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Musée d'Orsay Работу выполнила Ученица 10 класса Средней школы № 76 Шурыгина Вита-Ангелина

M usée d'Orsay

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M usée d'Orsay. Работу выполнила Ученица 10 класса Средней школы № 76 Шурыгина Вита-Ангелина. Histoire du musée. - PowerPoint PPT Presentation

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Musée d'Orsay

Работу выполнилаУченица 10 класса

Средней школы № 76Шурыгина Вита-Ангелина

Histoire du musée

L'histoire du musée, de son bâtiment, est peu banale. Situé au coeur de Paris, le long de la Seine, face au jardin des Tuileries, le

musée a pris place dans l'ancienne gare d'Orsay, un édifice construit pour l'exposition universelle de 1900. Ainsi le bâtiment est,

en quelque sorte, la première "oeuvre" des collections du musée d'Orsay qui présente l'art des quelques décennies qui s'écoulent

entre 1848 et 1914.

Le site

Démolition des ruines de la cour des comptes

Palais d'Orsay

La rue de Lille trace l'axe principal de l'ancien jardin de la Reine Marguerite de Valois, épouse répudiée d'Henri IV. A sa mort en 1615, le domaine fut vendu par lots : des hôtels particuliers furent construits dans le quartier tandis que, sur les bords du fleuve, un port nommé la Grenouillière accueillait les trains de bois amenés par flottage sur la Seine. Le quai d'Orsay, commencé en 1708 à partir du Pont Royal, fut achevé sous l'Empire. La vocation aristocratique du lieu s'imposa définitivement à la fin du XVIlle siècle avec la construction de l'Hôtel de Salm (aujourd'hui le palais de la Légion d'Honneur) entre 1782 et 1788.

Au XIXe siècle, l'emplacement de la future gare d'Orsay était occupé par deux constructions : la caserne de cavalerie, et le Palais d'Orsay, édifié entre 1810 et 1838 par Jean-Charles Bonnard, puis par Jacques Lacornée. Après avoir été destiné au Ministère des Affaires Etrangères, il fut affecté à la Cour des Comptes et au Conseil d'Etat. Pendant la Commune de 1871, le quartier entier fut incendié : durant 30 ans, les murs calcinés du Palais d'Orsay témoignèrent des horreurs de la guerre civile.

La gare

A la veille de l'exposition Universelle de 1900, l'Etat céda le terrain à la Compagnie des Chemins de fer d'Orléans qui, défavorisée par la position

excentrique de la gare d'Austerlitz, projetait de construire à la place du Palais d'Orsay une gare terminus plus centrale. En 1897 la Compagnie consulta trois

architectes : Lucien Magne, Emile Bénard et Victor Laloux. Les contraintes liées au site - élégance du quartier, voisinage des palais du Louvre et de la Légion

d'Honneur imposaient aux concurrents un défi : intégrer la gare dans son élégant cadre urbain. Victor Laloux, qui venait d'achever l'Hôtel de Ville de Tours, fut

choisi en 1898.

La gare d'Orsay en cours de construction

Sous le plancher métallique de la gare d'Orsay

La gare et son hôtel, construits en deux ans, furent inaugurés pour l'exposition Universelle, le 14 juillet 1900. A l'extérieur, Laloux masqua les structures métalliques de

la gare par une façade en pierre de style éclectique. A l'intérieur, le modernisme s'imposa: plans inclinés et monte-charges pour les bagages, ascenseurs pour les voyageurs, seize voies en sous-sol, les services d'accueil au rez-de-chaussée, la

traction électrique. Le grand hall de 32 m de haut, 40 m de large et 138 m de long était précédé le long du quai d'un vestibule et d'un porche ouvert.

La Gare d'Orsay

De 1900 à 1939, la gare d'Orsay joua le rôle de tête de la ligne sud-ouest de la France. L'hôtel d'Orsay recevait, en plus des voyageurs, des associations et des partis politiques qui y tenaient assises et banquets. Mais à partir de 1939, la gare ne devait plus desservir que la

banlieue, ses quais étant devenus trop courts à cause de l'électrification progressive des lignes de chemin de fer et de l'allongement des trains.

Entre gare et musée

Projet Guillaume Gillet-René Coulon

pour la construction d'un hôtel à

l'emplacement de la gare

La gare fut alors utilisée successivement comme centre

d'expédition de colis aux prisonniers pendant la guerre, puis

comme centre d'accueil des prisonniers à la Libération. Elle

servit de décor à plusieurs films (dont le Procès de Kafka adapté

par Orson Welles), de havre momentané pour la compagnie de théâtre Renaud Barrault puis pour

les commissaires-priseurs, pendant la reconstruction de l'Hôtel Drouot.

L'hôtel ferma ses portes le ler janvier 1973, non sans avoir joué

un rôle historique puisque c'est dans la salle des Fêtes que le

général de Gaulle tint la conférence de presse qui annonçait son retour

au pouvoir.

