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Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

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Vol 1 no 1, Bertrand Roberge

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Page 1: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

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Page 2: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1
Page 3: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

PORTRAIT /3

le plus nouveau des magazines de québec! un magazine bimestriel fait ici, pour les gens d’ici et qui parle 

exclusivement de gens d’ici!

Après plusieurs mois de travail, je peux enfin vous présenter lE seul magazine de québec dont les vedettes sont…

nul autre que vous-mêmes! Chaque numéro vous permettra de découvrir la vraie vie des personnes qui vous

entourent  et  qui  contribuent  à  faire  de  notre  ville,  un  endroit  unique  et  toujours  en  évolution. 

qui sait, nous parlerons peut-être de vous un jour! 

Parce que chacun, jeune ou moins jeune, a une histoire à raconter, un itinéraire de vie unique et des anecdotes

personnelles à livrer, je suis certain que vous aimerez lire sur des personnalités publiques autant que sur des personnes

plus discrètes, mais dont le parcours est tout aussi étonnant!

Je vous invite à faire la lecture de ce tout premier numéro de PORTRAIT avec attention. Il vous présente le profil

de gens d’affaires comme Bertrand Roberge, président de BMW ville de québec, de personnalité publique comme

nathalie  Clark,  des  athlètes  de  calibre  olympique  de  la  famille  laRoche  du  lac-Beauport,  de  gens 

engagés dans des causes sociales et d’autres qui mangent du sport ou des arts! Se cachent aussi dans ses pages,

une invitation à nous proposer vos histoires et un jeu-questionnaire menant à un tirage.

Avec PORTRAIT, découvrez le côté privé des personnalités publiques de québec! Apprenez-en plus sur les histoires

extraordinaires vécues par des gens tout aussi extraordinaires! Vivez le parcours souvent laborieux de gens 

d’affaires et de leurs belles réussites! Vibrez en découvrant le profil de québécois engagés à aider les gens d’ici!

Bon été et, surtout, bonne lecture! 

ÉDITEuR

Stéphane Gadoury

RÉDACTRICE En CHEF

Sandra Gravel 

DIRECTRICE DE PRODuCTIOn

Aïcha Ricbourg

VEnTES

418 877-9735 

PHOTOGRAPHIES

Pascal Duchesne, Carl Daigle

RÉDACTIOn

Sandra Gravel, Sylvie lamothe

Audrey St-Amand

CHROnIquEuRS

Dr Marc lacroix, Guyaume Arsenault

RÉVISIOn lInGuISTIquE

Sandra Gravel, Sylvie lamothe

GRAPHISTES

Aïcha Ricbourg, Patrick Verret

DISTRIBuTIOn COMMERCIAlE

Serge Monico

DISTRIBuTIOn RÉSIDEnTIEllE

Transcontinental

SITE InTERnET

www.magazineportrait.com

COnCEPTIOn ET HÉBERGEMEnT WEB

www.neweb.ca - [email protected]

COuRRIEl

[email protected]

PROCHAInE PARuTIOn

Septembre 2012

Magazine PORTRAIT

815, boul. lebourgneuf, bureau 212

québec (qc) G2J 1C3

Téléphone : 418 877-9735

Télécopieur : 418 624-8633

le  magazine  PORTRAIT  est  distribué  dans  la

grande région de québec, à 40 000 exemplaires

par parution, 6 fois par année. 

Tous droits réservés. Toute reproduction, partielle

ou  intégrale  de  cette  publication,  par  quelque

procédé  que  ce  soit,  est  strictement 

interdite sans autorisation préalable.

PORTRAIT prend  toutes  les  précautions  pour 

vérifier et corriger le contenu du magazine et se

dégage  de  toutes  responsabilités  liées  à  des 

erreurs de typographie, d'impression ou autres

qui pourraient s'y glisser.

VOICI PORTRAIT!

SOMMAIRE

4PORTRAIT TOuRISTIquE

lE MAInE DAnS TOuS SES ÉTATS

8PORTRAIT DE FAMIllE

lA lÉGEnDAIRE 

FAMIllE lAROCHE

12PORTRAIT VIVRE HORS quÉBEC

AnnE-MARTInE GRAVEl

14PORTRAIT SAnTÉ

COnSEIlS SAnTÉ POuRlA SAISOn ESTIVAlE

16PORTRAIT DE PERSOnnAlITÉ

nATHAlIE ClARk

18PORTRAIT D’AFFAIRES

YVAn DROuIn

20PORTRAIT HuMAnITAIRE

COllETTE GAulIn 

24PORTRAIT D’ARTISTE

CHRISTInE nADEAu

28PORTRAIT PRInCIPAl

BERTRAnD ROBERGE

36PORTRAIT DE JEunE

REnÉ-PIERRE lÉGARÉ

38PORTRAIT D’AFFAIRES

CÉlInE lAVOIE

42PORTRAIT PHIlAnTROPIquE

lA MAISOn lE PETIT BlAnCHOn

46PORTRAIT D’AFFAIRES

ClInIquES lACROIx

50PORTRAIT SPORTIF

SERGE MBOG

54PORTRAIT D’HISTOIRE

AÉRODROME GOMIn

56PORTRAIT DE lA VIE uRBAInE

BBq FEST

59PORTRAIT DE

lA SCènE ARTISTIquE

64 CInÉMA

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Page 4: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

4/PORTRAIT

portrait_4-5-6-7 2012-06-14 11:36 Page 1

Page 5: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

LEMAINE

DANS TOUSSES ÉTATS

ien connu ce Maine. Il est le seul État des États-Unis dont

le nom est monosyllabique, 25 % de ses ancêtres sont

Canadiens français et Acadiens. Il est le premier producteur

mondial de bleuets; mais nous le connaissons pour autre chose.

S’il est si populaire ici, au Québec, c’est qu’il représente actuellement

la destination vacances estivales la plus choisie par un grand nombre

de Québécois. Pour la mer, direz-vous. Pourtant, les touristes les

plus prospecteurs diront aux fidèles d’Old Orchard qu’ils n’ont

encore rien vu!

B

PORTRAIT touristique

PORTRAIT/5

portrait_4-5-6-7 2012-06-14 11:36 Page 2

Page 6: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

TYPIQUEL’État du Maine est bordé au nord

et à l’ouest par la province de Québec et

s’enfonce dans l’océan Atlantique au

sud-est. Atteignable en quelques heures

de voiture, cet accès direct à la mer est

parfaitement situé pour les Québécois

qui le considèrent comme le lieu de

voyage par excellence depuis plusieurs

générations.

Ils en ont fait, au fil des ans, un endroit

typique de villégiature, un environnement

où il est bon de profiter et de se reposer,

tout simplement. Pour eux, le Maine,

c’est surtout les plages : d’immenses

traînées de sable sur lesquelles la

mer fait déferler ses dynamiques

et abondantes vagues. Les enfants y

érigent des châteaux de sable, les

parents s’éclipsent le temps d’une

marche, les plus téméraires font du surf.

La ville de Wells est d’ailleurs la plus

reconnue pour la pratique de ce sport, sa

large plage offrant les vagues idéales.

Les jours de vent – ou de coups de soleil! –,

les vacanciers se hâtent vers les

manèges et arcades qu’offrent les parcs

d’attractions de certaines villes de l’État.

Old Orchard, entre autres, fait des milliers

d’heureux chaque saison avec son Palace

Playland. Et « vivement les jours de

pluie! » vous diront les plus consomma-

teurs. Les principales cités touristiques du

territoire regorgent en effet de boutiques

de toutes sortes. S’y trouvent de véritables

hangars à souvenirs, certes, mais égale-

ment des outlets, où petits et grands font

provision de vêtements de marque à

moindres coûts.

Voilà qui dépeint bien le séjour typique

du Québécois dans ce coin des États-Unis.

Mais ce n’est pas tout. Une région dotée

d’un tel potentiel offre encore plus à voir.

Le Maine, plusieurs le savent déjà,

n’est pas que villégiature et exhibe de

nombreuses autres facettes.

MAIS AUSSI HISTORIQUEQuel symbole associe-t-on au Maine?

Contre toute attente, ce ne sont pas les

plages. On attribue à cet État un symbole

autrement plus révélateur, celui d’un

gardien qui se dresse contre vents et

marées sur les rives rocheuses de l’océan

Atlantique : le phare. De l’extrême Sud à

la frontière canadienne, plus de 60 de

ces constructions sillonnent la côte,

véritables veilleuses pour les marins qui

naviguaient et naviguent encore la nuit.

Aujourd’hui, plusieurs sont accessibles au

public ou font même office de musées.

Quoique très symbolique, l’implantation

des phares n’est qu’une infime partie de

l’histoire qui a construit l’identité unique

du Maine. La découverte de la région par

les Algonquins, l’arrivée de Samuel de

Champlain, les conflits anglo-américains

pour le territoire, le fait français… : le

Maine a son histoire bien à lui, histoire

que les Québécois prennent plaisir à

6/PORTRAIT

portrait_4-5-6-7 2012-06-14 11:36 Page 3

Page 7: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

découvrir. La ville de Portland est

d’ailleurs beaucoup visitée à cette fin. On

y trouve une architecture caractéristique,

un vieux port, des musées et des

festivals qui témoignent bien de la

culture et de l’histoire de l’État.

SPORTIFPour bien des sportifs québécois, l’État du

Maine représente un terrain hautement

convoité, parce qu’accessible en seule-

ment quelques heures de route. Il est

entre autres prisé par les pêcheurs. En

effet, à la pêche commerciale de la

région (pendant longtemps le moteur de

l’économie du Maine) s’ajoute aujourd’hui

la pêche sportive, qui attire une foule de

touristes chaque année. Plusieurs fleuves

traversent l’État qui compte également

une multitude de lacs et de rivières.

S’offre donc aux amateurs de pêche une

grande variété d’espèces à conquérir.

Les randonneurs y trouvent également

leur compte, puisque le centre et l’ouest

du Maine sont montagneux à souhait.

Le Baxter State Park, par exemple, est

célèbre pour ses imposantes montagnes,

véritables mines d’or pour les randonneurs

les plus dégourdis. Des sentiers

tranquilles et sauvages entourés de cours

d’eau à l’eau claire et bordés de plants de

bleuets, d’inusitées parades d’orignaux,

un panorama à couper le souffle une

fois au sommet : voilà ce qu’offrent aux

alpinistes les forêts du Maine.

Et le Maine n’est pas que ça. Il est tout

aussi culturel, artistique, gastronomique…

Voilà pourquoi les Québécois l’ont découvert

il y a des années et continuent de

l’explorer aujourd’hui.

- AUDREY ST-AMAND

PORTRAIT/7

portrait_4-5-6-7 2012-06-14 11:36 Page 4

Page 8: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

8 / PORTRAIT

La légendaire famille

LaRocheL’élan pour s’élever et le caractère pour retomber sur terre

portrait_8-9-10-11_Layout 1 2012-06-14 14:02 Page 1

Page 9: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

PORTRAIT /9

PORTRAIT de famille

ans les années 1980

et 1990, ils ont participé à

des centaines de Championnats

mondiaux, de Coupes du monde et

de Jeux olympiques. Ceci sans

compter les multiples présences de

démonstration et les spectacles

qu’ils ont offerts à travers le monde.

Aujourd’hui, retraités de la compétition sportive, nos champions

poursuivent chacun leur route, mais le sport est resté dans leur

vie, car pour eux, c’est un style de vie. Tout ce qui pouvait leur

apporter des sensations fortes les intéressait. Comme nous

le dit Philippe, le plus jeune des fils LaRoche, « on a tous une

énergie intense et un peu excessive. Heureusement qu’on a eu

le sport dans notre jeunesse sinon, je ne sais pas où on serait

rendus aujourd’hui. On finissait une chose et on en commençait

une autre aussitôt après. »

une enfance sur Les pistes

Les jeunes LaRoche ont grandi dans une maison que leur père

Guy, architecte de profession, agrandissait au rythme de

leurs naissances. Installée

directement sur les pistes

de ski au Lac-Beauport,

la famille disposait d’un

accès direct aux pistes.

Les enfants ont donc

inévitablement appris à

skier très jeunes et à dépasser leurs propres limites. « Nos

parents étaient très sportifs, ça a été naturel pour nous de suivre

leurs traces », nous dit Philippe. Leur mère Suzanne s’adonnait

à la natation et c’est

plutôt leur père qui

semble leur avoir

transmis le gène

« a c r o b a t i q u e » ,

puisqu’à l’époque, il

effectuait des sauts en

patins au-dessus de

barils. Son record

personnel : 13 barils!

Le goût des hauteurs

Nés entre 1958 et 1968, les enfants LaRoche sont dans l’ordre :

Yves, Dominique, Simon, Bernard, Alain, Philippe et Lucie. Des

hyperactifs du sport qui servent de modèles à de nombreux

jeunes athlètes encore aujourd’hui à cause de leur extraordinaire

talent et de leur passage remarqué dans le monde du sport.

Blonds aux yeux bleus, rieurs et sans cesse en mouvement, les

LaRoche ont impressionné les gens de Québec, mais aussi le

monde entier. Ici, on voyait les frères s’entraîner (sans coach!)

sur les pistes du Lac-Beauport, et l’été, sur un tremplin qui se

Les membres de la famille LaRoche ont visité presque tous les sommetsenneigés au cours de leurs carrières internationales dans le monde du ski.

Une fille, six garçons tous nés avec une détermination et une énergie inépuisable.

