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Avec le Soutien de : Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de Koupat Ha’ir SOMMAIRE : La pointe de l’aiguille p.2 Voyant ou non voyant p.3 Paracha de la semaine p.4 Questions au Rav p.5 Eshet Hayil p.6 Refoua Chelema p.8 Chalom Bayit p.9 Prosperite p.10 Education p.11 Emouna p.12-13 Ségoulot p.14 Gardes ta langue p.15 B.D p.16 Suivez nous sur Facebook.com/liketorah Email [email protected]

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Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a, Rav Ron Chaya chlit’a, Rav Yaakov Mazouz chlit’a, Rav

Acher Fitoussi chlit’a, Rav David Nacache chlit’a, Yeshiva Or Arachbi, Les Rabanim de

Koupat Ha’ir

SOMMAIRE :

La pointe de l’aiguille p.2

Voyant ou non voyant p.3

Paracha de la semaine p.4

Questions au Rav p.5

Eshet Hayil p.6

Refoua Chelema p.8

Chalom Bayit p.9

Prosperite p.10

Education p.11

Emouna p.12-13

Ségoulot p.14

Gardes ta langue p.15

B.D p.16

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« Ouvrez moi une ouverture de la taille

d’une pointe d’aiguille et je vous ouvri-

rais une ouverture de la taille d’un palais

Un petit pas de notre part, amène une abondan-

ce d’aide du ciel

Le Créateur du monde se tourne vers chaque Juif et

Juive à tout moment et dans chaque endroit qu’il / elle

se trouve, et peut importe le niveau spirituel qu’il ou

elle a et même s’il a atteint un niveau très bas de

spiritualité, et Il leur dit : « Mes Chers Juifs, vous êtes

très important pour moi car vous êtes mes enfants et

malgré la peine que vous m’infligez de part vos ac-

tions, vous serez toujours aimés de moi et ce qu’im-

porte votre éloignement de moi car un ’’père’’ aime

ses enfants dans malgré toute la peine qu’ils peuvent

lui causer. »

C’est pour cela que le Créateur du monde nous dis

comme il est écrit dans le Chir aChirim - le Cantique

des Cantiques « Ouvrez moi une ouverture de repen-

tir de la taille d’une pointe d’aiguille et je vous ouvri-

rais ou ouverture de la taille d’un palais ». Vous ferez

le maximum pour ouvrir et faire un pas spirituel

même petit dans ma direction, un petit pas de

rapprochement témoigne d’une volonté en-

fui au plus profond de votre âme, une volonté

intérieure de ne pas me faire de la peine et

que juste le Yetser Ara vous ralentie, vous

empêche de faire ma volonté. Quand

vous ferez un effort et m’ouvrirez une ouverture même

toute petit, pour vous approcherez de moi,

« Je vous ouvrirais ou ouverture de la taille d’un palais

» et je ferez pleuvoir sur vous une abondance d’aide

spirituelle du ciel.

Il faut comprendre pourquoi il est dit « ouvrez moi une

ouverture de la taille d’une pointe d’aiguille » et que

ce n’est pas tout simplement écrit : « Ouvrez moi une

toute petite ouverture et je vous ouvrirez ... »

On pourrait expliquer avec l’aide de D.ieu de cette

manière, comme nous le savons tous, une aiguille

sert à réunir attaché des morceaux différents d’un ha-

bit, exemple : « des manches et un col pour former un

nouvel habit parfait, et ou réparer des morceaux d’un

habit usé, c’est pour cela que nous l’avons utilisé pour

l’ouverture et le petit pas que la personne doit faire

pour se rapprocher de D.ieu malgré son très bas ni-

veau de spiritualité « la pointe d’une aiguille » fortifie,

encourage !!!

Que chaque rapprochement, même petit, coud, ras-

semble notre personne du Créateur du monde et

maintenant notre niveau spirituel est en hausse,

supérieur à notre habitude, ce nouveau niveau de

connexion est un pont pour que toute l’aide Divine

arrive à nous et nous aides à faire la volonté de

D.ieu.

On a entendu en Israël une histoire qui a fait les

grands titres de la presse:

C’est l’histoire d’un jeune soldat israélien qui était

prêt à accomplir un commandement du Choul’han

Aroukh à condition qu’il soit facile, gratuit, qu’il ne

prenne pas de temps et qu’il soit toujours à portée de

main.

Un rabbin lui proposa la loi suivante : mettre d’abod

la chaussure droite puis la gauche, lacer ensuite la

gauche puis la droite. C’est tout ! C’est facile, gratuit,

cela ne prend pas de temps et c’est toujours à portée

de main ! Mais rien n’est jamais aussi simple que l’on

se l’imagine.

Notre militaire, poussé

par la force de

l’habitude, mettait

automatiquement ses

chaussures, sans prendre

garde au déroulement précis

prévu par les textes saints. Pour

-tant, fidèle à la parole

donnée, il

s’astreignait à enlever ses chaussures pour les

remettre selon le cérémonial exigé. A cet effet, il

disparaissait chaque fois pour quelques minutes, loin

des regardes curieux. Son adjudant, intrigué et irrité

par ce manège étrange, décida de l’at-traper sur le

vif et le punir.

Dans le camps militaire, c’était la grande

effervescence car 74 soldats d’élite avaient été

choisis pour une mission importante en hélicoptère.

Au moment de monter à bord notre soldat, qui faisait

partie des heureux élus, s’aperçoit qu’une fois de

plus il s’était trompé en mettant ses chaussures.

Discrètement, il se volatilise …mais à son retour ,

l’adjudant lui barre le passage et l’empêche

fermement de participé au vol prévu. Supplications,

promesses, rien n’y fait. Il est effondré …jusqu’au

moment où arrive la terrible nouvelle : les hélicop-

tères se sont percutés et il ne reste aucun survivant

de cette tragique catastrophe aérienne, 73 ont

disparu, le 74ème n’étant pas au rendez-vous.

Notre ami fut subjugué que le respect d’une loi aussi

simple lui ait sauvé la vie. Il s’est mis aussitôt à la re-

cherche de la Vérité et il étudie depuis dans un

centre de Torah.

Ce soldat était prêt à ouvrir une ouverture pas plus

grande que la pointe d’une aiguille et D.ieu dans sa

grande miséricorde lui a ouvert des portes de la taille

d’un palais.

Rav Moché Ben Moché Chlit’a

Kol Ayechouot et Leda Kala à Tsipora Yardena Bat Rahel

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Voyant ou non voyant

Quand on est arrive au cp , on nous a enseigne la

lecture et on nous a raconte une histoire que

seulement quelques longues annee apres j’en ai com-

pris le sens : « C’est l’histoire d’une petite fille qui

marchait dans la rue et rencontra une femme agee qui

lui demanda de lui lire une lettre, la petite fille lut la

lettre a la vielle femme et lui demanda: « grand-mere

pourquoi ne lis pas tu toi-meme la lettre? » La vielle

femme lui repondu: « car je suis aveugle. » Aussitot la

petite fille se sentit genee de sa question et continua a

lire la lettre en detail, tout doucement.

Quand la petite fille fini de lire la lettre la vielle femme

lui dit: « merci beaucoup petite fille tres jolie, quelle

est belle ta robe rose, et comment l’accompagne bien

se ruban viole que tu lui a mis tout autour. Aussitot la

petite fille demanda a la vielle femme: « grand-mere,

ne m’avais tu pas dit que tu etais aveugle, et com-

ment peux tu savoir que ma robe est rose est que le

ruban que je porte autour est violet? » La vielle

femme lui repondit, « puisque je ne sais pas lire, je

suis aveugle. »

Cette histoire est beaucoup plus profonde que ce qui

parait !

Un homme peut vivre dans ce monde et etre toute sa

vie triste car il ne lit pas correctement la realite ,et un

homme qui n’arrive pas a lire correctement la realite

et aigri de chaque chose qui se passe dans ce

monde !

Un homme qui sais observer correctement ce monde

est heureux !

