ajoutant une dimension participative. “Nous sommes allés chercher l’info dans la bouche de ceux qui sont le plus cré-dibles : les Lyonnais”, explique le directeur général. Avec 1,2 millions de visiteurs par an, le site se classe dans le top 3 lyonnais, aux côtés de ceux de la Ville de Lyon et de l’Olym-pique lyonnais.

Toutefois, la crise se fait aussi sentir à Lyon. Le chiffre d’af-faires de la centrale de réservation de l’Office de tourisme a chuté de 20% cet été. “On a eu beaucoup d’excur-sionnistes, de séjours à la journée”, explique François Gaillard. “D’autres ont été logés par des amis ou la famille.”

D’autant plus que Lyon reste une destination de week-end. En moyenne, un touriste ne passe que 1,5 nuit à l’hôtel. “L’objectif est qu’ils restent 3 à 4 jours”, affirme le directeur de l’Office de tourisme. Deuxième destination d’affaires après Paris, la capitale de Gaules réalise de toute façon la plus grosse partie de son activité touristique en de-hors de la saison estivale. 65% des visiteurs viennent pour des raisons professionnelles.=M.A.

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Quatre ans après la présentation du premier prototype et trois ans après son apparition au Salon automobile de Lyon, la C-Zen (pour “zéro émission nocive”) s’apprête à faire ses premiers tours de roues. “Nous sommes dans les préséries”, affirme Hervé Arnaud, fondateur et président de Courb.

Entretemps, du design à la cible en pas-sant par les caractéristiques techniques, tout ou presque a été revu. “Elle est devenue plus longue (3,29m, ndlr), plus large (1,79m), elle a des por-tières et une batterie au lithium ion, alors que la première était au plomb”, détaille son concepteur.

La C-Zen, c’était initialement un véhi-cule pensé pour les jeunes. “Mes associés et moi sommes tous des anciens motards qui ont des enfants qui ont demandé des mo-tos”, explique Hervé Arnaud. Or, le taux d’accidents des deux-roues est extrêmement élevé. En 2011, les mo-tards ont représenté 19 % des tués et des blessés sur la route. “Nous avons voulu trouver une solution à la mobilité des jeunes et l’accidento-logie des motards.”

La première version était donc une voiture ouverte, aux allures de buggy et accessible à partir de 16 ans. Souci, son prix, plus de 20 000 euros, la ren-dait inaccessible aux jeunes. La voi-ture a donc évolué. Elle s’est dotée de portières et d’un véritable coffre de 400 litres. “C’est une deuxième voi-ture pour une famille, qui peut être utilisée par les enfants”, explique Hervé Arnaud le nouveau concept.

Reste le prix : 25 000 euros dans sa version définitive. En tant que voiture électrique, cette deux-places bénéfi-cie certes du bonus de 7000 euros, mais il faut alors avoir 18 ans pour la conduire. Or, la même voiture a éga-lement reçu l’homologation en tant que quadricycle lourd. Si elle devient ainsi accessible aux jeunes de 16 ans, détenteurs d’un permis B1, elle n’a plus le droit d’aller sur l’autoroute et ne bénéficie plus du bonus gouverne-mental. D’où l’idée d’élargir la cible aux entreprises. Une version pickup, la C-Top, dotée d’un plateau à la place du coffre, est d’ailleurs proposée pour 1000 euros de moins.

“Un marché émergent”Courb table sur 2000 à 3000 voitures vendues en 2015 “C’est un marché émergent en train de naître”, ana-lyse son président. “On y va tout doucement.” Toutefois, la société a des atouts à faire valoir. Courb est ainsi le premier constructeur automobile à avoir obtenu le label “Origine France Garantie” qui distingue les produits majoritairement fabriqués à partir de pièces françaises. En l’occurrence, 86 % des composants de ce véhicule, assemblé à Saint-Priest, émanent d’en-treprises basées en France. “C’est un véritable produit du terroir”, se félicite Hervé Arnaud.

Entièrement conçue à Lyon, la C-Zen avec ses airs futuristes, revendique une autonomie de 120 km en mode urbain et une vitesse de pointe de 110 km/h. Elle peut être rechargée sur une simple prise électrique de 220V (7 à 8 heures pour une recharge complète). Si on peut d’ores et déjà la comman-der, les premières livraisons ne sont prévues qu’en avril 2013.=M.A.

Une voiture 100% électrique et 100% lyonnaise

Dernière ligne droite pour la C-Zen. Cette automobile 100% électrique, fabriquée par la société lyonnaise Courb, sera présentée dans sa version définitive jusqu’au 14 octobre au Mondial de l’auto de Paris.

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monde

De retour d’un voyage en Roumanie, le vice-président communautaire en charge de la coopération décentralisée a présenté un premier bilan du programme d’aide déve-loppé par le Grand Lyon dans la bourgade de Tinca (nord-ouest du pays).

Située près de la frontière hongroise, Tinca compte quelque 7800 habitants, dont 1500 à 1800 Roms. Pas ou peu intégrés, ils vivent dans une sorte de ghetto, dans des maisons en pierre qu’ils ont construites eux-mêmes, et à l’écart du reste de la population. Sur les 1500 Roms recen-sés dans l’agglomération lyonnaise, plus de la moitié est originaire de Tinca.

“Nous sommes la première collectivité française à aider l’intégration des Roms dans leur pays”, a martelé Hubert Julien-Laferrière. En 2011, la communau-té urbaine a voté une enveloppe de 300 000 euros, afin d’améliorer, en concertation avec la municipalité de Tinca et le département de Bihor, les conditions de vie des Roms sur place. L’association lyonnaise Ville en Transition a été choisie pour mener à bien ce projet.

“Nous avons commencé par leur apporter la lu-mière”, explique Simon Virlogeux directeur de l’ONG. 60

maisons ont ainsi été raccordées à l’électricité, soit quelque 500 personnes. L’année prochaine, un centre multifonction de 300 m², comprenant une laverie, des douches, des sani-taires, une crèche et un espace pour le soutien scolaire, doit voir le jour. La première pierre de l’édifice vient d’être posée. “Cet équipement est nécessaire car les Roms vivent dans des conditions d’hygiène difficile”, ex-plique Simon Virlogeux. “On n’est pas employable si on ne peut se laver ou porter du linge propre.”

“Nous sommes engagés dans une action à long terme”, précise Hubert Julien-Laferrière. “Le problème c’est que les Roms restent une minorité très mal in-tégrée, voire ghettoïsée, n’ayant accès ni au travail ni même au minimum vital. L’idéal serait désormais que le gouvernement roumain les intègre pour évi-ter cette immigration forcée.”

La communauté urbaine espère également que cet exemple de coopération décentralisée fera école et ser-vira de modèle à d’autres agglomérations. Sans oublier l’Europe qui, comme le rappelle le Grand Lyon, “dispose d’une enveloppe de 23 milliards d’euros pour la question qui n’est encore investie nulle part”.=M.A.

Le Grand Lyon aide les Roms… chez eux

“Il y a un consensus sur l’idée que la solution pour les Roms est dans leur pays”, clame Hubert Julien-Laferrière.

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“Il y a un choc de cultures juri-diques qui rend les choses extrê-mement lentes”, explique le procu-reur d’Annecy, Eric Maillaud. Depuis le début de l’enquête de Chevaline, plusieurs commissions rogatoires internationales adressées par les juges d’instruction français ont été refusées par le ministère de l’intérieur britan-nique (Home office) car elles n’étaient pas suffisamment motivées au vu du droit pénal anglais.

“Désormais le travail d’enquête se fera comme si on était dans un seul pays, d’enquêteur à enquêteur ou de juge à enquêteur”, précise le procureur. “Cela évite de passer des heures voire des journées entières à rédiger.” En outre, “les enquêteurs des deux pays auront accès à l’in-tégralité du dossier comme s’il n’y avait plus de frontière.”

Quatre morts exécutés par balles

Le 5 septembre, Saad al-Hilli, un homme d’affaires britannique d’ori-

gine irakienne de 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, ont été tués par balles à Chevaline, près d’Annecy, de même que Sylvain Mollier, un cycliste français de 45 ans, apparemment victime collatérale. Les deux fillettes du couple âgées de 4 et 7 ans ont survécu à la fusillade, mais la plus âgée a été grièvement blessée.

Arrivé le premier sur les lieux, Brett Martin, un ancien de la Royal Air Force, parti ce jour-là faire une promenade à vélo, a donné l’alerte. Auparavant, il avait placé Zainab, la fille ainée, qui titubait le long de la route en posi-tion latérale de sécurité, et coupé le moteur de la BMW break série 5, qui tournait encore.

Depuis, les soupçons et les pistes se multiplient. Premier suspect : Zaid le frère aîné de Saad. Un contentieux financier, lié à l’héritage de la mai-son familiale à Claygate, opposait les deux hommes, une succession dont la valeur dépasse le million d’euros. D’après certains de leurs proches, ces

dernières semaines, lui et Saad ne se parlaient plus que par notaire et avo-cats interposés.

Puis, la presse britannique s’était emparée d’une nouvelle piste concer-nant le beau-frère de Saad Al-Hilli, Haydar Thaher Al-Saffar. L’homme de 46 ans, qui souffre de schizophrénie, avait été suspecté car il avait déjà été arrêté à plusieurs reprises pour des faits de violences sur ses parents – no-tamment sa mère, victime la plus âgée de la tuerie de Chevaline. La piste a toutefois été rapidement écartée, tout simplement parce que Haydar Thaher Al-Saffar était interné au moment où se sont déroulés les faits.

A terme, l’équipe commune d’enquête de Chevaline devrait sans doute être élargie à d’autres pays européens, comme la Suède, lieu de résidence de la belle mère, ou à la Suisse et l’Italie, itinéraires probables de fuite du ou des tueurs. L’Espagne, pays où est mort le père de Saad al-Hilli, pourrait aussi être associée aux investigations. =M.A.

Le 21 septembre, une équipe commune d’enquête franco-britannique a été créée, composée de gendarmes de Chambéry, de policiers anglais, de juges d’instruction français et de procureurs britanniques. Son but : afin de lever les lourdeurs juridiques qui ralentissaient jusqu’alors les investigations sur la tuerie de Chevaline (Haute-Savoie).

Chevaline : les mystères d’une tuerie

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urbanisme

“Si on ne faisait rien, Lyon serait to-talement asphyxiée en 2030”, s’écrie Gérard Collomb. En cause, la saturation de l’autoroute A6/A7 et des voiries de l’ouest lyonnais. L’autoroute charrie tous les jours 115 000 véhicules au cœur de Lyon, 130 000 en 2030, si rien n’est fait. “Une aberration”, s’indigne Olivier Roussel, directeur d’études à l’Agence d’urbanisme. “30 000 habitants de Perrache et Gerland subissent les nuisances de ce trafic.”

Pour y remédier, le Grand Lyon souhaite transformer le tronçon entre Valvert et Pierre-Bénite en boulevard urbain de deux fois deux voies, bordé d’une piste cyclable et de larges trottoirs, et en limi-ter la fréquentation à 50 000 véhicules par jour.

