2
L An néc - 1076g. ^ EDITION UNIQUE _____ Jeudi 5 Avril 1917. TdépW- 3.21-10.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur : René MERCIER A 4 5S j 9 » is > PiC Direction et Administration î Bureaux de Paris !' g PUBLICITÉ V .,."Mosfl!«.&*«»•■ Vo, S- s " ' 1 > ! I 12 ! Faubourg Saint-Jean Ct Boulevard Mazagran I Passage des Princes- f «Bfc j ta pnblicité e* reçue è l'Agence Haws, 8, place de U Bourse, à l'Agence John F, lonei, P**f* : : :: ?; ' , ]S » ï « » O NANCY j ^«^«s*^*»*..- i «? 3,fo - faobo ^r^^ r,;'- •' «oui fmrï ks hureeur <7e ^ ^ j | j : '* ÎTADRESSE DE M. WILSON AU CONGRÈS j .».«» ,.- >„, .™ V . , .j "I , 1 [Ile demande îa Rupture armée j . H*—, , Je demande au Congrès d'admettre que l'état de guerre iste entre t" Allemagne et les Etats-Unis et prendre toutes mesures nécessaires pour organiser ïa défense du pays et iployer toutes les ressources nationales pour terminer la e re victorieusement. » L _ DROIT EST PLUS PRECIEUX QUE LA PAIX ' Paris, 3 avril, 20 h. 40- 'AHINGTON. Voici le résumé de I'aëres- hj' président Wilson au Congrès : îj'ai convoqua le Congrès parce qu'il * nécessaire d'adapter immédiatement ligne cie conduits que la Constitution me permît pas de shoisir, ». Les crimes allemands [ Wilson, après avoir exposé la ques- L a récapitulé ensuite ks divers inci- te de la guerre sous-marine allemande, jord limitée puis illimitée, au cours de pelle des navires de toutes catégories le toutes nationalité*, et même des na- is-hôpitaux ou des bateaux transportant secours en Belgique sous des sauf- duits allemands, ont été coulés sans rtissement. te président déclara : L'Allemagne a rejeté tous les principes droit international en invoquant le pre- :e du (a nécessité et, par là, elle a causé pertes matérielles immenses et surtout nort de nombreux non-combattants. La campagne sous-marine de l'Aliema. I est dirigée contre l'humanité, contre tes !*s nations. La demande de l'état de guerre X Les nations décideront, cha- tte pour soi-même. K Les Etats-Unis prendront leur feision en parfaite tranquillité esprit, en répudiant toute pas- m et en n'envisageant que le but ! défendre leurs droits, Us entreront en guerre parce rfils y sont forcés, non contre le wp/e allemand, mais contre le Mvernemeni responsable de l'Ai- magne. j « La neutralité armée ne serait u me pratique de prudence, en "mandant d'attaquer les sous- pring dès qu'ils sont aperçus. « Je demande, en conséquence, ' Con grès, d'admettre que l'état ' guerre existe et de prendre les nécessaires pour organiser Mense du pays et pour em- JJ-er toutes les ressources natio- tes afin de terminer cette guerre sérieusement. » H"ursun en ces termes : i Ce que signifie ' ^opération américaine •* les K'L m , tre ece Pérat»on, eui- '•ersajre* l« *. p ' ue Piquée, avec les Mit l'acmn «i Aî,8rn asns, par consé- n nous aK C J- er 19 p,us Sénéreux, 1 le urs ri"». / utions no3 ressources 3 No W mesl,î ' e du possible, lotion air?li t,8n comprendra la mo- ,,es - iCiniÏÏ" ,ea "-««sources maté- tte > Wr3w t p 0Bt complet de notre S 8o «s>marin; te but d8 comba.tre I ds!ni.n,is»« ; J' ai!£!i * : on Immédiate * Actuel le i"° n " "ommes à notre ar. ,n n <on ôni»i Z û ° vrti ê,re effectuée 8ervi 0e m ij"' 0 . n ' suivant les principes ». Pédant dJ H- d8 088 mesures, il les "entra a ae! " an ger le moins po3si- es *> l'AlifmS* 88 * 8 CL P ar '«s adver- d E u Matériel. ^ ne ' dana ,e but d 'obte- ^ tS nouT nOU8 c!air «ment sur les me le Bf Ji 0 V r8uivon8 - Je Pense, au Sénat H? 5 '^sque je m'adres! -! evr,e <- et le 9- , ?- nw,er « 8t au Congrès te *hndr» li 3 t vrl e^. que notre but 8 Just| ce danf . PriRcip6S de la P aix °t Puissance T.- . w ' e du monde contre , a "erra it* I 8te 61 autocratique. , la Paix du m 88t P' us possible lors. ' m8 ia M à , mo ," de est en Jeu, et que ? me . nt autocif, 3 ,* Provient d'un gou- a "ema B S au . CUn t "«é^nd avec le "ocrât!» l!e P"issIenne responsable de D ., tJ ,a ruerre S erre ^ausée P lor « ««•«• ' d^' Par les S mmo 109 temps I lté. «. sans crue i e p^pie soit ! lj «Olid. _ ; > > u Sl , ï ,i,r ,a pa,x pout li, m a'ntftniri es P^P'»» i'brea rt C Américain r hon "eur libre. B K n .°* av ec a ( ,»«, ! pense | - |! P a8 , f,'? oat, fuTrJ' 8 nou8 av «>" 8 «a- NT- 188 evénernll? mondiale, est ae- ^ d °m le DeZu 8 f n ^u^géants de p a«l»to vient de renforcer i sa force en combattant pour la paix du '■ monde ? Ses complots et son espionnage en ] Amérique « Un fait qui nous servit è nous convaîn- cre Que l'autocratie prussienne ne pouvait jamais être notre amie, o'est que, dés les débuts de la guerre, l'Allemagne répandit ! «*e espions dans noirs pays sans déflano#, et môme dans ies bureaux de notre gouver- i nement, et organisa des complots srîml- i nels pour rompre l'unanimité de l'opinion : américaine, j « Il est évident que ces espions étalent déîà Ici avant le début (îe la guerre euro- i i péenne. Divers procès ont prouvé que des complots ont été organisés, et même oSrl- Kés, par l«s représentants diplomatiques de l'Allemagne, tjuS a démontré ainsi d'une façon antiamicale, qu'elle était prête è i agir contre nous, eu moment opportun, j >< Un gouvernement qui emploie de pa- j re»!les méthodes ne saurait jamais être notre ami. Le but de la tuî(e que «eus allons engager « iVous yoi7à sur le point d'enga- ger la latte avec l'ennemi de la \ liberté. Nous emploierons, pour i anéantir ses desseins, la force en» I itère de la nation. « // est nécessaire d'assurer la | sécurité de la démocratie dans le \ monde. La paix doit reposer sur les solides fondations des libertés politiques, (( Nous n'avons aucun dessein j égoïste. Nous ne désirons aucune ' conquête, aucune indemnité pour nous-mêmes, aucune compensa- j ffon matérielle. Nous serons sa- \ tisfaits quand les droits de l'hu- manité seront assurés, "précisé- ment parce crue, sans haine, nom aiderons scrupuleusement à une \ guerre honnête et loyale. « Je ne mentionne pas le» Alliés de l'Allemagne, parce que \ nous n'avons reçu aucune provo- ! cation de leur part, quoique l'Ait- | triche ait annoncé son intention d'adhérer à la politique alleman- de, et que, pour cela, nous n'a- vons pas pu recevoir son nouvel ambassadeur. (( Nous sommes les amis sin- | cères du peuple allemand. Nous \ désirons le prompt rétablisse- ment de nos relations amicales avec lui, mens nous réprimerons I sévèrement toutes les tentatives déloyales. « Parmi nous, le droit est plus . précieux que la paix. « Nous combattrons pour *ta dérr.i - pour les droits des j peuples, ayant voix dans le cou* seil de leur gouvernement^ pour i la liberté des petites nations. » j Ha vas. A la Chambre américaine WASHINGTON. A la Chambre des Dépu- ] tés, les nouveaux députés ont pTÔté ser- i ment, puis la Chambre a procédé à l'élee- ! tion de son bureau, ensuite, la séance j d'ouverture a commencé, suivant l'usage, par la récitation de la prière, qui a été faite par le même chapelain aveugle qui la récita lors de la guerre avec l'Espagne. Pour la guerre WASHINGTON. M- Flood, président du comité des Affaires étrangères à la Cham- bre, a préparé lundi une résolution décla- rant que Tétai de guerre existe entre les Etats-Unis et l'Allemagne, et autorisant le président Wilson à faire la guerro à l'Allemagne. Tous le* députés et sénateurs arrivés a ! Washington se sont déclarés favorables au ; service militaire obligatoire. Le vote NEW-YORK. On mande de Washing- ton à l'« Associated Press » : « Bien que le Président et ses conseil, lers aient confiance d'avoir l'appui de la grande majorité du Congrès a:..si que du f iays. on ne s'attend pas à ce que la réso- utioh déclarant l'état de guerre soit votée ce soir ». Havas. La joie patriotique à New.Vork NEW-YORK. Dans les rues et dans le* théâtres, la foui* a chanté l'hymne na» tlona.1, au milieu d'un grand enthousias- me, Tous les journaux de la ville commen- tent, très favorablement, le discours du président Wilson. Ils disent que le pays , de Washington et de Lincoln s'est rangé enfin aux côtés des nations sœurs qui ont décrété que la civilisation et la liberté du monde ne périront pas. A Paris La population parisienne a appris, cet après-midi, avec une grande jo.e, la dé- claration de M. Wilson au Congrès. On s'arrachait dans les kiosques et aux ter- j rasses des cafés, les éditions des jour- | naux du soir, qui paraissaient avec de grosses manchettes. Une foule nombreuse et bruyante n'a j pas cessé de circuler dans les rues prin- j eipales, commentant joyeusement les nou- j veaux événements, plains d espoir. Plusieurs banques et maisons de com- ! merc© américaines ont arboré déjà le pa- villon étoiîé. Une manifestation particulièrement chatertreuse s'est produite devant l'im- meuble d'un grand établissement améri- cain de îa place de l'Opéra, qui a arboré un immense drapeau. La foule a salué le nouveau drapeau allié de bravos nourris et des cris de « Vive Witeon ! » « Vive F Amérique ! >> Dans nos grandes villes L«s télégrammes reçus de plusieurs grandes villes de province, notamment de Marseille, de Lyon et de Bordeaux signa- lent les mêmes manifestations, le même enthousiasme, en faveur du nouvel allié. La Chambre de commerce, les bâtiments publics et les navires du port de Mar- seille ont arboré le pavillon national des Etats-Unis. Havas. i - . : Jspn as maréchal Joflre Le baron Matsuî, ambassadeur. du Ja- p«n à Paris, accompagné par le colonel ; Nasal, attaché militaire japonais, a dé- | coré, au nom do son gouvernement, te ma- i récriai Jcffre du grand-cordon du Soleil- ! Levant. Las canons lourds roumains répondent efficacement ux batteries ennemies Paris, 3 avril, 21 h. 10. C&mmnaiqué roumain du 3 avril : Situation sans changement. Sur La Putna, nos batteries lourdes ont ; eorrtrebattu des batteries ennemies tirant i ■vers MaraeestL Sur le Sereth, nous avons bombardé ies \ positions ennemies de Calieni, de Cotu- j luns! et Mihaleto, Neus avons détruit «ta grsrjee de mitrailleuses et répondu effi- ; rarement an tir des batteries de Bugoas j tirant, sans résultat, sur le champ d'avia- j tion de Galatz. Une ptiissante escadrille de dix-neuf j avions russes, français et roumains a nom- : bardé des monitors ennemis, au nord de ; BraÛa. Les Russes repoussent des attaques vers llloukst j communiqué russe du 3 avril : Nous avons repousssé des attaques, au sud d'Ilîoukst, ainsi que dans la région de Chelvov-Woinine. Sur le front roumain, fusillade de re» «mnaissaace& Au Caucase, aucun changement. vas. jLi.i.Ji. '->»-«-«— La Russie nouvelle ... BROUSSÎLOF EST PRÊT A MARCHER I PËTKOGRAD. Le général Broussilof a télégraphié du frout méridional à M. Goutchlcoff, ministre la guerre, que son armée est prête. ALEXEIEFF MAINTENU PBTROGRAD. Le général Alexéieff est maintenu commandant, ou chef. LA FAMILLE DES ROMANOF PETROGRAD. Tous les membres de la dynastie ont été invités à quitter le quar- j tier général et à venir à Pëtrograd. LE GOUVERNEMENT NATIONAL SUR LE FRONT ! FIÎTROGÏUD. Le gouvernement est ar- rivé en corps au grand quartier général, à Mohileff. Il a été reçu par le générai Alexeief et \ tout l'état major, en présence des attachés militaires étrangers, des troupes de la gar- nison et des représentants des zemstvos de la ville, des institutions publiques et d'une énorme foule. Le train a été accueilli aux accents, de la « Marseillaise » et par des ovations enthou- siastes. Les ministres des affaires étrangères, M. Milioukoff, et de la justice, M. Kerenski, ont prononcé des discours appelant toutes les clasees à une étroite union pour assu- rer la victoire. Sur le front italien Paris, 3 avril, 22 h. 35. ROME (officiel). IFabondantea chutes \ de nttge ont gêné rprtUlerle, L'ennemi a bombardé le val ée VAdlge, Il y a quelqu&t dégâts. Nous avons bam~ hardi efficacement les installations mili- taires du val Lagarina. Havaa. Attaque victorieuse de la Somme à l'Oise! ,,Malgré une résistance acharnée, nos troupes progressent sur un front de 13 kilomètres, enlevant plusieurs villages et points d'appui fortifiés, - Nous pro- gressons aussi sur l'Ailette Les teràaras Immt plus de 2.031 lias sur Reims COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 3 avril, 14 h. 45. De la Somme à l'Aisne, actions d'artillerie intermittentes. Rencontres de patrouilles au nord et au sud de VAilette. Nous avons prix 6 mitrailleuses dans la région de Vauxaillon, au cours des combats d'hier. La lutte d'artillerie continue, assez violente, dans ta région Butte—du-Mesnil -- Maisons-de— Champagne. En Alsace, une tentative des Allemands sur une de nos tran- chées du sectetsr de Seppois-le- Haut a été repoussée par nos feux. Nuit calme partout ailleurs. 2* COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 4 avril, 0 h. 28. Communiqué officiel du 3 avril, 23 heu- res : A l'est et à l'ouest de la Somme, après une violente préparation d'artillerie, nos troupes se sont portées à l'attaque de la position ennemie qui s'étend au nord de la j ligne Castres - Essiginy - Benay, depuis l'Epine de Ballon jusqu'à l'Oise. Malgré la résistance acharnée \ de l'ennemi, nos soldats ont atteint j partout leur objectif et enlevé, sur \ un front de 13 kilomètres environ, i une série de points d'appui soli- dement organisés et tenus par des \ forces importantes. L'Epine de Ballon, les villages de Ballon, de Gifûcourt et de Ce- rizy, plusieurs hauteurs au sud d'Urvillers sont en notre pouvoir. Au sud de l'Ailette, nous avons ; continué à progresser dans la ré- ; gion de Laffaux, dont nous tenons les lisières, au sud et au nord- ouest. Nos troupes se sont égale- ment emparées de Vauxeny et ont pris pied sur la croupe nord de ce hameau, Nos batteries ont pris sous leurs feux une colonne allemande en marche, vers le moulin de Laffaux. ; L'ennemi a bombardé violem- j ment la ville de Reims, qui a reçu plus de 2.000 obus. Plusieurs per- sonnes de la population civile ont été tuées. Canonnade intermittente sur le reste du front, Havas. LA JOUKXÉE 3?. A LA CHAMBRE La Question du Blé et de la r arine La séance de la Chambre, mardi, est présidée par M. Paul Deschanel. , On adopte le projet sur la saccharine, puis on aborde la question du blé. M. Boret, rapporteur, expose la transac- tion introduite dans l'esprit du projet Deux périodes sont prévues avant la mois- son. Tous les blés seront achetés dès main- tenant à caisse ouverte, par l'Etat, à un prix suffisamment rémunérateur. En cas de mauvaise volonté, ils seront réquisition- nés Concernant la prochaine récolte, les prix seront fixés après entente avec la commis- sion agricole. L'article premier (taxe des blés à 33 fr.) est supnrimé et le gouvernement est auto- risé à fixer une nouvelle taxe par décret pour le blé et les autres céréales, et l'ar- ticle a pour objet le maintien du prix du cours actuel. Le raoporteur demande aux auteurs d'amendements de les retirer. La Chambre vote les articles premier et deux- Elle adopte l'ensemble du projet de loi, puis examine le projet relatif à la fabrication de la farine de froment, aux sanctions applicables aux cas d'ino: ;er- vançe des dispositions réglementant la vente et la consommation des denrées ali- mentaires. Ce projet autorise l'emploi des succéda- nés. La Chambre adopte l'article pretmier avec un amendement de M. Abel Lefèvre, autorisant, dans la farine de froment TOI mélange de 15 à 30 % de seigle ou de 15 % de maïs, d'orge, de sarrasin ou de fèves. Les articles 2 et 3 concernant les péna- lités sont adoptés, ainsi que l'ensemble du projet. L'allocation de la cherté de la vie aux fonctionnaires L'ordre du jour appelle ensuite la discus- sion du projet de loi accordant au person- nel civil de l'Etat des allocations de cherté de vie. M. Pfeefh'av»* fait adopter un amende- ment doublant l'indemnité pour les fonc- tionnaires de la zone des armées, et M. Bouffandeau un autre amendement appli- quant le projet aux fonctionnaires auxi- liaires. L'ensemble est ensuite adopté. La séance est levée et renvoyée à demain mercredi. Havas. Pour les permissionnaires des régions envahies Une proposition de loi demandant à la Chambre qu'une allocation spéciale soit accordée aux soldat? permissionnaires des régions envahies, a été déposée par MM. Defontaine, Pasqua!, Guislam, Gontaug et Durret. L'exposé de? motifs fait ressortir combien il serait douloureux à ces permis- sionnaires de passer quelques jours de congé dans leurs familles, la gêne se fait déjà sentir, avec le sentiment que les frais de leur présence augmentent encore eettè situation pénible. Havas. ARLEMENTAIRE AU SÉNAT Un défilé de projets La séance de mardi, au Sénat, est pré- sidée par M. A. Dubo&t. Au banc des «ti- ntstres, sont présents l'amiral Lecaze et M. Metin, qui déposent un projet de loi sur l'emploi de la saccharine. Le rapporteur de la commission des Fi- nances lit son rapport sur un projet de loi ouvrant un crédit au ministère de l'In- térieur pour la reconstitution des régions envahies. M. Guilloteaux, au Tsom de la commis- sion de la Marine, dépose un rapport sur le projet modifiant les conditions de nomi- nation des capitaines au long cours au grande d'enseigne de vaisseau de réserve. Le projet est adopté. M. Chéron lit son rapport sur la propo- sition de loi organisant un crédit aux coo- pératives de consommation. Les divers articles sont adoptés après des i observations de M. Hervey et le projet est aussi adopté. M. Fernand David dépose le projet sur la taxation du blé, qui est renvoyé à la commission des Finances, après urgence déclarée. Le Sénat ajourne divers projets de loi,, puis discute le projet instituant l'assu- rance obligatoire contre lce risques de guerre pour les navires. L'article premier est adopté. L'article 2 donne lieu à uiio longue discussion, après quoi le projet est renvoyé à la commis- sion. M. Mougeot questionne le ministre de l'Agriculture sur l'état du ehepfel. M. Gentilliez questionne sur la mise en culture des terres abandonnées. Aprè3 réponse du ministre que foutes les mesures nécessaires ont été prises, la séance est levée à 17 h. U) et renvoyée à jeudi. 15 heures. Haras. La répartition da cîiarbon Les « Débats » annoncent que, d'accord avec ses collègues du gouvernement, M. Viollette, ministre du ravitaillement, a ac- cepté en principe de rattacher h son dé- partement les services de la répartition du charbon. Toutefois, aucune solution ne sera prise actuellement et la question est seulement mise à l'étude. Havas. La subvention aux départements CBYahis Au nom du gouvernement, MM. Malvy et Thierry ont déposé un projet de loi por- tant ouverture d'un crédit de 5.672.878 fr. pour subventions extraordinaires aux dé- partements envahis. Ce crédit forme le re- liquat de la (somme de dix millions que la loi du 28 avril 1916 aviit affectée au même usage et dont une partie' seulement avait, pu être employée à sa destination, avant la clôture de l'exercice de 1916. Havas. LES DEUX COMPLICES IMPERIAUX ET LIS ÏMPERATrïSÛES Paris, 3 avril, 20 h. 05. BAtE. L'empereur d'Autriche et l'im- pératricê Zita sont arrivés aujourd'hui *u grand ouarUer général allemand avec le général chef d# l'étet-major et le comte Czernin, ministre des Affaires étrangères, pour une visite è l'empereur et k l'Impéra- trice d'A]i§ma.§M. Havas. i ——— M^^msaei LES ANGLAIS enlèvent Hénin-sous-Cojeo! Missemy et le bols Ronssoy Ils repoussent les centre-attaques Paris, 4 avril, 0 h 15. Communiqué officiel britannique du 3 avril, 22 h. 50 : Outre les localités dont la prise a été signalée par le précédent communiqué, le village de Hénin- sous-Cojeul est tombé, hier, entre nos mains, après un dur combat, au cours d'une attaque effectuée avec succès au sud-est d'Arras. Une deuxième contre-attaque ] allemande a été brisée dans la soi» rée par nos feux d'artillerie. Plus au sud, nous avons égale- ment occupé Maissemy et le bois | de Ronssoy. Un coup de main a été exécuté avec d'excellents rc :;-. ' * ia IKUA | dernière, en face d'Arras, La guerre aérienne Deux aéroplanes allemands onî ; été abattus, hier, par nos canons spéciaux. L*un est tombé dans nos, lignes, Au cours de combats aériens? Quatre appareils ennemis ont abattus et deux autres contraints à atterrir avec des avaries. Six den ! nôtres ne sont pas rentrés. Ha- vas» ■——» a > M. POINCARÊ et îes Présidents des Chambres sur le front MM. Poincaré, Dubost et Deschanel ont passé aux armées les journées de dimanche et de lundi. Ils ont visité Soissons, Cheu- ny, Jusy, ainsi que de nombreuses autres communes dévastées par les Allemands. M. Poincaré a distribué d'importants secours aux habitants. Le président de la République et les présidents des Chambres se sont rendua ensuite dans la zone anglaise, notamment à Péronne, M. Poincaré a décoré lea officiers britanniques qui se sont distin- gués particulièrement au oouirs des der- niers combats. Ils ont parcouru enfin le champ de ba- taille de la Somme, notamment le plateau de Santerre, et parcouru ainsi une multi- tude de cimetières allemands. Havas. LA FIN DE LA GUERRE au 28 août 1917 M. l'abbé Moreux, directeur de l'Obser- vatoire de Bourges, vient de reproduira dans un journal parisien, une prophétie du quinzième siècle sur la guerre actue-ila que M. de Monti, directeur du Musée civi- que de Côme, vient d'exhumer. En voici le texte : « Quand le nombre premier rencontre- ra le neuvième et que l'un et l'autre s'uni- ront au premier et au sixième (année 19i6), pendant le sixième mois de l'année (mois daoùt, si l'on tient compte du vieux ca- lendrier, époque la prophétie a été écrite), et après que deux fois quatre jours et deux fois dix se seront écoules (28 août?, les nouvelles raoes qui tirent leur nom de Romulus il s'ag.t évidem- ment des Roumains et de la Roumanie 6e lèveront et feront aliance avec des peu- ples puissants. Alors la bête féroce qui depuis deux arts H un mois date exacte du début de ia guerre remplissait la terre de sang, d'honeur et de carnage, enveloppée, frap- pée do toutes parts et r ugissant en va m, cherchera qui dévorer, mais ne le trou- vera point. Il y aura de grandes bata.''"^ pendant qu© de nouvelles lunes, naîtront et se cou- cheront treize fois. Le cinquième jour après que le soleil sort du signe du Lion, la bête mourra de mort très mauvaise. Une vierge, dont le nom contient deux iota (deux î), deux alpha [deux A), un tau (un T) et un lambda (un L), Italia, lui écrasera la tête, et les peuples latins se partageront ses dépouilles ». Après avoir constaté que la première partie de la prophétie s'est réalisée, l'abbé Moreux s* livre aux calculs suivants pour trouver la date de la fin de la guerre, d'après la prophétie : Le 28 août 1916, époque la Rouma- nie est entrée en lice, était jour de nou- velle lune ; celle-ci a eu lieu à 5 h. 24 du soir, et la treizième après celle-ci, en la comptant, tombe le 17 août 1917. Ainsi, lorsque ces treize lunes se seront couchées, nous seront au 17 août de cette nnnée. La guerre finirait donc dans la lune qui s'étend du 17 août au 16 sep- t/fmbre 1917. A quelle date exactement ? C'est ce qua précise la suite de la prophétie. Le soleil, cette année, sort du signe du Lion le 23 août, à 17 h. 54, pour entrer dans le signe de la Vierge ; le cinquième jour après cette date nous reporte au 23 du même mois. Voilà, d'après l'auteur, te jour oral doit marquer la fin de la guern» actaeilâ : S août 1917 ».

