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Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

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Page 1: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

Une serre ultra Une serre ultra facile à monter facile à monter

soi-mêmesoi-même

Des plantes Des plantes tropicales faciles : tropicales faciles : les Aglaonemales Aglaonema

Planter sur du coco, Planter sur du coco, briser le mythebriser le mythe

Réussir vos boutures Réussir vos boutures avec notre méthode avec notre méthode accéléréeaccélérée

Témoignage : Témoignage : Le miracle du pothos doréLe miracle du pothos doré

Mai / juin 2008

Une poignée Une poignée de terre qui de terre qui

grouille de viegrouille de vie

Volume 3 – Numéro 3 Prix : 5,95$

www.tigmag.comISSN : 1718-1097 – Bimestriel

FR_Vol. 3 Issue 3.indd 1FR_Vol. 3 Issue 3.indd 1 4/22/08 10:35:36 PM4/22/08 10:35:36 PM

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4LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

CRÉDITS & SOMMAIRE

8 INTRODUCTION : UN REGARD SUR D’AUTRES CLASSIQUES DE L’HYDROPONIE Les systèmes Plant Tier™, le Coliseum et le jardin rotatif Bonzaï Par William Sutherland (avec la participation de V.G., B.L. et P.H.)

14 NOUVELLES ET BRÈVES Par B.B.

16 AUTOUR DU QUÉBEC : EXPOSITIONS ET FÊTES Les jardins de l’Histoire à la Maison Saint-Gabriel et la sixième fête cubaine à Saint-Sauveur Par V.G. et Analays Alvarez Hernandez

20 DES PLANTES TROPICALES FACILES : LES AGLAONEMA

Par Daniel Fortin

22 EXPÉRIENCE DE CULTURE : L’ECHINOCACTUS WILLIAMSII Par Soma

26 TRUCS ET ASTUCES : COMMENT RÉHYDRATER UNE PLANTE QUI A SOUFFERT DE SÉCHERESSE Par William Sutherland 28 RETOUR À LA CULTURE EN TERRE : Changement morphologique, développement physiologique : y’a d’la vie dans une poignée de terre Par V. Green

30 GALERIE : FRUITS À MATURITÉ ET ARBRES FRUITIERS EN FLEURS Par B.B.

32 GALERIE : LES JARDINS DE L’HISTOIRE À LA MAISON SAINT-GABRIEL Par Guzzo

36 RÉUSSIR VOS BOUTURES – 2E PARTIE Méthode accélérée Par G. Hannafin, P. Bonnard et J.-P. Daimé (CityPlantes)

40 LE MIRACLE DU POTHOS DORÉ Par Kerrie R. Barney

42 UNE SERRE ULTRA-FACILE Par Fred Leduc

56 PLANTER SUR DU COCO, BRISER LE MYTHE Par Ralph B.

ET NOS RUBRIQUES HABITUELLES : ÉDITORIAL (6) Q & R (6) NOUVELLES DE L’INDUSTRIE (14 ET 24) CUISINE (48) BON DE COMMANDE (50) ÉCLAIRAGE HORTICOLE (52 ET 54) MAGASINAGE (62 ET 64)

VOLUME 3 — NUMÉRO 3 / MAI — JUIN 2008

Volume 3 – Numéro 3Mai / juin 2008

Publié par : Green Publications Vertes

Directeur de la publication : J.M.

Rédacteur en chef : Bruno [email protected]

Comité de rédaction : Helene Jutras

Directrice artistique : Anna Kanaras

Coordination éditoriale : Bruno Bredoux

Ont collaboré à ce numéro :

Analays Alvarez Hernandez, Ralph B., Kerrie R. Barney, Pierre Bonnard, Bruno Bredoux, Jean-Pierre Daimé, Stan Daimon, Daniel Fortin, V. Green, Guzzo, Paul Henderson, Helene Jutras, Roxanne Labelle, Fred Leduc, J.-F. Savard, Soma, William Suther-land, vieux bandit.

Publicité et ventes : Stan [email protected] Lydia [email protected]

Traduction : Helene Jutras, trad. a.

Conception de la couverture :

Anna Kanaras, d’après une photo de Kerrie R. Barney et deux photographies D.R.

Illustrations : Anna Kanaras (Voir aussi les credits sur chaque page).

Distribution en kiosques :

Benjamin Limitée, Bois-des-Filion, QC

Distribution en boutiques

hydroponiques:

Voir notre site Internet :www.tigmag.com

Illustrations : Anna Kanaras

Administration : R. [email protected]

Renseignements : [email protected]

Le Jardinier d’IntérieurCase postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADATéléphone : 450 628-5325 Télécopieur : 450 628-7758www.tigmag.com

© 2008, Les Publications Vertes, Laval, Qc, Canada Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur.

Dépôt légal : 1er trimestre 2006.Bibliothèque nationale du Canada, No D927565.Bibliothèque nationale du Québec.ISSN : 1718-1097

Imprimé au Canada par Litho Mille-Iles Ltée.

Green Publications VertesGreen Publications VertesGPv

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Recycle This Magazine Recy

clez ce magazine S.V.P.

Enlever tout insert ou échantillon a

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Photos : Archives O

uest-France & B.B.

Quand revient le mois de juin, je suis fou de joie. Cette joie est cependant teintée de mélancolie. D’abord, chaque mois de juin, je prends un an de plus. Mais ce n’est pas grave. Non. Je suis né la nuit de la Saint-Jean, la nuit la plus courte de l’année. C’est

ce que j’aime au mois de juin. Ces longues veillées où on dirait que la nuit ne va jamais tomber; ces journées si belles, si pleines, si resplendissantes qu’elles semblent ne jamais devoir se terminer et nous bercent de l’idée qu’elles resteront pour toujours fi gées dans cette lumière d’éternité du soir. Les conversations au jardin prennent alors des tournures mystiques et des tonalités inspirées. J’aime aussi la claire lucidité des lumières matinales sur les

prés, ces moments où la Nature est à l’apogée de sa beauté. Cette lumière du solstice d’été nous donne l’impression d’être vivants.

Quand tombe le soir cependant, la lumière se teinte de mélancolie. Et ainsi vont mes pensées. D’abord, je pense à mon

père, Pierre, mort en plein cœur du mois de juin alors qu’il retournait la terre dans un champ. Il est mort là, entre le pré et la vallée, à cette heure où le jour hésite encore à se terminer. J’aime l’idée que ses dernières sensations furent liées à ces parfums de trèfl e, de colza et de plantain mêlés. Puis je pense à mon grand-père, Émile, mort en défrichant une terre sur la lande ardue de Bretagne, en respirant les derniers effl uves de genêts, d’ajoncs et de bruyères fraîchement coupés. Enfi n, je pense à mon arrière-grand-père, Sébastien, qui était fermier et bedeau du village, mort en plein champ en courant vers la chapelle où il était en retard pour sonner l’Angélus, humant une dernière fois les odeurs de coquelicots, de pissenlits et de sainfoin.

Quand me traverse l’idée de ma propre mort, je me prends aussi à rêver que je tomberai un jour dans les prés, le visage contre l’humus tiède et odorant, que je ne connaîtrai pas la froideur inhumaine des appareils médicaux et hospitaliers autour de mon corps… Tomber dans les prés (et ne pas se relever), voilà ce à quoi me fait penser le mois de juin. Mais, juste en sourdine, juste en périphérie de la joie qui demeure la plus forte. Car je sais, lorsque je contemple les prairies en fl eurs du mois de juin, qu’au moins trois générations de mes ancêtres y manifestent leur présence éternelle. C’est pourquoi, au mois de juin, la culture intérieure me semble si dérisoire… Comme les fl eurs au cimetière… On ne devrait pas imposer de carcan à la Nature.

Bruno Bredoux

Le Jardinier d’Intérieur

Avril 2008

ÉDITORIAL

Tomber dans les prés(et ne pas se relever)

QQ Bonjour!Cette année, mes hortensias communs de quatre ans croissent sous un ensoleillement partiel, mais ne fl eurissent qu’à peine. Quel est le problème?

Merci, – Bobbi, Buffalo, NY

RR Bonjour,La plupart des hortensias communs font leurs fl eurs sur les tiges de l’année précédente; il ne faut donc ni les tailler à l’automne ni les laisser geler en hiver. Gardez toutes les tiges à la fi n de la saison et protégez vos hortensias sous un contenant de mousse de polystyrène pour l’hiver.

– F.L.

Q & R — Des hor tensias qu i f leu r issent à pei neQ & R — Des hor tensias qu i f leu r issent à pei neEnvoyez vos questions à [email protected].

Coupure du quotidien Ouest-France du 23 juin 1980.

Le pré au bout duquel mon père est mort.

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8LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

INTRODUCTION

I – Quels types de systèmes hydroponiques choisir pour la culture intérieure?1) Les techniques hydroponiques utilisées de nos jours sont extrêmement variées. Le système le plus rudimentaire est

celui de l’action capillaire : plusieurs petits systèmes hydroponiques alignés fonctionnent par action capillaire, une mèche

acheminant l’eau, les éléments nutritifs et les engrais aux plantes, qui poussent dans des pots individuels placés dans un bac

recueillant l’eau. Une autre solution assez simple, fonctionnant aussi par action capillaire, est le système NFT (technique

du fi lm nutritif), système développé par A. Cooper en Angleterre dans les années 1960. Ce système n’est pas fabriqué

commercialement pour les amateurs. Néanmoins, il est parmi les plus faciles à installer soi-même. Selon le technicien de

l’hydroponie G. Taksir (et journaliste aux Échos du Chanvre) : « On place une planche sur un châssis métallique légèrement

incliné et au-dessus des feuilles de plastique longitudinales. Sur ces bandes, on dispose les cubes de laine de roche contenant

les plants. On replie le plastique, puis on l’agrafe au-dessus des cubes

pour former une rigole où circule en permanence un fi lm d’eau. Une

gouttière, au bas de la table, renvoie l’eau vers le réservoir où se trouve

la pompe. Ces systèmes sont bons pour ce qui est de l’oxygénation.

Néanmoins, ils sont à la merci d’une panne d’électricité un peu

prolongée, car dès que les racines ne sont plus approvisionnées en

eau, la plante meurt en quelques heures. »

2) Un système à pompe plus traditionnel est celui de l’aérohydroponique développé dans les années 1970 en Israël et

à l’Université de Davis, en Californie. Toujours selon G. Taksir (dans Les Échos du Chanvre), voici comment fonctionne ce

système : « En aérohydroponique, on utilise soit des pompes à air, soit des pompes à eau. Les premières s’emploient

sur des systèmes de petite taille. Il s’agit de pots à fond percés, remplis de billes d’argile qui

donnent à la plante un support physique. Ils s’emboîtent dans un second pot plus large, qui sert

de réservoir. Une pompe, du type pompe d’aquarium, oxygène l’eau en permanence. Grâce à

une colonne de pompage, la solution nutritive monte dans un anneau en caoutchouc percé de

trous, qui la répartit sur la surface des billes d’argile. La solution s’écoule ensuite, par gravité, sur

les racines. Ces pots sont excellents pour des plantes individuelles. Ils peuvent garder la même

Classiques de l’hydroponie VILes systèmes Plant Tier ™,

Coliseum et Bonzai

Plant TierTM 64 Coliseum Bonzai Garden

Par V.G., B.L., P.H. et W.S.

Photos : Fabricants ou distributeurs des produits, Échos du Chanvre , G.H

. & D

.R.

FR_Vol. 3 Issue 3.indd 8FR_Vol. 3 Issue 3.indd 8 4/22/08 10:36:03 PM4/22/08 10:36:03 PM

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Phot

os :

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INTRODUCTIONplante mère pendant des années. Toutefois, et à moins qu’ils ne soient

branchés sur un réservoir annexe, il faut les surveiller d’assez près. Par

temps chaud, une grande plante boit la réserve d’eau en 2 à 3 jours. »

3) Le système goutte à goutte (drip system) utilise quant à lui une

pompe submersible dans un réservoir central qui diffuse la solution

nutritive. « Les plantes sont nourries par des injecteurs individuels,

qui fonctionnent de manière intermittente (goutte à goutte) grâce à

une minuterie. Traditionnellement, un tel système se compose de bacs

rectangulaires dans lesquels on place un “pain” de laine de roche ou

un substrat similaire (laine de verre, fi bre de coco, etc.). On pose sur ce

pain un cube du même substrat dans lequel la plante a été enracinée.

Une ligne d’injection est placée sur le cube et un réservoir, situé au-

dessous, permet le recyclage de la solution nutritive. (G. Taksir – Les

Échos du Chanvre) » Ensuite, de façon assez comparable (utilisation

d’une pompe submersible), on trouve le système de table à

marée. Dans ce système, on maximise le principe du fl ux et refl ux. La

pompe, submergée dans un réservoir, inonde plusieurs fois par jour, à

intervalles réguliers, un bac de culture avec la solution nutritive. Une

minuterie contrôle l’irrigation

uniforme des plantes. L’arrêt

de la pompe draine l’eau de

retour vers le réservoir et permet

ainsi aux racines de s’oxygéner

jusqu’au prochain fl ux de

solution nutritive.

4) Enfi n viennent les systèmes

aéroponiques et airoponiques.

Dans un système de culture

aéroponique, les racines des

plantes sont suspendues dans

les airs ou dans une aire fermée

et arrosées d’un délicat nuage

de gouttelettes très fi nes de

solution nutritive. La compagnie

Walt Disney au Centre Epcot et la

Nasa dans ses recherches spatiales ont contribué au développement

de cette technologie. Grâce à la culture aéroponique, les amateurs et

les professionnels du jardinage d’intérieur peuvent innover à l’aide des

systèmes de culture que cette technique a permis de développer. Grâce

à cette nutrition sous forme de brouillard enrichi de solution nutritive,

on peut obtenir des résultats impressionnants, comme avec le système

de jardinage aéroponique Apollo 3, qui offre un réservoir attenant aux

trous de cultures, d’une capacité de 240 litres à canalisation double et

qui est excellent pour recueillir la solution nutritive par branchements

indépendants. Pour ce qui est de la technologie toute récente de la

culture airoponique, nous laissons à William de B & B Hydroponic

Gardens en Ontario le soin de vous expliquer de quoi il en retourne

ci-après.

L’avis du propriétaire de B & B Hydroponic GardensL’airoponie gagne en popularitéL’airoponie, c’est l’atomisation des gouttelettes d’eau. La solution

nutritive est diluée dans l’eau puis pompée sous haute pression à

travers un petit trou, ce

qui crée encore plus de

pression. On la presse

contre une plaque, et

l’eau se sépare en très

petites gouttelettes.

Plus les gouttes sont

petites, mieux c’est.

Une fois que l’eau est

atomisée en brouillard, les engrais, l’air et l’eau sont absorbés beaucoup

plus rapidement par les plantes.

Comme les racines baignent dans un eau enrichie en nutriments et en

oxygène, elles ne pourrissent pas. Obtenir le parfait mélange d’eau et

d’air en terreau a toujours été diffi cile. Lorsque vous arrosez du terreau,

il est généralement trempé de solution nutritive diluée, qui remplit

toutes les poches d’air sous sa surface. Quand le sol s’assèche, le

rapport air-eau s’améliore. Quelques heures plus tard, cependant, l’air

a remplacé l’eau et le terreau s’assèche, ralentissant la croissance.

Lorsque les bons éléments minéraux ont été dilués dans l’eau avec

suffi samment d’oxygène, les plantes n’ont pas à étendre leurs racines

pour chercher ces éléments. Cela leur permet de se concentrer sur

la croissance, la fl oraison ou la fructifi cation. En terreau, les bonnes

proportions ne sont disponibles que pour une période très courte avant

que l’un des extrêmes ne soit atteint : trop sec ou trop humide.

En airoponie, cependant, les conditions parfaites peuvent êtres atteintes

dès l’ensemencement ou la bouture, jusqu’à la récolte. Ne voulez-vous

pas offrir à vos plantes ce qu’il y a de mieux?

– W.S.

II - Les systèmes Plant Tier ™ de Future Harvest Development (anciennement connus comme les systèmes Pipe Dreams)Avez-vous déjà une longue pièce étroite qui ne demande qu’à devenir

jardin? Future Harvest Development a ce qu’il vous faut. Avec les

systèmes Plant Tier, ils ont réalisé un grand jardin dans un tout petit

emballage.

* Plant Tier 32 : La polyvalence du jardin PlantTier

32V est sans limite pour

l’amateur de jardins

d’eau. On peut l’utiliser

comme système goutte

à goutte, comme

AquaSpin ou comme

Photos:Fabricantsoudistributeursdesproduits

ÉchosduChanvre

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Photos : © Verticallim

its.ca & D

.R.

jardin aéroponique. La conception étagée du système en V en fait un

jardin parfait pour une lampe 1000 watts ou deux lampes 600 watts.

La conception ingénieuse et compacte permet de le placer dans un

espace aussi restreint que 1,5 m2. Pour sauver encore plus d’espace

ou pour un appartement, le jardin pour balcon Plant Tier 32 est idéal.

Ce jardin de balcon est offert en trois styles différents. Ces systèmes

comprennent des instructions faciles à suivre, 32 sites de culture, une

pompe à eau Xstream, un réservoir, un support pour le système, de

grands paniers de culture et tout le système d’irrigation requis. Ces

jardins aéroponiques comprennent une pompe à eau grande pression

et une minuterie Nitradip avec fonction de nuit intégrée.