Pas de TOP sans contour-nement autoroutierMais voilà, avant de lancer le chantier du TOP (2,5 milliards d’euros), Gérard Collomb souhaite voir ressurgir un autre serpent de mer, le contourne-ment autoroutier de Lyon. “Il ne faut pas emmêler les trafics national et de desserte”, martèle le sénateur-maire, qui réclame une déviation de

l’axe nord-sud bien en amont de l’ag-glomération.

Longtemps, un tracé passant à l’ouest via les Monts du Lyonnais et le Beaujo-lais tenait la corde. Patatras, “il n’est ni faisable, ni raccordable, ni finan-çable”, avait jugé en début d’année le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, qui lui préfère un contournement par l’est. Celui-ci existe déjà partiellement grâce à l’A46 et l’A432. Un axe qu’il suffirait de prolonger au sud. Cette solu-tion nettement moins couteuse, suscite toutefois une levée de boucliers de la part des communes de l’est lyonnais qui estiment déjà assumer largement leur part de nuisances autoroutières.

D’autant plus que l’exigence de Gé-rard Collomb, de lier le bouclage du périphérique à la construction du contournement autoroutier, ne résiste pas à l’épreuve des chiffres. Seuls 15 à 20% des véhicules qui empruntent l’axe A6/A7 à Lyon sont de transit. Le reste est du trafic local. “Ça paraît marginal mais c’est souvent la marginalité de la circulation qui pose problème”, justifie le maire de Lyon, qui ne souhaite pas réitérer “l’erreur du tunnel de Fourvière”.

Ne l’appelez plus TOP

“Le périphérique reliera tous nos centres universitaires et de recherche, ainsi que les pôles de compétitivité”, s’enthousiasme Gé-rard Collomb, qui l’a du coup rebaptisé Anneau des sciences. Reste à savoir par où il doit passer.

“Nous avons pris tout ce qui peut fleurir ici ou là comme hypothèse et nous avons tout analysé”, affirme l’élu lyonnais. Trois scénarios seront ain-si proposés au débat public : un tracé court (voir carte) qui relie le périphé-rique nord au boulevard Laurent Bon-nevay (un tronçon de 15 km, dont 13 km enterrés), un tracé plus long abou-tissant au sud au niveau de la rocade est, et une troisième hypothèse sans bouclage mais en renforçant les trans-ports en commun, scénario privilégié par les Verts. Ces trois options seront donc soumises aux Grand-Lyonnais à travers une série de réunions et sur Internet. =M.A.

(www.debatpublic-anneau-top.org)

Arlésienne par excellence de la vie politique lyonnaise, le Tronçon ouest du périphérique (TOP), est tout de même en passe de franchir une étape importante, avec le lancement du débat public. Entre novembre 2012 et février 2013, les Lyonnais pourront se prononcer sur le projet, qui ne verra toutefois pas le jour avant 2025. Dans le meilleur des cas.

Top départ pour le bouclage du périph’

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environnementLe tram-train entre en gare

En service depuis le 24 septembre sur la ligne Saint-Paul – Sain-Bel, via l’Arbresle, il desservira également Bri-gnais à partir du 10 décembre, puis Lozanne... un jour. Une bonne nou-velle pour les 230 000 habitants de l’Ouest lyonnais (35 communes), qui pour l’instant boudent très largement le train au profit de la voiture. La SNCF n’assure que 6500 des 270 000 dépla-cements quotidiens dans cette zone, soit quelque 2,4%.

Pour inverser la vapeur, 294 millions d’euros ont été investis. Les lignes Sain-Bel - Saint-Paul et Brignais - Saint-Paul ont été électrifiées, les gares moder-nisées et du nouveau matériel roulant acheté. Un projet financé à hauteur de 70% par la Région, aux côtés du Grand Lyon (7%), du Conseil général du Rhône (4,5%) et des communes concernées (1,5%). Les 17% restants ont été pris en charge par Réseau Ferré de France (RFF), la SNCF et l’État.

C’est qu’il y avait urgence. “Le service était léger, chaotique”, se souvient Jean-Jack Queyranne. L’Ouest lyonnais était alors desservi par des autorails diesel, surnommés vanille-fraise en rai-

son de leurs couleurs rouge et crème. “Il y avait aussi des vanille-myr-tille”, peints en mauve et crème, rigole le président régional.

Rhône-Alpes joue les cobayesLa Région passe alors commande de 24 rames tram-train Dualis auprès d’Alstom. Un matériel qui peut at-teindre les 100 km/h et transporter 250 personnes (100 places assises et 150 debout). Il est également mieux adapté aux démarrages et arrêts fré-quents qu’un train classique.

Souci, le constructeur français n’en a jamais fabriqué. Contrairement à ses concurrents allemand, Siemens et suisse, Stadler, qui font rouler ce genre de matériel depuis de nombreuses années, y compris en France.

Le temps que les ingénieurs d’Alstom fignolent leurs prototypes, la SNCF déploie fin 2009, à quelques mois des élections régionales, des rames 73500. Ces autorails diesel de dernière géné-ration (150 places) devaient permettre

aux usagers de patienter. Ce n’est que le 22 juin dernier, que les engins d’Als-tom obtiennent leur homologation. Avec neuf mois de retard sur le plan-ning.

Un nouveau cadencementViolet et vert, le nouveau tram-train dessert 13 arrêts et circule toutes les 15 minutes aux heures de pointe, et toutes les demi-heures le reste de la journée sur la ligne Saint-Paul – Sain-Bel. Quand tout va bien.

“Le moindre grain de sable pro-voqué par un problème aux pas-sages à niveau, ou dans le tunnel des Deux-amants peut entraîner des retards en cascades”, relève Nadine Vacher, présidente de Sataly, une association d’usagers. Car 90% du trajet est en voie unique avec seu-lement quelques évitements pour permettre à deux trains de se croiser. “Une véritable horlogerie suisse”, soupire Bruno Flourens, directeur ré-gional de RFF, gestionnaire du réseau ferroviaire. Si bien qu’il réfléchit d’ores et déjà au moyen de rajouter une deu-xième voie dans le tunnel. Un chantier estimé entre 40 et 50 millions d’euros.

Doubler la fréquentationLes trams-trains seront progressive-ment mis en service entre le 24 sep-tembre et le 9 décembre. Seule la ligne Saint-Paul - Lozanne, pas encore élec-trifiée, gardera ses 73500. L’objectif est d’atteindre 13 200 voyageurs par jour dans l’Ouest lyonnais en 2013 et 20 000 en 2020.=M.A.

Plus silencieux, plus joli, plus fin, le nouveau tram-train de l’Ouest lyonnais semble faire l’unanimité.

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dossier du mois

Noaho“etre promoteur, c’est accompagner le développement de la ville”

Créé début 2010, Noaho, dont le nom s’inspire de l’anglais “know-how“ (savoir-faire) et du quartier new-yorkais de NoHo, se veut un promoteur différent. Fabrice Hoolbecq, son fondateur et président, explique ses spécificités et ses ambitions.

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n Fabrice Hoolbecq, votre père a été footballeur pro-fessionnel, a joué à Reims et Boulogne-sur-mer. Vous n’avez jamais eu envie de marcher dans ses pas ?

Si, je suis passionné de foot. J’ai joué quand j’étais petit. Mais je n’avais pas son talent. Il fallait que je me dirige vers autre chose.

n Qu’est-ce qui vous a attiré dans l’immobilier ?

J’étais d’abord passionné d’histoire et de géographie. J’ai alors commencé un cursus universitaire. J’ai obtenu une maitrise en aménagement du territoire à la Sorbonne parce que j’aime bien l’amé-nagement de la ville et de la société en général.

n Avec une telle formation on vous verrait plutôt évoluer dans une collectivité territoriale. Or, vous avez fait le choix du privé. Pourquoi ?

Quand je suis sorti de mon service militaire, j’avais des propositions d’opérateurs privés importants. J’ai donc fait mes classes chez Bouygues Immo-bilier à Paris qui s’appelait à l’époqueFranceConstruction. On travaillait sur des opéra-tions d’aménagement assez importantes. On faisait beaucoup de lotissements de maisons individuelles. Et je me suis rendu compte que le privé était quand même très lié au public.

n Après Bouygues, vous avez intégré george V qui est devenu Nexity. Comment êtes-vous arrivé à Lyon ?

Le développement en région était important pour le groupe George V. Son président a souhaité développer plus fortement l’agglomération lyonnaiseetlarégionRhône-Alpes. On m’a demandé de prendre la direction générale. Puis, je suis devenu président de cette structure pendant quelques années.

Je suis arrivé à Lyon en 2001, àl’époqueoùGérardCollombétait devenu maire et président du Grand Lyon. J’ai beaucoup appris dans une région qui était en plein développement avec une dynamique forte.

n Les Parisiens ont souvent des appréhensions quand ils viennent s’installer à Lyon. Pas vous ?

Ma famille en avait peut-être un peu plus que moi. Je pensais que c’était une belle opportu-nité de carrière dans une ville qui mérite d’être découverte, qui est très jolie avec beaucoup de potentiel. J’étais persuadé que ma famille, au bout d’un an, se serait vite acclimatée, ce qui a été le cas. La réputation de cette ville est en dessous de sa valeur.

n Pourquoi avoir quitté Nexity en 2009 pour lancer votre propre affaire ?

C’étaitunconcoursdecircons-tances. Il y avait une sorte de divorce à l’amiable. J’avais alors 47 ans. Quitter un grand groupe, ce n’était pas pour rerentrer dans un autre grand groupe. J’avais la volonté de voler de mes propres ailes. J’ai d’abord créé ma société seul. Puis, assez rapidement, j’ai été contacté par Sogeprom, la structure immobilière de la Société générale, qui m’a pro-posé de travailler ensemble.

Leur business model en région consiste à trouver des opé-rateurs locaux qui ont un peu d’expérience, pour venir s’associer à eux et développer des affaires en commun. On a très vite abouti à un accord. Je suis aujourd’hui président salarié et reste un actionnaire important de la société.

n En 2009/2010, nous étions au plus fort de la crise, qui était avant tout une crise immobilière. N’était-ce pas un pari risqué ?

Créeruneactivité,c’esttou-jours risqué. Mais je pense qu’il y a un marché solide à LyonetenRhône-Alpes.Onal’un des plus faibles taux de chômageenFrance.Lyonestune ville qui est sans arrêt en développement avec de belles activités diversifiées. Il y a donc toujours des gens qui ont besoin de se loger. J’y croyais fortement, parce qu’il manque encore beaucoup de logements dans l’agglomération.

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Il y a toujours de la place pour faire de beaux projets. Avec l’objectif permanent qui est lenôtre,deresterdansdesprix qui doivent permettre au plus grand nombre d’acquérir.

n Vous vous revendiquez “promoteur des temps nouveaux”. Qu’est-ce que cela signifie ?

Il faut regarder les choses à moyen et long terme et accom-pagner la puissance publique, ce que nous nous efforçons de faire. Sans les élus, les aména-geurs publics, l’administration, on ne peut pas développer cette activité-là. Etre promoteur des temps nouveaux c’est accepter les évolutions réglementaire et politique.

Quand on construit quelque chose, cela restera au moins un siècle.C’estunactemajeur. Il faut donc être le plus souple, le plus accompagnant et le plus anticipateur possible avec la puissancepublique.C’estaveccette logique du moyen et long terme, qu’on essaie de dévelop-per notre métier différemment.

n Vous avez commencé à construire à Oullins, Vaulx-en-Velin et Saint-Priest, avant d’arriver à Lyon où vous réalisez des opérations dans le 8ème et le 9ème. Etait-ce une volonté de vous développer d’abord à l’Est ?

