MAG Juin N0 32 pages_Mise en page 1

#00 Bimestriel - Juin - Juillet 2014 - 1,10 €lavoixletudiant.com

MAG

NEW!

• Admission post-bacEt après ?

• FilièreLes études de communication

• SociétéLa folie des Fablabs

Vive leBAC !

Gabarit couv LVLE MAG 03/06/14 11:42 Page1

MAG Juin N0 32 pages_Mise en page 1 05/06/14 09:09 Page2

NEWSTexteS : STÉPHANIE MORELLI

Entreprendre !Plus de 2 000 jeunes se sont retrouvés àLille Grand Palais dans une ambiance sur-voltée pour le festival de l’initiative : collé-giens, étudiants, lycéens ont présenté leursprojets de mini-entreprises, sur des standscolorés, très animés ! ■

C’est gagné !Oui, il génère du stress, mais n’oubliezpas, cette clé qui vous ouvre les portes del’enseignement supérieur va être décro-chée par près de 90 % d’entre vous, alorsdétendez-vous sans tomber dans la dé -sinvolture !!!! Si vous avez encorequelques doutes sur vos choix pour la ren-trée prochaine, retrouvez-nous le samedi5 juillet à la Gare Saint Sauveur où nousvous accueillerons avec joie pour revoiravec vous votre stratégie et étudier votreparcours de formation. Dès septembre,retrouvez votre Mag La Voix-l’Etudiant,avec ses focus écoles et formations, sesbons plans, ses témoignages, et à chaquenuméro ses places de spectacles à ga-gner ainsi que bien d’autres surprises !

Prune Richmond

QUOI DE NEUF ?SOMMAIREQUOI DE NEUF 3-7VOTRE AVIS SUR LES JOBS D’ÉTÉ 8APB ET APRÈS ? 10-12INSCRIPTIONS DANS LE SUPÉRIEUR 14-16QUE FAIRE SANS LE BAC ? 18LA FOLIE DES FABLABS ! 20ALTERNANCE : VOIE D’EXCELLENCE 22LES ÉTUDES DE COMMUNICATION 24À TESTER ! 26C’EST DANS L’AIR 29WEB : LES RÉSEAUX SOCIAUX 30TEST : ÊTES VOUS FAIT(E)POUR L’UNIVERSITÉ ? 31

LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#0 JUIN-JUILLET 2014 / 3

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Bimestriel d’information sur les études - 24, Façade de l’Esplanade - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17.

Directeur de la publication : Prune Richmond • Directrice de la rédaction : Prune Richmond •Rédaction : Khadija Abouchan, Stéphanie Morelli, Marion Amsellem • Maquette : Audrey Liagre,Mathieu Pype • Publicité : Flavie Descamps, Nathalie Jarzebowski, Sylvie Beauvois, Antoine Ba-gnaninchi, Corinne Maurier, Charlotte Denorme • ISSN N° : 1282-0326 • Principaux associés :La Voix du Nord, Groupe l'Express Roularta • Imprimerie : Imprimerie Léonce Deprez - Ruitz •Abonnement : 6,60€ - (un an : 6 numéros). Toute reproduction des images ou textes est interditesans autorisation préalable. Dépôt légal à parution

Un géantaux Mines

Six étudiants des Mines Douai ont relevéun défi un peu fou : robotiser le géantColas, emblème des festivités de Roost-Warendin. «L’idée nous a tout de suiteplu, aucun d’entre nous n’étant originairedu nord, nous ne connaissions pas laculture des géants», relate Emma, l’unedes élèves. Sept mois de travail pourprésenter le géant lors de la fête an-nuelle, début mai : «moment très émou-vant !» Beau mélange de folklore et detechnologie de pointe ! ■

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ÉDITO


4 / LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#0 JUIN-JUILLET 2014


Nouvelle licenceoptique

Une nouvelle licence professionnelle optique etlunetterie ouvre en septembre à Calais, et ac-cueillera une quinzaine d’étudiants en alternance,après bac + 2. Dispensée par des professionnelset universitaires, la formation, gratuite, se révèletrès originale, mêlant un volet santé à un voletmode et design, en partenariat avec l’école d’Artde Calais. cueep.univ-littoral.fr ■

NouveauBTS maritime

Le Lycée Professionnel Maritime deBoulogne-sur-Mer/Le Portel, proposeraà la rentrée 2014, un tout nouveau BTSmaritime option «pêche et gestion del’environnement marin». Seuls trois au-tres lycées en France proposent cenouveau BTS. Des enseignements enlien avec l’environnement, la protectiondu littoral, le pescatourisme.www.lyceemaritime-boulogne.com ■

Nouvelle écoledu web

WIS ouvre ses portes à la rentrée 2014pour former des professionnels du web :développement, e-commerce, start up, ré-férencement et communication... Un ba-chelor en 3 ans ouvert en post-bac, ins-criptions en ligne (hors APB), ou après unBac + 2 (BTS ou DUT) pour une dernièreannée de spécialisation. Un diplôme re-connu RNCP de niveau II.www.wis-ecoles.com ■

Juin• ADMISSION POST-BAC :

Voir détails P10-12

• DATES DES ÉPREUVES :Les épreuves écrites du premier groupeont lieu du 16 au 20 juin et le 23 juinpour les bacs généraux et technolo-giques. Les épreuves écrites anticipéesont lieu le 18 juin pour les épreuves defrançais et de littérature et le 20 juinpour l'épreuve de sciences.Les épreuves écrites du bac pro sontfixées du 16 au 20 juin.

Juillet• RÉSULTATS DU BAC : Les résul-

tats du premier groupe seront publiés le4 juillet. L’oral de rattrapage se dérou-lera jusqu’au 9 juillet inclus.

• SALON DU BAC : Ce nouveau ren-dez-vous est conçu pour tous ceux qui,en juillet, n’ont pas encore fait leur choixou pour les 25% d’étudiants de 1re et de2e année d’études cherchant à se ré-orienter. Où s’inscrire avec ou sans lebac ? Se réorienter après 1 ou 2 ansd’études, APB, la procédure complémen-

taire... Le 5 juillet de 12h à 19h à la GareSaint Sauveur, Lille.www.lavoixletudiant.com

Septembre• SALONS DE LA RENTRÉE

ET DES 1000 EMPLOISPour trouver, une formation initiale ouen alternance encore intégrable en sep-tembre, des conseils et astuces pourbien organiser sa vie d’étudiant, ou unemploi ! Le 10 septembre de 9h30 à 18hà Lille Grand Palais.www.lavoixletudiant.com

AGENDA





L’Indonésieà La Catho

L’Université Catholique de Lille a accueilli une dé-légation de recteurs et responsables académiquesde 19 universités privées indonésiennes, venuesdécouvrir l’organisation du système d’enseigne-ment supérieur français. L’occasion d’une conven-tion avec Atma Jaya University Yogyakarta, pourdes échanges dès 2014-2015, premier partenariatannonciateur de nombreux autres. ■

