198

Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le Magazine International dédié aux Arts Martiaux traditionnels, sports de combat et self-défense. Téléchargement gratuit. Édition Online 316 – Juillet - Année XXV

Citation preview

Page 3: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/KYUSHO 24REF.: • DVD/KYUSHO 24

Les Philippines possèdent une longue histoire encombats à vie ou à mort. Depuis l'antiquité jusqu'autemps modernes, les arts de la lutte de l'archipelphilippin ont démontré maintes fois être des formescompétentes , efficaces et extrêmement letales encombat. Une infinité de systèmes d'arts martiaux

philippins s'étendent sur les milliers d'îles decette région. Beaucoup d'entre eux sontdes arts 《 familiaux 》 et aucun 《étranger 》 puisse probablementarriver à les apprendre, maisheureusement, beaucoupd'autres se sont mis àdisposition de tout le monde.Depuis la perspective duKyusho, l'étude commenceavec l'apprentissage de laréanimation et de larestauration, mais après ildéveloppe une focalisationd'objectifs móviles avec lebras comme fondamentMartial. Quand on analyseune attaque, à part les coupsde pied, toutes les autresattaques commencent avec lesbras et c'est parce que les brassont la partie plus rapide du corps,

avec plus de mouvement et capacitéd'attaque directionnel. Par conséquent

c'est une partie très difficile del'entraînement qui devrait s'intégrer dans

chaque session, avec de nombreuses variations. Il y ad'autres façon de faciliter ce niveau et l'une d'entreelles réside dans l'habileté du 《Arm Trapping 》, oucapture de bras. Un travail de colaboración entre leMaître de Kali Raffi Derderian et Maître Evan Pantazi.

Budo international.comCOMMANDES :

Page 4: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

essence même du vil lage Shizen ( lesnaturels) repose sur sa philosophie le Huzuet sur le e-bunto, (littéralement « la grandeforce qui est commune à tous") une grappedes traditions et de connaissances sur lecomportement et sur la nature des énergies

de l’Univers et de ses interactions.Cependant, son aspect plus connu sont ses

connaissances guerrières, le Bugei, brillamment partagésdans ce magazine depuis des années par Shidoshi JordanAugusto dans sa chronique mensuelle, (ainsi que dansnombreux autres médias écrits et audiovisuels).

Sur le e-bunto peu ou rien n’a été écrit, à l’exception decertains livres que moi-même j’ai écrit pour vous, et biensur quelques -uns que Shidoshi Jordan a publié il y a desannées au Brésil.

Cette sagesse, de manière complètement sansprécédent, a été conservée dans le secret depuis l’époqueoù les gens de Shizen se sont fusionnés comme uneculture résistante contre l’avancée des envahisseursYamato, vers les siècles XVI ou XV dans les Iles d’où ilsétaient les premiers habitants.

De Maitres à élèves, les Miryoku, (ainsi connus dans lalangue des Shizen, le Shizengo), étaient de sageschamanes, des conseil lers et des médecins quis’occupaient du bien-être matériel et spirituel du village.Sans aucun texte écrit, les élèves se préparaient pendantplusieurs années, en vivant avec leur Maître, en apprenantles arts et les sciences du visible et de l’invisible.

Aujourd'hui, j’ai l’honneur de vous présenter en premièrepage à Shiniyuki Sensei. Il fut l’apex d’une tradition deMiryoku, un géant dans lequel ont convergé des sièclesd’études sur le mystère de l’Univers et qui a su le menerpour faire un pas de plus au-delà.

Provenant de l’un des quatre hameaux qui composaientle village Shizen, en particulier de Yabu, il travailla commeMiryoku dans l’école de Ogawa au Brésil, liée au village deKawa. Avec un caractère extraordinaire, détenteur d’unsavoir incroyable, cet homme cependant était unepersonne d’apparence et de vie humbles, comme ceux quil’avaient précédé.

Beaucoup furent des étudiants de l’Ochikara, (e-bunteau Japon), qui voulurent approfondir leurs connaissancesen visitant le Brésil. Sa renommée traversa toutes lesfrontières et pendant des décennies i l s’occupasoigneusement de ses fonctions à l’école de Ogawa Sensei.

Ceux qui le connurent bien, racontent sur lui des exploitsspirituels extraordinaires, en laissant un petit grouped’apprentis prêts à continuer la tradition. Un groupe de 8personnes, hommes et femmes, qui apprirent les difficilesarts qui composent le e-bunto.

Son Kokeisha ou son successeur, la professeure MichieHosokawa, de qui ceux qui la connaissent bien disent, quec’est une Minikui née, c'est-à-dire, une Maîtrise des Arts etdes secrets du spirituel, une « prêtresse » inégalée,détentrice d’un puissant caractère et de connaissancesexceptionnelles. Pendant des années, elle fut la OnaKakushin du propre Shiniyuki Sensei, à qui elle professeencore aujourd’hui, des années après sa mort, la plusgrande affection et respect.

J’eu la fortune de rencontrer Shidoshi Jordan Augusto ily a 10 ans, un de ces rares étudiants internes de ShiniyukiSensei. Quand j’ai connu la profondeur, la puissance et lasagesse du e-bunte, j’ai été passionné par tout cela.Aujourd'hui, des ans plus tard, j’ai été honoré comme l’undes Kokeisha de Michie Hosokawa, en m’insérantofficiellement ainsi, au sein d’une lignée de géants, un faitqui m’accable, et qui me stimule, dans les mêmesproportions.

C’est pour tout cela que vous comprendrez la fierté et leplaisir que je ressens de vous amener en fin sur ces pagesla figure de ces deux personnes si importantes et departager avec vous une partie de l’histoire moderne duPeuple Shizen.

Ça n’a pas été un chemin facile, mais tout arrive.Aujourd'hui donc je suis très heureux d’avoir cetteoccasion, celle de présenter au public l’existence desracines spirituelles dont je me sens et forme partie, ensachant que tout cela permettra d’étendre à plus de gens,l’admiration que cette culture et ses représentants ontproduit en moi, en la faisant extensible à beaucoup degens qui jamais, en fonction du propre secret qui atoujours entouré les Shizen , n’auraient pu ni mêmeimaginer son existence ; une culture si ancienne commeextraordinaire, étrange et sage qui explore comme peuavec un extraordinaire élan les tours et détours du mondeinvisible. Une admiration et un respect justes, pour lesavoir et pour ceux qui le détiennent et qui sans doutel’éveilleront chez de nombreuses autres personnes,maintenant et à l’avenir, un écho similaire. Comme disais lepropre Shiniyuki Sensei, "l’e-bunto est quelque chose pourêtre admiré par beaucoup... suivi par très peu... et comprispar beaucoup moins".

L’

« C’est pour tout cela que vous comprendrez la fiertéet le plaisir que je ressens de vous amener en fin sur ces

pages la figure de ces deux personnes si importantes et de partager avec vous une partie de

l’histoire moderne du Peuple Shizen. »

Page 7: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 8: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Takeo Nagaki est le grand historien et chercheur qui depuis longtemps contribue àla connaissance de l’histoire du Bugei à travers de ses textes et de ses conférencesrégulières, des années 60, 70, 80 ans..., qui ont donné une base importante et ontmis l’accent au travail que nous faisons aujourd'hui.

Au Brésil, ce fut lui, qui en 1994, a montré le premier texte du travail de OgawaSensei, dans le magazine brésilien « Kiai ».

Respecté dans le milieu et considéré comme l’une des personnes les plus sérieuseset compétentes. Takeo Nagaki, qui n’a pas de classement dans les entraînementstraditionnels. Il fut un ami personnel de Ogawa Sensei et l’aida dans les traductionset dans les recherches liées à la culture Ainu - sans aucun doute, ce fut lui leprécurseur de la pensée qui aujourd'hui fait que le nom de Ogawa Sensei soit connudans le monde et toujours il s’est consacré à raconter la trajectoire du travail de lafamille de Ogawa Sensei au Brésil. Nous allons voir :

Page 9: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Histoire

L’Histoire moderne du BUGEI au Brésil

Shidoshi Jordan Augusto

Le Kasato Maru amenades centaines de milliers

de japonais au Brésil.

Page 10: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

epuis que l’ère Meiji estarrivée au Japon - etc’est un fait - beaucoupdes chemins traditionnelsont commencé à souffrirdes altérations. Les

anciennes classes sociales ont étééteintes et à leur place, d’autres sesont établies. Le service militaire estdevenu obligatoire, les lois fiscales surles terres agricoles, ont été modifiées...Mais le gouvernement a fait uneConstitution, qui a donné le pouvoirabsolu de l’Empereur. Sur le planéconomique, le gouvernement aélaboré l’industrialisation nationale àgrande échelle, en initiant le cyclecapitaliste.Du au besoin de matières premières et

au marché consommateur, le Japon estentré en guerre avec ses voisins, Chineet Russie. Les victoires ont fourni uneépoque de prospérité et de capitalismenational. Aussi le secteur culturel aprospéré, avec l’alphabétisation de lapopulation, la publication de livres, de

magazines et de journaux, l’étude desreligions, les sciences, l’idéologies, lalittérature et les progrès de l’art.On a interdit de se teindre les dents

et on a permis de monter à cheval,autrefois autorisé uniquementauparavant aux classes privilégiées.Les gens ont été obligés de se couperles cheveux et d’utiliser un nom defamille, ce qui avant était autorisé rienqu’à la classe des samouraïs. On ainterdit l’utilisation d’épées et on aautorisé le mariage entre différentesclasses sociales, même avec desétrangers. On a interdit l’achat et lavente d’êtres humains (serves) et on aadopté le calendrier chrétien européen.Japon, a décidé d’occidentaliser son

peuple. On a ouvert des lignesferroviaires, on a utilisé le bateau àvapeur, on a introduit les calèches etl’éclairage au pétrole. On a construit desmaisons avec des briques rouges etd’une façon ou d’une autre les idéologiesoccidentales ont favorisé un boom desétudes étrangères. C’était l’anxiété pour

la modernisation !Des mouvementsdémocratiques ont exigé une politiquefondée sur l’opinion publique et legouvernement a été contraint d’adopterla première Constitution, le 11 janvier1889, qui donnait un pouvoir presqueabsolu à l’Empereur,L’émigration japonaise a commencé

officiellement en 1868, pendant lapremière année de l’ère Meiji. Lespremiers bateaux se sont dirigés versHaway, l’Australie et la NouvelleCalédonie. En 1897, on avait déjàformé des coopératives d’émigrationdans 18 provinces du Japon. En 1898,les îles Haway sont devenues territoiredes Etats-Unis et on a interdit l’entréed’immigrants dans cet archipel. Lesbateaux se sont ensuite rendus auxÉtats-Unis, Canada et Australie, maiscette dernière, au début du XXe siècle,à cause d’une question raciale, a ferméses portes aux émigrants japonais.Peu de temps après, d’autres

Nations ont également mis desobstacles à l’entrée des émigrants

D

Page 11: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 12: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 13: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Ci-dessus : Ryu Mizuno (au centre) a organisé le premier voyage au Brésil, sur le bateau Ksato Maru.En bas : Des publicité de l’époque en fomentant l’immigration au Brésil.A gauche : Liste des immigrants sur le kasato Maru à son arrivée à Santos au Brésil.

Page 14: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Histoire

Photos d’époque : Emigrants arrivant du Japon au BrPoint de contrôle de l’immigrat

Page 15: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

japonais. Le fait que les japonais développaient toutesorte de travail dans le but de recueillir et d’envoyer del’argent à leur pays d’origine, aussi bien que par leurscoutumes complètement différentes aux occidentales,a conduit à leur discrimination de la part desaméricains et des européens. Avec la victoire dans laguerre de Russie, beaucoup de gens ont traversé lePacifique et sont rentrés en territoire américain,formant une grande concentration en Californie. Lepremier cas qui ferait place aux mouvements contreles japonais, s’est déroulé à San Francisco et desaffrontements entre des enfants d’américains et dejaponais, qui étudiaient dans la même l’école, aprovoqué l’intervention de leurs parents ce quiconduirait à la construction d’écoles exclusives pourles enfants d’origine orientale. Japon a interprété celacomme discrimination raciale.Comme le Japon avait des problèmes d’excès de

population, lorsque les pays qui avaient reçu desémigrants japonais ont commencé à limiter leur entrée,la politique de l’immigration japonaise s’est tourné versl’Amérique du Sud.En 1894, pendant le mandat du Dr. Prudente de

Morais, le député Enomoto Tadashi, envoyé par leministère des affaires étrangères du Japon, s’est renduau Brésil et a visité les Etats de Pernambuco, Bahia,Minas Gerais et de São Paulo, en arrivant à laconclusion que le Brésil serait un pays idéal pour lesémigrants japonais. Mais ce premier plan del’immigration au Brésil, devait attendre, en raison de labaisse du prix du café et de la Guerre des « canudos »,à Bahia. Ainsi, les premiers immigrants japonaisarrivent au Pérou.En même temps, cela a causé un grand

enthousiasme au Japon, a raconté le consul Suguiura,

qui alors était au Brésil et sa publication dans lesjournaux du Japon a conduit à un climat favorablepour améliorer le projet. Mizuno Ryu a fondé laCompagnie de l’Emigration K�koku. Le 28 avril 1908,un bateau (Kasato Maru) est parti de Koby et a conduità 792 pionniers de l’émigration japonaise au Brésil.Le bateau a traversé l’Océan Indien, il a atteint le

Sud du continent africain et de là, en coupant le vasteOcéan Atlantique, il a amarré dans le port de Santos,le 18 juin. A cette époque, Afonso Pena gouvernait le Brésil.Selon les études et les entretiens avec les plus

anciens étudiants japonais, qui ont été des praticienset des élèves de Ogawa Sensei au Brésil, Kasato Marua débarqué à Santos, Nakamini Eichi, qui appartenait àla lignée de Yabuzuki, en utilisant ce nom danscertaines réunions de la colonie japonaise. Un bonnombre de gens le connaissaient comme YabuzukiEichi.Des descendants de la lignée de la « Uchuu Shizen »

présentée au Brésil, on a reconnu à peine quatre :Yabuzuki, Kawazuki, Tayozuki, Yamazuki. Afind’élucider cette question des noms japonais, il fautnoter qu’au Japon il y a un proverbe qui dit : « le nommontre la personnalité ». En observant le nom, onpourra découvrir non seulement la personne, maisaussi à l’ancêtre qui a donné naissance à ce nom defamille.Jusqu'à l’an 1867 (Révolution Meiji), seulement les

hommes avec une profession noble et les samouraïspouvaient avoir un nom de famille. Après la RévolutionMeiji, qui a terminé avec la différence des classes, tousles Japonais étaient autorisés à avoir des noms defamille. On dit qu’il y a 270 mille noms de famille au Japon.

ésil. tion.

Page 16: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 17: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 18: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Après une premièreétape à Hawaii et auxEEUU l’Immigrationjaponaise granditénormément enAmérique du Sud ;certains ont prospérécomme agriculteursdans une terre richeet généreuse, offrantd’excellents résultatsaux paysans duJapon.

Page 19: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Les noms de famille qui sontconstitués par des lettres (Kanji)comme : Ta, Da (rizière) ; Kawa(rivière), pas (champs) ; Tani Ya(vallée) ; Saka (coll ine), sontoriginaires des régions où ilsvivaient. Par exemple, le nom defamil le Tanaka signif ie "àl’intérieur de la rizière", c'est-à-dire que l’ancêtre vivait dans unemaison dans les champs de riz etde là le nom de famille.Lorsqu’une les familles Tanaka

augmentaient, il devenait le nomde la région. Donc par le nom,nous pouvons déduire sonorigine et même sonemplacement. Nous pouvonscomprendre que le nom defamille Tanaka a à faire avec laplantation de riz et observer quedans la région du Kansai, il y abeaucoup de Tanaka, dons, qu’ily avait des rizières enabondance.Nous ne pouvons pas choisir le

nom de famille, mais nos parentspeuvent décider le prénom. Lesnoms sont directement liés àl’époque. Au moment de laSeconde Guerre Mondiale, lesKanji plus couramment utilisésont été Katsu (vaincre) et you(océan).Après la guerre, quand la paix

régnait, le kanji Wa (harmonie)était à la mode. Au moment de lacroissance économique, on apensé davantage à la signification.C’est pourquoi on a utilisé pourles enfants, les prénoms de :Akira, -étant Aki (clair), Sei, Kiyo(propre), Makoto (sincérité,honnêteté) et pour les fil les :Megumi Kei (bénie), Sachi, Yuki(bonheur), Setu (mélodie) et onutilisait le Kanji de : Ko, fils/fille.Au cours des dernières

années, on a préféré l’image et leson de la prononciation que la

Page 20: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

signification du kanji. Les prénoms préférés pour les garçonssont : Dai, Yo, Ki et pour les filles, Ai, Sai, Na.L’origine du nom qui reste des évolutions du « Bugei » qui

est arrivé au Brésil, est due à avoir organiser et sans douteaprès avoir développé son idée, avec l’influence directe du « shizen » des quatre hameaux : Yama, Tayo, Kawa et Yabu.Pour ces personnes, la « lua » était toujours présente avecforce, dans leurs croyances mystiques ; Ce qui a conduit àl’union de ces noms. Le nom initial du vil lage à sonemplacement.Yama - montagne, Kawa - rivière, Tayo - soleil et yabu -

bosquet, avec Getsu- « lune » qui se lit "Tsuki", a formé lacombinaison Yamazuki, Kawazuki, Tayozuki et Yabuzuki.Nakamini Eichi a été le premier qui a parlé de cette façon

pratique du Bugei au Brésil. L’histoire nous raconte que leBugei a été amené par la célèbre famille Ogawa, incarnéepar Hiroshi Ogawa, Kazuo Ogawa, Nobuaki Ogawa etKibashi Rirayama (cousin de mère).Nakamini Eichi a impressionné les colons par ses conseils

pleins de sagesse et d’expérience. Grace ‘a son expérienceen science occulte il a aidé les malades et il a déterminé leslignes directrices dans les moments de désespoir vécus parles émigrants. Nakamini Eichi a vécu au Brésil jusqu'auxannées 40 du XXe siècle, par la suite il est retourné au Japon.Comme Nakamini a fait lorsqu’il était au Brésil, d’autres

colons ont planté des herbes médicinales et ils ont transmisles savoirs enseignés par Nakamini Sensei.Entre les sexagénaires, beaucoup se souviennent des

commentaires sur les magnifiques prouesses de NakaminiSama - comme certains l’appelaient. On dit qu’une fois, unedes filles de la famille Mizushima, dans un coup de folie, s’estarmée d’un couteau, en menaçant de tuer tout le monde.Nakamini, par une prière, dite dans une langue qui n’était

pas le japonais, a rassuré l’esprit qu’il croyait qui lapossédait. Après il a demandé aux présents qu’ils ne fassentaucun commentaire sur ce sujet car les conflits entre lesjaponais et la police du Brésil avaient commencé.