C’étaitunevraievolonté. Quand on est promoteur immobilier, on fait un métier de conquête. Il faut aller sur

des secteurs où la puissance publique investit aussi. Les transports en commun se sont essentiellement développés dansl’Est.C’estlàqu’ilfautvenir accompagner le dévelop-pement de la ville.

Dans le 9ème ou nous allons démarrer une grosse opération rue Marietton, on est dans la mêmelogique.C’estsurunter-rain en friche, dans un quartier qui est encore un peu à faire et qui deviendra indéniablement un quartier majeur dans cinq à dix ans.

n Votre crédo est “la qualité à des prix accessibles”. Sur quoi faites-vous des éco-nomies pour concilier les deux ?

Tout est une question d’équi-libre. Il faut acheter les terrains à des prix raisonnables. C’estenétanttrèsenamontduprojet qu’on y arrive. Il y a une chose sur laquelle on ne peut pas passer : c’est l’architecture, parce qu’elle restera. Par contre, certaines prestations intérieures peuvent évoluer avec le temps. Si nos acquéreurs veulent chan-

ger au bout de quelques années, quand ils auront eux-mêmes évolué, un carrelage ou un revêtement mural, ils auront le temps de le faire.

Pour arriver à cet équilibre, nous donnons véritablement de la qualité à l’objet que nous concevons, aux espaces exté-rieurs, aux espaces verts, aux performances énergétiques. Puis, sur d’autres points, on essaie de proposer des presta-tions de qualité qui ne soient pas forcément très coûteuses.

n Vous êtes encore une très jeune société, avec deux ans et demi d’existence. Quel est votre chiffre d’affaires et quelles sont vos perspec-tives ?

En 2012, nous allons réaliser un chiffre d’affaires d’environ 50 millions d’euros. On a déjà livré une petite centaine de logements. Quand on sait que la durée d’un chantier se situe autour de 18 mois, c’est déjà pas mal. On a une douzaine d’opérations en cours, dont sept dont le chantier a démarré.

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Quant à nos ambitions, nous avons le souhait d’avoir une part de marché significative. Mais nous faisons un métier qui nécessite d’être proche du terrain.Celaconcernenosrelations avec les entreprises qui vont réaliser nos chantiers, les bureaux d’études, les architectes et puis nos clients. Il faut bien connaître les différents marchés. On ne s’adresse pas de la même manière à nos clients à Vaulx-en-Velin,qu’àLyon.C’estpourça qu’on restera lyonnais, même si on doit un peu sortir des limites du Grand Lyon.

n Dans votre métier, les réglementations environ-nementales et le contexte fiscal évoluent beaucoup. Est-ce difficile à gérer pour vous ?

On a besoin d’évoluer dans un cadre et la réglementation liée au Grenelle de l’environnement va dans le bon sens. Quand ce cadre change, on s’adapte comme tous les promoteurs. Mais il ne faut pas que ça aille trop vite. Parce que les technolo-gies coûtent cher, quand elles ne sontpasencorerôdées.A un moment, c’est donc notre client qui ne peut plus suivre.

Je dis au gouvernement : “atten-tion, on a déjà franchi un cap important, concernant l’acces-sibilité aux handicapés, où on est allé assez loin, et en ce qui concerne les économies d’éner-gie. On a déjà fait beaucoup. Tous les deux ans, on a changé de réglementation. Aujourd’hui, je pense qu’il faut analyser ce

qui a été fait ces cinq dernières années pour essayer d’arriver à des choses plus cohérentes et économiques.

n Et quant aux incitations fis-cales, que préconisez-vous ?

Il faut penser aux jeunes de 24, 25 ans qui viennent d’avoir leur premier boulot, qui se marient. IlyabeaucoupdeRhônalpins,de Franciliens, de Marseillais qui seraient intéressés par des systèmes incitatifs.

Evidemment, il faut construire des HLM, mais en France, on considère cela trop comme une fin en soi. On n’est pas obligé de vivre toute sa vie en HLM. On peut évoluer différemment. Le tout est d’y être un peu aidé. A Lyon, on a connu le Pass foncier qui a permis à de jeunes accédants de s’installer dans cette ville. Un système extrême-ment efficace qui a été supprimé brutalement.

En outre, le prêt à taux zéro a été réduit, il n’existe presque plus rien.

Quant aux principes de défis-calisation, ils aident à avoir un marché plus fluide dans l’inves-tissement locatif et donc les loyers. Le système qu’est en train de mettre en place le nouveau gouvernement semble être un bon système qui devrait nous permettre de réguler ce créneau de marché.

n Revenons à Lyon. Cela fait maintenant onze ans que vous y êtes installé.

Pour quel club bat le cœur de ce fils de footballeur que vous êtes ?

L’OL. Auparavant, je n’ai jamais été supporteur d’un club. J’ai eu assez de difficultés pour emmener mes enfants au Parc des princes qui est un stade assezviolent.Contrairement à Gerland qui est très familial. A Lyon, j’ai vu des matchs extraordinaires. L’OL est un club qui a beaucoup grandi, qui est attachant.

n Et qui sera champion cette saison ?

Je pense que ce sera le PSG. Mais avec le projet de Grand stade de l’OL, il y a de quoi rebâtir quelque chose d’intéres-sant à Lyon. D’ailleurs, c’est ce que fait Jean-Michel Aulas. Il suffit d’être un peu patient. Mais il faut quand même qu’on essaie d’être en Ligue des cham-pions. Sur le plan économique, cela devient incontournable.

=Propos recueillis par Michael Augustin

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Rentrée ambitieuse pour les clubs lyonnais

Tous les yeux seront tournés vers Gerland et l’OL. Après l’opération dégraissage du mercato estival, la grande ques-tion sera de savoir si les arrivées de Bisevac, Monzon et Mvuemba sauront pallier les départs de Cris, Cissokho, Källström, Pied, Real, Belfodil mais surtout du portier des Bleus Hugo Lloris. La stratégie économique semble en tout cas ne pas perturber l’effectif, auteur d’un début de saison plutôt encourageant.

Privés de Ligue des champions, nul doute que les hommes de Rémy Garde auront à cœur de retrouver le podium cette saison, mais également de bien figurer en Ligue Eu-ropa. Quant à la section féminine, les joueuses de Patrice Lair voudront réitérer leur triplé : Championnat, Coupe de France, Ligue des champions.

Un titre, c’est également l’objectif du Lou Rugby, celui de Pro D2, synonyme d’accession directe au Top 14. Logi-quement relégués la saison dernière, les Rouge et Noir reviennent plus forts. Notamment grâce à un recrutement de haut-standing qui rassemble les grands noms du rugby français Sébastien Chabal et Lionel Nallet, mais également des pointures de l’ovalie telles que Fabien Cibray, Julien Dumora ou encore Huw Bennett. Des investissements qui se révèlent plutôt payants au vu des premières rencontres de cette saison.

Pour l’Asvel, les ambitions sont moins glorieuses : les play-offs, mais surtout un peu de sérénité pour ce club qui sort

de la pire saison de son histoire, et qui doit digérer l’échec de son projet de grande salle. Avec un effectif à nouveau lar-gement remanié, les Verts auront pour objectif de redonner de la superbe au maillot villeurbannais. Forts des retours des charismatiques Amara Sy et Uche Nsonwu-Amadi, l’As-vel retrouve la Pro A dès le début de ce mois d’octobre, après des matches de préparation assez décevants.

La surprise de cette année pourrait bel et bien venir d’un autre parquet de basketball : celui des féminines du LBF. Sauvées miraculeusement de la relégation, grâce à la dispa-rition du club de Challes-les-Eaux, les Lyonnaises ne visent pas moins qu’une place sur le podium. Laurent Buffard, le nouveau coach lyonnais, a pu récupérer une grande par-tie de l’effectif savoyard et pourra ainsi compter sur une équipe plus solide et rôdée.

En seconde division aussi, les clubs lyonnais devront faire leurs preuves. Pour l’Asul Volley, de retour après une an-née dans l’élite, l’objectif est la remontée directe malgré les difficultés de la saison passée. En hockey sur glace, après une saison solide, puis une élimination rapide aux play-offs, le LHC vise le haut de tableau et une accession à l’élite. Seul bémol à la patinoire de Lyon, l’absence pour raison de santé du coach, Daniel Maric, victime d’un AVC pendant l’été.=Laureline Coquard

La rentrée est passée, place à une nouvelle saison pour les clubs lyonnais. Après les résultats

décevants de la saison dernière le mot d’ordre est simple : faire mieux.

sport

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Foot féminin : “Quatre équipes peuvent être championnes”

sport

n Les Bleues sont qualifiées pour l’Euro 2013. Après deux échecs successifs en demi-finale, au Mondial en 2011 et aux JO cet été, peuvent-elles prétendre à une médaille ?

Elles vont vouloir à tout prix rame-ner une médaille, et je les en sens capables. Elles pourront s’appuyer sur leur expérience. Il leur faut juste un peu plus de réalisme et un peu moins de malchance. Elles ont beaucoup tiré au but, pour peu de transformations.

n Qu’apporte l’entraineur Bruno Bini à cette équipe de France ?

Une vie de groupe. Il a permis à la France de se qualifier pour chaque compétition. Il a donc apporté de la régularité dans la performance. Il a aussi amené de la jeunesse au groupe, et réussi un mélange avec des joueuses plus expérimentées, en plus de l’apport de quelques talents comme Marie-Laure Delie ou Elodie Thomis. L’équipe peut désormais s’appuyer sur ses cadres, comme Thiney, Abili, Nécib, Le Sommer...

n La force de l’équipe de France vient-elle justement de cette grosse ossature lyonnaise ?

Canepeutêtrequ’unatout!Cesjoueuses-là évoluent ensemble

dans le championnat, elles ont des parcours et des palmarès supra-in-téressants et supra-chargés, comme une finale et deux victoires en Champion’sLeague,lechampion-nat,laCoupedeFrance...

n Vous avez déclaré en 2011 être déçue que le Mondial soit diffusé sur Eurosport, une chaîne payante. Un an après, est-ce que les choses ont évolué ?

Oui, ça évolue, puisqu’il y a des droits achetés par des chaînes gra-tuites (France Télévisions, Direct 8, ndlr).Celamontrel’attractivitédufoot féminin. Mais si on veut voir lesmatchsdeChampion’sLeague,ou si on veut voir jouer Juvisy en championnat, on est toujours obligé de s’abonner à Eurosport. Je pense que c’est dommage dans un contexte de récession économique dur pour tous.

n Avec 3 victoires en autant de matchs, 23 buts marqués pour aucun encaissé, en ce début de saison, les filles de l’OL semblent à nouveau intouchables. Vont-elles réaliser un nouveau triplé cette saison ?

Elles en sont capables. Depuis deux ans, elles pourraient même rivaliser avec les équipes américaines. Leur

grande force, c’est que ça fait vingt ans qu’elles sont ensemble. Elles ont joué ensemble dans les mêmes équipes de jeunes. Elles sont coéqui-pières sur le terrain et amies dans la vie.