M Attaque victorieuse de la Somme à l'Oise! LES … · par la récitation de la prière, qui a été faite par le même chapelain aveugle qui la récita lors de la guerre avec l'Espagne

Embed Size (px)

Citation preview

L Annéc - N° 1076g. ^ EDITION UNIQUE _____ Jeudi 5 Avril 1917.

TdépW- 3.21-10.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur : René MERCIER

A 4 5S j 9 » is > PiC Direction et Administration î Bureaux de Paris !' mâ g PUBLICITÉ V .,."Mosfl!«.&*«»•■

Vo,S-s

" ' 1 > ! I 12 ! Faubourg Saint-Jean Ct Boulevard Mazagran I Passage des Princes- f «Bfc j ta pnblicité e* reçue è l'Agence Haws, 8, place de U Bourse, à l'Agence John F, lonei, P**f* : : :: ?; ' ,]S

» ï « » O NANCY j ^«^«s*^*»*..- i «? 3,fo-faobo^r^^ r,;'- •' • ■ • • «oui fmrï ks hureeur <7e ■ ^ ^ j | j : '*

ÎTADRESSE DE M. WILSON AU CONGRÈS j .».«» ,.- >„, .™

V . , .j "I ■ , 1

[Ile demande îa Rupture armée j . H*—,

, Je demande au Congrès d'admettre que l'état de guerre iste entre t" Allemagne et les Etats-Unis et d« prendre toutes mesures nécessaires pour organiser ïa défense du pays et

iployer toutes les ressources nationales pour terminer la e re victorieusement. »

L_ DROIT EST PLUS PRECIEUX QUE LA PAIX '

Paris, 3 avril, 20 h. 40-'AHINGTON. — Voici le résumé de I'aëres-hj' président Wilson au Congrès : îj'ai convoqua le Congrès parce qu'il * nécessaire d'adapter immédiatement ligne cie conduits que la Constitution me permît pas de shoisir, ».

Les crimes allemands [ Wilson, après avoir exposé la ques-L a récapitulé ensuite ks divers inci-te de la guerre sous-marine allemande, jord limitée puis illimitée, au cours de pelle des navires de toutes catégories le toutes nationalité*, et même des na-is-hôpitaux ou des bateaux transportant

secours en Belgique sous des sauf-duits allemands, ont été coulés sans rtissement. te président déclara : L'Allemagne a rejeté tous les principes

droit international en invoquant le pre-:e du (a nécessité et, par là, elle a causé pertes matérielles immenses et surtout

nort de nombreux non-combattants. La campagne sous-marine de l'Aliema.

I est dirigée contre l'humanité, contre tes !*s nations.

La demande de l'état de guerre

X Les nations décideront, cha-tte pour soi-même. K Les Etats-Unis prendront leur feision en parfaite tranquillité esprit, en répudiant toute pas-m et en n'envisageant que le but ! défendre leurs droits, .« Us entreront en guerre parce rfils y sont forcés, non contre le wp/e allemand, mais contre le Mvernemeni responsable de l'Ai-magne.

j « La neutralité armée ne serait u me pratique de prudence, en "mandant d'attaquer les sous-

pring dès qu'ils sont aperçus. « Je demande, en conséquence,

' Congrès, d'admettre que l'état ' guerre existe et de prendre les

nécessaires pour organiser Mense du pays et pour em-

JJ-er toutes les ressources natio-tes afin de terminer cette guerre sérieusement. »

H"ursun en ces termes :

i Ce que signifie ' ^opération américaine •* les K'L m,tre ecePérat»on, eui-'•ersajre* l« *.p'ue Piquée, avec les Mit l'acmn «i Aî,8rnasns, par consé-n nous aKCJ-er 19 p,us Sénéreux, 1 leurs ri"». / utions no3 ressources

3 NoW mesl,î'e du possible, lotion air?lit,8n comprendra la mo-,,es- iCiniÏÏ" ,ea "-««sources maté-tte> Wr3w

tp*ï0Bt complet de notre

S 8o«s>marin; te but d8 comba.tre I ds!ni.n,is»« ; J'ai!£!i*:on Immédiate * Actuel le i"°n " "ommes à notre ar. ,n n<on ôni»i Z û°vrti ê,re effectuée 8ervi0e mij"'0.n' suivant les principes

». Pédant dJ H- d8 088 mesures, il les "entra a

ae!"anger le moins po3si-es *> l'AlifmS*88*8 CL Par '«s adver-d

Eu Matériel. ^ne' dana ,e but d'obte-

► ̂ tSnouTnOU8 c!air«ment sur les me le BfJi0Vr8uivon8- Je Pense, au Sénat H? 5 '^sque je m'adres! -!evr,e<- et le 9-,?-nw,er« 8t au Congrès te *hndr» li3 fé

tvrle^. que notre but

8 Just|ce danf .PriRcip6S de la Paix °t Puissance T.„- . w'e du monde contre ,a "erra it* I8te 61 autocratique. ,la Paix du m

88t P'us possible lors. 'm8iaM à ,

mo,"de est en Jeu, et que ?me.nt autocif,3,* Provient d'un gou-

a"emaBS au.CUn t"«é^nd avec le

"ocrât!» l!eP"issIenne responsable de

D.,tJ ,a ruerre

Serre^ausée déPlor« ««•«• ' d^' Par les S mmo 109 temps I lté. «. sans crue i

e p^pie soit

! lj «Olid. _ ; >>uSl,ï,i,r ,a pa,x pout li,ma'ntftnirT» ies P^P'»» i'brea

rt C Américain r hon"eur libre. B Kn.°* avec a(,»«,!

pense |-|! Pa8

, f,'? oat, fuTrJ'8 nou8 av«>"8 «a-NT-188 evénernll? mondiale, est ae-^ d°m le DeZu 8 fn^u^géants de pa«l»to vient de renforcer

i sa force en combattant pour la paix du '■ monde ?

Ses complots et son espionnage en ] Amérique

« Un fait qui nous servit è nous convaîn-cre Que l'autocratie prussienne ne pouvait jamais être notre amie, o'est que, dés les débuts de la guerre, l'Allemagne répandit ! «*e espions dans noirs pays sans déflano#, et môme dans ies bureaux de notre gouver- i nement, et organisa des complots srîml- i nels pour rompre l'unanimité de l'opinion

: américaine, j « Il est évident que ces espions étalent

déîà Ici avant le début (îe la guerre euro- i i péenne. Divers procès ont prouvé que des complots ont été organisés, et même oSrl-Kés, par l«s représentants diplomatiques de l'Allemagne, tjuS a démontré ainsi d'une façon antiamicale, qu'elle était prête è i agir contre nous, eu moment opportun, j

>< Un gouvernement qui emploie de pa- j re»!les méthodes ne saurait jamais être notre ami.

Le but de la tuî(e que «eus allons engager

« iVous yoi7à sur le point d'enga-ger la latte avec l'ennemi de la \ liberté. Nous emploierons, pour i

anéantir ses desseins, la force en» I

itère de la nation. « // est nécessaire d'assurer la

| sécurité de la démocratie dans le \ monde. La paix doit reposer sur les solides fondations des libertés politiques,

(( Nous n'avons aucun dessein j égoïste. Nous ne désirons aucune ' conquête, aucune indemnité pour nous-mêmes, aucune compensa- j ffon matérielle. Nous serons sa- \ tisfaits quand les droits de l'hu-manité seront assurés, "précisé-ment parce crue, sans haine, nom aiderons scrupuleusement à une \ guerre honnête et loyale.