Le Kazy no Ryu Bugei est arrivé au Brésil à travers de lafamille Ogawa, qui a débarqué dans le port de Santos, en1935. Descendants du hameau de Kawa, situé sur l’îled’Hokkaido, au Nord du Japon, ils se sont installés à Paraná,où ils ont commencé leurs activités en tant qu’agriculteurs.Par des circonstances occasionnelles, avec d’autresmembres de la colonie, ils ont commencé la pratique duKenjutsu.Le Japon était démoli par les bombardements et

l’Empereur Hirohito et ses sujets ont dû accepterl’occupation militaire de leur territoire. Mais, de l’autre côtédu monde, à Sao Paulo, la majorité de la colonie japonaise, arefusé d’accepter le fait. Alors, il a surgi un mouvement foude patriotisme, en affirmant qu’en fait, le Japon était sortivainqueur de la Seconde Guerre Mondiale. Une organisationde fanatiques, la « Shindo Renmei », décide alors de « purifier » la colonie, en assassinant « par trahison à la patrie »tous ceux qui eurent l’audace de croire à la défaitejaponaise.En revanche, d’après ce qu’a écrit Celso Fonseca dans le

magazine "Isto é" (existant encore au Brési l ) ,immédiatement après la f in de la Seconde GuerreMondiale, le 80 % des 200 mille japonais résidents dansl’état de São Paulo, croyaient que le Japon avait remportéle conflit. Aussi fou que cela puisse paraitre, la croyancereposait sur la certitude japonaise de l’invincible de l’ArméeImpériale au long de ses 2 600 ans d’histoire. Pour cela, lanouvel le de la reddit ion n’était que de la faussepropagande diffusée à l’aide des japonais, ils ont appelédéfaitistes et qui étaient considérés comme des traîtres dela patrie.Comme un acte de punition, des leaders fanatiques de la

colonie, ont fondé la secte ultra-nationaliste "ShindoRenmei" - quelque chose comme la "Ligue du Chemin desRessortissants - responsable de la mort de 23 personnes -dont le péché était de croire en la suprématie incontestéedes alliés.

Les hameaux Shizen (dont l’endroit historique est inconnu) devaient être semblables à ceux de ces images du Japon actuel ;entourés de neige dans le rude hiver du Nord du Japon. Des cabanes de bois et de paille extrêmement résistantes à la neige.

Page 21: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

La saga de la Shindo Renmei et de ses tokkotai, guerriersresponsables du crime, est racontée dans le livre « DirtyHearts » de l’écrivain et journaliste Fernando Morais,récemment transformé en un intéressant film.Le Colonel Kikawa, une sexagénaire d’un 1,51 m. de taille,

qui était le propriétaire d’une blanchisserie à Sao Paulo, aété arrêté pour menacer ses concitoyens et même quand lesautorités brésiliennes l’ont libéré il n’a pas renoncé à sescoercitions et intimidations. Personne n’a pu le convaincrealors qu’il était emprisonné parce que la capitulation duJapon était un fait réel. Mais pour lui ce n’était qu’unmensonge de la propagande américaine, un écran de fuméepour tromper les Japonais expatriés. Ainsi, non seulement ils’est consacré à forger d’innombrables bulletins quotidienset à falsifier des photographies pour démontrer exactementle contraire, que c’étaient les Etats-Unis qui s’étaient rendusau Japon. Aussi il considérait à tous les japonais quidiffusaient la vérité, comme des traîtres à la patrie. Pour cela,on lui avait réservé un destin spécial : être éliminé par lestokkotai - unités d’attaque spéciales, appelées Bataillons duVent Divin, qui rappelaient les « fascio di combattimento » del’époque de Mussolini, mais avec une touche de violencebrésilienne.La Shindo Renmei a préparé des listes des « makegumi »

qui devaient mourir et a distribué les assassinats à diversgroupes de tokkotai dispersés à l’intérieur de l’état de SãoPaulo et dans la capitale. Alors, ils ont commencé uneimpressionnante série de meurtres, dans lesquels les «défaitistes » parfois étaient exécutés devant leurs familles. Lenombre de victimes causées par les fanatiques del’Empereur dépassait les 170 victimes (23 morts et 147blessés). La communauté japonaise était horrifiée et lesautorités brésiliennes se sont précipitées de prendre lesmesures nécessaires : 31,380 japonais considérés commedes partisans de la Shindo Renmei, ont été arrêtés etidentifiés.Sachant que le mobile de ces crimes était le refus d’une

bonne partie de la communauté japonaise d’accepter ladéfaite de 1945, l’Intervenant fédéral de l’Etat de São Paulo,Mr. José Carlos Macedo Soares, a fait pour le 19 juin 1946(près de dix mois après la capitulation du Japon) une réunionavec les dirigeants communautaires plus représentatifs. Il

voulait utiliser le principe de l’autorité du gouvernementbrésilien, neutraliser le principe de la loyauté à l’Empereur, unantidote aux intrigues et aux absurdes diffusés par la ShindoRenmei.Il a pensé que s’il faisait une déclaration officielle de que

sans la "Sphère de la Coprospérité de la Grande AsieOrientale", le projet impérialiste du Japon, avait succombé etque Hirohito s’était effectivement rendu, ils respecteraient saparole. Mais… rien de tout cela est arrivé ! Parmi les plus de500 japonais présents, aucun n’a accepté la vérité et nonseulement cela, ils ont exigé que le Gouvernement de l’Etatde Sao Paulo, en quelque sorte empêche que les journauxmentionnent la défaite japonaise. Cette pétulance aprovoqué une indignation nationale naturelle !Quoi qu’il en soit, les nombreuses rafles de la police,

soutenues par les opérations mil itaires de l’arméebrésilienne, réalisées dans les villes de Tupi, Bical, OsvaldoCruz et Marília, ont réussi à paralyser les terroristes tokkotai,ainsi que les dirigeants et qui ont été faits prisonniers etidentifiés. En peu de temps, la Shindo Renmei a cesséd’exister, puis est tombée dans un long oubli pendant prèsd’un demi-siècle, duquel elle est sortie seulement pour « l’exemplaire livre-reportage » de Fernando de Morais.En raison des crimes de la Shindo, une partie de la

population brésilienne a réagi de manière passionnée et a finipar le lynchage de beaucoup de japonais innocents. Parexemple, des villes comme Tupa, à l’intérieur de São Paulo,ont été transformées en zone de guerre. Morais a entenduparler de l’organisation quand il a interviewé à une nisei, àOsasco, dans le grand Sao Paulo, qui avait été la petite amiede l’entrepreneur des communications Assis Chateaubriand,personnage central de son précédent livre « Chatô, le roi duBrésil ». Mais il a révélé qu’il s’est décidé seulement à l’écrire,quand il a su qu’il était « bien documenté », puisqu’à la fin,Selon lui, certains faits « semblaient du réalisme magique »,

tellement ils étaient incroyables. L’un d’eux ne rentre pasdans le livre, mais l’auteur raconte que lorsqu’il a interviewéà un homme japonais, ancien sympathisant de la Shindoetqu’il lui a demandé : « Pensez-vous que le Japon a gagné laguerre ? »Le Monsieur a regardé l’écrivain qui était muni d’un

« laptop » Sony et d’un appareil photo Nikon et il a répondu :

Histoire

Page 22: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

"Pensez-vous qu’un pays qui aurait été détruit dans la guerre,serait la seconde puissance technologique mondiale ? »La logique orientale est vraiment particulière...En mai 2000, après avoir terminé le scénario de « Dirty

Hearts », Fernando Morais a eu l’occasion de rencontrer faceà face un tueur : Tokuiti Hidaka, le dernier à droite sur laphoto de la guerre des « Sept de Tupa ». Il avait attendudeux ans cette interview et il a encore attendu trois jours à laporte du vieil homme. Quand enfin il lui a ditde rentrer, le journaliste littéralement a sautéde la voiture et s’est lancé vers l’intérieur dela maison...Il l’a interviewé pendant des heures, en

prenant des photos avec une caméra et enprenant des notes sur un ordinateur portable.Pour finir et déjà satisfait, il a posé une

dernière question : "Croyez-vous encore quele Japon ait gagné la guerre ?" Avec ses 80ans, Hidaka s’est montré indéchiffrable, il aretourné sa tête et en regardant vers lacaméra et la « laptop » de l’interlocuteur, uneNikon avec tous les extras et une Sonydernier modèle, a répondu :« Et vous pensez que si le Japon avait

perdu la guerre, il pourrait construire deschoses si sophistiquées ? »La Shindo Renmei est né dans un contexte

défavorable pour les immigrants japonais auBrésil, avec la fermeture de 200 écolesjaponaises, l’interdiction d’utiliser leur langued’origine et l’ interdiction de former desassociations et d’avoir des radios. À la fin dela guerre, Junji Kikawa, ex-officiel de l’ArméeImpériale Japonaise, a accentué le discours

fondamentaliste chez les émigrants, en rappelant qu’en 2600guerres successives, l’Empire n’avait jamais été vaincu. Lacommunauté de l’Etat de São Paulo s’été alors divisé en"kachigumi" ("vainqueurs") et "makegumi" ("vaincus").Des premiers sont sortis les "tokkotai" (tueurs). La

déclaration de guerre était une tentative exécutée par septassassins d’égorger, le 2 janvier 1946, à Edmundo Vieira Sá,chef des Forces de Sécurité de la ville de Tupa. La secte

Arts du Japon

Page 23: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Histoire

Page 24: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Arts du Japon

Images de quelques familles shizen au début du siècle dernier.

Page 25: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

avait son siège dans la ville de São Paulo, mais elle agissaitprincipalement à l’intérieur de l’État.Depuis un an, ils avaient exécuté des centaines de coups,

desquels seulement 23 ont fini en mort – le clan d’assassinsentrainait avec des méthodes de samouraïs et montrait peud’habileté avec les armes à feu. Mais il est resté enregistrél’une des actions plus audacieuses de contre-propagandede l’histoire du Brésil, avec la falsification des timbres deposte, des notes et des journaux de différents pays, faisantréférence à la victoire japonaise dans la guerre et, surtout, àla mémoire de l’instant plus fantastique de l’ingéniositécollective du brésilien du XXe siècle. La thèse était que leJapon sortirait victorieux et bâtirait un empire qui s’étendraitde l’Australie jusqu’au Viet Nam – il était possible mêmed’acheter des parcelles de terrain dans ces régions.Avec l’intervention de la Shindo Renmei, Hiroshi Ogawa a

orienté les immigrants qui étaient persécutés, pour pratiquerdes techniques rapides dela légitime défense. Cela aencouragé les colons à étudier l’auto-défense que les frères Ogawaconnaissaient.Ainsi, s’est semé la

première graine du Bugei,sur le sol brésilien.Beaucoup d’événements

ont marqué le chemin de lafamille Ogawa au Brésil.C’est seulement en 1952,quand Hiroshi Ogawa aaccepté qu’un petit groupeétudie la tradition de safamille. Dans ce groupe il yavait Roberto Kunio Araki,Massao Mizunaga, AbyHideichi, Paulo OmachiHideoshi, Minoru Nagatame,Toshimitsu Muramoto etKenichi Izawa, Isao Horibi,Miyoshi Massuda et SadaoEbihara.1) Alors commence la

trajectoire du Bugei auBrésil. Ogawa Kazuo etHiroshi cassent leur relationet deviennent archisennemis en 1954.Ogawa Hiroshi s’installe

avec sa famille dans uneferme près de Jacarei, dansl’Etat de Sao Paulo. Il y abeaucoup d’histoires decette époque. La base deces récits sont desconversations avec desémigrants et des ancienspraticiens de Bugei, nousn’avons pas les moyens deconstater si ces histoires

sont vraies ou le fruit de l’imagination de certains, pour sefaire de la place dans les terres du Brésil.2) Kunishi Tomio visite le Brésil et on lui parle d’un japonais

capable de faits incroyables. Intrigué par ces histoires, ildécide de rendre visite à la ferme où vit Ogawa Hiroshi. Onne sait pas exactement le motif, mais Kunishi a accusé detromperie et d’arrogance à Ogawa Hiroshi. Par la suite,Hiroshi est tombé en discrédit et dans l’ostracisme parmi lesjaponais. Il est parti vivre à Maringá, avec sa femme et sonfils petit, qui des mois plus tard mourrait de faim et d’unepneumonie. Quelques jours plus tard, Hiroshi est abandonnépar sa femme qui aidée par la colonie locale, retourne auJapon. Peu après les calomnies sont arrivées à la colonied’émigrants.(3) Hiroshi est angoissé. I l s’entretient avec des

propriétaires terriens locaux en offrant ses services pour lesprotéger et pour travailler leurs terres. Doté d’habilités,Ogawa Hiroshi montrait en permanence dans des fêtes etdes réunions des astuces martiales qui plaisaient auxpersonnes présentes.(4) 1957 - Ogawa Hiroshi n’est pas d’accord avec l’un des

propriétaires terriens et change sa résidence à la ville deBelen, dans le Pará, dans l’espoir de commencer unenouvelle vie. Il change de nom et devient Hiroshi Kuramoto,en hommage à son grand-père maternel. En 1961, il revient àJacareí et reçoit des menaces d’ex-membres de la ShindoRenmei.(5) Alors Ogawa Hiroshi répond qu’ils l’ont confondu avec

une autre personne.(6) En 1962, il retourne à l’Etat du Paraná et il établit une

relation importante avec un colonel militaire local, grâce àses pratiques de la guerre. Alors, Ogawa se sent réalisé etachète un terrain près de la ville de Curitiba. Il s’établit sousun autre nom pour éviter des problèmes avec la ShindoRenmei, mais il envoie un avis qui indique que chaque mortdans ses nouvelles terres, sera une mort de la ShindoRenmei. À cette époque il se faisait appeler Hideichi Usudaet se consacrait aux affaires et à survivre.(7) En 1963, il crée un groupe de praticiens sur sa

propriété et il est dénoncé par Yoshinaga, il est accusé deformer des gangs par la police brésilienne. Une fois éclaircitce malentendu, Ogawa se rend au Japon et entre en conflitavec sa famille, il en résulte une rupture définitive avec safamille japonaise.(8) En 1964, il sent qu’il a besoin d’une protection

spirituelle et il envoie une lettre à Motoshima Sussumo, leseul ami qui lui restait. Motoshima, déjà organisé et avecsuccès amène à Tazuky Shiniyuki au Brésil, comme uneforme de paiement d’une dette ancienne. Shiniyuki organiseles rituels et initie à Ogawa Hiroshi dans les pratiques du« E-Bunto » qu’il connaissait, en semant dans les terresbrésiliennes, de façon solide, de puissantes graines de cetteancienne croyance de Hokkaido, connue actuellementcomme « O-chikara ».(9) Ils ont commencé à se réunir les mardis pour savoir ce

que disaient les esprits sur ce que les vents amenaient.Ogawa Hiroshi s’épanouit et avec des personnes deconfiance, il commença une nouvelle histoire au Brésil.(10) L’Ex-président à Santos, São Paulo, Kazuo reçoit des

menaces de la Shindo Renmei qui des années plus tard

Histoire

Page 26: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 27: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

encore commentait dans ses fragments, par des petitesmenaces, le résultat d’une vengeance. Kazuo Ogawa, fils deSaburo Ogawa, savait que la vengeance pourrait avoir lieu. Ilchoisit Mato Grosso et après Goiás, pour les vastesétendues de terres et les opportunités fournies auxémigrants originaires d’autres États. Il est arrivé à Goiânia enmai 1975 et il s’est installé à Campinas, alors une petite villesatellite. Bientôt il a connu à d’autres agriculteurs qui vivaientà Nerópolis et ainsi il a fait d’autres amitiés.Kazuo était le plus instruit des frères qui étaient venus au

Brésil et peu après il était le conseil ler de plusieurspersonnes qui sollicitaient son opinion. Il savait que laShindo Renmei ne le laisserait pas en paix. Nous croyonsque Kazuo était connu sous plusieurs noms et qu’i lchangeait son apparence tous les deux mois. Encouragé pardes amis qui pratiquaient le Judo et surtout par GuntaroKuramoto et, i l a créé le premier groupe d’amis quiapprendraient l’art de la self-défense avec Ogawa Kazuo quia cette époque, n’a pas suivi l’ordre d’enseigner Kenjutsu, enétant Kishio Saga son seul élève dans cette affaire.

