MAGAZINE PAROISSIAL DU TARDENOIS - VESLE … · *de l’hébreu Immanouel: ime (avec) anou (nous) ... méfiance réciproque ont construit des murs de division et de séparation. mais

MISÉRICORDE ET PAIX

P.4/ Ville-en-Tardenois :retour au top

P.15 / Retour sur les Journées mondiales de la jeunesse

PAROISSES URBAIN II - DU TARDENOIS3002 / REDACTION-ADMINISTRATION : 32, RUE SAINT-LAURENT - 51170 VILLE-EN-TARDENOIS - ISSN : 2112-6356

MAGAZINE PAROISSIAL DU TARDENOIS - VESLE

CHEZ NOUS Sèves nouvelles

n°81DÉCEMBRE 2016 | 1,22 e

http://chez-nous-seves-nouvelles.net

ÉDITORIAL

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CHEZ NOUS SÈVES NOUVELLES | Décembre 2016

P A R J O S E P H G A R N O T E L

Président : Daniel Huvet. Rédacteur en chef : Claude Soudant. Responsable de la rédaction : Yves Malot. Rédaction-administration : Maison Saint-Sixte 6, rue du Lieutenant Herduin 51100 Reims. Textes, photos et dessins : droits réservés (sauf autorisation de la rédaction). Directeur de la publication : Georges Sanerot. Edition : Bayard Service Edition Nord Parc d’activité du Moulin, allée H. Boucher BP60090 59874 Wambrechies Cedex. Tél. 03 20 13 36 60. Publicité : Bayard Service Régie. Tél. 03 20 13 36 70. Impresssion : Roto Champagne - Chaumont (52) Dépôt Légal: à parution - Commission paritaire : 43 014

chez Nous Sèves nouvellesmAGAZINe PArOISSIAL De LA cHAmPAGNe rUrALe

Parution du numéro 82 : mi-février 2017

ˢMerci pour votre soutienMerci à toutes celles et ceux qui contribuent à nous soutenir financièrement.

QUE DU BONHEUR

«Il est où le bonheur ?» susurre christophe maé. cette chansonnette témoigne de la quête récurrente de bonheur que les humains expriment depuis la nuit des temps. mais c’est

quoi, le bonheur ? On nous dit que c’est un état durable de bien-être, de plénitude et de sérénité, qui éloigne de l’esprit et du corps, le trouble ou l’inquiétude. Les Grecs de l’Antiquité ont beaucoup «philosophé» à propos du bonheur. ce sentiment était au cœur de leur sagesse. mais pour eux, il ne se réduit pas aux plaisirs, aux honneurs et à la richesse. Il découle de conduites individuelles inspirées par le courage, la tempérance, la mansuétude ; des conduites s’imprimant dans les actes par la justice et l’amitié.

Le «droit au bonheur» s’est invité tardivement en politique. La Déclaration d’indépendance des états-Unis d’Amérique (1776) promet la liberté et la recherche du bonheur. en France, il faudra attendre la révolution pour accéder à ce principe, ce qui faisait dire à Saint-Just : le bonheur est une idée neuve en europe. Dans son article 1, la constitution française de 1793 postulait que le but de la société est le bonheur commun. Ses auteurs voulaient dire que le bonheur est un «bien» partagé, faisant écho au mot fraternité de notre devise nationale et, plus profondément, au «commandement d’amour» porté par l’évangile. cela étant, le bonheur resta encore pendant longtemps une préoccupation secondaire, associée à une forme d’égoïsme. Durant des siècles, le christianisme cultiva l’idée que «le bonheur d’ici-bas» n’est qu’un succédané de la plénitude qui attend le croyant méritant au royaume de Dieu. et puis les conflits mondiaux du XXe siècle et les guerres de décolonisation appelaient à des devoirs plus pressants.

Aujourd’hui, chacun y va de sa recette. mais ne cherche-t-on pas le bonheur là où il ne se trouve pas, dans l’hyperconsommation, le bling-bling et la «peopolisation» de la société ? La recherche du bonheur est à la fois plus simple et plus rare. elle est au bout de l’accomplissement de soi et des siens. Le bonheur gît dans une sorte de paix intérieure qui confère un équilibre personnel et la capacité de «faire le bien» autour de soi. Retrouvez le journal sur :

http://www.catholique-reims.cef.fr/cheminsete/index.html

Amis, frères de partout,il est venu Celui qu’on attendait.

Portes, ouvrez-vous !Sur les chemins, faites de la place.Préparez la maison.Posez des lumières sur vos fenêtres.Sachez que la longue attente est terminée.Levez la tête !.....

Connaissez-vous son Nom ?Je vais vous le dire et je voudraisqu’il reste attaché à votre cœur.Il s’appelle Emmanuel*, il est Dieu avec nous.

Père Charles Singer

*de l’hébreu Immanouel : ime (avec) anou (nous) et EI (Dieu) «Dieu est avec nous».

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EN PAROISSES

CHEZ NOUS SÈVES NOUVELLES | DécembRe 2016

LE MOT DU CURÉ

Paroisse Saint-Remi du TardenoisMaison paroissiale de Ville-en-Tardenois32 rue Saint-Laurent - Tél. 03 26 61 82 38Permanence le mercredi de 17h à 18h30.

Paroisse Urbain IIMaison paroissiale de Châtillon-sur-Marne1 rue Gossart (près de l’église)Tél. 03 26 52 69 17Site Internet des deux paroisses : www.paroisses-tardenois-urbain2.com

Pour une demande de baptême, merci de prendre rendez-vous avec Catherine Devigne au 06 71 88 78 16.

Edition des paroisses Saint-Remi du Tardenois et Urbain IISecteur Tardenois-Vesle

Aougny – Bligny – Bouleuse – Chambrecy – Chaumuzy – Courtagnon – Faverolles-et-Coëmy – Jonquery – Lagery – Lhéry – Marfaux – Poilly – Pourcy – Romigny – Sarcy – Savigny-sur-Ardres – Serzy-et-Prin – Tramery – Treslon – Ville-en-Tardenois.

Anthenay – Baslieux-sous-Châtillon – Belval-sous-Châtillon – Binson-Orquigny – Champlat-Boujacourt – Châtillon-sur-Marne – Cuisles – Cuchery – La Neuville-aux-Larris – Montigny-sous-Châtillon – Olizy-Violaine – Reuil – Vandières – Villers-sous-Châtillon.

Le temps de l’avent et de Noël nous invite en particulier à la paix.

L’enfant que nous atten-dons à la crèche la nuit de Noël ne s’appelle-t-il pas «le Prince de la paix» ? La paix est don de Dieu, certes, mais elle est aussi devoir et engagement à accomplir de la part de l’homme. Dans plusieurs endroits à travers le monde, la peur et la méfiance réciproque ont construit des murs de division et de séparation. mais ce sont surtout l’hostilité et la méfiance inscrites dans les cœurs qui sont difficiles à abattre. comme Jésus, le Prince de la paix, notre vie chrétienne doit être un chemin de la paix. Dieu à travers l’incarnation de son Fils nous appelle à être des enfants de la mi-séricorde et de la paix. «Heureux les arti-

sans de paix, ils seront appe-lés enfants de Dieu» (évan-gile de Jésus-christ selon saint matthieu 5, 9). Pour un chrétien, la réalisation de la vie passe par un seul chemin : «Donner de l’amour et vivre avec justice les rela-tions humaines» ; autrement dit, par le chemin de la mi-

séricorde. Le pape François nous encou-rage : «Si nous tous étions miséricordieux, si les peuples, les personnes, les familles, les quartiers avaient cette attitude de la misé-ricorde, nous aurions tellement plus de paix dans le monde, dans nos cœurs ! Parce que la miséricorde nous porte à la paix.» La possibilité de vivre en paix est un che-min qui reste tout à parcourir, et à par-courir ensemble. «Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés pour former un seul Corps, règne dans vos cœurs» (lettre de saint Paul aux colossiens 3, 15).

