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Le magazine des années étudiantes www.planetecampus.com #144 Décembre Une bonne histoire belge : Cadeaux de Noël : la sélection shopping de Campus Musique : THOMAS DUTRONC ForMation : LES GRANDES ÉCOLES

Magazine Campus NoëL

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Le magazine des années étudiantes

www.planetecampus.com#144 Décembre

Une bonne histoire belge

:

Cadeaux de Noël : la sélection shopping de Campus

Musique :Thomas

DuTronc

ForMation :les granDes écoles

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Sommaire

10

8

Cinéma 04 la MerDituDe Des chosesmusique 08 thoMas Dutroncmusique 10 les plastiscines17 Dossier caDeauxsoCiété 28 2009Formation

32 Les Formations GranDes eCoLeserasmus

34 les aVentures De Yass

EditoLa fin de l’année approche ! Il fait froid, il pleut mais ça sent bon les vacances et surtout les fêtes et les cadeaux ! un sentiment assez mixte fait d’un brin, il faut l’avouer, de morosité face à la grisaille du paysage mais aussi d’une certaine impatience de festoyer entre sapin, guirlandes et gros repas. du coup, ton magazine se met en mode pour accompagner ce moral en dent-de-scie. d’un côté, un retour sur les faits marquants de cette année 2009 qui n’a pas multiplié les faits heureux. de l’autre, place aux cadeaux ! un dossier spécial consacré à toutes les bonnes idées qui feront plaisir à offrir.Thomas dutronc, très naturel, se livre dans ces colonnes. Quoi de mieux pour finir l’année en beauté ?

56 rue Gabriel péri - 92120 Montrouge - tél. 01 55 58 13 40 - [email protected] - Fax. 01 55 58 13 49

Directrice de la publication Johanna Naon secrétariat Lydia Faribault [email protected] ont participé à ce numéro :céline escouteloup, Jean michel cathelotte, mélissa Idbazzi, Jonathan guez, antoine ginekis, Jonathan pretro, Laurent simon, Françoise Krief, diane Leprince, marielle cro diane Leprince publicité [email protected] pôle culture : guillaume courchay [email protected] pôle orientation : patrick assouline [email protected], rémi caparros, ré[email protected] pôle grande consommation : amouyal Julia [email protected], Frédéric Hérout; [email protected]

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Cinéma dvdCinéma dvd.par antoine ginekis

L’histoire suit le parcours du jeune Gunther, 13 ans, qui

tente bien que mal de se sortir d’un destin qui sem

ble mal-

heureusement tout tracé vers la déchéance.Une oeuvre à son

image, contrastée et très originale. Pour Campus, il se

raconte...

Felix Van Groeningen : Un remède contre la merditude !

«Lors des répétitions, je laisse l’opportunité aux acteurs d’improviser mais pas devant la caméra.»

Pourquoi avoir choisi d’adapter ce livre ? Je suis un grand fan de l’auteur depuis longtemps. Je lui avais déjà demandé d’écrire quelque chose pour moi, mais il avait refusé. En fait, j’attendais ce livre avec impatience. Je me disais: «s’il y a un film dedans, ce sera à moi de le faire». En lisant le bouquin, je ne me suis pas aperçu qu’il y avait un film dedans tout de suite. Car le début de l’histoire est marrant mais très anecdotique. Je ne voyais pas vraiment l’adaptation mais c’est la fin qui m’a décidé. Quand il va voir sa grand-mère, la scène est très émouvante, ça m’a fait pleurer.

Comment le titre «la merditude des choses» est-il né ? On a beaucoup réfléchi. Je pense que le titre français est tout de même moins beau que le titre original. La merditude, c’est

Le film suit en particulier le parcours de Gunther, l’enfant de 13 ans qui choisit de quitter sa famille pour s’en sortir. Est-ce la solution que prône le film ? Non. C’est très dur de quitter sa famille mais pour lui, je pense que c’était la solution. Mais ça n’est qu’une solution pour ce cas particulier, pas LA solution pour tous les enfants qui vivent des situations familiales difficiles. Gunther part car il est différent. Mais il a de la chance.

Pour le film, vous avez été inspiré par un reportage de strip-tease... Oui, c’était un reportage qui suivait une famille suédoise. Je commençais juste à écrire le scénario et quand j’ai vu ce docu-mentaire, ça m’a aidé à tout rendre croyable. Car dans la merdi-

tude, ils vivent tous dans une petite maison, ils sont entassés... Dans le livre, c’est très plausible mais je ne savais pas si cette situation passerait bien à l’image. Le fait d’avoir vu ce reportage m’a convaincu et m’a beaucoup apporté pour rendre le film plus réaliste. Surtout, l’amour et les liens qui unissaient cette famille, l’ambiance très énergique, ça m’a aussi paru très important.

Les quatre frères sont très attachés, partagent des liens forts mais s’entraînent dans la déchéance. Cet amour fraternel semble autodestructeur... Oui tout à fait. Dans une adaptation, il faut changer certaines choses. Il fallait différencier les personnages. Au début du scé-nario, ils étaient presque un seul personnage, ils n’avaient pas de caractère propre. Au fur et à mesure, j’ai travaillé avec les comédiens pour mieux les définir et ça rend la famille plus at-tachante. Et d’où vient la tradition de se travestir une fois par an ? C’est très ancien. Ca a débuté avant la première guerre mon-diale. Le carnaval existait déjà. C’était trois jours de fête. Mais beaucoup de familles n’avaient pas suffisamment d’argent pour se déguiser, donc les hommes allaient dans l’armoire de leurs femmes et ça a commencé comme ça.

la MerDituDe Des

chosesDANS LES SALLES LE 30 DECEMBRE

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«J’aime beaucoup les titres qu’on ne comprend pas trop sans connaître le film»

un peu plus choc. Mais on le comprend très bien en voyant le film. On n’arrête pas la vie, la vie continue toujours. Chaque décision qu’on prend mène à quelque chose. On peut gagner mais on perd aussi quelque chose à chaque fois. C’est ça le titre je pense, c’est pour ça la merditude. J’aime beaucoup les titres qu’on ne comprend pas trop sans connaître le film. Mais au cours de l’histoire, la voix off emploie le terme et c’est là qu’on comprend, qu’on sent la merditude...

L’histoire suit une famille perdue. C’est un constat très dur et pourtant le ton du film est assez drôle. Comment le ressentez-vous? C’est très dur à dire. En Belgique, on le trouve beaucoup plus lourd qu’ailleurs. C’est vraiment un film qui devait avoir les deux : la comédie et le drame. Il y a des gens qui le trouvent hyper marrant, et d’autres le jugent beaucoup plus lourd. C’est aussi sa force. On ne sait pas toujours si l’on peut rire. L’humour se trouve dans des situations gênantes ou graves même.

L’alcoolisme est un problème très présent dans le film. C’est un vrai problème de société en Belgique ? La première raison c’est parce que c’était dans le livre. Après, comme partout, la Belgique a une part de sa population qui est tombée dans l’alcoolisme mais pas plus qu’un autre pays, je pense. Pour l’histoire, l’alcoolisme provoque aussi certaines situations extravagantes.

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heroes saison 3série fantastique.usa.De tim Kring.avec adrian pasdar, Milo Venti-miglia, James Kyson lee, Greg Grunberg…alors que, dans le futur, les « heroes » sont devenus des parias, dans le présent, suresh découvre un sérum pour donner des pouvoirs à tous et silar, qui a récupéré ses pouvoirs, songe à changer de camp. des gentils qui deviennent méchants, des méchants qui veulent devenir gentils… cette 3e saison, bien meilleure que la 2e, réserve son lot d’action et de retournements de situations.Box 8DVD/5Br-D universal. Vost/VF 5.1, 16/9. coupées .

hero corp saison 1série / comédie fantastiqueFranceDe simon astier.avec simon astier, agnès Boury, Jean-luc couchard…

John arrive dans un village de Lozère pour l’enterrement de sa tante, ignorant que ce village est le lieu de retraite d’anciens super héros et que, lui-même est issu d’une famille de super héros. Quand simon fait subir aux sup’héros ce que son demi-frère alexandre fait subir à la légende arthurienne (avec Kamelott), cela donne une réjouissante série parodique et un sympathique contrepoids au sérieux des Heroes yankees, en 15 épisodes de 26’ !

terMinator renaissance.action / s.F.usaDe Mc G.avec christian Bale, sam Wor-thington, Bryce Dallas howard, common, anton Yelchin…2018. depuis le Jugement der-nier, la guerre entre l’Homme et les machines fait rage. mais tout le monde ne croit pas au rôle de leader de John connor. ce 4e Terminator, qui devait débuter une nouvelle trilogie (le semi échec du film en salles la remet en cause), est suffisamment distrayant et spectaculaire pour passer un bon moment mais reste une petite déception (on en attendait trop ?). DVD/Br-D sony. Vost/VF 5.1. 16/9. Bonus : Docs., m. of (Br-D : idem + docs., c. audio et un pseudo director’s cut avec 3’ en plus sur les 40’ coupées !!).

harrY potter et le prince De sanG-MÊle edition collectorheroïc fantasyusa/GBDe David Yates.avec Daniel radcliffe, rupert Grint, emma Watson…

Le retour de Voldemort est désormais révélé et, pour Harry et ses amis, il faut maintenant se préparer pour l’affrontement final qui s’annonce. ce6e film de la saga est une réussite, qui, pour une fois, dé-veloppe un peu plus les persos secondaires, plutôt sacrifiés dans les films précédents.

