Lyon People septembre 2013

LES 18 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

N°133 - Septembre 2013

PHILIPPE ESCAICHMaster chef

MUNICIPALES 2014

MICHEL HAVARDUne faim de Lyon

TOP 100DES HOMMES D’INFLUENCE

DOSSIER SPECIAL

HÔTELLERIE DE LUXE

Le réveil du Château de Bagnols

Édito Septembre 2013

On ne se méfie jamais assez de ses amis. Je vous raconte : Marco m’invite pour un apéro aux Halles. Vous auriez fait comme moi, je ne me méfie pas et voilà que je me retrouve en plein reportage sur Michel Havard qui vient de défaire Fenech à la primaire lyonnaise de l’UMP. Vous dire si je suis à l’aise, moi qui ai toujours détesté l’UMP comme le RPR, qui ai haï Michel Noir et conséquemment Chabert, son ancien boss. Me voilà en train d’être photographié avec ce Michel Havard, prototype du jeune loup RPR. On discute un peu. Et quelle n’est pas ma surprise de découvrir chez celui que je considérais jusque là comme une charmante gravure de mode, une volonté, un enthousiasme, une vision pour Lyon des plus intéressantes.Je ne suis pas certain qu’il gagne aux prochaines municipales mais ce pourrait être son tour à celles de 2020. Si bien sûr il fait un peu de ménage autour de lui. Justin Calixte

Lyonpeople.com n°133 - Septembre 2013Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : © Didier Michalet

Directeur de la publication Nicolas Winckler [email protected]édacteur en chef Marc Polisson [email protected] Benjamin Solly [email protected]ère éditoriale Françoise Petit [email protected] Maquettiste Valérie Barranco [email protected] webmaster Fabrice Schiff [email protected] collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fontlupt, Christian Mure, Christophe Magnette, Maurice Fusier, Robert Perret, Geoffrey Mercier, Frédéric Poignard, Léna Bouillard et Laurette.Photographes Didier Michalet, Val-fpg, Patricia Faure, Smart Angel Media, Lionel Pinar & ChrisChef de Publicité Elodie Aguettant [email protected] 06 11 19 04 43Assistante commerciale Vérane Letord-Vaché [email protected] Agence Coyote Publiciz Bruce Mathieu [email protected] 06 15 55 20 52

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriétéexclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€.

Ce magazine comporte un encartage Le Lyon Vert.

Chrysalide ou papillon ?

100 000 lecteurs tous les moisEtude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJDBP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06Tél. : 04.72.82.97.78Fax : 04.72.43.92.05

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DOSSIER SPÉCIAL

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Sommaire Septembre 2013

Courrier des lecteurs

La vie lyonnaise

La vie économique

La vie politique

La vie culturelle

La vie gastronomique

Brèves de comptoir

Michel Havard

68 1012 1416 1822

NEWS

Page 12

Secrets de vacances àKGB

Philippe Escaich

Generim

RTC

Selectour Excelys Tour

Aurélie Cottendin

Shopping

Voyage en Grèce

Gastro

72767879 8082849092

STYLE

Page 76

Mois par moi

Les 18 soirées qu’il

ne fallait pas manquer

94

96

VU !

Page 107

OUVERTURE 7/7Midi et soir

44, rue Mercière - Lyon 2Tél . 04 72 41 74 63

9, rue des Marronniers - Lyon 2Tél . 04 72 41 88 78

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Lyonpeople / Septembre 20136

LE MOT DU BUCHERON Aie ! Cette fois, c’est tout le Pilat qu’on va déboiser... Jacques Simonet, éditeur d’InterMedia, le 6 juin 2013

RETOUR DE FÊTE Un grand merci pour hier soir (lire page 120), beau lieu, belles rencontres, beaux discours, beaux messages… et belle amitié visible. Belle route pour toi Marco, Nicolas et Lyon People ! Françoise Buffière, le 6 juin 2013

FÉLICITATIONS Félicitations et remerciements, cher Marc, pour votre numéro de juin de Lyon People. Mon ancien bureau du Progrès donnait sur la colline de La Mulatière et Sainte Foy, et j’ai eu un vif plaisir à retrouver des vues familières et si bien expliquées (quel travail !). A bientôt et amitiés. Gérard Lignac, ancien président du Progrès, le 15 juin 2013

FÉLICITATIONS (2) Tout va bien à Sainte Foy, le magazine s’arrache et provoque un vif intérêt et même l’admiration pour tout le travail effectué. L’accueil du départ a été très favorable et s’est confirmé au fil des jours. L’intérêt pour ce genre de document reste fort d’autant plus qu’il suscite une admiration pour le travail effectué. Certains m’ont même déclaré que cette étude ne pouvait être faite que par un fidésien d’origine. Te voilà donc adopté. En tout cas, tous se souviennent des très bons rapports

avec l’équipe de Lyon People, polis, courtois et respectueux des vies privées. Que du bonus. Encouragements ultérieurs. François Rivier, pharmacien, le 11 juin 2013

FÉLICITATIONS (3) Je voulais féliciter toute votre équipe sur le travail colossal du spécial Sainte Foy, mes parents sont Fidésiens ! A très bientôt. Sylvie Gazarian (Rinascimento), le 18 juin 2013

FÉLICITATIONS (4) Toutes mes félicitations pour l’excellente présentation de ce numéro de Lyon People consacré aux « secrets de Sainte Foy ». Sa présentation attrayante, la grande qualité des photographies, l’intelligence des textes, bien documentés et très à jour en font un ouvrage de base pour la connaissance du Sainte-Foy contemporain. Il complète heureusement ses grands aînés : « Ste Foy lés Lyon et ses environs » d’Antoine et Jean Jubin en 1927. Surtout le « Préinventaire des monuments et richesses artistiques » de Jean Juillard en 1990, sans parler des bulletins de La Fontanière. La brillante présentation dans l’ancienne chapelle du grand Séminaire Saint Irénée nous a fait revoir un haut lieu fidésien et nous a permis de le réinscrire pour une visite conférence lors des prochaines Journées du Patrimoine européen en septembre. Docteur Jean-Jacques Moreteau, président de La Fontanière, le 21 juin 2013

DU TRAVAIL DE PRO Comme je connais un peu le métier… je te félicite pour ce très beau numéro ! Au moins, tu auras bossé une fois dans l’année. Yves Rioton, fondateur de Séminaires Business, le 7 juin 2013

BRAVO J’ai attaqué la lecture très fière d’être citée. Passionnant. Je pense qu’il faudra plusieurs jours. Merci, quel beau travail ! Béryl Maillard, consul de Saint Domingue, le 6 juin 2013

BRAVO (2) Bravo pour ce super boulot ! Jean-Louis Joly, DG du Medef Lyon-Rhône, le 6 juin 2013

BRAVO (3) Toutes mes félicitations pour ce numéro exceptionnel. Bravo à toute l’équipe ! Frédéric Berthod, Chef du 33 Cité, le 6 juin 2013

BRAVO (4) Bravo les amis. Vous êtes au sommet de votre « art ». Je vous souhaite continuité et bonheur. Elie Cunat, DG du Groupe Gauduel, le 6 juin 2013

BRAVO (5) Bravo pour ce travail sur le patrimoine de Sainte-Foy. (…) Les retours sont très positifs aussi bien sur le fond que sur la forme. Le document est apprécié. Je souhaite pour vous et votre équipe plein de succès dans vos projets. Vous pouvez compter sur moi. Très amicalement. Gilles Assi, 1er adjoint au maire de Sainte-Foy-Lès-Lyon, le 6 juin 2013

DANS MA BIBLIOTHÈQUE Marco, comment ne pas vous féliciter avec Nico et toute votre équipe pour tout le travail que vous faîtes sur l’histoire de notre ville et des villes qui nous entourent ; encore un numéro qui va trouver sa place dans ma bibliothèque. Bravo pour vos idées chaque mois nous racontant les histoires et les soirées qui font bouger notre belle ville de Lyon. Je suis très fier d’être votre ami. Christophe Marguin, président des Toques Blanches du Monde, le 20 juin 2013

NEWS COURRIER DES LECTEURS / par Marc Polisson

Les équipes de Jours de Printemps sur le tarmac de Mingat le jour de la distribution des 25 000 exemplaires.

LYON PEOPLE SAINTE FOY Un numéro collector

Un an de travail et deux mois sur un nuage. Vous avez été très nombreux à nous féliciter – oralement ou par écrit - pour ce spécial Sainte Foy qui signe le record de pagination de notre magazine. Vos encouragements nous sont allés droit au cœur.

N°131 - Juin 2013

170 PAGES D’ENQUÊTE EXCLUSIVE

LES 15 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

DEMEURES ET CHÂTEAUX

LES SECRETS DE SAINTE FOY

COUV'SSS.indd 1 29/05/13 15:09

Septembre 2013 / Lyonpeople 7

SUCCÈS Le numéro a beaucoup de succès et un des effets pour nous qui vivions un peu discrètement est que les commerçants nous lancent du «Mr Godard» long comme ça...ce qui n’est pas désagréable d’ailleurs. Alain Godard, ancien président de Rhône-Poulenc Agro, le 21 juin 2013

UNE BELLE AVENTURE Je viens vous remercier pour le magnifique numéro de Lyon people sur les secrets de sainte Foy et la belle double page que vous avez consacrée à la maison des Pères Maristes. Lors de votre visite vous m’aviez promis quelques photos de votre reportage chez nous. Si cela est possible, sachez qu’elles nous feront plaisir et qu’elles prendront place dans nos archives qui sont conservées dans les caves de la maison. Avec mon meilleur souvenir et bonne chance pour les prochains numéros... Une belle aventure. Père Olivier Laurent, supérieur de la communauté mariste de Sainte Foy, le 7 juin 2013

DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION Superbe, complet, bien documenté, l’occasion de revoir certaines propriétés d’amis de mes parents. Souvenirs, souvenirs… Mille mercis pour ces pages Assomption Bellevue. Flash-back… Je suis revenue quelques années en arrière… L’enfance, c’était quand même sympa ! D’ailleurs, Béryl, Jacotte et moi sommes amies depuis cette époque ! J’ai montré le dortoir à mes enfants, ils pensent que j’ai vécu à l’ère préhistorique… L’an dernier dans ton spécial Bellecour, mon grand-père, enfant, était somptueux dans son costume marin face à ton fils. Cette année, c’est moi qui pose en écolière sage (et pourtant, les Mères

de l’Assomption ont très souvent convoqué mon père !). La boucle est bouclée et ces numéros spéciaux de Lyon People passeront, je l’espère, de génération en génération. Tu vois, c’est dans ces occasions que l’on s’aperçoit que le papier a encore de l’avenir ! Sophie Turion, directrice de l’agence éponyme, le 6 juin 2013

L’ENVIE DE VOIRPLUS LOIN Bien cher Marco, un grand merci à toi et à toute ton équipe pour ce grand moment de bonheur que tu as offert à tes invités d’un soir. Par ta faute, la lumière s’est éteinte fort tard chez les Monnami, Mijo et moi avons parcouru page par page, photos et textes, des lieux connus, d’autres à découvrir. Bien sûr j’ai commencé par Assomption Bellevue…. Quel boulot ! Combien d’heures et de jours passés, mais quel magnifique résultat ! Les mots me manquent et le dictionnaire n’en contient pas de plus symbolique que ce simple merci. (…) Voilà quelques lignes bien loin de ce souvenir qui restera gravé dans un coin de ma mémoire comme un grand moment de découverte, de rencontre et d’amitié. Affectueusement à toi, ton associé et tous les collaborateurs grâce à vous tous, Gilles Brousse et moi avons appris que la vie, malgré la crise, pouvait être fantastique, que de telles réunions donnent l’envie de voir plus loin, donc de toujours avancer… Encore Bravo ! Bravo ! Bravo. Roger Monnami, fondateur du Mat’Electrique, le 6 juin 2013

GRANDE QUALITÉD’ÉCRITURE Cher Marco, je souhaitais te féliciter ainsi que toute ton équipe sur le dossier exceptionnel que vous avez réalisé

sur Ste Foy ! Indépendamment bien sûr des belles pages que vous avez rédigées sur «la Fleurie», sur Marie et sur moi. Comme je te l’ai dit, j’ai été très impressionné par la profondeur de votre étude d’investigations, réalisée avec finesse et avec une grande qualité d’écriture! Je pense que vous avez dû tous trouver dans l’adhésion de ces grands propriétaires, (dont je ne fais pas partie car comme tu le sais je suis un ancien pauvre...) une sorte de légitimité de l’existence de votre magazine car toutes ces informations que nous avions «orales», sont gravées aujourd’hui avec justesse et objectivité! Encore Bravo à tous!!!! Didier Caudard-Breille, président du Groupe DCB International, le 16 juin 2013

LE PATRIMOINEFIDÉSIEN MIS EN VALEUR La lecture de ce numéro m’a bien intéressée. Votre démarche va profiter au patrimoine de Ste Foy qui maintenant est « sous le feu de la rampe ». A titre personnel, j’espère que votre appel à remplacer l’horrible clôture qui jouxte notre propriété va être entendu. J’ai entendu chez un commerçant de Ste Foy une fille Burlet très colère contre M. Martone qui, selon elle, aurait fait beaucoup de torts à sa famille, et ne méritait pas d’être en photo dans ce journal. Mon frère et ma sœur ont été très agréablement surpris par ce numéro. En effet, ils avaient un a priori très défavorable à l’encontre de votre journal (votre nom doit vous desservir…). Les photos prises par vos photographes sont remarquables et mettent en valeur le patrimoine fidésien. Je vous remercie de votre initiative qui a permis de faire connaître et donc de protéger le patrimoine de Ste foy. Pascale Vernet, petite-fille de Louis Jarrosson, le 13 juin 2013

PROPRIÉTÉ IZE.LES PRÉCISIONS DE JEAN-CHARLES AGNIELFélicitations à vous concernant le numéro 131 de Lyon People qui évoque les différentes propriétés de La Mulatière et de Sainte-Foy. Cependant votre article concernant la propriété Ize, page 66, comporte des affirmations mensongères, désobligeantes et qui portent atteinte à la mémoire de mon père, probablement dues à des sources non fiables : en effet, notre père l’architecte Émile Agniel ne s’est jamais allié au promoteur Alain Deguilhem et n’a jamais eu pour projet de raser le château et la chapelle. Il aimait passionnément cette propriété qu’il a habitée avec sa femme, Blanche Ize, et ses six enfants et qu’il a entretenue en totalité jusqu’à son décès en octobre 1977, et dont il a assumé seul les frais pendant de nombreuses années. Grâce à son engagement pour cette propriété nous avons pu, avec mes sœurs et mon frère, passer toute notre enfance dans cette si belle propriété. Son attachement pour elle, connue de tous, a été à l’origine de la décision de la mairie de la Mulatière de donner le nom de «Jardin Agniel» à la parcelle de terrain qu’elle a acquise. C’est vous dire, s’il n’aurait jamais accepté que cette propriété soit démolie. Tout au contraire, son souhait était de préserver l’intégrité de la bâtisse principale et l’idée même de la découper en plusieurs appartements ne lui convenait pas. Quant à raser une chapelle, cette idée ne lui a jamais traversé l’esprit. Et bien sûr, il n’a jamais été en opposition avec ses beaux-frères Ize, du Mexique. Dans un article suivant, concernant la Congrégation du Saint Sacrement votre confrère Nicolas de Chastaing évoque à juste titre, et je l’en remercie, la philosophie de mon père, tournée vers la préservation du patrimoine, et mentionne sa création de chapelles et même d’église (église de la Mulatière). Nous avons, cependant, beaucoup apprécié les différentes photos de la propriété, dont celle de la chapelle que nous voyions tous les jours depuis notre salle à manger. Un rectificatif serait vraiment souhaitable, par respect pour la mémoire de notre père ! Jean-Charles Agniel, le 24 juin 2013

ERRATUM Toutes nos excuses à Monsieur Bernard Puthod, dont nous avons écorché le patronyme dans la double page consacrée au château de Bramafan.


NEWS LA VIE LYONNAISE / par Marc Polisson

HÉLIE DE SAINT MARC Un monument d’honneur

LA VIE CLAIRE Le décès d’Eric PelenMardi 30 juillet 2013. Il est 12h30 quand Eric Pelen finit de s’harnacher à Julien Mahenc.

Le binôme, fin prêt pour effectuer un vol de

parapente en tandem, s’élance depuis les

hauteurs du hameau de Puy-Aillaud (Hautes

Alpes) à 1600 mètres d’altitude. L’accident a

lieu quelques minutes après le décollage, mais

ses causes sont encore inconnues. La chute

sera immédiatement mortelle pour Julien, le

pilote. Quant à son passager, il est évacué en

hélicoptère vers Grenoble où il est hospitalisé.

Il a succombé à ses multiples blessures et

fractures vendredi 2 août. Agé de 45 ans, Eric

Pelen siégeait au board de La Vie Claire, rachetée

par son père Régis, ancien président d’Eurexpo.

MARIE-CHARLOTTE CHEVALLIERvous donne « Rendez-vous »Après plusieurs années chez Communiquez

(rachetée cet été par GL events), l’attachée de

presse vole désormais de ses propres ailes. Elle a

créé sa propre agence de RP et relations presse,

baptisée « Rendez-vous ».

ROBERT BATAILLYFidélité à Raymond Barre

Cinq ans jour pour jour après sa disparition,

Robert Batailly et son épouse Irène (qui a

soufflé ses 80 bougies chez Monsieur Paul en

juillet dernier) ont réuni les fidèles de l’ancien

Premier Ministre dans le caveau Beaujolais de

la rue Feuillat. Un lieu où Raymond Barre,

futur maire de Lyon, est venu pendant 15 ans

commenter l’actualité devant un aéropage choisi

et demeuré fidèle au « meilleur économiste de

France ».

JMJ DE RIOOlivier Ginon accueille le Pape FrançoisSéquence émotion lors des Journées Mondiales

de Jeunesse avec l’accueil du Saint Père par

Olivier Ginon au Rio Centro. C’est dans ce

parc d’expositions géré par la société lyonnaise

GL events qu’étaient accueillis et coachés tous

les volontaires mobilisés sur cet événement

international organisé par l’Église Catholique

qui réunit des jeunes du monde entier. Prochain

rendez-vous en 2016 à Cracovie sur les terres de

feu Jean-Paul II.

BRASSERIE DES BROTTEAUXAvis de rechercheSon ambiance art déco demeurée intacte

jusqu’à aujourd’hui en fait l’un des plus beaux

spots de la ville. La Brasserie des Brotteaux

fête ses 100 ans cette année. Un anniversaire

que nous préparons avec son sympathique

patron Emmanuel Faucon. Dans ce

cadre, nous sommes à la recherche de tous

documents la concernant (Photos intérieures

et extérieures, photos des anciens propriétaires

et d’évènements familiaux ou privés, cartes

postales, factures, dessins…)

Merci de prendre contact au 04 72 82 97 78 ou par mail : [email protected]

Les hommages se sont multipliés à l’annonce du décès de l’ancien officier survenu lundi 26 août 2013 dans sa résidence drômoise de la Garde-Adhémar. Il avait 91 ans.Jean-François Carenco, préfet de la région Rhône-Alpes, a tenu à s’incliner devant Hélie Denoix de Saint-Marc : « Au-delà des débats historiques, cet homme exceptionnel a marqué notre histoire. Né à Bordeaux le 11 février 1922, Hélie de Saint-Marc fut résistant dès 1941, il avait à peine 19 ans. Déporté en 1943 dans les conditions les plus extrêmes à Buchenwald puis à Langenstein-Zwieberge en Allemagne où la mortalité dépassait les 90 %, il n’aura la vie sauve que grâce à la libération du camp par les Américains. Retrouvé inconscient dans la baraque des mourants, il fait partie des 30 survivants d’un convoi de 1000 déportés. Après la seconde guerre mondiale, âgé de 23 ans, il intègre l’Armée française et part dès 1948 en Indochine avec la Légion Etrangère. Il fera preuve de courage, d’humanité et d’une bravoure sans faille. Il renouvellera son engagement au service de la France en Algérie. Frère d’armes des harkis, il a choisi de s’en tenir à ses convictions. (…) C’est à Lyon qu’il avait écrit ses Mémoires publiées en 1995. Hélie de Saint-Marc venait d’être fait Grand-Croix dans l’ordre national de la légion d’honneur. Il est pour tous ceux qui connaissent l’histoire et qui aiment Lyon une évidence de courage et d’humanité. C’était un homme bien » conclut le préfet du Rhône. Hommage plus politique de la part de Bruno Gollnisch : « Ce grand soldat et patriote a combattu toute sa vie le totalitarisme. Très jeune, dans la résistance, ce qui lui valut d’être déporté, puis comme officier parachutiste de la Légion étrangère, contre le communisme en Indochine, et contre le FLN en Algérie. On tentera à l’occasion de sa mort de distinguer, entre ses engagements, ceux qui demeurent « politiquement corrects » de ceux qui sont toujours calomniés, comme le fait de s’être dressé contre l’affreux abandon, par le pouvoir politique, de nos compatriotes d’Algérie, « Pieds-noirs » chassés de leur terre, « harkis » livrés aux égorgeurs, etc… Ce qui lui valut cinq années de prison. On aura tort de faire cette distinction. Les événements d’aujourd’hui donnent raison à Denoix de Saint-Marc. Comme ils donnent raison à l’un de ceux qui, jeune lieutenant, a combattu sous ses ordres : Jean-Marie Le Pen » affirme le député européen FN. Le commandant a été inhumé dans le caveau familial à l’issue d’une très belle messe de funérailles célébrée en la primatiale Saint-Jean (Reportage complet sur www.lyonpeople/dernière minute). EN SAVOIR PLUS - Retrouvez le portrait du commandant réalisé par notre magazine à son domicile lyonnais au printemps 2010 sur www.lyonpeople.com / Rubrique Les Gens

Le préfet Carenco saluant le commandant Hélie de Saint-Marc lors des cérémonies marquant la fin de la seconde guerre mondiale, au Parc de la Tête d’Or, le 8 mai 2013.

Photographes : Fabrice Schiff, Evelyne Cureau & DR

500 PLUS GRANDES FORTUNES DE FRANCE Les Lyonnais du classement « Challenges » 2013

RANG NOM

FORTUNE (en

millions d’euros)

COMMENTAIRE

27 Alain Mérieux 1 890En hausse. Le patrimoine pro du patron de BioMérieux (1,6 milliard de CA) a progressé de 180 millions d’euros en un an.

43 Jérôme Seydoux 1 200

Stable. Propriétaire des cinémas Pathé et de 30% de l’Olympique Lyonnais, il perd néanmoins 4 places.

59 Laurent Burelle 910

En hausse. Sa famille contrôle 43,3% du groupe Plastic Omnium. La valeur de leurs parts a plus que doublé en un an.

77 Christian Latouche 600

Stable. Le patron de Fiducial (CA 1,2 milliard), repreneur de Neo Security était classé 71e en 2012

111 Christian Boiron 465

En hausse. Après avoir racheté les parts de Pierre Fabre, le leader mondial de l’homéopathie (CA 532 M€) gagne 63 places dans le classement.

113 Michel Reybier 450

En hausse. Le créateur de Cochonou possède les hôtels La Réserve et des parts dans Mama Shelter.

117Héritiers Descours & Cabaud

440En baisse. Le capital de Descours et Cabaud (3,2 milliards de CA) est contrôlé à 70% par la famille fondatrice.

120Philippe Foriel-Destezet

430En hausse. Le co-fondateur d’Adecco (avec Albert Artiaco) voit la valeur de son patrimoine progresser de 105 millions d’euros.

124 Norbert Dentressangle 415

En hausse. Bonus de 75 millions d’euros pour le propriétaire (à 67%) du groupe de transport éponyme.

138 Bruno Rousset 365 En hausse. Le fondateur d’April contrôle 60% du groupe d’assurance (773 M€ de CA).

179 Christophe Gruy 280

En hausse. La valorisation de ce spécialiste de l’éolien a progressé. Gain de 30 millions d’euros pour son propriétaire (88% des parts).

220 Gérard Pélisson 225

En hausse. + 100 millions d’euros pour le cofondateur d’Accor, premier hôtelier à Lyon, qui possède toujours 1,3% du groupe.

229 Sébastien Aguettant 200

Au côté de Xavier Castelli, ce dirigeant des laboratoires pharmaceutiques éponymes fait son entrée dans le classement de Challenges.

229 Denis Dumont 200En hausse. + 50 millions d’euros de valorisation pour le propriétaire des magasins Grand Frais.

277 Marcel Guigal 170 En hausse. Le pape des côtes du Rhône vu sa valorisation grimper de 40 millions d’euros.

286 Maurice Ricci 165En hausse. Le fondateur d’Akka Technologies contrôle 56% de sa société de conseil et d’ingénierie informatique.

297 Michel Chapoutier 150

En hausse. + 50 millions d’euros pour le propriétaire (67%) de cette belle maison des côtes du Rhône (CA 31 M€)

387 Olivier Ginon 100En hausse. GL Events, contrôlé à 26% par la famille d’Olivier Ginon, poursuit sa croissance mondiale, notamment au Brésil.

411 Eric Jacquet 95En hausse. Le spécialiste des métaux et des aciers spéciaux a réalisé un CA de 1,1 milliard d’euros en 2012.

424 Ariel Aguettant 85

Fortune stable pour sa famille qui contrôle 100% du laboratoire pharmaceutique créé en 1903

424 Jean-Claude Condamin 85 Le promoteur, patron de Sogelym Dixence fait

son entrée dans le classement de Challenges.

453 Guy Mathiolon 75Stable. Le patron de Serfim, actionnaire du LOU Rugby perd 46 places dans le classement.

465 Patrick Martin 70Stable. Après avoir racheté les parts de Siparex, les Bressans contrôlent désormais 100% du groupe Martin Belaysoud.

487Jean-Christophe Larose

65Le créateur du Groupe Cardinal fait son entrée dans le classement Challenges. Il possède 51% de son entreprise de promotion immobilière.

Sorties Jean-Claude Lavorel, Jean-Patrice Bernard, Bruno Lacroix et Isidore Partouche

Classement complet à retrouver dans l’édition du 11 juillet 2013 du magazine Challenges


NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet www.lyon-actueco.com

L’INNOVANTE « PLACE D’ÉCHANGE » tiendra les cordons de la Bourse Photographe : Saby Maviel & DR

L es nostalgiques de la « corbeille » du Palais de la Bourse vont retrouver le sourire car « Place d’échange » doit être enfin lancée fin septembre.

Philippe Grillot, le président de la CCI Lyon, se montre optimiste alors que la patience était de règle devant l’impossibilité de définir un échéancier : « Nous aurons le plaisir d’entendre résonner de nouveau dans nos murs la cloche à l’ouverture de la séance ». La Place d’échange, que l’on peut qualifier de bourse régionale d’investissement au fonctionnement innovant, fera l’actualité économique de cette rentrée car le projet va enfin aboutir avec une présélection des premières entreprises désireuses de lever des fonds grâce à cette structure originale dès ce mois de septembre : « Il s’agit là d’une étape déterminante dans le principe de fonctionnement de cette place rhônalpine, ce qui permettra de lancer une période de tests ». La question de l’augmentation de capital des entreprises se pose avec une acuité croissante ces dernières années devant la prudence des partenaires bancaires. Le Conseil économique social environnemental régional, à l’initiative de son président

Bruno Lacroix, avait lancé une réflexion pour créer un outil de financement. C’est ainsi qu’en 2012 démarrait le « Hub de la finance », offrant, via un portail internet baptisé « hubfi », la possibilité de trouver le dispositif le mieux adapté à l’entreprise. Lyon Place Financière et Tertiaire (LPFT), présidée par Jean-Pierre Lac depuis juillet dernier en remplacement de Marcel Deruy, en est l’opérateur. « La Place d’échange s’inscrit donc dans une continuité d’initiatives cherchant à mobiliser les acteurs locaux pour intervenir désormais au niveau des PME et des TPE afin de les aider à trouver des fonds propres » tient à rappeler Philippe Grillot. Il a fallu sortir des sentiers battus. En effet, la logique retenue n’est pas la cotation libre mais celle de la valorisation établie par expertise qui permet aux acteurs financiers d’avoir l’approche la plus précise de la société inscrite à dans cette bourse régionale d’investissement : « Ce sont des capitaux patients qui vont permettre aux PME d’opérer leur croissance et aux investisseurs de pouvoir se désengager plus aisément ». Certains y verront un placement de « père de famille » où les risques seraient plus limités.

