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LES 23 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater N°134 - Octobre 2013 PAUL BOCUSE & TONY PARKER Le haut du panier PORT DE CANNES Le festival de Jean-Claude Anaf JEAN-PIERRE CHALLIER Free Man GALA PAR CŒUR PHILIPPE GAMEL La tactique du gendarme sexygénaire

LYON PEOPLE OCTOBRE 2013

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Lyon People, magazine leader de la presse magazine lyonnaise

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LES 23 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater N°134 - Octobre 2013

PAUL BOCUSE & TONY PARKERLe haut du panier

PORT DE CANNES

Le festival deJean-Claude Anaf

JEAN-PIERRE CHALLIER

Free Man

GALA PAR CŒUR

PHILIPPE GAMELLa tactique du gendarme sexygénaire

Édito Octobre 2013

Alors que la Biennale de Lyon vient de débuter dans une salutaire indifférence générale, alors que nous nous interrogeons sur la manière de savoir comment nous allons régler nos impôts devenus extrava-gants, alors que nos élus ont pour seul souci leur prochaine réélec-tion, alors que la planète se réchauffe dangereusement, alors que notre drôle de préfet joue les chauffards dangereux, alors que les Français comprennent enfin que la génération soixante-huitarde, sûre d’elle-même et ô combien dominatrice, est responsable de ce qu’il faut bien appeler la décadence de notre pays… Stromae chante « alors, on danse ? », Françoise Petit, mois après mois, nous réjouit avec ses belles sorties et non moins belles rencontres, Lyon People nous donne de bonnes nouvelles de Baby et Népal sauvées des zoos, des bienheureux Jean-Claude Anaf (sur les eaux), Philippe Gamel (entre deux eaux), et bien d’autres notabilités lyonnaises... Pour ma part, je me prépare à planter quelques arbres que je ne verrai pas grandir. Elle est pas belle la vie ? Justin Calixte

Lyonpeople.com n°134 - Octobre 2013Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Saby Maviel - Mandrak Studio

Directeur de la publication Nicolas Winckler [email protected]édacteur en chef Marc Polisson [email protected] Benjamin Solly [email protected]ère éditoriale Françoise Petit [email protected] Maquettistes Valérie Barranco [email protected] & Cyril Tramblay [email protected] Photographe webmaster Fabrice Schiff [email protected] collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fonlupt, Christian Mure, Alain Vollerin, Christophe Magnette, Alexandre Mathieu, Lorène Papazian et Laurette.Photographes Saby Maviel, Val-fpg, Smart Angel Media & ChrisChef de Publicité Elodie Aguettant [email protected] 06 11 19 04 43Assistante commerciale Vérane Letord-Vaché [email protected] Agence Coyote Publiciz Bruce Mathieu [email protected] 06 15 55 20 52

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriétéexclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€.

Ce magazine comporte deux encartages Calligaris et le Plan Immobilier

Alors, on plante ?

100 000 lecteurs tous les moisEtude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJDBP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06Tél. : 04.72.82.97.78Fax : 04.72.43.92.05

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Carnet Mondain114 ET AUSSI...

+ d’infos sur www.lyonpeople.com

Sommaire Octobre 2013

La vie lyonnaise

Le Préfet Carenco

Hélie de Saint Marc

La vie économique

La vie politique

La vie culturelle

La vie gastronomique

Brèves de comptoir

8

10

12

14

16

18

20

22

NEWS

Page 10

Universat - Jean-Pierre Challier

Philippe Gamel

Sondage évènementiel lyonnais

La princesse Stéphanie balance

Jean-Claude Anaf

Giuseppe Martone

Le Barthologue de Sidney Govou

Groupe Mercier

Les 3 ans d’EMA Com

Jours de Printemps

Aurélie Cottendin

Le carnet de voyage d’Alex en Inde

Samson Bellecour

28344042 444850525456586066

STORY

Page 44

Mois par moi

Les 23 soirées qu’il

ne fallait pas manquer

68

70

VU !

Page 80

Lyonpeople / Octobre 20138

NEWS LA VIE LYONNAISE / par Marc Polisson

MUNICIPALES 2014 Pour la beauté du match

« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». Le professeur de lettres classiques qu’est Gérard Collomb devrait relire à loisir et faire sienne cette maxime extraite du « Cid » de Pierre Corneille. Ses fans aussi. Cela leur aurait évité de monter inutilement dans les tours en découvrant le sourire de Michel Havard sur la couverture de notre magazine de septembre. Et d’en faire des cocottes en papier. Une fébrilité pour le moins inattendue chez celui qui déclarait encore au JDD fin août : « Je ne veux pas vendre la peau de l’ours, mais disons que je ne vis pas dans la terreur d’un échec. Je ne pense pas être en difficulté pour ce scrutin. » Comment expliquer cette attitude alors que

les sondages le donnent largement vainqueur ? Ce vieux renard de Gégé sentirait-il le vent tourner ? La rentrée tonitruante de Michel Havard dont il dit qu’il n’a « aucune crédibilité auprès des Lyonnais » lui aurait-elle donné de l’urticaire ? Ou pense-t-il finalement que la faillite du gouvernement socialiste pourrait avoir des conséquences sur sa campagne ? Mais au-delà de la personne du maire qui tient devant nous à faire bonne figure – avec ce petit sourire en coin que nous affectionnons – c’est l’attitude même de certaines personnes de son entourage qui peut lui poser problème à court terme. Nous verrons bien si leurs

menaces à peines voilées ou leurs sous-entendus sont mis à exécution. A eux, comme à vous, chers lecteurs, nous rappelons notre position : nous souhaitons pour Lyon une campagne verte et fleurie. Quoi de pire en effet qu’un match joué d’avance ? Personne n’a intérêt (Gégé en premier) à revivre le scénario de 2008 où le combat était plié avant même d’avoir commencé. Ni la ville, ni ses habitants. Un poids plume contre un poids lourd ? Où est le fun ? Ce sentiment est partagé par l’ensemble de nos confrères de la presse lyonnaise pour qui la campagne des municipales doit se jouer à armes égales. Hors il est clair que le challenger UMP de Gérard Collomb souffre d’un vrai déficit de notoriété. Ce problème réglé, il sera alors temps pour eux, comme pour les autres candidats en lice, de convaincre les Lyonnais sur la base de leurs projets.

Photos : Saby Maviel & Fabrice Schiff

Gérard Collomb le jour de sa réélection le 21 mars 2008 après sa victoire par KO contre Dominique Perben.

RECONVERSION Aziz Lamrani lave plus blanc que blanc Neuf mois après avoir quitté Royal Air Maroc,

son emblématique directeur régional planche

sur un nouveau projet. Où il est question de

blanchiment. A 62 ans, il a toujours des fourmis

dans les jambes. Et même s’il ne s’envoie plus en

l’air aussi souvent qu’avant, notre Aziz national

fait preuve d’un dynamisme et d’un optimisme

à toute épreuve. Durant ses nombreuses

années au sein de la compagnie nationale

marocaine, il a su tisser de nombreuses amitiés

et garnir copieusement un carnet d’adresses

aujourd’hui bien utile pour passer du statut

de cadre salarié à celui

d’entrepreneur. Fort de

son expérience dans le

milieu du tourisme, Aziz Lamrani peaufine son

idée de blanchisserie

industrielle et de

location de linge pour

les hôtels du royaume

chérifien. Le projet est

bien avancé. Le tour de

table bouclé, les statuts

de la société - adossée

au groupe AMB – seront

déposés courant octobre.

Viendra ensuite la

phase opérationnelle avec la construction de

l’usine entre Marrakech et Casablanca, ce qui

lui permettra de rayonner sur toutes les villes

avoisinantes de Rabat à Agadir. Selon toute

vraisemblance, l’activité devrait démarrer à la

fin du premier semestre 2014. Parallèlement,

Aziz fait travailler ses neurones et son sens de la

diplomatie pour se spécialiser dans la médiation

inter-entreprises. Au lieu d’aller au tribunal, les

sociétés s’adressent à un médiateur pour régler

leurs conflits de tous ordres. C’est sur les bancs

de la Chambre de Commerce de Paris qu’Aziz

étudie les subtilités de ce métier très particulier.

La retraite dans sa belle maison de la route de

Guéliz, ce n’est donc pas pour tout de suite. Sa

douce France l’a bien compris.

« A vaincre sans péril,

on triomphe sans gloire »

EURONEWS ET GL EVENTS Pas de querelle de voisinage en vue« Il parait qu’Olivier Ginon a déposé un recours

contre le permis de construire d’EuroNews ».

C’est la légende urbaine du moment du côté

de la Confluence où sont en train d’être édifiés

les sièges sociaux de la chaîne Euro News et de

GL Events. Et ses colporteurs d’expliquer très

sérieusement que le patron de GL Events serait

en rogne contre son voisin, coupable d’avoir

surélevé son immeuble en construction. Hors

tout est parti d’une boutade lancée sans filet

par Olivier Ginon lors de la balade en bateau

organisée le jour de l’inauguration de la Biennale

d’art contemporain.

La suite dans la rubrique « Rumeurs »

COMÉDIE ODÉONLe business act de Philippe VorburgerAprès de longues vacances sans devoirs, le Vobs

a décidé de faire sa rentrée. Dans son cartable,

une pile de contrats vierges, une calculette

et un logiciel de facturation.

La suite dans la rubrique « Les Gens » du www.lyonpeople.com

Le mois prochain dans Lyon People

COLLECTIONNITE AIGÜENotre magazine développera dans son édition de novembre un dossier spécial consacré aux collectionneurs de voitures anciennes avec, en vedette et en exclusivité, la voiture d’une star de la littérature du XXème siècle. Un numéro que vous pourrez retrouver dès le 6 novembre chez votre dépositaire préféré, et édité en partenariat avec le salon Epoqu’Auto (8,9 et 10 novembre) dont la 35ème édition mettra à l’honneur les grands carrossiers français, la mythique Porsche 911 et l’aventure saharienne.

Lyonpeople / Octobre 201310

JOLIE PERF’ AU BOX-OFFICE Mise en ligne sur Dailymotion, la vidéo du flagrant délit a été visionnée par 23 200 internautes. L’article de Geoffrey Mercier (Le Progrès) relatant l’info a été lu par 22 780 internautes du quotidien. 8 600 pour le Dauphiné Libéré. L’excès de vitesse du préfet a été repris par France 3, Lyon Première, TLM, NRJ Lyon, Tonic Radio, les hebdomadaires Tribune de Lyon et Potins d’Angèle, des sites internet nationaux (le Lab Europe 1, Rue 89, M6 Turbo), et des quotidiens régionaux France Antilles, Paris-Normandie... Les blogs des policiers et des motards ont également pétaradé. Anecdote amusante : les medias gouvernementaux comme l’AFP (Agence France Presse) et France Inter ont préféré enterrer l’affaire. Par peur des représailles Radio Espace et Lyonmag.com ont également regardé passer le train. C’est vache !

NEWS LA VIE LYONNAISE / par Marc Polisson

Circulant à bord de leur propre véhicule,

des journalistes du magazine lyonnais ont

été doublés par la Citroën C5 du préfet,

« sans gyrophare ni deux tons ». Ils ont alors

suivi, en le filmant, le véhicule préfectoral

pour s’assurer de l’identité du passager

et constater le dépassement des vitesses

autorisées. Selon nos informations recueillies

ce mardi, l’identité du passager a bien été

confirmée. Jean-François Carenco, qui ne

conduisait pas le véhicule, s’est, à plusieurs

reprises, mobilisé contre la vitesse au volant

envisageant d’ailleurs de réduire les limites de

vitesses sur les grands axes de l’agglomération

lyonnaise et multipliant les opérations de

contrôle. Mardi, la Préfecture s’est refusée à

tout commentaire.

Le préfet de la Région Rhône-Alpes et du Rhône,

Jean-François Carenco, a été surpris lundi

circulant à bord de son véhicule de fonction à

près de 120 km/h sur le périphérique lyonnais,

limité à 90 km/h. C’est le site du mensuel

Lyon People qui révèle l’information.

Quelques mois après avoir annoncé de

nouvelles mesures de limitations de vitesse sur

les voies rapides d’accès à Lyon, le préfet de la

région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco

est immortalisé en plein excès de vitesse. Mardi,

Le Progrès confirme que le passager à bord

de cette voiture en excès de vitesse est bien

Jean-François Carenco. Le préfet du Rhône, qui

ne conduisait pas la voiture, fut directeur de

cabinet de Jean-Louis Borloo et s’est, comme

le rappelle le quotidien, «à plusieurs reprises

mobilisé contre la vitesse au volant».

(…) On sait le combat acharné des pouvoirs

publics pour limiter la mortalité routière.

La vitesse a d’ailleurs été encore réduite à

ce titre sur les rocades et voies rapides de

l’agglomération lyonnaise et tout citoyen se doit

d’être exemplaire en ce domaine. Or la voiture

de fonction du préfet de région a été surprise

en flagrant délit de vitesse lundi en début

d’après-midi à Bron.

La scène se serait passée lundi dernier, en

début d’après-midi, sur le périphérique

lyonnais. Le tronçon est limité à 90 km/h.

Une voiture double celle des journalistes de

LyonPeople, qui reconnaissent le véhicule

du préfet. Sans sirène, ni gyrophare, celui-ci

roule visiblement un peu vite. Saisissant

une caméra, les journalistes déboîtent et se

mettent dans la roue (façon de parler) de la

voiture officielle.

Verdict au compteur : 120 km/h.

Quel que soit le parti politique, l’excès de

vitesse sur la route semble habituel même

pour des personnes qui prônent ouvertement

la réduction de la vitesse maximum. Jean-François Carenco est le dernier à s’être fait

surprendre. (…) Dans le genre du « faites ce

que je dis, pas ce que je fais », l’exemple relève

du grand classique. Contactée, la préfecture

n’a pas voulu s’exprimer sur le sujet.

(…) Le préfet, qui ne conduisait pas le

véhicule, s’est maintes fois prononcé contre

la vitesse au volant, envisageant même de

réduire les limites de vitesses sur les grands

axes de l’agglomération lyonnaise

et multipliant les opérations de contrôle.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais…

L’EXCÈS DE VITESSE DU PRÉFET CARENCO

Un buzz national !« Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais » telle semble être la devise du préfet du Rhône que nous avons pris en flag d’excès de vitesse caractérisé vers 14h15, le lundi 9 septembre 2013 sur le périphérique à hauteur de Bron où sa Citroën C5 circulait à 120 Km/h au lieu de 90. Vidéo à visionner sur la home page de lyonpeople.com

EPILOGUEDROIT DANS SES BOTTES ET DÉNUÉ D’HUMOURInterrogé une semaine après les faits par

nos confrères de Lyon Capitale, le préfet dit

« assumer » son geste, en invoquant des

raisons personnelles, en l’occurrence la

visite qu’il venait de rendre à son épouse

hospitalisée (on vous rassure, il n’y avait

aucune urgence ). « J’ai le droit de faire une

erreur » glisse-t-il, sûr de lui (l’automobiliste

lambda aussi ?). N’hésitant pas à parler de

« journalisme de délation » (c’est ce qu’il

doit aussi penser des journalistes à l’origine

de l’affaire Cahuzac). Une conception bien

étrange de la liberté de la presse que ses

défenseurs apprécieront.

Lyonpeople / Octobre 201312

NEWS LA VIE LYONNAISE / par Marc Polisson

ELIE DENOIX DE SAINT MARC

Les obsèques d’un Commandant mythique

NUIT LYONNAISELe Sucre est mal parti A peine ouvert que ça part déjà en sucette. Sur

le toit de la Sucrière, le spot électro « hype » dont

s’enorgueillit Vincent Carry (photo ci-dessous)

est déjà dans le collimateur. Les observateurs de

la nuit lyonnaise ne sont pas étonnés : le bébé

était mal né. Selon eux, la concession de la boîte

de la Sucrière au fondateur des Nuits Sonores

relève plus du copinage et du service rendu

que de la décision pragmatique. On se souvient

que deux dossiers étaient en en lice : celui du

duo Benjamin Lavorel-Pépine (L’Imprévu)

et celui de Vincent Carry. Le Transbo (piqué à

Victor Bosch) ne lui suffisant pas, il fallait à

l’adorateur de François Hollande un nouveau

jouet. « Allo Gégé ! » Et c’était plié. Il suffisait

pourtant d’étudier la clientèle qui fréquente

les établissements phares du Confluent (Docks

40, DoMo, Selcius, Zinc Zinc, Purple…) pour

comprendre que le concept de VC ne collait pas

à la physionomie du quartier. Un mois après

l’ouverture, le bilan est édifiant. Les proprios des

péniches sont éreintés, les restaurateurs aussi.

Dégradations, défécations orales et annales,

hurlements… sont leur lot hebdomadaire. Nul

besoin d’imaginer la tête des gérants des Salins

quand ils ont découvert, au petit matin, le

mobilier de leur terrasse faisant des ronds dans

l’eau. Le reste ayant coulé à pic. Et de se croire

dans un spécial « Enquête exclusive » consacré

au Binge drinking british à Torremolinos.

En version longue et multi-diffusée tous les

week-ends. La nouvelle boîte fonctionnant avec

des préventes internet, il n’y a donc aucune

sélection à l’entrée. Avec pour corollaire, une

faune qui débarque bourrée à la vodka bon

marché et rassasiée de burgers US. Résultat :

interaction zéro. La nouvelle boîte n’apporte

aucune plus-value au tissu économique alentour,

mais peu importe puisqu’elle se gausse de

promouvoir « la nuit métissée, mixte, ouverte »*

selon VC. Qui cancane sa logorrhée politiquement

correcte complètement à côté de la plaque.

*Tribune de Lyon du 18 septembre 2013

GUY BARDEL entame sa convalescenceSon ange-gardien a encore fait des miracles.

10 jours après avoir été hospitalisé en urgence

suite à un troisième AVC, le patron de Rhône

Service Hôtellerie a pu regagner son domicile.

Dans un courrier qu’il nous a adressé vendredi

27, il remercie tous ses soutiens. « Je dois avoir

un bon Dieu après toute ces catastrophes, c’est

vrai que j’ai fait l’enfant de chœur tout jeune dans

la petite chapelle de mon village de ma campagne

en Haute Loire. J’ai toujours prié et suis toujours

pratiquant, je vais quelques fois faire des prières,

peut-être un ange gardien veille sur moi ».

On en doute pas un seul instant, cher Guy ! Nous vous souhaitons un prompt rétablissement.

ANAF FOURREUR

100 ans aprèsIl y a tout juste un siècle, Nissim Anaf quittait

Constantinople pour s’implanter à Lyon avec sa

famille. Cent ans ont passé et trois générations

de fourreurs se sont succédées dans la célèbre

boutique de la rue de Brest. Si Anaf Fourreur

fait aujourd’hui partie du patrimoine lyonnais,

le centenaire n’a jamais été aussi fringant. Pour

repartir « peaux au plancher » pour les cent

prochaines années, le « réputé fourreur » a quitté

la rue de Brest pour le carré d’or lyonnais. Depuis

la rentrée de septembre, Charly et son fils Willy

ont installé leur célèbre enseigne au 29 de la

rue Gasparin. Un nouveau départ autour d’une

collection toilettée, rajeunie et modernisée. Cuirs,

mouton et agneau retourné, vison, peau lainé,

zibeline, renard ou lapin s’exposent toujours avec

élégance chez Anaf Fourreur.

L’ancien officier est décédé lundi 26 août 2013 dans sa résidence drômoise de la Garde-Adhémar. Il avait 91 ans. Revivez sur Lyon People dans les conditions du direct les obsèques d’Hélie de Saint-Marc à la primatiale Saint-Jean de Lyon.Reportage complet dans la rubrique Les Gens du www.lyonpeople.com

Le général Peraldi, le cardinal Barbarin et Robert Batailly

Les honneurs lui sont rendus par un détachement de la Légion Etrangère Michel Noir et Charles Millon

Le général de Braquillanges, le préfet Carenco, le CEMAT et Gérard Collomb

Octobre 2013 / Lyonpeople 13

Lyonpeople / Octobre 201314

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet www.lyon-actueco.com

EYES MÉDIA La veille stratégique du web « made in Lyon » Photos : Fabrice Schiff & Atelier du Cyclone

O n continue de grandir ! » Ces mots de Christophe Amande, cofondateur d’Eyes Média avec Olivier Giot-Bordot, sont à

retenir car des évolutions rapides sont attendues dans le domaine de l’intelligence stratégique numérique que développe l’agence lyonnaise. 2014 devrait être l’année de l’affirmation à l’échelon national de ses ambitions (des ambitions parfaitement maîtrisées) dans les domaines de l’information économique et de la lutte contre la cybercriminalité. En effet, la logique d’action menée par Eyes Média a retenu l’attention d’acteurs de poids comme Erys Group et Foretec pour développer des partenariats de développement de services. Preuves du savoir-faire lyonnais. Derrière cette agence se trouve le groupe Ouba (1), créé lui aussi par Christophe Amande et Olivier Giot-Bordot dès 2009, dont la structuration dévoile la démarche retenue, celle d’apporter une offre globale de solutions aux entreprises dans le domaine du web : la création de sites avec Ouba Com, la communication politique avec Janus et l’intelligence stratégique avec

Eyes Média. Le grand mérite des deux Lyonnais est de saisir les attentes des entreprises, notamment celles des PME : « Nous avons cherché à répondre à leurs besoins. Notre outil de recherche sur le web est un logiciel e-Perion dont la conception a demandé une année de travail à nos équipes » poursuit Christophe Amande. Ce logiciel permet l’établissement d’une cartographie dite intelligente avec la prise en compte de tous les liens sortants des sites repérés lors de la recherche. Il effectue celle-ci dans le web dit visible comme le font les grands moteurs connus du public mais surtout dans le web non référencé, le web profond. Pourtant ce n’est pas le seul atout détenu par Eyes Média comme l’affirme sa communication professionnelle : « La veille ne donne sens qu’à travers l’œil d’un expert ». La force (discrète) est d’associer dans l’analyse des données trouvées des spécialistes de l’agence et des consultants associés. Le double souci d’avoir un temps d’avance et de sortir des sentiers battus a conduit à une pratique faisant de l’entreprise cliente un partenaire pour la définition de l’action : « Nous effectuons un audit de l’entreprise qui

fait appel à nos services avec notamment sa cellule R&D afin de définir les mots clés de la recherche sur le web et les réseaux sociaux». Fuyant l’immobilisme, l’agence travaille sur une nouvelle version de son logiciel de recherche avec ses nouveaux partenaires qui lui apportent expérience et réseaux commerciaux (notamment en direction des grands groupes du CAC 40). e-Perion Version 2 sera capable d’analyser en plus des textes, les vidéos et les documents audios, ce qui permettra des applications rapides dans la lutte contre la cybercriminalité : « Des utilisations qui intéressent les services de police et l’Armée ». Cette mobilisation des énergies se comprend mieux pour atteindre les objectifs annoncés. Une nouvelle levée de fonds sera réalisée en 2014 pour être un leader (et le rester) dans ce créneau en constant mouvement qu’est l’intelligence numérique stratégique.(1)Le groupe a développé une filiale au Cambodge, Ouba Asia, pour approcher les marchés de l’Asie du sud-est. Site : eyes-media.fr

NEWS/01

NEWS/02

L’ÉVÉNEMENT Les « smarts textiles » ont de l’avenir Des vêtements équipés de capteurs pour suivre l’état de santé de la personne, pour aider la préparation physique des sportifs, des textiles techniques comprenant des fibres optiques pour alerter sur la déformation des grands ouvrages d’art... Les applications des « smart textiles » se développent rapidement ; désormais la recherche porte sur des capteurs glissés au sein même de la fibre. Aujourd’hui se pose la question d’en faire une véritable industrie. Le pôle Techtera organise le 9 octobre un atelier sur ces textiles dits intelligents, les « smarts textiles ». Pour Corinne Farace, délégué général du pôle de compétitivité, les applications ouvrent des nouveaux marchés mais pour cela « la filière textile doit se rapprocher du secteur de l’électronique afin d’avancer et concevoir de nouveaux procédés de fabrication ». Cette journée ambitionne de définir la mise en œuvre d’une véritable filière industrielle et ainsi conforter l’activité textile. Rhône-Alpes est la première région française pour ce secteur, dont le pari de l’innovation lui a permis de surmonter la crise des années 80.