Il y avait un juif du nom de rav Eliezer Silver, il faisait

beaucoup pour aider et renforcer les juifs. Apres la

shoah, il alla d’un camp a l’autre pour renforcer le

morale des juifs et leurs mettre les Tefilines. Un jour

un juif vint le voir un jeune 18, 20 ans et devant tous

les autres juifs du camp dit a haute voix: « moi, Mr le

rav je ne serrai jamais religieux ». Le rav compris que

se juif parle avec douleur qu’il a dut avoir quelque

chose qui la pousser a cette decision et lui demanda

pourquoi. Le jeune juif lui repondit: « pendant la

shoah, il y avait un religieux dans notre camp qui avait

un Sidour, et il ne laissait personne prier dans son

Sidour, tout le monde voulait prier dans le Sidour, et

lui ne les laisser prier dans son Sidour que en contre-

partie de leurs rations de pain qu’ils avaient recu le

meme jour, et le rav sait ce que c’est que de couper

un morceau de cette ration de pain journaliere? Et il y

avait des juifs que tous les jours couper un morceau

de cette ration au peril de leurs vies, pour prier dans

ce Sidour. Et si il existe un juif aussi corrompu, moi je

ne veut pas etre juif !

Le rav Eliezer Silver lui demanda: « cher juif est

pourquoi n’a tu pas regarde tous ces juifs qui etait

pres a donner un morceau de leurs pain tous les

jours, juste pour se rapprocher de Dieu?

Ce que le rav voulait lui dire c’est: « Pourquoi n’a tu

pas regarder correctement la situation » car du mo-

ment que l’on apprend a observer vraiment la vie al-

ors tout le monde autour de nous change complete-

ment sous nos yeux. « Tu t’es fixer sur une personne

qui te semblais mal agir au lieu de regarder toute la realite

qui etait bonne. Cette verite m’a fortifie pourquoi quand on va

en vacance en regarde notre chambre d’hotel dans les moin-

dres details, et ce que le lit est bien confortable, la ventilation

marche comme il faut, est ce que on a assez de coussin ….

Et a cause de ca on profite pas car on est a l’affut du moindre

probleme. Alors que pendant la fete de souccot par exemple,

ou on dort dans des cabanes, des fois il pleut, il peut faire

froid, il peut y avoir des moustiques… mais pourtant on s’en

fou on profite a fond.

Si je dis a une personne de tenir un tuyau, il va le tenir 5

minutes, 10 minutes et il en aura marre mais si je lui dis tiens

ce tuyau il fait respirer Baba Sal יzatsa’l, la personne va tenir

se tuyau des heures durant et sera heureux du merite qu’il a

recu .

Si je dis a une personne reste debout a cote de cette porte, au

bout d’un de quelques temps il partira mais si je lui dis tu dois

rester a l’entree du Saint des Saints, Kodech aKodachim car

tu es Cohen Gadol alors sa sera tout different, le Cohen

Gadol non seulement restait debout pendant Kipour des

heures durant mais il allait de droite et de gauche, sacrifier

des Korbanot, il travaillait tres dur, mais comme il comprenait

la raison de son travail il le faisait avec plaisir.

Dans quoi reside la difference ?

Dans le faites de savoir et comprendre que la chose que nous

faisons dans l’endroit que nous sommes a une signification,

un raison d’etre. Les Bnei Israel par 3 fois tous les ans, mon-

taient vers Jerusalem.

Et pourquoi ils etaient tous heureux, et ceux malgre que c’etait

un voyage long et dur en soit, car ils comprenaient l’impor-

tance de ce voyage, c’est la volonte de Dieu !

Maintenant dites moi, Dieu n’est pas partout ? Alors si Dieu

m’a fait demenage dans cette maison pas celle d’en face, ma

donne cette voiture pas une autre, me fait travaille dans ce

travail meme si c’est dur, me fait vivre dans cette maison avec

ces personnes, c’est par hasard ou avec une Ashga’ha toute

particuliere ? Avec un Ashga’ha ! Maintenant qu’elle est la

difference entre le voyage vers Jerusalem a dos d’ane et en

voiture, « l’endroit que tu te tiens dessus, saint il est ».

Alors quel est la difference entre une personne heureuse et

une personne mal heureuse ?

La personne heureuse comprend que Dieu l’a mis dans cette

endroit, et se dit je suis comme le Cohen Gadol dans le Saint

des Saints. Vous comprenez maintenant que la personne qui

n’arrive pas a bien lire la realite des choses est comme un

aveugle ! Il vit dans un hotel respire l’aire de l’hotel et se plaint

d’etre en prison.

Savoir lire la realite c’est de ne plus etre aveugle !

Rav Réfael Roubin Chlit’a

Leyda Kala lekol Oubarout amekha Israel

Page 4: Mag Like Torah No03

Paracha Ekev

« Lorsque j’ai gravi la montagne pour recevoir les

Table de pierres, les Tables de l’alliance que

Hachem a conclue avec vous, et je suis resté sur

la montagne quarante jours et quarante nuits; du

pain , je n’[en] ai pas mangé, et de l’eau je n’[en] ai

pas bu. »

Nombreux sont les enseignements que nous ap-

prenons à travers cette phrase:

Quand une personne décide de se rapprocher de

D.ieu il ne faut pas croire que du jour au lendemain on

peut arri-ver à un niveau très élevé mais il faudra

GRAVIR les étapes les unes après les autres .

Il ne faudra pas non plus croire que la route même si

longue, sera facile et plate comme une plaine, qu’il n’y

aura juste qu’à marcher tout droit pour arriver à sa

desti-nation; mais au contraire il faudra s’ac-crocher

de toutes ses forces pour esca-lader cette MON-

TAGNE qui est notre ascension spirituel vers

l’Eternel.

Aussi ne croyez pas une seconde que le travail de

soi, cette ascen-sion spirituel vers l’Eternel ne vaut

rien (Has Véchalom) que ce ne sont que des simples

PIERRES et que dans la vie l’important c’est les

plaisirs, le matériel.

Ces ‘PIERRES’ renferme en elles un trésor d’une très

grande valeur car en réalité elle représente cette

ALIAN-CE QUE HASHEM A CONCLUE AVEC

NOUS elles ont la force de nous relier avec le Cré-

ateur du monde, et automatiquement nous faire dé-

couvrir un nouveau monde, un monde qui défit les lois

de la nature, un monde qui changera votre manière

de voir la vie .

Comme nous le témoigne Moché Rabbenou « et je

suis resté sur la montagne quarante jours et quar-

ante nuits » quarante le chiffre qui représente le

temps qu’il faut à une nouvelle création pour exister

(40 jours priè-res, etc...).

« du pain , je n’[en] ai pas mangé, et de l’eau je

n’[en] ai pas bu » ce qui est le plus essentiel de nos

besoins vitaux, Moché n’en a pas eu besoin car

quand une per-sonne à une entière confiance en

l’Eternel alors il n’a pas besoin de la nature.

« Quand une personne est reliée par en haut (avec

Hashem) il ne peut tomber en bas »

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Page 4 Kol Ayechouot pour Yehudit bat Miriam et ses enfants

Paracha Vaet’hanan

Ne jamais renoncer, mais continuez à prier

« J’ai imploré Hachem à cette époque en disant: Mon

Seigneur Hashem, Tu as commencé à montrer à ton

serviteur Ta grandeur et Ta main forte ; car quelle est

la force dans le ciel ou sur la terre qui pourrait repro-

duire Tes oeuvres et Tes actes de puissance? Laisse-

moi traverser, je T’en prie .. , que je vois ... »

Bien que D.ieu lui ait affirmé qu’il ne rentrerait pas en

Israël, Moché continua à prier de toutes ses forces

pour tenter d’annuler ce décret, il pria avec ferveur

rappela l’infinie miséricorde de D.ieu à accepter les

pécheurs qui se repentent, sa force de nous juger

avec miséricorde au lieu de nous condamner comme

l’aurait fait un roi de chair et de sang.

