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www.lyonpeople.com N°115 - Janvier 2012 LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater LIQUIDATION DE LA COMAREG NAUFRAGÉS ET FOSSOYEURS Le créateur des journaux gratuits nous reçoit chez lui en exclusivité PAUL DINI « J’aime me réaliser en réalisant »

Lyon People Janvier 2012

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N°115 - Janvier 2012

LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

LIQUIDATION DE LA COMAREGNAUFRAGÉS ET FOSSOYEURS

Le créateur des journaux gratuitsnous reçoit chez lui en exclusivité

PAUL DINI« J’aime me réaliser en réalisant »

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3 JANVIER 2012

EDITOJanvier 2012

Lyonpeople.com n°115 - Janvier 2012Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : © Jean-Luc Mège

Ce magazine comporte un encartage "Double Mixte"

100 000 lecteurs tous les moisEtude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifi é par l’OJDBP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06

Rédaction Tel 04.72.82.97.78Publicité Tel 04.72.43.02.47

Fax : 04.72.43.92.05

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 186 420 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49 €.

Directeur de la publication Nicolas Winckler [email protected]édacteur en chef Marc Polisson [email protected]ère éditoriale Françoise Petit [email protected] Graphistes Maquettistes Valérie Barranco & Loïc Huguet [email protected] Webmaster Fabrice Schiff [email protected]. Ont collaboré à ce numéro Christophe Magnette, Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Alain Vollerin, Lilou, Jean-Alain Fontlupt, Jean-Jacques Billon, Julien Smati et Laura Gazarian.Photographes Jean-Luc Mège, Christelle Viviant, Fabrice Schiff, Saby Maviel, Artfotografi k & Alain RicoChef de Publicité Elodie Aguettant [email protected] 06 11 19 04 43Attaché commercial Bruce Mathieu [email protected] 06 15 55 20 52Assistante commerciale Vérane Letord-Vaché [email protected]

TITRES DE GLOIRE

Redoutable défi que d’interviewer Paul Dini qui créa en

1968 le premier journal de petites annonces gratuites

avant de bâtir la Comareg, véritable empire de la presse

gratuite. Incroyable mais vrai, malgré sa modestie et

sa discrétion légendaires, il a accepté de recevoir Lyon People dans sa

belle demeure du Beaujolais. Le 38 et Le 69 furent ses premiers titres…

Ils fi rent beaucoup de petits… Mais ses plus beaux titres de gloire sont

certainement ceux de collectionneur pertinent et de mécène éclairé.

Son musée de Villefranche en témoigne. Je l’ai croisé de nombreuses fois,

lors de rencontres professionnelles, à la galerie Le Lutrin chez Paul Gauzit

ou encore dans son musée. Nous nous contentions d’échanger quelques

mots. Intimidé, je n’ai jamais osé lui dire mon admiration. Voilà, c’est fait.

Jean-Marc Requien

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5 JANVIER 2012

SOMMAIREJanvier 2012

NEWS6 La vie lyonnaise

8 La vie économique10 La vie politique12 La vie culturelle

14 La vie gastronomique16 Brèves de comptoir18 Si j’étais président

PEOPLE20 Paul Dini

26 Comareg : les coulisses d’un naufrage

30 Oscar Développement32 Bijouterie D’Orkel

34 Barth en dédicaces

STYLE38 Wine

44 Shopping46 Auto

VU !52 Les 17 soirées

qu’il ne fallait pas rater !

ET AUSSI…82 Carnet mondain

P. 8

P. 20

P. 62

P. 82

+ d’infos sur www.lyonpeople.com

P. 38

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6 JANVIER 2012

NEWS LA VIE LYONNAISEPar Marc Polisson

Aux prochaines élections législatives, qui sera élu député dans la première circonscription ?

• Michel Havard (UMP) 43,54%• Thierry Braillard (PRG) 55,22%• Philippe Meirieu (Verts) 1,24%

SONDAGE DE JANVIERComment envisagez-vous l’année 2012 ?

- une bonne année- une année moyenne- une mauvaise année

Votez sur www.lyonpeople.com

A h i él ti lé i l ti i

SONDAGE WEB

SIDONIE MÉRIEUX ET ANNIE FAMOSE ADMINISTRATRICES DE L’OL

Par Marc Polisson

L ’ancienne championne de ski alpin Annie Famose a été nommée administratrice de la holding OL Groupe qui détient l’équipe de football de l’Olympique lyonnais. Championne du monde de slalom à Portillo en 1966, Annie Famose, 67 ans, qui faisait partie de la fameuse équipe de France de ski des années 1960,

a aussi été vice-championne olympique à Grenoble en slalom géant (1968), remportant au total huit médailles aux JO. Annie Famose est aujourd’hui à la tête d’un groupe commercial spécialisé dans les activités de sports d’hiver qu’elle a créé, dont notamment le réseau Skiset qui fédère 800 magasins. Elle avait été élue femme d’affaires de l’année 2005. Elle a été nommée en même temps que Sidonie Mérieux (épouse d’Alexandre), diplômée de l’Ecole de management de Lyon (EM Lyon), fondatrice de la société de conseil en recrutement HeR Value. Avant de prendre la direction des partenariats et de la communication au sein de l’association Sport dans la Ville (principale association d’insertion par le sport en France), Mme Mérieux était consultante au sein d’Image 7 pendant 4 ans. La nomination d’Annie Famose et de Sidonie Mérieux porte le nombre d’administrateurs à OL Groupe de 14 à 16 dont elles sont les deux seules femmes.

Alexandre Merieux, DG de BioMérieux, son épouse Sidonie et Olivier Ginon, PDG de GL Events au club des 100 pour OL-Marseille

RUE GARIBALDI POLLUTION ET BOUCHON EN PERSPECTIVEUne étude récemment publiée par Lyon Capitale confi rme les craintes que nous avions exprimées dans notre édition de juin 2010. Sous la pression des talibans verts, le Grand Lyon a présenté un projet prévoyant la réduction des voies de circulation de la rue Garibaldi ainsi que la fermeture des trémies (transformées en réservoirs d’eau !). Selon notre confrère qui décrypte les simulations réalisées par la Dreal, « la réduction de la voirie automobile et la suppression des trémies vont causer une augmentation de la pollution aux abords de cet axe routier. En cause : la vitesse inférieure et la création de 13 carrefours. Et si la

politique d’encombrement routier aggravait la situation ? Un nouvel exemple de greenwashing ? Une tromperie écologique ? Ou pire : un paradigme urbanistique qui tombe ? L’un des projets phares de l’écologie urbaine prônée par Gérard Collomb n’en est pas un. C’est en tout cas la conclusion du rapport d’enquête publique réalisé par la Dreal ». Végétaliser les trémies est une option tout à fait envisageable. On espère que le bon sens fi nalement l’emportera. Dans le cas contraire, ce dossier, comme celui du désert Grolée, sera à mettre au passif de la majorité de gauche plurielle au conseil municipal. Avec sanction des électeurs à la clé en 2014.

Les trémies (ici celle du cours Lafayette) devraient être transformées en réservoir d’eau douce. Ce n’est pas un poisson d’avril, on nage en plein délire.

LE CLUB DES PARTENAIRES DU DOMTACLe 19 décembre dernier, tous les partenaires du Domtac Football Club (La Tour de Salavagny – Dommartin) étaient réunis à Civrieux au restaurant l’Endroit. Dans une ambiance conviviale et familiale le président Malatray a donné le coup d’envoi de la nouvelle saison avec la distribution des nouvelles plaquettes du club, aux sponsors et partenaires.

TELEX TELEX Dirigée par Eric Limoncini, l’agence de communication événementielle De Comm’ & d’Esprit a réalisé fi n août 2011 un CA de 1,5M€ HT en progression de 25% sur 12 mois. Elle emploie 3 collaborateurs. En pleine Fête des Lumières, le Salon du Chocolat a réussi à attirer 15 000 visiteurs en 3 jours dès sa première année, ainsi que 11 000 spectateurs pour le défi lé de robes en chocolat. Une seconde édition est prévue en 2012. L’agence Proxicom organise son « 1er Théâtre VIP » avec la pièce d’Olivier Marchal « Pluie d’enfer », mercredi 18 janvier à 20h à la Bourse du travail. A l’issue de la pièce, cocktail dinatoire dans les salons de l’hôtel Mercure Saxe Lafayette en présence des acteurs OM et Bruno Wolkowitch. Budget 90 euros HT par personne. Réservations auprès de Pierre-Yves Gas : [email protected]. Le premier salon Vintage dédié à la mode et à la déco aura lieu samedi 4 et dimanche 5 février sur l’Hippodrome de Bron Parilly. Ce salon de 600 m2 de shopping accueillera plus de 60 exposants, passionnés et créateurs. Des milliers d’objets des années 1920 à 1980 seront en vente tout le week-end : objets cultes, objets design, babioles, vêtements et accessoires griffés… Olivia Cuir vole de ses propres ailes. La directrice de l’agence Esprit des Sens, spécialisée dans l’art de vivre, a racheté les parts de son associé Jean-Philippe Caille. Michel Neyret a été entendu pour la première fois par les juges d’instruction parisiens et a passé Noël en prison. A Lyon, l’enquête de l’IGS piétine. Les bœufs-carottes poursuivent leurs investigations mais n’ont pas grand-chose à se mettre sous la dent. Ils en sont réduits à convoquer un par un les commerçants des Halles et les restaurateurs chez qui le commissaire avait ses habitudes. De la petite monnaie.

Paul Raymond (Vice-président Partenaires et Sponsors), Luc Pinard (Manager Général Domtac), Pierre Longère (Délégué de la Ligue 1- Rhône-Alpes), Patrice Malatray (Président du Domtac), Jean-Pierre Guillot (Maire de Dommartin) et Gilles Pillon (Maire de la Tour de Salvagny)

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8 JANVIER 2012

L’ÉVÉNEMENTLES SOLDES D’HIVER

UN TEMPS FORT ÉCONOMIQUE

Les soldes d’hiver 2012 dureront du 11 janvier au 14 février. Elles sont attendues par

les consommateurs mais également par les commerçants car elles constituent un pic dans leur chiffre d’affaires annuel. Pourtant l’année

dernière, des critiques venant des milieux professionnels au plan national s’étaient élevées

contre le fait que la date de démarrage de ces soldes était jugée trop tardive. Les études de la

Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon ont montré une légère progression des achats

en janvier et une forte croissance en février (+7,3% et un constat de fortes ventes par près

de 2 commerçants sur 3). Les deux secteurs privilégiés par les Lyonnais furent l’habillement

(+19%) et la beauté-santé (+11%). La crise, loin de confi rmer que les soldes « constituent un rite

social qui s’effrite » comme l’affi rmait en 2006 l’observatoire du CREDOC (Centre de Recherche

pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie), montre qu’il s’agit d’un fort rendez-vous

économique.

JEAN-CHRISTOPHE LAROSE SUR LA MÊME LANCÉE EN 2012

Le groupe de promotion immobilière d’entreprises, Cardinal, présidé par Jean-

Christophe Larose, affi che de solides ambitions hexagonales pour la nouvelle année

2012. Elles sont parfaitement

symbolisées par les multiples projets de

Mama Shelter. Juste après Marseille,

celui de Lyon ouvrira ses portes et ses

chambres à la fi n de l’année. Cet ensemble

hôtelier de 154 chambres prolonge l’initiative lancée à

Paris d’un hôtel urbain « urban resort » alliant convivialité, confort et

décor « rock, pop ». Bordeaux suivra dans la foulée. Jean-Christophe Larose accumule les

réalisations en terre lyonnaise avec notamment les chantiers des sièges sociaux d’Euronews,

d’Eiffage ou encore de Manitowoc. Il annonce un chiffre d’affaires 2011 de 70 millions d’euros

(+30%), le confi rmant à la place de leader régional. En 2012, il joue désormais dans le

« top ten » national.

Par Yves Espaignet

MARC FRAYSSE « LES VILLES DE RHÔNE-ALPES DOIVENT CONSERVER LEUR RANG DE PIONNIÈRES »

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE

P our sa troisième édition 2012 des Prix Énergies Citoyennes, Cofely Groupe GDF Suez (société de services en effi cacité énergétique et environnementale) souhaite enregistrer une plus forte participation des communes et des villes. Sa volonté est d’élargir encore la notoriété de ce prix qui, de fait, est devenu un forum national

des initiatives et des réalisations des collectivités territoriales dans le domaine des économies d’énergie et du développement durable. Nombre de villes de Rhône-Alpes ont fait de la maîtrise énergétique un pilier de leur politique urbaine par leurs réseaux de chaleur, les constructions dites à haute qualité environnementale. « Elles doivent conserver leur rang de pionnières et montrer toutes leurs réalisations en participant à cette troisième édition qui voit un nombre grandissant de partenaires nous rejoindre » souligne Marc Fraysse, directeur de relations institutionnelles de Cofely. Et de poursuivre : « la diminution de la consommation des énergies et le refl ux des émissions de gaz à effet de serre est une priorité d’action ». Il s’agit de faire réfl échir et agir sur les enjeux économiques et écologiques que représente cette double question : « Quel est aujourd’hui, et quel sera demain, le coût économique, social et environnemental de l’énergie ? ». Le Prix des Énergies Citoyennes est l’aboutissement d’une démarche menée depuis 2006 avec les « Rencontres Énergies Citoyennes », puis avec les « Forums Énergies Citoyennes ». « Nous avons lancé ces initiatives pour la première fois à Lyon en 2008 » précise Marc Fraysse. La réfl exion a porté sur la défi nition de solutions globales et durables en matière de :

• Performance Energétique et Environnementale des Bâtiments ;• Production et Distribution d’Énergies Locales et Renouvelables.

Ainsi, le Prix Énergies Citoyennes s’inscrit-il dans cette logique d’action en récompensant les collectivités qui engagent des stratégies énergétiques locales. Les dossiers de candidature présentés au Prix Énergies Citoyennes sont à déposer avant la date du 2 mars 2012. Les collectivités candidates concourent ainsi pour trois prix décernés par un jury indépendant et le prix des internautes. Ce jury est indépendant et composé de représentants de l’Association des Maires de France (AMF), la Fédération des Maires des Villes Moyennes (FMVM), l’Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF), l’Association des Petites Villes de France (APVF), l’association Fondaterra, le Club PPP, l’association HQE et le Comité 21. Le dossier de candidature est téléchargeable sur le site Internet dédié www.energiescitoyennes.fr . La remise des prix se déroulera le 4 avril à Paris au Conseil économique social et environnemental (CESE) en présence de la marraine Catherine Chabaud, navigatrice et membre du conseil et du président du CESE, Jean-Paul Delevoye.

Les lauréats 2011 autour du jury présidé par Christian Perret président de la fédération des villes moyennes. Le jury 2012 sera présidé par Jérôme Safar, 1er adjoint au maire de Michel Destot, président de l’Association des maires des grandes villes de France.

Marc Fraysse, directeur des relations institutionnelles de Cofely.

PALMARÈS 2011Trois Prix Energies Citoyennes : « maîtrise de l’existant » à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), « vision stratégique » à la Communauté d’Antibes-Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes), « actions exemplaires » à la ville d’Annecy (Haute-Savoie), deux « prix coup de cœur » à la ville de Nanterre (Hauts-de-Seine) et à la Communauté de communes de la Montagne bourbonnaise (Allier), « prix hors catégorie » à Bourges (Cher). Le « prix des Internautes » a été décerné à Aubenas (Ardèche).

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10 JANVIER 2012

NEWS Par Jacques Boucaud LES PREMIÈRES LUMIÈRES

DU STADE DE DÉCINESUn PS quasi unanime (seul le maire du 1er Nathalie

Perrin-Gilbert a donné un vote négatif), un PC divisé, des écologistes partagés entre le non et l’abstention, des divers droite réunis autour de

Christian Barthélémy favorables au projet et une UMP opposée (sauf trois élus qui se sont abstenus),

le vote de la révision du Plan local d’urbanisme (PLU) nécessaire à la construction du stade des lumières

à Décines, a donné lieu, mi-décembre au Grand Lyon à de fortes empoignades. Etaient notamment

attendues les positions des parlementaires UMP Michel Havard et François-Noël Buffet, pas toujours

clairs sur leur choix. Mais le sénateur-maire d’Oullins a remis les pendules de son groupe politique à l’heure,

évoquant une hostilité provenant « d’abord du choix du site, pour des raisons d’accessibilité, ensuite de

la participation des collectivités alors qu’on aurait pu mieux dépenser cet argent ». Rien, désormais, ne

s’oppose à la construction du stade de l’OL, sinon des recours judiciaires qui pourraient intervenir après le

démarrage des travaux en juin 2012.

LE MODEM DÉNONCE LA « COURSE AU RAYONNEMENT »

DE LA VILLE DE LYON« Nous nommes des modérés, donc pas dans

l’invective ». En dressant un bilan de la première moitié du deuxième mandat du maire de Lyon, le chef

de fi le du MoDem à Lyon (une centaine d’adhérents selon ses responsables), Eric Lafond va regretter

ses « faiblesses » et dénoncer la « course au rayonnement » engagée par Gérard Collomb.

Aux yeux des centristes lyonnais, les grands projets urbains relègueraient « à des rangs secondaires » l’accès au logement, la solidarité, la sécurité et la

maitrise des dépenses publiques. Selon Eric Lafond, vouloir faire de Lyon une vitrine à l’internationale

éloignerait du centre les classes les plus populaires, pour des questions de coût. A la construction de

grands hôtels et de centres commerciaux ou de loisirs, il préférerait, pour Lyon, celle d’industries « chimiques

propres » (sic).

LE RETOUR DES BARRISTESL’inauguration, début décembre, du pont Raymond

Barre qui permettra à T1 de franchir le Rhône en direction de la station de métro Debourg, a été

l’occasion de constater que le Barrisme n’est pas mort. Sa politique a été saluée par Gérard Collomb

et le président du Sytral Bernard Rivalta. Devant des Barristes pas mécontents du tout. Assistaient à cette

inauguration, outre les deux fi ls de l’ancien Premier ministre, les ex députés Anne-Marie Comparini et

Christian Philip, ses anciens adjoints Simone André, André Soulier et Alain Bideau, et son ex chef de

cabinet Eric Thouvenel. Tout ce beau monde s’est ensuite retrouvé pour déjeuner à la table de Gérard

Collomb à l’hôtel de ville. On n’a pas été surpris d’apprendre qu’aucun élu UMP actuel n’était convié

au déjeuner.