« Nos parents étaient très sportifs, ça a éténaturel pour nous de suivre leurs traces. »

Philippe ayant remporté la médaille d’argent

aux jeux Olympique d'hiver de Lillehammer

Yves et Bernard durant une compétition de ski alpin

Maison familiale au pied des pentes du Mont Saint-Castin

D

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Page 10: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

10 / PORTRAIT

jetait dans le lac. Leurs bouilles sympathiques apparaissaient

souvent dans les quotidiens. Mais ailleurs, ils ont épaté le

monde du ski parce qu’ils ont réellement créé de nouvelles

catégories de compétitions qu’ils ont élevées à des niveaux de

difficulté jamais vus!

Toutes les disciplines du ski les attiraient et les stimulaient.

Le ski alpin, le slalom géant, les

bosses, le ballet, les sauts, le ski

libre ou le ski acrobatique ont

poussé chacun des La Roche vers

des sommets internationaux.

Ce sont eux qui, grâce à

leur acharnement et à leur

motivation, ont amené le ski

acrobatique aux Jeux olympiques.

Médaillés d’or, d’argent, de

bronze, ou à tout le moins

toujours dans les 20 premiers,

partout. Yves, Alain et Philippe ont même été intronisés au

Temple de la renommée du ski canadien.

Les frères ont été remarqués pour leur performance et

la fougue qu’ils partageaient avec leurs amis. C’est avec eux

que le Québec Air Force a pris naissance; un nom qui leur fut

attribué un peu naturellement puisque c’étaient toujours

des membres de l’équipe de Québec qui montaient sur une

ou plusieurs marches du podium. Un nom qui les suit

encore aujourd’hui en tant que pionniers d’un sport extrême qui

en a fait naître bien d’autres par la suite.

Lucie, la plus jeune et la seule fille, a fait carrière du côté

du ski alpin. « Une de mes amies pratiquait ce sport. Comme

je voulais skier avec elle, je l’ai suivie! », nous raconte celle

qui s’est aussi rendue jusqu’aux Jeux olympiques. « J’avais

20 ans aux olympiques, mais aujourd’hui, nous dit-elle,

je trouve que les enfants sont poussés très jeunes vers le niveau

international. C’est important que leurs parents restent vraiment

proches d’eux pour les guider dans leurs décisions. »

« J’avais 20 ans aux olympiques, mais aujourd’hui, nous dit-elle, je trouve que les enfants sont poussés

très jeunes vers le niveau international. C’est important que leurs parents restent vraiment proches d’eux

pour les guider dans leurs décisions. »

Philippe aux Jeux olympiques d'hiver d'Albertville en 1992, le ski acrobatique est une discipline en démonstration.

Il gagne l'or à l'épreuve du saut.

Alain en 1989 Lucie en compagnie de sa mère Suzanne

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Page 11: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

PORTRAIT / 11

Lucie - descente et super-géant

Aujourd’hui, Lucie vit à Toronto avec son mari et ses trois enfants. Elle etson conjoint possèdent une entreprise en aménagement paysager.

Alain, Bernard et Simon

PORTRAIT DE FAMILLE

de retour aux pieds des montagnes

Pour la majorité des membres de la famille LaRoche,

l’atterrissage après la retraite s’est fait en douceur, mais non

sans difficultés. Chacun s’est donc trouvé une nouvelle niche lui

permettant de poursuivre sa route et de bâtir une famille.

La famille LaRoche aura excité, ébranlé,

ému et secoué le monde et, en premier, la

population de Québec, par son « énergie

au cube » comme nous dit Philippe, par

sa joie de vivre et par sa capacité à

retomber sur terre après avoir touché le ciel.

- SANDRA GRAVEL

De gauche à droite en commençant par la 1re rangée Yves,

Lucie, Bernard, Philippe, Suzanne, Guy, Dominique, Alain et

Simon

Mariage de Guy et Suzanne en 1955 au

Château du Lac-Beauport

Jimmy, 14 ans, fils de Lucie

Philippe - ski acrobatique

Après avoir été propriétaire de la Cage aux sports de Chicoutimi et deCharlesbourg, Philippe se concentre, depuis 2006, sur l’établissement de Lebourgneuf. Il est aussi porte-parole pour les six Cages aux sports deQuébec. Il reste très proche du domaine du ski. Ainsi son expertise a étémise à contribution aux Jeux olympiques de Vancouver alors qu’il étaitchef de pistes. Philippe est père de deux filles et s’implique dans LEUCAN,Cité Joie et dans la Fondation Yves La Roche.

Dominique - ski acrobatique

Celui qui a toujours aimé la rénovation, met aujourd’hui cette qualité au service des clients de la région de Québec lorsqu’il les conseille dans le cadre de son travail de courtier immobilier chez Royal LePage. « J’adore accompagner les acheteurs dans leur recherched’une résidence. Je vois facilement les travaux à faire qui peuventaméliorer une maison, raconte Dominique. Les gens aiment avoir ce pointde vue, surtout quand ils s’y connaissent peu en travaux résidentiels. »

Yves - ski acrobatique

De toute la famille, c’est Yves qui a eu la plus grosse adaptation à faire. L’accident de parapente qu’il a subi en 1989 et qui l’a laissé partiellementparalysé le condamnait au fauteuil roulant pour le reste de ses jours. Il a puisédans son caractère acharné, la force de repartir à zéro, de réapprendre à parler et à marcher, pas après pas. « Aujourd’hui, nous dit Yves (et avec raison!), je suis fier du chemin que j’ai parcouru. J’ai redéfini ma vie complètement. Je donne des conférences à travers le Québec et je rencontrebeaucoup de jeunes chaque année pour leur parler de rêve, de déterminationet de victoire. La plus importante étant la victoire sur soi-même… » Yves prêteaussi son nom au Centre national d’entraînement acrobatique Yves LaRoche. Situé au Lac-Beauport, ce centre unique au monde permet auxdébutants et aux experts en acrobatie de s’entraîner avec un encadrementprofessionnel.

Heureux? Yves l’est de plus en plus ! Encore plus depuis qu’il a décidé de suivreson cœur et son nouvel amour vers Trois-Rivières.

Le premier travaille à la Station touristiqueStoneham. Il est aussi bénévole à la Fédérationquébécoise de ski acrobatique. Son fils pratiquele ski. De son côté, Bernard s’est entouré de nature en devenant guide chasse et pêche.

Quant à Simon, il dirige Le Relais et préside le Club de ski du centre. « Le sport m’a tellement apporté, dit-il, que j’ai voulu introduire ça dansma famille comme style de vie. Mes trois enfants sont membres du Club,c’était naturel pour moi de m’impliquer pour les encourager. »

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creo
Page 12: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

Vivre au pays de la musique!

Petite, elle rêvait de vivre dans un pays où il n’y aurait pas d’hiver.Aujourd’hui, cette Charlesbourgeoise enseigne le français et les arts visuels au secondaire… à La Nouvelle-Orléans!

Bienvenue dans le monde d’Anne-Martine Gravel.

12 / PORTRAIT

portrait_12-13_Layout 1 2012-06-14 11:55 Page 1

Page 13: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

cette femme à la personnalité attachante

a grandi et a vécu la majeure partie de

sa jeunesse à Québec et c’est après

des études à l’Université laval en

enseignement des arts qu’elle s’installe

en louisiane avec son conjoint québécois.

Dès son arrivée, anne-Martine doit

s’adapter à une langue qu’elle maîtrise à

peine et à une nouvelle culture. Malgré

son enthousiasme et la chaleur tropicale

qu’elle adore, les premières années sont

difficiles. Mais grâce à sa personnalité

sociable, elle se crée rapidement un bon

réseau d’amis francophones.

elle met au monde son fils et termine

une maîtrise en littérature la même

année. Sa première union prendra

malheureusement fin quelques années

plus tard, mais elle gardera le moral,

déterminée à rester dans cette ville

qu’elle a adoptée depuis bientôt 6 ans.

en 1998, un cancer du sein viendra de

nouveau bouleverser sa vie. elle le vaincra

avec courage, mais aussi grâce au soutien

constant de Jonah, son nouvel amoureux,

rencontré quelques semaines avant

le diagnostic-choc. De cette période

douloureuse, anne-Martine parle avec

beaucoup de sagesse. « cela m’a fait

réaliser à quel point il est important de

faire ce que l’on aime dans la vie et, avec

ceux qui comptent vraiment! »

Malgré tous les bouleversements, cette

période de sa vie se termine positivement,

puisqu’en 2001, à Québec, anne-Martine

épouse son américain d’origine sud-

coréenne avec qui elle aura ensuite sa

fille chloé aujourd’hui âgée de 10 ans.

LE passagE dE L’ouragan KatrinaDès les premières menaces de Katrina

en août 2005, anne-Martine quitte la

ville avec sa famille pour se réfugier au

Mississippi où ils passeront les deux

prochains mois anxieux de savoir ce qu’il

advient de leurs amis et de leur ville.

À leur retour, ils découvrent une ville

sinistrée où tout manque. Plusieurs de

leurs amis et collègues ne reviendront

plus. « la ville était sens dessus dessous,

se remémore anne-Martine, mais notre

maison a été pas mal épargnée. c’est

avec Katrina que j’ai vraiment compris le

danger que représente un ouragan.

Je suis restée plus craintive depuis. »

La famiLLE, LE français Et LEs arts tous s’affairent à reconstruire la ville et

à reprendre le cours de leur vie. Pour

anne-Martine, sa famille et son rôle

d’enseignante sont les pôles les plus

importants de sa vie. « Je passe beaucoup

de temps avec mon conjoint et mes

enfants et en enseignant le français,

je partage aussi ma culture avec mes

étudiants, car je leur fais découvrir nos

habitudes, notre façon de vivre à Québec

avec plusieurs photos de l’hiver à l’appui! »

anne-Martine aime aussi découvrir

d'autres cultures. ainsi, depuis 12 ans,

elle dirige le Programme international de

l’école : une journée d’activités sur la

diversité des cultures et des talents.

Principalement orienté vers les arts de la

scène, le programme est développé

avec les étudiants de l’école. « tout le

monde contribue à sa façon, soit par ses

idées, soit par le temps qu’il donne.

c’est un effort collectif auquel je crois

énormément », précise l’enseignante

avant de poursuivre, « je tiens beaucoup

à ce programme qui valorise la beauté

dans la diversité. Ça fait partie de moi!

Mes enfants ont appris le français même

s’ils vivaient aux États-Unis. Ma fille va à

l’école française comme mon fils l’a fait

avant elle. il a même fait son secondaire

à l’école où j’enseigne! », puis anne-

Martine ajoute avec émotion, « le jour

de sa remise de diplôme fut d’ailleurs un

moment magique pour moi. imaginez,

votre fils termine ses études avec

plusieurs mentions d’excellence à l’école

même où vous enseignez. Je ne connais

aucun parent qui aurait été plus fier que

moi ce jour-là! »

Et QuébEc dans tout ça?« Québec? c’est chez nous! J’y reviens

deux fois par année. J’ai besoin de voir

ma famille, de revoir ma ville natale.

Même si je ne m’ennuie pas de l’hiver,

j’adore passer les vacances des Fêtes à

Québec. Je l’ai toujours fait. »

anne-Martine est une bonne vivante

et une femme positive. rien ne fera

disparaître la Québécoise en elle, mais

elle aime beaucoup la vie en louisiane

pour sa chaleur, son histoire, le tempéra-

ment festif de ses résidents et sa culture

musicale qui colore le quotidien de cette

destination prisée par les touristes et les

producteurs d’hollywood.

aujourd’hui, en pleine forme, elle participe

annuellement à la course pour la

recherche contre le cancer du sein.

- SANDRA GRAVEL

« Cela m’a fait réaliser à quel point il est importantde faire ce que l’on aime dans la vie et, avec ceux

qui comptent vraiment! »

PORTRAIT vivre hors Québec

PORTRAIT / 13PhotograPh i e : F lorence Snow

portrait_12-13_Layout 1 2012-06-14 11:55 Page 2

Page 14: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

LE SOLEIL ET LA CHALEUR : Pour apprécier les journées chaudes et

humides, il faut s’hydrater adéquatement

et régulièrement. Qu’il s’agisse d’eau, de

thé glacé ou de limonade, il faut boire

régulièrement afin de remplacer les

pertes qui sont plus importantes qu’en

période hivernale. Un bon truc consiste à

commencer la journée par deux grands verres d’eau et à garder

à l’esprit que les besoins quotidiens de notre corps en liquides

se situent aux alentours de 3 à 4 litres.

Une alimentation plus légère constituée de plus de fruits et de

légumes frais et faibles en gras nous aide à mieux nous sentir

et à perdre les quelques kilos en trop accumulés durant la saison

froide. Des fruits, comme la pastèque, joignent l’utile à l’agréable

dans la mesure où ils fournissent un apport en eau considérable.

Pour leur part, les petits fruits comme les bleuets et les mûres

ont des propriétés anti oxydantes bénéfiques. Il ne faut pas

oublier de remplacer les pertes électrolytiques pouvant

occasionner des crampes en ajoutant un apport sodé minimum.

Il faut consommer modérément la caféine et l’alcool qui

accroissent le phénomène de déshydratation – il est d’ailleurs

recommandé de ne pas dépasser 2 à 3 consommations d’alcool

par jour.

En ce qui a trait à l’activité physique, il est suggéré de s’y adonner

le matin et en fin de journée, en évitant la période entre 10 h

et 14 h où la chaleur atteint son paroxysme. Les enfants et les

personnes âgées, en raison d’une régulation thermique moins

efficace, sont plus sujets aux fameux coups de chaleur qui se

manifestent par des céphalées, des étourdissements, des crampes

musculaires, de la fatigue, de la confusion ainsi que de la

tachycardie. N’hésitez pas à consulter un médecin lorsque de

telles situations se produisent. Nul besoin, par ailleurs, de vous

dire qu’il est dangereux de laisser les enfants ou les animaux

de compagnie dans l’automobile lors des journées chaudes et

ensoleillées.