D’où l’importance du choix et de l’expertise des entreprises candidates, répondant à l’obligation d’être en activité depuis au moins quatre ans ; celles retenues devront se plier à l’établissement d’une valorisation trimestrielle ou semestrielle, validée par un comité d’experts indépendants désigné par « Place d’échange ». Les entreprises pourront trouver des fonds allant de 200 000 à 800 000 euros. Ces transactions se feront dans le cadre du système multilatéral de négociation agréé par l’AMF. Reste à résoudre le problème de l’opérateur sur lequel bute le projet depuis le début de l’année. Dans cette démarche innovante se retrouvent associés quatre partenaires : la CCI Lyon, la CCI régionale, la Caisse de Dépôts & Consignations et LPFT. Les fonds mobilisés pour le démarrage se situeront entre 8 et 10 millions d’euros et trente entreprises devraient être retenues. L’objectif est d’élargir leur nombre d’une cinquantaine par an pour affirmer la démarche à l’échelle régionale. Cette initiative est suivie de près par plusieurs CCI des métropoles régionales (Lille, Marseille, Toulouse).

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L’ÉVÉNEMENT Accinov, le coup d’accélérateur de Lyon Biopôle

L’optimisme pour les 20 ans de

« PATRIMONIA » Le rendez-vous national des professionnels du conseil en patrimoine devrait accueillir plus de 6000 visiteurs à la cité inter-nationale les 26 et 27 septembre. Pour fêter son vingtième anniver-saire d’existence, la convention « Patrimonia » sera placée sous le signe de l’optimisme car il s’agit « d’insuffler le positivisme » souligne Jean-Marc Bourmault, directeur des partena-riats économiques ; il a fait appel à Michel Godet, fondateur d’Entrepreneurs du futur pour lancer les débats. La priorité sera donnée dans les conférences à la prospective. Fait à signaler, le domaine de la philanthropie effectue une entrée remarquée avec comme intervenant l’avocat Xavier Delsol. 230 exposants sont actuellement inscrits pour ces deux journées.

Le technopôle de Gerland est de nouveau placé sous les feux de l’actualité car après la pose de la première pierre des Laboratoires Aguettant en juillet dernier, voici l’ouverture d’Accinov (1), un site (6500 m2 - Sud Architectes) dédié à l’accueil de jeunes entreprises innovantes. Elles pourront y engager et ce, immédiatement, une démarche de bioproduction (molécules thérapeutiques, vaccins) avec la mise à disposition de laboratoires « prêts à l’emploi ». Qualifié par Philippe Archinard, président de Lyon Biopôle de « plate-forme d’innovation unique en Europe car elle apporte un service complet aux entreprises s’y installant », Accinov va entrer en activité au début octobre et sera inaugurée en novembre. Situé à proximité du centre d’infectiologie qui se veut un lieu définition de projets, ce site spécialisé s’inscrit dans l’action souhaitée par Philippe Archinard de voir se développer une « offre globale d’infrastructures » dont la spécificité est de rassembler PME et grands groupes « pharma » dans des démarches complémentaires de recherche appliquée et de commercialisation.(1)Accinov est un projet soutenu par le Ministère de l’Economie, la Région et le Grand-Lyon ; sa dénomination non abrégée explique son objet : accélérer la mise en œuvre du Centre d’infectiologie pour mieux innover. La réception des bâtiments est prévue pour ce mois de septembre.


NEWS LA VIE POLITIQUE / De notre envoyé spécial Benjamin Solly

Gégé le VRPMISSION DU GRAND LYON EN ASIELe sénateur-maire de Lyon a emmené, du 14 au 27 juillet 2013, une large délégation économique, institutionnelle, culturelle et entrepreneuriale au Japon, en Corée et en Chine. Alors, vacances ou business ?


O n disait au XVIIIe siècle qu’ils formaient la jeunesse. Au XXIe siècle, ils ont aussi pour objectif de développer l’attractivité

d’un territoire en attirant les capitaux étrangers. Vu par le petit bout de la lorgnette, les voyages – où « déplacements officiels », selon le terme consacré – ont pourtant mauvaise presse. « On se demande vraiment si ce voyage, sans doute très coûteux pour les Lyonnais, sert vraiment à quelque chose », s’étranglait un internaute à la lecture de nos compte-rendu quotidiens sur lyonpeople.com. Une vision à minima pour Gérard Collomb. « Nous sommes dans une économie globalisée, où personne n’est à l’écart des autres. Il faut que Lyon bouge. Si nous n’allons pas de l’avant, nous serons totalement marginalisés dans le monde de demain. » L’opiniâtreté du sénateur-maire de Lyon a transpiré pendant les treize jours de la mission du Grand Lyon en Asie. « C’est lui qui imprime le rythme, parfois épuisant, de ces dépla- cements », confie Julien Rolland, directeur de l’attractivité et des relations internationales à la communauté urbaine. Avec neuf villes visitées en treize jours, pour une vingtaine d’acteurs économiques et institution-nels rencontrés, la conquête asiatique s’est déroulée au pas de course. « On insiste toujours beaucoup auprès de Gérard Collomb pour que tous les deux ans, il nous accompagne au Asie. Cela nous permet d’accéder directement aux présidents des entreprises. Si une délégation économique vient seule, elle ne rencontre qu’une sous-direction », explique Jacques de Chilly, le directeur de l’agence économique de développement économique de la région lyonnnaise (ADERLY). La précédente visite de l’édile lyonnais, en octobre 2010, avait été écourtée pour causes d’émeutes urbaines à Lyon.Baisse des dotations de l’Etat, mécanismes de péréquation budgétivores, le moteur de l’investissement public local est grippé dans les territoires. Il faut désormais aller débusquer une part des capitaux nécessaires au développement

économique à l’étranger. « Je viens simplement mettre la touche finale. On a jeté les lignes, désormais, on ferre », illustrait Collomb depuis l’Asie. Il existe toutefois autant de méthodes que d’interlocuteurs. Le Japon est sensible aux pôles d’excellence de l’agglomération (santé, nouvelles technologies) quand la Chine envisage Lyon à travers sa position centrale de hub européen. Pour

le tissu entrepreneurial coréen, qui n’a quasiment aucune relation économique avec Lyon, l’approche est encore différente. En effet, le Grand Lyon a signé avec l’opérateur des télécoms coréens KT une lettre d’intention pour le projet d’aménagement du quartier de la Part-Dieu. « Ils apprécient de pouvoir utiliser un projet urbain pour l’expérimentation de

nouvelles technologies, d’autant qu’ils sont les plus avancés au monde dans ce domaine », se réjouit Jacques de Chilly, qui estime que cette première collaboration en ouvrira d’autres. Le japonais Toshiba qui avait participé dans le cadre du NEDO - l’équivalent nippon de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) – au projet Lyon Smart Community à Confluence, regarde désormais

la capitale des Gaules de plus près pour un développement dans le secteur des piles à combustible. Des représentants du groupe sont attendus entre Saône et Rhône dès octobre pour continuer les discussions.Une dynamique vertueuse qui se met en place… au détriment des acteurs économiques lyonnais ? C’est le contraire pour Philippe Grillot. « Les grandes entreprises entraînent dans leur sillon les acteurs lyonnais sous forme de clusters. C’est une démarche complémentaire, pas concurrente. Il n’y a pas de honte, par exemple, à être sous-traitant d’un grand groupe comme KT », recadre le président de la CCI de Lyon. Et quand Collomb se frotte aux institutionnels comme Chen Zhu, ministre de la Santé et n°4 du régime chinois, il repart avec la perspective de délocaliser le salon Biovision à Shanghai en 2014. « On ne peut pas être que provincial. On ne peut pas avoir une pensée qui est bornée à la communauté urbaine. Il faut créer des dynamiques extrêmement fortes », glisse Collomb. A cette enseigne, le sénateur-maire devrait faire des annonces d’investissements avant la fin de l’année, consécutives à son déplacement à Dubaï et Abu Dhabi en mars dernier. Il espère d’ailleurs que cette démarche proactive du Grand Lyon survivra à sa présidence. « Si un jour

d’autres personnes l’occupent, il faudra qu’ils fassent la même chose », conseille-t-il. Message reçu du côté de Michel Havard qui a déjà démarché en vue des municipales Philippe Eyrault, président de la société d’agitateurs industriels Mixel et membre de la délégation qui a accompagné le sénateur-maire de Lyon en Asie.

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1. Chine. Au Marriott de Canton lors de la réception organisée pour les 25 ans du jumelage entre Lyon et Canton. 2. Japon. Gégé en mode métro, boulot, Tokyo 3. Chine. Gégé et Philippe Grillot sur la place Tian-An-Men à Pékin. De sinistre mémoire. 4. Corée. A la table d’honneur, Philippe Grillot, Gégé, Georges Képénékian et Olivier Bernardeau travaillent à la bière.


NEWS LA VIE CULTURELLE / par Jean-Alain Fonlupt

NEWS/01

RADIANT-BELLEVUE «Une saison enthousiasmante !» Photographes : JB Mondino & Didier Michalet

U ne salle de spectacle qui, en seulement cinq mois, impose la singularité de sa programmation, fait évoluer son image, attire de nouveaux publics et

dépasse allègrement ses prévisions de fréquentation, ne pouvait que titiller notre curiosité et nous inciter à tenter de comprendre la genèse d’un tel succès ! Rencontre avec Victor Bosch, l’homme qui en est le principal artisan. Victor n’est pas un inconnu, il a déjà laissé son empreinte sur la vie culturelle de notre cité et le monde de la musique… On le connaît évidemment comme le créateur du Transbordeur mais c’est dès les 70’s que, rocker avec le groupe Pulsar, il chope le virus de la scène. Directeur de production des premières Biennales de Lyon, producteur de tournées pour Cabrel, Voulzy, Yehudi Menuhin… il va connaître, chose rare dans l’Hexagone, un succès planétaire en créant la comédie musicale «Notre Dame de Paris»… Si l’homme affiche un solide background et ne manque pas de personnalité, il séduit aussi grâce à une qualité que bien peu conservent malgré le passage du temps et les aléas professionnels : l’enthousiasme ! Il parle aujourd’hui de ses choix et de ses projets avec une

telle faconde, que l’énergie de ses arguments pourrait seule convaincre le plus dubitatif. On sent derrière les propos, couler le carburant de la passion, sans affèterie, avec spontanéité, et on l’écoute volontiers détailler les atouts du Radiant-Bellevue et de sa programmation: « Après une demi-saison d’exploitation, le bilan est assez inattendu. Nous avions prévu sur cette période de 5 mois une fréquentation d’environ 35 000 spectateurs, nous en sommes à 51 000 ! Il faut dire que les possibilités d’aménagement de la grande salle permettent de l’adapter à chaque artiste selon la forme de son spectacle. On peut la moduler de 600 à 1 100 places assises et jusqu’à 2 450 debout. Le Club, dans un espace plus intime, accueille entre 100 et 240 personnes. Le confort des salles et les performances des plateaux techniques, participent à la qualité d’accueil dans le respect de tous les publics du plus décalé au plus familial. Pour la programmation, je me suis posé la question du positionnement et j’ai souhaité qu’elle entre en résonance avec celle des autres salles de spectacle de l’agglomération qui ont toutes leur spécificité (Maison de la Danse, Opéra, Célestins, Transbo…) en

privilégiant un éclectisme qualitatif qui rassemble tous les publics. Avec une pointe d’humour, je pourrais qualifier le Radiant-Bellevue de «Théâtre Régional Populaire ! » Je m’attache à choisir le meilleur dans chaque domaine (théâtre, musique, humour, danse, cirque, jeune public etc.) et je suis particulièrement fier des rendez-vous de la saison 2013/14». En effet, dans l’impressionnante liste des artistes programmés, on pourra, entre autres, naviguer de Vanessa Paradis à Pierre Perret, des BB Brunes au trio Wanderer, de Brigitte Fontaine à Ayo, de Delon à Dussollier, de la magie de Notte au théâtre de Race avec Yvan Attal, du Cirque de la famille Semianyki au Desdémone et Othello (avec le rappeur Disiz), de Kev Adams à Bigard, de Roumanoff à Gregorio, du hip-hop de Käfig à la danse de Pietragalla… En signalant, parmi les créations «maison», l’hommage d’un orchestre symphonique de 75 musiciens au compositeur culte du «Swinging London», John Barry (James Bond, Danse avec les loups, Out of Africa…)… Enthousiasmant, non ?

Programme complet sur radiant-bellevue.fr

NEWS/02

MAISON DE LA DANSE Millepied & associésDès la rentrée, la Maison de la Danse offre le meilleur d’une nouvelle saison particulièrement maîtrisée. Dominique Hervieu et ses équipes ont concoc-té une programmation à la fois exigeante, ouverte aux talents de toutes origines et qui n’oublie pas d’associer à la recherche des nouveaux langages dansés, le plaisir du spectacle et le partage d’émo-tions. Artiste associé auprès de la Maison de la Danse - avant sa prise de direction du prestigieux Ballet de l’Opéra de Paris en 2014 -, le plus américain des danseurs français, Benjamin Millepied, invite, dans le cadre d’une résidence, deux chorégraphes internationaux en créations mondiales. L’israélien Emanuel Gat apportera l’éblouissement de sa perfection formelle, et le jeune Justin Peck, transfuge, comme Benjamin, du New York City Ballet, imposera son jeune et prometteur talent. «Reflections» de Millepied, en première lyonnaise, illustrera l’alliance de la virtuosité classique et du vocabulaire chorégraphique actuel.Formé au CNSM de Lyon, Benjamin Millepied (marié à l’actrice Natalie Portman) a créé sa propre compagnie le L.A. Dance Project et contribue aujourd’hui à imposer l’image de Lyon capitale de la danse ! Du 17 au 21 sept. maisondeladanse.com

OPERA «Theorem et dialogues» Avant que Kazushi Ono dirige «Dialogues des Carmé-lites» de Francis Poulenc (12 au 26 oct.) dans une mise en scène de Christophe Honoré, Le Ballet reprendra le fascinant «Limb’s Theorem» (13 au 19 sept.) du cho-régraphe William Forsythe. René Jacobs réunira l’Or-chestre Baroque de Fribourg, le Chœur de l’Opéra de Lyon et une belle distribution vocale pour une version concert des «Noces de Figaro» de Mozart (22 sept.) et «Petrouch-ka» de Stravinsky accompagnera le «Bacchus et Ariane» de Roussel et le «Shéhérazade» de Ravel pour un voyage dans le Paris de l’avant-guerre. (29 sept.). opera-lyon.com

PRENEZ DONC UNE CHAISE ! «En folie» Le peintre Bernard Soupre «trône» au Marché de la Création où il se

distingue de l’inventaire à la Prévert envi-ronnant. Dans une affectueuse monomanie, il ne peint que des chaises ! Qui, de sages «commodités de la conversation» des jardins, deviennent carrément folles, se révélant dans l’abstraction colorée de leur amoncellement, ou suggérant l’invisible empreinte de «sié-geants» disparus…! Galerie Entr’vues - Charbonnières du 1er au 13 oct.



NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Christian Mure - Guide Lyon Gourmand

LE RÉVEIL DU CHÂTEAU DE BAGNOLSMoment intemporel sur la terrasse du Château de Bagnols qui domine une vallée magique. Ce lieu unique est désormais entre les mains du lyonnais Jean-Claude Lavorel qui a les moyens de ses ambitions alors que tous les plus beaux joyaux français comme les grands crus du Bordelais sont rachetés par des capitaux étrangers russes ou chinois.Photographe : Fabrice Schiff

e PDG de LVL Médical mise sur deux nouveaux atouts pour faire redécouvrir aux Lyonnais cette vénérable institution... Emilie Pajevic (directrice du Château)

qui souhaite « raviver son image tout en préservant ses lettres de noblesse ». Le chef Jean-Alexandre Ouaratta (32 ans) originaire de l’Ile de la Réunion voulait revenir en France après deux ans à Marrakech au Royal Mansour pour le compte de Yannick Alleno après avoir fait ses classes chez Paul Bocuse à Collonges et Christian Lherm à la Tour du Crédit Lyonnais. Le ton est donné dès l’entrée avec trois sortes de pains provenant du «Grenier de Lyon»... Ses artichauts «poivrade» sous un voile croustillant, escargots de Bourgogne et expression de champignons composent une entrée de rêve digne du décor panoramique sur tout le Beaujolais. Le Rouget Barbet cuit sous le grill au poivron doux et Calamars en fricassée, jus de Safran des «Roches d’Or» et le filet de Bœuf fermier d’Aubrac, carottes condimentées, moelle et jus de braisage prouvent sa maîtrise des cuissons. Le plateau de fromages avec un excellent Bleu du Beaujolais provenant de Passe

Loup sur la route de Bagnols à Villefranche nous font adorer les produits locaux. Les fines coques meringuées au citron vert et mangue, sorbet au litchi terminent en beauté ce repas avec une touche d’exotisme... Le tout arrosé avec un Beaujolais Blanc 2011 «Château de Chanzé» et un Beaujolais «La Tour Altiere» 2011 tous deux issus de vieilles

vignes de 70 ans. Barbecues géants, pique-nique chic de 60 couverts au salon ombragé sous les tilleuls et la Soirée Rosé Nuit d’été fin juin marquent

le réveil du Château de Bagnols qui offre ce que l’on peut trouver de mieux dans la région avec ses 22 chambres et sa « Salle des Gardes » ornée de la plus belle cheminée gothique privée de France. On est bercé par le chant des oiseaux et les cloches de l’église comme à l’époque du mariage d’Henri IV et de Catherine de Médicis dans la primatiale Saint Jean. Cet endroit fabuleux nous réserve bien des surprises pour les prochaines années. CM

CHATEAU DE BAGNOLS69620 Bagnols - Tél. 04 74 71 40 00

Ouvert tous les jours.Formule bistrot le midi en semaine. Carte gastronomique le soir. Menu à 65 et 90 euros.LLES NOUVEAUTÉS DU PRINTEMPS 2014 Tout en préservant son patrimoine unique et classé, JCL entend bien faire basculer Bagnols dans le XXIème siècle. Il compte investir plusieurs centaines de milliers d’euros en 2014 avec l’ouverture d’un Spa et la création de cinq chambres supplémentaires dans l’ancien cuvage. Le chantier le plus spectaculaire consistera à recouvrir la cour d’honneur d’une verrière comme au Musée du Louvre.

La « Salle des Gardes » ornée de la plus belle cheminée gothique privée de France

Emilie Pajevic est la nouvelle directrice du Château

Le chef Jean-Alexandre Ouaratta (32 ans) originaire de l’Ile de la Réunion

L’ancien cuvage va accueillir 6 chambres et un SPA.


L ’opération « Monter l’ambiance… Baisser le son », lancée par l’UMIH Nuit, la Ville de Lyon, l’association JNA (Journée nationale de l’audition) et l’Ecole des DJ UCPA, s’est déroulée dans 26 établissements. Il s’agissait pour les journalistes, les élus

et professionnels de l’audition, de visiter cinq lieux de nuit lyonnais afin de tester tous les dispositifs en même temps que les clients. Une idée improbable en forme d’immersion dans le monde de la nuit. Pour participer à cette expérience grandeur nature, les établissements avaient le choix entre cinq dispositifs pour baisser leur volume le temps d’une soirée et prévenir les risques auditifs, sans pour autant renoncer à

une ambiance festive. Pour en avoir un aperçu, nous devions visiter cinq lieux de nuits, qui appliquaient chacun une technique différente. Plusieurs élus lyonnais avaient fait le déplacement, ainsi qu’un audioprothésiste, dont la mission était de mesurer les décibels dans chacun des lieux testés. D’autres professionnels de l’audition suivaient la cohorte

des journalistes, pour réaliser des tests avant et après la soirée, auprès des professionnels et des clients des établissements. Ils ont ainsi pu juger de l’état de leurs oreilles dans un tel environnement. Les résultats plus scientifiques de l’opération devraient être dévoilés très prochainement.

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Léna Bouillard

MONTER L’AMBIANCE ET BAISSER LE SON Ma nuit en boîte avec l’UMIH et les élus lyonnais Photographe : Fabrice Schiff

Jean-Louis Horvilleur et Jean Stanko (Journée Nationale de l’Audition)

Céline Faurie-Gauthier, adjointe au maire du 5e

Photo de famille avant le départ

Ay e r s R o c k B o a t ( e x F i s h )A 22h45, nous sommes déjà en route vers la folle nuit qui nous attend. Dans le bus, Pierre Chambon, président de l’UMIH Nuit, rappelle le principe de la soirée et détaille les cinq techniques adoptées par les lieux que nous allons visiter. Ambiance départ de colonie de vacances. « Je suis heureuse que l’UMIH ait choisi Lyon comme ville pilote » se réjouit Céline Faurie-Gauthier, adjointe au maire du 5e, au moment où nous arrivons à l’Ayers Rock Boat. L’établissement de Jean-Luc Chapelle a choisi de proposer à ses clients un espace de repos auditif, où le volume sonore est moins fort, pour soulager leurs oreilles entre deux chansons. La partie club diffuse donc un son à 95 dB, contrairement à la terrasse, qui n’en passe aucun. Après avoir visité l’intérieur, nous nous arrêtons sur la terrasse pour déguster du rosé et profiter du calme de l’espace extérieur de la péniche. Pas un chat sur la piste de danse, tout le monde s’est rassemblé sur la terrasse pour discuter, là où la musique ne couvre pas les voix. « C’est quand même plus agréable de pouvoir parler » confirme un client de l’Ayers. Les audioprothésistes commencent à distribuer des questionnaires aux fêtards pour constater l’état de leurs oreilles. Ceux qui constatent une baisse de leur audition sont invités à passer au laboratoire du JNA pour des tests plus approfondis.

La délégation accueillie par Jean-Luc Chapelle à bord de la péniche Ayers Rock Boat


F i r s t - A p é r i K l u b ( G a r e d e s B r o t t e a u x )

Nous rejoignons ensuite le First, ouvert spécialement pour l’occasion par Marc Chabert et Jean-Paul Donjon, afin d’expérimenter les 105 dB maximums autorisés. Sur la piste de danse vide, le son fait vibrer les cœurs et danser les journalistes. Céline Faurie-Gauthier et Sandrine Frih, vice-présidente du Grand Lyon, esquissent même quelques pas. Rapidement, la fatigue auditive se fait sentir et nous ne sommes pas mécontents de sortir de la salle. En effet, un audioprothésiste vient de nous apprendre qu’une heure passée sous 105 dB contribue à faire vieillir l’oreille prématurément, d’où l’intérêt pour les DJ de porter des bouchons d’oreilles. A minuit, nous passons à l’ApériKlub, bondé, où le niveau du son tourne autour de 94 dB. Une baisse de 10 dB très appréciable pour tous. De nombreux groupes d’amis sont rassemblés autour des tables, et semblent passer une excellente soirée au milieu des danseuses aux toques de soldats anglais. « Le son n’est pas trop fort, mais s’il baissait encore, on ne s’amuserait plus et on perdrait l’ambiance boîte » nous confie l’une d’elles.

N i n k a s i G e rl a n dNous arrivons vers 0h30 au Ninkasi Gerland. Son directeur Vincent Covolo teste une autre technique ce soir, à savoir de diffuser toutes les deux heures un set musical moins fort pendant dix minutes. Peu de monde sur la piste, mais ceux qui sont là se déchaînent. Nous nous arrêtons quelques minutes, pour profiter de la bière et juger de l’enthousiasme des danseurs sous 95 dB. Soudain, le DJ baisse le son et la musique perd brutalement 10 décibels, ce qui a pour effet de faire dégringoler instantanément l’ambiance. « On attend que le son remonte pour se remettre à danser » avoue un client du bar. Dès que la musique reprend son volume initial, les cris de joie retentissent et tout le monde se remet à danser de plus belle. Sans surprise, plus la musique est forte, plus les fêtards affichent de l’entrain et semblent s’amuser. Au contraire, lorsqu’elle est plus basse, les danseurs ont tendance à discuter, voire même à rejoindre leur table en attendant que le son remonte. « Pour moi, le son était parfait, même lorsqu’il a baissé. Après, cela dépend si on vient pour parler avec ses amis ou pour danser » explique une cliente du Ninkasi. Effectivement, nous remarquons qu’une forte densité de fêtards s’est installée dehors, pour pouvoir parler en toute tranquillité, chose impossible à l’intérieur avec un son à 95 dB. L e C r a z y

Retour dans le bus, où Pierre Chambon nous annonce que nous ne nous rendrons pas au Baryton, en raison de l’heure tardive. Notre voyage nocturne se terminera donc au Crazy, l’une des boîtes les plus gay friendly de Lyon. Une fois arrivés, la JNA distribue des bouchons d’oreille, pour que nous saisissions la réelle utilité de ces protections auditives. Une fois le test effectué, nous pouvons en effet constater que le volume est atténué de façon impressionnante, ce qui n’empêche pas les trois élus de se lancer dans une danse endiablée. Jérôme Maleski, premier adjoint au maire du 3e arrondissement se lâche enfin et rejoint Céline Faurie-Gauthier et Sandrine Frih sur la piste presque déserte. « Le son est bien moins fort que dans d’autres boîtes, on s’entend encore parler, c’est très agréable » confie Dimitri, attablé au bar. Le peu de clients présents, presque exclusivement des hommes, se concentrent au bar ou admirent le concert de Katy Perry, projeté au mur de la boîte. C’est la fin de la soirée officielle, les audioprothésistes distribuent leurs derniers questionnaires. Vers 2h, nous rentrons chez nous, les oreilles bourdonnantes, laissant les élus et les membres de l’UMIH danser au Crazy jusqu’au bout de la nuit.

POURQUOI L’UMIH S’INVESTIT SUR CETTE MISSION « Après l’expérience que nous avons eue avec les lois sur le tabac et l’alcool, qui n’ont aucunement abouti à une baisse de la consommation de l’un ni de l’autre, nous ne voulions pas reproduire le même schéma » explique Pierre Chambon, président de l’UMIH Nuit. Cette fois, l’UMIH a décidé de prendre les devants en lançant son propre projet, avant la loi sur le problème du son, avec l’appui d’associations de professionnels, telles que la JNA (Journée nationale de l’audition). De cette façon, elle espère gagner en crédibilité, mais aussi récolter l’opinion des consommateurs, en testant différentes techniques de baisse du son directement dans les établissements de nuit lyonnais. L’UMIH espère ainsi que le problème du son sera réglé de façon plus efficace, une fois la loi réellement écrite, cette fois en connaissance de cause.

Début des tests au First avec ses patrons Axel Chabert, Jean-Paul Donjon et Marc Chabert

Visite du Ninkasi avec son patron Vincent Covolo, vice-président de l’UMIH Rhône

Dernière étape au Crazy, rue Royale

Pierre Chambon, président de l’UMIH Nuit


NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson

NEWS/01

UNE NOUVELLE VIE POUR LE 42 Photographes : Fabrice Schiff & DR

L e célèbre bar des quais de Saône a rouvert ses portes grâce à deux jeunes repreneurs, bien décidés à lui rendre sa superbe d’antan, tout en

y injectant une bonne dose de fraîcheur. « Quelques minutes avant l’ouverture, nous étions encore occupés à peindre et à clouer des draps pour cacher les trous » racontent Etienne Dechant et Camille Chavent, les nouveaux propriétaires du 42, un bar mythique et intergénérationnel des quais de Saône au décor de chalet irlandais. « Nous connaissions le 42 depuis longtemps, une grande partie de nos soirées s’y sont déroulées. Il nous

fallait tenter l’aventure, pour ne pas le laisser mourir et lui rendre son âme de bar de bons copains » raconte Etienne, détenteur d’une licence de comptabilité. Son associé, quant à lui, avait déjà travaillé dans la restauration. « Nous avons voulu apporter un peu de fraîcheur au lieu, tout en le laissant dans son jus » ajoute-t-il. Parmi les nouveautés, une terrasse qui donne sur les quais et qui jouit d’une vue imprenable sur la Saône et les Subsistances, juste en face. Les jeunes propriétaires fourmillent d’idées, à commencer par l’organisation de concerts réguliers à l’intérieur du pub. Autre innovation, les clients peuvent

désormais commander des planches de tapas du terroir, composées de fromage et de charcuterie de la région, pour 6 à 12 euros selon les formules. Mais les repreneurs savent qu’ils sont attendus au tournant. « Pour l’instant, cela marche plutôt bien pour nous, nous recevons autant d’habitués nostalgiques, que d’étudiants prêts à faire la fête toute la nuit » se réjouit Etienne. En effet, le bar vient juste d’obtenir les autorisations pour rester ouvert jusqu’à 4h du matin, attirant une foule de jeunes clients. Comme au bon vieux temps. LB

LE PRÉSIDENT BERNACHON Numéro 10 000Ce spectaculaire gâteau créé en 1975 à l’occasion de la remise de la Légion d’honneur à Paul Bocuse par Valéry Giscard d’Estaing, a rendu célèbre Maurice Bernachon dans le monde entier. C’est le chef Christophe Marguin qui a dégainé sa carte Gold pour acquérir le 10 000ème exemplaire de ce délice fabriqué artisana-lement par les chocolatiers du cours Franklin Roosevelt.