« Je ne mentionne pas le» Alliés de l'Allemagne, parce que \ nous n'avons reçu aucune provo- ! cation de leur part, quoique l'Ait- | triche ait annoncé son intention d'adhérer à la politique alleman-de, et que, pour cela, nous n'a-vons pas pu recevoir son nouvel ambassadeur.

(( Nous sommes les amis sin- | cères du peuple allemand. Nous \ désirons le prompt rétablisse-ment de nos relations amicales avec lui, mens nous réprimerons

I sévèrement toutes les tentatives déloyales.

« Parmi nous, le droit est plus . précieux que la paix.

« Nous combattrons pour *ta dérr.i - pour les droits des

j peuples, ayant voix dans le cou* seil de leur gouvernement^ pour i la liberté des petites nations. » j

— Ha vas.

A la Chambre américaine WASHINGTON. — A la Chambre des Dépu- ]

tés, les nouveaux députés ont pTÔté ser- i ment, puis la Chambre a procédé à l'élee- ! tion de son bureau, ensuite, la séance j d'ouverture a commencé, suivant l'usage, par la récitation de la prière, qui a été faite par le même chapelain aveugle qui la récita lors de la guerre avec l'Espagne.

Pour la guerre WASHINGTON. — M- Flood, président du

comité des Affaires étrangères à la Cham-bre, a préparé lundi une résolution décla-rant que Tétai de guerre existe entre les Etats-Unis et l'Allemagne, et autorisant le président Wilson à faire la guerro à l'Allemagne.

Tous le* députés et sénateurs arrivés a !

Washington se sont déclarés favorables au ; service militaire obligatoire.

Le vote NEW-YORK. — On mande de Washing-

ton à l'« Associated Press » : « Bien que le Président et ses conseil,

lers aient confiance d'avoir l'appui de la grande majorité du Congrès a:..si que du

fiays. on ne s'attend pas à ce que la réso-utioh déclarant l'état de guerre soit votée

ce soir ». — Havas. La joie patriotique à New.Vork

NEW-YORK. — Dans les rues et dans le* théâtres, la foui* a chanté l'hymne na» tlona.1, au milieu d'un grand enthousias-me,

Tous les journaux de la ville commen-tent, très favorablement, le discours du président Wilson. Ils disent que le pays , de Washington et de Lincoln s'est rangé enfin aux côtés des nations sœurs qui ont décrété que la civilisation et la liberté du monde ne périront pas.

A Paris La population parisienne a appris, cet

après-midi, avec une grande jo.e, la dé-claration de M. Wilson au Congrès. On s'arrachait dans les kiosques et aux ter- j rasses des cafés, les éditions des jour- | naux du soir, qui paraissaient avec de grosses manchettes.

Une foule nombreuse et bruyante n'a j pas cessé de circuler dans les rues prin- j eipales, commentant joyeusement les nou- j veaux événements, plains d espoir.

Plusieurs banques et maisons de com- ! merc© américaines ont arboré déjà le pa-villon étoiîé.

Une manifestation particulièrement chatertreuse s'est produite devant l'im-meuble d'un grand établissement améri-cain de îa place de l'Opéra, qui a arboré un immense drapeau. La foule a salué le nouveau drapeau allié de bravos nourris et des cris de « Vive Witeon ! » « Vive F Amérique ! >>

Dans nos grandes villes

L«s télégrammes reçus de plusieurs grandes villes de province, notamment de Marseille, de Lyon et de Bordeaux signa-lent les mêmes manifestations, le même enthousiasme, en faveur du nouvel allié. La Chambre de commerce, les bâtiments publics et les navires du port de Mar-seille ont arboré le pavillon national des Etats-Unis. — Havas.

i - — .

: Lê Jspn as maréchal Joflre Le baron Matsuî, ambassadeur. du Ja-

p«n à Paris, accompagné par le colonel ; Nasal, attaché militaire japonais, a dé- | coré, au nom do son gouvernement, te ma- i récriai Jcffre du grand-cordon du Soleil- ! Levant.

Las canons lourds roumains répondent efficacement

ux batteries ennemies Paris, 3 avril, 21 h. 10.

C&mmnaiqué roumain du 3 avril : Situation sans changement. Sur La Putna, nos batteries lourdes ont ;

eorrtrebattu des batteries ennemies tirant i ■vers MaraeestL

Sur le Sereth, nous avons bombardé ies \ positions ennemies de Calieni, de Cotu- j luns! et d» Mihaleto, Neus avons détruit «ta grsrjee de mitrailleuses et répondu effi- ; rarement an tir des batteries de Bugoas j tirant, sans résultat, sur le champ d'avia- j tion de Galatz.

Une ptiissante escadrille de dix-neuf j avions russes, français et roumains a nom- : bardé des monitors ennemis, au nord de ; BraÛa.

• —— •

Les Russes repoussent des attaques vers llloukst j

communiqué russe du 3 avril : Nous avons repousssé des attaques, au

sud d'Ilîoukst, ainsi que dans la région de Chelvov-Woinine.

Sur le front roumain, fusillade de re» «mnaissaace&

Au Caucase, aucun changement. — vas.

jLi.i.Ji. '—->»-«-«— • —

La Russie nouvelle ... BROUSSÎLOF EST PRÊT A MARCHER I

PËTKOGRAD. — Le général Broussilof a télégraphié du frout méridional à M. Goutchlcoff, ministre d« la guerre, que son armée est prête.

ALEXEIEFF MAINTENU

PBTROGRAD. — Le général Alexéieff est maintenu commandant, ou chef.

LA FAMILLE DES ROMANOF

PETROGRAD. — Tous les membres de la dynastie ont été invités à quitter le quar- j tier général et à venir à Pëtrograd.

LE GOUVERNEMENT NATIONAL SUR LE FRONT

! FIÎTROGÏUD. — Le gouvernement est ar-

rivé en corps au grand quartier général, à Mohileff.

Il a été reçu par le générai Alexeief et \ tout l'état major, en présence des attachés militaires étrangers, des troupes de la gar-nison et des représentants des zemstvos de la ville, des institutions publiques et d'une énorme foule.

Le train a été accueilli aux accents, de la « Marseillaise » et par des ovations enthou-siastes.

Les ministres des affaires étrangères, M. Milioukoff, et de la justice, M. Kerenski, ont prononcé des discours appelant toutes les clasees à une étroite union pour assu-rer la victoire.

Sur le front italien Paris, 3 avril, 22 h. 35.

ROME (officiel). — IFabondantea chutes \ de nttge ont gêné rprtUlerle,

L'ennemi a bombardé le val ée VAdlge, Il y a quelqu&t dégâts. Nous avons bam~ hardi efficacement les installations mili-taires du val Lagarina. — Havaa.

Attaque victorieuse de la Somme à l'Oise! ,— ,—

Malgré une résistance acharnée, nos troupes progressent sur un front de 13 kilomètres, enlevant plusieurs

villages et points d'appui fortifiés, - Nous pro-gressons aussi sur l'Ailette

Les teràaras Immt plus de 2.031 lias sur Reims

1« COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 3 avril, 14 h. 45.

De la Somme à l'Aisne, actions d'artillerie intermittentes.

Rencontres de patrouilles au nord et au sud de VAilette. Nous avons prix 6 mitrailleuses dans la région de Vauxaillon, au cours des combats d'hier.

La lutte d'artillerie continue, assez violente, dans ta région Butte—du-Mesnil -- Maisons-de— Champagne.

En Alsace, une tentative des Allemands sur une de nos tran-chées du sectetsr de Seppois-le-Haut a été repoussée par nos feux.

Nuit calme partout ailleurs. 2* COMMUNIQUÉ OFFICIEL

Paris, 4 avril, 0 h. 28. Communiqué officiel du 3 avril, 23 heu-

res : A l'est et à l'ouest de la Somme,

après une violente préparation d'artillerie, nos troupes se sont portées à l'attaque de la position ennemie qui s'étend au nord de la j ligne Castres - Essiginy - Benay, depuis l'Epine de Ballon jusqu'à l'Oise.

Malgré la résistance acharnée \ de l'ennemi, nos soldats ont atteint j

partout leur objectif et enlevé, sur \ un front de 13 kilomètres environ, i

une série de points d'appui soli-dement organisés et tenus par des \ forces importantes.

L'Epine de Ballon, les villages de Ballon, de Gifûcourt et de Ce-rizy, plusieurs hauteurs au sud

■ d'Urvillers sont en notre pouvoir. Au sud de l'Ailette, nous avons

; continué à progresser dans la ré-; gion de Laffaux, dont nous tenons les lisières, au sud et au nord-ouest. Nos troupes se sont égale-ment emparées de Vauxeny et ont pris pied sur la croupe nord de ce hameau,

Nos batteries ont pris sous leurs feux une colonne allemande en marche, vers le moulin de Laffaux. ;

L'ennemi a bombardé violem- j

ment la ville de Reims, qui a reçu plus de 2.000 obus. Plusieurs per-sonnes de la population civile ont été tuées.

Canonnade intermittente sur le reste du front, — Havas.

LA JOUKXÉE 3?.

A LA CHAMBRE

La Question du Blé et de la r arine

La séance de la Chambre, mardi, est présidée par M. Paul Deschanel. ,

On adopte le projet sur la saccharine, puis on aborde la question du blé.

M. Boret, rapporteur, expose la transac-tion introduite dans l'esprit du projet Deux périodes sont prévues avant la mois-son. Tous les blés seront achetés dès main-tenant à caisse ouverte, par l'Etat, à un prix suffisamment rémunérateur. En cas de mauvaise volonté, ils seront réquisition-nés

Concernant la prochaine récolte, les prix seront fixés après entente avec la commis-sion agricole.

L'article premier (taxe des blés à 33 fr.) est supnrimé et le gouvernement est auto-risé à fixer une nouvelle taxe par décret pour le blé et les autres céréales, et l'ar-ticle a pour objet le maintien du prix du cours actuel.

Le raoporteur demande aux auteurs d'amendements de les retirer.

La Chambre vote les articles premier et deux- Elle adopte l'ensemble du projet de loi, puis examine le projet relatif à la fabrication de la farine de froment, aux sanctions applicables aux cas d'ino: ;er-vançe des dispositions réglementant la vente et la consommation des denrées ali-mentaires.

Ce projet autorise l'emploi des succéda-nés.

La Chambre adopte l'article pretmier avec un amendement de M. Abel Lefèvre, autorisant, dans la farine de froment TOI mélange de 15 à 30 % de seigle ou de 15 % de maïs, d'orge, de sarrasin ou de fèves.

Les articles 2 et 3 concernant les péna-lités sont adoptés, ainsi que l'ensemble du projet.

