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Magazine Vierzon
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HandballLes beaux bouquets
de L’Églantine
page 16
le magazine d’informations de la ville mai 2009 N°5
PLDU, plan local de déplacements urbainsLa concertation continue
page 9
Vive l’industrieLa crise touche durement le bassin d’emploi à Vierzon.
Mais les salariés, les habitants, les élus ne veulent pas laisser faire
et organisent la riposte contre la casse industrielle.
page 10
SpectaclesEn juin, Cap Scène
entre en scène
page 17
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Malgré la crise, Malgré la crise, habitants, salariés habitants, salariés et élus de Vierzon et élus de Vierzon refusent de voir refusent de voir disparaître les emploisdisparaître les emploiset l’industrie. et l’industrie. p. 10 13
à Vierzon est une publication de la Ville de Vierzon • Place de l’Hôtel-de-Ville. 18100 Vierzon • Tél. : 02 48 52 65 00 • www.ville-vierzon.fr • Directeur de la publication : Nicolas Sansu, maire de Vierzon •
Directrice de la rédaction : Annie Fadeau, directrice de la communication • Conception maquette : Anatome / Claire Viallon/ Agathe Raciazek • Rédaction et réalisation : Anatome / Florence Haguenauer •
Photos : Ville de Vierzon (Philippe Bouchut, François Faucon et Yannick Pirot) • Impression : Imprimerie Rapide. 6 bis, passage Lévêque. 18 100 Vierzon • Tirage : 15 000 exemplaires • Diffusion : Adrexo • ISSN : en cours
Le 17 avril, devant près de 3000 spectateurs enthousiastes, le match officiel France/
Irlande a été le point d’orgue d’une semaine aussi festive que sportive. Un beau succès
dû au partenariat étroit établi entre la Ville et ses services, le Comité Régional
du Rugby, le Club des SAV, les commerçants et les Vierzonnais.
Une fête dont on se souviendra…
Retour sur l’actualité Retour sur l’actualité de la villede la villep. 4 7
• Une semaine municipale
qui marque un tournant
pour la commune
et ses habitants
• Retour de Palestine,
le maire raconte
Expression des groupes Expression des groupes politiquespolitiques p. 19p. 19
Actualité sportive et culturelle Actualité sportive et culturelle p. 16 et 17p. 16 et 17• L’Églantine handball sur tous les fronts
• Du neuf pour la 8e édition de Cap Scène
Les rendez-vous de la villeLes rendez-vous de la villep. 8 et 9• Nouvelles réunions publiques pour le
PLDU, le plan local de déplacements
urbains
• Bientôt le festival de robotique
• 250 pièces de la manufacture Denbac
exposées jusqu’en octobre
Les passeports nouveaux Les passeports nouveaux débarquent à Vierzondébarquent à Vierzon p. 18p. 18
Rencontre avec Bernard Moulin, Rencontre avec Bernard Moulin, monsieur Rock’n brock et avec monsieur Rock’n brock et avec Dominique Ceccotti, conductrice Dominique Ceccotti, conductrice émérite de la navette gratuiteémérite de la navette gratuitep. 14 et 15p. 14 et 15
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3
Vous êtes confronté directement à la crise qui touche le bassin d’emploi de
Vierzon comme tout le pays. Quel est votre état d’esprit face à cette crise ?
Combatif. Je trouve inadmissible un certain nombre de décisions des grands
groupes industriels. En refusant de remettre en cause des pratiques qui favorisent
les actionnaires au détriment des salariés, ils mettent en danger les sous-traitants
et notamment les entreprises locales. C’est catastrophique pour le pays et pour
l’économie et les conséquences humaines sont terribles.
Mais l’ensemble de notre équipe municipale travaille, main dans la main, avec les
acteurs économiques et sociaux : la résignation n’est pas de mise.
Vous dites ne pas être résigné. Comment cela se traduit-il ?
D’abord par une série de mesures qui vise à dynamiser notre ville, comme l’a
montré la semaine municipale : La zone Nord, la zone de l’Aujonnière,
des services nouveaux comme la navette de bus gratuite, des investissements
en forte hausse… Tout cela participe à donner un élan à la Ville, tout comme des
évènements festifs, sportifs, culturels qui donnent une image positive de Vierzon.
Je pense au match de rugby France/Irlande ou aux Estivales du Canal dont la 2e
édition sera exceptionnelle.
Je veux également souligner la création du « Fonds Eau » qui viendra aider
de nombreux Vierzonnais.