UN LYONNAIS MINISTRE EN 2012 ?

L e mercato politique n’est pas ouvert que déjà les commentateurs s’impatientent : Après Jean-Victor Augagneur, Edouard Herriot, Raymond Barre, Michel Noir, Dominique Perben, Nora Berra et Michel Mercier, quel pourrait être le prochain Lyonnais membre d’un gouvernement ? En cas de victoire de la

gauche en 2012, on pense bien évidemment en premier lieu au maire de Lyon. D’autant que Gérard Collomb n’a jamais dissimulé ses ambitions. La Ville ou l’Industrie pourraient être des portefeuilles tentants pour lui. Ce serait, dit-il, un moyen de peser dans la politique nationale, mais il n’est pas pour autant près à le faire à n’importe quel prix. « Je souhaite que le projet socialiste aille dans le sens des idées que je défends. Je suis un Schumpeterien et la gauche que je prône n’a pas mal réussi à Lyon » estime Gérard Collomb. Toujours le modèle lyonnais… Plus vachard, il ajoute : « En France, c’est autre chose ». Mais pour qu’il soit ministre, le maire de Lyon devra aussi passer outre le projet du PS de mettre fi n au cumul des mandats. Car il n’est pour lui, pas question d’abandonner son siège de maire de Lyon. Et Collomb de s’appuyer sur la jurisprudence Juppé, ministre et maire de Bordeaux. Sinon, ce sera niet. Collomb n’entrera pas dans un gouvernement.Autre ministrable possible : Jean-Jack Queyranne. Son crédo, ce pourrait être la Culture. Rapporteur à l’Assemblée nationale des projets de loi sur le prix unique du livre, le président de Région semble s’être fait griller la politesse par Jack Lang, après la dissolution de 2007 notamment. Mais Queyranne minaude aujourd’hui : « On verra bien ce qui arrivera ». Pierre-Alain Muet, député de la première circonscription est l’un des spécialistes des questions économiques au PS. A ce titre, il pourrait prétendre au moins à un secrétariat d’Etat au budget. Mais en cas de victoire de la gauche aux législatives, le député lyonnais semble préférer occuper la fonction de rapporteur du budget à l’Assemblée nationale. Enfi n, le nom de Philippe Meirieu (EELV) est parfois cité parmi les ministrables. Son avenir dépendra des résultats des législatives dans la 1ere circonscription et de… Gérard Collomb qui, compte tenu des rapports qu’il entretient avec les écologistes, semble prêt à faire manger la poussière à l’un des adversaires de son poulain, le Radical Thierry Braillard.Si la droite conserve le pouvoir, le Garde des Sceaux Michel Mercier et la secrétaire d’Etat à la santé Nora Berra auront-ils la possibilité de rester membres gouvernement ? Pour le premier, cela dépendra avant tout de son choix lors de la campagne des présidentielle. Très proche de François Bayrou, Michel Mercier n’a pas encore fait savoir s’il se prononcera, au premier tour, pour Sarkozy ou pour le patron du MoDem. Quant à Nora Berra, son avenir au gouvernement dépendra avant tout du vote des électeurs de la 3e circonscription du Rhône où elle sera opposée aux législatives au député sortant, Jean-Louis Touraine. Michel Havard enfi n, chef de fi le de la droite à Lyon, pourrait bénéfi cier d’un maroquin qu’un chef de gouvernement de droite aurait tout intérêt à lui offrir, en prévision des élections municipales à Lyon en 2014. Même si pareille situation n’a pas servi à Dominique Perben en 2008.

Michel Havard ministre ? La voie vers la mairie centrale serait alors toute tracée…

TELEX Gérard Collomb s’est vu décerner le prix du grand communicant de l’année 2011 par le mensuel Acteurs publics. Décidemment, le maire de Lyon fait l’actu : il sera décoré au mois de janvier par l’Ambassadeur de France au Japon, de l’Ordre du soleil levant.

LA VIE POLITIQUE

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12 JANVIER 2012

NONCHALANCE ET VIRTUOSITÉ Jamel Comedy Club, Grand Journal de Canal+, «Fou

du roi» sur France Inter, acteur TV ou de cinéma, Thomas N’Gijol, relève avec sa classe nonchalante et une drôlerie faussement naïve quelques aberrations

de notre société… le 12 janvier au Transbordeur Dans un tout autre registre mais tout aussi

indispensable à la pluralité de nos émotions, Piano

à Lyon invite les stars du «deux pianos», les célèbres Katia et Marielle Labèque (photo) dans Albéniz, Debussy, Ravel avec «Le Boléro» agrémenté des

percussions basques du Trio Kalakan (Salle

Molière les 12 et 13 janvier) et même

lieu le 25 janvier le jeune (né en 1987)

pianiste virtuose Adam

Laloum dans un beau programme Schumann.

LES ENFOIRÉS «UN JOUR DE PLUS AU PARADIS»

Les Enfoirés passent par la Halle Tony Garnier du 1er au 6 février. Les plus rapides (les billets se sont

arrachés en quelques heures) ou les plus malins (qui trouvent toujours une combine pour s’en procurer) y

applaudiront la fi ne fl eur des artistes qui soutiennent les Restos du Cœur dans un spectacle imaginé par

J.-J. Goldman. A l’affi che, Bruel, Cabrel, Julien Clerc, De Palmas, Liane Foly, Garou, Muriel Robin, Hélène

Segara, Maurane, Obispo… et de nouveaux venus comme Zaz ! Pour les «recalés», ils se consoleront en

écoutant «Un jour de plus au Paradis» (adapté du «Another Day In Paradise» de Phil Collins) extrait du

concert 2011 qu’ils pourront apprécier en Blu-Ray ou double best-of…

RE-GÉNÉRATIONEN BONNES COMPAGNIES

Enfants, ados, adultes, il vous reste encore quelques

jours pour partager la création théâtrale sous

toutes ses formes, déclinée par une douzaine de

compagnies issues de la région Rhône-Alpes, d’Italie,

d’Espagne, d’Allemagne et du Québec… Théâtre,

théâtre d’objet, cirque, cabaret, le TNG de Nino

d’Introna va pour la 6ème année consécutive se transformer en vivier de nouveaux

talents à l’intention du jeune public bien sûr, mais pas que… A noter la création de la Cie lyonnaise «Bande

d’Art & d’Urgence» et son «Monstres +1» un récit qui aborde les grandes questions de l’adolescence et de la

sexualité… ou «La fête, qui prendra le pistolet ?» de la Compagnia Rodisio de Parme dans une photographie

quelque peu expressionniste de notre petit monde peuplé de personnages grotesques façon cartoon…

TNG jusqu’au 14 janvier 2012

AIRE DE JEU «VIVRE FORT DANS SON TEMPS»

Une voix qui sonne, qui vibre et qui swing, du blues qui joue avec les douces sonorités de la langue française, des rythmes endiablés qui s’octroient de belles plages de tendresse, des voyages au pays du jazz, du rock, de la pop et même parfois un peu plus loin, vers la pâleur lunaire, sur des mélodies

envoûtantes… Jonasz c’est tout ça et même un peu plus… Le plus de la franche simplicité que les vrais artistes possèdent spontanément, intuitivement. Un chaleureux contact que nous avons pu partager le temps d’un repas dans le charme désuet d’un resto de quartier pour évoquer son prochain concert lyonnais, son déjà long et bel itinéraire et l’idée qu’il se fait aujourd’hui de son métier… lui qui tient le cap avec l’exigence de ceux (et ils sont rares) que ni les modes ni les compromis ne vont dévier de leur trajectoire. C’est Marie

Rigaud, directrice du «Printemps de Pérouges» qui, après l’avoir programmé dans l’espace improbable de la gare de l’aéroport Saint-Exupéry, nous propose de l’applaudir de nouveau à Lyon. Un concert que Michel Jonasz a souhaité au plus proche de l’émotion musicale, un Band’s jazz : Jim Grancamp (guitare acoustique et électrique), Jeremie Coke (basse électrique), Stéphane Edouard (percussions) et Guillaume Poncelet (piano-synthétiseur), deux chanteurs vocalistes (il n’aime pas le mot choriste), Eric Filet et Jean-Marc Reyno. Un tour d’horizon de son vaste répertoire, des chansons anciennes (dont certains standards comme ce «joueur de blues» remixé en version longue qui balance et qui envoie avec un punch incroyable !) et des extraits de l’album «Les hommes sont toujours des enfants»,… «Contrairement à ce qu’on imagine, j’ai été au départ plus marqué par la musique black et le rock’n’roll que par le jazz», précise-t-il, avant d’ajouter : «Quand je sélectionne mes chansons pour un tour de chant, je reviens sur tous mes albums et je me dis : qu’est-ce tu as envie de chanter dans tout ça ? Ce sont d’ailleurs les chansons choisies qui déterminent la forme du spectacle, le nombre de musiciens, son rythme… Même si ici la formation musicale et vocale est réduite, je veux faire le show avec lumières, chorégraphies, dans une vraie mise en scène de l’ensemble. C’est un spectacle énergique et joyeux !». Du rythme, du swing, de la tendresse, du show, une voix sensuellement mélodieuse… On est évidemment preneur !

Concert unique le 19 janvier – Amphithéâtre 3000 – Cité Internationale

Et si on décidait de partager des sensations inédites en découvrant un rendez-vous où la musique contemporaine et la jeune chorégraphie prendraient le risque de la confrontation ? C’est ce que proposent les Subsistances, qui, pour cette première édition de «Aire de Jeu», méritent plus que jamais le titre de «Laboratoire International de création artistique». Le défi lancé ? «Rendre conviviales et spectaculaires les partitions les plus audacieuses». En l’occurrence celles parfois complexes du compositeur américain David Lang. Trois jeunes chorégraphes, Maud le Pladec, Andros Zins-Browne et Yuval Pick, ont choisi d’explorer cette zone de relation entre le son et le geste en travaillant avec les musiciens de TaCtuS et du CNSM de Lyon sur des pièces essentielles à la compréhension de la musique de notre époque…

Du 2 au 7 février 2012 aux Subsistances

Par Jean-Alain Fonlupt

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MICHEL JONASZ UN CONCERT EN HIVER

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OUVERTURE EXCEPTIONNELLE // DIMANCHE 22 JANVIER 2012ONEWS LA VIE GASTRONOMIQUE

LA TASSEE SOIXANTE ANS D’HISTOIRE GOURMANDE

Il était une fois un bistrot au coin de la rue de la Charité et de la rue Sala. Il était une fois un jeune

sommelier, Roger Borgeot, qui deviendra le premier «Meilleur Sommelier de France». De leur rencontre naquit La Tassée, en avril 1951. Un établissement

vite devenu le rendez-vous des journalistes locaux et une étape incontournable pour les personnalités de

la politique et du spectacle. Au fi l des ans, La Tassée s’est agrandie, embellie, métamorphosée même en

2008. Mais Jean-Paul Borgeot a veillé à en préserver l’esprit et la mémoire. Comme l’illustre la galerie

de photos qui offre aux convives un panorama sur soixante ans de petite histoire lyonnaise. Comme le

refl ète également la carte où feuilleté de boudin aux pommes, gâteau de foies, quenelle de brochet ou

poulet au vinaigre défendent la tradition avec brio, tandis que salade de homard, cromesquis d’escar-

gots ou suprême de faisan affi chent de nouvelles ambitions, à l’image de la troisième génération

incarnée par Romain Borgeot. A l’occasion de ce soixantième anniversaire, Jean-Paul Borgeot et

notre confrère Alain Barelle font revivre les grandes heures et les petits bonheurs de cette belle maison

dans «Mémoires entassées» (Editions Studio Presse. 112p. 9,90 €). Un ouvrage disponible en librairie

ainsi qu’à La Tassée bien sûr. 20, rue de la Charité - Lyon 2 - 04 72 77 79 00.

Formules déjeuner à 25,27 et 29 €. Menus à 29, 41, 55 et 79 €.

L’OLYMPIC SERGE BERTRAND, LA PASSION SUR TOUS LES FRONTS

Le tour de Rhône-Alpes en 44 produits labellisés, illustré par 50 recettes de chefs, agrémenté de 44 suggestions de balades pédestres : c’est un retour

aux sources du goût que proposent Serge Bertrand et Laury Cortassa dans leur ouvrage Rhône-Alpes, terre gourmande (Ed. Page d’Ecriture. 160p. 20€) Du bœuf charolais à la volaille de Bresse, du Beau-

fort à la fourme de Montbrison, en passant par le jambon d’Ardèche, le fi n gras du Mézenc ou la raviole

du Dauphiné, ce répertoire rigoureux des AOC, AOP et IGP, fl eure bon le terroir. Emblématique patron

de L’Olympic, bouchon lyonnais de référence, Serge Bertrand signe également son entrée dans le monde

de la communication puisqu’il vient de créer son agence, Gaïa’Com. Mais pour l’heure, il est toujours

aux fourneaux, route de Vienne, avant de passer le relais en pleine année olympique. Un sursis de

quelques mois pour déguster son exceptionnel lard au gène - salade au lardon unique mais majuscule - l’andouillette en croûte, l’oreille farcie en caillette, le

pied de cochon aux châtaignes et autres plats d’un répertoire mariant tradition et création.

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Par Jean-Jacques Billon

L ’aile ou la cuisse ? A chacun ses goûts ! Tous sont dans la nature et elle a vraiment bon goût chez Paule et Philippe Zagonel qui, depuis vingt-cinq ans, à l’enseigne du Saint Florent, sont les ambassadeurs de la Bresse à Lyon. En vedette, comme le décor le proclame, la seule volaille à bénéfi cier d’une appellation d’origine

contrôlée y donne le meilleur d’elle-même dans une mise en scène – et en casserole – signée maître Philippe. S’il connaît ses classiques, comme le démontre avec brio son poulet de Bresse à la crème précédé dans la pure tradition d’une subtile salade de sot-l’y laisse, ce chef passionné aime aussi varier les plaisirs. Ainsi puise-t-il dans le répertoire de sa région natale ces bréchets de poulet au beurre en baratte d’Etrez : moelleux morceaux poudrés de farine de maïs pour leur donner couleur et croustillant, puis poêlés - en deux temps pour plus de légèreté - dans un beurre d’exception, délicatement mousseux, parsemés d’une fraîche persillade. Ces «grenouilles du pauvre» sont une merveille pour laquelle nous avouons sans vergogne une véritable addiction. Autres stars du terroir le coq au vin et la poule au pot partagent l’affi che d’hiver, avec pour convaincants partenaires un élégant carpaccio de volaille ou une rustique salade bressanne mêlant crêtes cœurs, gésiers et foies de volailles… Diversité qui rime avec générosité. Comme le proclame Philippe: « dans les assiettes, il y a ce qu’il faut ! » Et même un peu plus! Le menu du jour, au déjeuner, témoigne lui aussi de cette heureuse disposition: outre le choix entre deux entrées et deux plats, il autorise tous les desserts de la carte; tous maison bien sûr comme ces œufs à la neige en avalanche, cette mousse au chocolat de velours servie en cocotte, ou cette vigoureuse interprétation du sorbet vigneron! Domaine de Paule, la cave donne parfaitement la réplique à la cuisine. Même souci de mettre en valeur le terroir, défendu par une large sélection de vins du Bugey - blancs et rouges - sélectionnés chez les meilleurs vignerons du cru et proposés à des tarifs d’une rare indulgence ! Des chardonnays et pinots noirs d’Eric Angelot aux manicles signés Jean Chaudet du Caveau Bugiste, avec une brève incursion en Savoie limitrophe pour le rare «clos de la Péclette» de la maison Mollex. Le Beaujolais voisin est également bien représenté avec notamment un beau moulin à vent élaboré par Roger Lassarat; issu des vignes d’un certain Laurent Gerra, autre produit du terroir bressan !

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TELEX Quatre as pour la dame noire ! La truffe sera reine le jeudi 11 janvier au restaurant Philippe Gauvreau, au menu d’un dîner préparé par Michel Chabran, Jean-Paul Lacombe, Jacques Lameloise et Michel Rostang. A déguster au vol : soupes, salades, sandwiches, verrines, sushis et plats chauds, sur place ou à emporter chez O’Picnic, l’épicerie-comptoir qui vient d’ouvrir à l’aéroport Saint-Exupéry. Sans prise de chou, ni de bec. Avis aux amoureux du cépage savagnin : la traditionnelle Percée du Vin Jaune aura lieu cette année les 4 et 5 février à Ruffey-sur-Seille (Jura); place au millésime 2005!

LE SAINT FLORENT SON EXCELLENCE PHILIPPE ZAGONEL, AMBASSADEUR DE BRESSE !

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NEWS BRÈVES DE COMPTOIRPar Marc Polisson

ERIC DESBORDES CHAMPION DU MONDE DE PÂTÉ CROÛTE 2011

Le Champion du Monde de la 3ème édition du Championnat du Monde de Pâté Croûte est le Chef des cuisines du 114 Faubourg, le restaurant du Bristol à deux pas de l’Elysée. Le 1er Prix reste à Paris, aucun Lyonnais sur le podium…

En direct de la Maison Chapoutier (Tain l’Hermitage), Christophe Marguin, Président des Toques Blanches du Monde, a présidé le jury du Championnat du Monde de Pâté Croûte 2011, composé de prestigieux chefs comme Pierre Troisgros, Régis Marcon, Jacotte Brazier, Flora Mikula, Jean-Christophe Ansanay-Alex, de Meilleurs Ouvriers de France avec Gilles Giroud, Fabrice Brunet

et Daniel Leron, du Champion du Monde de Pâté Croûte 2010 Eric Metivier, et de Jean-Claude Ribaut (Journaliste au Monde), de Michel Chapoutier (vigneron de la vallée du Rhône), et de Gilles Demange et Arnaud Bernollin (fondateurs du concours). Pendant deux heures, sous le contrôle de Maître Delphine Durand, Huissier de Justice à Valence, le jury a dégusté et noté les 12 pâtés en croûte, présentés d’abordentiers sur plateau, puis dressés en tranche sur assiette par chaque finaliste.