Le PÈRe VINceNT TRAN

miséricorde et paix

ÉDITORIAL

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P A R J O S E P H G A R N O T E L

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Parution du numéro 82 : mi-février 2017

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QUE DU BONHEUR

«Il est où le bonheur ?» susurre christophe maé. cette chansonnette témoigne de la quête récurrente de bonheur que les humains expriment depuis la nuit des temps. mais c’est

quoi, le bonheur ? On nous dit que c’est un état durable de bien-être, de plénitude et de sérénité, qui éloigne de l’esprit et du corps, le trouble ou l’inquiétude. Les Grecs de l’Antiquité ont beaucoup «philosophé» à propos du bonheur. ce sentiment était au cœur de leur sagesse. mais pour eux, il ne se réduit pas aux plaisirs, aux honneurs et à la richesse. Il découle de conduites individuelles inspirées par le courage, la tempérance, la mansuétude ; des conduites s’imprimant dans les actes par la justice et l’amitié.

Le «droit au bonheur» s’est invité tardivement en politique. La Déclaration d’indépendance des états-Unis d’Amérique (1776) promet la liberté et la recherche du bonheur. en France, il faudra attendre la révolution pour accéder à ce principe, ce qui faisait dire à Saint-Just : le bonheur est une idée neuve en europe. Dans son article 1, la constitution française de 1793 postulait que le but de la société est le bonheur commun. Ses auteurs voulaient dire que le bonheur est un «bien» partagé, faisant écho au mot fraternité de notre devise nationale et, plus profondément, au «commandement d’amour» porté par l’évangile. cela étant, le bonheur resta encore pendant longtemps une préoccupation secondaire, associée à une forme d’égoïsme. Durant des siècles, le christianisme cultiva l’idée que «le bonheur d’ici-bas» n’est qu’un succédané de la plénitude qui attend le croyant méritant au royaume de Dieu. et puis les conflits mondiaux du XXe siècle et les guerres de décolonisation appelaient à des devoirs plus pressants.

Aujourd’hui, chacun y va de sa recette. mais ne cherche-t-on pas le bonheur là où il ne se trouve pas, dans l’hyperconsommation, le bling-bling et la «peopolisation» de la société ? La recherche du bonheur est à la fois plus simple et plus rare. elle est au bout de l’accomplissement de soi et des siens. Le bonheur gît dans une sorte de paix intérieure qui confère un équilibre personnel et la capacité de «faire le bien» autour de soi. Retrouvez le journal sur :

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Carnet paroissial

Baptêmes – TARDENOIS : Hubert et Xavier Mandron (Savigny/Ardres). Lola Corpelet (Chaumuzy).

Obsèques – TARDENOIS : Georges Gaunel, 72 ans (Faverolles). Gilbert Glod, 91 ans (Treslon). Denise Liverneaux, 89 ans (Sarcy).

Obsèques – URBAIN II : Jacqueline Cimolini, 70 ans (Cuchery). Roger Paille, 73 ans (Vandières). Olga Régnier, 96 ans (Baslieux-sous-Châtillon). Émilien Fresne, 83 ans (Cuisles). Jacqueline Anceau, 86 ans (La Neuville-aux-Larris).

PRÉPARATION AU BAPTÊME

Vous pouvez prendre rendez-vous auprès de la maison paroissiale de Ville-en-Tardenois au 03 26 61 82 38, ou lors des permanences (voir ci-dessus).Les rencontres pour l’année 2017 auront lieu les vendredis 3 mars, 7 avril, 5 mai, 2 juin, 8 septembre et 6 octobre à 20h30 à la maison paroissiale de Ville-en-Tardenois.

PRÉPARATION AU MARIAGE

Les couples qui souhaitent se marier à l’église en 2017 peuvent contacter le père Vincent Tran au 03 26 61 82 38.Anne et Vincent Deguerne, Julie et Pierre Pagès vous invitent à partager autour du sujet lors d’une première rencontre, au choix, la date du 8 janvier ou du 26 février.Une deuxième rencontre est prévue pour tous les futurs mariés le 26 [email protected] – 03 26 97 64 [email protected] – 09 50 45 16 79.

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pour 8 personnes

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EN PAROISSES


URBAIN II – TARDENOIS

Ville-en-Tardenois : retour au topAvec les communes proches, Ville-en-Tardenois est moteur du renouveau rural. La commune (642 habitants) est au plus haut niveau des statistiques depuis deux siècles. Avec ses voisins, le village construit l’avenir. 2016 voit l’achèvement d’un programme en réflexion depuis 2008. La maison de santé, le CocciMarket du centre village rénové et sécurisé sont des gages de réussite. Nous avons rencontré des acteurs pour comprendre leur motivation.

Ce projet est-il un enjeu pour que Ville reste moteur au moment où arrive le Grand Reims ?Thierry Barba, maire. c’est un enjeu pour Ville-en-Tardenois «bourg centre» et c’est un plus si la commune rejoint le Grand Reims. Nous achevons un travail ébauché dès 2008 pour mieux servir la population de tous les villages alentours. Les profes-sionnels intéressés le disent mieux que moi. Les investissements de sécurité routière sont une saine préoccupation. La circula-tion des engins agricoles et des gros poids lourds restera-t-elle possible ? La circulation des poids lourds et engins agricoles reste possible. Autour de ce projet, il y a eu des échanges entre le département, la com-mune et les associations d’agriculteurs.

La maison de santé et la pharmacie sont un tout. Le service de santé est-il plus complet ?Paul et Émilie Lambert. c’est plus com-plet avec la maison de santé qui regroupe orthophonistes, kiné-ostéopathes, psy-chologue, sage-femme, diététicienne qui complètent le dentiste et les infirmières

déjà au village. Trois pharmaciens et une préparatrice composent l’équipe offici-nale. La pharmacie offre plus de confort et des services nouveaux : parking, service «drive», matériel médical, orthopédique, plus grand stock de médicaments. L’offre de soins est plus cohérente. L’architecture rapproche les professionnels de santé au profit des patients pour une meilleure coordination des soins.

L’excellence du pôle de santé servira-t-elle l’avenir de nos communes rurales ? Paul et Émilie Lambert. cette offre de soins est une chance pour tous : vingt pro-fessionnels de santé, incluant les autres médecins de chaumuzy et Ville-en-Tarde-nois. Les bâtiments sont neufs, aux normes et proches d’une supérette. Les habi-tants des villages alentours en profitent pour leurs soins sur place et y faire leurs courses. cela rend nos beaux villages du Tardenois attractifs pour de futurs habi-tants.

