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Mardi 25 janvier 2011 MACROECONOMIE (Cours en ligne : diapo + extraits de la théorie générale = site canadien ch auteurs classiques Canada) > Dokeos>cours Macro 2 ème année>mdp = macro Analyse macro de CT : 1 : Néoclassique ; 2 : Keynes ; 3 : synthèse ; 4 : théories plus récentes. Biblio. : cf. site Genereux , 2007, tome 3 Economie politique Brana/Bergouignan , 2003 Macroéconomie Cabannes, 1995, Introduction à la Macroéconomie Zerbato, 1996, Macroéconomie élémentaire Introduction générale I/ présentation de l’approche macro Définition et débats Définition de la macro comme science globale = selon Keynes => on la différencie de la micro. Les néoclassiques : considèrent que seule approche valable = micro. Avec de la micro, font de la macro. Les keynésiens refusent l’approche micro et font directement de la macro. Avant Keynes, la question ne se posait pas du tout. Car pendant la période classique, on n’a que la vision classique : de la macro avec des éléments de la micro. 1930’s : crise => toute la pensée classique est mise à mal. Keynes met en évidence le fait que les interventions suite à la crise n’ont fait qu’amplifier le phénomène initial. Domination de la pensée macro. 1) Oppositions et complémentarités Opposition macro/micro apparaît. Un keynésien : on ne peut inférer de deux comportements individuels un comportement collectif (individualisme/holisme). 1950’s : débats violents entre les deux théories. Keynes vise Pigou et considère le « no bridge ». La macro raisonne sur une éco globale. Considère l’hétérogénéité des agents. Traite de questions d’équilibre. La micro sur des agents individuels. Les agents sont homogènes pour eux (pratique pour calculer : tout le monde réfléchit et se comporte

MACROECONOMIE L2 - Cours

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Page 1: MACROECONOMIE L2 - Cours

Mardi 25 janvier 2011

MACROECONOMIE

(Cours en ligne : diapo + extraits de la théorie générale = site canadien ch auteurs classiques Canada) > Dokeos>cours Macro 2ème année>mdp = macro

Analyse macro de CT : 1 : Néoclassique ; 2 : Keynes ; 3 : synthèse ; 4 : théories plus récentes.Biblio. : cf. siteGenereux , 2007, tome 3 Economie politiqueBrana/Bergouignan , 2003 MacroéconomieCabannes, 1995, Introduction à la MacroéconomieZerbato, 1996, Macroéconomie élémentaire

Introduction généraleI/ présentation de l’approche macro

Définition et débatsDéfinition de la macro comme science globale = selon Keynes => on la différencie de la micro.Les néoclassiques : considèrent que seule approche valable = micro. Avec de la micro, font de la macro.Les keynésiens refusent l’approche micro et font directement de la macro.Avant Keynes, la question ne se posait pas du tout. Car pendant la période classique, on n’a que la vision classique : de la macro avec des éléments de la micro.1930’s : crise => toute la pensée classique est mise à mal. Keynes met en évidence le fait que les interventions suite à la crise n’ont fait qu’amplifier le phénomène initial.Domination de la pensée macro.

1) Oppositions et complémentaritésOpposition macro/micro apparaît.Un keynésien : on ne peut inférer de deux comportements individuels un comportement collectif (individualisme/holisme).1950’s : débats violents entre les deux théories.Keynes vise Pigou et considère le « no bridge ».La macro raisonne sur une éco globale. Considère l’hétérogénéité des agents. Traite de questions d’équilibre.La micro sur des agents individuels. Les agents sont homogènes pour eux (pratique pour calculer : tout le monde réfléchit et se comporte de la même manière : simplifie le calcul). Traite de questions d’allocations des ressources/d’optimalités.De manière pragmatique, on parle de la micro en terme d’économie de l’entreprise.

2) Micro et macroLes rapports entre les deux matières (dans la démarche) : dire que débat = réglé = vision néo.

II/Macro et modélisationDéfinition de KEBABDJIAN : Un modèle a pour but de fournir une maquette d’une partie de la réalité. Cette maquette est construite pour l’étude d’un problème donné.Le monde dans lequel on vit est complexe => on n’est donc pas cap de rendre compte de cette complexité. Le monde étant complexe, on ne peut le représenter. La meilleure analogie est la cartographie : simplification maximum en fonction de ce qu’on veut faire.

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Comment construit-on un modèle ?

1 – 4 types d’équation :On a des variables (dont la valeur peut changer) et des paramètres (dont la valeur est fixée).

Equation de définition (Y : différence entre revenu et impôts) : Yd = Y- T Equation comptable (utilisation du revenu) : Y = C + S + T (consommation, épargne, impôts). Equation d’équilibre : Y = C + I + G (offre = demande). Equations fonctionnelles : décrivent comportements ou contrainte technique.

2 – les variables :Endogènes ou dépendantes : dont on détermine la valeur par le modèle.Exogènes ou autonomes : la valeur ne dépend pas du modèle.La variable exogène par excellence est la croissance.

3 – les paramètres :Ils lient les variables et sont fixés par le modélisateur.Exemple:C = cY – CoC et Y sont endogènes l’une de l’autre.I = Io (variable autonome, fixée)Y = C + IY = C + S Toutes ces équations = un modèle ?S est aussi endogène.Seul I est exogène.Donc tout dépend du niveau d’investissement. Toutes les variables sont liées à I.

Condition d’équilibre du modèle : I = S.

III/ Le problème de l’équilibre macroéconomique

1) Equilibre et ajustement

Dans le modèle étudié, l’équilibre keynésien grâce aux équations d’équilibre et comptable :Y = C + IY = C + S I + SLa question est de savoir où ça se fixe, et comment I et S s’ajustent ensemble. Si on imagine que I varie en augmentant, il devrait y avoir un effet sur Y le revenu, qui va se traduire par une augmentation de la consommation et évidemment de l’épargne car Y = C + S. Ce processus ne s’arrête que lorsque l’augmentation de l’épargne suit l’augmentation du revenu. Et en fin de processus, I = S. On parle de processus d’ajustement ou de retour à l’équilibre : dans le modèle keynésien, on parle de multiplicateur.

2) Exemple : analyse critique de l’ajustement walrassienCf. graphiqueLes quantités demandées augmentent quand le prix baisse. Relation inverse.Mécanisme d’ajustement, retour à l’équilibre en jouant sur offre et demande.//

Jeudi 27 janvier 2011