* Plant Tier 64 : Le Plant Tier 64 est le système idéal pour deux lampes

stationnaires de 1000 watts ou le système sur rail Lite Rail Tracking.

Ce système fonctionne selon le principe trois en un : on peut l’utiliser

pour le goutte à goutte, le maximiser ou l’utiliser comme système

aéroponique. Ces systèmes comprennent des instructions faciles à

suivre, 64 sites de culture, une pompe à eau Xstream, un réservoir, un

support pour le système, de grands paniers de culture et tout le système

d’irrigation requis. Ces jardins aéroponiques comprennent une pompe

à eau grande pression et une minuterie Nitradip avec fonction de nuit

intégrée. Le Plant Tier 64 convient à la production commerciale.

* Plant Tier 96 : On peut dire la même chose du Plant Tier 96. Il est

encore plus effi cace! Conçu pour le producteur qui a besoin de plus

d’espace pour des plantes plus hautes, ce système peut accueillir des

plantes à fruits lourds. C’est le système parfait pour les fraises et la

laitue. Future Harvest Development vous donne le choix quant à la

longueur des tubes de culture : 1,8 ou 2,4 mètres.

* Également offerts : Plant Tier 18 pour balcons et Plant Tier 160.

Les systèmes Plant Tier comprennent :

• Un support à la conception unique. Les tubes de culture étagés créent

un effet de stade et maximisent l’espace de culture.

• Tubes Grow Tubes™ spécialement conçus.

• Toute la plomberie.

• Les lignes d’irrigation.

• Pompe axiale ou submersible (selon le modèle).

• Réservoir d’engrais.

• Goutteurs, brumisateurs ou vaporisateurs.

• Manuels d’instruction et d’assemblage.

L’avis du propriétaire de B & B Hydroponic GardensLes systèmes Plant Tier™ 18B, 32B, 32V, 64V, 96 et 160 : Les systèmes Plant Tier de Future Harvest Development sont

vendus complets, prêts à être installés. L’horticulteur n’a qu’à

ajouter la formule Arôme de G.E.T. (Growing Edge Technologies)

ou tout autre programme de fertilisation, en utilisant une demi-

dose.

– W.S.

III – Le Coliseum : la révolution du jardinage verticalLe Coliseum garantit une

production optimale dans

un espace beaucoup plus

restreint qu’un jardin de

surface traditionnelle. Le

design sphéroïdal du Coliseum

est composé de sections

semi-circulaires individuelles

qui peuvent être empilées les

unes sur les autres pour créer

tout l’espace de jardinage dont

vous pourriez avoir besoin.

De plus, ce concept novateur

permet l’utilisation d’ampoules

en série pour maximiser

l’emploi de chaque photon de

lumière. Cet éclairage accru permet à toutes les plantes de recevoir une

luminosité optimale.

Plusieurs stratégies de croissance hydroponique peuvent être utilisées

avec le Coliseum. La méthode la plus populaire et la plus facile à gérer

est sans nul doute l’irrigation goutte à goutte. Le Coliseum est rempli

d’un mélange de substrats inertes non compactables, par exemple

70% de perlite avec 30% de vermiculite, de tourbe et de fi bres de

coco. (Attention : les pompes et les substrats pour les jardins Coliseum

sont toujours vendus séparément.) Les plantes enracinées sont

placées directement dans les trous des sites de croissance. La solution

nutritive est pompée au haut de chaque section semi-circulaire et

s’écoule lentement à travers le système. Le substrat utilisé fournit un

environnement de croissance riche et humide.

Avec le Coliseum, deux confi gurations de base sont possibles et

chacune offre des avantages distincts. Le Grand Coliseum exige un

investissement initial moins élevé. Le Petit Coliseum offre beaucoup plus

de fl exibilité lorsque l’espace disponible pour le jardinage à l’intérieur

est plutôt restreint. Ces deux confi gurations sont faciles à installer et

à entretenir. Un manuel d’assemblage/installation ainsi qu’un mode

d’emploi sont toujours inclus avec les deux types de confi gurations.

* Le Petit Coliseum – jusqu’à 300 sites

• Confi guration de base : deux modules (gauche et droite) de 40 cm

de hauteur sur 1,7 m de longueur sur 78 cm de largeur. Ces modules,

placés face à face, forment le cercle

du Coliseum. La plomberie, les

émetteurs et les boyaux sont inclus

avec le système. Le Petit Coliseum

propose 60 sites de

croissance.

10LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

INTRODUCTION

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Page 12: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

Photos : D.R

.

• Ajouts – Petit Coliseum : deux modules additionnels empilables

(gauche et droite) avec tous les raccords nécessaires pour les installer

sur les deux modules de base du Petit Coliseum. Ceux-ci offrent

60 sites de croissance additionnels. Au total, quatre étages de ces

modules supplémentaires peuvent être ajoutés au modèle de base pour

créer un jardin de 300 sites.

* Le Grand Coliseum – jusqu’à 450 sites

• Confi guration de base : Deux modules (gauche et droite) aux

dimensions de 103 cm de hauteur sur 168 cm de longueur sur 79 cm de

largeur constituent la base. Ces modules, placés face à face, forment le

cercle du Coliseum. La plomberie, les émetteurs et les boyaux sont inclus

avec le système. Le Grand Coliseum propose 150 sites de croissance.

• Ajouts – Grand Coliseum : Deux modules additionnels empilables

(gauche et droite) avec tous les raccords nécessaires pour les installer

sur les deux modules de base du Grand Coliseum offrent chacun

150 sites de croissances additionnels, soit une possibilité de 450 sites

de culture au total.

• Collecteurs/Réservoirs en fer à cheval

Vendus séparément en paire, ces collecteurs/réservoirs en forme de fer

à cheval sont idéaux comme unité de base pour le Grand et le Petit

Coliseum. Ils ont une capacité de 30 gallons et collectent la solution

nutritive qui s’écoule du jardin.

L’avis du propriétaire de B & B Hydroponic GardensLe Coliseum :Pourquoi cultiver sur le plat quand on peut tirer parti

de tout l’espace avec ce jardin? Le Coliseum fait un usage remarquable

de la lumière. Nous avons parlé des réfl ecteurs (J.d.I. volume 1, numéro

5), mais dans ce cas, aucun réfl ecteur n’est requis, car la lumière est

prisonnière du Coliseum. Il est cylindrique : il n’a pas de recoin sans

luminosité. Toutes les plantes reçoivent la même lumière. Chaque

appareil fait un mètre de hauteur sur 1,7 mètre de largeur, en cinq

niveaux. Vous pouvez également obtenir le Coliseum de 40 cm, à deux

niveaux. La plomberie est déjà installée et prête. Vous n’avez qu’à

ajouter un substrat. Le Coliseum utilise des drains spéciaux pour que, si

vous les empilez les uns sur les autres, la solution nutritive versée dans

le plus haut ne contamine pas les plantes du dessous. Contrairement

à mon collègue, je recommande de le remplir d’un mélange composé

à moitié de vermiculite et à moitié de perlite (non incluses). Chaque

section du Coliseum devrait recevoir une lampe de 1000 watts dans un

tube de verre refroidi par air. Nourrissez vos plantes deux fois par jour

pendant cinq minutes et utilisez la solution nutritive une seule fois, en

circuit ouvert. Chaque section est livrée avec sa plomberie en place et

jusqu’à 65 sites de culture où installer vos contenants de 7,5 cm. Tous

les trous sont déjà percés.

Pièces offertes :

• Coliseum à 5 niveaux : 1 m sur 1,7 m sur 0,8 m.

• Coliseum à 2 niveaux : 40 cm sur 1,7 m sur 0,8 m.

• Réservoir en fer à cheval de 30 gallons : 18 cm sur 1,8 m.

• Paniers de 8 cm.

• Tubes refroidis à l’air de 104 cm, empilables.

– W.S.

IV – Le jardin BonzaiLe jardin rotatif Bonzai offre une diffusion optimale de la lumière sur

360 degrés, ce qui tire profi t de tous les lumens émis. Le cylindre interne

permet de cultiver une surface 3,14 fois plus grande que la surface du

cylindre s’il était déroulé. De plus, les plantes sont perpendiculaires à

la source lumineuse, ce qui représente leur position idéale, tant pour la

distance que pour l’orientation. Le système se base sur le géotropisme,

optimisé afi n de répartir les auxines de croissance dans la plante. L’effet

de la rotation sur la plante se nomme orbitropisme. L’entreprise fait

de l’innovation sa priorité et ses techniciens sont à l’affût des percées

technologiques. Un nouveau modèle de jardin Bonzai est en cours de

conception; il contiendra un tube de verre avec une seule ampoule,

ce qui permettra à la lumière de voyager horizontalement dans le

système.

INTRODUCTION

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Phot

os :

Bonz

aï G

arde

nINTRODUCTION

Claude Poirier (1936-2006), le créateur de ce jardin, a d’abord conçu

un système pour 240 plantes. Ses premiers essais étaient archaïques

et faits d’acier grossièrement trempé. Avec l’expérience et son intérêt

grandissant pour des matériaux plus légers et plus fl exibles, M. Poirier

a ensuite fait ses roues en aluminium. Vu la demande pour de plus

petits modèles, il s’est ensuite lancé dans la conception d’un modèle

simplifi é, pouvant accueillir 120 plants. Ce modèle a connu un grand

succès. Le dernier à voir le jour permet la culture de 360 plantes.

La demande pour ce modèle est élevée. L’entreprise produit environ

cent systèmes par année, suivant des commandes groupées pour 5 à

15 systèmes à la fois.

Pour plus de renseignements sur les systèmes Bonzai, visitez le site web

de son distributeur exclusif, au www.indoorgardener.ca, ou entrez en

contact avec The Indoor Gardener Hydroponics, à London, Ontario, par

courriel (www.indoorgardener.ca/contact-us.php) ou par téléphone

(519 652-4224).

L’avis du propriétaire de B & B Hydroponic GardensLe jardin Bonzai :

Le jardin Bonzai est un jardin en mouvement perpétuel, dans lequel

les plantes tournent autour de la lampe. En faisant une révolution

l’heure, les plantes ne

tombent pas de la roue.

La rotation du Bonzai

crée des plantes plus

robustes et plus trapues.

Il existe en trois versions :

pour 120, 240 ou 360

plantes. Il faut compter

environ deux heures

pour l’assembler et y

planter vos favorites.

– W.S.

On dit que l’imitation est la meilleure forme de flatterie, mais pourquoi vous contenter des imitations quand vous pouvez avoir l’original ?

Les ventilateurs AXC sont là depuis le début et continu-ent, en silence, de dépasser toute concurrence.

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14LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

Photos : Greenstar, O

gilvy Brasil & M

egaWatt

Industrie : Un distributeur exclusif pour le Bonzai GardenComme annoncé dans l’article des pages précédentes, The

Indoor Gardener Hydroponics à London, Ontario, est maintenant

le distributeur exclusif du jardin rotatif Bonzai en Amérique du

Nord. Pour toute information concernant les ventes en gros de ce

système rotatif, contactez M. Aidan Wilkins, 207 Exeter Rd,

London, ON, N6L 1A4, Canada — Tél : 1 519 652-4224 – Web :

www.indoorgardener.ca.

– J.d.I.

Industrie : Un départ chez GHNotre principal interlocuteur chez General Hydroponics depuis

la création du magazine, Luc Charnet, quitte le siège social de la

compagnie à Sébastopol, Californie. Nous voulons ici le remercier

de son effi cacité et de sa gentillesse durant les deux ans et demi de

notre collaboration mutuelle pour la publicité et les ventes. Nous lui

souhaitons bonne chance dans sa nouvelle carrière.

– J.d.I.

Industrie : Changements de raison socialeDeux de nos partenaires et distributeurs canadiens ont récemment

changé de raison sociale. Le grossiste de Colombie-Britannique

Allie’s Wholesale offi cie maintenant sous l’appellation Greenstar

Plant Products, inc. (www.grotek.net) tandis que la compagnie

québécoise les Serres Fernand Corbeil devient Corbeil Produits

Horticoles (www.serrescorbeil.com). Qu’on se

le dise!

– J.d.I.

Industrie : Hellmann s̓ réduit la distance du produit au consommateurLa célèbre marque de mayonnaise canadienne n’était pas

forcément, au premier abord, synonyme de

santé. Mais, voilà que ce printemps, la marque

Hellmann’s est à l’origine de la création de

cinq jardins urbains dans des villes du Canada

comme Halifax, Calgary, etc. L’idée est de

sensibiliser la population à la consommation de

produits frais du jardin. En avril, Hellmann’s a

aussi fait distribuer des semences de carottes

dans les boîtes aux lettres des citoyens avec

des instructions pour démarrer leur jardin.

Sur le site de la compagnie, on trouve

aussi toutes les astuces pour créer son propre potager ou pour

améliorer celui que l’on cultive déjà. Visitez la page « Enfi n du vrai »

sur www.hellmanns.ca.

– B.B.

NOUVELLES & BRÈVES

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Megawatt est fi er d’annoncer qu’il est maintenant

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et biostimulatants. Le contrôle de la qualité des produits

et les méthodes de production ont fait d’Atami un

fournisseur enviable. Atami annonce également le

lancement d’un tout nouveau produit : BloomBastic,

choix par excellence pour la production des végétaux.

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noyau super HPS, super MH. Les lampes HPS et MH

sont offertes en formats de 1000, 600 et 400 watts. La

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Photos : Guzzo &

D.R

.

Maison Saint-Gabriel : les jardins de l’Histoire… 1608-1760

La Maison Saint-Gabriel vous propose, dès le 15 mai 2008, sa toute nouvelle exposition intitulée Les jardins de l’Histoire… 1608-1760. Cette histoire des jardins débute à une époque où les connaissances botaniques sont en effervescence. Les habitants de la vallée du Saint-Laurent découvrent une autre nature, riche de plantes inconnues, mais au climat sévère. Ils apportent leurs plants, leurs semences et leur savoir-faire. C’est une confrontation entre deux mondes avec, en toile de fond, la nécessité de se nourrir et de se soigner.

Aux 17e et 18e siècles, en Nouvelle-France, les jardins sont essentiellement utilitaires. Plantes potagères, fi nes herbes, petits fruits et arbres fruitiers constituent la majorité des végétaux cultivés à cette époque. Il y a une différence notable entre le jardin de la petite noblesse, des couvents et celui des fermes. En effet, outre la présence de plantes ornementales, la variété des légumes plantés traduit une recherche de raffi nement. Ainsi, à table, on peut trouver des asperges et plusieurs sortes de laitues, deux légumes très recherchés.

Le jardin d’herbes est avant tout utilitaire et on le retrouve partout. Les herbes sont indispensables à la vie de tous les jours : elles donnent du goût aux aliments, elles parfument gens et maisons et elles soignent mieux que les médecins de l’époque.

À travers cette exposition, réalisée en collaboration avec l’ethnobotaniste Daniel Fortin, créateur du jardin potager de la Maison Saint-Gabriel, vous explorerez les jardins des métairies, des couvents, des apothicaires, des nobles et des colons de 1608 à 1760, date de la fi n du Régime français.

Et tous ceux qui préfèrent voir et sentir les différentes espèces dont traite cette exposition n’auront qu’à sortir dans le jardin de la Maison Saint-Gabriel et à admirer dans le jardin de la Métairie, tel que le décrivait Pierre Boucher en 1664 : navets, betteraves, carottes, panais, salsifi s, poireaux, oignons, cerfeuil, pimprenelle… Ils devront cependant tenir compte du recul du temps, car plusieurs de ces espèces plantées se sont depuis hybridées.

La Maison Saint-Gabriel est située au 2146, place Dublin, à Pointe-Saint-Charles, à quelques pas du parc Marguerite-Bourgeoys, et près du métro Charlevoix, autobus 57. Visites guidées sur réservation, du mardi au vendredi

jusqu’au 13 avril. L’exposition se déroule du 15 mai au 21 décembre 2008. Renseignements : 514 935-8136 ou www.maisonsaint-gabriel.qc.ca.

Fête : Cuba débarque à Saint-SauveurEntrevue avec Pierre Urquhart, vice-président de la Chambre de commerce et de tourisme de la Vallée de Saint-Sauveur, Québec

– Propos recueillis par Analays Alvarez Hernandez

Le lys papillon, fl eur nationale de Cuba

AUTOUR DU QUÉBEC

16LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

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Photo : Jardin du FuturAUTOUR DU QUÉBEC

J.d’I. : Comment vous est venue l’idée d’organiser une fête cubaine à Saint-Sauveur (ou était-ce l’idée de quelqu’un d’autre)?

Pierre Urquhart : Lorsque j’ai commencé à voyager en Amérique, l’un des pays visités fut Cuba. Ma relation avec cette île date d’une décennie. À un moment donné, émerveillé par sa richesse culturelle et la fascination dont elle relève auprès des Québécois, je me suis adressé à M. Jorge Alvarez, ancien directeur du bureau de tourisme de Cuba à Montréal. Ce fut le début d’une collaboration ininterrompue jusqu’à présent. En principe, il s’agissait d’organiser des spectacles de musique à Saint-Sauveur avec des groupes politiquement proches du gouvernement cubain. Cependant, l’idée première a évolué en ampleur et en qualité au fi l des ans, de telle sorte qu’aujourd’hui on peut dire que la fête cubaine, à l’aube de sa sixième édition, a gagné le qualifi catif de festival multidisciplinaire.