Jean-Michel Aulas a été l’un des premiers, avec Louis Nicollin (président de Montpellier, ndlr), à investir dans le foot féminin. Il a des valeurs et a toujours un objectif.

Toutefois, le championnat vient de s’étoffer, avec Paris qui a recruté des joueuses internationales, Juvisy qui est toujours compétitif et Montpellier qui ne lâchera pas l’affaire.Cesquatreéquipesontlepotentiel d’aller chercher une place européenne, et le titre.

n Quelle joueuse de l’effectif olympien vous impressionne le plus ?

Par rapport à toute sa carrière, je dirais Sonia Bompastor. Elle s’étaitexiléeavecCamilleAbilyaux Etats-Unis, elle a été capable de s’adapter à cette machine amé-ricaine. Puis, elle est revenue en France avec beaucoup d’humilité. C’estquelqu’unquejerespecteénormément, que j’apprécie et qui a toujours gardé les pieds sur terre.

=Propos recueillis par Mikhaël Defoly

Meilleure buteuse des Bleues (81 buts en 112 sélections), l’ancienne internationale Marinette Pichon a mis fin à sa carrière en 2007. Depuis 2011, elle travaille comme consultante pour France Télévisions. Entretien avec une amoureuse du foot au féminin.

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culture expo & opéra

“En toutes lettres”, correspondances privées Archives de Lyon Jusqu’au 1er décembre

Les Archives de Lyon présentent la correspondance d’une grande famille lyonnaise à l’époque de l’Ancien Régime, de la Révolution et de l’Empire.

En toutes lettres… propose un voyage épistolaire illustré de dessins, d’objets du quotidien et autres documents d’archives. Une occasion inédite de revisiter l’histoire de la ville, et de porter un regard sur l’entrelacement si particulier, à la fin du 18e siècle, entre le privé et le public, la famille et la politique.

Archives de Lyon – 1, place des archives 69002 Lyon Visites commentées tous les mardis à 13h et à 16h - Gratuit et sans réservation

Macbeth Opéra de Lyon Du 13 au 27 octobre

Giuseppe Verdi fut un immense admirateur de Shakespeare, qu’il aborde avec Macbeth. Le conflit entre la psychologie des person-nages et leur ambition politique de-vient d’emblée obsédant et crée une

insoutenable continuité dans l’action. Au début, les sorcières de Macbeth – telles de modernes agences de notations aux prédictions autoréalisatrices – lui décernent un triple A : Macbeth sera roi. Lui-même n’y pensait pas mais, par cette prévi-sion à la hausse, il devient roi pour le pire et pour le pire. Soutenu, parfois tenu à bout de bras et de griffes par son épouse, Lady Macbeth, le nouveau roi fait main basse sur le pouvoir – meurtre du roi Duncan ; fait égorger ses opposants même si ce sont ses amis – assassinat de Banco ; fait rendre gorge à son peuple – affamé, martyrisé, « patrie opprimée » ; lui-même festoie et se gorge de richesses, pour tenter d’oublier, peut-être, les fantômes qui le hantent...

Opéra de Lyon - 1 place de la Comédie 69001 Lyon – Infos et réservation sur le site de l’Opéra de Lyon

Partitions, Glass et Chair Events MAC LyonJusqu’au 30 décembre

Suite à une première rétrospective consacrée aux “Events” de George Brecht (1926) en 1986, le Musée d’Art Contemporain expose de nouveau ses œuvres, entrées depuis dans la collec-tion du musée. Pour cette exposition, le MAC a sélectionné plusieurs “Chair Events” et “Scores” (partitions), lesquels par-tageront l’espace avec les œuvres “De la composition pour Musée” de John Cage présentées aux mêmes dates. Une occa-sion pour les visiteurs de découvrir tout l’art conceptuel de l’artiste d’avant-garde américain.

Musée d’art contemporain de Lyon - 81 Quai Charles de Gaulle Cité internationale 69006 Lyon - Tout public - De 4 à 6 euros

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culture musique

Lynda Lemay • Bourse Du TravailMardi 09 Octobre 2012 à 20h30

“Parmi les voix canadiennes qui ont déferlé sur la France dans les années 1990-2000 (de Roch Voisine à Natasha St-Pier, en passant par Isabelle Boulay et Garou), Lynda Lemay occupe une place particulière. Loin des chanteuses à voix au registre sentimental, cette auteur-compositeur-interprète se distingue par une personna-lité forte de chanteuse à textes, à l’univers sensible et original. Dans une certaine mesure, elle se rattache à la nouvelle chanson francophone. Elle a su imposer un style bien à elle et infalsifiable.

Seal • Amphitheatre - Salle 3000

le Vendredi 09 Novembre 2012 à 20h00

Le célèbre chanteur britannique Seal donnera rendez-vous à six reprises à son public français.L’interprète de Kiss from a Rose (1994) et de Loves’ Divine (2001) a connu ces dernières années un vif succès avec deux albums de reprises, Soul I, sorti fin 2008, et Soul II, paru en novembre 2011. Chanteur incontesté du mouve-ment soul, Seal reprenait notamment des standards d’Otis Redding, James Brown, Sam Cooke ou encore Al Green. L’album Soul I, qui comprenait entre autres des reprises des célèbres titres A Change is Gonna Come et It’s A Man’s Man’s World, s’est maintenu en tête des ventes de disques pendant 13 semaines en France. Un coffret regroupant Soul I et Soul II sortira dans les bacs pour Noël.

Sebastien Tellier • Transbordeurle Mercredi 17 Octobre 2012 à 20h00

Le néo-prédicateur nous donnera un concert étiré entre pop romantique et disco sexuel. Personnage hors-norme de la scène électro française, Sébastien Tellier pré-sentera cet automne son nouvel album spirituel, My God is Blue, sorti en avril. Le 25 octobre, le public pourra ainsi se délecter de sa musique psyché aux élans seventies. Véritable gourou de la scène, Sébastien Tellier marquera à coups sûrs les esprits.

Bloc Party •Transbordeurle Dimanche 04 Novembre 2012 à 20h00

Le groupe d’indie rock britannique sera à Lyon, pour un concert unique, qui s’an-nonce d’ores et déjà comme explosif. Il faut dire que Bloc Party sait comment faire danser les foules ; à coup de beats et de riffs entêtants. Mais la voix et l’énergie de Kele ne sont pas non plus étrangers à l’euphorie décelée chez les fans, à chacune de leur prestation scénique.

C2C • Transbordeurle Mardi 16 Octobre 2012 à 20h30

Si les C2C étaient des footballeurs, ils seraient les mecs les plus adulés de France ! Pas de bol pour eux, ils sont « juste » triples champions du monde DMC par équipe. C’est-à-dire les meilleurs Dj’s du moment à taquiner le cross fader ! Du coup, mal-gré ce record historique inégalé, y avait pas un chat sur les Champs Elysées pour beugler des slogans chauvins à leur retour au pays ! Y a pas de justice... Heureu-sement, ça n’a jamais empêché les 4 virtuoses nantais de retourner chaque dance floor qu’ils investissent...

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culture interview théâtre

n Francis Huster, vous êtes à l’af-fiche de la pièce d’Eric Emma-nuel Schmitt Le journal d’Anne Frank depuis le 5 septembre, au théâtre Rive gauche à Paris, puis en tournée dans toute la France. Etes-vous fier d’interpréter ces très beaux textes ?

Je suis fier parce que Otto Frank a eu une conduite extraordinaire en revenant des camps de concentra-tion où il était le seul rescapé ; il a tout de suite voulu que le journal de sa fille, écrit de 1942 à 1944, soituniversel.C’estunhérospourmoi puisqu’il fait partie des justes. Il n’a pas voulu entrainer derrière lui la haine de l’Allemagne mais au contraire il a voulu rendre ce texte universel en pensant à d’autres Anne Frank qui seraient peut être juives, musulmanes ou chrétiennes. La pièce d’Eric Emmanuel Schmitt est en ce sens, elle aussi universelle.

n Pourquoi l’interprétation de ce rôle vous bouleverse-t-elle autant ?

Celamebouleverse,biensûr,parcequ’une partie de ma famille juive a été massacré dans les camps. Et surtout parce que mon père était comme Otto Frank, c’est à dire d’une grande élégance avec beau-coup d’honnêteté. Il a combattu pour les britanniques pendant laguerre.C’estunhommequinevoulait pas retourner dans le passé comme Otto Frank, c’est pour cela que incarner cet homme qui a imposé une image de droiture et de pureté humaine dans le monde entiermetoucheénormément.Cerôleestlégendaireettouslessoirson peut constater que le public ne vient pas seulement assister à un spectacle mais c’est presque une ferveur, un acte de foi. Les standing ovations durent parfois plus de dix minutes.

n Quel est le message essentiel de la pièce selon vous ?

Quelque soit sa religion, son ardeur et sa foi, il y a quelque chose de plus fort que l’horreur, que le racisme, que l’intolérance, c’est la voixdel’enfant.Cellequiestpureet qui incarne l’amour. Personne n’a le droit de baisser les bras, il est primordial de continuer à croire en l’amour. Eric Emmanuel Schmitt a fait là son chef d’œuvre.

n Pourquoi trouvez-vous la vie si terrifiante ?

Elle est terrifiante parce qu’elle est fausse. La génération d’aujourd’hui a une vie réelle épouvantablement dureetcruelle.Etdel’autrecôtéily a la vie irréelle celle que l’on voit dans tout ce qui est de la virtua-

lité. Les jeunes ont la tête dans des images en 3D qui ne correspondent pas à la réalité. La télévision et les médias participent à cette compli-cité de l’irréel sur la vérité cruelle de la vie. Les acteurs de théâtre sont là pour dire aux gens de se réveiller.

n Dans un registre un peu plus léger, nos lecteurs aimeraient savoir quelles sont vos manies avant de monter sur scène ?

Je pense à Louis Jouvet, Barrault et Pierre Dux, mes maîtres à espérant que, de là haut, ils nous écoutent.

n Pourquoi êtes-vous si superstitieux ?

Je suis très superstitieux, je déteste le vert parce qu’il représente pour moilapourrituredelavie.C’estune couleur très difficile. J’ai failli mourir trois fois dans ma vie et à chaque fois le vert n’était pas loin. Tout comme le chiffre 6 que je déteste parce qu’il représente le Diable et l’horreur.

n Racontez-nous le plus beau jour de votre vie?

C’estlanaissancedemapremièrefille, Elisa. Il y a un deuxième plus beau jour qui correspond à la naissance de ma seconde fille, le 3/03/2003.

n Quelle est votre clé du bonheur ?

Toujours se remettre en question en se demandant si on mérite vrai-ment toutes les belles choses qui nous arrivent.