En 1977, victime d’un volvulus intestinal, il est rentré dansla clinique de la Santa Casa de la Misericordia, dans la rue 4, au centre de Goiania, où il est mort deux jours plus tardd’une pneumonie. De nombreux événements ont marquéson chemin jusqu'à sa mort ; une guerre qui se reflètejusqu’à nos jours s’initierait, suivie avec l’art.(11) Au cours de la veillé mortuaire, plusieurs conflits ont

nui davantage la relation entre les membres de la famille, quirompraient définitivement toute relation avec une partie de lafamille des Ogawa résidant dans le Paraná. Le nom était déjàcourant au Brésil, car il y avait plus d’une famille portant cenom. La haine s’était installée de telle façon que beaucoupne se sont plus parlés et se sont consacrés à leurs tâchesquotidiennes.Kibashi Hirayama arrive alors à Goiás, à la demande de

Kishio Saga -père d’Akira Saga, la Kishio Saga - pourpoursuivre les activités. Saga a payé son séjour dans laville. En 1988, Kibashi Hirayama laisse Goiânia et retourneau Paraná, en laissant 11 élèves diplômés de Sensei,entre eux Takeshi Hasegawa Hideo Okasa, Akira Saga,Jordan Augusto, Takeshi Sato, Tami Sato et quelques-unsde plus.(12) Des nombreux prat iciens dont j ’ai eu des

informations de la pratique du Bugei, j’ai réuni à : RobertoKunio Araki, Massao Mizunaga, Aby Hideichi, PauloOmachi Hideoshi, Minoru Nagatame, Toshimitsu Muramotoet Kenichi Izawa, Isao Horibi, Miyoshi Massuda, SadaoEbihara, Ryoichi Fujisaka, Mauro kogaki, Luiz Higashi,Paulo Yamamoto, Sérgio Okiyama, Takeshi Hinomori,Takeshi Hasegawa, Hideo Okaza, Akira Sanga, JordanAugusto, Takeshi Sato , Tami Sato, Toshio Matsumoto,Yasuy Sugimoto, Misay Hatsumi, Luis Kitahira, SusumoMaeda, Jorgy saito, Meitoku Sugino, Moichi Iwata, KishioSanga, Kuramoto Hatsue, Akiko Oseki, Murata Miguel,Sugiro Umeno et d’autres...(13) 2004 - Ogawa Hiroshi est mort à San Paulo.Toujours avec l’espoir d’une vie nouvelle, aujourd'hui nous

savons que Ogawa Hiroshi a utilisé plus de dix nomsdifférents.(14) Remarque : bien que nous soyons convaincus des

bonnes intentions des interlocuteurs qui nous ont fourni lesinformations, malheureusement nous ne sommes pas enmesure de certifier la véracité de ces déclarations.

Histoire

Le commerce du bois fut l’un des plusexploités par les premiers Shizen auBrésil. Photos des premiers Shizen àcette époque.

Page 28: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 29: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 30: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 31: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Shinyuki Sensei et MichiyHosokawa.Deux titans du patrimoine culturelShizen

Shinyuki Sensei

Sans aucun doute, la vie nous metdevant des personnes sorties d’usinesdivines – si on peut dire. Évidemment,les l ignes structurelles que nousétablissons ici comme divines, ne sontpas si remarquées comme les lignesreligieuses, mais comme quelque chosed’exceptionnel qui sort de la ligne de ceque nous considérons comme normal.

Shinyuki Sensei, qu’il n’aimait pasqu’on l’appelle ainsi, a été la cléprincipale qui a modifié les paramètresde la façon de voir l’invisible et donc il apermis que ses expériences soientanalysées par ses élèves, desprofessionnels qualifiés dans lesmeilleures Universités et adeptes d’unraisonnement empirique et pragmatique- bien qu’étudiants du E-Bunto.Cette façon de penser, de raisonner

et certainement d’être conscients d’unenécessité majeure, a fait de Shinyukiune référence et ses capacités et sespensées ont été constammentcherchées par des gens provenant dedivers pays. Toujours de façon simpleet solitaire, il a enseigné les sons, lesgestes, les manières de parler et ildisait : « ... L’univers peut nousentendre !"Au cours de mes années de vie

commune, j’ai toujours eu le sentiment

que, peut-être si un jour, j’avaismieux écouté ses paroles, j’auraisété capable de comprendre un peuplus ce qu’il disait avec autant desimplicité. Sa vie a été marquée parle succès, la recherche personnelle,les constatations et les résultats...Et il ne pourrait pas être autrement,car on sait que sur le cheminpersonnel, l’évolution de la vie estune « montée constante », la formede lutte qui s’exprime à l’intérieurde chacun, ne peut pass’abandonner tant qu’on n’a pasappris comment la transformer endes formes supérieures de lutte,destinées à des fins supérieurs.

Michiy Hosokawa

Eternel référence pour nous tous,il a été la grande « pierre angulaire» de la force qui marchait dans uneunique direction. Avec son regardpénétrant et un positionnementunique, il a tracé son destin à côtédu Grand Maître, qui l’a renduencore plus grande de ce qu’il étaitdéjà. Il a été mon tuteur principal,qui, grâce à ses exemples, m’aappris à réorganiser mes vérités, àaligner à nouveau mon attitude... Ildisait : « ...C’est toi qui fait tonchemin. Ne sois pas comme lesautres, qui ne savent que marcheren troupeau, qui ne savent penserqu’à eux-mêmes, qui ne saventfaire que ceux que les autres font".Nous pouvons dire que

Hosokawa Sensei est allé au-delàde la l igne du visible et del’invisible, en estimant que les deuxmondes existent dans uneperception unique. Sa penséeferme, incisive, aiguisée, assuraitencore et encore, que même lesgens avec une haute perception, àtous les niveaux, par la nécessitéde la pratique, assumentl’expression d’une réalité

dominante, rusée, qui résume plus detraits dominants. Cette réalité est unmoyen pour que les êtres vivants secomprennent, c’est l’unité monétaired’échanges et de contacts communs ;un point de référence pratique. « Si tuveux sortir de la normalité, tu dois êtreun "hors du commun !" - il disait. »Le travail effectué par les deux,

traduit dans la synthèse, la façon laplus curieuse des expérienceshumaines dans l’aspect de la lucidité.Le secret : ne pas fausser ce qu’on voit! La pensée des lois de la vie,s’exprime sans discuter, par desréalités et non pas par desdémonstrations remplies de« spéculations «, des théories ; leprogrès se vit avec des faits. Le mondeest une réalité concrète ; chacune despensées se révèle sous la formed’action. On ne dit pas... On vit !

Histoire

Page 32: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Ogawa Hiroshi à gauche.

En-dessous Shidoshi Makimono del’école Kazy no Ryu.

Images de Shidoshi Jordan au Brésil.

Page 33: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Histoire

Page 34: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Histoire

Shidoshi Jordan auJapon et images dequelques-uns de sesdojos au Brésil.

A droite avec ungroupe d’élèves de e-Bunte venus du

Japon.

Page 35: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 36: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Shidoshi Jordanavec de différentespersonnalités auBrésil et au Japon.

Page 38: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Shidoshi Jordanavec despersonnalités auBrésil.

Page 39: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Histoire

Page 42: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

l peut y avoir plusieurs facteurs et pièces mobilesdans n’importe quel K.O, il est donc difficile depréciser un facteur unique ou simple ou unensemble de facteurs. Cela dépendra de la zoned’attaque, comme la tête, le bras, le corps oumême la jambe. Et que la zone et la structure

anatomique physique change, il est nécessaire laméthode d’attaque.Par exemple, lorsqu’on frappe la tête, le dommage du

nerf est superficiel et c’est un avantage pour le praticienqui est couvert par le crâne dur. La force va aider àenvoyer un pic neurologique alors que les jointurespincent le nerf dans l’os dur, il n’y a aucun jeu ou detissus mous profonds pour absorber l’impact. Ces nerfssont également couverts par de minces couches depeau, le fascia et de muscle mince parfois, il n’y aaucun remplissage épais et fort qui pourrait aussiabsorber une partie de l’attaque.Le cou possède un ensemble de nerfs plus profonds

avec plus de masse musculaire qui les entourent, etdonc on aura besoin d’une arme plus précise, commeune jointure, pour pénétrer entre ces muscles. Mais lesnerfs peuvent encore être facilement atteints donc on abesoin de beaucoup de transfert d’énergie avec cesobjectifs aussi. Bien que la puissance requise soitsensiblement inférieur que le reste du corps, lastimulation sera nécessaire avec plus d’énergie(transfert d’énergie).Dans le corps l’accès est beaucoup plus difficile, car

il faut maintenant se confronter avec l’os (côtes,

Le Vrai Kyusho Fonctionnement interne

Quels sont les mécanismes derrièreun bon K.O Kyusho ? Ici sur Budo, on aabordé ce thème au cours des 13 dernières années, mais quelles sontles choses qui fonctionnent ? où sont ces objectifs et pourquoifonctionnent- i ls dans la jambe ? C’est notre thème pour cette édition.

Kyusho Jitsu

I

Page 43: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 44: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

sternum, pin, etc.), mais aussi plus densément couvert demuscle, de couches de graisse, fascia et de la peau en faisantque la force nécessaire soit plus grande, ainsi que l’arme pluspénétrante. Selon la région, il y a aussi certains qui ont unsupport souple par opposition à la tête avec un soutien solide.Les objectifs peuvent être incorporés dans les muscles, entreles muscles, entre les muscles et les os, avec plus devariables. Vous devez entrainer bien pour être habitués à cesobjectifs et avoir l ’armement et ou la force pour en profiter d’eux.Les jambes ont des muscles plus grands que toute autre

partie du corps et ils sont les muscles plus forts poursupporter du poids, ainsi que pour effectuer beaucoup detravail tout au long de la journée. Par conséquent, il faut desarmes pour concrétiser le Kyusho dans ces objectifsconcrets... et trajectoires spécifiques.Nous avons besoin de ces variations sur la trajectoire qui

diffèrent des autres parties du corps en raison de ladisposition et de l’interconnexion des nerfs et des vaisseauxsanguins en relation avec le cœur. Si nous cliquons surn’importe quel objectif sous-jacent il y a des vaisseauxsanguins de taille (non seulement les capillaires ou les petits)qui peuvent également affecter la tension artérielle, il fautaussi prendre en compte la proximité ou l’emplacement ducœur et les barorécepteurs.

Quoi ? Où ? Pourquoi ?

L’arrière du genou est notre premier but de la jambe etnous allons l’expliquer un peu. Donc, qu’est-ce qu’il y a là ? ;Qu’est-ce qu’on frappe à l’arrière du genou qui pourraitcauser un KO neurologique ou vasculaire ? Où se serait ; où exactement nous visons pour provoquer un KO à unadversaire ? Et comment ; Pourquoi cela fonctionnevraiment ?Tendons, vaisseaux sanguins et nerfs sont le quoi et le

pourquoi. Il tombe et la conscience d’un adversaire estaltérée. Donc, nous allons entrer dans les structures exactesde cet objectif et voir comment elles peuvent bénéficier à tousles praticiens.AVERTISSEMENT : Si vous êtes toujours coincé dans le

paradigme de « Point de pression », (nous avons changé il y ades années aux attaques structure réelle), alors prenez votretemps ici et l isez, pour que vous puissiez apprendrevraiment.... Avec la première leçon qui est que l’anatomieétudie la forme, tandis que la physiologie se penche sur lafonction – l’anatomie voit ce qui est, pendant que laphysiologie voit ce qu’elle fait.

Kyusho Jitsu

« Il peut y avoirplusieurs facteurs etpièces mobiles dansn’importe quel K.O,il est donc difficile depréciser un facteur

unique ou simple ou unensemble de facteurs. »

Page 45: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 46: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Les réalités sont...

Anatomie :

Cette zone est remplie deplusieurs structures anatomiquesplus faibles et avec un coup on peutnuire les nombreux muscles ettendons qui écrasent le plus sensibleet vital des nerfs : Nerf Commun du

péroné, le nerf tibial, le nerf cutanésural latéral, l ’artère et la veinepoplitée, ainsi que la veine saphène.

Physiologie :

Maintenant, les muscles et lestendons travaillerons séparémentpour provoquer un étranglement(pour protéger les structures plus

vitales avec force et masse) ou unaffaiblissement pour provoquer leretrait de la zone cible dans l’actionréflexe. Les structures nerveusesmentionnés ci-dessus sont lessuivantes dans la l igne de laprotection que lorsqu’elles sonttouchées, elles feront que le corpstombe pour éviter. N’oublions pasque les effets sur les nerfs ne sont

Kyusho Jitsu

Page 47: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 48: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

pas seulement pour les sentir, mais aussi pour envoyer unestimulation électrique aux muscles des jambes pour garderle corps en position verticale et le déplacer aussi. Cela sertde protection, qui lorsqu’ils sont attaqués la douleur incite àl’évasion ou à la chute des structures vasculaires plusprofondes loin de la cause de cette douleur. Egalement il fautque les structures vasculaires maintiennent l’expansion et lacontraction de chaque muscle. Lorsque le flux sanguinl’empêché on sent beaucoup des douleurs.

Fonctionnalité :

Maintenant, lorsque les muscles ou les tendons sontaffectés, les jambes se plient ou cèdent en laissant lapersonne immobile et provoquant sa chute. Il est aussi vraique si les nerfs se tendent beaucoup i ls vontautomatiquement modifier la réponse de la position et lepotentiel de mouvement ou se paralyser. Si les tissusvasculaires sont atteints, alors cela causera que de la tensionartérielle baisse rapidement, qui à son tour provoquera desévanouissements en paralysant et en protégeant le corps.Connaitre cette information permettra d’élaborer desstratégies, ainsi que de réanimer (si c’est votre intention), à lapersonne.Les avantages à ce niveau de ces réalités différentes vous

emmèneront bien au-delà de n’importe quel point depression, ou des modèles théoriques connexes. Aussi ilsservent à éliminer le besoin réel de la précision « Point fixe »,car ils ne visent pas à un point précis, mais plutôt à une zonebeaucoup plus grande. Donc au lieu de penser à un point dela taille d’une monnaie, maintenant on recherche une ciblede la taille d’une main... Oui, c’est beaucoup plus faisable etprobable dans une situation de défense de haute tension.

Cliquez sur ce lien du site Web pour une démonstrationvidéo YouTube : http://www.kyusho.com/www/

Et /ou 3 heures de vidéo et les 36 objectifs du Bubishi,visitez le site Web : http://www.kyusho.com/bubishi-36/

Kyusho Jitsu

« Les jambes ont desmuscles plus grandsque toute autre partiedu corps et ils sont

les muscles plus fortspour supporter dupoids, ainsi que poureffectuer beaucoup detravail tout au long de

la journée. Parconséquent, il fautdes armes pour

concrétiser le Kyushodans ces objectifsconcrets... ettrajectoiresspécifiques. »

Page 49: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 51: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/SYSWEITZEL1REF.: • DVD/SYSWEITZEL1

Dans ce premier travail d'instruction, Andreas Weitzel,fondateur et chef instructeur de l'Académie SYSTEMAWeitzel (Augsbourg, Allemagne) et l'un des principauxinstructeurs de SYSTEMA en Europe, explique lesfondements principaux de combat. Tout d'abord il définit

clairement la façon naturelle de marcher, en seconcentrant sur la correcte exécution despas, pour montrer ensuite commentutiliser ce travail dans desapplications de combat. Unevariété de différents sujets sontexpliqués dans ce DVD, ycompris : Commentdéséquilibrer un attaquant ;Comment faire pour frapperet donner des coups depied correctement ;Comment se défendrecontre les saisies, contreamener au sol ou contredes coups de poing et descoups de pied. Lesexplications de cette vidéosont simples mais claires,afin de faciliter lacompréhension etl'apprentissage pour tous. Aucours de son explication,Andreas toujours inclut et met

l'accent sur les principes et lesfondements principaux du SYSTEMA,

en montrant comment les différentesquestions sont étroitement liées les unes aux

autres. Aussi des exercices libres et spontanéssont également expliqués contre différentes attaques àmains vides et avec des armes, dans des conditionsréalistes et à une vitesse maximale d'exécution. Danscette vidéo, Andreas est secondé par MichaelHazenbeller (Rastatt) et Thomas Gossler (Augsbourg),deux instructeurs expérimentés de Systèma.

Budo international.comCOMMANDES :

Page 52: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Contourner rapidement l’essentiel

Dans la formation de la KUNG FUSCHULE MARTIN SEWER, commeaussi dans d’autres systèmes, oncommence naturellement par lesbases. Cela signifie en détail, avec lespositions, les techniques de base,les coups de pied de base etl’augmentation de la conditionphysique et de la capacité demouvement. Naturellement,on aborde depuis le débutdes aspects mentauxcomme la discipl ine, lerespect et le contrôle,ainsi que la formephysique.Les dernières années on

a démontré que lesdébutants fainéantaient etinconsciemment, acceptaientque ce fût la fin de ce qu’ilspouvaient atteindre. C’estpourquoi, pour beaucoup,avoir la Ceinture Noirereprésentait un objectifinatteignable.En f in de compte, de

nombreuses annéespassaient, parfois pourêtre honnête, trop.Jusqu’à ce que laformation de basesoit terminée et quel’élève pouvait sedédier à laformation de hautniveau.

Hung Gar Kung Fu

Page 53: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

« Les genscommencent à

comprendre qu’arriverà la Ceinture Noire,signifie seulement

conclure la formation debase et en fait seulement

après cela devient vraimentintéressant. »

Page 54: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Hung Gar Kung Fu

" Je vois souvent les gensplanifier leurs vacances

mieux que quoi que ce soitdans leur vie. Surtoutparce qu’ils s’imaginent (ils peuvent s’imaginer)qu’elles seront leurs

vacances. Pourquoi pasaussi dans l’enseignement

du Kung Fu ?"