J.d’I. : Quelles sont les manifestations artistiques proposées?

P.U. : Dans le cadre de la fête, la musique continue à avoir une place de choix parmi les autres manifestations. Je pense notamment aux prestations des orchestres cubains tels que « Los Corales » et « Moncada ». Par contre, d’autres formes d’expression artistique, comme la photographie, la peinture, l’artisanat et la danse, commencent à envahir le parc Georges Fillion, où tous les ans se déroule l’événement en plein air.

J.d’I. : Quelle est, d’après vous, l’importance de cette fête cubaine? Quels en sont les objectifs?

P.U. : De plus en plus, les Canadiens s’intéressent au phénomène Cuba. Donc, la fête cubaine contribue à promouvoir davantage la présence de ce pays en Amérique du Nord. La musique cubaine rend heureux les visiteurs qui viennent chaque année se plonger dans la magie de son vaste répertoire. Le but de la fête, c’est de faire connaître l’envergure et le haut calibre des artistes cubains. Si Cuba jouit d’une grande importance sur la scène politique mondiale, par contre ses artistes sont souvent méconnus ou ont été oubliés.

J.d’I. : Pouvez-vous nous décrire une journée typique de la fête?

P.U. : À la fi n du mois d’août, et en profi tant du long week-end de la fête du Travail, la fête cubaine se déploie dans la Vallée de Saint-Sauveur. Le vendredi a lieu la soirée VIP, dont le but est de rassembler tous les collaborateurs, les exposants

et les commanditaires que sont Loto-Québec, le bureau detourisme de Cuba à Montréal et la chambre de commerce et de tourisme de la Vallée de Saint-Sauveur. Pendant trois jours, du samedi au lundi, les diverses festivités font vibrer les invités. Les activités commencent l’après-midi et se terminent vers 22 heures. Les visiteurs peuvent participer aux cours de danse, au tirage de voyages à Cuba, à la vente d’artisanat, à l’exclusivité d’une soirée rhum/cigare, etc.

J.d’I. : Quand aura lieu le prochain rendez-vous? Quelles sont les nouveautés de cette sixième édition de la fête cubaine?

P.U. : Cet été, du 30 août au 2 septembre. On travaille à développer une idée qui fera la une des journaux. Il s’agit de fêter chaque année une région différente de Cuba. De cette façon, on pourra dire que jamais la culture cubaine n’aura été mieux servie dans un seul événement avec une programmation encore plus riche, organique et diversifi ée.

Saint-Hyacinthe : Le gagnant de l’ÉcoSystem, lors de la FIHOQ de novembre dernier, annoncé

Ci-dessus, le gagnant de l’ÉcoSystem (offert par MegaWatt HydroCulture à Morin Heights, QC et EcoSystem, Jardin du Futur, QC) lors du tirage au sort à l’expo FIHOQ, en novembre 2007.

– N.C.

18LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

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Photo : Daniel Fortin

Ce genre, particulièrement apprécié pour ses espèces et ses cultivars faciles de culture, mérite qu’on s’y attarde. Il rassemble probablement les plantes d’intérieur qui survivent le mieux dans les conditions diffi ciles de nos appartements ou nos maisons. Elles tolèrent une faible luminosité et résistent à un faible taux d’humidité atmosphérique pendant plusieurs semaines.

Les Aglaonema, de la famille des Aracées, comptent une vingtaine d’espèces, toutes originaires des régions tropicales humides d’Asie du Sud-Est. Ce genre se rapproche des Diffenbachia qui sont des plantes dont la distribution naturelle est exclusivement sud-américaine. Seulement neuf espèces du genre Aglaonema se trouvent plus ou moins facilement dans le commerce : Aglaonema bicolensis, A. commutatum, A. costatum, A. crispum, A. modestum, A. nitidum, A. pictum, A. picturata, A. pinavensis et A. tricolor. Par contre, on compte plus d’une centaine de cultivars qui dérivent des espèces botaniques. On note, chez plusieurs espèces et la majorité des cultivars, la présence sur le limbe de la feuille de lignes, de marbrures ou de taches colorées. Chez l’Aglaonema costatum, seule la nervure centrale est colorée de vert pâle, alors que le feuillage de l’espèce A. commutatum, la surface du limbe est traversée par des lignes informelles vert argent à des intervalles plus ou moins régulières. Ces lignes deviennent beaucoup plus larges sur les feuilles de l’A. commutata ‘Pseudobracteatum’. Plusieurs cultivars, comme les ‘Silver Queen’ et ‘Silver King’, présentent des feuilles tachetées ou marbrées de vert pâle, de crème ou d’argent. Ces deux cultivars sont

Des plantes tropicales faciles : les AglaonemaPar Daniel Fortin

20LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

TRUCS & ASTUCES

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tinTRUCS & ASTUCES

encore aujourd’hui les plus fréquemment observés dans le commerce. L’espèce A. nitidum propose une feuille zébrée d’argent, alors que le magnifi que cultivar ‘Silver Bay’ offre un limbe dont la coloration argentée prend nettement le dessus sur le vert.

Les tiges de 30 à 70 cm de hauteur portent des feuilles lancéolées d’environ 30 cm de longueur. Comme toutes les aracées, les Aglaonema produisent une infl orescence particulière, une sorte d’épi gonfl é, appelé spadice, qui est entouré d’une feuille transformée, une spathe. Celle-ci est produite à l’aisselle des feuilles supérieures. Les spathes n’ont malheureusement pas la taille ou la coloration de celles des Spathyphyllum ou des Anthurium; elles demeurent plutôt discrètes et sans véritable intérêt ornemental. Sous une lumière vive et un fort taux d’humidité, les différentes espèces et les cultivars ont tendance à conserver un feuillage fourni et abondant. Dans nos appartements chauffés, à l’humidité atmosphérique peu élevée, les plantes se dégarnissent à la

base pour ne conserver souvent qu’une touffe plus ou moins importante de feuilles au sommet des tiges. Il est relativement facile de remédier à ce problème en bouturant régulièrement les plants. Pour ce faire, on prélève, en mai ou au début de juin, la partie supérieure des tiges sur une trentaine de centimètres et on la replace dans un pot rempli d’un mélange humide de terreau, de mousse de tourbe, de perlite et/ou de vermiculite. On recouvrira préférablement nos boutures avec une enveloppe de plastique transparent pour maintenir une bonne humidité.

Les soins particuliers Les Aglaonema demandent une lumière diffuse à vive, mais jamais de soleil direct. On peut les mettre à l’extérieur durant la période estivale,

mais il faut s’assurer que les plants soient toujours ombragés. Ils croissent à la température normale d’un appartement; celle-ci ne devra descendra sous 10ºC.

Cette plante préfère un taux d’humidité atmosphérique élevé, mais survit très bien dans l’atmosphère plutôt sèche de nos maisons. Il faut des arrosages réguliers et abondants et ne jamais laisser le substrat de culture se dessécher sur plus de quelques centimètres. Il est souhaitable de placer notre contenant de culture sur une couche de cailloux dans de l’eau durant la période hivernale. Entre la mi-avril et la fi n d’août, un apport d’engrais liquide à tous les mois est indiqué.

Le rempotage des plants ne s’effectue qu’à tous les trois ans environ.

Ces plants sont peu sujets aux ravageurs. Il faut néanmoins surveiller la présence de cochenilles qui peuvent s’installer sur les plants. Au besoin, une bonne douche d’eau tiède ou une vaporisation d’un savon insecticide traiteront ce problème.

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EXPÉRIENCE DE CULTURE

Echinocactus williamsii33ee partie : techniques de culture partie : techniques de culturePar Soma

Une plante aux connotations sacréesL’Echinocactus williamsii ou peyotl est une plante sacrée. Nous avons beaucoup à apprendre des plantes sacrées et, en tant qu’humains, nous devrions leur consacrer le plus de temps possible. Malheureusement, ce cactus est devenu une espèce menacée. À l’état sauvage, il nécessite des conditions naturelles particulièrement stables afi n de pouvoir croître jusqu’à maturité, et les régions propices à sa culture se font de plus en plus rares. On peut, avec beaucoup de patience et de doigté, le faire pousser à l’intérieur. À l’extérieur, dans ses zones d’endémie naturelles, il est suggéré de ne pas le récolter frais. Cependant, s’ils ont été préalablement séchés par une association autorisée à en faire la récolte, vous pouvez utiliser les cactus tels quels pour diverses recettes, à défaut de quoi abstenez-vous de décimer la population sauvage d’Echinocactus williamsii, à moins d’utiliser votre propre récolte.

Un moyen de participer à la préservation de l’espèce Echinocactus williamsii est le militantisme, que vous pouvez pratiquer en joignant et en soutenant la Native American Church, qui compte plus de 250 000 membres. Les membres de cette Église utilisent l’Echinocactus williamsii selon des règles bien précises et tellement strictes qu’ils promettent de ne jamais mettre en danger la survie de l’espèce. La Native American Church a établi l’Echinocactus williamsii comme sacrement religieux de son église avant que la plante n’ait commencé à souffrir des dégradations écologiques qui font que, maintenant, elle se retrouve classée parmi les espèces végétales en voie de disparition. Plus les gens cultiveront de boutons de peyotl, plus il y aura de semences offertes dans le futur! N’hésitez donc pas à ajouter ce petit cactus à votre collection de « petits amis qui piquent » dans votre demeure

Cultiver l’Echinocactus williamsiiL’Echinocactus williamsii est facile à cultiver. Comme tout autre cactus, il aura aussi besoin de gypse ou de dolomite mélangée au sol pour stimuler et permettre la fl oraison

(environ une cuillère à soupe rase par gallon de terreau). Le mélange de terreau décrit ici a été évalué et jugé adéquat : 3 de sable de silice lavé (semblable au sable de plage), 3 de tourbe sassée, 3 de perlite, le tout bien mélangé. Le moment où les graines seront semées importe peu, parce que les jeunes plants peuvent être incorporés dans n’importe quel environnement adéquat si on leur donne suffi samment

de temps d’adaptation.

Les semences de peyotl doivent être déposées directement sur la surface du terreau et être recouvertes d’une mince couche de sable. Les pots sont placés dans un contenant peu profond,

comme un terrarium, rempli d’eau tiède, ce qui permet au terreau de s’humidifi er.

Dans la mesure du possible, la température doit être maintenue autour de 26 ou 27°C. La

lampe fl uorescente doit rester allumée 18 heures par jour. L’humidité doit toujours être maintenue à un taux allant de 60% à 90% à l’intérieur du terrarium et chaque pot peut être recouvert d’un sac à sandwich (de type Ziploc) perforé pour créer de la condensation (donc de l’humidité, qui sera cependant diffi cile à contrôler; il est donc préférable d’effectuer une pulvérisation ponctuelle d’eau au bas du plant).

La germination des graines se produira dans les trois à dix jours suivant l’ensemencement. Au début, de petites excroissances rondes et vertes feront leur apparition, mais un œil exercé

22LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

Photo s: D.R

. et Soma

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distinguera les cotylédons ainsi que les premiers groupes d’aréoles. (Une astuce de culture : plantez un cure-dent au-dessus de chaque semence pour mieux localiser l’émergence du bébé cactus.) L’application d’un fongicide, s’il est utilisé adéquatement, éliminera

non seulement l’humidité excessive, mais sauvera parfois la récolte entière. Il permettra aussi au peyotl de croître sans trop de supervision, favorisant une croissance uniforme et constante jusqu’au moment de la transplantation. Heureusement, le plant lui-même n’absorbe jamais de fongicides non systémiques. Le fongicide n’est nécessaire que durant les quatre premiers mois du stade de croissance.

La greffeLa greffe est une autre méthode de culture. Les boutons de peyotl peuvent être greffés sur un cactus San Pedro, qui leur permettra de croître six fois plus rapidement. En Europe, il

est possible d’acheter un cactus de peyotl dans plusieurs boutiques spécialisées ainsi que dans les boutiques d’herbes ethnobotaniques. En Amérique du Nord, vous pouvez vous les procurer sur des sites Internet spécialisés comme sur le site www.fredsmagicgarden.com. La méthode détaillée de la greffe a déjà été

abordée dans ce magazine (voir l’article de Fred Leduc aux pages 56 et 57 du volume 1, numéro 6).

Une fois la croissance des boutons de peyotl amorcée, la création d’un jardin de cactus près d’une fenêtre ensoleillée peut se révéler une petite merveille. Aménagez une belle étagère ou utilisez une table placée à la bonne hauteur. Répandez ensuite du sable de plage blanc et propre sur l’étagère ou sur la table, assortissez-le de quelques cristaux et de jolis coquillages, ajoutez quelques autres plantes exotiques et tirez plaisir du Feng Shui, façon peyotl.

Ne pas confondre : peyotl, mescal et mescalineLe mescal (mexcalli en nahuatl) est un alcool mexicain produit par fermentation puis distillation du jus tiré de divers agaves. C’est aussi un plat indien du Mexique, préparé à base de feuilles charnues et de troncs juteux de certains agaves, qui sont cuits très longtemps à feu doux. On appelle aussi les infl orescences d’Echinocactus williamsii, dans la langue des Indiens nahuatl du Mexique, mès-kàl´ ou bouton de mescal, ce qui n’a rien à voir avec l’alcool ou le met du même nom. Dans ce cas seulement, mès-kàl´ est synonyme de peyotl. Quant à la mescaline, c’est l’alcaloïde principal de l’Echinocactus williamsii (voir J.d’I., Volume 2, numéro 5, aux pages 56 et 57, pour l’article complémentaire de Didier Pol).

Photos : Soma

Table de conversionMesures linéaires (impérial à métrique)1 pouce 2,54 centimètres 1 pied (= 12 pouces) 0,3048 mètre 1 verge (= 3 pieds) 0,9144 mètre

Mesures linéaires (métrique à impérial)1 millimètre 0,0394 pouce 1 centimètre (= 10 mm) 0,3937 pouce 1 mètre (= 100 cm) 1,0936 verges

Volume (impérial à métrique)1 once liquide (impériale) (= 1/20 chopine impériale) 28,41 ml 1 once liquide (US) (= 1/16 chopine US) 29,57 ml 1 chopine (impériale) (= 20 onces liquides impériales) 568,26 ml 1 chopine (US) (= 16 onces liquides US) 473,18 ml1 gallon (impérial) (= 4 pintes) 4,546 litres 1 gallon (US) (= 4 pintes) 3,785 litres

Volume (métrique à impérial)1 millilitre 0,176 chopine 1 litre (= 1000 ml) 1,76 chopines

Masse (impérial à métrique)1 once (= 16 drams) 28,35 grammes1 livre (= 16 onces) 0,45359237 kilogramme 1 stone (= 14 livres) 6,35 kilogrammes

Masse (métrique à impérial)1 milligramme 0,015 grain1 kilogramme (= 1000 g) 2,205 livres

Température Pour convertir de Fahrenheit à Celsius, soustraire 32 degrés et diviser par 1,8. Pour convertir de Celsius à Fahrenheit, multiplier par 1,8 et ajouter 32 degrés.

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Photos : Biofl oral & Rambridge

EXPÉRIENCE DE CULTURE

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Page 25: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

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Le Jardinier d’Intérieur du Canada est un magazine de divertissement total... rempli

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décembre 2005) et j’ai été impressionné par certains des articles qu’il contenait... »

“Drumin”, juin 2006http://forums.gardenweb.com/forums

« Le numéro d’octobre 2005 du Jardinier d’Intérieur m’a complètement accroché! »“Fing_57”, mars 2006http://forums.gardenweb.com/forums

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Photo : Les Arrosoirs Botanica

Arrosez toujours vos plantes à l’aide de la solution nutritive à moins que la plante ne soit déshydratée, auquel cas utilisez de l’eau seule. Une fois les feuilles réhydratées, arrosez avec la

solution nutritive. Déshydrater une plante volontairement ne fait que fragiliser sa structure cellulaire et lui cause un stress superfl u. Toutes les plantes croissent à des vitesses différentes. Cela est dû à leur santé, à la condition du sol, aux techniques d’arrosage, à leur emplacement sous l’éclairage, à l’emplacement des ouvertures d’aération, etc. Si vous êtes inconfortable (transpiration, chaud ou froid), les plantes le sont probablement également... et elles ne peuvent quitter la pièce. Souvenez-vous que les plantes croissent en transpirant de l’humidité sur les feuilles; si la pièce est trop humide, elles ne peuvent évacuer d’eau. Avant votre prochaine culture, planifi ez et préparez-vous correctement. Nous savons que nous vous avons donné beaucoup à faire, mais l’obtention de la meilleure récolte et du meilleur goût possible valent un petit effort additionnel. Nous ne recommandons aucun autre produit, à moins que la maladie n’envahisse votre jardin.

À noter : Souvenez-vous que si vous traitez bien votre jardin, il vous traitera bien en retour!

Information importante : Vous trouverez de l’information et la description de tous les produits de G.E.T. Sur notre site Internet http://bandbhydroponics.com/get.html.

TRUCS & ASTUCES

Comment réhydrater des plantes qui ont

souffert de sécheressePar W.S.

26LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

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28LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

Photos : Bruno BredouxCULTURE EN TERRE

Si on regarde un échantillon

de terre mélangée à du fumier

frais sous un microscope, on

découvre une véritable ville

miniature, une mégapole

dont les habitants sont des

nématodes qui creusent

comme une tête de forage, des

mites et acariens en folie et, se

régalant, des champignons

minuscules qui se nourrissent

des racines et servent à

nourrir les nématodes, et

aussi de bonnes bactéries qui

colonisent à bon escient… Et ainsi de

suite.