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Le classement fi nal : 1er Prix maison M. Chapoutier :

Eric Desbordes - Le Bristol*** (75)

2ème Prix Eiffage : Gilles Verot – Maison Verot (75)

3ème Prix Orosa/Bernollin :

Aurélien Vidal - Restaurant Vidal (43)

La Confrérie du Pâté Croûte a attribué le :Prix Mumm de la Confrérie du Pâté Croûte à

David Guillermin - 33 cité (69)

Pierre Troisgros, membre du jury

Jacotte Brazier, membre du jury

Régis Marcon, membre du jury

Gilles Verot (Maison Verot) décroche l’argent Aurélien Vidal (Restaurant Vidal) décroche la médaille de bronze

Les 4ème ex-aequo

Eric Métivier (Le Nôtre), Corinne Chapoutier et le chef Jean-Christophe

Ansanay-Alex (Auberge de l’Ile)

avec Halles de LyonPaul Bocuse

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Eric Desbordes (Le Bristol), champion du Monde 2011

Les compétiteurs 2011

Julie Demont (M.Chapoutier), Arnaud Bernolllin (Cuisines Bernollin) et Audrey Boutron (Lindecker)

Séquence présentation

Pascal Cot (Steiner) et Sandrine Pouquine

Franck Levôtre (Groupe Levôtre), Claude Polidori (Maison Victoire), Delphine Lalliard (Millésime Events) et Gilles Demange (Orosa)

Jacky Marguin et Fiorello (Iceo)

Jean-Claude Caro (Caro de Lyon), sa fi lle Lauren et Laurent Rigal (Alexandrin)

Pierre Troisgros, Frédéric Cote (Au Colombier) et Jean-Claude Caro (Caro de Lyon)

Le maitre des lieux Michel Chapoutier

Le pâté-croute gagnant Nico (Lyon People), Laurent Rigal (Alexandrin) et Jean Burdy (Pernod Mumm)

Philippe Florentin (Nos bons plats chez vous.com) et Bruno Metzle (F.L.I.C)

L’artiste peintre Alain Chevrette, Marie Rigaud-Bernollin (Printemps de Pérouges) et Eric Métivier (Le Nôtre) A la santé de la Confrérie, généreusement arrosée par Mumm

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18 JANVIER 2012

Laurent DUC On l’appelle déjà Président… Mais Président national de l’hôtellerie et Président de l’Union des métiers de l’hôtellerie du Rhône… Comme tous les hommes de pouvoir, il arbore son petit ruban rouge au revers de la veste… mais comme l’homme a plusieurs facettes, il porte aussi le ruban rouge tous les 1er décembre… Vous l’aurez compris, il y a de la solidarité, de l’humanisme et de la conscience chez cet infatigable travailleur. Hôtelier de profession, Laurent DUC cultive volontiers ses jardins secrets qu’il partage avec son épouse allemande, ses deux fi lles et ses amis. Bref, un Européen convaincu, un homme de réseau et d’amitiés, un vrai père de famille au sens large du terme !

Lyon People et à KGB s’engagent à faire parvenir à tous les candidats de l’élection Présidentielle ces 7 propositions…

Jusqu’en mai 2012, chaque mois, nous demandons à une personnalité lyonnaise quel serait son programme si elle était élue président de la République.

1 Je ferai de la destination France une priorité nationale, avec la création d’un vrai ministère du tourisme en charge du rayonnement touristique du pays et la valorisation des métiers de services in-dé-lo-calisables que le tourisme représente.

2 J’adosserai la charge sociale sur la fi scalité indirecte et que l’effort de tous soit payé par tous.

3 Je libéraliserai le travail et permettrai aux personnes qui veulent gagner plus de pourvoir avoir plusieurs employeurs.

4 Je demanderai l’enseignement d’une langue étrangère obliga-toire dès la maternelle.

5 Les programmes scolaires comprendront 50 % de culture, de sport, d’artisanat pour faire naître en chacun sa créativité.

6 Je rendrai les centre-villes aux habitants et non aux sociétés multinationales.

7 Je créerai des pôles d’excellence (écoles universités entre-prises) en dehors de Paris pour décentraliser ce grand Paris où la qualité de vie des personnes et les performances des Entreprises sont inférieures au reste du pays.

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L’humour sera remboursé par la sécurité sociale. J’aurai un ministre de la gastronomie, un ministère de la limonade et un secrétaire d’état au monde la Nuit...

« Redonner à la France le rayonnement sur les arts, la culture et tout particulièrement l’art culinaire à la française. Faire de tous les Français de vrais ambassadeurs de leur pays, de leur ville et prendre ainsi le leadership mondial de l’accueil. »

Ah, si j’étais Président…PEOPLE PRÉSIDENTIELLE

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Instants rares dans l’intimité de Paul Dini qui nous a ouvert les portes de sa propriété nichée sur les hauteurs du Beaujolais. Entrepreneur dans l’âme et dans les tripes, il s’exprime pour la première fois sur la faillite de Paru Vendu, leader de la presse gratuite d’annonces, issu de la société Comareg qu’il a créée en 1968 puis revendue vingt ans plus tard. Propos recueillis par Marc Polisson.

« J’AIME ME RÉALISER EN ME RÉALISANT »

INTERVIEW EXCLUSIVE

Paul Dini

Pendant 20 ans, Paul Dini règne sur une galaxie de 140 journaux qui feront fortune.

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Quel est votre sentiment à l’heure où la Comareg vient de fermer ses portes défi nitivement ? Un sentiment de grande tristesse,

c’est tout ce que je peux dire. Ayant quitté la société il y a 24 ans, je n’ai pas de commentaires techniques à faire mais forcément, étant attaché à ce que j’ai fondé en 1968, j’ai un sentiment de tristesse comme si c’était un parent qui disparaissait.

Cette triste fi n était-elle inéluctable ? Cela fait partie des réponses techniques que je ne veux pas faire ! Etant maintenant retraité, je me sens un peu déconnecté de tout ça. Je n’ose pas me prononcer sur le fait que c’est inéluctable ou pas. J’avoue ici mon manque non pas de compétence mais de feeling, dirais-je !

Avez-vous pressenti que la Comareg allait dans le mur ? De façon générale, de nos jours les choses sont fragiles, on le sait bien. Tout s’est accéléré avec les techniques nouvelles, la mondialisation. On a toujours l’espoir que les choses durent donc il serait tout à fait faux de ma part de dire « j’aurais pu penser que… » Je dirais que j’ai moi-même, du temps ou j’étais en charge de Comareg, eu des hauts et des bas et on a toujours l’impression que quand il y a des bas, des hauts suivront, donc on peut toujours penser que les choses s’arrangeront.

Suivez-vous les nouvelles technologies comme l’Internet ? Fait-il partie de votre vie ? Oui, sans que j’en sois addict, ça fait partie de mon environnement, de mon quotidien. Je ne suis pas forcément très adroit en la matière mais quand je recherche un mot, je vais autant sur internet que dans un dictionnaire. Mais je suis quand même très papier !

Ce fameux virage de l’Internet raté par la Comareg, l’aviez-vous vu venir ? Je me souviens très bien qu’il y a à peu près une quinzaine d’années, quand la question m’était posée, j’étais tellement papier que je disais : « rien ne remplacera le papier ». J’ai l’honnêteté de vous dire que je n’ai pas eu à ce moment-là, il y a une quinzaine d’années, un fl ash immédiat pour tout cela. Forcément, je m’y suis fait ensuite. De même qu’alors que tel ou tel groupe a évolué, il semble que la Comareg ne l’ait pas fait à temps, c’est tout ce que je puis dire.

Comment auriez-vous réagi si vous aviez été encore à la tête de l’entreprise ? Il y a un ancien président du conseil de la IVème République, Edgar Faure, brillantissime, qui disait : « Je ne réponds jamais aux questions qui ne se posent pas. »

En apprenant son placement en redressement judiciaire, n’avez-vous pas eu l’envie folle de voler à son secours ? Non. Ma page était tournée depuis plus de 20 ans. Je ne pense pas que j’étais la solution la mieux adaptée.

Vous n’avez donc pas répondu à l’annonce : « Groupe de presse recherche sauveteur. Expérimenté et aisé ». Non, je crois que ça aurait été la plus mauvaise solution ou la moins bonne.

Ces journaux avaient une identité locale très forte, du fait qu’ils étaient ancrés dans leur territoire en portant le numéro de leur département. Est-ce que ça n’a pas déjà été une première erreur de les débaptiser et de leur donner le titre Paru Vendu ? Je ne sais pas ce qui a motivé les dirigeants de l’époque, sans doute ont-ils voulu donner une couverture nationale à ce qui pouvait sembler disparate. Il est vrai que c’est une approche qui n’aurait pas été la mienne car j’ai toujours été partisan de cette formule : « Un tout est riche de la totalité de ses parties ». C’est vrai pour la peinture aussi.

Comment vous est venue l’idée de lancer Le 38, un journal de petites annonces en 1968 ? Et comment avez-vous pu dupliquer le modèle ? Dans l’ordre des choses, il y a eu de ma part dans ces années-là (disons en 1967-68), l’idée de créer une entreprise. Cela a été ma première étape. J’ai eu envie d’être moi-même, dirais-je. A ce moment là, j’avais 29 ans et ça m’a démangé d’essayer de voir ce que je pouvais faire par moi-même.

Entre HEC et la création de la Comareg, que faites-vous pendant cette dizaine d’années ? Il y a eu deux ans d’armée en Algérie au cours de laquelle j’ai été pendant 6 mois en charge des journaux pour l’école militaire. De petites choses m’ont marqué : l’imprimerie, les mises en page… Ensuite, j’ai été 5 ans dans la société des pétroles BP, dans le domaine marketing et commercial. Entreprise que j’ai beaucoup appréciée d’ailleurs. Ensuite, j’ai été intéressé par ce que le Général

de Gaulle appelait : le plan calcul à l’époque. Une société avait été créée pour ça qui s’appelait C2I (Compagnie Internationale pour l’informatique) ou cela m’a plu de rentrer mais c’était un milieu d’ingénieurs où je ne me suis fi nalement pas senti très à l’aise. Et, petit à petit, a émergé l’idée de me prouver à moi-même que peut être je pouvais faire quelque chose. Je dois dire que les événements de 68 m’ont un peu poussé.

Dans quel sens ? Dans le sens où tout a été remis en question à ce moment-là et, dirais-je, entre l’hypothèse de m’ennuyer ou de protester dans cette entreprise en devenant syndicaliste par exemple. Finalement non, j’ai préféré devenir patron.

Comment l’idée de créer un journal de petites annonces qui, à l’origine, était une feuille A4 recto-verso vous est-elle venue ? Un, vouloir monter quelque chose. Mais plus facile à dire qu’à faire. Il est certain que j’avais un goût prononcé pour le papier. Même à HEC j’étais responsable des journaux de l’école donc assez naturellement mes refl exes étaient tournés vers le papier. Dans les années 68, on voyait déjà émerger quelques feuilles distribuées en boîte aux lettres. (J’étais en région parisienne à ce moment-là). Et c’est là qu’il y a eu le « tilt ». Je me suis dit qu’il y avait quelque chose de plus industriel, de plus pensé à faire dans le domaine du journal

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1 - Sur le bureau de Paul Dini, interviewé par Marco, le dernier exemplaire de Paru Vendu.

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d’annonces d’où cette idée d’illustrer par une opération papier mon envie d’entreprendre.

Pourquoi Grenoble pour démarrer ? Parce que je suis Stéphanois d’origine et donc du coup, bien qu’habitant dans la région parisienne, je suis allé voir dans ma région de base, Rhône-Alpes. Grenoble, l’année des Jeux Olympiques, allait de l’avant. J’y suis allé en septembre-octobre 68 et fi nalement j’ai décidé de plonger. Le premier 38 a dû sortir fi n novembre 68.

A son apogée, votre groupe compte 140 publications en France. Comment avez-vous vécu ce succès ? La première partie a été un développement naturel,

de lancement en Rhône-Alpes. Il y a eu une petite pause pendant que j’étais à la tête du groupe Dauphiné Libéré et puis dès 1983, les décisions judiciaires ont fait que je suis sorti du dossier. C’est alors que j’ai repris le développement de Comareg dans la presse gratuite par voix d’acquisition d’un certain nombre de confrères hors Rhône-Alpes. Je vivais ça comme une sorte d’élan naturel. C’était un développement qui me semblait naturel d’opérer. J’essayais que ce soit aussi raisonnable que possible sur le plan fi nancier. Mais il y avait une envie d’aller de l’avant et de continuer à créer. Il n’y a pas de doute que c’est un point qui m’a marqué toute ma vie.

Comment arrivez-vous au Dauphiné Libéré et comment les salariés vous ont-ils accueilli ? La Genèse est assez simple. En fait les diffi cultés que rencontraient l’ex groupe de Presse Progrès - Dauphiné Libéré avaient amené le Dauphiné Libéré à ouvrir son capital et il s’est avéré que mon intervention est apparue comme assez naturelle. En ce qui concerne l’accueil, c’était évidemment un peu troublant à l’époque qu’un homme de presse gratuite vienne à la rescousse d’un journal régional. Mais bon, mes rapports avec ce monde de la presse étant bons, je crois que, passé l’espace d’un moment, les choses ont été acceptées. Quant au personnel, on avait déjà de grandes proximités à Grenoble et dans la région. Je n’ai que de très bons souvenirs de l’accueil que j’ai reçu.

Pourquoi n’avoir pas persévéré ? Au moment où la solution Dini a été proposée, le groupe Hersant Fournier était déjà en place. Il s’en est suivi une série de confl its judiciaires que fi nalement je n’ai pas gagnés. C’est à la suite des résultats d’un procès en appel en faveur du groupe Hersant Fournier que j’ai dû renoncer à ce dossier. Et je n’ai pas souhaité y rester. J’ai retrouvé la Comareg et son développement.

20 ans après sa création, vous cédez la Comareg au groupe Havas. Vous êtes tout juste quinqua et riche… A quoi avez-vous songé à ce moment-là ? Quel était votre état d’esprit ? Vouliez-vous passer à autre chose ?Oui, je crois que je peux répondre assez clairement. Dans ces années 86-87, j’avais le sentiment d’avoir

atteint certaines limites. Limites fi nancières, capacité de travail etc... J’avais un ressenti de choses qui étaient accomplies et de limites atteintes. Mes rapports très anciens avec le groupe Havas avec lequel j’avais entretenu des liens plus que cordiaux m’ont fait choisir ce successeur. Il y a eu une sorte de rencontre que je peux qualifi er de naturelle suite au sentiment que j’avais moi-même de vouloir passer la main calmement. Ce qui s’est fait sur trois quatre ans d’ailleurs.

Est-ce à partir de ce moment là que vous vous lancez dans la peinture ? On ne quitte pas comme ça le monde des affaires,

je suis quand même resté présent mais en tant que partenaire fi nancier dans un certain nombre de dossiers. Notamment avec les éditions Milan à Toulouse. J’étais donc toujours présent dans la presse. J’ai voulu être un accompagnateur fi nancier mais quand même animateur au niveau de ma société holding, prenant en compte les risques de cet accompagnement. Un autre point lié à ma personnalité, une philosophie, qui m’a beaucoup motivé en 68 pour créer une entreprise comme Comareg, c’est l’idée de se réaliser en réalisant. Pour moi, c’est important. Comment me réaliser en réalisant ? Je pense que c’est toujours ce que j’ai fait dans la vie et dont ce que j’ai souhaité faire en termes de peinture.

Comment glissez-vous ensuite dans le monde de la peinture ?L’histoire est simple, mes parents étaient enseignants et mon père dirigeait une école normale d’instituteur qui formait les élèves maîtres parmi lesquels il y avait des professeurs de dessin. Très jeune, j’ai eu des rapports avec ce monde là. Ce n’était pas absent de mon environnement. Très modestement, mes parents pouvaient acheter deux, trois dessins. Il n’est pas douteux ensuite que c’est ma proximité avec le monde du graphisme tant dans la presse gratuite que d’information qui m’a fait me rapprocher des artistes. Et puis m’installant à Lyon pour le développement de Comareg, j’ai assez vite, en découvrant la ville, repéré les galeries, les peintures, et je suis entré dans cet autre forme de la peinture où Lyon m’a effectivement beaucoup marqué où j’ai découvert l’Ecole Lyonnaise de Peinture. J’ai fait mon premier véritable achat dans les années 70-71. Notons bien que tous ces achats étaient des actions désordonnées, la notion de collection est intervenue plus tard.

A quelle époque démarre votre collection ? Il y a une relation avec le fait qu’ayant plus de moyens fi nanciers, dans les années 89-90, j’ai sûrement accéléré mes achats d’artistes rhônalpins et de ce fait j’écoutais bien les commentateurs qui disaient autour de moi : « Ah vous avez une belle collection ! ». Ce sont eux qui citaient le terme. Par la vision des autres, j’ai pris conscience qu’une collection s’était constituée. Ce dont je n’avais pas forcément eu la volonté.

Comment procédez-vous à vos acquisitions ? En galerie, chez les artistes eux-mêmes ou en salle des ventes ? J’achète très majoritairement chez les galeristes et les marchands de tableaux. Ils sont de très bons passeurs et pédagogues. Une manière pour moi de garder une forme de distance et de faire des achats sereins. J’aime mieux prendre mon temps. Z

2 - Paul Dini devant une toile de René Chancrin : «Ce tableau a le mérite de synthétiser beaucoup de choses qui me tiennent à cœur». 3 - Hubert Dubedout, maire de Grenoble, Paul Dini et Louis Richerot, PDG du Dauphiné Libéré réunis pour le 5ème anniversaire du « 38 » en 1973.

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EN COUVERTUREZ Qui vous a aidé à constituer votre collection ? A Lyon, Paul Gauzit, Olivier Houg, Madame Martin du temps de la galerie Malaval, Denise Mermillon du temps de la Galerie Saint-Georges. J’avais des contacts lorsqu’il était galeriste à Grenoble avec Antoine de Galbert qui, entre-temps, a créé la Maison Rouge à Paris. Et puis aussi deux, trois galeries parisiennes.

Vous concrétisez votre passion en ouvrant le Musée Paul Dini…J’avais pris conscience qu’il y avait une collection dans les années 90-92 et de ce fait a commencé à germer chez ma femme et moi l’idée que ce serait dommage que ça se perde, d’où l’idée d’envisager une donation vis-à-vis d’une collectivité publique qui s’est précisée vers 1994-95. Forcément, j’avais une idée de la région. Je suis très sensible à cette idée de la région au sens multi local du terme sur lequel ma vie dans la presse avait joué un rôle : Le 38, Le 42, Le 73… Les éditions locales du Dauphiné Libéré, tout ça c’est le même concept. Et avec les créateurs artistiques, les artistes locaux, multi locaux, dans mon esprit ça procède de la même idée. Il y a une peinture Rhône-Alpes car il y a des artistes multi locaux.