Page 55: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

ela a changé, et à l’avenir cela va s’améliorerdavantage. Naturellement il faut du temps pourdevenir une bonne Ceinture Noire et sans doutecela continuera à être ainsi à l’avenir. Mais lesgens commencent à comprendre qu’arriver à laCeinture Noire, signifie seulement conclure la

formation de base et en fait seulement après cela devientvraiment intéressant. Précisément, celui qui s’est sentidéçu de ne pas avoir été invité à passer l’examen devraitsavoir, que le vieux chemin était très différent du présent :normalement, on commençait la formation, aprèsl’acceptation de l’élève, avec la forme principale, le GungGee Fok Fu Kuen (poing de tigre destructeur).En outre on apprenait à travers de notre style les

techniques et les principes sans jamais recevoir unerevalorisation avec une ceinture de couleur. La seulecorroboration des propres qualités s’acquérait par desexercices avec ses camarades de classe et en sortantvainqueurs des batailles réelles et des duels dans la rue. Àl’époque il était normal en tant qu’élève de passer des après-midis entiers au Mo Kwoon (Salle d’Entrainement ou Salle deGuerre) ; en entrainant et ainsi, selon l’élève, progresser trèsrapidement sous les enseignements d’un bon Sifu qui nousapprenait des Skills optimaux. Ici, en Occident,malheureusement, aujourd'hui nous n’avons pas la possibilitéde consacrer autant de temps. Naturellement, la menacequotidienne des voleurs et des gangs de rue est aujourd'huibeaucoup moins intense que dans d’autres temps.Malgré cela, nous voulons apprendre notre art

traditionnel dans son intégralité et développer les capacitésappropriées. Toutefois nous avons aujourd'hui encontrepoids à d’autre temps, un autre avantage : Structure.Précisément, nous, les suisses qui sommes considéréscomme des personnes très planifiées et structurées, nousdirions qu’apprendre des structures d’un art dansl’ancienne forme traditionnelle du Hung Gar est un motétranger pour les maitres d’autrefois (inclus le mien). Il a laprédisposition à apprendre de l’élève, le système enseignéet une longue relation élève-maitre qui est ce qui imprime levrai caractère. Comme je le dis, aujourd'hui

malheureusement nous ne disposons pas de temps. Maisnous avons notre structure. Comme j’ai déjà dit dansd’autres articles notre manière structurée de donner lescours nous aide et leur planification, malgré le peu detemps investi, nous aide à avancer efficacement autant quepossible. L’équipe de mon école est toujours en traind’essayer d’optimiser des processus qui se rapportentprincipalement à l’enseignement des élèvesindividuellement ainsi que des processus internes.Une étape très importante de l’élève est d’avoir une

évaluation de l’enseignement et de l’investissement du tempsnécessaire. Pour atteindre ce là il y a beaucoup de bonssystèmes, il me vient maintenant à l’esprit spontanémentAnthony Robbins. Son RPM-Système (Rapid PlanningMethod) est un bon exemple de comment on pourrait faireface et planifier l’enseignement de notre style de Kung Fu.Le succès se définit quand on s’impose un objectif et on

l’atteint. Ces objectifs ne doivent pas se suivre à la lettre,au contraire, on peut les modifier sur la base des nouvellesconnaissances acquises grâce à l’enseignement.C’est un système propre des nombreux systèmes de

planification existants qui s’utilise pour réaliser enfin le planlui-même. En ce qui concerne notre système de Kung Fu,je vois deux points qui, encore une fois, je tiens àmentionner spécifiquement :

1 Planifier, réfléchir et visualiser

Je vois souvent les gens planifier leurs vacances mieuxque quoi que ce soit dans leur vie. Surtout parce qu’ilss’imaginent (ils peuvent s’imaginer) qu’elles seront leursvacances. Pourquoi pas aussi dans l’enseignement duKung Fu ? I l y a d’abondants susdits systèmes deplanification. Il est important d’être honnête avec nous-même, même lorsque nous souhaitons atteindre quelquechose et à un certain niveau, visualiser nos objectifs et sedemander ce qu’on va sentir quand on atteindra l’objectif.Les accords périodiques avec votre maitre ou instructeurdoivent marquer la l igne directrice. Alors rien nes’interposera sur notre chemin.

« Une étape très importante de l’élève est d’avoir uneévaluation de l’enseignement et de l’investissement du

temps nécessaire. »

C

Page 56: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Hung Gar Kung Fu

« La plupart de mesformateurs sont

depuis denombreuses annéesCeinture Noire etaprès leur examengrâce à biend’autresleçons

logiquement,ils sont

devenus plusperformants. »

Page 57: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

2. Comparaison réaliste

Je vois souvent des élèves qui se comparent à leursInstructeurs et ainsi ils ont une fausse image de laCeinture Noire. La plupart de mes formateurs sontdepuis de nombreuses années Ceinture Noire et aprèsleur examen grâce à bien d’autres leçons logiquement,ils sont devenus plus performants. Une comparaisonavec un débutant n’est pas juste. Pour être en mesured’estimer le niveau pour l’examen de Ceinture Noire ilfaudrait le comparer avec quelqu'un qui a récemmentréussi l’examen. Dans mon école heureusement il y en aassez. Oui, le diplôme de l’école d’initiation a besoinéventuellement de plusieurs années, semblable à unapprentissage par exemple trois ou quatre ans. Celadépend de l’élève plus ou moins. Mais de toute façonréalisable pour chaque élève appliqué dans un délaiconvenu.

En Résumé : i l y a une bonne structure del’apprentissage et elle s’améliore constamment. Laqualité du système en principe ne fait aucun doute. Cequi est nécessaire c’est un plan, c'est-à-dire un bonsystème de planification et un objectif ambitieux pourchacun de mes élèves, pour que nous arrivionsefficacement et avec la qualité de toujours jusqu'à laCeinture Noire et au-delà.Ainsi, nous voyons qu’avant tout, il s’agit que l’élève

réfléchisse et cherche le contact avec son maitre pourtrouver des conseils sur comment et quoi serait le mieuxde pratiquer pour atteindre le grade suivant.Précisément aussi les programmes & quot ; Blackbelt &quot ; et & quot ; Leadership & quot ; dans mon écolequi se développent de plus en plus, sont là pour garantirdes possibilités suffisantes de leçons et des accordsréguliers d’objectifs.Avec une équipe d’instructeurs qui se développe sans

cesse, un excellent système de Kung Fu et des élèvesdésireux et diligents, nous réussirons à configurer notreenseignement mieux encore et à aider efficacement toutle monde qui veuille avoir une meilleure santé, un espritsain, une excellente capacité de combat et le diplômede l’Ecole d’Initiation. Mon équipe et moi-mêmesommes convaincus de cela.

Page 59: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/TAOWS3REF.: • DVD/TAOWS3

Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent Chi-Sao, quel est le sens de leur pratique et quels sontleurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis labase jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchezdiscute l’aspect, peut-être, plus important du système

Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre dusystème, qui le dote de caractéristiques

complètement différentes des autreset offre de grandes vertus au

praticien. Ce document traite decertains aspects très basiques

en principe, mais qu’au fur età mesure que nousapprofondirons sur eux,nous verrons qu’ils sontincroyables. C'est un traittrès clair de la culturetraditionnelle chinoise, cequi très évident àpremière vue enferme unedeuxième ou troisièmelecture, qui va sûrementchanger votre point de vue,

votre pratique et votrecompréhension. Nous

analyserons commentpratiquer le Chi Sao grâce à

nos exercices de routine etcomment appliquer ces exercices,

nos capacités en un combat, enreliant certains concepts, peut-être pas

tellement liés au Kung Fu traditionnel, telsque la biomécanique, les structures, les

connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir lesmeilleurs résultats dans la pratique.

Budo international.comCOMMANDES :

Page 61: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Brazilian Jiu Jitsu

VACIRCA BROTHERS JIU JITSU

Les secrets occultes : Les Maîtresjaponais derrière le Jiu-Jitsu moderne.

© 2016 Franco Vacirca, Sandra Nagel

Mon nom est Yabe, Yae Kichi Yabe !Nous ne devons jamais oublier nos

racines ! C’est quelque chose qu’on peutentendre très souvent dans lescommunautés de Jiu-Jitsu et Gracie Jiu-Jitsu brésilien. On doit respecter lesMaitres, les Maitres du passé et duprésent et leur travail acharné en Jiu-Jitsu. Nous sommes très fiersd’avoir eu et d’avoir quelques -uns desmeilleurs et des plus humbles Maitressoutenant notre organisation depuisplusieurs années. Dans cet article, jevais parler d’un seul Maitre japonais quia vécu au début de 1900, je tiens àremercier, en particulier, le GrandMaître Joe Moreira, que j’ai eu dans lepassé et qui maintenant dans le présentcontribue énormément dans notreéquipe Vacirca. Nous sommes trèshonorés de l’accueillir chaque fois, etquand notre calendrier nous le permet,afin qu’ i l partage ses incroyablesconnaissances de Jiu-Jitsu dans notreAcadémie de Zurich.

Page 62: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

ollectionner de vieux livres de Jiu Jitsu etd’arts martiaux, des articles de journaux etmême des annonces, c’est quelque choseque j’ai commencé à un âge précoce. Lespremiers livres, je les ai acquis quand j’aicommencé ma formation d’Arts Martiaux.Quand je voyais une bibliothèque ou une

librairie, je sentais comme une compulsion d’entrer etchercher les livres d’Arts Martiaux. En particulier, jem’intéressais par les livres anciens parce que je pensais quepeut-être je trouverais le savoir « secret ». J’ai doncdéveloppé un intérêt chaque fois plus fort par les

philosophies asiatiques et par tout ce qui va avec elle. Enparticulier, le Japon était devenu à l’époque un endroit où jevoulais voyager et un jour étudier ou même où je rêvais d’yvivre un jour. Probablement j’étais tellement fasciné par lespremiers jours de la carrière de judo quand j’étais enfant,parce que mon premier Maitre de Judo venait de Tokyo etcela m’impressionnait beaucoup à l’époque.

Pour mes recherches sur ce l ivre, j ’ai passé denombreuses heures, des jours et des semaines en lisantplusieurs vieux l ivres et articles de journaux en mapossession. Certains de ces livres furent écrits par desMaitres de Jiu Jitsu qui ont vécu avant 1900, qui est la

C

Page 63: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 64: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

période de temps où probablement Maître Mitsuyo Maeda serendit au Japon, aux États-Unis, puis où il voyagea en Europeet bientôt il s’installa à l’extrémité de l’Amérique du Sud.Certains Maitres de Judo et de Jiu-Jitsu affirmèrent mêmequ’il aurait pu rester un peu de temps à Cuba et au Mexique,mais à mon avis, c’est difficile à prouver.

Quand j’ai commencé avec le Jiu-Jitsu brésilien, je voulaisen savoir plus sur l’histoire de cette méthode de combat etd’autodéfense, mais ce n’était pas si facile à ce moment-là.Alors, on m’a parlé de la famille Gracie et de son Maitreappelé Mitsuyo Maeda, aussi connu comme Comte Coma.Dans les revues d’Arts Martiaux, qui publièrent ses premiersarticles sur Jiu-Jitsu brésilien entre 1989 et 1991 la plupart

des histoires racontées, étaient copiées d’un magazine àl’autre, mais en réalité, elles ne racontaient ni n’apportaientrien de nouveau sur la vraie histoire de ce style. Cependant,pour moi ce n’était pas un phénomène nouveau des ArtsMartiaux, alors que je pensais à mes années passées au JeetKune de Bruce Lee. Alors j’ai commencé ma propre façond’obtenir le plus de connaissances sur le Brésil et le GracieJiu-Jitsu.

Au fil du temps, j’ai réalisé quelque chose d’étrange :beaucoup de récits racontés sur Maître Mitsuyo Maeda avaitbeaucoup en commun avec d’autres Maitres de Jiu-Jitsujaponais et avec des champions du Jiu-Jitsu, avant, pendantou après cette date. Un jour en vérifiant les dates exactes

Page 65: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

mentionnées dans ces histoires, je constatai queMaeda était à la fois aux États-Unis et l’Europe, ouen Europe et au Brésil ! C’est impossible, à moinsqu’il eût un portail spatial du temps ou peut-êtrequ’il ait servi un jour de « Cobaye » pour l’inventiondu télé transport du célèbre professeur Tesla.

Non, c’était beaucoup plus facile, on racontabeaucoup d’histoires sur les Maitres japonais quiarrivèrent en Europe, aux USA et en Amérique duSud, mais le nom du Maître japonais n’était pasMitsuyo Maeda, mais comme on ne savait pas levrai nom du Maitre, finalement on utilisait le nomde Maeda.

Grâce à l’éducation que mes parents m’avaientdonné, en particulier la possibilité d’apprendre à lamaison deux langues maternelles (italien etespagnol), en mieux sûr du suisse allemand àl’école et plus tard aussi le français et l’anglais.Avec cet arsenal incroyable des langues, le mondeétait ouvert pour nous. Nous pouvions voyagerpartout dans le monde dès notre plus jeune âge etnous communiquer directement avec beaucoupde gens et de cultures de différents pays dumonde entier.

Bientôt, j’ai réalisé un de mes grands rêves, merendre au Japon dans l’espoir de trouver quelquechose de plus sur l’ancien Maître de Jiu-Jitsu quisupposément amena le Jiu-Jitsu au Brésil.Finalement, il était à Tokyo, les gens, la culture etla nourriture ; tout était beaucoup mieux de ce quej’avais pu rêver. Seulement mon désir d’en savoir

Page 67: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

plus sur Maître Maeda me maintenait sur la route.

En 1995 le Maître de Jiu-Jitsu Rickson Gracielutta pour la première fois, invité par du YoriNakamura et Satoru Sayama (le fondateur deShoot Wrestling) dans un événement appeléPRIDE. Le peuple japonais, dit qu’ils vivaient ledébut d’un nouveau Jiu-Jitsu et une nouvellevague d’Arts Martiaux mixtes et Maître Ricksonincarnait l’esprit du vrai samouraï, mais cettefois-ci le samouraï arrivait du Brésil.

Lors de ma deuxième ou troisième visite auJapon, j’ai trouvé un livre qui parlait de Maeda.Cependant il me sembla encore comme unrecueil de plus, une collection d’histoires quipourraient être difficiles à prouver ou à réfuter.L’auteur décrit les 1 000 combats que, soi-disant, Maeda avait réalisé au cours de sacarrière de Jiu-Jitsu, mais j’ai trouvé que l’auteurvoulait juste donner une image de Maeda de « super héros », plutôt que de parler des détailsde la vraie vie de Maeda au Japon et à l’étranger.

Des sources brésiliennes ont également ditque Maeda avait tout d’abord voyagé du Japonà New York. Il semble également que certainessources avaient des documents pour le prouver,que personnellement je n’ai jamais vu, maissûrement, que Maeda n’a pas été le premierjaponais qui est allé au Brésil pour travailler à cemoment-là.

Un de mes plus précieux livres japonais deJiu-Jitsu, qui est sorti en Angleterre en 1904, futécrit par un Maître japonais nommé Yae KichiYabe. Cet ouvrage apparut réellement pour lapremière fois i l y a deux ans et i l futprobablement l’édition plus complète qui décritcette méthode de lutte avec le plus de détails.Ce livre unique a été utilisé non seulement pardes civils, mais aussi par des agents de police etmême par l’armée britannique.

Maitre Yabe vint du Japon en Angleterre etplus tard il voyagea à New York, où l’attendaitson élève, le capitaine John O'Brien, un respectéinspecteur de police. O ' Brien avait appris avecle Maître Yabe, dix ans auparavant quand il vivaitau Japon et où il travailla comme inspecteur depolice à Nagasaki, dans le secteur extérieur.

Ensemble ils formèrent une école de Jiu-Jitsuà Rochester, où il parait que plusieurs policiersfurent formés, ce qui plus tard attira l’intérêt del’armée et de la Marine des États-Unis. Cettehistoire ressemble beaucoup à l’histoire qu’onraconte sur la première mission de Maeda auxÉtats-Unis.

Maitre Yabe et le capitaine O'Brien avaient untrès bon flair pour les affaires. Pour faire

Brazilian Jiu Jitsu

Page 69: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

connaître leur école de Jiu-Jitsu au public, ils publièrent plusieurs articles dans les journaux et mirent des publicités depromotion de ses célèbres services. Son école avait une réputation de luxe, formation, douches, aire d’accueil etbeaucoup d’espace pour les élèves au cours de leur formation et leurs pauses.

Par conséquent, son école de Jiu-Jitsu représentait beaucoup plus qu’uneacadémie de formation, qu’une salle de boxe ou unDojo de Judo traditionnel. Maitre Yabe créaclairement un nouveau statut et plusieurs de sescollègues du Jiu-Jitsu qui maintenant s’étaientinstallés aussi en Europe et en Amérique duSud, adoptèrent ses idées et souvent lescopièrent.

On dit qu’il dut revenir en 1911 au Japon,pour servir dans la Première GuerreMondiale, cela arriva à beaucoup dejaponais à cette époque, quiavaient quitté leur pays pourétablir de nouvellesentreprises et essayerd’avoir un nouveau modede vie pour eux et pourleurs familles. La peur dene plus revoir à leursfamilles, les obligea àvivre tout à nouveau etmême risquer d’êtrerecrutés pour la guerredans leur propre pays.

Brazilian Jiu Jitsu

Page 71: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

En Angleterre Maitre Yabe acquit une grandeexpérience avec les boxeurs anglais et les français,les célèbres savateurs. Même s’il appelait cestechniques « atemi-waza » (qui en japonais, signifie « techniques de frappe »), au cours de sonenseignement, i l expliqua toujours que cestechniques n’étaient pas les typiques de frappejaponaises. Bien sûr, on peut aussi dire que lestechniques de Savate françaises furent égalementinfluencées par les Arts Martiaux asiatiques, maisque l’application et les tactiques avaient changé. Lefondateur de Boxe Française Savate fut leprofesseur Michel Casseux qui, en 1825, ouvrit lepremier centre de formation de Savate et vers 1830,la Savate fut complétée par le professeur CharlesLecour avec de la boxe anglaise.