BienVenue a ZoMBielanDComédie horrifiqueUSADe Ruben Fleischer.Avec Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Emma Stone, Abigail Breslin…En salles

dans un monde peuplé de zombies, deux hommes tentent de survivre et de « tuer » un maximum de morts-vivants au passage. Ils sont bientôt rejoints par deux jeunes filles qui tentent de se rendre dans un parc d’attraction réputé sans zombie. pour ces quatre personnes, le plus dur sera-t-il de survivre ou de s’en-tendre ? gore, drôle et parfois effrayant, Zombieland est un pur moment de fun à savourer sans complexe.

loupAventureFranceDe Nicolas Vanier.Avec Nicolas Brioudes, Pom Klementieff, Min Man Ma, Vantha Talisman…sergueï, 16 ans, est le fils du chef de son clan. c’est un evène, des

nomades éleveurs de rennes vivant dans les monta-gnes de sibérie orientale. Leur ennemi héréditaire est, depuis toujours, le loup. mais quand sergueï est nommé gardien de la grande harde du clan, il tombe sous le charme d’une louve et de ses louveteaux. sera t’il prêt à trahir son clan pour protéger « ses » loups ? Vanier passe à la fiction, avec ce film aux images gran-dioses, mais à la direction d’acteurs parfois approxi-mative. restent les loups… et comment ne pas craquer

estherThriller.USA.De Jaume Collet-Serra.Avec Vera Farmiga, Peter Sar-sgaard, Isabelle Fuhrman, CCH Pounder…Le 30 décembre.après la perte de l’enfant qu’elle

portait, Kate et son compagnon John décident d’adop-ter un enfant. Leur choix se porte sur la jeune esther, 9 ans, issue d’europe de l’est. Tout se passe bien, jusqu’à ce que Kate se demande si esther est aussi « parfaite » qu’elle en a l’air. Flippant et dérangeant, évitant tout gore inutile, esther est l’une des meilleures surprises de cette fin d’année. a ne pas manquer !

le + caMpus : le film est produit par Joel silver (Die hard, l’arme Fatale), mais aussi léonardo Dicaprio. la jeune aryana engineer, qui joue Max, est réellement sourde.

Cinéma dvdCinéma dvd.par Jonathan guez / Jean-michel cathelotte

9 DéceMBreComédie dramatique française de Steve Suissa, avec Nicolas Cazalé, Sara Martins, Anthony Delon...

sam, 35 ans, est un casseur pas comme les autres. alors qu’il avait tout pour mener une belle vie bien rangée, il est constamment attiré par l’argent facile et le vice des braquages. Il n’a jamais pu rejoindre l’entreprise familiale et n’arrive pas à s’entendre avec ses frères et sœurs... seul un lourd secret fa-milial pourra l’éclairer, et l’aider à enfin devenir un « mensch », un homme bien.retour de steve suissa derrière la caméra, qui nous livre ici un film à la James gray. Nicolas cazalé est formidable en premier rôle et l’ambiance du film nous prend aux tripes jusqu’au dénoue-ment final.

MENSCH

Comment vous est venue l’idée du film ?Il y a souvent une question que je me pose : suis-je content de mon parcours ? Ai-je l’impression de réussir ce que je veux faire ? Bref, suis-je en accord avec moi-même ?... Cela vient souvent à des moments où les choses mettent du temps à arriver, où il y a un peu de vide et l’on se remet en question, face à soi-même. Je cherchais à l’ex-primer à travers un film « vrai ». J’ai donc pris des éléments de ma vie mon quartier, mon sens de la famille, et j’ai écrit cette histoire en méta-morphosant un peu les choses, mais en gardant le sentiment que réussir sa vie c’est être en har-monie avec soi-même. Je voulais donc montrer un mec qui semble tout avoir (famille, amis, ar-gent) et qui se pose malgré tout des questions sur le sens du bonheur et de l’harmonie.

Nicolas Cazalé est étonnant... Comment l’avez-vous rencontré ?Je faisais à l’origine un casting pour un téléfilm, et il me manquait un personnage. Je cherchais quelqu’un d’assez « brut de décoffrage », j’ai reçu sa photo et sans même le rencontrer, j’ai immédiatement arrêté le casting. Il a une force et une fragilité dans son visage.

Les seconds rôles sont également impression-nants... Comment dirigez-vous vos acteurs ?J’ai été acteur pendant dix ans et j’ai également mis en scène une dizaine de pièces de théâtre. J’accorde beaucoup d’importance à ma direc-tion d’acteurs : il faut qu’ils vivent les choses sans les jouer, qu’ils aient confiance... Anthony Delon a pris 10 kilos et 3 mois de barbe pour le film par exemple. Il faut que les acteurs arrivent à entrer dans l’univers de leur personnage, à baisser leur garde, et à se laisser faire. Après, je travaille.

C’est donc réellement possible de devenir un mensch, un mec bien ?Oui, en tous cas j’y crois. C’est comme le poème « Tu seras un homme mon fils » : quand on le lit, on pleure... J’aspire à réussir 10% de ce qu’il y a dans ce poème, mais ce n’est pas pour autant que je vais m’interdire de le lire. Etre quelqu’un de bien, c’est un objectif assez vaste, une harmo-nie avec soi-même peut être.

Racontez-nous les scènes de repas, assez cen-trales dans le film...C’est là où il y a une vraie atmosphère. Et même si rien d’important ne s’y dit, j’ai trouvé qu’il était crucial de les filmer. J’ai un rapport très particulier avec la nourriture, pour moi c’est le partage. Lorsque l’on voit une personne manger, on perçoit sa vraie personnalité. J’ai aimé l’idée de faire un film sur la famille, et donc qu’ils par-tagent un repas, forcément.

Dans le film, Sam est tiraillé entre le bien qu’il souhaite accomplir et le mal qui coule dans ses veines... Jusqu’à quel point croyez-vous en l’héritage familial ou génétique ?Cela peut être un fardeau ou un héritage, ça dé-pend de comment on le vit. Dans ce cas-là, Sam va comprendre que son pire ennemi n’est nul autre que lui-même, et aussi que le non-dit peut faire beaucoup de mal, même lorsque c’est fait avec amour. Je pense qu’on a tous une absence ou une sur-présence de choses dans notre édu-cation qui font qu’on est trop couvés .

On a tous besoin d’une psychanalyse en som-me ?Oui, bien sûr, et moi ma thérapie, c’est de fil-mer !

rencontre avec steve suissa

«Je cherchais à l’exprimer à travers un film «vrai». J’ai donc pris des éléments de ma vie mon quartier, mon sens de la famille.»

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J’aime plus Paris, vous connaissez ? Oui, Thomas Dutronc, le fils de Jacques... Stop, on oublie. On efface, on réécrit le tableau, et l’on espère proposer ici un regard un peu plus entier sur ce (très beau) chanteur et guitariste épris de liberté.

Thomas DuTronc de Paris au manouche

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CD : Comme un manouche sans guitareLabel Mercury / Universal MusicLive enregistré les 2 et 3 juin 2009 au Bataclan

DVD : Comme un manouche sans guitareLabel Mercury / Universal MusicLe film musical

musiquemusique.par céline escouteloup.

les manouches, c’est une vraie tradition, faire des textes, parler, être écouté... J’ai découvert les années 30 et 40 à 18 ans seulement. J’étais à la recherche d’une maturité. Je me suis mis à lire, à écouter des tas de choses et j’ai découvert Reinhardt. Pour moi, c’était l’élément parfait qui me donnait une cohérence.

Mais quelle est donc la magie de ce maître de la guitare, inspira-teur de tous...Mon spectacle commence avec l’un de ses chorus justement, sur le CD live. Il est fabuleux, mélodiquement et rythmiquement unique, c’est une sorte de génie qui vient d’on ne sait où... Le jazz, c’est toujours un peu la même chose en un sens, parce que le travail des uns et des autres est toujours repris et retravaillé. Mais Reinhardt, impossible de s’en lasser. Ninine Garcia, un guitariste que j’aime beaucoup, qui a composé un titre sur l’album (Veish A No Drom, ndlr), me disait que tout le monde ne peut pas s’appeler Django, mais que ce qui est important, c’est de trouver sa voix, son petit caractère personnel, même modeste. J’ai eu envie de faire un dis-que qui me ressemble, avec des blagues, du Django, des frites et des chansons un peu pop.

Etre amoureux d’une guitare, qu’est-ce que ça signifie...C’est un instrument qui m’a toujours plu. Il représente beaucoup de liberté, tu peux partir juste avec ta gratte à l’autre bout du monde. Je n’avais pas envie d’être un numéro dans une entreprise, prendre

de me guérir aussi, il y a une fibre comme ça... On ne parle pas vrai-ment des choses mais on se sert de la musique pour s’exprimer. Il faut savoir l’écouter, maintenant je suis dans le rayon pop, chanson, mais ce que j’aime avant tout c’est la musique, l’instrument. Et puis le nom ça peut être bien, mais aussi dangereux. Et pour ce que nous faisons, il n’y a rien à faire, il faut savoir jouer de la guitare. C’était tout l’intérêt, cette idée de faire mes preuves en tant que musicien.