Les enjeux de la mobilité intelligentePascal Nief définit l’ambition de la mobilité intelligente qui est de favoriser la fluidité de la circulation collective des personnes et des marchandises « pour apaiser l’espace urbain », limiter les rejets favorisant l’effet de serre, réduire les particules fines pour la santé des populations. Deux journées nationales consacrées à ce thème (les 25 et 26 octobre) se tiendront au Grand-Lyon, organisées par l’ATEC Its (associations des transporteurs terrestres). Lyon Urban Trucks&Bus (LUTB) a fait de cette problématique une priorité, le pôle est partenaire de l’événement. « Plusieurs expériences sont menées à Lyon » confie Pascal Nief, directeur-général de LUTB. Elles concernent la livraison s’appuyant sur une gestion informatisée, le ramassage des déchets. Des systèmes dits collaboratifs associant laboratoires, entreprises et collectivités sont lancés comme Optimod Lyon qui centralise les données sur les conditions de circulation.

Jean-Baptiste Celeyron, Tommy Boucher , Christophe Amande et Olivier Giot-Bordot

L’essor de l’éco-constructionLes constructions en bois se développe rapidement en Rhône-Alpes. Cette activité représente plus de 15 % de l’activité du bâti-ment. Cette tendance affirmée en faveur de la maison durable explique l’intérêt pour le salon Résidence-Bois (17-20 octobre à Eurexpo). Cet événement attire près de 20 000 visiteurs rhônalpins à chaque édi-tion. La directrice du salon, Véronique Szkudlarek, veut répondre aux attentes d’un public sensibilisé à ces questions (génération 40/45 ans). Ce salon se tient en parallèle avec celui de la décoration « Home ».

Lyonpeople / Octobre 201316

NEWS LA VIE POLITIQUE / Par Benjamin Solly

LA RENTRÉE DES CLASSES DES ÉLUS LYONNAIS

Berra et Havard, le divorce ?En privé, l’eurodéputée ne mâche pas ses mots. Manque de visibilité, démarrage poussif, Nora Berra craint que le moteur de campagne de Michel Havard soit durablement grippé. « Il faudra passer rapidement à une autre séquence », prévient-elle. Du côté de l’équipe du candidat, on assure que la campagne n’est pas en stand-by. « Nous mettons en place plusieurs opérations coup de poing, que nous préparons évidemment dans la discrétion », recadrent les proches de Havard.

Jacques Boucaud ne sera pas le nouveau MarmozNotre confrère Jacques Boucaud a été désigné tête de liste du PS à Mâcon (71), pour les élections municipales de mars 2014. « Je souhaitais m’investir davantage. J’en avais parlé à Gérard Collomb », explique-t-il dans une interview au JSL. Jacques Boucaud aurait-il pu devenir le nouveau Robert Marmoz, l’ancien correspondant du Nouvel Obs’ à Lyon, qui avait intégré le cabinet de Collomb pour sa campagne en 2008 ? « Je me suis dit que c’était ici à Mâcon, là où je suis né, qu’il fallait que je me lance. » Bon choix !

Christophe Boudot sulfate la Biennale« L’extrême vanité d’artistes auto-proclamés mêlée à une fascination morbide ». Tête de liste FN aux municipales lyonnaises, Christophe Boudot goûte peu à l’art contemporain sauce Biennale de Lyon. « Les seules dépenses de communication s’élèvent à plus d’un million d’euros et le Grand Lyon de Gérard Collomb a financé cet évènement à hauteur de 2,7 millions d’euros (…) Il est indécent que nos gouvernants financent sans compter des évènements culturels qui subvertissent la notion d’art et créent un fossé entre le peuple et ses élites. »

Nathalie Perrin-Gilbert s’éloigne du PSLa maire du 1er arrondissement, rangée du Collombisme, porte son ambition municipale à travers le Groupe de Réflexion et d’Actions Métropolitaines (GRAM) qu’elle a contribué à fonder en 2011. Cette dernière a décidé de se mettre en congé du PS le temps de la campagne, in-

formant par voie de missive le secrétaire national Harlem Désir et le Premier fédéral du Rhône David Kimelfeld. Offre alternative à gauche, le GRAM vise la constitution de listes communes avec les Verts et le Front de gauche.

Les Verts voient doublePartenaires de Collomb dès le 1er tour des Municipales de 2008, les écolos ont repris leur autonomie et présenteront leur propre liste en mars 2014, conduite par Emeline Beaume et Etienne Tête. Une scission qui a fait bouger les lignes au Conseil municipal de Lyon. En effet, les écolos pro-Collomb (Françoise Rivoire, Gilles Buna, Alain Giordano et Mireille Roy) ont décidé de créer leur propre groupe, baptisé « Lyon Ecologie ». Il a été porté sur les fonts baptismaux lors de la séance du Conseil municipal de septembre, sans l’adjoint à l’urbanisme Gilles Buna, en déplacement au Viêt-Nam avec le chef Laurent Bouvier.

Revoilà le Modem !Parti fantôme à Lyon depuis la diaspora des municipales de 2008, le Modem pointe à nouveau le bout de son nez. Son président rhodanien Cyrille Isaac-Sibille propose

au candidat de l’UDI, Christophe Geourjon, l’union du centre à Lyon « Cela aurait du panache », confiait-il au micro de Paul Satis sur Lyon Première. Une proposition qui a amusé – et c’est un euphémisme – Stéphane Sacquepée, lieutenant du candidat Eric Lafond, spécimen unique de centriste lyonnais qui a conservé son indépendance. « Merci pour le fou rire », a-t-il cruellement réagi sur Facebook à l’attention de Cyrille Isaac-Sibille.

Lyon Divers Droite au point mort ?Après leur déculottée aux législatives, les membres du micro-parti local de Denis Broliquier s’interrogent. Ralliés à l’UDI, les Divers Droite ont vu leurs espoirs de conquête s’effondrer avec la désignation comme tête de liste à Lyon de Christophe Geourjon. « Je souhaite que nous présentions des listes indépendantes au 1er tour à Lyon », confiait, entre le pâté et le tablier de sapeur, le maire-adjoint du 6e arrondissement Thierry Mouillac lors de l’anniversaire du restaurant « Daniel & Denise » de Saint-Jean. Les Divers Droite devraient faire savoir très prochainement leurs intentions municipales.

L’ultimatum de Parker Impliqué depuis février 2009 dans le projet de l’Asvel, où il occupe les fonctions de vice-président, TP ne goûte pas les atermoiements autour

du dossier de l’Asvel Arena. Une salle de 10 000 à 12 000 places qui doit permettre au club de se doter d’un outil sportif et évènementiel, générateur de recettes, où s’implantera la Tony Parker Academy. L’ambitieuse salle multisports devait sortir de terre en 2015. « Cela fait six ans qu’ils évoquent une Arena. Nous verrons. En tous cas, j’ai une limite dans ma tête. Je ne vais pas attendre cinquante ans, c’est sûr », menace le récent champion d’Europe. La solution pourrait se trouver du côté de Gerland, où le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb souhaite développer une Arena moins vétuste et plus fonctionnelle que le vieux Palais des Sports. Une perspective que réfute le maire de Villeurbanne Jean-Paul Bret, qui verse chaque année une subvention de 1,2 millions d’euros à l’Asvel.

Cartables neufs, rasés de frais ou pomponnées de près, les élu(e)s lyonnais(es) ont repris le chemin du conseil municipal pour la dernière ligne droite. Tour d’horizon de l’actualité politique lyonnaise avant les élections des 23 et 30 mars 2014.Photo : Fabrice Schiff

CÉCILE CONAN se rapproche de Gérard Collomb

Municipales obligent, le jeu du « Qui sera tête de liste d’arrondissement à Lyon ? » fait fureur dans le landerneau. Au jeu des pronostics, la meilleure côte revient à Cécile Conan. Comme nous l’avions annoncé sur notre site Internet, la commissaire-priseur est pressentie pour prendre la tête des listes Collomb dans le très chic 6ème, où elle réside. Interrogée par nos soins, la jeune quadra dit « réserver sa réponse, car c’est un peu prématuré » même si l’idée « ne lui déplaît pas ». Elle ne retrouverait pas son confrère Jean Martinon, pressenti sur les mêmes listes mais sur un autre arrondissement. Gageons que Cécile Conan ne connaisse pas un destin à la Heidi Giovacchini. Tête de liste de Collomb et 2008 et adjointe, cette dernière avait vu ses comptes de campagne invalidés et son élection annulée.

Cécile Conan photographiée au Gala de la Croix-Rouge 2012

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Lyonpeople / Octobre 201318

NEWS LA VIE CULTURELLE / par Jean-Alain Fonlupt

NEWS/01

«DIALOGUES DES CARMELITES» Bouleversant ! Photos : Brigitte Enguerand - Christian Ganet - vivement-la-photo-studio-corpus

P our ouvrir sa saison, l’Opéra de Lyon donne au réalisateur Christophe Honoré l’occasion de régler sa première mise en scène lyrique. Un défi

d’autant plus important qu’il s’attaque à l’une des pièces maîtresses de la musique française : «Dialogues des Carmélites» du compositeur Francis Poulenc. Bouleversante, émouvante, poignante, l’œuvre dénonce à travers le drame personnel la violence de l’Histoire et ouvre, avec le questionnement spirituel, le cheminement douloureux vers la Grâce. Si le thème impressionne par son austérité, la puissance d’évocation musicale et l’intelligence du livret transcendent l’exigence du propos, et nous touchent, comme seuls quelques rares chefs-d’œuvre, au plus profond de l’être. Nous sommes en 1789, quelques mois avant la tourmente révolutionnaire. Blanche de la Force entre au Carmel de Compiègne. Devenue Novice, elle est à la fois confrontée à l’agonie de Madame de Croissy - Mère prieure prise dans l’angoisse de l’abandon divin - et à la peur plus frontale de sa survie à la «Terreur». Elle vit dans l’humiliation la fin de sa congrégation religieuse, et dans la confusion, l’épreuve de la permanence de la foi et la quête ultime

du don de soi jusqu’au martyre. Condamnée à mort avec les conventuelles de son ordre par le tribunal révolutionnaire, elle échappera à la troupe, se réfugiera, en proie aux hésitations et au doute, dans l’hôtel particulier familial, avant de choisir l’échafaud en compagnie de ses sœurs Carmélites. Trajet exemplaire, méditation sur l’engagement et le partage, parcours vers le sacrifice ultime, ces «dialogues» sur le doute et la foi se révèlent au final terriblement humains et débouchent sur le seul sentiment capable d’exorciser la violence : l’espoir.Créée en 1957 à la Scala de Milan (en italien) puis dans sa version originale française à l’Opéra de Paris en juin de la même année, l’œuvre est portée par la densité du livret, adapté de la pièce éponyme de Georges Bernanos… Pendant les trois actes de l’opéra, la musique de Poulenc s’exprime, sans artifice, dans la pureté de ses lignes mélodiques et la précision du chant. La tension musicale de l’ensemble laisse place dans un final poignant, à la sérénité retrouvée des voix qui entonnent un déchirant «Salve Regina». Un hymne au sacrifice, ponctué à chaque décapitation du souffle tranchant de la guillotine… jusqu’à la seule voix de Blanche, dernier et ultime chant

d’amour et de partage… Magnifique ! Il faut absolument découvrir comment Christophe Honoré aborde ce drame spirituel et humain. Lui qui précise «mettre en scène cette communauté en respectant les vocations… mais sans pour autant faire de l’oeuvre une messe...» On peut lui faire confiance, habitué dans ses films à travailler les personnages féminins (Isabelle Huppert dans «Ma Mère», Catherine Deneuve et Chiara Mastroianni dans «Les bien-aimés»…), pour trouver une approche singulière et forte au parcours de Blanche. Réalisateur de films musicaux comme le remarquable «Les chansons d’amour», il est également à l’origine du renouveau de la comédie musicale à la française… C’est une belle distribution qui portera le drame sur la scène lyonnaise avec la soprano Hélène Guilmette en Blanche de la Force, la mezzo-soprano Sylvie Brunet-Grupposo Madame de Croissy, le baryton Laurent Alvaro le Marquis de la Force… Kazushi Ono dirigera les excellents Orchestre et Chœurs de l’Opéra de Lyon.

Opéra de Lyon du 12 au 26 oct.

NEWS/02

«CHATTE SUR UN TOIT BRÛLANT» La chambre des oragesC’est dans la touffeur d’une soirée d’été près du Mississippi que Claudia Stavisky, choisit de nous entraî-ner pour ouvrir la saison des Célestins. Dans le chaos des non-dits les conventions se lézardent et révèlent la face cachée d’une famille empêtrée dans la dissimulation et le mensonge. Dans le beau texte de Tennessee Williams, dense, sensible, ponctué de digressions comiques, traversé par la récurrence de ses obsessions (conformisme social, sensualité et violence, hypocrisie et solitude) les personnages, comme la chatte qui ne sait où poser ses pattes sur le toit de zinc chauffé à blanc par le soleil, cherchent désespérément à échap-per à la brûlure permanente des sentiments. Pour l’anniversaire du patriarche, riche planteur de coton condamné par un cancer, à qui l’on cache sa fin prochaine, l’apparente cohésion familiale va se fissurer pour dévoiler le mal être de chacun : Brick, le fils préféré, blessé dans sa virilité de champion de football, sa femme Maggie qui déborde de désir et que l’on repousse, Gooper fils aîné et mal aimé… Avec en mémoire l’impact «Actors Studio» de l’œuvre (au cinéma avec Liz Taylor et Paul Newman), Stavisky «s’empare de l’universalité de la pièce et de ses personnages…». Célestins jusqu’au 20 oct.

«JUST ROCK ?» Parcours et concerts Pour ce festival automnal, Médiatone et Birdy Birdy Partners ont concocté un cocktail qui mélange pointures internationales et scène locale pour visiter les «esthétiques» du rock, de l’électro pop à la soul, en passant par le folk, le post-punk, le noisy rock… C’est un «Parcours Folk» qui donnera le coup d’envoi. Déambulation gratuite ponctuée de concerts acoustiques, il investira 6 lieux inédits du Vieux Lyon pour une (re)découverte du quartier. Nouveauté 2013, les Fills Monkey vont délirer dans un spectacle tout public qui mêle rock et humour. Dans les éditions précédentes, on a pu croiser Nina Hagen, Eiffel, Izia, BB Brunes… et les 7 concerts de cette 7e édition (au Transbo, Kao, Marché Gare et Epicerie Moderne), accueilleront, entre autres, la scène rock américaine avec Kim Gordon et son projet Body/Heat, les filles énervées de Savages ou la mélancolie magné-tique d’Emily Jane White, des mélodies chavirantes signées Half Moon Run ou Cascadeur, les rythmes dansants de Juveniles ou d’Alexis & the Brainbow…

Du 19 oct. au 14 nov.

Lyonpeople / Octobre 201320

NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Alain Vollerin - Guide Bien Manger à Lyon

HENRI HUGON L’âme des bouchons lyonnais vient de quitter la table Photos : Fabrice Schiff & Mémoire des Arts

H enri Hugon est décédé sans bruit, dans son lit, dans la nuit du 17 septembre, d’un infarctus. Il nous a quittés sans déranger personne, sans

imposer le moindre tracas à ses proches. Il était encore derrière le bar qui le rendit célèbre, depuis son installation avec son épouse Arlette, en 1985, la veille, toujours accueillant. Dans la tradition des patrons de bouchons, Henri avait « ses têtes ». Si, la vôtre ne lui « revenait » pas, il ne disait rien. Mais, en fait tout était dit. Son silence était révélateur. Il tournait le dos, et partait mettre en pot quelques bons crus. Dans ce domaine, Henri, fier disciple de Gnafron, était un spécialiste absolu. Il n’avait pas apprécié la guerre des bouchons fomentée récemment, par des esprits irrespectueux. Né à Belleville-sur-Saône, le 2 août 1941, il connaissait parfaitement les vins du Beaujolais. Pas un « village » qu’il n’ait abordé de ses lèvres expérimentées. Pas un « climat » autour de la colline de Py qui n’ait échappé à son palais raffiné. Le morgon était son cru préféré. A son sujet, il était intarissable. Il faut dire que sur ce territoire, les domaines sont nombreux. Il appréciait aussi le fleurie de chez Chanudet. Henri aimait les mots d’esprit. Peut-être était-ce pour cela qu’il avait voué une amitié inaltérable au professeur André Maréchal, qui fut proviseur du lycée du Parc, et un conseiller municipal aimant rire, boire, chanter, et bien manger. André Maréchal connaissait tout le répertoire. Je le sais pour l’avoir entendu entonner, à sa démesure. Bon vivant, ces hauts moments de partage, de sentiments éternels, réjouissaient le modeste compagnon au cœur simple que savait être Henri Hugon. Arlette, son épouse depuis 1967, occupant le devant de la scène, Henri jouait

en fond de rideau, avec une efficacité rarement prise en défaut. La gloire était venue, bien avant que le restaurant Chez Hugon n’ait reçu le Prix du Meilleur Bouchon, des mains de Jean-Luc Duflot, directeur régional de LCL-le Crédit Lyonnais. Mais, pas question de prendre la grosse tête. Henri Hugon était un esprit opiniâtre. Jamais, il ne dérogea à la tradition de la partie de cartes avec ses amis : Yvon Chatain le critique gastronomique, ami de Bernard Frangin, Roger Savet, Bernard Roussel…

Un symbole local, entre prudence et convivialité

Tous les hommes politiques qui comptèrent dans la ville, goûtèrent un jour, la célèbre blanquette de veau d’Arlette, ou simplement, son tablier de sapeur : Francisque Collomb, Charles Béraudier, Henri Bailly, Marc Randanne, Charles Hernu, Joannès Ambre, Christian Bonnefond, René Perrin, Félix Rollet, Tony Bertrand, Jean Miriot, Henry Chabert, Marie-

Chantal Desbazeilles, André Soulier, Gilles Buna, Pierre Moulinier, Michel Noir, Jean-Paul Bonnet, Raymond Barre et même Gérard Collomb. Parmi les autres clients illustres : Maurice Lacaton, Pierre Nallet, Francis Deswarte, Florent Garnier, Henri Millers, le pittoresque Francis Allimant… Dès leurs débuts, Arlette et Henri avaient obtenu le diplôme attribué par la Confrérie des Francs-Mâchons. Bien entendu, André Mûre repéra immédiatement ce bouchon respectueux de la tradition, et le répertoria dans son guide gastronomique. Anne-Marie Martin, animatrice de la galerie Malaval, organisait tous ses repas de vernissage Chez Hugon. J’ai souvent dîné là, à cette occasion avec le Pr Henri-André Martin, le critique d’art René Deroudille et le peintre Jean-Albert Carlotti. Toutes les personnalités de passage dans notre bonne ville de Lyon appréciaient le tandem expérimenté que formaient Arlette et Henri. Elle, derrière ses fourneaux, lui, au milieu de ses pots et autres fillettes glorieuses. Henri n’était pas un expansif. Pour vous manifester son affection, il vous versait presque d’autorité un verre de Beaujolais. La partie était gagnée. Vous étiez entré dans le Cénacle. Le monde de la gastronomie est touché par ce deuil inopiné. Nous pensons à Paul Bocuse, à Colette Sibilia, à Renée Richard, à Pascal Bonhomme… Nous souhaitons beaucoup de courage à Eric, son fils, et bien entendu, nous sommes de tout cœur avec la généreuse Arlette. Nous présentons à toute sa famille et à ses nombreux amis nos très sincères condoléances.

Eric, Arlette et Henri Hugon

Lyonpeople / Octobre 201322

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc PolissonNEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson

NEWS/01

BON RÉVEIL Photos : Fabrice Schiff Livreur de bonne humeur ! D epuis près de deux ans à Lyon, David Chanel

vous livre le petit-déjeuner avec son sourire communicatif et sa bonne humeur contagieuse.

Miam ! Vous ne connaissez pas encore Bon Réveil, le premier service de livraison de petit-déjeuner à domicile ? Créé en janvier 2011, Bon Réveil s’est taillé une solide réputation à Lyon. « Si tous les matins pouvaient être comme ça », se prend à rêver, dans sa critique, le Petit Paumé. Pâtisseries délicieuses, café exquis, jus de fruits frais maison, David a su valoriser un extraordinaire réseau de fournisseurs. La boulangerie de Pascal et Sylvie Delbecque pour les viennoiseries, Renée Richard pour le beurre et les yaourts, des jus de fruits signés Patrick Font, Mokxa pour le café et des confitures

maison « Les douces’Heures d’Annie. » Des partenaires de proximité, éligibles au label Made in Lyon que souhaite mettre en place Romain Blachier. « Différentes formules sont disponibles, on peut se commander la chose pour soi et son aimé(e) ou même offrir un petit-déjeuner à des amis comme on envoie un bouquet de roses fraîches », s’extasiait même le maire-adjoint du 7e dans un billet consacré à Bon Réveil. En moins de deux ans d’activité, le savoir-faire de David Chanel a été unanimement reconnu. Pâtissier de formation, il a été notamment majordome à Londres pour un ponte de la City. « J’ai appris l’exigence », confie-t-il. A telle enseigne qu’après les particuliers, Bon Réveil séduit désormais une clientèle business fidèle et propose une offre de buffet pour le déjeuner et le dîner ! Jusqu’où

s’arrêtera David ? Après Lyon, Bon Réveil a élargi sa zone d’activité estivale à Antibes et vise les grandes métropoles hexagonales Service sur-mesure et en gants blancs, Bon Réveil est également partenaire de la conciergerie de luxe John Paul. Ajoutez à cela une collaboration durable avec l’association « Les petits frères des pauvres », Bon Réveil cache derrièreses délicieux petits déjeuners un cœur gros comme ça. BS Retrouvez Bon Réveil sur son site internet (www.bonreveil.fr) ou surFacebook.Joindre Bon Réveil ? [email protected] ou au 06 28 19 61 73.

FRANÇOIS FILLON chez AbelThéâtre de nombreuses scènes du film «Barbecue» avec Florence Foresti et Franck Dubosc, fin août, le bouchon Abel a accueilli le 5 septembre le dîner officiel autour de Francois Fillon. Le grand salon du premier étage avait été réquisitionné pour 18 VIP et parlementaires et le petit salon pour les collaborateurs (plutôt tristounes) de l’ancien Pre-mier ministre. Journée chargée pour son propriétaire Philippe Florentin qui sortait tout juste de table après avoir déjeuné avec Laurent Gerra. So VIP Abel !

NEWS/02 LA MULTIPLICATION DES PAINSPendant que ces messieurs dînaient à l’étage, on a eu le temps de partager un ris de veau aux morilles (un des meilleurs de la ville) avec sieur Florentin, précédemment cité. Depuis leur arrivée tonitruante dans le monde de la restauration, Bruno Metzle et lui n’ont eu de cesse de tester de nouveaux concepts, de les enterrer quand ils ne marchaient pas (Ita Vola, L’aile ou la cuisse…) ou de les booster dans le cas contraire. C’est le cas pour BIEH, leur concept de resto burger à la française et pour les bistrots Zinc Zinc. Après Lyon, ils comptent les exporter à Marseille, dans les docks (ouverture des deux enseignes en jumelage à l’été 2014), à Pom-miers (un BIEH en face des cuisines Bernollin, en mars 2014) et à Paris en janvier 2014. Parallèlement, son fils Lucas a lancé Nosbonsplatschezvous.com à la Défense le 1er oc-tobre avec un objectif de 500 coffrets repas par jour.