Pourquoi avoir choisi Villefranche-sur-Saône ?J’avais en tête les différentes villes de notre région. Les trois plus grandes : Grenoble Lyon et Saint-Etienne, mais déjà équipées de grandes institutions. Les autres, Valence, Chambéry ou Annecy avaient déjà des musées marqués par leur histoire. Je me suis rendu compte que le secteur de Villefranche n’avait rien et en 1996 j’ai rencontré Jean-Jacques Pignard qui était maire de la ville à ce moment là. Et ça a été ma première proposition : la ville de Villefranche veut-elle recevoir une donation qui, à l’époque, était de 420 tableaux ? D’autres donations ont suivi, et au total, au moment où nous parlons en 2011 nous avons donné 700 tableaux à la ville de Villefranche sur Saône.

En 2001, c’est l’ouverture du musée. Quel est votre sentiment au moment où vous découvrez l’écrin terminé ? Villefranche sur Saône a reconfi guré un bâtiment emblématique qui était un musée qui ne fonctionnait pas, suivi, en 2005, d’un second, une ancienne usine Cornil. Grâce à l’architecte Jean-Claude Rérolle qui a fait un excellent travail de rénovation, la ville a organisé un bel écrin pour les œuvres que je donnais donc j’ai eu un sentiment d’accomplissement, de fi erté et aussi parce que le musée porte mon nom. C’était une manière de signature, fi nalement en tant qu’entrepreneur j’ai toujours assumé ce que

j’ai fait dans la vie. Il a toujours fallu le signer.

Et c’est une entreprise qui marche…Cela fait 10 ans maintenant avec des expositions temporaires et renouvelées. La fréquentation est bonne, c’est un musée assez récent tout de même. 25 000 personnes par an, je crois que ça fonctionne bien et que ça rend service non seulement aux amateurs mais aux musées de la région qui, par les prêts qu’ils nous font, sont amenés à ressortir de leurs réserves des œuvres qu’ils n’auraient pas l’occasion de montrer. Et comme les sujets qui ont été mis en œuvre par la conservatrice Sylvie Carlier, la coopération avec les musées confrères s’est avérée très naturelle et fructueuse.

Quels sont les projets en cours et à venir pour le Musée ? Je crois que notre récente donation d’il y a deux

ans de 200 œuvres supplémentaires qui ont mené aux 700 fait qu’aujourd’hui ce musée d’une ville de taille moyenne possède à peu près 850 pièces tout confondu. Il y a eu d’autres donations après nous. Il paraît sage à tout le monde que tout cela soit « digéré ». Tout ne peut pas être présenté en même temps. C’est plutôt maintenant une période de « digestion » et de stabilisation. De plus, des

expositions temporaires contribuent à l’animation du musée.

Quel est le rapport affectif que vous entretenez avec vos œuvres ? Et comment arrivez-vous à choisir les peintures que vous donnez au musée et celles que vous gardez ? Le rapport affectif est très grand. J’éprouve un attachement à toutes ces œuvres. Je suis presque en mesure de dire pourquoi j’ai acheté ceci, cela. Il y a eu une sorte de coup de cœur majoritaire, j’ai peut être aussi voulu compléter quand la collection était fi nie mais je n’ai rien acheté à contrecœur. Il y a une fi délité aux œuvres et ma proximité avec le musée me permet de continuer à les voir souvent mieux accrochées que chez moi. Et le fait qu’elles soient sorties de mon patrimoine, ne m’a pas posé de problème. Je suis heureux de ce partage avec la collectivité. Il y a un attachement affectif, c’est un

peu comme des enfants qui prennent leur indépendance, comme quand j’ai cédé la Comareg et qu’elle a pris une autre forme de vie. Pour mes œuvres, c’est pareil.

Alors que vous vous faites très discret, c’est au tour de votre épouse Muguette, sénatrice, d’être sur le devant de la scène. Elle vous ravit la vedette ? Ecoutez, je crois pouvoir dire que n’ayant jamais forcé ma nature, je me plais dans cette forme de discrétion. Non pas que j’ai des choses à cacher, j’ai toujours assumé ce que j’ai fait. Et avec un nom qui est donné à un musée, on ne peut pas parler de discrétion. Mais il est vrai que je me sens très mal dans des mondanités ! Et j’ai un âge qui me permet d’éviter les situations qui ne me plaisent pas. Mon épouse Muguette a toujours eu une vie politique très ancrée sur le terrain, à Ecully comme conseillère municipale, au conseil général pour le canton de Limonest et puis au Sénat depuis 2004. C’est une manière de défendre la vie multi locale, c’est un peu le même sujet. Je suis ravie que mon épouse ait un épanouissement personnel. Cela a toujours été mon souhait. C’est vrai pour mes fi lles, mes entreprises, mes tableaux.

Ca ne dérange pas votre égo d’être désormais présenté comme le mari de Muguette ?Pas du tout, car pendant un certain temps, elle a été présentée comme la femme de

Paul et la conclusion de tout ça c’est que depuis 55 ans nous formons un couple. Et un couple est fait pour s’auto épauler. D’ailleurs en physique et mécanique, c’est les couples qui font tourner les moteurs ! o

Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur www.lyonpeople.com, rubrique les gens.

Paul Dini et son épouse Muguette, sénatrice, dans « leur » musée en 2009

A la santé du « 69 » ! Paul Dini, André Mure, adjoint à la Culture et Francisque Collomb, sénateur-maire de Lyon en 1982.

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Dans une autre vie, avant Lyon People, j’étais chef de publicité pour le 69, un hebdo lyonnais qui, chaque année, battait des records de pagination et de chiffre d’affaire. L’annonce de la liquidation de son éditeur a donc été un vrai choc. Par Marc Polisson

Liquidation de la ComaregNAUFRAGÉS ET FOSSOYEURS

C’est plié. Le groupe de presse gratuite, créé en 1968 par Paul Dini a été placé en liquidation judiciaire par le Tribunal de

Commerce de Lyon, le 3 novembre dernier. Un gâchis incompréhensible. C’est au sein de ses éditions grenobloises (Le 38) puis lyonnaises (Le 69) que j’ai passé 7 années merveilleuses de 1993 à 2000. Des années formatrices et festives au cours desquelles j’ai assimilé le fonctionnement d’un journal avant de fonder Lyon People avec Fabrice Mirabel (également chef de pub au 69) et Nicolas Winckler. Si aujourd’hui, les commentateurs insistent sur la principale raison du naufrage actuel - le groupe de presse a raté le virage de l’Internet, s’entêtant à faire payer ses petites annonces alors qu’elles étaient gratuites sur leboncoin.fr et consorts – peu d’entre eux savent que la Comareg fl orissante a

également fait l’objet d’un pillage en règle dans une période comprise entre 2000 et 2008. Des fossoyeurs qui ont également – seconde grosse erreur – débaptisé 140 titres emblématiques et enracinés sur leur marché local (Le 69, Le 74, Le 26…). Une sale affaire de (paru) vendus (bien raccords avec le titre qu’ils avaient choisi) qui débute après l’ère Messier quand, en 2003, Vivendi Universal, contraint de céder des actifs pour alléger son endettement met la Comareg sur le marché. Et c’est France Antilles qui reprend le bébé.

Du côté du Danica, siège fl ambant neuf de la Comareg, les visages se crispent…

Avenue Georges Pompidou, à la Part-Dieu, nul n’ignore en effet que cette fi liale du

groupe Hersant a déjà fait ses emplettes en presse gratuite, avec un embryon de groupe inconnu nommé Paru Vendu. Inconnu ? Du grand public, certes ! Mais pas du petit monde la presse gratuite. Le 31 mars 2000, une note « à l’ensemble du personnel » est diffusée dans les 140 titres français du groupe Comareg. Nelly Pierret, son PDG, n’y va pas avec le dos de la cuillère : « L’implication d’anciens salariés de Comareg dans un projet concurrent, mais aussi de salariés qui étaient en poste à la découverte des faits, rend nécessaire le rappel d’un principe essentiel à toute entreprise. (…) Il faut s’interdire de donner à quiconque qui n’est pas salarié de la société, des informations, des documents ou des renseignements relatifs à nos clients, nos résultats, notre organisation interne, nos process et nos projets (…) » Peine perdue. En partant, les « anciens salariés »

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Michel Moulin adore faire les marionnettes devant les médias. En omettant de leur dire qu’il est parti avec un chèque de 12 millions d’euros.

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n’ont pas oublié qu’ils avaient de la mémoire. Ils connaissent non seulement le métier mais disposent également d’un trésor de guerre, en l’occurrence leurs copieuses indemnités de licenciement – on parle de deux millions de Francs. Cause de cette inattendue prodigalité : ils ont négocié leur départ avec leur complice Olivier de Montille, DRH du groupe ! Qui ne tardera pas à les rejoindre, pactole en poche ! Non contents d’avoir abusé leur ancien employeur, les voilà en mesure de fonder leur propre réseau de journaux d’annonces ! Vous ne devinez pas le titre choisi ? On vous le donne dans le mille : « Paru Vendu » s’implante dans l’Est avec 13 titres et 605 000 exemplaires sur les régions Est/Champagne/Picardie. Le premier numéro voit le jour à Creil en mars 2000. En parallèle, ils s’appuient sur un réseau de franchisés et se tournent vers le groupe Hersant pour fi nancer leur développement. C’est dans ce cadre qu’en 2003, France Antilles devient actionnaire de Paru Vendu. L’affaire aurait pu en rester là mais… nul besoin d’être psychothérapeute pour comprendre l’angoisse qui étreint de nombreux salariés et cadres de la Comareg quand la rumeur de la cession de leur entreprise à France Antilles se fait plus précise. A l’heure du rachat, c’est la consternation !

Propulsés au sommet par leurs protecteurs du groupe Hersant, Michel Moulin et ses amis font une entrée triomphale au Danica. L’écume aux lèvres. Première action symbolique du nouveau pouvoir : débaptiser les 140 titres du groupe ! Une démarche ô combien symbolique car il en va des villes comme des journaux ! Mettre à poil en un tour de main le réseau Bonjour, c’est l’acte d’humiliation suprême. Pour justifi er rationnellement leur comportement, les vainqueurs invoquent le procès intenté par Air France qui souhaitait récupérer la marque ombrelle « Bonjour » qui coiffait Le 69, Le 38, Le 73…. « C’est la souris qui s’est faite plus grosse que le bœuf ! » commente, amer, un cadre du groupe. Paru Vendu, inconnu au bataillon est imposé comme marque unique.

Tel un général victorieux, Michel Moulin hisse son drapeau sur la Comareg. Au mépris de toute logique marketing et du travail réalisé avant lui. Jouissance suprême, le petit caporal recouvre la région lyonnaise, berceau historique de la Comareg, de panneaux 4X3 annonçant sa prise de pouvoir. Les premiers résultats de cette politique à la hussarde (en parfaite harmonie avec l’absence de fi nesse du personnage) ne

se sont pas fait attendre. Le directeur régional de la Comareg pour la région Rhône-Alpes, démissionne de ses fonctions. « Je ne veux pas travailler avec des bandits ! » aurait-il déclaré en claquant la porte. Et de passer avec armes et bagages chez Spir Communication, éditeur du Top Affaires. Michel Moulin et Philippe Bost s’installent à la direction générale mais l’embellie ne va pas durer. Car le premier n’a qu’une obsession : devenir président ! De la Comareg, de l’ASSE, du PSG… En interne, c’est l’enfer pour ceux qui résistent comme Denis Vermeloux. Mais les résultats sont encore bons, personne ne se soucie de l’avenir. Et surtout pas l’actionnaire qui n’a qu’une idée en tête, faire remonter le plus vite possible les résultats à la holding afi n de rembourser son prêt. C’est ainsi 35 millions d’euros qui fi lent directement vers la société mère, chaque année. Il faut dire que Comareg (396 M€ de CA en 2007 pour 40M€ de résultat) est encore une belle vache à lait que Philippe Hersant pense pouvoir traire indéfi niment. Des bénéfi ces qui lui permettent de racheter La Provence et Nice Matin, des journaux « nobles » qui accaparent toute l’attention du fi ls de Robert. Dans ces conditions, impossible Z

« Quand le 69 tousse, la Comareg s’enrhume ! » avait-on coutume de dire au sein du groupe de presse gratuite. Dans les années 90, nul besoin de sortir les mouchoirs. Le 69 domine joyeusement le marché publicitaire local au grand dam de Publiprint et du Top Affaires. Le service commercial de l’hebdomadaire compte une trentaine de jeunes gens sur la seule agglomération lyonnaise. Les jeudis, une fois le journal bouclé, c’est la fête jusqu’au bout de la nuit.

Le 69 des années de fête (1995-2000)

1 - A la Manade, Armelle, Nicolas, David et Mathieu autour de Claire Meunier, directrice du 69. 2 - Loïc Bocqueret, ancien directeur régional de la Comareg, aujourd’hui DG de Cup Service. 3 - L’arbre de Noël des enfants du 69. Réquisitionnés à l’animation : Fabrice Mirabel (aujourd’hui directeur de Tendances), José Kijas (aujourd’hui patron de la régie France Antilles en Guadeloupe) et Marco (aujourd’hui rédacteur en chef de Lyon People). 4 - Le départ de Kiki, le 25 mars 1997. 5 - . La Manade. Pierre Foureix, aujourd’hui directeur commercial de Solemco et Claire Meunier. 6 - Myriam Berthier, aujourd’hui directrice de Sealiah Odyt.

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Z d’envisager des investissements à long terme comme l’achat des murs des 280 journaux ou comme la mutation vers internet alors que les internautes sont en passe de damner le pion aux lecteurs papier. Dès 2006, la PAP (Petite Annonce du Particulier) commence à chuter, mais la publicité commerciale progresse encore. A l’automne 2008, avec la crise fi nancière, c’est le début de la fi n. Comareg perd 25% de son chiffre d’affaires ! La ‘‘PAP’’ chute de 30%. « On pensait que c’était conjoncturel » plaide Philippe Bost qui met en place un plan d’économies avec réduction des tirages et compression du personnel. Mais la dégringolade se poursuit inexorablement (-40% de CA entre 2007 et 2008). C’est la bérézina mais pas pour tout le monde. Michel Moulin met les voiles en septembre 2008, deux ans après avoir encaissé un chèque de 12 millions d’euros. Philippe Bost reste seul aux commandes : « Je n’allais pas quitter le navire alors qu’il tanguait ». Il fera ses valises deux ans plus tard, incapable d’enrayer la spirale infernale. Le pire est à venir. Le 22 novembre 2010, Groupe Hersant Media (GHM) annonce qu’il demande la mise en redressement judiciaire de la Comareg, ainsi que de ses fi liales Comareg Bretagne et Sejga,

ainsi que la mise sous sauvegarde d’Hebdoprint. Son pôle presse gratuite a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 259 millions d’euros en baisse de 25%, essuyant une perte nette de 30,9 millions d’euros après un résultat légèrement positif en 2008. Comareg emploie alors 1 917 salariés et Hebdoprint 624 personnes.

Car la migration des petites annonces auto et immo vers internet s’est accentuée, privant les journaux gratuits de leur intérêt de lecture. Les sites Se Loger ou le bon coin (vendu 200 millions d’euros par la Spir) sont les premiers à en profi ter, pas Paru Vendu.fr à la traine. Mais selon Philippe Bost, le virage (manqué) du numérique n’est responsable qu’à hauteur de 10% de la faillite de la Comareg. « La seule chose qu’on peut se reprocher, c’est de ne pas voir fait ‘‘le bon coin’’ ! » L’ancien DG du groupe pointe du doigt la crise « qui a accéléré le naufrage » et surtout l’endettement d’Hersant : « La dette de GHM, c’est la moitié du problème » avant d’admettre un manque de vision stratégique de la part des dirigeants. La suite, vous la connaissez. 1650 salariés sur le carreau. Ils ont reçu mi-décembre leur lettre de licenciement.

Le Danica, vaisseau fantôme, n’abrite plus que la cellule de liquidation. Maître Walczak, en charge du dossier, étudie les offres de reprise dont celles d’anciens salariés qui souhaitent reprendre les marques originales (Le 69, Le 38, Le 73) qui ont fait le succès du groupe. Et devinez qui se tenait en embuscade ? Un certain Michel Moulin, (associé à Laurent Radix et Virgo Média), qui viennent de racheter la marque et le site internet pour 1,8 M€. Bizarrement soutenu par certains médias qui n’ont pas hésité à le qualifi er de sauveteur providentiel… Mais c’était avant qu’il ne révèle son vrai visage sur RMC le 4 novembre 2011 en traitant ses anciens associés « d’incompétents notoires » et son DG « d’eunuque, de suiveur, et de besogneux. » s’exonérant ainsi totalement de ses propres responsabilités alors qu’il a été aux commandes jusqu’en 2009. o

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Le 69 des années de fête (1995-2000)

8 - Dominique Bonnat. 9 - Cyril Meaudre, aujourd’hui directeur de Domodéco et Valérie Bertorelllo, aujourd’hui chez les laboratoires Théa. 10 - Catherine Mouret et Stéphane Gagnolet, aujourd’hui chez Actua. 11 - Marco, Stéphane Lotto, Florence Seigneur, Nicolas Tedesco et Béatrice Vieville, aujourd’hui chez Piscine et Nature. 12 - Philippe Ramel sur le circuit Kart’In. 13 - Valérie Garcia, aujourd’hui consultante chez Mercuri International.

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LA VALSE DES ACTIONNAIRES- 1968-1988 PAUL DINI - 1988-1997 HAVAS- 1998-2003 VIVENDI- 2008-2011 GROUPE HERSANT

Une joyeuse colonie de vacances qui chante et qui rit : Damien, Patrick, Pascale, Florence, Paul, Danièle, Catherine et Marie-Pierre (aujourd’hui chez Tonic Radio).