La Chine à HEIL’école d’ingénieurs généraliste lilloise,HEI a signé un accord de coopérationavec la Sino-France Economic Coope-ration Zones (SFECZ). Créée en 2012,la SFECZ est constituée d’investis-seurs chinois (60%) et français (40%).L’accord sera effectif dès la rentrée uni-versitaire 2014 et portera sur des pro-jets industriels et éducatifs. ■

Plateformescientifique

Lille 1, l’université d’Artois, l’ENSCL, Cen-trale Lille et le CNRS ont inauguré Realcat :cette plateforme scientifique unique aumonde rassemble en un même lieu deséquipements de pointe dans le domaine dela catalyse, permettant à la recherche unincroyable bond en avant. Ou comment in-venter les énergies de demain, un travail,à destination des bioraffineries industrielles,qui pourra bénéficier à toute la société. LeNord-Pas de Calais se place comme réfé-rence mondiale dans le domaine ! ■

«Faire de Centrale Lilleune référence en termed’innovations aussi bienen recherche qu’enformation»

Voilà le souhait de son nouveau Directeur,Emmanuel Duflos

© Alexandre Luna

À savoir

Le lycée européen Montebellodevient lycée international.L’établissement lillois propose uneoffre de formations centrée surl'apprentissage des langues vivantes,sur l'Europe et l'international.

Montebellorebaptisé



Partenariatlycée Wallon/UVHC

La convention entre le lycée Wallon et l'IUT instaure uncursus en 3 ans, associant le BTS Banque, option Mar-ché des particuliers (BMP), préparé au lycée Wallon, etla Licence Professionnelle Commercialisation des pro-duits bancaires et d’assurances (CPBA), à l’IUT de Va-lenciennes/Département TC. Pour faciliter les relationsavec les entreprises, un partenariat a été noué avec leCentre de Formation de la Profession bancaire.03 27 51 12 87 / [email protected] ■

Deux Lilloises auFinancial Times !

Pour la 1ère fois, SKEMA entre au classe-ment mondial du Financial Times et fermela marche à la 80ème place. L'EDHEC arrive2ème école française (sur 7) et 19ème businessschool mondiale. ■

❚ Devenir enseignant ?Après une licence au choix, il faut ob-tenir un master MEEF (www.espe-lnf.fr), avec concours en fin de M1. EnM2, les lauréats effectuent un stagerémunéré en établissement scolaire.

❚ Réussir médecine ?Taux de réussite au concours PACES :61 % bac S mention très bien, 42 % Smention bien, 23 % S mention assezbien, 5,5 % S mention passable. Leschances des autres bacheliers sont in-fimes (pas plus de un ou deux par an).

Vos questions :www.lavoixletudiant.com/forum/

RETROUVEZ TOUTEL’ACTUALITÉ ÉTUDIANTE

avec nos journalistesTOUS LES MERCREDIS :

COURRIERDES LECTEURS

UN LUNDI SUR DEUX :

UN MERCREDI SUR DEUX :

© IUT Valenciennes

HOROSCOPE PAR



MICRO-TROTTOIRTexteS : Marion Amsellem

VOTRE AVIS SUR : les jobs d’étéLES VACANCES ARRIVENT ÀGRANDS PAS ET BEAUCOUPD’ENTRE VOUS SONTENCORE EN PLEINERECHERCHE. VOS CONSEILS POURDÉCROCHER LE JOB IDÉAL.

Soizic 21 ans L3 LEAà Lille 3J'ai commencé à envoyer des CV au moisde février, environ huit par jour. C'est trèsdifficile de trouver un job d'été, surtoutcette année. L'été dernier, j'ai eu l'occasiond'être réceptionniste dans un hôtel pari-sien, mais il a malheureusement fermé.Pour les vacances, j'ai mis toutes leschances de mon côté : intérim, salons desjobs d'été, démarchage… Mais je n'ai pasencore eu de retour. Ce que je trouve dom-mage, c'est que les entreprises préfèrentrecruter des stagiaires pendant deux mois,que de nous laisser la chance de pouvoirexercer une activité rémunérée. En tantqu'étudiant la vie est dure, on doit financernos études et sans revenus, ça devientvite compliqué.

El Mahdi 21 ans en droità Lille 2Je n'ai pas encore de job d'été, mais dèsmes examens finis je compte en chercherun. Je vais m'inscrire en agence d'intérimet aller distribuer mon CV en grandes sur-faces, car j'y ai déjà travaillé. Je n’en gardepas un très bon souvenir : mon contratsaisonnier a été tourné en contrat étudiant,et sans formation, j’ai dû effectuer lesmêmes taches que les autres employés.Il faut penser à bien se renseigner sur lestermes du contrat auprès de l'entrepriseavant de commencer. Je remarque aussiqu'avoir des relations aide beaucoup pourdécrocher un job d'été, c'est pour ça quec'est aussi difficile à trouver.

Pierre 20 ans,deuxième année à l'ESTICEDepuis 3 ans, je travaille tous les étéscomme animateur dans une colonie devacances du Tarn. Grâce à mon BAFA, jepeux exercer ce métier dans tous les cen-tres, mais j'ai choisi le Tarn car ça me faitpartir et découvrir d'autres régions. Jepense être chanceux d'avoir un job d'été,car quand je regarde autour de moi, toutle monde semble avoir du mal ! Peut-êtreque les étudiants sont trop exigeants, ilfaut prendre ce que l'on propose, quel quesoit le secteur. Je crois surtout qu'il fauts'accrocher et savoir faire la différence au-près du recruteur. Avoir un job d'été estune expérience plus que bénéfique pourson CV et sa propre expérience.

Laura 19 ans, L2 Culture etMédias à la FLSHJ’ai trouvé du travail par le biais d’une amieil y a 6 mois. Je suis serveuse dans un salonde thé du Vieux-Lille et j’ai été prise pourl’été car je me suis bien intégrée à l’équipe.J’aime beaucoup ce que je fais, et si jen’avais pas continué j’aurais postulé dansla restauration, en relation avec mon expé-rience. Mais pour moi, trouver un job d’étéreste difficile, il faut s’y prendre très àl’avance et avoir un bon CV car on nous de-mande de plus en plus d’expérience. Il estrare de trouver le job d’été idéal, mais quelque soit le secteur cela reste bénéfique !

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ÉTUDESTexteS : Khadija abouchan

La procédurecomplémentaire Cette étape de la «dernière chance» a lieudu 5 juillet au 15 septembre 2014. Pourcela vous devez à nouveau vous connecteravec vos identifiants sur APB. La procédurecomplémentaire est ouverte : aux retarda-taires non inscrits lors de la première vagued’admission (20 mars)

«Sans propositions»Ce sont ceux inscrits dans les temps maisqui n’ont obtenu aucune proposition d’ad-mission et ceux en attente de réponse lorsde la 3e phase de proposition. Vous pouvezalors vous retrouver avec une propositionen procédure normale et une en procédurecomplémentaire. En revanche, ceux qui ontobtenu une formation sélective (BTS, DUT,CPGE…) mais préfèrent y renoncer pourdes formations non sélectives (certaines li-cences universitaires) doivent démissionnerde leurs 1ers voeux.