Le commerce moderne de proximité est un beau rêve pour nos habitants. Allez-

vous les combler et faire de ce rêve une réalité concrète ?Jamal Sidki (CocciMarket). Avec capu-cine et Sylvie, c’est l’objectif, en espérant que la population des alentours a la même envie. ensemble, nous réussirons. J’ai une expérience coccimarket dans l’Oise où j’ai exploité un magasin en famille pendant sept ans. Aujourd’hui, je me lance avec l’expérience et une bonne centrale d’achat. Nous proposons quatre mille cinq cents ré-férences, sommes livrés en produits frais deux fois par semaine : fruits et légumes et ultra-frais (produits laitiers, charcute-rie et plats préparés). La clientèle vient et revient. Après une semaine, nous avions déjà diffusé deux cent cinquante cartes de fidélité. c’est un bon départ. Nous allons faire le maximum pour adap-ter l’offre à la demande des clients.

Le pôle de santé, les boulangeries, le restaurant, l’auto-école et maintenant la supérette peuvent-ils se stimuler mutuellement pour réussir ensemble ? Jamal Sidki (CocciMarket). Je connais dé-jà la plupart des professionnels de Ville. Jo-

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ˢCélébrationsSamedi 17 décembre

18h Prieuré

Dimanche 18 décembre10h30 Ville-en-Tardenois

Samedi 24 décembre : Veillée de Noël

18h30 Ville-en-Tardenois

Dimanche 25 décembre : Noël10h30 Savigny-sur-Ardres

Dimanche 1er janvier10h30 Ville-en-Tardenois

Samedi 7 janvier18h Prieuré (chapelle)

Dimanche 8 janvier : Épiphanie10h30 Ville-en-Tardenois

Samedi 14 janvierpas de messe

Dimanche 15 janvier : Messe des familles

10h30 Ville-en-Tardenois

Samedi 21 janvier18h Ville-en-Tardenois

Dimanche 22 janvier : Saint-Vincent10h30 Prieuré

Samedi 28 janvier18h Châtillon (maison paroissiale)

Dimanche 29 janvier10h30 Ville-en-Tardenois

Samedi 4 févrierPas de messe

Dimanche 5 février : Don Bosco10h30 Prieuré

Samedi 11 février18h Châtillon (maison paroissiale)

Dimanche 12 février10h30 Ville-en-Tardenois

Samedi 18 février18h Prieuré (chapelle)


Samedi 25 février18h Prieuré


Un beau pèlerinage de la miséricorde

Le pape François a souhaité un jubilé extraordinaire de la miséricorde entre le 8 décembre 2015 et le 20 novembre 2016. Il nous propose de faire une démarche en cinq étapes en passant par la porte sainte de la miséricorde.

c’est par un bel après-midi d’au-tomne que des chrétiens des deux paroisses Saint Remi du Tardenois et

Urbain II se sont dirigés vers la cathédrale de Reims. Nous sommes accueillis par le père Piotr du prieuré de binson, et celui-ci nous invite à passer la porte de la miséri-corde en chantant «Laisse-toi regarder par le Christ car il t’aime». Nous nous infiltrons entre les touristes et nous nous arrêtons dans des chapelles latérales signalées par le logo international de Rupnik.À chaque étape, nous méditons sur des paroles du pape François, et nous nous laissons envelopper par la miséricorde de Dieu. Au cours de ce mini pèlerinage, nous pouvons admirer au passage le vi-

trail du bon samaritain de chagall. Nous terminons en prenant un temps de re-cueillement devant le baptistère, où nous pouvons recevoir le sacrement du pardon.Nous repartons à la maison paroissiale de Ville où un copieux goûter nous attend. Après cette collation, le père Piotr nous explique ce qu’est la miséricorde, mot qui peut sembler désuet et signe de faiblesse dans notre mode de vie actuel, alors qu’il signifie rencontre du cœur avec la misère. Il y a de nombreux synonymes : bonté, charité, piété, pardon, compassion, em-pathie, sollicitude, solidarité, tendresse, amour. La miséricorde de Dieu est sura-bondante. Il nous aime au plus profond de ses entrailles. Dans l’Ancien Testament, il écoute son peuple Israël et le fait sortir d’égypte, dans le Nouveau Testament, il nous donne son fils qui vient sauver les pécheurs, donner son pardon et guérir les malades. Nous ne méritons pas la miséri-corde, nous la recevons. Le père Vincent nous invite ensuite à la messe où la misé-ricorde prend tout son sens. en participant à ce pèlerinage, nous avons reçu beaucoup de grâces d’amour et de paix. et même si les portes de la miséricorde se referment bientôt, nous sommes amenés à pour-suivre le chemin en allant à la rencontre des autres et à persévérer dans la prière.

ANNIcK DeLOZANNe

sette et Laurent machinet ont écoulé les chrysanthèmes que j’avais commandés pour la Toussaint, espérant que coccimar-ket serait déjà ouvert. Je leur dois beau-coup pour ce service rendu. Pour Noël, nous devrions avoir une action concertée pour renforcer l’attractivité du village. Richard billet, de la billetterie, fait notre promotion sur son compte Facebook. Avec

Paul Lambert, nous savons que nos clients sont souvent les mêmes, qui se soignent et font leurs achats en un seul déplacement. Voici des motivations de confiance.

PROPOS RECUEILLIS PAR

CHRISTIAN ZIMMERMANN

Chez Nous s’associe à ce projet et souhaite sa réussite. Merci à nos lecteurs d’être les acteurs de la réussite de notre renouveau rural.

PATRIMOINE

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Au moyen Âge, à l’époque des comtes de champagne, Vertus était la ville-centre d’une châtel-

lenie. Son église Saint-martin devait donc signifier ce statut. en arrivant à proximité de l’édifice, on en constate l’importance mais aussi la beauté accentuée par la présence d’une pièce d’eau au pied du bâtiment. À l’origine, l’église était le lieu de culte d’une abbaye de chanoines régu-liers. mais ceux-ci s’installèrent hors les murs à la suite d’un incendie, en 1167, lais-sant alors Saint-martin à l’usage exclusif de la paroisse. Au cours des siècles, l’usure du temps ainsi que des incendies, en 1230 puis en 1380 et à nouveau en 1940, imposèrent d’importantes restaurations ; néanmoins, les architectes cherchèrent à maintenir une harmonie avec le style supposé de l’édifice primitif apparenté au roman.

Le plan est classique. La nef à plafond plat en planches communique avec les bas-côtés à charpente apparente par des ouvertures surmontées par des arcades. Le transept comporte dans chacun de ses bras une chapelle demi-circulaire voûtée en cul-de-four. Le sanctuaire, surélevé, est fermé par un mur de chevet plat compre-nant trois baies. Transept et sanctuaire sont avec des voûtes sur croisée d’ogives. Les parties anciennes du bâtiment ont été construites en pierre du pays.

Un lieu de culte gauloisLa tour élevée sur le bras sud du transept est surmontée d’un toit à quatre pentes. À la partie supérieure, le clocher présente sur chacune de ses faces deux élégantes fenêtres constituées chacune de deux baies géminées assurant une bonne dif-fusion des sons.

remplaçant probablement un lieu de culte gaulois, cet édifice a été établi sur une importante source issue de la côte surplombant Vertus. Par conséquent, il a fallu assurer la stabilité des fondations par des pilotis et la déclivité du terrain de l’ordre de 7 mètres a imposé d’aménager trois vastes cryptes.classée «monument historique», cette église mérite une visite ; il est préférable de la faire avec un guide afin d’appré-cier au mieux la prouesse architecturale qu’elle représente ainsi que son mobilier, notamment l’orgue Aubertin installé en 1996. mais il serait intéressant d’asso-cier à cette visite une promenade dans la vieille ville de Vertus, d’une part, et une excursion au mont-Aimé proche, d’autre part.