Maitre Yabe mettait l’accent sur l’utilisation descoudes et des genoux dans les coups, aussi dansles techniques de mains et les pieds pourdéstabiliser l’adversaire et ensuite l’amener au sol. Ila également utilisé une série de combinaisons defrappes, comme il dit à ses élèves, cela n’avait rien à

Brazilian Jiu Jitsu

Page 72: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

voir avec les techniques classiques Atemi. Une fois de plus,ici nous pouvons trouver plusieurs similitudes des histoiresentre Maeda et Yabe qui voyagèrent en Angleterre et enEspagne.

Aussi, des récits racontent que Maeda avait déjà reçu lesurnom de « Comte Koma », parce qu’au cours de certainscombats pour de l’argent en Espagne, Maeda utilisa lesgenoux et les coudes contre ses adversaires avant de lesamener au sol, inconscients.

Bien que cet homme ait beaucoup fait pour le Jiu-Jitsu,nous savons en réalité très peu sur lui. L’histoire de MaîtreYabe jusqu’à la fin de ses jours est contradictoire, carcertains disent qu’il est mort au Japon, d’autres disent qu’il

est retourné en Angleterre où il a enseigné le Jiu-Jitsu avecdes noms différents.

En écrivant cet article, j’ai senti que c’était important etcorrect d’inclure l’histoire de ce Grand Maître dans monnouveau livre, parce que ses connaissances avaient influencéde nombreux Maitres et professeurs de l’époque, et il estnécessaire de donner quelques informations historiques pourtous les professionnels de notre temps. Pour finir cet article,j’aimerais terminer avec quelques mots que Maître Yabe,laissa pour les générations futures dans son livre :

"Le Jiu-Jitsu est un système de self-défense etd’entraînement physique et moral. Il a pour but de surmonterla force brute avec habilité et science ce qui compense la

Page 73: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

force supérieure et le développementmusculaire. Il est hautement scientifique, enillustrant des lois mécaniques, anatomiques etpsychologiques. Au Japon, on l’enseigne soussa forme plus douce dans toutes les écoles etdans les universités et sous sa forme plusavancée dans l’armée et dans les académiesnavales. Chaque soldat de la Mikado est unexpert en la matière. Les Japonais attribuentleur courage et leur succès dans la bataille,leurs pouvoirs merveil leux d’endurancephysique, leur fraîcheur et leur autosuffisancedevant un danger éminent à la pratiquepersistante du Jiu-Jitsu. »

Franco Vacircawww.vacircajiujitsu.ch

Page 75: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 76: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 82: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculairedes Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde devéritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face àl'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective.

Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère desMiryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensémentconsacré.

Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin duguerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, quipeuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre parlaquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force etde grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et nepartage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord.

Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force etl'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons,d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour lesgrandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieuxet scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.

Page 84: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

L’Ere de la Boxe à mains nues.

Origines du boxing anglais

La mot « boxing » était déjàutil isé en Angleterre au XVIesiècle pour faire référence à unebagarre à mains nues. Mais lapremière mention d’un combat deboxe, comme sport entre deuxadversaires, remonte à 1681,tandis que la première fois qu’onutilisa le mot « boxe » pour faireréférence au sport, date de 1711.Au XVIIIe siècle, la boxe est

devenue un sport de grandediffusion dans le Royaume-Uni etses colonies, par conséquent enAmérique. Pendant deux sièclesles combats se réalisèrent sansgants (un coup de poing propre)et sans limite de temps, afind’organiser des spectacles deparis, devenant une pratique trèsviolente, où généralement lesboxeurs finissaient gravementblessés ou morts. Lors de cespremières années les spectateursformaient un anneau (ring) autour des combattants, quinormalement étaient deshommes, bien qu’aussi on réalisaitdes combats de femmes et mêmed’animaux.

La Chronique de Raúl Gutiérrez

Page 85: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

« Le premier boxeuraméricain dont on aitconstance est Bill

Richmond (1763-1829), un afro-américain néesclave, connu comme « la Terreur Noire »,

qui perdit seulement uncombat en 1805. »

Page 86: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

ans les premières décennies du XVIIIesiècle, sont apparues à Londres despersonnes qui se faisaient appeler « Maitresde Défense” (Masters of Défense). En 1719,un de ces « maîtres », le Britannique JamesFigg, se proclama champion d’Angleterre et

défia à toute personne blanche à le battre, dans le ringde l’amphithéâtre que lui-même construisit dansl’Auberge de Greyhound, à Thame, Oxfordshire, puisensuite à Londres. On estime qu’entre 1719 et 1730 ou1734 Figg effectua 270 combats, en remportant lavictoire de tous, sauf d’un. Lorsque Figg mourût en 1734, un journal de Londres publia la suivante chronique :Samedi dernier eut lieu un Test de Compétence entre

le héros invincible, « Mort », d’un côté et sur l’autre, le héros jusqu’alors jamais vaincu « Mr. James Figg », lecélèbre lutteur et Maître de la Noble Science de laDéfense. La bataille fut très serrée des deux côtés, maisà la fin le premier remporta une Victoire Absolue et lesecond, contraint de se soumettre à un AdversaireSupérieur, avec courage et dignité, se retira et mourut cetaprès-midi même à son domicile à Oxford Street.Jack Broughton fut le champion successeur de Figg. Il

introduit une approche technique et méthodique de lapratique du sport, en optimisant les frappes et desdéplacements. En 1741, il battit à George Stevensondans un combat de 35 minutes, à la suite duquelStevenson mourut quelques jours plus tard. EnsuiteBroughton abandonnât la pratique de la boxe, maisaprès il se convint qu’il avait besoin de règles conçuesafin d’éviter que les pugilistes subissent des blessuresirréversibles.Ainsi, le 16 août 1743, Jack Broughton dévoila dans

son amphithéâtre de Tottenham Court Road, lespremières règles de la boxe moderne, qui seraientconnues par son nom, et qui lui vaudraient lareconnaissance comme le "père de la boxe anglaise ».

La Chronique de Raúl Gutiérrez

« Le 16 août 1743, Jack Broughton dévoila

dans son amphithéâtre deTottenham Court Road,

les premières règles de laboxe moderne. »

D

Page 87: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 89: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

La Chronique de Raúl Gutiérrez

Les Règles Broughton étaient intégrées par sept règlesqui étaient obligatoires pour les pugilistes qui acceptèrentfaire de la boxe dans son amphithéâtre. Les règlesétablissaient l’obligation de se retirer à son propre côté during lors de la chute au sol de l’adversaire ; une demi-minute après une chute au sol pour se situer aucentre du ring et redémarrez le combat ou sinon seconsidérer comme « homme battu ». Seuls les boxeurs etses semblables pouvaient monter sur le ring ; l’interdictiond’arrangements privés entre les boxeurs sur la distributionde l’argent ; le choix du juge-arbitre pour régler lesdifférences entre les boxeurs ; l’interdiction de frapperl’adversaire quand il est au sol et l’admission des clésseulement au-dessus de la taille.

Broughton a également créé les quadrilatères de boxeélevés et l’utilisation de gants dans les entrainements etdans les démonstrations, pour amortir les coups. LesRègles de Broughton se maintiendraient en vigueur, avecquelques modifications, jusqu’en 1838, lorsqu’elles furentremplacées par les Règles du London Prize Ring.A cette époque on introduit la boxe aux États-Unis. Le

premier boxeur américain dont on ait constance est BillRichmond (1763-1829), un afro-américain né esclave,connu comme « la Terreur Noire », qui perdit seulement uncombat en 1805, quand âgé de 41 ans, il se battit àl’époque contre le champion mondial Tom Cribb pour êtrevaincu dans le round 60. Fameux à cette époque fut aussiTom Molineaux (1784-1818), un esclave de Virginie qui

Page 90: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

La Chronique de Raúl Gutiérrez

Page 91: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

acheta sa liberté avec ses gains dans laboxe et qui également perdit avec Cribben 1811.

Les règles du LondonPrize Ring

En 1838 l’Association Britanniquepour la Protection des Pugiles (BritishPulgilists Protective Association) établitde nouvelles règles pour la boxe, qui se

propagèrent rapidement par le Royaume-Uni et les États-Unis. Les nouvelles dispositions prirent comme base lesrègles de Broughton et furent connues comme les "Règlesdu London Prize Ring", qui se traduit par les « Règles du

Quadrilatère du Prix de Londres » oules « Règles du Ring pour le Prix deLondres ».Les Règles du London Prize Ring de

1838 étaient intégrées par 23 règles.Elles établissaient une norme pour laconstruction des rings de 24 pieds (7,3 m) de côté, les assistants despugiles et leurs fonctions de lesassister, le juge-arbitre et l’arbitre, lerèglement des « coins », les 30 secondes du boxeur au sol pourrevenir au centre du ring et redémarrerle combat et diverses interdictionscomme celle d’entrer sur le ringpendant le déroulement du combat etcelle des assistants de se diriger oud’agresser le pugile contraire, defrapper avec la tête, de frapperl’adversaire tombé ou de frapper avec

un genou sur la toile, de frapper au-dessous de la taille,d’utiliser les doigts ou les ongles pour blesser l’adversaire,de donner des coups de pied, etc..Les Règles du London Prize Ring conservèrent une boxe

à mains nues, mais introduisirent la possibilité que chaqueboxeur pourrait appuyer un genou sur la toile pour cesserle combat pendant le compte des 30 secondes, afin de luipermettre une meilleure récupération. En 1853, les Règlesdu London Prize Ring s’amplifièrent, et en 1866 s’établirentles « Nouvelles Règles » sanctionnées par la récentePugilistic Benevolent Society.Au cours de l’ère de la boxe à mains nues il n’exista pas

la boxe amateur. Les combats se réalisaient toujours pourle « prix » en argent qui était mis en jeu - d'où le termeprize - ring-, et les téléspectateurs réalisaient des paris quise payaient sur l’acte. Cette activité avait toujours été

« Les Règles du London PrizeRing conservèrent la boxe à

mains nues, mais introduisirentla possibilité que chaque boxeurpourrait appuyer un genou surla toile pour cesser le combat

pendant le compte des 30 secondes, afin de luipermettre une meilleure

récupération. »

Page 92: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

illégale, mais avait survécu parce qu’elle avait eu un grandsoutien populaire, et parce qu’elle avait reçue aussi lesoutien de beaucoup d’hommes influents.Egalement il n’y avait pas une variété de catégories

selon le poids des boxeurs. Il y avait seulement un « champion », qui était normalement un des plus lourds. Leterme « poids léger » commença à être utilisé au début duXIXe siècle et parfois on organisait des combats entre leshommes les plus légers, mais il y n’y avait pas unchampionnat spécifique pour eux.

La boxe à mains nues "pour le prix" se limita aux paysanglo-saxons et bien qu’au XVIIIe siècle, les principauxboxeurs étaient britanniques, au cours du XIXe siècle lesÉtats-Unis déplacèrent Angleterre, tant par le lieu principaldes combats comme par l’origine des plus remarquablesboxeurs.Cependant, au milieu du XIXe siècle, le déclin de la boxe

à mains nues était évident :Vers le milieu du XIXe siècle la lutte pour le prix (prize

fighting) ... souffrit, par une variété de raisons internes, une

La Chronique de Raúl Gutiérrez

Page 93: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

forte diminution de l’adhésion. La lutte pour le prix, quitoujours eut une liaison douteuse avec la pègre, étaitdevenue maintenant clairement le véhicule des intérêts desparis : les combats étaient arrangés, les lutteurs et lesarbitres achetés, avec l’idéal d’un combat propre elledonnait lieu à la présomption de la corruption.De cette façon la boxe à mains nues disparut

lentement. En 1882, les tribunaux anglais décidèrent dansl’affaire R c. Coney, qu’un combat à mains nuesconstituait une attaque criminelle causante de lésions,

sans importer qu’il y eût un consentement préalable desparticipants.Le 8 juillet 1889 se célébra le combat Sullivan-Kilrain,

considéré comme le dernier combat d’un championnat àmains nues, avec le triomphe du premier. Précisémentl’américain John L. Sullivan fut considéré un pont entre laboxe à mains nues et la boxe avec des gants. Il fut le dernier

champion du monde de la boxe àmains nues et le premier de la

boxe avec des gants.

Page 98: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Self-défense de rue

Tous les arts martiaux assurent qu’ilsenseignent la self-défense et de fait, pourbeaucoup, c’est la seule chose qu’ils font.En fin de compte, dans toutes les cultures au fil des

siècles, les arts martiaux ont été crééspour être utilisés dans le combat réel etpas comme sport, entraînement physiqueou loisir. À l’origine pourtant, les artsmartiaux étaient réservés presqueexclusivement à la classe guerrière etleur application moderne à la self-défensecivile est quelque chose d’assez récent.Pour faire des disciplines martiales uneactivité sociale et légalement acceptableet accessible aux communs des mortels(hommes, femmes, enfants, jeunes etvieux, de différentes condit ionsphysiques), ces disciplines ont dû souffrirune transformation aussi bien au niveautechnique qu’au niveau philosophique. Laméthodologie d’enseignement aégalement dû se modifier, s’éloignant deplus en plus du dur entraînementmil itaire pour devenir une activ itémoderne, familiale et viable du point devue commercial.

Grands Maîtres

« Dans le Hapkido de combat,nous consacrons presque tout notre tempsà nous entraîner au close-quarter combat

(combat en distance courte)- »

Page 100: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Ces changements ont été, pour leur plusgrande part, bénéfiques et ont engendré uneaugmentation drastique de leur popularité :

des dizaines de milliers de personnesdans le monde entier pratiquent les artsmartiaux. Cela n’aurait pas été possiblesans des modifications substantielles deces arts martiaux, partant du dur modèlede combat guerrier jusqu’à un modèlecivi l moderne, plus sûr. Cependant,comme tout dans cette vie, le pendule peutosciller excessivement et aller jusqu’à l’autreextrême. Certains changements nécessairespour rendre les arts martiaux accessibles àtous ont fini par diluer l’essence du combatpour laquelle ces arts furent créés au départ.Ceci n’a pas seulement compromis l’efficacitétechnique de nombreux styles, cela aégalement contribué à la lamentabledétérioration de la mentalité (ou esprit) « guerrière » des pratiquants. Le fait deconsidérer la pratique des arts martiaux commeune passion, un entraînement, un sport oucomme une manière de soulager le stress n’estpas mauvais en soi et les gens devraient être

libres de choisir leurs raison de les pratiquer. Maisje crois que la self-défense pratique et efficace atoujours été un objectif fondamental del’entraînement des arts martiaux. Beaucoupd’autres instructeurs pensent la même chose etc’est pour cela que, ces dernières années, nous avons pu voir une espèce de « contre-révolution » avec la croissance des systèmeset des styles « basés sur la réalité ». Cette

tendance, vis-à-vis de laquelle le Hapkidode combat a été pionnier depuis 1989,

essaye de restaurer l’entraînement

Page 101: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Grands Maîtres

Page 102: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

réaliste de la self-défense comme un élément important (si pasle seul) dans l’entraînement des arts martiaux.

Dans le Hapkido de combat, nous consacrons presque toutnotre temps à nous entraîner au close-quarter combat(combat en distance courte), à des situations de self-défensede rue et pour le faire, nous avons dû réaliser certainschangements structuraux très vastes dans l’art original qui étaitnotre base (le Hapkido). Nous avons également dû mettre enmarche une méthodologie d’instruction différente, qui soitcohérente avec notre philosophie et nos objectifs.

Définition de la self-défense

La self-défense est l’acte naturel de protection de soicontre tout dommage, blessure ou mort, des mains

d’une autre personne. Cet acte inclut également laprotection des autres, aussi bien des êtres

chers que des étrangers innocents qui sontattaqués et cela devrait également inclureles possessions de chacun. Pour cela,la racine « auto » dans « autodéfense» a un sens plus large et confère àl’individu une responsabilité, undevoir d’agir de manière

défensive contre toutessortes de violence, abus

ou violation de notredroit à une vie

sûre, pacifique

Page 103: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 105: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

et libre. Aussi incroyable que cela paraisse, au cours desdernières années, nous avons été témoins d’une tendanceinquiétante de la part du gouvernement de restreindre,dissuader ou même criminaliser notre droit à la self-défense. Certains de ces incidents ont été publiés dansles nouvelles du monde entier. Les autorités de certainspays européens comme l’Angleterre et l’Italie ont admis descharges criminelles contre des citoyens innocents, fidèles àla loi, qui se sont défendus d’attaques y compris dans leurpropre maison. Cet abus de pouvoir va contre tous lesprincipes légaux, moraux et intellectuels d’une société libreet juste. C’est le résultat d’une idéologie politique absurde,malhonnête et injuste qui protège et défend le criminel,excusant et justifiant son comportement. Ce mélange de

correction politique et de « justice » tordue invente desdroits inexistants pour le criminel, tout en

intimidant et en châtiant les victimesinnocentes. Qui plus est, la faute est celledes citoyens qui choisissent et continuentde voter pour des politiciens corrompus,incompétents et mégalomanes, qui fontces lois stupides et octroient à la police lepouvoir de les appliquer. Comme eux sont

protégés par des gardes du corps armés(payés par les contribuables), peu leur

importe que les citoyens soient victimes devols, coups, viols ou attaques. Ils offrent toutes

sortes de protections imaginables, de facilités etde compréhension pour le criminel, mais utiliseront tout lepouvoir de l’État pour détruire votre vie si vous osez vousdéfendre du dommage. Votre droit à protéger votrepersonne, vos proches et votre propriété n’est pas un droit« permis » par aucun politicien. C’est le plus naturel,fondamental et inaliénable des droits humains et il ne peutêtre confisqué par le gouvernement d’aucun pays « libre ».Tout citoyen honnête et intelligent devrait s’opposeractivement et par n’importe quel moyen légal à toutetentative de limiter, restreindre ou interdire notre droitinviolable à la self-défense pour que les victimes descrimes ne soient pas châtiées ni agressées de nouveau.L’un des aspects bénéfiques de l’étude des arts

martiaux c’est qu’en plus des techniques de combatphysique, ils enseignent des stratégies pour prévenir,éviter ou minimiser les affrontements. La conscience, laconfiance en soi, l’alerte devant les risques potentiels, lacompréhension des signaux de menace, le langage et la

posture corporels, tous ces facteurs permettentd’augmenter drastiquement vos opportunités pour ne pas vous retrouver mêler à un combat ou êtrechoisi comme victime.