Ecouter du jazz manouche et Django Reinhardt...Je suis très fier qu’on m’associe au jazz manouche, c’est ce que j’aime et je me suis fait dans ce milieu-là, pas uniquement musicalement. Cela dit sur mon disque, j’essaie de m’en éloigner parce que c’est beaucoup plus simple de faire des chansons que du Django. Pour

Le support propose un film travaillé et mis en scène, avec de grands espaces naturels...Ce sont des endroits auxquels j’étais attaché. Je ne sais pas si ces espaces correspondent à ma musique, pourquoi pas... En tout cas, ce sont des endroits qui me touchent et qui vont bien avec notre ambiance. Le moment où l’on joue tout nus aussi, c’est l’une de mes brillantes idées (rire)... Et pendant quinze jours, matin, midi et soir, on a bossé dessus. A la fin j’ai cru que j’allais faire une crise nerveuse. Je me suis vraiment investi dans ce projet, comme dans tous mes projets, parce que j’aime travailler, et ça me tient à coeur de faire quelque chose qui me correspond.

S’appeler Thomas Dutronc, fils de Jacques Dutronc et de Fran-çoise Hardy...C’est une chance. De famille, c’est vrai qu’il y a comme une tradi-tion. Une famille assez musicienne, les Dutronc : est-ce qu’il y a un gène de la musique, je ne sais pas, une sensibilité en tout cas. J’essaie

‘Le moment où l’on joue tout nus aussi, c’est l’une de mes brillantes idées’

le métro le matin, ça me faisait très peur. J’étais un peu hippie, je ne voulais surtout pas faire ça. Le monde moderne ne me convient pas, ce n’est pas celui de nos parents.

Mais à quoi les gens s’attendent-ils ? Quelle est l’image de Tho-mas Dutronc ? Je ne sais pas. C’est un peu pour ça que je suis en porte à faux avec le discours médiatique. Nous sommes surpris de voir comme les mé-dias nous réduisent à un single, comme ‘J’aime plus Paris’. Il y a une difficulté à montrer ce que l’on est vraiment, déjà dans un album, mais encore plus lors des interviews. C’est un peu frustrant... Je comprends pourquoi certains artistes ne veulent plus du tout faire de promotion. parler un peu partout et par tous les moyens.

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tous les Mois caMpus Vous

propose sa plaYlist Musique

Du Mois pour le plaisir

De Vos oreilles :

Madonna : celebration

phoenix : listomania

scarlette Johansson : relator

lykke li : possiblity

roberta Flack : Killing me

softly

Gossip : heavy cross

Jamie cullum : Don’t stop the

music

Vanessa paradis : il y a

perfect : Mason Y

MGMt : time to prétend

Muse : uprising

Muse : supermassive black

hole

Certains diront que les Plastiscines, c’est du passé, d’autres que c’est de l’oublié... mais il ne faut pas s’y tromper car les quatre jeunes françaises exilées aux États-Unis pendant un an revien-nent en force cette année. Rencontre avec le groupe le plus sexy du moment et retour sur un concert qui en a surpris plus d’un.

WhaT abouT PlasTiscines ?

ABOUT LOVEBecause Music / Warner Music

musiquemusique.par alexandre dubois.

Souvenez-vous, en 2008, on annonçait la dissolution des Plastisci-nes, mais le groupe se lançait en fait dans une toute nouvelle aven-ture : la conquête de l’Ouest et surtout celle des États-Unis. C’est fou car, en France, dès qu’un artiste part à l’étranger, c’est comme s’il n’existait plus. Or les Plastiscines se sont absentées pour mieux exister. Le groupe de la jeune scène rock d’il y a trois ans n’est plus ; place à un groupe de jeunes femmes épanouies qui ont beaucoup appris, et à un album, About Love, aux mélodies accrocheuses et travaillées. « Le premier album, nous l’avons enregistré dans l’urgen-ce, d’une manière très rock’n’roll, et c’est ce que nous voulions. Mais pour ce nouvel opus, nous voulions assumer notre côté pop, avec des guitares beaucoup plus agressives et beaucoup plus puissantes, mélan-gées à des chœurs très pop », déclarent-elles à l’unisson. Et c’est vrai que ce second disque n’a rien à voir avec le précédent, même leur manager a été surpris lors de la première écoute. Un album tout de même enregistré avec Butch Walker, le célèbre producteur de Pink et Avril Lavigne, et mixé par Claudius Mittendorfer (Muse, Foo Fi-ghters, Franz Ferdinand)... bref, la classe ! Et cette renaissance, le groupe la doit à Marvin Jarrett, le boss de Nylon Records, leur label. « Marvin est quelqu’un de génial et de très passionné. Il a créé son label en février dernier et nous avons eu l’honneur d’être le premier groupe signé. Marvin est une des personnes qui croient le plus en nous et nous sommes très proches, comme une famille ».

Cet été, les filles sont donc parties sur les routes américaines pour une tournée d’un mois, rien qu’avec des mecs. « Le Nylon Sum-mer Tour a été une expérience exceptionnelle pour nous car peu de groupes ont la chance de tourner pendant plus d’un mois à travers les États-Unis dans un bus rose avec leurs têtes dessus (rires). Cette tournée restera gravée dans nos mémoires à jamais car elle nous a appris beaucoup sur nous, notre groupe et notre métier ». Au retour, les Plastiscines ont alors enregistré deux titres pour un épisode de la troisième saison de la célèbre série Gossip Girl (Bitch et I Am Down Tonight), diffusé le 9 novembre dernier, et ont également signé une licence pour l’Europe. Ce qui nous a permis de les découvrir en concert unique à la Boule Noire. Nombre de professionnels de la musique ont d’ailleurs fait le dépla-cement le 26 octobre dernier pour assister à l’événement et surtout pour se prendre une grosse claque. Car les Plastiscines, ça en jette ! Anaïs tape comme une reine, Marine prend de temps en temps le micro pour nous séduire avec sa voix et ses yeux, Louise est plus discrète mais sait qu’elle n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour être remarquée. Katty, la chanteuse, est très en forme ce soir-là dans

sa robe d’argent, la voix bien placée et très juste, elle crie après certaines chansons d’une manière très rock, se roule par terre et le public siffle, applaudit, aime ça. La belle le sait et joue avec, très heureuse de rejouer à nouveau à Paris. Elle balance un «vous nous avez manqué» et la foule est conquise. Sur scène, les Plastiscines dansent, tapent des mains, rient et s’arrêtent même de jouer si le public ne participe pas assez à leur goût. C’est très rock, ça envoie et cela reste bon enfant. C’est peut-être ça le secret d’un groupe de filles : le rock participatif, le rock pour tous, avec une très belle pointe de féminité.

Les morceaux s’enchaînent, la prestation scénique du groupe est prenante, c’est quasi orgasmique de voir les Plastiscines en live aujourd’hui. Le groupe maîtrise, c’est destroy sans l’être, c’est girly, c’est entêtant et ça fait bouger. Les nouveaux morceaux font leur effet : Barcelona, Bitch, I Could Rob You... Et si vous n’êtes pas en-core convaincu, je vous invite clairement à découvrir le disque par vous-même, déjà dans les bacs. Un très bon album à avoir dans sa discothèque.

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Phénomène musical qui n’a cessé de grandir depuis sa création en 1995, Tryo revient sur le devant de la scène avec un nouvel album live: « Sous les étoiles. » Il s’agit du meilleur de leur tournée estivale. Une sé-lection festive et entraînante qui ne doit pas faire oublier l’autre grande motivation du groupe francilien : lutter pour la sauvegarde de la planète. Pour Campus, Guizmo, Mali et Danielito reviennent sur leurs débuts, leur tournée, le concert « Ultimatum climatique » et leur futur show à Bercy.

Tryo Un retour sous les étoiles

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musiquemusique.par antoine ginekis

Et dans la vie de tous les jours, vous notez des différences ?Mali : Quand tu fais les courses, parfois t’entends « Tryo ! » (rires) Sinon à part ça... Je n’ai pas l’impression que le fait de passer à la

radio me fasse plus reconnaître dans la rue. Mais je m’entends plus (rires).

Au niveau de la création d’un al-bum, comment procédez-vous ?Guizmo : Je crois qu’on prend surtout un grand plaisir à sur-prendre les autres membres du groupe. Je pense que c’est ça qui nous pousse, qui nous motive. On arrive avec un morceau, il faut qu’on puisse en parler quand on est sur scène, c’est sûr. Mais la

première des choses, il faut qu’il nous plaise.

Tryo a toujours été très engagé pour l’environnement, vous êtes engagés avec Greenpeace...Mali : Notre préoccupation essentielle en ce moment, c’est la survie de la planète. Sarkozy, si les glaciers ne sont plus là, lui non plus... Et là, avec Copenhague, il y a un grand truc qui se joue. Là, main-tenant.