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Il aime à se présenter comme « un vendeur de rêve ». Christophe Cocquerel rénove et réhabilite des chalets d’exception à Megève et des logements à Lyon. Autodidacte assumé, entrepreneur accompli, sa personnalité forte en gueule ne laisse personne indifférent. Un peu comme ses réalisations d’ailleurs… Par Christophe Magnette

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L’homme est direct. Plutôt franc du collier d’aucuns diraient. En préambule, il avoue : « J’ai toujours souhaité faire de l’immobilier, sans savoir que j’en ferai un

jour ! » Aujourd’hui, à 43 ans, ce ch’ti déraciné livre, en moyenne, une soixantaine de logements rénovés par an sur Lyon intra-muros et peut se targuer de réaliser quelques unes parmi les plus belles opérations de rénovation de chalet sur Megève : sa deuxième terre d’accueil après la capitale des Gaules. Mais revenons en arrière. « Je suis un extra-terrestre ! », lâche notre homme. Sa singularité, ce père de trois enfants la cultive. Mieux, il la revendique. Tout commence à Calais, petit dernier d’une famille de six enfants dont… cinq fi lles ! Une enfance paisible jusqu’à la célébration de la majorité de l’ado turbulent : « Je rêvais d’indépendance et d’entreprendre alors, à 18 ans, j’ai créé ma boîte [sic] pour faire de la production artistique. Résultat, trois mois après, je mettais la clé sous la porte (rire). » Pas de quoi dissuader un môme empreint d’une incroyable confi ance en lui. Le voilà donc à Paris, dans une école de radio. Mais là encore, le pli ne prend pas : « Je me suis rendu compte que j’étais un très mauvais animateur. » Ambitieux certes mais clairvoyant le jeune Christophe. De fi l en aiguille, à 20 ans, il remet le cap au nord, du côté de Lille.

Il colle des affi ches pour le compte d’une radio, Skyrock. Nous sommes en 1988 ; dix ans plus tard, il quittera la même station, en qualité de directeur pour l’ensemble de la région Nord ! Un grand écart qui étonne tout le monde, sauf lui. D’ailleurs, en 1998, c’est lui qui part, lassé du crachin nordiste et surtout de la nouvelle stratégie prônée par la radio n°1 sur le rap. Cap au sud donc avec femme et enfants pour atterrir à Bourg-en-Bresse. « J’avais décidé de me lancer dans l’ouverture de salles de gym car j’avais décelé un réel potentiel. » Pour l’occasion, il s’associe avec sa femme, Anne. En 2002, c’est trois salles de gym qu’ils revendent… Visionnaire, l’apanage des entrepreneurs à succès, Christophe s’approprie son rêvé de gosse : faire de l’immobilier. Le groupe Oscar est né.

Un nouveau pari : vendre l’immobilier de luxe français en Chine !

Un, deux puis trois, quatre programmes, uniquement de la rénovation haut de gamme, Christophe Cocquerel se fait les dents en parfait autodidacte. Et se fait un nom. « Tout est dans ma tête, assure t-il, je m’entoure d’une armée de compétences et de savoir-faire mais tout est géré par moi et mon assistante, Thi Thy. » En 2009, il ajoute

une corde à son arc en créant, avec son épouse une nouvelle fois, un département décoration, design, ameublement, parfaitement complémentaire avec son cœur de métier. En attendant, cet impétueux assumé a recentré ses activités : sur Lyon intra-muros et Megève, où il réalise des opérations à plusieurs millions d’€ à l’instar de ce chalet de 280 m2, en plein cœur de la station haut-savoyarde qu’il s’apprête à rénover. Entre Rhône et Saône, il livre actuellement des logements au château de Caluire. A l’avenir ? 14 logements meublés pour étudiants à Vaise, une trentaine seront prochainement rénovés à deux pas de la faculté de médecine et une quinzaine du côté de Sainte-Foy-Lès-Lyon/La Mulatière. A chaque fois, le souci du détail prôné par Christophe fait merveille. Son leitmotiv aussi : l’emplacement du produit ! Homme de défi , il s’est astreint un autre challenge, en investissant l’an dernier l’Empire du Milieu. L’idée ? Commercialiser, en Chine, l’immobilier de luxe français avec l’aide de son neveu, Clément, installé sur place depuis de nombreuses années. C’est ce dernier qui anime le bureau de Pékin, ouvert pour mener à bien cette nouvelle mission : « Nous accompagnons et conseillons les Chinois dans leur quête d’acheter un produit de rêve dans l’Hexagone. C’est un pari pour l’avenir. » Un de plus ! O

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Luxueux triplex face au Mont-Blanc

UN CONCEPT SIGNÉ OSCAR DÉVELOPPEMENTLodge très haut de gamme dans copropriété récente. Situé dans le hameau authentique d’Ormaret, à proximité

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A deux pas de la place des Terreaux, la bijouterie-joaillerie d’Or Kel brille, autant par l’âme qui découle d’un lieu consacré à l’orfèvrerie depuis un siècle, que par le savoir-faire de toute une famille, les Dorkel, qui parviennent à sertir leur vie d’une passion peu commune pour un métier qui délivre toujours autant de rêve. Par Christophe Magnette

Bijouterie d’Or KelUN ÉCRIN FAMILIAL

Quel luxe ! De leur nom de famille, les Dorkel en ont fait une marque, un jeu de mot même : d’Or Kel à l’instar de leur bijouterie de la

rue Paul Chenavard. La bijouterie - joaillerie ? Philippe Dorkel s’est montré passionné dès son plus jeune âge, lui qui était, et qui est toujours un fervent amateur de voitures anciennes. Apprentissage à 14 ans, CAP en poche, l’ado d’alors se perfectionne au sein de plusieurs fabriques. Et la méthode a du bon : en 1979, le voilà qui ouvre sa première boutique, place du Change dans le Vieux-Lyon, le Phil d’Or. Une aventure de sept ans à laquelle succède en 1986, un « déménagement » du côté de la route de Vienne, dans le septième arrondissement de Lyon. Après un intermède par Bourg-en-Bresse, notre homme décide de s’associer avec

un atelier de fabrication mais il lui manque la quintessence même de son métier : le contact avec ses clients ! Au bout de trois ans, il saisit donc la chance qui s’offre à lui : racheter une bijouterie, rue Paul Chenavard, au cœur de la Presqu’île, à deux pas de la place des Terreaux. Mais il y avait autre chose : « Ce lieu abrite une bijouterie depuis plus d’un siècle. L’endroit a une âme, ses boiseries et son escalier majestueux nous racontent une histoire. Résultat, nos bijoux et nos créations n’en prennent que plus de valeur », se plaît à raconter Philippe Dorkel. Un homme qui, au fi l du temps, a su rattacher les siens à sa passion. Car, se rendre chez d’Or Kel c’est aussi s’inviter à une réunion de famille ! Il y a Francine, son épouse, Stéphane, son fi ls et sa belle-fi lle, Virginie, appelés tous deux à assurer prochainement la relève. La valeur ajoutée

d’Or Kel ? « Sa partie fabrication, réparation et création qui bénéfi cie, depuis février 2011, de l’apport d’Angelo Sarrey qui œuvre à mes côtés », assure Philippe Dorkel qui, depuis 1998, s’est également spécialisé dans le bijou d’occasion, tout en conservant un département consacré aux bijoux neufs. « Tous les bijoux d’occasion sont remis en état dans notre atelier et vendus avec un certifi cat d’authenticité », assure-t-il. Egalement spécialistes en diamants taillés, la bijouterie d’Or Kel pratique aussi le rachat d’or. Autant de compétences qui nous laissent à penser que les Dorkel sont vraiment, une famille en or ! O

Bijouterie d’Or Kel23, rue Paul Chenavard - Lyon 1

Tél. 04 78 28 35 69 www.bijouteriedorkel.com

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PEOPLE STORY

A la queue leu leu ! L’engouement pour les joueurs de l’OL ne se dément pas. La séance dédicaces, façon boîte de nuit, organisée par la Barthouille, à l’OL Store de Gerland a été un vrai succès. Le second opus de son tee-shirt collector « L’Olympique Lyonnais est une formidable raison d’être heureux » s’est arraché comme des petits pains. L’animateur vedette d’OL TV, heureux en affaires et en amour, fi nit l’année en beauté. MP

EN DÉDICACES CHEZ BARTH Phot

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Lisandro et Alexandra DJ Wick et Barth Et Barth, la banane ! Louis-Antoine, Adeline, Marine et Juliette

Philippe, Lucas et Marie-Ange

Resul (Licha)

Aude et Alexandra Scoop....

Lisandro a le cigare… !

Carine et Liana Sébastien, Enzo et Audrey

Roméo, Enzo et Carine

Gregory, Théo et Quentin

Lisandro et Kim

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habitants, tout doit être transparent, car tout est visible, alors nos vignerons indépendants ouvrent leur cave, commentent leurs vins, font

déguster, parlent du Bugey. Philippe a la « fi bre de la terre », études agricoles, virus Angelot, ce sportif marie ses passions. Motard et gourmet, il avale des kilomètres d’asphalte avec ses copains et Marilyne pour une pause en lieux

STYLE WINE

A l’heure de l’apéro, la cuvée Maxime et le salé bugiste donnent l’eau à la bouche. On salive déjà le déjeuner sous un châtaignier

de 500 ans !!!! Incroyable monument végétal de 11 mètres de circonférence qui trône dans la propriété des Angelot. La petite bande de midi rassemble tous les âges et les univers. Le tourisme et la gastronomie terroir sont au cœur des conversations avant d’attaquer les charcuteries de Christelle, le pain de pays, les fromages exclusifs, le plat de résistance et tout ce qui font les «ventres jaunes» ! Quelle joie de côtoyer Maxime, tendre et sévère, vif et serein, témoignant d’un passé familial simple et riche à la fois. Rien n’échappe à ce père, aux aguets comme un chasseur qui suit l’envol de ses petits devenus grands comme Eric et Philippe. Sylviane, infi rmière, veille de son côté sur l’ancienne maison aux caves brutes d’histoire. Dans un village de 160

Maison Angelot01300 Marignieu - 04 79 42 18 84

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BRUITSde bouchonsPar Françoise Petit

étoilés! Adepte du ski fond et de la danse de salon, Philippe adapte sa vie aux plaisirs gouleyants. Eric est la troisième personnalité du clan Angelot. Pensionnaire en Bourgogne à l’âge des rêves de liberté, ce supporter de Saint-Etienne (sic, pardon l’OL !) tire encore des leçons de sa jeunesse sous surveillance. (Lire l’itw de JJ Billon page 40). Eric comme son frère ne compte pas ses heures de travail pour faire rayonner l’AOC. Marignieu, terrain de cépages façon Angelot, c’est aussi vrai que l’art paysan avec ses lavoirs, fours à pains, pierres gris bonheur et cette belle lumière caressant la chapelle de Poirin. O

Marignieu est un petit bijou architectural planté dans une campagne bucolique, chaque maison s’accompagne d’un petit jardin tout rouge en automne. Ciel de peintre et rangées de vignes se rencontrent à hauteur de ceps réussissant la création d’un paysage de charme. C’est ici que la famille Angelot respire le vin au gré de cinq générations !

LA TÊTE DANS LES CÉPAGES ! Famille Angelot

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L ’âge senior invite à quitter le bruit des villes ou même les embruns de la mer pour d’autres paysages. C’est le cas de ce couple ayant fréquenté plusieurs régions de France. Dans le Bugey, il y avait cette si jolie maison de maître au milieu des vignes, une vue à couper le souffl e, des enclos pour les chevaux, des amis pour le bridge.

Laurence et Jean-Marc se sont arrêtés à Magnieu et partagent désormais leur passion du pays avec des randonneurs ou rêveurs qui viennent séjourner dans leur maison d’hôtes. Du charme désuet, des petits déjeuners vitaminés, il n’en faut pas plus pour être heureux. Bonus du lieu, un Institut de Beauté.

Laurence et Jean-Marc SchmidtLa Chatillone 01300 Magnieu Belley - 06 15 65 52 64 www.villa-beauté.com

I ls ont fait leurs premières armes à Lyon, Bron et Caluire. Finie la vie des villes. Cuisiner à fl eurs de champs convient parfaitement à Paulette et

Raymond. « Le Bouchon » prend de la bouteille depuis que ce couple consacre tout son temps à faire monter la côte de leur restaurant. Elle au service d’une clientèle exigeante, lui aux fourneaux avec des idées terroir dans l’assiette. La lecture du menu truffé de produits locaux donne envie de réserver pour déguster des recettes maison : terrine, roulette, cervelas de brochets ou poulet aux écrevisses !

Paulette et Raymond DaujatLe Bouchon - 21, rue St Martin 01300 Belley

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E lle pétille d’enthousiasme ! Une vraie thérapie que de rencontrer Christelle. Pas du tout programmée pour fréquenter les étables avec son BTS commercial, la belle

rencontre Bruno, c’est un séisme amoureux au point de tout quitter pour venir le rejoindre à la ferme. Cela ne suffi sait pas, Christelle bouscule les habitudes de son nouvel homme et va transformer les hectares agricoles en terroirland ! Une ferme grandeur nature avec tout ce qui va avec : veaux, vaches, cochons, couvées, truies, ânes, poneys, chevaux, poules, lapins, oies, canards. Bref une campagne d’antan comme aiment les enfants. Christelle cuisine des spécialités bugistes, des pâtés incroyables de la charcuterie inoubliable. Pas égoïste pour un sou, elle propose avec Bruno de vous ouvrir les barrières de l’enclos où vivent heureux les animaux

et de raconter la ferme…

La ferme du MaraisFerme pédagogique, boutique vente au détail, viandes

et charcuteries maison, petite restauration01350 Aignoz Ceyzerieu - www.fermedumarais.fr

Marchés de Belley le samedi et le dimanche à Morestel

J ovial, énergique, passionné, cette fi gure de Nantua avait le monde des gourmets à ses pieds quand il offi ciait dans sa célèbre boucherie-charcuterie 39, rue Hôtel de Ville. En vendant son commerce fi n 2001, Francisque Mercier n’est pas parti sous les cocotiers pour jouir d’une retraite méritée. Non, il s’est mis au service de la collectivité en arborant l’écharpe de maire de Charix. L’élu du village de 310 âmes complète sa carte de

visite d’autres fonctions liées à la nostalgie de son passé d’artisan. Francisque Mercier est Grand Commandeur de la Confrérie de la quenelle sauce Nantua, et entre autres, compagnon de St Jacques de la boucherie. L’ancien roi de la quenelle n’a pas remisé son tablier au vestiaire ! Merci à Arlette Berger, Présidente Offi ce de Tourisme Pays de Nantua pour avoir contribué à la réalisation de ce reportage et nous avoir donné envie de faire partager l’amour de l’Ain

06 67 34 12 81 - www.nantua-tourisme.com

C e village exhume une beauté sauvage et insolente, les maisons abritent des talents, des gens discrets, des vignerons angéliques ! Le travail de Jacques Bro, potier, pilote et photographe à la fois est exceptionnel.

Du grand art via formes et motifs, des pièces uniques, des objets à toucher qui servent au quotidien. L’artiste on comprend mieux, a fréquenté l’atelier Madoura comme en son temps Picasso. Suzanne Ramié (surnommée Madoura) avait ouvert dans les années 40 un véritable temple de la poterie à Vallauris. La femme de Jacques Bro de son côté peint, un monde onirique, imaginaire, deux artistes sous le même toit… une même passion de créer.

Jacques Bro - 01300 Marignieu - 04 79 42 22 18

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STYLE WINE

ERIC ANGELOT PRESSÉ PAR JEAN-JACQUES BILLONVignoble ancien, le Bugey n’a pas toujours eu «bonne presse»… Mais depuis une dizaine d’années, il bénéfi cie à nouveau d’une excellente image et a obtenu en 2009 la très attendue reconnaissance en AOC. Président du syndicat des vins du Bugey, comment expliquez-vous ce spectaculaire redressement ?

«Un vignoble secret à découvrir» : les vignerons du Bugey avaient choisi ce slogan pour leur première campagne de communication. Nous étions conscients de la qualité de nos vins, encore fallait-il en convaincre le consommateur et les lui faire découvrir en soulignant - avec un profond respect pour les vignerons d’alors - que les choses ont beaucoup évolué en trente ans : les gens se sont formés, se sont spécialisés dans la viticulture et se sont équipés. Nous allons vers une typicité de plus en plus marquée, avec une qualité croissante.

Le meilleur est donc encore à venir…

Le millésime 2009 a été le premier à bénéfi cier de l’AOC. C’est la reconnaissance d’un travail de longue haleine qui commence aujourd’hui à porter ses fruits; depuis deux ans, on tire vraiment vers le haut, mais ce n’est encore qu’un début. Les idées reçues sont toujours diffi ciles à bousculer, mais pour être très présent sur les salons je constate que nous surprenons tous les gens qui prennent le soin de découvrir nos vins. Nous les surprenons même davantage avec nos rouges qu’avec nos blancs…

Pourtant, à Lyon notamment, quand on dit Bugey on pense d’abord cerdon ou montagnieu : des effervescents uniquement. Un peu réducteur, non ?

C’est vrai. Cerdon, avant la création des autoroutes, était sur le trajet Lyon-Genève. Beaucoup de Lyonnais s’y arrêtaient pour déguster et acheter du cerdon. Il y a eu effectivement une identifi cation du Bugey au cerdon; ce qui n’était pas une mauvaise chose en soi. Ensuite, il y a eu de par la proximité géographique une très forte implication des distributeurs de montagnieu à Lyon. Au moins a-t-on occupé le marché avec ces deux vins ! Mais grâce à la diversité des cépages, le Bugey produit d’autres vins blancs, des vins tranquilles (non effervescents, ndlr). Quant aux vins rouges, ils commencent à être reconnus sur le marché lyonnais. Il y a donc d’autres vins du Bugey à faire découvrir, déguster, apprécier…

Cette diversité des cépages ne brouille-t-elle pas l’image ?

Pourquoi autant de cépages ? La première raison c’est que le Bugey est une terre d’immigration viticole, entourée de terroirs auxquels elle a emprunté des cépages : le pinot noir à la Bourgogne, le chardonnay au Mâconnais, le gamay au Beaujolais, la roussette, la jacquère et la mondeuse à la Savoie, le poulsard au Jura. L’autre raison c’est que le Bugey se situe sur une zone de failles avec des sols extrêmement différents :

des sols très argileux et profonds sur lesquels vont réussir les chardonnay, à côté d’un éboulis argilo-calcaire sur lequel va s’épanouir la roussette; cinquante mètres plus loin on trouvera des sols très calcaires, peu profonds, où peuvent sortir des gamay et des mondeuses magnifi ques, puis des sols d’alluvions granitiques propices au

développement des pinots. C’est la particularité du Bugey, en sachant qu’avec l’obtention de l’AOC on a réduit le nombre de cépages pratiquement par deux; ce qui a permis de redéfi nir de façon forte l’identité de nos vins.

