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Macroéconomie & politique économique Bernard Ruffieux

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Macroéconomie&

politique économique

Bernard Ruffieux

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Introduction

• Jusqu’ici, en nous concentrant sur la concurrence et le management, nous avons porté l’attention sur le secteur privé : les firmes et les ménages. La production et la consommation.

• Le gouvernement, le secteur public, les administrations, jouent un rôle central dans nos économie modernes ‘de marché’.

• C’est à l’étude de l’action publique économique et de la représentation qu’elle se donne de l’économie dans son ensemble qu’est consacré la dernière partie du cours FEE.

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Introduction

• Etudier les pouvoirs publics nécessite de se placer au niveau de l’économie dans son ensemble, au plan national, ou international.

• Ce point de vue se nomme macroéconomie.

• Il se distingue de la microéconomie, point de vue des acteurs individuels (firmes, consommateurs).

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Introduction• Le point de vue macroéconomique est quantifié par la

comptabilité nationale, qui donne une image chiffrée – en unités monétaires pour l’essentiel – de l’économie des pays.

• En France, l’INSEE est en charge de l’élaboration des comptes nationaux.

• Les comptes nationaux sont fondés sur des secteurs institutionnels et permettent de calculer des agrégats.

• Produit Intérieur Brut (PIB), inflation, croissance et chômage sont les notions macroéconomiques les plus importantes.

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Secteurs institutionnels : définition

• Secteurs institutionnels. Les acteurs de la vie économique sont regroupés dans des ensembles considérés comme pertinents.

• Les unités, dites institutionnelles, constituent les unités de base de la comptabilité nationale.

• Les secteurs institutionnels regroupent les unités institutionnelles ayant des comportements économiques similaires caractérisés par leur fonction principale et la nature de leur activité.

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Secteurs institutionnels : définition

• On distingue cinq secteurs institutionnels résidents :

– les sociétés non financières (SNF - S.11) – les sociétés financières (SF - S.12) – les administrations publiques (APU - S.13)– les ménages (S.14)– les institutions sans but lucratif au service des ménages

(ISBLSM - S.15)

… et – le reste du monde (S.2). Ou ensemble des unités non-résidentes, qui

entretiennent des relations économiques avec des unités résidentes.

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PIB : définition

• Le Produit Intérieur Brut aux prix du marché (PIB)(Gross domestic product at market prices GDP).

• Il s’agit d’un ‘Agrégat’.

• Il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.

• Il peut se définir de trois manières.

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PIB : définition par la valeur ajoutée

• Première définition du PIB : par la VAB

• Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité.

– Techniquement, on ajoute à ces VAB les impôts moins les subventions sur les produits, lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d'activité en CN.

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PIB : définition par les revenus

• Deuxième définition du PIB : par les revenus primaires.

• Le PIB est égal à la somme des emplois des comptes d'exploitation des secteurs institutionnels : – rémunération des salariés, – impôts sur la production et les importations moins les

subventions, – excédent brut d'exploitation – revenu mixte (ce dernier représente le solde du compte

d'exploitation des entreprises individuelles. Il contient deux éléments indissociables : la rémunération du travail effectué par le propriétaire et éventuellement les membres de sa famille, et son profit en tant qu'entrepreneur).

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PIB : définition par les biens et services finaux

• Troisième définition du PIB : par les biens et services finaux.

• Le PIB est égal à la somme des emplois finals intérieurs de biens et de services. – consommation finale effective, – formation brute de capital fixe, – plus les exportations, – moins les importations. – variations de stocks (et or).

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PIB : ordres de grandeur

• Le produit intérieur brut de la France (PIB) a été de 1.648,4 milliards d’euros en 2004.

• La population en milieu d’année était de 62,177 millions.

• Ainsi le PIB par tête de 2004 est de : 26.511 €

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Le PIB par la valeur ajoutée

• La somme de toutes les productions de la France en 2004 a été de 2.967,9 mds d’€.

• La somme des consommations intermédiaires a été de : 1.489,8 Mds €.

• La différence entre les deux de :

2967,9 – 1489,8 = 1478,2 Mds €.

• En ajoutant les impôts sur les produits (TVA, TIPP, alcools, etc.) nets de subventions :

1478,2 + 170,2 = 1648,4 Mds € : le PIB !