Il est bon de rechercher l’ombre et d’éviter les périodes

d’exposition prolongées au soleil, en plus d’utiliser une protection

solaire FPS de 15 ou plus. Les verres avec filtre contre les UV

14 / PORTRAIT

Dr Marc Lacroix PDG Réseau des Cliniques

médicales Lacroix

www.cliniquemedicalelacroix.com

pour la saison estivaleÀ l’approche de la belle saison, voici une

série de conseils santé qui vous permettrontde profiter pleinement de votre été.

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PORTRAIT / 15

permettent de protéger les yeux et à long terme de réduire

l’incidence des cataractes. De plus, des verres protecteurs

servent aussi de protection contre les corps étrangers lorsque

vous passez la tondeuse ou le coupe-bordure. Porter des

vêtements pâles et légers en plus d’avoir un ventilateur dans la

chambre à coucher aide à combattre la chaleur lors des journées

de canicule, de même que le port de chapeau et de casquette

réduit l’exposition directe au soleil. Advenant un coup de soleil,

il est bon d’appliquer sur la peau un hydratant à base d’aloès.

LES INSECTES : Peu friands de chaleur, les moustiques et

autres insectes se manifestent davantage

à la tombée du jour. Il faut donc porter

des vêtements longs afin de s’en prémunir

et utiliser des répulsifs à base de DEET

afin de les éloigner. Les chandelles ou

autres produits à base de citronnelle sont

assez efficaces pour éloigner la plupart des insectes. En cas

de piqûres, évitez de vous gratter et appliquez de la glace

directement sur les rougeurs, ce qui diminue l’œdème et les

démangeaisons. On peut aussi utiliser les antihistaminiques

comme le Benadryl qui peut être pris en comprimés ou sous

forme de crème applicable sur la lésion. Garder la peau hydratée

aide aussi à atténuer les symptômes qu’occasionnent les

piqûres de moustiques.

Si vous êtes sujet aux allergies aux piqûres de guêpes, il est

primordial d’avoir un stylo injecteur d’épinéphrine, comme

l’EpiPen non périmé. Les dates de péremption sont indiquées

sur le tube et il faut les vérifier régulièrement, puisque le

médicament perd rapidement de son efficacité. Il est à noter

que des EpiPen sont disponibles en dose enfant et en dose

adulte. Lorsque nous sommes loin des hôpitaux à la campagne,

il est crucial d’en avoir sous la main, puisque les réactions

anaphylactiques potentiellement mortelles aux piqûres de

guêpes surviennent en quelques minutes seulement.

LA BAIGNADE : Concernant les activités aquatiques, tant

en eau libre que dans une piscine, on ne

rappellera jamais assez les règles de

base. Premièrement, ne laissez jamais

un enfant sans surveillance dans ou

autour de la piscine, un accident est vite

arrivé. Ne nagez jamais seul car même

les nageurs expérimentés peuvent avoir

besoin d’assistance. Ne plongez jamais

en eau peu profonde ou lorsque vous ne connaissez pas très

bien le plan d’eau. Chaque année, plusieurs personnes se

causent des fractures cervicales résultant en une paralysie

irréversible, voire un décès. Gardez toujours un téléphone près

de vous advenant que vous deviez signaler une urgence.

Quelque soit le type d’embarcation, portez votre veste de

sécurité en tout temps et installez une bouée de secours avec

ligne flottante bien en vue. Lorsque vous naviguez à proximité

de baigneurs, éteignez toujours votre moteur pour éviter

les blessures graves que peut engendrer une hélice en

mouvement. Assurez-vous d’avoir toujours un moyen de

communication efficace ainsi qu’une trousse d’urgence

répondant aux normes canadiennes.

Enfin, vous devriez connaître les rudiments de la réanimation

(RCR). La maîtrise de ces notions simples peut sauver une vie

et ne prend que quelques heures de votre vie. Plusieurs activités

de formations sont disponibles et peu dispendieuses.

Renseignez-vous!

Je vous souhaite de vivre un été magnifique en toute sécurité!

- DR MARC LACROIX

PORTRAIT SANTÉ

PORTRAIT santé

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Page 16: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

UN SeUl gUide : lA pASSioN!

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Si tous les chemins mènent à Rome, on peut dire que tous les chemins mènent aubonheur pour Nathalie Clark. Avide de nouveautés et la tête pleine de projets,l’animatrice bien connue de TVA a su se dessiner une existence à son image :

vivante, authentique et débordante d’imagination!

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Page 17: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

PORTRAIT de personnalité

’est autour d’un bon café que POrTrAiT a rencontré la

souriante épicurienne Nathalie Clark. Celle qui suit

son cœur avec une détermination enthousiaste

transforme ses rêves en une multitude de projets concrets

pour sa vie personnelle ou professionnelle. Sa plus récente

collaboration : le magazine LUXE.

vive Les projets!

À n’en pas douter, Nathalie Clark a une vie bien remplie!

« Mais seulement remplie de ce que j’aime! D’abord, ma famille

qui passe en premier. Ensuite, j’ai toujours des idées en tête et

je réussis à matérialiser la plupart d’entre elles. Fonceuse, je n’ai

pas peur d’aller vers les gens pour leur proposer mes projets.

Quand je m’enthousiasme pour une idée, c’est plutôt rare qu’elle

ne voie pas le jour! », précise la polyvalente animatrice qui, en

plus de travailler à TVA, tient ses propres chroniques au Journal

de Québec et à FM93. Aussi porte-parole des condos Le Vert et

Le Vert Mezzanine, elle anime généreusement depuis quelques

années la soirée-bénéfice De l’ombre à la lumière de la YWCA.

Voici maintenant qu’elle ajoute son grain de sel à au magazine

LUXE. « Je suis heureuse de cette nouvelle collaboration qui me

permet encore de marier mon travail avec des gens et des

sujets qui me passionnent. »

Les différentes chroniques qu’elle tient lui font rencontrer des

gens qu’elle estime beaucoup et découvrir de magnifiques endroits.

« imaginez, je visite des hôtels et des restaurants design et

de très belles résidences d’artistes comme celle d’Halle Berry

dans les Laurentides! C’est absolument fascinant et ça continue

toujours! »

Nathalie Clark a amorcé sa carrière à la télévision à TVA.

Sa personnalité curieuse et intéressée fut certainement un

précieux atout pour celle qui anima pendant plusieurs années

une émission sur la vie culturelle à Québec et plusieurs

chroniques sur la décoration, deux de ses passions. En cours

de route, la gastronomie s’est ajoutée à ses multiples talents.

Celle-ci l’amène maintenant à rencontrer de fameux chefs

cuisiniers, comme ce fut le cas pour le Gala des grands chefs

du Manoir richelieu de novembre 2011 et qui a fait l’objet d’un

récent reportage. Nathalie, qui adore faire la cuisine, fut enchantée

de côtoyer ces maîtres et d’avoir accès à leurs grands secrets

culinaires. Secrets qu’elle s’empresse ensuite d’appliquer aux

recettes des repas qu’elle concocte pour sa famille.

La famiLLe avant tout

Nathalie Clark a grandi à Québec et a fait le choix, il y a

longtemps, d’y demeurer pour être près de sa famille.

Amoureuse de son Pierre depuis 16 ans et comblée par les trois

enfants – maintenant jeunes adultes – qui partagent leur vie,

Nathalie se considère choyée. « Ma famille est très précieuse

pour moi. Mes parents et mon frère sont extraordinaires et ils

ont toujours été très proches de moi. On aime vraiment se

retrouver ensemble autour d’un bon repas. Oui, c’est sûr que j’ai

eu des offres pour aller à Montréal, mais il y a tant à faire à

Québec et tant à voir! Pourquoi partir d’ici? Pour des cotes d’écoute

ou un plus vaste lectorat? Ce n’est pas du tout ce qui m’anime.

Ça ne l’a jamais été. »

Le pLaisir du travaiL

Nathalie Clark a toujours fait confiance en la vie pour la guider

dans sa carrière. Elle garde aussi un esprit ouvert aux occasions

qui se présentent. Ainsi, après 25 ans à TVA, elle a récemment

découvert que la scénarisation et la réalisation lui allaient plutôt

bien. À l’aise et forte de son expérience professionnelle, elle s’y

sent comme un poisson dans l’eau. « Au risque de me répéter,

quand ça m’intéresse, je plonge! J'ai amorcé une réflexion sur

ma retraite de la météo. Je n'ai pas de plan précis, mais je suis

convaincue que j'aurai l’occasion de mettre à profit mon

expérience en communication et en relations publiques ou

encore qu'un poste relié à toutes mes passions se présentera.

Je fais confiance à la vie ! »

Aucun doute que l’avenir de Nathalie Clark nourrira ses passions

dans toutes les sphères de sa vie… Grâce à sa vitalité

contagieuse, elle attire les occasions heureuses ou bien elle

les crée, tout simplement!

- SANDRA GRAVEL

C

« Je suis heureuse de cette nouvelle collaboration qui me permettra encorede marier mon travail avec des gens et des sujets qui me passionnent. »

PORTRAIT / 17

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Yvan

Dro

uin

un début de carrière à un âge précoce

YvanDrouin

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Page 19: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

PORTRAIT / 19

Yvan Drouin n’avait que 5 ans lorsqu’il a fait ses débuts dans la

vente. C’est dire qu’il est tombé dedans quand il était petit!

Et sa passion pour la vente ne s’est jamais affaiblie depuis.

C’est que l’homme au large sourire et au regard espiègle a su

conserver intact le plaisir qu’il ressent à aider les gens à trouver

la résidence de leur rêve!

C’est à Beauport, dans les champs de son père agriculteur,

qu’Yvan Drouin a appris le sens du mot travail. Enfant, il travaillait

aux champs à la culture des légumes, et c’est au marché qu’il

se rendait vendre la récolte familiale. La vente était probablement

la voie qu’il devait suivre si l’on en juge par le nombre de prix et

de prestigieux honneurs auxquels il a eu droit au cours de sa

carrière en immobilier. À l’échelle

internationale, il a reçu plusieurs prix,

dont le trophée Lifetime Achievement –

seulement remis à ceux qui démontrent

une carrière exceptionnelle. Au Québec,

il a été plusieurs fois nommé lauréat du

Club des diamants et du Cercle des

Légendes accordé en fonction des

sommes totales des transactions

effectuées au cours d’une année. Comme si ce n’était pas

suffisant, Yvan Drouin fut encore une fois couronné en 2012

au cours du Gala des MAX/IMM qui s’est déroulé à Montréal

le 18 février dernier.

Pour Yvan Drouin, ces prix seraient sans valeur s’il n’avait

personne avec qui partager son succès et surtout s’il n’avait pas

la satisfaction de bien répondre à ses clients. « C’est grâce à de

nombreuses années de travail, bien sûr, si j’en suis là, mais c’est

aussi grâce à toute l’équipe avec qui je travaille. Si l’on vend bon

an mal an autour de 250 propriétés par année, c’est parce qu’on

est plusieurs… plusieurs passionnés de l’immobilier », précise-t-il

tout sourire en montrant la photo des membres de son équipe.

Cette équipe de courtiers et d’administrateurs s’est jointe à lui

au fil des années, au rythme des rencontres d’affaires et des

occasions de collaborations. Il est évident que l’homme a

su s’entourer de précieux partenaires aux forces variées et

complémentaires.

Et, semble-t-il, il ne rate jamais l’anniversaire d’un des membres

de son équipe, car il affectionne les fêtes et prend plaisir à

célébrer avec eux lorsque l’occasion se présente. « Son épouse

et lui aiment bien recevoir les gens de l’équipe. Ensemble, ils

forment un couple vraiment charmant qui célébrera ses 25 ans

de mariage cette année! », poursuit Louise Thomassin

récemment devenue arrière-grand-mère dans une famille

qui compte 5 générations de femme!

« J’aime ce que je fais, nous dit le principal intéressé. Ne me

parlez pas de prendre ma retraite, ça ne m’intéresse pas. J’aime

le monde. J’aime les maisons. J’aime prospecter sur des terrains

et imaginer de futurs développements résidentiels. C’est certain

qu’avec le temps, j’ai diminué un peu mes heures de travail par

semaine. Je me garde du temps pour m’entraîner 4 fois par

semaine pour garder la forme et je voyage avec mon épouse

qui est aussi l’administratrice du bureau. »

Yvan Drouin est comptable de formation et aussi l’ancien

propriétaire fondateur de Construction Drouin et Parent,

compagnie à laquelle il s’est consacré pendant plus de 23 ans

avant de se lancer dans l’achat et la vente de propriétés.

Avec une moyenne de 150 mandats de vente à la fois, Yvan

Drouin est un homme occupé. Il a su construire son réseau

de clients, d’acheteurs et de vendeurs, qui proviennent de

différents coins du Québec, du pays et même de partout dans

le monde! Et tous ont droit à un service empressé, car toute son

équipe fait des recherches avec lui pour trouver la maison ou

le condo que ses clients souhaitent habiter ou pour vendre la

propriété qu’ils possèdent.

Aujourd’hui, Yvan Drouin repense aux années passées à

travailler aux champs, à ses études et à son début de carrière

et il savoure chaque moment de sa vie avec plaisir et

enthousiasme.