SALON DU CHOCOLATFort de 24 éditions annuelles aux quatre coins du monde, le salon du chocolat, conché par François Jeantet (Events International) et son épouse Sylvie Douce reprend ses quartiers lyonnais du 8 au 11 novembre 2013. Autour du thème « Le chocolat, potion magique du XXIe siècle », près de 80 exposants magnifieront encore cette année les ganaches. Sous toutes ses formes et dans tous ses états, le chocolat révèlera ses trésors gustatifs, remplaçant même les tissus lors du très attendu défilé de robes en chocolats. 3e salon du chocolat – du 8 (à partir de 14h) au 11 novembre 2013 (jusqu’à 19h).Centre de Congrès – Cité Internationale – 50, quai Charles De Gaulle - Lyon 6

Lyonpeople / Octobre 201324

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Christian Mure - Guide Lyon Gourmand

LOLO QUOI Pour prolonger l’été

La vie est trop courte pour la passer à l’ombre... Elle devrait être un été permanent cheveux au vent dans une Austin Healey décapotable sur la route de Beaulieu à Monte-Carlo pour décrocher le jackpot ou dans un combi Volkswagen à Lacanau Océan en train d’attendre la bonne vague pour lancer sa planche de surf. Photos : Fabrice Schiff & DR

I have a dream» avait écrit Michel Barthod paraphrasant Roger Martin Luther King lors de son invitation des sans-abri il y a une vingtaine

d’années au «Salmon Shop» pour les fêtes de Noël. Un personnage hors-série qui a dynamité la rue Mercière avec ses concepts originaux «Café Leone», «Salmon Shop», «Bleu de Toi», «Lolo Quoi» et «Gaston»... L’avant dernier en date lui avait même donné des ailes pour ouvrir un «Lolo Quoi» à Marrakech (rue Hassan II) à côté de La Poste en face de la place Djemaa El Fna célèbre dans le monde entier. Michel Barthod qui a débuté rue Mercière au Cicéron en 1989 : «un restaurant sans âme, avec une déco bidon et de la bouffe dégueulasse. J’ai failli déposer le bilan» eut le coup de génie en 1992 en le transformant en «Salmon Shop». Aujourd’hui, il garde la barre du Loloquoi et de la pizzeria attenante. Et si on décidait de prolonger l’été en flânant sur la terrasse de ce restaurant décoré par Pierre Chaduc et lancé en février 1998. Il a depuis doublé de volume lors de son agrandissement en 1999 après annexion du salon de coiffure voisin. Deux femmes, le chef Virginie Rogues et la directrice de salle Bouchira Vassoile, toujours souriantes sont à la base de ce succès qui ne se dément pas avec une clientèle qui s’est rajeunie passant de 35-40 ans à maintenant 30-35 ans. Virginie (34 ans) a ses galons de chef depuis les débuts : «Nous sommes partis d’une carte basique avec pâtes et salades pour élargir notre gamme de produits». Le ton est donné dès l’entrée avec des crostinis à la tomate, mozzarella de buffala et basilic frais qui nous ramènent à un été en Toscane. Les pâtes de Cecco sont ensuite à l’honneur avec les penne, courgettes et poulet doré aux épices tajines «Bahadourian» ou le gratin de gnocchi aux 4 fromages, salade de mesclun qui feront

le bonheur des amateurs du genre. Le risotto crémé et grana, noix de saint jacques et pointes d’asperges est un petit «sommet». Le tartare de bœuf à l’italienne, gratin de macaroni et l’escalope de volaille «MMM» (jambon de Parme et mozzarella fondue) sont également à recommander. Le gratin de macaronis «Lolo Quoi» aux épinards et ricotta, salade de mesclun et les penne sauce 4 fromages, noix et basilic sont les deux plats vedettes dans les formules midi et soir. Le tiramisu et le fondant au chocolat, crème de mascarpone au coulis de fruits rouges vous feront fondre de plaisir au dessert. CM

Lolo Quoi40-42, rue Mercière - Lyon 2 - tél. 04 72 77 60 90

Ouvert tous les jours. Service jusqu’à 23h30 et minuit les fins de semaine.

Pâtes du jour à 9,90 euros. Pâtes du jour et dessert au choix à 14,90 euros.

Formules midi et soir.

Salade Caesar et dessert à 17,50 euros. Pâtes et dessert à 17,50 euros. Risotto et dessert à 18,50 euros.

Lyonpeople / Octobre 201326

NEWS/01

ALAIN BRETTON NOUS OFFRE ENFIN Le Clos et le Couvert

Photos : Fabrice Schiff, Marco & DR

C e nouveau spot festif et gourmand vient d’ouvrir à Albigny-sur-Saône, à 400 mètres des Planches après un an et demi de

travaux ! Aux manettes, Alain Bretton, ancien propriétaire du Carré Saône et du resto Boucherie, rue du Doyenné. Le proprio (une régie lyonnaise) n’avait pas entretenu la bâtisse depuis 40 ans et les poutres maîtresses partaient en sucette. Quand Alain achète le fonds de commerce, il ne se doute pas une seconde qu’il va devoir engager un bras de fer de 18 mois pour que les travaux de réhabilitation soient réalisés dans les normes. Une éternité dévoreuse d’énergie et d’argent durant laquelle il pourra compter sur l’amitié et le soutien sans faille des copains Albert Dray, Jean-Marie Nauleau, Bruno Vernay et bien d’autres… Autant dire

que l’ouverture allègrement arrosée ce mercredi 18 septembre 2013 rimait avec soulagement et fierté pour ce cinquantenaire + un « comme le pastis que je ne peux plus boire », barbiche de biker, et figure du rugby local (Meyzieu les petits crampons). Qui a baptisé son affaire « Le clos et le couvert », en référence à l’article 605 du code civil qui protège le locataire en spécifiant que « le propriétaire doit le clos et le couvert à son locataire », dixit Sebastien Favre (2S Transaction), l’agent immobilier qui a accompagné Alain jusqu’au bout de l’aventure. Sa grande terrasse au mobilier design avec bar et cuisine d’été en font un très beau spot que le gendarme Stéphane Foucher a inauguré toute la journée (avec pause sieste dans sa caisse banalisée). Les moins

de 50 ans reconnaîtront difficilement les lieux dont le dancefloor a résonné de soirées caleçons endiablées à l’époque des Terrasses de Macapa (avec le grand Max et le Sirano) avant de sombrer dans l’anonymat asiatique pendant 20 ans (Le jardin de Chine). Le chef Remi Denoyel et Alex Santa Cruz s’affairent dans la cuisine ouverte, mitoyenne d’un petit salon et d’une belle salle à manger d’hiver avec vue sur la Saône. Enfin !

Le Clos et le Couvert15, quai général De Gaulle – Albigny sur Saône06 26 61 16 16

NUIT LYONNAISE L’àKGB fait désormais ménage à troisLe 11 Club, le Jardin, l’àKGB, le Life can wait, le Life City… voilà maintenant 25 ans (vindiou !) que Thierry Lahon et Pierre Chambon, les deux siamois de la nuit lyonnaise, enchaînent les nuits blanches. Depuis trois ans, avec la création de l’association « Sauvez la Nuit », ils ont élargi

leur et commencé à voir le jour. En fourmillant d’idées, ce qui n’est pas passé inaperçu du plus gros syndicat professionnel de la restauration (l’UMIH) qui n’a pas tardé à les récupérer puis à leur confier d’importantes responsabilités au niveau national. Leur ascension dans ce milieu a été fulgurante, Thierry est désormais en charge du journal du syndicat et Pierre a été brillamment élu président de l’UMIH Nuit au dernier congrès de Dijon. Ces nouvelles fonctions les amenant à sillonner les routes de France, d’Ardèche (où ils ont un projet de développement touristique) et de Navarre, il leur fallait trouver un associé pour gérer leurs affaires lyonnaises. Après avoir confié la direction opérationnelle du Life au tandem Benjamin

Roche et Brice Boustat, aujourd’hui c’est Vincent Covolo qui prend les rênes de l’àKGB afin d’écrire la suite de son histoire… Transfuge du groupe Ninkasi, Vincent a pour mission de réveiller cette institution, bousculer ses codes, rajeunir l’image et y amener une bouffée d’air frais qui, sans nul doute, permettra à la datcha de la rue des bons enfants de réaffirmer sa suprématie sur le monde de la nuit lyonnaise et ensuite envisager d’autres développements, ici ou ailleurs. D’ores et déjà, selon certaines sources, une ou plusieurs figures de la nuit lyonnaise auraient étaient approchées dans cette perspective…

NEWS/02

Les chefs Rémi Denoyel et Alex Santa Cruz entourent Alain Bretton

Thierry Lahon et Pierre Chambon ont confié les clés à Vincent Covollo

Télex Cap à l’Est pour Paul Bocuse avec l’ouverture le 10 octobre du Marguerite Restaurant installé dans la villa de Marguerite Winckler, l’épouse d’Auguste Lumière. La décoration est signée Alain et Dominique Vavro (à qui nous devons l’esquisse ci-dessus). Au piano, la ravissante Tabata Bonardi. *** Laurent Bouvier is back. Après deux voyages consécutifs à Sao Polo (avec Pierre Orsi) et Saigon (avec Gilles Troump et Bruno Bluntzer), le président des Toques Blanches Lyonnaises a retrouvé les fourneaux de l’Elleixir pour le plus grand bonheur de ses afficionados. *** Baptisé «Pléthore et Balthazar», le nouveau spot de Fabien Chalard et Vincent Gally sis rue Mercière à la place du défunt Café Fleurs de Jacques Haffner ouvrira ses portes mi-novembre. *** Le fils de l’ex, Henri Giscard d’Estaing, patron du Club Med est le parrain de la promotion 2013 de l’Institut Paul Bocuse dont les diplômés seront fêtés à l’Auditorium le 31 octobre.

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc PolissonNEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson

Lyonpeople / Octobre 201328

NEWS PEOPLE STORY

«Une entreprise, c’est trois choses :

un marché, une stratégie et des hommes.

Et fondamentalement, je les aime!»

Octobre 2013 / Lyonpeople 29

Free ManJEAN-PIERRE CHALLIERIl s’échine à bâtir « un mini Free ». Un monde au sein duquel d’aucuns pourront avoir accès à la technologie de l’Internet par satellite. Jean-Pierre Challier est un homme connecté, avec le monde certes, avec lui-même, aussi. Texte : Christophe Magnette - Photos : Guillaume Perret & Saby Maviel

NEWSPEOPLE STORY

R illieux-la-Pape, à deux boulons de chez Casto. Chez IDHD-Universat aussi, en matière d’environnement

par satellite pour le particulier, y’a tout ce qui faut ! Offre d’accès multimedia et d’internet haut débit par satellite, équipements dédiés à l’univers de la maison (système home cinéma), vente de produits exclusifs (dont 2 000 télévisions par an sous la marque IDHD, créée en 2010), prestations pour la protection des biens et des personnes (IDHD Protect) inhérentes à la signature d’un partenariat avec Securitas (dont il est aujourd’hui le deuxième revendeur français), vous êtes propriétaires d’une résidence secondaire frappée du sceau de l’e.exclusion ? L’univers d’IDHD – Groupe Universat propose une galaxie d’alternatives. Où l’art de quitter les zones grises pour voir la vie en rose. À l’instar de ce qui se passe dans la PME rilliarde. C’est jeune (34 ans de moyenne d’âge pour une quarantaine de salariés, dont la moitié sont des technico-commerciaux), ça prend soin de soi (une salle de gym est à disposition), ça décompresse (une fois par mois un des salariés a pour mission de concocter un bon repas à sa guise), ça profite d’un environnement ultra-design (1 200 m² inaugurés il y a tout juste un an), dessiné par l’architecte lyonnais Stéphane Revol, mais surtout ça bosse ! Il faut dire qu’ils sont cocoonés par le patron : «Une entreprise, c’est trois choses : un marché, une stratégie et des hommes. Et fondamentalement, je les aime!» Forfanterie de bon aloi ? Non. Simple fulgurance dénuée de toute frustration. L’homme est serein. C’est une évidence. Le petit-fils d’immigré italien et fils de la peintre Joss Challier s’est défait de ses chaînes ; la disparition de ce père (en 2006), entrepreneur de charpente, figure tutélaire par excellence, a été acceptée. Sa compagne,

Sylvie Meloux, psycho-somatothérapeute réputée, n’est sans doute pas étrangère à cette rédemption. Une rencontre en forme de catharsis. Et une renaissance pour Jean-Pierre Challier, le gamin des quartiers de Montchat et de Bron qui, après des études au pensionnat des Lazaristes file – sans grande conviction – préparer un diplôme d’ingénieur Civil au Technicum de Genève.

« Notre valeur ajoutée ? Un interlocuteur unique »

De retour entre Rhône et Saône, en 1982, « il doit bouffer [sic] ». Il trouve une annonce : commercial pour les Editions Atlas. Sa mission ? Vendre des encyclopédies en porte-à-porte. Le jeune homme a le bagou ; l’éducation (pour entrer chez les gens) et la belle gueule qui va avec : la culture lui sied à merveille, il finira à la direction régionale Rhône-Alpes ! Avant de se lancer, dès 1989, dans la nouvelle grande aventure industrielle de l’époque : la télévision par câble. En intégrant la Compagnie Générale des Eaux, il rejoint un opérateur qui gère la moitié du marché français : chef des ventes sur Lyon, il devient très vite chargé de mission nationale auprès de la direction des ressources humaines du groupe et intervient de facto sur

l’ensemble des sites de l’entité. L’opérationnel lui alors permet de maturer son projet personnel : « J’ai toujours été animé par un goût évident pour l’entrepreneuriat, bâtir, construire. » Et de renchérir : « Je voyais des p’tits champignons [ndlr : des paraboles], pousser par monts et par vaux, mais le marché était immature, pas du tout structuré. » Visionnaire, convaincu du potentiel du marché de la réception analogique par satellite, il franchit le Rubicon, déjà à Rillieux, le 3 juin 1995 : Universat est né avec pour dessein de servir en équipements multi-satellites, une clientèle résidant en zones blanches ou grises (des secteurs non desservis). Une vingtaine de

salariés participent déjà à ce défi. Trois ans plus tard, dans un souci de maîtriser l’ensemble de son process (là encore une initiative payante), Jean-Pierre Challier fait le choix stratégique d’un service technique totalement intégré. Puis viennent les équipements dédiés à l’univers de la maison donc, et une montée en puissance régulière. « Nous étions des bons régionaux. Il fallait devenir de bons nationaux », dixit ce passionné d’art contemporain, de brocantes et de ski en haute altitude.

« Nous sommes un facilitateur »

À partir de 2010, le Groupe IDHD-Universat (qui a modifié son nom entre temps) change d’ère. Et revendique 60 000 clients et la gestion de près de 100 000 équipements. Une finalité ? Que nenni ! À l’horizon 2015, Jean-Pierre Challier table sur une montée en puissance aux six coins de l’hexagone ; matérialisée par un chiffre d’affaires censé franchir la barre des 10 millions d’€ (6,4 millions d’€ en 2012). Quand 40 000 nouveaux abonnés sont espérés. Comment ? En étoffant toujours plus son offre et son maillage territorial. « Grâce aux

Le siège dessiné par l’architecte lyonnais Stéphane Revol dans la zone d’activités du Champ du roy, à Rillieux-la-Pape

Lyonpeople / Octobre 201330

NEWS PEOPLE STORY

signatures de contrats-cadres avec Eutelsat Communications, notre groupe s’ouvre sur de véritables relais de croissance : l’internet par satellite constitue pour nous un nouvel étage de la fusée [sic] ». Il y en a d’autres : site marchand en ligne depuis la mi-septembre (www.idhdnet.com), mise en place, depuis le début du mois, d’un réseau de vendeurs à domicile indépendants – « Nous avons ciblé cinq départements pour débuter : l’Ardèche, l’Aveyron, la Lozère, l’Hérault et la Gard. À terme, nous souhaitons un réseau de 400 vendeurs » - la fusée est bel et bien lancée. « Nous maîtrisons nos produits. Une preuve ? Notre hot-line ne gère qu’une vingtaine d’appels par jour. » Jean-Pierre Challier surfe donc sur une vague porteuse. Qui lui laisse un peu de temps pour jouir de ses addictions : faire du sport et s’adonner dans le Val de Saône, à ses pérégrinations gastronomiques préférées : O Capot, L’Ouest, Comme en Provence à Collonges-au-Mont-d’Or ou à l’Auberge de Fond-Rose. Sa came ? Son inaltérable viatique ? Sa raison d’être ? Ses trois mômes : Agathe (26 ans), Clara (25 ans) et Pierre-Antoine (22 ans) : « Tout ça, c’est pour eux. » Amusez-vous un jour à pousser la porte du groupe : derrière le sas d’accueil, trône (ou règne ?) le lion «haute-couture», dessinée en 2006, par André-Claude Canova.«Aucune agressivité ne l’anime, il nous donne de la force et nous protège», assure Jean-Pierre, qui construit sa success-story à pas de velours. Le roi de la savane doit s’attendre à veiller sur un territoire encore plus vaste.

JEAN-PIERRE CHALLIER

Une partie de l’équipe du siège. Jean-Pierre Challier a developpé un véritable art de vivre en entreprise.

La salle de fitness à disposition des employés

NISSAN GROUPE DELORME

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NEWS PEOPLE STORY

1. Le show-room où est présenté sa gamme IDHD. 2. Le bureau de Jean-

Pierre Challier mixe design et sobriété. 3. Un univers haut en couleurs à l’image du boss… 4. …féru d’art contemporain.

A gauche, une grande toile de Robert Combas. 5. La cuisine et sa table d’hôtes

où une fois par mois un des salariés a pour mission de concocter un bon repas

pour l’ensemble de l’équipe. 6. Le fondateur du groupe Universat

s’échine à bâtir « un mini Free »

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JEAN-PIERRE CHALLIER

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NEWS PEOPLE STORY

La tactique du gendarme sexygénairePHILIPPE GAMELAvec son comparse Foucher, il verbalise la mauvaise humeur depuis plus de deux décennies. Gendarme retors à la scène, l’humoriste Philippe Gamel, 60 printemps cette année, a ouvert les portes de son « poulailler » à Lyon People. Papiers, siouplé ! Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff & DR

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NEWS PEOPLE STORY PHILIPPE GAMEL

L ’équipée gourmande composée de Christophe Marguin, Jean-Marie Nauleau et Christian Mure est déjà

sur zone. Le trio, fier comme un coq, a rejoint « le Poulailler » en début d’après-midi. Un de ces beaux jours d’août, où le soleil darde ses derniers rayons trompeurs avant le retour de l’automne. La Lyon People’s car du Marco, elle, serpente encore dans les Monts d’Or. Bien à l’ombre des sièges enfants, le paquet-cadeau siglé Bernachon trahit l’amical projet de la joyeuse bande. L’anniversaire de Philippe Gamel n’est pourtant que dans un mois et demi. Qu’importe, ses proches amis se sont réservé la primeur de festivités anticipées. C’est à Neuville que le futur « sexygénaire » a pris ses quartiers, dans une petite rue pavillonnaire qui porte le nom d’un célèbre tragédien du XVIIe siècle. Un ultime pied de nez drolatique au conformisme. « Le Poulailler », surnom donné à son « home sweet home », se situe entre le cabinet de curiosités et la caverne d’Ali Baba. Si l’extérieur est de facture plutôt classique, l’intérieur surprend. Têtes d’animaux naturalisées

aux murs, œuvres figuratives qui côtoient des objets publicitaires, art forain qui voisine avec de petites autos Majorette… Un fouillis jubilatoire qui rappelle le passé de brocanteur de Philippe. « Je me verrais bien reprendre à la retraite », confie-t-il. Après une année passée aux Beaux-Arts de Lyon en 1973, consécutive à un bac décroché au lycée Ampère, Philippe a gardé le goût des choses. Né le 11 octobre 1953 à Limoges, le jeune Gamel a bourlingué dans le sillage familial, de Nice à Amiens, avec un premier passage à Lyon, chez les Maristes, de 1960 à 1964. La cruelle cour d’école ne l’a pas traumatisé malgré un patronyme taillé pour le persiflage. « J’ai assez vite su manier le verbe pour désamorcer ou tourner en dérision les attaques », confie-t-il.

Des débuts à tâtonsScolarité classique et Beaux-Arts passés par pertes et profits, Philippe décide d’embrasser à 21 ans la vie active. En 1974, il monte avec deux potes « Le Grand Alexandre » à Annecy (74), un restaurant qui cartonne mais dont il revendra ses parts quatre

ans plus tard. « L’été ça allait, mais l’hiver, je me faisais ch... », glisse-t-il. Retour à Lyon en 1978. Devenu brocanteur sur le marché aux puces de la Feyssine, Philippe tâtonne. « Au début des années 80, mon ami Barnabé, propriétaire de L’Hôpital et L’Ane Rouge, me propose de le rejoindre. » Ce dernier restaurant placé en liquidation judiciaire, Philippe est nommé gérant par l’administrateur. Il remonte l’affaire et pose ensuite ses valises à St-Jean, où Barnabé lance l’établissement « Paul, un pot », jusqu’en 1985. Et le spectacle dans tout ça ? Il est encore bien éloigné des préoccupations de Gamel qui remonte les affaires à tour de bras entre Saône et Rhône. A telle enseigne qu’Hervé Morel l’embauche « Au pied dans l’plat » et lui confie les clés du camion. C’est en 1988 qu’il voit débarquer son acolyte Stéphane Foucher, pour le meilleur et pour le rire. « On était 7 dans l’équipe entre la salle et les cuisines. Les serveurs et les cuisiniers se mêlaient à nous pour faire un petit numéro, une chanson. C’est là que nous avons commencé les sketchs avec Stéphane. » Le duo autour des gendarmes n’existe pas encore mais le ressort comique se met en place

Avec son complice Stéphane Foucher. Depuis 20 ans, le duo verbalise les grincheux à tout va

Le cœur des hommes à Neuville pour fêter ses 60 ans en avant-première. Christian Mure, Jean-Marie Nauleau et Christophe Marguin autour du sexygénaire Gamel

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NEWSPEOPLE STORY

sur les rapports de hiérarchie entre le chef et son sous-fifre. Foucher interprète un chef scout quand Gamel joue au jeune louveteau en culotte courte. Quand il revêtira le képi quelques années plus tard, il gardera son légendaire bermuda. « Une question de confort, justifie-t-il. Notamment lorsque vous être sur scène et que vous devez changer de costume, c’est plus rapide. »

De Bobino à Sébastien c’est fouEn 1991, le duo comique veut laisser sa chance au produit. Philippe et Stéphane quittent le diner-spectacle en mai. « Un pote nous appelle pour nous prévenir qu’un club de vacance en Corse cherche des animateurs pour le début de saison. » Avion payé, cachet, nourri et logé, la configuration est idéale. « Le spectacle a super bien marché », se souvient Gamel. Le binôme rempile jusqu’à la fin de la saison d’été. Les scouts, une grand-mère et un grand-père, un légionnaire travesti en Dalida… leur imagination n’a pas de limites. Cette créativité tape dans l’œil d’une vacancière. Elle est maquilleuse au Petit Théâtre de Bouvard.

Hasard, ce dernier habite à quelques pas de la mère de Stéphane, rue Saint-Ferdinand à Paris. Gamel et Foucher candidatent par recommandé et reçoivent un récépissé signé depuis Cannes. Ils savent alors que Philippe Bouvard a reçu en main propre le courrier. « Quand sa secrétaire nous a rappelés pour nous convoquer, nous avons d’abord cru à une blague. » Audition à Bobino à l’automne 91. Les compères n’en mènent pas large et arrivent même en retard. « Le fameux quart d’heure lyonnais… » Ils sont reçus sur la scène du théâtre par Bouvard himself. Ils jouent deux sketches au maître des lieux, « Le Code de la Route » et un poème parodique baptisé « Nono et Nana. » « On l’a vu sautiller sur sa chaise, on savait que ça sentait bon pour nous. » De retour de leur saison d’hiver en Suisse, ils sont intégrés au spectacle « Bouvard du Rire » qu’ils jouent dès 1992 à Paris. « A la différence des autres artistes, nous avions la chance de jouer deux sketches sur scène. » Philippe et Stéphane brûlent les planches et jouent le rôle de grands frères pour les impétrants que sont alors Laurent Gerra et Gérald Dahan.

Ils sont même les invités de Patrick Sébastien dans l’émission « Sébastien c’est fou » sur TF1. Quand Bouvard leur propose de rempiler pour la saison suivante, les négociations achoppent sur le montant du cachet. « Bouvard souhaitaient également que nous assurions la présentation du spectacle pour un cachet de 250 francs chacun. La vie à Paris coûte cher et nous avons demandé 500 francs, ce qui ne nous a pas été accordé. »

« Le vedettariat ne nous intéresse pas »

Alors qu’ils sont sur la rampe de lancement de leur notoriété nationale, Gamel et Foucher opèrent un virage à 180°. « Le vedettariat ne nous intéressait pas. J’avais déjà 40 ans et un crédit sur le dos pour la maison. La vie d’artiste et son instabilité financière, ce n’était pas pour moi. » Le duo affine alors une offre de spectacle travaillée pour les entreprises et les séminaires. Une mentalité d’entrepreneurs dans un métier de Bohème. Quand ils participent au « Off » d’Avignon en 1994, 1996 et 1998, ils

Têtes d’animaux naturalisées aux murs, œuvres figuratives qui côtoient des objets publicitaires, art forain qui voisine avec de petites autos Majorette… Un fouillis jubilatoire qui rappelle le passé de brocanteur de Philippe.