Vous êtes aujourd’hui très connus en France, cela a-t-il changé la vie de Tryo ?Mali : Avant, c’est vrai, ce n’était que des petites radios qui nous soutenaient. Maintenant, les grosses radios ont découvert «l’hymne de nos campagnes» dix ans après sa création et aujourd’hui, elles attendent le nouveau Tryo.Guizmo : Après, je pense que notre évolution est surtout une évo-lution normale. Au début de Tryo, on sortait de la vie étudiante, on n’avait pas les mêmes préoccupations que maintenant. On a vécu plus d’expériences, on a fait de nombreuses rencontres, c’est nor-mal que le message change. Ce qui est plaisant, c’est que le public évolue avec nous. On a une base solide qui avait 25 ans quand on a commencé, que tu revois encore en concert. Ils viennent avec leurs enfants. C’est ça aussi Tryo. Même si les valeurs sont restées sen-siblement les mêmes, la façon de livrer notre message a évolué, la manière d’écrire, les thèmes des chansons, tout ça...

Comment retrouve-t-on la motivation après le gros succès de la tournée des 10 ans ?Guizmo : Je pense que les «10 ans», c’était plutôt le début de quel-que chose en fait. On s’est dit qu’on allait continuer et surtout qu’on allait prendre notre temps. C’est ce qu’on a fait. Quand on s’est re-vus en 2007, on a fait quelques dates l’été. On s’est rendu compte qu’on avait plein de nouvelles chansons et ça nous a donné envie de repartir et faire un autre album. On a recommencé avec plein d’en-vies, de nouvelles expériences musicales, des voyages, la curiosité de jouer de nouvelles chansons, la peur aussi... Plein de sensations qui font du bien. On a fait une pause et c’était la meilleure des choses pour bien repartir. Danielito: On est aussi repartis avec de nouvelles couleurs sur cet album qui est très riche en sonorités différentes. Chaque chanson a amené une couleur différente mais après, pour rendre ça sur scène, on a voulu enrichir la base rythmique. On a donc fait appel à Pa-blo Mendez qui est un percussionniste argentin. Au violoncelle, on a pris Frédéric Deville qui avait fait la tournée des «10 ans» avec nous.

«Avec Copenhague, il y a un grand truc qui se joue»

SOUS LES ETOILESSony BMG

Guizmo : On a décidé de s’engager aux côtés de Greenpeace, car pour nous, c’est une manière de faire de la politique. Pour nous, c’est très important d’avoir rejoint cette association.

Sinon, vous sortez un nouvel album live «Sous les étoiles»...Mali : En fait, on a décidé d’axer ce live sur l’été. On a enregistré toute notre tournée, nos 33 concerts. C’est notre réalisateur, Domi-nique Ledudal, qui a écouté les 33 concerts et a fait une sélection. On retrouve donc le meilleur de cette tournée. C’est toujours à des endroits très différents, devant des publics différents, avec une am-biance et une énergie différentes selon les morceaux. On retrouve tout ça sur le live. Et en plus du CD, il y a aussi un DVD.Danielito : C’est un bonus qui a une particularité puisqu’il y a un regard extérieur pour la première fois. On a demandé à Julien Vermont, coréalisateur du DVD, qui a réalisé le clip «Toi et moi.» Il nous a suivi sur la tournée et a réalisé un documentaire d’une heure. C’est très sympa et ça reflète vraiment bien l’ambiance de la tournée.

«Quand tu fais les courses parfois,

t’entends : Tryo !»

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Verino

paris :

laDies niGhtsix chômeurs en fin de droit se lancent le défi de réaliser un strip-tease devant une salle comble… Le résultat promet d’être explosif ! adapté du film The Full monty, Ladies Night connaît un succès hors normes sur les planches. show devant !Comédie et boulevard – du 6 novembre au 27 février – Essaion théâtre – 6, rue Pierre au Lard – Paris 4e – location au 01 42 78 76 42

MiaM MiaMLe fantasque et grandiloquent Édouard baer nous revient avec une pièce qui réunit tous les ingrédients qui font la réussite de ses représentations : humour, décalage et délire. dans la même veine que La Folle et véritable vie de Luigi prizzoti et Looking for mr castang, miam miam pourrait bien être l’un des spectacles de l’année à ne pas manquer.Contemporain - du 11 décembre au 31 janvier – Théâtre Marigny – Carré Marigny – Paris 8e – location au 01 53 96 70 30

le Mec De la toMBe D’À cÔtéQuoi de plus original et pour le moins singulier que de rencontrer l’homme ou la femme de sa vie dans un cimetière ? c’est bien la phrase que pourraient prononcer les deux rôles principaux du mec de la tombe d’à côté. Le texte est d’une incroyable fraîcheur et les

personnages attachants à souhait. Contemporain – du 7 novembre au 19 décembre – Théâtre du Petit Saint-Martin – 17, rue René Boulanger, Paris 10e – location au 01 42 02 32 82

les FrÈres taloche – nouVeau spectacleInébranlables et indémodables, les Frères Taloche ont pour habitude de se mettre en scène dans des situations de la vie quotidienne (au restaurant, à la plage, à bord d’un avion) rendues loufoques et farfelues par nos deux acolytes. grimaces, humour et fou rire sont, bien entendu, au rendez-vous. Humour et café-théâtre – jusqu’au 2 janvier – Théâtre Trévise – 14, rue de Trévise – Paris 9e – location au 01 45 23 35 45

les ViVacités Du capitaine ticFreddy Viau dépoussière les trésors trop cachés que nous ont offerts les maîtres du théâtre de boulevard, eugène

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Est-ce que tu peux raconter ton parcours ? Comment passe-t-on d’un deug de sport à humoriste ?En fait, c’est le deug de sport qui est une surprise. Moi, j’ai toujours voulu être humoriste. Mais je voulais avoir le temps d’écrire mes textes. Du coup, je suis passé du côté du sport surtout pour l’emploi du temps !

T’as toujours fait du stand-up ?Non, au début, je faisais des sketchs très fermés. Mais je me suis rendu compte que je recevais beaucoup plus de rires au moment des remerciements, lorsque j’impro-visais en fait. Donc je me suis dis que je possédais un capital sympathie à exploiter.

Raconte-nous ta rencontre avec « Juste pour rire » ?C’est Gerrard Cibel, le découvreur de talents en France, un vrai passionné d’humour. Il avait déjà vu la 1ère version de mon specta-cle et me suivait de loin mais sans plus. Ça m’arrangeait d’un côté, comme ça j’avais moins de pression. Puis, il y a eu un concours SFR « jeunes talents », un concours que j’ai gagné et qui était parrainé par Franc Dubosc. Il a plutôt aimé ce que je faisais et en a parlé à « Juste pour rire. » Gerrard Cibel est revenu me voir et après m’avoir

suivi pendant près de deux ans et demi, ils ont décidé de me produire.

Dans ton spectacle, tu t’appuies beaucoup sur la vie quotidienne, comment écris-tu ?Moi je suis vraiment à l’écoute. Je note tout sur mon téléphone. C’est comme le sketch de la Fnac. La file d’attente, la recherche du bouquin ou encore l’esso-reuse à salade, c’est du vécu (rires). J’adore observer le quotidien, je suis très curieux. C’est vraiment de ça que je tire mon inspiration.

Du coup, ton spectacle s’adresse à un public très large ?

Oui, c’est vrai. Hier soir par exemple, il y avait des personnes d’un certain âge ainsi que de très jeunes enfants. C’était vraiment hyper large et il faut toucher tout le monde. Ce n’est pas évident du tout. Dans mon spectacle, j’essaie que ce soit le mieux possible bien sûr, mais surtout que ça s’adresse à tout le monde. Quand j’ai tourné en province, j’ai vu des familles entières venir me voir et je trouve ça super. En ce moment, avec toutes les familles recomposées, je trouve important qu’il y ait certaines choses fédératrices. à cela.

un brin survolté, très énergique, Verino est un jeune comique en devenir, bourré de talent. Il présente son nouveau one-man-show du mardi au samedi au théâtre de dix-heures, à 19 h.

pour notre plus grand plaisir, Thomas Ngijol prolonge son spectacle «Thomas Ngijol a block» dans la capitale française mais également avec une tournée en province. Vous vous souvenez de ce grand garçon avec son air nonchalant présentant le top five du grand Journal ? de ce jeune homme désopilant à l’affiche du Jamel comedy club ?eh bien, depuis plus d’un an, Thomas Ngijol embarque le public parisien dans son univers et il redemande encore … cet artiste à l’humour décapant nous propose plus d’une heure de stand-up tout bonnement hilarant. préparez vous à vivre une soirée de rire sans interruption. Thomas évoque tous les sujets qui nous concernent : la banlieue, la famille, la religion, les relations hommes-femmes… Tout y passe ! restez discret dans la salle, car l’humoriste adore impliquer le public dans ses sketchs pour allumer quelques spectateurs.

une énergie incroyable, un humour cassant mais subtil. dépêchez vous de prendre vos places, Thomas Ngijol joue de plus en plus à guichets fermés … ce serait dommage de rater un spectacle pareil !