Il va sans dire que le succès d’une

plantation en sol dépend largement

de cette vie microscopique qui grouille

ici-bas. Une plante ne se nourrit pas

seulement des engrais et des éléments

nutritifs qu’on lui fournit. Pour survivre,

elle a besoin de cette interaction constante avec les microorganismes,

bactéries, champignons qui peuplent le terreau. Les plantes dégagent

des hydrates de carbone (une forme de glucide) au niveau des racines.

Les bactéries et champignons du sol se nourrissent de ces hydrates de

carbone, fabricant en retour de l’azote, des protéines, du phosphore et

bien d’autres éléments organiques qui sont à leur tour relâchés dans le

sol, enrichissant celui-ci pour la bonne croissance de la plante.

Cette évidence d’une poignée de terre vue comme un monde en soi,

bénéfi que à la croissance des plantes, est restée pendant longtemps la

connaissance exclusive des microbiologistes et des amoureux des plantes

rares et exotiques, autrement dit d’un microcosme de connaisseurs.

Ces 30 dernières années ont cependant vu un intérêt croissant de la

part des jardiniers en général (« le grand public » pour ainsi dire) pour

la culture organique. À ce titre, on a pu constater qu’en quatre ans,

entre 1999 et 2003, les ventes de terreau organique aux États-Unis ont

plus que triplé pour atteindre 11,7 millions de foyers (selon la National

Gardening Association).

Les jardiniers du dimanche vont même maintenant jusqu’à prélever des

échantillons du sol de leur jardin pour le faire analyser en laboratoire

afi n de savoir quels types d’enrichissement et d’amendement seront

les meilleurs pour celui-ci. Le coût d’un tel test peut varier de 15 à 75$

suivant que vous le demandiez dans un centre universitaire régional ou

dans un laboratoire privé. La densité de votre sol est aussi un facteur

important, car la rapidité ou la lenteur avec laquelle il absorbera l’eau

d’arrosage peuvent jouer un rôle fondamental dans la bonne croissance

de vos plantes.

Un test simple pour connaître la rapidité de drainage de votre sol

consiste à creuser un trou de trente centimètres de profondeur sur

quinze centimètres de largeur, d’en scarifi er les côtés avec un grattoir de

jardin, de le couvrir de cinq centimètres de sable au fond, et de remplir

le reste du trou d’eau courante. Vous pourrez alors chronométrer la

durée d’absorption de l’eau. Cela ne doit pas être trop rapide. Pour un

test de ce genre, une bonne moyenne tourne autour de 2,5 centimètres

d’eau bue par heure, ce qui devrait donner 10 heures avant que toute

l’eau du trou ne soit absorbée dans cet exemple.

Pour remédier à un sol qui draine mal les eaux d’arrosage, il convient de

bien travailler et aérer la terre. Puis, vous pouvez y ajouter un mélange

de sable grossièrement tamisé et rincé, de compost, de feuilles mortes

en décomposition et de fumier fermenté. Une fois que vous avez

préparé ce type de sol, évitez de le bêcher trop souvent. En effet, une

nouvelle petite ville souterraine va à nouveau se développer dans ce

sol bien préparé et si vous bêchez trop souvent, vous allez créer de

véritables cataclysmes dans ce petit monde.

Par contre, un sol trop riche en éléments nutritifs peut aussi constituer

un environnement négatif pour vos plantes. Comment le savoir? C’est

simple : des feuilles qui brunissent font passer le signal que leur niveau

de nutrition est saturé ou trop élevé. Quand les feuilles brunissent,

beaucoup de jardiniers ajoutent par erreur des produits synthétiques

ou chimiques dans leur sol, produits qui contiennent beaucoup trop

d’azote. Cela aura pour effet immédiat de faire revenir les feuilles à

un beau vert lustré, mais cet excès d’azote entraînera aussi la création

Changement morphologique,Changement morphologique,développement physiologiquedéveloppement physiologiqueY’a d’la vie dans une poignée de terre!Y’a d’la vie dans une poignée de terre!Par V. Green

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CULTURE EN TERREd’un sol favorable au développement des pathogènes. De même, des

composts organiques mal préparés peuvent être tout aussi mauvais, et

peuvent contenir, entre autres, des bactéries très dangereuses comme

E. coli. Il faut toujours vérifi er la provenance et la composition de ce

que l’on utilise.

Il faut aussi être très prudent avec l’ajout de paillis dans le jardin.

Ces paillis peuvent provenir d’arbres qui ont eu des maladies ou qui

transportaient encore un certain lot de pathogènes lorsqu’ils ont été

débités en paillis. De même, un thé de compost mal préparé peut être

la source de bien plus de problèmes que de bénéfi ces pour vos plantes.

Il vaut mieux toujours acheter un produit certifi é par l’OMRI (Organic

Material Review Institute). Et pourquoi ne pas investir dans une machine

à fabriquer des thés de compost? Elles sont de plus en plus abordables

et vous saurez exactement de quoi sera constitué votre thé de compost

(voir www.composttea.com, par exemple, ou, dans notre volume 1,

numéro 4, l’article de Carole Ann Rollins, chercheuse de l’Université du

Nevada, et cofondatrice de Nature Technologies, entreprise spécialisée

dans les thés de compost et le matériel pour les fabriquer – voir www.

nature-technologies.com). De plus, de nos jours, la plupart des centres

de formation en jardinage des jardins botaniques municipaux offrent

des cours pour apprêter ce type de préparations qui sont, il faut bien le

reconnaître, de plus en plus à la mode.

À la mode également, parmi les fondus de l’organique, on retrouve les

guanos de chauve-souris ou d’oiseaux des Galapagos, les nématodes

prédateurs de larves pathogènes, les champignons bénéfi ques, les

composés de vitamine B-1, les thés de compost holistiques, etc. Mais

avant de vous précipiter dans un centre de jardinage pour acheter un

échantillon de ces produits pour donner « un peu de tout » à votre sol,

il vaut mieux que vous sachiez exactement de quoi votre sol a le plus

besoin. Car si on pense qu’« un peu de tout » ne peut pas faire de mal,

on se trompe le plus souvent. En effet, « un petit peu de tout » peut juste

faire « un petit plus de mal » à un sol qui n’est pas en santé. Alors, pour

des plantes qui doivent subir les bons changements morphologiques

pour le meilleur développement physiologique possible, ajoutez au sol

juste ce qu’il faut, et surtout pas trop! Y’a d’la vie dans une poignée

de terre et il faut savoir la préserver et l’entretenir. Pensez à ce petit

monde comme à vos animaux domestiques et donnez-leur ce qu’il y a

de meilleur en quantités justes.

Sources : articles « The Push Is On for Good Clean Dirt », par Anne Raver, The New York Times, 3 mars 2005, et « Compost Tea In Hydroponics: How to Convert from Synthetic Chemical Control to Biological Control » par Carole Ann Rollins, Université du Nevada, Le Jardinier d’Intérieur, vol.1, numéro 4, décembre 2005/janvier 2006, www.nature-technologies.com et www.composttea.com.

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Photos : Bruno BredouxGALERIE

Grenades à Pienza, Italie, septembre 2006

Bananiers dans une cour intérieure à Rome, Italie, septembre 2006Bananiers dans une cour intérieure à Rome, Italie, septembre 2006

Plants de tomate à Pienza, Italie, septembre 2006

Plants de tomate à Pienza, Italie, septembre 2006

Fruits à maturité et arbres fruitiers en fl eurs

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Photo d’un avocat coupé en moitiés, tiré du billet « Dare We Alter Alton’s* Avocados? » sur le blogue The Naughty Curry Project (www.naughtycurry.com), octobre 2006

{*Alton Brown du Food Network}

Litchi planté dans une auge de pierre à Litchi planté dans une auge de pierre à Montepulciano, Italie, septembre 2006Montepulciano, Italie, septembre 2006

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GALERIEPhotos : G

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Les Jardins de l’Histoire à la Maison Saint-Gabriel(voir l’article en page 16)

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Polyéthylène contre PVCLa Homebox est la seule sans PVC : nous utilisons uniquement du polyéthylène

Pendant plus de trois ans, la Homebox originale était la seule tente de culture sur le marché. Par la suite sont apparues des copies bon marché de qualité inférieure, connues pour les effets néfastes causés aux plantes : changement de la couleur du feuillage, mort des plants. La raison principale de ces problèmes? Ces tentes sont fabriquées avec du PVC (polychlorure de vinyle), que l’on peut facilement laminer,

mais qui contient aussi des plastifi ants, comme l’ester d’acide, qui peut s’évaporer et pénétrer dans la peau, dans les poumons et aussi dans les plantes. On suspecte certains plastifi ants de nuire aux reins et de provoquer des cancers. Ce composant est interdit pour les jouets d’enfants à travers l’Union européenne depuis 1999. Des cancers, des maladies du foie et des maladies articulaires ont été constatés chez les travailleurs dans les usines de production de PVC.

C’est pour ces raisons qu’EASTSIDE-Impex a opté pour l’utilisation exclusive de fi lms plastiques en polyéthylène (PE) et en polyester (PA) pour sa production de la Homebox.

Notre matériel est composé de trois couches, jointes par laminage :- à l’extérieur, une couche de PA tissé pour plus grande durabilité- au milieu, une couche noire de PE, garantissant l’imperméabilité à la lumière- à l’intérieur, une couche blanche de PE pour la réfl échir la lumière

Le polyéthylène (PE) est le matériel en plastique le plus courant. On l’utilise pour les sacs en plastique, les seaux, les panneaux, les bouteilles de boisson et les conteneurs. Il peut être brûlé sans polluer et est sans aucun doute le matériel le plus sain. Le polyéthylène est plus diffi cile à le laminer, mais EASTSIDE-Impex a trouvé une solution.

Le polyester (PA) est utilisé pour la couche extérieure. Il appartient à la grande famille des polymères synthétiques (plastiques), comme les polycarbonates et le PET (polyéthylène téréphtalate) dont on produit des textiles, les bouteilles en plastique et même les CD.

Après avoir examiné les matériaux de toutes les copies de la Homebox, nous savons qu’ils ne viennent pas de notre producteur. Le laminage du PVC est très sommaire dans ces appareils, contrairement au laminage du polyéthylène, qui requiert des machines et des techniques spéciales. Toutes les copies inspectées contiennent du PVC, dans la couche du milieu si ce n’est ailleurs.

EASTSIDE-Impex n’utiliserait jamais un matériel problématique comme le PVC : il en va de sa responsabilité envers les clients, leurs enfants et l’environnement. Merci d’avoir lu cette explication; nous espérons vous avoir informé sur les différences entre les divers matériaux.

– La division recherche et conception d’EASTSIDE-Impex (www.homebox.net)

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Page 36: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

36LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

Photo : © Échos du Chanvre

TECHNIQUES

« Ne laissez jamais votre instruction nuire à votre éducation »

– Mark Twain

Voici notre second regard sur les boutures, pour nos

lecteurs bien-aimés du Jardinier d’Intérieur. Nous aimons

expérimenter avec nos meilleures plantes... Nous aimons

tant les plantes que nous avons fait de leur culture

notre carrière, afi n d’apprécier et de prédire les enjeux

horticulturaux de demain. Nous publions beaucoup d’articles

et de conseils sur notre site web (www.cityplantes.com).

Cependant, pour vous donner les dernières nouvelles au sujet

de notre travail présent, du prochain stade de notre carrière – le

bouturage de nos plantes favorites –, nous avons demandé l’aide

d’un jardinier d’intérieur bien connu. Il a travaillé pendant cinq

ans dans une boutique hydroponique du nord de l’État de New

York et vit maintenant en Floride, où il expérimente de nouvelles

techniques de culture des champignons. Vous trouverez ci-dessous

sa méthode « accélérée » pour cloner les plantes, à opposer à

notre méthode traditionnelle, publiée plus tôt cette année. Pour ce

numéro du Jardinier d’Intérieur, nous entreprenons le bouturage et

la régénération de votre plante favorite, celle qui semble piquer du

nez dernièrement.

I – Comment faire durer une bonne chose (G.H.)Cette année, j’ai fait pousser 12 plantes différentes, toutes des

exotiques annuelles portant de grosses fl eurs (des hibiscus rouge

tropicaux communs et des hibiscus chinois ou Hibiscus rosa

sinensis*) à l’extérieur. Onze d’entre elles ont produit de grosses

infl orescences, mais la douzième était particulière. Elle m’a fourni la

meilleure production de fl eurs que j’ai jamais vue. Je me demandais

s’il existait une façon d’obtenir de ma plante une fl oraison

additionnelle de ces magnifi ques fl eurs. Et si je les clonais? Un ami

m’a dit qu’il n’était pas trop tard pour régénérer ma plante. Et que

si cela ne fonctionnait pas, je pourrais la cloner.

* Je sais, les hibiscus sont considérés comme des vivaces, mais si, comme c’est le cas chez moi,

votre région connaît le gel au sol, les hibiscus communs et chinois doivent être traités comme

des annuelles, être protégés durant les temps froids, ou être clonés. Si vous disposez d’un

espace en serre, on peut déterrer et empoter les plantes et les replanter lorsque tout risque de

gel est écarté. Même les régions tout au sud du Texas, de la Californie, de la Louisiane et de la

Floride connaissent à l’occasion un froid assez intense pour tuer ces plantes très fragiles.

Voyons voir... Il sera très diffi cile de cloner une plante en fl oraison.

Une plante en fl oraison ne formera pratiquement jamais de racines.

Prendre une bouture de votre plante favorite et la mettre en terre

ne vous fournira... que la perte d’un bon specimen. Avant de tenter

de la cloner, vous devez ramener la plante au cycle végétatif. Bien

des horticulteurs font cette erreur : ils attendent de voir quelles

plantes produiront les meilleures fl eurs, et tentent ensuite de cloner

celles-là sans les retourner au cycle de croissance végétative. Cela a

pour résultat un taux d’échec élevé, et une infection fongique que

l’on nomme la fonte des semis.

Pour ramener une plante au cycle végétatif, augmentez son

éclairage à plus de 18 heures par jour. Ajoutez un bon engrais de

végétation, par exemple 30-10-10 avec micronutriments. Éclairer la

plante nuit et jour ne lui nuira pas : cela augmentera sa croissance.

Après quelques jours, la croissance normale apparaîtra : une feuille,

trois, cinq, comme pour une plantule. Après environ deux semaines,

la croissance végétative rapide débute.

Une fois cette croissance rapide démarrée, vous pouvez prélever les

boutures à tout moment, mais il vaut mieux attendre que la plante

d’origine soit suffi samment grosse pour fournir beaucoup de

clones, ce qui garantira votre succès. Si vous transplantez la plante

Par G. Hannafi n, P. Bonnard et J.-P. Daimé

Réussir vos boutures —

2e partie : Méthode

« accélérée »

FR_Vol. 3 Issue 3.indd 36FR_Vol. 3 Issue 3.indd 36 4/22/08 10:37:51 PM4/22/08 10:37:51 PM

Page 37: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

Phot

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.TECHNIQUES

dans un pot beaucoup plus gros, vous aurez un plus grand choix de

clones. Un contenant de trois gallons fournira amplement d’espace

pour les racines d’une plante à boutures. Idéalement, cette plante

ne passerait plus jamais en fl oraison, mais pousserait en hauteur et

en largeur pour fournir des clones pendant des années. Elle devrait

passer le reste de sa vie sous un éclairage de 18 à 24 heures, car si

elle refl eurit, elle mourra presque à coup sûr.

Une fois votre plante assez grosse et fournie pour y travailler, il est

temps de cloner. Allez à l’université de la région et demandez très

poliment la permission d’utiliser leur équipement d’épissage de

l’ADN qui vaut dix millions de dollars... Oh, non, ça, ça serait plutôt

pour cloner votre petit frère! Pour cloner votre plante favorite,

vous n’aurez besoin que d’un couteau bien aiguisé, d’eau froide du

robinet et d’un endroit où placer vos nouvelles boutures.

La meilleure façon de planter de nouveaux clones est d’utiliser des

contenants de 7,5 centimètres et un mélange sans sol, formé de

vermiculite, de perlite et de tourbe ou de mousse de sphaigne.

On peut utiliser les plateaux de démarrage, mais les racines de

boutures y seront à l’étroit en quelques jours et auront ensuite

besoin d’une période de convalescence une fois transplantés. Des

pots de 7,5 cm donnent à vos boutures l’espace requis pour leurs

racines et vous donnent plus de temps avant de devoir les rempoter

pour la fl oraison. Arrosez-les avec de l’eau de source, d’abord sans

aucun engrais. Le mélange devrait être humide et aéré. Si vous

pouvez en presser une poignée et voir de l’eau s’écouler, il est trop

mouillé; ajoutez de la vermiculite.

Pour obtenir vos boutures, trouvez une longue branche avec

plusieurs noeuds et coupez-la près de la tige. Ne coupez pas le

bout de chaque branche. Souvenez-vous qu’une coupure végétale

est une blessure et que la plante saigne. Vous coupez une branche,

elle saigne un peu. Vous coupez toutes les branches, elle saigne

beaucoup. Faites trop de coupures trop profondes, et votre plante

mourra. Un bon clone ne doit pas nécessairement se trouver au

bout d’une branche, et bien des segments de branche deviendront

de beaux clones.