Voici le chemin de la prière, que chaque juif doit en

tiré un exemple dans sa vie:

. Implorer D.ieu.

. Ne pas s’arrêter de prier mais au contraire de mul-

tiplier sa prière.

. Se repentir.

. Faire appel à la miséricorde de D.ieu d’accepter les

pécheurs qui se repentent.

. D’exprimer par la bouche la grandeur de D.ieu

. Le proclamer UNIQUE et que rien dans aucun mon-

de n’égal à Lui ou ne peut exister sans Lui.

On voit aussi que sans vraiment comprendre pourquoi

D.ieu arrêta Moché dans ses supplications comme il

est écrit : « C’est trop pour toi ! Ne continue pas à Me

parler davantage de cette chose. »

Nos Sages demande de quelle chose parla D.ieu à

Moché et qu’avais dit Moché de trop? Parmi les diffé-

rentes explications on apprend de là et de la prière

que Moché avez fait pour sa soeur Miriam : « Je T’en

prie .. , D.ieu, guéris la je T’en prie .. , » que le mot ..

en Hébreu répéter 2 fois dans une prière est un Très

forte Ségoula pour que notre prière soit exaucée.

Comme Moché avait déjà utilisé 1 fois le mot .. dans

sa prière s’il l’aurai employé une seconde fois Has-

hem au-rait surement répondu favorablement à

Moché et l’aurait permit de rentrer en Israël.

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Page 5: Mag Like Torah No03

Page 5 Kol Ayechouot famille Madar

Ecole Religieuse ou Laicque ?

Question :

Est-ce que d’envoyer mon enfant dans une

ecole de tres haut niveau mais laicque est une

erreur ? Nous sommes une famille prati-quante

et notre enfant respecte Torah et Mits-vot

depuis sont plus jeune age.

Reponse:

C'est en effet une grande et très dangereuse

erreur. Il ne serra plus possible après cela de

retourner la roue dans le sens inverse car

même si votre enfant devient un grand pro-

fesseur, la pratique du chabbat ne sera sure-

ment plus respecter! Il est complètement in-

terdit d'envoyer votre enfant dans ce jors d'en-

droit.

Il existe de tres bonne ecole religieuse de haut

niveau ou la Torah y est presente et les

drogues alcools et autres problemes y sont ex-

clus.

Acher Yatsar

Question:

Est-ce qu-une personne qui va souvent au toi-

lette dois a chaque fois faire la priere de Acher

Yatsar?

Reponse:

A chaque fois que une personne fais ses be-

soins il devra reciter la benediction de Acher

Yatsar.

Si une personne vient de finir mais aussitot

sent le besoin d’y retourner ne ferra la bene-

diction qu’une fois qu’il a fini .

) ת יביע אומר"ושו, ב"יעוין משנה ברורה סימן ז סק

).חלק אורח חיים סימן ב' חלק ט

הלל מאירס, בברכה רבה

Dire la benediction de Acher Yatsar avec kava-

na est une grande Segoula pour avoir une bon-

ne santé.

http://www.segoulot.tk

Page 6: Mag Like Torah No03

Page 6 Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah

De véritables bijoux

Rabbi Hershel Louria, l’un des ‘hassidim de Slonim

à Tibériade, aspirait beaucoup à se rendre à Slonim

en Lituanie pour voir son Rabbi, l’auteur de Divrei

Chmouël, et apprendre de ses actes. Mais il était

terriblement pauvre et n’avait pas l’argent du voya-

ge. Son épouse voulait l’aider, malgré les difficultés,

et décida de vendre ses bijoux et d’en don-ner la va-

leur à son mari pour

qu’il puis-se

accomplir

le désir

de son

coeur.

Le

jeune

avrekh

alla

donc trou-

ver le Ad-

mor, voyage

qui n’é-tait ni court ni

facile. Il ne ra- conta pas

au Rabbi com-

ment il

avait ré -

ussi à

payer le

voyage,

mais

d’autres ‘hassidim

lui racontèrent l’histoire de la

vente des bijoux.

Le Rabbi s’émerveilla, et bénit le ‘hassid que par ce

mérite ils auraient, lui et son épouse, des enfants qui

seraient des bijoux. Rabbi Hershel le mérita effecti-

vement, et ses fils éclairèrent les cieux d’Erets Israël

par leur Torah et leur service de Hachem.

De ses propres mains

Il y a l’amour de la Torah, et il y a le dévouement

pour la Torah.«Et toi, tu les surpasses toutes», c’est

la qualité de rechercher toutes les occasions d’aider

ceux qui étudient la Torah. La rabbanite Eliachiv

était de cette trempe. Elle était un symbole de ce

genre de conduite.

Toutes les nuits, le Rav se levait pour aller étudier,

et la rabbanite se levait elle aussi avec lui pour lui

préparer un café chaud. Ce n’était pas une petite

chose. Auparavant, il fallait chauffer l’eau sur un

réchaud à pétrole, ce qui était assez difficile, mais

qu’est-ce que cette difficulté comparée à l’immense

mérite de la rabbanite d’être l’aide d’un Talmid

‘Hakham ? Elle se levait toutes les nuits avec un

chant dans le coeur et se

réjouissait de

lui

préparer

cette

boisson

chau-

de.

Dans sa

vieillesse, l’une de

ses filles lui apporta une bouilloire électrique, pour

qu’il y ait de l’eau chaude en appuyant sur un

bouton sans qu’elle ait besoin de se lever la nuit,

puisque le Rav pourrait la faire chauffer lui-même.

La rabbanite refusa énergiquement. Elle n’accepta

absolument pas de prendre la bouilloire, en

disant :«Est-ce qu’on va me prendre même cette

mitsva ?»

Page 7: Mag Like Torah No03

Adrien Moshe ben Marie Ida

Miriam Ginette bat Eshter

Rephael-Hai ben Yehoudit

Odelia bat Marie Ida

David Philippe ben Odelia

Envoyez nous vos noms pour une refoua shelema via notre page facebook.com/liketorah ou par email [email protected]

Page 8: Mag Like Torah No03
Page 9: Mag Like Torah No03

L’axe central

Il existe un principe, sur lequel repose toute la joie de la femme.

A partir du moment où l’homme comprend un tel principe, toute

sa vie de couple devient alors très simple et légère, ce principe

est l’axe central sur lequel repose tout son (Chalom Bayit L’har-

monie du foyer). La base de cela c’est que le mari sache que la

chose la plus importante pour lui est sa femme, et il saura com-

ment lui donner le sentiment qu’elle se trouve au premier plan et

à la première place dans sa vie.

L’homme doit transmettre à sa femme par tous les moyens le

fait qu’elle a la première place dans sa vie. Il peut lui faire com-

prendre cela grâce à des paroles en lui disant à chaque occa-

sion possible : Ma femme, tu es la première ! Tu es plus impor-

tante que tout et tu passes devant toute autre chose ! Tu es la

plus belle ! La plus intelligente ! …Il peut aussi lui faire passer

ce message par des actes, comme par exemple, au moment ou

elle lui demande une certaine chose ou a besoin d’une chose, et

cela dérange son planning , son temps , ou bien à propos d’un

sujet ou sa pensée contredit la sienne – il s’annulera et fera sa

volonté, et de cette façon il lui prouvera qu’elle est plus impor-

tante que toute autre chose au monde et qu’elle passe avant

toute autre chose qu’il planifie dans sa vie ,en bref- qu’elle se

trouve a la première place dans sa vie.

A partir du moment où la femme fera attention a tous ses égards

envers elle, elle se sentira vraiment à la première place devant

lui, et on ne peut concevoir la grande confiance, la vivacité et la

joie qu’elle recevra de cela. Elle sera la femme la plus heureuse

au monde, et le mari est le premier qui jouira de cela sur tous

les plans, et le gain qu’il gagnera de ces concessions qu’il a fait

pour elle, montera mille fois plus, que ce qu’il a cru perdre par

ses concessions, comme cela est expliqué en détail dans le

5eme chapitre du livre le Jardin de la paix.