NEWS/02

KING MARCEL Des burgers 100% français

NEWS/03

Depuis la fin du mois de mai, un nouveau restaurant de hamburgers s’est installé rue Mercière. Son credo ? Proposer des produits de qualité, pour lutter contre les sandwichs aseptisés habituellement servis dans les fast-foods. Selon Jean-Christophe Cons-Auchatraire, propriétaire des lieux, le secret d’un bon burger réside avant tout dans l’excellence de ses ingrédients, qu’il a choisis exclusivement locaux. Ainsi, les buns sont fournis par la maison Bettant à Villeurbanne, la viande 100% charolaise par la Rhodanienne des viandes, et le fromage par la célèbre Mère Richard. Mais King Marcel n’oublie pas non plus d’af-firmer ses origines françaises, en habillant son personnel de bleus de travail et de bérets, et en vendant des burgers qui portent les noms des Marcel les plus célèbres de l’histoire. LB

King Marcel31 rue Mercière - Lyon 2 – Tel 04 78 42 28 50

Télex C’est au Docks 40 qu’a eu lieu la soirée de lancement du Taittinger Nocturne rosé, un champagne voluptueux de début et de fin de soirée. Il peut accompagner un dessert gourmand (même à base de chocolat) et entraîner les noctambules, amoureux de champagne, jusqu’au bout de la nuit. *** L’Auberge du Cep, à Fleurie, a fermé ses portes 6 mois avant d’être repris par Georges Duboeuf. Un sauvetage auquel Alain Ducasse a également participé. C’est désormais Alain Souliac qui offi-cie derrière les pianos de cette institution gourmande tenue pendant plusieurs décennies par Chantal Chagny. *** Les Maritonnes à Romanèche–Thorins où Olivier Degand officiait comme chef vont rejoindre la collection de brasseries de Georges Blanc. *** Après avoir revendu le Plato, Pierre Molin s’installe à Limonest. *** Le gendarme des bords de Saône. Associé au truculent Gamel, Stéphane Foucher va également endosser l’uniforme de restaurateur. Il a repris la Guinguette de Montmerle.

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MICHEL HAVARD, une faim de LyonIl revient de loin et il le sait. Michel Havard, vainqueur des primaires en juin dernier, sera bien le candidat de l’UMP pour les prochaines municipales lyonnaises. Texte : Benjamin Solly - Photos : Patricia Faure, Fabrice Schiff & DR

« J’ai la vocation de travailler en équipe,

de rassembler (...) Au final, je prends la décision. Si cela

ne plaît pas à certains, ce n’est pas très grave. »


L e statut pourrait paraître naturel pour celui qui découvrirait Michel Havard à travers son pedigree. Chef de l’opposition

municipale depuis la défaite de Dominique Perben en 2008, il lui revenait naturellement de porter le fer face à Gérard Collomb en 2014. Le chemin, a priori balisé, aura pourtant été semé d’embûches. En particulier du côté de l’impitoyable calendrier électoral. Surfant sur la dynamique Hollande, l’adjoint aux Sports de la Ville de Lyon, Thierry Braillard, lui ravit son poste de député de la 1e circonscription du Rhône en juin 2012. « Je tourne la page de cette défaite électorale en proposant les primaires », explique-t-il. La stratégie fait florès à droite et au centre, à telle enseigne que, primesautiers, le centriste Geourjon et le Divers Droite Broliquier semblent séduits par l’idée.

Moribond, Havard trouve alors la force nécessaire et le créneau porteur pour rebondir. Jusqu’à devenir a tête de liste de l’UMP au scrutin suivant, vouant aux gémonies l’improbable trio Fenech-Hamelin-Berra qui tentait de lui barrer la route de l’Hôtel de Ville. L’anecdote illustre son tempérament. Car l’homme sait être insaisissable. « Tenace », comme dirait Fenech. Michel Havard est surtout là où on ne l’attend pas. « Il peut tout à fait discuter avec vous et, en cours de conversation, tourner les talons pour aller saluer une autre personne », confie son entourage. Pourtant, sa famille politique tout comme ses adversaires lui reprochent souvent un manque de charisme. De leadership. Cette inclinaison lui vaut des relations franchement délétères avec certains parlementaires UMP du Rhône. « C’est un fait. On ne peut pas être aimé par tout le monde. Je ne suis d’ailleurs pas là pour plaire ou déplaire », glisse-t-il, peu contrarié par cette réalité. Car ce qui passe parfois pour une forme de dilettantisme tient moins de l’incapacité à trancher que de la méthode. « J’ai la vocation de travailler en équipe, de rassembler, de rechercher le consensus, de bien comprendre comment est posé le problème. Au final, je prends la décision. Si cela ne plaît pas à certains, ce n’est pas très grave. »

Né à la politique via le monde associatif lorsqu’il était étudiant en droit à Lyon

III, Michel Havard n’est ni un apparatchik, ni un Rastignac en puissance. Il refuse de s’imposer en écrasant. Il aurait même plutôt tendance à tendre la main à un adversaire agonisant plutôt que de lui donner le coup de grâce. Son engagement, il l’inscrit sur fonds de convictions et de rencontres. Simone André tout d’abord. La conseillère générale est alors présidente du Forum des Associations quand elle libère gracieusement au jeune Michel un stand en 1993, séduite par l’association qu’il a monté, baptisée Europe Infos. Lors de l’événement, il partage le linéaire avec son voisin Henry Chabert, qui représente alors le Forum Européen. Leur première rencontre. Michel rejoindra ses listes dans le 5e arrondissement dès 1995 avant de devenir son chargé de mission l’année suivante au Grand Lyon puis son assistant parlementaire dès 1997 avant la

désillusion des municipales de 2001.Michel Havard goute alors rapidement au succès en devenant adjoint au commerce et à l’artisanat de Marie-Thérèse Geffroy sur le 5e dès 1995. Viendra pourtant le temps des vaches maîgres dans les années 2000, contrebalancé par un poste de conseiller général en 2004 et son élection comme député de la 1e circonscription en 2008. A l’évocation de l’Hôtel du Département, il décrit « une période exaltante, un formidable coup de booster. » De l’or du Palais Bourbon, il se défend d’avoir « manqué le coche » parlementaire. Le Lyonnais n’a pas Paris dans le viseur. En 2002, il refuse d’être le suppléant d’Anne-Marie Comparini pour mieux revenir via le plus petit des territoires, son canton de Fourvière. L’exemple est parlant. C’est un fait. Cet homme n’a que Lyon en tête.

MICHEL HAVARD EN 14 DATES24 Mars 1967 : Naissance à Clermont-Ferrand (Puy de Dôme)Août 1978 : La famille Havard s’installe à Pierre-Bénite (Rhône), à proximité de Lyon.Juillet 1985 : Michel Havard décroche son baccalauréat littéraire1992 : Il valide avec mention son DEA de droit européen et sort diplômé de Sciences-Po Lyon.1992-1993 : Elève-officier de réserve, il effectue son service militaire au 68e Régiment d’artilleurs d’Afrique de la Valbonne.10 septembre 1994 : Naissance de sa fille Victoria.1995 : Est élu sur la liste RPR/UDF du 5è arrondissement de Lyon et devient adjoint au commerce et à l’artisanat. 1996 : Est nommé chargé de mission au Grand Lyon pour Henry Chabert.3 février 1997 : Naissance de son fils Matthieu.1997-2001 : Attaché parlementaire d’Henry Chabert.2004 : Elu conseiller général du Rhône et secrétaire départemental de la fédération UMP du Rhône.2007 : Elu député de la 1ère circonscription du Rhône.Juin 2012 : Est battu aux législatives par le radical Thierry Braillard. 9 juin 2013 : A 46 ans, il remporte les primaires de l’alternance qui désignent le candidat de l’UMP face à Gérard Collomb aux municipales de 2014.


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RENDEZ-VOUS MANQUÉ AVEC PARIS

M ichel Havard n’a laissé aucun souvenir à Paris. » Le propos de Thierry Braillard est peu amène pour son prédécesseur. Elu

député de la 1e circonscription du Rhône en 2007, Havard a été battu par l’adjoint aux Sports du maire de Lyon aux législatives de juin 2012. Mais avait-il seulement envie de siéger sous les ors du palais Bourbon ? « J’estime ne pas avoir manqué le coche de la députation, même s’il est vrai que ma candidature s’est décidée très tardivement, entre les deux-tours de l’élection présidentielle de 2007 », rectifie-t-il. Lorsqu’aux législatives de 2002, Havard peut devenir le suppléant d’Anne-Marie Comparini, il préfère nicher auprès du secrétaire de la fédération UMP du Rhône, Jean Girma, qu’il remplacera au poste en 2004 après avoir été élu conseiller général du canton de Fourvière. Graal de toute ambition politique, Paris est un repoussoir pour Havard. « Il n’a pas vu venir l’accélération que ce poste de député représentait pour sa carrière politique. Il a explosé », continue Braillard. C’est pendant sa mandature parlementaire que Michel Havard se sépare de son épouse. Entre 2007 et 2012, il est tout à la fois chef de l’opposition lyonnaise à la Ville, élu au Grand Lyon, député et secrétaire national de l’UMP délégué aux fédérations - en binôme avec Edouard Courtial. Il quitte cette dernière fonction

en 2009. « J’ai écrit à Nicolas Sarkozy en lui expliquant vouloir démissionner pour me consacrer à Lyon. Je lui explique que j’ai comme objectif d’être candidat à la mairie en 2014 », assure Havard. « Tu n’es donc pas venu me demander d’entrer au gouvernement », lui rétorque alors le président. « Je lui ai répondu non. Je ne sais pas s’il me le proposait. C’était peut-être un test. » A l’époque, les tauliers de sa génération,

comme NKM ou Benoist Apparu, font leur beurre politique du quinquennat Sarkozy. Havard, lui, loupe le coche. « J’avais besoin d’être à Lyon. Ma conviction, c’est que les Lyonnais ont besoin de voir leur maire » se défend-il. Le lobbying de Copé pour le faire battre aux primaires de l’UMP à Lyon ne sera pas de nature à la réconcilier avec Paname. Honni soit qui Paris pense !

Un problème de leadership ?

F aut-il forcément être cassant pour être un bon candidat ? » Un brin irritée, la conseillère communautaire UMP Laure Dagorne s’est

payé la presse locale quand cette dernière chatouillait Michel Havard sur la mollesse de son leadership. Un leitmotiv qui fait le lit des détracteurs du candidat de

l’UMP aux municipales de 2014. « Il a des convictions mais les exprime du bout des lèvres », appuie Denis Broliquier. Le maire du 2e arrondissement a quitté en 2010 le groupe d’opposition municipal Ensemble pour Lyon, présidé par Michel Havard. Le corolaire du manque de leadership de ce dernier ? L’exact

inverse ! Car, quand il s’agit de préserver son pré carré, Havard sait trancher. Au grand dam de certains membres de sa famille politique. Lors des régionales de 2010, l’éviction d’Emmanuel Hamelin et de Denis Broliquier porte sa marque. Le schisme subséquent des Divers Droite ne l’a pas refroidi. « C’était prévisible. Cela a eu peu de conséquences, mis à part renforcer les liens de notre groupe municipal. » Dès 2011, c’est encore Hamelin qui est réduit au silence en conseil municipal pour avoir créé l’association ELAN, outil de son ambition municipale déçue. « J’assume », insiste Havard. Leader mais pas tueur ? A l’heure de constituer les listes pour le scrutin de 2014, l’ex-député de Fourvière pourra faire montre dès septembre de sa capacité à décider. « Je veux renouveler », promet-il. Et pour certains proches collaborateurs du candidat, le renouveau passe par l’écrémage de Hamelin, Nora Berra et leur porte-étendard Georges Fenech, battus à la loyale lors des primaires de l’alternance. Ces derniers auraient alors une dernière chance au grattage, en octobre, lors de la commission nationale d’investiture (CNI) de l’UMP qui validera les têtes de listes d’arrondissements. « C’est moi qui désigne les têtes de listes d’arrondissements et personne d’autre. Si le contraire se produit, je quitterai la table. » La CNI est prévenue.

MICHEL HAVARD


1974. Vacances à Montpellier chez sa grand-mère. Plage du Petit Travers à Carnon

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L’album de Michel Havard 1967-1994

MICHEL DE LYON« Le déracinement, c’est aussi mon histoire », confie Michel Havard. Clermont-Ferrand, Aurillac, Arpajon-sur-Cère, Toulon… Dans le sillage de Jean-Pierre, commissaire de police aux RG, les Havard visitent la France au gré des mutations du paternel. En 1978, la famille s’implante aux portes de Lyon, à Pierre-Bénite. Le jeune Michel est alors âgé de 11 ans. Collège à Pierre-Bénite, lycée à Oullins, il décroche au point près son bac littéraire. « J’avais une telle bande de copains qu’il était difficile de se concentrer sur les études », reconnaît-il aujourd’hui. Sa première année de droit à Lyon III est catastrophique. Michel vit alors à droite et à gauche, chez ses potes, entre le 7e arrondissement, le Vieux-Lyon et Bron. Ses parents, eux, ont déjà rejoint Montpellier, où papa a été affecté. Pour échapper alors aux tentations lyonnaises, Michel prend la tangente en 1986 et passe son Deug dans la cité héraultaise. « Il fallait prouver à mes parents que j’étais devenu un étudiant sérieux. En contrepartie, il était convenu que je puisse retourner à Lyon pour la licence. » Deux années où Michel bûche la semaine et passe ses week-ends entre Saône et Rhône. « J’avais mes amis sur place, mais également ma copine », sourit celui qu’à Montpellier tous surnommaient Le Lyonnais. Retour à Lyon III en 1988. Il décroche sa licence avec mention, avant d’enta-mer un double cursus - DEA de droit européen et Sciences-Po – qu’il valide. En 1993, il achève son service militaire au 68e régiment d’artillerie d’Afrique de la Valbonne. Le jeune homme s’imaginait alors entamer une thèse en droit fiscal européen, cornaqué par l’éminent Gabriel Montagnier. C’est pourtant la vie professionnelle qu’il embrasse, en rejoignant le cabinet de consultants Europact, située boulevard Vivier-Merle. Avant d’entamer sa trajectoire politique en 1995. « J’ai choisi Lyon pour transplanter mes racines, celles de mes enfants, voilà pourquoi je suis si attaché à cette ville. » Victoria et son petit frère Matthieu sont nés à Lyon, respectivement en 1994 et 1997.

1969. Michel Havard vient de souffler sa seconde bougie à Clermont-Ferrand

Jeu de dames à Arpajon sur Cère (à côté d’Aurillac, où Jean-Pierre Havard est commissaire)

1970. Michel à l’école maternelle de Cherbourg où son papa a été muté.

Eté 1978. Michel et sa sœur Hélène sur le bateau au retour de Porquerolles

1985. Michel vient tout juste d’avoir 18 ans

1987. En mode Humphrey Bogart lors d’une soirée costumée à Soucieu-en-Jarrest

1993. Noël en chemise à fleurs

1993. Le lieutenant Michel Havard (St Cyr Coetquidan) effectue son service militaire au 68ème régiment d’artillerie de la Valbonne après son DEA de droit européen et science po – Contingent 1992-08

Avec sa fille Victoria, deux ans

Eté 1979. Armé d’un fusil harpon, Michel pratique la chasse sous-marine à Banuyls

Eté 1976 à Montpellier. Michel montre déjà ses muscles


1995-2013SUR LES TRACES DE GÉRARD COLLOMB« Ah bon ?! » A l’évocation des similitudes entre sa trajectoire politique et celle de Michel Havard, Gérard Collomb joue l’étonnement. « Ce sont deux besogneux qui sont focalisés sur Lyon », confie l’ancien adjoint de Michel Noir, Henry Cha-bert. Entre le premier magistrat de Lyon et son challenger en 2014, les qualités com-munes sont nombreuses. La pugnacité est la première d’entre elles. « Quand je serai maire de Lyon », aimait à répéter Gérard Collomb, alors simple conseiller municipal d’oppo-sition aux bésicles lui mangeant le visage et à la moustache surannée. La destinée lyonnaise de Michel Havard – dont il est intimement convaincu – a suscité la même circonspection, les mêmes sourires moqueurs. Députés d’une seule et unique mandature, Havard et Collomb ont raté leur passage à Paris. Certes, Collomb est sénateur depuis 1999. Mais lorsqu’il daigne siéger au palais du Luxembourg, c’est surtout pour défendre son agglomération. « Michel Havard ne sera pas élu en 2014 mais pour-rait remporter plusieurs arrondissements, comme Collomb en 1995 », confiait un proche collaborateur du maire de Lyon lors de son déplacement en Asie en juillet dernier. A cette enseigne, le 5e arrondissement, celui de Havard, pourrait bien retomber dans l’escarcelle de la droite. Pourtant, la rumeur d’un simple galop d’essai municipal en 2014 pour Michel Havard, autour d’une équipe renouvelée, fait les gorges chaudes du landerneau lyonnais. « Je ne joue pas un match pour ne pas le gagner », recadre Havard. Au regard des sondages, il faudra forcer le destin pour s’installer à l’Hôtel de Ville au printemps prochain. Alors, plutôt 2020 ? Mais face à quel candidat, le sénateur-maire de Lyon ayant annoncé sa volonté d’effectuer son troisième et dernier mandat. « Si Gérard Collomb ne mène pas les listes en 2020, il pourrait toujours être candi-dat sur ces dernières. Souvenez-vous bien de ce que je vous dis », nous glissait, malicieux, son adjoint à la culture Georges Képénékian présent aux côtés de ce dernier en Asie. BS

En 2009, le député Havard pose aux côtés de Christine Lagarde, Louis Giscard d’Estaing et l’ex-président du FMI Dominique Strauss-Kahn pour la réunion des ministres des Finances du G7 à Washington

2010. Michel Havard remet au président Sarkozy son rapport parlementaire sur les gaz à effet de serre.

Juin 2013. Après sa victoire aux primaires de l’alternance, Michel Havard retrouve ses troupes à L’Aventure

Juin 2010. Déplacement à Shangaï avec l’Institut des Hautes Etudes de l’Entreprise

Ancien maire-adjoint du 5e arrondissement, Michel a sorti son plus beau nœud pap pour célébrer un mariage

En 1995, le jeune Michel Havard rejoint la garde rapprochée d’Henry Chabert

Face à Gérard Collomb, Michel Havard ne veut plus baisser les yeux

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100TOP 100 des hommes d’influence

Le jury réuni sur la terrasse du Théodore. De g à d : Yves Espaignet (Lyon Actu-éco), Marco (Lyon People), Maurice Fusier (France Info), Robert Perret (Le Théodore), Benjamin Solly (Lyon People), Geoffrey Mercier (Le Progrès) et Frédéric Poignard (Le Figaro)

L’effet métropolitain et la nécessité de l’action dans le contexte présent ont déterminé le classement lyonnais des « hommes d’influence 2013». Les vingt nouveaux entrants témoignent de cette « redistribution des cartes » demandant d’agir,

d’entreprendre, de créer, écartant l’immobilisme dans les situations acquises. La donne politique avec la future métropole, l’approche des municipales expliquent les évolutions dans le classement des personnalités politiques. La logique de l’action suscite l’arrivée d’entrepreneurs et de chercheurs offrant des perspectives pour Lyon et son développement. Ces priorités retenues pourront soulever des critiques. Réuni au Théodore, le jury, « souverain » mais certainement pas infaillible, accepte tous les reproches (les compliments relevant de l’exception). D’ailleurs, il lui a fallu recourir à de nombreux votes quand le consensus était impossible tant les discussions (toujours cordiales) furent parfois animées.


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Paul BocuseDynastie ! La plus grande joie de Paul Bocuse est de

voir son fils Jérôme s’affirmer dans l’univers de la grande cuisine. Il s’est effacé pour lui laisser prendre la présidence du SIRHA 2013 et ainsi, assurer le devenir de ce Mondial d’exception confortant la renommée de la gastronomie lyonnaise. A 87 ans, « Monsieur Paul » ne cesse d’agrandir sa « Maison » avec des ouvertures de brasseries ou de grandes tables comme dans la Villa Winckler. Sa notoriété fait fi des frontières et du temps.

Gérard CollombFace à son destin ! Être le maire qui

fait entrer Lyon dans le 21ème siècle, celui de métropole européenne, telle est sa logique d’action en se représentant devant les élec-teurs en 2014. Champion de la ville dite « intelligente » à l’urbanisme durable, Gérard Collomb se veut libre de sa stratégie. Favori (un sondage le plaçant nettement en tête le confirme), il peut s’ouvrir au centre portant haut la bannière de la social-démocratie. Il devra veiller à tenir son flanc gauche menacé par une contestation plurielle. A 66 ans, il ne s’est jamais senti aussi déterminé.

Michel HavardLa difficile bataille du centre ! L’audace est indis-pensable pour s’imposer dans la vie politique. Battu aux dernières Législatives, il demande des primaires pour désigner le champion de l’UMP aux prochaines municipales. A 46 ans, vainqueur de ce périlleux scrutin, Michel Havard porte désormais les espoirs de ceux qui aspirent voir Gérard Col-lomb prendre sa retraite. Le chemin semble long et plus qu’incertain depuis Fourvière jusqu’aux Ter-reaux car son retard dans les sondages reste grand.

Olivier GinonRéférent entrepreneurial ! Il est recherché pour

ses avis tant les succès mondiaux de GL Events se suivent. Devant les invités de la Siparex ou les journalistes de BFM Business, il explique les raisons de la dynamique que vit son groupe. La capacité à répondre aux attentes d’organisateurs internationaux comme au Brésil dégage l’horizon de GL jusqu’en 2016. A 54 ans, Olivier Ginon, « patron autodidacte » aime rappeler les valeurs reçues aux Maristes de Lyon. Une ville où il affirme sa présence. Seule déconvenue, le LOU Rugby mais il vient d’en choisir le nouveau président.

Alain MérieuxPasteurien sans frontières. L’événement que fut le 45ème anniversaire de la fondation Mérieux a dévoilé son rôle éminent dans le domaine de la santé et du développe-ment mais également la reconnaissance internationale de la communauté scientifique mondiale. A 75 ans, Alain Mérieux est un libre ambassadeur de la France, reçu comme tel par Xi Jinping à Pékin. Depuis la rue Bourgelat, il n’a de cesse de s’investir dans sa ville comme président du comité de soutien à l’UcLy (la fac catho), de l’université de Lyon… Il suit le projet d’extension du laboratoire P4 (extension prévue pour 2014).

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PhilippeBarbarin En première ligne ! Fidèle à sa dé-

marche de rassemblement des chrétiens, le Primat des Gaules fait un pas vers l’in-tercommunion lors du Synode de l’église protestante. Intervenant pour la défense des valeurs de la famille « fondement de notre société », il bénéficie de la sympathie des supporters de la « Manif pour tous » ; leurs adversaires lui reprocheront son « dérapage verbal ». Proche du Pape François, il n’a de cesse d’affirmer la présence de l’Eglise dans la société. Son récent accident cardio-vasculaire va peut-être le contraindre à lever le pied.

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François TurcasAvocat des chefs d’entreprise ! Les temps difficiles font que le « patron des patrons » de la CGPME n’a de cesse d’épauler ses adhérents avec pour seul objectif de sauver l’entreprise et ses emplois. A 66 ans, le tribun, aimant les flashes des reporters, multiplie dans la plus grande discrétion les interventions auprès des services de l’Etat, des banques. La « famille » CGPME reste solidaire dans l’épreuve. Son challenge est de trouver un suc-cesseur capable de poursuivre l’action menée depuis 20 ans.

Jean-François CarencoLa présence de l’Etat! Efficace dans la gestion des grands dossiers comme la mise en place du pôle métropolitain, attentif à la mise en œuvre rapide des dispositifs gouvernementaux, le Préfet de Région, énarque expérimenté, a pourtant fait preuve d’amateurisme sur les dossiers sociétaux (Roms, mariage gay) et l’invraisemblable feuilleton des éléphantes du Parc (nous leur souhaitons une bonne retraite prin-cière). A 60 ans, connaissant la mesure du temps préfectoral, il peut regarder d’autres horizons…

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Jean-Michel Aulas

Sur tous les fronts ! Devant les obstacles, il ne recule pas mais les épreuves semblent sans fin. Jean-Michel Aulas pourra faire du Stade des Lumières le symbole des difficultés de l’initiative privée en France. Il vivra la cérémonie de la « pose de la première pierre » comme la fin de son « chemin de croix ». Dans le même temps, il se bat pour redresser les finances du club. Pourtant, à 64 ans, il témoigne toujours l’esprit d’audace en lançant la fondation de l’entreprenariat pour aider les start-up lors des 30 ans de la CEGID.

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Bruno BonnellEloquent robologue ! Que serait la filière robotique française sans son verbe convaincant ? A 54 ans, Bruno Bonnell vient de se voir confier une mission ministérielle stratégique, la reconquête de nos marchés extérieurs dans le domaine du numérique. Porté par le succès de son entreprise et la notoriété du salon Innorobo, devenu le rendez-vous européen de ce secteur industriel, il épaule les start-up via son fonds d’investissement. Infatigable, il assure l’intérim de la direction de l’EM Lyon.

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COMPRENDRE LE CLASSEMENT

En hausseLa couleur verte indique que la personnalité est montée dans le classement depuis 2012.

En baisse

La couleur rouge indique que la personnalité est descendue dans le classement depuis 2012.

N° Si le symbole est violet, la personnalité vient d’entrer dans le classement.

N° Si il n’y a pas de flèche, la personnalité n’a pas bougé dans le classement.

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Thierry de La Tour d’Artaise Auvergnat mâtiné de Lyonnais ! Thierry de la Tour

d’Artaise en revendique l’esprit dans sa conduite du groupe Seb, une gestion prudente dans le contexte présent. Pour-tant le chiffre d’affaires 2012 a dépassé le seuil des 4 milliards d’euros. Face à la baisse de consommation des ménages en Eu-rope, l’innovation reste l’atout des usines françaises assurant 35% du CA du groupe. Lors de la remise des insignes d’officier de la Légion d’Honneur, l’ancien prépa HEC d’Ampère (58 ans) a mesuré le large cercle de ses amis dans sa ville.

Michel LucasLa mutualisation pour règle d’or. Fustigé par les syndicats de journalistes, le patron de presse surnommé le « Menhir » ne bouge pas de ligne de conduite. A 73 ans, Michel Lucas applique au plus grand groupe de presse français (constitué en 5 ans et comprenant Le Progrès) sa stratégie des synergies de structures. A la tête du Crédit Mutuel (2 milliards d’euros de bénéfices en 2012), il revendique la deuxième banque détail française.

Jean-Jack QueyranneLa « fronde » d’un fidèle ! Le président de la Région, membre du PS, soutiendra son épouse dans sa dissidence lors de prochaines municipales contre la maire sortante PS à Bron. De plus, « J.J.Q » ne masque plus son agacement de voir la Région perdre son leadership économique au profit de la future métropole et partage avec les écologistes le principe d’égalité des territoires. Son rapport (demandé par Matignon) préconisant de nécessaires regroupe-ments des CCI et des agences de développement va déranger car il réaffirme le rôle des Régions.

Norbert Dentressangle« Addicted to Lyon ». Administrateur d’AXA et de Seb, Norbert Dentressangle tient solidement son groupe puisqu’un nouveau président (Hervé Montjotin) a été dé-signé en novembre dernier et fait significatif, le siège social est transféré de la Drôme à Lyon. Le groupe de logistique de taille européenne approche les 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en prenant en compte les acquisitions). Dans le même temps, son regard se porte sur sa ville avec l’opération de l’îlot Saint Joseph avec la Fac catho.