Une fois la branche choisie et soupée, amenez-la à l’évier. Disposez

tous vos instruments près de l’évier. Ayez vos contenants, remplis

du mélange, à portée de la main. Laissez couler l’eau froide et

placez la branche sous le jet.

À l’aide d’un couteau à lame bien aiguisée, en tenant le bout de la

branche sous l’eau courante, coupez le bout. Faites une coupure en

angle et assurez-vous que la blessure se trouve sous l’eau pendant

la coupure. Il ne faut pas permettre à l’air de pénétrer dans le

système circulatoire de la plante. Si de l’air y pénètre, le nouveau

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Page 38: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

Photos : D.R

.

clone ne pourra aspirer d’eau : il s’étiolera

et mourra. Une fois la coupure faite, placez

immédiatement la bouture dans l’un des

pots préparés. Travaillez rapidement et avec

soin. Pour chaque bouture, vous devez avoir

une feuille et un noeud. L’idéal est une

section de branche de six millimètres avec un

noeud, une feuille qui en sort, et de petites

feuilles apparaissant au niveau du noeud.

Placez la bouture dans le mélange afi n que

la partie de la branche soit enterrée mais que le noeud et la feuille

soient exposés à l’air.

Une fois toutes les boutures plantées, il faut les garder dans un

environnement chaud et humide. L’air sec les tuera. Pour les garder

à l’humidité, vous pouvez utiliser une boîte de plastique et son

couvercle. Placez plusieurs boutures dans la boîte avec un contenant

de perlite dans lequel vous aurez versé quelques centimètres d’eau.

La perlite relâchera de l’humidité, qui sera prise dans la boîte. Pour

la lumière et la chaleur, placez un tube fl uorescent au-dessus ou sur

la boîte. Ouvrez la boîte deux fois par jour pour y laisser pénétrer

de l’air frais.

Vous saurez rapidement que vos boutures ont pris racines : elles

croîtront. Une fois la croissance amorcée, il faut transplanter les

clones dans de plus gros contenants aussitôt que possible, ou leurs

racines spiraleront et la croissance sera bloquée. Chacun de vos

nouveaux clones sera génétiquement identique à la plante d’origine

et aura ses caractéristiques. Si vous remplacez la plante originale

tous les deux ans par l’un de ses clones, vous pourrez cloner cette

plante pendant plusieurs années, jusqu’à l’obtention d’un jardin de

plantes toutes identiques. À ce moment, envoyez-moi des photos

([email protected])!

II – Perlite et vermiculite : Le meilleur mélange pour vos plantules (G.H.)Lorsque vous songez à démarrer votre premier jardin et à nourrir

vos nouvelles boutures, tous les ouvrages de référence que vous

pouvez consulter mentionnent que la perlite et la vermiculite sont

essentielles. Que sont-elles? Où peut-on se les procurer? L’employé

du magasin ne saura-t-il pas exactement ce que je veux? La perlite

et la vermiculite sont des additifs communs du terreau, utilisés

par les jardiniers de partout pour améliorer l’aération du sol et ses

capacités de rétention d’eau.

La perlite est formée de sable blanc chauffé à environ

3000 degrés, jusqu’à ce qu’il éclate comme du maïs

souffl é. Chaque grain de sable gonfl e jusqu’à atteindre

plusieurs fois sa taille initiale. La perlite est très légère

et retient une grande quantité d’eau, d’oxygène et de

nutriments dans ses pores.

La vermiculite est formée de mica, un minéral brun qui

s’effrite facilement, que l’on utilise pour le Formica.

Ses surfaces brillantes capturent des bulles d’air dans

le terreau pour donner aux racines l’oxygène dont

elles ont tant besoin. Elle fournit aussi certains nutriments et retient

l’eau. La perlite et la vermiculite sont offertes dans les jardineries,

les boutiques de fl euriste, les pépinières, et dans tout magasin

ayant un rayon horticole.

On utilise tant la perlite et la vermiculite en horticulture et en

aménagement paysager que presque tout jardinier en utilise de

temps à autre. Pensez-y : elles sont tant utilisées en jardinage

intérieur que le vendeur les connaîtra sans doute suffi samment

pour vous conseiller effi cacement. Beaucoup de produits

contiennent ces deux ingrédients, et leur qualité se vaut. Vous

pouvez donc faire confi ance aux conseils du vendeur!

III – Matériel : Les boutiques CityPlantes vous recommandent pour les boutures… (P.B. & J.-P.D.)a) La trousse « Premières graines, premières boutures »

« Premières graines, premières boutures » est la trousse économique

idéale pour réussir ses premières germination ou boutures. Installée

en quelques minutes, elle permet de faire démarrer chez soi toutes

les plantes, toute l’année! Ce système complet se compose de :

* Un plateau de 96 bouchons de laine de roche,

* Une mini serre 15 pots,

* 15 ml de SUPERthrive,

* 500 ml de Hesi Complexe Racinaire,

* Instructions.

b) Les hormones de bouturage en gel Clonfi x 50 ml de Hesi

Clonfi x de Hesi est pratique et facile à utiliser : le gel adhère

parfaitement aux boutures. C’est un nouveau gel de bouturage

synthétisé à partir d’éléments 100% organiques, qui stimule

la formation des racines, à l’instar des auxines naturelles. Ces

hormones de bouturage en gel sont très effi caces au niveau du

cal, le tissu végétal qui se forme au site d’une blessure (offert en

fl acon de 50 ml).

c) Le gel Ionic Clonex 50 ml de Growth Technology

Ionic Clonex referme instantanément les tissus de bouture,

éliminant les risques d’infection ou d’embolie. Il contient des

hormones d’enracinement dans une proportion de 3 000 ppm,

ainsi que des oligo-éléments et des éléments nutritifs de base. Sa

consistance en gel est plus effi cace que les liquides ou les poudres

parce qu’il ne peut pas s’écouler ou se disperser aux alentours.

d) Le gel Ionic Root Matrix 1 L de Growth Technology

Le gel Ionic Root Matrix Ionic Root Matrix est un nouveau

substrat d’enracinement aux avantages uniques. Le processus

d’enracinement est visible de bout en bout. Il ne nécessite qu’une

surveillance réduite, soit remettre un peu d’eau pour compenser les

pertes. Sa manipulation est facile : il suffi t de planter les boutures

dans le gel. Une fois enracinée, la

jeune plante peut attendre plus

longtemps la transplantation. Il

permet un transport facilité des

boutures. Ionic Root Matrix peut

servir de support de culture pour

plantes décoratives ou remplacer

38LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

TECHNIQUES

FR_Vol. 3 Issue 3.indd 38FR_Vol. 3 Issue 3.indd 38 4/22/08 10:37:55 PM4/22/08 10:37:55 PM

Page 39: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

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Plan

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l’eau pour les bouquets de

fl eurs coupées. Flacon de gel de

bouturage de un litre qui contient

des hormones d’enracinement et

des nutriments pour les plantes.

e) Mini serre 36 x 22 x 13 cm

avec 15 pots Jiffypot

Cette mini serre offre plusieurs

avantages :

* Son prix très abordable.

* Sa construction en PVC léger et isolant.

* Ses pots paniers permettant d’utiliser plusieurs types de

substrat.

* Son support qui maintient chaque pot individuellement.

* Contient 15 pots paniers de 6 cm avec leur plateau support.

f) Serre de bouturage à couvercle transparent de grande

contenance de 60 x 40 x 22 cm

Grâce à son couvercle de grande hauteur, cette serre permet de

bouturer des branches de grande taille ou de pratiquer des semis

de plantes à croissance rapide. Elle permet également de laisser

les boutures grandir et se fortifi er, facilitant ainsi leur rempotage.

Fabriquée en plastique thermoformé, cette serre offre un rapport

qualité/prix imbattable!

g) Couvercle cristal transparent thermoformé 60 x 40 cm

Ce couvercle de grande hauteur, associé à la terrine à semis 60 x

40, permet de constituer une serre de bouturage à peu de frais!

Idéal pour la serre de bouturage grande contenance présentée ci-

dessus.

h) Plateau de serre de bouturage/Terrine à semis de 60 x 40

x 6 cm

Cette terrine à semis est adaptée au couvercle cristal 60 x 40 x

16. Elle présente un fond non troué et est ainsi utilisable comme

terrine à semis ou comme plateau de récupération sous des pots.

Son fond est simplement rainuré, drainant ainsi facilement l’excès

d’arrosage.

i) Plateau Root Riot de 24 blocs de Growth Technology

Avec ce plateau, la germination est plus facile! Ces blocs spongieux

fabriqués à base de fi bre de bois, de latex et d’autres composants

naturels rendent la germination ou le bouturage des plantes

extrêmement aisé. Ils restent très aérés tout en retenant l’eau,

ne sèchent pas et offrent un milieu idéal pour les jeunes racines.

Chaque plateau offre 24 blocs de 2 x 2 x 4 cm.

En ce qui concerne les Nutri-Propagator

aéroponiques de 12 pots (590 x 390 x

300 mm) et de 20 pots (590 x 390 x 300

mm) de Nutriculture, voir notre article

dans le numéro précédent du Jardinier

d’Intérieur (volume 3 – numéro 2) pages

28 à 32.

TECHNIQUES

FR_Vol. 3 Issue 3.indd 39FR_Vol. 3 Issue 3.indd 39 4/22/08 10:37:57 PM4/22/08 10:37:57 PM

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40LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

Photo : Kerrie R. B

arneyTÉMOIGNAGE

Lors de ma dernière

année d’études

secondaires, je suis

tombée très malade.

Cela m’a beaucoup

affectée, de plusieurs

façons. Non seulement

j’ai manqué le bal de

fi nissants, la cérémonie

de remise des diplômes et toutes les activités traditionnelles, mais

j’ai aussi dû reporter mes projets d’études collégiales. J’ai été alitée

pendant des mois, et ma réclusion me rendait presque aussi folle

que la maladie elle-même. Parfois, malgré les encouragements

constants de mon médecin, j’avais l’impression que jamais je ne

guérirais.

J’ai eu de la chance. Mes amis et ma famille m’ont soutenue,

s’assurant que mon magnétoscope ne manque jamais de fi lms

et que ma table de chevet m’offre des lectures intéressantes.

Mon oncle Carl m’aidait particulièrement : il remplissait ma boîte

de courrier avec des bandes dessinées, de mauvaises blagues

et de magnifi ques photos de la nature et de fl eurs, qu’il prenait

autour de sa maison. Mais ce que mon oncle a fait de mieux,

c’est m’apporter une bouture de pothos doré, plantée un peu

n’importe comment dans un petit pot en plastique craquelé.

« Voici pour toi, jeune fi lle », m’a-t-il dit en déposant le pot parmi

le fouillis de magazine et de bouteilles de médicaments sur ma

table de chevet. « Tu as besoin de quelque chose de vert et de

vivant dans ta chambre, si tu veux te rétablir. »

J’avoue qu’à l’époque, j’étais peu impressionnée. Durant ma

maladie, on m’avait donné beaucoup de fl eurs en cadeau, des

pissenlits cueillis par mes jeunes voisins aux bouquets enveloppés

de cellophane que m’amenaient mes camarades de classe. En

comparaison, la petite bouture de pothos faisait pitié (c’est peu

dire), seule dans son pot endommagé, ne portant que trois feuilles

molles. « Elle est très jolie », ai-je dit, dubitative. Je cherchais une

objection polie, qui ne blesserait pas mon oncle. « Mais je ne

pense pas que je peux m’en occuper. Les fl eurs coupées, passe

encore : personne ne s’attend à ce que je les garde en vie plus

d’une semaine. Les plantes, c’est différent. Et même quand tout

va bien, je suis loin d’avoir le pouce vert. »

« C’est pour cela que je te l’ai apportée », m’a répondu mon

enthousiaste oncle. « J’ai pris cette bouture d’une plante qui vit

depuis des années dans un coin sombre de mon bureau. Je me

suis dit que si le plant pouvait survivre à ça, il pouvait survivre

à n’importe quoi. Tu n’as qu’à l’arroser, comme ça. » Il a pris la

carafe d’eau de ma table de chevet et a gentiment donné une

bonne douche à la plante. « Oh », a-t-il ajouté, « et tu dois lui

parler, pour ne pas qu’il se sente seul. Je pense que ce plant a l’air

d’un Brian, tu ne trouves pas? »

J’étais sceptique. Plus que sceptique : j’ai bien cru que mon oncle

adoré avait temporairement perdu la raison. J’étais certaine

qu’avant la fi n de la semaine, sinon de la journée, je n’aurais plus

qu’un petit tas de feuilles mortes. À ma grande surprise, pourtant,

Brian s’accrochait à la vie. Il a même réussi à croître, envoyant de

minuscules pousses qui s’ouvraient pour révéler de magnifi ques

feuilles vertes et jaunes. Les mauvais jours, je restais couchée, la

tête sur l’oreiller, à regarder le soleil dessiner sur ses feuilles des

motifs qui changeaient constamment. Les bons jours, j’arrosais ma

plante et en prenais soin, lui disant qu’elle faisait un bon travail,

qu’elle devenait forte et magnifi que. Tandis que les vrilles de Brian

s’allongeaient, autre chose se produisait. Je ne me sentais plus

aussi isolée, plus aussi enragée d’être retenue loin du collège et

de mes amis. Au lieu de cela, je me suis mise à me sentir très liée

à cette petite plante, attachée à elle d’une façon surprenante. J’ai

fi ni par comprendre qu’aller au collège n’était pas la seule façon

d’apprendre des choses importantes. Brian m’en apprenait plus

que n’importe quel professeur d’université aurait pu le faire.

Ceux qui, parmi vous, choisissent de partager leurs vies avec des

plantes d’intérieur, savez exactement de quoi je parle. Prendre

soin de ces petites pousses vertes fragiles nous en apprend tant.

Nous apprenons notre propre capacité, que nos petits gestes,

l’arrosage, l’ajout d’engrais et oui, même les mots doux, peuvent

faire une différence, jour après jour. Nous apprenons que le

Le miracle du pothos doré

Par Kerrie R. Barney

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Phot

o : K

erri

e R

. Bar

ney

TÉMOIGNAGE

cœur humain peut s’amouracher des choses les plus étranges,

tout comme un pothos s’enroule dans son pot. Nous apprenons

le mystère et la surprise, car même la plus inexpérimentée des

jardinières d’intérieur aura des plantes qui auront un retournement

inattendu. Avant tout, nous apprenons que rien n’est vraiment

sans espoir, que la vie a une façon de se régénérer et se réussir,

même dans les conditions les plus diffi ciles. Pendant que Brian

grandissait et prenait des forces, j’en prenais aussi. Quand il n’a

plus eu assez d’espace dans son premier pot, j’allais assez bien

pour quitter le lit pour de courtes périodes. La première chose

que j’ai faite quand j’ai pu me tenir debout de nouveau a été de

transplanter moi-même Brian dans un pot plus neuf, plus joli, en

céramique. Quand ce pot-là est devenu trop petit, j’étais assez

forte pour abandonner ma chambre de malade pour de bon.

J’ai emballé Brian, mes vêtements et mes livres, et nous sommes

partis ensemble explorer le monde.

Il y a maintenant plus de dix ans que mon oncle m’a amené cette

première bouture fragile. Mon Brian est parti depuis longtemps

rejoindre la grande serre du ciel, mais grâce au miracle du

pothos doré, qui peut repartir de boutures fraîches, un de ses

descendants m’a accompagnée à chaque endroit où j’ai habité.

Aujourd’hui, j’ai une plante particulièrement en santé, qui croît

sur un piédestal près de mon ordinateur. Quand je veux écrire

et que les mots ne me viennent pas, je la regarde. La beauté des

pothos me rappellent constamment de ne pas abandonner, que

la vie peut changer drastiquement, mais continue toujours. Et

quand je regarde ma plante, je me demande si mon oncle savait

ce qu’il faisait vraiment quand il a coupé quelques centimètres

d’une plante et les as plantés dans un pot pour remonter le moral

de sa nièce préférée.

Je crois que oui.

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TRUCS & ASTUCES

Serre ult

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TRUCS & ASTUCES

tra facilePhotos : Fred Leduc

Par Fred Leduc

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44LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

Illustration : Chris Shepperd

La plupart des jardiniers rêvent d’une serre, mais croient que ce projet serait trop coûteux. Je

vais vous montrer comment bâtir une serre de 12 pieds sur 14 pieds, dans votre cour, pour moins de 300$! Deux personnes pourront facilement la bâtir en un après-midi (5 ou 6 heures).

Matériel requis :PVC :

Tube de w pouce, 10 pieds (18)T (2)

Croix (6)Nettoyant pour PVC (1 bouteille)Ciment à PVC (1 bouteille)

BOIS TRAITÉ :2 po sur 6 po sur 14 pi (3)2 po sur 6 po sur 12 pi (2)2 po sur 6 po sur 8 pi (4)2 po sur 4 po sur 8 pi (4)4 po sur 4 po sur 8 pi (2)1 po sur 6 po sur 8 pi (4)

BOIS NON TRAITÉ :1 po sur 2 po sur 8 pi (7)

PELLICULE PLASTIQUE POUR SERRE :

6-mil 24 pi sur 20 pi (1)6-mil 12 pi sur 10 pi (2)

DIVERS :Pinces à tubes électriques métalliques (32)Vis Agrafes

Commençons : les premières étapesCommencez par choisir un emplacement plat et à niveau pour la serre. Selon ce que vous voulez cultiver dans la serre, vous pouvez la placer dans l’ombre, mais je vous suggère

plutôt de la placer en plein soleil et d’utiliser une toile à ombrer lorsque nécessaire. Vous devrez également penser à l’approvisionnement en eau et en électricité.