Francis Husterpar Laurent Argelier

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culture interview théâtre

n Vous proposez, depuis le 5 septembre, une adaptation du Journal d’Anne Frank sur la scène du théâtre Rive gauche à Paris, il y a quelques jours c’était la première, êtes-vous content de votre bébé ?Je trouve que le bébé est très beau et le public l’a reçu bras ouverts avec une standing ovation dès le premier soir. Je suis très heureux et très fier parce que c’était important pour moi de réussir ce projet. J’ai une passion pour Le Journal d’Anne Frank et les valeurs défendues dans ce texte.

n Avez-vous réellement passé une audition pour adapter Le Journal d’Anne Frank ?Oui j’ai effectivement passé une auditionmaissanslesavoir!Cesontdeshollandaisquiontfait une audition de plusieurs dramaturges internationaux en leur posant la question suivante : si vous écriviez quelque chose sur et d’après Le Journal d’Anne Frank comment vous y pren-driez-vous ? Je ne savais pas que d’autres étaient auditionnés mais j’ai tout simplement raconté ma

vision de l’histoire en apprenant quelques mois plus tard que j’avais été choisi.

n Vous avez pris le parti de raconter le journal à travers le regard d’Otto Frank ?Tout à fait. A Amsterdam en 1945, Otto Frank, le seul à être revenu des camps, allait tous les jours sur le quai de la gare avec à la main une pancarte “Margot et Anne Frank”, les prénoms de ses deux filles. Il savait déjà que sa femme était morte mais il attendait qu’elles reviennent. Lorsqu’on lui annonce qu’elles sont mortes, sa secrétaire, Miep, va lui donner le journal d’Anne qu’il ne va pas ouvrir tout de suite. Il a toujours dit qu’il avait découvert qui était sa fille en lisant son journal intime. J’ai voulu raconter cette histoire en mettant en scène les neuf person-nages mais à partir du point de vue d’un père qui découvre qui était véritablement son enfant.

n Pourquoi selon vous Le Journal d’Anne Frank est l’un des livres les plus marquant et les plus poignant de notre époque ? Cettepetitefillede14ansétaitun véritable écrivain. Elle fait des portraits des gens qui habitent dans l’annexe avec elle avec un trait d’une férocité et d’une compassion extraordinaire. Elle est joyeuse et profonde à la fois et ne cède jamais au pathos. Son livre est un livre de vie et c’est ça qui rend son destin tragique :

comment peut-on tuer une jeune fille aussi douée, intelligente et maline ? La voix d’Anne Frank est peut être une petite arme fragile mais c’est certainement la meilleure arme contre Hitler et contre la barbarie pour des siècles et des siècles.

n Francis Huster dans le rôle d’Otto Frank a une vraie admiration pour vous. Il est convaincu que votre pièce est une Œuvre.C’estuneœuvreinspiréeparune autre œuvre, il ne faut pas l’oublier. Je l’ai lu plusieurs fois dans ma vie : la première fois j’avais 14 ans, l’âge d’Anne Frank, et ce texte m’avait ému et profondément agacé parce que les aspects purement féminins ne m’intéressaient pas. Alors qu’aujourd’hui l’homme de 50 ans est complétement ému par ce qui l’agaçait à l’époque c’est à dire la naissance d’une jeune fille et son intelligence.

n Etes-vous un comédien contrarié ?Pas du tout, je n’ai jamais rêvé de jouer même si il m’arrive de tempsentempsdelefaire.C’esttrès exaltant d’avoir le public qui vibre avec vous donc je me dis que si j’y prends goût je risque de cesser d’écrire et je ne veux pour rien au monde quitter ma table d’écriture.

n Quelle est votre chanson française préférée ?Les vieux amants de Jacques Brel.

Eric Emmanuel Schmitt par Laurent Argelier

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culture théâtre

n Vous êtes en tournée dans toute la France avec le nouveau François Pignon de la dernière pièce de Francis Weber, Cher Trésor, interpréter sur scène ce héros malgré lui est-ce un vrai défi ?

Effectivement mais c’est surtout une fierté parce que Francis Weber est un des grands auteurs de comé-dies en France. J’ai déjà tourné avec lui dans Le Jouet ou des films qu’il a écrit, c’est un type de talent. Le théâtre ça doit être un coup de coeur parce que c’est tous les soirs pendant au moins six mois, entre 200 et 300 représentations, il faut donc être persuadé que c’est bien quand on se lance. Moi, j’ai eu ce coup de coeur sur cette pièce que je trouve vraiment très intéressante et qui traite de sujets qui nous concernent ici la folie de l’argent qui mène le monde.

Dans Cher Trésor, François Pignon est dans une situation sociale critique, quelle stratégie met-il en place pour s’en sortir ?

C’estunpersonnagequiesttotalementàlaramasse:chômeurdepuis deux ans, sa femme l’a quitté, pas un sous et dans le rouge à la banque...etc. Il est gardien d’un superbe appartement que son parrain lui a confié. Pour s’en sortir ilal’idéededemanderuncontrôle

fiscal, on lui rit évidemment au nez mais par des moyens que je ne vous expliquerai pas il obtient cecontrôleetsaviebascule. D’un coup son ex femme rapplique, son banquier devient très servile...

Quelle est la morale de cette pièce ?

“Même avec un milliard je ne serai pas un homme riche, je serai un pauvre qui a de l’argent”, c’est ce que dit François Pignon. La pièce traite aussi des rapports hommes/femmes et de la manière dont les femmes peuvent parfois être intéressées. La morale c’est de dire que l’important n’est pas d’être riche mais que les autres vous croient riche.

En quoi ce personnage pourrait vous ressembler ?

Il pourrait me ressembler dans la mesure où moi je viens d’un milieu trèssimple.C’estunpersonnagetrès différent de ce que j’ai joué, il a une grande lucidité et une ironie. Mon personnage de Pignon s’appa-rente plus à celui de Auteuil dans Le Placard, c’est quelqu’un qui tire les ficelles.

Comme François Pignon, êtes-vous un gaffeur invétéré ?

Attention, Pignon ne gaffe pas dans cette pièce, c’est plus les autres qui le font. Mais dans la vie effective-

ment je peux dire des énormités par maladresse juste pour essayer d’êtredrôleoualorsparprovoca-tion. Je ne suis pas un gaffeur né.

Avec le temps qui passe vous devenez de plus en plus beau.

L’avantage des hommes c’est qu’on se bonifie avec le temps et c’est d’ailleurs assez pénible pour les femmes!Jetrouveçatrèsinjusted’ailleurs. On dit souvent aux femmes qu’elles ne doivent pas être bellesmaisplutôtparaîtreplusjeunes ce que je trouve compléte-mentabsurde!Ilfautêtrebelle et beau à l’âge qu’on a.

Parlez-nous du rêve que vous n’avez pas encore réalisé.

Être calme, serein et sans inquié-tude. J’aimerais bien être plus cool et plus zen. Je n’ai pas de rêves parce que j’ai eu la chance de vivre une vie formidable. Des choses que je n’avais même rêvé me sont arri-vées. J’ai sillonné le monde, les gens me connaissent, j’ai rencontré des tas de personnes importantes, je vis trèsbien...etc.Commediraitl’autre“le bonheur c’est du chagrin qui se repose”, donc je ne sais pas si je suis un homme heureux mais il est cer-tainquejenesuispasmalheureux!Je crois que c’est l’enthousiasme qui est important, toujours garder cette envie d’être sur scène.

gérard Jugnot par Laurent Argelier

Je n’ai pas de rêves parce que j’ai eu la chance de vivre une vie formidable.

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culture dvd

Unites d’elite / Sortie : 5 Octobre

Réalisé par Jessy TerreroAvec : Curtis ‘50 Cent’ Jackson, Robert De Niro

Sur les traces de son père et quinze ans après la mort de ce dernier, assassiné durant son service, Malo, un ex dealeur, entre dans la police et fait équipe avec l’ancien partenaire de son père, Vito Sarcone. Il intègre un groupe d’intervention aux méthodes musclées dont il découvre bientôt la face cachée. C’est dans ce monde de corruption et de violence qu’il va découvrir la vérité derrière la mort de son père…

J.K. Rowling - la magie des mots / Sortie : 2 Octobre

Réalisé par Paul A. KaufmanAvec : Poppy Montgomery, Emily Holmes, Antonio Cupo

Le film JK Rowlings est inspiré de la vie de la célèbre auteure du même nom et revient sur son enfance, ses humbles débuts de jeune fille à l’imagination débordante, son adolescence marquée par la perte de sa mère jusqu’à son parcours littéraire débouchant sur le phénomène Harry Potter.

The Theatre Bizarre / Sortie : 3 Octobre

Réalisé par Douglas Buck, Buddy Giovinazzo, David Gregory (II), Karim Hussain, Jeremy KastenAvec : Udo Kier, Virginia Newcomb

Un film à sketches en hommage au légendaire “Art du Grand Guignol” réunissant sept cinéastes de l’horreur. THE MOTHER OF TOADS de Richard Stanley: En France, un couple de vacanciers rencontre une sorcière qui prétend posséder une copie du Necronomicon.I LOVE YOU de Buddy Giovinazzo : Une femme annonce à son mari qu’elle le quitte. THE ACCIDENT de Douglas Buck: Une mère et sa fille sont témoins d’un accident de la route.WET DREAMS de Tom Savini: Une femme blessée se venge de son mari infidèle. VISION STAINS de Karim Hussain : Une tueuse en série extrait les souvenirs de ses victimes à l’aide d’une seringue.SWEETS de David Gregory: Un couple obsédé par la bouffe consume son amour. THÉÂTRE GUIGNOL de Jeremy Kasten : Une salle de cinéma se transforme en véritable théâtre de pantins sous l’égide d’un automate.

The hole / Sortie : 5 Octobre

Réalisé par Nick HammAvec : Thora Birch, Keira Knightley, Desmond Harrington

Quand Dane et son petit frère Lucas quittent New York pour suivre leur mère dans la petite ville de Bensonville, ils pensent que rien ne pourrait être pire. Mais tout va changer lorsque Lucas, en explo-rant les recoins de leur nouvelle maison, découvre dans la cave un mystérieux trou sous une trappe verrouillée. Alors qu’ils font différentes expériences pour savoir jusqu’où il va, ils s’aperçoivent avec effroi que le trou semble continuer sans fin. C’est le début d’une aventure qui va les obliger à affronter leurs peurs les plus enfouies.

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cultureculture livres

La femme et l’ours

Philippe JaenadaGrasset

«La femme et l’ours parle de quelques femmes, mais peu d’ours (même si le narrateur n’est qu’un très lointain cousin de la libellule ou du lapereau). C’est un roman sur la fin des illusions, la déconfiture, la dégringolade, la mal-chance et le cafard. (Ça donne envie, non?) C’est un roman sur la pesanteur, sur tout ce qui tombe. C’est le titre que j’avais d’abord choisi, d’ailleurs, Tout ce qui tombe – mais ni ma femme ni mon éditeur n’aimaient, donc je n’ai pas moufté, je ne suis pas fou.» Lorsque Philippe Jaenada parle de ses livres il emploie le même ton que lorsqu’il les écrit : la dérision. Comme il l’explique son roman est l’histoire d’une chute vertigineuse. Jadis, Serge Sabaniego, surnommé Bix, ne se cou-chait jamais avant l’aube. C’était du temps où il n’était pas marié, et sur-veillé, père de famille et unique salaire. Une vie rangée ? C’est un révolté pla-cide, un enragé doux, un pantouflard qui se rêve en tigre (ou en ours). Et puis, un jour, une dispute conjugale, et le voilà parti, sac écossais sur l’épaule, dans une errance fortement alcooli-sée, un bad trip aux couleurs de tous les bars du canal Saint-Martin.