- SANDRA GRAVEL

PORTRAIT d’affaires

« Yvan aime le monde avec qui il travaille. Il aime les maisons qu’il visite et il voit toujours le beau côté des choses. C’est unhomme généreux qui adore ce qu’il fait. »

LOUISE THOMASSIN, ADJOINTE

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Bénévole pour la Fondation Gilles Kègle, Colette Gaulindécidait, l’automne dernier, de se lancer un défi de

taille : escalader le Kilimandjaro.

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« Je n’aurais jamais cru vivre ça un jour. » Dans ses yeux bleu

océan, l’émerveillement se mêle à l’incrédulité. Colette Gaulin

semble encore surprise de sa propre réussite. Et pour cause.

Le sommet du Kilimandjaro, beaucoup en rêvent, mais peu s’y

rendent. Sans doute faut-il une bonne dose de détermination,

de persévérance et… un brin de folie.

Sixième et dernière enfant d’une famille très modeste, Colette

est initiée très jeune à l’« effort collectif ». À Sainte-Marie, en

Beauce, sa famille occupait une vaste maison. Pour joindre les

deux bouts, ses parents y accueillaient des pensionnaires et

y exploitaient – en véritables visionnaires – la première friperie

au Québec! Bref, la maison était toujours pleine de monde et

chacun devait mettre la main à la pâte.

Au secondaire, première expérience de bénévolat pour

l’étudiante avec Ambulance St-Jean. Déjà, la vocation médicale

se pointait. Elle était « de garde » dans les arénas, pour les

premiers soins aux sportifs. Après ses études de médecine, c’est

à l’hôpital de Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie, qu’elle

a décroché son premier emploi. Urgence, obstétrique, soins

intensifs : « il fallait être polyvalent. » Quelques années plus tard,

Colette obtient une maîtrise en santé publique et, depuis l’an

2000, c’est au ministère de la Santé qu’elle poursuit sa carrière.

« Un peU plUs haUt, Un peU plUs loin… »

En décembre 2010, une collègue de travail lui a proposé d’être

bénévole pour la Fondation Gilles Kègle. Elle ne se doutait

pas encore que son implication la mènerait en Tanzanie!

C’est par Marc Provost, le directeur de la Fondation, qu’elle a

entendu parler du projet d’expédition. D’abord volontaire pour

participer à la campagne de financement, elle était tentée

par l’expérience, mais doutait de sa capacité. « J’ai toujours

fait du plein air et j’suis plutôt en forme, mais s’attaquer au

Kilimandjaro… c’était une autre paire de manches. »

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Puis, la fibre communautaire s’est mise à vibrer et l’aventurière,

à rêver. Des papillons dans le ventre, elle plonge dans l’aventure,

à l’automne 2010. Son premier défi : ramasser 10 000 $.

Pas évident, mais grâce aux nombreuses collectes organisées,

elle peut passer à l’étape suivante, plus intensive, celle de la

préparation mentale et de l’entraînement physique. Celle où les

participants sont aussi sensibilisés à tous les écueils de ce type

d’expédition. Colette et trois autres médecins du groupe

décident alors de préparer une trousse de premiers soins

polyvalente qui leur permettra d’intervenir efficacement en cas

de problème.

Puis, c’est le compte à rebours et les multiples détails de

dernière minute. « Certaines personnes m’encourageaient, mais

d’autres évoquaient les risques de l’expédition ». Colette sent

la tension monter quotidiennement. Lorsqu’elle grimpe avec les

autres participants dans l’autobus qui les conduit à l’aéroport

Trudeau, elle se sent fin prête. Le trac s’envole et une belle

fébrilité s’installe.

« Je veUx aller encore plUs loin… »

À l’arrivée, l’excitation est à son comble : les 37 grimpeurs

rencontrent leurs porteurs et guides. Pas moins de 135 personnes

accompagneront le groupe pour assurer le transport des

bagages, de la nourriture et de l’équipement.

Un dernier rappel des consignes de sécurité et c’est la première

montée, de 1 800 à 3 000 mètres. La forêt fluviale se laisse

traverser aisément, malgré la petite pluie. À l’arrivée au camp,

les guides ont déjà monté les installations et les tentes. ouf!

Si la deuxième journée est difficile – monter à 3 900 mètres

sous une pluie tenace mêlée de neige –, la troisième journée

s’avère encore plus éprouvante : escalade à 4 700 mètres et

redescente à 3 900 mètres pour l’acclimatation. Les ruisseaux,

gorgés d’eau, sont difficiles à traverser et les vêtements sont

trempés. Les grimpeurs souffrent du froid et certains commencent

à ressentir les effets de l’altitude, hypothermie, maux de tête,

gastro-entérite, etc. « Nous, les médecins, on faisait face au défi

supplémentaire d’aider les personnes atteintes. »

« peUt-être bien qU'Un peU plUs haUt… »

En dépit de ces complications, le moral des troupes tient bon.

Selon Colette « la solidarité, l’entraide et le partage ont vraiment

fait toute la différence; on se sentait soutenu par les autres. »

Pour se donner du courage, ils s’inspirent de Gilles Kègle.

« on pensait souvent à lui durant l’expédition, confie Colette.

on se disait que lui, il n’arrête jamais de prendre soin des autres.

il escalade son petit Kilimandjaro tous les jours. Ça, c’est du

dépassement! »

Au jour 4, ascension à 4 000 mètres dans le brouillard et

l’humidité. La pluie fait relâche et on tente de faire sécher ses bas...

PORTRAIT humanitaire

PORTRAIT /21

« La solidarité, l’entraide et le partage ont vraiment fait toute la différence;

on se sentait soutenu par les autres. »

Colette Gaulin

PhoToGrAPh i ES : CoLETTE GAUL iN

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Au jour 5, c’est le programme ultime : montée à 4 700 mètres,

puis repos jusqu’à 23 h, moment du réveil par les guides pour

l’ascension au sommet. Seulement 30 personnes entreprendront

cette dernière étape, les autres étant trop incommodés.

Fatiguée, Colette commence à sentir ses forces l’abandonner,

mais son guide la regarde en face et lui lance : « you’re

gonna make it. » heureusement. « C’était une nuit magique,

indescriptible. on voyait plein d’étoiles dans le ciel et des éclairs

en dessous des nuages, en contrebas, qui s’allumaient ici et là.

Aussi, j’oublierai jamais l’image de cette procession de lampes

frontales qui montent dans la nuit. »

« Je troUverai d'aUtres chemins. »

Lorsque Colette arrive au sommet, c’est l’euphorie générale

chez les grimpeurs et l’émotion est à son comble. il fait

jour maintenant et la vue du mythique glacier s’offre aux

participants, impressionnés. Pour Colette, c’est un moment

unique, rempli d’une immense fierté. « Jamais je n’aurais cru

pouvoir relever un aussi grand défi. Mais j’ai décidé de me faire

confiance et j’ai trouvé en moi des ressources insoupçonnées. »

À ce sentiment d’accomplissement, s’ajoute la satisfaction de

s’être impliquée à fond dans une cause humanitaire. « J’ai l’ai

fait pour moi, bien sûr, mais de penser aux personnes démunies

que j’aurai pu aider m’a rendue doublement fière. J’ai réalisé

l’importance de l’engagement social. »

Dans son témoignage écrit de l’aventure, Colette a inscrit :

« Aujourd’hui, il me semble que plusieurs rêves deviennent

possibles. il suffit d’y croire… » Peut-être faut-il se rendre un peu

plus haut, un peu plus loin, pour trouver le chemin qui mène… à soi.

- SYLVIE LAMOTHE

Colette et son porteur

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Vivre le moment présent est devenu le mode de vie de

Christine Nadeau, une artiste peintre heureuse d’avoir réussi à

mettre sa passion pour la peinture au premier plan dans ses

journées. Rencontre avec une artiste spontanée, au bonheur

contagieux!

C’est très jeune que Christine Nadeau a commencé à toucher à

l’art visuel sans savoir qu’il s’agissait là de la voie qu’elle

prendrait une fois adulte. Née en plein cœur de Limoilou, elle

déménagera avec sa famille, vers l’âge de 7 ans, dans le haut

de Charlesbourg, plus près de la forêt où elle découvrira les

randonnées, l’exploration des cours d’eau et la beauté des

montagnes vues de près!

Christine Nadeau se souvient que le plus beau cadeau qu’elle a

reçu, enfant, fut un tableau vert et une boîte de craies. C’était

tout ce dont elle avait besoin pour être heureuse. Des heures

durant, elle laissait aller ses gestes et jouait avec les couleurs,

même si la palette était limitée. Encouragée par ses parents et

stimulée par son père qui crayonnait aussi à l’époque, Christine

a continué à dessiner pour plus tard découvrir la peinture.

SUIVRE SA VOIEAujourd’hui, Christine Nadeau vit de son art. Son créneau?

La nature, les paysages extérieurs d’automne ou d’hiver,

les scènes marines où la lumière joue un rôle de premier plan.

Les tons chauds la rejoignent particulièrement et servent bien

ses compositions fortes et son puissant coup de pinceau.

Son art reproduit des scènes naturelles dans lesquelles l’artiste

intègre l’humain en interaction avec d’autres ou dans une

solitude contemplative. Les noms qu’elle donne à ses œuvres

expriment bien les pensées de l’artiste : Quiétude, Un jour parfait,

Doux ciel de février, Lumière d’automne.

Christine Nadeau produit environ 75 toiles par année, qui

servent à satisfaire aux demandes des six galeries qui exposent

ses œuvres, ici à Québec, mais aussi à Alma, en Ontario et à

l’Ile-du-Prince-Edouard dans les Maritimes. « J’ai eu beaucoup

de chance, je crois, nous dit Christine Nadeau, dès mes

premières présences à des symposiums, j’ai vendu des toiles

et une galerie m’a contactée. Je m’en souviens comme si c’était

hier, la Galerie Kreato dans le Vieux-Québec m’a approchée la

première. J’étais très surprise, mais aussi très fière! »

Depuis quelques années, Christine Nadeau se consacre presque

entièrement à son art – le reste de son temps va à sa famille –

et les choses coulent de source pour elle. Celle qui s’étonne

quelque peu de son succès sera présidente d’honneur de la 20e

édition du Symposium Arts et Reflets de Château-Richer et du

Symposium de peinture MAMU « Ensemble! » de Sept-Iles qui

réunit des artistes canadiens et inuits sous un même chapiteau

le temps de vivre de riches moments interculturels. « C’est un

privilège pour moi de répondre « oui » à de telles invitations et

c’est aussi un grand honneur que l’on me fait, conclut-elle. »

RENCONTRER LA VIEEntre l’enfance et l’âge adulte, Christine Nadeau n’a pas fait que

dessiner ou peindre. Une formation en arts graphiques lui a

donné une base sur laquelle elle a pu fonder une entreprise

qu’elle a dirigée pendant une quinzaine d’années. Mais, une

autre passion s’exprimait à travers ses relations avec les gens

de son entourage : l’écoute attentive et l’aide aux autres.

PORTRAIT /25

PORTRAIT d’artiste

Christine

Nadeauartiste peintre

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26 / PORTRAIT

« Quand on aime la peinture comme je l’aime, on aime autant

en parler qu’en faire! »

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La maladie et la mort de son père viendront affermir cette force

qui l’habitait et elle entreprendra des études en psychologie en

vue d’accompagner des personnes vers leurs derniers jours.

Cette voie, malgré son appel très fort, ne semblait pas

nécessairement la bonne, puisque la peinture s’imposera à elle

et prendra une plus grande place dans sa vie. Comme s’en

réjouit Christine Nadeau, « de bien belles choses se sont mises

à arriver et ça ne s’est pas arrêté ».

« Aujourd’hui, mes journées sont remplies par la peinture et,

moi, je suis comblée! Je travaille intensément tous les jours.

Parfois, je prends quelques jours pour retrouver la nature,

me laisser inspirer. Je fais des croquis sur place ou je prends des

photos si le temps manque et que je veux capter la lumière du

moment. »

VIVRE LE BONHEURLoin du profil de l’artiste torturé par son art, Christine Nadeau

respire le bonheur et est aussi lumineuse que ses toiles. « Oui,

je suis heureuse, je peux faire ce qui me passionne le plus. C’est

une chance incroyable! Mais il a fallu que j’apprenne à faire de

la place à ma peinture. Au début, je ne lui donnais que trois

heures par semaine, maintenant, je peins tous les jours. »

Bien installée dans son atelier de Boischatel, Christine Nadeau

apprécie ses moments de solitude où elle peut laisser libre cours

à son art. Mais elle a aussi besoin d’être en relation avec les

autres. Sa famille passe en premier, viennent ensuite les

rencontres qu’elle fait lors de symposiums ou d’autres événements

artistiques (un peu partout au Québec et même en Europe) et

ses élèves, à qui elle enseigne depuis bientôt cinq ans à la

Maison Vézina de Boischatel. « Un rôle exigeant, mais que j’aime

énormément. Quand on aime la peinture comme je l’aime, on

aime autant en parler qu’en faire! »

- SANDRA GRAVEL

PORTRAIT /27PhOtOGRAPh I ES : PASCAL DUSChESNE

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EN COUVERTURE

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PORTRAIT/29

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RobeRge

UNE CARRIÈRE QUI ROULE SUR LA PASSION

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Vivre de sa passion! Toute personne rêve de le faire, mais

certains y parviennent de façon admirable. C’est le cas de

Bertrand Roberge qui, tout jeune, carburait déjà à l’automobile.

Histoire d’un homme qui a gravi les échelons un à un sur

l’autoroute du succès!

Une simple rencontre avec Bertrand Roberge suffit pour saisir

le style d’homme d’affaires qu’il est et pour avoir une petite

idée du travail qu’il a accompli entre le moment où il a fait son

cours de mécanicien à l’École technique de l’automobile et le

jour où il a acquis la concession BMW ville de Québec, en 2007.