Laurent de La Clergerie

« The fox ». Son pseudonyme sur le web éclaire sa person-nalité. A 42 ans, Laurent de la Clergerie reste en éveil, attentif à comprendre au plus vite les évolutions du e-com-merce. Sa société LDLC (ses initiales), fondée avec son frère Olivier en 1996 est l’un des leaders de la vente en ligne de matériel high-tech en France. Dégageant un chiffre d’af-faires de 207 millions d’euros, elle est à un tournant. Aussi va-t-il développer un réseau de 40 magasins franchisés à l’horizon 2018. Le premier a ouvert en juin à Villefranche.

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Jean-Claude Condamin Retour vers les cimes. Le chantier de tour Incity est lancé et à l’horizon 2015 se dressera un nouveau signal urbain de 200 mètres de hauteur cours Lafayette. Revenu à la tête du groupe de promotion immobilière Sogelym Dixence en 2009, Jean-Claude Condamin porte l’un des projets majeurs du nouvel aménage-ment de la Part-Dieu, deuxième quartier d’affaires de l’Hexagone. A 71 ans, l’enthousiasme de l’action est toujours là.

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Jean-Charles PotelleHéraut du « made in France ». A la pré-sidence d’UNITEX Rhône-Alpes (in-dustries textiles), il prône l’innovation dans les textiles dits techniques pour assurer le développement du secteur. PDG de Boldoduc, son diplôme de l’EM Lyon en poche, il a fait de cette entre-prise de soierie un acteur référent dans le domaine des textiles de protection. A 47 ans, JC Potelle tient à participer à « Entrepreneurs de la cité » pour épau-ler les jeunes créateurs car il estime indispensable d’avoir une éthique entrepreneuriale.

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Jacques BaumeLa raison et le cœur ! L’inauguration du Palais de Justice (les 24 Colonnes) entièrement rénové, a permis au Procureur général, citant Sully-Prudhomme, de rappeler le devoir impérieux d’assurer la fonction régalienne dans le respect du justiciable et du citoyen. A 63 ans, sa science du monde judiciaire lui permet tenir le cap de l’excellence (obligation déterminant toute son action) en veillant au respect de l’autorité de la Justice.

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Michael PetersEuro « star » ! PDG de la première chaîne TV multilingue au monde, il dévoile le chemin parcouru par Euronews en célébrant cette année ses 20 ans d’existence. Diffusée dans 155 pays, son succès tient par la priorité donnée aux faits plus qu’aux commentaires. Pour preuve, la rubrique « No comment ». A 41 ans, ce Lyonnais montre de l’audace en lançant une chaîne du savoir sur You Tube. Michael Peters prépare le transfert du siège historique de la chaîne d’Ecully à la Confluence en 2014.

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Christian SchiarettiConfirmation d’une exception! Christian Schiaretti est l’un des rares directeurs des théâtres nationaux reconduits par Aurélie Filipetti. Il est vrai que ces dix dernières années le TNP a su conserver son âme de lieu d’audace créative dans un répertoire large allant d’une « Saison au Congo » d’Aimé Césaire au « Roi Lear » de Shakespeare. A 57 ans, lui qui témoigne de tout son brio dans l’animation et la progression de sa troupe, peut rêver d’une autre aventure comme la direc-tion de la Comédie française en 2014…

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Bernard Devert Prêtre résistant. Soucieux de réconcilier l’urbain et l’humain, le Père Bernard Devert s’inquiète de la précarité toujours plus forte en France. A la tête d’Habitat et Huma-nisme, il cherche à élargir ses soutiens pour lancer de nouveaux projets de logements sociaux intergénérationnels. En moins d’un an, 800 nouveaux actionnaires privés ont rejoint la chaîne de financement. A 66 ans, ce promoteur immobilier ne parviendra à faire l’unanimité que s’il respecte le patrimoine qui lui est confié.

Philippe GrillotSur le terrain ! Tenant de la proxi-

mité, le Président de la CCI Lyon quitte le Palais de la Bourse pour aller à la rencontre des associations d’entrepreneurs du Grand Lyon, ouvre des agences afin d’agir au plus près des acteurs. La durée de la crise et ses effets demandent de changer les comporte-ments de l’institution consulaire. A 61 ans, président éphémère du club de Lyon basket féminin, démentant la moindre envie poli-tique, il se consacre à la création d’entre-prises ; une place boursière d’investisse-ment va ouvrir avant la fin de l’année.

Bernard FontanelTrajectoire ascendante. Les défaites préparent les succès de demain ! Le président du MEDEF Lyon Rhône affirme la présence de son syndicat patronal. La réussite du « Printemps des entrepreneurs » en témoigne. Bernard Fontanel (72 ans), a organisé le seul débat des candidats à la succession de Laurence Parisot. Proche de Pierre Gattaz, il veut élargir son mouvement par de multiples rencontres et une bonne communication.

Bruno RoussetDarwinien dans l’âme. Affirmant que le manque de croissance est plus un problème de « dirigeant que de stratégie », Bruno Rousset reprend la direction du groupe d’assurances April (pourtant en progression de 2 points) pour retrouver un développement à 2 chiffres en mutua-lisant ses réseaux de boutiques et en faisant de l’interna-tional une priorité. Fidèle à ses valeurs, ce PDG de 57 ans épaule les créateurs d’entreprise avec son fonds d’investis-sement Evolem (75 entreprises) et défend l’audace comme moteur d’action.

Eric Babolat

Un « ace » d’avance ! Sponsor de Rafael Nadal, il est une fois de plus le vainqueur entrepreneurial de Roland Gar-ros ; mais pour être le numéro mondial des cordages de tennis, le PDG de la PME familiale privilégie l’innovation technologique alliant composés synthétiques et boyaux. A 43 ans, Eric Babolat défend un « made in France » basé sur les technologies de pointe, allié aux meilleurs spécialistes mondiaux (Taiwan) à l’instar de sa future raquette à puce. Ainsi, la croissance de son groupe (13%) permet de conserver 3 usines en France.

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Rémi Garde Nouvelle génération. Rémi Garde porte le challenge sportif de l’OL « phase 2 ». JM Aulas assumant le projet économique du grand stade, lui parallèlement, se doit de réussir avec de jeunes joueurs en devenir et bâtir une grande équipe. A 47 ans, son style d’entraî-neur s’impose avec une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions dans un contexte de budget serré mais son atout est de bien connaître toutes les ressources sportives du club.

Marc CimamontiSans faute. Le Procureur de la Répu-blique témoigne de son autorité dans le dossier de corruption passive de po-liciers tout en veillant à ne pas en faire « une opération médiatique ». A 55 ans, son expérience du monde judiciaire se confirme dans sa relation efficace avec la direction des services de police. Se montrant d’un « optimisme modéré » lors de la rentrée solennelle du Tri-bunal de Grande Instance en janvier, Marc Cimamonti sera tenace pour être doté des moyens nécessaires à sa mission.

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Bruno Blin« Go to genba ». Le nouveau PDG de Renault Trucks relève le challenge de son groupe, lançant une nouvelle gamme de véhicules pour une re-conquête du marché. Sa stratégie tient dans sa devise anglo-japonaise, il donne la priorité à l’entreprise et aux équipes. A 49 ans, Bruno Blin fait construire ses camions dans les sites modernisés de l’Hexagone ; Vénissieux réalise les moteurs. Un défi d’avenir pour les 5900 salariés des sites Saint-Priest et Vénissieux. Un ancrage lyonnais revendiqué y compris auprès du grand public.

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Bernard Rivalta

Egal à lui-même ! Le Sytral ne reste pas inactif et la personnalité de son président explique ce fait. Ce réseau multimodal de transports est référent en France tant par l’offre que par la fréquenta-tion des voyageurs (+7%). A 66 ans, Bernard Rivalta affirme son intention d’accomplir un nouveau mandat, pour cela il sera candi-dat sur une liste d’union de gauche à Vénis-sieux. Terminant les programmes d’inves-tissement 2002 et 2008, il prépare celui de 2014 mais devra tenir les budgets. Attention au prix du ticket !

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Philippe CochetCap sur les “Municipales”. Le député-maire de Caluire (52 ans) est un ferme président de l’UMP du Rhône, maître des investitures contestées et peut se féliciter de la réussite des primaires lyonnaises. Fustigeant la hausse des impôts votée par le Département, il s’interroge : « c’est qui l’UDI dans le Rhône ?» ; la réponse est arrivée deux mois après, avec l’élection de Michel Mercier. Ses adversaires lui reprochent son inféo-dation au Parisien Jean-François Copé. Lui vise la présidence du Grand Lyon.

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Gérard Soula Saga ! Après avoir lancé et développé les laboratoires Flamel Technologies à Vénissieux en 1990, Gérard Soula (68 ans) s’associe avec ses deux fils, Rémi et Olivier, bio-logistes comme lui pour créer en 2005 Adocia. Leur ambi-tion est d’en faire le leader mondial de la délivrance ciblée des molécules thérapeutiques en concevant des supports brevetés. Entrée en bourse en 2012, la PME innovante emploie 70 personnes dont 20 docteurs en biologie.

Rémy WeberAvis d’expert. PDG de la Lyonnaise de Banque (450 agences en sud Est), l’une banques régionales du CIC, appartenant au groupe Crédit mutuel, il personnifie la tradition bancaire de la place lyonnaise. A 56 ans, ses avis sur l’évolution économique sont recherchés ; il est l’un des intervenants réguliers des Journées économiques d’Aix-en-Provence aux côtés de personnalités comme Christine Lagarde, José-Manuel Barroso ou Louis Gallois.

Marguin BouvierA chacun sa mission. Première année de mandat réussie pour Laurent Bouvier (44 ans) à la tête des Toques Blanches lyonnaises car il est toujours difficile de prendre la relève d’un ami. L’association s’est renforcée de 12 nouveaux membres et s’est mobilisée pour la réussite du SIRHA 2013. Si les « Bouchons » font du bruit aux oreilles de Christophe Marguin, la réussite est évidente pour les Toques Blanches du monde, société récemment entrée en Bourse pour étendre son réseau international.

Jean-Christophe Larose

Quid après la Confluence ? Devenu le premier promoteur rhônalpin, il a réussi son pari de développement avec la Confluence et envisage la réalisation d’autres résidences hôtelières de prestige à Bruxelles ou à Londres. Cardinal ; son groupe, ne connaît pas la crise (+12,5% de son CA). Sa réussite interpelle. Lui à 45 ans entend poursuivre sa route et vient de transférer le siège de sa holding à Paris. Mais avant, Jean-Christophe Larose dressera une tour signée Jean Nouvel entre Rhône et Saône.

Roland BernardInfatigable. Il se donne sans réserve dans la réussite de ses mandats électifs. Fidèle compagnon de route de Gérard Collomb, à 69 ans, il espère la tête de liste du 2ème arrondis-sement et croit en ses chances pour la conquête du bastion d’Ainay, solide fief de la droite. Son atout est d’avoir suivi de près l’opération d’urbanisme de la Confluence. Au Grand Lyon, il défend la vocation portuaire de la ville et ambi-tionne de faire de Lyon la première destination française du tourisme fluvial.

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Thierry Braillard

Être un allié incontournable. Elu député grâce à Gérard Collomb, leader des Radicaux de gauche, il sera présent sur les listes du maire sortant non plus comme adjoint mais comme simple conseiller municipal pour respecter la règle du non-cumul. A 49 ans, Thierry Braillard a le temps mais il veut une équipe d’élus pour préparer l’avenir. Sa bataille est celle de la continuité ainsi se comprend l’es-prit de la plaquette du PRG où figurent les portraits du passé hérité (Edouard Herriot) et de l’avenir (le sien)…

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Alain JacubowiczAvocat du « vivre ensemble ». Réélu pour trois ans à la présidence natio-nale de la LICRA, Alain Jacubowicz mobilise pour obtenir du gouverne-ment que la lutte contre le racisme et l’antisémitisme soit retenue comme Cause nationale 2014. A 60 ans, l’avo-cat lyonnais multiplie les interven-tions dans l’Hexagone pour alerter sur la « nouvelle donne » dangereuse pour les démocraties en cette période de crise économique. Il tient à préser-ver la laïcité qualifiée de « trésor de la République ».

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Thierry PhilipSouple mais déterminé. Il s’est investi avec fougue à l’assemblée dépar-tementale. Aujourd’hui, la prochaine réforme métropolitaine lui de-mande de savoir s’adapter. A 63 ans, Thierry Philip sait que Gérard Collomb a besoin de ses services pour conserver l’indispensable 3ème arrondissement à la gauche. Mais ce n’est pas gagné, tant le bétonnage de Montchat est à mettre à son passif. Certains lui prêtent l’ambition de briguer un mandat sénatorial qui pourrait se « libérer » avec la règle du non-cumul, mais il joue trop «perso» pour faire l’unanimité.

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Philippe GauvreauLa patience et le talent. Quittant la Rotonde à la demande du groupe Partouche, il est revenu au Casino Lyon Vert où ses incon-ditionnels viennent apprécier sa grande cuisine. A 48 ans, chef doublement étoilé, Philippe Gauvreau vit sa passion en recevant dans son « Tour de France gourmand » ses confrères. La presse salue sa brasserie « Halles 9 » de Tassin qui vient de recevoir le prix 2013 Lyon Shop&Design. Son savoir-faire et son imagination le préparent à d’autres lendemains.

Paul-Richard Zelmati Enracinement. Avocat éloquent, il n’ignore pas les qualités de discré-tion. Depuis 1982, il témoigne de son efficacité et son nom est associé aux grands procès. Ainsi, il fut le défenseur de PPDA dans le dossier Botton. A 59 ans, Paul-Richard Zelmati est devenu un spécialiste re-connu du droit pénal des affaires. Apprécié, ses clients sont nombreux (le Grand Lyon, des entreprises). Sa parfaite connaissance de la réalité lyonnaise explique que ses conseils soient autant sollicités.

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Didier Hoch Réussite. Arrivé à la présidence de Biovision, il mesure la réussite du rendez-vous mondial des biotechnologies (3000 chercheurs de 64 pays) devenu un levier pour l’innovation notamment avec un soutien à 37 jeunes entreprises. Cet événement a renforcé le poids scientifique de Lyon dans le domaine de la biologie. Plusieurs annonces de créations ou de développements de laboratoires ont marqué ces journées. A 47 ans, Didier Hoch, médecin de formation, a su mener le virage de la 8ème édition.

Christian BoironRegard sur demain. Sa conduite du groupe depuis qu’il a repris les rênes s’accompagne d’un spectaculaire retour de la croissance (progression des bénéfices de 17,5%). Les Laboratoires Boiron confortent leur pre-mière place mondiale dans le domaine de l’homéopathie. A 66 ans, Christian Boi-ron a racheté les parts détenues par le groupe Pierre Fabre. La famille tient en-core plus fermement le capital d’une société fidésienne solide depuis 80 ans.

Serge DornyOpéra dans la cité ! Le festival « Justice et injustice » a attiré un public européen. Son audace explique le succès de ses dix années de direction de l’Opéra de Lyon. Mais Serge Dorny n’arrête pas pour autant son élan et ose des représentations sur grand écran à Lyon et Paris. Il ouvrira un site de travail à Vénis-sieux. L’esprit de la « maison » circule dans la ville. A l’horizon 2015, son talent recherché devrait être apprécié en d’autres lieux… A Dresde ou ailleurs (regret).

François-Noel BuffetAmbition métropolitaine. Le sénateur UMP était tenté par Lyon mais l’aventure semblait difficile. A 50 ans, François-Noël Buffet se représentera finalement à Oullins. Mais, il pense à d’autres perspectives comme la présidence du Grand Lyon. Son atout réside dans le travail accompli au sein de l’assemblée communautaire. Il aura pour concur-rent son « ami » le maire de Caluire. La rocambolesque dési-gnation de la tête de liste UMP à Rillieux témoigne de leur esprit de compétition !

Georges Fenech

Ténacité. Il n’a pas remporté les primaires de l’UMP pour les élections municipales lyonnaises malgré son arrivée en tête dans 5 arrondissements. A 58 ans, l’ancien juge s’est taillé une place politique à Lyon, se voulant le porte-parole d’une « droite décomplexée » qui entend faire entendre sa voix en 2014. Georges Fenech déclare bénéficier de toute l’attention de Jean-François Copé. Reste à savoir com-ment il travaillera avec Michel Havard pour composer la liste, leur union ne semble pas aussi limpide que cela.

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A près Lyon, c’est à Grenoble que la gente masculine va pouvoir désormais découvrir la collection de vêtements et

d’accessoires dont Jordan Malka choisit lui-même les modèles et les coupes, sélectionne les matières premières et suit la fabrication. Justesse des coupes, soin des détails, qualité des tissus, il est intransigeant ! Et les clients ne s’y trompent pas. Avec des prix affichés défiants toute concurrence, la griffe « Jordan Malka » laisse sans voix ! Cet hiver les hommes vont pouvoir se relooker sans compter. La veste blazer, avec ou sans coudières, s’impose dans le dressing. A porter avec un pantalon de coton

et un gilet à capuche cachemire et soie. Autres vedettes de la saison, la veste matelassée et le nouveau modèle de costume « Sasen » avec son col fin et son pantalon étroit décliné en noir, marine, anthracite, à rayures ou pieds de poule… Sans oublier l’indispensable petit pull laine et cachemire et les boots montantes en cuir, adoptées à l’unanimité !

Dans la ligne plus haut de gamme « Jordan Malka Couture », on retrouve les costumes au montage et détails très soignés dont les matières « made in Italie » sont sélectionnées auprès des plus grands tisseurs italiens, ainsi

que des vestes déstructurées au montage souple, très agréables à porter. Il ne vous reste plus qu’à espérer l’arrivée des premiers froids pour arborer élégamment manteaux, parkas ou doudounes à capuches col tricot. Sous les conseils avisés et personnalisés de Jordan Malka lui-même, les hommes vont pouvoir s’offrir une garde robe qui fera des envieux ! Vivement l’hiver.

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Pierre Nallet « Trou en un ». Grand golfeur, artiste d’un jour à l’Odéon, fou de rugby, Pierre Nallet sait s’occuper. Pourtant, sa dimension la plus remarquée réside dans la dynamique d’action de sa société Anahome. A 49 ans, son talent de chef d’entre-prise s’exprime avec les ouvertures de résidences étudiantes, d’un ensemble durable à Marignane. Le chantier de réhabilitation de l’immeuble classé « Garage Citroën » est engagé. Preuve que sa deuxième belle aventure entrepreneuriale est une deuxième réussite.

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Jean-Claude AnafUn enthousiasme sans fin. Il est de toutes les grandes ventes, d’ailleurs elles ne sont grandes que s’il tient le marteau de commis-saire-priseur ! A la « tribune », Jean-Claude Anaf sait ressentir l’assistance et entraîne le public à suivre l’enchère. En abandonnant sa salle des Brotteaux, il devait profiter du temps libre retrouvé mais la passion perdure. A 68 ans, il témoigne d’une activité autorisant toutes les possibilités d’un retour imminent en terre artistique.

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Philippe Oddou

« Yes we can »! Il aurait pu le dire dès 1998 avec la création de « Sport dans la ville ». A 41 ans, Philippe Oddou est le directeur de l’association cofondée avec Nicolas Eschermann. Elle vise à favoriser l’insertion des jeunes des quartiers par le sport. Son champ d’action depuis Lyon s’est étendu à Rhône-Alpes et la région parisienne. 3000 jeunes sont épaulés dans ses centres. Depuis 2007, cet ancien d’EM Lyon déve-loppe « Entrepreneurs dans la ville » pour leur entrée dans le monde économique.

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Mathieu ViannayGrand « pianiste » ! Avec sa détermination, La Mère Brazier bénéficie d’un renom international sans précédent. A 46 ans, Mathieu Vian-nay sait l’importance d’être constant ; la régularité de son art culinaire (2 étoiles) est d’ailleurs « martelée » par les chroniqueurs. Ainsi, il figure dans la « dream team » des toques retenue pour le « Dîners des Grands Chefs du monde » organisé lors des 30 ans du SIRHA pour rendre hommage à Paul Bocuse dont il est l’un des disciples.

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Jean Louis Maier Renom de Lyon. Il sait attirer les Lyonnais et de plus en plus les touristes étrangers venant découvrir la capi-tale des Gaules. Depuis 15 ans, Jean Louis Maier crée l’événement avec ses magasins, véritables merveilles de décoration, présentant tous les noms prestigieux de la haute horlogerie et de la joaillerie. A 59 ans, il contribue à l’attractivité du « Carré d’Or » de la presqu’île. Lui qui lance un nouveau projet tous les deux ans peaufine déjà celui de 2014...

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Denis Broliquier Etroite UDI. Maire sortant du 2ème arrondissement, il est en piste pour les

« Municipales ». Réclamant la tête de liste de l’UDI finalement ravie par Christophe Geourjon, sa place et celles de ses amis seront le révélateur du poids politique du nouveau président départemental de la formation centriste, Michel Mercier. En effet, les deux hommes ne montrent pas une grande complicité. A 52 ans, Denis Broliquier avance, conforté par son travail politique dans la presqu’île. Mais cela suffira-t-il ?

Michel ForissierCap sur le Grand-Lyon. La logique métropolitaine s’affirmant, le premier vice-président du Département peut donner toute sa priorité d’action aux prochaines élections municipales comme secré-taire-départemental de l’UMP. Michel Forissier a assuré, en toute loyauté à l’égard de Michel Mercier démissionnaire, l’intérim à la tête du Conseil général. A 69 ans, le maire de Meyzieu ambitionne un troisième mandat et part favori du scrutin majolan.

Roland TchenioFaire face. Il se bat pour adapter son réseau commercial aux nouvelles problématiques de sa clientèle. A 70 ans, Roland Tchénio prépare son départ de la tête de Toupargel à la fin de l’année. Le groupe, numéro 1 de la livraison à domicile de surgelés, connait un recul limité mais constant de ses ventes. L’exercice 2013 sera difficile mais l’entreprise joue la carte de la fiabilité en obtenant la certification Qualicert et réorganise ses services.

Thierry RaspailUtopie au cœur. La Biennale d’art contemporain est un événement dépas-sant les frontières européennes. Cette réalité dévoile tout l’investissement de son directeur artistique Thierry Raspail. A 62 ans, ce brillant historien de l’art contemporain veut toucher le grand public lors de cette douzième édition. Grands rendez-vous et découvertes essaimées dans les villes du Grand-Lyon traduisent ce pari. Deux millions de visiteurs sont attendus. Lyon rivalisera alors avec Berlin et New-York.

Jean-Louis TouraineTransparent. En 2014, il ne sera plus premier adjoint au maire avec la règle du non-cumul des mandats. A 67 ans, dans l’actualité de la fraude fiscale, il a vécu un « tourbillon médiatique » pour une démarche (via un cabinet international) de dépôt d’un brevet médical aux Bermudes au début des années 2000 (un projet jamais finalisé, le brevet n’étant pas confirmé). Député, Jean-Louis Touraine participe activement aux débats sur les questions de santé (tabagisme, bioéthique). Il est désormais vice-président national de la Fédération Hospitalière de France, faute de mieux.

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Albert Constantin Verticalité. Il participe aux présentations des projets majeurs d’aménagement urbain de Lyon car ses équipes sont sollicitées. Ar-chitecte, associé à Denis Valode et Jean Pistre pour la réalisation de la spectaculaire tour Incity à la Part-Dieu, Albert Constantin porte également celui de la reconversion de l’Hôtel Dieu, veillant à l’’inscrire « en continuité avec 14 siècles d’une histoire de générosité », sans omettre le dossier de la Cité de la gastronomie.

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David KimelfeldPilier gauche. Brillamment élu à la tête de la fédération du parti socia-liste, il est l’une des pièces maîtresses du dispositif de Gérard Collomb pour les prochaines élections muni-cipales à Lyon et dans le Grand Lyon. A 52 ans, David Kimelfeld bétonne le 4ème arrondissement dont il est le maire et porte le projet économique de l’as-semblée d’agglomération dans le débat métropolitain. Sa place de dauphin est due à son investissement sans réserve derrière le sénateur-maire qu’il suit aveuglément.

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Gilbert CoudeneGlobe-trotter du “mural art“. La Croix-Rousse a changé, alors la Fresque des Canuts se devait d’offrir un « nouvel instantané de sa vie ». Gilbert Coudène a pu mesurer la dimension de cet événement car Lyon est devenue une capitale des murs peints. A 62 ans, le fondateur de la Cité de la Création a réalisé plus de 540 fresques dans le monde entier. Il vient d’ouvrir une école d’art mural avec l’école E Cohl à Oullins, sa ville natale.

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Richard WertenschlagDéfenseur du « vivre ensemble ». Constatant une recrudescence des actes antisémites, il se veut le protecteur d’une communauté (plus de 30 000 personnes) témoignant de son malaise depuis la tuerie de Toulouse. Richard Wertenschlag, Grand Rabbin de Lyon reste un acteur du dialogue inter-religieux, particulièrement exemplaire. Il n’a de cesse de rappeler, dans son rapport à l’Histoire, les gestes des responsables religieux lyonnais confortant cette démarche. Trop discrètement.

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Kamel KabtaneRefondateur. La question de l’islam de France se trouve au cœur de son action. A 69 ans, Kamel Kabtane, recteur de la Mosquée de Lyon conteste la représentativité du CFCM et boycotte les élections de l’association. Poursuivant sa logique, le 18 juin dernier, il lance un appel à rejoindre le mouvement « Mosquées et musulmans solidaires » devant préparer des assises nationales à l’automne 2013. Son influence largement en baisse pourrait le faire sortir du Top 100 l’an prochain.

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Yves Chavent Affirmation de compétence. Arrivé il y a à peine plus d’un an à la Présidence du Tribunal de Commerce, Yves Chavent (53 ans) voit se dresser le projet de réforme de l’institution avec l’arrivée de magistrats professionnels. Ressentant un déni de compétence, il témoigne de son éthique en privilé-giant la prévention auprès des entreprises (notamment les pme). Il engage tout le sérieux de son tribunal dans l’étude minutieuse du dossier Kem One (ex-filiale d’Arkema).

Christophe Gruy

Vent porteur. Défenseur des entreprises de taille intermédiaire, il a su développer son groupe d’ingénierie Maïa (400 personnes) sur le domaine des énergies renouvelables et résister sur celui des infrastructures. L’éolien, le solaire et l’hydro-électrique sont ses atouts et il n’a de cesse d’ouvrir des sites dans l’Hexagone. Sa stratégie est de mener une forte politique d’investissement. A 54 ans, Christophe Gruy conforte l’entreprise patrimoniale, ce qu’il ne fera pas : « ma fille le fera ».

Christian LatoucheSans limites. Le premier groupe d’expertise-comp-table, Fiducial, fondé par Christian Latouche en 1970, poursuit son extension et sa diversification. Après une société de sécurité, il est le repreneur de Sud Radio (attente du feu vert du CSA). A 73 ans, le plus discret des patrons lyonnais vient d’élargir son offre de services à sa clientèle, comprenant une forte dominante de TPE, d’artisans et de commer-çants, d’une banque Fiducial, dotée de 25 millions d’euros.

Pierre FanneauIncontournable. A la tête du seul média à pouvoir couvrir l’information locale sur plusieurs départements, le discret Pierre Fanneau sait que sa rédaction sera au centre des sollicitations (encore plus avec l’échéance électorale de 2014). A 47 ans, le directeur général du groupe Progrès tient la barre d’un journal qui affronte la crise de désaffection de la presse écrite et ose le pari de l’info payante sur son site web. Sous perfusion du Crédit Mutuel, la vieille maison lyonnaise poursuit sa route.

Jean-Claude Lavorel

5 étoiles. Propriétaire depuis un an de l’hôtel « Château de Bagnols », il le voit figurer dans la catégorie recherchée des cinq étoiles. Jean-Claude Lavorel ambitionne désor-mais une étoile au Michelin, pour le chef de son restaurant Jean-Alexandre Ouaratta. A 65 ans, ayant vendu son groupe d’assistance médicale à domicile LVL au géant Air Liquide, il crée, avec son fils Stanislas, LavorelMédicare (soins à domicile) et cible l’Europe, soutenu par Mérieux-Investissement. Sa filiale allemande Bonitas est déjà en pôle position.

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Jean-Paul Mauduy Priorité à l’international. A la tête de la CCI Rhône-Alpes, il sait par ses services que la conjoncture est délicate (+8% de défaillances d’entreprise début 2013). Jean-Paul Mauduy (73 ans) entend mobiliser sur l’export pour dégager de nouveaux marchés. Aban-donnant la présidence d’Alpmed (groupement des CCI franco-ita-liennes), il peut revendiquer d’avoir mobilisé le monde économique lors du Sommet de Lyon entre F. Hollande et M. Monti.