L’entrée a la maison

Il existe un principe très connu que tout dépend du bon com-

mencement entrepris, du bon départ. C’est pourquoi, l’entrée du

mari à la maison, après une journée pleine et fatigante au travail

ou aux études, est très importante, et c’est le moment de

montrer à sa femme qu’elle tient la première place pour lui. Il est

recommandé, qu’avant de commencer une discussion avec ses

enfants, il faut avant tout rechercher sa femme et poser la ques-

tion à tous : Ou est maman ? Bonjour …bonjour les enfants,

mais ou est maman ? Avant tout Maman !

A l’instant où il la voit, il lui dira avec un grand et vrai sourire et

avec plein d’adoration :

Bonjour ma chérie ! Comment ça va ? Je suis obligé de te parler

quelques instants. Toute la journée j’ai pensé à toi et je veux

savoir comment tu te portes, qu’est ce qui t’es arrivé aujourd’hui,

et comme ca il s’assoit avec elle tout en la réveillant a entrer

dans la discussion. Il lui posera des questions : Quoi de neuf ?

Comment tu te sens ? As-tu mangé aujourd’hui ? (toutes ces

paroles ne sont que des exemples et chacun doit trouver les

paroles qui feront vraiment passer le message à sa femme sur

le fait qu’elle est la première) De cette façon il continuera à

s’intéresser vraiment à elle et remarquera ce qui est nouveau

chez elle, quelle chose particulière l’a travaillé cette journée etc.

Le but est de lui donner son attention à l’ instant où il entre à la

maison, ce qui lui transfère le sentiment qu’elle est la chose la

plus importante dans la maison, et donc instantanément a son

entrée a la maison, sa femme est la première.

«Ce qui nous appartient à moi et à vous- lui appartient»

Page 9 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane

Le proverbe est connu : « Derrière chaque grand homme se

cache une grande femme ». Lorsque Rabbi Akiva rentra dans sa

ville accompagné de quelques dizaines de milliers d’élèves, il vit

sa femme et il déclara à ses élèves : « Ce qui nous appartient à

moi et à vous- lui appartient » Il fit dépendre, toute son énorme

réussite dans l’étude de la Tora, de sa transmission, et le fait de

faire grandir des dizaines de milliers d’élèves, de sa femme.

Respect et honneur

Nos sages obligent, de façon stricte le mari d’honorer et de re-

specter sa femme et sur cela il signe devant deux témoins dans

la Ketouba. Cette obligation n’est pas conditionnée par quoi que

ce soit, ni le comportement de sa femme, ni ses actes, mais

c’est une obligation qui reste vraie sans aucun changement, peu

importe ce qui se passe. On peut essayer de comprendre cela

grâce à l’histoire de Rabbi H’iya, dont la femme imposait la ter-

reur, et pourtant lui malgré cela, à chaque fois qu’il trouvait une

nouvelle écharpe au marché ou tout autre cadeau, il lui achetait,

et en arrivant a la maison lui donnait ce cadeau. Rabbi lui posa

la question : « Mais n’est ce pas qu’elle te rend tout le temps mal-

heureux et t’impose la terreur ?» Rabbi H’iya lui a répondu : « C’est

suffisant, qu’elles fassent grandir nos enfants et nous sauvent de la

faute …»

De cette histoire nous apprenons que le respect et l’honneur de

la femme n’a aucun lien avec quoi que ce soit, et cela est rap-

porté clairement dans le Rambam ( Hilhot Ichout 19 ) : «…Et aussi

nos sages ont obligé l’homme a honorer sa femme plus que soi même,

et l’aimer comme soi même, et si il a de l’argent, il doit multiplier ses

bontés selon son argent, et n’imposera pas sur elle une grande crainte,

et sa discussion avec elle sera avec calme et il ne sera pas triste , ni

énervé …»

Respecte et tu seras respecté

A long terme, une femme qui se fait respecter et honorer par son

mari, ne pourra pas aller contre la volonté de son mari. Elle ne

se sentira pas bien à s’y confronter, de lui mettre des bâtons

dans les roues, puisqu’il la respecte tellement et la prend tant en

compte. C’est pourquoi, sans lui dire un mot, elle-même aura

honte de se confronter à lui a cause de sa bonne attention en-

vers elle. Est-ce qu’il est concevable qu’elle fasse contre son gré

après toutes ses bontés ?

C’est pourquoi, il montrera a sa femme qu’il l’aime comme elle

est, et lui dira que tout est par son mérite, par sa force il va

étudier, et lui dira qu’au contraire il aurait préférer rester a côté

d’elle à la maison, mais pour le bien être du foyer il va étudier la

Tora, et d’autres paroles de ce genre qui par leur biais l’éclair-

era, lui fera ressentir qu’elle est la chose essentielle dans sa vie,

et qu’elle a une part considérable dans sa Tora et ses Mitsvots.

L’homme doit faire attention a une seule chose, de faire tout cela

avec vérité, et sans espérance du résultat immédiat, il a un petit

peu sourire, et tout de suite elle sera annulée devant lui…car il

est possible qu’il aura besoin de continuer et persévérer à

sourire, écouter, donner pendant une longue période, et elle con-

tinuera sa confrontation et ses abaissements etc. C’est la raison

pour laquelle il ne faut pas mettre en épreuve cela, mais se com-

porter de cette façon fixe et par principe, c’est à dire : « Eclairer

et prier » et lorsqu’elle remarquera que son comportement est

vrai, elle se retournera, comme il est écrit : « Lorsque D’ieu

agréé les voix d’un homme, Il lui concilie aussi la faveur de ses

ennemis ».

Chalom Bayit par le Rav Shalom Arush

Perle de paix [3] - Le point essentiel

Page 10: Mag Like Torah No03

Page 10 Ilouy Nichmat Marie Ida et Moderkhai bat Juliette

Il n'y a pas d'excuses !

Le phénomène des personnes endettées n'est pas nouveau dans

le monde. Cependant, notre génération a vu apparaître une

calamité supplémentaire : la baisse drastique des standards éthi-

ques et moraux de la part des personnes qui doivent rembourser

les sommes qu'elles doivent.

De nombreuses personnes endettées ne font pas les efforts né-

cessaires pour rembourser leurs dettes. Plutôt, elles préfèrent

vivre une vie empreinte de mensonge : celle des personnes qui ne

doivent rien à personne.

Certaines ont même le culot de penser que l'argent qu'elles ont

emprunté est réellement le leur et que l'individu qui leur a prêté –

et exige maintenant d'être remboursé – désire en fait le leur voler !

Ces personnes lui reprochent de leur rendre leur vie misérable et

de ne pas comprendre la situation difficile dans laquelle elles se

trouvent. Leur raisonnement est simple : “Pour quelle raison cet

individu ne nous laisse-t-il pas tranquilles ?” pensent-elles. Selon

elles, c'est le monde entier qui doit être rempli d'égards envers

elles.

La conséquence de ce genre de comportement est de renverser

complètement la réalité. La personne qui doit de l'argent à une

autre – et qui devrait en théorie se sentir gênée de ne pas pouvoir

rembourser ses dettes – est celle qui adopte un comportement de

grand seigneur, tandis que c'est à celle qui a prêté son argent à

qui revient la responsabilité de chercher par tous les moyens pos-

sibles ce qu'elle doit faire pour recouvrer son argent !

Ainsi, l'esclave est devenu le maître, tandis que le maître est

maintenant l'esclave. Il ne faut pas perdre de vue que c'est la

situation exactement inverse qui devrait prévaloir : c'est la per-

sonne qui a prêté son argent qui devrait être considérée comme

ayant la main sur celle qui le lui doit. Cette situation ne devrait pas

changer jusqu'au jour où le débiteur a remboursé la totalité de la

somme qu'il devait. Que les choses soient ce qu'elles sont est un

des signes de la chute spirituelle terrible de notre génération.