« THOMAS NGIJOL A BLOCK ! »Les 26 et 27 Février 2010A L’OLYMPIA28, Boulevard des Capucines - 75009 Paris Réservations au : 08 92 68 33 68

autres villes de la tournée 2009/2010 : Les ullis, Thonex-genève, clichy, Florange, bordeaux, l’Hay-les-roses, saint-cyr-sur-Loire, Nantes, pacé, angers…

thoMas nGiJol À BlocK

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Labiche en tête. Trop rarement mis en scène, Les Vivacités du capitaine Tic a pourtant tous les éléments requis pour faire partie des classiques du genre. profitons-en !Comédie et boulevard - jusqu’au 31 décembre – Essaion théâtre – 6, rue Pierre au Lard – Paris 4e – location au 01 42 78 76 42

Banlieue :

les posséDésen programmant Les possédés de dostoïevski, le théâtre Nanterre-amandiers fait le pari fou (et gagnant !) de s’attaquer à l’une des plus grandes œuvres de la littérature russe et mondiale. au menu : six heures de spectacle et une aventure grandiose à découvrir ou redécouvrir…Classique – du 27 novembre au 13 décembre – Théâtre Nanterre-Amandiers – 7, avenue Paolo Picasso, 92022 Nanterre – location au 01 46 14 70 70

la Fin D’une liaisonLondres, 1944. alors qu’un homme et une femme sont

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sur le point d’entamer une relation amoureuse illégitime, ils échappent de peu à un bombardement. À partir de cet instant, leur vie ne sera plus comme avant et cet événement va avoir pour conséquence une véritable histoire d’amour.Contemporain – du 8 au 18 décembre – Théâtre des Quartiers d’Ivry au Studio Casanova – 69, avenue Danielle Casanova, 94200 Ivry-sur-Seine – location au 01 43 90 11 11

la MénaGerie De Verreen pleine crise de 1929, l’histoire d’une famille américaine qui se déchire et qui lutte pour se sortir des difficultés financières. Il s’agit du premier succès de l’immense Tennessee Williams, dont la force de ses œuvres est d’avoir la même vitalité, qu’elles soient transposées en littérature, au théâtre ou au cinéma.Contemporain – jusqu’au 6 décembre – Théâtre de la Commune - 2, rue Édouard Poisson, 93304 Aubervilliers – location au 01 48 33 16 16

raconte-nous ton parcours...a 16 ans, j’étais animateur dans un club. J’écrivais des sketchs en journée et le soir je les jouais devant le public. c’était, en quelque sorte, mes premiers pas... plus tard, j’ai été chauffeur de taxi, d’ailleurs l’un des plus jeunes de France - j’avais entre 19 et 21 ans - mais cela me prenait trop de temps pour mes cours de théâtre ! J’ai donc arrêté pour me consacrer à ma passion. J’ai rapidement eu quelques dates au Trévise et au splendide par exemple grâce à eddie marouani, grand impresario de l’époque. par la suite, j’ai peaufiné mes textes, tourné en province, fait du théâtre... puis, plus récemment, j’ai joué quelques rôles au cinéma. ce spectacle est mon projet personnel plus abouti.

le stand-up est très en vogue et j’ai été agréablement surpris de te voir incarner des personnages dans de vrais sketchs... pourquoi avoir préféré ce type d’humour ?Je crois que c’est ce que je sais faire. J’ai du mal à balancer des vannes au public... en fait, j’ai tenté de renouer avec la tradition du one-man show. c’est ce que j’avais vraiment envie de vivre : incarner des personnages, pour que le public entre dans mon monde. On peut mettre des vannes dans les sketchs, mais ils sont habités et ça leur donne une force, une dimension supplémentaire.

Il y a de réelles idées de mises en scène dans ton spectacle !Judith elmaleh, qui a signé la mise en scène, a effectivement beaucoup travaillé. On a écrit pendant longtemps ce spectacle et, alors qu’on écrivait, on faisait la mise en scène simultanément : elle me demandait de le jouer tout de suite ! Judith a quand même mis en scène gad elmaleh, alors honnêtement, lorsqu’elle me dit qu’elle n’aime pas trop une idée, je l’écoute ! elle a également ajouté des touches très poétiques, qui viennent de l’univers du mime par exemple. Je suis passionné par les langues. c’est plutôt la torsion des langues qui m’intéresse.

Ary AbittAnconnu pour ses seconds rôles comiques au cinéma, revient sur scène nous présenter son deuxième et hilarant spectacle, « a la folie ». ne croyez pas l’affiche, il ne s’agit pas de folie amoureuse mais de folie furieuse : celle de personnages tous plus allumés les uns que les autres...avec un réel talent comique, ary nous transporte dans son univers, voguant à travers les pays, les cultures, les langues et bien sûr les névroses ! un feu d’artifice de rires, de tendresse et de passion partagés. un pur moment de bonheur !

ary abittan, « a la folie », actuellement du mardi au samedi à 21 h 30 au petit palais des Glaces

Broussaidu reggae français qui dit des choses, qui fait résonner les coeurs et les consciences ! ecoutez et laissez-vous entraîner par le son de la broussaï. un vrai univers, une volonté de défendre des thèmes qui leur sont chers - l’environnement et la sauvegarde de la planète notamment - font de ces six potes qui se connaissent depuis l’enfance, un groupe incontournable de la scène reggae hexagonale. ce nouvel album «perspectives» est dans la même veine que les précédents. Les chansons se suivent toujours avec la même force dans le message. au final, une galette festive et très agréable. dans la plus pure tradition roots, broussaï offre à son public des chansons aussi mélodiques que revendicatives. a noter aussi, d’excellents duos avec danakil sur «Le cours de l’Histoire» et dub Inc. sur «cosmopolite.» si pour vous aussi, écologie, bonheur et solidarité doivent rimer avec mélodie reggae, broussaï est à coup sûr le groupe à ne pas manquer !

par melissa Idbazzi / Jonathan pretro BOuquin

un lonG MoYen ÂGeauteur : Jacques le Goffediteur : hachette - plurielprix : 9 eurosces textes, initialement parus dans la revue L’Histoire, retracent les différentes étapes du cheminement du grand historien du moyen Âge qu’est Jacques Le goff. restituant sa part de lumière (la condition de la femme), mais aussi d’ombres (refus du plaisir, croisades…) à cette époque particulière, l’œuvre en souligne également les principales inventions : la ville et la royauté. explorant l’imaginaire médiéval, l’auteur insiste sur la dimension du symbolique et du merveilleux qui imprègnent le monde et l’art des hommes de ce temps.

il était une Fois en France, toMe 3 : honneur et policeDe Fabien nury et sylvain Vallée, chez Glénat, 13 eurosVoici l’arrivée de l’une des bombes de cette fin d’année : le troisième épisode d’Il était une fois en France. L’histoire de Joseph Joanovici qui, sous l’Occupation al-lemande, a été tour à tour collabo et résistant, bourreau et sauveur, coupable et héros, la liste serait trop longue. Tout comme dans les deux premiers tomes, le lecteur découvre une autre facette de ce personnage à part (entière). À couper le souffle.

le pape terriBle,

toMe 1 : Della roVere

D’alejandro Jodorowsky et théo, chez Delcourt,

13,95 euros

Vatican, début XVIIe siècle. Le pape alexandre VI meurt

d’un mal mystérieux. en coulisses, le cardinal della

rovere emploie tous les moyens possibles et inimagi-

nables afin de s’accaparer le trône si convoité : poison,

conspiration, adultère, meurtres, tout y passe

ou presque… découvrez la cour papale comme

vous ne l’avez jamais vue et comme vous ne la

verrez sans doute jamais…

Gothic lolitaauteur : François amoretti et audrey alwett editeur : Glénat prix : 7,50 eurosLe jour où ses parents lui ordonnent de trouver un métier, sumire prend une décision : elle fondera la toute première école pour Lolitas. musiciennes, pâtissière, et couturières se laissent vite convain-cre d’en être les professeurs, ce qui ne manquera pas de faire jaloux… Voici le mythe de la princesse d’aujourd’hui. Véritable coup de cœur pour Noël, ce livre écrit en français et en japonais est véritable-ment charmant ! une histoire inspirée des tendances actuelles et saupoudrée d’un graphisme excep-tionnel en fait une œuvre originale et unique. et vous, quelle Lolita êtes-vous ?

KaFKa sur le riVaGeauteur : haruki Murakamiediteur : 10/18prix : 12 eurosKafka Tamura, quinze ans, s’enfuit de sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. de l’autre côté de l’archipel, Nakata, un vieil homme amnésique décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées vont s’entremêler pour devenir le miroir l’une de l’autre. Tel un conte, l’auteur nous fait voyager au cœur d’une réalité où les chats parlent et les poissons tombent du ciel. Il ne manque aucun ingrédient : humour, bizarrerie, drame, amour, amitié, folie… Le monde de murakami vous transporte dans un autre temps, là où vos réflexions restent avides de réponses. un vrai chef-d’oeuvre…

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ha-Gun, toMe 1De Kan hashimoto et satoru akahori, chez pika, 6,95 eurosalors qu’il a été créé par le gouvernement japonais en vue d’une guerre imminente, un humain cybernétique va se retrouver malgré lui, propulsé en plein XVIe siècle, au temps des samouraïs… détail qui a son importance, il se pourrait que sa petite amie soit également du voyage. alors, entre deux combats face à ces guerriers d’un autre temps, il part à sa recherche… une histoire bonne enfant, aux critiques politiques sous-jacentes.

le Jeu Du chat et De la sourisauteur : setona Mizushiroediteur : asukaprix : 9,50 eurosÀ cause de son caractère indécis, Kyoïchi s’est laissé prendre plusieurs fois au piège de l’adultère. un jour réapparaît dans sa vie, Imagasé, un garçon qu’il a connu à la fac, engagé par sa femme pour enquêter sur ses infidélités. ce dernier accepte de garder le secret, mais en échange, il lui réclame son corps... Le jeu commen-ce, l’un demande à être aimé, et l’autre veut simplement aimer. mais les sentiments contradictoires de ces deux garçons sont bouleversants et poignants. un manga indispensable !