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André SoulierGrand Maître. Avocat depuis 1959, son nom resurgit lorsque des dos-siers majeurs de la vie judiciaire re-viennent sous les feux de l’actualité comme celui d’un des rares acquittés après condamnation (8 cas reconnus). André Soulier est d’ailleurs à l’origine d’une loi sur l’indemnisation des victimes d’erreurs judiciaires. A 81 ans, il suit pour l’une des parties le dossier de la rue Grolée. Enfin, il se voit très souvent sollicité pour avis sur la réalité politique lyonnaise.

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François GaillardLe compte est bon. Créateur de la « Lyonnian Touch », François Gaillard est « addicted » aux chiffres et aux statistiques. Rien d’étonnant ils sont favorables. A 37 ans, le directeur de l’Office du Tourisme&Congrès du Grand Lyon, voit Lyon décrocher la 4ème place française du classement Tripadvisor. 5,5 millions de touristes sont venus pour affaires ou vivre un « break ». Sa priorité d’ambassadeur OnlyLyon est d’attirer les visiteurs étrangers.

69Richard BrummRabatteur. Il sera l’un rares « piliers » conservés dans la future municipalité « collombienne ». Symbole de l’ouverture à la société civile, l’avocat Richard Brumm (67 ans) peut se revendiquer d’un bon bilan comme adjoint aux finances. Le dernier compte administratif a mis en exergue une situation qualifiée de saine par le premier magistrat de la ville. Cela ne l’empêchera pas d’être une cible de choix durant la campagne des municipales.

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Philippe MeunierDroite sans concession. Si ses prises de position dérangent, il ne peut que s’en féliciter car il tient à être le porte-drapeau au sein de l’UMP du Rhône de la droite populaire. Le député Philippe Meunier (47 ans) confirme son positionnement sur les questions du mariage gay, des relations communautaires. Il sait mesurer la force des mots pour être reconnu comme l’adversaire le plus rude de l’actuelle majorité.

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Elie Cunat

Le choix de l’exception. Il a réorienté le groupe Gauduel sur les marques de prestige. Ce positionnement retenu au sein de la distribution automobile correspond à un marché porteur. Il sera là pour prolonger à Lyon les nouvelles ambitions interna-tionales de Maserati. A 61 ans, Elie Cunat vient d’organiser le chaleureux gala MBM en faveur des enfants malades avec le soutien de Paul Bocuse et des Toques Blanches Lyonnaises, un événement philanthropique dont chacune des éditions est attendue.

Laurent Duc

Mousquetaire déterminé. Réélu à la pré-sidence de la fédération de l’hôtellerie française, il lutte contre toutes les formes possibles de concurrence déloyale. Ses objectifs sont de préserver un secteur où les indépendants sont plus sévèrement touchés par la conjoncture et de rendre pos-sible sa modernisation. A 48 ans, Laurent Duc est sur tous les fronts, y compris à Lyon où il s’alarme d’un déséquilibre entre l’offre et la demande.

François CoortelLuminescence-Et-Développement. Délégué ré-gional d’EDF, il est à la tête de la première région productrice d’énergie. Mais à 61 ans, président du cluster Lumière, François Corteel privilégie une démarche prospective pour conforter l’émergence d’une nouvelle filière industrielle (140 entreprises essentiellement implantées dans la région lyon-naise). Il en prépare l’avenir avec l’ouverture d’une plateforme de R&D baptisée PISEO ; d’autres projets sont dans ses cartons.

Daniel et Philippe PerezContinuité d’antenne. La « plus lyonnaise des radios » comme l’affirme Radio Scoop est surtout la première régionale qui grimpe sur le podium « Médiamétrie » derrière les « nationaux » France Inter et NRJ. L’inusable fondateur Daniel Pérez (69 ans) peut se réjouir de voir son fils Philippe réussir à la direction de leurs 6 antennes locales. L’info et la musique sont les atouts de cette radio dont le « music tour festival » dévoile son enracinement rhônalpin.

Alain Audouard

Tenir bon. Il sait que ses mandats de la Chambre des métiers et de l’artisanat souffrent de la crise. Le président du Rhône tire profit de l’expérience acquise pour renforcer le disposi-tif de prévention de ces petites entreprises avec le Tribunal de Commerce et se préoccupe de la reprise d’activité par les jeunes. A 61 ans, Alain Audouard vient de prendre la tête du COFIL (Comité de la Foire de Lyon) et travaille sur le projet d’un nouveau siège à la Confluence.

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Etienne Tête Ligne dure. Sa désignation comme tête de liste EELV (avec Emeline Baume) apporte une nouvelle inconnue dans la campagne des municipales à Lyon. Quel impact aura sa détermination éprouvée en son temps par Michel Noir et désormais par Gérard Collomb ? Etienne Tête, 58 ans, a su s’imposer dans le panorama politique lyonnais en utilisant les armes du droit. Ancien médecin, devenu avocat, il est un adversaire frénétique du Grand Stade. Mais de quoi n’est-il pas l’adversaire ?

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Georges KépénékianL’art de l’écoute. Voir arriver un « néophyte » comme adjoint de la culture avait provoqué quelques sourires dans l’univers artistique. Georges Képénékian a entendu, vu et au fil des années, il est devenu maître de son domaine. A 62 ans, ce chirurgien estimé, « historique » mili-tant de la cause arménienne, long-temps membre de la direction de la fondation Bullukian, définit une poli-tique basée sur l’audace et la diversité.

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Fernand GalulaSo VIP. Il a retrouvé tout son allant pour ne manquer aucune grande réception lyonnaise (D’ailleurs une soirée est-elle grande en son absence ?). A 72 ans, Fernand Galula reste un homme impliqué dans la vie économique et son réseau relationnel témoigne du parcours effectué notamment dans le domaine de la presse. Sa mémoire de la ville est recherchée pour en saisir toutes les arcanes.

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Michel Le Faou

Barreur qualifié. Il devrait être le successeur de Gille Buna au poste d’adjoint-au-maire à l’urbanisme si bien sûr Gérard Collomb l’emportait aux élections de 2014. Lui s’y pré-pare. Reconnu pour ses qualités de « tech-nicien » à la présidence de la SACVL (SEM immobilière), Michel Le Faou (45 ans), navigateur aimant « la mer forte et formée », a dû et su engager un redressement rapide de l’outil d’action de la ville dans le domaine du logement social (7500 logements).

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Père Thierry MagnienDans les pas de Teilhard de Chardin. Il précise le rapport foi et science en affrontant les sujets les plus complexes comme ceux de la bioéthique (édition cet été de son dernier livre « les nouvelles biotechno-logies en question »). Physicien, docteur en théologie, le père Thierry Magnin, recteur de la « Catho », prépare le transfert de son université sur le site des prisons de Perrache. A 60 ans, il vient d’être désigné prési-dent de la Fédération des Universités catholiques européennes.

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Marc FraysseLa volonté d’un (éternel) retour. Il sillonne la France

portant les couleurs du groupe GDF Suez dont il est devenu le directeur institutionnel. A 64 ans, l’ancien député RPR sou-haite participer de nouveau à la vie politique et les prochaines élections municipales se trouvent dans sa ligne de mire. Ses amis sont nombreux et divers à l’UDI, au PS. Fraternel s’il en est, Marc Fraysse est apprécié par Gérard Collomb, il a conservé l’amitié d’Alain Mérieux et de Christian Philip. Dans ces conditions, difficile pour lui de choisir son camp pour les prochaines municipales.

Christophe Boudot

Génération mariniste. Successeur de Bruno Gollnisch au secrétariat départe-mental du FN, il sera tête de liste pour les élections municipales à Lyon. Christian Boudot (44 ans) s’engage sans réserve derrière Marine Le Pen. Cet ancien du lycée Saint-Louis n’en est à pas à sa première campagne et sait que le score lyonnais du FN est plus faible que ceux enregistrés dans le Grand Lyon au regard des Législatives 2012. Mais la donne politique ne cesse d’évoluer.

Pierre OrsiPatrimoine lyonnais. Sa plus belle réussite est de figurer depuis 38 ans dans le palmarès des restaurants gastronomiques. Pierre Orsi aime partager la passion de la grande cuisine dite traditionnelle (il en est le gardien vigilant) et l’affirme clairement : « je vais continuer longtemps ». L’atmosphère chaleureuse de la « maison de la place Kléber » doit beaucoup à l’attention de son épouse Geneviève Orsi. Son étonnant réveillon russe et le menu « Prestige de la truffe » sont réputés.

Christian TêtedoieDans l’air du temps. Président des maîtres cuisiniers de France, il est le défenseur d’une gastronomie audacieuse, contemporaine avec sa cuisine lyonnaise « revisitée ». A 52 ans, Christian Têtedoie a su attirer un large public dans son restaurant étoilé de l’Antiquaille. Placé sous les feux de l’actualité lors de sa brève expérience aux Salins, il s’engage dans la continuité de la table lyonnaise « La Voûte Chez Léa » et séduit avec son « bistronomique » Flair.

Brice Robert

Fière indépendance. La conjoncture difficile le stimule et sa stratégie de la diversification par une offre globale s’avère payante (notamment le marché de niche des pme). A 60 ans, Brice Robert est à la tête d’un cabinet conseil en immobilier d’entreprise détenant 20% du marché de la région lyonnaise. L’atout de son équipe fidèle est une « connaissance du terrain » depuis plus de 30 ans. Enfin, il a su élargir sa clientèle sur l’ensemble de l’Hexagone avec les 57 agences du réseau Arthur Loyd.

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Silvio Iacovino Mission réussie. Il se devait de partir à la conquête des Lyonnais pour maintenir le rang du Sofitel 5 étoiles. Trois ans après son arrivée, Silvio Iacovino (43 ans) a le sourire (discret) de ceux qui avancent. Soucieux de renforcer sa clientèle étrangère, ses équipes parcourent l’Europe et vantent les mérites de la cité lyonnaise. Enfin, il conforte sa table avec le choix du chef des « Trois Dômes », Christian Lherm qui vient de décrocher sa première étoile au Michelin.

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Olivier Delorme« Master » national ! Son groupe de distribution automobile, placé à la première place française lors des « Masters 2013 » ne cesse de s’étendre, après la région lyonnaise, le voilà en terre stéphanoise. Cet ancien élève des Chartreux revendique d’être un autodidacte aguerri par les vertus du travail. A 51 ans, il dirige 500 collabo-rateurs répartis sur 19 sites. Sa gestion rigoureuse lui permet d’être maître de la conduite de son entreprise (10 000 ventes en 2012).

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Albert DrayArt de vivre. Attentif aux attentes de sa clientèle, il sait conforter l’esprit festif de son café, rendez-vous d’habitués de toutes les générations, tous fans du style « IloveduPond ». A 68 ans, Albert Dray est le « prince » bienveillant des terrasses sises place Lyautey. Désormais sous un tout nouveau « ciel rubis » de toiles protectrices, le lieu accueille les événe-ments conviviaux de l’été.

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Bernard Lacombe

Les vertus du silence. Ses propos sur les femmes, le foot et les casseroles ont généré un « buzz » de commentaires cinglants de présentatrices TV, de ministres. Incompré-hension car l’OL compte une des meilleures équipes féminines d’Europe. Depuis sa pré-sentation d’excuses, le « black-out » est de règle. A 61 ans, il s’occupe du recrutement puisqu’il est allé au Brésil suivre certains footballeurs, sans oublier son action à la tête de la fondation OL (lutte contre cancer, emploi des jeunes).

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Erick Roux de BézieuxRuban bleu. Le bleu est une couleur appréciée par Erick Roux de Bézieux. Justement, il a reçu les insignes de l’Ordre National du Mérite des mains de l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin qui a su décrire ses qualités et ses engagements en faveur de la langue française. Homme de communication dont les conseils sont recher-chés, il est partie prenante de la victoire de Michel Havard et sait donner à ses écrits un humour apprécié.

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Jean-Paul PignolToujours présent. Si ses journées sont interminables c’est qu’il tient à être là pour suivre son personnel lorsque sa maison intervient. Le développement de son entreprise sur la métropole s’affirme. Les boutiques et restaurants du « traiteur de Lyon » vont d’Ecully à Villeurbanne. A 66 ans, Jean-Paul Pignol se félicite du concours de son épouse Françoise.

Philippe Bernachon

Artisan artiste. Il lève le voile sur ses secrets précieusement gardés comme ceux des « masters blenders » écossais. Ses chocolats proviennent d’un assemblage de 8 fèves rares. A 35 ans, il maintient le renom de la grande maison tant en France qu’à l’étran-ger. Son atout est de respecter la tradition des saveurs et sait que les Lyonnais sont les plus exigeants. Vingt tonnes de fèves sont travaillées chaque année. L’entreprise familiale assure sa pérennité par l’effort et l’imagination.

Jacques ChalvinAudacieux dénicheur. Il bondit sur les Puces du Canal pour en faire une Cité de l’objet antique reconnue à l’échelon européen avec de nouvelles installations en 2014. A 49 ans, ayant quitté la direction du Théâtre Mogador de Paris, il a réussi la relance du Double mixte, dont il a repris la responsabilité en 2008, en pariant sur une offre « différente ». Le succès est au rendez-vous, 250 000 personnes accueillies l’année dernière et une forte progression du chiffres d’affaires est attendue pour l’exercice actuel.

Beaudoin Saint-OliveChangement dans la continuité. Dirigeant de Saint-Olive Gestion, une filiale de la banque familiale (Banque Saint-Olive), il vient d’être élu à la présidence de l’insti-tution lyonnaise qu’est le Cercle de l’Union. L’hôtel par-ticulier de la place Bellecour abrite le plus ancien club de grands dirigeants économiques (500 membres). A 50 ans, Baudoin Saint-Olive succède au très discret Phi-lippe Croizat. Il sera le gardien de l’esprit du Cercle en y apportant le dynamisme exprimé dans sa vie profession-nelle.

Didier ReppelinDon de soi. Sa disponibilité et son enthousiasme, lors de conférences ou de visites guidées, dévoile la pas-sion qui l’anime dans la préservation du patrimoine de la ville. Architecte en chef des Monuments Historiques, Didier Repellin aura à veiller sur le respect des richesses architecturales de l’Hôtel Dieu au cours de l’opération de reconversion. La réussite de la rénovation du Palais de Justice à Saint-Jean est à mettre à son bilan d’action.

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Docteur Sébastien Crouzet Première mondiale. Membre de l’équipe du service d’urologie du professeur Xavier Martin à l’hôpital Edouard Herriot, il a réali-sé une ablation d’une tumeur rénale à l’aide d’un robot médical. A 36 ans, parti se former aux USA sur ces méthodes, ayant effec-tué déjà une première médicale européenne en 2010, Sébastien Crouzet dévoile les perspectives offertes par les techniques de médecine dite non invasive et confirme le renom international de la médecine lyonnaise.

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Gérard HerrbachRétroviseur. Il peut se réjouir de la réussite des fêtes consulaires. Cette manifestation est l’un des temps forts de la ville associant le grand public. A 64 ans, le secrétaire général du corps consulaire fait montre de son effi-cacité. Ainsi, le séminaire « unir nos compétences » des CCI de Lyon et du Duché du Luxembourg (état dont il est le représentant depuis 1993) a vu la participation du prince héritier Guillaume, sans oublier les initia-tives menées lors de Pollutec.

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Gérard AngelBateleur redouté ! Sa plume, détaillant les faits des personnages publics de notre cité, est crainte car il allie la force des écrits à la mémoire héri-tée de son long parcours journalistique. A la direction des confidentiels « Potins », il ajoute l’animation de la scène de l’Odéon où il témoigne de l’excellence de son verbe pour faire sourire ses invités (ses victimes…) des rires du public. A 62 ans, il se prépare à suivre son élection préférée, celle de la mairie de Lyon.

99Abbé Jérôme BillioudAu nom du Christ Roi. L’église Saint-Denis à la Croix-Rousse est connue pour la beauté de ses murs mais aussi pour la personnalité de son hédoniste curé. La messe célébrée pour le 220ème anniversaire de la mort du roi Louis XVI fut un événement fortement médiatisé. L’homélie du Père Jérôme Billioud a affirmé la perpétuation d’un mouvement maintenant l’héritage des traditions royaliste et chrétienne.

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Yoann GourcuffUn nouveau départ ! Joueur brillant, sa fin de saison 2012-2013 à l’OL a permis de mesurer son talent si apprécié sous les couleurs bordelaises. Est-ce l’effet de l’émission Génération Humour de la chaîne TMC ? Amoureux de la ravissante Karine Ferri, il n’est plus le même et un rebond de sa carrière de footballeur est probable. A 27 ans, il peut deve-nir une des grandes figures du football français et faire oublier cette période difficile et si longue (deux saisons) entamée à son arrivée à Gerland.

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1. Beryl Maillard et Philippe Vorburger 2. Camel Boutarfa 3. Franck Morize

et Jean-Louis Joly 4. Azouz Begag 5. Bruno Bonnel 6. Jacques Chalvin et Blandine

Peillon 7. Celine Melon 8. Albert Dray 9. Gwendal Peyzerat 10. Laurent Duc et Michel Havard 11. Cecile Simeone

12. Eric Giraud 13. Sandrine Frih et Dominique Lafoy 14. Michel Lopez

15. Michael Jones

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16. Jacotte Brazier et Gregory Cuilleron 17. David Metaxas 18. Philippe Florentin

19. Denis Broliquier 20. Guy Bardel 21. Yves Rioton 22. Vincent Covolo

23. Pierre-Laurent Gallo 24. Marie Odile Fondeur 25. Thierry Braillard 26. Daniel Buguet 27. Ali Afshar et Olivia Cuir

28. Andre Blanc 29. Fiorello Colatosti 30. Nora Bera 31. Guy Mathiolon

32. Sedat Kartal 33. Nathalie Chaize 34. Marie Rigault 35. Jacques Marcout

36. Vincent Balse 37. Silvio Iacovino 38. François Turcas 39. Yann Feminier

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Toutes leurs interviews en ligne sur www.lyonpeople.com


Avec qui Franck et Jean-Louis ne partiraient jamais en vacances ?

Leurs réponses en vidéo sur www.lyonpeople.com

Quels sont vos souvenirs de vacances ?

JLJ : Les meilleurs souvenirs que j’ai sont plutôt les situations imprévues. Au Guatemala, on devait aller voir un marché et quand on est arrivé, l’armée avait pris le pouvoir. On s’est retrouvé entourés par un groupe peu sympathique, équipé de kalachnikov. Là on se demande si on prend des risques… s’il va nous arriver ce que l’on voit à la télé avec les prises d’otages. Et finalement, ça s’est bien passé car c’était quand même sécurisé. Ce n’était pas vraiment une galère.

FM : Je ne vais jamais dans des pays où il peut y avoir galère et prise de risque, mais j’ai connu de vraies frayeurs. Je suis monté dans un avion à Cuba pour un vol intérieur à destination de Trinidad. On monte par l’arrière comme le matériel militaire. On décolle… et on voit de la fumée qui sort de partout, tout le monde se met à crier… Inutile de vous dire que j’avais les mains moites ! Finalement tout est rentré dans l’ordre. Et puis quand on est en vacances, on relativise plus facilement.

JLJ : C’est drôle, quand on revient d’un endroit, on se dit qu’on n’est plus le même. Et c’est très surprenant de voir la rapidité avec laquelle on redevient les mêmes !

FM : Je trouve ça très vrai. On revient avec des grands principes. On se dit qu’on va s’en inspirer et puis au final on n’en parle plus. On est hyper conditionné et les vacances permettent de se déconditionner. On ne peut pas inscrire ça dans la durée, personne ne le fait.

Et vos vacances d’enfants ?

JLJ : Je viens de Calais, au Nord de Lyon ! Là-bas, on se couchait quand on voulait et on se levait quand on voulait pendant les vacances. C’était les premiers moments de liberté. J’étais autonome. Ado, c’étaient les années VVF. Puis plus tard, j’ai été GO, moniteur

d’escrime au Club Med.

FM : Moi, l’enfance c’est peu de vacances. C’est d’abord vacances à la ferme chez mon grand-père, c’est dépay-sant la vie avec les cochons… Je conduis le tracteur à 11 ans ! Je fais le foin, la paille ! Les vacances en famille, c’était en hiver. C’était au Menuires, j’y suis allé pen-dant 10 ans. Le goûter autour du chocolat chaud quand on rentre des pistes…. Puis j’ai découvert la France, en voiture, entre 17 ans et 25 ans, avec ceux qui allaient devenir mes beaux-parents… Mon beau-père c’était mon prof, il m’a tout appris. On louait des gîtes. C’était très culturel (enseignants oblige…), et c’était inconcevable autrement.

JLJ : Mon premier vrai grand voyage c’était avec ma femme au Népal. J’avais 24 ans, c’était la première fois que je prenais l’avion.

Le top 3 de vos meilleurs souvenirs de vacances ?

FM : En un, mes dernières vacances, les parcs américains. Un rapport à l’espace incroyable ! Les dentelles de Bryce Canyon dans le Colorado, le coucher de soleil… Un sentiment de puissance car on domine l’espace, et d’impuissance car on ne maîtrise rien. En deux, le temple d’Angkor au Cambodge. C’était magnifique par rapport à ce que ça représente. Je ne pratique pas la religion mais j’ai besoin de ce recul. En trois : Pétra en Jordanie. Au bout d’un couloir d’une étroitesse dingue, le soleil perce et laisse apparaître un site extraordinaire, Casnay. J’ai été ému par la fragilité de ce site, mis en danger par les touristes.

JLJ : Le dernier souvenir magique que j’ai, c’était avec 3 de mes 4 enfants, à Key West, une soirée jet ski. Magique. Il y a aussi la fois où je faisais du kayac, et je me suis retrouvé entouré de serpents. Ou encore une autre fois en Egypte, le monastère Sainte Catherine au pied du Sinaï. Dans ce monastère, il n’y a que 20 places, et une longue liste d’attente pour que de nouveaux moines puissent y entrer ! Quand on est là, on sent le poids de l’histoire. J’ai voulu acheter une photo en demandant à un moine s’il voulait bien faire quelque chose à mon icône. Il m’a regardé, son visage était plein d’amour, il touche l’image et il dit « Good Luck for the Family ». Tous mes enfants étaient scotchés. A chaque fois qu’on passe devant l’image on dit : « Good Luck for

the family ». C’est un souvenir de vacances vraiment ancré pour nous tous.

Comment organisez-vous vos vacances ?

JLJ : Quand tu as 4 gamins et que tu leur dis : « cette année, on va se faire les malteries en Ecosse », ils te disent qu’ils ne peuvent pas, qu’ils ont un stage, du travail… Et quand tu leur annonces que finalement tu pars à Bali, soudainement ils s’arrangent pour venir. Donc je choisis mes vacances sous influence….

FM : Dans une précédente période de ma vie, c’était la maman de mes enfants qui choisissait les destinations. C’était son truc à elle, je n’avais pas mon mot à dire. Aujourd’hui, c’est carrément cartésien et ration-nel : avec ma femme, on fait chacun une liste de 3 destinations, et si par bonheur, il y a une destination en commun, c’est celle-ci qu’on choisit, et pour le moment ça marche tous les ans !

A la fin des vacances, reprenez-vous le rythme tout de suite ?

FM : Oui, des mon arrivée à St Exupéry, je me remets dans la vie quotidienne et dès le lendemain au travail, ce n’est pas une contrainte pour moi.

JLJ : Il y a quand même des endroits d’où l’on a plus de mal à rentrer. Mais je suis toujours content de revenir pour regarder mon courrier, voir si les arbres ont poussé… Je partage l’avis de Franck, on est amoureux de notre travail et des gens avec qui on collabore, donc la reprise est toujours facile !

FRANCK MORIZE & JEAN-LOUIS JOLY Secrets de vacances à KGB Nos deux invités composent un binôme patronal inattendu, insolite et paradoxal. Franck Morize est le secrétaire général de la CGPME du Rhône, homme de l’ombre et de culture, d’ordinaire très discret sur sa vie privée. Il s’est prêté à notre duel improvisé en compagnie de Jean-Louis Joly, lui-même directeur général du MEDEF Lyon-Rhône, qui s’est également livré avec bonne humeur à quelques confidences.

Propos recueillis par Stéphanie Polette & Nathalie Pradines (Bonne réponse)

NEWS PEOPLE STORY

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NEWS PEOPLE STORY

Masterchef au cœur de LyonPHILIPPE ESCAICHPhilippe Escaich, 41 ans, sera le candidat lyonnais de la 4e édition de l’émission Masterchef, diffusée à la rentrée sur TF1. Du talent à revendre et un cœur gros comme ça, ce Toulousain d’origine devrait faire parler de lui dans le « lyonderneau ». Portrait. Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff


B ouclettes grisonnantes, sourire franc et communicatif, yeux rieurs, Philippe a l’hospitalité chevillée au corps. « Vous

m’auriez vu adolescent, avec mon Borsalino et ma mèche », s’amuse-t-il. Dans son écrin lyonnais, l’apprenti Masterchef a reçu l’équipe de Lyon People. Une charmante petite maison de ville, située dans le 8e arrondissement, un quartier encore préservé des bétonneurs. Dans son jardin, l’olivier bicentenaire remporté aux enchères voisine avec un potager où s’épanouissent plantes aromatiques et légumes de saison. « Mon truc, c’est LE produit », confie-t-il. Et Philippe d’ajouter l’acte à la parole en nous proposant une excellente saucisse de Toulouse pour un déjeuner simple et amical. A l’image du bonhomme. C’est dans la ville rose que tout a commencé. Bien au chaud dans le cocon familial, le petit dernier est chouchouté. « Des vêtements à la raie au milieu, jusqu’à l’achat de mon premier appartement, le rôle de ma mère a longtemps été très prégnant », se souvient-il. Hospitalisé pour une malformation d’un rein à l’âge de 4 ans, Philippe a été couvé et protégé. C’est à l’adolescence qu’il commence à s’émanciper. « C’est la période où j’essaie avec les filles. Mais ça ne marche pas. Les filles m’adorent, mais comme copain. » La mèche rebelle et la Motobécane 51V n’y font rien. Les transports amoureux commencent à l’instant où Philippe décroche son permis de conduire. Et la cuisine dans tout ça ? Elle est encore bien éloignée des préoccupations de l’adolescent qui obtient son Bac S pour décrocher, après quelques tâtonnements universitaires, un BTS Force de Vente. « A l’époque, les banques toulousaines développaient une formation spécialisée dans les produits bancaires. Je suis sorti major de promo. » Il débute sa carrière au Crédit Mutuel avant de passer à La Banque Postale, puis de filer dans le secteur mutualiste. « En 2007, nous étions installés avec ma femme à Albi, elle travaillait à Rodez et moi à Toulouse. Un poste se libérait pour moi à Lyon, elle m’a dit banco. » Bénédicte, son épouse depuis 2005, a retrouvé par hasard Philippe à Toulouse. « Nous étions tous les deux lycéens à Saint-Joseph et je recroise Philippe en 2003 dans les rayons d’un magasin de bricolage. » Ils ne se quitteront plus. « Chez Casto’, y a tout ce qui faut, même un mari », s’esclaffe-t-elle. Arrivé à Lyon, le couple s’installe au 96, boulevard des Belges. « On apprend à découvrir Lyon en marchant », rapporte Philippe, qui prend vite ses quartiers aux Halles et au marché Saint-Antoine. Ressent-il alors la prétendue

froideur des Lyonnais ? « C’est un cliché. Quand tu arrives dans une ville, c’est à toi de faire ta place, pas l’inverse. Lyon et les Lyonnais ne m’ont pas attendu. J’ai un avantage, c’est qu’avec mon petit accent toulousain, je provoque toujours un léger sourire chez mes interlocuteurs. »

Monsieur Paul, le Saint Graal

Persuadé que le Sud-Ouest est l’alpha et l’oméga de la cuisine, Philippe découvre alors la gastronomie lyonnaise. « Je prends une grande claque ! » Si le couscous de maman fait toujours référence, la découverte des bouchons, en particulier le tablier de sapeur, est une révélation. « J’ai presque

mon rond de serviette Chez Hugon. Je me souviens d’un mâchon que j’ai organisé sur place, entre foie gras et saucisses. A midi, c’est moi qui faisais le service. » Cette inclinaison à se tourner naturellement vers les autres fait sa marque de fabrique. « Dans l’émission, je suis le seul dans le groupe qui ne s’est jamais fâché avec qui que ce soit. » Lorsqu’il candidate, Philippe passe haut la main les sélections lyonnaises avec une tarte au citron revisitée, agrémentée d’un coulis de poivron présenté dans un tube à essai. Avant de bluffer son monde à Paris avec une création autour des Saint-Jacques. Cette recherche perpétuelle de l’ingrédient qui fera la différence lui vaut à la maison le joli surnom de M. Bahlsen. « Philippe, c’est M. Plus, il veut toujours en rajouter. Parfois, j’aimerais qu’il me fasse simplement un riz au beurre », explique Bénédicte. La joke autour du riz au beurre fera florès, à telle enseigne que le groupe de soutien à Philippe sur Facebook durant

l’enregistrement de l’émission, en mai dernier, a été ainsi baptisé. Les initiés « riz-au-beurriens » devraient se reconnaître ! Passion commune entre Philippe et Bénédicte, la cuisine a également marqué l’aventure de leur vie. Celle de l’adoption. Après un parcours d’adoptants compliqué en Polynésie, ils s’apprêtent à jeter l’éponge. « Alors que nous allions reprendre l’avion pour Lyon, notre couple d’amis nous propose un barbecue. » Les anges-gardiens, rencontrés en plongée, se prénomment en Virginie et Jean-Marie. Autour du grill, ils présentent aux Escaich une maman qui veut confier sa fille, à naître à l’automne. « Je savais que c’était elle », rapporte Bénédicte. Les liens entre les parents biologiques et la famille Fa’a’amu (nourricière en polynésien) se tissent solidement. Fleur vient au monde le 12 septembre 2012. Elle fait aujourd’hui le bonheur de Philippe et Bénédicte. « Elle est toute

notre vie », confirment-ils de concert. Il reste toutefois une étoile à atteindre pour Philippe. « J’aimerais partir à la rencontre des Mathieu Viannay, Fred Berthod, Christophe Marguin, Joseph Viola, Laurent Bouvier et tous les grands noms de la cuisine lyonnaise. » Mais le Graal s’appelle évidemment Paul Bocuse. « J’étais un jour en déplacement à Collonges et, comme un gosse de 10 ans, je me suis arrêté sur la parking de l’Auberge, pour m’imprégner du lieu. J’avais l’impression d’être face à la plus belle des cathédrales. » Besogneux et à l’écoute, Philippe rêve de rencontrer M. Paul. Avant de basculer professionnellement dans les casseroles ? Philippe pourrait bien créer très rapidement sa structure de services, proposant une offre de traiteur événementielle, des prestations d’incentives pour les entreprises et de chef à domicile pour les particuliers.