«Démission possible»Enfin, sachez que ceux qui ont eu une pro-position de formation non sélective, mais quin’était pas leur premier vœu, peuvent dé-missionner de la procédure normale pour laprocédure complémentaire et candidater surdes formations sélectives. Attention, il nesera pas possible de recandidater sur lesmêmes formations qui ont refusé votre dos-sier lors de la première phase d’admission.

www.admission-postbac.fr

EN SAVOIR PLUSles coulisses d’APB Que deviennent les vœux que vous avezformulés sur Admission Post Bac (APB) ?Comment les professeurs sélectionnent-ilsles dossiers ? Comment répondre aux pro-positions et procéder à l’inscription admi-nistrative ? Voici les questions que se po-sent chaque année près de 84 000 élèvesde terminale de l’académie de Lille. Vousaviez jusqu'au 20 mars pour formuler vosvœux de poursuites d'études et jusqu'au2 avril pour l’envoi des dossiers lorsque ce-lui-ci était exigé. Si vous avez raté le coche,vous devrez patienter jusqu'au 5 juilletdate d'ouverture de la procédure complé-mentaire. Pour les autres, la phase de sé-lection peut enfin démarrer pour s'achevercourant mai. Pendant cette période, lesétablissements réceptionnent les dossiersde candidature et vérifient qu’aucunepièce ne manque à l’appel.

La sélection«Le plus difficile pour nous c’est de trou-ver des critères objectifs nous permet-

tant de comparer des dossiers qui vien-nent d'établissements différents», estimePascal Bruyère, proviseur du lycée GastonBerger à Lille. Chaque établissement meten place des «commissions pédago-giques» pour examiner, classer et élimi-ner les dossiers. Une grande attention estportée sur les notes de première et de ter-minale, ainsi que sur les résultats obtenusaux épreuves anticipées du baccalauréat.Le niveau de la classe, l'appréciation desprofesseurs et celle du conseil de classequi figurent dans le livret du bac sont au-tant d’éléments pris en considération… lasélection peut s'avérer difficile, notam-ment lorsqu’il y a 35 places pour plus de800 candidatures comme c’est le cas pourle BTS communication de Gaston Berger !En fonction de la méthode de recrute-ment, certains se contentent du dossierélectronique, d’autres font passer desépreuves écrites, un entretien de moti-vation. Les dossiers sont ensuite classéset la liste envoyée à APB. Les élèves determinale avaient à cette étape jusqu’au10 juin pour modifier le classement deleurs vœux après il sera trop tard...

Son expérience avec APB, Sylvain n’est pas prêt de l’oublier. Cetétudiant avait candidaté à plusieurs DUT informatique de larégion, mais espérait intégrer celui de Lens. «J’étais sur liste d’at-tente pour Lens mais admis à Maubeuge». Inquiet de ne pasrecevoir de retour de Lens, le bon sens de Sylvain l’amène àrelancer l’établissement… lequel lui indique que sans réponse desa part dans les 24h son vœu sera annulé. «C’est en fouillantdans la boite mail des spams que je retrouve le fameux mail deconfirmation de l’IUT… Si j’ai un conseil à donner, c’est de ne pashésiter à mettre plusieurs mails (des parents) sur APB.

Sylvain, 19 ans, DUT informatique

ALORS QUE LES ÉPREUVES DU BAC VIENNENTÀ PEINE DE DÉBUTER, VOICI VENUE L’HEUREDES PREMIERS RETOURS DES VŒUX !

APB :et après ?


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COMMENT SE PASSE LASÉLECTION DES CANDIDATS ?Une fois que les lycéens ont fait leurchoix, nous procédons à un classe-ment. En fonction des filières, noussélectionnons tous les dossiers oujuste un petit nombre... n’oubliez pasqu’APB est un portail national, pen-dant la procédure, les étudiantschangent d’avis.CONNAISSEZ-VOUS L’ORDREDES VŒUX DES CANDIDATS ?Non, et ça ne nous arrange pas.Imaginez qu’un candidat formule15 vœux, et qu’il nous place en10e position, il a de grandes chancesd’être pris sur ses autres vœux. Pourêtre sûr de remplir nos sections,nous sélectionnons 200 dossierspour 30 places.

J.M Trapani, Proviseurlycée César Baggio Lille

“Nous prenons200 dossierspour 30 places”

La phasede proposition«Le portail APB est avant tout un outil decandidature, ce n’est pas la machine quichoisit les candidats mais bien l’élève àqui revient le choix final» insiste SylvieSeynaeve, conseillère d'orientation etpsychologue au Service académique d'in-formation et d'orientation de Lille. Pourque ce choix reste le vôtre, il faut être vi-gilant et ne pas oublier de vous connecterrégulièrement sur APB ! Il y a troisphases d'admission sur Admission-pos-tac. À chaque étape, on vous fera uneproposition, à laquelle vous devrez impé-rativement répondre. Si vous ne répon-dez pas dans les délais impartis, vousserez classé en «démission automa-tique». Attention, si vous obtenez satis-faction pour l’un de vos vœux, vos autresdemandes moins bien classées sont auto-matiquement annulées. La premièrephase d'admission commence le lundi23 juin à 14 heures. Si une propositionvous est faite, vous devez y répondreavant le vendredi 27 juin à 14 heures.

Quatre réponsespossibles :«OUI DÉFINITIF» : vous acceptez laformation qui vous est proposée. Aucuneautre formation ne vous sera soumisedans les phases suivantes. Il ne vousreste plus qu'à vous inscrire auprès del'établissement.

«OUI, MAIS» : vous acceptez pour l'ins-tant la proposition qui vous est faite, maisvous espérez encore avoir une formationmieux placée dans votre liste de vœux. Si,lors d’une phase ultérieure, une proposi-tion qui vous intéresse davantage vous

est faite, vous perdrez vos droits sur laproposition initiale. Si aucune meilleureproposition ne vous est faite lors de laphase suivante, vous devrez confirmer denouveau votre réponse.

«NON, MAIS» : vous refusez la propo-sition, mais vous maintenez vos de-mandes pour les vœux mieux placés. At-tention, vous n’êtes pas sûr d’avoir uneautre proposition aux étapes suivantes.Et si vous n’avez aucune autre proposi-tion, vous ne pouvez plus être admis dansla formation que vous avez refusée, nidans celles moins bien placées dans vo-tre liste.

«DÉMISSION GÉNÉRALE» : vousn’êtes plus candidat à aucune formation(par exemple, si vous êtes accepté dansune formation qui recrute hors APB).Un conseil, si, pour un vœu, vous êtessur liste d’attente, patientez jusqu’à laprochaine phase d’admission. Si vousêtes refusé par l’ensemble des forma-tions, attendez la procédure complémen-taire. Dès l’annonce des résultats du bac-calauréat en juillet et avant de partir envacances, n’oubliez pas de vous inscrireadministrativement dans votre futur éta-blissement d’accueil ! Meme si vous etesen attente d’un contrat pour une forma-tion en apprentissage, inscrivez-vous !

“APB ne choisit pas,c’est à l’élève querevient le choix final !”