Et même si le combat physique finit parêtre inévitable, la connaissance des

techniques de coup précises, des points de pression, desclés aux articulations et des techniques de contrôle,devrait trancher le plus vite possible l’affrontement sansque l’attaqué ne soit blessé et avec des blessuresminimum pour l’attaquant (limitant ainsi les conséquenceslégales qu’elles peuvent occasionner). J’affirme quel’entraînement de la self-défense réaliste est important (etmême vitale) et bénéfique à de nombreux niveaux :physique, psychologique et émotionnel. Pour cela, leHapkido de combat éprouvé dans la rue est en train dedevenir une activité très populaire malgré l’absurdepanorama actuel.

Définition de « rue »

Quand nous parlons de « rue » en self-défense, quevoulons-nous dire exactement ? Nous référons-nouslittéralement à la rue ? Oui et non. Bien sûr, nous nous référons à la rue, où se produisent

les attaques, les agressions et les bagarres. Mais c’estplus que cela. Le mot « rue » a été utilisé pendant desannées dans le lexique des arts martiaux pour décriresimplement n’importe quel endroit hors du dojang. Il seréfère non seulement aux différents contextes du mondeextérieur, mais également aux types d’attaques auxquelsvous devrez faire face quand vous ne serez pas dans lecadre sûr et contrôlé de l’école d’arts martiaux. L’usage dumot « rue » est simplement un outil, une abréviation, pourrefléter l’image des dangers dans le monde réel. Pourmieux l’illustrer, nous allons jeter un coup d’œil à certainsdes endroits où peuvent se produire une attaque qui exigeune réponse de self-défense : ça peut être un magasin, unrestaurant, un parking, une boîte de nuit, la plage, unascenseur, le bureau, un avion, un train, un autobus, lorsd’un pic-nic dans un parc, en se promenant dans le bois,en faisant du vélo, chez soi, en jouant au football, aucinéma, dans une station d’essence, etc. La liste pourraitremplir des pages et des pages, mais maintenant vouscomprenez que quand nous utilisons le mot « rue » nousincluons n’importe quel endroit où l’on peut être attaqué.En outre, « rue » en self-défense se réfère également aux

conditions dans lesquelles peuvent se trouver tous cesendroits, autrement dit, le temps et le terrain. L’endroitpeut être plein de gens ou désert. Ça peut être le jour ou lanuit. Il peut faire chaud, froid, pleuvoir ou neiger. Le solpeut être de pierre, de sable, d’herbe, d’asphalte, de pavéset il peut y avoir des détritus et des bris de verre. Il peut yavoir des armes improvisées comme des bâtons, despierres, des bouteil les et des chaises. Et enfin, la « rue » peut également se référer à l’attaquant et à sestechniques, en contraste avec les camarades et lestechniques prédéterminées qui sont utilisées au cours de

Grands Maîtres

Page 106: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

« L’attaquant peut êtreseul ou avoir des

complices, être armé oudésarmé, ivre ou sous leseffets de la drogue. »

Page 107: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

l’entraînement. L’attaquant peut être seul ou avoirdes complices, être armé ou désarmé, ivre ou sousles effets de la drogue. Il peut utiliser les techniquesles plus sauvages et inattendues pour vous blesser :coups de tête, morsures, arracher les cheveux ouvous frapper la tête contre le mur, tout est valable.Dans la « rue », il n’y a pas de règles et rien neressemble à un combat juste. Considérant tout cela,comment devons-nous nous entraîner ? Commentpouvons-nous nous préparer pour la « rue » ? J’ai unefois entendu un instructeur ridiculiser un art martialtraditionnel disant qu’il était inutile pour la rue parce quevous « vous battez tout comme vous vous entraînez ». Bienque je sois d’accord avec le fait que les systèmesréalistes de self-défense vous préparent mieux pourles combats réels que les arts classiques, je nepartage pas l’idée de cet instructeur pour deuxraisons. Premièrement, parce que n’importe quel art martial (traditionnel, réaliste ousportif) vaut mieux que ne pas s’entraîner et deuxièmement, parcequ’indépendamment de la manière dontvous vous entraînez, même avec lesscénarios les plus réalistes et avec lesméthodes les plus agressives, vous nepourrez jamais reproduire le stress, laviolence et l’imprévisible de la « rue ».Pour toutes les raisons mentionnéesantérieurement (contexte, terrain, temps,manque de règles, etc.), i l estpratiquement impossible de se battreavec un camarade dans une situationcontrôlée de la même manière que vousle feriez (ou qu’il le ferait) dans la rue.On ne peut nier qu’un compétiteur del’UFC ferait face à un attaquantnettement mieux qu’un pratiquantde Tai Chi, mais nous ne devonspas oublier que les 99 % de lapopulation ne s’entraînent pascomme le fait un sportif de l’UFCet ne peuvent développer lesmêmes habiletés et le mêmeniveau de préparationphysique.Pour cela, nous

pouvons dire quen’importe quel

Page 109: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Grands Maîtres

entraînement de l’art martial est utile, précieux et augmentera vospossibilités de survivre dans un affrontement de rue compliqué, bienqu’il soit différent de ce que vous expérimentiez quotidiennement dansle dojang.Le point de vue du Hapkido de combat dans l’entraînement de la

self-défense est suffisamment réaliste et est basé sur le sens communet sur la relation avec les principes scientifiques. Les techniques ontété sélectionnées pour leurs qualités pratiques, ayant en tête lesconditions de l’individu moyen. Cela veut dire qu’elles doivent êtreraisonnablement faciles pour pouvoir être apprises et exécutées pardes hommes et des femmes de tous âges et de toutes statures. Nousavons également des versions adaptées aux enfants et aux personneshandicapées, ainsi que des programmes spécifiques pour l’armée etles agents des corps de sécurité.

La mission du Hapkido de combat est claire :

• Enseigner des techniques de défense contre la majorité des typesd’attaque possibles : coups de poing, coups de pied, saisies,poussées, lutte, etc.• Enseigner des techniques de défense depuis la position assise,

debout, au sol et contre le mur.• Enseigner des techniques de défense contre des armes blanches

aiguisées ou émoussées et contre des armes à feu.• Enseigner comment affronter de multiples attaquants et comment

tirer parti d’armes improvisées.• Enseigner tout ce qui possible de l’anatomie humaine pour mieux

nous protéger nous-mêmes et pour choisir les points les plusefficaces.• Enseigner les éléments psychologiques et légaux de la violence, du

combat et des affrontements.

Armés de la connaissance que l’on acquiert à travers l’entraînementen Hapkido de combat, la majorité des individus seront capables dedévelopper les habiletés mentales, émotionnelles et physiquesnécessaires pour survivre à la réalité périlleuse de la « rue ».

« Armés de la connaissance quel’on acquiert à travers

l’entraînement en Hapkido decombat, la majorité des

individus seront capables dedévelopper les habiletés

mentales, émotionnelles etphysiques nécessaires poursurvivre à la réalité périlleuse

de la « rue » .

Page 110: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 114: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 119: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/LARRY4REF.: • DVD/LARRY4

En particulier certaines de ses « favorites » commeFlashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes

déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ...Magistralement exécutées et basées sur

l'expérience du mouvement. Le G.M.Tatum incorpore ses connaissances

innovantes dans ces techniques quivous aideront à ajouter et à

compléter votre formation dansle système du Kenpo. En outre,

il nous offre la meilleureoption pour nous défendre,en prenant comme base lapensée logique et pratique,en la positionnant sur lechemin de lacompréhension de l'Art duKenpo. Ce sont dessystèmes de défense et delutte des temps modernes

que nous vivons. Conçus desorte que nous obtenions

tous les avantages que nousrecevons d'une formation de

ces techniques. Dans ce DVDcollabore Maître Adolfo Luelmo

(9e Dan) qui continue avec une sériede techniques de manière fluide et

énergique devant des situations d'agressionextrême. Il nous montre les différents états du

mouvement, en le faisant de manière logique et efficace.Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploieune technique qui allie la force des bras et son habilitéavec les jambes.

Budo international.comCOMMANDES :

Page 120: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

WT Universe

Page 121: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

LE LOGO

Dans cet article, nous aimerions vous présenter notre logoet notre salutation. Notre logo n’est pas une combinaisonaléatoire de symboles, mais il communique - à l’instar de notresalutation – la philosophie et l’attitude derrière de tout cela.

En commençant par l’extérieur, le symbole des deux ailes déployées représente laliberté. C’est le symbole de la naissance de la terre et de l’ascension au ciel. Onpourrait aussi dire gagner une nouvelle perspective et un point de vue avancé. La bêteavec des ailes qui est représentée est l’aigle. La protection est un autre aspect de laforme des ailes. Dans notre philosophie de la « Trinité des Centres Humains » quereprésente le cœur, le centre émotionnel, dans sa fonction développée, est aussiappelée « connaissance silencieuse ».

« Le cercle est le symbole final del’interaction inséparable du Yin et du

Yang... »

«.. Le symbole des deux ailes déployéesreprésente la liberté. C’est le symbole de

la naissance de la terre et de l’ascension au ciel. »

Page 122: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

WT Universe

« Le cercle est l’intégritémême, uni à la somme des

parties d’une entitésupérieure. Le cercle estharmonique et représentela pensée organique et

prospère, ainsi que de l’efficacité

qui en résulte. »

Page 123: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

L’épée représente la clarté de la pensée(pensées aiguisées comme des lames), la nettetéet la volonté, de mettre des limites, de dire « Non» et ainsi de se défendre. En outre, l’épée estsynonyme de combat, de volonté de réaliser et determiner les disputes inévitables, ici etmaintenant. En revanche, le Yang, n’est passeulement le déplacement et la force motrice,mais aussi une dernière instance destructricepuisque les nouveaux concepts ne peuventémerger qu’après laisser de côté les anciens.Pour autant, chaque Yang exige un Yin pourmaintenir son efficacité. Sans le Yin ce n’estqu’un souffle sans effet. Des trois centres, celui-ciest celui de la pensée sous sa forme la plusconnue comme « La pensée claire » développée.Les deux serpents signif ient souplesse,

adaptabil ité, santé et médecine, ainsi quevirulence pour nous. Ils symbolisent le Yin - lecaractère toujours en transformation continue etadaptation - mais aussi la ruse. Le Yin est lemoyen par lequel se déplace le Yang. Le Yin Yangsans tend à la stagnation. Nous les associons ànotre centre d’instincts.Le cercle est l’intégrité même, uni à la somme

des parties d’une entité supérieure. Le cercle estharmonique et représente la pensée organique etprospère, ainsi que de l’efficacité qui en résulte.C’est la limite, le point de contact, des forcesinternes et externes semblables, qui affectent,cependant, mutuellement les autres. Le cercle estle symbole final de l’interaction inséparable du Yinet du Yang. Incapables d’exister l’un sans l’autre,quelque chose de forcée dans une positionextrême du Yin, réagira sur une extrémité et le

« L’épée représente la clarté dela pensée (pensées aiguiséescomme des lames), la nettetéet la volonté, de mettre des

limites, de dire « Non » et ainsi de se défendre. »

Page 124: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

WT Universe

Page 125: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

« Les deux serpentssignifient souplesse,adaptabilité, santé etmédecine, ainsi quevirulence pour nous. Ils symbolisent le Yin

- le caractère toujours entransformation continue

et adaptation - maisaussi la ruse. Le Yin est le

moyen par lequelse déplace leYang. Le YinYang sanstendent à lastagnation.Nous les

associons ànotre centred’instincts. »

Page 126: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Yang de même. Extrême qui se produit par exemple dansune très violente explosion.Le Mouvement Wing Tsun Univers n’est pas un concept

territorial, mais simplement le récipient actuel - ou, mieuxencore - l’expression du moment des lois de la nature oùil se base.Ainsi, nous voyons le logo WTU comme un symbole

pour un certain type de personnes. Les personnes à quiles trois "centres" (pensée, émotion, mouvement) sontharmonieusement développés et aussi uniformes quepossible, ou qui travaillent sur et qui par conséquents’acheminent à un être humain, qui a une vraie volonté,grâce à l’activation de deux centres supplémentaires : la"clarté de la pensée" et "la connaissance silencieuse". Unêtre humain qui ne réagit pas, conditionné par despulsions internes et externes ne répète pas comme unperroquet, mais il se déplace par ses propres expériencesqui ont acquis des connaissances et des compétencescapables de prendre une position ferme comme unepersonne réelle. Cela n’a rien à voir avec l’éducation,l’état ou le succès dans sa vie en dehors d’elle. Unpraticien de WTU pourrait ne peut pas être une personnecharmante ou même sympathique, pour pouvoir dire un « non » clair, en établissant des limites, sans problèmes,

WT Universe

Page 127: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

« Un praticien deWTU pourraitne peut pasêtre unepersonne

charmante oumême

sympathique,pour pouvoir

dire un « non »clair, en

établissant deslimites, sansproblèmes,

mais sans la peurà la confrontation,

lorsqu’il estnécessaire. »

Page 128: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 130: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

mais sans la peur à la confrontation, lorsqu’il est nécessaire. Par conséquent, on ne cherche pas le collectifsans visage, mais la véritable communauté, savoir que certains aspects de la vie d’une personne ne peuvent sedévelopper qu’en fonctionnant organiquement dans un environnement sain.C’est pourquoi nous aimerions résumer ce que nous avons dit antérieurement en deux phrases :

Trois conditions sont nécessaires afind’assurer de l’efficacité : Les bonnespersonnes, au bon moment et au bonendroit.La nécessité de créer des organes.

SALVE - la salutation duWing Tsun Univers

Il y a certaines règles, qui permettentune meilleure coexistence dans toutes lescultures et les sociétés. À ce titre, lasalutation mutuelle dans les systèmesd’Arts Martiaux est un élémentfondamental, de forme valable dans lemonde quand on va et on vient.

Le message d’accueil au Wing TsunUnivers provient de la réalisation des

WT Universe

Page 131: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

« Incapablesd’exister l’unsans l’autre,

quelque chose deforcée dans uneposition extrêmedu Yin, réagira

sur uneextrémité et leYang de même. »

Page 132: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

WT Universe

Page 133: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

"trois centres" (pensée, émotion etmouvement). Notre salutation est le signed’une personne qui est consciente de sestrois centres dans cette action et en mêmetemps un geste pour la personne quireçoit, qui à son tour se rend comptequ’elle est en face de quelqu'un de sonentité et à qui on prête une attention.La position de base est une posture

verticale et détendue. Avec la tête levée,les jambes sont initialement très proches(environ à un pouce de distance), avec lesmains qui pendent sur le côté sanstension. La main principale ouverte(habituellement la droite comme centre dela pensée) s’élève dans un mouvementfluide sur le Hara (le centre du mouvement)jusqu’à la position du cœur (centreémotionnel) et de là, le long de l’axe moyendu corps avec le tranchant de la main levéverticalement. C’est le symbole d’uneintention Pacifique de salut et il montrequ’il n’y est aucune arme dans votre maindroite, ni est destinée à être uti l iséecomme tel.La deuxième partie, la main secondaire

reste sur le côté, en pendant détendue ouen portant son arme.Simultanément avec le mouvement du

Salut f luide de la main principale, la

position s’ouvre sur le côté, enréorganisant le poids avec pied opposé àla main droite en passant d’un pied dedistance vers le côté dans une positionnormale et toujours parallèle. La positionfinale résultante de la main principale estdérivée du geste bouddhiste de la paix, laseconde main reste prête pour l’action.Quand on va vers à la position finale, on

prononce le mot « Salve ». Procédant denotre propre espace culturel européen,l’ancien Salut romain fut utilisé au MoyenAge comme un salut mil itaireprincipalement, mais pas seulement pourcela, aussi pour démontrer le respect etl’honneur parmi les guerriers civilisés.Le message d’accueil est censé

transmettre une façon amicale etrespectueuse de communication et deréunir tous les participants.En même temps, le message d’accueil

est un symbole d’une personne droite, afinque quelqu'un puisse prendre une position.Et ici aussi, nous aimerions égalementrésumer dans une dernière phrase finale,ce que symbolise « Salve » au WTU :Un « être humain » ne doit pas s’affaisser

devant un autre, ni personne ne doits’incliner devant lui.AJN + RFB

« Le Mouvement WingTsun Univers n’est pasun concept territorial,mais simplement lerécipient actuel - ou, mieux encore -l’expression du

moment des lois de lanature où il se base. »

Page 134: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 136: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 140: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

e grand ego de René et ses compétences martialesjouèrent un rôle décisif dans son introduction del’habileté de son père dans les arts martiauxphilippins. René pratiquait constamment pour desdémonstrations, et quand i l s’entait qu’i ln’impressionné pas comme il se doit, il avait besoin de

quelqu'un pour pratiquer. Il demanda à son père qui travaillaitdans son jardin, si ça ne le dérangeait pas d’être son« mannequin » pour pratiquer, Le vieil Latosa connu pour sonmauvais caractère resta calme malgré l’arrogance de son fils. Ilavait observé comment son fils avait pratiqué ses techniques, ilsourit et il dit : « mon garçon, tu crois que tu as encore besoinde plus d’entrainement, "Le jeune Latosa lui a demandé s’ilsavait bien depuis quand il était seulement un « mannequin » !

Développement et Histoire de Latosa-Escrime

En apprenant de la source, Johnny Latosa.