Rien ne se passe comme prévu

Laurent BinetGrasset

Il s’agit d’abord d’un récit retraçant la course vers le pouvoir d’un homme et de son équipe, mais aussi de com-prendre le fonctionnement caché de la machine (choix tactiques, élabora-tion des discours, relations avec les journalistes, organisation logistique, rencontre avec les différentes com-posantes de la société française...). Le livre ne se limite pas à un simple por-trait de Hollande mais évoque abon-damment les seconds rôles (Mosco-vici, Valls, Montebourg...) ainsi qu’une foule d’anonymes rencontrés au fil des déplacements dans les usines, les écoles, la rue...Le récit est à la première personne et se distingue d’un ouvrage journalis-tique par une subjectivité surexposée qui s’inspire du journalisme gonzo de Hunter S. Thompson. Ce parti-pris per-met de rendre compte d’une dimen-sion burlesque qui se révèle omnipré-sente. Enfin, au-delà du résultat, l’un des enjeux dramatiques du livre est le suivant : l’auteur, qui observe jour après jour l’altération de sa subjecti-vité, va-t-il finalement se convertir à la sociale-démocratie et voter Hollande ou tenter le diable, oublier 2002 et voter Mélenchon ?

Je vais passer pour un vieux con et autres petites phrases qui en disent long

Philippe DelermSeuil

Dans ce nouveau livre, Philippe Delerm nous décrit, avec la finesse et l’élégance d’un peintre de miniatures, de petits tableaux de nos vies quotidiennes. Tra-quant les apparentes banalités de nos discours - nos petites phrases toutes faites -, il révèle pour chacune un monde de subtilité, de fragilité, de suf-fisance, de rires en coin... Du vécu, en somme. Admirateur de Saint-Simon et de Proust, il aime comme eux poser le doigt sur les travers de ses contempo-rains, les détails qui disent un monde. Lecteur de Jules Renard (particulière-ment son Journal) et La Bruyère, il a le goût des portraits et des petites phrases qui dévoilent l’esprit d’une époque.

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culture high-tech

Elle est le successeur de la 2g et de la 3g. Elle permet le “très haut débit mobile”, soit des transmissions de données à des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s (le débit binaire). Le débit binaire est une mesure de la quantité de données numé-riques transmises par unité de temps.

Les débits seraient en pratique de l’ordre de quelques dizaines de Mb/s, suivant le nombre d’utilisateurs puisque la bande passante est partagée entre les termi-naux actifs des utilisateurs présents dans une même cellule radio.

2013 va marquer un tournant essentiel pour les opérateurs téléphoniques avec la 4g ! Le débit de 100Mbits par seconde tant attendu par les consommateurs devrait être accessible dans les grandes villes françaises dans le courant de cette année. C’est du moins ce qu’avait annoncé Eric Besson, ministre de l’Industrie et de l’Economie Numérique. Aujourd’hui la plupart des opérateurs télécom fournissent un débit de 42 Mbits par seconde à travers ce que l’on appelle plus communément la 3g+. Ce seuil est important à franchir pour les opérateurs de téléphonie qui ont obtenu l’autorisation de commercialiser la 4g.

La particularité de la 4g est de ne plus offrir de mode commuté (établissement d’un circuit pour transmettre un appel “voix”).

La société américaine Verizon a publié des spécifications qui rendent obligatoires les téléphones sachant utiliser l’IPv6 pour utiliser son réseau 4g :Les mobiles compatibles 4g arrivent !

A l’instar où les opérateurs de téléphonies ont fait des tests concluants sur leur réseau 4g, les fabricants de smartphones commencent aussi de leur coté a lancé leur modèle de mobile compatibles avec la norme LTE (Long Term Evolution).

Depuis deux ans les constructeurs de téléphones mobiles dévoilent au fur et à mesure leurs nouveaux modèles compatibles 4g. Mise à part Samsung, dont le galaxy SIII est déjà vendu.

Qu’est-ce que la 4G ?

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Certaines sont innocentes – Compagnie les Divers Gens espace 44Du 16 au 21 octobre

Cinq comédiennes profitent d’être en pleine lumière pour affirmer sans pudeur leurs droits à vivre leurs envies des plus simples aux plus farfelues. Ces confes-sions révèlent un univers de femmes déchainées. Un montage de textes autour de la femme, de son intimité, de ses révoltes, de ses espoirs, de ses fantaisies. En réponse à toutes les images produites par la société, ce dédale de pensées intérieures explose sur scène, avec engagement et humour.

44, rue Burdeau – 69001 Lyon – 04 78 39 79 71

Une vie sur mesure – Cédric Chapuisnombril du monde Du 4 au 27 octobre

Loin d’être idiot ou attardé, Adrien Lepage est juste différent. À mi-chemin entre Forest Gump et Billy Elliot, ce gamin doué, beau de naïveté, vit une passion défendue pour la bat-terie. Brimé par ses parents, les voisins, les professeurs et les petits camarades, Adrien fait de son instrument une bulle à toute épreuve des hostilités du monde extérieur. L’intime se partage, et si Adrien a confiance, il vous révèlera peut-être son terrible secret.

1, Place Chardonnet – 69001 Lyon – 04 72 07 04 44

Mai, Juin, Juillet – Denis GuénounThéâtre Populaire nationalDu 24 au 31 octobre

Le projet de cette pièce (commande d’écriture de France Culture et du TNP) est de relater les événements qui ont secoué le théâtre en France durant l’année 1968. A travers eux, c’est un regard sur l’évolution de la société française qui est proposé, ainsi que sur les mutations de l’idée de Révolution. Le récit s’organise autour d’un échange fictif de lettres entre Jean-Louis Barrault et Jean Vilar.Ces deux hommes, longtemps considérés comme représentant des visions opposées du théâtre, ont eu des parcours assez proches : du même âge, tous deux élèves de Dullin, entrés au théâtre hors

des circuits les plus convenus, acteurs, metteurs en scène et chefs de troupes, et conduits l’un et l’autre jusqu’à la direction de deux théâtres nationaux, créés ou rénovés par leurs soins. Trois séquences font la matière des trois parties de la pièce, annoncées par son titre.

L’expérience de cette écriture, née d’une invite de Christian Schiaretti, a été menée en dialogue avec lui, ainsi qu’avec Blan-dine Masson, directrice de la fiction sur France Culture.

8, Place Lazare-Goujon – 69100 Villeurbanne – 04 78 03 30 00

culture théâtre

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loisirs bars

L’embuscade10 Quai Rambaud 69002 Lyon 04 78 42 31 59

A quelques mètres de la Confluence. Un cadre rénové, une terrasse spacieuse, un jeu de pétanque pour les amateurs, mais surtout une cuisine fraîche et de saison. Le temps passe sans voir venir au gré de la bonne humeur du service. Au final l’embuscade ne fut pas un piège mais un vrai plaisir.

Le Riva Café23 quai général Sarrail69006 Lyon04 78 52 13 59

Ambiance conviviale, où tout le monde se retrouve à l’heure de l’apéritif. Situé sur les quais, cet etablissement vaut absolument le détour et encore plus en été pour sa terrasse où il fait bon se détendre.

Aperiklub13-14 place Jules Ferry - gare des Brotteaux - 69006 LyON - 04 37 24 19 46

L’Apériklub est le bar festif de Lyon où vous pourrez tout aussi bien boire une bouteille de rosé, déguster un cocktail sur les canapés en terrasse, ou croiser des personnalités lyonnaises. Bien sûr l’ambiance augmente avec les heures qui passent et personne ne vous jugera si vous êtes un K à part !

Ouvert du jeudi au vendredi de 18h30 à 3h et le samedi de 20h30 à 3h.

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“Un pari réussi”Les Planches ont encore une fois cette année, séduit les Lyonnais a en devenir le lieu incontournable des bords de Saône.

Coté cuisine, l’équipe signe encore un succès incontes-table. La montée constante en gamme du restaurant se tra-duit par un choix, une qualité et une finesse du détail dans chaque plat. Sûrement du a sa capacité à changer sa carte tout les mois, ainsi que la présence de sa formule entrée plat dessert, servi rapidement tout les midis de la semaine.

Coté lounge, c’est l’effervescence. Les badges VIP ont cir-culé de nouveau dans Lyon début mai. Plateau de voiture de sport, buffet qualitatif et personnages lyonnais… nul doute, les Mardis des Planches signent leurs grands retour.

Le ponton des planches fait son apparition. Le club de wakebord et son magnifique bateau est une des nouvelles attractions du lieu. Le spot aquatique est le nouveau QG des amateurs de glisse comme des amoureux de ballades sur la Saône.

Prouesses culinaires côté restaurant, Mardi VIP côté Lounge et après-midis sportifs tout l’été, voila le triptyque gagnant de cette superbe saison des planches.

“Remerciement”L’équipe des Planches parle d’une seule voix et tient avant tout chose à remercier ses clients, ses habitués, ses partenaires, amis et voisins du Val de Saône...

“Voir et revoir les mêmes personne de semaine en semaine, c’est l’assurance d’une formule qui plait. Cette récurrence nous l’avons constaté tant au res-taurant du lundi au dimanche que pendant les soi-rées, et ce, peu importe le temps. Nous étions ravis d’accueillir près de 1000 personnes pour les Mar-dis VIP ensoleillé, et ému d’être entourer de plus de 300 personnes sous la pluie.

Nous tenons a insister particulièrement à remer-cier nos partenaires qui nous ont fait confiance et nous ont accompagné d’avril à septembre.“

Les Planches 2013 : Ce n’est que le début !Un florilège de nouveauté nous attends en 2013.

L’espace lounge sera redessiné, accueillant un nouveau bar, un écrans géant, un espace pétanque, glacier les di-manches ainsi que la plus Lyon des radios ...Le club de wake bord accueillerait une machine de plus (mystère nous n’en seront pas plus).Quant aux soirées, on parle d’un trophé de golf aux planches et badges nominatifs….Pensez aussi a réserver rapidement l’espace exposition disponible pour les mariages, séminaires... Celui-ci affiche déjà presque complet.

Nous vous donnons rendez-vous début Mai de l’année prochaine, pour une saison qui s’annonce déjà comme exceptionnelle ! =Arthur Reversade

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Les Planches le retour gagnant

16 Quai Général de Gaulle • 69250 Albigny-sur-Saône • 04 78 91 30 88

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Grenette2, rue grenette - 69002 Lyon - 04 78 42 32 01

Au Grenette vos petits déjeuners seront accompagnés de Viennoiseries, tartines et fruits pressés. À midi le chef vous propose une cuisine du marché. Jusqu’à 15h vous pourrez ainsi vous rassasier d’un carpaccio de boeuf frais accom-pagné d’un mesclun de salade et d’une poêlée de légumes saisonnière. Une sélection de fromages et de desserts mai-sons pour terminer le repas. La journée continue avec la possibilité de s’hydrater et se restaurer avec notre sélection d’assiettes et antipasti à déguster jusqu’à l’heure de l’apéro.Événement ! Jeudi 1er novembre le bateau de pêche du Grenette débarque avec ses fruits de mer. Retrouvez notre sélection de crustacés tous les samedis à partir de 11h et les dimanches à partir de 9h.