La deuxième phase d'admission CETTE ÉTAPE COMMENCE LE 5 JUILLET. Si vous n’avez pas validé un «oui définitif» lorsde la première phase, regardez si vous avez une nouvelle proposition. Vous devrez répondreavant le mardi 8 juillet à 14 heures. À partir du lundi 14 juillet à 14 heures débute la dernièrephase d’admission. Si vous étiez sur liste d’attente lors des phases précédentes, l’un de voschoix peut encore se débloquer. Restez à l’affût, vous aurez jusqu’au samedi 19 juillet à14 heures pour y répondre. Après avoir répondu un “oui définitif” à une proposition, vousdevrez vous inscrire dans l’établissement assez rapidement. Certains d’entre eux, exigentune inscription administrative dans la semaine suivant la notification. Reportez-vous aux ins-tructions figurant dans votre dossier électronique pour connaître les délais d'inscription.

FORMATIONS

Le saviez-vous ?

Chaque année plus de 8000 places en IUTet 25 000 places en STS restent vacantes àl’issue de la phase d’admission, ne passezdonc pas à côté de la procédure complé-mentaire ! (Source : MENESR)

IUT et STS

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INSCRIPTIONSDANS LE SUPÉRIEURLES INSCRIPTIONS BATTENT LEUR PLEIN, VOYONS COMMENTTROUVER LA BONNE FILIÈRE, ET Y RÉUSSIR SA RENTRÉE.

ÉTUDESTexteS : STEPHANIE MORELLI

Lorsqu’arrive la procédure complémentaireAPB, pas évident d’arrêter son avenir àune case cochée sur le net. Avant tout, ne

pas céder à la pression, des parents dont la préoc-cupation reste le taux de réussite ou l’emploi à lasortie, des amis qui vous poussent à prendre lemême cursus qu’eux... Les services d’orientationdes universités (adresses en page 16) ouvrent

leurs portes à tous pouraider à trouver sa voie. Etpuis, dans certains cas unpeu justes, pourquoi nepas retenter le bac ? Parexemple, pour décrocherle DUT ou le BTS de sonchoix. Cette nouvelle an-

née de terminale devra être mise à profit pour tra-vailler son dossier, obtenir de bons résultats,conforter son parcours, et décrocher la formationrêvée ! Si l’étudiant a quand même souhaité inté-grer l’université, mais qu’il s’égare, il pourra bé-néficier du «DU tremplin» : «toutes les universi-tés de la région le proposent pour les étudiants

en échec à l’issue du premier semestre. La se-conde partie de l’année sera consacrée à l’élabo-ration d’un nouveau projet d’études», expliqueFrançois Zalik, responsable du Service des étudeset de la formation de Lille 2.

PROJET PROFESSIONNELChristine Duquesnoy, chef de service SUAIO(Lille 2) : «les élèves de terminale font tout àl’envers, choisissent une formation, et après sequestionnent sur un métier. Remplir post-bac,c’est une procédure d’inscription, pas d’orien-tation. Il faut d’abord définir son projet, puis enfaire découler une formation», en école, prépa,BTS, DUT, université... Pour construire ce projet,on peut rencontrer des professionnels, faire desrecherches documentaires, s’interroger sur sescentres d’intérêt, ses compétences. «Être acteuret ne pas subir ! Avoir au moins une idée du sec-teur d’activités : faites des petits jobs, dévelop-pez vos expériences, sortez de votre bulle !»


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“Construire son projetprofessionnel avant des’orienter”



ÉTUDESTexteS : STEPHANIE MORELLI

«Bien sûr, certains viennent à l’uni-versité un peu par défaut, le dangerc’est de changer de projet au derniermoment. J’ai rencontré une jeune fillequi voulait faire médecine, maisn’ayant pas le niveau, pensait devenirinfirmière. Dans l’urgence d’APB, ellerencontre un référent, qui lui dit d’allerà la fac, en physique où elle a debonnes notes. Notre étudiante n’apas tenu cinq semaines, et raté sonconcours, qu’elle aurait mieux pré-paré en choisissant bio... Le bac,c’est un passeport pour l’enseigne-ment supérieur, ne pas être fixé surun métier, ce n’est pas trop grave,mais mieux vaut savoir quelle disci-pline on apprécie. La L1 peut servir às’orienter...»

Éric Grivillers,responsable OFIP Lille 1

“Suivezvotre voie !”

RÉUSSIRSA RENTRÉELes études statistiques montrent que lepremier semestre est déterminant pourl’avenir en licence, il faut donc se mettreau travail immédiatement. Ne pas louperla pré-rentrée, qui permet de découvrirle fonctionnement de l’établissement, etmême avant, ne pas hésiter à parcourirles maquettes de formation, lirequelques ouvrages en rapport avec leprogramme, histoire d’arriver le jour dela rentrée en ayant déjà une petite idéede la direction à prendre ! Car le rythmeva être soutenu, il ne faut pas hésiter àposer des questions durant les cours, àsolliciter ses camarades de promo, sesproches, trouver des ressources pédago-giques (cf MOOC) sur le net, pour ne paslaisser un point incompris. Les profs dé-conseillent également de laisser tomberune matière au profit d’une autre. «Lesétudiants donnent des conseils sur laréussite aux néo-bacheliers qui ont toustrait au travail : aller au tutorat, fournirun travail régulier, intelligent, être actifen cours», relate Éric Grivillers, qui asuivi une cohorte d’une quinzaine d’étu-diants en L1, une année durant, recueil-lant leurs impressions au quotidien.(www.univ-lille1.fr/ofip)

TRANSITIONLYCÉE / POST - BACSi en classe prépa, BTS ou DUT, voiredans les écoles, les étudiants ne sont pastrop dépaysés par rapport au lycée, leschoses s’avèrent parfois plus compli-quées à l’université où certains amphisaffichent complet, où il faut se repérerdans les bâtiments, et se prendre en

main pour travailler. Les universités fontbeaucoup d’efforts pour faciliter cettetransition : mise en place de semaines dedécouverte à la rentrée, de tutorat, déve-loppement des cours en TD plutôt qu’enamphi, et puis professeurs, servicesd’orientation, comme étudiants des an-nées supérieures sont disponibles pourrenseigner les jeunes un peu égarés.Mais que ce soit à l’université ou ailleurs,les ex-lycéens devront surtout opérerune mue intellectuelle ! «Au lycée, ondemande de refaire l’exercice à l’iden-tique, du bachotage ; ici, il ne suffit pasd’être présent en cours et de prendre desnotes. «Si au lycée, l’important, c’est lerésultat, ici, c’est la démonstration!,»met en garde Éric Grivillers. D’où parfoisle choc des premières notes : il faut êtrecapable d’analyser plus que de repro-duire.» Notre sociologue a remarqué destemps de transport souvent importantspour les étudiants, qui rentrent tard chezeux, parfois harassés : «levés depuis 6h,avec une rentrée en septembre dans leNord et le manque d’ensoleillement quidevient prégnant : ils ont l’impressionde travailler le soir, alors qu’ils relisentjuste les cours, c’est insuffisant...» Dèsla rentrée dans l’enseignement supé-rieur, il faut vraiment tout de suite veillerà ne pas perdre le rythme !