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Le PIB par les revenus primaires

• En 2004, la somme de toutes les rémunérations des salariés Français est de 857,9 Mds d’€. – Comprend les cotisations sociales employeurs : 229,8 Mds d’€

• La somme des excédents bruts d’exploitation est de 450,3 Mds d’€

• Les revenus mixtes bruts : 116,3 Mds d’€

• Les impôt sur la production et les importations (TVA, TIPP, taxe pro, taxe foncière, etc.) nets de subventions :

223,9 Mds d’€

• Au total : • 857,9+450,3+116,3+223,9 = 1648,4 Mds € : le PIB !

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Le PIB par les biens et services finaux

• En 2004, la somme de toutes les consommations finales a été de 1318,7 Mds d’€.

– Dont 901,2 pour les ménages.

• La FBCF a été de 316,0 Mds d’€– Dont 156,5 pour les SNF, 52,5 pour les APU et 94,6 pour les ménages

• Les exportations de B&S 428,1 Mds d’€

• Les importations de B&S 424,0 Mds d’€

• Les variations de stocks : 9,6 Mds d’€

• Au total :

• 1318,7+316+428,1-424+9,6 = 1648,4 Mds € : le PIB !

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Les trois versions du PIB

• Les trois versions du PIB peuvent se ramener à la notion essentielle de valeur ajoutée (et de valeur).

• 1. Par la valeur des produits fabriqués :

• La valeur des produits finals sont la sommes des valeurs ajoutées par les entreprises. C’est aussi la somme des productions de toutes les entreprises, moins toutes les consommations intermédiaires utilisées pour cette production.

• Rappelons que le PIB est brut, c’est-à-dire sans que soit déduit de montant lié à la perte de valeur des équipements.

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Les trois versions du PIB

• Les trois versions du PIB peuvent se ramener à la notion essentielle de valeur ajoutée (et de valeur).

• 2. Par la valeur des produits utilisés par les emplois finals :

• La valeur, c’est celle de tous les produits qui ont été utilisés soit pour la consommation, soit pour l’investissement (FBCF), soit pour les échanges extérieurs (solde), soit pour la variation des stocks.

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Les trois versions du PIB

• Les trois versions du PIB peuvent se ramener à la notion essentielle de valeur ajoutée (et de valeur).

• 3. Par la valeur des revenus engendrés par la production :

• La valeur, c’est celle de tous les revenus qui ont été engendrés en contrepartie de la production. Les salaires et les profits (FBCF), ainsi que les revenus des professions indépendantes (EI), qu’on appelle mixtes.

• Les impôts directement collectés à l’occasion de la production, moins les subventions.

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Comment est utilisé le PIB ?

• Tous les autres revenus peuvent être qualifiés de revenus secondaires : ils sont issus de la redistribution : – revenus de la propriété, – impôts, – cotisations sociales, – assurances, – …

• Les revenus sont utilisés à la consommation ou à l’épargne.

• L’épargne sert à l’investissement. Il n’est pas étonnant que l’épargne brute, au plan national, soit globalement égale à la FBCF.

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Equation emplois-ressources par produit

• Ressources du produit (biens ou services) : – Production P

– Importations M

– Réduction de stocks -St

• Emplois du produit : – Consommations intermédiaires CI

– Consommations finales CF

– Formations brute de capital fixe FBCF

– Exportations X

– Accroissement de stocks +St

Au total on a l’équation emploi ressources par produit :

P + M = CI + CF + FBCF + X ± ΔSt

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Inflation

• Inflation. L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix.

• Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie. • La perte de valeur des unités de monnaie est un phénomène

qui frappe l'économie nationale dans son ensemble, sans discrimination entre les catégories d'agents.

• En revanche, l'augmentation du coût de la vie affecte la répartition fonctionnelle et personnelle des revenus, sans toucher à la relation entre la masse monétaire et le produit national définissant le pouvoir d'achat de la monnaie.

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Inflation

• La plupart du temps, pour évaluer le taux d'inflation on utilise l'indice des prix à la consommation. Cette mesure n'est pas toujours exacte car les variations de l'indice des prix ne sont pas toutes d'origine inflationniste.

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Inflation

• En France, en 2004, l’inflation a été de 2,2%

• Celle-ci a été forte dans les années 1950 et 1960, très forte dans les années 1970 et baisse depuis.

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Croissance

• La croissance ou taux de croissance est l’évolution d’une année sur l’autre du PIB déflaté de l’inflation.

• On parle du PIB en volume ou au prix de l’année antérieure, ou en monnaie constante.