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NEWS PEOPLE STORY PHILIPPE GAMEL

le préparent comme « un Paris-Dakar. » « On a d’abord cherché des sponsors. Un qui nous payait l’appartement, un autre qui payait la salle, un autre qui payait les affiches… » Gamel et Foucher enfilent définitivement leur costume de gendarmes. « Le sketch des scouts avait vécu et je n’avais plus l’âge de jouer au louveteau », se marre Philippe. D’autant que le binôme a déjà derrière lui « dix ans de sketches et de conneries. » Sur cette base, ils vont piocher pour assembler leur spectacle comique, auquel ils ajoutent un relationnel unique avec les spectateurs. « Cela vient de l’époque du Pied dans l’plat. Nous adorons commencer à taquiner le public avant le spectacle. » Un humour ciselé, visuel et

drolatique, où l’irrévérence et le bashing n’ont pas droit de cité. Evidemment, la mécanique comique n’est pas sans rappeler l’adjudant-chef Gerber et le maréchal des logis chef Cruchot, immortalisés à l’écran par le duo Galabru-De Funès, dans la série des « Gendarmes. » « C’est évident que cela nous a inspirés », confirme Philippe, qui avoue toutefois une préférence pour les humoristes à texte comme Raymond Devos ou Pierre Desproges. Avec trois spectacles seulement dans leur book - « Je veux être chef », « Permis de rire » et « Les Zeuros de conduite » - on pourrait croire à une forme de dilettantisme. « C’est un choix », confirme Gamel. Lorsque Philippe croise Paul Préboist

au « Coluche du Rire » en 1994, il rejoue le même spectacle que le jeune Gamel a vu sur scène un soir de 1968 dans le cabaret de René-Louis Lafforgue, « L’Ecole Buissonnière », à Montmartre. « Il n’en avait qu’un seul qui fonctionnait à merveille. » Derniers représentants d’un comique bon enfant qui les a emmenés jusque sur les îles tahitiennes, Gamel et Foucher ne sont pas prêts de ranger les képis. Même si Philippe souhaiterait parfois consacrer plus de temps à Quentin, Clémence et Mathilde, ses neveux et nièces qu’il adore.

1. Nice 1962. Philippe 9 ans et sa sœur Catherine, 3 ans. 2. Colette Gamel, la maman de Philippe (au premier plan) et son papa Fernand-Paul-Emile (avec les lunettes) en 1958 à Nice. Philippe est le petit bonhomme de droite avec un volumineux col de chemise blanc. 3. Sa carte d’étudiant aux Beaux-Arts de 1974, falsifiée pour utilisation frauduleuse en 1976 et 1977. 4. Le bellâtre en 1994. 5. Sa Golf GT après mauvaise rencontre avec un 38 tonnes en Bretagne, à l’été 1998. 6. A la pêche au thon (une de leur spécialité) avec Stéphane sur l’île de Rangiroa (Polynésie française) en 2000. 7. Avec Pascale et Nathalie. Croisière en Grèce, 1989. 8. Remake de « La grande vadrouille » à Meursault en 2006. 9. Aux côtés de Laurent Gerra lors de l’inauguration de la Comédie Odéon.

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Philippe LiucciIvanhoé

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Fabien Duranel Mondial Events

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Didier Lavroff Lavroff Organisation

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Jacques MarcoutPrisme

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Jacques DangerPackage

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Romain Bombail WelcoMm

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Bernard BuffardLa Sphère des Possibles

190 votes

Stéphane PolissetSagarmatha

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Christophe MontfortMontfort Presse Communication

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Jean-Claude BeaumontLa Fédération

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Yves RiotonSéminaires Business Events

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Eric LimonciniDe Com et d’Esprit

NEWS SONDAGE EN LIGNE

TOP 15 de l’ÉVÈNEMENTIEL Damien Moutard élu meilleur professionnel lyonnaisLe grand sondage Lyon People a rendu son verdict. Damien Moutard décroche la timbale, devant Pierre-Yves Gas et Dalil Merad. A force de dire que cette nouvelle génération de la com’ lyonnaise va prendre le pouvoir, on va finir par passer pour des vieux cons ! D’ailleurs, notre tiercé gagnant n’a attendu l’aval de personne pour s’imposer sur le devant de la scène évènementielle. Notre grand sondage du Top 15 de l’évènementiel lyonnais le prouve. 21 000 clics, 4975 votants, 50 commentaires – parfois assassins, l’initiative a fait jaser. Damien Moutard s’impose finalement Directeur du développement chez Groupe E. Gérant puis, chez Type 34 il a fondé son agence, baptisée Lusso, en 2009. « Parce que mon métier est de créer du business, je donne du sens et de la vie à votre communication, évènements, inauguration, lancement de produits, soirée Business, Relations Publiques & Presse, notoriété, image, trafic, présence média, Solutions communicatives, création d’identité, conquête de marché, buzz & marketing opérationnel , B to B, B to C, création de notoriété & développement… »

Damien MoutardLusso

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Pierre-Yves GasProxicom 811 votes

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Dalil MeradD com Media 527 votes

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Lyonpeople / Octobre 201342

NEWS PEOPLE STORY

amedi 21 septembre dernier, elles faisaient la une de Nice Matin, le quotidien régional du sud de la France. On les aperçoit dans le parc

de 3 500 m2 aménagé tout spécialement pour elles par la princesse monégasque dans sa propriété du Mont Agel (Alpes Maritimes). Les deux pachydermes quadragénaires sont en pleine forme mais reviennent de loin si l’on croit celle qui les a sauvées d’une mort certaine, programmée par le maire Gérard Collomb et le préfet Jean-François Carenco. Car contrairement à leurs supputations, « les tests sérologiques se sont révélés négatifs. Les premiers tests mis en culture le sont également. On peut le dire, Baby et Népal sont saines » explique la princesse Stéphanie qui s’occupe d’elles quotidiennement. Une journée qui commence par un bain au jet d’eau, ce qui est tout à fait nouveau et salvateur pour elles, car les éléphants d’Asie en ont un besoin crucial. Et d’accuser les soigneurs du parc de la Tête d’or : « A Lyon, elles n’ont pas été lavées pendant plusieurs années. Ici, nous les lavons tous les matins, parfois même deux fois par jour cet été. Ça a permis à leur peau de retrouver un bel aspect. Leur couleur a changé, leur poil repousse. » Au niveau alimentaire aussi, les deux pachydermes ont désormais droit à un régime alimentaire plus varié avec des en-cas de bananes et d’ananas. Résultat, « elles ont repris du poids » conclut la princesse, heureuse « de ce beau dénouement ». Ce qui sous-entend que les pachydermes étaient sous-alimentés.

Des faits qui ne peuvent manquer de choquer

les amis des animaux et qui interpellent sur les conditions de vie des deux éléphantes lors de leur séjour lyonnais dans l’enclos minuscule qui leur était affecté. Et par extrapolation celles des autres créatures enfermées au zoo du Parc de la Tête d’or. En filigrane, se pose désormais la question du sort réservé à Java, l’éléphante décédée de tuberculose en août 2012. « Son décès à 67 ans a mis fin à une vie de calvaire » estimait à l’époque l’association Dignité animale. La Ville de Lyon a-t-elle tout mis en œuvre pour la soigner et la sauver ? Ou la présence des éléphants

était-elle un obstacle (de taille) au projet de réaménagement du zoo et à l’extension de la plaine africaine décidée par la

municipalité. Des déclarations qui tombent au plus mal pour La Ville de Lyon qui s’inscrit en faux contre les faits de négligence mis en lumière dans l’article de Nice Matin. Interrogé par Lyon People à l’occasion du conseil municipal, l’entourage du sénateur-maire Gérard Collomb a battu en brèche les griefs portés par Stéphanie de Monaco, notamment sur le non-lavage des éléphants. «C’est n’importe quoi», rétorque un

proche de Collomb. La Ville n’a pas tardé à toutefois communiquer de manière plus officielle sa position face à ces accusations (lire encadré) dans ce qui constitue un nouveau rebondissement de l’affaire Baby et Népal.

BABY ET NÉPALLa princesse Stéphanie accuse la Ville de Lyon

LA MUNICIPALITÉ DÉMENTPar la voie de son attachée de presse, la municipalité a procédé à la mise au point suivante : « Considérant que les éléphantes ne sont pas une espèce domestique, elles étaient suivies au zoo de Lyon par une équipe de soigneurs professionnels et de vétérinaires formés à la protection animale. Leur régime alimentaire répondait parfaitement à leurs besoins : une alimentation recommandée par des vétérinaires nutritionnistes (dont certains les suivent encore) qui leur assurait un réel équilibre alimentaire, ni trop ni pas assez. Leur enclos intérieur et extérieur était nettoyé chaque jour. Comme dans leur milieu naturel, les éléphantes avaient le loisir de se laver en s’arrosant de jets d’eau. » Quant à l’avenir de leur enclos, « il est à ce jour en période de vide sanitaire, une prescription d’au moins 6 mois. Un nouveau projet sera ensuite à définir. »

S

Deux mois après avoir sauvé in extremis Baby et Népal,

Stéphanie de Monaco est revenue sur les conditions de vie des deux éléphantes au Parc de la Tête d’Or.

Texte : Marc Polisson Photo : Nice Matin - Cyril Dodergny

« A Lyon, elles n’ont pas été lavées pendant plusieurs années »

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NEWS PEOPLE STORY

Retour à Cannes pour Jean-Claude Anaf et Jean Martinon qui organisaient leur seconde vente aux enchères de bateaux de plaisance. Embarquement immédiat.

De nos envoyés spéciaux Marc Polisson (texte) et Saby Maviel (photos)

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1,3 millions d’euros adjugés à toute vapeur

JEAN-CLAUDE ANAF À CANNES

C ’est dans l’enceinte de la nouvelle gare maritime du vieux port que se déroulait cette vente rassemblant 15 bateaux dont de magnifiques voiliers et une

cigarette, à la requête de deux établissements financiers. Des banques qui ont renouvelé leur confiance à l’étude Anaf Auto Auction, un an après la première vacation du genre qui avait vu 6 bateaux (sur les 8 présentés) faire la joie de leurs nouveaux acquéreurs. Cette montée en puissance marque le succès de la diversification engagée par Christophe Cheveu d’Or qui amène désormais Anaf Auto Auction à intervenir sur le marché du matériel de BTP et des poids lourds, avec à l’horizon la vente de matériels volants (avions, hélicoptères etc…). La vente du jour était organisée avec le concours de la société FG Yachting chargée d’aménager de façon très classieuse l’exposition sur le port, tandis que l’agence Truche Publicité gérait le catalogue et la campagne de communication au niveau national et européen. Les premiers coups de marteau sont tombés à 15h15 devant un parterre d’une centaine de passionnés de yachting de nationalités française, anglaise et russe tandis que ceux qui n’avaient pu se déplacer enchérissaient en live sur anaf-auto.com. Tous attirés par les bonnes affaires pressenties sur ce marché de la plaisance moyenne gamme où les risques de financement sont les plus nombreux. Pour Jean-Claude Anaf, cette opération hors norme s’inscrit logiquement dans la nouvelle orientation impulsée il y a plusieurs années à son étude de commissaire-priseur spécialisée dans les ventes judiciaires et dont le rayon d’action s’étend sur toute la France. A l’issue de la vacation menée sur un rythme effréné, 10 des 15 bateaux présentés trouvaient preneurs, générant un produit brut de 1,3 millions d’euros. Une performance dans un contexte économique agité.

L’équipe d’Anaf Auto Auction autour de Maître Anaf

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En chiffres

ANAF AUTO AUCTION

GROUPE BERNARD• 7000 véhicules vendus en 2012• 16 collaborateurs• 40 millions d’euros de CA

JEAN-CLAUDE ANAF À CANNESNEWS PEOPLE STORY

Airon Marine Open 42Année 2000Adjugé 34 000 euros

Alena 56Année 2007Adjugé 120 000 euros

Une salle de ventes bien garnie

Raffaelli Maestrale 52SAnnée 2009Adjugé 230 000 euros

Multiplast 60’ Ourson RapideAnnée 2009

Maître Jean-Claude Anaf et Christophe Cheveu d’Or, DG d’Anaf Auto Auction

Jeanneau Sun Odissey 54DSAnnée 2007Adjugé 165 000 euros

Beneteau Flyer 12Année 2008 Adjugé 118 000 euros

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NEWS PEOPLE STORY

Son projet fou pour la ConfluenceGIUSEPPE MARTONESon nom ne vous dit peut-être rien. Il est pourtant à l’origine de la réhabilitation de quelque 7 000 logements à Lyon. Guiseppe Martone, plus affuté que jamais, est de retour avec un projet dingue pour la Confluence, sur fond de financements qataris. Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff & DR

La tour Rhône-Saône imaginée par Guiseppe Martone sur le site de Confluence 2

Une surface totale de 90 000m2 mixant hôtel de luxe, bureaux et appartements

Le grand luxe. Avec un prix au mètre carré fixé à 12 000 euros

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H âbleur et gouailleur, le truculent Guiseppe Martone aurait fait un superbe Scaramouche dans la

Commedia dell’Arte. L’homme assure avoir possédé le premier prototype V8 Porsche de 4,6 litres et est propriétaire d’un plâtre original de 1887 signé Auguste Rodin mais que les administrateurs du Musée éponyme ne sont pas pressés d’authentifier. Guiseppe a la Méditerranée qui coule dans les veines. Une grand-mère toscane et un père napolitain qui débarque à Bron-Parilly en 1957. A l’époque, la diaspora transalpine constitue une main d’œuvre experte et bon marché. « Je me souviens très bien qu’à 7 ou 8 ans, j’allais porter à papa et à tonton leur gamelle sur les chantiers », confie Guiseppe. Maçons de métiers, les frangins travaillaient à l’époque pour Pitance, constructeur lyonnais familial, racheté quelques années plus tard par Vinci. C’est à cette époque que Guiseppe est contaminé par le virus de la pierre. Et c’est moins dans la construction que dans la promotion immobilière que Guiseppe va fourbir ses armes et faire carrière.

Nous sommes en 1977 et Guiseppe jette son dévolu sur une des vitrines de Lyon : Saint-Jean. A l’époque, le quartier fait surtout figure d’arrière-boutique. Les façades des immeubles renaissances sont noirâtres et les dévots de Fourvière ont laissé place à la canaille. Le Vieux Lyon est préservé in extremis d’une funeste destinée grâce à la mobilisation lancée par Régis Neyret, qui se bat bec et ongles pour empêcher le maire Louis Pradel de le démolir pour permettre à l’autoroute d’y zigzaguer. Le flair en bandouillère, Guiseppe sent le bon coup. « J’ai racheté d’abord 90 logements, je ficelais mes projets et les revendais. » A cette époque, il réalise ses coups avec son conseil, Alain Jacubowicz qui récupère 1% du chiffre d’affaires sur chaque opération. Durant toute sa carrière, Guiseppe estime avoir réhabilité près de 7 000 logements à Lyon. Il fera quelques opérations immobilières alentour en réhabilitant, par exemple, la Villa Cabaud de Ste-Foy acquise en 1985 pour 2,5 millions de francs (Lyon People n°131). « J’ai payé jusqu’à 400 briques d’impôts annuellement, révèle-t-il avec forfanterie. Je me suis fait plaisir mais je n’ai jamais fait fortune. » L’homme claque ses gains dans les établissements de nuit comme La Grange au Bouc, mais sait également placer. Il acquiert une vieille ferme près de Naples où il plante 150 oliviers.

Une petite Venise aux portes de Lyon

De 1990 aux années 2000, Guiseppe a remembré principalement des terrains, revendant ensuite les projets. C’est en 2005 qu’il s’intéresse au projet de la Confluence. Il rencontre à plusieurs reprises Dominique Perben, mais ce dernier prendra une fessée face à Collomb aux municipales de 2008. Besogneux, Guiseppe travaille en solo un projet fou pour la pointe de la presqu’île. Une double tour enlacée, dont la puissance phallique couplée à une identité visuelle très féminine constituent la symbolique. « Cette tour, c’est l’union du Rhône et de la Saône, du masculin et féminin », fanfaronne Guiseppe. Il se lance alors à corps perdu dans le financement du projet et rencontre Ahmunhammad Al-Hammali, second secrétaire de la mission permanente du Qatar à Genève. D’un coût de 270 millions

d’euros, Guiseppe voit dans sa future tour de 90 000 m2 un hôtel haut-de-gamme de 400 chambres, une galerie d’art, un héliport, des bureaux et des appartements luxueux. « Ici, le m2 sera plus aux alentours de 12 000 euros. » La mixité sociale sauce Collomb, ce n’est pas vraiment la came de Guiseppe ! Seul hic, la Confluence en est à la phase 2 de sa réhabilitation et l’unique tour du site, qui doit sortir de terre en 2016, sera dessinée par Jean Nouvel et construite par Cardinal. « Cette tour à venir est une catastrophe et il faut rattraper le loupé de la Confluence », peste-t-il. L’appétit venant en mangeant, Guiseppe propose également une réhabilitation de La Mulatière, qui toise depuis l’autre rive le sud de la presqu’île lyonnaise. Objectif ? Articuler un espace urbain à vivre autour du fleuve. Baptisé « Canaletto », le projet lacustre de 10 ha vise à creuser des canaux pour faire du site une ballade géante au fil de l’eau. Cette petite Venise s’inscrirait sur les terrains appartenant à la SNCF. Guiseppe

assure avoir déjà trouvé le constructeur. Il s’agit d’Hermitage Group, filiale française d’un des plus gros constructeurs immobiliers russes, le groupe Mirax, qui porte également un projet de deux tours de 323 mètres chacune à la Défense. « Ils sont prêts à financer mon Canaletto et ma tour à la Confluence », jure-t-il (voir encadré). Guiseppe oublie toutefois que l’urbanisme est réglementé par des assemblées locales délibérantes et que son premier interlocuteur devrait être le Grand Lyon. « J’espère rencontrer rapidement Gérard Collomb. » Cela ne l’empêche pas d’écrire directement au président de la République, François Hollande. Il reçoit le 6 août une réponse courtoise de la secrétaire générale de l’Elysée, Isabelle Sima, l’assurant que sa demande a été transmise au préfet du Rhône Jean-François Carenco. « Nous nous sommes donc rapprochés de la préfecture du Rhône », confirme Guiseppe, malicieux.Mais le temps presse. « Mon projet, c’est 12 années de travail et 8000 emplois créés », estime-t-il au doigt mouillé. « J’assurerai la promotion et la commercialisation avec le groupe DCB

Immobilier », avance-t-il. Didier Caudard-Breille, le président de DCB, fait ainsi partie de ceux qui tendent l’oreille quand Guiseppe évoque ses projets. Mais il connaît aussi la réalité du métier, du marché, des règles d’urbanisme… « Il ne faut jamais prendre de l’avance. Pour La Mulatière, la SNCF n’a pas mis en vente son foncier. Le jour où elle le fera, elle mettra les candidats au rachat en concurrence. » Ce rappel aux fondamentaux tient plus du conseil protecteur que de la carte blanche. « Il y a de la poésie chez Guiseppe. Il a un côté un peu

illuminé avec des projets qui le dépassent. C’est à lui et à lui seul de porter cette vision un peu folle qu’il a pour Lyon. » Aucune crainte de ce côté-là, Guiseppe est prêt à monter dans les tours pour voir son projet aboutir.

Attablé au Ness, Guiseppe et son rêve couché sur le papier

UN RENDEZ-VOUS LE 15 OCTOBRE AVEC HERMITAGE GROUP Filiale française du groupe russe Mirax avec à sa tête Emin Iskenderov, Hermitage Group a défrayé la chronique avec « Hermitage Plaza », un projet pharaonique de deux tours à La Défense. Un devis de 2,3 milliards d’euros qui peine a trouver son financement et suscite la circonspection des professionnels de l’immobilier. Hermitage réussira-t-il à Lyon ce qu’il peine à aboutir à Paris ? Guiseppe Martone doit rencontrer, à leur initiative, les représentants d’Hermitage Group pour avancer sur sa tour Rhône-Saône et son « Canaletto. » A suivre.

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PEOPLE STORY

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien inte né des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Au chevet du convalescent et ancien international Sidney Govou, sept fois champion de France avec l’OL qui se prête à nouveau au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Photographe : Saby Maviel

LE BARTH’ OLOGUEde Sidney Govou

Cette interview sera publiée le 9 octobre, nous sommes aujourd’hui le 18 septembre, est-il possible qu’entre-temps tu aies signé à l’OL ?Dans le foot, on ne peut jamais dire jamais, mais comme ça spontanément je te répondrais « non ».

Après ta blessure (rupture du tendon rotulien) suivie d’une compli-cation (staphylocoque doré), as-tu pensé à l’amputation ?Oh que oui ! J’en rigole aujourd’hui mais crois-moi, je n’ai pas fait le malin. J’allais de spécialiste en spécialiste, et pas un pour me rassurer. De plus, quand j’allais sur internet, toutes les informations que je trouvais me faisaient flipper.

Est-ce-que tu es définitivement un merdier, Sidney ? Ou de moins en moins ?Forcément avec l’âge, ça se tasse sinon ça serait inquiétant (il rigole). Mais je tiens à te rappeler que si je suis un merdier, je suis un merdier sympathique.

On dit souvent que la nouvelle génération est ingérable. Est-elle si différente de la tienne ?Mais on dit ça de toutes les générations ! Ma génération était différente de celle d’avant et ainsi de suite. Peut-être que le décalage est un peu plus important aujourd’hui mais rien d’exceptionnel.

Pourquoi as-tu si peur des chiens ?C’est un traumatisme d’enfant, je me souviens être resté bloqué avec le chien de mes voisins, un cauchemar !

Quel genre de papa es-tu ?J’espère être juste mais bon. « Coca et Mc Do » de temps en temps, ça ne fait pas de mal (rires).

En 2020, tu seras encore en France ?Waouh 2020, c’est loin et en même temps, c’est seulement dans 7 ans. Oui, je pense (songeur).

J’ai l’impression que ce qui t’as le plus marqué de ton passage en Grèce, ce sont les paparazzis, je me trompe ?Oui il y a de ça, c’est sûr, mais aussi la mentalité des Grecs, c’est très intéressant. C’est une espèce de mix entre l’africain et l’européen, difficile à expliquer …

Pourquoi es-tu si froid quand tu ne connais pas les gens ?Je suis un timide de base et en plus, extrêmement pudique. Je sais que ça étonne les gens quand je dis ça, mais ceux qui me connaissent savent ça de moi.

De 1 à 3, qui sont les meilleurs joueurs de l’OL actuellement ?C’est impossible de te répondre, l’équipe est trop jeune et aucun joueur n’a 2 ou 3 ans d’expérience de Ligue 1 derrière lui.

Et le meilleur joueur de Ligue 1 ?Zlatan !

Si tu avais la possibilité de boire l’apéro avec Bob Marley chez lui, tu amènerais quoi ?(Il réfléchit longuement) Rien comme d’habitude ! Et je me ferais d’ailleurs engueuler par ma femme comme d’habitude. En revanche, j’adorerais qu’il me fasse rentrer dans son intimité et sa philosophie de vie.

Tu aimes toujours autant les réseaux sociaux ?J’ai complètement arrêté Facebook, maintenant c’est Twitter exclusivement.

Est-ce-que ta femme va lire cette interview ?Je pense. De toute façon, je vais rapporter Lyon People à la maison et elle va sûrement tomber dessus.

La réussite sociale, la célébrité, l’argent, est-ce-que ça rend moins noir ?Ah oui ! Surtout pour les autres ! Tout ça me fait sourire mais jaune mais je ne vais pas changer le monde…

Que vas-tu faire en sortant d’Iceo ?Je rentre chez moi et je vais faire une grosse sieste, crois-moi.

On te parle toujours autant de ton côté fêtard ou avec le temps ça s’épuise ?Ça, c’est toujours pareil, ça me poursuivra toute ma vie, je le sais.

La dernière fois que tu as été vraiment con, c’est quand ?Ça m’arrive tellement peu souvent que je ne m’en souviens pas ! (Il éclate de rire)

Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question…Alors finalement c’est qui le taulier ?