En 1973, la Direction des musées de France envisageait déjà l'implantation dans la gare d'Orsay d'un musée où tous les arts de la seconde moitié du XIXe siècle seraient représentés. Menacée de démolition et de remplacement par un grand hôtel moderne, la gare bénéficia du renouveau

d'intérêt pour le XIXe siècle et fut inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, le 8 mars 1973. La décision officielle de construction du musée d'Orsay fut prise en conseil interministériel le 20 octobre 1977, à l'initiative du Président Valéry Giscard d'Estaing. En 1978, le bâtiment fut classé monument historique et l'établissement public du musée d'Orsay fut

créé pour diriger la construction et la mise en oeuvre du musée. Le 1er décembre 1986, le Président de la République, François Mitterrand, inaugura le nouveau musée qui ouvrait ses

portes au public le 9 décembre suivant.

L'architecture

"La gare est superbe et a l'air d'un Palais des Beaux-Arts..." écrivait le peintre Edouard Detaille en 1900. Quatre-vingt six ans après, sa prophétie est vérifiée.

La transformation de la gare en musée fut l'oeuvre des architectes du groupe ACT-Architecture, MM. Bardon, Colboc et Philippon. Leur projet, sélectionné parmi six propositions en 1979, devait respecter l'architecture de Victor Laloux tout en la réinterprétant en fonction de sa nouvelle vocation. Il permettait de mettre en valeur la grande nef, en l'utilisant comme axe

principal du parcours, et de transformer la marquise en entrée principale.

Vue intérieure de la nef en travaux

Trois niveaux dessinent le parcours du musée : au rez-de-chaussée, les salles sont distribuées de part et d'autre du cours central. Au niveau intermédiaire, les terrasses dominent le cours et introduisent aux salles d'exposition. L'étage supérieur est aménagé au-dessus du vestibule qui longe le quai et qui se prolonge dans la partie la plus élevée de l'hôtel sur la rue de Bellechasse.

La salle du restaurant en travaux

Des espaces distincts sont accessibles à partir de ces trois niveaux principaux d'exposition des oeuvres: le pavillon amont, les passages vitrés du grand tympan ouest de la gare, le restaurant du musée (aménagé dans l'ancienne salle à manger de l'hôtel), le café des Hauteurs, la librairie et l'auditorium.

La muséographie

Coupe du bâtiment. Projet de Gae Aulenti

L'aménagement intérieur initial du musée fut réalisé par une équipe de scénographes et d'architectes sous la direction de Gae Aulenti. Avec Italo Rota, Piero Castiglioni (consultant

pour l'éclairage), et Richard Peduzzi (pour la présentation de l'architecture), Gae Aulenti s'est attachée à créer une présentation unifiée à l'intérieur d'une grande diversité de

volumes, notamment par l'homogénéité des matériaux utilisés : revêtement de pierre au sol et sur les murs. Cet aménagement répond à la démesure du volume de l'ancienne gare.

La signalétique a été conçue par B.

Monguzzi et J. Widmer. Quant à

l'éclairage, la lumière du jour est

utilisée ainsi que des éclairages artificiels pour permettre les

variations d'intensité nécessaires en

fonction de la diversité des

oeuvres présentées.

Quelques chiffresLe bâtimentLongueur hors marquise : 173 mètresLongueur y compris marquise : 188 mètresLargeur : 75 mètres

Le hall sous la nefLongueur : 138 mètresLargeur : 40 mètresHauteur : 32 mètres

La fréquentationFréquentation annuelle du musée :2 239 050 entrées par an en moyenne entre 1994 et 20032 590 316 en 20042 929 282 en 20053 009 203 en 20063 166 509 en 20073 025 164 en 20083 022 012 en 20092 985 510 en 20103 144 449 en 2011

Total sur 25 ans : 69 874 636 visiteurs

Quelques détails techniques1 million de m3 d'air / heure traité pour la climatisation40 000 résonateurs acoustiques pour limiter les effets de résonance notamment dans la nef7 500 kWh de puissance électrique installée2 groupes électrogènes10 escaliers mécaniques12 ascenseurs et monte-charges

Le Nouvel Orsay La rénovation du muséeA l'approche de la fin de l'année 2009, le musée d'Orsay entreprend la rénovation

muséographique de ses salles impressionnistes et post-impressionnistes

situées au dernier étage, ainsi que des quatre étages du "Pavillon amont" qui y

donne accès. Mieux mettre en valeur les oeuvres, accroître les surfaces

d'exposition et le confort des visiteurs, assurer une meilleure fluidité de la

circulation et une meilleure sécurité, tels sont les principaux objectifs des travaux

qui s'échelonneront sur toute l'année 2010. L'éclairage et les couleurs des

cimaises seront particulièrement travaillés.

Un nouveau circuit de visiteCe sera aussi l'occasion de revoir le circuit de visite et de lui donner une nouvelle cohérence : l'impressionnisme (Manet, Degas, Monet, Cézanne, Renoir, Sisley...) au 5e étage dans la galerie rénovée sous la verrière, le post-impressionnisme (Van Gogh, Gauguin, l'école de Pont-Aven, Cross, Seurat, le douanier Rousseau) au niveau médian Lille dans des salles également réaménagées, les grands décors nabis et les écoles étrangères d'arts décoratifs dans le "Pavillon amont". Cette disposition assurera une meilleure répartition des visiteurs dans le musée. La galerie des colonnes, salles 42 à 46, consacrée au post-impressionnisme sera transformée en salle d'expositions temporaires.