Les choses les plus simples et que tout le monde devrait com-

prendre et appliquer ne le sont plus. Nous sommes tombés bien

bas !

L'arrêté du “Comité des quatre terres”

Afin de nous aider à comprendre la gravité du problème, il est

sans doute utile de réfléchir à l'arrêté qui fut promulgué – il y a

plus de quatre cents ans – par les leaders rabbiniques de l'é-

poque, dont le saint Rabbi Chmouel Eliezer Halevi Ideles (le

“Maharcha”). Ces leaders s'étaient réunis en une assemblée que

l'histoire a retenue sous le nom de “Comité des quatre terres.”

Voici les trois points principaux de ce décret : 1 . Les juges du

tribunal rabbinique peuvent constater qu'une personne endettée

ne rembourse les sommes qu'elle a empruntées et que cette per-

sonne ne travaille pas jour et nuit afin d'éponger sa dette. De plus,

cette personne formule toutes les excuses possibles pour ex-

pliquer les raisons de son incapacité à rendre l'argent qu'elle doit.

Dans un tel cas – et comme premier avertissement – cette per-

sonne n'a plus le droit d'entrer à la synagogue ! Également, elle

n'a pas le droit d'y revenir tant qu'elle n'a pas remboursé sa dette !

2 . Dans le cas où cette situation perdure, c'est également sa

femme qui n'a plus le droit d'entrer dans la section des femmes de

la synagogue. En fait, les autres sections de la synagogue lui sont

également interdites d'accès, jusqu'au jour où son mari ne doit

plus d'argent.

3 . Si ces mesures n'ont pas permis d'aboutir à une conclusion

satisfaisante, ce sont les enfants de la personne qui sont expulsés

de leur école ! Il est important de préciser que de nos jours, à

cause de la chute abrupte des standards moraux dans le domaine

des remboursements de dettes, cet arrêté peut nous sembler cruel

à de nombreuses personnes. Nous pouvons nous étonner de l'ab-

sence évidente d'une recherche de compromis et craindre que ses

consequences ne fassent qu'aggraver la situation.

Cependant, nos Sages des générations précédentes savaient perti-

nemment ce qu'ils faisaient. Ils connaissaient très bien la force du

mauvais penchant de chaque individu et notre capacité à toujours

expliquer notre comportement fautif et à nous trouver les bonnes

raisons pour expliquer notre attitude, peut importe sa nature. Il est

toujours tentant de chercher à ne pas faire face à nos responsabili-

tés et de ne pas rembourser nos dettes.

Par conséquent, nos Sages ont promulgué cet arrêté dans le but de

décourager les mauvais payeurs et de les forcer à mettre en oeuvre

tout ce qui leur est possible de faire pour rembourser leurs dettes.

Dans le cas contraire, ces personnes doivent souffrir l'humiliation à

laquelle nous avons fait référence. Également, pour rendre leur

force de conviction plus efficace, nos Sages ont inclus dans leur

arrêté la femme du mauvais payeur, afin que celle-ci l'incite à accé-

lérer le remboursement des sommes qu'il doit et à ne pas aug-

menter ses dettes.

Le fait que la personne qui emprunte se retrouve dans une situation

désavantageuse par rapport à celle qui prête – et non pas l'inverse,

comme le veut notre société – a été inscrit dans la halakha (le droit

juif), c'est-à-dire dans le Choul'han 'Aroukh ('Hochen Michpat, 107).

Également, la Guémara est remplie de décrets de la même sorte.

Tous ces arrêtés et tous ces décrets possèdent le même fonde-

ment : la personne qui emprunte a la responsabilité de rembourser

les sommes qu'elle doit. Il est demandé à cette personne de rem-

bourser son prêt selon les échéances prévues et de respecter

toutes ses obligations. De fait, rembourser les sommes que l'on doit

est un concept d'une telle importance, que les Sages du Talmud ont

décrété qu'un mauvais payeur doit être flagellé à cause de son

manque de volonté de faire face à ses responsabilités. Ce qui est

reproché à cette personne est de ne pas déployer tous les efforts

nécessaires pour rembourser sa dette. C'est pour cette raison que

dès l'instant où elle reconnaît que sa responsabilité est engagée –

et qu'elle s'engage à rembourser les sommes qu'elle doit – les

coups de fouet s'arrêtent.

Ce que nous apprenons des paroles des Sages du Talmud est qu'un

emprunteur est lié à son créditeur, à l'image d'un esclave à son

maître. En d'autres termes, le créditeur possède un droit de regard

sur les biens de l'emprunteur ; c'est même l'indépendance physique

de l'emprunteur qui est remise en question : celui-ci ne peut pas

choisir à loisir de travailler – ou pas – pour rembourser sa dette.

Ceci correspond au verset (Proverbes 22:7) : “Le débiteur est as-

servi à son créancier.”

Une personne qui ne peut pas rembourser ses dettes – et qui ne

possède pas les biens matériels pour faire face à ses obligations –

est identique à l'esclave face à son maître. Tant qu'elle doit un euro

à son créditeur, elle ne possède pas le droit à la parole et sa seule

obligation est de travailler jour et uit pour rembourser ce qu'elle

doit.

À notre grande douleur, nous constatons que nous vivons dans un

monde où la réalité a été inversée : c'est le créancier qui doit travail-

ler jour et nuit et qui doit pourchasser le débiteur pour recouvrer son

argent.

À suivre…

Prosperite par le Rav Shalom Arush

L’esclave devenu maitre

Page 11: Mag Like Torah No03

Extrait du livre Le jardin de l'éducation

Il existe un principe fondamental dans l’éducation des enfants, où il

existe beaucoup de conseils pratiques. Ce fondement est celui de

faire entrer le bien et le bon à l’intérieur de la maison au lieu de

combattre le mauvais. Qu’est ce que cela signifie ?

La majorité des parents concentrent l’essentiel de leur éducation

dans des combats acharnés sur les choses fausses, erronées et

mauvaises de leurs enfants. Même s’ils savent qu’il n’est pas bon

d’agir ainsi, ils ne savent pas faire autre chose. Beaucoup de forces

psychologiques sont dépensées dans ces confrontations avec les

enfants, ces réprimandes et ces cris ainsi que toutes les sortes de

critiques et d’insultes qui peuvent s’y ajouter.

Comme nous l’avons dit, peut-être d’une façon théorique, la plupart

des parents qui veulent éduquer leurs enfants savent et compren-

nent que ce n’est pas la bonne manière. Mas leur définition du mot

« éducation » signifie pour eux l’éloignement de l’enfant des mau-

vaises choses. Comme nous l’avons compris également, cela s’ex-

prime chez la majorité des parents par des remontrances et des

punitions, mais combattre le mauvais chez l’enfant c’est tout simple-

ment une guerre d’épuisement puisque l’on sait que l’enfant au dé-

but de sa vie est tout entier mauvais. Comme il est écrit dans la

Torah (Béréchit 8) : « Car le penchant du coeur de l’homme est

mauvais depuis ses jeunes années », et dans Job il est écrit : « Ayir

comme un homme sauvage est née»

Le véritable chemin à suivre est de ne pas combattre le mal, mais

au contraire multiplier le bien ! Faire entrer dans la famille, à

l’intérieur de l’enfant le plus de bien possible : des bonnes qualités,

des bonnes habitudes, une bonne volonté, et c’est ainsi que l’enfant

s’habitue au bien et que le mal diminue de plus en plus, petit à petit

jusqu’à disparaitre totalement, et tout cela dans un chemin agréable

et rempli d’amour, sans causer aucune cicatrice dans l’âme et sans

causer l’éloignement de l’enfant.

C’est donc l’un des principes où l’on voit le fondement que l’éduca-

tion, c’est de donner aux enfants le bon qui se trouve en nous, et

l’on fait pénétrer ainsi la base du travail personnel. Il n’y a que lor-

sque le parent réalise un travail personnel sur ses qualités ou ses

défauts, c’est ainsi qu’il peut les lui donner. Il existe sur ce sujet

plusieurs exemples, et nous essayerons d’en rapporter quelques

uns et nous expliquerons également comment les faire pénétrer

dans l’âme de l’enfant. Chaque personne a besoin de cela, et les

parents sortiront satisfaits des conseils qu’ils auront lus.