DOMAINE D’HERMÈSUn écrin tissé sur-mesure à Dardilly

À deux pas du village de Dardilly, GENERIM réalise un programme d’envergure, au cœur du territoire protégé - et verdoyant ! - de l’ouest lyonnais. Trois immeubles en R+2, composés de trente-cinq appartements, du studio au T5, offrent des prestations et un emplacement haut de gamme. Date de livraison : fin 2014.

Texte : Christophe Magnette - Photo : Fabrice Schiff

NEWS PEOPLE ECO

es hauteurs de Lyon recèlent de bien des trésors. L’ouest lyonnais notamment. La commune de Dardilly surtout. C’est là,

en contre bas du village, que GENERIM lance un programme ambitieux : sur 11 000 m2, dans un cadre verdoyant, clos et sécurisé, le promoteur d’origine aixoise se propose d’édifier un lieu de vie aux charmes inégalés. Trois immeubles de deux étages chacun au style résolument contemporain. Les lignes

épurées jouent ainsi délibérément avec les décrochés des étages et le mariage des matières, parmi lesquels le bois, l’acier voire l’enduit minéral. Conçu avec le cabinet Sud Architectes, le domaine d’Hermès aspire à accueillir aussi bien une clientèle lyonnaise installée que des primo-accédants enclins à s’offrir un cocon raffiné dans un environnement protégé. Le parc de la propriété jouit ainsi d’arbres magistraux et de multiples essences variées.

Un domaine sécurisé, un cadre de vie protégé !

Un projet ambitieux donc qui démontre, une nouvelle fois, les compétences de GENERIM. Un promoteur discret qui, peu à peu, s’enorgueillit de belles réalisations. Présent, au côté d’Eiffage, par ailleurs l’un de ses actionnaires, sur le site de réhabilitation de l’Hôtel Dieu, la société de promotion et construction a été créée en 1990 par Philippe Baude et Philippe Ribes, deux amis originaires d’Aix-en-Provence. Une structure que Thierry Senglet a rejoint l’année d’après pour créer une antenne régionale entre Rhône et Saône (sept personnes). Implanté également à Marrakech (deux collaborateurs) et dans le bassin Genevois,

GENERIM privilégie un savoir-faire principalement tourné vers les opérations hôtelières (de niveau quatre à cinq étoiles, tel que l’hôtel Hilton d’Évian en 2006), celles dites en résidences gérées (résidences étudiantes, comme à Limonest, médicalisées de type EHPAD, d’affaires ou de tourisme), l’immobilier de santé voire les opérations d’aménagement multifonctions. On l’aura compris, le domaine d’Hermès est un satellite de l’univers de GENERIM !

LE DOMAINE D’HERMÈSLieu : 34, route d’Écully – 69570 Dardilly

Le projet : trois immeubles en R+2 ; 35 appartements du studio au T5

L’environnement : à quelques encablures du village de Dardilly ; un domaine protégé verdoyant et des prestations particulièrement raffinées

Livraison : fin 2014

Tél. 04 37 24 10 04 Tél. 06 11 22 51 11 - [email protected]

Du studio au T5, 35 appartements offrent des prestations de grand standing : grandes terrasses et généreuses loggias ; vastes jardins privatifs, en rez-de-chaussée, domaine sécurisé, terrasses végétalisées, etc.

L

Dominique Pellissier et Aurélia Gauthier


NEWSPEOPLE ECO

ROMÉE DE TARLÉRT Conseils optimise vos coûtsTel un blason, il a donné ses initiales à RT Conseils, « véritable machine à ‘optimiser’ les coûts informatiques, bureautiques, téléphonie, réseaux et vidéosurveillance des entreprises ». RT Conseils ou la promesse tenue d’une solution ‘tout-en-un’, originale et très économique pour les PME comme pour les grands comptes…. Rencontre avec Romée de Tarlé - à peine descendu de son Piaggio - l’homme qui va vous faire oublier les ‘vendeurs de photocopieurs’. Mots croisés. Texte : Marc Mondou - Photo : P. Hervouët

l l arrive, casque à la main et mèche au vent, entre deux rendez-vous, et reçoit, pressé mais affable dans ses bureaux de Marcy l’Etoile.

«Je suis un entrepreneur offrant des solutions à d’autres entrepreneurs et je suis très heureux de leur faire gagner du temps comme de l’argent parce que je sais que c’est ce qu’ils ont de plus précieux» assène ce perfectionniste dans un sourire, pianotant sur son Blackberry, en vous offrant un café… Conversation charmante. Et on l’écouterait des heures, lui qui n’aurait pas rêvé d’être un autre et se définit comme «un épicurien tendance escalope de veau ou quenelle de chez Hugon, amoureux de Goethe, Picasso et Baudelaire, dingue de Saint-Barth, de foot et des voyages en famille »… Ses héros ? «Les Bleus de 98». Ce qui frappe chez cet amoureux de Lyon – pure cervelle des Canuts ! - et de l’Italie, c’est autant la coupe impeccable du costume que le caractère chaleureux du bonhomme, charmeur et facétieux, qui vous met la main sur l’épaule avant d’éclater de rire. Une bonne onde ne l’a pas quitté, le menant de l’univers de l’audiovisuel (TLM, Radio Scoop, NRJ) à l’informatique «un peu par hasard, il faut bien l’avouer». Du sans fil au sans filet, l’homme s’est lancé «avec passion parce que l’entreprise, c’est mon kif ’ comme dit mon fils». Un carnet d’adresses à faire pâlir bien des ‘pipoles’, des rêves plein la tête… L’aventure, c’est l’aventure !

« Une relation de confiance, d’entrepreneur à entrepreneur »

Premiers clients et puis accélération de l’histoire. Créé en 2007, RT Conseils se fait un nom et connaît un succès grandissant… toutes voiles dehors ! Si «ce n’est pas un conte de fées, c’est en tout cas une très belle histoire» reconnait l’homme heureux dans un sourire. Il faut dire que non content d’être distributeur de la marque Canon en imprimante – le nec plus ultra -

RT Conseils dispose de nombreux atouts… A commencer par le fait de pouvoir offrir «une solution à la fois réellement sur mesure et une offre extrêmement large allant de la bureautique et l’informatique, au réseau, à la vidéosurveillance et à la téléphonie et même aux terminaux de points de vente pour les restaurants et les boutiques». Qu’on se le dise… Son credo ? «Une solution technique innovante et le meilleur service au meilleur prix». Sa force ? «Un positionnement très original d’optimisateur de coûts» qui, dans la morosité ambiante, rencontre de plus en plus d’intérêt de la part des chefs d’entreprise «mais surtout une relation de confiance, d’entrepreneur à entrepreneur, et une vraie qualité de service ce qui n’est pas si courant dans notre activité.» Un exemple ? «RT Conseils offre, en exclusivité, de

racheter votre parc informatique afin d’offrir le meilleur de la technologie actuelle… toujours au meilleur prix !» Tout bénéfice pour l’entreprise, «zéro immobilisation et un apport en trésorerie immédiat». On l’écouterait des heures… Une fibre commerciale et une faconde intarissable qui ne parviennent pas à masquer que ce père de famille encore juvénile et amateur d’humour – «j’aurais rêvé d’être Spiderman» - est un romantique au grand cœur dont l’héroïne est… «mon assistante !» et le meilleur souvenir, «mon mariage bien sûr !». A rencontrer…

RT Conseils1359, route de Sain Bel - 69280 Marcy L’étoile Tel 04 72 30 69 68 - www.rt-conseils.com


EXCELYS TOUR Just for you !Agence réceptive créée en 2008 par Laurent Pinon, Excelys Tour est tombé l’an dernier dans le giron du groupe Bleu Voyages, parmi les leaders - indépendants ! - en matière de tourisme d’affaires, présidé par Jean-Pierre Lorente.

Texte : Christophe Magnette - Photo : Fabrice Schiff

ean-Pierre Lorente a vu l’occasion d’ajouter une corde à son arc (voir encadré) ; Laurent Pinon aspirait à s’adosser à un grand groupe

avec pour dessein de profiter des synergies et des leviers inhérents à ce type de structure. Un rapprochement gagnant/gagnant donc pour Excelys Tours by Bleu Voyages qui, sur un métier de niche, celui du réceptif, tend peu à peu à faire sa place. Vendre la région Rhône-Alpes voire l’Hexagone, à travers un package touristique, à destination des étrangers qui souhaitent découvrir le pays de Molière, tel est le métier d’Excelys Tours. L’agence propose, selon la demande, des excursions à la journée ou sur plusieurs jours. « Nous sommes résolument sur des prestations haut de gamme », assume Laurent Pinon qui se félicite également de voir ses bons cadeaux en plein essor : « Nous sommes davantage dans le sur-mesure par rapport au coffret cadeau traditionnel. » Les cibles ? Les États-Unis (60 % du CA aujourd’hui) et quatre des cinq pays qui composent les BRICS (30 % du volume d’activité) : Brésil, Russie, Inde et Chine. En attendant de viser l’Australie et l’Asie du sud-est en surfant sur l’ouverture d’une ligne aérienne Lyon/Dubaï. Sans compter un positionnement assumé pour les séjours individuels et des petits groupes (de l’ordre de 20 à 30 personnes).

« Intensifier notre partenariat avec les prescripteurs du tourisme

d’affaires, parmi lesquels Rhône-Alpes Tourisme, OnlyLyon

ou encore les Clefs d’Or » Présent « physiquement » sur l’ensemble du quart sud-est grâce au maillage des agences Bleu Voyages, Laurent Pinon envisage de s’appuyer sur d’autres structures (sous une forme à définir), principalement pour promouvoir la Gironde ainsi que Paris et les châteaux de la Loire. Œuvrant essentiellement en BtoB, Excelys Tours by Bleu Voyages n’en n’oublie pas non plus les visiteurs français (10 % du CA) eux qui aiment toujours autant parcourir le pays le plus visité du monde (83 millions de personnes l’an dernier). « Je suis convaincu que la Ville de Lyon et ses alentours vont devenir un centre d’intérêt touristique important », estime Jean-Pierre Lorente qui entend profiter de ses activités connexes pour booster ce métier de niche. » Car le défi est limpide : « Devenir un leader local sur ce secteur de l’individuel personnalisé « qui vient chercher de l’authenticité et de la singularité. »

J

BLEU VOYAGESUne success-story made in… Rive-de-Gier !

21 agences commerciales sur l’ensemble du quart sud-est de la France, dont 7 en région PACA, 174 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, 250 collaborateurs, adhérent à la marque Selectour, les voyants sont au vert pour les « bleus » ! Quinze ans que ça dure, depuis que Jean-Pierre Lorente a eu l’idée d’implanter à la fois, l’agence de voyage familiale (fondée en 1968 et présente alors à Rive-de-Gier, Saint-Chamond et Givors), dans le quartier de Gerland (où le siège social figure toujours) et de racheter une agence de billetterie d’affaires, à Bourgoin-Jallieu. Après avoir fait ses gammes au côté de son père, notamment dans le service groupe, c’est en qualité de directeur régional des Croisières Paquet (1988-1992) qu’il prend conscience de la dimension entrepreneuriale de son secteur. Des plateaux à Paris, Lyon, Nice, Grenoble et même en Corse, un service groupe dédié aux conventions et séminaires, parmi les principaux acteurs sur le marché du voyage d’affaires, Bleu Voyages peut se targuer d’un actionnariat 100 % familial. L’avenir ? « Nous avons pour l’heure atteint notre taille critique, estime Jean-Pierre Lorente. Nous travaillons surtout sur notre image : d’ici la fin d’année, trois à cinq agences doivent ainsi faire l’objet d’un relooking en vue d’une montée en gamme. » Voyages d’affaires, de groupes ou individuels et maintenant le réceptif, Bleu Voyages peut voyager loin !

NEWS PEOPLE ECO


V ous venez de perdre des points ? Plusieurs moyens sont à votre disposition pour recapitaliser le solde de votre permis de

conduire :

1. Participer à un stage de sensibilisation à la sécurité routière sur deux jours vous permet de récupérer 4 points. Ce stage peut être effectué tous les ans et vous coutera 250 € environ.Contrairement aux idées reçues, le stage peut être effectué même s’il ne vous reste pas de point sur votre permis à la condition que vous n’ayez pas reçu la décision d’invalidation du permis.

2. Depuis l’entrée en vigueur de la loi LOPPSI 2 de mars 2011, en cas de perte d’1 point, celui-ci vous est restitué au bout de 6 mois si aucun autre retrait n’a été opéré pendant cette année.

3. Si vous ne commettez aucune infraction donnant lieu à un retrait de point pendant deux ans à partir de la date du dernier retrait, (et non de la date à laquelle l’infraction a été commise) vous bénéficierez d’une reconstitution totale de 12 points. Cela étant, ce délai

de 2 ans est porté à 3 ans si la dernière infraction enregistrée était une contravention de 4ème ou 5ème classe ou un délit.En d’autres termes, ce délai de 2 ans ne concerne principalement que les téléphones et les excès de vitesse inférieurs à 20km/h et il est rare de pouvoir en bénéficier.Vous serez informé de ces reconstitutions de points par lettre simple. A ce sujet, si vous venez de vous faire verbaliser, alors que vous étiez à quelques semaines de récupérer vos points, vous pouvez avoir intérêt à différer le paiement de l’amende afin de retarder l’échéance du retrait de point ou à contester le procès-verbal de contravention. A défaut, en cas d’enregistrement d’une infraction dans le délai de 2 ou 3 ans, le délai recommence à courir pour une récupération automatique.

4. Vous pouvez également contester la légalité des retraits de points en effectuant un recours gracieux auprès du Fichier National des Permis de Conduire. Ce recours est basé sur le défaut d’informations préalables. En effet, lors de votre verbalisation,

certaines informations doivent obligatoirement être portées à votre connaissance (retrait de point, droit d’accès à certaines données vous concernant…) Si l’Administration ne peut rapporter la preuve de la délivrance de ces informations, les points vous seront ré-attribués. Ce recours peut être exercé à tout moment.

5. Si la Préfecture vient de vous informer d’un retrait de point sur votre permis voire d’une annulation de permis, vous pouvez en exercer un recours contentieux devant le Tribunal Administratif, dans un délai de 2 mois, afin d’en contester la légalité, si les informations préalables susvisées ne vous ont pas été délivrées.Ces deux recours requièrent cependant des conditions de formes et une argumentation juridique techniques. Il peut s’avérer périlleux de s’y essayer sans l’aide d’un professionnel averti.

Me Aurélie Cottendin 19, place Tolozan – Lyon 1 Tél 04.37.45.42.45 - Fax: 04.78.62.72.40

RECONSTITUTION DE POINTS DE VOTRE PERMIS Mode d’emploi

En 1992, les titulaires d’un permis de conduire se sont vu accorder un permis doté de 12 points. Désormais, les personnes qui obtiennent un permis pour la première fois ou à la suite d’une annulation de permis, ont un permis probatoire doté de 6 points seulement, avec un complément de 2 points chaque année, jusqu’à la fin de la période probatoire de 3 ans. Photos : DR

20 EUROS LA PRUNE À LYON ?Ici, on ne parle pas « dijo » – incompatible avec la conduite - mais plutôt amende de stationnement. Dans le cadre du projet de loi de décentralisation, les députés ont voté dans la nuit du 19 au 20 juillet la dépénalisation du stationnement. Conséquence ? Les maires des villes de France pourront fixer eux-mêmes le montant de la douloureuse. A Lyon, le papillon pourrait s’élever à 20 euros dans le centre-ville. Le prix des contraventions est passé à 17 euros le 1er août 2011, alors qu’il était resté à 11 euros depuis 1986. La manœuvre législative permettra également aux édiles de fixer le coût du stationnement. Ces nouvelles dispositions n’entreront en application que lorsque l’ensemble du projet de loi aura été adopté par le Parlement, vraisemblablement courant septembre.

STAND-BY POUR LES DUPLICATAS DU PERMIS DE CONDUIREIl faudra vous armer de patience si vous avez perdu votre précieux papier rose et si vous souhaitez obtenir un duplicata. En effet, la préfecture du Rhône ne les délivre plus depuis le 16 août dernier, et ce jusqu’au 18 septembre inclus. Les services mettent en place l’arrivée du nouveau permis européen, expliquant l’arrêt de la délivrance des duplicatas sur cette période. A compter du 19 septembre, il sera donc possible de déposer un dossier pour demander le nouveau sésame à puce, au format « carte de crédit. » En attendant, les usagers de la route pourront circuler sur le territoire français avec leur récépissé de déclaration de perte ou de vol. 55 000 permis de conduire sont délivrés en moyenne chaque année par la préfecture du Rhône.

STYLE AUTO


STYLE SHOPPING

Pour les 10 ans de la célèbre veste Swiss Cross Original !

ÉDITION LIMITÉE 1500 PIÈCES

L a veste « Swiss Cross Original », doublée de la matière originale dont sont faites les couvertures de l’armée Suisse et accompagnée d’un véritable couteau d’officier Suisse Victorinox, a été lancée avec la collection automne-hiver 2003. Elle est

devenue avec le temps une véritable pièce de collection, un objet culte ! Chaque veste était alors une pièce unique numérotée.

L’article-phare de cette édition automne/hiver 2013, est la veste « Swiss Cross Edition », numérotée et proposée en série limitée à 1 500 pièces. Celle-ci est

doublée d’une réplique de la couverture de l’armée Suisse en coloris blanc, dotée d’un col en fourrure d’agneau et s’accompagne d’un couteau de

poche en bois véritable de la marque Wenger.

I nnovante, internationale et audacieuse, la marque Strellson crée la mode des hommes qui savent ce qu’ils veulent ! Les vêtements

Strellson mettent en valeur la personnalité de celui qui les porte, pour un style convaincant, inimitable et conquérant !La signature Suisse du stylisme !

Strellson - 5, rue de l’Ancienne Préfecture - Lyon 2èmeCette collection est disponible à la boutique

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STYLE SHOPPING

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De novembre 2012 à novembre 2013, 12 parutions publicitaires ont été réalisées en partenariat

avec Lyonpeople. Chaque meuble était associé à un animal…

Vous retrouverez ces 12 parutions sous la forme d’un calendrier créé

au profit de l’association « Regarde chaque jour le Monde »

pour les enfants de l’hôpital Léon Bérard et qui sera vendu

lors de la 24ème édition du Tapis Rouge Auguste Comte

le jeudi 3 octobre 2013 au prix de 10 euros.

Gilet zippé Aeronautica 225 €

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L e massage naturiste est une invitation au bien-être et à la volupté. Méconnu par le grand public et disposant souvent

d’une réputation guère fidèle à la réalité, il est un moment privilégié pour la bénéficiaire. Marie Simon n’aime pas la sensualité « à moitié donnée » et l’accueil de mauvaise qualité. Elle a décidé naturellement après plusieurs années de pratique de ce massage au sein d’un autre établissement de fonder son propre institut. Et lever ainsi les tabous pouvant entourer cette

profession. Service et sensualité sont maîtres mots. La politique tarifaire aide au maintien d’un certain type de clientèle, évitant ainsi tout désagrément, pour le client comme pour la masseuse. Un système de surveillance est également installé afin de protéger les deux parties. L’ouverture pour fin 2013 par la jeune femme d’un institut à la capitale saura ravir tout autant les Parisiens. Un autre projet encore tenu secret verrait la naissance d’un centre VIP à Paris mais rien n’a filtré, le suspens est entier.

Un lieu haut de gamme et raffiné

Les clients sont accueillis dans un lieu haut- de-gamme, discret et raffiné. Marie et sa masseuse Candice pratiquent d’une main experte ces massages pleins de volupté et jamais déplacés. Une charte est présentée reprenant les points importants au bon déroulement du massage : hygiène, respect du client et de la masseuse, la non-modification et le caractère non-médical de des prestations proposées. Avec une ou deux masseuses, seul ou en couple, les possibilités

sont variées pour stimuler de manière différente les 5 sens. Les massages peuvent être appuyés ou légers avec simplement des effleurements. La vision du corps nu des masseuses ramène les êtres sur un pied d’égalité, la nudité nivelant toutes les différences sociales et sociétales. Une fois le corps confié aux masseuses professionnelles, la musique délicieusement choisie par la fondatrice permet à l’esprit de s’élever loin des tracas quotidiens. Avec un public masculin principalement pour le moment, la fondatrice souhaite toucher également un public féminin et homosexuel. Les services d’un homme masseur sont actuellement recherchés afin de répondre à une demande forte. Avec toujours le même souci de qualité d’accueil et de soins au client. Une touche naturiste dans une société qui est de moins en moins naturelle.

Institut 1824 - 38, avenue Maréchal de SaxeLyon 6 - Tél. 04 72 37 06 21

Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 21h, le samedi de 11h à 19h et le dimanche sur demande auprès de la direction.

INSTITUT 1824 Une pause naturiste dans le quotidienRendez-vous en terres inconnues dans un monde doux et sensuel. Laissez-vous aller à la découverte le temps d’une séance à l’Institut 1824. Texte : Amandine Combe

STYLE SHOPPING

ENFIN UNE BOUTIQUE UGG® à Lyon !Après Paris, c’est au tour de Lyon d’avoir sa boutique UGG® Australia. L’enseigne propose cette année des modèles plus féminins, qui tranchent avec les classiques bottes fourrées, auxquelles la marque nous avait habitués. Texte : Léna Bouillard

L a marque australienne, qui s’est développée aux Etats-Unis sur les plages californiennes, puis dans les stations de ski, portée par de

nombreuses stars, vient d’implanter sa deuxième boutique dans l’hexagone, après le quartier du Marais à Paris, en plein centre de Lyon, rue Edouard Herriot. Une nouvelle qui ravit les fans de mode lyonnais, qui n’auront désormais plus à sauter dans le TGV pour s’offrir les célèbres chaussures fourrées de l’enseigne. La boutique de 200m2 au design épuré mixe avec brio style industriel et cosy, avec ses murs en briques et ses fauteuils en

cuir chocolat, reprenant les codes des autres

points de

vente de la marque. Cette année, UGG® a décidé d’opérer un virage à 360°, en proposant à ses clients des modèles plus féminins, très différents de la célèbre botte. Mocassins à clous et tongs fourrées, bottes en cuir et petits nœuds colorés pour cet hiver, les nouveaux modèles contenteront tous les styles, avec également une gamme pour hommes et pour enfants, sans rien perdre de leur confort légendaire. La boutique,

ouverte depuis le 1er juillet, a proposé

tout l’été sa collection de compensées et autres modèles moins « fourrés », est aujourd’hui passée en mode hiver.

UGG® Australia 38, rue Président Edouard Herriot - Lyon 1 - www.uggaustralia.fr


STYLE EVASION

VIVEZ L’ÉTÉ INDIEN À ATHÈNES

La gastronomie Nous connaissions la cuisine grecque pour sa feta, ses concombres et son huile d’olive, mais pour une fois, le cliché est véridique, car les restaurants servent tous ces salades légères. On est loin de la grande cuisine, mais elles ont le mérite d’être rafraichissantes en plein été. Il faut aussi goûter au traditionnel gyros, un plat grec composé de viande, de tomates, d’oignons, de sauce Tzatziki, le tout servi avec du pain pita. Les frites sont délicieuses, et cuites à l’huile d’olives, l’Ouzo anisé brûle la gorge.

L’hôtel Nous avons posé nos valises au King George, idéalement situé sur la place du Parlement, en plein centre-ville. Un établissement cinq étoiles qui pratique des prix plutôt élevés, justifiés par son emplacement et la qualité de son service. Depuis l’hôtel, on peut visiter la ville à pied, prendre le tramway pour aller se baigner ou même marcher jusqu’à l’Acropole.

Les visites Pour pénétrer sur le site de l’Acropole, il faut débourser 12 euros. Mais avec le même ticket, on peut aussi visiter cinq autres monuments antiques, dont l’Agora et le temple de Dionysos. Attention cependant aux horaires de fermeture très peu tardifs, 15h pour la plupart de ces sites. Sur l’Acropole, c’est le Parthénon qui attire les foules, mais il ne faut pas oublier d’admirer les Propylées (la vue sur Athènes est superbe depuis les escaliers) et surtout l’Erechthéion avec ses Cariatides.

La ville L’ a g g l o m é ra t i o n d’Athènes compte 4 millions d’habitants, mais il est très facile d’y circuler, grâce aux trois lignes de métro, aux tramways et aux taxis jaunes qui surgissent à chaque coin de rue. Nous nous attendions à découvrir une ville polluée et étouffante, mais la réalité est toute autre. Les trottoirs sont propres, les maisons bien entretenues et les Athéniens très aimables. Chaque coin de rue abrite un site historique, comme l’Agora ou une multitude d’églises ottomanes, si bien que l’on dégaine l’appareil photo toutes les cinq minutes. Le marché aux puces de Monastiraki regorge de trésors.

La mer En 20 minutes, le tramway relie le centre-ville à la mer, ce qui est très appréciable, en cas de grosse chaleur. En effet, il n’est pas nécessaire de rejoindre l’une des 9000 îles pour se baigner dans la mer Egée, pendant les six mois d’été grecs (d’avril à septembre). Touristes et Athéniens se partagent les nombreuses plages de sable, situées entre le centre-ville et le cap Sounion.

Invités par la compagnie aérienne Aegean Airlines, nous nous sommes rendus en Grèce en empruntant le tout nouveau vol Lyon-Athènes. Hôtel, tour de la ville, visites des sites antiques et même gastronomie, retour sur un voyage ensoleillé en terre d’Athéna. De notre envoyée spéciale Léna BouillardPhotos - Aéroports de Lyon - O. Chassignole, LB & I Stock

VOL PRATIQUECette nouvelle desserte sera opérée, dans un premier temps, jusqu’au 28 septembre avec 2 fréquences hebdomadaires, les jeudi et samedi. (ATH 08h30-10h10LYS et LYS10h50-14h30ATH). L’Airbus A320 a une configuration modulable, en 168 sièges en version tout économique : 3 sièges- 3 sièges par rangée, ou avec une Classe affaires au gré de la demande en 2 sièges - 2 sièges par rangée. Aller simple à partir de 79€ (tarif soumis à conditions). Compter 2h40 de vol.