Bertrand Roberge est né dans la petite municipalité de Saint-

Tite-des-Caps sur la Côte-de-Beaupré. Très jeune, il ressentait

déjà la passion de l’automobile. La preuve, à l’âge de 20 ans,

il en était déjà à sa 36e!

DIRECTION : DROIT DEVANTLe sympathique président et unique propriétaire de la concession

BMW de Québec a commencé sa carrière dans le domaine

en tant que mécanicien, mais… pour une semaine seulement.

« Il semble que ce n’était pas tout à fait ma place, dit-il en se

rappelant ce souvenir comme d’une bonne blague. Je crois que

j’aimais les autos plus que les freins que mon patron me

demandait de réparer. » Ce plaisir que lui procure le monde de

l’automobile a toujours continué de grandir en lui. Ainsi, il n’est

pas étonnant de lire les définitions des mots passion, rêve,

liberté et joie peintes sur les murs du coin café (expresso svp)

de la salle d’exposition de BMW.

30/PORTRAIT

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C’est au milieu des années 1960 que Bertrand Roberge s’oriente

vraiment vers la vente en commençant par des véhicules d’occasion.

Lui qui en avait déjà acheté et vendu plus d’une trentaine avait

probablement développé quelques petits trucs pour négocier!

Les années suivantes prouveront hors de tout doute qu’il était bel et

bien sur la bonne voie, car il fut tour à tour représentant pour Fillion Ford

Mercury, puis président de Mario Auto véhicules d’occasion, de Roberge

Nissan, d’Automobiles Roberge Lincoln Mercury, de Roberge Hyundai et

de BMW ville de Québec. En 2010, il investissait 12,7 millions de dollars

dans cette dernière acquisition afin de construire de vastes locaux ultra

modernes pour les concessions BMW et Mini.

PORTRAIT/31

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Page 32: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

32/PORTRAIT

Un passionné de l’automobile et de la vente qui a su faire

croître chacune de ses entreprises tout en gagnant le respect

et la confiance de ses employés, collègues d’autres régions,

associés et même de concurrents, avec qui il casse la croûte

régulièrement d’ailleurs. En près de 50 ans de carrière, il est

clair que Bertrand Roberge a su faire évoluer sa passion pour

l’automobile et ses habiletés de gestionnaire, tout comme il a

su aiguiser son sens des affaires.

CONDUITE DYNAMIQUEMais le secret de son succès est peut-être caché dans son

approche simple et transparente. « J’ai toujours entretenu de

bonnes relations avec les gens, à commencer par mes clients,

mais aussi avec toutes les personnes qui collaborent avec moi,

précise Bertrand Roberge. Je fais confiance aux gens, aux

employés. Oui, à ces derniers j’explique mes attentes et

l’approche que je souhaite les voir adopter, mais ensuite, je leur

fais confiance et ça va très bien. » Dans ce style de gestion, on

reconnaît la simplicité et le calme d’un homme qui n’a plus rien

à prouver à personne. Un homme qui a bâti sa carrière et qui

peut maintenant jeter un regard serein sur ses entreprises.

Car, il en a plusieurs.

En plus de ses concessions automobiles, Bertrand Roberge

possède des immeubles commerciaux locatifs et des parts

importantes dans VR Camions Experts, une entreprise

d’entretien et de réparation de véhicules récréatifs, d’autobus

et de camions lourds.

Et ce n’est pas tout! Ayant abondamment voyagé avec son

épouse en motocyclette et en motorisé dans le sud des

États-Unis, Bertrand Roberge connaît très bien la Floride.

Il a donc répondu « oui! », sans hésiter, à la grande aventure

que lui proposait un de ses partenaires d’affaires de longue

date, soit celle de créer le Aztec RV Resort, un vaste parc pour

véhicules récréatifs de luxe à Margate dans la grande région

de Fort Lauderdale. Un parc pour motorisés de classe A, doté

d’installations de qualité supérieure, dont les terrains varient

entre 3 100 et 9 000 pieds carrés. Toujours dans cette partie

de la péninsule américaine, l’homme d’affaires est un des

actionnaires du Universal Palms Hotel, un établissement de

grand confort qui ouvre ses portes à toutes les bourses.

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PORTRAIT/33

« J’ai  touJours  entretenu  de  bonnes relations  avec  les  gens,  à  commencer  parmes  clients,  mais  aussi  avec  toutes  les personnes qui collaborent avec moi! »

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PORTRAIT/35

MOTEUR DU CŒURMalgré tout ce succès entrepreneurial, Bertrand Roberge

reste un homme très simple et modeste, heureux de ce

qu’il a accompli. Il a probablement aussi insufflé une partie

de sa passion à ses trois enfants, puisqu’ils ont tous

commencé leur carrière dans le monde de l’automobile, à

ses côtés. Aujourd’hui, deux d’entre eux sont toujours dans

le domaine. Est-ce que les 5 petits enfants feront de même?

Il est encore un peu tôt pour le dire, car ils n'ont qu'entre

8 et 16 ans.

Aujourd’hui, Bertrand Roberge peut s’offrir un peu plus de

temps de détente et de voyage avec les siens. Lui et son

épouse ont beaucoup voyagé seuls, mais ils se sont souvent

joints aux manufacturiers automobiles pour certaines

destinations comme l'Argentine, le Japon, la Chine, la Corée,

Dubaï, etc. Leur prochaine destination? Les Jeux olympiques

de Londres cet été. Puis pour Noël, toute la famille partira en

croisière, grands et petits! Et pourquoi pas?

Après avoir donné beaucoup de son temps et de son

énergie à ses entreprises et à la communauté d’affaires

de Québec (on sait de source sûre qu’il l’aide encore

beaucoup…), Bertrand Roberge peut bien se permettre

de profiter de la vie. Mais il demeure tout de même une

personne engagée. Prochainement, il sera partenaire

officiel majeur pour la deuxième année consécutive du

tournoi de golf de la Fondation du CRUV.

- SANDRA GRAVEL

« J’aime ce que Je fais et Je n’ai surtout pas envied’arrêter, mais Je suis aussi capable de prendredes vacances, de partir en voyage et de confierles rênes aux autres. J’ai de très bons employés.ils font partie du succès de mes entreprises. etça, ça fait toute la différence! »

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JEUNE ÉLECTRON LIBRE

Parfois, au hasard des rencontres, on découvre

des gens aux allures discrètes, mais au

parcours étonnammentbien rempli. René-Pier

Légaré fait partie de cette catégorie.

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Page 37: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

PORTRAIT de jeune

PORTRAIT 43

es temps-ci, ce grand gaillard de 24 ans remplit ses

journées en étudiant en travail social au Cégep

de Sainte-Foy et en faisant du scouting au hockey

(reconnaissance de talents) pour une entreprise internationale.

Mais, il a aussi étudié en arts et technologies informatiques et

joué du coude dans le monde de la politique, en plus de faire

du bénévolat – par temps perdu – et de lire des biographies

comme celles de Winston Churchill et d’Edward Moore

Kennedy, pour inspirer son côté visionnaire.

L’ÉCOLE DE LA VIE

C’est d’abord l’école de la vie qui a donné à René-Pier son

caractère déterminé et sa volonté d’avancer. Les choses n’ont

pas toujours été faciles pour ce jeune, mais il a appris à attraper

la balle au bond et à repartir plus fort. Comme il le dit lui-même,

« j’aime me retrouver hors de ma zone de confort, parce que

c’est quand j’étais dans cette zone que j’ai appris le plus sur

moi-même et sur la vie. Aujourd’hui, je me trouve chanceux de

pouvoir être dans l’inconfort presque à temps plein! Ça peut-

être désagréable au début, mais c’est là qu’on fait nos plus

grands apprentissages ».

C’est d’ailleurs cette ouverture aux expériences nouvelles qui

l’a amené à explorer une facette moins connue du hockey :

le scouting. Il aimait ce sport, mais ne pouvait plus le pratiquer

à cause d’une mauvaise blessure.

L’ÉCOLE DU HOCKEY

Comment s’est-il retrouvé à faire de la reconnaissance de

hockeyeurs pour Rinknet? « Par curiosité, répond simplement

René-Pier. J’ai toujours été attiré par ce qui touche le hockey,

y compris ce qui se passe en dehors de la glace. En 2007,

j’ai découvert qu’un cours était offert en ligne par Sports

Management Worldwide (SMWW) et j’ai décidé d’embarquer. »

Grâce à cette décision (et à cet investissement!), René-Pier a

découvert le monde du scouting et de la gestion d’une équipe

de hockey. Ensuite, sur une invitation du SMWW, il s’est rendu à

leur congrès annuel. Il y a fait la rencontre de « personnages

influents » du hockey, entre autres, celle de Jim Price, le fondateur

de Rinknet, et de Bryan Burke, le directeur général des Maple

Leafs de Toronto. Un personnage coloré que René-Pier admire

pour sa personnalité originale et pour son franc-parler. « Je tenais

à le rencontrer, nous dit René-Pier, parce qu’il a fait son chemin

en partant de la base et qu’il n’arrête pas d’avancer dans la vie.

En fait, il m’inspire beaucoup. »

René-Pier capte sur image les performances des joueurs de

hockey de niveau Midget AAA et il rédige des rapports à partir

des analyses qu’il fait en observant les joueurs évoluer sur la

glace. Ses résultats sont ensuite mis en ligne et offerts aux

équipes clientes. Rinknet dessert 29 des 30 équipes de hockey

de la Ligue nationale de hockey, les 50 équipes de la Ligue

canadienne de hockey dont fait partie la Ligue junior majeure

du Québec, en plus d’équipes européennes.

« Je suis très satisfait. Comme je suis un grand observateur et

que j’aime analyser, je me trouve à faire quelque chose qui me

convient parfaitement. Ça va chercher les connaissances que

j’ai acquises dans mes cours d’arts et technologies informatiques

en plus de celles que j’apprends au programme d’études en

travail social, parce que je peux observer le comportement d'un

joueur et voir comment il réagit aux situations difficiles, par

exemple. C’est un travail exigeant, mais fascinant aussi à la fois. »

L’ÉCOLE DU BÉNÉVOLAT

Ce curieux de nature est aussi un fonceur à l’âme missionnaire.

Il a été bénévole au foyer des vétérans du CHUL et participe

présentement à l’organisation du premier événement

TEDxQuébec, simplement pour le partage d’idées créatives.

Cette année, il a aussi fait sa deuxième collecte de fonds pour

Movember. Présentement en stage au Collège Saint-Charles-

Garnier, René-Pier fait encore du bénévolat, puisqu’il accompagne

les étudiants de l’école dans différentes activités d’implication

sociale complémentaires à leurs études.

L’ÉCOLE DE LA POLITIQUE

René-Pier a aussi des visions sur le monde et une volonté à

vouloir améliorer les choses. C’est donc presque naturellement

qu’il s’est rapproché de la politique en s’impliquant dans des

commissions jeunesse provinciales et fédérales. Mais après

quelques années d’expérience, il a réalisé qu’éventuellement,

sa place serait plutôt à l’échelle municipale où les actions sont

plus proches de la population.

LA VRAIE ÉCOLE?

En dehors de toute cette activité, René-Pier souhaite toujours

continuer à apprendre. « Je serai étudiant à vie!, se plaît-il à dire.

Je suis trop curieux, je n’ai pas l’intention d’arrêter d’apprendre,

mais je vais le faire à temps partiel en complément à ma vie

professionnelle. »

- SANDRA GRAVEL

C

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Page 39: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

‘été approche… La saison des amours aussi! Oui, mais

comment faire et où aller quand on voudrait bien être

deux et que l’on est sérieux dans notre démarche?

Céline Lavoie, qui a un jour « osé » ouvrir une agence de

rencontre personnalisée, vous dit que « si vous vous sentez

ainsi, c’est qu’il est temps de mettre toutes les chances de votre

côté dans une des plus importantes démarches de votre vie,

l’amour… » et de la confier à des spécialistes qui travaillent avec

passion pour combler vos attentes.

Céline Lavoie croit en l’amour, mais elle sait aussi que pour

certaines personnes, il arrive tout seul par la grande porte, alors

que pour d’autres, il se fait attendre très longtemps. Celle qui a

souvent eu bon flair pour unir la destinée de ses amis et qui

était célibataire, a décidé de démarrer sa première agence

distinctive, À 2 c’est mieux en 2010, puis une deuxième, Roméo

et Juliette, du prénom de sa grand-mère qu’elle affectionnait

tout particulièrement.

L’été fait souvent rêver à l’amour et encourage à le célébrer,

mais lorsque nous sommes à la recherche de notre partenaire

de vie, la saison peut au contraire être une source de déprime.

Pour contrer ce sentiment désagréable, Céline conseille aux

gens d’oser! « Oui! Osez prendre action! Si vous voulez sérieuse-

ment rencontrer une personne, il faut que vous changiez vos

habitudes, que vous tentiez des choses différentes, et n’ayez

aucun doute que le résultat le sera aussi… »

La native de Chicoutimi n’a pas eu peur de prendre des risques

dans la vie et de suivre ses passions. Mot qui d’ailleurs reviendra

souvent au cours de l’entretien qu’elle a accordé à PORTRAIT.

À 22 ans, elle quittait sa ville natale pour Port-Cartier où elle

habitera pendant 15 ans et dirigera une concession automobile.