Premier exemple : la Emouna

Il faut toujours se rappeler que l’essentiel de l’éducation est l’éduca-

tion à la Emouna et à la crainte du Ciel. Lorsqu’il y a une véritable

crainte du Ciel, il n’y a pas vraiment besoin de conseils pour l’édu-

cation. Nous avons bien vu que dans les generations précédentes il

n’y avait pas besoin de conseils en matière d’éducation. Toutes les

recommandations ou informations qui existent de nos jours qui

guident les parents à agir de telle ou telle manière, ce sont juste des

corrections qui aident à reboucher les trous, mais en aucun cas

l’essentiel de l’éducation. Tout cela découle du fait que les parents

eux-mêmes ne se sont pas éduqués à voir Hachem et à vivre avec

foi. C’est pour cela que chaque parent doit toujours s’auto-éduquer

à la foi et la crainte du Ciel et s’attacher à cela comme une partie

essentielle de son travail personnel pour la réussite de l’éducation

de ses enfants.

L’essentiel de la Emouna réside dans ce que nous avons enseigné

dans le livre « Le jardin de la Foi », c'est-à-dire les trois niveaux de

la foi que l’homme doit appliquer dans chaque situation.

1 . C’est ainsi qu’Hachem l’a décidé

2 . Tout est pour le bien

3 . Chercher le message qu’Hachem veut nous faire passer

Page 11 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane

Les parents doivent ainsi éduquer leurs enfants selon ces trois prin-

cipes afin qu’ils les vivent depuis leur enfance. Regarder et aborder

la vie avec foi, cela représente la profondeur de l’éducation, et après

avoir inculqué cette base, l’éducation sur d’autres choses en par-

ticulier comme l’attention l’ordre et d’autres encore, ainsi que toutes

les bonnes conduites et les bonnes habitudes que l’on doit inculquer

aux enfants viendront grâce à un petit effort. Rabbénou Hakadoch a

dit que l’essentiel, c’est la Emouna ! Le monde entier a été créé

pour la Emouna comme cela est longuement développé dans le livre

cité ci-dessus. Ainsi, l’essentiel et la base dans l’education c’est

d’inculquer aux enfants la Emouna.

Eduque le jeune

Nous sommes tellement préoccupés à enseigner au monde la

Emouna ! Nous organisons des cours, nous écrivons des livres,

nous allons de villes en villes et de pays en pays afin de diffuser le

savoir d’Hachem ! Nous faisons tout cela et nous investissons tous

ces efforts afin de réparer ce qui est faux et que les hommes ont

intégré dans leur enfance. Si tous ces efforts étaient investis afin

d’inculquer aux enfants dès leur jeunesse ces valeurs tellement

vraies et leur transmettre la veritable Emouna dans le Créateur, ils

auraient grandi directement avec une Emouna profonde.

Bien-sûr, peut-être que ces enfants dont nous parlons ne reçoivent

pas qu’une seule influence, mis au contraire, ils ont plusieurs

sources d’influence qui agissent sur leur cerveau et leur coeur. Par

exemple, il est possible qu’au Talmud-Torah on apprend à l’enfant

ce qu’est la Emouna mais qu’à la maison il voit quelque chose de

totalement différent. Ou bien le contraire : à la maison on lui in-

culque les valeurs réelles dont la Emouna, et au Talmud-Torah il

voit quelque chose de différent. C’est pour cela qu’il faut faire atten-

tion à ce que nos enfants reçoivent une éducation à la Emouna

depuis leur enfance, que ce soit à la maison ou dans les institutions

où on les place.

Dans notre génération, le Créateur du monde a mis un chemin pour

arriver à une Emouna toute simple, et c’est cela que l’on doit s’ef-

forcer de transmettre aux enfants dès le début. Malheureusement,

cette éducation à une foi pure et simple manque énormément dans

le monde de la Torah. On rencontre des jeunes des Yéchivot qui

leur manquent les fondements essentiels de la Emouna. Si l’on

prend un bahour Yéchiva qui réussit, promis à un avenir tout tracé,

celui d’être un grand Sage et un Rav en Israel, et qu’on l’amène

dans un champ et qu’il est incapable de parler à Hachem et qui té-

moigne lui-même : « je me sens comme un fou qui se parle tout seul

», cela signifie que son éducation à la Emouna simple et basique est

à revoir

Les enfants doivent grandir dans un environnement qui leur commu-

nique vingt quatre heures sur vingt quatre : la Emouna ! Ils doivent

grandir avec un sentiment profond de lien puissant avec Hachem, et

avec les principes de la Emouna. C’est pour cela qu’il est très impor-

tant de leur raconter des histoires sur la Emouna comme « Nahman

Hakatan », « Yossef Hatsadik » et encore beaucoup d’autres rap-

portées dans différents livres et qui comportent un message impor-

tant de Emouna.

Bien entendu, à ce sujet, plus que dans tout autre, il mettre l’accent

sur le travail personnel des parents, parce que pour que l’enfant

apprenne la Emouna dans ce monde rempli de faces cachées, il est

obligé de grandir dans un environnement qui vit et respire la

Emouna. Dans une maison qui entièrement remplie de Emouna. Il

est évidemment impensable et complètement illogique que des par-

ents parlent à leur enfant de Emouna, lui apprennent à parler avec

Hachem, le remercier pour tout, sans qu’eux même ne vivent ce

qu’ils disent.

Education par le Rav Shalom Arush

Faire entrer le bien chez soit

Page 12: Mag Like Torah No03

Les tiqounim

La foi dans le monde futur est la fondation de la foi authentique.

Beaucoup de mystères de la vie reçoivent un autre sens lorsque

l'on comprend que ce monde n'est qu'une partie du processus qui

commence bien avant la naissance et qui se prolonge bien après

la mort. Un événement qui a éclaté au sein d'une des saintes

communautés d'Israël a bouleversé toute la ville et a soulevé de

nombreuses interrogations sur les voies d'HaChem, chez les petits

comme chez les grands.

Une jeune femme, originaire d'une des familles les plus impor-

tantes de la ville, épousa un commerçant craignant HaChem, qui

prodiguait bienfaits et charité autour de lui. C'était un pilier du

secteur immobilier de la ville. Les premières années du mariage

se déroulèrent agréablement, et plusieurs enfants naquirent de

cette union. La femme était très pudique et s'occupait diligem-

ment de l'éducation des enfants. Elle lisait les Psaumes du roi

David, était charitable avec les pauvres de la ville, etc. Le mari

voyageait aux fins fonds du pays pour son commerce, tout en

consacrant des temps fixes à l'étude de la Tora. Ses actions de

bienfaisance s'étendaient sur plusieurs villes et des milliers de

pauvres bénéficiaient de sa générosité.

Soudainement, un drame éclata dans la ville. Où ? Dans la mai-

son de ce couple, pourtant tellement modeste. Une maison d'où

ne sortait que charité et bienfaisance ! C'est précisément chez

eux qu'éclata ce drame effrayant qui fit trembler toute la ville !

Leur fils, âgé de 3 ans, fut tué violemment par un ivrogne non-

Juif, que D. nous garde ! Toute la ville fut secouée de ce terrible

drame. Pendant la semaine de deuil, des milliers de gens et

parmi eux d'importants et célèbres rabbins vinrent présenter leurs

condoléances aux parents. Beaucoup s'interrogèrent, mais peu

parlèrent : est-ce le salaire des bonnes actions et de la modes-

tie ? Pourquoi HaChem béni soit-Il a-t-Il agit ainsi ? Pourquoi une

mort si violente ? De telles pensées sur la providence divine

ébranlèrent la foi de certains, qui abandonnèrent la Tora.