Une fois l’emplacement choisi, disposez les matériaux de 12 pieds et de 14 pieds pour la base et vissez-les ensemble à l’aide de vis pour bois traité de 3,5 pouces. Une fois la base en place, marquez le sol avec de la

craie en poudre ou tracez une ligne avec un couteau. Déplacez ensuite la base sur le côté et creusez un fossé

(profond de deux pouces et large de quatre) dans lequel la base reposera. Creusez un trou à chaque coin (d’une profondeur de 28 pouces) pour l’ancrage de la serre.

Placez la base dans le fossé et, si elle n’est pas à niveau, soulevez le côté le plus bas et entassez de la terre en dessous. Attachez ensuite les ancres à l’intérieur de chaque coin. Remplissez maintenant les trous et entassez la terre en la tapant avec un lourd morceau de bois ou autre chose. Emplissez le fossé à l’intérieur de la base et sous les madriers seulement; il ne faut pas remplir l’extérieur du fossé avant d’avoir installé la pellicule plastique. Attachez sans serrer les pinces à tubes électriques métalliques aux planches de la base à l’aide de vis pour bois traité de 1,25 pouce.

Coupez sept morceaux de tubes de PVC à 22,5 pouces de long. Placer ces morceaux avec les T et les croix sur le dessus du dernier morceau de 2 pouces sur 6 pouces sur 14 pieds. Nettoyez toutes les composantes et posez-les à plat sur la planche. Collez-les ensemble, et prenez le temps de le faire correctement. Les croix doivent absolument être droites et à plat! Si l’une d’elles n’est pas bien alignée, elle causera une tension et la serre ne pourra pas servir pour les 12 années prévues.

TRUCS & ASTUCES

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46LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

La prochaine partie du travail doit se faire à environ 10 ou 12 pieds de la base de la serre. Déposez l’espèce de colonne vertébrale en PVC et sur le sol. Placez les côtes à côté des T et des croix. Nettoyez et collez les côtes. Il est essentiel de lire et de suivre les instructions pour le nettoyant et le ciment à PVC. Un assemblage de PVC bien fait est permanent!

Lever la structureLorsque le cadre de PVC aura séché, mettez-le en place par-dessus la base. Cette tâche sera facilitée si plusieurs amis peuvent vous donner un coup de main pour cette étape. En commençant à un bout, pliez les côtes de PVC et placez-les dans les pinces à tubes électriques métalliques. Rendez-vous jusqu’à l’autre bout, plaçant chacune des côtes, puis serrez toutes les pinces. (Note : je tentais de faire vite et je n’ai pas trouvé de pinces métalliques. J’en ai utilisé en plastique, mais je vous recommande celles en métal.)

C’est maintenant le moment de couper du bois pour faire la structure des bouts. Les deux bouts de la serre sont exactement semblables, sauf que le devant comporte une porte. Commencez par couper deux morceaux de 4 pouces sur 6 pouces sur 72 pouces et un morceau de 2 pouces sur 4 pouces sur 25,75 pouces. Attachez le morceau de 2 pouces sur 4 pouces au morceau de 4 pouces sur 6 pouces, puis attachez le cadre à la base. Vous devez maintenant ajouter un support de chaque côté du cadre. Demandez à quelqu’un de tenir le 2 pouces sur 4 pouces en place, et faites une marque. C’est la façon la plus facile de trouver l’angle exact requis. Vous pourrez l’installer après l’avoir marqué, coupé, et vérifi é. Vous voilà avec un bout. L’autre est exactement semblable. Une fois les deux bouts construits, prenez le dernier morceau de bois de 14 pieds et celui de 2 pouces sur 6 pouces, et placez-les en haut du cadre, juste sous la colonne de votre serre. Cela lui garantira un soutien accru.

Ensuite, utilisez le reste du bout de bois de 2 pouces sur 6 pouces utilisé pour le cadre des bouts pour solidifi er chaque coin. Encore une fois, cela est plus facile si quelqu’un tient le bois en place, que vous faites une marque, le coupez, le vérifi ez puis l’installez.

La fi nitionLa porte est faite de bois traité de 1 pouce sur 4 pouces. Coupez deux morceaux à 72 pouces et deux autres à 32,5 pouces. Placez le plus long morceau sur le sol et attachez les morceaux plus courts en haut et en bas, en vous assurant que les coins sont bien carrés. Si votre porte n’a pas exactement les dimensions décrites ici, ces mesures changeront. Vérifi ez l’ouverture et faites les ajustements nécessaires.

De retour à la construction. Attachez les petits morceaux aux plus longs, puis prenez un morceau de pellicule plastique 6-mil et recouvrez-en la porte. Ne l’agrafez qu’aux longs morceaux de bois et laissez-en une certaine mesure dépasser par-dessus les morceaux courts. Ne l’agrafez pas aux planches courtes pour le moment. Coupez deux autres planches à 65 pouces. Vissez-les sur le dessus des planches de 72 pouces. Vous devriez obtenir un cadre bien droit. Retournez la porte et tirez la mesure de plastique qui dépasse vers l’autre côté; agrafez-la en haut et en bas. Coupez deux planches à 28 pouces et installez-les en haut et en bas. Et voilà : votre porte. Elle devrait avoir l’air d’un morceau de plastique en sandwich entre deux morceaux de bois. Mettez-la en place, ajoutez les charnières et la quincaillerie. Pour fi nir, vous devrez créer une embrasure à l’intérieur. Vous pouvez le faire avec les restants des morceaux de bois de 1 pouce sur 4 pouces. Vous n’avez qu’à les visser en place afi n que la porte s’arrête lorsqu’elle les frappe. Faites ceci, idéalement, en haut, sur le côté et en bas. Il n’est pas nécessaire de le faire du côté des charnières. Celui-ci sera recouvert de plastique à l’extérieur. Si vous avez besoin de ventilation additionnelle, vous pouvez ajouter une autre porte à l’autre bout.

Maintenant, les étapes fi nales : il faut recouvrir la serre de pellicule plastique. Commencez par recouvrir les bouts. Utilisez un morceau de pellicule 6-mil de 12 pieds sur 10 pieds. Agrafez-la aux bouts. Ne coupez pas l’excédent; laissez-le simplement replié sur le cadre en PVC. Il faut maintenant attacher les grands morceaux de pellicule plastique (24 pieds sur 20 pieds). Déposez le plastique par-dessus le cadre pour que le côté de 20 pieds aille de l’avant à l’arrière sur votre serre. Une mesure d’environ trois pieds dépassera à l’avant et à l’arrière. Sur les côtés, cette mesure sera de deux pieds. Une fois la pellicule plastique en place, agrafez l’un des côtés, puis allez de l’autre; tirez la pellicule pour en effacer les plis et agrafez-la. Allez aux bouts et agrafez le plastique sur le cadre en bois partout où vous le pouvez. Faites le tour du périmètre et attachez les morceaux de bois de 1 pouce sur 2 pouces à l’aide de vis pour bois traité de 1,25 pouce, afi n de retenir la pellicule plastique. Vous n’avez pas besoin de bois traité pour cela. Comme la pellicule plastique durera de trois à quatre ans, vous pouvez remplacer ces morceaux en même temps qu’elle.

Tout ce qui reste à faire, c’est de couvrir l’excédent de pellicule plastique avec de la terre et de la tasser pour que la pellicule reste en place, puis de remplir le fossé. Et voilà : vous avez une serre bien à vous.

Envoyez vos questions à : [email protected]

TRUCS & ASTUCES

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 348

Photos : avocado.org & B.B.

CUISINE

Voilà déjà le printemps qui se

pointe et le retour de la gastronomie d’arrière-

cour! Les commerçants de différentes branches de

distribution de fruits et légumes vont alors à nouveau tenter, comme ce fut le cas l’an dernier, de promouvoir leurs produits en créant, illico et à partir du néant le plus absolu, de nouvelles tendances culinaires à l’aide de publireportages et de démonstrations de chefs patentés sur les réseaux de télévision spécialisés dans la cuisine. Ainsi, l’an dernier aux États-Unis, le National Mango Board associé au National Pork Board a concocté une série de messages culinaires diffusés sur les stations de télévision locales, et pas toujours identifi és comme de la « publicité », afi n de promouvoir leurs produits respectifs, mangues et viande de porc, pour une cuisson sous forme de grillades sur le barbecue.

Les grillades de porc, cela n’a rien de révolutionnaire, mais les mangues cuites sur le barbecue ont de quoi en étonner plus d’un. Les tranchesjuteuses de mangue peuvent caraméliser rapidement grâce au sucre contenu dans le fruit, mais il faut les surveiller de près, car on peut aussi très vite obtenir des tranches informes complètement carbonisées! Cependant, dans l’un des publireportages diffusés dans la presse culinaire l’été dernier, le chef Melissa Kelly affi rmait : « Ajouter des fruits exotiques, tels que des mangues, à des plats à base de viande maigre comme le porc est tout simplement un surprenant et savoureux délice. » Afi n de mieux confondre les consommateurs, les sources de ces publireportages, ou tout simplement la mention que ce ne sont pas des articles rédactionnels du magazine qui les publie, sont très souvent omises. Les producteurs de fruits, de légumes ou de viande

concernés espèrent ainsi faire augmenter les ventes de leurs produits au moment de la saison des grillades en créant de toutes pièces une nouvelle « tendance ».

À partir de là, tout peut arriver sur le barbecue. Certains conseillent par exemple les avocats! Cependant, toutes les précautions sont indiquées pour ne pas obtenir un « blob » vert noirâtre gluant, mais un fruit au vert pimpant avec de belles rayures dorées… Pour cela, évidemment, vous l’aurez deviné, prendre des avocats à peine mûrs. Quant au goût, j’avoue, je n’ai pas testé (et n’en ai pas envie) même si l’expérience me semble techniquement faisable! Ainsi, dès 1997, la série télévisée anglaise de la BBC Ainsley’s Barbecue Bible, réalisée par Ben Warwick, a permis au chef antillais Ainsley Harriott de présenter sa recette de bruschettas aux tomates et aux bananes grillées ou ses aubergines aigres douces à la menthe faites sur le barbecue. Tout comme son célèbre dessert baptisé « Strawberry Hill Pineapple with Rum Butter Glaze »! OK, là je dis OK… Miam-miam, avant même

d’avoir goûté, la simple association de ces mots me fait saliver!

Et d’autres ont suivi, passant sur le grill tout ce qui leur tombait sous la main! Poires, grains de raisins, cacahouètes, nectarines, cerises, prunes, agrumes, etc. Cependant, un de ces nombreux apprentis sorciers a récemment déclaré (déjà sur le chemin de la rédemption?) : « Tout se cuisine sur le grill; cela ne signifi e pas nécessairement qu’il faille le faire! » On l’aura compris, il y a plus de bravade dans ces associations bizarres qu’un véritable désir de créer la gastronomie de demain

Alors, le plus purement possible dans le style de cette nouvelle tendance culinaire, voici pour vous une

adaptation de la célèbre recette de la prestigieuse chaîne hôtelière Alp’Azur Hôtels de la Côte d’Azur en France, les grillades de suprême de canette à la bigarade de céleri et cerises.

Tout pour le barbecue, et le barbecue

pour tout!

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H RA

AS

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Page 50: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

Photo : U.S. D

uck Council

Un numéro : 4,76$

(incluant manutention,

expédition & taxes)

COMMANDEZ LES ANCIENS NUMÉROS ou ABONNEZ-VOUS! 6 numéros pour 28,56$* (frais de port et manutention + taxes inclus)

*pour le Canada et les E.U. ou 39,99 $ pour l’Europe

o Mode de paiement : Mandat-poste, chèque certifié par une banque à l’ordre de : Les Publications Vertes.o * Résidents du Québec, frais de port et manutention, ainsi que TPS et TVP inclus.o & Autres provinces, avec TPS seulement = 4,44$ par numéro (TPS incluse) ou 6 numéros pour 26,62$

(TPS incluse; ajoutez éventuellement vos taxes provinciales).

Retournez ce bulletin sous enveloppe suffisamment affranchie à : Les Publications Vertes, Service des abonnements, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADA

Nom/Prénom : ____________________________________ Âge (facultatif) : ___ Tél. : ________________ Courriel : ______________________

Adresse : ____________________________________________ Nº App. ______ Ville : ______________

Province : __________________ Code postal : _____________________ Pays : ________________________

ATTENTION : EXPIRE FIN JUILLET 2008 (Source : Le Jardinier d’Intérieur #3-3)

LE VOL.3 NO.4,JUILLET 2008,

SERA EN VENTEFIN JUIN

2008.

Il vous faut :• 4 suprêmes de canette;• ¼ tasse (60 ml ) de sauce

bigarade (réalisée avec ½ tasse de sucre en poudre et ½ tasse ( 125ml ) de vinaigre blanc);

• 1 cuiller à café ( 5 ml ) de sel;• ½ cuiller à café ( 2,5 ml )de gingembre frais

râpé;• 2 cuillers à soupe (15 ml) d’alcool au choix

(whisky, cognac, kirsch, etc.);• 1 cuiller à soupe (15 ml) de thym frais;• ½ tasse ( 125ml ) de branches de céleri

tranchées en dés;• ½ tasse ( 125ml ) de cerises aigres douces

dénoyautées;• 50 g de beurre;• du poivre.

D’abord, pour confectionner la sauce bigarade, mélanger le

sucre avec le vinaigre blanc. Portez à ébullition jusqu’à ce que le mélange blondisse légèrement. Évitez surtout que la sauce ne caramélise, car elle ne serait plus utilisable (elle doit demeurer liquide). Parallèlement, poivrez et faites revenir légèrement les cerises et les dés de céleri au beurre pendant trois minutes, sans leur laisser le temps de cuire. Flambez-les avec une cuiller à soupe d’alcool. Préparez une marinade en mélangeant la sauce bigarade encore chaude avec les fruits et les légumes, le sel, le gingembre, le thym et la deuxième cuiller à soupe d’alcool. Y laisser reposer les suprêmes de canette au moins une demi-heure de chaque côté. Puis, faire griller les suprêmes au moins 15 minutes de chaque côté à feu vif sur le barbecue. Attention, lorsque vous piquez la viande avec une fourchette et que le jus sortant est rose pâle, c’est que les suprêmes sont cuits. Parallèlement, vous aurez fait réduire la marinade en sauce sur feu doux. Nappez les suprêmes de cette sauce et servez avec du riz sauvage.

– B.B.Sources : The Wall Street Journal, Le Journal de Montréal, Amazon.co.uk, Marmitons.org et Lagarenne.com.

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❐ No. 2 – 1 ❐ No. 2 – 3 ❐ No. 2 – 5

❐ No. 2 – 2 ❐ No. 2 – 4 ❐ No. 2 – 6

❐ No. 1 – 3 ❐ No. 3 – 1

ANCIENS NUMÉROS (Cochez les numéros ci-dessus) - Prix par numéro : 4,76$ (6,95$ pour l’Europe)

_______ numéro(s) X 4,76$ = __________ $ Europe _______ numéro(s) X 6,95$ = __________ $

OUI, je m’abonne! (6 numéros pour 28,56$, taxes et frais de port et manutention inclus pour le Québec)*

Je suis résident du Québec*

Je suis résident du Canada& Europe : 39,99$ pour 6 numéros

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❐ No. 3 – 2

CUISINE

❐ No. 3 – 3

FR_Vol. 3 Issue 3.indd 50FR_Vol. 3 Issue 3.indd 50 4/22/08 10:38:25 PM4/22/08 10:38:25 PM

Page 51: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 3, No. 3 (Mai / juin 2008)

1-877-931-3817Tél. : (514) 931-3817 – Fax : (514) 933-4865

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3439, boulevard Fiset, Sorel-Tracy, QC, J3P 5J3Tél. : 450-780-0008 • Fax : 450-780-0521

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Photos : Laurent F. & Philips

TECHNOLOGIE

Éclairage horticole : la valeur micromole d’une ampouleÉclairage horticole : la valeur micromole d’une ampoule Par J.-F. SavardPar J.-F. Savard

1 – La valeur micromoleLa lumière visible constitue une faible proportion des

rayonnements électromagnétiques qui sont perçus

par l’œil humain. Sa longueur d’onde varie de 380 à

760 nanomètres. C’est cette lumière qui est utilisée lors

du processus de photosynthèse des plantes. La lumière,

comme d’autres types de radiation, est composée

d’éléments énergétiques individuels appelés photons.

Plus la longueur d’onde de la radiation est courte, plus

l’énergie dispensée par les photons est puissante. La

valeur en micromoles se quantifi e en particules de lumière

(photons) qui produisent entre 400 et 700 nm et sont

renvoyées sous la forme d’une source de lumière appelée

fl ux photonique photosynthétique. Le nombre de photons

absorbés par la plante détermine le taux de photosynthèse,

qui, conséquemment, détermine le taux de croissance de

cette plante. Par conséquent, la valeur micromole est aussi

appelée « Éclairage/lumière de croissance (Growth Light) ».

En général, une augmentation de l’ordre de 10% de la

« lumière de croissance » équivaudra également à une

augmentation de 10% de la croissance de la plante.

Pourquoi la technologie des ampoules Agro-Lite XT

de Philips permet-elle une augmentation de 10% des

micromoles comparativement aux autres modèles?