Un renouveau dont la maison Angelot est une belle illustration…

J’espère que nous sommes effectivement représentatifs de cette volonté de forger une nouvelle image. La maison Angelot ne produit que des bugey dits génériques. Nous n’avons pas de crus comme le manicle, le montagnieu ou le cerdon. Nous avons donc l’obligation de tenir une qualité pour fi déliser le client; et nous en avons de très fi dèles à Lyon ou ailleurs. Je salue particulièrement le travail fait par les restaurateurs pour la promotion des vins du Bugey. Nous élaborons beaucoup de méthode traditionnelle (vin blanc effervescent, ndlr), en brut ou extra brut; ça devient une marque de fabrique. Nous avons également acquis une certaine réputation avec nos cuvées emblématiques 100% chardonnay comme la cuvée Maxime, mais aussi avec des bugey rouges, comme nos mondeuses 2009 et 2010 qui ont

obtenu la médaille d’or au concours des grands vins de France. La cuvée Maxime mérite, je l’affi rme, une mention particulière. Un vrai coup de cœur !

Pour quelles raisons ?

C’est une grande cuvée à laquelle on a voulu donner le prénom de notre père. Merci pour lui ! Elle est issue de nos plus vieilles vignes en chardonnay; exclusivement en coteau, sur des parcelles que l’on laisse davantage avancer en maturité. De petits rendements qui donnent un vin plus concentré, plus structuré, plus gras. C’est un vin à laisser venir, qui demande de la maturité. Pour moi, il représente la typicité des bugey de demain… idéal sur une volaille de Bresse à la crème !

Journées découverte les 23, 24, 25 et 26 mars 2012

Epreuve du bouchon entre Françoise et Jean-Jacques !

Eric, Philippe, Maxime attablés sur leur terroir !

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STYLE SHOPPING

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LE ROYAUME DES FEMMES Salon Woman’s 2012A l’heure du 21ème siècle, les femmes sont sur tous les fronts : femmes, mères, amantes, chefs d’entreprise... Dans un quotidien où la vie de femme est mise entre parenthèse, Laure Romi a rêvé d’un endroit où tous les univers de la gent féminine seraient représentés. Le salon Woman’s en est la concrétisation avec une 2ème édition.

Salon Woman’s – du 3 au 5 février 2012Espace Double Mixte – Campus de Villeurbanne La Doua Vendredi de 10h à 22h NocturneSamedi de 10h à 20h - Dimanche de 10h à 19h8€ plein tarif, 4€ tarif réduit + sur présentation du fl yer, 12€ pass 3 joursGratuit pour les – de 10 ans

Premier salon français dédié à la femme, le salon Woman’s est un événement inédit à Lyon, créé par Laure Romi. La première édition a connu un fort

succès. Plus de 70 exposants répartis en 9 pôles sont venus répondre aux attentes et envies de 9 000 visiteurs et visiteuses. Cette année, 88% des exposants retentent l’aventure, des nouveaux la démarrent et les partenaires s’investissent toujours plus. « Mon souhait, que l’édition 2012 soit un tremplin pour que Woman’s devienne la référence d’un événement féminin national » confi e Laure Romi. Du 3 au 5 février 2012, l’espace Double Mixte se transforme en un univers 100% féminin grâce à une pluralité de pôles bien défi nis. « L’Espace Bien-Etre », dédié aux soins du corps et de l’esprit pour s’évader et prendre soin de soi. Santé, plaisir et réalisation de soi sont au cœur des stands. Dans les mêmes domaines, « L’Espace Beauté » et pour les accros de la mode, « L’Espace Shopping » avec des exposants venus de toutes la France et la présence de créateurs. « L’Espace Intime » présente toutes les innovations pour dynamiser la vie privée de ces dames. Parce que les femmes ont l’art du chic, « L’Espace Maison » sublime intérieur et extérieur. Comment s’organiser entre vie personnelle et professionnelle ? « L’Espace

Vie Active » répond à toutes les questions pour surmonter les diffi cultés du quotidien. « L’Espace Mobilité » pour les fans d’automobile. Côté cuisine, « L’Espace Bio » dédié à toutes celles qui affectionnent les produits issus d’une production respectueuse de la nature et « L’Allée des 1001 douceurs » pour les plus gourmandes. Tout au long du salon, de nombreuses animations sont prévues. A savoir, un défi lé de mode dont un casting enfant organisé par l’agence Gladys et pour suivre la tendance, une initiation à la Zumba. Pour la deuxième année consécutive, un atelier création chocolat. Un espace lounge permet aux visiteuses de partager un moment convivial autour d’une sucrerie ou d’un verre, des prestations plus haut de gamme, suite aux conclusions tirées de l’année dernière. Le salon est une co-production avec Jacques Chalvin, directeur général du Double Mixte. Cette collaboration a permis le développement et le renouvèlement de Woman’s. En parallèle de cet évènement, se tient le Salon du Bricolage et des Inventions, un atout indéniable pour Woman’s. Ainsi, une entrée achetée chez les femmes permet d’accéder gratuitement à l’univers des hommes en bleu de travail. Pour enrichir son événement, Laure Romi, chef d’entreprise et maman reste à l’écoute de nouveaux exposants

et partenaires. Déterminée, droite et fi dèle, elle puise toute son énergie dans ce salon qu’elle qualifi e comme son « bébé ». Sa motivation : ses trois enfants, sa réussite dont elle est le plus fi ère. O Laura Gazarian

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STYLE AUTO

J’AI TESTÉ POUR VOUS… La new Renault Twingo

Même le ciel gris et pluvieux n’a pas résisté à cette nouvelle Twingo et nous a ainsi permis, tout au long d’une matinée ensoleillée, de découvrir ou redécouvrir un véhicule attachant qui affi che désormais avec fi erté son caractère optimiste, fi dèle à l’esprit Twingo. Et ce n’est pas Marie Rigaud-Bernollin, directrice du Printemps de Pérouges, qui dira le contraire !

16ÈME ÉDITION DU PRINTEMPS DE PÉROUGES ECLOSION PRÉVUE LE 4 AVRIL 2012 À LA SUCRIÈRE...

QUELQUES PREMIÈRES INFOS :

Naturally Seven « show de la voix » à la Sucrière

Nouveau concept : privatisation du Caro de Lyon pour soirées « Bel canto au Caro » : gastronomie et opéra

Hot concert : la chanteur Yuri Buenaventura chantera au Parc des Oiseaux pour des nuits exotiques, salsa et caliente...

Jean-François Zigel, pianiste émérite (la boîte à musique sur France 2) se produira salle Molière.

Cette année encore, le Printemps de Pérouges, sera construit autour du concept « un événement parcours » : des voix, des ambiances singulières d’un site à un autre.

Retrouvez toutes les dates à partir du 19 janvier sur www.festival-perouges.org

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LA NOUVELLE RENAULT TWINGO, C’EST :

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Une nouvelle face avant qui s’inspire du nouveau

design Renault qui lui confère un caractère dynamique,

enjoué et attachant.

Une modularité remarquable avec les sièges

coulissants indépendamment pour plus de place.

Une offre station d’accueil «Twingo connected» pour

Smartphone. Une application créée par Renault sera

à télécharger et communiquera en temps réel des

informations moteur.

Une famille de motorisation performantes

qui conjugue avec brio économie et respect de

l’environnement grâce à la signature ECO2 qui réduit les

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Une cascade d’équipements : access, authentique,

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Pause déjeuner chez Monsieur Paul pour Jérôme Fauchet

(responsable communication régional Renault) et ses convives.

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et de leurs célèbres spécialités comme

le fond d’artichaut au foie gras, la salade de bœuf,

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Gerald Fontanel, Jacques et Margaux Lafi tte, Elie Cunat

STYLE AUTO

TROPHÉE ANDROS 2011-2012 Paris et Val Thorens

Avec la MINI–GAUDUEL Automobiles et FONTANEL Promotion.

Paris – Val Thorens décembre 2011, la course démarre dans le TGV entre Lyon et Paris, avec Gerald Fontanel, promoteur immobilier et passionné de pilotage en compagnie d’Elie Cunat – GAUDUEL Automobiles son tout nouveau sponsor. Direction les Bateaux Mouches pour la présentation des voitures dont celle de Jean-Pierre Pernaut du Team Saintéloc. La voiture exposée sur le toit de la péniche éclairée par des projecteurs fera le tour de Paris by night. Un moment inoubliable !

Quelques jours plus tard, Val Thorens, un brouillard à couper au couteau et pas un gramme de neige. La MINI-GAUDUEL Jaune fait des étincelles après quelques tours de circuit ! Une fuite d’huile l’expédiera en bas du classement ! Puis le Trophée Andros prend la direction d’Andorre, Gerald Fontanel retrouve un nouveau souffl e et passe de la dernière place à la 25ème position sur 35 pilotes. La voiture retrouve de sa superbe, le Team Saintéloc affi ne ses réglages. Pour GAUDUEL Automobiles, le plaisir reste intact, la compétition, l’ambiance des paddocks et le vrombissement des moteurs procurent aux invités du concessionnaire de la joie, c’est d’ailleurs la devise du groupe BMW !

6, rue Joannès Carret - Lyon 9ème - Tél. 04 72 53 88 88 - www.mini-gauduel.com

Paris - Gerald Fontanel et Elie Cunat (DG Gauduel Automobiles) Olivier Pernaut et son père Jean-Pierre devant leur nouvelle voiture

Alain Prost sur Dacia Jacques Villeneuve sur Skoda

La MINI-GAUDUEL Automobiles à Val Thorens

Marie et Gérald Fontanel en compagnie de Jean-Pierre Pernaut (Team Saintéloc)

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Marie et Gérald Fontanel en compagnie de Jean-Pierre Pernaut (Team Saintéloc)

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VU ! CHRONIQUE

MOIS PAR moiLes jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit.

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Athénée Arnaud Bernollin - Cuisines Bernollin, Mauricio Clavero Kozlowski - directeur artistique Haviland, Jacotte Brazier et les autres personnalités de ce jury prestigieux, ont décelé les trois meilleurs concepts. Prix de la créativité : Métaphore de la mise en abîme. Prix professionnel : L’Entremetteuse. Grand prix du jury : The Nest Wave. (Photo 3)

L e plus beau compliment de la soirée venait de Jacotte Brazier : « elle aurait vraiment méritée d’être née à Lyon » !!! Corinne Paolini plus niçoise que salade lyonnaise nous offre en retour ses recettes affectives de la cité des Gaules. Dans

son « carnet d’inspiration », l’auteur nous invite à partager les moments essentiels de notre ville. Dans le cadre soyeux du Musée des Tissus, ma « sœur de plume » (ex rédac chef du Figaro Magazine Paca, lorsque j’occupais le même poste en Rhône-Alpes) présentait avec brio son petit chef d’œuvre éditorial. Lyon sous le regard d’une écrivaine, journaliste, artiste des mots devient un livre objet chargé d’ancrages humains, culturels, religieux, sportifs, scientifi ques, économiques. Un travail d’investigation et d’émotion sans équivalence en rayon librairie. Cette édition originale tirée à 5000 exemplaires dont 1500 en anglais, est le cinquième volume d’une collection attachée à honorer le génie d’un village, d’une métropole. Corinne Paolini qui créa à son heure un café littéraire à St Paul de Vence, noircit ses carnets de couleurs singulières. Son talent suivi par un cercle de souscripteurs fait que l’aventure continue sous l’œil attendri de Pierre Mossaz l’homme par qui le bonheur est arrivé ! Editions Encre d’Or Editions,

« Carnet d’inspiration » Disponible chez Decitre, Flammarion etc.. (Photo 1)

Grégory Cuilleron s’est fait une place au chaud dans l’univers gastronomique français, au sortir de programmes cultes sur M6. Ruben Sarfati (18 ans !) tout frais de médias, débute son chemin de gloire auréolé lui aussi d’une fi nale nationale d’un « dîner presque parfait ». Ces deux garçons pétillants d’intelligence et de bons goûts (of course) ont associé leurs créativités dans les cuisines de Philippe Gauvreau. Ce soir là au Pavillon de la Rotonde, on apprécia une génération de cuisiniers issue de la télé. Candidate d’un dîner presque parfait (à voir sur youtube ; Françoise Petit cuisine lyonnaise ou en replay sur M6), j’ai été esbaudie par leurs menus croisés avec :

une huitre en tempura taboulé végétal, une raviole de langoustine, chips de Coppa corse, émulsion citron et crème de pistache ou un fi let de biche foie gras et crosnes chutney de courge jus corsé aux parfums de Tonka. Orchestrée par l’agence Esprit des Sens, ce dîner top a tenu toutes ses promesses. Applaudissements nourris du trio de choc : Alain Gousse, Frédéric Fass et du grand chef Philippe Gauvreau. (Photo 2)

Quand Lyon allume ses lumignons, l’Institut Bocuse met ses « tables en fêtes ». Le jeu consiste pour les étudiants de première année à créer une ambiance sur table. Thème 2011 : la commensalité ! Hard le sujet. Yann Fabès directeur de l’Ecole Supérieure d’Art et Design de Saint-Etienne présidait le jury : « Mon activité me permet de découvrir de nombreuses créations mais je suis vraiment très étonné du sérieux et des résultats obtenus. Cela est pour moi très symptomatique de la qualité de ce lieu et des formations qui y sont dispensées. » (Sourire discret d’Hervé Fleury) Pascal Billard - directeur adjoint du Plaza

Bonne année Chacha ! Hélas il n’a aucune intention de revenir cuisiner ses topinambours au foie gras et jus de truffes ou ses petites madeleines qui fondent sous le palais. C’est en Ardèche que Philippe Chavent trouve son équilibre, dans une maison que nous vous ferons découvrir cet été. J’ai retrouvé ce mythe de la cuisine lyonnaise dans la Drôme, le jour du mariage de Nadine et Hervé. Philippe Chavent voit la vie en vert après ses années saveurs à la Tour Rose, Claude accompagne son choix de campagne ! (Photo 5)

Le jeu de mots fait comprendre illico le sujet: choc’rodile ! Ce blouson unique est la somme de travail liant Richard Sève, award du meilleur chocolatier de France, avec Garbis Devar au talent greffé dans la peau ! Quand maître peaussier et maître chocolatier marient âme et art, cela donne cette sculpture d’écailles qui fait craquer, qu’il faut croquer ! Belles matières, expression artistique, ce vêtement porteur d’émotions est le résultat d’un devoir d’excellence entre deux artistes. Vu au salon du chocolat.

garbisdevar.com et chocolatseve.com (Photo 4)

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VU ! PEOPLE EVENTS

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AVANT-PREMIÈRE HOLLYWOO UGC CINÉ CITÉPierre-Yves Gas (agence Proxi’com) a créé l’événement Hollywoo/Hollywood en partenariat avec l’agence Millésime, James Iron Production et UGC Ciné Cité. De nombreuses entreprises étaient présentes avec leurs clients comme 6ème Sens Immobilier, Smart, Radio Scoop, Les Echos, SFR, Ora Signalétique, Joséphine Production et Coriolis. Prochain rendez-vous le 20 janvier 2012 avec « La Vérité si je mens 3 ». Aie, aie, aie !

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VOX RHÔNE-ALPES NUMÉRO 300 Plus de 300 représentants des milieux économiques et politiques lyonnais se sont retrouvés à la Cuvée de la Tassée, établissement du groupe Jean-Paul Borgeot, pour fêter la 300ème livraison de notre confrère hebdomadaire Vox Rhône-Alpes, piloté par Florent Dessus. Une soirée festive rythmée par la formation «Le jazz est rigolo».

Jean-Roger Régnier (EDF Rhône-Alpes Auvergne), Jean-Paul Mauduy, président Jean-Roger Régnier (EDF Rhône-Alpes Auvergne), Jean-Paul Mauduy, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Régionale, Jean-Christophe Larose, de la Chambre de Commerce et d’Industrie Régionale, Jean-Christophe Larose, président du groupe Cardinal, et Florent Dessus, directeur de Vox Rhône-Alpesprésident du groupe Cardinal, et Florent Dessus, directeur de Vox Rhône-Alpes

Pascal Pétris, Jean-Luc Dufl ot, Georges Sébille et CharlElie

LES 17 ÉVÉNEMENTS qu’il ne fallait pas rater

RETROUVEZ CHAQUE MOIS LES COCKTAILS, BEFORE, AFTER, VERNISSAGES,

PETITS FOURS ET BEAUX ATOURS QUI ONT ILLUMINÉ NOTRE CAPITALE.