Les parents réagirent à ce drame avec foi et soumission. Ils ac-

ceptèrent le décret divin avec amour. Ils poursuivirent leurs activi-

tés comme par le passé. Pourtant, peu de temps après, un nou-

veau drame s'abattit sur eux. De mauvaises rumeurs com-

mencèrent à circuler dans la ville : le commerçant intègre et mod-

este tomba malade et les médecins craignirent le pire. Dans

toutes les synagogues on organisa des prières publiques, on ré-

cita les Psaumes pour sa guérison. Le commerçant était aimé de

tous et beaucoup avaient bénéficié de sa générosité. De plus,

c'était un des dirigeants de la communauté et il était responsable

de nombreuses institutions de Tora et de bienfaisance. Les

prières furent donc récitées du fond du coeur et elles s'élevaient

vers les cieux.

Les synagogues étaient pleines et l'émotion fut encore plus

grande quand on apprit que les médecins avaient perdu tout

espoir de le sauver et qu'ils ne lui donnaient qu'une semaine à

vivre. Le rabbin érudit de la ville déclara : “Aucune calamité ne

surprend le Juste”(Proverbes 12:21).

Grande fut leur déception et leur douleur quand, après quelques

jours, le jeune commerçant rendit son dernier souffle, malgré tout

le bien qu'il fit durant toute sa vie. Il partit à la fleur de l'âge, à 35

ans. La jeune veuve qui perdit son soutien, la source de sa vie et

de sa joie, ne savait où se tourner pour calmer sa profonde

douleur. Tout le monde ressentait l'importance de la perte et leur

esprit était assailli par de nombreuses questions : pourquoi cet

Page 12 Kol Ayechouot Leovdey Laniado et leurs Familles

homme bon et juste a-t-il été retiré de ce monde ?Pourquoi les

nombreuses prières et supplications ont-elles été vaines ?

Pourquoi est-il mort, malgré le décret du rabbin de la ville, selon

lequel il devait vivre ?

Deux ans s'écoulèrent après la mort du Juste. C'était la veille

de Chabbat. Comme de coutume, le fils aîné, déjà marié, vint

souhaiter Chabbat Chalom à la jeune veuve, sa mère. Elle tenta

de répondre par un sourire, mais malgré elle, des torrents de

larmes s'échappèrent de ses yeux.

Son fils la supplia : “Mère, déjà deux ans ont passé ! C'en est

assez ! Arrête de pleurer !Nos sages de mémoire bénie, ont

fixé une limite aux pleurs. Celui qui prolonge excessivement sa

douleur, est poursuivi par elle ! Ne sommes-nous pas tous

croyants et descendants de croyants, connaissons-nous les

calculs du Saint béni soit-Il ? Il est certain qu'HaChem agit pour

le bien en toute chose ! Tu nous fais souffrir et tu causes aussi

une grande douleur à l'âme de père. Il est clair qu'il veut que tu

poursuives ta vie. Voilà déjà plusieurs mois que l'on t'a proposé

un bon parti, et tu hésites encore.

Chère mère ! Tu dois être forte dans ta foi, être heureuse de

ton sort et aller de l'avant”. La jeune veuve respira profondé-

ment. C'était assez ! Elle décida d'en finir avec la douleur, d'en

finir avec l'incrédulité ! Elle s'interrogea : ai-je plus de compas-

sion que le Créateur ? HaChem béni soit-Il agit pour le bien en

toute chose ! Dorénavant, je serai heureuse ! Ainsi fut sa déci-

sion et ce Chabath, elle fut heureuse et souriante. Ses jeunes

enfants furent soulagés ; enfin leur mère leur souriait d'un bon-

heur vrai, sans larmes qui jaillissent aux coins des yeux.

Maman se reprend. De nouveau, maman se renforce et en-

courage. Ils avaient besoin d'un tel changement, comme un bol

d'air frais pour la respiration. Un Chabath supplémentaire ac-

compagné de larmes et de tristesse, les aurait plongés littérale-

ment dans un terrible désarroi affectif et spirituel.

Cette nuit-là, la première fois depuis deux ans, la jeune veuve

alla dormir sereine et d'un coeur léger. Pour la première fois

depuis longtemps, elle s'endormit avec le sourire aux lèvres.

Pour la première fois depuis de nombreuses nuits, elle trouva

facilement le sommeil sans avoir à se retourner sans cesse

dans tous les sens, sans faire appel à sa mémoire de son mari

défunt, et à son sourire. Sans se rappeler les bons mots qu'il lui

disait. Quelque chose qu'elle avait extirpée de son coeur,

quelque chose qui faisait défaut à son âme, lui revenait : la foi !

Elle fit un rêve ! Elle se tenait au milieu d'un jardin magnifique,

illuminé de lumières étincelantes. Des senteurs paradisiaques

s'élevaient par effluves. Elle comprit qu'elle se trouvait dans le

monde d'En-Haut. Parmi les arbres du jardin, elle entrevit un

vieillard distingué qui éblouissait. Il s'approcha d'elle et lui de-

manda si elle désirait rencontrer son mari défunt. Elle opina de

la tête. Il la conduisit vers un palais gigantesque, rempli de

Justes assis et absorbés par le cours de Tora délivré par le

jeune rabbin. A la fin du cours, ce jeune rabbin s'approcha

d'elle ; c'était son mari !

“Mon cher mari !”, s'écria-t-elle avec émotion, “Pourquoi m'as-tu

abandonné si jeune ? Comment peux-tu enseigner ici la Tora,

au Paradis ? Tu n'étais pourtant pas un érudit !

La Emouna par le Rav Shalom Arush

Se corriger

Page 13: Mag Like Torah No03

une foi simple, à savoir que tout est régi par le Saint béni soit-Il,

et que tout ce qu'Il fait, est fait pour le bien éternel de chacun.

Sache aussi que l'homme ne peut discerner sa voie que s'il est

heureux de son sort, ce qui est l'expression de la foi envers la

providence divine à son égard : il sait alors parfaitement que tout

est régi pour son bien par le Créateur.

Une mission à accomplir

L'homme vient dans ce monde en mission. La vie dans ce monde

n'est pas constante mais elle dépend, d'un bout à l'autre, de la

réussite de sa mission et de

sa réparation. La mort de

l'homme, même si elle semble

être le résultat du hasard, d'un

accident, etc. provient d'un

décret de D., béni soit-Il, au

temps fixé et dans les condi-

tions prévues par le Créateur.

Untel vient au monde pour

vivre 70 ans, un autre, 20 ans,

un troisième, 5 ans, etc. Il est

décrété pour l'un de mourir

prématurément, tandis qu'un

autre voit ses jours aug-

mentés, etc. Les calculs cé-

lestes sont nombreux : les

mérites sont examinés, les

obligations, les réincarnations

précédentes, etc.

Certaines âmes viennent dans

ce monde pour réparer une

chose particulière, et aussitôt

après la réparation, elles quit-

tent ce monde pour rejoindre

leur place au Paradis. En gé-

néral, les personnes qui les

ont connus, reconnaissent

après leur décès que c'étaient

des êtres exceptionnels, qui

n'avaient pratiquement pas de

mauvais penchant, qu’ils

étaient aimables, raffinées,

etc. C'est pourquoi il ne faut

pas s'étonner de voir des jeu-

nes gens qui n'ont pas fauté,

disparaître soudainement. Ils

ont tout simplement accompli

leurs réparations.

Sache que la raison essen-

tielle pour laquelle ces jeunes

gens sont si bons, repose sur

le fait qu'ils ne viennent dans

ce monde que pour une ré-

paration très précise. Dans un

cas où le mauvais penchant d'un homme est particulièrement fort,

là se trouve sa réparation (le Ari z'l). En revanche, les mauvaises

inclinations de la majorité des gens, indiquent qu'ils sont venus

pour réparer de nombreux problèmes.

Une courte visite

Parfois, une âme peut venir dans ce monde pour un temps très

Page 13 Kol Ayechouot Leovdey Laniado et leurs Familles

limité, ainsi qu'il est rapporté à propos d’un disciple du Ari z'l,

qui fut convié à une circoncision comme parrain (syndic) et aus-

sitôt après la circoncision, le nourrisson mourut !