silien MelVille,

toMe 1 : opération arpÈGe

De Jean-Blaise Djian et cyrille ternon, chez Vents

d’ouest, 9,40 euros

silien melville, pompiste parisien à la vie rangée bien tran-

quille, va se retrouver mêlé à un complot qui le dépasse

de la tête et des épaules, mais surtout de la tête, en fait.

pour rendre service à un vieux copain de légion à peine

décédé, ce bon silien devra esquiver les coups et les balles,

s’il ne souhaite pas rejoindre son ami dans l’au-delà. une

so(m)bre histoire qui ne paie pas de mine, mais qui se

révèle diablement efficace et entraînante.

toKYo BaBYlon, toMes 2 et 3Du collectif clamp, chez tonkam, 6,25 euros le tomeLe collectif camp a encore frappé. de plus en plus prolifique et créatif, celui-ci a cette fois-ci donné vie à une communauté de jeunes filles courageuses, dont le devoir est de sauver le grand Tokyo d’effroyables démons. déterminées et convaincues par la cause qu’elles défendent, ces demoiselles devront toutes allier leurs forces afin de réaliser leur dessein. divertissant.

le Miroir De cassanDreauteur : Bernard Werberediteur : albin Michelprix : 22,90 eurosa 17 ans, cassandre possède le don de lire dans le futur. capable de prévoir les ca-tastrophes, elle se retrouve impuissante face à l’indiffé-rence des autres. aux lisières d’un paris futuriste hanté par des êtres revenus à l’état sauvage, cassandre et ses amis vont essayer de sauver le monde qui court à sa perte, menacé par la surpopulation, la pollution, les guerres, les épidémies et le terrorisme. en suivant les aventures extraordinaires de cette jeune femme, bernard Werber nous transporte une nouvelle fois dans un univers troublant.

BOuquin.par melissa Idbazzi / Jonathan pretro

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neeD For speeD Need for speed revient avec une nouvelle version : Need for speed nitro sur Wii afin de convaincre les joueurs invétérés de la console Nintendo. Vous commencerez votre carrière avec des vieilles voitures type renault 4L, Volkswagen ou 2cV citroën, mais attention ! il ne faut pas se fier aux apparences, elle peuvent rouler jusqu’à 250 km/h, vous permettant d’échapper aux policiers . Le mode arcade est accessible à tous et vaut le détour. seul bémol à ce jeu, les graphismes sont un peu basics et perdent en qualité par rapport à la version sur playstation. Nous vous le recommandons si vous êtes à court de cadeaux de Noël.Disponible sur Wii à 50 Euros et sur DS à 40 Euros.

muLTimédia.par Laurent simon

• une offre à ne pas rater la Nintendo Wii noire + Wii sports resort edition Limitée 210,40 €* au lieu de 220,40 euros*

• T’nb étui Ladies Night pour ipod nano IV à partir de 15 euros

• casque sennheiser Hd 228 blanc 69 euros

• caméra sanyo Xacti Vpc-Hd700 rouge 189 euros au lieu de 249 euros

•Kodak easyshare c140 rouge 79 euros disponible dans toutes les fnacs

JaMais asseZ D’assassinsLe hit des hits de ubisoft est de retour. L’un des nouveaux personnages fétiches de ubisoft, cet assassin qui surveille la ville de haut pour fondre sur ses victimes, revient enfin sur les écrans ! Le premier jeu fut une véritable révolution. graphiquement incroyable, il s’est tout de suite imposé comme une nouvelle référence. Voici donc le second tome, toujours plus impitoyable, qui arrive. Les combats ont été un peu revus, ils sont plus fouillés, plus grandioses. Vous pouvez aussi engager des petits bras pour faire diversion ou s’occuper des autres petits bras. de plus en plus libre, ce jeu va vous faire planer dans une Venise grande ouverte, en laissant parler la part impitoyable qui est en vous. a posséder absolument.

Assassin’s Creed II, de UbiSoft sur PS3, X360, PC et DS/IPhone (en version light), Prix selon support, 4 étoiles.

lapins De noëlVoici venir enfin la grosse aventure des lapins ! maintenant qu’ils ont fait leurs preuves dans toute une série de mini jeux crétins sur toutes les machines, ubisoft a décidé de leur laisser leur chance, dans une aventure où certains pourront survivre plus de quelques minutes. et comme on reconnaît les crétins au fait qu’ils osent tout, les voici décidés à aller sur la lune. rien que cela. Leur plan ? construire une montagne de détritus pour y monter. a vous. Il vous faudra les aider dans toute une série de mini jeux crétins gonflés à l’humour lapin… parfois très corrosif. superbement drôle et vraiment déjanté de bout en bout, ce jeu vous procure de vrais moments de bonheur hilare. rare et indispensable. Tu fais quoi comme boulot ? « Je suis comique chez un éditeur de jeux ».

Lapins Crétins : la Grosse Aventure, sur WII et DS, 44 euros (DS).

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évasiOn.par Ornella Lamberti

insoliteavant de finir dans des clubs de vacances pour non-dégourdis, voici quelques idées pour passer des séjours étonnants entre amis. dormir dans une yourte (122 euros pour 4 personnes) ou une pyramide en verre en pleine forêt (90 euros pour 2 personnes), une cabane flottante (132 euros pour 4 personnes) ou encore une caravelle (132 euros pour 4 personnes), autant de séjours atypiques à découvrir à la Ferme aventure, dans les Vosges. pour les non-frileux équipés de moumoutes, il est possible de passer une nuit en igloo près de gap (92 euros par personne, voir guide-sensations.com).

a DeuxIl y a le grand classique des jeunes amoureux : la nuit en cabane (Wonderbox, 69.90 euros pour deux, petits-déjeuners compris). mais l’aura romantique du château est toujours d’actualité (doze, environ 80 euros pour deux personnes avec petit-déjeuner).sinon, dans les Vosges, se trouve le museumotel qui propose des « bungalows-bulles », maisonnettes rondes follement originales et décorées à la mode pop des sixties, créées par Hausermann, architecte prospectiviste. une de ces bulles, la « love-bubble », lit en forme de cœur de circonstance, attend les amoureux avec une formule nuitée+champagne+bouquet de fleurs+petits-déjeuners à 130 euros.

sportiFpour les sportifs, Nouvelles Frontières propose de vous initier au surf à seignosse ou à belle-île-en-mer (79 euros : un briefing et 2 séances d’1 h 30). La smartbox propose également des baptêmes d’uLm, de plongée ou des randonnées, ou encore, pour les plus expérimentés, des via ferrata (coffret aventure à 49.99 euros).

Faire Du sKi Wonderbox propose un coffret « séjours ski » à 399.90 euros pour deux personnes. Vous pouvez ainsi vous éclater sur les pistes de la prestigieuse station de la clusaz, en Haute-savoie (3 jours / 2 nuits en hôtel 3 étoiles, petits-déjeuners, un dîner au clos des sens, une journée ski) ou sur celles de châtel (5 jours / 4 nuits et multipass activités) par exemple. Il existe plus de 50 séjours disponibles pour que vous puissiez skier dans la poudreuse en toute décontraction !

Bien-Êtreparce que l’année scolaire peut être délicate, il est parfois bon de savoir se détendre. Le bien-être est relativement cher mais voici les différentes offres : smartbox propose à 199.90 euros une nuit en hôtel et des soins pour deux personnes. La formule à 279.90 euros de Wonderbox comprend un rituel bien-être dans un spa, une nuit, le petit-déjeuner et le déjeuner ou le dîner.

pour les casanierspour ceux qui n’aiment pas voyager, il est aussi possible de se faire chouchouter ou de se divertir en Ile de France. dégustations dans divers restaurants, cafés, chocolatiers pour les gourmets et gourmands (smartbox, 29.90 euros), gommage, hammam, beauté du cheveu pour les coquettes (Wonderbox, 39.90 euros) ou encore paintball indoor durant deux heures pour les intrépides (doze, 49.90 euros), il existe mille et un cadeaux originaux pour être sûr de faire plaisir au moment des fêtes !

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Champagne !

mOde.par diane Leprince

Pour briller lors des fêtes, rien de plus facile ! Strass et paillettes seront vos atouts «séduction» pour célébrer l’arrivée de la nouvelle année ! Zoom sur les tendances du moment.

robe Mangoprix: 69 €

Minelliprix: 89 €

sissyprix: 99 €

robe casinoprix: 29,90 €

Montre Freelookprix: 390 €

robe lipsyprix: 100 €

robe camaieuprix : 37,95 €

sautoir eliot Bijoux

prix: 44,90 €

zadig et voltaire49 €

Barrette zadig et voltaire 35 €

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Montre casio or60 euros

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BeauTé.par marielle cro et Johanna Naon

1/aromatics elixir gravé clinique : 100 €2/ mousse aérienne corps caramel irrésistible sepHOra: 9,90€ 3 /poudre Transparente shiseido 38 €4/ gommage corps caramel irrésistible sepHOra: 9,90€ 5/color rush mono purple rimmel : 6,90 €6/gloss liquide liner : 5,90 €7/poopoopidoo egoFacto 50 ml : 59 €8/lait corps caramel irrésistible sepHOra : 6,90€9/Zen edition Limitée shiseido : 62 €10/coffret boss Orange avec eau de Toilette 50 ml Lotion corps 50 ml et shower

Les fêtes de Noël et de fin d’année sont des instants précieux, ponctués d’éclats de tendresse. Une sélection d’idées cadeaux qui marqueront cette parenthèse flamboyante dans notre quotidien...! Joyeuses Fêtes!