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loisirs restos

Due by Maurizio8, rue Jouffroy d’Abbans 69009 Lyon04 72 38 26 43

Les amateurs de cuisine italienne se sont i mmédiatement passés l’information : Maurizio est de retour sur Lyon ! Cet italien à l’accent chantant a rallumé ses fourneaux du côté de Vaise. Cette fois, c’est en duo qu’il compose, avec à ses côtés en cuisine son fils Nicolas.

La Grotte Saint Loup53, quai Clemenceau 69300 Caluire-et-Cuire04 78 28 88 39

Un cadre incroyable pour ce restaurant aux airs d’atelier musée : de jolies voutes, des Harley customisées et une immense terrasse surplombant l’île Barbe. À découvrir impérativement.

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loisirs reportage

185 avenue Paul Santy • 69008 Lyon • 04 72 78 88 00

Le 13 septembre au Docks 40.Lancement de la nouvelle Audi A3...

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Club Affaires Apéro

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Le septembreAu Comptoir de la Bourse

26ça s’est passé

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loisirs interview chef

n Pascal Nolin bonjour, vous êtes aujourd’hui un chef reconnu, membre de l’associa-tion “Les Toques Blanches”. Quel est votre parcours ?

J’ai commencé par l’Institut Vatel à Lyon. Ensuite j’ai un peu navigué en passant par Vettard, je suis partie à l’étranger à Dublin, puis quelques RelayChâteau.J’aitravailléauBistroLyon, au Grand Stadium ou j’ai ren-contré Dominique Lafoy. J’ai ouvert mon premier restaurant, Les Jardins de l’Opéra, en bas des pentes de la Croix-Rousse.Ilyaeu,ensuite,l’ou-verture du Millénium avec Sylvain Auclair,leBureauàGerland,leCube,l’Alchimie...Etaujourd’hui,leComp-toirdeStCyrouvertdepuistroisansavecBriceGibaultetJérômeGuillot.O s’y sent bien, c’est comme un air de campagne au bord de la ville.

n Vous avez tenu la luxueuse brasserie, l’Alchimie, la cuisine moléculaire est-elle une de vos spécialités ?

Effectivement j’en ai beaucoup fait. C’étaituneépoqueoulerestaurants’y prêtait bien puisque le restaurant étaitsituéauxCordeliers,uncoincentral sur Lyon. Ici on fait une autre cuisine tout aussi réjouissante.

n Aujourd’hui vous exercez vos talents au Comptoir de St Cyr, quelle est l’histoire de ce restaurant ?

C’estunemaisonquidatede1892donc en reprenant le restaurant, il y a trois ans, nous avons fait beaucoup de travaux. On a fait le choix de changer un peu le concept puisque nous ouvrons sept jours sur sept. L’été c’est très festif, il y a un terrain de boules, un grand préau de 150m2 ainsi qu’une belle terrasse. Pour nous ce lieu avait un potentiel énorme

d’où le choix de s’installer un peu plus loin du centre ville.

n Parlons cuisine: quelles sont vos spécialités et celles du Comptoir ?

Je n’ai pas une spécialité en parti-culier. J’aime travailler le poisson en mariant des saveurs asiatiques ou méditerranéennes.C’estunecuisinelégère, très parfumée qui fonctionne autant l’été que l’hiver.

n Quelle est votre signature culinaire ?

La fraicheur et l’originalité des plats. Mais peut être faudrait-il plus demander aux clients...

n Quels sont vos projets d’avenir ?

Améliorer encore les choses au ComptoirdeStCyrenrestantaussisérieux et professionnels que nous le sommes déjà.

J’aime travailler le poisson en mariant des saveurs asiatiques ou méditerranéennes.

Pascal Nolin du Comptoir St Cyrpar Fabienne

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loisirs auto

Nouvelle Mercedes Classe A, un regard et vos yeux s’écarquillent

L’indifférence n’est pas prévue dans la liste des options. Ligne hors norme à l’extérieur, icône du style à l’intérieur. Elle réveille le paysage automobile et vous bonifie d’un plaisir de conduite de tous les instants. Une vraie Mercedes, et pourtant si différente…

Le nouvelle Classe A crée la surprise avec un design sportif à forte charge émotion-nelle ; expression d’une personnalité impétueuse, il imprime sa marque au segment des compactes. L’offre prévoit quatre lignes d’équipement et plusieurs packs d’op-tions – afin que vous puissiez créer la nouvelle Classe A à votre image.

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Son design extérieur affirmé mise sur des contours appuyés, une face avant expressive intégrant une calandre à deux lamelles, des surfaces aux galbes dynamiques et une découpe des vitres emprun-tée aux carrosseries des coupés.

Un habitacle haut de gamme, un poste de conduite sportif et ergo-nomique, des sièges sport inté-graux et un volant multifonctions font de la nouvelle Classe A une compacte sportive et luxueuse.

Peut-être la façon la plus sédui-sante de transformer une simple goutte de carburant en hautes per-formances.

Les moteurs dynamiques et effi-cients déploient jusqu’à 211 ch. La boite à double embrayage (op-tion) réagit avec spontanéité dans toutes les situations. Le comporte-ment routier gagne encore en agi-lité : la version A 250 Sport promet plus de dynamisme.

Parallèlement, de nombreuses mesure BlueEFFICIENCY complé-mentaires veillent à limiter l’im-pact sur l’environnement.

Données techniquesmoteurCylindrée (cm3) 1 595 Régime (tr/min) 5 000 Couple maxi (Nm) 200 Régime (tr/min) 1 250 - 4 000 Puissance administrative (CV) 6

PerformancesVitesse maxi (km/h) BM6 202 0 à 100 km/h (s) BM6 9,2

consommations (l/100 km)Cycle urbain BM6 7,5Capacité du réservoir (L) 50

type de transmissionTraction

diversDiamètre de braquage (m) 11,0 11,0 11,0Pneumatiques 205/55 R16 Volume du coffre (dm3) 341 à 1 157

Sécurité reprogramméeLe système de détection de som-nolence et le rader anticollision avec un freinage d’urgence assisté

adaptatif font partie des nouveaux équipements de série. De nom-breux systèmes de sécurité et d’aide à la conduite sont réunis dans une configuration absolu-ment inédite dans la catégorie des berlines compactes. Une cellule passagers ultrarésistante et jusqu’à neuf airbags assurent une protec-tion optimale des occupants.

Sur la nouvelle Classe A, la réfé-rence premium, ce sont les quatre lignes d’équipement et packs de design et technologiques dispo-nibles en option. La référence pre-mium, c’est aussi une multitude d’équipements dont un grand nombre étaient réservés jusque-là à des catégories de véhicules su-périeurs. Appréciez le confort en-core étoffé d’une vraie Mercedes sur le segment des compactes.

Le constructeur ne s’y ai pas trom-pé : l’impulsion d’une nouvelle génération, la nouvelle Classe A.

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Harley-Davidson vient tout juste de dévoiler sa gamme 2013 pour ce 110ème anniversaire, on y retrouve un nouveau venu dans la gamme CVO : le Softail Breakout. Look chromé dur, moteur XXL et détails soignés : le Harley-Davidson Breakout 2013 est le Softail ultime pour les amateurs de hot rods à deux roues ! Pour marquer le 110ème anniversaire de la marque, le Softail Breakout reçoit l’énorme V-twin Screamin’ Eagle 110 (1 803 cm3) dans sa version à balanciers d’équi-librage. La transmission Cruise Drive à 6 vitesses et finale par cour-roie est associée à un embrayage hydraulique à glissement Assist & Slip offrant de meilleures sensations de changement de vitesse, une longévité accrue et un effort au levier réduit. Disponible en trois va-raintes (Black Diamond / Molten Silver / Crushed Slate, Hard Candy Gold Dust / Liquid Sun / Pagan Gold et Crimson Red Sunglo / Scarlet Lace / Hammered Sterling), la peinture du Softail Breakout est au niveau habituel des productions du département Custom Vehicle Operation Harley-Davidson : digne d’un grand préparateur.

Le Harley-Davidson Softail CVO Breakout 2013 sera produit à seulement 1 900 exemplaire !

• V-Twin Screamin’ Eagle Twin Cam 110B (1 803 cm2)

• Embrayage Assist & Slip

(meilleures sensations et moins d’effort au levier)

• Trois graphismes (Black Diamond / Molten Silver / Crushed Slate, Hard Candy Gold Dust / Liquid Sun / Pagan Gold et Crimson Red Sunglo / Scarlet Lace / Hammered Sterling) appliqués et polis à la main

• Selle et pouf pasager cuir (noir ou marron foncé) avec le motif alligator

• Jantes Turbine

• Sabres monobloc en aluminium

• Pneu arrière de 240 mm

• Tés de fourche larges

• Réservoir de 19 litres

Caractéristiques principales

News moto 2013 : Harley-Davidson Softail CVO Breakout

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loisirs interview shopping décoTous les mois notre magazine invite une personnalité lyonnaise pour faire son shopping déco. Dans notre show room déco, il choisit quatre articles correspondant à nos questions et nous explique pourquoi !

Ma p’tite déco...Figure de la nuit lyonnaise, Didier Dantzikian et son épouse Sophie sont investigateurs, acteurs et créateurs des FBI Cafés, propriétaires du Charles, l’indémodable pub de la rue Mercière, et récemment le Hall de la Bourse.

1. Le coucherLe début de la nuit, la magie des lumières, l’envoutement lié au début de soirée, le reflet des pampilles, la majestuosité et la grandeur de ces lustre en verres...

A l’heure où la ville se couche, vous entrez en scène et tenez éveillés une population de noctambules. Très sensible également à votre confort et à celui de vos clients, la déco vous passionne et vous inspire. Je vais aujourd’hui vous demander de me choisir 4 éléments déco, matières, mobiliers… symbolisant pour vous la nuit du coucher au levé et me dire pourquoi.

2. MinuitL’heure mystique, le monde de la nuit, un bar lumineux, un son à 360° comme irréel, tous les ingré-dients indispensables pour passer une soirée inoubliable...

3. 3h du matinLe monde des rêves...un bon lit, un King size avec des plaids, des matières soyeuses, de la fourrure, le monde des rêves ou tout peu s’oublier... ou se créer.

4. Le réveilUn début de matinée soit sportif, soit farniente en prolonga-tion de la nuit, allongé devant une piscine miroir pour débuter la journée tranquillement ou dynamiquement.

Merci à vous deux et bonne nuit

*produits distribués au Show Room Déco

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loisirs beauté

Une virilité soignée

Pour purifier Le peau du visage est plus sensible que celle du reste du corps, elle est aussi plus grasse. Si vous ne souhai-tez pas accentuer ses petits défauts n’utilisez pas le même savon pour tout. Sans parfum et sans colorant le gel lavant purifiant de Skeen + désin-cruste les pores bouchés.

Pour gommer La peau de votre visage tout comme celle de votre corps a besoin d’être nettoyée en profondeur. Eliminez régulièrement les impuretés et les poils incarnés en donnant à votre peau un air plus jeune, au moins une fois par semaine. Essayez l’exfoliant Kyolu for men qui combine parfaite-ment le savoir ancestral japonais à la technologie.