“Se mettre au travailsans attendre !”

Des services à votre écouteS’ils n’ont pas de boules de cristal, les professionnels de l’orientation aident à construire leprojet professionnel, tout au long de la scolarité dans le supérieur.• SUAIO Lille 1, avenue Carl Gauss, Villeneuve d'Ascq. Tél : 03.20.05.87.49 [email protected] /• SUAIO Lille 2, 42 rue Paul Duez, Lille. Tél : 03.20.96.52.80 [email protected] / • SUAIO Lille 3,Pont de bois, Maison de l'Etudiant, Villeneuve d'Ascq. Tél : 03.20.41.62.46. [email protected]/• SUAIO IP Ulco, 10 rue des Carreaux à Boulogne, 50 rue F. Buisson à Calais, 280 av de l’universitéà Dunkerque. Tél : 03.28.23.73.03 [email protected] / • SAOIP Artois, 9 rue du Temple, Arras.Tél : 03.21.60.37.15 [email protected] / • SIO-SIP UVHC, Maison des Services à l'Etudiant,Campus du Mont Houy, Valenciennes. Tél. 03.27.51.10.33 [email protected]

ORIENTATION

À suivre

Retrouvez toutes les infos sur post-bacen pages 10 et 12. Et n’hésitez pas à vousinscrire à notre coaching orientation :03 20 63 67 17 - La Voix-l’Etudiant

APB

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HELPTexteS : STÉPHANIE MORELLI

QUE FAIRESANS le bac ?MALHEUREUSEMENT, CERTAINS (PEU !) N’OBTIENDRONTPAS LE PRÉCIEUX SÉSAME : CONSEILS POUR REBONDIR.

1/ Rester motivéRestez combatif et optimiste, pour mettreplus de chances de votre côté.

2/ Réviser tôt ! Surtout si vous doutez de votre réussite,mieux vaut rester sur la lancée des révi-sions, avant même les résultats.

3/ S’entraîner à l’oralEntraînez-vous à parler de façon audible,claire, naturelle, en évitant blancs et «euh»,en regardant votre interlocuteur et en res-tant calme. Si, si, ça s’apprend !

4/ Relever la têteUne tenue soignée mais dans laquelle vousêtes à l’aise, sourire et politesse, l’envied’en découdre, voilà pour une bonne entréeen matière.

5/ Pas de panique !Préparation : gérez bien le temps, ne rédi-gez pas l’intégralité de votre réponse, allezà l’essentiel, numérotez les pages. Oral :montrez votre maîtrise du sujet, expliquezvotre raisonnement, détachez-vous de vo-tre feuille. Si vous ne comprenez pas unequestion, demandez des explications, l’exa-minateur est là pour discuter, pas pour vousdescendre !

5 CONSEILS«SPÉCIAL RATTRAPAGE»

Le redoublement est une vraie opportu-nité pour décrocher le sésame, il faut se ré-inscrire dès la publication des résultats (cen’est pas automatique). Pour ceux qui seseraient lassés du lycée, il est possible dele passer par corres-pondance via le cned(www.cned.fr), maisattention il faudrarester motivé pourtravailler seul toutel’année... Le module de repréparationd’examen par alternance (MOREA) per-met aux jeunes ayant échoué deux fois aubac ou au CAP de préparer ces diplômesen alternant cours et pratique.

Viser les concoursIl existe de nombreuses écoles ne néces-sitant pas le bac, dans différents do-maines : art, tourisme, communication,commerce, bâtiment, esthétique, para-médical... Mais attention, ces écoles sou-vent onéreuses, ne sont pas toujours re-

connues, il faut bien vérifier la certifica-tion du diplôme par l’État ou les profes-sionnels du secteur. Certaines formationssont accessibles également sans le bac,comme la capacité en droit, ou le brevet

d’état d’éducateur sportif.Après avoir exercer uneactivité professionnelledurant quelques années,il est possible de passerun diplôme d’accès aux

études universitaires, le DAEU, permet-tant d’intégrer l’université ou de préparerles concours de la fonction publique.Concours dont certains s’ouvrent auxcandidats n’ayant pas le baccalauréat.On en compte une centaine (dont la moi-tié requiert tout de même CAP ou BEP).Les armées de terre et de l’air et la ma-rine proposent également des postes.www.service-public.frAutres concours à viser : ceux des di-rections régionales de la jeunesse, dessports et de la cohésion sociale, pourêtre formé dans le social, le paramédicalet l’animation.

“Quelquesécoles n’exigentpas le bac”

En chiffres

de réussite au bac dansl’Académie de Lille en 2013(86,8% au national). 91,4%pour le général (+1,9 pt), 87,3%pour le bac techno (+3,4 pts) et77,8% pour le pro (+2,1). Destaux records : ferez-vous aussibien cette année ?Réponse surwww.lavoixletudiant.com

86,2%




LA FOLIE des FabLabSLES ATELIERS DE FABRICATION NUMÉRIQUESONT EN PASSE DE RÉVOLUTIONNER LESINNOVATIONS COLLABORATIVES : ENQUÊTE !

QUELLE EST LA VOCATIONDES FABLABS ? C’est un lieu où sont mises à disposi-tion des machines à prix abordable(de 0€ à 100€). C’est un espace defabrication et de partage des connais-sances ouvert à toute personnedésirant fabriquer un produit, un pro-jet pédagogique ou un prototype.POURQUOI CRÉER UN TEL LIEU ?Je suis assez bricoleur, j’aime utiliserla technologie pour créer des choses.C’est donc parce que j’avais besoind’un tel lieu que j’en ai eu l’idée.QUI SONT LES UTILISATEURS ? Le profil des personnes fréquentantle Fab Lab Lille est assez varié. Denombreux designers ou des étu-diants utilisent les machines du FabLab pour du prototypage.

Charles-Albertde Medeiros,

“Un lieu defabrication etde partage”

FOCUSTexteS : Khadija abouchan

Les originesdu Fablab Le vocable FabLab trouve son originedans la contraction anglaise des mots«FABrication et LABoratory». C’est unenseignant du très célèbre MIT (Massa-chusetts Institute of Technology), qui aeu l’idée à la fin des années 90 de lancerun cours intitulé «Comment fabriquerpresque tout» à partir de machines pilo-tées par ordinateur. En effet, la philoso-phie du FabLab repose sur le principedu «do it with others», car c’est bienconnu le travail d’équipe fonctionnemieux que seul ! Ce type d’endroit d’unnouveau genre peut intéresser à la foisles entreprises, les designers, des étu-diants, les bricoleurs, etc.

Un Appel à projet«Nous voulons polliniser le territoireavec des fablabs, afin que chacun puisseprendre le train de la modernité». C’esten ces termes que s’était exprimé FleurPellerin, alors ministre déléguée de l'Inno-vation et de l'Économie numérique. Pen-

dant l’année 2013, 154 projets ont été dé-posés en provenance de 23 régions. Uneenveloppe totale de 2,2 M€ y a été ainsiconsacrée. Au final seulement une di-zaine projets ont été sélectionnés dontdeux en Nord - Pas de Calais et Picardie(Fablab Calais et le Fabmake IRT JulesVerne).