Ensuite, l’appel vers Québec se fait sentir et elle continue sa

carrière dans la vente, puis glisse naturellement vers le marketing

et le relooking d’image de marque. Grâce à ses judicieux

conseils, plusieurs entreprises – et entrepreneurs – ont d’ailleurs

nettement amélioré leur image, ce qui a incité Céline Lavoie

à ajouter le « coaching d’image » à son concept lorsqu’elle a

ouvert ses agences, afin d’optimiser la réussite des jumelages

de ses clients.

Roméo et Juliette accueille tout le monde, tandis que À 2 c’est

mieux rejoint plutôt une clientèle de gens d’affaires et de

professionnels aisés, âgés de 30 à 60 ans.

UNE RENCONTRE CONVIVIALE EN TOUTE SIMPLICITÉ

Ce n’est pas pour rien que Céline Lavoie recommande de faire

les choses différemment. Si un jour vous la rencontrez dans son

bureau, vous serez étonnés de l’atmosphère qu’elle a réussi à y

créer. Fauteuils accueillants et confortables, foyer mural,

éclairage tamisé; c’est comme si vous étiez avec une amie dans

son salon! « C’est important pour moi que les gens se sentent

à l’aise ici, puisque nous abordons ensemble des sujets qui

les touchent de près. Je suis consultante, mais je me sens aussi

parfois psychologue! », lance-t-elle avec passion et sincérité.

L

« Moi, ce que je souhaite vraiment, c’est aider les personnes qui viennent me voir à trouver ENFIN

la personne qui leur convient. »

PORTRAIT d’affaires

Consultante en recherche de partenaire de vie

PORTRAIT 43PORTRAIT/39

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Une des particularités des deux agences de Céline est qu’elle

ne montre jamais de photos à ses clients. Le tout assure une

confidentialité élevée et se base sur les valeurs des gens et non

uniquement sur le physique. « Non, moi je rencontre tout le

monde. Je deviens presque leur amie tellement je les connais.

Ils doivent remplir un profil et un test de personnalité. On en

discute. S’ils en expriment le besoin, je les mets en relation avec

ma styliste ou avec d’autres partenaires fournisseurs en qui j’ai

confiance pour des soins de coiffure, de dentition, de perte de

poids ou autres… Les gens doutent souvent de leur image, c’est

pourquoi je n’hésite pas à aborder cette question avec eux. »

Céline Lavoie ne fait rien à moitié, elle offre un service complet,

ce qui permet à tous ses clients de s’occuper un peu plus

d’eux-mêmes pendant qu’elle fait la démarche de leur trouver

la personne idéale.

HISTOIRES À SUCCÈS

Mis à part la belle histoire d’un couple très connu à Québec

qu’elle a mis en relation et qui s’est marié en septembre dernier,

Céline Lavoie raconte avec affection sa rencontre avec une

cliente dans la trentaine qui, huit mois après le décès de son

mari, a fait appel à ses services. « Après quelques semaines, je

l’ai appelée pour lui proposer le profil d’un premier candidat

potentiel, et j’ai fait la même chose avec le sien auprès de mon

client. Les deux étaient très intéressés alors je leur ai fourni le

prénom (seulement) et le numéro de téléphone de l’autre

personne. C’est ma façon de fonctionner dans mes 2 agences.

Puis, le reste leur appartient, mais soit dit en passant…, ils sont

très heureux! Assez pour que les deux frères de mon client

viennent me voir pour que je les aide aussi à trouver leur perle

rare. » Et pour l’un d’eux, c’est déjà chose faite!

- SANDRA GRAVEL

40 / PORTRAIT

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ils sont à l’auBe De leur vie. trois, Quatre…

cinQ ans et ils sont DéJà en Marge De la vie.

la Maison le Petit Blanchon leur lance une

Bouée De sauvetage.

l’enfance est un sac à dos qu’on porte toute sa vie. si pour

certains ce sac se transporte aisément, pour d’autres il pèse

lourd et laisse des marques. Des petits qui connaissent un mauvais

départ dans la vie, on en compte toujours trop. améliorer la

qualité de vie d’enfants victimes de situations critiques, voilà le

défi que s’est lancé la Fondation le Petit Blanchon, créée en

mai 2011 par l’homme d’affaires guy Boutin. l’homme rêvait

« d’aider concrètement de très jeunes enfants à rebâtir leur

confiance et à croire en un avenir meilleur ».

née de ce rêve et d’un partenariat avec le centre Jeunesse de

Québec - institut universitaire (cJQ-iu) et la Fondation du centre

Jeunesse de Québec, la Maison le Petit Blanchon a ouvert ses

portes en mai dernier, dans la ville de Québec. on y héberge

de jeunes enfants ayant subi de graves traumatismes

psychologiques ou physiques : sévices, abandons répétitifs,

maltraitance grave et autres. Des « poqués de la vie » âgés de

3 à 8 ans… Des petits dont le développement biologique,

psychologique, social et affectif a été gravement perturbé.

« la Maison le Petit Blanchon accueille des enfants trop

souvent trahis par l’adulte » explique Jacques laforest, directeur

général du cJQ-iu et qui « dans leur état de détresse ne

peuvent pas être intégrés à une famille d’accueil ». De fait,

l’emblème de la fondation, le blanchon – l’un des êtres les plus

vulnérables de la planète – représente bien l’enfant désarmé

et fragile qui a besoin de protection.

« La Maison Le Petit Blanchonpourra accueillir des

enfants trop souvent trahis par l’adulte. »

sur la

42 / PORTRAIT PhotograPh i es : Pascal Duschesne

PORTRAIT philanthropique

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PORTRAIT /43Bruno lepage, président du c.a. de la Fondation du centre jeunesse de Québec, Jacques laforest, directeur général du centre jeunesse de Québec

et guy Boutin, président de trimco et président de la Fondation le Petit Blanchon.

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44 / PORTRAIT

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Page 45: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

innovation particulière, les enfants accueillis dans cette maison,

6 environ, seront encadrés par une équipe de professionnels

entièrement voués à leur mieux-être, composée notamment

d’éducateurs spécialisés et d’intervenants psychosociaux. tous

les efforts conjugués viseront à leur procurer un milieu de vie

stable et sécurisant dans lequel ils pourront reconstruire leur

identité, retrouver une capacité d’attachement et s’épanouir

pour envisager un jour un véritable projet de vie dans une vraie

famille. Qui plus est, l’apport des intervenants ne se limitera pas

à l’aspect clinique; non seulement une présence constante sera

assurée dans la maison, mais ils offriront également aux petits

la tendresse, l’attention et les soins dont ils ont tant besoin.

selon les dires de Jacques laforest, l’idée de cette approche

globale est venue du fait que l’offre de services du cJQ-iu ne

couvrait pas spécifiquement les problèmes complexes de cette

catégorie d’enfants : anxiété, dysfonctionnements multiples,

difficultés d’adaptation, etc. une classe à part, porteuse de la

détresse et de la souffrance reçues en héritage. une dure réalité

qui nous rappelle que dans une société aussi civilisée que la

nôtre, nous sommes tous responsables, nous les adultes, des

jeunes qui formeront la société de demain.

cette œuvre inspirante démontre éloquemment où peut mener

la collaboration entre gens d’affaires, fournisseurs, commandi-

taires et bénévoles lorsqu’elle est inspirée par l’humanisme.

comme le dit si bien guy Boutin : « il est possible de gagner la

course, même après un faux départ ». Mais encore faut-il être

dans la course…

- SYLVIE LAMOTHE

vous désirez faire un don, organiser des activités de financement et des levées

de fonds dont les surplus seront versés à la Fondation le Petit Blanchon,

devenir ambassadeur ou proposer des contributions importantes à la table des

administrateurs ?

communiquez avec M. guy Dorval aux coordonnées suivantes :

825, boulevard lebourgneuf, bureau 502, Québec (Québec) g2J 0B9

téléphone : 418 622-6644 cell : 418 952-6816

[email protected]

www.fondationlepetitblanchon.com

PORTRAIT /45

annonce de l'ouverture officielle de la Maison le Petit Blanchon,

en conférence de presse à lascène lebourgneuf.

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46 / PORTRAIT

Dr Marc Lacroix

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PORTRAIT d’affaires

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Page 48: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

C’est après avoir parcouru la province pendant 10 ans en tant

qu’urgentologue que le Dr Lacroix a décidé de revenir à Québec et

de fonder la première clinique médicale privée de la ville. C’était après

avoir constaté à quel point il était difficile pour certaines personnes

d’avoir accès à des soins de première ligne rapidement.

Il était convaincu que chaque citoyen était en droit d’avoir

facilement accès à des services médicaux globaux et l’accueil

du public fut très positif. En novembre 2009, il ouvrait le premier

cabinet de consultation et deux ans plus tard, c’est tout un

réseau de cliniques, modelées sur son approche, qui l’appuie

dans sa pratique de la médecine.

Passionné par la médecine, le Dr Lacroix souhaitait « prendre le

temps de rencontrer les patients, de les écouter réellement. Les

médecins d’aujourd’hui sont forcés de pratiquer une médecine

incomplète parce qu’on leur demande d’être trop rapides,

de rencontrer près d’une dizaine de patients à l’heure et ça,

ça décourage beaucoup de jeunes médecins d’aller vers la

médecine familiale. C’est pourtant un aspect très fascinant de

la médecine, avoue-t-il en haussant les épaules. « Ce que je

voulais comme carrière n’existait pas, alors je l’ai créé. »

VERS UNE MÉDECINE PLUS PERSONNELLE

À l’heure où plusieurs Québécois ont difficilement accès à

un médecin de famille qui connaît leur dossier de santé,

« les cliniques privées, constate le Dr Lacroix, offrent un certain

espoir aux gens qui souhaitent avoir un bon médecin pour

eux-mêmes et pour les membres de leur famille ».

Son modèle repose sur deux éléments importants : l’accessibilité

et la prévention. « Pour nous, dit-il, les personnes qui viennent

nous voir doivent repartir avec le sentiment d’avoir été

écoutées, comprises et que leur santé est entre bonnes mains.

Les gens sont contents parce qu’ils viennent ici et ils sentent

qu’ils ont une vraie relation avec leur médecin, qu’ils peuvent

lui parler et qu’il prendra le temps de les écouter. »

48 / PORTRAIT

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Page 49: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

PORTRAIT /49PHotograPH I ES : m ICHEL roy

Pour le fondateur du réseau de cliniques médicales, pratiquer

une médecine de qualité commence par la disponibilité des

médecins traitants. « Comment voulez-vous offrir le meilleur

de vos connaissances et de votre jugement à un patient alors

que vous avez vu plusieurs dizaines de personnes au cours

d’une même journée? », dit celui qui croit en la médecine

préventive qui, elle, ne peut se faire qu’en prenant le temps

d’écouter les patients, de les examiner et de les recommander

pour des tests plus approfondis qui pourront se faire rapidement.

Inspiré du modèle de certains centres de conditionnement

physique, le réseau du Dr Lacroix a une approche semblable :

« le patient peut librement utiliser sa formule dans l’une ou l’autre

des cliniques du réseau, puisque son dossier est accessible par

informatique. Et ça, les gens aiment ça. Ils n’ont pas à répéter

leur histoire médicale, car le médecin qu’il rencontre peut la

consulter. »

Le Dr Lacroix vient d’ajouter un autre service à son réseau : le

service téléphonique des soirs et fins de semaine par lequel on

peut joindre une infirmière clinicienne qui peut conseiller les

patients de façon personnalisée. « Il s’agit d’un accès à des

consultations à distance, une sorte d’Info-Santé privé, très

apprécié de la clientèle. »

ET LE FUTUR, DOCTEUR?

Des projets, le Dr Lacroix en a plusieurs. C’est pourquoi il s’est

entouré d’une équipe qui le soutient dans l’administration et le

développement du réseau. Cette équipe attache d’ailleurs les

dernières ficelles d’autres projets : Haute-Ville de Québec,

un centre de convalescence et soins palliatifs à domicile.

« Nous développons aussi un modèle innovateur de clinique

intégrée dans des résidences de personnes âgées, piloté par

une infirmière clinicienne. »

« Plusieurs médecins me contactent pour me proposer leurs

services, affirme le Dr Lacroix. Je cherche toujours de nouveaux

collaborateurs qualifiés et polyvalents pour ouvrir le réseau à

un plus grand nombre de personnes. L’équipe médicale grandit

parce que d’autres médecins rêvent de prendre le contrôle de

leur médecine et de prendre le temps de bien faire les choses. »

Le Dr Lacroix aimerait bien qu’un jour la contribution de la

médecine privée soit reconnue au Québec. « L’aventure du

privé en santé ne fait que commencer, dit-il avec conviction.

Par la réponse actuelle que je reçois de la population et

des médecins, j’entrevois que d’ici 10 ou peut-être 15 ans,

des franchises des Cliniques médicales Lacroix seront

nécessaires pour répondre à la demande de soins et assurer

une complémentarité au système public, comme dans plusieurs

pays d’Europe qui le font déjà. »

www.cliniquemedicalelacroix.comsans frais : 1 855 841-1911

Lac-Beauport

795, boul. du Lac, bureau 300Lac-Beauport (Qc)G2M 0E4

T : 418 841-1911F : 418 841-4879

Cap-Rouge

810, Jean-Gauvin, bureau 203Cap-Rouge (Qc)G2G 1P8

T : 418 871-1911F : 418 871-1611

Saint-Jean-Chrysostome

880, rue Commerciale, bureau 210St-Jean-Chrysostome (Qc)G6Z 2E3

T : 418 834-9911F : 418 834-0511

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ceux qui le côtoient pendant son travail d’enseignant à l’Académie St-Louis ou de coordonnateur à

l’École de football La Relève, connaissent son dévouement pour ce sport qui lui a appris le travail

d’équipe, la persévérance et la discipline. « ce que je souhaite, c’est redonner un peu de ce que j’ai

reçu grâce au football. Je veux faire goûter au plus grand nombre de jeunes, cette activité physique

qui demande force et intelligence. c’est un peu pour cette raison que j’ai fondé La Relève. Je me

suis rendu compte, alors que j’enseignais au secondaire à La courvilloise de Beauport, que les jeunes

finissants du primaire ne connaissaient rien de rien au football. Il nous fallait presque leur montrer

à lacer leurs chaussures quand ils se pointaient aux vestiaires la première fois! » L’idée lui est venue

d’offrir des cours durant l’hiver pour préparer ces jeunes à leur arrivée au football benjamin du

secondaire. Les jeunes ont fortement répondu à l’appel et, petit à petit, l’école a vu le jour. D’autres

entraîneurs se sont joints à lui et d’autres sites d’enseignement sont apparus à Lévis et à l’Académie

St-Louis où l’école, maintenant installée en permanence.