Octobre 2013 / Lyonpeople 51

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Lyonpeople / Octobre 201352

NEWS PEOPLE ECO

GROUPE MERCIER IMMOBILIERDes experts au service de votre projet

A ux portes de Lyon, en plein cœur de la zone d’activité du domaine de Bois Dieu, le siège social du groupe Mercier est facilement identifiable. Sa

façade affiche en toutes lettres le patronyme familial, devenu une enseigne immobilière de référence dans le Rhône. Une très belle réussite doublée d’une jolie histoire personnelle. En effet, lorsque Jacques Mercier, envoyé à Lyon pour raisons professionnelles, quitte sa Bretagne natale au début des années 70, il fonde « Jacques Immo. » Sans le savoir, il porte sur les fonts baptismaux le groupe qui deviendra quelques années plus tard « Mercier Immobilier. » Jacques a bâti des fondations solides. Son fils Patrick se chargera des finitions autour des quatre pôles d’activité du groupe : la promotion, l’administration de biens, la réhabilitation et la transaction. Des produits calibrés pour les particuliers et les entreprises.

Lorsqu’il intègre Mercier Immobilier en 2005, Patrick a déjà bien bourlingué. Il rachète l’ensemble de la société en 2008. Né à Montplaisir en 1976, ce lyonnais pur sucre est passé par de grands groupes, comme Kaufman & Broad ou Bouygues. Un background béton pour un projet velours : dépoussiérer les codes désuets de l’immobilier. Adieu les agences mornes qui vieillissent aux quatre coins des villes, en proposant nonchalamment leurs produits en vitrine comme on expose des périssables en tête de gondole. « Notre principal outil de communication, c’est notre revue, explique Patrick. Un magazine trimestriel d’une cinquantaine de pages qui est tout sauf un recueil d’annonces. » Un support drôlement bien ficelé, tiré à 15 000 exemplaires, qui fait écho

au site internet. Des articles de qualité sur les grands sujets lié à l’immobilier (défiscalisation, financement des projets…), des supports visuels haut-de-gamme pour présenter les offres du groupe, qui se déclinent également via l’application développée pour iPhone, iPad et Androïd.Cette approche très « 3.0 » de l’activité ne se traduit pas que sur les supports de communication du groupe.

En effet, les nouvelles technologies sont parties prenantes de l’ensemble de l’offre. Notamment le pôle Home Staging, géré par Valérie Roth, qui réalise via des outils dernier cri de modélisation 3D et de création de plans la scénographie de votre futur intérieur. « C’est cette approche du métier, dynamique, en mouvement, moderne, qui m’a séduit dans le groupe », confesse Sébastien Dufossé. Ce spécialiste s’est associé en

2011 à Patrick Mercier. Le binôme partage cette ambition commune, axée sur le professionnalisme et l’efficacité. C’est ensemble que Sébastien et Patrick ont donné corps à leurs idées novatrices. Notamment autour d’un service de Conciergerie pouvant répondre à toutes les problématiques liés de la clientèle. « Nous faisons du sur-mesure et le cœur de notre activité, c’est le client », confirme Sébastien. Corolaire de ce cahier des

charges haut-de-gamme, Kevin Somer assure également un service de gestion de patrimoine pour le groupe.

Avec un réseau de 27 agents commerciaux et 350 prestataires sur l’ensemble du Rhône, Mercier Immobilier a pignon sur rue. Le groupe est d’ailleurs en plein développement géographique et améliore son modèle d’entreprise à vitesse grand V. Doté d’une cinquantaine de collaborateurs, Mercier Immobilier va recruter une trentaine de personnes. « Nous recherchons nos futurs talents », glisse Patrick. Vrai manager doté d’une authentique vision d’entrepreneur, Patrick a une volonté et un dynamisme contagieux. A l’image de son groupe, dont la philosophie est résumée dans la phrase inscrite sur le tableau derrière le bureau de Sébastien : « Ce ne sont pas le gros qui mangent les petits, ce sont les rapides qui

mangent les lents. » Sprinteur visionnaire, le groupe Mercier a déjà pris de l’avance. En témoigne l’extension de 300 m2 du siège, préambule architectural à ses ambitions dans le Rhône.

Groupe Mercier Immobilier – Le Mini Parc Domaine de Bois Dieu – 69380 Lissieu 04 78 47 36 15 – www.groupemercier.com

Acteur majeur du marché de l’immobilier rhodanien depuis 30 ans, le groupe Mercier propose une approche unique et une méthode inédite pour vous accompagner dans votre projet. Leur préoccupation ? Satisfaire la vôtre ! Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

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NEWS PEOPLE ECO

JEAN-FRANÇOIS SAVOYE EMA COM fête ses 3 ans

Créée en 2010, la régie publicitaire de supports EMA COM souffle ses trois bougies. Son patron, le gourmand Jean-François Savoye, rajouterait bien une bonne couche de crème au gâteau d’anniversaire. Portrait. Texte : Benjamin Solly - Photo : Fabrice Schiff

C hemise blanche, cravate sombre et jean Diesel, c’est un Jean-François Savoye dans ses petits souliers qui a

accueilli Lyon People pour un café amical. « Pas d’emballement les gars, ce n’est pas pour vous que j’ai mis la cravate. J’avais rendez-vous ce matin aec un prospect important », se marre-t-il, tentant de justifier sa tenue inhabituellement classique. Don’t worry Jeff, on est venu pour bosser, pas pour chambrer. Entre les posters de 007 et les kakémonos du NRJ Music Tour, le boss d’EMA COM a pris ses quartiers business à Lyon, cours d’Herbouville. Dans les anciens locaux d’Espace Group très exactement. Au rez-de-chaussée, Jeff s’est installé dans l’ex-studio de Virage Radio. Un juste retour aux sources pour celui qui, à 17 ans, a fait ses armes derrière les bonnettes de Radio Bleu Marine, une station pirate dijonnaise. « Je suis arrivé à l’antenne en 1982 sur la tranche 16h/20h pour animer le Hit-Parade, se remémore-t-il. J’en garde un excellent souvenir, notamment une libre-antenne à la discothèque Le Kiss, où se produisait le groupe Imagination. On a tenu l’antenne jusqu’à 5h du matin avec eux. » Chassez le naturel, il revient au galop ! Rangé des potards très tôt, l’ami Jeff a quitté rapidement le « On Air » pour la monnaie. Des études de commerce menées tambour battant à l’EGC de Chalon, il entame alors sa trajectoire professionnelle

comme commercial chez Europe 2 Dijon, avant de prendre la tangente pour le réseau régional Radio 2000. En 1993, il intègre la Régie Networks, qui commercialise l’espace publicitaire des fréquences locales de NRJ Group (NRJ, Chérie FM, Ciel FM, Rires & Chansons, Fun Radio) dont il deviendra quelques années lus tard le directeur commercial. « Ce qui me fait me lever chaque matin ? Le contact, la prospection, l’argumentation. J’adore ça. »

Publicité locale sur grand écranAux qualités intrinsèques à tout bon commercial, Jeff ajoute le côté aventureux de l’entrepreneur. Pionnier, il lance au début des années 2000 Adriema, ancêtre d’EMA COM, qui ne commercialise que du spot radio. Objectif ? Acquérir des volumes d’antenne sur différentes radios lyonnaises à dispatcher entre ses clients en fonction des cibles visées. Plus de dix ans après ce premier galop d’essai, Jeff ajoute aujourd’hui à son offre le 7eme Art. « Le cinéma présente le plus gros coefficient de mémorisation de la publicité », glisse-t-il. Un coup de maître réalisé à la fin des années 2000. En France, on compte sur les doigts d’une main les régies qui se partagent le marché de la publicité locale au cinéma. « La Société européenne de production (Sep) m’a fait confiance pour

commercialiser sa publicité locale sur la région de Lyon », explique-t-il. De la négociation à la création du spot publicitaire, jusqu’à sa diffusion sur l’écran noir, Jeff valide toute les étapes de production. Première ville hors Ile-de-France en nombre d’entrées, Lyon et ses cinémas représentent un terrain de jeu sur-mesure. « Le cinéma, c’est 60% de mon chiffre d’affaires, la radio 30% et le reste via des activités évènementielles et hors-médias ponctuelles », confirme-t-il. Il compte parmi ses clients des enseignes prestigieuses, comme Véolia, Bouygues Télécom, les Aéroports de Lyon, Mc Donald’s ou Directours. Bien niché, Jeff pourrait pantoufler tranquille à siroter des cocktails en bord de Saône. Mais il a d’autres projets en tête. « Aujourd’hui, EMA COM présente de bons chiffres et je veux continuer à développer cette société. » En élargissant son offre de supports ? « Pas forcément. Prenons l’exemple de la télévision. Avec la multiplication des chaînes, c’est un produit qui n’offre plus une visibilité suffisante aux annonceurs. » Non, Jeff rêve plutôt de refaire le coup de 2002. A l’époque, il avait monté la revue gratuite Forma Emploi, qui a fait son succès pendant près de deux ans. «J’aimerais beaucoup développer mon propre support, papier ou multimédia », glisse-t-il. Mais jusqu’où s’arrêtera Jeff ?

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NEWS PEOPLE ECO

JOURS DE PRINTEMPS Une conciergerie de luxe « JDP for you »Reprise tonitruante pour Jours de Printemps, spécialiste du service à la personne et de la conciergerie d’entreprise. L’agence a déménagé cet été et sa directrice, Blandine Peillon, a déballé des cartons une nouvelle offre inédite à Lyon. Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

A cteur majeur de la prestation de services, Jours de Printemps continue sa trajectoire ascendante. Certes, l’agence qui fait

référence à Lyon ne s’est installée qu’à deux pas de ses précédents locaux de la rue de Saint-Cyr. « Désormais, nous sommes propriétaires de la totalité de notre espace », se réjouit Blandine Peillon. Deux plateaux de 150 m2 chacun, en duplex, situés au 2 rue Masaryk. Cahier des charges respecté, Jours de Printemps a toujours pignon sur rue. « Entre le recrutement et les formations, nous avons toujours énormément de passage dans nos locaux. S’agrandir devenait impératif. » Un investissement dans les murs qui marque la bonne santé de la société, qui devrait frôler les 2 millions d’euros de chiffre d’affaire cette année. Conséquence ? Si les murs s’élargissent, le business plan également. Incontournable dans le secteur des services à la personne (ménage, repassage, jardinage, bricolage), Jours de Printemps poursuit sa croissance sur le segment de l’entreprise (accueil, standard, courrier, secrétariat, planning). « Cela représente une hausse de 30% sur notre dernier exercice et nous avons déjà trois appels d’offre de conciergerie en cours », illustre Blandine. Dans ces deux domaines d’activité, l’agence peut compter sur près de 80 collaborateurs salariés pour satisfaire sa clientèle. Une expertise et une réactivité maitrisées qui ont poussé Blandine à voir plus loin. « Nous lançons pour cette rentrée une nouvelle offre baptisée ‘JDP for you’. » Un service de conciergerie privée haut-de-gamme (voir encadré), à destination des particuliers ou des professionnels.

Le référent lyonnais d’un acteur mondial

Pour mettre en place son projet, Blandine s’est appuyée sur l’expertise d’un acteur mondial reconnu. Fort de plus de 17 000 prestataires à travers la planète, UUU, leader de la conciergerie privée de luxe, n’en est pas à sa première collaboration lyonnaise. Il créé en 2009 Ultimate Player, dédié aux sportifs de haut-niveau, avec le lyonnais Sébastien Riera (agence-conseil en marketing sportif ACPR). C’est ce dernier qui jouera le go-between entre Jours de Printemps et UUU. « Blandine est une vraie chef d’entreprise, très carrée et rigoureuse. Je savais que sa réussite et son profil colleraient avec les ambitions portées par UUU », confie Sébastien. Une puissance de feu locale, nationale et internationale, qui peut répondre 24h/24 à toutes les demandes, des plus classiques aux plus extravagantes. Avec cette nouvelle corde à son arc, Jours de Printemps continuera à donner le ton dans le domaine des métiers de services. Et continuera à jouer les premiers rôles dans son cœur de métier ! « Je ne vais pas arrêter les services aux particuliers. ‘JDP for you’ est une offre voisine étendue au corporate, avec un rayon d’action beaucoup plus large. » Déjà récipiendaire en mai dernier du label Lyon Ville Durable et Equitable pour ses bonnes pratiques environnementales et durables, Jours de Printemps vogue décidément de succès en succès.

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Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30

JDP FOR YOUBesoin d’un coach sportif, d’un chasseur de résidence secondaire, d’une gouvernante ou d’un chef privé pour votre anniversaire de mariage ? Pas de panique, « JDP for you » s’occupe de tout. « Nous sommes là pour vous, toutes vos demandes nous intéressent car nous saurons les solutionner avec le souci de vous plaire et de vous étonner », s’engage Blandine Peillon. Une promesse qui n’est pas vaine. Avec son partenaire UUU, leader de la conciergerie privée de luxe, « JDP for You » s’appuie sur un réseau de plus de 17 000 partenaires. Deux formules sont proposées. L’adhésion « Privilège » (1200 €/an) propose un accès à tous les services 7/7J, de 9h à 20h. Le forfait « Premium » (1800€/an) fonctionne 7/7J et 24/24H.

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Lyonpeople / Octobre 201358

STYLE AUTO

En quoi consiste ce nouveau permis ?

Plus sécurisé, et plus pratique, il est équipé d’une puce électronique qui contient les informations visibles sur le titre : état civil, photographie, date de délivrance, catégories obtenues et les éventuelles restrictions du droit de conduire (port de lunettes par exemple). En revanche, cette puce ne contient ni les empreintes digitales, ni le capital des points restants sur le permis de conduire de l’automobiliste, ni l’historique des infractions qui auraient pu être commises. Ce nouveau titre est gratuit et valable 15 ans pour les catégories A et B contre 5 ans pour les catégories C et D dites “lourdes”, (transport de personnes et véhicules lourds). Il faudra donc renouveler votre titre mais il ne s’agira que d’une simple formalité administrative qui consistera en une mise à jour de la photo et de l’adresse. Il ne faudra donc pas repasser l’examen ni se soumettre à une visite médicale.

Doit-on changer son permis dès maintenant ?

«Inutile de se ruer dans votre préfecture», martèle le Ministère de l’Intérieur. Dans un premier temps, seules les personnes ayant passé avec succès leur examen de conduite après le 16 septembre recevront, directement à leur domicile, ce nouveau permis. Puis, en 2014, ce sera au tour de ceux l’ayant obtenu entre le 19 janvier et le 16 septembre 2013 d’échanger leur papier rose contre le nouveau permis. Cette réforme sera étendue à tous les autres titulaires à partir de 2015. Ils auront jusqu’au 19 janvier 2033 pour procéder à l’échange, selon des modalités qui restent à définir. Les préfectures devraient, en principe, tenir les automobilistes informés. En attendant cette date limite, tous les «vieux» permis resteront valides. Ainsi, seuls les nouveaux conducteurs, les professionnels qui renouvellent leur permis ou ceux qui l’ont perdu ou qui se sont fait voler leur titre, pourront recevoir un nouveau permis.

Le permis à points existe –t-il toujours?

Le principe du permis à points n’est pas remis en cause. Par contre, il sera bientôt plus facile, du moins pour ceux qui viennent d’obtenir le précieux sésame, de savoir combien il leur en reste. D’ici fin 2013, un code permettant de consulter le nombre de points restants, via le site https://tele7.interieur.gouv.fr, sera en effet envoyé avec le nouveau permis. Pour les autres, ces identifiants peuvent être obtenus en envoyant une demande à la préfecture.

Me Aurélie Cottendin 19, place Tolozan – Lyon 1 Tél 04.37.45.42.45 - Fax: 04.78.62.72.40

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LES NOUVEAUX PERMIS DE CONDUIRE SÉCURISÉS

Depuis le 16 septembre dernier, le permis de conduire a changé de visage. Il est désormais plastifié, au format d’une «carte de crédit» et est équipé d’une puce électronique qui permettra de mieux lutter contre la fraude. Quelles conséquences pour les 38 millions de titulaires du permis en papier rose ? Photos : DR

L’AUTO-PARTAGE FOISONNE À LYONAprès Vincent Bolloré et sa flotte de 250 BlueLy’ électriques prêtes à rouler sur Lyon, voici que la Confluence ne jure désormais que par SunMoov’ ! Une trentaine de ces petites voitures électriques, produites par Peugeot et Mitsubishi, seront disponibles exclusivement dans l’éco-quartier de Lyon. Un projet mis en place conjointement par le Grand Lyon et le NEDO (agence japonaise de soutien à l’innovation). Alimentées dans un premier temps par l’énergie hydraulique de la Compagnie Nationale du Rhône, les bornes Sun Moov’ fonctionneront dès la fin de l’année 2014 grâce aux panneaux photovoltaïques installés sur trois bâtiments de la Confluence. Il en coûtera 5 euros pour une demi-heure d’utilisation contre 4 euros avec l’abonnement Moov Fréquence.

LE MYSTÈRE DU TUNNEL DE LA CROIX-ROUSSERadar or not radar ? That’s the question. Depuis la réouverture du tunnel de la Croix-Rousse, la légende urbaine est tenace. Il y aurait un radar dans le tunnel de la Croix-Rousse, dont la traversée est limitée à 50 km/h. Pourtant, le radar placé à la sortie du tube côté Saône, qui flashait en rafale avant les travaux, n’a pas été remis en service. Le Grand Lyon a toutefois demandé une étude à la Direction départementale des territoires. La manœuvre laisse à penser que l’installation d’un radar est imminente. On évoque la mise ne place d’un radar-tronçon, qui permet de calculer la vitesse moyenne des automobilistes sur une distance donnée. Pour sa première semaine d’exploitation, le tunnel de la Croix-Rousse a vu passer en moyenne 37 000 véhicules/jour, soit autant de vaches à lait potentielles.

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STYLE EVASION

RAJASTHAN Au pays des rois

New DelhiMalgré ses faux-airs modernes, Delhi est l’une des plus anciennes villes du monde. Enchevêtrement de huit cités ajoutées au fil du temps selon les régimes en place, il y subsiste encore nombre de bâtiments historiques. Le palais présidentiel et le quartier des ambassades ont, quant à eux, gardé un délicat parfum colonial qui confère à la ville une atmosphère si particulière. Le Golf Club de New Delhi fondé par les Anglais, n’a ainsi pas bougé depuis sa création. A part ses membres, et son ticket d’entrée : plus d’ 1,5 million de dollars.

Jodhpur. « The Blue City »Jodhpur doit son surnom à la couleur bleu-ciel des maisons, choisie dit-on pour protéger les bâtiments de la chaleur. Cette ville du désert fut fondée en 1459 et est aujourd’hui la deuxième ville du Rajasthan après Jaipur.

A voir : Mehrangargh Fort, le mausolée de marbre blanc Jaswant Thada, les magasins de la vieille ville riches en trésors.

Umaid Bahwan PalaceD’où que l’on soit à Jodhpur, il est impossible de ne pas voir cette imposante bâtisse. Cette ancienne maison secondaire de la famille royale de Jodhpur - qui en est toujours propriétaire – est aujourd’hui un hôtel de luxe exploité par le groupe hôtelier Taj, une des nombreuses filiales de Tata. Si le modèle architectural d’Umaid Bahwan est le temple d’Angkor Vat (au Cambodge), l’influence art déco est très présente. L’accès très strict est réservé aux clients de l’hôtel et aux hôtes du Maharadja.

« Il y a des endroits dans le monde qui, une fois visités, s’installent dans votre cœur pour ne jamais en partir. C’est comme si toute ma vie j’avais vu le monde en noir et blanc et qu’en venant en Inde pour la première fois, j’ai regardé la vie en technicolor ». Loin de la majestueuse New Delhi et de la tentaculaire Bombay – rebaptisée Mumbay pour faire oublier un peu l’ère coloniale – du tranquille Kerala ou des spirituelles contrées de l’Himalaya, loin du Gagne sacré et des forêts immenses, c’est le Rajasthan qui illustre le mieux ces mots de Keith Bellows, célèbre rédacteur-en-chef de National Geographic. La terre magique de ces rois sortis d’un conte des mille et une nuits, au destin aussi grandiose que leurs palais, est aujourd’hui encore l’objet de tous les rêves. L’influence anglaise y a laissé ce qu’il faut de raffinement occidental délicieusement marié à la douceur et aux fastes d’antan, toujours présents dans des traditions séculaires presque inchangées.

Le circuit : Delhi - Jodhpur – Udaipur – Jaipur – Agra. Compter au minimum 12 jours. Liaisons en vols intérieurs sur Jetairways ou Air India, ou idéalement avec une voiture confortable et un chauffeur pour la durée du circuit. Vols au départ de Lyon sur Air France Lyon/ Delhi via Paris ou British Airways Lyon / Delhi via Londres

LES BONS PLANS DU GLOBE-TROTTER ALEXANDRE MATHIEU

Octobre 2013 / Lyonpeople 61

Lyonpeople / Octobre 201362

Umaid Bahwan lobbyConstruit en 1942, soit cinq ans avant l’indépendance, le dernier grand palais construit dans le pays était doté de tous les attributs d’un haut lieu aristocratique britannique : piscine extérieure et intérieure art déco sublime, salle de billard, « smoking room » pour les hommes, bar anglais, et le premier ascenseur d’Inde, dont le mécanisme ultra moderne fonctionnait à l’énergie humaine : 20 préposés à plein temps pour tirer les câbles faisant monter et descendre la charge !

Le bonheur des collectionneursLe Maharaja Gaj Singh, membre du conseil d’administration de Tata - LE grand groupe indien - possède aujourd’hui encore une fortune considérable. La collection de voitures exposée dans le parc de l’Umaid Bahwan est impressionnante et compte les plus beaux noms de l’automobile de luxe. Chic ultime, les plaques d’immatriculation Jodhpur N°1, N°2 etc… A faire pâlir de jalousie Lord Brett Sinclair himself.

UdaipurCalme et paisible à l’image de la belle ville d’Udaipur, cerclé de palais de marbre blanc, le lac Pichola est de mémoire de voyageur l’un des endroits les plus romantiques du monde. Le city palace d’Udaipur, plus grand palais du Rajasthan, est aujourd’hui ouvert au public. Très aimée et respectée des habitants de la ville, la famille royale n’a rien perdu de son prestige et en occupe toujours une partie. Le Maharaja Arvind Singh, chef de famille, a transformé un bâtiment connexe en hôtel haut de gamme, et leur résidence d’été, le Lake Palace, en hôtel de luxe.

Lake Palace Ultime destination de lune de miel, le Lake Palace fait rêver depuis des générations. James Bond y fera même un saut dans « Octopussy », où le palais est occupé par l’héroïne du même nom et sa bande d’amazones. Privilégiez les suites uniquement, les chambres standard étant trop petites pour un prix élevé. Faire un tour en bateau privé sur le lac au coucher du soleil et aller dîner à l’Oberoi (sur la rive), avec retour sous le ciel étoilé relève de la magie pure.

Jagdish Temple Ce temple hindouiste, construit en 1651, a subi les attaques dévastatrices de fanatiques musulmans. Cette époque marque la fin de l’ère Moghole en Inde (1526-1700), dont les seigneurs prônaient pourtant un islam assez modéré. Sur le chemin, vous pouvez faire une étape déjeuner au Fatehbagh Palace à Ranakapur, un ancien palais très bien aménagé et disposant d’une excellente table.

PushkarVille irréelle au milieu du désert, Pushkar organise chaque année la plus grande foire aux chameaux du pays. Etape incontournable de tous les marchands et paysans de la région qui viennent tout au long de l’année négocier le précieux animal. Chaotique, poussiéreuse et colorée, Pushkar a pour autant un charme désuet alimenté par la gentillesse commerçante de ses habitants. Pour les aventuriers, la ville compte plusieurs hôtels dans sa périphérie dont l’Ananta, très touristique mais néanmoins acceptable.

PushkarLes moins de 14 ans représentent 30% des 1,21 milliards d’indiens. Avec un système de castes encore présent malgré son abolition, la grande pauvreté d’une partie de la population et l’absence de scolarisation obligatoire, cette jeune population est particulièrement fragilisée. L’avenir des enfants du deuxième pays le plus peuplé du monde offre tout de même de l’espoir, grâce à l’essor économique que connaît l’Inde depuis plusieurs années. Les enfants de Pushkar semblent pour leur part bien loin de toutes ces considérations.

Amber fortLe palais Moghol d’Amber Fort se situe aux abords de Jaipur, baptisée « Pink City » par le roi Edward VII lors de sa visite en 1876, la ville ayant été repeinte à la terra cotta juste avant son arrivée. Si vous arrivez assez tôt, montez le long et interminable chemin de ronde qui mène à l’entrée à dos d’éléphant. Reposant et exotique. A défaut, vous pouvez y aller en voiture ou à pieds pour les courageux.