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Croissance

• En 2004, la croissance de la France a été de 2,3%.

• A titre de comparaison (en %) :– Monde : 4,5– Etats-Unis : 4,4– UE (15) : 2,1 – Zone € : 1,9– Chine : 8,0– Pologne : 5,5

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Chômage

• Chômage (unemployment). Le chômage représente l'ensemble des personnes en âge de travailler (15-74 ans), privées d'emploi et en recherchant un.

• Sa mesure est complexe : les frontières entre emploi, chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir.

• Il y a en France deux sources statistiques sur le chômage : – les statistiques mensuelles du Ministère du travail, élaborées à

partir des fichiers de demandeurs d'emploi enregistrés par l'ANPE,

– l'enquête Emploi de l'Insee, qui mesure le chômage au sens du BIT.

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Chômage

• En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le Bureau international du travail (BIT), un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions :

– être sans emploi, c'est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ;

– être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ; – chercher activement un emploi ou en avoir trouvé un qui

commence ultérieurement.

• Remarque : Un chômeur au sens du BIT n'est pas forcément inscrit à l'ANPE.

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Chômage

• En 2004, le taux de chômage est France au sens du BIT était de 9,9% (sept.). – (9,5 en mars 2006).

• Le nombre de chômeurs était de 2.690.000 personnes. – 42,5% sont de longue durée.

• Le taux de chômage des moins de 25 ans est de 21,7%. – 24,1% sont de longue durée.

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Chômage

• Taux de chômage en 2004 (%) :

– France : 9,9 – Pays-Bas : 4,6– Royaume-Uni : 4,7– Allemagne : 9,5– Espagne : 10,8– Pologne : 18,8

– USA : 5,5 (4,7 en 2006) – Zone Euro : 8,9 (8,2 en 2006) – Japon : 4,7 (4,1 en 2006)

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L’Etat et la politique publique

• Malgré la prééminence des marchés, l’Etat joue un rôle très important dans nos économies.

• Comment les économiste expliquent-ils ce rôle ?

• La logique du profit guide les entreprises à trouver la meilleure façon de servir les besoins des consommateurs.

– Les prix donnent aux firmes les incitations à économiser les ressources rares.

– Les prix coordonnent les activités économiques et signalent les changements dans les conditions économiques (préférences, technologies).

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L’Etat et la politique publique• Ainsi, le marché libre permet de répondre aux

quatre questions essentielles de l’économie : – 1. Qu’est-ce qui est produit et en quelle quantités ?

• Les marchés permettent l’interaction de l’offre – les coûts – et de la demande – les préférences.

– 2. Comment produit-on ? • La concurrence horizontale entre les firmes sélectionne les

producteurs les plus efficaces, aux coûts les plus bas.

– 3. Pour qui produit-on ? • Les revenus sont déterminés par les prix sur les marchés, en

particulier du travail et des capitaux.

– 4. Qui prend les décisions ? • Tout le monde ! … et la main invisible.

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L’Etat et la politique publique• Si le système privé de marché fonctionne si

bien, pourquoi a-t-on besoin d’en Etat, d’un gouvernement ? – Pour définir et maintenir les bases légales de la

société. – Pour définir un cadre au sein duquel les firmes

peuvent se concurrencer de façon loyale et juste.

– Mais bien d’autres fonctions de l’Etat existent.

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L’Etat selon l’INSEE• Administrations publiques (General Government)

Ensemble des unités institutionnelles dont la fonction principale est de : - produire des services non marchands - ou effectuer des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales.

Elles tirent la majeure partie de leurs ressources de contributions obligatoires.

Le secteur des administrations publiques comprend : - les administrations publiques centrales, - les administrations publiques locales - et les administrations de sécurité sociale.

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L’Etat selon l’INSEE

• Définition : Services non marchands (Non-market services)

• On considère qu'une unité rend des services non marchands lorsqu'elle les fournit gratuitement ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatifs.

Ces activités de services se rencontrent dans les postes suivants de la NES :

- éducation, santé, action sociale (EQ) ;- administration ( ER).