L'allocation de la cherté de la vie aux fonctionnaires

L'ordre du jour appelle ensuite la discus-sion du projet de loi accordant au person-nel civil de l'Etat des allocations de cherté de vie.

M. Pfeefh'av»* fait adopter un amende-ment doublant l'indemnité pour les fonc-tionnaires de la zone des armées, et M. Bouffandeau un autre amendement appli-quant le projet aux fonctionnaires auxi-liaires.

L'ensemble est ensuite adopté. La séance est levée et renvoyée à demain mercredi. — Havas.

Pour les permissionnaires des régions envahies

Une proposition de loi demandant à la Chambre qu'une allocation spéciale soit accordée aux soldat? permissionnaires des régions envahies, a été déposée par MM. Defontaine, Pasqua!, Guislam, Gontaug et Durret. L'exposé de? motifs fait ressortir combien il serait douloureux à ces permis-sionnaires de passer quelques jours de congé dans leurs familles, où la gêne se fait déjà sentir, avec le sentiment que les frais de leur présence augmentent encore eettè situation pénible. — Havas.

ARLEMENTAIRE

AU SÉNAT

Un défilé de projets La séance de mardi, au Sénat, est pré-

sidée par M. A. Dubo&t. Au banc des «ti-ntstres, sont présents l'amiral Lecaze et M. Metin, qui déposent un projet de loi sur l'emploi de la saccharine.

Le rapporteur de la commission des Fi-nances lit son rapport sur un projet de loi ouvrant un crédit au ministère de l'In-térieur pour la reconstitution des régions envahies.

M. Guilloteaux, au Tsom de la commis-sion de la Marine, dépose un rapport sur le projet modifiant les conditions de nomi-nation des capitaines au long cours au grande d'enseigne de vaisseau de réserve. Le projet est adopté.

M. Chéron lit son rapport sur la propo-sition de loi organisant un crédit aux coo-pératives de consommation.

Les divers articles sont adoptés après des i observations de M. Hervey et le projet est aussi adopté.

M. Fernand David dépose le projet sur la taxation du blé, qui est renvoyé à la commission des Finances, après urgence déclarée.

Le Sénat ajourne divers projets de loi,, puis discute le projet instituant l'assu-rance obligatoire contre lce risques de guerre pour les navires.

L'article premier est adopté. L'article 2 donne lieu à uiio longue discussion, après quoi le projet est renvoyé à la commis-sion.

M. Mougeot questionne le ministre de l'Agriculture sur l'état du ehepfel.

M. Gentilliez questionne sur la mise en culture des terres abandonnées.

Aprè3 réponse du ministre que foutes les mesures nécessaires ont été prises, la séance est levée à 17 h. U) et renvoyée à jeudi. 15 heures. — Haras.

La répartition da cîiarbon Les « Débats » annoncent que, d'accord

avec ses collègues du gouvernement, M. Viollette, ministre du ravitaillement, a ac-cepté en principe de rattacher h son dé-partement les services de la répartition du charbon.

Toutefois, aucune solution ne sera prise actuellement et la question est seulement mise à l'étude. — Havas.

La subvention aux départements CBYahis

Au nom du gouvernement, MM. Malvy et Thierry ont déposé un projet de loi por-tant ouverture d'un crédit de 5.672.878 fr. pour subventions extraordinaires aux dé-partements envahis. Ce crédit forme le re-liquat de la (somme de dix millions que la loi du 28 avril 1916 aviit affectée au même usage et dont une partie' seulement avait, pu être employée à sa destination, avant la clôture de l'exercice de 1916. — Havas.

LES DEUX COMPLICES IMPERIAUX ET LIS ÏMPERATrïSÛES

Paris, 3 avril, 20 h. 05. BAtE. — L'empereur d'Autriche et l'im-

pératricê Zita sont arrivés aujourd'hui *u grand ouarUer général allemand avec le général chef d# l'étet-major et le comte Czernin, ministre des Affaires étrangères, pour une visite è l'empereur et k l'Impéra-trice d'A]i§ma.§M. — Havas. i

■———— M—^^msaei

LES ANGLAIS enlèvent Hénin-sous-Cojeo! Missemy et le bols Ronssoy

Ils repoussent les centre-attaques

Paris, 4 avril, 0 h 15. Communiqué officiel britannique du 3

avril, 22 h. 50 : Outre les localités dont la prise

a été signalée par le précédent communiqué, le village de Hénin-sous-Cojeul est tombé, hier, entre nos mains, après un dur combat, au cours d'une attaque effectuée avec succès au sud-est d'Arras.

Une deuxième contre-attaque ] allemande a été brisée dans la soi» rée par nos feux d'artillerie.

Plus au sud, nous avons égale-ment occupé Maissemy et le bois

| de Ronssoy. Un coup de main a été exécuté

avec d'excellents rc :;-. ' * ia IKUA

| dernière, en face d'Arras,

La guerre aérienne Deux aéroplanes allemands onî

; été abattus, hier, par nos canons spéciaux. L*un est tombé dans nos, lignes,

Au cours de combats aériens? Quatre appareils ennemis ont abattus et deux autres contraints à atterrir avec des avaries. Six den

! nôtres ne sont pas rentrés. — Ha-vas»

■——» a ̂ » > ——— ———

M. POINCARÊ et îes Présidents des Chambres

sur le front

MM. Poincaré, Dubost et Deschanel ont passé aux armées les journées de dimanche et de lundi. Ils ont visité Soissons, Cheu-ny, Jusy, ainsi que de nombreuses autres communes dévastées par les Allemands.

M. Poincaré a distribué d'importants secours aux habitants.

Le président de la République et les présidents des Chambres se sont rendua ensuite dans la zone anglaise, notamment à Péronne, où M. Poincaré a décoré lea officiers britanniques qui se sont distin-gués particulièrement au oouirs des der-niers combats.

Ils ont parcouru enfin le champ de ba-taille de la Somme, notamment le plateau de Santerre, et parcouru ainsi une multi-tude de cimetières allemands. — Havas.

LA FIN DE LA GUERRE au 28 août 1917

M. l'abbé Moreux, directeur de l'Obser-vatoire de Bourges, vient de reproduira dans un journal parisien, une prophétie du quinzième siècle sur la guerre actue-ila que M. de Monti, directeur du Musée civi-que de Côme, vient d'exhumer. En voici le texte :

« Quand le nombre premier rencontre-ra le neuvième et que l'un et l'autre s'uni-ront au premier et au sixième (année 19i6), pendant le sixième mois de l'année (mois daoùt, si l'on tient compte du vieux ca-lendrier, époque où la prophétie a été écrite), et après que deux fois quatre jours et deux fois dix se seront écoules (28 août?, les nouvelles raoes qui tirent leur nom de Romulus — il s'ag.t évidem-ment des Roumains et de la Roumanie — 6e lèveront et feront aliance avec des peu-ples puissants.

Alors la bête féroce qui depuis deux arts H un mois — date exacte du début de ia guerre — remplissait la terre de sang, d'honeur et de carnage, enveloppée, frap-pée do toutes parts et r ugissant en va m, cherchera qui dévorer, mais ne le trou-vera point.

Il y aura de grandes bata.''"^ pendant qu© de nouvelles lunes, naîtront et se cou-cheront treize fois. Le cinquième jour après que le soleil sort du signe du Lion, la bête mourra de mort très mauvaise.

Une vierge, dont le nom contient deux iota (deux î), deux alpha [deux A), un tau (un T) et un lambda (un L), Italia, lui écrasera la tête, et les peuples latins se partageront ses dépouilles ».

Après avoir constaté que la première partie de la prophétie s'est réalisée, l'abbé Moreux s* livre aux calculs suivants pour trouver la date de la fin de la guerre, d'après la prophétie :

'« Le 28 août 1916, époque où la Rouma-nie est entrée en lice, était jour de nou-velle lune ; celle-ci a eu lieu à 5 h. 24 du soir, et la treizième après celle-ci, en la comptant, tombe le 17 août 1917.

Ainsi, lorsque ces treize lunes se seront couchées, nous seront au 17 août de cette nnnée. La guerre finirait donc dans la lune qui s'étend du 17 août au 16 sep-t/fmbre 1917.

A quelle date exactement ? C'est ce qua précise la suite de la prophétie.

Le soleil, cette année, sort du signe du Lion le 23 août, à 17 h. 54, pour entrer dans le signe de la Vierge ; le cinquième jour après cette date nous reporte au 23 du même mois.

Voilà, d'après l'auteur, te jour oral doit marquer la fin de la guern» actaeilâ : S août 1917 ».

N A N C Y : Une proposition

Nous recevons la lettre suivante : ; Dimanche, 1" avril 1917.

Monsieur le Directeur, Ne croyez pas que cette lettre soit un

poisson d'avril, malgré sa date d'émission. Je viens de lire dans ie « Journal » un

article d'André Tudest nous apprenant que le petit-fils du Prince Kouge, autre-ment dit Charles-Frédéric de iloliieiizoi- j lern, aviateur, » que quelques journaux j S'obstinent à faire mourir chaque jour », i voit son état s'améliorer de telle façon . j « qu'il confie à ses compagnons qu'il vaut j mieux être prisonnier, môme blessé, chez < les Anglais, que cadavre en liberté dans j les plaines du No Man's land ».

Dans votre numéro du 25 mars écoulé, , M. P.. Veillon, maire, évacué de Val-et-Châtillon, nous entretenait ou plutôt con-seillait à son cher cousin de rentrer à Nancy, notre bonne ville Lorraine, afin d'y trouver le confort, le calme, etc., qu'il ne pouvait réaliser dans notre chère capitale. Cette lettre et le fait relaté plus haut m'ins- ! pire les réflexions ci-après :

Croyez-vous, Monsieur le Directeur, 1

qu'étant donné les excellents termes dans lesquels nous vivons avec nos sympathiques Alliés, ceux-ci n'accepteraient, dès sa gué-rison, de prêter leur royal prisonnier à notre bonne viiJe de Nancy qui, certes, lui réserverait l'accueil dû à tout ennemi mal-heureux (vous savez, que les Lorrains ont une réputation chevaleresque) et ceci afin que quelques nialheumix avions boches ou obus émanant de quelque pièce à longue portée ne s'égarent plus dans la direction de notre ville.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'hommage de mon entier dévouement.

UN LECTEUR.

Représentations de gala La municipalité de Nancy organise, avec

le généreux concours dos artistes de l'O-péra et de l'Opéra-Comique, deux repré-sentations de gala à la salle Poirel, sa-voir :

1° Le dimanche 8 avril, à deux heures de l'après-midi, « Carmen », au profit de l'Œuvre d'aide aux veuves des militaires de la Grande Guerre ;

2° Le lundi 9 avril, à la même heure, « Manon », au profit des indigents de Nancy.

Le bureau de location sera ouvert à la salle Poirel, à partir du mercredi 4 avril, de dix heures à midi et do une heure et de-mie à quatre heures.