12ÈME TRAMPOLINO D’ECULLY STARS DE DEMAINLe Club Hervé Spectacles a organisé à L’Espace Ecully la douzième édition de Trampolino (concours de la chanson et de l’humour), mettant en compétition 4 humoristes et 4 chanteurs. Ce tremplin annuel qui présente les nouveaux talents créateurs de demain a récompensé à leur début des artistes tels que Laurent Gerra, Florence Foresti, Monsieur Fraize, Florent Peyre ou encore Carmen Maria Vega, Evelyne Gallet… Les lauréats sont invités en première partie du prestigieux spectacle MusicHall’Ino dont la prochaine édition aura lieu les 9 et 10 mars 2012 au Centre des Congrès de la Cité Internationale de Lyon. Renseignements et réservations sur internet

www.club-herve-spectacles.com

Le jury de Trampolino 2011 : Marine Allin-Suchel (Espace Le jury de Trampolino 2011 : Marine Allin-Suchel (Espace Gerson), Allin Cocagne (Musicien de Jazz), Anne-Line Gerson), Allin Cocagne (Musicien de Jazz), Anne-Line Auzende (Théâtre Trévise à Paris), Frédérique Gagnole Auzende (Théâtre Trévise à Paris), Frédérique Gagnole (A Thou Bout D’chant), Eric Saillard (5ème Avenue), Hervé (A Thou Bout D’chant), Eric Saillard (5ème Avenue), Hervé de Saint-Laumer (Trampolino), Jean-Paul Mommey (PGT) de Saint-Laumer (Trampolino), Jean-Paul Mommey (PGT) et Anny Brunelle, adjointe à la culture de la Mairie d’Ecullyet Anny Brunelle, adjointe à la culture de la Mairie d’Ecully

Marie, Brigitte Catherine, Caroline, Frédérique Marie, Brigitte Catherine, Caroline, Frédérique et Bénédicte dit Bidou et Bénédicte dit Bidou + de photos sur

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Lyon Vaise89/91, rue Marietton04 72 85 78 00

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Lyon a battu Toulouse (3-2), grâce à des buts de Lyon a battu Toulouse (3-2), grâce à des buts de Bakary KonéBakary Koné, , EdersonEderson et et LisandroLisandro sur penalty, dimanche 4 décembre au stade sur penalty, dimanche 4 décembre au stade de Gerland, au terme d’un match de la 16de Gerland, au terme d’un match de la 16emeeme journée de L1 indécis jusqu’au bout, lors duquel l’OL a autant fait preuve de réalisme offensif journée de L1 indécis jusqu’au bout, lors duquel l’OL a autant fait preuve de réalisme offensif que de fébrilité défensive, sous les yeux du comédien que de fébrilité défensive, sous les yeux du comédien François-Xavier DemaisonFrançois-Xavier Demaison. . MP

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OL PEOPLE LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

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CHAMPIONNAT DE FRANCE LES TRIBUNES VIP d’OL-TOULOUSE

Thierry Braillard, adjoint aux sports et Sidney Govou

Jean-Luc Licour, son fi ls Benoit (Maïa), Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon et Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances

Christel Ly (Sandro) et Géraldine Ingrassia (Restaurant Locozen)

Marc Fraysse (Cofely GDF Suez), Patrick Hiriart et le député-maire de Chaponnay, Raymond Durand

Virginie Adnet (OL Média) et Christian Lafaye (Sainte Foy Immobilier)

Stéphane Ingrassia (La Suite) et Edouard Gonzalez (Champagne Laurent Perrier)

Henri Maitrejean, Renée Vincent (Finorgest) et Alexis Latou (Mercedes Benz Lyon) Alex et Yann (Caffé Milano)

Xavier Tholy (Astrid) et Mathieu Jarsaillon (Suite Logique)

Catherine Bex (Champagne Duval-Leroy), Lionel Dujet et Annie Saulnier (IGS)

Henri Junique (Régie Chapot & Cie) et Eric Damitio (Parti radical Valoisien)

Sylvie Rodriguez (Salon Casting) et son époux Nicolas (Delta Service Location)

Abel Lagraa (Axel Gestion) et Eric Mazoyer (AJM)

Les invités de MDA en loge centrale

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Toute l’equipe des opticiensNagabbo vous présente

ses meilleurs voeux pour 2012 !

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

5MUSIC & LIGHT À L’ORANGERIE ANAHOME IMMOBILIER

Il adore surprendre ses invités qui adorent être surpris. Pierre Nallet et ses équipes ont investi la belle endormie qu’est l’orangerie du parc de la Tête d’Or à l’occasion de sa soirée de soutien au photographe Nicolas Roux Dit Buisson. Mis en lumière par Delta Light, ce vaisseau de pierre et de verre (qui mériterait un bon rafraîchissement) a vibré aux tonalités éclectiques mélangés de groupes house, baroque et rock, eurosonorisés. MP

Alain Sitbon (CRPS), Pierre Nallet et Anne Capozzo (AnaHome Immobilier), Gilles Buna, adjoint à l’Urbanisme et Frédéric Berthod (33 Cité)

Pierre Nallet (AnaHome Immobilier) et le photographe Nicolas Roux Dit Buisson

Michel Ide (Ville de Lyon), Anne Capozzo (AnaHome Immobilier) et Jean-Pierre Gagneux (Financière Richerenches)

Alain Sitbon (CRPS), Nicole Chevassus, conseillère municipale et Jean-Jacques David, maire du 6ème Stéphane Jacobsen (Delta Light), Jean-Pierre Prudent et Olivier Chatard

Rebecca Munoz (Les Yachts de Lyon) et Sébastien Ciocca (AnaHome Immobilier)

Jean-Marc Palluis, son épouse Chantal (Foncimo) et Nicolas Gagneux (6ème Sens Immobilier)

Jacques-Louis Alcaix (Alcaix), Eric Wesse et François Fleury (Banque Cantonale de Genève)

Pierre Nallet (AnaHome Immobilier) et son épouse Catherine

Philippe Reffay et David Garde (Sape)

Marco (Lyon People), Pierre Nallet (AnaHome Immobilier), l’artiste peintre Adeline Dutel, Franck Avazeri (Consulting), Patrick Aubry (Logexco Immobilier) et Sophie Eisenreich (Orpi)

Stéphane Saint-Pierre et Johan Paul (Pitch Promotion)

Stéphanie (Delsol Avocats) et son époux Loïc Cosnefroy (I-Novativ)

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

6770 NOUVEAUX DIPLÔMÉS IDRAC LYON

« Vont-ils tous pouvoir monter sur la scène du Palais des Congrès ? » telle est la question que Denis de Benazé, directeur général de l’IDRAC Lyon a dû se poser en voyant défi ler, en rangs serrés, ses 770 nouveaux diplômés. Qui ont reçu la bénédiction de Bruno Bonnell, président-fondateur de Robopolis et parrain de leur promo.. MP

Le major MGE Jonathan Haillant félicité par Nora Berra, secrétaire d’Etat à la santé

Thierry Bourgeron, Jean Lachas, ancien pdt IDRAC, Ali Hannas, DGA IDRAC et Patrick Bainvelzweig

Arnaud Chuzeville, Adrien Besançon et Sébastien Arcos (IDRAC)

Jean-Baptiste Celeyron, Christophe Amande, Samuel Soyer et Olivier Giot-Bordot (Ouba)

Bruno Bonnell (Robopolis), Denis Broliquier, directeur pédagogique et Denis de Benazé, directeur général IDRAC Lyon

Emma Amsellem et Faustine Leyris

Jean Frucquet (Projea Conseil), Delphine, Vincent et Carole

Camille Zuili, Tania Dettori et sa sœur Nathalie Emilie Gindre, Anne-Sophie Coupard et Lysiane Papillier

Coralie Petit et Severine Durbano (Idrac)

Maître Eric Jeantet, président de l’ALPF IDRAC

Audrey Rolland et Sara Vavril

Pascal Formisyn, Pascal Nabony, Bruno Bonnell, Denis de Benazé, Guy Mathiolon, Jean-Pierre Henner et Ali Hannas

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7GALA DE BOXE KADER MAROUF CASINO LYON VERT

Show privé. Après la foule du Palais des Sports, Kader Marouf a choisi le cadre feutré des salons du Casino de Charbonnières pour planter son ring sur lequel se sont affrontés des boxeurs venus du monde entier. Au cours du repas préparé par Philippe Gauvreau, les 300 privilégiés ont assisté à 8 combats comptant pour le Championnat du Monde de boxe thaïlandaise captés par les caméras de Canal+. MP

VU ! PEOPLE EVENTS LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Sandrine Frih, vice-présidente du Grand Lyon et Anne-Sophie Condemine, adjointe à l’Emploi Abderhamane Penda, vainqueur 1er du combat

Mathieu Favre, Virginie Mounier (Les 3 Chênes) et Maxime Marcel (Impact)

Sabine Poncet Montange (Alteventis Evènementiel) et Jo Reina (CGPME)

Thierry Monneri (World Street), Jean-Claude Caro (Caro de Lyon) et Michel Lopez (Korloff)

Serge Tonioni (Club de la presse) et Alain Dinc (La Tour rose) Le fl euriste Franck Hernandez et Rémy Vercoutre

Philippe Reichenauer (Les 3 Chênes), Valérie Mazerot (Body Sculpt) et son époux Patrick (L’Appart)

Laye Diop (Hilton) et Edouard Gonzalez (Champagne Laurent Perrier)

Alain Bonmartin, président de l’Université Lyon I, Anne-Lise Kirchner (Hospices Civils de Lyon) et Mathieu Renaud (LOU Rugby)

Patrick Liedert, vainqueur du 3ème combat

Yohan Lidon, champion du monde de boxe thaï 2011

Fred Cilia, Kader Marouf, Pierre-Jean Merli, directeur de la communication Lyon Vert

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

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8LANCEMENT INTERMÉDIA 2012 TERRASSES DU PARC

Triple événement médiatique le 29 novembre à Lyon à l’initiative d’InterMédia. A 18h, l’hebdomadaire des professionnels du marketing, de la communication et des médias, inaugurait ses Evenings, un cycle de conférences de haut niveau avec des personnalités de la communication. Premier invité Laurent Solly, le directeur de TF1 Publicité et président de TF1 Distribution. Puis à 21h tous les acteurs de la communication de Rhône-Alpes étaient conviés au lancement du 24eme Guide InterMédia. Par la même occasion, InterMédia lançait un ambitieux portail de la communication sur le web. Au total pas loin d’un millier de personnes se sont croisées ce soir-là aux Terrasses du Parc.

Jean-Pierre Vacher (TLM), Sophie de Rocca-Serra (SRS Conseil), Christophe Fillâtre (Publicis Activ) et Éric Vernusse (Banque Rhône-Alpes)

Philippe Perez (Radio Scoop), Éric Vernusse (Banque Rhône-Alpes) et Daniel Perez,

président-fondateur de Radio Scoop

Guillaume Guttin (Com’Unique) et Aurélie Chaboud (Rhône Tourisme)

Denis Palop (CBS Outdoor) et Julien Aguettant (Premium Média Régie) Francis Truchot (Saatchi & saatchi) et Jean-Baptiste Aguettant (Light Air)

Blandine Peillon (Jours de Printemps), Yann Féminier (Medef Lyon-Rhône) et Charlotte Vurpas (Jours de Printemps)

Maïlys Bigel (SFR) et Sophie de Rocca-Serra (SRS Conseil)

Anne-Marie Baezner (GL Events), Jean-Marc Atlan (consultant) et Isabelle Darnault (C Gastronomie)

Le député Dominique Perben et Damien Gouy-Perret, son attaché parlementaire

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Anne-Charlotte Jacob (C Gastronomie), Jean-François Croës (Efap Lyon) et Reine Roussel (Efap)

Geneviève Paire (La Biennale de Lyon), Guillaume Marin et Armelle Chehirlian (Ville de Lyon) Frédéric Morel (InterMédia) et Thierry Augros (Arka Studio)

Fabienne Vulcain, Philippe Longueville (Les Échos) et Florence Dath (Éditions Lancry) Jacques Chalvin (Double Mixte) et Laure Romi (Salon Woman’s) Laurence Chabbat et Patrick Cosi (Actitudes)

Muriel Larréché et Pierre-Yves Chevalier (Events Factory) Alexandre Jeannerod (Eurosono) et Renaud Gairard (Meetings) Sébastien Brunelle (Acti) et Claude Senger (Adcom)

Francis Da Silva et Marie Bugnet (Grand Parc de Miribel-Jonage)

Karine Chapochnik (Chapcom Média) et Anne Blanchard (Ultimum Advertising)

Jacques Simonet (InterMédia) et son équipe

Laurent Solly (TF1) et Jacques Simonet (InterMédia)

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Première agence commune à Lyon pour le groupe Apicil et la Mutuelle Intégrance. En cette soirée du 1er décembre, de nombreux chefs d’entreprise et responsables d’association se pressaient dans les locaux pour écouter les discours de Jean Barrucq, président de la mutuelle Intégrance et Jacques Martin, président de la Mutuelle Micils. Une première à Lyon pour accueillir les assurés actifs ou retraités, valides ou en situation de handicap... avec une équipe et un aménagement spécialement prévu à cet effet.

APICIL –INTÉGRANCE INAUGURATION DE L’AGENCE LAFAYETTE 9

183, cours Lafayette – Lyon 6 (angle Boulevard des Brotteaux)

Nicolas Louison, Sacia, Ingrid, Evelyne, Liliane et Stéphanie (Agence Apicil Lafayette)

Jean Barucq, président de la Mutuelle Intégrance, Jacques Martin, président de la Mutuelle Micils et Philippe Barret (Apicil)

Thierry Talva et Stéphane Bridel (Mutuelle Intégrance)

Michel Viallon (Apicil) et Thierry Charles (Allizé-Plasturgie)

Jacques Martin, président de la Mutuelle Micils

Jean Barucq, président de la Mutuelle Intégrance

Jean Rousset, président du groupe Apicil et Valérie Henry (Apicil)

Les invités

Antoine Chenet, Annie Chazalet et Denis Gindre (Apicil)

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Emmanuelle Leduc (Apicil), Linda Kasmi et Ghalya Gabelus (Mutuelle Intégrance)

Antoine Dufl ot et Bernard David

VU ! PEOPLE EVENTS LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

L’hôtel Sofi tel a organisé son traditionnel cocktail de fi n d’année. Dans le salon panoramique, son directeur Silvio Iacovino a réuni amis, clients et partenaires et leur a souhaité une bonne année. Une ambiance jazzy assurée par la chanteuse Noémie et son guitariste Riad pour une soirée festive. LG

COCKTAIL de NOËL SOFITEL BELLECOUR 10

Silvio Iacovino et le comité de direction du Sofi tel

Pascal Auclair (FMI), Ali Afshar (Warwick Reine Astrid), Silvio Iacovino (Sofi tel) et Borhane Ben Ali

Catherine et Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes) et Jérôme Rotrou (Sofi tel)

Marie-Hélène (Sofi tel), Franck Sciessere, directeur de la Cour des Loges et Geneviève Watine

Elie Cunat, DG du groupe Gauduel et Borhane Ben Ali Pierre-Yves Gas (Proxicom) et Nabil Ayari

Benoît (I-Way), Nico (Lyon People) et Brice (Obiz) M et Mme Charbonnel (Salon de coiffure Sofi tel) et Philippe Brouty (Quadriga)

Jacques Marcout (Prisme), Hélène Thevenon, le couturier Michel Penen et Christophe Thevenon (Cofely)

Karine Le Bozec, Michel Bianchi (Valika), Nathalie Boudon (Sofi tel) et Thierry Le Bozec (Info Logement)

Guy Benayoun (Le Do Mo) et Loïc Renart (Globe et Cecil)

Mr et Mme Georges (Monsieur Georges), Nico, Camille Vautier (Sofi tel) et l’horloger Jean-Louis Maier

ît (I-Way), Nico (Lyon People) et Brice (Obiz)

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Vous souhaite une excellente année !

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À partir du 11 janvier 2012

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70 JANVIER 2012

VU ! PEOPLE EVENTS

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Michèle Caussin-Bellon (Artiste Peintre), Geneviève Pinget et Marie-Christine Penes

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C’est dans l’écrin de l’exposition «Gourmandises ! Histoire de la gastronomie à Lyon», au Musée Gadagne, que Jacotte Brazier, petite-fi lle de la légendaire Mère Brazier dont Mathieu Viannay a repris dignement le fl ambeau, a remis ses Prix Eugénie Brazier. Avec une première cette année, la création du Prix du livre de cuisine francophone, parrainé par la Maison de la Francophonie. Tous les résultats sur www.lyonpeople.com. MP

PRIX EUGÉNIE BRAZIER 2011 MUSÉE GADAGNE 11

LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Fawzia Zouari (Jeune Afrique) et Danièle Ben Yahmed (les Editions du Jaguar)

Myriam Pelissier et Isabelle Moussouni (Alliade Habitat)

Annie de Boissieu et Daniel Greth (Salon 47 au Sofi tel)

Françoise Thievon, Françoise Pin et Michèle Rouzioux L’architecte Pierre Scheibli et Alain Clauss Florence Vievard, Michèle Thomas et Monique Poncet

Jacotte Brazier et Erick Roux de Bézieux (Maison de la Francophonie)

Corinne Robert (Lycée François Rabelais), Jacquie Charier (Pôle Emploi Vénissieux) et Chloé Charier (Lycée François Rabelais) Alice Berthier et Michèle Vernay Berthier

Charlène Berthet, Emeline Bellabouvier et Anaïs Sauvage (Lycée François Rabelais)

Françoise Canellas (Les Amis d’Eugénie Brazier), Siham, Gertrud Agniel et Régine Agniel (Comité de lecture d’Eugénie Brazier)

Maria-Anne Privat-Savigny, directrice du Musée Gadagne et Jacotte Brazier

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vous remercie pour votre fi délité et

vous souhaite une très bonne année

2012 Nous sommes toujours Nous sommes toujours

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Les dernières collections du groupe Corradi, spécialiste de l’aménagement d’espaces de vie extérieurs, ont habillé salon et terrasse du Warwick Reine Astrid le temps d’une soirée. Après avoir inauguré son premier espace d’exposition français en mai, à Saint-Priest, le groupe Corradi a terminé l’année en lumière au Warwick Reine Astrid. Un événement organisé en collaboration avec le Synhorcat Rhône-Alpes (Syndicat des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs) et la Chambre de Commerce Italienne de Lyon. HC

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iff + de photos sur www.lyonpeople.com

Claude Etienne (Etienne & Fils), Dominique Vannelet (Enfance Espoir) et Thierry Vitoz (IAE Lyon III)

Achille Lanzuolo (président de la Chambre de Commerce Italienne de Lyon), Laura Bottà (consul général d’Italie), Gianmarco Biagi (PDG du groupe Corradi) et Viviana Calabrese (Corradi France)

Viviana Calabrese (Corradi France), Patrick Genet (Syntagme) et Catherine Lefèvre (déléguée régionale Synhorcat)

Luca Rossi (directeur créatif Corradi Group), Sully Briskomatis (responsable marketing Corradi Group) et Bertrand Joly (Groupe Marazzi)

Camille Tuaillon (Gourmandises de Camille) et Laure Jeannerod (Les Petites Cousettes) Bernard Mastier et Pascale

Patrick Genet (Syntagme) , Viviana Calabrese (responsable Corradi France), Erick Roux de Bézieux (Syntagme), Najat Vallaud Belkacem

(adjointe au maire de Lyon en charge des Grands Événements, de la Jeunesse et de la Vie associative), Gianmarco Biagi (PDG du groupe Corradi)

et Ali Afshar (directeur du Warwick Reine Astrid)

Pierre Garcin et Julie Brunaud (SLLOV)

Marie-Catherine Dupuy (Boutique Marie-Catherine) et Martine Basbayon (Banque Rhône-Alpes)

Anaïs Denis-Lutard (Atelier d’Architecture

Intérieure Oxygène) et Kevin Bouvier (Tecnilab)

Josiane Carrier (JCA Accompagnement) et Roger Chalencon (Léon Grosse)

Mark Andrew Schapiro (consul des États-Unis) et Philippe Bettant (Smart) Patrick Mouisset et Virginie Vallet Patricia et François Rivier (Sarl Rivier)

VU ! PEOPLE EVENTS LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

LES COLLECTIONS CORRADI AU WARWICK REINE ASTRID 12

Voiles d’ombrage Defense et collection de mobilier extérieur Chrome Edition Corradi sur la terrasse du Warwick Reine Astrid…

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LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

70 PAGES D'ENQUETE EXCLUSIVE

LETTRE OUVERTESAUVEZ LA NUIT

LE BARTHOLOGUECLOVIS CORNILLAC CHEZ ICÉO

SPOTS D'ETELes plus

belles terrasses

N°98 - Juin 2010

BOULEVARD DES BELGESSes hôtels particuliers, leurs habitants, leur histoire

Isabelle Bernard et son petit-fi ls

Philippe

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LES 20 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

HÉLICOSUNL'HÉLICO EN TOUTE LIBERTÉ

JEAN-CLAUDE ANAFASSIGNÉ À L'EXCELLENCE !