JEAN-PIERRE FILTZ

Pourquoi les bergers ont-ils vu Jésus les premiers ?Au temps de Jésus, les bergers étaient une caté-gorie sociale méprisée et marginalisée. On montre ainsi que Jésus vient d’abord pour les petits et les exclus. C’est d’ailleurs à eux qu’Il portera une attention privilégiée pen-dant toute son existence.

Vertus : une église au bord de l’eau

L’église Saint-Martin, édifice classé, mérite une visite pour son architecture et son mobilier, avec un petit détour pour apprécier aussi le centre ancien du village.

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REPONDEZ-NOUS


Pourquoi la fête de Noël est si importante pour les catholiques ?

À Noël, Dieu vient nous trouver sous les traits d’un nouveau-né dans une crèche. On l’appelle Jésus.

Qui est celui dont les chrétiens fêtent la naissance à Noël ?

OÙ EST NÉ JÉSUS ?

L’évangile de saint Luc indique que Jésus a été déposé par sa mère Marie dans une mangeoire pour les ani-maux à Bethléem en Judée. En 1223, François d’Assise a eu l’idée de représenter Noël par un tableau vivant de personnages et d’animaux et le décor est devenu une étable. Mais une grotte servit de lieu de pèlerinage près de Bethléem, lieu présumé de la naissance de Jésus, lieu actuel de la basilique de la Nativité.

Jésus est-il né le 25 décembre à minuit ?Cette date est symbolique. Dans l’hémisphère nord, c’est le moment de l’année où les jours commençant à rallonger, les heures d’obscurité diminuent. On veut signifier ainsi que Jésus est venu apporter la lumière au monde. Une partie des chrétiens orthodoxes, se référant au calendrier julien, fêtent néanmoins

Noël le 7 janvier.Pourquoi les bergers ont-ils vu Jésus les premiers ?Au temps de Jésus, les bergers étaient une caté-gorie sociale méprisée et marginalisée. On montre ainsi que Jésus vient d’abord pour les petits et les exclus. C’est d’ailleurs à eux qu’Il portera une attention privilégiée pen-dant toute son existence.

Qui sont les rois mages ?Ce sont sans doute des savants, observateurs des astres, venus d’Orient. C’est une façon d’annoncer que Jésus vient pour tous les hommes de tous les temps, quelles que soient leur religion, leurs origines et leurs traditions.

D’APRÈS UN DOCUMENT CHRÉTIENS MÉDIAS

C’est un enfant que nous appelons Jésus, en hébreu «Yeshoua» qui se traduit par «Dieu sauve», ou bien Emmanuel signifiant «Dieu avec nous», ou bien encore le Messie, qui vient de l’hébreu «Mashioh» dont le sens est le même que le mot grec «Khristos» qui veut dire «marqué, consacré pour une mission». Noël vient du latin «Natalis dies» signifiant «jour de naissance».

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DOSSIER


Le bonheur, oui, mais généreusement !Chacun souhaite trouver le vrai bonheur. Mais attention aux illusions, le bonheur peut être aussi une notion pleine de mirages. Celui pleinement satisfaisant pour la conscience exige de l’altruisme et ne peut se réaliser au détriment des autres…

Dans ce tableau de Rembrandt, on dit que le père est peint avec une main masculine et une main féminine. Au fait... qui vide le lave-vaisselle, ce soir ?

Le bonheur en famille, c’est un peu la petite maison dans la prairie : le papa fort et compréhensif, tendre, gentil ; la maman attentionnée, dans une maison rutilante, la cuisine qui sent les gâteaux, allant chercher ses enfants à l’école midi et soir ; et les enfants parfaits, beaux, obéissants, à peine un petit défaut qui dépasse…Non, non, non, on est loin du compte ! Le bonheur en famille, ça res-semble plutôt à des moments fugaces : l’aîné un peu paresseux qui va vider le lave-vaisselle sans qu’on le lui demande, la cadette qui nous glisse un dessin rempli de cœurs sous l’oreiller comme surprise quand on va se coucher ou encore la benjamine qui se jette sur nous en criant «Maman» quand on rentre de sa journée de travail. C’est un éclat de rire général pendant le repas suite à la répartie ou une facétie d’un des enfants. Le reste du temps, c’est beaucoup d’efforts et de patience. Finalement, le bonheur en famille se résume en un mot : l’amour, que l’on se porte et que l’on se montre.

Aude et Patrick Soudant

Alors, heureux, les profs ?

Confrontés parfois à des classes bruyantes ou des parents vindicatifs, les enseignants peuvent-ils encore être heureux dans l’exercice de leur profession ? Nous avons rencontré trois professeures en école, collège et lycée.

Sylvie, professeure des écoles en fin de carrière, ex-prime clairement son sentiment : «Oui, il y a des satis-factions dans le métier d’enseignant et à mon avis plus que dans certaines professions. Nous ne sommes pas un rouage anonyme. Voir les progrès accomplis par un enfant au cours d’une année scolaire, notamment en lecture, c’est le bon-heur.» Céline, professeure de lettres dans un collège rural abonde dans le même sens : «On a beaucoup de satisfac-tions en constatant les progrès des élèves en fin d’année. C’est d’ailleurs plus net en langues, matière que j’ai ensei-gnée quelques années. Autre satisfaction : apprendre que nos élèves ont globalement de bons résultats en seconde et en être remerciée par les parents.» mais elle évoque aussi la satisfaction de bonnes relations élèves-professeur : «Les enfants sont de plus en plus bruyants, mais je les trouve sympathiques, chaleureux. Ils aiment bien discuter avec moi en fin de cours, me parler de leurs activités extrascolaires.» Nathalie, professeure de langue en lycée, exprime aussi sa satisfaction de voir les acquis de ses élèves tout au long de l’année, mais elle voit au-delà : «Enseigner, c’est aller plus loin que transmettre des connaissances, c’est aussi communiquer une passion, la soif de connaître, et, dans une certaine mesure, éduquer, apprendre par exemple le respect ou l’honnêteté.»Pour ces trois professeures, le bonheur d’enseigner ne s’apparente pas à celui ressenti lors d’une croisière sur un long fleuve tranquille. Il va au-delà de soi. Il résulte du sentiment, de la fierté d’apporter chaque jour une pierre de base, une pierre essentielle à l’édifice d’une société en constante construction.

JeAN-PIerre FILTZ

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Le bonheur, oui, mais généreusement !RENCONTRE

«NOUS VOULIONS TRAVAILLER AU CONTACT DE LA NATURE ET ENSEMBLE»

Âgés tous deux de 40 ans, Éloi et Aline Verdelet s’accomplissent dans leur travail et en famille.

Mariés, parents d’Abel, 10 ans, et d’Anaïs, 5 ans, ils se sont rencontrés en BTS au lycée agricole de Crézancy. Après une expé-rience de technicien à Champagne céréales pour Éloi et dans l’informatique agricole pour Aline à Isagri, ils sont aujourd’hui à la tête d’une exploitation de 150 hectares (à Heutrégiville et Jonval). Ils cultivent essen-tiellement du colza et des céréales, avec betteraves à sucre et luzerne ; non sans se diversifier dans l’asperge et, depuis peu, dans l’endive de terre.