Tout simplement parce que cette ampoule bénéfi cie de

l’éclairage plus intense émis par sa diode aux halogénures

de mercure à haute pression, ce qui constitue la solution

la plus effi cace en matière énergétique lorsqu’il est

question d’éclairage additionnel. Une proportion de 25 à

30% de l’intrant énergétique électrique est convertie en

rayonnement de photosynthèse (de 400 à 700 nm) au

spectre PAR (photosynthetic active radiation) amélioré. La

durée d’utilisation d’une lampe aux halogénures de mercure

à haute pression est deux fois supérieure à celle des lampes

à halogénure métallisé et son fl ux lumineux ne diminuera

en intensité que dans une proportion de moins de 10% sur

sa durée d’utilisation (par rapport à l’ampoule HM). Elle

constitue la source énergétique la plus économique pour

un éclairage additionnel plus intense.

2- L’ampoule Agro-Lite XT de PhilipsPourquoi choisir les ampoules Agro-Lite XT? Elles stimulent

la croissance des plants. Elles émettent 10% plus de

micromoles (comparativement aux modèles C1000S52 de

Philips). Leur durée d’utilisation est de plus de 24 000 heures.

Elles permettent un excellent maintien du fl ux lumineux.

Leur fi lament est en tungstène. Elles disposent d’un système

à remplissage-mise sous pression de type High Arc (Xenon).

Elles utilisent la technologie ALTO™ (voir ci-dessous). Elles

sont composées d’un faible taux de mercure par souci pour

l’environnement (norme TCLP). Leur puissance en lumens

est de l’ordre de 45 000 (145 lumens/watt). La longueur

de l’ampoule est de 381 mm. La douille est de type Mogul.

C’est une ampoule au wattage unique de 1000 W. Elle offre

un voltage de 260V. La couleur de son spectre diffuse une

température de 2100°K. Son indice CRI (Color Rendition

Index) est de 25, ce qui assure sa durabilité. La forme de

l’ampoule est confi gurée selon la norme internationale E25.

Ces ampoules sont garanties deux ans.

En cinq points, je vous propose de réfl échir à votre technique d’éclairage en culture intérieure. Il ne sera question ici que de vous guider vers une compréhension de certains des facteurs les plus infl uents sur le rendement de votre récolte, sans toutefois trop aller en profondeur. En effet, la question du rendement par ampoule n’est qu’une considération parmi une multitude d’autres facteurs qui sont tout aussi importants dans la quête de grosses récoltes! En ce qui concerne votre éclairage horticole, posez-vous les cinq questions suivantes :

1 – Quel type d’ampoule dois-je utiliser?Il existe plusieurs types d’ampoules qui répondent chacune à un besoin différent. L’important, lorsque l’on se pose cette question, c’est de bien déterminer ses besoins. Est-ce que je pense faire plus de croissance végétative ou fl orale? Est-ce que le prix est important? Est-ce que mon ampoule offre un spectre équilibré? Je vous propose donc une bonne ampoule Hortilux remplacée toutes les deux récoltes.

2 – Combien d’heures ai-je utilisé cette ampoule?Pour conserver des performances optimales dans une salle de culture intérieure, il est important de ne pas utiliser une même ampoule au-delà de trois récoltes. Vous remarquerez vous-même que la densité des infl orescences (ou sommités fl euries) ainsi que le poids total de votre récolte diminueront de façon exponentielle à chaque récolte, en fonction du vieillissement de votre ampoule. Plusieurs professionnels remplacent les ampoules de moindre qualité après chaque récolte et les ampoules de qualité supérieure toutes les deux ou trois récoltes.

3 – Quel type de réfl ecteur dois-je utiliser?Le type de réfl ecteur que vous utilisez est d’une importance cruciale pour une récolte abondante. En effet, c’est lui qui dictera l’espace de croissance

Éclairage horticole : Éclairage horticole : le rendement par ampoulele rendement par ampoulePar J.-F. SavardPar J.-F. Savard

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Éclairage horticole : la valeur micromole d’une ampoule Par J.-F. Savard

Biofl oral 1-877-384-9376 • Brite Lite 1-800-489-2215Biofl oral 1-877-384-9376 • Brite Lite 1-800-489-2215

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que vous allouerez à chaque lampe, donc le nombre de plants et la grosseur de chacun de ceux-ci. Certains réfl ecteurs vous permettent une surface totale de 0,6 mètre sur 1,2 mètre, alors que d’autres vous offriront jusqu’à 1,5 sur 1,8 mètre! Certains sont recouverts d’une couleur ou d’un matériau de moins bonne qualité, alors que d’autres sont beaucoup plus réfl échissants (si vous voulez un petit truc, je vous conseille les réfl ecteurs Adjust-A-Wings d’Accent Hydroponics).

4 – À quelle distance du bas de mes plantes se trouve mon ampoule?Il est d’une importance capitale de comprendre que la lumière émise par vos ampoules diminue de plus de 50% d’intensité par distance de 30 centimètres qu’elle parcourt.

Si vous êtes du genre entêté à faire de grosses plantes (de 0,6 à 1,5 mètre), je vous conseille de bien dégager la moitié inférieure de votre plante afi n de permettre à la partie supérieure de mieux se développer. Si, par contre, vous utilisez une technique « marée verte » (voir notre volume 3 – numéro 1) avec des plants d’une hauteur moyenne de 30 à 60 centimètres, vous serez

toujours en mesure de bénéfi cier de 50% plus de lumière et vous obtiendrez des fl eurs plus denses et plus nombreuses. En somme, le but est de faire pousser un maximum de fl eurs dans un espace donné, sans perdre son temps avec des plantes exhibant trop de branches ou de feuilles.

5 – À quelle grosseur ai-je induit le cycle de fl oraison et quels sont les autres stress/contrôles bénéfi ques que j’ai donnés à mes plantes?Le nombre de plants que vous déciderez de placer sous vos lampes dictera à quelle grosseur vous commencerez votre cycle de fl oraison et quel genre de manipulations sera nécessaire selon la variété utilisée. Il faut donc connaître les caractéristiques spécifi ques de vos plantes afi n d’être en mesure de prévoir leur comportement en stade de fl oraison. À partir de ce moment, vous pouvez analyser le type de manipulation physique nécessaire pour obliger votre (ou vos) plante(s) à remplir de fl eurs l’espace que vous lui (leur) aurez consacré. Après avoir bien compris les méthodes d’entraînement des plantes, vous pourrez soit :• Attacher en rabattant;• Plier en brisant la pulpe;• Tailler les sommités fl euries dominantes.

D’ici là, je vous conseille de bien réfl échir à ces points tout en observant le comportement des plantes dans votre salle de culture, et de penser aux améliorations potentielles que vous pourriez apporter à votre espace de culture. Dans une industrie où la technologie change et s’améliore si rapidement, il est parfois important d’accepter de se remettre en question afi n de s’améliorer soi-même (et par conséquent, sa récolte!).

Le spectre de lumière amélioré de l’ampoule de culture

Philips Agro-Lite XT™ en fait une composante idéale pour

de l’éclairage additionnel indispensable à la culture en

serre. Elle est conçue spécialement pour améliorer la qualité

et la productivité du plant. Vous pouvez ainsi profi ter

de la technologie des ampoules Agro-Lite XT™ dont

l’excellente répartition spectrale contribue à l’amélioration

de la croissance des plants. Philips offre d’ailleurs toute une

gamme d’ampoules adaptées à la culture à l’intérieur :

• Ampoule aux halogénures de mercure à haute pression

de 1000 W;

• Ampoule aux halogénures de mercure à haute pression

standard;

• Ampoule de culture au spectre amélioré X-TREME;

• Ampoule à décharge à haute intensité Cermalux.

Ces ampoules de haute technologie offrent de nombreux

avantages. Elles améliorent la croissance des plants (10%

plus de lumens – micromoles comparativement au modèle

d’ampoule C1000S52 de Philips). Elles émettent plus

d’énergie essentielle à l’amélioration de la photosynthèse.

Leur coût d’achat initial est assez bas et elles engendrent

des dépenses énergétiques inférieures pour un éclairage

plus économique. Avec ces lampes, moins d’ampoules sont

requises pour un éclairage équivalent en intensité. L’effet

d’ombre est réduit grâce à la technologie des ampoules

ALTO™. De plus, l’ampoule Agro-Lite contient un très faible

taux de mercure, ce qui en fait une lampe qui respecte

les normes environnementales. Elle ne provoque pas de

défaillance en cours de performance. Comme je l’ai précisé

plus haut, son fi lament est en tungstène. Elle dispose

d’une grande fi abilité du cycle d’allumage selon la durée

d’utilisation. Sa technologie assure moins de faiblesses

d’éclairage pendant la durée d’utilisation et permet ainsi

une croissance plus constante des plants. Philips offre des

dimensions internationales compatibles avec tout système

de douille et des composantes contrôlées, ainsi qu’un

meilleur calibrage et une grande qualité du produit fi ni.

Cependant, l’ampoule Agro-Lite XT ne doit être utilisée

qu’avec des régulateurs de type S52.

3 – La technologie ALTO™ respecte les normes environnementales sans sacrifi er la performance du produitLa technologie ALTO™ de Philips offre un calibrage

d’éclairage supérieur qui respecte les normes

environnementales. Les lampes contiennent le plus bas

taux de mercure actuellement autorisé sur le marché.

ALTO™ minimise l’utilisation de mercure en maximisant

la performance et l’énergie. Le projet d’ampoules

Agro-Lite XT a été réalisé au moyen de cette technologie.

Son système de dosage d’injection est fabriqué avec des

capsules scellées.

SCHÉMA DE L’AGRO-LITE XT

Photo : Laurent F. – Illustrations : System D

& Philips

TECHNOLOGIE

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Photos et illustrations : Canna NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

Dans mes voyages et ma correspondance à travers le monde, j’ai remarqué qu’il existe une grande confusion au sujet de l’utilisation horticole de la coque de la noix de coco, que l’on appelle (après son vieillissement) « tourbe de coco » ou « tourbe de coir ». Au début des années 1980, j’ai connu ce produit comme additif potentiel au terreau minéral ou aux mélanges légers de tourbe. On pensait alors que la tourbe de coir posait trop de problèmes pour l’utiliser seule, mais qu’elle causait des résultats indirects intéressants quand on la mélangeait à un terreau ou qu’on l’utilisait comme amendement pour améliorer la structure du terreau. La tourbe de coco a été présentée à la Royal Botanical Society en 1862; après un succès initial, on l’a reléguée à l’arrière-plan à cause de ses problèmes inhérents. De nos jours, on l’utilise partout, en mélange ou telle quelle. Mais de quoi parlons-nous, et pourquoi le marché de l’horticulture a-t-il mis tout ce temps à l’accepter?

D’abord, les caractéristiques physiques et chimiques du coco sont uniques : elles se modifi ent spectaculairement avec le temps. Le paillis vert ou récemment récolté est en fait constitué de la poussière (et des fi bres brisées) générée par le processus qui détache les fi bres de la coque de la noix de coco. Cette matière est alors inutilisable. Après plusieurs mois de décomposition, elle commence à présenter des caractéristiques utilisables : elle retient mieux l’humidité, se met à relâcher le potassium et les autres sels à des taux raisonnables, et sa structure demeure stable. Pendant une courte période, la tourbe de coco est alors utilisable pour la production de plantes en pots. La tourbe de coco doit aller plus loin pour travailler correctement avec la plante, mais alors une grande partie de la structure est perdue et la durée utilisable est sévèrement réduite. Même

si les étapes suivantes de la dégradation du coco offrent de bons amendements de sols, elles ne conviennent pas comme substrat. Ses problèmes structurels, cependant, ne forment qu’une petite partie du problème.

La disponibilité des nutriments contenus est affectée par la décomposition continue. Les cocotiers ont la rare capacité d’utiliser une solution d’eau de mer comme source d’eau. L’eau de mer a une forte conductivité électrique, qui est la mesure de la concentration en sel. Les cellules végétales ont besoin d’une conductivité beaucoup plus basse. Pour que l’eau se déplace dans les racines d’une plante, elle doit surpasser la force osmotique des membranes que ses molécules doivent traverser.

L’eau se déplace dans la plante, d’une région à faible conductivité à une région possédant une plus forte conductivité, car elle vise l’équilibre. Lorsqu’une membrane semi-perméable isole les deux solutions, seuls certains éléments ou certaines molécules peuvent la traverser, généralement des molécules d’eau ou des molécules plus petites, en utilisant le processus de l’osmose. (Fig. A-1) Les membranes peuvent également être sélectivement perméables, c’est-à-dire permettre aux particules d’une certaine taille de passer, tout en bloquant les autres. (Fig. A-2) Dans les mélanges de terreaux typiques, fertilisés aux taux recommandés, la conductivité électrique de l’humidité racinaire (qui comprend les engrais, c.à.d. les sels) est plus basse que la conductivité interne des cellules racinaires, ce qui permet à l’eau de se déplacer ou de se diffuser à travers les membranes frontalières. Comme la conductivité électrique de la masse racinaire s’approche de celle de la plante, le mouvement de l’eau ralentit et cesse. Malheureusement, ce n’est pas tout, car elle peut se déplacer

Planter sur du coco, briser le mythe

Fig. A-2 : Elle bloque le passage de presque tout le reste.

Fig. B : Le tamponnage équilibre les éléments du substrat.

Fig. C-1 : Le test tactile : on dirait qu’il faut arroser.

Par Ralph B.

Fig. A-1 : Effet de la membrane semi-perméable de la cellule végétale ; elle permet à l’eau

de passer d’une région de haute concentration à une région moins concentrée.

membrane semi-perméable

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58LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

NOUVELLES DE L’INDUSTRIEdans l’autre sens. C’est de cette façon que se produisent la plupart des « brûlures par le sel ». Pour compenser et tirer l’eau de la solution d’eau de mer (formée d’eau et de plusieurs sels différents) et la faire bouger dans la plante, le cocotier concentre les sels entre ses parois cellulaires, une région que l’on nomme « espace intercellulaire ». Cela cause une augmentation de la conductivité électrique interne, tout en permettant aux cellules de fonctionner normalement. Le processus de récolte des fi bres accroît également le taux de conductivité, car les coques de noix de coco sont préalablement trempées dans de l’eau de mer (c’est la source d’eau la plus abondante près du milieu de culture des cocotiers), qui imprègne ses sels dans tous les pores du coco. Quand la décomposition se produit, de grandes quantités de ces sels ressortent, particulièrement le potassium, l’élément que l’on trouve en plus grande quantité sous forme d’ions (sel).

Tous les nutriments utilisables deviennent disponibles pour les processus internes de la plante sous forme d’ions, d’atomes chargés ou de groupe fonctionnels comme les nitrates. Les ions s’infl uencent les uns les autres. Dans les processus végétaux, ils sont combinés de manière contrôlée. Dans une solution avec d’autres ions, sans contrôle, ils se combinent ou s’associent avec d’autres ions, de charge opposée. Ils infl uencent également la disponibilité des autres ions de charge similaire. On parle alors d’antagonisme : un élément faisant partie d’un vaste ensemble diminue la disponibilité d’un autre lorsque sa quantité est moindre. Dans ce cas, alors que la concentration en potassium augmente, la disponibilité du calcium et du magnésium décroit. On appelle couramment cela un blocage. Avec les effets du pH et de la température, ces sels peuvent précipiter. Cela fonctionne dans l’autre sens : lorsque le calcium s’accroît, la disponibilité du potassium diminue. De plus, le potassium a la capacité de se déplacer dans une plante presque comme il le souhaite, et est surtout non réglementé. C’est une caractéristique que toutes les plantes ont adapté en harnachant ces ions afi n qu’ils travaillent en se déplaçant.

D’accord, mais comment cela affecte-t-il l’utilisation de tourbe de coco ou de paillis? Lorsque le coco se décompose, il « émet » des sels qui accroissent la conductivité électrique du substrat, ce qui peut causer des brûlures et un déséquilibre des taux de calcium, de magnésium et de potassium. Plus vert est le coco, pire est le problème. Environ au moment où cette « émission » ralentit suffi samment pour permettre la culture, la structure a les caractéristiques de la fange et requiert des amendements comme de la perlite, du sable, des cailloux ou d’autres particules grossières afi n de l’aérer. De plus, l’état de décomposition est à son plus fort : ce qui

reste ne durera pas, et sera facilement lessivé du contenant. Nous savons que si l’on pouvait contrôler le taux de sels ET le rapport de ces sels plus tôt, nous aurions à la fois une bonne structure et un bon équilibre nutritif.

La tourbe de coco possède certaines caractéristiques physiques qui sont très bénéfi ques à la croissance végétale. Elle est avant tout renouvelable, donc elle n’endommage pas les ressources naturelles. Elle utilise le produit fi nal qui reste, une fois réalisées la culture et la récole de la précieuse noix. Au bon stade de décomposition, la tourbe de coco peut être utilisée comme substrat seule, sans ajout de perlite ou d’autres amendements durables. La tourbe de coco elle-même a un pH relativement stable et sert de tampon du pH, dans une gamme qui convient à la croissance des plantes. Les particules de tourbe sont plutôt solides et grossières au départ. Une fois traitées et décomposées jusqu’à un certain point, cependant, elles deviennent comme des éponges, avec leur micropores qui retiennent l’eau pour qu’elle soit à l’écart des racines mais qu’elle demeure disponible pour remplir les plus gros pores, auxquels les racines ont accès. Cela limite l’excédent d’eau tout en gardant des réserves. Ces particules ne retiennent aucun ion, mais uniquement ce qui peut sécher sur les particules elles-mêmes; tant que le substrat est humide, les nutriments sont donc disponibles. Au bon stade de décomposition, les particules forment une combinaison d’air et d’eau idéale, car il y a plus d’espace pour l’air que pour l’eau avec les microspores retenant une réserve d’eau, qui sert de tampon. Contrairement à la tourbe de sphaigne, on ne trouve pas d’huile sur sa surface; le mouillage des particules n’est donc pas un souci. L’élément crucial est la décomposition de la particule jusqu’au stade idéal. Un problème demeure : à ce stade idéal, la quantité de sels relâchée est encore élevée.