Pour hydrater Parce que le tout en un remporte l’unanimité chez la gente masculine, les marques ont inventé des pro-duits qui hydratent en même temps qu’ils raffermissent, matifient et luttent contre les premiers signes de vieillissement. Matin et soir utilisez le gel Bonne Gueule de Nickel sur l’ensemble de votre visage pour lui apporter fraîcheur, éclat et douceur.

Pour camoufler Parce que les hommes aussi sont soucieux de leur regard, le contour de l’oeil demande un soin particulier au quotidien. Préférez un soin à la triple action : anti-rides, anti-cernes et anti-poches pour lutter contre les signes du temps. La marque 66°30 propose un contour des yeux cycle

précision qui hydrate, raffermie et tonifie le regard.

Pour relaxerAprès l’effort le réconfort! Vous soumettez vos muscles à un effort intense et régulier alors pensez à les récompenser en utilisant après chaque tension, un gel relaxant. Il favorisera la récupération en élimi-nant les toxines et les sensations de fatigue musculaires. Le Relax Gel Défatigant Corps Homme de Sports Akileïne avec ses principes actifs énergisants s’applique en massage léger sur tous les muscles sollicités.• O.M.

Parce qu’aujourd’hui être un homme n’est plus synonyme de poils, points noirs et autre odeur de transpiration, parce que utiliser des produits cosmétiques masculins n’entache plus votre virilité, voici une liste des must en matière de beauté et de soin pour vous messieurs.

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loisirs remise en forme

n Le stress de la rentrée a eu raison de mon bénéfice va-cances et je rêve d’une thalasso mais... mon budget week-end a un peu souffert. Avez-vous une suggestion pour m’éviter le burn out avant le mois de novembre ?

Hydrojets, enveloppements, gommages, massages et suivi diététique... Wellness Institut change la donne : vous n’allez plus en tha-lasso, c’est la thalasso qui vient à vous!Cetypedesoinsrépondàlademande croissante de citadin(e)s stressé(e)s qui n’ont pas forcément le temps ou les moyens de s’offrir une cure à des km de Lyon. Nos formules ont été soigneusement élaborées. Elles combinent des tarifs attractifs et une grande qualité de soins (produits, équipements, cadre).

n Le bien-être enfin à la portée de tous, voilà qui est séduisant ! Qu’en est-il côté produits et équipements ?

Nos client(e)s méritent le meil-leur de la technologie anti-âge et

minceur. Nous figurons parmi les rares instituts à Lyon à disposer duCelluM6Endermolabetdel’Aemotio Spa. Nous travaillons en cabine avec des produits Algotherm issus de la cosmétique marine. Des produits les Sens de Marrakech sont proposés aux clientes désireuses de prolonger les bienfaits des soins àlalamaison.Côtémanucureetpédicure, nous proposons des vernis OPI à des tarifs exceptionnels. Bar à sourire, formules “entre amies” avec cours de pole dance, cures bien-être ou minceur avec coaching à partir d’1,50 € / jour... Wellness Institut propose une gamme étendue de formules avec des tarifs privilèges pour ses abonnées*.

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ville de bons vivants, ne l’oublions pas!Nouspréservonslanotiondeplaisir tout en appliquant quelques règles de bon sens. Un re-para-métrage sur mesure de l’hygiène alimentaire de nos client(e)s pour desrésultatsdurables!

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Des soins d’exception à prix mini ! C’est sur cette promesse alléchante que les instituts Wellness ont ouvert leurs portes dès la rentrée. Matériel anti-âge et minceur high tech, coaching personnalisé et soins de dernière génération… Le must du bien-être à des tarifs ultra serrés ! Sylvie Boschi, directrice des instituts, nous dévoile l’originalité de ce concept innovant.

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Ma journée équilibreQ1. Le matin, je peux partir sans prendre de petit-déjeuner.

VRAI FAUX

Q2. Il est conseillé de sauter un repas lorsque l’on fait des excès la veille.

VRAI FAUX

Q3. Pour rester en forme, je fais 30 minutes d’activité physique par jour.

VRAI FAUX

Les fruits et les légumes : source de fibres, d’eau, de vitamines et de minéraux. Q4. Je peux manger des fruits à volonté.

VRAI FAUX

Q5. La pomme de terre est un légume (sur le plan nutritionnel).

VRAI FAUX

Q6. Un verre de nectar de jus d’orange apporte plus de sucres qu’une orange.

VRAI FAUX

Les sucres lents / les sucres rapides : source d’énergieQ7. Il ne faut pas manger des féculents plus d’une fois par jour.

VRAI FAUX

Q8. Les pâtes font grossir.

VRAI FAUX

Q9. Le sucre et les produits sucrés sont interdits.

VRAI FAUX

Les produits laitiers : source de calcium et de protéinesQ10. Il y a plus de calcium dans le lait entier que dans le lait 1/2 écrémé.

VRAI FAUX

Q11. Les fromages secs sont plus riches en calcium que les fromages à tartiner.

VRAI FAUX

Q12. Je peux manger du fromage sec le soir.

VRAI FAUX

Viandes, poisson et œufs : sources de protéinesQ13. Il ne faut pas manger de protéines le soir.

VRAI FAUX

Q14. Deux œufs ont environ le même apport protéique qu’un steak haché.

VRAI FAUX

Q15. On ne doit pas mélan-ger les protéines avec les féculents.

VRAI FAUX

Les matières grasses : source d’énergieQ16. Les lipides (graisses) apportent plus d’énergie que les glucides et les protides.

VRAI FAUX

Q17. L’huile d’olive est l’huile la moins grasse.

VRAI FAUX

Q18. Il est préférable de cuisiner avec de l’huile plutôt qu’avec du beurre.

VRAI FAUX

loisirs jeux

L’alimentation et les idées reçues !

Réponses :

Q1. faux

Q2. faux

Q3. vrai

Q4. faux

Q5. faux

Q6. vrai

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Q8. faux

Q9. faux

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Q11. vrai

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Q17 faux

Q18. vrai

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Et si Rhône-Alpes était un objet, un personnage historique ou une spécialité gastro-nomique… ?Qu’on la connaisse depuis toujours ou qu’on vienne seulement de la “rencontrer”, la région Rhône-Alpes n’a pas fini de nous étonner par sa diversité et ses richesses. Pour les découvrir ou les redécouvrir, plongez dans ce carnet, creusez-vous (un peu) la tête et découvrez tous les visages de Rhône-Alpes à travers des questions ludiques ou pédagogiques ! À vous de jouer…

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loisirs horoscope septembre

Édité par la Société SUCH A STAR

1110 Route du Puy d’Or - 69760 LimonestTél : 04 89 04 47 41RCS : 523 99 088 Responsable de la publication & de la rédaction

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Commercial Alexandre d’AUBAREDE 06 23 31 67 32 / [email protected]édactrice en chef Oriana MARCÉquipe rédactionnelle Michael AUGUSTIN, Fabienne DUMASOnt collaboré à ce numéroLaureline COQUARD, Mikhaël DEFOLY, Chrystèle

DEVIERNE, Sandrine MICHEL CHAMBON

Photographes Alain RICO, Michael AUGUSTIN

Photo couverture © Ivan DOS SANTOS

Graphiste Marina GLAVANOVIC

Impression Brailly, 62 route Millénaire Parc Inopolis - 69230 Saint Genis Laval

BELIERQuel panache, il n’y a pas grand chose et grand monde qui résiste à votre force de persuasion ce mois ci, vos plus belles victoires vous les obtiendrez à la force de votre cerveau et non de vos bras ! Au fait, si vous en récoltez des bénéfices financiers, pensez à la les placer !

TAUREAULe ciel amoureux est couvert et passement orageux ce mois ci. A vous de savoir mettre les formes en couples pour court-circuiter des débuts de crises inutile. Façon président de la République, au travail jouez là discret, moins vous mettrez les pieds dans le plat, mieux vous vous porterez !

gEMEAUXL’automne vous fait vous sentir comme un chêne en bord de natio-nale : vous perdez un peu de votre flamboyance ! Y a comme un petit parfum de spleen qui flotte dans l’air. Le temps d’acclima-tion à ce changement de saison et baisse de températures laissera quelques traces ce mois ci ! Cohésion familiale au rendez vous.

CANCERPas de place pour les états d’âme ce mois ci, il vous faudra prendre des décisions qui feront un ou des malheureux, à vous de vous armer suffisamment pour ne pas laisser trop de place à l’émotion. Si vous êtes célibataires, les sorties multipliées se transformeront certainement en des essais gagnants.

LIONLa roue de la chance a décidé de s’arrêter sur vous ce mois ci ! Une opportunité professionnelle ou une avancée dans votre travail pour-rait tomber du ciel ! Sachez sauter dessus, et ne pas trop en parler, les jalousies sont si vite suscitées ! La famille jouera un rôle de premier rang ! et justement avec elle vous allez les resserrer... les rangs !

VIERgEIl y a des projets qu’il faut pousser jusqu’au bout en se moquant des fois du risque encouru ! C’est le cas pour vous ce mois ci ! C’est l’occasion d’affronter la peur de l’échec et surtout d’en sortir grandi ! Le tout épaulé d’une vie amoureuse stable, c’est votre mois, alors foncez !

BALANCEUn rapprochement affectif ou sentimental avec une personne qui gravite autour de vous depuis longtemps va s’opérer. Attention à ne pas trop donner de votre personne, certaines relations s’avèrent souvent plus éphémères qu’elles n’y paraissent. Des petits tracas fi-nanciers risquent de vous couter beaucoup d’énergie. Plaie d’argent n’est pas mortelle, qu’on s’en souvienne !.

SCORPIONUne épreuve sentimentale pas encore totalement cicatrisée pourrait remonter à la surface et remettre en questions beaucoup de choses. Sachez comptez sur vous, quitte à paraître égoïste ! Au travail, n’hési-tez pas à sortir entre collègues, des amitiés solides et de vrais épaules sur lesquelles se reposer devraient se présenter à vous !

SAgITTAIREC’est au pied de la montagne qu’il faut remonter les chaussettes ! C’est à vous de foncer à présent : une opportunité de changer de vie ou de quotidien va s’offrir à vous, alors pourquoi se poser trop de questions ? La famille s’avèrera de très bon conseil dans bien des domaines, ce que vous auriez un peu oublié dernièrement non ?

CAPRICORNE

La santé au beau fixe, c’est l’occasion de se mettre à une nouvelle activité sportive ! Ce dynamisme ne fera qu’ouvrir de nouveaux hori-zons. L’argent pourrait vous préoccuper ce mois ci. Avec les échéances fiscales de ce mois, il serait temps de mettre un terme aux dépenses inutiles ! Improvisez vous ministre des finances... Avec de la discipline, votre banquier vous félicitera !

VERSEAU Sûr de vos choix amoureux, c’est le mois rêvé pour passer une nou-velle étape dans la vie de couple, multipliez les projets, quitte à ce que certains n’aboutissent jamais, mais ouvrir quelques portes de rêve est également constructif ! Sur le terrain professionnel des changements inattendus pourraient un peu vous secouer... Pas de panique !

POISSONToujours entre dix projets et autant d’impératifs à gérer, ce mois ci sentira un peu le surmenage, alors sachez en faire moins et mieux ! Déléguer avec confiance sera nécessaire également, à moins que vous n’ayez une solution pour ramener les journées à 36 ou 48 ? En amour, la stabilité vous régale.

PEFC/10-31-1327

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