STYLE GASTRO

LES PLANCHES Back to business… dès janvier 2014L’établissement festif, amarré sur la Saône à Albigny, terminera sa saison d’été fin septembre et proposera dès 2014 une offre réservée à sa clientèle business et évènementielle. Texte : Benjamin Solly - Photographe : Fabrice Schiff

our élargir notre période d’exploitation, nous voulons surprendre en proposant un nouvel usage des Planches dès 2014. » Artur

Reversade, l’ambitieux propriétaire du spot des bords de Saône joue sur la constance pour faire fructifier son affaire. A seulement 22 ans, il possède déjà l’œil aiguisé de l’entrepreneur. Son projet de développement, il l’a planifié depuis 2011, quand il rachète l’établissement au viking Jean-Louis Manoa. Après une année consacrée au repositionnement marketing de son offre, il boucle deux exercices sucessful en 2012 et 2013 autour de l’incontournable lounge qui fait la réputation du lieu. Il développe également l’offre de restauration pour faire des Planches une table désormais reconnue. « L’aventure aurait été impossible sans tous les partenaires, et je veux remercier nommément Jean-Louis Maier, Hublot, Such a Star, Schweppes, Uber, Moët & Chandon, Palladium, Gant, Red Bull, Baccardi et le Domaine de la Rouillière pour la confiance qu’ils nous accordent chaque année. » Habituellement ouvert du 1er avril au 1er octobre, Les Planches veulent désormais jouer les prolongations toute l’année. « Notre espace doit nous permettre d’être encore plus ambitieux sur le segment de l’évènementiel », explique Magalie, en charge du développement commercial de l’établissement et

référente du projet Events. Dès janvier 2014, les 6 000 m2 du site, au fil de l’eau, pourront être réservés tout au long de l’année pour des évènements privés (mariages, anniversaires…), des séminaires d’entreprises (incentives, team-building…) et des formations. Un chapiteau haut-de-gamme pouvant recevoir jusqu’à 200 personnes, des espaces de réunion bénéficiant des équipements technologiques dernier cri, Les Planches ont mis les petits plats dans les grands pour réussir ce nouveau pari. « Ce qui est important, c’est de valoriser en continu l’espace exceptionnel des Planches, tout en diversifiant l’activité », confirme-t-elle. Une pratique jusque-là confidentielle, mais qui a déjà attiré une trentaine de groupes de plus de 250 personnes en 2013. De quoi dépoussiérer durablement l’offre d’accueil évènementielle de l’agglomération lyonnaise. Les premiers mariages et les soirées d’entreprises qui se sont déjà déroulées cet été viennent confirmer la pertinence de ce nouveau positionnement. Incontournable pour ses Mardis VIP, ses soirées du vendredi et surtout son offre de restauration revisitée (7j/7, midi et soir), Les Planches veulent désormais passer la quatrième. « Nous réfléchissons comme un groupe en plein développement prospectif », glisse Artur. L’établissement a plusieurs atouts dans sa manche. Le cadre « Guinguette », la décoration dans

le plus pur style des péniches du début du XXe siècle sont ses cartes maîtresses. Le professionnalisme de l’équipe également. Les salles de séminaire sinistres et les espaces événementiels convenus risquent de prendre un sacré coup de vieux !En attendant, Les Planches promettent un mois de closing inoubliable. Quatre soirées sont encore programmées en septembre pour boucler une saison magnifique. L’idéal pour profiter des derniers beaux jours et mettre une bonne claque à la sinistrose de la rentrée. Un baroud d’honneur festif pour le staff, prêt à repartir au feu pour sa clientèle business et évènementielle dès le début de l’année prochaine. L’hibernation des Planches, c’était avant !

Les Planches – 16, quai Général de Gaulle69250 Albigny-sur-Saône – 04 78 91 30 88Votre évènement aux Planches ? Contactez Magalie au 06 65 75 85 02 ou sur [email protected] pour une demande de devis

Informations et réservations par téléphone ou sur www.lesplanches.com.

Retrouvez également les Planches sur sa page Facebook !

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LES MARDIS VIP DE SEPTEMBRE AUX PLANCHESMardi 3 septembre : Soirée RoseMardi 10 septembre : Soirée BlancheMardi 17 septembre : Trip Do BrasilMardi 24 septembre : Soirée Closing des mardis


STYLEGASTRO

CIRQUE IMAGINE Votre dîner-spectacle au milieu de la piste aux étoiles !

Ses trois chapiteaux déployés depuis l’automne 2012 au Carré de Soie, le cirque Imagine revient avec son spectacle «Délices» pour une deuxième saison pleine de magie et d’énergie qui devrait émerveiller les Lyonnais. Texte : Benjamin Solly

e cirque, c’est un rond de paradis dans un monde dur et dément. » La métaphore poétique d’Annie Fratellini, figure tutélaire des

arts du cirque, a trouvé son écho chez les Massot. En particulier chez Serge et David, cofondateurs de la compagnie Imagine, qui représentent la 7e génération d’une grande dynastie circassienne. En 2012, les frangins décident de planter leurs chapiteaux au Carré de Soie. « Nous avions ce projet en tête depuis plusieurs années », confie Serge, l’aîné. Cette inclinaison pour la sédentarité s’inscrit dans le projet urbain de dynamisation du quartier, souhaité par le Grand Lyon. Sur un terrain mis à disposition par le Sytral, à deux pas du centre commercial du « Carré de Soie » (tramway, métro), le cirque Imagine a hissé chapiteaux pour trois ans au moins. Une implantation pérenne qui permet à l’ensemble de la troupe de travailler dans la continuité pour proposer un spectacle de cirque survitaminé, composé de numéros proprement hilarants et époustouflants. C’est dans un chapiteau de 300 places que la troupe Imagine réinvente le cirque autour d’un dîner-spectacle unique. Ou comment réussir le tour de force de mixer art vivant et cabaret. Dès 19h30, les portes s’ouvrent. Dès l’antichambre du chapiteau d’accueil, où sévissent déjà les artistes, les spectateurs sont reçus par des hôtesses qui les conduisent à leur table. Place ensuite à l’émerveillement, le tout servi par un jeu de lumières extrêmement léché. Le chapiteau dévoile alors ses trésors de velours, dorures,

chandeliers et rideaux pour donner au chapiteau un inimitable style baroque-chic. Les tables sont disposées autour de la scène, en lieu et place des tribunes. Les plus chanceux pourront même dîner à l’intérieur du « rond de paradis. » Le dîner proposé a été imaginé autour de deux formules -boissons comprises- « Gourmet » (69€/personne) et « Prestige » (95€/personne). De quoi ravir les palais les plus avertis !En coulisses, le ballet du service a déjà commencé. Les entrées envoyées, tous s’attendent à voir débarquer l’inépuisable M. Loyal. Nenni. Le spectacle commence par un tour de chant déjanté d’un jeune artiste… qui tiendra le premier rôle dans la comédie musicale « Ulysse, l’ultime défi » en cette fin d’année ! « Il voulait vraiment être à nos côtés pour cette nouvelle saison », se réjouit Serge. L’anecdote illustre l’exceptionnelle qualité du plateau proposé par les frères Massot. Dès 22h, place à l’excellence autour d’un spectacle haut-de-gamme. Humoristes, acrobates, jongleurs, danseuses, ventriloque et performances aériennes, les têtes d’affiches du show ont leur rond de serviette dans l’émission de Patrick Sébastien, « Le plus grand cabaret du monde. » Corolaire de cette programmation ultra-qualitative, avec 12 artistes sur scène, Serge doit booker ses numéros deux ans à l’avance.Il faudra aux Lyonnais s’armer d’un peu de patience pour assister au nouveau spectacle « Délices » du cirque Imagine. Une soirée d’inauguration - « pleine

de surprises » - se déroulera le 15 octobre prochain, avant d’officiellement ouvrir la saison jusqu’en mai 2014. Le diner-spectacle, calibré pour le grand public mais également les comités d’entreprise, sera proposé deux fois par semaine. Dès le 7 septembre, l’école de cirque fera sa rentrée avec des cours proposés chaque mercredi et samedi aux enfants, ados et adultes. Le cirque de Noël hissera son chapiteau de 850 places à partir du 21 décembre 2013 et jusqu’au 5 janvier 2014 autour d’un superbe spectacle de fin d’année. La clientèle business qui souhaite profiter de cet espace unique de 1 300 m2 pour ses séminaires, ses activités d’incentives ou de team-building peut toujours réserver le lieu.

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Accès métro Carré de Soie (100m) et tramway T3 arrêt La Soie (100m)

Reprise des dîners-spectacles dès la mi-octobre 2013 et jusqu’en mai 2014

Réouverture de l’école de cirque dès le 7 septembre 2013

Spectacle Cirque de Noël du 31 décembre 2013 au 5 janvier 2014

Informations et réservations par téléphone, sur le site www.cirqueimagine.com ou sur les réseaux sociaux (Facebook & Twitter)

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J oli samedi de juillet à Antibes pour un mariage ensoleillé

comme on les aime. Olivier Siméan,- le fils d’Elisabeth Queyranne et de son ex-mari Patrick Siméan-, scellait son amour avec la ravissante Charlotte Dimiez, aux airs de Kate Middleton appor-tant ainsi une note princière à l’élégante sobriété de la céré-monie. Olivier, qui poursuit une belle carrière dans l’hôtellerie (Marriott Bruxelles), et Charlotte juriste, se sont dit « oui » civile-ment en mairie puis de nouveau dans la cathédrale sous la direc-tion spirituelle du père Bru-no-Marie Duite. Le vicaire épiscopal du diocèse de Lyon s’était déplacé sur la douce insistance de l’épouse de Jean-Jack Queyranne qui savait à quel point cet homme d’église savait conjuguer la foi. Depuis « la marche des fiancés » de Wagner magnifiquement interprété par l’organiste Pascal Arnoult, jusqu’à la fête donnée dans les jardins de la Bastide Saint Mathieu à Grasse, le jeune couple, entre larmes d’émotion et joie affichée n’a cessé de susciter l’admiration. Soirée au son des cigales et bulles de champagne avec les familles recomposées ou non, (harmonie totale) et quelques amis dont Isabelle et Jean-Patrice Bernard, Irène et Thierry Philip. La sœur d’Olivier, Coline avait trouvé une drôle de formule pour surprendre son frère à l’heure des compliments de circonstances. Dans le quartier de Shanghai où elle vit, Coline s’est baladé avec un gros cœur et la photo de Charlotte et Olivier n’hésitant pas à interpeler des Chinois en pleine rue, dans des boutiques ou des bus pour leur demander de prononcer « félicitations » en français ! Micro trottoir réussi, petit vidéo à mettre sur youtube ! Bravo mademoiselle !

I ls classent comme des livres, dans un lieu frais comme une cave, vins et

champagnes au service de dégustateurs tendances. L’idée n’a rien de très révolu-tionnaire mais devient gouleyante quand ses auteurs Mehdi Fakri et Sébastien Jaillard, proposent une personnalisation al dente de cépages minutieusement sélec-tionnés et cautionnés par des sommeliers de renom tel Jérôme Lamy. Les prétextes à trinquer sont légion alors nos diplômés de l’IDRAC surfent sur un bel avenir. Leur jeune société séduit à commencer par les entreprises, adeptes du sur mesure comme un supplément d’image. Les fêtes de famille, les anniversaires et cérémonies qui veulent prendre quelques degrés de notoriété font

appel à www.bouteille-personnalisee.com pour plus d’originalité. Que ce soit pour un dîner d’amoureux ou une méga fiesta, l’étiquette personnalisée est possible sous deux formes : la prestige qui permet d’inscrire un texte sur l’étiquette existante avec dorure à chaud, et la « free », qui offre toutes fantaisies: photos, textes, peintures, poème, images, dessins…

Pour signer la rentrée, Sébastien et Mehdi débouchent la réserve Lyonpeople et sa cuvée spéciale « Mois par Moi » ! Un Châteauneuf du Pape, s’il vous plait !

Moispar moiLes jolies sorties et belles rencontres de Françoise PetitPhotographes : Coralie Polack, Noël Bourrat & Fabrice Schiff

PEOPLE EVENTS CHRONIQUE

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E ric Charpentier, étonné du confort des Danois au travail lors d’une mission profession-

nelle, s’est dit qu’à Lyon, capitale du bien manger, on pouvait faire presque pareil. Parmi l’arsenal de « biens… être » mis à disposition des salariés de Copenhague, il y avait des corbeilles de fruits en guise de grignotage. Bio et bon à la fois. Et hop naquit « Pause Fruitée » ! Des produits de saison, (50% issus de la Région), de la bonne humeur au boulot, des vitamines pour affronter le stress. Que demander de plus ? De l’intelligence nutritionnelle ? Pionnière en la matière, la société d’Eric Charpentier forte d’une pédagogie pour mieux s’alimenter risque de détrôner la machine à café. Grâce à une formation en e-learning «Nutrition et efficacité professionnelle», les employés apprendront pourquoi il est si impor-tant de croquer la pomme. Lauréate Bio Innov 2012, certifiée par Ecocert, « Pause fruitée » se développe de façon éthique en partenariat avec la fondation Rhône-Alpes Futur. Objectif : faire connaître son programme de recherche en incitant les entreprises à y participer par le service des fruits au bureau. Un second partenariat, tourné vers l’éducation, s’est noué avec la SEPR (Société d’Enseignement Professionnel du Rhône) pour la création d’un présentoir à fruits écologique et pratique. C’est sur ce présentoir et dans une corbeille en éco conception que l’on déguste du jus de bonheur partagé sur la photo entre Vérane, Val, Eric et moi !

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Événements18qu’il ne fallait pas manquerPhotographes : Fabrice Schiff, Smart Angel Media & DR

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PEOPLE EVENTS VU !

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FIORELLO COLATOSTI Anniversaire surprise pour le capitaine de l’Icéo Christiane, son épouse, et Vincent, son fils, avaient parfaitement orchestré les 60 ans de Fiorello Colatosti sur la Pateforme. Celui qui a tant apporté en convivialité et en festivité, avec l’emblématique Cirque ou l’actuel Icéo, a reçu le bonheur et la chaleur de sa famille et de ses amis venus très nombreux. Un anniversaire surprise en lieu et place de la dégustation de vins italiens à laquelle Fio devait participer avec Jean-Baptiste Kaes ! Le sosie de Johnny Hallyday mis le feu aux cales de la péniche pour le grand bonheur des convives et du capitaine comblé ! JS

Reportage complet dans la rubrique «Les Fêtes» du www.lyonpeople.com

PIERRE-YVES GAS SOUFFLE LES 15 BOUGIES DE PROXI’COM Le Boudoir C’est une planète à part dans la galaxie lyonnaise de la communication. Un cerveau en perpétuelle ébullition sous une tête ébouriffée toujours prête à vous concocter des concepts tirés par les cheveux. Et ça fait 15 ans qu’il se les frise… Je ne vais pas vous refaire ici la bio de notre ami (si vous avez raté des épisodes de sa life, replon-gez-vous dans le numéro 130 de LP). Je vais me contenter d’un petit shampoing aux orties, de ceux que je réserve à ceux que j’aime. PYG pour les intimes, Tom Sawyer pour moi, c’est le genre de type qui souvent vous énerve mais pour lequel on ne peut s’empêcher d’éprouver une réelle affection.

La suite de ce billet dans la rubrique « Les Fêtes » du www.lyonpeople.com

7ème ÉDITION DU TOURNOI DE PÉTANQUE DES PROMOTEURS O Capot C’est sur le terrain du restaurant O Capot à Caluire, que s’est déroulée l’édition 2013 du tournoi des promoteurs organisé par Innovacti (marque du groupe Nexity). Cette manifestation, qui rassemble chaque année les professionnels lyonnais de l’immobilier, invités par Nathalie Berberian, directrice du dévelop-pement Syndic et Gestion, n’a pas manqué d’attirer quelques élus comme Gilles Buna, adjoint au maire de Lyon, et son successeur désigné Michel le Faou, président de la SACVL. Une cinquantaine de promoteurs se sont affrontés sur le terrain et les trois gagnants ont reçu recevoir leur prix des mains de Nathalie Berberian.

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04OL PEOPLE

TROPÉZIENS DE LYON 23ème édition du Challenge Jean-Claude Morel

Place des Lices

Les vainqueurs entourés de Serge Manoukian et Jean-Paul Revillon

Laurent Gerra et Georges Blanc autour d’un verre (et de leurs groupies)

Jean Tigana, Camille Cremet, Annie Manoukian et Gilbert Giorgi

Jean-Michel Aulas et ses champions Bettoni et Pelloux

Jean-Claude Caro

Benoît Offroy, Stéphane Marrapodi et Antoine Binard

Gérard Houllier, Baptiste et Caristian Douviot

Caroline et Gérard Collomb accompagnés de leurs filles Clémence et Camille

Plus de 200 joueurs (soit 73 triplettes) sur la place des Lices ! Le challenge organisé par la Boule Tropézienne, Serge Manoukian et Henri Perruchon en partenariat avec l’Olympique Lyonnais et Lyon People a réservé une surprise de taille à ses participants. S’il a malencontreusement raté le tournoi de Megève, Gérard Collomb était bel et bien présent place des Lices, boules en mains. Associé à son adjoint aux Finances Richard Brumm et au tireur Louis Ugo, le maire de Lyon a été éliminé dès le premier jour en étant battu 11-0 lors de sa troisième partie. Dispensé d’embrasser les fesses de la Fanny, Gégé a pu applaudir les autres poids lourds de la compétition en compagnie de Laurent Gerra, Georges Blanc, Jean Tigana et Gérard Houiller. Victime d’un accident de bicyclette, Jean Martinon n’a malheureusement pu se joindre aux agapes. Lors de la seconde journée durant laquelle se déroulaient les 8èmes, les quarts, les demi et la finale, un évènement inhabituel a fait frémir les augustes platanes : Jean-Michel Aulas associé à ses champions habituels n’a pu réussir à passer le cap des demi-finales, ce qui n’était pas arrivé depuis des lustres. Laissant Daniel Chapuis et Gilbert Giorgi en découdre lors de la finale. Le promoteur l’emportait la nuit tombée sur le score sans appel de 13 à 2. Le tournoi s’est conclu autour d’un roastbeef-purée servi sur la terrasse du Café des Arts, en l’absence de Chichette, parti se reconvertir dans le médical ce qui lui vaut le surnom de Docteur House ! Texte : Marc Polisson - Photographe : Chris

Gérard Vannier, Jean-Claude Caro et Luc Reversade

Pascal Baud, Marinette et Laurent d’Arco

Bernard Jandard, Marina Coirre et Emmanuel Berton

Jean Michel Aulas très concentré

Patrice, André, Daniel et Marco

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05PEOPLE EVENTS

Les nouvelles collections horlogères de DIOR

Maier Joaillier

La Maison Dior a dévoilé à Lyon, lors d’un cocktail convivial organisé chez Maier, une nouvelle déclinaison de la collection horlogère Dior VIII Grand Bal placée sous le signe de la « Haute Couture ». Cette collection inédite s’inspire des robes de soirée du créateur et les transpose sur des modèles tout en raffinement. Laura et Jean Louis Maier ont, comme à l’accoutumée, choyé leurs invités venus en nombre afin de découvrir ces modèles or rose, or blanc, céramique, acier et autres matières qui s’invitent sur les boîtiers tandis que les diamants, la nacre et autres gemmes s’insèrent sur les cadrans. Pour l’occasion, Nathalie Vaude et toute l’équipe de Dior étaient présents. Beaucoup de magie, de fantaisie pour une collection qui ne laisse pas indifférent !

Photographe : val-fpg.com

Albin Allais (Dior), Nathalie Vaude (Directrice Dior) et Christian Coulot (Renault Lyon Ouest)

Maud Peiffer, Benjamin Uzel, Ludovic Da Silva et William Senglet

Cécile Chartron (Maier Joaillier), Virginie Colombat (Louis Vuitton), Erick Lejeune et Emmanuel Cretal

Eric & Christelle DescoretVéronique Cortesi, Sébastien Gaigher (Maier) et Rachel

Jean Louis Maier, Arthur Maier, Benjamin Uzel et Laura Uzel-Maier

Karine Fontaine (Sotheby’s) et Richard Thavel (SCP Zerbib)

Albin Allais (Dior), Marie-Annick Berube (Boutique Dior) et son époux François

Anne Mallen et Christelle Cegarra

Alice Bel (Nerco), Marine Bel (Go Sport) et Margaux Maier (Customary)

Hélène Lacaton et Annette Barnault

Martine Basbayon (Banque Rhône-Alpes) et Isabelle Pigeon (Hôpital Mermoz)

Marine et Yann Maitrias (Caffé Milano)

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06PEOPLE EVENTS

EFAP LYON Remise des diplômes de la 43e promotion

Les Terrasses du Parc

Les Terrasses du Parc ont accueilli le jeudi 27 juin la soirée de remise des diplômes de la 43e promotion de l’EFAP. Pour les 77 étudiants reçus cette année, une dernière réunion avant de plonger définitivement dans la vie active. Les 450 invités ont pu profiter du buffet et assister au spectacle de la marraine annuelle Sandy Sims. Artiste imitatrice de talent, l’ancienne éfapienne a bluffé son public, en incarnant la chanteuse Dalida à la perfection.

Photographe : Fabrice Schiff

Marie Didier et sa mère ValérieGuillaume Ledin, Thomas Mignot et Vincent Laïlly

Amélie Ozier et Ania Rezala

Charlotte Le Coz et Marie Luxcey Ailen Exertier et sa fille Edith Gabriela Pardo et sa fille Elsa

Justine Perfetti et Prisca TshipopoGeoffrey Margain, Clémentine Brochier et Mathieu Hans

Edouard Collart Dutilleul et Laura GazarianAnne-Héloïse Chavin et Johanna Courtois

Serge Le Strat, Sandy Sims et Jean-François Croës, directeur de l’Efap

Dalida revient pour les diplômés 2013 Estelle Baud, Major général


07PEOPLE EVENTS

TOQUES AND GREEN By AnaHome Immobilier et 6ème Sens Immobilier

Golf Club de Lyon

Au fil des ans, elle prend de la bouteille cette sympathique compétition qui mixte dans la joie et la bonne humeur gastronomie, œnologie et golf. 84 participants triés sur le volet et répartis en 21 équipes ont eu le privilège d’y participer cette année.


Gary Stal, André-Claude Canova et Richard Suscillon

Françoise Teixeira, Rima Saliba, Sophie Eisenreich et Caroline Beckensteiner

Philippe Liucci, Raphaël Bouchez, Jean-Pierre Diot et Sylvie Clutier-Noris

Le chef Stéphane Fernandez, Philippe Pipier, Jacques François, Georges Stal et Georges Perrillat

David Degrange, Geoffroy Valery, Pascal Auclair. Sur le toit, Olivier Lardin

Chez Steff, flan de maquereau à la vinaigrette et son coulis de crustacé


Frédéric Gastaldo, Jérémy Lamberet, Arnaud Gauduel et Philippe Guilhem

Les organisateurs Pierre Nallet et Nicolas Gagneux

Laurent Nurier, Stéphane Cerdan, Maître Richard Bret et Jacques-Louis Alcaix

Louis-Eric Beckensteiner, Carlos Teixeira, le chef Christophe Marguin, Frédéric Bouillé et Paul Gagneux

Marie-Dom Bret, Marie-Noëlle Pedrini, Cathy Bouille et Anne-Caroline Cerdan

Romain Valery, Régis Murillon, Joseph Viola, Fabrice Volle et Iwan Ponsonnet

Maître Nicolas Bourachot, Ange Aznar, Gilles Bessiene et Charles Clerc

Franck Dietsch, Frédéric Dietsch, Yves Hannebelle et Renaud Seiller

Valérie Melon, Didier Charbonnel, Denis de Benazé et Blandine Brochier

Gilbert Reboul, chef du GCL, Pierre Nallet et Frédéric Barba

Laurent Loire, Graziella, Richard Guglielmi, Marie Caudard-Breille, le chef Stéphane Fernandez (Steff) et Jean-Pierre Gagneux

Charles, William, Philippe et Josy KoehlChristophe Condamin, Mathieu Hummel, Fabrice Hoolbecq et César Dias

Résultats GOLF 1er : 1er BrutLAMBERET JeremyGASTALDO FrédéricGAUDUEL ArnaudGUILHEM Philippe

2ème : 1er NetWAGNER Jean-LucWAGNER AnnieTISSIER PhilippeDUCHAMP Hervé

3ème : 2ème NetBECKENSTEINER Louis-EricBOUILLE FrédéricGAGNEUX PaulTEIXEIRA Carlos

Résultats GOLF + VIN 1er : DIETSCH FrédéricDIETSCH FranckSEILLER RenaudHANNEBELLE Yves

2ème : KOEHL CharlesKOEHL William

KOEHL PhilippeKOEHL Josy

3ème : CERDAN Anne-CarolinePEDRINI Marie-NoëlleBRET Marie-DominiqueBOUILLE Cathy

Résultats Concours de Drive Hommes :FEUILLAS Jean-MarcFemmes :BONNET-PIRON Michèle


08PEOPLE EVENTS

BIEN MANGER À LYON Lancement chez Allianz

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Quelques-uns des meilleurs chefs lyonnais avaient répondu à l’invitation d’Alain Vollerin pour le lancement du 10ème opus dans les locaux d’Allianz animés par Corinne Paris et Christophe Gerbaud. Le Guide, cette année, rend hommage au plus fabuleux des bouchons lyonnais tenu par Serge Alzérat, véritable ambassade à Paris de la bonne cuisine de Lyon.


Jean-François Savoye (Ema Com) et Michel HavardLes partenaires du lancement

Stéphanie Recors (Brice Robert) et Corinne Paris (Allianz)

Marc Jarrillot et son épouse Sandrine (L’Artisan Cuisinier)

Christophe Gerbaud, Corinne Paris (Allianz) et Charles Couty (Tonic Radio)

Maitres Laurent et Hervé Banbanaste, Christian Morel (La Voute chez Léa), Alain Vollerin, Fabrice Lenoir et Marco (Lyon People)

Jean-Louis Manoa, Alain Vollerin et Robert Perret (Le Théodore)

Marine Paris (Allianz), Fabien Chalard (Le Comptoir de la Bourse) et Corinne Paris (Allianz)

Marine Paris (Allianz), Eric Verbrugge (Eurocave) et Floris Boerstra (Allianz)

Alain Trescartes (LCL), Alain Vollerin et Robert Arlaud (Le Vignot d’Henriette)

Kevin Grandjean (Champagne Pommery) et Philippe (Gold Energy)

Laura Vildi (Bouchon des filles), Paule Martigny-Vollerin et Isabelle Conerro (Bouchon des filles)

Maria Cipollina, Alain Vollerin et Nicolo Cipollina (Le Vivaldi)

Bruno Tronel, adjoint au maire du 6eme, son épouse Maitre Monique Tronel-Ducher et son fils William (Grand Optical)

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09PEOPLE EVENTS

Inauguration de la première boutique UGG® AUSTRALIA

Lyon 2

Tout le gratin des journalistes et blogueurs lyonnais était réuni jeudi soir pour célébrer l’ouverture de la première boutique UGG® à Lyon. La boutique affiche une mine radieuse avec ses murs en brique, ses sièges en cuir marron et ses présentoirs en verre. A côté du bar se pressent Alicia du blog modeusement-votre, Clémentine de parisgrenoble et même la célèbre Diglee. La cinquantaine d’invités s’extasie devant les modèles d’été, mocassins à clous, sandales compensées, et même d’improbables tongs fourrées, quand elle n’admire pas le barman en dansant sur la musique de DJ So Sunny. Quant aux modèles d’hiver, on est bien loin des célèbres Classic Short chestnut, par ailleurs toujours disponibles. Petits nœuds, fleurs et clous agrémentent désormais les bottes qui ont fait le succès de la marque, renouant avec une féminité qui lui manquait un peu.