L’asperge, c’est un peu dans votre ADN ?Éloi. Oui, ce sont mes parents qui ont ouvert la voie. Nous avons six hectares d’asperge en production, ce qui demande beaucoup de travail pendant les deux mois et demi que dure la récolte. Heureusement, nous sommes aidés par nos quatre parents à ce moment-là. Nous faisons aussi travailler huit salariés sai-sonniers, employés à la récolte des asperges comme à leur conditionnement.Ces salariés sont des gens du coin ?Aline. C’est pour nous notre façon de participer au développement local de notre région. C’est

aussi grâce aux personnes qui travaillent avec nous que nous pouvons accomplir toutes ces tâches.Il ne suffit pas de produire, encore faut-il vendre…Aline. Nous écoulons nos produits par la vente directe. Il y a d’abord la vente à la ferme qui permet à nos clients proches de s’approvision-ner ici, à Heutrégiville. Ensuite, nous faisons des marchés dans diverses villes de la Marne et des Ardennes. Enfin, nous sommes partie prenante du magasin «Sacrés Fermiers», ouvert depuis 2015 à Cernay-les-Reims, où une quarantaine de producteurs proposent à la vente les produits de leurs fermes. … Mais quel est votre carburant ?Éloi. D’abord tous les deux, nous voulions tra-vailler au contact de la nature et ensemble. C’est chose faite depuis notre installation à la terre. Ensuite, nous avions à cœur de réussir un projet de famille et d’entreprise qui, mal-gré les difficultés, satisfait nos espérances et nous tire toujours vers l’avant.Aline. Je suis heureuse que nos enfants vivent dans une communauté familiale solidaire. Ceux-ci apprennent beaucoup auprès de leurs grands-parents. C’est une chance que beaucoup d’enfants n’ont pas. Et puis, ce qui me plaît dans ce mode de vie, c’est le plai-sir de satisfaire notre nombreuse clientèle et d’entretenir avec elle des liens d’amitié.

Propos recueillis par Joseph Garnotel

et si c’était cela, la lumière de Noël ?

Le bonheur va faire partie de nos vœux : «Bonne et heureuse année !» mais au

fond que souhaitons-nous ? Où trouvons-nous ce bonheur ? Dans les techniques qui nous donnent le sentiment de maitriser les choses, d’être connectés ?… mais ces tech-niques peuvent aussi nous laisser bien seuls ou désemparés… Dans une tranquil-lité protégée (pour vivre heureux, vivons cachés…) qu’on cherche à garder indemne de tout souci ?… mais les soucis ne restent pas pour autant à l’écart… Dans ce que l’on tient : des biens, une situation, qui

nous assurent considération, bien-être ?… mais nous savons que le bonheur ne se trouve pas dans des choses que l’on a…Nos vœux eux-mêmes, ces souhaits de bonheur adressés

à d’autres ne disent-ils pas qu’on ne peut pas être heureux sans les autres ou contre eux ? Les moments que nous qualifions de bonheur ne sont-ils pas ceux où nous nous retrouvons avec d’autres, où nous accueil-lons les chemins, les horizons qui les font vivre, où nous partageons nos émerveille-ments, nos projets et même nos peines ? Ne sont-ils pas ceux où nous goûtons une

certaine paix, quelque chose d’une pléni-tude qui nous sont comme données, sans que nous sachions bien d’où et comment elles nous viennent ? comme si notre bon-heur se trouvait dans une ouverture, un appel au-delà de nous, plus que dans ce sur quoi on a pu mettre la main…La prière du croyant de la bible peut nous rejoindre là. Il constate comme nous : «Beaucoup demandent : “Qui nous fera voir le bonheur ?” Et il poursuit : “Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !”» (Psaume 4,7). et si c’était cela la lumière de Noël ?

PÈre JeAN-PIerre LAUreNT

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ACTUALITÉS

La bioéconomie : une réponse aux défis majeurs de demain...

... Tel est le sentiment de Jean-Marie Chauvet, responsable de la fondation Jacques de Bohan – présidé par Olivier de Bohan – chargée de fédérer tous les industriels et chercheurs du site agro-industriel de Bazancourt-Pomacle en lien avec les collectivités locales.

La bioéconomie, qui est l’activité majeure de ce site, se fonde sur la transformation du «végétal» et de

ses coproduits avec le souci de s’intégrer dans le territoire et de préserver notre environnement. c’est au centre européen de biotechnolo-gie et de bioéconomie (cebb), dernier-né du site, qu’il nous présente l’architecture de cet ensemble en plein développement. Les acteurs déjà présents sur le site de ba-zancourt-Pomacle et demain sur le parc des Sohettes (reims bioeconomy Park) se sont regroupés pour développer des échanges de produits physiques et des informations (voir encadré).

La recherche : facteur de rayonnement

c’est sur la recherche et plus spéciale-ment sur le cebb, en lien avec ArD (Agro recherche développement), qu’il est in-téressant de fixer notre attention, car il est porteur d’avenir et facteur de rayon-nement pour notre région. Il représente l’élément académique du site et regroupe depuis un an les chaires de biotechnologie (enseignement et recherche) des écoles Agro Paris Tech et centrale Supélec. Les chaires spécialisées de l’école Néoma bu-siness School et de l’Université de reims champagne-Ardenne vont venir rapide-ment grossir ce centre où travaillent déjà quarante personnes. Il est doté de labo-ratoires, de micro-pilotes et peut rece-voir des groupes pour des stages ou des conférences

Un lien sera également établi avec la ferme expérimentale 112 (site de l’an-cienne base aérienne) qui pourra en amont mieux cerner les aspects tech-niques et environnementaux d’une agri-culture locale et durable pourvoyeuse de cette biomasse raffinée à bazancourt.Toutes ces infrastructures porteuses d’avenir doivent pouvoir attirer des uni-tés de recherche privées, des start-ups en biotechnologies et bioéconomie, de nouvelles industries de la biomasse qui trouveront leur place dans le parc d’acti-vités des Sohettes-Val-des-bois. c’est la préoccupation de notre interlocuteur, Jean-marie chauvet, dont l’autre mission est d’assurer la promotion de ce site en europe et dans le monde, et d’animer la réflexion sur les pistes à explorer.

Les défis majeursAprès l’économie des énergies fossiles, cette nouvelle économie doit pouvoir répondre aux enjeux énergétiques, clima-tiques et environnementaux de demain, tout en assurant la satisfaction des be-soins alimentaires des hommes.

THIERRY SARAZIN

LES ACTEURS DU SITE

Les industrielsVivescia (céréales et dérivés), Cristal Union (sucre et dérivés), Cristanol (alcool), Chamtor (amidon et dérivés) Soliance (cos-métique) et Air Liquide (gaz carbonique). Ils assurent les premières et deuxièmes étapes de la transformation des végétaux (bioraffineries).Les chercheurs Regroupés dans une plateforme ouverte, BRI (Bio raffinerie recherche innovation, reconnue par le ministère de l’Industrie), ARD (Agro recherche développement, struc-ture de recherche privée sur le fractionne-ment), la bioraffinerie, la chimie verte et les biomatériaux, le Cebb avec des ensei-gnants, des stagiaires et des doctorants des écoles et universités. Les pilotes industrielsFuturol, l’usine pilote de fabrication d’éthanol de 2e génération à partir de pro-duits ligno-cellulosiques (paille, bois...), et Biodémo, un démonstrateur de process industriel d’ARD. Sur le site sont hébergées également des start-ups, en particulier Global Bioenergies qui dispose d’un pilote de fabrication d’Isobutène. La CCI de Reims-EpernayPour l’aménagement du parc des Sohettes (à proximité immédiate de la structure agro-industrielle de Pomacle-Bazancourt).Les collectivités localesLes communautés de communes et Reims Métropole, le Département de la Marne et la Région qui apportent un soutien logistique et financier.