En contrôlant le processus de décomposition, en ajoutant la bonne solution tampon, en nourrissant les plantes avec les bons taux de nutriments pour contrebalancer les émissions du coco, on obtient des conditions idéales pour la culture. Si on ne tient pas compte du substrat, le résultat peut être désastreux. Même si la plante est bien nourrie, que les taux de nutriments sont idéaux, un seul arrosage avec de l’eau pure détruira le tamponnage, causant un choc pour la plante et le substrat et augmentant rapidement le taux de potassium. En conséquence, les plantes qui n’ont pas assez de certains ions, comme le calcium (il en existe plusieurs), que ce soit à cause d’une alimentation trop pauvre ou d’un lessivage, montreront des signes de carences en ions et en autres éléments, alors que l’accumulation de potassium dans les tissus végétaux causera fi nalement une brûlure de la marge des feuilles, surtout au bout. L’horticulteur

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inexpérimenté croira tout de suite que les taux de nutriments sont trop élevés et que les sels posent problème; il réduira la concentration d’engrais et lessivera le substrat. Or, bien sûr, cela ne fera qu’amplifi er le problème. Pour cultiver sur du coco, l’important est d’utiliser la bonne alimentation pour équilibrer les produits relâchés par le coco, non seulement quant à la disponibilité, mais également quant au taux des minéraux les uns par rapport aux autres. (Fig. B) Il est tout aussi important d’arroser correctement.

Si sa structure est bonne, la tourbe de coco retient environ 33% plus d’humidité qu’un substrat de tourbe de sphaigne équivalent. Comme une grande quantité d’eau est entreposée dans les micropores, le substrat peut avoir l’air sec même s’il est encore très humide. (Fig. C-1, 2, 3) Les mêmes règles s’appliquent en terreau ou en mélange hors sol. Arrosez lorsque le contenant a perdu 50 % de la quantité maximale d’eau qu’il peut retenir contre la gravité (immédiatement après le drainage d’un contenant nouvellement arrosé). Pour réaliser cela correctement, il faut se fi er au poids, qui changera avec le temps, la masse racinaire, l’humidité, la température et le tempérament de l’horticulteur (pensez au syndrome du pouce sur la balance). Si on contrôle étroitement la décomposition et la taille des particules, le drainage se fera sans que vous ayez besoin d’ajouter quoi que ce soit (perlite, etc.), ce qui élimine les soucis liés à l’évacuation. On peut obtenir encore plus d’espace réservé à l’air en augmentant la quantité de fi bres et de coques de noix de coco. Vous obtenez alors un substrat entièrement renouvelable et biodégradable, qui résiste au compactage.

Finalement, si le pH du substrat est tamponné et contrôlé, il demeure plutôt constant pour toute sa durée de vie. Le substrat établit son pH entre 5,2 et 6,2 et s’y tient. Les produits à base de sphaigne, quant à eux, tentent de retourner à un pH de 4,5 ou moins dans les trois mois qui

Fig. C-2 : Le test tactile : c’est froid et humide

Fig. C-3 : Le test tactile : pas encore prêt pour l’arrosage

Phot

os :

Cann

a

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Photos : Canna

60LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 3

NOUVELLES DE L’INDUSTRIEsuivent la plantation. En utilisant un coco ayant le bon âge et la bonne porosité, vous devriez pouvoir cultiver et récolter pendant près d’un an avant de le remplacer. Le pH demeure convenable; seule la structure se modifi e et limite la durée de vie utile.

En contrôlant le processus de vieillissement, en utilisant les bons taux des bons nutriments,

et en pré-tamponnant la tourbe de coco, les horticulteurs peuvent s’attendre à obtenir un substrat idéal, équilibré, à la composition parfaite, ayant une bonne porosité, offrant un bon tamponnage et leur causant beaucoup moins de maux de tête que les mélanges de tourbe de sphaigne

hors sol. Le substrat est un bon point de départ, mais pour compléter une récolte, il est essentiel d’utiliser aussi les bons nutriments. Le coco doit être « nourri » avec les plantes. Une fois que le substrat offre un tampon, ce qu’il fera selon les nutriments qu’on lui fournit, qu’ils soient bons ou mauvais, on peut l’effacer en arrosant le substrat à l’eau pure. Celui-ci ne retient rien et lessivera ses

nutriments. La plante souffrira jusqu’à ce que le tampon soit rétabli. Lorsque vous arrosez un substrat de coco dans lequel une plante croît, faites-le toujours avec une solution d’engrais contenant au moins une conductivité électrique de 0,6 mS/cm3. Cela préservera l’équilibre des nutriments les uns par rapport aux autres et vous assurera que vos plantes obtiennent exactement ce dont elles ont besoin.

Le coco est un substrat idéal. Lorsque tout est parfait, les plantes s’y portent à merveille. (Fig. D-1, 2) Une seule entreprise offre tous les éléments requis : CANNA. CANNA, toujours à la recherche d’idées novatrices dans le monde horticole, a commencé à explorer les possibilités du coco alors que la tourbe ne formait que des tas géants de débris, résidus de la production de fi bres. Ces débris créaient des montagnes géantes de matière pourrissante dans les paysages des pays producteurs. Chaque année, les montagnes croissaient. Elles ont été les premières sources de tourbe de coco de CANNA, mais avant d’offrir ce produit aux consommateurs, CANNA a compris qu’elle devait

mieux contrôler la substance pour recevoir la certifi cation RHP. L’entreprise s’est mise à contrôler le produit dès la récolte, à travers le traitement, jusqu’à son entreposage dans de grands bunkers de béton pour un vieillissement parfait. Il est ensuite tamponné, emballé et livré. Tout cela est fait sans stérilisation à la vapeur, qui entraînait d’autres conséquences.

En évitant la stérilisation à la vapeur afi n de se conformer aux normes RHP, CANNA évite également les modifi cations chimiques dans le substrat, la transformation des nitrates en nitrites (toxiques pour la plupart des formes de vie) et, encore mieux, préserve l’activité des trichodermies naturelles, ce qui offre aux récoltes une protection inégalée par les entreprises concurrentes. La structure demeure intacte, l’émission de potassium demeure une variable connue et le produit est livré sans semences, sans insectes, sans maladies ni autres problèmes provenant du sol.

Comme le démontrent toutes ses gammes de produits, CANNA croit au concept du système complet. Il est essentiel d’éviter les erreurs. Le « système » de culture de coco, comprenant le substrat et les engrais, a été conçu après des années de recherche à l’interne et d’innombrables tests sur le terrain, afi n d’offrir la bonne solution de culture, la composition et la concentration exactes de tous les éléments requis pour une culture sur substrat de coco. (Fig. E) Les engrais CANNA COCO (et COGr) sont conçus pour répondre précisément aux besoins du substrat tamponné CANNA COCO (et à ceux des plaques de COGr). Pour commencer et poursuivre l’expérience de culture sur coco, il n’y a pas de méthode plus facile ou meilleure.

Pour plus de renseignements sur CANNA COCO, procurez-vous le dépliant ou la fi che d’information en visitant votre jardinerie favorite, ou encore le Guide de culture en visitant

Fig. D-1 : On peut cultiver une grande variété de plantes avec succès sur le coco. Poivrons,

concombres, thym et tomates sur coco.

Fig. D-2 : Basilic ‘Spicy Globe’ cultivé sur substrat tamponné CANNA COCO avec

les engrais CANNA COCO A/B.

Fig. E : Les changements de la concentration des nutriments infl uencent la croissance (Souci ‘Dwarf Bolero’)

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Nou

veau

tés

Hor

ticol

esUne pelouse parfaite!La belle saison amène avec elle, après la fonte des neiges,

son lot de soucis pour l’entretien du gazon. Des compagnies spécialisées sont là pour apporter conseils, entretien et idées de décoration. Ainsi, Centre-Ville Paysagiste inc. œuvre

aussi bien du côté entretien paysager que du côté aménagement paysager. Dans le premier cas, la compagnie offre des services de tonte de pelouse, d’entretien des plates-bandes, de fertilisation de gazon, de taille et émondage ainsi que des services de nettoyage printanier et automnal. Du côté paysager, du début jusqu’à l’accomplissement complet de votre projet, l’équipe de C.-V. P. inc. travaille en étroite collaboration avec vous afi n d’en

arriver à l’idée de départ : votre satisfaction d’avoir réalisé l’aménagement de vos rêves. Cela comprend la pose de tourbe et de gazon (naturel ou artifi ciel), l’installation de pavé uni ou de murets, la décoration fl orale, la plantation, la taille et l’émondage. Cela peut aussi comprendre l’installation de systèmes d’irrigation. Appelez au 1 514 881-2444 pour une estimation gratuite. Télécopieur : 1 514 881-9434, site Internet : www.centre-villepaysagiste.com. Pour l’arrachage des mauvaises herbes seulement, faites appel à Service des Espaces Verts/Greenspace au 1 514 337-1060 ou visitez le : www.espacesverts.qc.ca.

– J.D’l.

Les modules domotiques X-10Vous avez toujours rêvé de pouvoir automatiser votre salle de culture. Voici enfi n les modules domotiques X-10, qui vous permettront de contrôler par ordinateur votre chambre de culture. Avec ces petits modules, fi nis les minuteurs et les branchements de fi ls à n’en plus fi nir. Il suffi t de brancher le composant, soit ventilateur, pompe à eau, etc., sur le module, puis le module dans une prise 110 volts, et bingo, vous êtes prêts à automatiser votre pièce de culture. Le ou

les modules sont reliés à une interface qui possède un port USB qui se branche à votre ordinateur. Vous n’avez plus qu’à confi gurer les heures d’ouverture et de fermeture. Ensuite, l’ordinateur n’est plus nécessaire, vous pouvez tout simplement le fermer et le tout va parfaitement fonctionner.

Chaque module est relié à l’interface, mais ne nécessite aucun fi lage. Le tout communique par le câblage électrique de

la maison. Les modules s’envoient des signaux qui ne sont

déchiffrables que par les modules X-10, donc ils n’interfèrent pas avec les autres appareils branchés sur le même circuit! Plusieurs sites Internet vendent des produits compatibles X-10 : magasinez! J’en ai vu à moins de 15 $ pièce, ça vaut vraiment la peine si l’on considère qu’ils coûtent à peu près le même prix qu’une minuterie! Vive la technologie X-10!

– P.H

Ampoules FrescaSol à refroidissement à l’eau de Best Coast GrowersCes ampoules HPS de 1 000 watts à longue durée de vie et à refroidissement à l’eau proposent des systèmes au sodium à haute pression avec enveloppe de Pyrex refroidi à l’eau. La distance avec le sommet des cultures peut passer de 45 à 13 cm! Le pourcentage de gain en énergie lumineuse passe à plus de 10%. Elles sont encore peu utilisées en hydroponie, puisque la plupart des cultivateurs d’intérieur sont plutôt dubitatifs face à un système qui incorpore de l’eau à de l’électricité et diffuse une aussi grande puissance en watts, mais leur effi cacité est redoutable. L’utilisation d’un tel système permet en effet de réduire la chaleur dans la salle de culture, à un tel point que cultiver en période estivale est une vraie farce!

Les ampoules ainsi refroidies sont tellement peu chaudes que vous pouvez même toucher leur enveloppe sans jamais vous brûler. Un tel système permet non seulement d’éliminer presque complètement la chaleur émise par les ampoules, mais permet aussi de mettre les lampes beaucoup plus près des plantes, ce qui augmente la densité lumineuse et, du même coup, la récolte! Je me suis procuré cette lampe auprès d’un de mes amis; je sais qu’il existe différents modèles pour les HPS. L’eau y agit par refroidissement en circuit fermé. Il ne faut pas les utiliser sur une installation électrique supérieure à la tension moyenne (1 000 volts). N’utilisez jamais des adaptateurs ou des prises endommagés. Ne placez pas des objets lourds sur le fi l électrique. Information : www.bestcoastgrowers.com/products/FrescaSol.htm.

– P.H

Trousse de culture de tissuÀ cause de sa nature scientifi que, la reproduction végétale par culture tissulaire a jusqu’à maintenant été réservée aux horticulteurs professionnels. Ce n’est plus le cas : le Super Starts Plant Tissue Culture Kit vous fournit tous les outils et toutes les instructions requises pour créer une copie exacte de vos plantes favorites, sans quitter votre foyer. Cette trousse

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sur ses composantes de remplacement lors de votre prochaine

visite à la jardinerie.

– K.B.

Vive le changement Favorisez l’agriculture durable en plantant les semences

traditionnelles et paysannes d’herbes, de légumes

et de fl eurs offertes par Seeds of Change. Toutes

les semences sont certifi ées 100% biologiques par

le USDA National Organic Program, et les sachets

recyclables en plastique sont écologiques : leur

fabrication nécessite moins de combustibles fossiles

et d’énergie que les traditionnels sachets de papier.

Chaque sachet comprend des instructions complètes

et un sceau étanche de style ziplock, qui permet de protéger

et d’entreposer même la plus petite des semences. Choisissez

vos semences Seeds of Change dans votre jardinerie favorite.

– K.B.

Débarrassez-vous des infestationsLes insectes n’ont aucune chance avec Pyreth-It

Formula 2 et PureSpray Green. Pyreth-It Formula 2

détruit plus de 100 espèces d’insectes

à l’aide de son ingrédient actif, la

pyréthrine, alors que le Pure Spray

Green, certifi é par l’OMRI, utilise

les vertus du pétrole. Apprenez-en

davantage sur les pesticides à large

spectre en visitant votre jardinerie locale

– K.B.

Le Mylar ou la magie du noir et blancUn petit rien du tout, semble-t-il, d’apparence

insignifi ante, cette mince feuille de plastique

d’une opacité désarmante vous comblera. Offert

dans la plupart des boutiques hydroponiques depuis

quelque temps déjà et à un prix plus qu’abordable,

ce produit fait des merveilles. Très souple, facile

à installer, cette feuille de protection bloque bien

la lumière. Un côté blanc qui réfl échit bien la luminosité

nécessaire aux plantes et un côté noir très opaque qui ne

laisse rien passer. Elle est vendue au pied ou en rouleau, le

pied comprend une section de 12 pouces sur 120 pouces de

largeur, et ce, pour un dollar et quelques sous le pied linéaire.

Le Mylar « Black and White » est un incontournable de la

culture intérieure.

– C.A.

Vaporisateur insecticide pour tomates et légumesDoktor Doom est fi er de présenter son nouveau vaporisateur

insecticide Knockout pour les tomates et les légumes... et

contre les acariens tétranyques. Ce produit fait partie du

nouveau programme en deux étapes de Doktor Doom pour

l’éradication des acariens tétranyques. Cette formule contient

0,20 de pyréthrine, mais aucun butoxyde de pipéronyle

(BP). La pyréthrine est approuvé pour la culture biologique

(pour usages restreints; consultez l’OMRI pour plus de

renseignements), alors que le BP ne l’est pas.

Avec cette concentration, Spider Mite Knockout est 19 fois

plus puissant que les insecticides contenant du savon et des

acides gras et 10 fois plus puissant que ceux qui contiennent

du BP. Les savons et les acides gras doivent être appliqués

généreusement sur les plantes, au point d’en dégoutter, car

ceux-ci sont conçus non pas pour tuer les insectes, mais pour

les noyer. Ces applications généreuses causent des dommages

aux plantes (phytotoxicité) en bloquant les stomates, les pores

que les plantes utilisent pour la photosynthèse. Elles causent

ainsi une réduction de la taille de la plante et de la production

de fruits. De plus, davantage de produit doit être utilisé pour

chaque application, ce qui signifi e que vous y passez plus de

temps et dépensez plus d’argent.

L’insecticide Spider Mite Knockout de Doktor Doom est vendu

en aérosol, dans un contenant de 16 oz muni d’une valve

spéciale permettant de vaporiser dans toutes les directions, y

compris à l’envers. Le vaporisateur en aérosol produit de très

fi nes gouttelettes qui couvrent bien toute la plante en utilisant

le moins de produit possible par application. Vous économisez

temps et argent. De plus, comme il est concentré, il tue les

acariens tétranyques au contact.

Utilisez Knockout sous le feuillage, puis utilisez un fumigateur

Fogger de Doktor Doom. Faites cela trois ou quatre fois sur

une période de 12 jours pour une éradication complète

des acariens tétranyques. Souvenez-vous que les acariens

tétranyques pondent leurs œufs lorsque vous tentez de

les tuer. Des applications répétées sont donc nécessaires

pour gagner la guerre. Recherchez les produits Doktor

Doom chez votre jardinerie favorite. Visitez le www.

doktordoom.com pour plus de renseignements et pour

obtenir des conseils.

– J.D’l.

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