Un FabLab lilloisprécurseurLille peut se targuer de compter l’un destout premier FabLab français. Il a étélancé en octobre 2011 par Charles-Albertde Medeiros un brillant ingénieur, di-plômé de Polytech'Lille. L’implantationdu lieu n'a pas été choisie au hasard, il setrouve à deux pas du pôle technologiqueinnovant de la Haute-Borne, des universi-tés, de l'école d'architecture et des bu-reaux d'études du groupe Décathlon. Onpeut y trouver une imprimante 3 D, unegraveuse laser, un poste d'électronique etun atelier classique. Victime de son suc-cès, le FabLab lillois devrait bientôt dé-ménager dans les spacieux locaux de laplaine image à Tourcoing.

Calais accueille un FabLabPorté par l’association Dojo Channel, ce FabLab a été créé en partenariat avec l’ULCO et l’Ecoled’Ingénieurs du Littoral Côte d’Opale, le Centre de formation CUEEP, la Chambre de Commerce etd’Industrie Côte d’Opale, le Conseil Général du Pas-de-Calais, la Communauté d’Agglomérationdu Calaisis, les Pôles de compétitivité UPTEX et AQUIMER…Le Fab’Lab est implanté dans unepépinière d’entreprises (Marcel-Doret) et bénéficie d’une aide financière de l’État qui reste toujoursà préciser, selon la CCI. «Des créations d’emplois sont bien évidemment prévues», mais le nombrereste à chiffrer. Pas de grosses annonces à attendre toutefois sur ce terrain : le Fab’Lab serasurtout un lieu de création estampillé Calaisis. Déjà un bon point pour l’image d’un territoire.

EN SAVOIR PLUS





VOUS SOUHAITEZ TROQUER VOTRE STATUT D'ÉTUDIANTCONTRE CELUI DE SALARIÉ TOUT EN PRÉPARANT UNDIPLÔME ? C’EST POSSIBLE AVEC L’ALTERNANCE !

En chiffres

C’est le pourcentage d’appren-tis qui trouvent un emploi àl’issue de la formation. Avecce chiffre, l’alternance est dé-finitivement une voie vers l’in-sertion professionnelle!

80%

ALTERNANCEvoie d’excellence

Une filière en pleinessorChaque année, de plus en plus de jeuneschoisissent de se former en alternance. Ilsconjuguent ainsi études et première expé-rience professionnelle tout en bénéficiantd’une rémunération. Autrefois dévalori-sée parce qu’associée à des diplômespeu gratifiants, l’alternance s’étend dé -sormais à tous les niveaux de l’enseigne-ment supérieur. Dans la région, pasmoins de 30 000 jeunes ont choisi en alter-nance. Sachez tout de même que lerythme est parfois difficile à suivre cartout en étant salarié, vous devez réussirvos examens dans les mêmes conditionsqu’un étudiant à plein temps.

Quels contrats ?Le contrat d’apprentissage est le plus an-cien et le plus utilisé des dispositifs. Des-tiné aux jeunes de 16 à 25 ans, ce contratmène à la majorité des diplômes (du CAPau master, en passant par un titre inscritau Répertoire national des certificationsprofessionnelles (durée : 1 à 3 ans). Lecontrat de professionnalisation privilé-

gie les formations répondant aux besoinsdes secteurs d’activité, soit près de 200branches professionnelles. Destiné aux 18à 25 ans, le CP peut être aussi accordé auxdemandeurs d’emploi (sans limite d’âge)(durée : entre 6 à 12 mois). La rémunéra-tion des deux contrats est de 25 % duSMIC à 100% du salaire minimum conven-tionnel en vigueur.

Un projet de formationSe former en alternance relève aujourd’huid’un choix et d’un engagement. Il est doncindispensable d’affiner un projet de for-mation. Pour cela vous devez vous interro-ger sur le diplôme préparé, le niveau dequalification visé et le métier envisagé.Une fois cette première étape réalisée, lechoix du centre de formation se fera natu-rellement. Des milliers d’établissements,publics comme privés, préparent à des di-plômes ou à des qualifications en alter-nance. Si un organisme de formation peutvous mettre en relation avec des entre-prises, son rôle est, d’abord, de vous as-surer une bonne préparation au diplômechoisi.

Entre l’alternance et Vianney c’est unelongue histoire d’amour. Cet élève endernière année à Skema BusinessSchool, avait déjà goûté aux joies del’apprentissage lors qu’il préparait unDUT Techniques de Commercialisa-tion à l’IUT C de Roubaix. Intéressépar l’international, son entreprise luipropose de poursuivre au siège dugroupe situé à Winchester (GB), il ydécrochera un Bachelor à l’Universitéde Coventry. Actuellement, en der-nière année dans la Business Schoollilloise, Vianney estime que l’appren-tissage est un formidable outil pouracquérir une solide expérience profes-sionnelle tout en bénéficiant d’uneformation de haut niveau.

Vianney, 23 ans, apprentien 5e année à Skema

“Une formidableexpérience pro”




FILIÈRESTexteS : STEPHANIE MORELLI

InsertionprofessionnelleSUP’DE COM propose désormais un ba-romètre des métiers de la communica-tion, en voici les principaux résultats.Chez l’annonceur, le recrutement concernepour 17% des chargés de com, même pour-centage pour les assistants com’, suiventresponsables com’ (11%) et webmasters(10%) En agence, on recherche des chefsde projet (8%), assistants de com’ (6%),des commerciaux (5%) et community ma-nagers (3%). Le réseau reste un canal derecrutement important (20 à 30%), pôle em-ploi, Apec et cabinet de recrutement ne sontpas à négliger (13 à 17%), ni l’école(9% environ), les sites internet gagnent duterrain (15%). Les annonceurs recrutentmajoritairement à bac+5 (67,5%), lesagences plutôt à bac+3 (54,5%). Le CDIest encore en vogue : 58% des embauches.Les critères recherchés par les em-ployeurs : faculté d’adaptation et qualité re-lationnelle, mais également maîtrise desNTIC et qualités rédactionnelles. Enfin, lesgénéralistes de la communication restentplus demandés que les spécialistes.

Librairie/ L’Étudiant édite un guide

Les métiers de la communicationChristine Aubrée, 8,90 €

EN SAVOIR PLUSPOLYVALENCEDepuis plus de 10 ans, Claire Dennistonexerce dans la communication, désormais àla tête de sa propre agence (www.pop-haus.com). Cette franco-britannique dyna-mique nous reçoit entre deux rendez-vous,toujours connectée, chaque journée ne res-semblant jamais à la précédente : «je tra-vaille sur une partie évènementielle :brainstorming en équipe sur les appels d'of-fres et consultations en cours, recherche denouveaux prestataires, rendez-vous clients,élaboration des reco/ budget, coordinationdes événements (production, logistique,communication)... Et une part de relationspresse : élaboration de la stratégie, collectedes contenus, construction des dossiers etfichiers presse, relations avec les journa-listes... Tout cela avec une dose de manage-ment et d'administratif !» Les hyperactifssont les bienvenus ! Quelques compé-tences indispensables : «créativité - mêmes'il ne s'agit pas d'être directeur artistique, ilfaut savoir se renouveler -, capacité de re-mise en question, sens du relationnel aigu,autonomie et prise d’initiatives, qualités ré-

dactionnelles indispensables. Et puis, êtrecurieux !» Un parcours idéal ? «Dans la ré-gion, nous avons de très bonnes forma-tions, mais indéniablement, pour moi, lameilleure est celle que j’ai reçue : Infocomà Lille 3. Il existe beaucoup d'établisse-ments privés et je pense qu'il faut bien pe-ser les pour et contre de chacun, d’aprèsmon expérience, les candidats de l'ISTC etl'ISCOM sortant particulièrement du lot.»