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RENCONTRE

CHEZ NOUS SÈVES NOUVELLES | Décembre 2016CHEZ NOUS SÈVES NOUVELLES | Décembre 2016

ACCESMAD

L’éducation, une prioritéPhilippe, 67 ans, vient d’intégrer Accesmad, Association pour la création de centres d’éducation scientifique à Madagascar, qui collabore avec l’association malgache Educmad à Tananarive. Sa mission : développer l’enseignement technique et professionnel dans le pays. Il découvre et témoigne de ce qu’il a vu sur place.

Avec mon épouse bénédicte, nous avons accompagné Jacques-marie Perrier, le président d’Accesmad,

en mission à madagascar. À Tananarive, nous avons fait connaissance de l’équipe de vingt et une personnes, salariées de l’association, secondée par deux volon-taires du service international, très dyna-miques. celle-ci gère la mise en place et le suivi d’outils pédagogiques dans des lycées, et effectue la formation des enseignants avec l’objectif ambitieux : passer du maître déversant son savoir au coaching de l’élève. La structure est déjà au service de quatre-vingt-treize lycées publics ou privés, avec une plateforme «bibliothèque informatique» fédérant des contenus pédagogiques accessibles dans une base de données et organisée en trois

axes prioritaires : développer sa diffusion, étoffer son contenu et sécuriser l’accès.Quarante élèves par classe en 2000, quatre-vingts ce jour, et combien dans le futur ? Nous constatons un déphasage complet des dispositifs éducatifs actuels qui induit un besoin énorme en infrastruc-tures adaptées (fiabilité de l’électricité…). La proportion des élèves choisissant les filières techniques est toujours décrois-sante : de 21 % elle est passée à 7 %, alors que le besoin en maçons, menuisiers, électriciens et dans les métiers du tou-risme et de l’habillement est primordial.Nous avons approché l’âme du pays et ses visages paradoxaux : une extrême pauvreté, mais des habitants chaleureux, malgré l’insécurité qui rend périlleuses les sorties le soir (surtout à Tananarive). Nous découvrons une église jeune, fervente ; nous avons prié trois heures, accompa-gnés de danses, avec la communauté du père Pedro à morarano. ce pays a un potentiel très riche à développer : climat, côtes poissonneuses, flore, faune, eau, ri-

zières, coton, sucre, thé, café, sans parler des réserves du sous-sol. De belles initia-tives sont à souligner comme l’implication de l’association relais à Fianarantsoa qui a déjà participé à l’insertion profession-nelle de quatre cents personnes. Nous notons également la présence incroyable, multiple, de communautés religieuses, telle Don bosco, présente depuis deux cent ans.

De nombreux défis à venirL’association est présente pour encoura-ger l’accompagnement des élèves avec un succès croissant au bac. Nous devons répondre à de nombreux défis : choisir les bonnes orientations à cinq-dix ans pour l’avenir d’educmad ; développer l’ensei-gnement à distance compte tenu de la forte présence des technologies de com-munication. Nous devons aussi dévelop-per les partenariats avec les ministères de l’enseignement, les ONG internationales…

PHILIPPe eT béNéDIcTe ISAmberT

Soutenez-nousEn matériel : deux cents ordinateurs sont à renouveler chaque année (traités via une société de réinsertion française avant d’être expédiés à Madagascar). En bénévolat. Ou en dons : l’association est reconnue d’utilité publique (déduction fiscale). Contact : Accesmad, 47 rue de Châtivelle 51100 Reims. Site : http://www.accesmad.org

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VIE DU DIOCÈSE

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SOLIDARITÉ

Chrétiens et citoyens : oui à l’accueil de l’autre

Alors que scintillent les illumina-tions dans nos villes et villages, il revient aux chrétiens de rappeler

que Noël n’est pas initialement associé au mot « marché ». Noël célèbre un enfant né en Judée dans des conditions pré-caires. Ses parents avaient dû se glisser dans le flux des nombreuses personnes déplacées par un édit impérial.Aujourd’hui, la guerre, la violence, la mi-sère et les aléas climatiques contraignent des personnes, des familles, à prendre les routes incertaines de l’exil, au plus près de chez eux d’abord, et parfois, au risque d’en mourir, vers de plus lointains rivages. certains arrivent dans nos villes et nos vil-lages.

Tous frèresLe message du christ, transmis par les évangiles, invite à aller au-delà de nos peurs, pour accueillir l’autre à notre porte, prendre soin de ceux que notre société, avide de performance, laisse sur le bord du chemin : personnes sans tra-vail, sans ressources, sans domicile, sans affection, ou exilés en quête d’une terre

d’accueil. Ainsi mettrons-nous en œuvre la miséricorde. Osons regarder le visage de l’autre, pour découvrir en lui un frère.Dans ce combat pour la justice, ici et maintenant, nous serons aux côtés des citoyens qui simplement se réclament de la fraternité inscrite dans notre devise républicaine.

COMMISSION DIOCÉSAINE DE LA SOLIDARITÉ :

AcTION DeS cHréTIeNS POUr L’AbOLITION De

LA TOrTUre (AcAT), AUmÔNerIe cATHOLIQUe

De LA PrISON, cOmITé cATHOLIQUe cONTre

LA FAIm eT POUr Le DéVeLOPPemeNT (ccFD)-

Terre SOLIDAIre, JrS WeLcOme, LA mAISON

De PIerre, OrDre De mALTe, PASTOrALe DeS

mIGrANTS, SANT’eGIDIO, Le SAPPeL, SecOUrS

cATHOLIQUe-cArITAS FrANce, SOcIéTé

De SAINT-VINceNT De PAUL.

PAROISSE DE REIMS

DE L’ÉGLISE PROTESTANTE UNIE

La guerre, la violence, la misère et les aléas climatiques contraignent des

personnes, des familles, à prendre les routes incertaines de l’exil, au plus

près de chez eux d’abord, et parfois, au risque d’en mourir, vers de plus

lointains rivages. 3010 - régionale

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Bénévolat

LES PETITS DÉJEUNERS DE L’ORDRE DE MALTE

Pendant tout l’hiver, à Reims, l’Ordre de Malte se met au service des personnes démunies en proposant des petits déjeuners qui ont lieu chaque dimanche de 8h30 à 12h au presbytère de la cathédrale (tente montée square Deneux, derrière la cathédrale). Nous avons plus que jamais besoin de forces vives pour assurer cette action. Pour tout renseignement complémentaire, contactez le 06 30 67 26 41 – ou par mail : [email protected]

Clercs de Notre-Dame

LES CALENDRIERS LITURGIQUES 2017 SONT DISPONIBLES

Réalisée par les servants de messe, la cam-pagne de vente des calendriers liturgiques permet de participer aux différents rassem-blements proposés par le service diocésain des Clercs de Notre-Dame de Reims : les journées diocésaines, les récollections, les pèlerinages et autres rassemblements… Vous pouvez vous le procurer, muni de votre

règlement (2 euros) : à la maison diocésaine Saint-Sixte à Reims et à la mai-son diocésaine Jules Bihéry à Charleville.