YITTEL GRANDTSÔDRCE xJSSm Nos Artistes

à l'Exposition de Lyon M. J. Cay&lte a exposé à Lyon les ob-

jets d'art pratique que voici : Un marteau de porte pour une porte en

fer forgé, pour le Midi, —- une poignée dé-cor frêne, même destination, — une lampe « les Bourgeois », verreries Daum, ainsi qu'une lampe de bureau, « les Algues », ces deux objets déjà exposés aux Artistes français en 1914, — des plaques de pro-preté, beutons de portes, béquilles, garni-tures, crémones, poignées de portes d'en-trée, porte-chapeaux, appliques d'éclai-rage murales avec verreries Daum, lampe « Pin » fer forgé et lampe « Chardons ».

Toutes ces pièces ne sont pas des pièces de vitrine, mais des pièces modèles desti-nées à être éditées, et par cela même à ré-pondre aux modèles étrangers par des mo-dèles bien spéciaux, particuliers à notre tempérament, à notre manière d'être, res tant bien de Vart pratique.

Félicitons nos artistes de préparer aussi courageusement l'avenir de notre province cru'ils veulent garder à la tête du. mouve-ment régional.

Commissaires spéciaux de polies M. Gérard, commissai re spécial à Nancy,

est promu de !a l** classe à la classe ex-ceptionnelle.

Sont promue de la 2e classe à la i" elas-

se les commissaires spéciaux : MM. Thié-baut, à Remiremont ; Salzgeler, à Nancy.

Sont promus de la 2" classe à la 3" clau-se : MM. Mabille, à Toul ; Pennant, à Bar-Je-Duc.

;4ttCMtte toux ne résiste au.-SIROP KALM ^lACOLË, Fl. i fr, Dép6t Pnarm. Simon,

rue d-; la Visitation, Nancy, et tm ph*".

Le Foyer du soldat Dons en argent reçus par le Foyer du soldat, 78, place Saint-Georges

4« LISTE

M. H. M..., par 1' « Est », 5 fr. ; M- Cré-pin-Leblond, 20 fr. ; M. X..., soldat de passage, 5 fr. ; Mme la vicomtesse de CbamBrun, 10 fr. ; commandant de Ke-

I mutent, 2° spahis, 10 fr. ; Mme Binet, 20 fr. ; M. G. Meiin, 25 fr. ; M. J. Planche Gillon, 30 fr. ; Mlle Renauld-Jacquiné, 30 francs.

Depuis le 1er janvier 1917, le Foyer a donné l'hospitalité à 10.249 militaires.

Dons en nature reçus par le Foyer du soldat, 78, piano Saint-Georges

3» LISTE

Lieutenant Defort, brochures ; Mme la générale Massiet, lainages ; Mlle Muel, toniques ; X..., lainages ; Mine Gross, lin-ge ; commandant Courbet, livraisons ; vi-comtesse de Chambrun, lainages ; Mlle Heitz, livraisons ; M. Desservetraz, livrai-sons ; Mlle Dubois, livraisons ; M. Bar-bey, livraisons ; Mme veuve Wiess, livria-sons.

Pm îj s gib. et duvnts dotmlta radicalemeut S i| g fsT jtrl» CRÉfiSE Êî"ILATO!RE PILOUS 6 H 11 ï ,-18 BJftt garanti. I* Jlacon S Jrann /«. Vf H fgsrSS DULAC, Ch«, 1C«»I Av. St-Onen, Paris.

Secours municipaux de guerre Le Maire de la Ville de Nancy a l'hon-

neur d'informer les bénéficiaires des se-cours de guerre, ituen cas de changement de domicile, ils doivent en faire la décla-ration, non seulement au bureau de la population (n° 6), mais aussi au bureau d'assistance et des secours, rue des Do-minicains, n° 1, à l'entresol.

Les bénéficiaires, qui ne tiendraient pas compte de cet avis, seront radiés des listes des personnes secourues.

Allocations aux réfugiés Le Maire de la Ville de Nancy a l'hon-

neur d'informer les bénéficiaires de l'Ai» location aux Réfugiés qu'en cas de chan-gement de domicile, ils doivent en faire la déclaration au bureau municipal d'as-sistance et des secours, rue des Domini-cains, n° 1, à Pentresol.

Ceux d'entre eux qui ne tiendraient pas compte de cet avis s'exposeraient à être ra-diés des listes des personnes secourues.

Marché aux bestiaux du 2 avri« 1917

Bœufs : 31, de KS à 175 net; vaches : 27, de 130 à 165 ; taureaux : 10, de 135 à 160 ; veaux : 105, de 95 à 115 vif ; moutons : 10, pas de cours ; porcs : 84, de 205 à 215 net.

Spectacles et Concerts CINE-PALACE. — Tous les jours (ex-

cepté le lundi), matinées de ï h à 7 h. Programme sensationnel ! Changement mardi et vendredi.

RENAIS3ANCE-PATHÉ, rue du Ruis-seau, 79. — Jeudi, matinée ; samedi, soi-rée, 7 h. à 9 h. 1/2 ; dimanche, matinée et soirée.- Au programme : La Joueuse d'Orgue, d'après le célèbre drame de Xa-vier de Mont, pin, avec le précieux con-cours de Mlle Dione, du théâtre de TOdéon, etc.Lundi,. programme sensationnel, Papa Butin, drame en trois parties, Le Sourire de Rigadin, etc., etc.

- - ■ -Ï Ï ^ rr,^f--0^; --."^n™. i . . ..i* i» ■ KIPIB irai n

ÉTAT CIVIL Du 1er avril

Néant, Déeia

Anne-Juliette Gérardin, 73 ans, brodeuse.

veuve Vaimbois, impasse du Canal, 3. — i ' Mario Finel, 63 ans, sans profession, veuve < Lapranne, rue du Monter, 87. — Ernes- !

feasion, épouse Ménil, rue de la \iothe, 3. '

Du 2 avril i Naissance

Néant. Décès

Eugène Hocquard, 56 ans, sans profes-sion, rue des (juatre-Eglises, 56. — Joseph Haas, 72 ans, manœuvre, rue des Quatre-Eglises, 56. — Lucien-Léon-Jules Ruer, 26 ans. charron, rue de l'Equitation, 29. — Victor Schneider, 62 ans, mineur, Vandœu-vre. — Léon-François Haudeville, 80 ans, sans profession, rue des Jardiniers, 71. — Armandine Chomard, 81 ans, sans profes-sion, veuve Warin, rue des Jardiniers, 71. maiMr ' n t'miMiiiumuhiminiMini iwm i iimininiiiiii n IUILIIII—mil

RSMER0IEMENT8 — «■/

Madame veuve Claire HENRICH ; Mes-sieurs Georges, Fernand et Eugène HEN- ' RICH ; Mademoiselle Marguerite' HEN- : R1CH et toute la Famille remercient bien ; sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès d« Monsieur Joseph HENRR H

Epicier

flEUnTVE-EMSSELLE MALZÉVILLE

Nécrologie. — On annonce la mort de M. Auguste Cotel, receveur des contribu-tions indirectes à Malzéville, décédé di-manche, après quelques jours de maladie, à l'âge de 64 ans.

PONT-A-MOUSSON Libéralité. — En souvenir de Mme Isi-

dore Bernard, mère, récemment decedee à Paris, ses enfants, M. Isidore Bernard et Mme Kahn, Léopold, viennent de- faire parvenir au bureau de bienfaisance de la Ville de Pont-à-Mousson, le don géné-reux de 300 francs.

BLAINVILLE-LA GRANDE Vol. — Pendant la nuit, un inconnu a

fracturé une caisse contenant des outils, déposée le long de la voie, et a dérobé une scie à débiter.

VILLEY-LESEO Vol. — Une roue de devant a été déro-

bée, la nuit, à un chariot déposé devant la demeure de Mme Curel, cultivatrice.

TOUL Noyé. — Dimanche, vers deux heures de

l'après-midi, M. Husson, éclusier à Villey-le-S-ee, s'occupait à replacer des aiguilles au barrage, quand, par suite d'un faux mouvement, il tomba à l'eau. Luttant Quel-ques instants contre les flots impétueux provoqués par les dernières crues, le mal-heureux disparaissait bientôt, entraîné par le courant. Son corps n'a pu être retrouvé. A l'heure de l'accident, la femme et les deux enfants de la victime étaient absents; on juge de leur désespoir à leur retour au foyer vide.

La vente du pain trai3 et la taxe. — La police a dressé procès-verbal contre trois boulangers de la ville qui ont contrevenu au décret récent prescrivant la ventp du pain frais, et contre deux épicières qui vendaient beurre et fromage au-dessus de la taxe réglementaire.

LUNÉVILLE Etat civil du 21 an 28 mars 1917.— Nais-

sances. — Du 21 mars : Paulctie-Jeanne , Auriant, fille de Ferdinand-Etienne, me-nuisier, rue Ancel, 1. — Du 23 : Charlotte-Marie Fischer, fille de Lucïen-Charlps, chasseur au .." bataillon, rue Pasteur. 27. — Du 28 : Paul-Georges Ternard. fils de Charles, employé de chemin de fer, rue d'Alsace, 82.

Publications de mariaee. — Georges-I Lucien Grandemange, jardinier, et Jean-

ne Ternard, s. p., à Lunéville. — Georgps-Emile Humbert, journalier, et Marie-Ro-

I sine Croirér, s. p., à Lunéville. Mariage. — Julien Bernard, soldat au

..• d'infanterie, et Yvonne Maire, journa-lière à Lunéville.

Décès. — Du 21 mars : Hercule-Rodolphe Porro, 54 ans, maçon, rue du Rempart 20. — Du 22 : Emile Dinterich. 12 ans, place Notre-Dame, 2. — Georges-Joseph Bronn, 7 mois, rus Paquatte, 9. — Du 23 : Joseph Debout. 75 ans, carrier à Raviîle. — Paule-Adelaïde Bronn, 7 mois, rue Pa-

riwnoMrrâiiiiiii un muni 111 â^"^^«^»uii^^=5S-.—..

i ii m iiMiMiiiiiiiiiMi WÊ ïiimrniiiwon—i—ri ■im-rr-rr'"'— ''"

quatte, D. Du 24 : Marie-Joséphine Mus-qué, <"9 ans, célibataire, place de l'Egl.se, ;i Amélie Lcloi.g, veuve K*es, 55 ans, à Azorailles. — Du 26 : Césanne André, veuve Clément, 62 ans, IUI Ski-Mare, 2.— Du 27 : Paul-Etienne inderich, 53 aos, cordonnier, rue des Cloutiérs, 2. — Pau-Icite-Jeanne Auxiant, 6 jours, rue Ancel, 1. — Marie-Victorine Pierre, veuve Mar-tin, 67 ans, rue de Viller, 53.

Transcriptions de décès. — Du 24 mars Rcné-Viitor Hagimont, 19 ans, Chasseur au ..' bataillon. —• Du 26 : Eugène-Léon Klein, 22 ans, caporal au ..• d'infanterie. — Marie-Henri-Léon-Lucien Chenal, 24 ans, sergent au .." régiment d'infanterie. — Paul Cuny, 2$ ans, solda* au ..* d'in-fanterie.