FILIÈRE BOUCHÉE ?Communication des organisations, évène-mentielle, B to B, relations presse : Claire aoccupé différents postes avant de créer sapropre agence. Le domaine s’avère trèsvaste, un vrai avantage à l’heure où l’onn’exerce pas le même métier toute sa vie.Revers de la médaille, la filière attire beau-coup, mais en suivant quelques conseils, onpeut se démarquer : anticiper son projetprofessionnel, multiplier les stages et lesexpériences, s’intéresser au web, à lasanté, aux secteurs en devenir, garder l’œilouvert sur son environnement.

«Pour être retenu dans la formation rêvée, postulez partout ! J’aid’abord opté pour un IUT, car j’avais, au sortir du lycée, unemauvaise image des écoles privées. Alors qu’il en existe de bonniveau : attention au titre certifié ! Nous avons appris les basesthéoriques, avec une grande part pour la pratique, mises ensituation, travaux de groupe... Actuellement en alternance (pourfinancer mes études) en com’ interne chez Norauto, j’ai fait desstages dans l’événementiel sportif, en agence de com’ spécia-lisée en santé... Il faut être bon partout, avoir un œil ouvert surdifférents domaines... Et se démarquer pour réussir !»

Simon Joulain, étudiant, Cesacom Lille

RENCONTRE AVEC CLAIRE DENNISTON,DIRECTRICE DE L’AGENCE POP HAUS, ET CONSEILSPOUR RÉUSSIR EN COM’.


LES ÉTUDES deCOMMUNICATION



BONS PLANSTexteS : Marion Amsellem

À partager...Si vous avez des «Bons Plans»que vous souhaitez partagerN’hésitez pasà nous les envoyer par mail :[email protected]

...À écouterRetrouvez notrechronique«conseils etastuces»en direct sur :

Un mercredi sur deux à 17h00www.mycontact.fr

Les vacances d’été approchent, et pour les petites écono-mies « Airbnb » est fait pour vous. Un choix de destina-tions innombrables dans le monde entier, d’une simplechambre à une maison en bord de mer, il y en a pour tousles goûts et surtout, tous les prix (jusqu’à 50% moins cherqu’un hôtel). Le principe est simple : vous choisissez uneville, indiquez le nombre de voyageurs, dates et budget, etle site vous propose les logements disponibles. Après deséchanges par mail avec le loueur, il suffit de réserver via lapage web et le tour est joué. www.airbnb.fr

CLICK and WALK, ou l’application qui vous fait gagner de l’ar-gent. Le principe est simple : vous choisissez une mission pro-posée par l’application et n’avez plus qu’à prendre une photo. Àla clef : vingt à cinquante centimes par mission. Mis bout à bout,cette petite somme (7 à 8 euros) permet d’arrondir les fins demois difficiles ! Basée à Tourcoing, l’entreprise a déjà réuni90 000 adeptes. Son objectif : analyser votre manière de consom-mer, en renvoyant vos photos de façon anonyme à ses clients.www.clicandwalk.com

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Évasion

« Airbnb »

L’applicationqui rapporte


Envie de changer d’air le temps d’un week-end ?C’est ce que propose l’offre TER Vert ou Mer avec unaller-retour pour un euro (valable avec la carte Gran’TER à 5euros). 23 destinations, de la mer à la campagne, pour vous fairedécouvrir la région et ses magnifiques paysages. Attention car laquantité de billets est limitée, pensez donc à réserver dès mainte-nant votre petit séjour. www.nordpasdecalais.fr




Les éditionsFleuveet La Voix-L'Étudiantvous offrent10 ex de ce livre

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POUR PARTICIPER ETGAGNER VOS CADEAUX :rendez-vous sur le sitewww.lavoixletudiant.comrubrique «En Plus» :Jeux-Concours

CULTURETexteS : Khadija abouchan

C’EST DANS L’AIR

LU - VU - ENTENDU... À GAGNER

Du3/ 7 au 6/ 7Festival

En moins d’une décennie, le Main Square Festival estdevenu l’un des plus importants festivals européens.Les plus grands artistes de la scène pop-rock, métal,électro ou rap internationaux se succèdent sur la scènede la citadelle d’Arras. Cette année, le Main Square Fes-tival qui soufflera ses dix bougies nous offre une pro-grammation de rêve, jugez plutôt : Iron Maiden, Stro-mae, The Black Keys…www.mainsquarefestival.fr

Du28/ 5 au 6/ 10Expo

Cette exposition revient sur les guerres marquantes dusiècle dernier à nos jours : guerres napoléoniennes (1803-1815), la Grande Guerre (1914-1918), la Seconde Guerremondiale (1939-1945) et la Guerre du Vietnam (1954-1975). Saviez-vous que le nom de l’expo «Les désastresde la guerre», est également celui d’une série de 82 gra-vures réalisées entre 1810 et 1815 par le peintre et gra-veur espagnol Francisco de Goya. www.louvrelens.fr

AGENDA

Manchester 92-99Plus qu’une histoire de foot, cefim est avant tout celle de sixgarçons (dont David Beckham)issus de la working-class an-glaise qui intègrent l’équipe defoot de leur ville, avec une en-vie de gagner qui vont dépas-ser leurs rêves.

Mariah CareyAprès quatre années d’ab-sence, Mariah Carey is back !«Me. I Am Mariah», est un opusréalisé avec la crème des pro-ducteurs US, il compte unequinzaine de titres dont une su-blime reprise du «One MoreTry» de George Michael !

«Illuminati»De retour d'Afrique, le commis-saire Marcas enquête sur l'as-sassinat d'un prêtre… ses in-vestigations vont le mener versla piste des Illuminati.«Le Règne des Illuminati», deEric Giacometti et JacquesRavenne aux Editions Fleuve.