Lecture

VIVRE EN MAJUSCULES, UN OUVRAGE DE SŒUR MARIE-MADELEINE CASEAU

Jusqu’à la fin de l’an-née 2010, sœur Marie-Made le ine v iva i t au monastère des bénédic-tines de Saint-Thierry, avant son départ pour le prieuré de Vanves, en région parisienne. Elle vient de sortir un nouvel ouvrage aux éditions Saint-Léger, préfacé par le père Jacques Nieuviarts, où elle explore le lec-tionnaire et partage au jour le jour sa forte conviction : «C’est la Parole de Dieu qui fait vivre. (…) Si tu cherches, si tu écoutes, si tu rumines les mots de Dieu, peu à peu, pas à pas, la vie du Ressuscité te fait renaître à la vie nouvelle.»

VOUZIERS SE MOBILISE POUR LES RÉFUGIÉS

Après l’appel lancé par le pape François en faveur de l’accueil des réfugiés il y a un an, des paroissiens du Vouzinois sont allés trouver des militants associatifs en vue d’une action com-mune. Ainsi est née l’association 2ARV (Accueil des réfugiés dans le Vouzinois). Présidée par Alain Dumont, diacre de la paroisse, elle compte une soixantaine de membres et travaille en lien étroit avec le sous-préfet et les structures de la ville. Les premiers réfugiés – trois Tibétains – sont arrivés en mars. L’association s’est mobilisée tous azimuts : logement, vêtements, meubles, alimentation, suivi administratif, cours de fran-çais… «Rapidement ils nous ont fait savoir qu’ils voulaient se débrouiller seuls, avoir le plus d’autonomie possible pour s’intégrer au plus vite aux habitants de la commune. Leur priorité est d’apprendre le français, de passer leur permis de conduire et de trouver un travail, nous ont-ils expliqué», rapporte Alain Dumont. Puis un couple d’Ukrainiens d’origine armé-nienne est arrivé avec leurs deux enfants dont un bébé de deux mois. Eux aussi ont le statut de réfugiés. Au quotidien, de belles choses se vivent : des enseignants se relaient pour assurer des cours de français, de façon bénévole ; les Tibétains ont rencontré le dalaï-lama à Paris mi-septembre et reçu sa bénédiction. La coha-bitation de paroissiens et d’anticléricaux porte des fruits pour tous.

Céline Larousse

Retrouvez d’autres infos sur le site du diocèse : http://www.catholique-reims.cef.fr/

ˢSur les ondesLa joie se partage, écoutez RCF à Reims sur 87.9 ou rcf.fr

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EN SECTEUR TARDENOIS – VESLE

UN RENDEZ-VOUS POUR LES JEUNES DU CM1 À LA 5E

Les samedis du prieuré

Tous les deux mois, l’équipe du Prieu-ré, composée des pères salésiens, parents et grands jeunes anima-

teurs, propose aux jeunes du cm1 à la 5e du secteur Tardenois-Vesle de venir par-ticiper à une matinée d’animation : Le sa-medi du prieuré. La rencontre commence à 9h30 avec un grand jeu dans lequel les jeunes se mettent en équipe pour vivre ensemble l’aventure sous des thèmes dif-

férents : la résurrection, Don bosco, India-na Jones, Star Wars, etc. Ils sont invités ensuite à un temps de relecture du jeu, à la lumière de la Parole de Dieu, accompa-gné par des chants, de la musique. enfin, tous prendront un «apéro» partagé avant de se quitter. Le samedi du prieuré, c’est une matinée de rencontre, de jeu d’aventure et de réflexion dans la joie et l’amitié qui se partagent et se multiplient entre tous les participants.

PÈRe VINceNT TRAN SDb

Prochains rendez-vous : les samedis 21 jan-vier, 23 mars et 17 juin.

Ces rencontres s’adressent aux jeunes des six paroisses du Tardenois-Vesle : Paroisses de l’Ardre, Rives de Vesle, Entre Vesle et Ardre, Mont-Saint-Lié, du Tardenois et Urbain II. N’hésitez pas à venir nombreux et à en parler à vos copains.

Jour de fête chez les sœurs Ce 23 octobre, Monseigneur Touvet installait officiellement une commu-nauté de trois sœurs venues du Bur-kina Faso. Entourées d’une vingtaine de leurs consœurs déjà présentes dans notre région, les trois nouvelles sœurs de l’Annonciation de Bobo-Dioulasso ont été chaleureusement accueillies. Le témoignage de sœur Assumpta.

«Allez de toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père du Fils et du

Saint-Esprit» (évangile de saint matthieu 28, 19). À la suite du christ, l’église est appelée à sortir et à aller annoncer l’évan-gile partout. Sœur Odette Segda et moi-même, soeur Assumpta Gala, sommes ar-

rivées en France le 11 octobre 2016. Nous avons été envoyées par nos responsables pour la fondation d’une communauté en vue de la pastorale à la paroisse de Saint-memmie dans le diocèse de châlons-en-champagne. Le 23 octobre, Journée mondiale de la mission et jour de fête patronale, nous avons été vivement et chaleureusement accueillies par la com-munauté paroissiale de Saint-memmie.Dans son exhortation, monseigneur Touvet a réaffirmé la dimension existen-tielle de l’église pour tous baptisés en ces termes : «La mission de l’Église consiste à sortir et à aller annoncer partout que Jésus est le sauveur», c’est ce qui nous motive. Depuis notre arrivée, nous sommes chez nos sœurs à châtillon sur marne car la réfection des travaux de notre habitat n’est pas finie. Nous sommes profon-dément touchées par l’accueil combien chaleureux et fraternel, non seulement de la part de nos sœurs, mais aussi de toutes les communautés paroissiales de Saint-Remi-du-Tardenois et d’Urbain II... Nous exprimons à eux tous nos sincères reconnaissances. Que Dieu, source de tout bien, les bénisse et les comble au-delà de leurs bienfaits.

SŒUR ASSUmPTA GALA

UN VRAI CHEZ-SOI ET DES SERVICES

Une maison inadaptée, une solitude pesante, un besoin de sécurité ? Pensez à la Marpa (Maison d’accueil résidentiel pour personnes autonomes).Dans le parc de l’ancien château, la Marpa de Pargny-lès-Reims a fait le choix du bien-être. Le bâtiment offre vingt loge-ments T1 de 37 m2 pour une personne et deux T2 de 45 m2 pour un couple. Avec possibilité d’un accueil temporaire, d’une durée maximale de trois mois.

L’objectif est que chacun dispose d’un vrai «chez soi» tout en conservant – voire en enrichissant – ses activités et rela-tions sociales, dans un milieu sécurisé par une présence 24h/24.Le village offre des services médicaux com-plets : médecins, infirmières, kiné, pédicure, pharmacie, qui peuvent intervenir à votre domicile ; mais aussi la coiffeuse, le res-taurant et les services de l’ADMR.Tous les déplacements et promenades sont de plain-pied et permettent une grande autonomie.Le personnel très stable et les adminis-trateurs bénévoles proposent des anima-tions variées visant à créer une ambiance familiale et chaleureuse.