Texte : Léna Bouillard - Photographe : Fabrice Schiff

Les blogueuses Fadela Mecheri et Margaux Selva (DressCode)

Un coup de poing en UGG ® Tessa Briar et Chloé Stewart (UGG®)Les blogueuses Elsa Cazoetes et Clémence Fontan-Moret

Dina Ghribi et Corinne Dupont (Hôtel Carlton)

Les blogueuses Diglee et JenniferDJ So Sunny & Andy Patel, Director EventSpinners

Valérie Goursaud (Dresscode) et Audrey Beylemans (UGG® Australia France)

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Oups !!!!Martin Beeko , Danielle Wilson et Daniel Petta (UGG® Europe)

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Les blogueuses Fanny Pincanon et Cécile CarpentierLes blogueuses Stéphanie Ribet, Clémentine et Alicia Mechani


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Cécile et Arnaud De Jocas et Christophe (BoConcept) Centre d’essai smart

Elisia et Bernard Pointet

Laurence Rambaldi et Florence Beylat (Shortline)

Marie-Annick Berube (Boutique Dior) et son époux François

Jade Evalena et Martial Perigeat (BoConcept)

Remise des prix aux gagnants

Soirée urbaine tendance Avec smart & BoConcept !

Cours de la Liberté

C’est en juillet dernier que la collection de meubles smartville de BoConcept, et que le véhicule smart Signature, ont été présentés en exclusivité lors d’un apéritif dinatoire typé Danois signé Serge Magner. A la boutique BoConcept de Lyon, centre d’essai des véhicules smart, exposition de la collection de meubles ainsi que de la smart Signature, un jeu concours ainsi qu’un DJ ont animé la soirée. Les clients privilégiés des deux marques ont pu profiter du soleil et de la bonne ambiance citadine pour découvrir les produits automobile et mobilier. BoConcept et smart sont des créateurs de vie urbaine ! Photographe : val-fpg.com & Nicolas Rodet

smart «Signature» chez BoConcept Lyon 3

10PEOPLE EVENTS


11PEOPLE EVENTS

LE GROUPE FLORIOT se développe au sein du Grand Lyon

Oullins

Ambition débordante pour Thierry Glories, le Président du Groupe Floriot lors de l’inauguration de sa nouvelle Direction Opérationnelle à Oullins sur 850 m2 de bureaux. Regroupant une trentaine de collaborateurs, le Groupe Floriot a réalisé « un choix stratégique en termes d’accessibilité » en jetant son dévolu sur Oullins. Fort de cinq societés, le constructeur spécialisé dans les bâtiments, le génie civil, le logement et la maison individuelle a dévoilé le 28 juin dernier devant une centaine de convives sa stratégie de développement. Sa croissance porte à la fois sur la conquête de nouveaux territoires pour couvrir un axe Paris/Nice et sur la création de nouvelles activités. Thierry Glories a d’ailleurs annoncé l’arrivée de « la petite dernière » : Société Régionale de Maintenance (SRM), pour réaliser des petits travaux et la maintenance de bâtiments. « La Ville est à votre disposition pour vous écouter et vous aider dans vos projets » promet le sénateur-maire François-Noël Buffet. Le Vice Président du Grand Lyon Jean-Luc Da Passano est sur la même longueur d’ondes. D’autant que Floriot a d’autres projets sous la truelle. « Pourquoi pas du côté de l’énergie ? » confirme son Président. En plein développement, le Groupe indépendant a doublé son chiffre d’affaire en cinq ans et affiche un projet d’entreprise ambitieux pour les années à venir. Photographe : Fabrice Schiff

Thierry Glories, président du groupe Floriot et François-Noël Buffet, sénateur-maire d’Oullins

Serge Curvat (Cabinet Curvat) et Christian Chatel (Floriot)

L’architecte Iwan Ponsonnet (Xanadu) et Jean-Paul Mommey (PGT)

Corinne Piccinin (C3P Immobilier) et Valérie Braun (Cabinet Hermès)

Thierry Glories, président du groupe Floriot et le député Michel Terrot

Jean-Claude Lassalle (Progrès), Jean-Louis Jannez (Promodev) et le député Michel Terrot

Thierry Glories, président du groupe Floriot Les invités


Pierre Amblard (Floriot) et Bertrand Rudigoz (Arcade)

François-Noël Buffet, sénateur-maire d’Oullins

Julien Canciani (OSEO BPI), Danny Morsilli (La Sphère des Possibles) et Olivier Bertrand (Crédit Agricole centre-est)

Yves Maillet-Contoz (Capio) et Philippe Ginet (Floriot)

Stéphane Morot-Sir (ASVEL) et Romain Fontanel (Fontanel Promotion)

Emmanuel Lachgar (SMA BTP Assurances), Christophe Blondel (Floriot) et Yves Le Vagueresse (Groupe SMA BTP)

Willy Rault, Jean François Gay Peiller, Julien Chanu, Karl Blond, Céline Pomathiod Carry, Loic Nguyen et Jean Michel Colombier

Pierre Mouravy (Directeur Financier), Cyril Kalaidjan (DG Maisons), Hubert Raccurt (Chef comptable), Bernard Perret (DG Promotion), Françoise Garcia (Ass. De Direction), Thierry Glories (Président), Céline Pomathiod Carry (DRH), Filipe Dias (DG Logements), Pierre Amblard (DG Batiment), Christophe Blondel (Secrétaire Général)

Emmanuel Fraix (CFA Rhône-Alpes Auvergne), Marion Brosse (Floriot) et Jean-Marc Hernandez (Atena)

Bernard Perret, Filipe Dias et Cyril Kalaidjian (Floriot)

Céline Pomathiod-Carry, Karl Blond (Floriot) et Lydia Cerutti (Cardinal)

Gaétan de Sainte Marie (PME Centrale), Claire Blein (Grand Oral), Pierre Mouravy et Françoise Garcia (Floriot)

Marion Brosse, Alexandre Courteix et François Mercier (Floriot)

Patrick Genet, Erick Roux de Bézieux et Benoit Terriere (Syntagme)

Jean-Luc da Passano, vice-président du Conseil général et Thierry Glories, président du groupe Floriot

Philippe Warsmann, Lucie Jardinet (UTEI) et Renaud Chassagne (AASEV architectes)

Christian Cazottes, Charles Valente (Valente) et Philippe Cohet (Potain)

Erick Roux de Bézieux (Syntagme), Jean-Luc da Passano, vice-président du conseil général et Thierry Glories, président du groupe Floriot


12PEOPLE EVENTS

GENTLEMAN PÉTANQUE des LYONNAIS de MEGÈVE Une édition record !

Megève

Des vainqueurs inconnus au bataillon, une météo radieuse, limite caniculaire… il n’en fallait pas plus pour que les esprits s’échauffent lors de l’édition 2013 du Gentleman Pétanque des Lyonnais de Megève.Ce samedi 27 juillet, (jour de l’anniversaire de Roger Caille) ciel bleu et soleil de plomb sur la petite commune de Haute Savoie qui, comme chaque été, prend des airs de 10ème arrondissement lyonnais à l’occasion du trophée de pétanque créé par Roger Caille et désormais contrôlé par le trio Jean-Philippe Caille, Hugues Ducrot et Jean-Michel Abou. Il semblerait que les organisateurs – bénévoles – aient été victimes de leur succès cette année. Car qui dit météo clémente, dit affluence record. Néanmoins la compétition put démarrer avec 40 triplettes composées des fidèles de l’épreuve. Tout ce petit monde a navigué entre l’ancien cimetière et le Jumping où Patrice Rosier tenait salon, pour applaudir Sylvie Robert et sa fille qui ont participé à la compétition. A la pause casse-croûte offerte par Cellerier, toujours pas de Gérard Collomb sur le terrain. Son hôte Richard Brumm consulte fébrilement les messages de son mobile. Patatras, le maire est coincé dans son avion en provenance de Pékin qui affiche plusieurs heures de retard. Impossible pour l’édile de monter sur Megève ! Et dire que Dominique avait briqué le chalet de fond en comble pour recevoir le maire et sa suite… Autre déception, la pétillante Geneviève Watine contrainte de faire la nounou pour sa petite-fille et donc privée de tournoi. Beaucoup de visages connus et de nombreux nouveaux à manier leurs boules avec dextérité. Et ce qui devait arriver arriva. Une triplette extra-terrestre monta sur la première marche du podium, chaussée de skis Lacroix (le 1er Prix), ce qui fit grincer des dents dans l’assistance. « Tu les connais ? » « D’où sortent-ils ? » s’interroge-t-on. Renseignements pris, on apprendra plus tard qu’il s’agissait d’amis d’amis d’amis qui s’étaient inscrits. La journée s’est conclue autour d’un dîner-buffet au Puck puis sur le dance-floor du Palo Alto.

En partenariat avec la Maison Cellerier, Skis Lacroix, Maier Joaillier, Maison Allard, Ville de Megève, Roy’Halles, AnaHome Immobilier…Texte : Marc Polisson - Photographe : Sixtine Ducrot

Au tirage au sort, Valérie Escot remporte un collier offert par Jean-Louis Maier

Serge et Maryse Vareon, Alice Jullien remportent une place pour l’évènement Roy’Halles de Lyon

Clément Truc, Rodolphe Nurier, Sixtine et Charles Ducrot

Richard Brumm à l’apéro

Sophie, Ingrid, Valérie, Laurent, Stéphanie, Lionel et Rachel

Laureen, Clément, Alice, Camille et Rodolphe

Adrien Montigny, Loulou Porteret, Ghislain et Patrice Rosier

Jean-Louis Maier récompense la triplette Lucchini, Sondaz et Boissieux

Corinne Gavaudan, Sophie Mazard, Sandrine Ducrot et Marie-Christine Nurier

Jean-Philippe Caille en compagnie des gagnants Marc-Antoine Ratel, Olivier Tonin et Jacques Ferreira


Constance, la petite-fille de Geneviève Watine

Paul et Alexandre

Bruno Metral, Patrick Blechère et Yvon Fournier (Chalet St Georges)

Laureen Fonsalaf, Hugo Nurier et Alice CotteDelphine Morin, Jean-Michel Abou et Christelle Grosselin

Julien Morissot, Mathieu Grosselin et Yann Lucchini

Jacques Pedrini et Thierry Jallibert

Jean-Philippe Caille

Jean-Pierre Guetat, Maxime Guercy et François Lacquemane récompensés par Marc Bechet (Rhône-Alpes Tourisme)

Lionel Escot

Jean-Philippe Caille, Jean-Michel Abou, Hugues Ducrot en compagnie des finalistes : Pierre Julien, Benoit Fourreaud et Franck Genthon

Paule Caille, Christine Dubost, et les deux Brigitte Honegger récompensées par Mathieu Grosselin représentant le chalet St Bernard

Bernard Collet, Bruno Curis et Christian Ruby Carole Dufour, André Gabert et Coralie Aguettant


13PEOPLE EVENTS

LE CLUB DE LA PRESSE DE LYON dépoussière sa com’

Parc Chabrières

Fondé en 1976, le Club de la presse de Lyon n’en finit pas de faire peau neuve. Après son implantation au 5, rue Pizay (Lyon 1er), la refonte totale de son site internet, l’association s’est dotée d’une identité visuelle flambant neuve. Un graphisme réalisé par Yann Damezin, frais diplômé de l’école Emile Cohl. La nouvelle plaquette a été présentée le 3 juillet lors d’une soirée oullinoise à l’école CitéCréation. Photographe : Fabrice Schiff

Stéphanie Olive (Sud Architecte) et Emmanuel Perrier (Ecole Emile Cohl)

Jeanine Paloulian, présidente du Club de la Presse, François-Noël Buffet, sénateur-maire d’Oullins et Clotilde Pouzergue, adjointe au maire d’Oullins

Daniel Dubois (Surf TV), Françoise Petit et Benjamin Solly (Lyon People)

Isabelle Dumas (ISCPA), François-Nicolas d’Alincourt et Claire Labaune (ISCPA)

Stéphane Rabut (Club de la Presse), Elea Devidal (Kinesphère) et Jean-Michel Mandin (L’Opinion en région)

Françoise Estienne (EDF), Gilles Salgas (Areva) et Christine Morandi (Le Progrès)

Blandine Vignon (CCI de Lyon), Marie-André Dontenville (LCL) et Elisabeth Meyzen (CCI du Beaujolais)

Carole Barbier (BASF), Nadine Castellani (Orange) et Sophie Suc (Kem One)

Gilbert Coudène, directeur d’ECohlCité et Frida

Christelle Monteagudo (Lyon Capitale) et Julien Berthet (SNCF)

Isabelle Brione (Le Progrès) et Nathalie Mermet (Téchnoscope)

Thibaut Astier et Guillaume Forget (Mairie d’Oullins)

Alexandrine Montemont (Vatel) et Frédérique Blanc (ECohlCité)


14PEOPLE EVENTS

LANCEMENT DE LYON PEOPLE Patrimoine de Sainte-Foy

Chapelle de Sainte Foy

Près de 300 habitants de Sainte Foy, de la Mulatière, de Lyon et d’ailleurs ont répondu présent à l’invitation de Lyon People qui fêtait en grande pompe la sortie de son numéro de juin 2013, consacré au patrimoine de la paroisse de Sainte-Foy. Photographe : Fabrice Schiff

Michel Chapas, maire de Ste Foy, son épouse Geneviève et le docteur Moreteau

Geoffroy Valéry (6e sens Immobilier) et Chantal Vialette

Elie Cunat, DG du groupe Gauduel et Michel Lopez (Korloff)

Anne-Cécile Winckler (Une Affaire de Com’) et Bénédicte Curan (Recettes et cabas)

Chantal et Richard Sansavini (Arrivetz)

Denis et Chantal de Bénazé

Bruno Vernay (Le Progrès) et Roger Monnami (HTE)

Eric et Catherine Vernusse (Banque Rhône-Alpes)

Maxime Caminale (Laforêt Immobilier) et son épouse Florence, adjointe au maire de Ste Foy

Jacotte Ginon et son fils Marc-Antoine

Christian Boiron, son épouse Paola accompagnés de François et Patricia Rivier (Grande Pharmacie de Ste Foy)

Sarah Forgie, Clémentine Planchon, Alain et Francine Godard

Nicolas Tachet-Descombes (Cave Le Dit Vin), Laurence Noel et Christian Martzoff (Belle Griffe d’Or)


Gilles et Annie Assi, Christian Lafaye (Ste Foy Immobilier)

Françoise Thievon, Jean Flacher et Jean-Marc Requien

Pascale Bazaille, adjointe au maire de Ste Foy, l’horloger Jean Louis Maier et Véronique Sarselli, adjointe au maire de Ste Foy Jean-Pierre Gagneux (6e sens Immobilier)

L’historien Gérard Corneloup et l’architecte Pierre Jourdan

Christian Mure (Guide Lyon Gourmand) et Béryl Maillard, consul de St Domingue

Alexandre Villard (Caffé Milano Marronniers), Elodie (Lyon People) et Yann Féminier (MEDEF)

Sophie Linage, Alexandre Jeannerod (Euro Sono) et Christelle Cimetière (EMC)

Guy Cartellier (Champagne Taittinger)Pauline et Albert Dray (Terrasses du Pond)

Jean Flacher, Sophie Turion (Agence S. Turion) et Gilles Assi, 1er adjoint au maire de Ste Foy

Val (Lyon People), Alain Dinc (La Tour Rose), Patricia Bizeau (Chapelle de Sainte Foy) et Serge Tonioni

Maxime Levôtre et Christian Coulot (Renault Lyon Ouest – Groupe Levôtre)

Le sourire de fin de soiréeLaure-Marine Godet (Apave), le comte Philippe Engelhard et son épouse Isabelle

Nadine Fageol, Benjamin Solly et Françoise Petit (Lyon People)


15PEOPLE EVENTS

BMW EURO-MOTOS Pole position sur l’avenue de Saxe

150, avenue de Saxe - Lyon 3

La concession lyonnaise BMW Motorrad Euro-Motos franchit une nouvelle étape dans son développement en s’installant à l’adresse la plus prestigieuse du quartier lyonnais dédié aux deux roues : le mythique 150, avenue de Saxe. Situé au pied du métro Saxe-Gambetta, cet emplacement de choix de 1200 m2 se veut une vitrine référence pour la firme munichoise à l’hélice. L’espace scooter BMW accueille le visiteur avant de le laisser serpenter parmi les différentes gammes de la marque qui ont fait son succès telle que la GS ou la RT. Enduro, routières, sportives ou scooter… chacun peut accéder au 2 roues de ses rêves. La part belle est faite aux accessoires motos avec une boutique dédiée, de la bagagerie au désormais indispensable GPS. Le motard peut s’équiper, du casque aux chaussures, avec la ligne d’équipement du pilote siglée BMW. La convivialité n’est pas en reste avec l’espace détente, doté de Wi-Fi, qui permet aux passionnés de se rencontrer autour d’un verre ou d’un café pour évoquer des chevauchées fantastiques sur une monture bavaroise. L’inauguration de ce palais dédié au motard BMW coïncide avec le 90ème anniversaire de la marque, bière et bretzels de rigueur ! Texte : Julien Smati - Photos : Smart Angel Media

Anaïs Rosset en compagnie du cascadeur Jean-Pierre Goy et de son épouse Christine

Patrick et Claire GilbertRoman Simonin, Arnaud Etave et Jérémy Randoing (BMW Recchia-Motos)

Monique Recchia (BMW Euro-Motos) sur la mythique BMW R50

Khireddine Bayarassou et Pierre Recchia (BMW Recchia Motos)

Pierre Guyot (BMW Euro-Motos) et Olivier Poncelet

L’équipe BMW Euro-Motos de Monique Recchia

Yves Fischer, Suzanne Desmoulins et Aurélien Bachert (BMW Recchia Motos)

Victor et Gil Ros en compagnie de Christian Guérin

Stéphane Gagnolet, Monique Recchia (BMW Euro-Motos) et Philippe Bettant (Smart)

Les équipes BMW Recchia-Motos et Euro-Motos autour de Raphaël et Monique Recchia

Paul Goulm, chef de district Sud Est BMW Group France, Raphaël Recchia (BMW Recchia Motos) et Eric Debray, chef du service franchising BMW Motorrad


16PEOPLE EVENTS

Ciel d’orage pour la soirée blanche du BOUDOIR

Gare des Brotteaux

White (comme le dress code) and Black (comme la météo). Nuit orageuse dans le ciel des Brotteaux. Ce soir-là, les éléments déchaînés ont pris le pas sur les noctambules immaculés, contraints de se réfugier sous les tentes. Jean-Pierre Cabusel qui voit la vie en rose depuis qu’il a repris l’établissement et son staff ont laissé passer l’orage... heureux que les fêtards aient décidé de prolonger la fête à l’intérieur.

Photographes : Fabrice Schiff & Lionel Pinar

Oriane et Marine Catherine, Richard Drevet et Dominique Michel Penen et Marie-France Llop Nathalie, Myriam et Cathy

Elie Cunat et Nico Catherine et Renaud Condamin Jenny, Guy Bardel et Ludivine Béatrice et Arnaud Languille

Jacques, Jean-Pierre Cabusel et Alain Ignacio et Olga Hubert Julien-Laferrière et Marco Richard, Béryl et Carole

Guillaume Guttin et Jacques Marcout Véronique et Rachel May et Nicolas


TOP 15 DE L’ÉVÈNEMENTIEL Quel est le meilleur professionnel lyonnais ?

Grand Sondage en ligne

Six mois après notre grand sondage consacré aux communicantes, place à la gente masculine. Omniprésents et incontournables, ils font la pluie et le beau temps sur les grands évènements de l’agglomération lyonnaise. Le jury du Top 100 « Hommes d’influence » a décidé de ne pas les intégrer cette année dans notre classement annuel afin de vous laisser le privilège, chers lecteurs et internautes de Lyon People, de désigner vous-même le meilleur d’entre eux. A vos clics !

Votez sur WWW.LYONPEOPLE.COM

jusqu’au mercredi 25 septembre 2013 à minuitLes résultats complets seront publiés

dans notre édition d’octobre 2013Olivier Ginon

GL Events

HORS CONCOURS

Jean-Claude Beaumont La Fédération

Romain Bombail WelcoMm

Bernard Buffard La Sphère des Possibles

Jacques Danger Package

Fabien Duranel Mondial Events

Didier Lavroff Lavroff Organisation

Pierre-Yves Gas Proxicom

Eric Limoncini De Com et d’Esprit

Philippe Liucci Ivanhoé

Dalil Merrad D Com Media

Christophe Montfort Montfort Presse Communication

Jacques Marcout Prisme

Damien Moutard Lusso

Stéphane Polisset Sagarmatha

Yves Rioton Séminaires Business Events

1 2 3 4 5

6 7 8 9 10

11 12 13 14 15

Ce n’est pas offenser nos 15 amis présentés à vos suffrages que d’affirmer qu’Olivier Ginon ne joue pas dans la même cour. GL Events (dont sa famille possède 30% des parts) est le leader mondial de l’évènementiel et a réalisé un chiffre d’affaires de 824 millions d’euros en 2012.


17PEOPLE EVENTS

Trophée de pétanque du CAFÉ DU POND

Place Maréchal Lyautey

La place du village. En flânant au milieu des boulistes de la place Lyautey, difficile d’imaginer que ce sympathique trophée de pétanque se tenait au cœur même d’une ville de 400 000 habitants. C’est l’apanage du Pond. Où tout le monde se connait. Un petit monde que chouchoute le prince Albert, maître en son royaume et ses équipes. Ils étaient près de 200 cette année à pointer et à tirer, sous la houlette de Jean-Louis Cazemajou et les encouragements de supporters abondamment ravitaillés en rosé. Des 64 équipes engagées, c’est celle de C’Kleen (avec des pros, il est vrai) qui l’a emporté face à Home Fenêtres – Imagin Coifure sur le score de 13 à 3.

Texte : Marc Polisson - Photographe : Fabrice Schiff

Jean Louis Maier

Axel Chabert, Olivier Farissier et Anthony

Michel Lopez, Elie Cunat et Nico

Elodie Jeannerot, Claire Grasso et Margot Rochet

Guy Bardel

Sébastien Tournissoux

Laura Maier et Sarah Sansavini

Olivier Farissier, dit Trompette

Fanny Roux, Joana Garbit et Anne-Laure Grasso

Patricia Dumas et Valérie Minjard


Laurent Flavin, Brice Descombes-Mathieux et Pierre-Yves Gas

Florian Uzel

Fabrice Mirabel, Gérard Mérieux et Olivier Grégoire

Jennifer Favier, Orphélie Mathieu et Pamela Favier

Pascal Buisson, Jean-Marie Nauleau et Stéphane Siranossian

Sandrine Perrot, Albert Dray (Café du Pond) et Catherine Ricard Bruno Bluntzer et Laurent Bouvier

Thierry Mathieu

Salomé et sa maman Cécile Verget

Faty

Maxime Perrier, Nathalie Berberian, Nico et Elie Cunat

Manon Le Goff et Anne-Cécile Astier

Marco, Pauline Martin et Alex Mathieu

Guy Bardel, Henri Junique et Philippe Vial

Jean-Marie Nauleau

Stéphane Siranossian

Gerald Chamming’s, Nico et André Safar

Catherine Condamin, Marco et Marie-Pierre Michaux


18PEOPLE EVENTS

Feu d’artifice aux AFTERWORK du B52

Dardilly

Les afterworks du célèbre restaurant festif dirigé par Jean-Charles réunissent chaque vendredi des centaines de noctambules. Il faut dire que l’établissement, fleuron du complexe moto de Dardilly, se prête particulièrement bien à la fête. A deux pas de l’autoroute et au beau milieu d’une zone commerciale, pas de risques de perturber le voisinage. Sur la route des vacances, juilletistes et aoûtiens ont pu profiter de cette escale non-stop, car le B52 est resté ouvert tout l’été.

Photographe : Chris

Le staff du B52 DJ Sara Costa Christophe, Jean-Charles et Christophe

Souad et Nathalie Roger, Jean-Charles et Christophe Marie et Élodie Alizé et Coralie

Jean–François et Lilia Joakim et Agathe Pauline et AngéliqueLaurence, Jocelyne, Jean -Charles, Denise et Dorothée

Léa et Anaïs Joanne, Valérie et Aurore Combat de coqs Grant’s Team



CARNETMONDAIN

Légion d’Honneur de Colette SibiliaD’une rosette à l’autreC’est en présence du sénateur-maire de Lyon et de son épouse ainsi que de nombreux amis de longue date que notre Coco nationale a reçu des mains de Paul Bocuse les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur le lundi 29 juillet 2013 à l’Abbaye de Collonges. Récompense légitime pour cette grande dame de la charcuterie lyonnaise qui, à la mort de de son mari, a su s’imposer dans un milieu macho. Bien qu’à la retraite depuis 10 ans et après avoir vendu son entreprise à Bruno Bluntzer, cela ne l’empêche nullement de travailler avec la même passion et l’exigence qu’aux premiers jours. C’est sous un tonnerre d’applaudissements de la part de l’assistance et notamment de ses cinq filles et petits-enfants, que la cérémonie s’est conclue par un pot d’honneur autour évidemment d’un copieux buffet de cochonnailles. Encore une fois, chère Coco, nous te disons merci et surtout nous t’aimons.

Texte : Jean-Marie Nauleau - Photographe : Chris

Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Fêtes

Naissances04/07/2013 - Gabin chez Maud et Julien Junique 05/07/2013 - Margaux chez Capucine et Tanguy Bressand 09/07/2013 - Léonard chez Victoire et Julien Paret 11/08/2013 - Vadim chez Audrey Saatdjian et Olivier Toledano

Mariages

22/06/2013 - Aurélie Viallard et Nicolas Rossero (photo)23/06/2013 - Anaïs Roche et Anthony Dray 20/07/2013 - Ludovic Campus et Melissan Jaubert 07/09/2013 - Sonia Humbert et Xavier Guillaud-Bataille07/09/2013 - Marie Vollenweider et Emeric Hemain07/09/2013 - Corine Pannetier et Jean-Charles Roussouly07/09/2013 - Marion Perrin et Hugo Fantin07/09/2013 - Agnès Deschler et Nicolas Cardot28/09/2013 - Cécile Poirel et Marc Thonier21/09/2013 - Aude Delmotte et Damien Court 21/09/2013 - Ophélie Sentenac et Benoît Guignard

DisparitionsDans nos intentions de prière Monsieur Thibaut de Grandry, PDG de Descours et Cabaud ; Monsieur Patrice Marta, codirigeant de l’Imprimerie IDMM ; Madame Edouard Bonnamour ; Madame Geneviève Béjui ; Monsieur Eric Pelen, dirigeant de La Vie Claire ; Madame Huguette Touboul, l’architecte Didier-Noël Petit, le journaliste Pierre Merindol ; Monsieur Marc Braillon, ancien président du Groupe RMO et le commandant Hélie Denoix de Saint Marc.

Corps consulairePOT DE DÉPART

C’est dans les jardins de la Reine Astrid que le corps consulaire a dit adieu à Michel Faillettaz, consul général de Suisse, à Saad Bendourou, consul général du Maroc et à Mark Schapiro, consul des Etats-Unis d’Amérique.

Sur vos agendasVŒUX DES ECHEVINS

Après son accident cardiaque survenu au cours de l’été, le cardinal Philippe Barbarin fera sa rentrée à l’occasion du renouvellement du Vœu des Echevins de 1643. A cette occasion, le maire de Lyon et un millier de Lyonnais montent à Fourvière pour placer la Ville sous la protection de la Vierge Marie. A l’invitation de Mgr Patrick Le Gal, recteur de la Basilique de Fourvière, du professeur Jean-Dominique Durand, Président de la Fondation Fourvière et de Jean Grillon, président de la Commission Fourvière.

Dimanche 8 septembre 2013 à 17h – Basilique de Fourvière

ERRATUMDans le reportage consacré au gala de l’Enfant Bleu (Lyon People de juillet 2013), le photographe a involontairement marié Christian Bacque. Toutes nos excuses à l’intéressé (qui est célibataire) et à l’amie qui l’accompagnait ce soir-là.

Emmanuel Hamelin et Olivia Thibault ont convolé à Auriac en Périgord le 29 juin.

Karine Bernachon, Christophe et Nicole MarguinCarole Dufour, Georges Pithioud, Gérard et Caroline Collomb, Françoise Petit, Jacky Gieu et Pierre Orsi

François Turcas, président de la CGPME et son épouse Ilda

Alain et Dominique Vavro, Jean-Paul et Fabienne Lacombe, Vincent Le Roux

Jacotte Brazier, Paul Bocuse et Geneviève Orsi Laurence et Patrick Chêne

Albert Dray (Café du Pond), Colette et Jean-Marie Nauleau Colette, Eric et Valérie Giraud (Chez Antonin)

Trois générations autour de Colette

Trois générations autour de Colette

Documents

Lyon People septembre 2013