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L’Etat selon l’INSEE• Administrations publiques (General Government) S13

Le secteur des administrations publiques est subdivisé en trois sous-secteurs, selon le domaine de compétence : territorial (compétence nationale ou locale) ou social. Chaque sous-secteur est à son tour subdivisé en deux sous-ensembles, selon un critère de compétence générale ou plus spécialisée :

• L’administration publique centrale (APUC) – Etat – Organismes divers d’administration centrale (ODAC)

• Les administrations publiques locales (APUL) – Collectivités locales – Organismes divers d’administration locale (ODAL)

• Les administrations de sécurité sociale (ASSO) – Régimes d’assurance sociale – Organismes dépendant des assurances sociales (ODASS)

A noter qu’il n’existe pas en France d’administration d’états fédérés (S1312).

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L’Etat selon l’INSEE• L’administration publique centrale (APUC) comprennent :

• a) L’Etat regroupe les fonctions du pouvoir exécutif (présidence de la république, gouvernement et ministères), du pouvoir législatif (parlement) et du pouvoir judiciaire (tribunaux).

Les opérations de l’Etat sont retracées dans : le budget général et les comptes spéciaux du Trésor, etc.

b) Les Organismes divers d’administration centrale (ODAC) regroupent des organismes de type établissements publics à caractère administratif, auxquels l’Etat a confié une compétence au niveau national.

Les ODAC couvrent les domaines suivants : Enseignement supérieur, Recherche, Culture (théâtres et musées nationaux, orchestres, BNF), ANPE, COB, parcs nationaux, conservatoire du littoral, météorologie nationale, etc.

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L’Etat selon l’INSEE

• Les administrations publiques locales (APUL) comprennent :

a) Les collectivités locales regroupent :- Les collectivités territoriales : communes, départements et régions.- Les syndicats intercommunaux, communautés urbaines et régies.

b) Les organismes divers d’administration locale (ODAL) :- lycées et collèges hors rémunération des fonctionnaires. - unités non marchandes des communes et départements : centres communaux d’action sociale…- unités chargées de l’aménagement du territoire. - crèches communales et associatives. - organismes consulaires : chambres de commerce et d’industrie, chambres de métiers, chambres d’agriculture.

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L’Etat selon l’INSEE• Les administrations de sécurité sociale (ASSO) comprennent :

a) Les régimes d’assurance sociale. Ils couvrent des risques et besoins sociaux ouvrant droit à des prestations sociales. Ils regroupent les organismes qui versent de prestations sociales. dont les ressources sont des cotisations sociales obligatoires. Caisses de sécurité sociale, régimes complémentaires de retraite et UNEDIC (assurance chômage).

Les régimes d’assurance sociale comprennent : le régime général de la sécurité sociale, les fonds spéciaux, les autres régimes de base des salariés et non salariés, le régime d’indemnisation du chômage et les régimes complémentaires de vieillesse.

b) Les organismes dépendant des assurances sociales (ODASS) comprennent :- Les hôpitaux de l’assistance publique et les hôpitaux privés financés par la dotation globale hospitalière. - Les œuvres sociales intégrées aux organismes de sécurité sociale.

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Les recettes de l’Etat• En 2004, les prélèvement obligatoires en France ont été

de : 715,8 Mds d’€ soit 43,4% du PIB

Impôt : 450,1 Md€- Dont : - Impôts sur production (TVA, TIPP, taxe professionnelle, taxe foncière) et

sur importations : 252,9 Md€ (TVA : 120,5, TIPP : 20,3) - Impôts courants sur le revenu et le patrimoine et patrimoine (IRPP, CSG,

IS) : 182,8 Md€ (IR : 53,5, IS : 37,2)- Impôts en capital (droits de succession et de donation) :

8,5 Md€

Cotisations sociales : 265,7 Md€

Les autres recettes de l’Etat (hors prélèvement obligatoires) son surtout des recettes de ventes non marchandes : 54,7 Md€.

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Les dépenses de l’Etat• En 2004, les dépenses des APU ont été :

• Dépenses de fonctionnement : 316,9 Md€– Dont 221,8 Md€ de rémunérations des salariés.

• Intérêts versés 45,3 Md€

• Prestations et transfert 464,7 Md€ – Dont 291,3 Md€ de prestations sociales – Dont 92,7 Md€ de transferts sociaux en nature (accès gratuit ou

tarifs réduits)

• FBCF 54,8 Md€

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La dette publique

• En 2004, la dette publique de la France (total des APU) s’élève à 1067,0 Md€ (définition européenne).

• Soit 64,7% du PIB (1.648,4 Md€).

• Cette dette incombe pour 840Md€ à l’Etat.

• En 1980, la dette publique représentait 20,8% du PIB. 35,3% en 1990. 56,7% en 2000.

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