——••••—- *

M EUSE BAR-LE DUû

Etat civil du 22 au 29 mars. — Naissan-ces. — Du 26 Henri-Louis, fils de Arthur-Joseph Gravet, manœuvre, domicilié a Longuyon, résidant à Bar-le-Duc, boule-vard de la Banque, 45. — Du 27 : Paulette-Odette-Yvette, liile de Femand-François Aumont. mécanicien, cité Durenne.

I' Publications de mariage. — Lucien-Louis Poitel, préparateur en pharmacie; et Adrienne-Marie-Mathilde Vaney, herbo-riste, tous deux rue Oudmot, 59.

Mariage. — Néant. Décès. — Du 22 : Prosper Roussel, com-

mandant en retraite, rue Werly, 18, époux, 72 ans. — Du 23 : Roger-Pierre François, fils de Eugène François, 18 jours ; Jean-Christophe Aimond, cultivateur, domicilié à Varennes-en-Argonne, résidant à Bar-le-Duc, à l'école Saint-Louis, veuf, 82 ans ; Emma Germain, sans profession, rue du Paesagfei-Inférieur, 26, veuve de Eugène Mastral, 69 ans. — Du 25 : Louis-Marie-Constant Marchai, professeur honoraire, rue Chavée, 2, veuf, 90 ans. — Du 26 : Ar-sène Braye, journalier, rue de Véel, 67, veuf. 73 ans ; Adrisn-.Iulien Mayeux, chef d'équipe à la compagnie de l'Est, domici-lié à Verdun, résidant à Bar-le-Duc, rue Oudinot, 33, époux, 50 ans. — Du 28 : Louise-Hortense Hairotte, sans profession, rue Exelmans, 35, épouse de Georges Le}m-gruber, 62 ans ; Marie-Jeanne Vassal, en religion sœur Marguerite-Marie, sœur tou-rière, place du Château, 62 ans. — Du 29 : Marie-Félicie Arnould, sans profession, rue du Pàquis, 4, veuve d'J Urbain-Léon Roux, 71 ans.

VA'JCOULEUBS M. Louis Laurent, marchand de vins,

place de l'Hôtel-de-Ville, Vaucouleurs (Meuse), proteste ouvertement contre les bruits diffamants qui circulent sur son compte concernant un procès pour mouil-lages de vins. Cela est absolument faux. M. Laurent peut affirmer que jamais il n'a fait de mouillages de vins. Aussi il recherche les auteurs de ces faux bruits pour les poursuivre énergiquement.

■■*S>'v0-<fo'. —

EPINAL Légion d'honneur. — On annonce la no-

mination au grade de chevalier de la Lé-gion d'honneur du capitaine Paul-Marie-Constant Trenisal, du 1" bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique, avec la citation suivante :

« Olfic.er vigoureux, plein d'allant et d énergie. S'est vaillamment conduit au cours de l'at'aque eunemto du 22 avril 1915. A été çrièvjmei-t btea»é à son poste de combat ».

Le capitaine Tiemsai est le fils de feu le regretté directeur de 1 racole de la rue Lormont, et de Mme Tremsal, domiciliée actuellement rue de Nancv.

Nous adressons nos tél.citations au vail-lant capitaine et à sa famille.

Abus de confiance. — La nommée Mar-guerite Galmiche, âgée de 24 ans, lingère

■ à Epinal, domiciliée faubourg de Nancy, a été l'objet d'un procès-verbal pour abus de confiance au préjudice de plusieurs fa-bricants de lingerie de la ville, qui lui avaient confié des étoffes pour confettion

! de chemises et qu'elle s'était appropriées. Une partie de la marchandise a été re-

trouvée en sa possession et l'autre a été donnée par elle à des amis.

Le préjudice causé s'élève à 80 francs environ.

La fille Galmiche a déjà été l'objet d'une

Information pour vol dune somme de 230 francs comms au prejufuco à une nains Bize, 42. ru*> d Ambrai;, te 15 mars aer-mer. |

tut-civil. Naissances- -- Dcnise-Mar-celle Hiciiaid, hlie qe .\laiie-juld3-Caiimie, | voiiuiier. — i'vonne-iuui. e Nouveilou, nue de Leopold-Augu.->te, ouvrier d usine à Gol-bey. Chai Kitte-anna Schwab, bUe de binile, peintre. — Marie-JeaD-ue-i.je..ev iè\e Peltier. mie oe Nicolas Lou.s, erhpttjye aux i chemins de 1er. — Marie-1 h<jicse-Rt.-iue | Honiary, liile de Josepli-i ieire, n.gociant.

Publications de mariage. — Rm.é Félix Duchène, employé de commerce, a Epinal, ot Jeanne-Mane Guaudon. à Golbey. — Charles-Andre Ménigoz, ouvrier d usine, à Epinal, et Louise-Amélie Hamnieier, tis-serande à Samt-Lausent. — Léon-Alphon-se-lienri Billet, ouyrwr d'usine, et Juliette Coispiot, tous oeux à Epinal. — Pierre Mayal-Rossello et Marie blisabeth Jacquot, négociants à Epinal. — Louis-Rene-Alexis Rucklin, chef de travaux électriques, à Epinal, et Marie Monniaux, à Confians-siir-Lanterne (Haute-SanOej. — Joseph-Joseph Gunin, facteur intérimaire, à Epi-nal, et Joséphine-Eugénie-Juiua Antoine, brodeuse, à Madegrèy (Vosges). —- Er-nest-Charles-Léon Mangin, employé à la Société Générale, à Epinal, et Marie-Eu-génie Dupon, à Thaon. — Albert-Marie-Louis Bédel, employé de chemin de fer, à Epinal, domicilié à Hadol, et Germaine-Louise Gaillot, à Mattaincourt. -~ Louis-Auguste-Ferdinand Bruchon, militaire à Epinal, avant à Tournori (Ardèche), et Mélanie-Elise Sénêclauze, ouvrière en soie, à Tournon. — Eugène-Joseph Tho-mas, employé au gaz, et Marie-Julia Guyot, cuisinière, tous deux à Epinal. Louis-Désiré Mathieu, adjudant au 62° ré-giment d'artillerie, et Marie-Eugénie Mi-chel, toux deux à Epinal. — Jean-Baptiste Balland, mécanicien, à Epinal, et Marie-Léontine Balaud, aux Voivres (Vosges). — Henri-Frédéric-Fabien Lerov, employé aux chemins de fer, à Epinal, et Julie-Jeanne Bertaux, à Belrupt. — Henri-Joseph Cla-vey, «ergent d'infanterie, à Rougemont-le-ChAtcau, et Maria-Julie Guivard, bonne, à Epinal.

Décès. — Marguerite-Paulettc Petitge-net, un mois, Saut-e-Cerf. — Louis-Joseph Délie, 58 ans, paveur, rue du Général-Haxo. — Jeanne-Lucie Louis, 18 ans, rue Saint-Michel, 19. — Alice Léon ie Beaudoin, épouse Guery. 24 ans, Saut-le-Cerf. — Ma-rie-Amélie Colin, épouse Emeraux, 67 ans, brodeuse, place Guilgot, 4. — Rem'-Gabrie] François, 60 ans, receveur buraliste, rue de l'Ancien-Hospice, 9. — Renée Parac-. chini, un an, 40-&emaines. — Marfe-José-phino Maurice, 21 ans, tïsserande, céliba-taire, Censé Aubry. — Jean-Maurice Pier-re!, 9 jours. — Jeanne-Anna Dannwolf, épouse Pédarros, 34 ans, rue St-Micbel 11. — Marie-Louise Maenner, 3 ans, Champ-du-Pin. — Gabriel Lallement, 4 mois. — Raymond^ Marie-Frédérique Mougeot, A ans, Grands-Sables. Casimir-Georges Ehlinger, 80 ans, ancien mécanicien, che-min des Cailloux. -— Albert Flach, 51 ans, relieur, faubourg d'Ambrail, 47 bis.

SAUVILLE A propos de photographies. — On nous

avise que les personnes qui ont remis des photographies et de l'argent à un courtier pour avoir des agrandissements, et qui se plaignaient d'attendre encore l'envoi du photographe, recevront isoms peu leurs commandes.

NEUFCNATEAU Etat-civil. — Naissances. — 28 mars :

Marguerite-Marcelle, fille de Edmond-Ma-rins Lhuitlicr, 23 ans, eommis rédacteur à la sous-préfecture, et de Marie-Hélène Ri-chv, 21 ans^ sans profession.

Décès : 29 mars, Marie-Théophile-Eugè-ne-Raphaël Bois, médecin-major de 2' clas-se au ..." régiment d'artillerie à pied d'Afri-que.

Collège de garçons. — Résultats des examens.— Baccalauréat, session de mars 1917, réservée aux candidats appartenant à la classe 1918 :

Sont reçus : 1. D. — Franchi,' dé Plain-faing (mention bien). . Philosophie. — Etienne René, de Neuf-château (mention assez bien).

Mathématiques— Colette René, d'Aouze. Tribunal correctionnel.— Weisso Pierre-

Louis, 32 ans, ajusteur-mécanicien à Pont-Saint-Vincent, pour homicide involontaire et délité de chasse, quatre mois de prison (sursis).

— LÔeîerc Lucien, 17 ans, manœuvre ; Varnier Joséphine, femme Lcclerc, 49 ans,

sans profession, tous dei^T^N pour vol et compilé11* S p.l six

3ou,-s de prison (sursi^ftN

rler.», quinze jour ,„.•I*) ; ÙJ-Q - - Delin Edmond^

Gendreville, pour ilîiu Jw«, m«>

d'amende e l II ï^l^^S - Colncjt. Camifeon^' i

2<\ ans, cultivateur à ^'W^ coups et tapage nors?» Lan<laviii "s d'amende. 19 R ClMll«, » - Tresse Marie-Vie»^ I

Moutton. lingère a fe- » m ,

cation de sauf-condS^'^8^ R j

1ITES lEESïfii X... (VILLAGE DÉTRUIT^

nos vieux troupiers QCV

,N

,AH

. h j, nouvelles » 1 Payée t ,l-m ' obscurs, payées

tes soul

fr^S6«

va.se vie de termite, Teiita^5 1« une âpre besogne sans S k H

Vous savez, cette prot^f6;- 1 pereur revenant de 1 ni deI que l'aigie volait de cioMvi^ « I ju^qu a Paris ! e5 c^ ;

Eh ! bien, avant W „ ,„ avant les journaux orî

a s« ?musiT'

toniiemeiits reculés, Ia pri

VrfS

Elle a été connue an ?J} mortuaires, où Monsieur l'2 ^ front), impavide, suit ses A N^ :

a été connue des gu»itieni^e,st,a*« puyés aux parapets ou sunin8"'* nu par les étroites éclAn^ 7^ i

La Victoire a eflîewé T^ dieuses, les petits postes," des pénis ; elle a fai corps, fatigués par la i

ut£

les amef.. ^ » eIl« a. Et le troupier sent nottèm***

une énorme inquiétude en ^ l nuit, sous îa pluie, U ,, tAtait i il avec ses fusée-s, ses proi'ectp.i I impuissante d'artillerie. '5II

Et nous avons répondu d« !«n :

ro : « Trop tard, vous ne pas^j

Les destins s'accomplissent pimJ que tant des nôtres verTO£ls*.,10.": 1 | yeux de chair, luire enfin ia ei^'A \ de la justice ? & «un

De nos yeax d? chair, car 1»- fcj bés devTont la voir avec les vetlri prit. * B* I

Le catholicisme associe volonti. ! morts et les vivants, l'Eglise trio» et l'Eglise aeissante. C'est 'la corn» ' des saints.