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sOCiéTé.par antoine ginekis

DE L’INVESTITURE D’OBAMA à LA DÉCOUVERTE D’EAU SUR LA LUNE EN PASSANT PAR USAIN BOLT, LA COUPE DU MONDE DE FOOT, LE LKP OU MICHAEL JACKSON,

PLANèTECAMPUS RETRACE LES FAITS MARQUANTS DE CETTE ANNÉE 2009. SOUVENEz-VOUS.

ça s’esT passé CeTTe année !

13 nOvemBre de L’eau sur La Lune !Il y a de l’eau sur la lune ! La Nasa a découvert d’importantes quantités d’eau gelée près du pôle sud de la lune. une découverte qui fait fortement avancer la compréhension des chercheurs sur le plus proche voisin de la Terre et qui devrait conforter les américains dans le maintien du programme de retour sur la Lune prévu vers 2020. surtout, cela vient contredire la théorie d’une lune sèche que les échantillons ramenés de l’opération apollo avaient établie.

29mars : mayOTTe deviendra un déparTemenT françaisLa minuscule île de mayotte se débat depuis sa naissance pour obtenir une vraie identité nationale. coincée dans l’archipel des comores au nord-ouest de madagascar, son statut a souvent balancé. ce 29 mars 2009, 95,2 % des votants se sont prononcés favorablement pour que l’île devienne un département d’outre-mer français. en 2011 donc, mayotte deviendra le 101e département français et le 5e en outre-mer avec la guadeloupe, la guyane, la martinique et la réunion. La population malgache, les mahorais, représente 186 452 habitants.

11 juin : pandémie mOndiaLe à La grippe a

un virus inconnu et virulent s’abat sur le mexique. On l’appelle «grippe a» ou encore «grippe H1N1.» une centaine de cas humains apparaît très rapidement dans le pays d’amérique centrale. Très vite,

la contagion du virus inquiète fortement les instances sanitaires internationales. dès avril, les premiers décès sont comptabilisés et l’Oms se dit «préoccupée» sans vraiment pouvoir rassurer les populations. Le 11 juin, l’état de pandémie mondiale est donc déclaré. si le virus n’est pas si violent qu’attendu, les cas se multiplient . 16 aOûT :

L’éCLair BOLT va TrOp viTe

Le sprinter jamaïcain n’a pas déçu sur la piste berlinoise. après son triple-sacre olympique, bolt fait encore mieux puisqu’il bat tous ses propres records. Laissant une nouvelle fois la concurrence loin

derrière, le Jamaïcain boucle le 100 mètres en 9,58 secondes. Quatre jours après, bolt éclabousse le 200 m de toute sa classe. Il pulvérise un nouveau record (19,19 sec) par son talent mais aussi grâce à une personnalité joyeuse et volubile, bolt devient l’un des plus grands athlètes de l’histoire.

28 aOûT : Oasis disparaîTL’un des groupes cultes de la pop britannique devait enflammer le public parisien en cette fin d’été, à l’occasion du festival rock en seine. au lieu de

ça, les fans durent se contenter de la prestation de ska madness. arrivés dans l’après-midi, les deux frères gallagher, Noël et Liam, se sont violemment disputés. une frasque habituelle pour ce groupe de turbulents, mais visiblement celle de trop. Noël gallagher annonce dans la foulée qu’il quitte le groupe, mettant un terme à une collaboration qui avait accouché de morceaux connus de tous, tels «Wonderwall» ou «live forever.»

20 janvier : OBama day !Tant attendue par toute la planète, l’investiture d’Obama arrive comme un ouragan d’espoirs. Né à Honolulu, barack Hussein Obama est le 44e président des etats-unis mais surtout le premier afro-américain. son image, son charisme, sa vision du monde pacifiste et plus sociale, font de lui l’homme providentiel après huit années de george W. bush. Toute la planète applaudit ce succès. L’ancien sénateur de l’Illinois devient donc l’homme le plus puissant du monde et en même temps le plus populaire. pour une fois depuis bien longtemps, les usa semblent donner l’exemple d’une démocratie ouverte et prête à évoluer. s’il n’a encore rien fait, Obama apporte avec lui une véritable envie de changement.

22 janvier : La guadeLOupe paraLyséeLe LKp, collectif représentant une cinquantaine d’organisations syndicales, associatives et politiques, appelle la guadeloupe à la grève générale. Le LKp dépose dans le même temps une liste de 146 revendications, réclamant notamment une hausse des plus bas salaires ainsi qu’une baisse des prix des produits de première nécessité jugés abusifs. ce sont alors tous les secteurs, publics comme privés, qui sont paralysés. stations-services, commerces, hôtels et tous les organismes de tourisme, les écoles ainsi que les transports publics... plus rien ne fonctionne dans les dOm. Le mouvement de grève s’étendra même à la martinique à partir du 5 février. c’est le 5 mars, après 44 jours de grève, qu’un accord est signé entre le LKp, l’etat et le conseil général, mettant officiellement un terme au conflit.

25 juin : miChaeL jaCksOn esT mOrTa quelques jours d’une série de concerts à Londres, michael Jackson a disparu. Il a été retrouvé inanimé à son domicile de Los angeles. Trop tard. Le King of pop laisse des millions de fans orphelins et dépités. a 50 ans, c’est l’un des plus extraordinaires artistes de tous les temps qui quitte la planète. pour l’ensemble du public, bamby reste le roi de la danse, du chant, du show et précurseur incontesté qui a influencé toute une génération. Tout le monde pleure la star, au staples center devant 20 000 personnes .

sOCiéTé

20 nOvemBreLa franCe quaLifiée de La hOnTeaprès une phase de qualifications très difficile, la France obtient son ticket pour la prochaine coupe du monde, aux dépens de l’Irlande, en arrachant le match nul (1-1) après une main volontaire de Thierry Henry. a part raymond domenech, tous les acteurs du football international reprochent aux bleus ce succès immérité et volé. L’Irlande tente de faire pression pour rejouer le match. en vain, la France est bel et bien qualifiée et le débat sur l’utilisation de

l’arbitrage-vidéo vivement relancé. de son côté, Thierry Henry est très critiqué et devient la cible des quolibets des journalistes et supporters de tous les pays.

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sepTembre campus mag / 31

Et si vous deveniez l’ingénieur en Génie urbain ?

et si vous deveniez l’ingénieur en Génie urbain ? Profitez de vos acquis académiques pour accéder à l’Ecole des In-génieurs de la Ville de Paris. L’EIVP est l’unique école qui forme des ingénieurs spécialisés en Génie urbain. Cette année elle offre 30 places aux élèves issus de l’université. Révolu le temps où la prépa était la seule voie pour intégrer les écoles d’ingénieurs. La tendance est à la mixité des promotions avec des profils multidisciplinaires !Passer par la fac pour intégrer une école d’ingénieurs Vous pouvez intégrer l’EIVP en première année avec une L3 ou en 2ème année avec un M1 scientifiques (mathématiques, physique, mécanique, etc) de préférence.L’enseignement en Génie urbain et la diversité des carrières qui s’offrent aux diplômés de l’école attirent les étudiants. Chaque an-née, sur plus de 70 élèves ingénieurs diplômés, 90 % sont embau-chés avant même la fin de leur scolarité.

fOrmaTiOn.par Ornella Lamberti

En 2009, l’EIVP a engagé un processus de rattachement à l’Ecole des Ponts ParisTech, un partenariat qui offre de nouvelles perspec-tives aux élèves des deux écoles.

Votre parcours atypique est un atout !A l’heure où une majorité de la population mondiale devient urbaine, le développement durable des villes est plus que jamais d’actualité. Les diplômés EIVP, sont donc très prisés par les bu-reaux d’études et les grandes entreprises : ils savent en effet conce-voir, construire et aménager des villes durables.Alors, motivé ?

Vous avez jusqu’au 10 mars ou 18 mai (deux sessions) pour déposer votre dossier de candidature. – www.eivp-paris.fr

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Profitez de vos acquis académiques pour accéder à l’Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris.