Apprendre de son père était très difficilepour René. Son père était un lutteur, avecune mentalité de combattant et chaqueréaction à une situation était axée sur lecombat. Son père vivait aussi à l’époque oùles arts martiaux phi l ippins étaienthautement secrets et il niait leur existence.Lorsqu’il entrainait avec son père, René lui

demandait de voir le mouvement unedeuxième fois pour s’assurer qu’il le faisaitbien. Et, chaque fois, il lui montrait quelquechose de différent. Son père n’utilisait pas detechniques de montage, seulement lesmouvements type proactifs et offensifs et iln’y a pas deux mouvements pareils.

L

Page 142: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Il laissa tomber sa houe et se dirigea tranquillementvers son jeune et égoïste fils et il prit un bâton. Renédemanda à son père s’il allait le frapper à la tête, maisil prévînt son père d’être prudent parce qu’il n’avaitplus la vitesse mortelle et les compétencesdangereuses d’avant. En revanche, le vieil hommeavec une voix calme demanda à son fils de l’attaquer.René hésita un peu en craignant que s’il allait trop viteil pourrait blesser son père. René donna un coup lentau vieil homme. Avant de savoir ce qui s’était passé,le bâton de son père le frappa à la tête. « Ça dut êtreun accident », pensa René. A nouveau il attaqua sonpère, mais cette fois-ci plus rapidement. Une fois deplus, la tête de René fut le but final de l’extrémité dubâton de son père. Vraiment en colère, René donnarapidement un coup sec et violent à son père et sedirigea vers lui ; mais son objectif s’était déplacé et ilreçut un coup de bâton entre son cou et son épaulemettant le jeune homme au sol. Son père s’éloigna enriant et retourna travailler dans son jardin. La mère deRené sortit de la maison, cria à son mari et consolason fils avec l’ego blessé. René passa quelquestemps à réfléchir, en essayantde comprendre ce qui s’estpassé. René pensait qu’avec savitesse et ses compétencestechniques, il ne pouvait pas êtremeilleur. Son père le prit à part etlui parla de son sale et dangereuxcaractère et l’informa qu’il avait beaucoup àapprendre. L’attitude de René pour les arts philippinschangea. Le premier attribut qu’il dut éliminer fut sonego. Son père commença à entrainer à René dans lessubtilités des notions de lutte, dans les différentesarmes et dans sa philosophie. René réalisal’ importance des notions en relation avec lestechniques.

Page 144: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Le développement du système :

Latosa Escrima Concept est un système très dynamiqueet logique. Le système continue à se développer et àprogresser. Le système avance comme un étudiant quidéveloppe ses compétences techniques. Latosa EscrimaConcept est l’étude et la mise au point des meilleursconcepts et stratégies de nombreux systèmes, pas de sestechniques. C’est l’idée de la compréhension de ce qu’onfait, de comment et de pourquoi on le fait est similaire auprocessus d’éducation dans la plupart des grandesuniversités. Le système est un enseignement dans lemouvement du corps, la stratégie et l’efficacité, nonseulement dans les mouvements physiques liés auxtechniques. L’objectif principal de Latosa Escrime Conceptest de rester honnête, vrai et surtout de se concentrer surla maximisation du potentiel de l’étudiant.

Dans les premiers stades de l’élaboration des conceptsdes Arts martiaux philippins de Latosa, les mouvements oules techniques furent considérées comme clés, et l’idée

d’utiliser des concepts était secondaire. Cela s’est avéréefficace et a contribué à la réputation de lutteurs debeaucoup d’étudiants de René. Bien que le systèmesemblât efficace, il n’était pas complet. Il y avait und’élément qui manquait et qui distingue l’Art philippind’autres Arts Martiaux. Ce ne sont pas les techniques quimettent en valeur les Arts philippins, étant donné que laplupart des systèmes utilisent des techniques, non plus lefait de changer de mains nues à l’utilisation du bâton.Alors quoi exactement ? Cette quête de la réponse devintla force motrice de Latosa pour développer l’Art Martialphilippin vers un Art progressif. La réponse était dans lesconcepts de lutte et dans la façon dont ils jouent un rôledans l’efficacité d’être un guerrier. Comme les concepts depouvoir de frappe, blocage dur, équilibre et attitudedevinrent plus dominants, le système Latosa développaune nouvelle approche. René restructura sa technique etses exercices pour enseigner l’importance des concepts.Latosa utilise ces concepts tout en développant sescompétences de boxe.

Page 147: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/SERAK-2REF.: • DVD/SERAK-2

Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système basé enmême temps sur les armes et les mains vides. Il intègre

de nombreuses armes de dernière génération, desépées, des couteaux, des kerambits

circulaires, des barres, des bâtons dedifférentes longueurs et d'autres

armes spécifiques. Même dansles méthodes d’entrainementavec les mains vides, nousnous confrontons àl'adversaire qui attaqueavec des armes dans lesdeux mains et à plusieursopposants en mêmetemps. Cet entrainementnous rend plusconscient de tout ce quise passe dans unealtercation, quoi faire etquoi ne pas faire quandon fait face à desattaques avec des armescontre un ou plusieursadversaires. Dans ce

deuxième DVD, Maha GuruHoracio Rodrigues, héritier de

la lignée de Pendekar Pak VictorDe Thouars de Pukulan Pencak Silat

Serak, aborde la forme particulièredont on utilise l’armement et comment on

entraine avec lui en établissant les bases pour defuturs plans d'étude plus avancés et l'application de latechnique. Cette vidéo comprend des principes de travail,des angulations, des Sambuts, des Jurus et des exercicesavec l'épée courte « Pedang », couteau court « Pissau »,bâton court « Tonkat Matjan », Sarong et des applicationsde self-défense à mains vides.

Budo international.comCOMMANDES :

Page 148: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 153: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

« Ce qui embellit le désert, c'est que quelque part ilcache un puits d'eau. »

Antoine de Saint-Exupery

« Ce que nous savons est une goutte d'eau ;Ce que nous ignorons, un océan. »

Isaac Newton

« Couler comme de l'eau, filer comme un nuage » (Yun Shui) commedit le proverbe que choisit pour son école mon bien-aimé et regrettéMaître d'Arts Martiaux, José Luis Paniagua Tevar, qui nous a quitté cetteannée.

Proposition difficile ! Nous trébuchons constamment sur des futilités etentravés dans les branches, nous ne voyons pas la forêt.

Couler ne signifie pas être négligeant ; l'eau ne l’est pas. Elle ne laisseaucun recoin découvert, elle arrive partout. Les asturiens disent que l'eau a « unmuseau très fin ». Sans hâte, en s’adaptant aux conditions, l'eau est la métaphorede la persistance et de l’adaptabilité extrêmes. Le paradigme de la variation de laforme, sans transformer l'essence.

Couler, faire face aux obstacles, allez vers le bas, ne s'opposer àrien, l'eau est la parfaite l’analogie de l'humilité, de l’adaptation etdu non conflit. L'eau vainc sans objectif ; en suivant sa nature,elle contourne tous les obstacles et elle nous apprendcomment vaincre, mais avec sagesse, sans usure, sansperdre de vue l'objectif. C’est quoi un rocher sur sonchemin ? Une montagne ? Même encaissée, elle sefiltre ou si elle ne peut pas elle s'évapore ; rienn’arrête son chemin ni sa destination.

Le fleuve de la vie a laissé sur mes rivages cestextes, que je partage maintenant sous forme delivre. Et je dis qu’il « a laissé », parce que tousles auteurs sont confus, parce que noussommes tous débiteurs de ceux qui nous ontprécédés, de ceux qui nous ont inspiré et nousinspirent, des nuages flottants de l’inconscientcollectif et même …qui sait ! des esprits etdes consciences qui nous entourent.

Je n'ai rien à enseigner, parce que je nesais rien, mais tout ceux qui veulent écoutermes vers, je leur laisse ici mes réflexionssincères, bien senties, chaque jour plussincères et moins pensées, parce quel'esprit est un engin trompeur qui voit cequ'il veut voir et duquel j'ai appris à meméfier.

Page 154: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

OUVERT POUR TOUS !Quoi : 5 jours d’entrainement, en suant, en s’amusant, en se réunissant, organisés par le GM Andreas Hoffmann chez

lui et au Quartier General Mondial du Chun Weng à Bamberg en Allemagne. Les camps se concentrent sur le Weng Chunà tous les niveaux et il ouvre ses portes à tous. Pendant les camps il y aura également des sessions facultatives sur le VietNam Weng Chun, Sanda, BJJ et Qigong Shaolin / Philosophie. Par conséquent, vous pourrez nous joindre seulement unou deux jours. Le prix du camp est de seulement 250 € (membres) / 300 € (public en général) pour 5 jours, 1 jour 60 €(membres) / 70 € (public en général).

Quand : CAMP D’ETE DE WENG CHUN 1 : du Mercredi 3 au Dimanche 7 août 2016, Mercredi de 14 H-19 H, Jeudi /Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30H à 16 H et Dimanche de 10 H à 14 :00 H : séances en option surtoutl’après-midi, ce camp est conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur le niveau intermédiaires et avancés de WengChun.

CAMP D’ETE DE WENG CHUN 2 : du Mercredi 10 au Dimanche 14 août 2016, Mercredi de 14 H à 19 H, Jeudi /Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30 H à 16 :30 h et Dimanche de 10 H à 12 :30 H, sessions facultativesextras - ce camp est conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur les niveaux moyens et les niveaux avancés duWeng Chun

Où : Quartiers Général du Weng Chun, Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052 Bamberg, Allemagne, à 5 minutes à pied dela gare et à 40 minutes en voiture ou en train de l'aéroport de Nuremberg.

Si vous êtes intéressés ou si vous souhaitez des informations, écrivez à ce courrier :[email protected]

CAMPS D'ÉTÉ DE WENG CHUN 2016 À BAMBERG EN ALLEMAGNE. COURSPERSONNELLEMENT DONNÉS PAR LE GRAND MAITRE ANDREAS HOFFMANN

Page 155: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Andreas HoffmannAssociation internationale de WengChun®

Weng Chun Kung Fu, Self Défense, Fitness par la légitime défense,Kung Fu pour les enfants, Sanda, MMA, Jiu Jitsu Brésilien, MMA,

Ginástica NaturaleShaolin Qigong, Shaolin Chan, Tai Chi Chuan, Ba Gua, TCM

Courier: [email protected] Web: www.weng-chun.com

Adresse : Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052 BambergTéléphone : 095137379

Compte bancaire : IBAN DE02 7705 0000 0578 7215 32Swift / Bic: BYLADEM1SKB

Page 156: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Master Alfredo Tucci m’avait proposé de participer aux BudoMasters à Rome les 16 et 17 avril 2016.Je fus très honoré de cette proposition mais ne me considérant

absolument pas comme un maître, je voulais décliner l’offre.Néanmoins après avoir eu des explications de mon ami Alfredo, j’ai

compris que cet événement exceptionnel permettrait aux interve-nants du magasine Budo International de se rencontrer et d’échan-ger les uns avec les autres.J’ai donc décidé de me rendre à cette réunion.

Page 157: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 158: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

ur place avec mon fils Kilyan nous avons rencontré de véritables passionnés d’arts martiauxouverts d’esprits et d’une humilité qui faisait vraiment plaisir à voir.

Nous avons eu l’opportunité de démontrer pendant 10 minutes nos différentesdisciplines respectives et ainsi de répondre aux questions des différents stagiaires et desmaîtres présents.

Tout cela s’est déroulé dans un climat de profond respect de chacun et dechaque discipline.

Tout le monde s’entrainait ensemble et pouvait demander aux maitres de les éclairer surles objectifs de chaque technique démontrée.

Je tiens à préciser que ce week-end m’a réconcilié avec le monde des arts martiauxcar depuis plusieurs années, je constate un développement surdimensionné decertains pratiquants qui oublient les règles fondamentales des arts martiaux tels quele respect des gens et des autres arts que le nôtre, l’humilité, la passion de lapratique martiale, l’abnégation de soi pour se dépasser, etc.

S

Page 159: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 160: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Je tiens donc, à remercier Master Alfredo Tucci qui,à travers cet événement, à réussi à réunir devéritables passionnés sans querelle politique ou autrequi aurait gâché la fête .

Ceci est bien entendu dû à cet homme d’exceptionqu’est Alfredo car l’exemple qu’il nous donne à tous, nepeut que forcer le respect et l’amour de notre prochain.

Il est humble, respectueux et n’attend rien enretour.

Son sourire a illuminé cette cérémonie et nous amontré la voie à suivre, à savoir, travailler ensembleet se respecter.

Merci à tous les maitres présents qui nous ontaccueilli mon fils et moi avec tant de gentillesse etnous ont permis de nous sentir accepté dans cettefamille des arts martiaux.

J’ai rencontré de véritables passionnés qui m’ontbeaucoup appris sur les arts martiaux durant tout cefabuleux week-end.

Je tiens enfin à remercier ma famille et mesprofesseurs sans qui cela ne serait jamais arrivé.

Grâce à vous je progresse chaque jour et j’essaiede m’améliorer afin que vous n’ayez jamais honte demoi.

Mes professeurs actuels et passés, vous qui medonnez et m’avez donné tellement d’attention et deconseils, qui m’ont permis de me construire dans lesarts martiaux et dans la vie.

Sachez que j’essaierai d’être toujours digne devotre confiance.

Je ne veux jamais vous décevoir mais au contraireessayer de vous rendre fier de votre humble élèveque je suis et resterai.

J’ai à présent trouvé ma voie grâce à tout ce quevous m’avez enseigné.

Donc merci Sifu Dan Inosanto, Sifu Rick Young,Sifu Terry Barnett et Guru Besar Ibu Rita Suwandad’être mes professeurs actuellement, je vous resteraifidèle à vie et fidèle à votre enseignement techniquemais aussi humain.

Toutes ces leçons que vous me donnez auquotidien me servent à devenir meilleur que celui quej’étais la veille, merci du fond cœur.

Merci aussi à mon fils qui m’a aidé à démontrer lestechniques lors du séminaire, tu es ma force, moncourage, je t’aime très fort et je suis très fier del’homme que tu deviens.

Voilà je tenais à partager avec vous tous cemoment de partage et l’honneur que j’ai ressentid’avoir été invité à un tel événement. Même siles mots ne sont pas toujours suffisants afin dere t r a n s c r i re j u s t e m e n t l a j o i e e t l e p l a i s i rre s s e n t i s d a n s c e s m o m e n t s u n i q u e s ,simplement MERCI.

Mes respects à toutes et tous.

Page 161: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 162: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 163: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 164: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Les cinq animaux du Weng ChunKung Fu / Xuan Vinh (Viet Nam)

Le Weng Chun Kung Fu est un artmartial en particulier « interne », leQui est bien adapté pour développersystématiquement notremouvement naturel et notrecapacité de combat, ainsi que notreperception physique et pour aider àélever nos énergies à un nouveauniveau. L’un des éléments centrauxdu Weng Chun Kung Fu est letravail pratique des cinq animaux deShaolin. Dans un premier temps,l ’étudiant s’ introduit dans leprincipe du Yin et du Yang,symbolisé dans notre salut Shaolin« Soleil et lune » -. Sur cette base,il apprend sur les cinq éléments,puisqu’ils sont, les composantes dela réalité, sous la forme de cinqanimaux.

Page 165: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Texte : Andreas Hoffmann, Christoph Fuß, Photos : Andreas Hoffmann, Nguyen Nam Vinh

Page 167: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

endant les premières années de mesétudes des Arts Martiaux à Hong Kong eten Chine, ce qu’on m’a appris sur les cinqanimaux du Weng Chun Kung Fu n’étaitpas très systématique et n’avaient pasune distinction claire. Au sein de Hung

Gar Kung Fu, je me suis retrouvé avec une doctrinedes cinq éléments et des cinq animaux plusméthodique, l’objectif derrière les idées étaitlégèrement différent. Seulement au Viet Namfinalement j’ai obtenu une connaissance profonde etsystématique sur le système des cinq animaux duWeng Chun. Il y a environ un siècle auparavant, cet artfut transmis par notre ancêtre chinois Fung Ching Siude Fatsan à son dernier élève, Yuen Chai Wan, qui dûtfuir après à Hanoi, Viet Nam. Là il a commencé àenseigner les cinq animaux aux étudiants, parmilesquels se trouvait la Grand Maître Ngo Si Quy, quiplus tard appris ceci même à mon propre maître, leGrand Maître Nguyen Nam Vinh.Certains Maitres de Weng Chun de Fatsan, Chine

m’ont dit que Fung Siu Ching avait égalementdifférentes formes comprises dans son système ChongSu Kuen -qui cependant ne furent pas apprises enChine. Cela m’a amené à commencer ma recherchepour récupérer ces formes perdues, et ainsi je me suisrendu au Viet Nam pour complémenter et approfondirmes recherches.Dans le système des cinq animaux du Weng Chun,

l’élève apprend pour la première fois une formecombinée des cinq animaux, qui comprend desmouvements clés individuels et des stratégies debataille de tous les animaux. Lorsqu’il a maîtrisé cettepremière étape, on lui apprend une forme séparée des

P

Page 169: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

contenus individuels des animaux, chacune avecbeaucoup d’énergie et des patrons dedéplacement ainsi que des stratégies de batailleassociées.Comme animal initial, le tigre est destiné à

construire les fondements du lutteur. L’étudiantapprend une structure claire du mouvement, en seconcentrant sur ses os et ses muscles. Cela estparticulièrement important, tandis quel’apprentissage de la forme du tigre consiste encomment utiliser correctement et consciemmentl’épaule et les techniques de combat avec l’épéeen os. Si vous remarquez le pied d’un tigre, letravail singulier des omoplates puissants TIC estassez surprenant. La base technique du tigre est lecoup de poing, sous forme de coups enchaînés etde poing simple tourné et des coups de poingsdoubles ainsi que des coups de poing tournantpour ouvrir la défense des adversaires.Avec la forme de léopard, les élèves apprennent

à se concentrer sur les tendons et les muscles,pour développer une transmission plus efficace dela force et, par conséquent, un flux d’énergie plusrapide et plus explosif. Cela leur donne aussi unemeilleure compréhension sur la façon d’utiliserefficacement les côtés de leur corps et surl’utilisation du poing de léopard pour perforer lespoints sensibles des bras, jambes et d’autresparties du corps de l’adversaire.