Serge Mbog

PORTRAIT/51

Un cOAch-enSeIgnAnT qUI A DU cœUR AU venTRe!

PORTRAIT SPORTIF

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Page 52: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

52/PORTRAIT

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Page 53: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

Tout ce succès ne lui est pas tombé

dessus du jour au lendemain. Au

contraire, né au cameroun, Serge Mbog

migre au québec à l’âge de 10 ans, alors

que son pays natal traverse une guerre

civile sanglante. Sa mère s’installe donc à

Longueuil seule avec ses enfants qu’elle

réussit à faire vivre, à envoyer au collège

et à l’université, en plus de leur servir

de modèle de persévérance et de

détermination. Un exemple qui inspire

quotidiennement le coach Mbog dans

son approche avec les jeunes et son

école.

Reconnaissant la chance qu’il a eue, plus

jeune, d’avoir des amis qui l’ont poussé

vers le terrain de football plutôt que vers

les ruelles sombres de Montréal, il décide

à son tour de faire tâter le ballon à des

jeunes moins favorisés et de leur ouvrir

gratuitement les portes de son école

quelques semaines par année durant la

période estivale. Pour y arriver, il multiplie

les efforts et approche des donateurs

potentiels. Il réunit ainsi un groupe de

supporteurs financiers qui lui permettent

d’offrir des séjours "tout inclus" à l’École La

Relève; du transport à la boîte à lunch en

passant par l’équipement! « Ça fait main-

tenant deux ans que nous intégrons ces

jeunes à notre école. Je voulais tellement

y arriver et c’était très important pour

moi. Je suis heureux de pouvoir dire :

mission accomplie! Mais, sans l’aide

financière de Stéphane huot de Société

Immobilière huot, des Rôtisseries

St-hubert et des restaurants Tomas Tam,

ça n’aurait jamais été possible et je les

remercie. »

Recruté par glenn constantin, Serge

Mbog a joué à la défense du Rouge et Or

au cours des saisons 2001 à 2003,

parallèlement à ses études universitaires

en éducation physique. « J’ai juste

manqué la coupe vanier d’une demi-

saison, dit Serge Mbog avec un léger

regret, mais j’ai tellement appris de mes

années avec cette équipe. »

« Tout ce que j’ai envie de dire aux jeunes,

d’ailleurs je leur dis constamment, c’est

venez essayer ce sport, venez apprendre

la base, les secrets, la technique et le

plaisir d’augmenter vos capacités.

essayez-le et ensuite vous déciderez si

vous voulez continuer à le pratiquer au

niveau collégial ou universitaire. »

et si l’on demande au coach Mbog s’il

croit qu’une équipe professionnelle

viendra un jour à québec, il répond :

« Pourvu que ça ne nuise pas à la vitalité

du Rouge et Or, je dis pourquoi pas?

Ça fera encore plus d’amateurs pour le

football! »

- SANDRA GRAVEL

PORTRAIT/53

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Page 54: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

En 1928, les pionniers de l’aviation civile de Québec établissaient à Sainte-Foy le premier aérodrome de la région, aux abords de l’emplacement actuel du CHUL.

C’était avant l’hôpital, l’Université Laval et le centre commercial.

Au temps où Sainte-Foy était encore un lieu champêtre

entrecoupé de jolis boisés. Dans des champs situés entre les

chemins Saint-Louis et Gomin, à l’est de la route de l’Église, se

trouvait l’aérodrome du Bois-Gomin, aussi appelé aérodrome

Saint-Louis. Un terrain plat, des hangars et deux pistes

d’atterrissage, il n’en fallait pas plus, à l’époque, pour organiser

un service aérien.

L’atterrissage de Lindbergh sur les Plaines d’Abraham à Québec,

en 1928, devant une foule de 3 000 curieux, avait démontré la

nécessité de construire un aérodrome dans la région. Venu ici

pour livrer un sérum au réputé pilote américain Floyd Bennet,

dans un état critique à l’hôpital Jeffery Hale, Lindberg avait dû

affronter depuis son départ de New York, la pluie, la neige et

un épais brouillard en fin de parcours, à travers duquel il a pu

discerner le Château Frontenac et les Plaines, faiblement

éclairées, seule piste d’accueil possible.

À la fin des années 20, l’aviation n’en est qu’à ses balbutiements

ici au Québec. Quatre aventuriers des airs en provenance de

Sainte-Marie en Beauce, viendront sillonner le ciel des

Québécois : Roméo, Irénée, Donat et Fernando Vachon, quatre

frères qu’on surnommera les « chevaliers de l’air ». Le cadet

Roméo est le premier Canadien français à obtenir un brevet

de pilote commercial au Québec. Recruté par la Canadian

Transcontinental Airways, la première compagnie aérienne

couvrant le territoire de l’est du Québec, il inaugure en 1928 le

premier service de courrier aérien sur la Côte-Nord durant les

mois d’hiver, une tâche encore assurée par des traîneaux à

chiens! À la base d’opérations de La Malbaie, Roméo grimpait

dans un Fairchild FC2 et partait en direction de Sept-Îles ou

Anticosti. Visant des repères rouges fichés dans la neige,

il larguait les sacs de courrier du haut des airs, sans plus de

cérémonie, de village en village.

54 / PORTRAIT

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Page 55: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

Pendant ce temps à l’aérodrome du Bois-Gomin, les frères

Joseph et Arthur Fecteau, première de trois générations de

pilotes, gagnent leur vie en offrant des baptêmes de l’air et des

voyages d’affaires et de plaisance dans les environs de Québec.

En 1933, Arthur donne aussi des leçons de pilotage; en ce

temps, apprendre à décoller et à atterrir suffit pour savoir voler.

En 1939, les frères Fecteau partent chacun de leur côté. Joseph

travaillera notamment comme mécanicien pour Roméo

Vachon, puis il se consacrera à l’extinction de feux de forêt pour

la Canadian Transcontinental Airways. Il connaîtra une fin

tragique : en septembre 1939, lors d’un voyage d’inspection,

dérouté par un brouillard dense il doit se poser d’urgence avec

ses deux passagers, à court de carburant. on organise des

recherches, mais la majorité des avions sont réquisitionnés pour

la Deuxième Guerre mondiale. on découvrira les corps des trois

hommes, en 1940, dans une cabane de trappeur au Labrador.

D’autres Beaucerons se sont aussi démarqués par leur passion

du vol, dont le jeune Lucien Gendron qui offrait des baptêmes

de l’air aux visiteurs de l’aérodrome du Bois-Gomin, et Irénée

Faucher, voisin des frères Vachon et ami de Joseph Fecteau,

qui aimait fréquenter l’aérodrome pour y rencontrer d’autres

mordus de l’aviation.

L’aérodrome du Bois-Gomin sera utilisé pendant dix ans, jusqu’en

1938. C’est l’aéroport de L’Ancienne-Lorette qui prendra le relais

l’année suivante (le terme « aéroport » désignant, par opposition

à « aérodrome », un endroit comprenant l’ensemble des

installations nécessaires au trafic aérien : pistes équipées de

systèmes d’éclairage et de signalisation, bâtiments d’entretien,

aérogare avec tous les services, etc.). Maintenant connu sous

le nom d’aéroport international Jean-Lesage de Québec, cet

aéroport accueille plus d’un million de passagers par année.

- SYLVIE LAMOTHE

« Dès 1929, un petit terrain d’aviation avait été établi à Québec pour l’exploitation d’un service de transport postal par la voie des airs en hiver,

de Montréal à Rimouski, le long du fleuve Saint-Laurent.»

PHoToGRAPH I E : ARCH IVES DE LA V I L L E DE QUÉBEC - No23354

PORTRAIT de notre histoire

PORTRAIT /55

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Page 56: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

Dans la vie, il y a plusieurs choses qui ravivent en nous desémotions joyeuses et véritables… C’est ce qui se passequand, à l’arrivée de l’été, les premières odeurs de BBQ se font sentir! Mmmmm du barbecue… qui veut dire parmétonymie, un repas convivial à l’extérieur à base de

grillades. Ce qui est drôle avec le barbecue, c’est que toutle monde a sa propre méthode! Ce qui peut vous

transformer en héros de votre festin d’amis, ou en zéro…

BBQ

56 / PORTRAIT

Guyaume

Arseneault Chroniqueur

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Page 57: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

Les vrais passionnés du charcoal ont eu droit à tout un privilège

récemment, car dans le cadre du BBQ Fest, les gens pouvaient

assister ou même recevoir un cours personnalisé par la

référence mondiale en matière de BBQ, le « Maître du grill » en

personne, Steven Raichlen.

Grand littéraire à ses heures, Steven Raichlen a publié une

dizaine de livres de cuisine et nous revient cette année avec

La Bible du Barbecue. Il possède aussi sa propre émission de

télévision sur la chaîne privée Zeste où, dans un environnement

paradisiaque, il nous livre ses secrets les plus précieux. La venue

à Québec du maître du grill s’est faite sous la présidence de

Maxime Lavoie, expert du grill et responsable de la section BBQ

chez Lavoie Ace. La présence d’Olivier Simon en tant que

chef résident, gagnant du Warbecue 2011, fait honneur à sa

réputation grandissante du « grilleur masqué ».

Divers restaurants de la ville qui sont connus pour leur spécialité

de grill, comme le Charbon Steakhouse, le Barbacoa, le restaurant

Table et le Jack Saloon, étaient de la fête avec de petites

installations festives, afin de nous épater encore une fois avec

d’ingénieuses recettes proposées par leur chef respectif.

Le combat pour le titre du « Maître du Burger » opposant le

chanteur Bob Bissonnette à l’animateur radio Mathieu Marcotte

fut remporté par ce dernier avec son burger d’une livre de bacon

surnommé le « heart attack ». L’animateur de Mathieu 16-18

sur les ondes de Radio X2 se dit prêt à mettre sa ceinture en

jeu contre n’importe qui!

L’événement unique, qui avait lieu du 1er au 3 juin à la place de

l’Université-du-Québec dans le jardin de Saint-Roch, a rassemblé

les familles ainsi que les passionnés du grill.

Pour les épicuriens désirant profiter des recettes

du maître du grill, il est recommandé de

consulter barbecuebible.com. Bon appétit! ;)

- GUYAUME ARSENEAULT

PORTRAIT /57

PORTRAIT de la vie urbaine

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Page 58: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

LE CHARBON STEAKHOUSEUnique dans le Vieux-Port de Québec, le Charbon Steakhouse vous charmera grâce à

son bœuf de l'Ouest de première qualité et ses uniques grillades de poisson. De la

queue de homard décortiquée, en passant par la trilogie de foie gras de canard,

jusqu’au steak ‘’Sterling Silver’’ grillé sur charbon de bois, le menu du Charbon vous

éblouira. Un choix fortement recommandé pour une première rencontre où l’amour

pourrait aussi être au rendez-vous! Le Charbon Steakhouse offre même le service de

boucherie personnalisé. Vous pouvez vous fier aux pièces de viande méticuleusement

vieillies, aux poissons frais, aux sauces secrètes des chefs et même aux épices maison

pour garantir la réussite de vos festins dégustés à la maison.

LE JACK SALOONVoilà du nouveau! Un restaurant entièrement dédié au barbecue, aux fumoirs et aux

recettes authentiquement américaines! Le Jack Saloon vous reçoit dans une

ambiance western des plus traditionnelles et au son d’une musique country rock…

La conception de cet endroit complètement hors du commun résulte de la rencontre

entre Ian Sévigny et Guyaume Arseneault qui ont engagé l’entreprise montréalaise

Surface Jalouse (création d’ambiance à partir de matières recyclées) pour assurer la

réalisation d’un concept jamais vu à Québec. Le chef et copropriétaire, Struggle Dave,

est véritablement un dieu en matière de créations culinaires! Avec ses tartares de

bœuf, de thon et de saumon apprêtés comme jamais vu ici, des ailes de canard

confites fumées sur bois d’érable, des poutines au chili ensevelies de porc effiloché

(pulled pork), le Jack Saloon vous fera découvrir, à sa façon, le plaisir authentique

des traditions du Texas et de la Louisiane, au grand plaisir de votre palais.

LE RESTAURANT TABLEInspiré de la cuisine d’Asie et des Amériques, Table fait redécouvrir le plaisir de goûter,

entre autres, grâce au soutien du talentueux Peter Esmond, consultant de renom

couronné de trois étoiles au Guide Michelin. Vous vivrez une ambiance peu

commune que créent les très longues tables qui invitent à se mettre à table avec

des gens que l’on ne connaît pas, ce qui peut provoquer des rencontres fort

intéressantes! Pour une cuisine réconfortante et une ambiance décontractée sans

prétention, le nouveau restaurant Table est un incontournable!