Max BoublilAttention, le revoilà ! De Paris àLyon en passant par Lille, Maxremonte sur scène avec de nou-veaux sketchs et une déferlantede chansons douteuses dont luiseul a le secret.Du 19 au 21 juin au Spotlightde Lille

Vanessa ParadisVanessa est de nouveau sur lesroutes pour défendre «LoveSong» le 6e opus de la belle estun album qui place l’amour et sesdéboires au centre de toutes lespréoccupations. La bonne nou-velle c’est que Benjamin Biolay,docteur es romantisme devraitaccompagner sa belle…Mercredi 2 juillet à l’Aéronefde Lille

OpéraDepuis dix ans, Ictus et LeConcert d’Astrée ont imposé leurmarque à l’Opéra de Lille, attirantun public d’inconditionnels qui seprécipitent en nombre pour assis-ter à leurs concerts et productions.Les 18 et 19 Juin à l’Opéra deLille

À GAGNERÀ GAGNER



WEBTexteS : Marion Amsellem

TOUJOURS PLUS NOMBREUX SUR LA TOILE, LACOMPÉTITION ENTRE LES RÉSEAUX SOCIAUX ESTÀ SON PLUS HAUT NIVEAU. VOICI UNE ANALYSE.

«Quasi nue dans Lille» En plein centre ville de Lille : une étudiante se balladeà moitié nue sans que personne ne la remarque. Sesjambes bodypainted dévoilent un jean en trompe l’oeil.Cette vidéo, disponible sur Youtube, a fait le tour duweb. Pari réussi pour les deux étudiants de Saint-LucTournai en vue de leur étude sur le buzz.

https://www.youtube.com/watch?v=B8Nn_FCYFSI

«Ma thèse en 180 secondes»Concours qui permet aux doctorants de présenter leursujet de thèse en trois minutes de façon originale. Avecune diapositive, ils devront convaincre leur auditoirepour remporter les 1 500€ (offerts par l’association fran-cophone pour le savoir) lors de la finale à Montréal.

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https://www.youtube.com/watch?v=VoB1e4y3ldk

Une forteressemblanceRenouveler son interface, proposer denouvelles interactivités : tel est lecredo des réseaux sociaux. Dans quelbut ? Être celui sur lequel les inter-nautes passeront le plus de temps. Ce-pendant, on remarque très vite que lesmises à jour récentes sont de plus enplus similaires. L’exemple de Twitteravec design proche de celui de Face-book, qui lui calque le modèle Google+.Ou celui de l’application Snapchat, quinous propose depuis quelques se-maines une messagerie instantanée etla possibilité de passer des appels vi-déos. Des options que l’on retrouveégalement dans l’application «Messen-ger» de Facebook. Une bataille qui se

poursuit jusqu’aux «hashtags», pro-pres à Twitter, mais qui s’étendent au-jourd’hui sur Instagram et Facebook.

Alors que Facebook reste loin devantGoogle + Twitter, Viadeo et Instagram,tous tentent de se racheter les uns lesautres. Évidemment, la palme revient àMark Zuckerberg avec l’acquisition deWhatsApp et Instagram. L’entrée dugéant et de son concurrent Twitter enBourse n’a pas arrangé la situation, quipousse toujours plus à la recherche denouveaux partenariats. Comme celuiqu’a récemment passé Facebook avecTF1 et Canal+, permettant aux chaînesd’obtenir des renseignements sur leursauditeurs ou la popularité des émis-sions. Des enjeux qui s’élèveraientjusqu’à 15 milliards d’euros !

réseauxsociaux

BLOG

Mathilde Tanfin, bloggeuse lilloisede 29 ans, nous fait découvrir tousses bons plans. Depuis trois ans,elle partage avec ses internautesconseils mode, beauté, sorties etses bonnes adresses.

www.lillebymat.fr

Lille by Mat’

on aliké !

actuTwistamAlors que la mode est au «selfie», cette applicationpermet de faire une vidéo avec les caméras avant etarrière de votre smartphone. Un «selfie vidéo» quevous pourrez partager sur les réseaux sociaux.


Watch DogsC’est la sortie du mois. Watch Dogs retrace un uni-vers moderne où tout est connecté à un systèmede contrôle central appartenant à des sociétés pri-vées. Le joueur incarne un groupe de hackeurs etd’assassins capables d’interférer avec ces sys-tèmes électroniques. Edité par Ubisoft


TESTTexteS : Khadija abouchan

ÊTES - VOUSFAIT ( E)POUR l’université ?L’UNIVERSITÉ VOUS INTÉRESSE, MAIS VOUSVOUS N’ÊTES PAS SÛR D’AVOIR LE BON PROFILPOUR Y RÉUSSIR ? RÉALISEZ NOTRE TEST !

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Votre série de bac :● Générale▲ Technologique■ Professionnelle

Pour réviser le bac, vous :● Faites un planning annuel de révision▲ Bossez à fond les dernières semaines■ Apprenez par cœur vos résumés de

cours

Votre passe-temps favori :■ Le karaoké● La lecture▲ La cuisine

Après le bac, votre priorité :▲ Une formation qui débouche sur un travail● Une formation qui vous passionne■ Une formation avec une bonne ambiance

Pour passer les concoursde l’enseignement, il faut :▲ Ça dépend des concours■ Un bac+3● Un bac+5

Une qualité que l’onvous reconnaît souvent :● L’endurance■ La générosité▲ La confiance en soi

Au sein d’un groupe, vous êtesplutôt : ● Celui qui écoute■ Celui qui discute▲ Celui qui organise

Votre niveau en orthographe :■ C une Katastrof● Vous avez toujours été bon en dictée▲ Vous bloquez sur le participe passé

Le prof de vos rêves :● Son bureau est toujours ouvert■ Une pointure dans son domaine▲ Exigeant mais souple

Les études à l’université, c‘est,par semaine :● 20 heures de cours et TD et autant de

travail personnel

▲ 20 heures de cours + 20 heures de TD+ 20 heures de travail personnel

■ 20 heures à la cafét + 20 heures à la BU+ 20 heures au Ciné-club

Une bibliographie, ça sert à :■ À connaître les dates clés d’un auteur● Avoir une liste de lectures sur un sujet

donné▲ Comprendre les origines de la Bible

Partir à l’étranger durantses études :■ Ce n’est pas une priorité pour l’instant● C’est utile pour s’ouvrir l’esprit▲ OK, mais d’abord dans un pays anglo-

phone pour devenir bilingue

Pour rédiger une lettre demotivation, vous :■ Surfez sur internet pour trouver

un modèle▲ Vous inscrivez à un atelier proposé par

le SCUIO (service commun universitaired’information et d’orientation)

● Vous jetez quelques idées sur unefeuille et construisez un plan

Majorité de ● Vous avez toutes aptitudes et les qualités requises pour réussir à lafac ! À vous maintenant de faire votre choix d’une discipline. Sachezqu’avec un bac général, plus de 70 % des nouveaux bacheliers réus-sissent leur première année de Licence (L1).

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d’études une fois diplômé, les opportunités sont nombreuses (licenceprofessionnelle, L3, admissions parallèles aux grandes écoles...).

Vous avez une majorité de ▲ Vous hésitez, non sans raison à vous inscrire à l’université. Théori-quement, vous avez le profil pour réussir, mais la motivation ne doitpas vous faire défaut. Notre conseil, renseignez-vous sur les débouchésdes filières qui vous intéressent. N’oubliez pas que l’université proposede nombreuses licences professionnelles et master pro accessiblesaprès une L2 ou un M1.

VOTRE PROFIL



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MAG Juin N0 32 pages_Mise en page 1