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Dossier : Les Grandes Ecoles Encensées, les Grandes Ecoles n’ont pas fini de faire rêver les jeu-nes étudiants. Mais qu’est-ce qu’une Grande Ecole ? Existe t-il des mesures sociales qui permettent de les intégrer quand on a peu de revenus ? Y a-t-il une véritable reconnaissance de leurs diplômes ?Voici un tour d’horizon des Grandes Ecoles et un témoignage qui, on l’espère, éclairera votre lanterne sur cet épineux sujet.

fOrmaTiOn

a quoi reconnaît-on une GranDe ecole ?Pour qu’une Grande Ecole soit reconnue comme telle, il faut qu’el-le appartienne à la Conférence des Grandes Ecoles.

leurs caractéristiques coMMunes :n la reconnaissance par l’Etat de l’établissement et du diplômen une sélection accrue des élèves qui favorise une atmosphère de compétitivité très forten une formation longue (environ cinq ans post-bac) et pluridis-ciplinaire n un enseignement dispensé par des professionnels à forte mobi-litén des partenariats étroits avec le milieu professionneln des cursus largement tournés vers l’international

Focus sur 2 D’entre elles Recherche fondamentale : ENSL’Ecole Normale Supérieure forme des enseignants et des cher-

en partenariat avec la New York University et la London School of Economics.

les Mesures pour les petites BoursesComment, lorsqu’on est de milieu modeste, prétendre à l’in-tégration d’une Grande Ecole ? Heureusement, certains de ces établissements ont choisi une politique d’ouverture en mettant en place des fondations destinées à l’accompagnement des élèves en difficultés sociales. Par exemple, l’ESC Tours-Poitiers exonère partiellement ou totalement des frais de scolarité pour les plus dé-munis. Il est aussi possible de différer le paiement sous la forme de prêts d’honneur (par exemple sur dix ans). Enfin, certaines écoles ont un système de partenariat avec des banques qui permet aux étudiants de contracter un prêt de 2 à 3 %. Enfin, il est possible de cumuler ces dispositifs avec d’autres, comme par exemple le tutorat à temps partiel, dont la rémunération paie une partie des frais. Enfin, certaines écoles proposent une filière apprentissage : l’entreprise paie la scolarité de l’étudiant et le rémunère de 60 % à 80 % du SMIC selon son âge et son année d’étude.

pour tout saVoir sur les GranDes ecoles : site internet De la conFérence Des GranDes ecoles : http://WWW.cGe.asso.Fr/

TemOIgNage

DaViD riahi, entré à hec après une classe prépa, témoigne.

la qualité des enseignements a-t-elle été à la hauteur de tes espérances ?c’est un peu décevant dans un premier temps car en prépa (énormément centrée sur la culture générale) on engrange une quantité de savoir impressionnante. À Hec, on apprend moins. mais au sortir de l’école, on se rend compte que le cumul de l’enseignement et des stages est assez satisfai-sant au final. L’enseigne-ment, pas toujours égal, est de qualité, mais n’est pas extraordinaire non plus. ce qui est important en revanche, est l’expé-rience qu’on y acquiert : les gens qu’on rencontre, la partie associative, les projets menés, les stages effectués etc.

penses-tu malgré tout que l’enseignement dis-pensé dans les Grandes ecoles est supérieur aux autres écoles?Il est légèrement supé-rieur à une autre école mais ce n’est pas dans les grandes ecoles que tout se joue.

que t’ont apporté tes stages à l’international ? J’ai été business analyste en espagne durant dix mois et j’ai effectué quelques stages marke-ting à san Francisco. ce qui est important, c’est d’être immergé dans un milieu international et de pratiquer la langue.

la charge de travail est-elle vraiment très lourde ?Non, somme toute, elle est assez légère. On travaille

tellement en prépa que les enseignements parais-sent presque légers en comparaison. mais c’est très bien car cela laisse de la place à l’ouverture (acti-vités associatives, etc.). et puis, vers la fin, le rythme s’accélère !

comment as-tu ressenti l’esprit de compétition ? cela t’a-t-il pesé ou stimulé ?Il n’y a pas d’esprit de compétition à Hec. en prépa, oui. cela crée une émulation mais à prendre avec des pincettes.

estimes-tu avoir été correctement préparé au monde du travail au ni-veau des enseignements ? plutôt bien. Il y a un man-que de mise en pratique, mais globalement on acquiert de solides notions dans de nombreux do-maines. ces compétences restent indissociables des stages.

Y a t-il une réelle recon-naissance de ton diplôme ? Oui. Tu sens que c’est un atout. Le diplôme est la première chose que les gens voient. On ne regarde pas, bien sûr, que le diplôme, mais il marque les esprits.

l’école aide t-elle à l’inser-tion professionnelle après l’obtention du diplôme ?L’école ne m’a pas aidé directement. en revanche, le réseau Hec (annuai-res, contacts, etc.) ouvre des portes si on sait bien l’utiliser. Il est très bien développé. et surtout, il y a une véritable solidarité des anciens élèves avec les nouveaux diplômés. Ils n’hésitent pas à contac-ter d’autres personnes, à conseiller, à rediriger, à utiliser leurs propres réseaux.

cheurs dans les disciplines littéraires, scientifiques et technologi-ques. Il en existe quatre en France, une à Paris, une à Lyon, une à Cachan et une à Fontenay-sous-Bois. Les étudiants qui intègrent cette grande école jouissent d’un statut particulier puisque le concours d’entrée s’assimile à un concours de recrutement de la fonction publique : ils deviennent donc fonctionnaires stagiaires durant leurs études. En contrepartie, les normaliens s’engagent à travailler durant dix ans, années d’études comprises, pour l’Etat.

coMMerce et Gestion : hecEcole très renommée, créée en 1881, L’Ecole des hautes études commerciales (ou HEC) est une Grande Ecole de commerce qui, depuis 2005, est en tête du classement des meilleures business schools européennes établi chaque année par le Financial Times. Tournée vers l’international, elle permet d’effectuer de nombreux stages, en particulier à l’étranger. Disposant d’un carnet d’adres-ses d’envergure et de finances non négligeables, elle propose un « Executive MBA », internationalement reconnu, diplôme préparé

fOrmaTiOn.par Ornella Lamberti

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fOrmaTiOn.par Yass ajang

ma vie à La CiTy (4ème parTie) :

CeCi esT un arTiCLe expérimenTaL.

1e étape : Reconnaissance du terrain (pour ceux qui ont le plan sous les yeux). Les autres passeront directement à l’étape 2. A la lecture du plan, vous remarquerez un rectangle en son centre. Repérez rapidement les stations qui se situent sur ce rectangle jaune (Circle Line) : Notting Hill Gate, High Street Kensington, South Kensington, Westminster. A présent, situez les stations à l’intérieur du rectangle : Oxford Circus, Tottenham Court Road, Hyde Park Corner, Piccadily Circus, Covent Garden, St Paul’s. Enfin, repérez King’s Cross et Camden Town au-dessus de ce rectangle, à droite. Ça y est, la visite peut commencer.

2e étape : Initiation expérimentale à la ville de Londres Ce parcours a été réalisé en 48 heures. En aucune façon, il ne prétend être un guide exhaustif de la ville de Londres. Les stations seront citées dans l’ordre de visite, tel qu’il a été effectué par moi-même. 1) King’s Cross – point d’arrivée de l’Eurostar. 1 bis) Station X – déposer ses affaires à l’auberge/à l’hôtel/chez le pote de galère. 2) South Kensington – quartier des Français – riche, très riche – Exhibition Road, siège de trois musées : National History Museum (bâti sous forme de cathédrale), Science Museum, Victoria and Albert Museum (équivalent des Arts Décoratifs). 3) Hyde Park Corner – du nom du plus grand parc de Londres – un havre de paix dans le tumulte de la vie londonienne. 4) Notting Hill Gate – attention : piège à touristes – marché extérieur exquis – toutefois congestionné par la masse de touristes le samedi. 5) High Street Kensington – THE place to shop – exit les Oxford street et autres enfers du shopping – High Street Kensington, c’est tous les magasins possibles et imaginables + la tranquillité de ne

CeCi esT un arTiCLe expérimenTaL. iL se LiT aveC un pLan de méTrO de La viLLe de LOndres sOus Les yeux. pOur Ce faire, enTrez « pLan méTrO LOn-

dres » sur gOOgLe images. si TOuTefOis inTerneT n’esT pas à pOrTée de main (ça arrive enCOre de nOs jOurs), La LeCTure de CeT arTiCLe resTera

COmpréhensiBLe pOur Le LeCTeur CLassique.

pas avoir à jouer des coudes. 6) Tottenham Court Road – point névralgique débouchant sur trois quartiers incontournables – ChinaTown : mieux que l’original Newyorkais, dépaysement garanti – Soho : d’aucuns le comparent à notre Marais parisien, Soho est tout simplement un quartier branché, qui fourmille de bons restaurants – sans oublier THE musée national : le British Museum. 7) St Paul’s – du nom de la fameuse cathédrale St Paul

– haut lieu de recueillement perdu en plein centre de la City, le quartier d’affaires de Londres, hanté de traders aux bonus à 6 chiffres. 8) Millenium Bridge – attention ceci n’est pas une station – pont traversant la Tamise, qui vous mènera vers la rive sud (South Bank) – le musée Tate Modern s’y trouve – temple de l’art contemporain. 9) Waterloo – toujours sur la rive sud – succession de restaurants et de bars sur les quais de la Tamise – à visiter (et consommer) de nuit. 24 heures ont passé. Vous vous êtes délassé. A présent, on s’y remet. 10) Piccadilly Circus – ses écrans géants vous rappelant Times Square (NY) – et ses comédies musicales qui

n’ont rien à envier à Broadway. 14) Camden Town – comment dire ? – il n’y a pas de mots pour le décrire – essayons : haut lieu des cultures alternatives – il y en a pour tous les goûts : punks, gothiques, rappeurs, électro, altermondialistes, gadgetophiles – Camden et ses marchés : il faut le voir pour le croire…15) King’s Cross – vous pouvez à présent rentrer chez vous, vous remettre de vos émotions et avoir une bonne nuit de sommeil.

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