58 / PORTRAIT

POuR de bOnnes gRIllAdes!

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Page 59: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

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Page 60: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

c’est le moindre mouvement

de la scène artistique et

culturelle de la ville de

Québec.

Portrait de la scène

artistique, c’est un encart

tout en mots et en images

vous mettant au parfum

des meilleurs événements

à venir. Littérature, musique,

théâtre, peinture;

instructif, spectaculaire,

humoristique, touchant…

Ce sont des annonces

d’événements

– du spectacle le plus

éminent au lancement

le plus underground –, des

révélations de personnalités

émergentes, des portraits

d’artistes de tout acabit;

tout ça, dans un seul livret.

Portrait de la scène

artistique, c’est votre

indispensable topo sur les

manifestations artistiques

et culturelles des quatre

coins de la Capitale.

Écrivez-nous!

Vous avez vent d’un

événement accrocheur?

Vous connaissez

un artiste en devenir?

Vous exposez du

nouveau matériel?

Faites-nous-en part!

[email protected]

60 / PORTRAIT

FESTIVAL D’ÉTÉCôté scène musicale, le Festival

d’été est sans contredit

l’événement à ne pas manquer.

Reconnu pour ses immenses

scènes extérieures offrant des

spectacles de qualité, il fait le

bonheur de petits et grands

depuis plus de 40 ans. Cet été,

c’est une impressionnante

sélection d’artistes qui fera

encore une fois vibrer les tympans

de milliers de spectateurs. De

gros noms fouleront en effet les

planches des scènes québécoises :

Aerosmith, Bon Jovi, The Offspring,

Johnny Hallyday. Le Festival

cadeaute également son public,

cette année, d’un événement

spécial, voire légendaire. Nulle

autre que l’exceptionnelle

production rock Roger Waters –

The Wall Live se produira sur les

plaines d’Abraham, le 21 juillet.

Ce sera alors la dernière

représentation de ce célèbre

spectacle, de quoi faire de cette

soirée l’une des plus marquantes

de l’histoire du Festival.

Une panoplie d’artistes émergents

sera également de la partie,

apportant exotisme et fraîcheur :

nouvelles personnalités, styles

audacieux, sons inusités.

Qu’ils proviennent de la scène

canadienne ou québécoise, ces

« petits nouveaux » régaleront

le public.

Quand?

Du 5 au 15 juillet.

PORTRAITDE LA SCÈNE ARTISTIQUE

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Page 61: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

PORTRAIT /61

PORTRAIT de la scène artistique

MADONNA SUR LES PLAINESVivement septembre que les plaines d’Abraham se transforment

en piste de danse, en véritable fête pour célébrer la venue de

l’emblématique, de l’inégalée Madonna. Le public peut certainement

s’attendre à une démonstration technique magistrale en plus d’une

performance haute en couleur de la part de la star. Voilà un autre

concert qui passera à l’histoire!

Quand?

1er septembre.

LES CHEMINS INVISIBLES du Cirque du Soleil et le Moulin à images : du spectaculaire à ciel ouvert.

Et voilà qu’une autre belle saison s’annonce pour ce duo gratuit qui

charme locaux et touristes depuis quatre ans déjà.

Le Cirque du Soleil présente cette année La Frontière de pixels,

quatrième chapitre de l’épopée Les Chemins invisibles. C’est une

intrigante incursion dans l’imaginaire d’un petit garçon; c’est virtuel

et traditionnel à la fois. La musique, les acrobaties, la danse, les

costumes et les jeux de lumière en mettront plein la vue!

Quand?

Du mardi au samedi, du 23 juin au 1er septembre.

LE MOULIN À IMAGES innove aussi cet été, puisqu'il projette en deux dimensions des

images inédites. Un spectacle renouvelé sur cet incontournable écran

géant. À ses côtés, le Pavillon Espace 400e Bell offre au public une

exposition dans la même veine intitulée Exploration numérique.

Encore une fois, rendez-vous aux silos à grains du Vieux-Port!

Quand?

Du mardi au samedi, du 26 juin au 1er septembre,

ainsi que les 22, 23, 29 et 30 juillet.

En supplémentaire les 6, 7 et 8 septembre.

L’exposition, elle, sera accessible du 19 juin au 3 septembre.

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Page 62: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

LE GRAND RIRE Pendant près d’un mois,

une savoureuse brochette

d’humoristes québécois – des

recrues prometteuses aux

orateurs les plus chevronnés –

fera rire l’assistance de plusieurs

salles de spectacle de la ville

de Québec. Martin Matte,

Mario Jean, Cathy Gauthier

et beaucoup (beaucoup!)

d’autres seront de la partie.

Plaisir garanti!

Quand?

Du 8 juin au 1er juillet.

62 / PORTRAIT

MUSÉE NATIONAL DESBEAUX-ARTS DU QUÉBECCet été, la réputée galerie saura

nourrir les yeux les plus affamés

avec une exposition peu com-

mune. Au pays des merveilles.

Les aventures surréalistes des

femmes artistes au Mexique et

aux États-Unis est la première

exposition d’envergure interna-

tionale révélant la remarquable

contribution des femmes au

mouvement surréaliste au

Mexique et aux États-Unis.

D’exclusivité canadienne, cette

collection possède sculptures,

peintures, assemblages et

photographies; bref, près de 180

œuvres au service des amateurs

d’art et d’histoire.

Quand?

Du 7 juin au 3 septembre.

MOIS DE L’ARCHÉOLOGIE Partout au Québec, en août,

c’est la 8e édition du Mois de

l’archéologie. Près de 10 000 ans

d’histoire à découvrir à travers

plus de 80 activités et grâce à la

transmission d’experts passionnés

du domaine. Québec est encore

une fois l’hôte de plusieurs

de ces activités, mines de

découvertes et véritables trésors

pour petits et grands explorateurs.

Quand?

Du 1er au 31 août.

MUSÉE DE LA CIVILISATIONCe musée frappera lui aussi très

fort cette saison, avec son été

TOUT JAPON! La tant convoitée

exposition Samouraï. Chef-

d’œuvre de la collection Ann et

Gabriel Barbier-Mueller en est

d’ailleurs la pièce maîtresse.

Pour la première fois en terre

canadienne, la collection invite

à un voyage aux côtés

des redoutables mais raffinés

guerriers. Plus de 150 ensembles

et accessoires épateront la

galerie. À cela sont combinés

des ateliers, d’autres expositions

et une journée TOUT JAPON!,

promettant des découvertes

nipponnes tant aux adultes

qu’aux enfants.

Quand?

Du 12 juin au 3 septembre.

LaScèneLebourgneuf :TOUJOURS PLUS DE SPECTACLES!

Voilà que le quartier

Lebourgneuf possède

maintenant sa propre

salle de spectacle.

Ses toutes nouvelles

planches sont munies

d’une technologie

de pointe (au grand

bonheur des artistes!)

lui conférant un

caractère unique au

sein de la Capitale.

Les spectateurs,

eux, y jouissent

d’une ambiance

enveloppante et

intimiste en plus d’une

luxueuse passerelle

panoramique et d’un

services de traiteurs

et de bar : bienvenue à

LaScène Lebourgneuf!

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Page 64: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

64/pORTRAIT

Réalisé par : Christopher Nolan

Avec : Christian Bale, Anne Hathaway, Tom Hardy, Marion Cotillard,

Joseph Gordon-Levitt, Michael Caine, Morgan Freeman, Gary Oldman

Genre : Suspense

Synopsis : L'épique finale de la légende du chevalier noir signée par

le réalisateur Christopher Nolan. Prêtant une fois de plus ses traits à Bruce

Wayne - alias Batman -, l'oscarisé Christian Bale mène une

distribution de stars internationales. Le film met également en vedette

Anne Hathaway (qui incarne Selina Kyle), Tom Hardy (qui joue Bane), la

lauréate d'un Oscar Marion Cotillard (qui devient Miranda Tate)

et Joseph Gordon-Levitt (qui se transforme en John Blake).

Retrouvant le cinéaste pour cette nouvelle aventure, on note l'acteur

primé aux Oscars Michael Cayne (qui incarne Alfred), Gary Oldman

(qui joue le commissaire Gordon) et un autre lauréat d'un Oscar, Morgan

Freeman (qui devient une fois de plus Lucius Fox).

Sortie en salle : 20 juillet 2012

L'ascension du chevalier noir

Réalisé par : Mark Andrews, Brenda Chapman

Avec : Kelly Macdonald, Emma Thompson, Kevin McKidd, Billy Connolly,

Julie Walters, Craig Ferguson, Robbie Coltrane

Genre : Animation

Synopsis : Merida, archère talentueuse et impétueuse, est la fille du Roi

Fergus et de la Reine Elinor. Déterminée à faire son propre chemin dans

la vie, Merida défie une vieille légende sacrée aux yeux des seigneurs de

sa terre : le grand Seigneur MacGuffin, le revêche Seigneur Macintosh et

l'acariâtre Seigneur Dingwall. Les actions de Merida déclenchent sans

qu'elle le veuille le chaos et la fureur dans le royaume, et quand elle se

tourne vers une vieille sorcière excentrique pour demander de l'aide, elle

se voit accorder un souhait de mauvaise fortune. Le péril qui en découle

force Merida à découvrir le sens de la vraie bravoure afin de se défaire

d'une malédiction bestiale avant qu'il ne soit trop tard..

Sortie en salle : 22 juin 2012

Rebelle

Bientôt en salle!

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Page 65: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

pORTRAIT/65

Réalisé par : Marc Webb

Avec : Andrew Garfield, Emma Stone,Rhys Ifans, Martin Sheen, Sally Field, DenisLeary, Irrfan Khan, Chris Zylka, Campbell Scott

Genre : Science-fiction, action

Sortie en salle : 3 juillet 2012

L’extraordinaire Spider-ManRéalisé par : Luc Dionne

Avec : Michel Côté, Patrick Huard, RachelleLefevre, Stéphane Rousseau, René Angélil,Michel Dumont, Paolo Noël, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxime Denommée

Genre : Suspense

Sortie en salle : 11 juillet 2012

OmertàRéalisé par : Woody Allen

Avec : Ellen Page, Woody Allen, Jesse Eisenberg, Alec Baldwin, Penélope Cruz, Alison Pill, Greta Gerwig, Judy Davis, Roberto Benigni

Genre : Comédie

Sortie en salle : 20 juillet 2012

Rome mon amour

Réalisé par : Fernando Meirelles

Avec : Rachel Weisz, Anthony Hopkins, JudeLaw, Ben Foster, Eminem, Jamel Debbouze, Peter Morgan

Genre : Drame romantique

Sortie en salle : 3 août 2012

360Réalisé par : Len Wiseman

Avec : Colin Farell, Kate Beckinsale, JessicaBiel, Bill Nighy, Ethan Hawke, BryanCranston, John Cho

Genre : Aventure, science-fiction

Sortie en salle : 3 août 2012

Total Recall: Mémoires programméesRéalisé par : Jay Roach

Avec : Zach Galifianakis, Will Ferrel, JasonSudeikis, Dylan McDermott, KatherineLaNasa, John Lithgow, Dan Aykroyd, Brian Cox

Genre : comédie

Sortie en salle : 10 août 2012

La campagne

PORTRAIT cinéma

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Page 66: Magazine PORTRAIT vol 1 - no 1

Partagez votre histoire avec nous et, qui sait, elle se retrouvera peut-être dans les prochaines pages de PORTRAIT!

envoyez-nous une brève description de votre parcours – ou de celui d’une personne

qui a marqué votre vie de manière positive –, et parmi toutes les propositions reçues,

nous en choisironsi quelques-unes qui feront l’objet d’articles dans l’une ou l’autre des

chroniques du magazine :

d’aFFaires

d’artiste

humanitaire

philanthropiQue

66 /PORTRAIT

ENTREZ DANS L’AVENTURE ET RÉPONDEZ À L’INVITATION DE PORTRAIT!

écrivez-nous et n’oubliez pas de joindre

vos noms et coordonnées :

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inscrivez vos noms et coordonnées en caractères d’imprimerie :

nom : ____________________________________________

adresse : __________________________________________

numéro de téléphone : _______________________________

de Famille

de Jeune

vivre hors Québec

sportiF

1. Pour quelle cause Colette Gaulin a-t-elle grimpé jusqu’ausommet du Kilimandjaro?a) Le petit blanchonb) La Fondation Gilles Kèglec) Centraide

2. Combien d’enfants compte la famille La Rochea) 5b) 6c) 7

3.Nathalie Clark est porte-parole de quel projet de condo?a) Vert Mezzanineb) Condos du Moulinc) Bleu Mezzanine

4. De quelle ville des États-Unis est-il question dans lachronique Québécois hors Québec?a) Old Orchardb) Nouvelle-Orléans c) Boston

5. Qui est président de BMW ville de Québec?a) Bernard Robergeb) Bertrand Raymondc) Bertrand Roberge

6. Quel est le sport de prédilection de Serge Mbog?a) Baseballb) Hockeyc) Football

7. Jusqu’à quand fut utilisé l’aérodrome du Bois-Gomin?a) 1928b) 1935c) 1938

8. À quel âge Céline Lavoie a quitté Port-Cartier?a) 20 ansb) 22 ansc) 15 ans

9. Le Maine est visité par les gens de Québec, entre autres,pour?a) Ses plagesb) Son musée aquatiquec) Son parc Disney

10. La Maison le Petit Blanchon aide qui?a) Les personnes âgéesb) Les enfantsc) Les parents

Gagnez 4 forfaits« Expérience Thermique » chez SKYSPA

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