Comme tout le monde gémissait et pleurait, le disciple leur dit :

“Pourquoi pleurer ?

Vous devriez plutôt vous réjouir ! Vous avez eu le mérite de

donner naissance à Rabbi Yossef Caro z'l (l'auteur du Beit

Yossef )”.

Il leur expliqua avoir vu grâce à sa clairvoyance, que lorsque le

Beit Yossef mourut et

qu'il arriva au ciel, on

lui annonça qu'il

avait parfaitement

réalisé tous les com-

mandements, sauf la

circoncision. En ef-

fet, à sa naissance il

tomba malade et on

retarda sa circonci-

sion de plusieurs

jours. Cela ne répon-

dait donc pas aux

exigences imposées

à son âme, ainsi qu'il

convenait à son

niveau élevé. Le Beit

Yossef demanda

comment il pouvait

réparer ce manque

et on lui répondit qu'il

devait renaître et

qu'aussitôt après la

circoncision, il re-

joindrait sa place au

Paradis.

Le disciple du Ari z'l,

qui connaissait

toutes les âmes avec

une grande préci-

sion, leurs réincarna-

tions et leurs répara-

tions, témoigna donc

que cet enfant ne

vint au monde que

pour réparer un seul

et unique comman-

dement, la circonci-

sion du huitième

jour.

Mais pour les gens

privés de clairvoy-

ance, il semblait qu'il

s'agissait d'une autre

catastrophe naturelle.

À suivre...

La Emouna par le Rav Shalom Arush

Se corriger

Page 14: Mag Like Torah No03

Page 14 Refoua et Atsla’ha pour Moche ben Mari Ida

Prières, Ségoulot & Kaméot La bénédiction de Acher

Pour la Parnassa

( Situation financière et matérielle)

Dire 10 fois la phrase suivante matin et soir :

מו, מאשר מנה לח הוא יתן; ש מלך-מעדני, ו

(méachére chéména lah’mo véhou yiténe maadané méléch’)

Pour Asher, sa production sera abondante; c’est lui qui pourvoira aux jouissances des rois.

____________________________________________________________________________

Ce soir c’est Samedi soir….

Contre la tristesse

voici une ségoula contre la tristesse qui permet de passer une bonne semaine.

Le samedi soir après la sortie du Chabbat (de préférence après H’atsote – la moitié de la nuit) :

manger un plat chaud

boire une boisson chaude

ou prendre une douche chaude

(Source ségoulot Israel)

Page 15: Mag Like Torah No03

Etre quitte du jugement celeste

Tant que nous ne savons pas clairement, selon

la loi stricte, si les propos que nous nous ap-

prêtons à tenir constituent de la médisance, du

colportage ou de la controverse, nous nous ef-

forcerons de ne pas les tenir. Même si le mau-

vais penchant nous persuade que ces paroles

sont en partie une mitsva et pourront nous faire

mériter une place dans le monde à venir, il ne

faudra pas l’écouter, afin d’être certain d’être

quitte au moment du jugement céleste.

En effet, même si nous n’avons pas agi en con-

formité avec la loi et que le tribunal céleste

nous reproche « Pourquoi

n’as-tu pas condamné telle

personne à tel sujet ? Cela

aurait pourtant été une

mitsva ! », nous pourrons

rétorquer : « Etant dans

le doute, j’ai préféré agir

selon la règle : ‘Mieux

vaut s’abstenir !’ » Mais

si au contraire nous con-

damnons notre prochain

ou créons une dispute

tout en étant dans le

doute et sous l’influence

du mauvais penchant qui

nous aurait fait croire

qu’il s’agissait d’une mitsva, nous ne pourrons

pas prétendre avoir agi dans le doute, car dans

le doute il vaut mieux se taire…

S’efforcer de garder le silence

Une personne de nature triste qui a besoin de

parler de toutes sortes de sujets pour se sentir

bien et a du mal à se taire devra s’habituer à

ne pas parler des gens, quels qu’ils soient. Et

s’il arrive qu’elle soit obligée de parler de

quelqu’un, elle le fera brièvement, afin de ne

pas être amenée à commettre une transgres-

sion. J’ai entendu que le gaon Rabbi Raphaël

de Hambourg avait démissionné de sa fonction

de Rabbin quatre ans avant son décès, et lor-

sque des visiteurs se rendaient chez lui, il leur

Page 15 Atsla’ha pour Avraham ben Fortuné

demandait de ne parler de personne.

Cha’ar Hatevouna

Se repentir le jour meme

Il faut tous les jours fixer un moment pour

l’étude des lois qui portent sur ces sujets. Et si

l’on a oublié un instant qu’on avait le devoir de

garder sa langue et qu’on s’est laissé aller à

dire du lachon hara, on doit s’en repentir et

continuer à être vigilant. Si c’est arrivé à un

talmid ‘hakham, il ne tardera pas à se repentir,

fût-ce de la nuit jusqu’au matin suivant, mais il

fera techouva le jour même, avant de

s’endormir, pour ne pas laisser

d’impureté à son âme.

‘Hafets ‘Haïm

Nous eliminons trois mille

accusateurs

Réduire de dix mots par jour

nos paroles interdites revi-

ent à s’abstenir de plus de

trois mille mots par an. Or de

même que dans l’étude de la

Torah chaque mot constitue

une mitsva en soi, chaque pa-

role interdite est une faute à

part entière. Mais chaque faute entraîne la

création d’un ange accusateur. Ainsi, en com-

battant notre mauvais penchant et en suppri-

mant trois mille paroles interdites, nous élimi-

nons trois mille accusateurs et créons des

défenseurs à la place, ainsi qu’il est dit : «

quand on s’abstient de commettre une faute,

on reçoit la même récompense que si l’on

avait accompli une mitsva. »

GARDES TA LANGUE

Page 16: Mag Like Torah No03

David le jeune berger, partie 5

David a commencé à courir après l'agneau. Il a cou-

ru vite entre les montagnes et les rochers. Il savait

qu'il devait rapporter l'agneau au troupeau. Au mo-

ment où il était sur le point de rattraper l'agneau, il

monta sur un rocher très élevé. Il a été pris au

piège, incapables de redescendre tout seul et en

grand danger de tomber du rocher.

Encore une fois, David pria son Père miséricordieux, Lui demandant: "S'il vous

plaît, aidez-moi à descendre cet agneau de la montagne!"

David a continué à gravir les rochers, toujours plus haut, avec la prière sur les

lèvres tout le temps, jusqu'à ce qu'enfin il était en mesure d'atteindre l'agneau et le

sauver. Il serra l'animal tremblant dans ses bras et le ramena en toute sécurité le

vers le bas de la vallée où le reste de ses moutons broutaient.

Il a ensuite remercié Hashem, en chantant de tout son cœur: "Merci, créateur du

monde, pour votre merveilleuse gentillesse!"

Alors, chers enfants, quelles sont les leçons que vous pouvez tirer de cette histoire

de David?

Tout d'abord, regarder sur les créatures vivantes de la façon dont David prenait

soin d'eux. Ayez pitié des animaux et aider les. Soyez sûr de ne jamais faire à un

animal quelconque douleur. Ne jamais être méchant et jeter des pierres sur un chat

ou un chien, ou tourmenter toute autre créature, pas même une seule fois!

Comme il est dit clairement dans la

Torah: «On n'est pas autorisé à

tourmenter une créature vivante."

Au lieu de cela, tout comme David

l'a fait, nous sommes tenus d'avoir

toujours la miséricorde et d'aider

tous les êtres vivants.

Les Juifs croient que Hachem a

pitié de toutes ses créations, à par-

tir de maintenant, ne nuits jamais à

aucun animal.

David le Berger

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par: le Rav Shalom Arush

Kol Ayechouot a Reouven Moche Bouguid et Noa Batia bat Tsipora