Les jardins de l’Umaid Bahwan palace

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INFOS PRATIQUESDurée de vol8 heures sans transit au départ de Paris, donc comptez 10 heures avec escale au départ de LyonSaison conseilléeOctobre à avril (en mai il fait déjà trop chaud).Fuseau horaireGMT + 5:30 soit 3h30 de plus qu’en France.Arnaques à éviterRefuser les boissons proposées dans la rue, et ne pas donner de l’argent aux enfants mendiants (même si c’est dur).VisaUn visa est obligatoire pour les ressortissants français, le consulat ne les délivre plus directement mais vous orientera vers un bureau de représentation basé à Lyon.VaccinsAucun vaccin n’est requis, toutefois vérifiez que vous êtes à jour (tétanos, etc...). Faites néanmoins attention aux moustiques.Taxis/transportsLes taxis sont très peu chers et pas climatisés. Si vous voulez une voiture confortable, demandez à la réception de votre hôtel. Tarifs des hôtels présentésComptez 300 € pour une belle chambre, 700 € pour une suite

STYLE EVASION

Amber fortLes jardins flottants.

Rambagh Palace Ancienne résidence de la famille royale de Jaipur transformée en hôtel il y a 50 ans. L’actuel Maharaja, Kumar Padmanabh Singh n’a que 14 ans et a dû être adopté par ses grands-parents pour hériter du trône, son père étant l’ancien chauffeur du palais. Il a hérité de la fortune familiale de 400 millions de Livres Sterling, et ses parents sont donc devenus ses frères et sœurs !

Elu meilleur hôtel du monde en 2009 par Condé Nast Traveller magazine, le Rambagh est un hôtel depuis 1957. Depuis lors les célébrités, têtes couronnées et hommes d’Etat du monde entier ont continué de venir y séjourner. Tout comme l’Umaid Bahwan et le Lake Palace, l’hôtel est aujourd’hui exploité par Taj.

Fatehpur Sikiri Sur la route d’Agra, la « cité de la victoire » construite en 1571 par le moghol Akbar dans l’espoir d’avoir un héritier mâle, est aujourd’hui une ville fantôme. Très bien conservée et assez spectaculaire, surtout avec la lumière de fin de journée.

Le Taj MahalConstruit aux abords d’Agra, l’ancienne capitale Moghole par Shah Jahan pour son épouse (favorite) surnommée Mumtaz Mahal, « la perle du Palais », le Taj Mahal a mobilisé 20 000 ouvriers pendant 22 ans. Selon l’heure de la journée, le marbre blanc change de couleur avec les rayons du soleil. Il est plus prudent et agréable de venir tôt le matin pour éviter la foule et avoir une vue magnifique de l’édifice.

Fleuve ChambalCe fleuve sacré est un petit paradis pour les amoureux de la nature, où l’on peut observer dans des conditions uniques les plus beaux spécimens d’oiseaux rares et de crocodiles sauvages. Un lodge familial à proximité propose des excursions tout au long de l’année.

BateshwarVillage sacré aux 108 temples, dont certains datant du XVIème siècle avec de belles peintures Mogholes abritées désormais par des lieux de cultes hindouistes. La lumière orangée, les murs bleu-ciels de la ville et le vert du fleuve sont un émerveillement pour les yeux. Dépaysement garanti.

BateshwarVous n’êtes pas obligés de participer aux cérémonies qui rythment la vie de Bateshwar, mais ça vaut vraiment le détour. Profitez-en avant que ce folklore ne disparaisse, et ne soit exploité à des fins touristiques de masse.

Comme l’aurait dit René Magritte, ceci n’est pas une rue…

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STYLE SHOPPING

Comment est née la griffe « Samson» ?

Laurent Tellier : C’est d’abord l’histoire de Stéphan et Sophie Ricard. Sophie est une styliste passée par les plus prestigieuses maisons de couture. Son mari Stéphan représentait en France les tissus des meilleurs drapiers italiens. Samson, le nom de jeune fille de Sophie, c’est avant tout la réunion de leur savoir-faire. Ils ouvrent leur première boutique à Paris en 1999. Ils en ont aujourd’hui quatre dans les meilleurs quartiers de la capitale. Lyon est la cinquième. C’est la première boutique Samson ouverte hors de Paris.

Pourquoi avoir choisi d’implanter Samson à Lyon ?

Stéphan est un ami. Nous nous connaissons depuis nos études. Il avait le projet d’ouvrir à Lyon depuis quelques années. L’année dernière, il m’envoie une photo d’un local à céder rue du Plat à Lyon. J’ai tout de suite compris le message. Notre boutique lyonnaise a été inaugurée le 5 mars 2013. Nous avons choisi un espace épuré, où se mêlent acier brut et pierre de taille, dans un style très loft « newyorkais. » Il était très important pour nous d’être au cœur de Lyon, à deux pas de la place Bellecour.

En quoi le savoir-faire de «Samson» est unique dans l’univers du costume sur mesure ?

Pour réaliser un costume sur mesure dans les règles de l’art, il faut : Une prise de mesures parfaite. Contrairement à ce que l’on croit, la qualité d’un costume sur mesure ne dépend pas du nombre d’essayages, mais de la précision de la coupe. Notre prise de mesures s’appuie sur une technique inédite : un logiciel qui transmet vos données morphologiques. Les prises de vue de 4 caméras placées dans un espace calibré sont analysées au siège à Paris, pour la confection d’un patronage unique, pour chaque client.Des tissus de qualité. Nos tissus proviennent exclusivement de « Vitale Barberis Canonico » qui est considéré comme le meilleur drapier italien.

Ces tissus Super 120’s ou Super 140’s ajoutent à leur fluidité, une défroissabilité et une résistance uniques. D’ailleurs Berluti ne s’y est pas trompé et lance son service de costumes sur mesure en association avec « Vitale Barberis Canonico ».

Vous m’avez parlé d’un montage semi-traditionnel, pouvez-m’en dire plus ?

Enfin tous nos costumes sur mesure sont proposés avec un montage semi-traditionnel Ce montage consiste à utiliser un plastron complexe, constitué de couches de crin de cheval et de ouate naturelle au niveau de la poitrine et du revers de col. Il assure une parfaite tenue dans le temps. La quasi totalité des costumes de prêt à porter des grandes marques, vendus à moins de 1000 €, n’ont pas ce montage et se contentent d’une fabrication thermocollée.

Peut-on vraiment tout choisir sur un costume Samson ?

Nous proposons plus de 30 modèles de costumes sur mesure différents. Col à revers larges ou étroits, col châle, costume droit à un, deux, trois boutons, ou croisé de 2 à 6 boutons, plusieurs modèles de poches... Pantalon droit ou slim. Le cintrage sera quant à lui toujours ajusté à 5 millimètres et toujours placé au point exact de votre taille. Le nombre de combinaisons possibles est sinon infini au moins très vaste. A cela s’ajoute, un choix de plus de 400 tissus et 30 doublures, pour donner libre court à vos envies de fantaisie ou de sobriété élégante.

La confection d’une chemise sur mesure obéit également à ces multiples critères de choix. 17 formes de cols, 12 combinaisons possibles pour les poignets, 4 hauteurs de pied de col, 3 gorges de boutonnages, 7 emplacement de broderies possibles pour 25 coloris… Nos tissus sont toujours 100% coton et double retords. La combinaison de ces choix fait de chaque vêtement Samson, costume ou chemise, une pièce unique.

Le sur-mesure reste un produit de luxe, donc cher ?

C’est un cliché qui a la vie dure ! Mais sur-mesure ne veut pas dire forcément hors de prix et cela même avec une fabrication 100% européenne. Chez Samson, nos costumes sur-mesure sont au prix du prêt-à-porter des marques traditionnelles. Il faut compter entre 610 E et 850 E pour un deux pièces et de 105 E à 185 E pour une chemise, selon le tissu choisi. Les costumes de cérémonie obéissent à la même exigence qualitative et esthétique. Ils offrent au futur marié une tenue sur mesure, reprenant sa personnalité et l’esprit de son mariage.

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Du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h30 à 19h30, le samedi de 10h30 à 19h30, de préférence sur rendez-vous.

Pour toute demande de renseignements : [email protected]

www.samson-costume-sur-mesure.com

SAMSON CHEMISE ET COSTUME SUR-MESURE se taille la part du Lyon

Référence de l’élégance masculine, « Samson chemise et costume sur-mesure » a ouvert sa première boutique lyonnaise en mars 2013. Entre les mètres-rubans et les pelotes d’épingles, Lyon People a interviewé Laurent Tellier, le responsable de Samson-Bellecour. Texte : Paul Delagnaux

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Moispar moiLes jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit

PEOPLE EVENTS CHRONIQUE

C hefs, producteurs, vignerons des alentours de Saint-Martin-en-Haut

ont offert une fête gastronomique à 700 personnes ayant répondu à l’appel gourmand de « La Marque le Lyonnais ». Michael Jones, parrain de l’opération s’était engagé à récolter des dons pour « Lo Camin del Sol ». Résultat ce joli chèque (photo) pour l’association. Sur scène ambiance goldmanienne et olympienne grâce à un trio inséparable dans le civil : Michael Jones, Gwendal Peizerat et Bastien Villon. Emilie Tabardel, chargée de com’ sur cet événement, Régis Gautier l’animateur, Daniel Lardellier (et sa femme Agnès, GAEC des Deux Chênes à Larajasse) peuvent être fiers d’avoir réuni autant de gens vrais dans ce lovely village des Monts et Coteaux du Lyonnais.

S ur son nom on peut lire via un site encore actif : « Marie Girgis est une

artiste peintre lyonnaise née en 1971 et décédée en 2009 ». Ceux qui ont connu ce beau brin de fille passionnée ne peuvent imaginer qu’elle ait décidé de partir tant elle aimait la lumière, la vie des chefs et la saveur de l’humanité. Lumière révélée par l’Egypte, le pays de son grand-père, cuisiniers qui inspiraient la couleur de ses toiles, saveur des rencontres qui la faisait peindre. Pour rendre hommage à Marie, Pierre Orsi, ami d’adolescence de son père, François Girgis (sur notre photo accompagné de Claire son épouse) avait orchestré un dimanche pour continuer à rêver avec un dîner d’excep-tion sur fond d’œuvre de Marie. Un tableau,

des joies gourmandes, des vins de légende, des plats mythiques. Ce fut inoubliable car sincère et généreux. Merci Geneviève et Pierre d’avoir su réunir l’émotion, le souvenir et les sourires.

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O uf, la praluline est arrivée à Lyon. On en oublierait son créateur, Auguste Pralus, le célèbre

pâtissier de Roanne qui faisait boutique comble à la sortie de la messe. Le fils a repris le flambeau en pleine ascension de cette brioche culte inclassable : il faut la goûter pour en devenir dingue ! François a développé bien d’autres délices transformant la maison Pralus en temple du chocolat. 7ème boutique pour ce planteur de cacao qui ramène sa propre production de Madagascar afin de maîtriser toutes ses créations. A pied, à cheval ou en Velo’V, vite une praluline : angle rue de Brest/rue Tupin. www.chocolats-pralus.com

T rès important pour elle de préciser sa date de naissance, un 11 septembre. « Le 11 confère des aptitudes à vivre et à travailler en étroite relation avec les autres, dans des cadres associatifs ou au sein d’équipes, en utilisant la douceur

et la gentillesse plutôt que la force. Les personnes nées le jour 11 possèdent des capacités mentales et intellectuelles puissantes, un esprit d’analyse, un fort pouvoir de compréhension, le plus souvent une puissante intuition, parfois des dons de visionnaire » C’est clair, Sophie Denis est née avec les qualités qui lui donnent le karma nécessaire à sa vie d’aujourd’hui. Dès l’âge de 13 ans, la fille de Béa développe des « ressentis » lui conférant un talent divinatoire. Elle va travailler ce don auprès d’un medium et d’une astrologue. En 2006, Sophie jeune maman part habiter à Palma de Mallorca mettant en place la voyance à distance (téléphone, vidéoconférence, webcam). Sa carrière démarre, elle anime des sessions en 3 langues, (français, anglais et espagnol) et intervient sur les plateaux télé comme sur TVM3, une télévision suisse. Sa page « bonnes nouvelles » sur FB fait des like à gogo. Après l’Espagne, Sophie revient dans la région lyonnaise qu’elle vient juste de quitter pour Cannes. Histoire d’avoir la côte dans l’univers où elle excelle.

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Événements23qu’il ne fallait pas manquerPhotos : Fabrice Schiff & Evelyne Cureau

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PEOPLE EVENTS VU !

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12E BIENNALE DE LYONLa Sucrière La Sucrière recevait tout ce que Lyon compte de « bobo people» pour l’inauguration de la 12e biennale d’art contemporain, mercredi 11 septembre 2013. Plus de 2000 personnes et un aréopage rêvé pour le sénateur-maire de Lyon qui, dans son discours, en présence de la transparente ministre Aurélie Filipetti a érigé son bilan municipal au rang d’œuvre d’art. Réservant la portion congrue de son intervention à la biennale, le sénateur-maire s’est engouffré dans la brèche pour faire la retape du quartier de Confluence, jusqu’aux nouvelles Rives de Saône. Egrenant par le menu les prestigieux patronymes des architectes ayant œuvré à faire sortir de terre ce nouveau quartier de Lyon, le sénateur-maire a conclu dans une tirade échevelée sa prestation oratoire : « Ce que nous essayons à Lyon, c’est d’inventer un récit, d’inventer une ville qui, avec ses créateurs, est en mouvement. Une ville qui essaie d’inventer l’avenir. Une ville de la jeunesse. Une ville qui veut permettre pour tous ceux qui y habitent de trouver le bonheur. »

VŒU DES ECHEVINS Basilique Notre Dame de Fourvière Comme chaque 8 septembre, la colline qui prie accueillait dimanche en son vaisseau de Notre-Dame de Fourvière la notabilité lyonnaise pour le renouvellement du vœu des Echevins. Nos « people » ne le manqueraient pour rien au monde. Cette tradition multiséculaire qui consacre Lyon à la Vierge Marie, remonte à 1643. Le spectre de la peste plane sur la ville. Et, manque de bol, les HCL ne verront le jour que 159 ans plus tard. Qu’à cela ne tienne, le prévôt des marchands (maire) et ses 4 échevins (adjoints) font un vœu. Accompagnés d’une foule de Lyonnais, ils décident de monter à la chapelle de la Vierge, sur la colline de Fourvière, alourdis de « 7 livres de cire blanche en cierges et flambeaux et d’un écu d’or au soleil. » Lyon débarrassé de la pestilentielle menace, le rituel sera reproduit annuellement pour placer la ville sous protection mariale. Chaque 8 septembre - jour de la Nativité de la Vierge - est depuis l’occasion d’une communion entre les acteurs temporels et spirituels de la ville, reproduisant l’offrande originelle de Lyon à sa protectrice. La cérémonie montre l’attachement des Lyonnais à leur tradition ancestrale. BSReportage complet dans la rubrique « Dernière minute » du www.lyonpeople.com

LA LITUANIE FAIT SON SHOW À LA CCI DE LYON Plus d’une vingtaine de Tours Opérators élaborant des voyages sur la Lituanie ont ré-pondu favorablement à l’invitation conjointe de l’Ambassade de Lituanie à Paris et de l’office du tourisme lituanien en France. En ouvrant ce colloque, Emmanuelle Vigne, directrice du service Europe centrale et orientale de la CCI de Lyon a insisté sur les liens réunissant les deux pays depuis plus de 20 ans et les efforts déployés tant par les indus-triels rhônalpins que leurs homologues baltes pour développer des échanges écono-miques fructueux. Dalia Kreiviene, chef de mission adjointe auprès de l’Ambassade accompagnée d’Inga Lanchas, présidente de l’association Baltic Wave Communica-tion ont su faire passer auprès de leurs invités un message fort sur l’attrait culturel, historique et touristique du pays ainsi que la qualité de l’accueil chaleureux et atten-tionné réservé aux visiteurs de plus en plus nombreux chaque année. A cette occasion, le consul de Lituanie à Lyon, Pierre Minonzio a reçu dans les salons de la CCI ses collègues autour d’un magnifique buffet préparé par Alain Berne, meilleur ouvrier de France, traiteur dans la Drôme.

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04OL PEOPLE

Championnat de France LES TRIBUNES VIP D’OL-RENNES

Stade de Gerland

Les Lyonnais n’ont pu faire mieux qu’un match nul face à Rennes (0-0) dimanche 15 septembre 2013 à Gerland pour la 5ème journée du championnat de L1. Malgré la réintégration de Bafé Gomis et sa titularisation face aux Bretons, l’OL n’a pas trouvé la faille. Le retour du banni aurait pu être couronné de gloire si ce dernier n’avait pas trouvé la transversale (68’). Photos : Fabrice Schiff

Sandra Eysseric (Medef) et Virginie Col (Noaho Immobilier)

Philippe Pelazzo (Amix Edition) et Delphine Breffeilh (OL)

Fleury Di Nallo et Marc Giron

Le chef d’orchestre Philippe Fournier et son fils Hugo

Maitre Benoît Courtillé (Cefi des Avocats) et Maître Eric Baroin (Lamy & Associés)

Laurent Peloux (Wienerberger) et Jean-Paul Charbit (Solvimo Ecully)

Bernard Lancelot (Renault Trucks) et Olivier Bernardeau (OL)

Jean-Pierre Flaconnèche, maire du 7ème, Jeanine Lacroix, présidente des Lions de Lyon et Christian Bonnefond

Marc Fraysse (Cofely GDF Suez) et son épouse Delphine (IRH Environnement)

Jean-Michel Aulas, président de l’OL et Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon

Pierre Terreaux (Imprimerie Terreaux), Bernard Fontanel, président du Medef Lyon-Rhône, Jean-Louis Joly, DG du Medef Lyon-Rhône et Norbert Fontanel

Anne Revillon, Mélina Robert-Michon, vice-championne du monde de lancer de disque et Chrys Morel

Sébastien Le Guillou (Moreteau), le chef Laurent Bouvier, président des Toques Blanches lyonnaises, Bruno Bluntzer (Maison Sibilia) et Philippe Billon (Moreteau)

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05PEOPLE EVENTS

BIENNALE D’ART CONTEMPORAIN avec le Groupe Cardinal

Selcius Confluence

Partenaire officiels de la 12ème Biennale lyonnaise, Sophie Defforey-Crepet (Aquasourça), Jean-Christophe Larose (Groupe Cardinal) et Jean-Patrice Bernard (Groupe Bernard) sont parmi les premiers acteurs privés à soutenir cet évènement majeur consacré à l’art contemporain. Leurs invités ont eu droit à une visite commentée des œuvres exposée à la Sucrière, avant de converger vers le bien-nommé « Salon Influence », situé au premier étage du Selcius. La soirée a réuni une centaine de VIP lyonnais, dont l’architecte Albert Constantin, les commissaires-priseurs Jean-Claude Anaf et Jean Martinon, l’ancien-maire Michel Noir, les journalistes Gérard Angel et François Sapy, autour d’un buffet dinatoire haut-de-gamme. L’occasion également pour l’aréopage d’un soir de découvrir le nouvel aménagement de l’ancien bâtiment des Salins du Midi, opéré durant l’été.

Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

Stéphane Casez, Pauline Guichon et Philippe Vorburger (Comédie Odéon)Laurent Farman (Groupe Bernard) et son épouse Nathalie

Guillaume Masset (Groupe Cardinal) et Didier Bruno (Caisse d’Epargne)

Michel Margnes (Compagnie Nationale du Rhône) et son épouse Christiane

Gilles Blanckaert (Kameleone) et Charlène Sermet (Selcius)

Stéphane Rubi (Groupe Cardinal) et Antoine Azzarone (Véolia)

Maitre Jean-Claude Anaf et Maitre Jean Martinon

Patrick et Anne-Lise Duvarry (Duvarry Développement) Michel Noir, ancien maire de Lyon

Jean-Christophe Larose, président du Groupe Cardinal et Isabelle Bernard (OL)

Vincent Hebert et son épouse Gaëlle (BNP Paribas)

L’artiste Jakè

Sophie Defforey (Aquasourca) et Olivier Ferraton (GL Events)

Olivier Bernardeau et Isabelle Bernard (OL)

Les architectes Pierre Piessat et Albert Constantin

Anne-Laure Janaud (Groupe Cardinal) et Sylvie Marguin (Crédit Suisse)

Sabine Perretto (Bio Mérieux) et le soyeux André-Claude Canova

Philippe Cohet et Marielle (Manitowoc)

François-Régis Ory Marjolaine Koopman (EM Lyon) et Patrick Martin (Martin Belaysoud)

Serge Vendittelli, Maïté Rouanne (Acrem Rhône-Alpes) et Adrien Clavijo

François Sapy, Stéphanie Liogier (Tribune de Lyon) et Gérard Angel (Les Potins d’Angèle)

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06PEOPLE EVENTS

53, avenue de Saxe

VIGNES ET VINS Le rendez-vousdes vignerons A la bousculade anonyme et feu féconde des foires aux vins de supermarchés, les amateurs de dives bouteilles et de nectars précieux ont investi l’antre du caviste Ahmad Fazeli, avenue de Saxe, riche de 2500 références. Au menu, une belle dégustation en compagnie des domaines Guigal (Vallée du Rhône), Paul Pillot (Chassagne-Montrachet), Curtat (Saint-Joseph), Combier (Crozes-Hermitage), Romain Jambon (Beaujolais) et Thilardon (Beaujolais). Le sénateur-maire Gégé de Lyon qui espère que 2014 sera un excellent millésime (à titre personnel) n’a pu s’empêcher de vendanger quelques voix au passage…

Texte : Marc Polisson - Photos : Chris

Guillaume Benichou et Paul Fazeli (Vignes & Vins)

Ahmad Fazeli et Georges Devesa (Toques Blanches du Monde)

Mr et Mme Guigal, Ahmad Fazeli et Parviz Haeri

Franck Gabard (Vignes et Vins)

Gérard Collomb, Christophe Gerbaud (Allianz) et Marwan (Cousins Cousines)

Ahmad Fazeli, Aurélie et Stéphane (Villa Bound)

Le vigneron Pierre Antoine, Raoudha Boughanmi et Maitre Luc Chauplannaz

Éric Verbrugge (Eurocave), Ahmad Fazeli et Christophe Gerbaud (Allianz)

Stéphane Pascal (Champagne Gosset) et Gérard Collomb

Le vigneron Paul Pillot et Ahmad FazeliChristophe Curtat, Gérard Collomb et Thierry Chapier

Marcel Guigal et Ahmad

Borhane Ben Ali, Ahmad Fazeli et Stéphane Pascal (Gosset)Ahmad Fazeli, Christine Marques et Franck Gabard (Vignes & Vins)

Mr et Mme Guigal, Ahmad Fazeli et Parviz Haeri

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07PEOPLE EVENTS

PAR CŒUR GALA Tony Parker et Paul Bocuse, le haut du panier

Abbaye de Collonges

Encore tout auréolé de sa récente victoire avec l’Equipe de France au championnat d’Europe de Basket, Tony Parker a rejoint Lyon pour une journée marathon qui s’est achevée en apothéose par le dîner de gala de son association à l’Abbaye de Collonges. Après être passé saluer Paul Bocuse en son auberge, le basketteur vedette a rejoint ses 300 convives au bras de sa fiancée Axelle Francine. Cerise sur le gâteau, les attendaient dans la mythique salle de réception magnifiquement décorée et mise en lumière par les équipes de Serge Luc (Revadeo concept Lyon), les vedettes Omar et Fred, l’animatrice Valérie Damidot et l’actrice Leïla Bekhti (dont la notoriété ne dépasse pas le périphérique parisien mais qui a un melon gros comme ça), le footballeur Eric Abidal et les hommes d’affaires lyonnais Bruno Rousset, Roland Tchenio, Jacques Gaillard, Gilles Moretton, Laurent de la Clergerie. Proposés en vente aux enchères, un Mathusalem de Dom Pérignon, une paire de chaussures de l’équipe de France de Tony Parker, des maillots des footballeurs Mathieu Bodmer (OGC Nice), Yassine Benzia (OL), Demba Ba et Eden Hazard (Chelsea) dédicacés par leur soin, et la participation de généreux sponsors a permis de récolter 200 000 euros reversés aux associations « Make a wish » et « CéKeDubonheur. Texte : Marc Polisson - Photos : Saby Maviel

Julia Gamiette, choriste, la chanteuse Priscilla Betti, et Mélanie Vagemheim, choriste

Patrice Beesley (Fédération Française de Basket) et Alain Béral (Ligue de Basket)

Bruno Rousset (April), Michel Garcia (Everial), Fabienne Ernoult (April) et Lionel Garcia (Everial)

Michel Garcia (Everial), Rolland Tchenio (Toupargel) et Jacques Gaillard (TLM)

Serge Luc (Revadeo), Antoine Perragin et Monique Banos (Enjoy Montpelier), André-Claude Canova (Soieries Canova)

Bérangère de Beco, son époux Pierre (Dici), Natacha Delpon et Michel Lopez (Korloff)

Paul Bocuse entouré du basketteur Corey Maggette (NBA Détroit) et Tony Parker en compagnie de ses chefs Gilles Reinhardt et Christophe Muller

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Serge Luc (Revadeo) et Stéphane Thien (Bemyvents)

Camille Simon (Tissot), Emilie, Eric, Sophie et Marie Mercader (Lyon Bijoux)

Jacques Gaillard (TLM), Gilles Moretton (ASVEL Basket)et Bruno Rousset (April) Tony Parker et sa fiancée Axelle

Caroline de La Clergerie, Laurent de La Clergerie (LDLC), Marine de La Clergerie, Pierre Parker, Coach aux Etats-Unis, Olivier de La Clergerie, Suzanne et Marc de La Clergerie (LDLC)

L’attachée de presse Céline Napoly Schmidt et Vincent Leroux (Paul Bocuse)

Omar et Fred

Rodolphe Seigneur (Mercedes Bourgoin) et son épouse Florence

Christophe Bauvey (Bauvey Immobilier), Franck Blandanel (Star Trac France), Marie Alloin, son époux Marc (Maison d’Anthouard)

Le basketteur Corey Maggette (NBA Détroit) et Boris Elisabeth-Mesnager (Authentic Care)

Leslie Bourgoin

Nicole Azoulay, Marion Azoulay, (Galerie Nuances et Lumières) Elodie Arboi (groupe Confort) et Béatrice Caillon (Orocapi)

Esther Manna (Park&Suites), Jean-Christophe Legros, son épouse Corinne Morini Legros (DLJ Associés)

Lyonpeople / Octobre 201380

08PEOPLE EVENTS

Route de Villefranche

BERNOLLIN CUISINES Inauguration du nouveau show-room d’Anse Soirée live pour les 300 invités d’Arnaud Bernollin venus à la découverte du nouveau show-room grand public du cuisiniste implanté à Anse depuis 5 générations. Dans des locaux flambant neufs en bordure de la Nationale 6, il a confié à l’architecte Vincent Monceau la conception d’un espace résolument design et coloré de 1200 m2 adossé et ouvert sur le magasin Grand Litier. Ses équipes évoluent désormais sur deux étages où sont centralisées les commandes, la conception et le service après-vente. C’est là que durant toute la soirée, Jean-Claude Clugnet, champion du monde de jambon braisé, Frédéric Côte (Au Colombier), le charcutier MOF Gilles Giroud et le pâtissier Philippe Bretigniere ont confectionné en live de substantielles nourritures terrestres avant de passer le relais au groupe We Banjo3 venu spécialement d’Irlande.

Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff

Philippe Bernachon, son épouse Karine et Arnaud Bernollin

Fréderic Cote (Au Colombier) et Catherine Ricard (CGPME)

Thierry Chiarenza et Karine Liabeuf (BNP Paribas)

Maurice Fusier (France Info) et Nico (Lyon People)

Yohan Mus, Gaëlle Mondiere (Cuisines Bernollin) et Didier Valente (Franke)

Eric Crolla, Chloé et Sophie (Jumfil Djers Country)

Franck Levotre (Renault Lyon Ouest), Bruno Metzle (Zinc Zinc), Philippe Florentin (Nosbonplatchezvous) et Vincent Labruyere (Labruyère Eberlé)

Octobre 2013 / Lyonpeople 81

La suite de votre reportage sur la page suivante

Fréderic Cote (Au Colombier), Jean-Claude Clugnet, champion du monde de jambon braisé, Gilles Giroud, MOF charcutier, Arnaud Bernollin et Philippe Bretignière, compagnon pâtissier

Marie Rigaud (Printemps de Pérouges), Quitterie et Arnaud Bernollin

Muriel Bernollin et Blandine Pierrefeu

Aurélien Laguide, Elodie Gimaret (Domaine de Laye) et Maurice Sonnery (Cuisines Bernollin)

Franck Parmentier et Bertrand Petit (Carré Fleurs)

Marc Llepez, Franck Levôtre, Vincent Labruyère et Jean-Claude Caro

Bernard Jandard (Jandard Immobilier) et son épouse Lucie

Richard Castronovo (BMW Gauduel), Delphine Roybet et Charles Couty (Tonic Radio)

Sylviane Rabuel (Rabuel Construction) et Aurélie Boissy (Cuisines Bernollin)

Isabelle Bereziat (Institut Aquarelle) et Jacques Barral (ERECA)

Grégory Laurent (Les Etains de Lyon) et Dominique Sempé (Bourgeois)

Didier Rebaudet (Cabinet SDRA) et Maître Morell

Claude Bovet (Crozet) et Jeremy Rochet (J.Rochet)

Rémy Gardette (ACRT) et Didier Bertagna (Réseaunance)

Arnaud Bernollin et Vincent Monceau (Agence M architecte)

Le groupe We Banjo3

Lyonpeople / Octobre 201382

08PEOPLE EVENTS

BERNOLLIN CUISINESInauguration du nouveau show-room d’Anse

Sandrine Perrot (Majencia), Aurélie Sitruk (Coz Magazine) et Catherine Ricard (CGPME)

Marc Llepez (St Martin) et Jean-Claude Caro (Caro de Lyon)

Marie Beuzelin (Marie B Décoration) et Christophe Proche (Immo3Concept)

Gilles Demange (Orosa), son épouse Patricia (TCO) et Arnaud Bernollin

Arthur Gential (Architecte AGA) et Maitre Shanie Eljerrat

Pauline Mielly, Marie Rigaud, Elsa et Anne-Lise (Printemps de Pérouges)

Bruno Dufour (Patrimoine Consultant) et son épouse Carole (Idées en Tête)

Jean-Pierre Gagneux (6ème sens immobilier) et son fils Paul

Guy Rigaud et Frédérique Ory (Dermscan)

Hervé Mielly, son épouse Pauline (Transport Mielly)

Fréderic Côte (Au Colombier)

Bruno Barbier (Viticulteur) et François Régis Ory

Thierry Grisard et son épouse Sybille (Dédicace)

Jean-Claude Cegarra (Fontanel) et son épouse Justine

Georges Chandioux (Echo Beaujolais), Arnaud Bernollin et Jean Burdy (Mumm Cordon Rouge)

Octobre 2013 / Lyonpeople 83

Aida, Marco (Lyon People), Arnaud Bernollin, Charles Couty (Tonic Radio) et Julia

Marie Beuzelin (Marie B Décoration) et Christophe Proche (Immo3Concept)

Julien Lambert (Cuisines Bernollin),Dorine Fromentin et Philippe Besseau (Cot Contemporain)

Gilles Demange (Orosa) et Maitre Raphaël Berger

Philippe Bretignière, compagnon pâtissier et Alain Pierrefeu

Thierry Podvin (OMB) et Nicolas Monnery (Ostéopathe)

Sébastien Dos Santos et son épouse Delphine (Physisport)

Caroline Giorgi et Isabelle Ronzy-Brun (Idée en tête)

Marie (Ecurie du Palordet), André Gabert (Codipag) et son épouse Gisèle

Julie Demont (Maison Chapoutier), Arnaud Bernollin et Sébastien Le Guillou (Moreteau)

Maitre Lana Beal, son époux Frédéric (Beal) et Maitre Cécile Bideau

Romain Pelissier (Glacever) et son épouse Nathalie (Harmonie conseil en Image)

Cyril Meaudre (Domo Déco) et Fabrice (Lyon People)

Guillaume (Rhonea) et Marine Jollard (Cuisines Bernollin)

Serge Chabaud (Emile Maurin), son épouse Isabelle (Segepo) et Chantal Lherbier (Richardson)

Olivier Raynaud, Mélanie Bedon (In Architex) et Antony Pastor (Cuisines Bernollin)

Philippe Florentin (Zinc Zinc), Arnaud Bernollin, Audrey Merle (Championnat du monde de Pâté croute) et son époux PauloArnaud Bernollin a créé un Bar des amis dans son bureau du 1er étage, lui qui affectionne

la convivialité autour d’un bon verre et d’une tranche de pâté croûte...

Lyonpeople / Octobre 201384

09PEOPLE EVENTS

Trophée des Grands Chefs 2013 33 CITÉ

Cité Internationale

Top départ depuis la terrasse du 33 Cité pour la quarantaine de Porsche participant à la 7ème

édition de ce rallye né d’une rencontre entre Historic Car Organisation, association (loi 1901) représentée par son Président Alain Bodard et Jean-Paul Lacombe, grand restaurateur étoilé lyonnais (Léon de Lyon). Le Trophée des Grands Chefs est devenu une « classique » dans le monde de l’automobile de prestige réservée aux Porsche de collection. Cette édition les a emmenés en Bourgogne les 22, 23 et 24 septembre 2013 pour retrouver la table du Relais Bernard Loiseau et la route des Crus, sans oublier les soirées et nuits au Château de Chailly et la visite du château de Pommard, sous pavillon chinois…

Photos : Fabrice Schiff

Karine Fontaine, Jean-Louis Maier, Frédéric Berthod et Philippe Lafont

Frédéric Berthod donne le départ du 7ème Rallye des grands chefs

Lyonpeople / Octobre 201386

10PEOPLE EVENTS

ONLYLYON PARTY En Rouge et Noir !

Confluence

Dress code respecté pour les 2400 Ambassadeurs et Partenaires qui ont assisté à la soirée de rentrée d’ONLYLYON, jeudi 19 septembre au Docks 40. Une « team » ONLYLYON au grand complet emmenée par son directeur Lionel Flasseur. Après la grande campagne d’affichage « Addicted to Lyon », en cours à Lyon et dans toute l’Europe, il a lancé le programme « 1 ambassadeur = 1 action », visant à renforcer le rôle des Ambassadeurs dans la promotion de Lyon aux quatre coins du monde. Il était pour cela entouré des principaux Présidents de la démarche : La Présidente du Conseil général Danielle Chuzeville et le Sénateur-Maire de Lyon Gérard Collomb, qui ont rappelé l’ambition d’ONLYLYON dans leurs discours et le Président de la CCI de Lyon Philippe Grillot, excusé, qui avait enregistré un message d’encouragement à l’attention des 13 400 ambassadeurs ONLYLYON. Les nouveaux partenaires privés de la démarche étaient également venus en force (SONEPAR Le MAT’ Electrique, ERDF, EDF, Sanofi, Renault Trucks, GFC Construction, Emirates) avec de nouveaux partenaires ayant contribué à la soirée (Pure, Obiz, OL merchandising, Signé Vignerons).

Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

Lionel Flasseur, directeur du programme ONLYLYON

Bernard Lancelot (Renault Trucks), Gérard Auboeuf (ONLYLYON) et Jacques Longuet (ERDF)

Danielle Chuzeville, présidente du Conseil général

Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et les «Addicted to Lyon»

Fatiha Hajjat, ambassadrice ONLYLYON

Octobre 2013 / Lyonpeople 87

Delphine Breffeilh (OL Merchandising)

Denis Trouxe (Office du Tourisme) et Céline Gervasoni (Auditorium de Lyon)

Marc David (CCI), Romain Boucaud-Maître (Chocolat Voisin) et Alexandra Perrier-Cornet (PLM)

Colin Mc Guckin et Nico Forraz (CTI Biotech)

Jacques de Chilly, (ADERLY/Invest in Lyon) et Axel Becker (Bosch)

Jacques de Chilly (ADERLY/Invest in Lyon), Jia Ma (Bank of China), Emmanuelle Sysoyev (ONLYLYON), Chong Ye (Bank of China) et Benoit Lespinasse (Duteil Avocats)

Corinne Paris (Allianz), Michel Havard et Stéphanie Recors (Brice Robert)

Anthony et Blandine de l’Office du Tourisme sur le stand «Chef Factory» avec la photographe Marion Parent

Le cocktail était offert par L’Union Signé Vignerons

Dr Hans. Bernhard Meyer (CBB-Boissons pure) et Edouard Eliard (Duteil Avocats)

Stéphane Slama-Royer (GFC), Hélène Badon-Murgue (Sanofi) et Jean-François Allin (ERDF)

Gérard Auboeuf (ONLYLYON), Jean-François Zurawick (Ville de Lyon) et Yves Theoleyre (Mat’ Electrique)

Bérengère Pery, Nathalie Alban (World Trade Center)et Fabrice Fontaine (Idex)

Victor Vitelli (Consulat des Etats-Unis), son épouse Sylvie et Clayton M.Stanger, consul des Etats-Unis à Lyon

L’équipe ONLYLYON

Stands networking des partenaires : ici, celui d’Invest Lyon

Lyonpeople / Octobre 201388

11PEOPLE EVENTS

CLASSIC TENNIS TOUR 2013Le retour des héros à Gerland !

Palais des Sports

1er septembre 1991. Dans un Palais des Sports de Gerland survolté, la bande à Noah remportait la Coupe Davis. 22 ans plus tard, Captain Yannick, Henri Leconte, Fabrice Santoro et Mansour Bahrami ont fait revivre au public lyonnais cet instant magique du sport français. Deux jours de tennis-exhibition, les 26 et 27 septembre dernier, pour le plus grand bonheur des Lyonnais privé du GPTL depuis 2010. L’évènement organisé par Sports TG, la société montée par l’ancien président de la FFT Christian Bîmes, en partenariat avec Delphine Lalliard et Sarah Valéry (La Blonde et la Brune) a attiré 2 000 spectateurs. Déjà implanté à Courchevel et Saint-Tropez, attendu à Porto-Vecchio et Deauville, le Classic Tennis Tour reviendra pour deux nouveaux tournois à Lyon.

Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff et Val-fpg.com

Mansour BahramiLes organisatrices Delphine Lalliard et Sarah Valéry (La Blonde & la Brune)

Séverine Eberhardt (Welcome Magazine) et les Toques Blanches

Jean-Pierre Gagneux et son fils Nicolas (6ème Sens Immobilier)

Jean-Marie Nauleau, Pauline Martin et Albert Dray (Café du Pond)

Deux vétérans de la Coupe Davis 91 : le photographe Guillaume Perret et Henri Leconte

Nico (Lyon People), Emilie Perinel (Jours de Printemps), Sylvain Voto (Edenwork) et Blandine Peillon (Jours de Printemps)

Le designer Stéphan Hubrecht et ses mannequins

Les organisateurs et les partenaires du Classic Legend

Henri Leconte

Yannick Noah et sa nounou ...Fabien Chalard (Comptoir de la Bourse) et son équipe de barmen

Mario toujours au rendez-vous

Marco (Lyon People) et Mehdi (Selcius)Christian d’Aubarède (Tonic radio) et DJ MisterYan

Didier Caudard-Breille (DCB International), Blandine Brochier (Partition France) et Laurent Doyat (Icade)

Thierry Braillard, adjoint aux Sports et Barth (OL TV)

Anne Caudard-Breille (DCB International), Chantal Palluis et Marie Caudard-Breille (DCB International)

Geoffroy Valery et son frère Romain (6ème Sens Immobilier)

Le chocolatier Sébastien Bouillet et Philippe Montanay

Christian Bîmes, ancien président de la FFT, Maitre Richard Brumm, adjoint aux finances et son épouse Dominique

Nico (Lyon People), Emmanuel Auton (Rouge Tendance), Christian Lafaye (Ste Foy Immo) et Gilles Fillot. Au filet (garni) : Stéphane Siranossian (Delta Nautic) et Jean-Marie Nauleau

Jean Louis Maier, Vanessa (Maier Vintage) et Frédéric (Parmigiani Fleurier)

Lyonpeople / Octobre 201390

12PEOPLE EVENTS

TROPHÉE DOCTEUR CLOWN

Lyon Salvagny Golf Club

Joli succès pour cette nouvelle édition du trophée « Docteur Clown » qui a accueilli début septembre 145 participants venus soutenir la cause des enfants hospitalisés, en bravant une météo plus que capricieuse. Pour que cette manifestation soit encore plus festive, deux clowns de l’association ont animé un concours de putting « inédit » puisque sous chapiteau, pour les enfants qui ont tous gagné un nez de clown et une casquette Docteur Clown. Grâce aux compétiteurs, aux donateurs et aux nombreux partenaires, cette action a permis de dégager une somme de 10.000€, soit le financement pendant un an, d’une prestation par mois de deux clowns à l’IDEF (Institut Département pour l’Enfance et la Famille) qui accueille des enfants en grande souffrance. Vincent Tipa, médecin chef de service, a apporté son témoignage en préambule de la remise des prix.

www.docteurclown.org

Mireille et Michel Imbaud, présidente de l’association Docteur Clown

Carlo di Caprio et Jean-Pierre Beaudelaire (Docteur Clown)

Paul

Pascal Sordet, président de l’Association sportive

Ilham

Carlo et Marie

Dany Vieilly et Michèle Jeleff (Docteur Clown)

Simone, Myriam, Pascale

Vincent Tipa, médecin-chef de service de l’IDEF et Mireille

Paule et Brigitte (Docteur Clown)

Maurice Richaud (Harley Davidson)

Patricia, Michèle, Dany et Dominique Pene (Pro Salvagny Golf Club)

Gaspard

Pascale, Michèle, Claude Gros, NicoleEric Chetail (Cerise et Potiron)

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Lyonpeople / Octobre 201392

13PEOPLE EVENTS

DANIEL et DENISE SAINT JEANPremier anniversaire

36, rue Tramassac

Pari gagné pour Joseph et Françoise Viola. Un an après avoir repris et relooké l’ancienne « Mâchonnerie » le couple a pu savourer la réussite de leur succursale du Vieux-Lyon en compagnie de nombreux clients et partenaires. Parmi eux, les rivaux Michel Havard et Thomas Rudiguoz ravis de se retrouver autour des spécialités qui font la réputation de la maison dont le « topissime » pâté-croute champion du monde. Meilleur Ouvrier de France 2004, Joseph Viola fait ainsi la démonstration que le Vieux-Lyon, longtemps abandonné à des restaurateurs sans scrupule, pouvait être autre chose qu’un piège à touristes indigne de la capitale mondiale de la gastronomie.

Texte : Marc Polisson - Photos : Smart Angel Media Fabrice Bonnot (Cuisine et Dépendances), Odile Mattei (France 3) et Joseph Viola (Daniel et Denise)

Le sénateur Guy Fischer et Denise Laupllier

Catherine Vernusse, Catherine et Bruno Deschamp, Eric Vernusse (Banque Rhône-Alpes)

Halles de Lyon: Colette Sibilia et Renée Richard

Kha Luan Pham, Jean-Claude Carteron et Michel Bruyas

Paul et Monique Ducongé

Bruno et Carole Dufour (Idées en Tête)Michel Havard, Joseph Viola (Daniel et Denise) et Pierre Delacroix, président de France Humanitaire

Nathalie et Christophe Michaud

Marc Jean (le Progrès), son épouse Virginie autour de Philippe Florentin

Bernard Fleur, Jean-Claude Carteron et Michel Ode

Marta Pardo-Badier (Château Perrache) et Lionel Badier (Paul Bocuse)

L’équipe de cuisine du chef Joseph Viola

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Fabrice Bonnot (Cuisine et Dépendances), Odile Mattei (France 3) et Joseph Viola (Daniel et Denise)

Lyonpeople / Octobre 201394

14PEOPLE EVENTS

Philippe Lons, Anne Sapin, Dominique Brumm et Erick Rostagnat

Le gagnant du voyage à Dubaï est Roger Guillaud

TROPHÉE DE GOLF Banque Rhône-Alpes

Golf Club de Salvagny

Pour la 6ème année consécutive, la Banque Rhône-Alpes a organisé durant l’été 2013 sept trophées de golf à Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Valence et Beaune. Jeudi 12 septembre, les finalistes se sont retrouvés sur le parcours de la Tour de Salvagny en présence de Bruno Deschamp, président du directoire. Ces trophées sont devenus au fil des années des rendez-vous incontournables pour tous les golfeurs qui apprécient les valeurs de proximité et de relationnel que la banque développe avec l’ensemble de sa clientèle. En 2013, ce sont plus de 740 personnes qui ont foulé les greens de la région sous la bonne étoile de la banque. Les Aéroports de Lyon toujours présents sur ces trophées ont offert 16 billets d’avion en partenariat avec les compagnies aériennes et tours opérateurs implantés à Saint-Exupéry. Grâce à Emirates, l’heureux gagnant du tirage au sort de cette finale, s’envolera pour Dubaï avec la personne de son choix. Photos : Fabrice Schiff

Octobre 2013 / Lyonpeople 95

Anne Sapin, Bruno Deschamp (Banque Rhône-Alpes), Dominique Brumm et Marie-Josèphe Laurent (Cabinet Brumm)

Stéphane Geffroy (Aéroport de Lyon) et Pierfrancesco Carino (Emirates)

L’équipe de la Banque Rhône-AlpesJacky Palomar, Patrice Moreau, Ronny Garnier et Jean-Pierre Fayet

Joël Gonon, Roger Guillaud, Yves-Noël Tronel et Jean Condemine

Pierre et Béatrice Maillot, Nicolas Gutierrez et Charles Gailla

Eric Lefrancq-Lumiere, David Blancard, Céline Arcivos et Edouard Eliard

Philippe Aurange, René Cerdan, Danièle Billioud et Michel Jouve

Christian Guihard, Catherine Virmoux, Romuald Guillen et Eric Hugon

Jérôme Hugoniot, Pierre-Albert Perraudin, Eric Bonnefond et Eric Berchet Moguet

Jacques Champagnac, Jean-Pierre Laroche, Brice Lafaye et Jean-Philippe Niewenglowski

Frédéric Gastaldo, Claude Sage, Daniel Diatchenko et Mehmet Meric

Lyonpeople / Octobre 201396

15PEOPLE EVENTS

Musée de l’Automobile

L’AUXILIAIRE fête ses 150 ans L’Auxiliaire, société mutualiste qui assure les entreprises et les salariés du BTP, a fêté ses 150 ans au musée de l’automobile Henri Malartre. Près de 1 000 personnes ont répondu présent à l’invitation de Luc Brunel, Président, et Olivier Bedeau, Directeur général de la mutuelle. Lors de cette belle soirée de fin d’été, Monsieur le Sénateur-Maire de Lyon et Président du Grand Lyon, ainsi que de nombreux professionnels du BTP ont salué l’expertise de l’Auxiliaire et sa fidélité à son territoire d’origine. Un Chapiteau a été dressé pour l’occasion sous lequel de nombreuses animations musicales et artistiques ont été organisées. L’ensemble des convives a eu plaisir de battre la mesure pendant le concert privé de Michaël Jones. Clou de la soirée : un magnifique feu d’artifice avec sons et lumières…

Photos : val-fpg.com

Mickaël Jones

Photo de famille de l’Auxiliaire (de gauche à droite) : Bernard Spitz, Président de la FFSA, le sénateur-maire de Lyon, Didier Ridoret, Président de la FFB, Rita Spiteri, maire de Rochetaillée-sur-Saône, Luc Brunel, président de l’Auxiliaire, Patrick Bernasconi Président de la FNTP et Olivier Bedeau, directeur général de l’Auxiliaire et de l’Auxiliaire Vie

Didier Ridoret, Président de la FFB, Luc Brunel, président de l’Auxiliaire et le sénateur-maire de Lyon

Hubert Guimet, maire de Fleurieu- sur-Saône et Hélène Chahabian, Groupe Synergies Avenir

Olivier Bedeau, directeur général de l’Auxiliaire et de l’Auxiliaire Vie et Didier Ridoret – Président de la FFB

Luc Brunel, président de l’Auxiliaire, Corinne Cardona (maire de Poleymieux et Directrice de la Communication de l’Auxiliaire) et Olivier Bedeau, directeur général de l’Auxiliaire et de l’Auxiliaire Vie Erica et Blaise Vavro (Vavro & Co)

Laurence Ricciardi, Yvan Patin et Elodie Lafferayrie (L’Auxiliaire)

Mickaël Jones et Eric Limoncini (De Comm’ et d’Esprit)

Groupe de Jazz manouche – les swing project

Claudine Rondepierre (Veolia), Véronique Amos (Heppner) et Nadia Cochet-Grasset (AEI)

Isabelle Rivard, Jena-Noël Bardet (Filhet Allard & Cie) et Franck Viaud (Gras Savoye)

Les échassiers Feerix

Ouvert 7/7 jours4, place Carnot - 69002 Lyon

Tél. 04 72 41 98 40 Mail : [email protected]

Parking Perrache Métro Ampère

Brasserie - RestaurantTerrasse place Carnot de mars à octobre

Salle à l’étage avec possibilité de privatisation

Chef Roger Jaloux (Meilleur Ouvrier de France)

Formule midi du lundi au vendredi Entrée + plat + dessert = 21 EPlat du jour = 10,90 EM

Lyonpeople / Octobre 201398

16PEOPLE EVENTS

INAUGURATION de BONOBO JEANS Avec l’OL Féminin

13, rue Edouard Herriot

Un an après l’ouverture de son vaisseau amiral parisien, Bonobo Jeans (groupe Beaumanoir) s’implante à Lyon, rue Edouard Herriot, à côté de Moreteau. C’est son patron Sébastien Le Guillou qui a ouvert ce magasin en affiliation. La décoration fait la part belle à l’univers singulier de ce spécialiste du denim à destination des jeunes actifs. 300 aficionados de la marque et les joueuses de l’OL Féminin ont participé à la soirée d’inauguration organisée par Mondial Events.

Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff

DJ Sara Costa

Romy Bailly (ADC Construction) et Nelly Chatain (Mondial Events)

Sébastien Leguillou et son équipe Petit délice de Pomme d’Amour

Bruno Bluntzer (Sibilia), Grégory et Sébastien Le Guillou

Olivier Blanc et Paul Piemontese (OL)Jérôme Brune (Les Carnets d’Edouard) et sa fille Lisa-Marie

Serge Bonura (Tennis club du 5ème), 6KO (Comptoir de la Bourse) et Nicolas Dolat (Champagne Devaux)

Lotta Schelin, Hélène Dugelay et Camille Abily (OL)

Octobre 2013 / Lyonpeople 99

Christelle, Sébastien Le Guillou (Bonobo) et Marc Begon (L’art & La matière)

Severine Baud (Baud & Associé) et Catherine Maes (DZI)

Grégory Cuilleron, Philippe Montanay et Olivier Bernardeau (OL)

Pierre-Henri Morel (Chapoutier), Sébastien Le Guillou (Bonobo), Julie Demont (Chapoutier) et Nicolas Dolat (Champagne Devaux)

Diego Quagliotti, Xavier Topalian et Etienne Ruggeri (Studio le Carré)

Marie Deblasi, Justine Emmanuelidis et Céline Durand (Bonobo)

Jérémy Martin, Christophe Vogel et Stéphane Pinilla (Bonobo)

Yann Jaslet et Sébastien Le Guillou (Bonobo)Amandine Rouveyrol et Juliane Bourget (So United Crew)

Marwan Najde (Cousins Cousines) et Samuel Jacob (CRC Lyon)

Marie Deblasi et Ralitza Tchinkova (Bonobo)

Lara Dickenmann, Sabrina Vigier et Wendie Renard (OL)

Lyonpeople / Octobre 2013100

17PEOPLE EVENTS

Défilé POPPET & OH MY SHOES Terrasses du Pond

Lyon 6

Les deux amies Anne-Laure Grasso et Fanny Roux ont décidé de dédier une dernière journée aux enfants de leurs clients et amis avant de reprendre le chemin de l’école sérieusement. Pour cela, Albert du Café du pond a eu la gentillesse de prêter ses terrasses pour le défilé des boutiques Poppet et Oh My Shoes lors de la journée Les Folies du Pond. Pas moins de 30 gamins ont joué le jeu en se transformant en mini mannequin pour la journée ! Lors de ces 3 défilés, les enfants étaient habillés par les marques Scotch & Soda, Swildens, Sœur, Finger in the Nose, AO, Craie, Miniseri, Parajumpers, Pyrenex et chaussés par Eleven Paris, Feyue, Philippe Model, Nimal, 10is, Pantofola d’Oro, Minnetonka, Mou, Gallucci, sans oublier les bijoux Perles d’Au. Les parents ont ainsi pu découvrir les nouvelles tendances de cet hiver pour équiper leurs chérubins de la tête aux pieds !

Photos : Saby Maviel & DR

Un grand merci à Achille, Amélie, Axelle, Brooke, Capucine, Cassandra, Charlotte, Elio, Emma, Enzo, Inès, Jade, Jules, Julie, Juliette, Kalis, Léa, Lou, Louis, Margaux, Méline, Ninon, Noa, Romy, Taness, Tom, ...

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Lyonpeople / Octobre 2013102

18PEOPLE EVENTS

RALLYE SMART’AIRPORT Destination New York ! Une soixantaine de smart ont décollé du smart Center d’Ecully pour explorer l’âme New Yorkaise sous toutes ses coutures. Histoire, sport, gastronomie et détente. Le voyage s’est voulu aussi enrichissant que ludique et convivial. Cette année, plus d’une vingtaine de partenaires officiels ont contribué à offrir de nombreux lots aux smartiens… Les grands gagnants du premier lot se sont vus offrir un aller-retour à New York ainsi qu’un séjour à Disney Land Paris par l’agence Kuoni By Univairmer Lyon. C’est au restaurant BIEH de Vaise que les équipages de smart ont terminé leur périple pour une soirée aux couleurs américaines, à l’ambiance généreuse qui s’est finie fort tard...

Photos : Julien Smati – SMART ANGEL MEDIA et Nicolas Rodet

Un petit tour dans le 1er arrondissement

Bernard Pey-Ravier, Christine Arsac, Bernard Tavella (Misscri) et Mireille Millet

Etape Amazonia Lyon OpéraNos heureux clients smart

Opération stickage pour nos participants

Enigme en pleine natureEtape américaine et sportive avec les Gones Eveil de Lyon

Sophie et Anthony, conseillers commerciaux chez smart St Fons et Ecully

Remise du Road Book au centre smart d’Ecully à Marine

Octobre 2013 / Lyonpeople 103

Les gagnants du rallye smart’airport 2013

Massage et douceurs chez Espace Capucins : Olivia Desmarecaux

3ème prix du Rallye smart pour David Savolle et Sophie Garzin : Abonnement annuel chez Amazonia Lyon

Séance Casino avec le croupier Gilbert Defrance

Equipe d’organisation smart St Fons et Ecully

Animation des cheerleaders

Bieh and friends

Nos heureux gagnants et l’équipe organisatrice de Mercedes-Benz et smart Lyon

Christelle Jardin, Responsable agence KUONI by Uniunivairmer Lyon, et les gagnants du Rallye smart : un aller retour à New York !

Ouah !!!

Un parcours ludique dans Lyon et sa grande couronne

Autre enquête à mener au passage chez Violette & Berlingot

Test d’habilité au billard René Pierre

Lyonpeople / Octobre 2013104

19PEOPLE EVENTS

LA SPHÈRE DES POSSIBLES Soirée 80’s Festy Chic

Villeurbanne

C’est dans un véritable labyrinthe festif que Dany Morsilli, Bernard Buffard et François Garcia ont entrainé cette année leurs 350 invités à l’occasion de leur soirée de rentrée du 6 septembre sur le thème « 80’s Festy-Chic ». Au détour des escaliers et des allées, les heureux élus ont pu applaudir le « Moonwalk » de Michael Jackson ou encore assister à un fidèle remake de l’émission culte « Tournez Manège », plus vrais que nature. Des animations non-stop pour lesquelles toute l’équipe de la Sphère des Possibles a passé la surmultipliée et fait la joyeuse démonstration de son savoir-faire. Une réussite : la joie, la bonne humeur et la fête étaient au rendez-vous.

Texte : Marc Polisson Photos : Saby Maviel & Henri Granjean

Sophie Moreau (Courir pour Elles), Dany Morsilli (LSP), Nicole Chevassus (Conseillère municipale 6ème arrdt de Lyon)

Pascal Chopin (JC Decaux) et son épouse Elisabeth

Daniel Alonzi et Mylène Delpeyrat (Stein Energie Viessmann Group)

Sylvie Cochet et Marie Lyon (April)

Jean-Marie Hebert (OL Promotion), Philippe Vorburger (Comédie Odéon), Vanessa Hebert (Hospices Civils de Lyon)

L’équipe LSP

Gérard Frappier (Mairie de Saint-Cyr aux Monts-d’or) et son épouse Lydie (EDF)

Dominique de Saint Léger (Cargo), Marc David (CCI de Lyon)

Octobre 2013 / Lyonpeople 105

Mme et Mr René Coiro (Coiro TP), Dany Morsilli (LSP)

Gaëlle Charreyre et une amie (Lafarge)

Cécile Pigeon, Bénédicte Bost, Typhaine Grisard (EM Lyon)

Christelle Douaire, André Leroy, Dany Morsilli (LSP), Nicole Philibert (APAJH du Rhône) Jean-Jacques Dumontet (Crédit Agricole), Nicolas, Laurent James (ACIES Consulting Group)

Frédéric Fructus (Osiris, Plateforme Chimique de Roussillon) et son épouse

Alain Huet (MEDEF), Véronique Devinaz (Bijouterie Gemme)

Béatrice Jung-Kuss (coach traitements énergétiques), Marie-Andrée Dontenville (LCL Banque et Assurance) Joseph Achard (Imerys)

Pascale Savey (Préfecture du Rhône), Béatrice Gontard (Quadra immobilier), Estelle Mari (Laboratoire Nipro)

Agnès Elisabelar (Espace Textile), Karin Güllering (Daniel Moevus), Dany Morsilli (LSP), Isabelle Weiler (Unitex)

Dany Morsilli (LSP), José Messer (AG2R La Mondiale) et son épouse

Lyonpeople / Octobre 2013106

20PEOPLE EVENTS

SOIRÉE PLAGE Au Café du Marché

Quai Saint Antoine

Brice et Emmanuelle (ou Mitch et Pam’ pour l’occase) ont décidé de prolonger l’été en conviant leurs amis du quartier, habitants et commerçants, autour d’un verre sur le thème « vacances et château de sable »… Beaucoup avaient respecté le dress code de la soirée et ont enfilé pour l’occasion tongs et paréos. La boutique voisine « Bouquet à croquer » est venue ravir les papilles des convives avec ses bouquets colorés de légumes frais et de fruits frais… un délice aussi pour nos yeux ! Une soirée qui s’est déroulée dans la bonne ambiance, à l’esprit bon enfant jusqu’au milieu de la nuit…

www.bouquetacroquer.fr

Photos : Chris & DR

Manu, Emmanuelle, Victoire, Brice, Sabrina, Hélène, Cédric (Café du Marché)

Raffi Gorizian, Sabrina et François Granger (Financiere d’Uzès)

Pierre et Karine (Fond Rose)

Jacques, Patrick, Marc et Franck Nicole, Blandine et Gilles

Emmanuelle, Éveline, Cédric, Jean-Jacques (M. Pernod) et Brice

Titi et Mumu (Café du Marché) Gg, Mathieu et Gilles (MDA foot) Jean-Luc et AntoineAnnabelle, Hélène, Nathalie et Barbara

Denis Michon, Edith Rosay, Farid Ham, David Bertrand, Mathieu et Hervé Bucher

Simon et Hervé

Stephane (MDA foot), Barbara et FranckEmmanuelle et Souad Benani-Merle (Bouquet à Croquer)

Stephane (MDA foot), Barbara et Franck

Lyonpeople / Octobre 2013108

21PEOPLE EVENTS

OVALGREEN 69 Une 10ème édition réussie

Golf du Gouverneur

Pour célébrer la 10ème édition de l’OVALGREEN 69, Jean-Claude Pietrocola et Gaëlle Viegas - Media Sport Promotion avaient fait les choses en grand ! Ils proposaient, non pas 24h mais bien 48h de convivialité à près de 900 participants présents au Golf du Gouverneur. La famille de l’ovalie avait, comme chaque année, bien répondu présente ! Une quarantaine d’anciens joueurs de l’équipe de France de rugby étaient réunis sous le parrainage de Mathieu Bastareaud, Yann Delaigue, Sylvain Marconnet et Éric Champ, avec la présence exceptionnelle de David et Jean-Baptiste, les fils de Jacques Fouroux le parrain fondateur de l’événement. Au village, une vingtaine d’exposants ont démontré grandeur nature leur savoir-faire avec entre autres, Anahome Immobilier, Eiffage Construction Centre-Est, Ines, Segafredo, Answer Compagnie, Syntheo, Lumiplan ou encore les Salons Luc. AG2R La Mondiale, associée à l’expertise de LEPAPE Store, proposait à tous de « Rouler Solidaire » ! Grâce aux coups de pédale de chacun, la société partenaire a reversé 1000,00 € à l’Association Le Petit Monde ; s’ajoutant ainsi aux 15 000,00 € récoltés grâce aux dons des partenaires. Pour la soirée, les équipes du Golf du Gouverneur et les pâtissiers du Casino Le Lyon Vert étaient sur le qui-vive pour célébrer l’anniversaire du Trophée OVALGREEN et celui du sénateur-maire de Lyon et président du Grand Lyon, Gérard Collomb. En 10 ans, l’OVALGREEN a fidélisé nombre d’entre nous grâce à son concept original et à sa convivialité ! Une page se tourne mais les équipes de Media Sport Promotion sauront à coup sûr nous séduire en 2014 ! Deux rdv à ne pas manquer : la 11ème édition de l’OVALGREEN les 19 et 20 juin au Golf du Gouverneur, suivie des 20 ans de Media Sport Promotion le 2 juillet 2014 !

Photos : Gustavo Leone © Media Sport Promotion & Fabrice Schiff

Thierry Bouchet (Champagne de Venoge), Gaëlle Viegas et Jean-Claude Pietrocola (Média Sport Promotion)

Les discours officiels des parrains, Eric Champ et Sylvain Marconnet, avec Vinciane Neyret - Association Le Petit Monde

Jean-Michel Aguirre participe à l’animation Roulons Solidaire avec AG2R La Mondiale et Lepape Store

L’équipe Gobillot défendue par Eric Lecomte au ProAm

Cédric Soulette et Jimmy Marlu en pleine partie de poker avec le Casino Le Lyon Vert - Groupe Partouche

Gérald Martinez et Sylvain Marconnet, anciens joueurs du XV de France, entourés des 2 fils de Jacques Fouroux, Jean-Baptiste et David

L’équipe Luquet Duranton au ProAm défendue par Yann Delaigue et Astrid Bard

Octobre 2013 / Lyonpeople 109

Toute la gamme Schweppes à déguster avec Damien Huillard

Marco (Lyon People) à la découverte de la gamme électrique de Brandt Motors avec Bertrand Gutty

La remise du chèque à l’Association Le Petit Monde d’un montant total de 16 000,00 €

Cours de cuisine encadrés par l’Atelier des Chefs

L’équipe Lepape Store défendue par Mathieu Lartot - Stade 2

Jean-Claude Pietrocola (Media Sport Promotion), accompagné de Jean Gachassin (Président de la Fédération Française de Tennis et ancien rugbyman), et Lilian Camberabero Photo de famille pour les Internationaux présents pour le 10e anniversaire de l’OVALGREEN 69

Rendez-vous à la garden AG2R La Mondiale pour participer à l’opération « Roulons solidaires » en partenariat avec Lepape Store

L’anniversaire du Sénateur Maire de Lyon, Gérard Collomb

Les partenaires officiels et principaux du 10e Trophée OVALGREEN 69

Les rugbymen Franck Tournaire, Olivier Roumat et Raphaël Saint André

Le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, entouré de tous les Internationaux au cours de la soirée de gala

L’équipe GL Events avec Erick Rostagnat et le parrain, Sylvain Marconnet

Lyonpeople / Octobre 2013110

Lionel (Relais d’Or), Tony (Pommery), Corinne et Christophe (Allianz)

Pauline, Valérie et Laure

22PEOPLE EVENTS

LES 2 ANS du BOUDOIR

Gare des Brotteaux

Deux ans déjà que Jean-Pierre Cabusel a repris les rênes du Boudoir avec l’enthousiasme qu’on connaît. Un entrain communicatif (et communicant !) qui ne s’est pas émoussé au fil des nuits à la plus grande joie des afficionados du quartier des Brotteaux qui offre une belle homogénéité en matière de vie nocturne. Poursuivant sa lancée, le Boudoir entend bien demeurer l’une des locomotives les plus actives du secteur.

Photos : val-fpg.com

Sebastien et Nathalie (Lusso Shoes)

Zara et Yves

Philippe le Corse, Enzo, Mel et AlexJohanna et Julie

Tristan Saxx

Nicolas (MFM Radio) et Jeff (EMA Com) Elisabeth et Julia

Maxence Rissoan (Cabinet Rissoan), Chloé (Loyalty Expert), Antonella et Benjamin

Maeva, Krokett et Michel (Les Coulisses)

Marwan (Cousins Cousines), Michel (Korloff) et Sylvie

Richard Drevet, Raphael, Manu et Christophe

Diane et DelphineJean-Pierre Cabusel et Habib (Le Boudoir)

Gare des Brotteaux

13, place Jules Ferry - Lyon 6

04 72 74 04 41 - [email protected]

Le-BoudoirParking Lyon Brotteaux

Lundi dès 18h / Ladies NightCocktail offert aux filles avant 21h00

Mardi / soirée VIP

Mercredi / soirée Disco Funk

BOUDOIR_Octobre2013_V4.indd 1 03/10/13 10:32

Lyonpeople / Octobre 2013112

23PEOPLE EVENTS

Les meilleurs boxeurs français sur le ring CASINO LE LYON VERT

Charbonnières

C’est au Casino le Lyon Vert que les aficionados de boxe anglaise ont pu assister à un superbe gala organisé de main de maître par Kader Marouf. Le « Noble Art » à l’honneur. 350 personnes ont répondu présents à son invitation, dont de nombreux partenaires (le groupe Partouche avec la présence exceptionnelle de Maurice Schulmann (Canal +), en partenariat avec Jean Louis Maier, Eric Favre, Universal Système Group, Baxter, Burgers, Anagram, ERTBI et TJ Bat. Daniel Allouche en maître de cérémonie, Philippe Gauvreau aux commandes d’un dîner raffiné dont il a le secret, un plateau de boxeurs exceptionnel ont ravi l’assemblée. De quoi mettre en appétit pour le prochain gala de notre hôte qui se déroulera en novembre au casino Mazagan à Marrakech.

Photos : val-fpg.com

Fabio Pinca (Champion du monde WBC Muaythai), Kader Marouf et le boxeur Hacine Cherifi

Daniel Allouche en maître de cérémonie présente Kader Marouf et la fighting card

Jean-Louis et Marie-Victorine Manoa

Laetitia Touiret, Ludivine Cordenod, Jean-Michel Ravot et Virginie Fenouillet

Eric Favre et Kader Marouf

Laurent Goury

René Meme (Eric Favre), le boxeur Faïsal Arrami et Eymeric Gillet (Lyon Hockey Club)

Francis Bondavellet, Gil Panie, Yvon Barnier, Alexis Pannetier, Eric Pieri (Speed Karting)

Gwenaëlle Boulzennec (SAT coordinations), Emilie Tahraoui et Sébastien Greyl (SAT coordinations)Arsen Goulamirian VS Monnier

Serge Tonioni, Alain Dinc (La Tour Rose) et Kader Marouf

Candie’s pom pom girls

Nelson Silva, Armand et Thomas Mechali (Golf Club de Mionnay)

Bijou (Le Peuple), Abdelkader Fethi (Mobilier Revol), Choukri Errachidi et Yvon Perez (Anagram)

Lyonpeople / Octobre 2013114

CARNETMONDAIN

Le dernier mâchon du père HugonHenri Hugon a quitté la table à l’âge de 72 ans, le 18 septembre dernier, emporté par un infarctus durant son sommeil. A la Croix-Rousse, la foule de ses amis lui a rendu un dernier hommage en l’église St-Bruno des Chartreux, mâchonnant ensuite à sa mémoire en mairie du IVe arrondissement. Son épouse Arlette, soliste majeure au piano du bouchon « Chez Hugon », a accueilli l’assemblée des fidèles du rond de serviette. Accompagnée par son fils Eric, gardien de la tradition à « La Hugonnière », la cérémonie a été célébrée par le sacristain Eric Lutz. Un instant de recueillement simple, sans fioritures, auquel ont répondu présent Michel Havard, Henry Chabert, Robert Batailly et son épouse Irène, Maurice Crozet, Gilles Maysonnave, Laurent Vialaron, le consul de Russie Philippe Bordier, l’étoilé Joseph Viola, représentant les Toques Blanches Lyonnaises, l’épinglée Colette Sibillia, le comédien Michel Leroyer mais également les journalistes Alain Vollerin, Yvon Chatain, François Mailhes et Jean-Jacques Billon. Seule Josette, la sœur d’Henri, souffrante, n’a pas pu faire le déplacement.

Texte : Benjamin Solly - Photographes : Fabrice Schiff & DR

Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Gens

Naissances02/09/2013 – Lou chez Audrey Cunat et Arnaud Labedan 11/09/2013 – Céleste chez Caroline et Laurent Arnal

Mariages10/08/2013 - Tanguy Roy de Lachaise et Ombeline Moreau

05/10/2013 - Céline Gongora et Eric Bendel19/10/2013 - Bérengère Pery et Cyril Boissy26/10/2013 - Rémi Navarro et Margaux Joly

DisparitionsDans nos intentions de prière Madame Madeleine Rocher-Jauneau, ancien conservateur du Musée des Beaux-Arts de Lyon ; Monsieur Henri Hugon (lire page 20 et ci-contre), Monsieur Guy Morel Journel, Monsieur Maurice Aguettant d’Aubigny.

NominationsLE CLUB DE LA PRESSE RENOUVELLE SON CONSEIL D’ADMINISTRATION

A l’issue de l’Assemblée générale du 25 septembre, le Club de la presse a renouvelé une partie de son Conseil d’administration. François-Nicolas d’Alincourt (RCF), François Chignac (Euronews) et Nathaly Mermet (Indépendante) arrivés en fin de mandat ne souhaitaient pas se repré-senter. Pour les 3 sièges à pourvoir 6 candidatures avaient été présentées. A l’issue du scrutin ont été élus : Bruno Crozat (Réseau Lyon Piges), Steven Dolbeau (Bref Rhône-Alpes) et Maëva Melano-Costamagna (indépendante).Le nouveau Conseil d’administration a renouvelé sa confiance au Bureau sortant avec : Jeanine Paloulian (présidente), notre associée Françoise Petit et Maurice Fusier (vice-présidents), Jocelyne Vidal (secrétaire générale), Stéphane Rabut (secrétaire général adjoint) et Frédéric Poignard (trésorier). Isabelle Brione, Ahmed Jemaï, Jacqueline Roz-Maurette, Marie-Françoise Villard restent membres du Conseil d’administration ainsi que Françoise Estienne qui y représente les Entreprises Amies.

Pot de départC’est à la Brasserie des Brotteaux que le colonel Jérôme Rabier a fait ses adieux aux membres du Club des 4 saisons. Ancien pilote de chasse, le commandant de la base aérienne du Mont Verdun rejoint l’Etat-Major des Armées à Paris. Il est remplacé par le colonel Etienne Gourdain.

Francis Allimant et Arlette Hugon Michel Havard et Henry Chabert

Le chroniqueur gastronomique Yvon Chatain Serge et Claude Barbet, Roger Dussaud et Arlette Hugon

Le comédien Michel Leroyer Jacques Haffner

Joseph Viola (Daniel et Denise) et Jean-Jacques Billon Colette Sibilia et Huguette (L’Habit Rouge)

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17 Septembre 1755. A l’étude de Maître Choisy, notaire, Jean-Marc Vacheron, jeune Maître Horloger genevois s’apprête à engager son premier apprenti. Cet engagement porte la plus ancienne mention connue du premier horloger d’une dynastie prestigieuse et représente l’acte de naissance de Vacheron Constantin, la plus ancienne manufacture horlogère au monde en activité continue depuis sa création.

Depuis cet acte, et fi dèle à l’histoire qui a fait sa réputation, Vacheron Constantin s’est engagé à transmettre son savoir-faire à chacun de ses Maîtres Horlogers, gage d’excellence et de pérennité de ses métiers et de ses garde-temps.

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