« Comme animal initial,le tigre est destiné à

construire lesfondements du lutteur. »

Imagne de Hanoi

Page 170: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

De cette manière, l’étudiant s’introduitdans la doctrine du « Dim Mak ("point depression »).Ces deux premières formes animales du

Weng Chun Kung Fu se caractérisent parune orientation plus externe, c'est-à-direqu’elles ont comme principal objectif lerenforcement du corps, y compris lesmuscles, les tendons et la structureosseuse, pour développer la puissance et lavitesse. Les 3 formes suivantes, à savoir, leserpent, la grue et le dragon, mettentl’accent sur le développement descompétences internes comme Jing, Chi etShen, ainsi comme sur la sensibilité, ladouceur, la souplesse, le sens de l’équilibrequi coule etc.La forme du dragon commence par

l’activation de la colonne vertébrale. Cetteénergie se transféré ensuite en vagues àtravers des jambes et des bras dans toutl’organisme, en générant un flux importantd’énergie, qui vers la fin des formes culminepositivement en une tornade de puissance.Tous les exercices sont effectués au moyende griffes de dragon spécifiques. Pour leGrand Maître Nguyen Ngoc Noi, la forme dudragon ressemble à la dernière forme dusystème des cinq animaux, puisque selonlui, le dragon comprend tous les autresanimaux et i l est également la pluscompliqué, ainsi que la forme la plus belle.Dans le système du Grand-Maître NguyenNam Vinh toutefois, qui s’appuie plutôt surla portée et l’ampleur des mouvements, ledragon apparaît à la troisième place, tandisque la dernière des formes animales est la

Page 171: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 172: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

forme de la grue avec ses schémas de mouvementpuissants et qui se démarquent. Une autre raison decette disposition particulière, c’est que la majoritédes familles du Weng Chun en Chine et au Vietnamconsidèrent le serpent et la grue comme les animauxles plus importants.Au cours de mes leçons, Sifu Nguyen Nam Vinh

était particulièrement enthousiaste avec la forme duserpent, qui enseignait au praticien, sensibilité,douceur, souplesse et naturel avec des mouvementsefficaces du corps entier. L’accent est mis surl’apprentissage d’un usage particulier de la hanchepour optimiser le flux d’énergie. Pour tous lesexercices on utilise les " mains de serpent" ouvertes,souvent elles se déplacent en mouvements de zig-zig.Enfin, la forme de la grue entraine les étudiants

dans les compétences de l’équilibre spécifique dontils ont besoin pour les coups de pied et d’autressituations de combat. Un autre objectif estd’apprendre à faire des mouvements avec la plusgrande portée possible, par exemple, sous la formede coup de hache avec le côté ou à la pointe de lamain ou avec un coup de pied latéral et puis faire unsuivi avec une technique de blocage, comme uncoup de coude ou de genou. Les mouvementsdéfensifs sont semblables au battement des ailesd’une grue, en corrélation avec le Sao Bong du WengChun Chinois.En outre, chacune des formes animales fournit

également un ensemble d’exercices à deux, desexercices de Chi Sao, des stratégies de combat,mais aussi une formation spécifique du corps, doncon les compare à un trésor incommensurable ducombat-Shaolin, du mouvement et des arts de

Page 173: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 175: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 177: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

guérison, mais aussi de la nature de la spiritualité deShaolin. Fondamentalement, toutes les formesanimales comprennent les techniques de base duWeng Chun, tels que les coups enchainés danstoutes les directions, Chi Sao, des mouvements douxet circulaires, y compris des coups courbes qui sontpropres du Weng Chun, ainsi que des mises au sol,des balayages et des techniques de blocage, descombinaisons de coups de poing et des coups depied longs et courts. Bon nombre des schémas demouvement, on peut les retrouver dans les formes

chinoises de Weng Chun, ainsi, comme le Saam PaiFat de la famille Lo ou le Chong et le Kuen KungSiong Chong Kuen.des familles Tang et Dung. J’aiinclus les cinq animaux originaires de Viet Nam dansmon programme de Weng Chun et notre AssociationInternationale de Chun Weng contribuera à lapréservation de l’héritage de Fung Siu Ching, pour lediffuser partout dans le monde à travers de nosécoles. Si vous êtes intéressés d’apprendre le WengChun et le système des cinq animaux, s’il vous plaît,contactez-nous.

Page 179: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 180: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 182: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 183: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 184: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

« Le père de Bruce Lee fut son premier Maitre », il pratiquait lestyle Wu et Yang : Jesse Glover en fut témoin et il déclara avoirappris quelques éléments du style yang. Dans un premier temps,quand Bruce vécut aux États-Unis il apprit la forme108 du styleyang de Sifu Fauk Yong, au Club Jeunesse Chinoise de Seattle.Bruce comprit bien, que les styles internes pourraient l’aider àapaiser son caractère explosif. Quand en décembre 1971, PierreBeran l’interviewa sur le Taiji, sa réponse fut :"Ce que j’ai appris des styles internes de mon père et autres

maitres accrédités a été très important pour ma formation ; Il y ades gens qui prennent soin de leur corps, c’est un bon signe ; laforme lente de l’exercice dans le mouvement appelé Taijicontribue à désamorcer, à plier et à étendre le corps à l’unisson ennous transmettant beaucoup d’énergie ; elle est en parfaitesymbiose avec l’Elément Eau, si souvent mentionné dans monenseignement. Pour moi, l’idée est que l’eau courante ne sepourrit jamais. Il est donc nécessaire de faire circuler l’énergievitale par le corps sans qu’elle stagne, i l faut plonger ets’immerger dans l’océan pour ensuite émerger à travers de laforce de vie. » Des mots profonds et poignants qui donnent uneimage du Petit Dragon claire et exhaustive ; Il ne fut passeulement un acteur de cinéma, mais aussi un grand ArtisteMartial, et c’est l’aspect que je vais essayer de mettre en évidencedans ce texte.Bien que Bruce Lee considérât l’art du Taiji comme une pratique

réservée à des personnes d’âge mûr, la réponse cependants’imprime sur une profonde compréhension et un respect évident.De lui on se souviendra toujours du combat avec Petrov, où il

nous a enseigné les mouvements typiques des styles internescomme le Mizong quan, style qu’il appris à Hong Kong par SifuHo San, ce style étant une spécialité du fondateur de la Jingwu, lecélèbre Huo Yanjia.

L’approche aux les styles internes

Bien que le Wing Chun de Yp Man soittoujours la première base solide sur laquelleBruce Lee construit son art, sa curiosité et sasoif d’apprendre l’amenèrent à se familiariseravec les autres écoles d’Arts Martiaux, et,tout aussi important fut le Tai j i , qu’ i ln’abandonna jamais, étant l ’art martialinterne qui forma son extraordinaire capacitépour maîtriser son corps à travers del’énergie. Il semble que, tout au long de sa vie,le père de Bruce ne cessa jamais de pratiquerle Taiji et le Petit Dragon devint son dernierdisciple.

Jeet Kune Do

Page 186: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Bruce Lee souvent faisait référence à la dénommée gardetraditionnelle du JKD où on pouvait faire des mouvements fluides,circulaires, provenant du Taiji. Il n’est pas étonnant que le coupque Bruce Lee rendit célèbre dans le monde fut « le coup de poingde 1 et 3 pouces » (1 and 3 inch Power Punch), que plus tard,James W. DeMile apprit et qui révéla son lien étroit avec les stylesinternes qu’il n’abandonna jamais.Avec Hsiu Hon San, un parent éloigné qu’il appelait « Oncle »,

Bruce Lee apprit les bases de la boxe de l’école Jing wu, dont onpeut voir quelques traces dans ses films. Voici ce que dit oncleHsiu plusieurs années plus tard devant les caméras de Wu shih,dans le documentaire « La Légende de Bruce Lee » :« Un jour, Lee Siu Loong, m’a invité à prendre un café. » Il me dit :

« Vous êtes un Maitre dans votre style de Kung Fu, et moi, je suisun bon danseur de Cha cha cha. Pourquoi nous ne faisons pas unéchange ? Mes élèves apprennent en trois ou quatre semaines.Vous m’apprenez le Gung Fu, et moi, je vous apprends le Cha chacha ". Ça lui prit seulement trois nuits pour l’assimiler tandis quej’eus besoin de beaucoup plus de temps pour mes cours de Chacha cha. « Siu Long ne me dédia même pas le temps d’apprendrele rythme de base. » Lors de ses répétitions dans les studios de laFox en février 1965, le Petit Dragon exécuta une forme del’Association Jing Wu. Dans la « La Fureur du Dragon » dans lepréambule de la rencontre sur la terrasse du restaurant, vouspouvez voir une brève partie de cette forme.En 1964, il écrit dans le Tao du Jeet Kune Do, à propos de Hou

Yuanjia, le fondateur de l’école de Wu Jing : « Il fut le premier, aucours des derniers siècles de l’histoire de Gung Fu, qui a fondé unInstitut dans lequel on enseigne les techniques de différentesécoles.L’Institut Jing wu se développa dans toute la Chine. Hou Yuanjia

fut un célèbre patriote, prêt à tout moment à défendre son pays.De nombreux artistes martiaux japonais le défièrent.Il se retira en Sibérie, où il rencontra de nombreux lutteurs

russes, surnommés « Les Tigres aux visages jaunes ».Par sa correspondance on peut déduire que Bruce Lee est resté

en contact jusqu'à sa mort avec oncle Hsiu, qui très tôt fut l’undes plus haut responsables de l’école de Wu Jing ; sonattachement au Kung Fu et à la culture chinoise fut incontestable.Le Petit Dragon garda toujours un excellent souvenir de sarencontre avec les frères Maristes auxquels il professait unegrande affection. Quinze ans plus tard, il reçut un appel du frèreGregory, recteur de l’Institut qui lui proposa de décerner les prixspéciaux à l’occasion de la fête de l’Institut et Bruce accepta sanshésitation.Pendant le tournage de l’« Opération Dragon », le 29 mars 1973,

il fut invité à participer au Rallye de San Francisco Javier, où ilprononça un discours de remerciements pour la présence deremarquables personnages qui participaient à l’événement.Pendant le tournage de « Furie Orientale », où il jouait le rôle deChen Zhen, le disciple préféré du Maître écrit à Hsiu Hon San enlui disant qu’il espérait que le succès du film contribuât à raviver

Jeet Kune Do

Page 188: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Jeet Kune Do

Page 190: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

l’intérêt du public pour son école. De cette manière, il voulait payersa dette par les enseignements reçus il y a 15 ans en échange desclasses de Cha cha cha. Cette connaissance superficielle du stylefondé par Huo Yuanjia reste secondaire dans la formation martialede Bruce Lee.

Boxeur chinois contre boxeur anglais

Après avoir complété ses années d’école primaire dans La Salle,Bruce Lee entra ensuite dans une autre école catholique, le lycéede San Francisco Javier. Parmi les enseignants, il y avait un fan dela Boxe Anglaise, le Père Edward. Le missionnaire boxeur découvritrapidement le potentiel du nouvel élève. "Tout d’abord, à un garçonqui veut modéliser son corps, il ne lui reste pas beaucoup detemps pour les études. En revanche, je suis sûr qu’un jour ildeviendra quelqu'un, puisqu’il est venu jusqu’à notre école.Immédiatement, j’ai imaginé qu’il deviendrait un boxeur. Il était déjàsi fort ! Une fois, nous avons eu un match contre St. George,l’école rivale, et bien que Bruce ne fût pas un spécialiste de laBoxe Anglaise, il mit KO à leur champion. En appliquant latechnique de l’école Yp Man, le Wing Chun, et avec des attaquessimultanées, il se déplaça avec une telle rapidité sur le ring quel’arbitre n’eut le temps de rien voir et Bruce devint le nouveauchampion. Ses muscles et ses cheveux étaient visiblement ceuxd’un chinois, alors que l’adversaire de Bruce Lee dans cetterencontre, champion scolaire de Hong Kong pendant trois annéesconsécutives, était un anglais nommé Gary Helms.Après son apprentissage avec le Père Edward, Bruce

conserverait toute sa vie un vif intérêt pour la Boxe Anglaise etpour le plus grand boxeur de son temps : Mohamed Ali.Bruce avait des copies, dans des films de 8 mm, des meilleurs

moments de Ali et il recommanda à Joe Lewis (un des troischampions américains de Point de Karaté qui reçurent des coursde Bruce Lee ; les deux autres furent Mike Stone et Chuck Norris)qu’il s’inspira dans les déplacements des boxeurs. Enfin, en juin1972 il rendit un hommage direct à son idole pendant le combatfinal de « La Fureur du Dragon ». Dans cette séquence, nous vîmesque Lee était arrivé à dominer, étonnamment les déplacements deAli en sautant en avant et en arrière.Mais il n’était pas encore arrivé à effectuer le charme de Ali : la

rafale de Jabs dans le déplacement circulaire. Dans son premiercombat contre Sonny Liston, dans les 10 dernières secondes dupremier round, en effectuant un tour de 180 degrés autour de sonadversaire, il attaqua 10 fois d’affilées en lançant avec adresse huitJabs de gauche au visage, il continua avec un coup direct de sagauche à la mâchoire. Sans aucun doute, Bruce Lee s’inspira encette extraordinaire figure. Mais le style qui allait exercer une plusgrande influence sur l’évolution future du Wing Chun de Bruce Leeet qui plus tard allait l’éloigner de son école d’origine motivé par lesprincipes de base, et enfin à créer le Jeet Kune Do, fut le TangLang Quan, la Boxe de Mante Religieuse qu’il découvrit et pratiquaintensivement à China Town (New York), au cours des premièressemaines de l’été 1959.

Jeet Kune Do

Page 192: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 193: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

OUVERT POUR TOUS !Quoi : 5 jours d’entrainement, en suant, en s’amusant, en se réunissant, organisés par le GM Andreas Hoffmann chez

lui et au Quartier General Mondial du Chun Weng à Bamberg en Allemagne. Les camps se concentrent sur le Weng Chunà tous les niveaux et il ouvre ses portes à tous. Pendant les camps il y aura également des sessions facultatives sur le VietNam Weng Chun, Sanda, BJJ et Qigong Shaolin / Philosophie. Par conséquent, vous pourrez nous joindre seulement unou deux jours. Le prix du camp est de seulement 250 € (membres) / 300 € (public en général) pour 5 jours, 1 jour 60 €

(membres) / 70 € (public en général).

Quand : CAMP D’ETE DE WENG CHUN 1 : du Mercredi 3 au Dimanche 7 août 2016,Mercredi de 14 H-19 H, Jeudi / Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30H à16 H et Dimanche de 10 H à 14 :00 H : séances en option surtout l’après-midi, ce campest conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur le niveau intermédiaires etavancés de Weng Chun.

CAMP D’ETE DE WENG CHUN 2 : du Mercredi 10 au Dimanche 14 août 2016,Mercredi de 14 H à 19 H, Jeudi / Vendredi / Samedi de 10 H à 12 :30 H et de 14 :30H à 16 :30 h et Dimanche de 10 H à 12 :30 H, sessions facultatives extras - ce campest conçu pour tous les niveaux en mettant l'accent sur les niveaux moyens et les

niveaux avancés du Weng Chun

Où : Quartiers Général du Weng Chun, Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052Bamberg, Allemagne, à 5 minutes à pied de la gare et à 40 minutes en voitureou en train de l'aéroport de Nuremberg.

Si vous êtes intéressés ou si vous souhaitez des informations, écrivez à cecourrier :

[email protected]

Andreas HoffmannAssociation internationale de WengChun®

Weng Chun Kung Fu, Self Défense, Fitness par la légitime défense,Kung Fu pour les enfants, Sanda, MMA, Jiu Jitsu Brésilien, MMA,

Ginástica NaturaleShaolin Qigong, Shaolin Chan, Tai Chi Chuan, Ba Gua, TCM

Courier: [email protected] Web: www.weng-chun.com

Adresse : Memmelsdorferstrasse 82 R, 96052 BambergTéléphone : 095137379

Compte bancaire : IBAN DE02 7705 0000 0578 7215 32Swift / Bic: BYLADEM1SKB

CAMPS D'ÉTÉ DE WENG CHUN 2016 À BAMBERG EN ALLEMAGNE. COURSPERSONNELLEMENT DONNÉS PAR LE GRAND MAITRE ANDREAS HOFFMANN

Page 194: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 196: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016
Page 198: Magazine Arts Martiaux Budo International 316 – Juillet 2016

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • KMISS-1REF.: • KMISS-1

En exclusive le DVD du Maître Marco Morabito surl'autodéfense à mains nues, et la présentation du systèmeKrav Maga Israeli Survial System. Les techniques et laméthode qui forment le système, sont illustrées secrets,

d'une manière claire, transparente et facilementcompréhensible. Une occasion unique de se

rapprocher du cœur de la défenseisraélienne et d'améliorer vosconnaissances sur le sujet.Morabito développe unerecherche continue, sans arrêt,dans la poursuite à acquérirde nouvelles connaissanceset de ne jamais arrêter deposer des questions. KravMaga Israeli SurvialSystem n�est pas unediscipline ou un ensemblede règles rigides, maisune méthode, unprocessus d'évolutioncontinu et constant. Celale rend adaptable à toutesituation et circonstance,perméable aux changements,et lui offre la possibilité de

faire le point sur les erreurs etde prendre son expérience

comme une opportunité pouraméliorer.

Budo international.comCOMMANDES :