Cette communion mystique exi* i le culte de la Patrie !

Comme nous pensons à vou3 tcw [ qui êtes partis aux mauvais puis, | dans la joie du triomphe ; comîti [ pensons à vous tous dont les pauv» | en lambeaux passent encore, près b > au petit jour, dans les sinistres «■ i

PIERRE LEO!

^^^^^^^^^^^^^^^

ÏÂPRLS d EWŒks M | pif T|l I |

VIPII U FTF t ibn î tin

HiriÈIdelaBOflletJaill ^ Boites de CrSQ - l'r- 2^5;

Les manuscrits non insères sont pas rendus.

Impr. de l'Eat Rêpuisîtsaiw. JË

" —.-zzr.»^r^:^K9û

I i^^Qll^l^ ilfc I rKCiulDKC LUM/nUINlUIN JZ™TT*™™*\1\ H - A tous les.-.Âges par l'ÉLUIE de |

I U PLUS %VMl WISMtetofflTS t M0N1 TOI et CK rue Saint.Diz ier. {NANCY. ^'^^pZieuT S#J ^ ̂ ̂ ̂ ̂ llÏ RÛâllL| I . S possède un joli choix de Vêtements ( ) pouv^t donner journèl- tÊÊ <Pd fait disparaître les aeeUettts de la FormatUm et do ReteT ̂ »

■« is «AU 3 «4 aeeA«<ioir«>« H*» PREMÏFRF rOM. lement leçons à jeune garçon Osl Sue : Hémorragies, Congestions, Vertiges, BtooSomeats, P&&v gC, «klTrrTTRÇAI F H î L xf «47 49 51 RlîpSt-D;Z erl ei accessoires ae n\E.MlE,M!< LUM. S'adresesr au loirnal W ICI twns, Gastralgies, Désordres Digestifs et Nerveux. . W | SUCCUftbALfc de WHIlUlt»/, AU 3 , «Ue &r U.^r | MUNION à des prix avantageux. ■^dre.esr au louinal. Ce m^cament^eTlt également les Varice» et Ulcères Ta»«ao«, a I TELEPHONE 13-21 ■ \ f xH DEMANDE des charre- RQ la Phlébite et ks Hémorroïdes. _ %

TTÂIAM» AM

4-M

r s» SDéClalîté dfi VêteHISIltS et EflUiDfinifintS miHtAlrP^ "/tiers. — S'adresser 27, lÉEl Demandez gratuitement un intéressant traité de s5o pages a!l^,luJS'. H I VetenieîltS F^SI ^OO.Ûi.^ UC ÏMtH^IHâ {.^Uis.CIHwllio U.ILldiieb rue de 1;;

République, Nancy

: Pm petit échanUllon d'^j-vir de Virginie Xyrdahl. qui vous perms!!rao5PPrê K JÈ- --feMŒ^Ê»^ î # « , . . _ Wm-M <^or ^e goût délicieux du croduït. DE ^WT^T NOTA,— Los Magasins seront fai-mëa l

( DEMANDE des manœu- . DN En découpant ce Bon îWl

et radiant i ^ | i nMMW^mnwt \ -U IeoizancJTiou"J®^^^^^ ychh

r~« ^ ny PRODUITSN^AH^ïHco^n^^

| VulfliM |Î M illll ̂ é^^K. i •* '* Lundi 9 a partit- dm midi. j gour fonâeri ^^5^^^^!^^^^^^^^^^^^^^?'

1 wv»v^««- 3 A«4#^51 fl angle des rues Sl-Dmer et du Gïasral-Drouot, NAÎ^CY I — ——-—— — CHEMISERIE tê f %M É J Invite les dame» qui ent des achats à | 0M

hoSAouE jïSnc^re! fSefàMs4tlS: AU«RE{,

emTn^r^ A °S^M \ 1 ^ fl ■ JLM m "faire pour la lr0 Communion de leurs H pouvant conduire le lait, et —*— mutant 'a "Nancy même. — 25 rus Jeani^, 1 CORDONNERIE \M§\ rfMl | FiUettes. à venir se renseigner. eïv&ÏÏTVan^

te^-aS VENTE ™ "^SîiT^ »

Ê m^il fca| Ç Elles trouveront, comme par le passé, )) au bureau du journal. 3675. jr,, 1 ^ 45' d Mnc^' Hlmit" B S

-RnMNFTFR^ ^li 5r " M {un très grand choix de Toilettes confec ^

u DEMANDE un ~ 0 ONE COUPE DE BOIS „ ~~

t J'^T I BUNNmKlfc U%S\JJW i tionnées et tous les accessoires à des J O homme f de 13Ja ï* Territoire FOMS de terre exîrâ îLi^Li——^

i AU «BEI ICBIE I "M 7*W i )} orix très modérés. ({ ans, bonne écriture, pour de Roelères-aux-SalInes pr aliment, et semence, grand | & VEND*»8 ^ ; ItHArcLUtilE 1 M W ftH .nn^nnn«...n. » Jt siervice d'expédition. S'adr. Le LUNDI DE PAQUES rapp. Carottes à part, de 5 k. A ccn^4 | i I 1 JÂ n S LIVRAISON PARFAITE ET IRREPROCHABLE \\ au bureau du journal.de 9 AVRIL, à une heure du soir * COMPTOIR », pr. Chocolat, s'adresser ■

S OAUTCDIC PPltfkTCC \ SB* 'J Û \ ^ s* JL lrois heures à cinq heures. sur le parterre de la coupe, boulevard Emile-Zola (ter- Lofcau «A• | uANItlilC, ItKAÏAI ta IJf 1 Q^sf^sr=ss^^^ Q^ss^ss^sf^s^^ M« KOYEIV vendra (requête minus route de Ma roi,}. I . —T^rTe X^m^^Ê .„ 1 — T a Maison GERSCHEL de- de M. Paquotte, de Hérimé- — , -\ f ^^^sû\À% m*

PARFUMERIE \V\ 1 KOLA SPORTIVE uVborr'eteuchr^u^Poî m STÈRES BOIS (de tou- .pHARCUTER.E à céderj^s^i^ — 1 1 «sonnée de SIROP DE CITP.ON et^EAU DE SELTZ jg t ̂ ~ jj ^^OoVs ; ™* : fc^jS

1 -- „n r.TâTortn. \ h I rafraîchit sans débiliter X ,ENTr,ePRISE EVRA..O ' 50 TAS D'ETELLES. avec timbre, h M. LOEU. ■ 1 rMTïï <?Ln^?™onz \ \ Al Gracie P^iilierie cie rSrtàNancy L TchC'^es Gram& Au comptant ot s * en eue Maron (Meurthe-et-Moselle). |^J

ftV1U0R.

h sur demande. \ \ _^p^ 53 ! . ~ ' Moulins, 12, demande des L'officier ministéripl venrtpnr — ' 1 louer' à) ) JPi Tous les Tissus - Mlle P. PERBAL - s

fk:»%s T^^Vr^f. „ * « A CÉCEn de p»?'^»^1

I Envoi franco en Province ^ JAlW 1 E&F CeinS 'IZ^^^L^^^ à son bureau. - nrf"-, ^Jf - ̂ coupe ^ tra- jg^^ «nto. ̂ yi.U^^ M-desSUS de 25 fr. I ^^^S^SSStA^ 1 8

°nt

MAlSON DE VINS deman- jg"- A ^ers, près la te et bien er, \ ̂

àjr^

WL Ouvert de 8 heures à 19 heures exepte le dimanche. 1V1 de comptable homme ou «rme de Xoudaides. au Dm eau du jouinal. 8* A. '^.^.^^m* 1 SBULEB SUCCURSALES : , ——^ , , — dame au courant. — S'adr. -—• —— • I JSS?r3ïa^5SKS^^ ;

^1 NANCV ANO.H, ij^^o^eZ^^si La M01* (BOSSER Foint-Ceatral T»HA»w.e ™ ̂ ,t^ ^lussisii i u ^^^^ émana g ^ «- TRAVAUX aa F™î™iï "L"™??. fri TARIF DE PU»^ Les Magasins seront fermés le Dimanche de Pâques mSSEEBWBM** VITRERIE " d" ^ ̂ on *

M PE3T R^PUB^1'

1 et ouverts le Lundi jusqu'à midi. ESSSSSg .«—m—CONDITIONS V"?™^^ tt^T- T^B $ ~ A

-—— —— ™- S'GEFrXco^&, VHMMMiS R0YER- ^: -P«œrae & «£ . . h**» e SO.ÎV:, d««;-^,; html DE BOUTEILLES OVŒÊof Dm^U^S

LE mmr imm

QAUTVA'I3. V,. q, ̂ F

^B. ?

5..,^A0M- ' ' Rw« - s 'i0^^'î BA

,«KE

BE

.O.rued

WPo,,„. ^^^-S^^ ̂ &t^*?&& ^MPUCV VIN^ TQURS EN L'AIR ^o4r%u Anef » ^ OTEyno ÊLESTÎII9UE8 j Chroaiqne dêp. - î ! ̂

• ~ ~~ ' l ; —■ COtiTE TROIS f'OIS MOINS i.UUJ.\.iJ Ui\ U niiV. ———- i>J. couv. continu, 110 v. 1.S I Prt

,,r ,..„ ~

wr«

r...,..

t ,.*#.,>«* H ;.:W<"jr". r - J..

SAGE - r-a ,e Tlf AHIAGE8 bon., riches A RRIVAQES : beurres, j assg du

Bon-Pags OV«^*T lon\ î?^ M r^"i-'^^^'rT ne?, f .V'^^ ^ ̂ ■ ' '<»n^,f ~. èoSk Conseils «ou, cas lU «e, shuat. ̂ «mjjg, A «ute. Rapine voi les P

Monna|e ^» ^tênt^sS E. LE- dL%our Nancy oTenri! ser T " i, r'.c " -I l ^.^^~~~*~-* ̂ 7^^^^

PA4:t p'rP' Oa* te-î^st m m. DaCesnn,

0 à

Fpari.! «las T'AuT * W

a docllcilc PAGE, Remiremont (Vosges^ rous. - S'adr. auW ̂ i ngny, S, a Nancy" - 3Ô05. ' ̂ O^^^WM^^^