René Dessaint

Contacter la directrice : 03 26 84 21 55. Marpa Les Sources, 16 bis rue Saint-Martin à Pargy-lès-Reims. http://pargny-les-reims.ma-marpa.com

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EN PAROISSES



La joie est notre moteur Les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), c’est tellement plus que trois lettres assemblées les unes à la suite des autres. Les JMJ, c’est comme trois journées brûlantes sous la pluie polonaise, comme deux millions de jeunes rassemblés en un seul et même groupe, comme deux millions de jeunes, habitant aux quatre coins de Cracovie, mais pourtant unis dans une seule et même maison. Quelle expérience !

Dès 10 heures, lors de la messe d’envoi à la cathédrale de Reims, on entonne pour la première fois

l’hymne des JmJ, notre hymne, il n’est alors pas encore teinté de ces expé-riences, de ces rencontres, de ces re-gards. Pour nous, ce n’est qu’un chant entraînant. mais pourtant deux semaines après... Il y a ensuite le bus avec les pre-mières rencontres, les premiers amis. et pourtant deux semaines après... enfin, après vingt-deux heures de bus, l’arrivée tant attendue à czestochowa pour visi-ter le sanctuaire de la Vierge noire. Une arrivée tant attendue pour un départ tant redouté, deux semaines après. et rebelote le bus, direction Lodz où l’on va vivre pendant une semaine au rythme du festival Paradise in the City. et le festival commence et tout va très vite, tout ! L’ac-cueil, les Polonais, quel bonheur, que de chaleur, que d’unité, et ce qui est en train de devenir l’expérience de l’amour de Dieu et des hommes se suffit à lui-même ! Dans la musique ou dans le recueille-ment, des jeunes du monde entier sont en train de créer l’église de demain, jeune et acidulée, énergique et convaincue. On vit ensemble des moments brûlants et la grosse chaleur de ce début de semaine n’y fait pas tout ! Il y a ces regards, ces moments, ces visages, ces célébrations, ces homélies venues des quatre coins du monde, traduites dans plusieurs langues. Il y a cet amour sur le regard de chacun. comme il est facile d’aimer, je me rap-pelle me dire... Le matin c’est l’adoration, puis des conférences nous sont pro-posées, la messe ensuite, puis d’autres conférences, un temps fort ou une acti-vité en début de soirée, un dernier au revoir et c’est reparti pendant cinq jours ! On croise des visages, on parle, on essaye de placer quelques mots en anglais, en espagnol, on se retrouve et on devient amis, oui, amis ! et rebelote, on repart, et

cette fois-ci on sait que c’est la dernière ligne droite alors on s’accroche en cette fin de festival à la prochaine semaine qui va suivre. On «est dans le bain» comme on dit, les soucis envolés, la joie est notre moteur, et on en vie ! Pour cette dernière semaine, il faudrait sortir les tambours, la fanfare, les trompettes, les cuivres et toutes les percussions pour entendre le bruit, le fracas et les frissons de l’amour de Dieu ! cracovie, la ville, sa beauté, le pape, le monde entier plante ses tentes à Krakow. On découvre là-bas une nou-velle famille, on en apprend un peu plus sur nous, sur nos amis... Notre foi est déjà brûlante, les braises sont encore chaudes, très chaudes, et il y a tous ces jeunes, les rues noires de monde pour veiller à gar-der cette chaleur. chaque matin une caté-chèse, puis direction cracovie.

«Nos cœurs, nos poumons, tout est tendu vers la vie»

Là-bas, des temps forts avec le pape, des visites, des temps libres. et l’apothéose, c’est cette dernière soirée au campus Mi-sericordia, cette dernière journée après une longue marche avec nos sacs à dos,

on sent que la fin est proche, nos cœurs, nos poumons, tout est tendu vers la vie, cette vie d’amour et d’amitié. cette vie faite de rencontres ouvertes sur le monde et les gens ouverts sur la différence, sur l’autre ! en cette soirée, les bougies passent, chacun en prend une, chacun l’allume avec l’aide de son voisin et fina-lement tout est résumé, tout est là, on ne sait pas d’où est partie la flamme, mais on la sent tout près de nous, on existe tous ensemble comme un grand brasier qui nous réchauffe le cœur. et cette chaleur ne s’en ira pas, elle ne s’en ira pas car elle nous a marqués au fer rouge. L’euphorie de l’aventure atténuée, il nous restera un peu de cette chaleur, quelque part elle demeurera. Pour se consoler, il res-tera ces personnes et ces amis avec qui on continuera de se remémorer, et pour longtemps encore, cette partie de notre vie qui nous a, quelque part, changé. Il y en aura pour trois ans, en attendant les prochaines JmJ, le cœur encore tout brû-lant. Alors, à vous tous qui m’avez aidé à partir, à ma paroisse Urbain II, merci !

ADRIEN BERLANDI

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EN PAROISSES



Bienvenue, père AndréLe père André van der Sloot, salésien, a rejoint le prieuré de Binson. Il se présente à nous.

Je viens d’avoir 72 ans, et j’arrive tout droit de belgique. Né à bruxelles, le dernier d’une fratrie

de cinq, j’ai fait les études secondaires chez les salé-siens. À 18 ans, je suis entré au noviciat. J’ai suivi la phi-losophie à Andrésy (78) et la théologie à Lyon. entre les deux temps d’étude, j’ai accompli mon stage d’éduca-teur et d’enseignant à Tour-nai. Ordonné prêtre à Liège en 1973, j’y suis resté jusqu’en 2016, comme ensei-

gnant, éducateur d’internat, vicaire en paroisse puis curé, «provincial» (res-

ponsable) des salésiens de la partie francophone de belgique et responsable de la communauté Liège. J’ai répondu à l’appel du père Federspiel pour rejoindre la communauté de binson. ce sera pour moi, une première présence dans le monde rural et je remercie pour l’accueil

chaleureux qui j’ai reçu partout où j’ai déjà eu l’occasion d’aller.

LE LOTO PAROISSIAL

Les paroisses Urbain II et Tardenois ont organisé dimanche 6 novembre à la salle des fêtes de Cuchery leur loto annuel. Les organisateurs attendaient un peu plus de monde, compte tenu du succès des années précédentes, résultat malgré tout positif. Par contre, tout s’est bien passé dans une ambiance conviviale et joyeuse. Le meneur de jeu avait prévu des parties gratuites pour les enfants, avec de beaux lots. Les fonds récoltés sont destinés à régler en partie les loyers et les charges pour loger les sœurs de l’Annonciation de Bobo-Dioulasso en résidence au presby-tère de Châtillon sur Marne.

Roger Rigot

L’ARRIVÉE DU PÈRE PIOTR WOLNY

comme il a été annoncé, le père Piotr Wolny est arrivé à la communauté salé-sienne du prieuré de binson, début sep-tembre. Il partagera la mission de la com-munauté dans le secteur. Précisément, il s’occupera des différentes charges au sein du collège Don bosco. Il est nommé vicaire du curé de nos paroisses. Il fera également partie de l’équipe pastorale du secteur Tardenois-Vesle, à côté du père Vincent Tran. Nous lui souhaitons la bien-venue dans notre secteur et plein de réus-site dans sa vie et sa mission salésienne parmi nous.

ˢEn imageLe père Vincent Tran a été nommé officiellement, par le père Thierry bettler, vicaire général du diocèse de Reims, curé de nos deux paroisses, lors de la messe du 23 octobre.

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MAGAZINE PAROISSIAL DU TARDENOIS - VESLE … · *de l’hébreu Immanouel: ime (avec) anou (nous) ... méfiance réciproque ont construit des murs de division et de séparation. mais