N°109 - Juin 2011

ENQUÊTE EXCLUSIVEDEMEURES & CHATEAUXLes secrets d'Ecully

Symbole de la nouvelle génération éculloise,

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Vivier

N°109 - Juin 2011

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27/05/11 14:20

BELLES DEMEURESLyon Bellecour

PATRIMOINE

DOSSIERSpécial

Les Lyonnais sont familiers de la place Bellecour, emblématique de la capitale des Gaules, dont les hôtels particuliers et les immeubles constituent des exemples uniques de l’architecture du XVIIIème et du XIXème siècle. Un patrimoine que Lyon People va mettre à l’honneur à travers un dossier de 100 pages, comme il l’a déjà fait en juin 2010 avec les hôtels particuliers du boulevard des Belges et en juin 2011 avec les châteaux d’Ecully. Nous allons retracer l’histoire de la place en détaillant, maison par maison, les partis-pris architecturaux mais aussi les biographies de leurs différents propriétaires.

La rédaction de notre journal, leader de la presse magazine lyonnaise, s’est enrichie pour l’occasion. Les historiens Gérard Corneloup et Paul Feuga, le comte Philippe Engelhard, ancien président du Cercle généalogique Rhône-Alpes, l’architecte Didier Repellin, les photographes Jean-Luc Mège, Saby Maviel, Brice Genevois, les journalistes Régis Neyret, Nadine Fageol et Christophe Magnette ainsi que le service des Archives municipales vont être mis à contribution.

Néanmoins, pour constituer un dossier exhaustif, nous avons besoin de votre participation.

Nous sommes en effet en recherche de lettres, photos, dessins, croquis, plans de différents édifices (immeubles, appartements, escaliers, portes cochères,...) et de leurs propriétaires de 1800 à nos jours. De documents récents comme de plus anciens. Nous serions également ravis de venir vous rencontrer afin d’évoquer avec vous les différentes facettes de la vie et de l’histoire de la place. N’hésitez pas à nous téléphoner pour nous faire part de nos suggestions.

Marc POLISSONRédacteur en [email protected]. 04 72 82 97 78

BP 617169469 Lyon Cedex 06

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VU ! PEOPLE EVENTS LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Le groupe lyonnais SCSP a ouvert en septembre ce nouvel établissement 4 étoiles sur le parc technologique de Saint-Priest, sous l’enseigne Golden Tulip. Philippe Imberton, président du Groupe et Jean Duc, Directeur Général ont convié, amis, clients et partenaires à l’inauguration. Une soirée mettant en scène la démarche HQE, sur une note ludique et originale en présence de Martine David, maire de Saint-Priest et vice-présidente du Grand Lyon ainsi que de Pierre-Frédéric Roulot, président du Louvre Hôtels Group. LG

Golden Tulip Lyon Millénaire - 160, cours du 3ème millénaire – 69791 Saint-Priest

INAUGURATION de l’HÔTEL GOLDEN TULIP SAINT–PRIEST 13

Martine David, maire de Saint-Priest et Patrick d’Elia (New Deal)

+ de photos sur www.lyonpeople.com

Pierre Augustin, liftier du Golden Tulip

Philippe Imberton, investisseur du Golden Tulip, Martine David, maire de St Priest, Jean Duc, directeur du Golden Tulip et Jean-Michel Daclin, adjoint au rayonnement international

Isabelle Monceau et Jean Duc, directeur du Golden Tulip Franck Morize (CGPME) et Marc Bechet (Rhône-Alpes Tourisme) Aurélia Amouroux, Jean-Michel Daclin, adjoint

au rayonnement international et Delphine Rollet (Pectine Evénements)

Louis Ongaro (Pic et Délices) et Patrick D’Elia (New Deal)

Laurent Monnier (Carrier SCS), Catherine Monnier (GRT gaz) et Mathieu Viannay (La Mère Brazier)

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Roseline Imberton et le chef Alain Alexanian Le chef pâtissier Eric Rogard et Vincent Penot, chef de cuisine de l’Hôtel Cité Concorde Emmanuel Imberton, Carole Dufour (Idées en Tête)

et Frantz Taittinger (Champagne Taittinger)

Les chefs Frédéric Berthod (33 Cité) et Laurent Bouvier (Elleixir)

Jean Terret (Champagne Taittinger) et Romain Boucaud-Maître (Chocolat Voisin)

Georges Delorme (SGDG) et Iwan Ponsonnet (Xanadu)

Philippe Imberton et Xavier Duchamps (Golden Tulip)

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VU ! PEOPLE PARTY

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Franck Hernandez et sa maman Pierrette

Suite au succès du plus grand cours d’art fl oral de France 2010, le fl euriste Franck Hernandez et son équipe ont remis le couvert pour une seconde édition de « la magie des fl eurs ». Une vingtaine de décideurs ont manié cutter et sécateur pour réaliser une composition fl orale à offrir à leur dulcinée. Même Thierry Braillard, en guerre contre l’écolo taliban Philippe Mérieu nous a prouvé qu’il avait la main verte. Bouquet fi nal avec Nicolas Fafi otte et son modèle Nathalie. MP

TROPHÉE FRANCK HERNANDEZ COURS D’ART FLORAL II CHEZ I WAY 14

LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Marco Chopin (L’Est), Cris et Thibault Gaudin (L’Ouest)

Maitre Rémi Perrin-Fayolle et Jean-Jacques Ducourthial

Eric Limoncini (De Com & d’Esprit), Christian d’Aubarède, Charles Couty, Laurent Chabbat (Tonic Radio) et Philippe Perez (Radio Scoop)

Daniel Rouviere (UG Ecam) et Philippe Sauze (LDLC) Thierry Braillard, adjoint aux sports Pascal Phaner (Smithers Oasis), Blaise Vavro

(Vavro & Co) et Charles Couty (Tonic Radio)

Philippe Perez (Radio Scoop) et Julien Bourgeois (Dynamic View)

Eric Buiron (Champagne Billecart Salmon) et Cédric Javelot (La cave du Château)

Patrick Fleury (Smithers Oasis) et Didier Perret (Vog & Tchip Coiffure)

Romain Salles (D’Tours & des Vins), Lionel Jansa (Feuillazur) et Mathieu Favre (Les 3 Chênes)

Fabrice Hoolbecq et Clément (Noaho Immobilier)

Franck Hernandez et Caroline Collomb Benoît Dupré (I Way) et Cisco Semedo (Lips)

La robe de Nicolas Fafi otte, portée par Nathalie

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VU ! PEOPLE PARTY

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Elle arbore de façon très naturelle les codes vintages mais c’est encore une jeune pousse dans l’univers de la mode. Créée en 1988 par le groupe lyonnais Moncey Textiles, Rivaldi est désormais l’une des marques fétiches des adolescents et des jeunes adultes. Et c’est au Lei, au cœur de son fi ef villeurbannais qu’a été présentée la collection Fall Winter 2011-2012. Avec défi lé ambiancé par Sara Costa à la clé. MP

DÉFILÉ RIVALDI AU LEÏ 15

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Cecilia, Charles-Evan et Kelly

Jonathan, DJ Sarah et Yoann

Justine et Adrien

La styliste Marine et Fella (Lei) Déborah, Vanessa et Marie

Alice, Betty, David, Fella, Nabila et Anthony (Lei)

Martine, Thierry et Chris

Agnès, Corinne et Thibault Victor, Simon, Olga, Jean-Marc et David

Nalla et Marine Maxime, Jean-Marc et Dominique

Rebecca et Marie-Claude

Thierry et Pierre

Amandine, Marine, Suzanne et Floriane

LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

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Le premier Bar de Glace de la région Rhône Alpes, lancé par MDA a créé l’événement en 2010. Murs, comptoir, mobilier et même les verres sont taillés dans la glace. La transparence des parois laisse apparaître des objets insolites incrustés dans la glace et des jeux de lumières vives accompagnés d’une musique délirante, caractérisent ce lieu. Un décor et une ambiance exceptionnel à -15°c, du jamais vu ! Un an après, le bar se relooke complètement… et dévoile ses nouvelles facettes. LG

NOUVEAU DÉCOR GIVRÉ BAR DE GLACE MDA 16

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Emmanuelle et Anastasia en Smart

Aurélie et Lindsey

Philippe Corti Alexis Gignoux (CAFPI) et Pierre Consolini (Lagardère Métropole)

Mathilda Durand (MDA) et Virginie Adnet (OL Média) DJ Esko

Catherine (Champagne Duval-Leroy) et son époux Serge Bex (OL)

Philippe Bettant (Smart) et Mathilda Durand (MDA)

Edouard Gonzalez (Champagne Laurent Perrier) et Fabrice Mirabel (Tendances)

Michel Vieira, président de MDA, le couturier Max Chaoul et Jivk

Lucie-Perle et son époux Xavier Boccoz (Acrobart)

Laurence et Christian Gallet, maire de Lozanne Laurent Brenier (Audigier Lyon) et Marianne Costa (Angel In Love)

Karine Fontaine (Sotheby’s), Michel Vieira, président de MDA, le couturier Max Chaoul et l’horloger Jean-Louis Maier Samuel, tailleur de glace

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VU ! PEOPLE PARTY LES 17 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Spécial Val d’Isère aux Brotteaux. Wilfried Drevon-Balas et Benjamin Lavorel ont concocté une soirée « Folie douce » en partenariat avec Luc Reversade qui a placé ses établissements montagnards au top de la montagne festive. Son équipe s’est spécialement délocalisée pour l’occasion, avec une très bonne tartifl ette à se mettre dans le cornet. MP

TARTIFLETTE & FOLIE DOUCE APÉRIKLUB 17

L’équipe du K avec Vincent Figueroa

Dj Phil en mode détente

Christophe, Cyril (DJ Lyrics), Wilfried et Sophie

L’équipe de la Folie douce avec Benjamin Lavorel, Dj Lyrics, Kaps, Fabien Kisoka, Mr Fluo et Wilfried

Nathalie et Célia Anthony et Adrien Camille et Céline Emma, Pierre et Victoire

Nicolas, Patricia, Krim et Waib Sanae et Charlène

Laura, Marine et Léoni, sous la doudoune de Fati (First) Aurélie, Alexa et Sylvia (Richardson)

Fabien et Morgan en pleine action, avec ces tartifl ettes géantes

Willo, Thibault, Flo, Polo et Marco Cathy, Axel et Oscar Chabert avec Rebecca

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CARNETmondain RENÉ PROVOST

René Provost vient de nous quitter. Avec lui, c’est un grand serviteur de l’Architecture, et particulièrement de la Ville de Lyon qui disparaît. Ses amis Roger Monnami et Didier-Noël Petit lui rendent un dernier hommage. « Ce témoignage a pour seul objet d’inscrire dans la mémoire collective l’essentiel d’un parcours exceptionnel. Sa vie aura été une succession de rencontres, et en premier lieu celle de Jean Zumbrunnen, architecte lyonnais reconnu mais trop tôt disparu, avec lequel il travailla, plus particulièrement sur la Part-Dieu (la Tour EDF, les halles et le silo parking hélicoïdal contigu…) « Je lui dois tout » répétait-il sans cesse…c’est lui qui dans les année 70 l’enverra à New York auprès des prestigieux Pei et Cossuta, étudier durant deux ans la conception des immeubles de grande hauteur. Ainsi suivra-t-il les travaux de la tour du Crédit Lyonnais. Prolongement logique, René Provost est appelé en 1984 par Michel Macary pour participer à la réalisation du grand Louvre. Parfaitement bilingue, il assurera la direction des travaux de l’aile Richelieu, tout en participant à la coordination du projet d’ensemble. Apprécié pour sa rigueur et son sens du détail, il préférait s’exprimer sur les chantiers à l’aide de petits croquis, toujours réalisés au feutre mauve, plutôt que par de long discours. Ainsi, en 1994, Macary et Zublena feront à nouveau appel à sa compétence pour diriger la réalisation du Grand stade de France à St Denis, deuxième grand projet dont il parlait avec fi erté et faisait visiter avec passion. En effet, à l’image de Pei, son maître à penser, René aimait transmettre avec humilité aux autres ce qu’il avait reçu. « J’aime transmettre mon savoir » disait-il. Mais ces deux expériences prestigieuses ne peuvent occulter la vingtaine d’années pendant laquelle René Provost a travaillé à Lyon, auprès de Charles Delfante, plus particulièrement sur la Part Dieu, dont il vécut toutes les étapes de sa réalisation… jusqu’au jour où, au début des années 1990, il fut nommé à son tour Architecte en Chef. Ainsi, on lui doit les grands principes du renouveau récent de la Part Dieu : le retour de l’animation des cheminements piétons au niveau du sol, la densifi cation avec l’implantation d’une dizaine de nouvelles tours… mais disait-il « sans jamais dépasser les 145 m de l’acrotère de la tour du Crédit Lyonnais, car précisait-il, selon le dicton lyonnais, malheur à ceux qui dépasseront la hauteur de l’assise de la Basilique de Fourvière. » Et il est important de rappeler que l’essentiel du projet de la 3ème phase actuelle de la Part Dieu, n’est que le prolongement de ses propositions formulées il y a une vingtaine d’années, pendant lesquelles il n’a cessé de vouloir convaincre, n’hésitant pas à interpeller les auteurs de compromis, contraires à l’ambition d’une démarche guidée par le seul intérêt général. A ce titre, René Provost fi t clairement connaître son désaccord sur « l’Architecture bavarde » de la tour Oxygène, et en particulier son « manque de parvis »… tout comme il regrettait que la futur tour Incity ne respecte pas la limite de hauteur, qu’il avait fait valider en son temps. Ces réactions, partagées par beaucoup, n’eurent pas l’audience qu’il aurait souhaitée, car notre architecte freelance était déjà parti exercer ses conseils en Egypte, où il vécut ses dernières années. » Roger Monnami et Didier-Noël PetitLyon, le 18 novembre 2011

Retrouvez ce témoignage dans son intégralité sur www.lyonpeople.com – rubrique Les Gens

ARMAND MEGUERDITCHIANL’église apostolique arménienne Saint Jacques était trop petite pour accueillir la foule d’amis venus dire adieu à Monsieur Armand, disparu le 23 novembre 2011 des suites d’une longue maladie, à l’âge de 69 ans. Né le 13 février 1942 à l’Hôtel Dieu, de parents exerçant la profession de tailleurs, le jeune Armand suit une formation d’électricien auto avant de se lancer dans le commerce. Pendant de longues années, il tient le magasin de luminaires Ambre cours Lafayette (aujourd’hui Cinna) avant de s’installer rue Molière non loin de son ami Serge Manoukian (Astrid). Sous l’enseigne Maglia, il développe une activité de grossiste et de fabricant dans la maille pour le compte de grandes enseignes comme La Redoute, les 3 Suisses… En septembre 2008, il rachète La Rive gauche, rue de Sèze, un petit bistrot de quartier où sa gouaille, sa bonne (et mauvaise) humeur font merveille. Passionné de football « sans avoir jamais marqué un but » dixit son ami Seto, « phénomène » Armand a occupé de nombreuses responsabilité au sein de l’UGA Lyon-Décines. Grand séducteur devant l’Eternel, Armand est le papa d’une charmante Maud qui, avec son grand Julien, attend un heureux évènement pour le mois de juin. Un petit Armand ? Dieu seul le sait... MP

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IN MEMORIAM

Armand en famille au Club des 100 du stade de Gerland

NAISSANCES04/12/2011 Raphaël chez Anne-Liesse et Gilbert Vincent 11/12/2011 Charlie et Joe chez Siem et Sylvain Auclair

Dans nos intentions de prière Madame Louise-Solina Hantcherli-Paloulian, Monsieur René Provost (lire ci-contre), Monsieur Georges Vuitton, Ginette (Knox) et Madame Sylvie Jaloux.

DISPARITIONS

DISTINCTION JEAN-DOMINIQUE DURANDChevalier de la Légion d’HonneurJean-Dominique Durand, professeur des Universités, président de la Fondation Fourvière, s’est vu remettre les insignes de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur par Michel Mercier, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Libertés, président du Conseil Général du Rhône, en présence de Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon.

COMMEMORATIONMESSES EN MÉMOIRE DE LOUIS XVI ET POUR LA FRANCE

Vendredi 20 janvier 2012 à 18h30 en l’église Saint Denis de la Croix-Rousse, sous la présidence de M. l’Abbé Jérôme Billioud. A l’appel de l’Œillet Blanc et de l’Action Française.

4, rue Henon – Lyon 4

Samedi 21 janvier 2012 à 10h30 en l’église Saint-Pothin sous la présidence de M. l’Abbé Eric Pepino et en présence de S.A.R. Le Prince Rémy de Bourbon Parme. A l’appel de l’association Présence du Souvenir Bourbonien en Rhône-Alpes.

Place Edgar Quinet – Lyon 6

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NOMINATION JÉRÔME AUCLAIR au 7ème cielOn l’a connu derrière le bar de l’Ambassadeur, du Bus et du Central Paul Café puis à l’Entre Plat de Craponne qu’il a revendu à Sébastien Cuchet (ex B52). Depuis l’été dernier, Jérôme Auclair a rejoint Azur Hélicoptère. Après trois mois entre Cannes et Saint-Tropez, il est désormais basé à l’aéroport de Bron où la compagnie de Michel de Rohozinski a redéployé ses activités. Charge à Jérôme de développer l’activité commerciale (transferts vers les stations de ski, baptêmes de l’air et toutes destinations sur demande). [email protected] et 06 24 31 12 67

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Olivier, technicien en urbanisme

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