Les Vierzonnais ont, en grand nombre, assisté au Conseil municipal du mois
de mars. Comment les associez-vous aux décisions ?
La fin du printemps sera riche en concertations. Le Plan local de déplacements
urbains sera en débat dès la fin mai et juste après, nous tiendrons notre promesse
de création de Conseils de quartiers.
C’est en permanence que la Municipalité souhaite travailler avec les citoyens,
mais aussi avec les autorités de l’État. Ainsi, en juin, je serai reçu par le ministre
de la Relance. Inutile de vous dire que j’attends de cette rencontre un soutien
financier conséquent à nos projets. Mais je demanderai avant tout que l’État
cesse de s’en prendre aux services publics comme c’est encore le cas avec les
suppressions d’emploi dans l’Éducation nationale ou les fermetures de lits et les
baisses d’effectifs programmées à l’hôpital.
3
12 AVRIL. Nicolas Sansu aux côtés de Hind Khoury, déléguée générale de la
Palestine en France, lors de l ’opération « Un avion pour la paix » qui s’est déroulée
en Israël et en Palestine.
VENDREDI 17 AVRIL, au stade Brouhot, à quelques heures du coup d’envoi du match
international de rugby. Discussion animée avec François Dumon (au centre) adjoint
aux sports et vice-président du Conseil régional et Gérald Martinez, ancien
capitaine de l ’ équipe de France de rugby et chef de la délégation de l ’ équipe
des moins de 19 ans
trois questions à Nicolas Sansu, questions à Nicolas Sansu, maire de Vierzonmaire de Vierzon
SAMEDI 28 MARS. Signature officielle d’une convention avec deux clubs sportifs
et deux associations culturelles. Cécilia Chevassus, aux côtés de Nicolas Sansu, a
rappellé que sa compagnie était, pour la quatrième année consécutive,
en résidence au Mac Nab.
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4
[Semaine municipale]
Quand les engagements prennent corpsEn mars la municipalité nouvellement élue a fêté l’An I de son
mandat. L’occasion de poser quelques premières pierres et de
montrer, concrètement, les changements qui se profilent pour
la population.
Ce chèque de 75 000 euros remis symboliquement au maire de
Vierzon et à Marie-Hélène Bodin, adjointe aux solidarités, n’est
pas un chèque en bois. Il correspond à la subvention que Veolia,
à la demande de la mairie, va attribuer au titre d’un « Fonds eau »
destiné à aider les habitants à payer leur facture d’eau. Au-delà des
seuls ménages qui bénéficient d’aides sociales, des chèques seront
attribués (via le CCAS) à des familles dont les revenus peuvent
dépasser les minima sociaux mais qui sont en butte à des difficultés
(chômage partiel, hausse du coût de la vie, etc). Pour bénéficier du
« Fonds eau », appeler le CCAS au 02 48 83 11 80
Création d’un « Fonds eau »
Une aire de jeux rénovéeVétuste et dangereuse : ce sont les adjectifs qui qualifiaient
le mieux l’aire de jeux de Tunnel-Château. Aujourd’hui,
toboggan, jeux à ressort, voiture avec caravane, pont
de singe et cabane sont tout beaux tout neufs. Et aux
normes ! Coût de l’opération : 36 937,96 euros.
Présentation du futur Ehpad, Établissement d’héberge-
ment pour personnes âgées dépendantes, qui va sortir
de terre rue Gay-Lussac au cœur du parc de Bellevue.
Fort de 75 lits, qui pourront être proposés dès 2011,
cet établissement public (ce qui garantit des prix de
journée inférieurs
de 20 % à ceu x
pratiqués dans le
privé) sera géré par
la Mutualité fran-
çaise et construit
par l’OPH du Cher,
sur un terrain cédé
par la Ville.
Nouvelle maison de retraite
Perspective de la future maison de retraite de Bellevue
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5
Nouveaux logementsNicolas Sansu et Jean-Pierre
Charles, vice-président du Conseil
général, ont posé la première pierre
des 27 logements individuels qui
vont être construits cité Sellier,
dans le cadre du projet de renou-
vellement urbain.
Et Alain Thomas, directeur de
l ’Off ice public de l ’habitat du
Cher, a fait visiter le chantier du
lotissement Brouhot où vont être
relogées 17 familles habitant la
cité du Colombier.
Du mieux pour les adosÀ l’école Puits-Berteau, une salle,
avec accès indépendant, sera mise à la
disposition des jeunes dès les vacan-
ces de printemps. 25 000 euros ont
été investis pour réaliser les travaux
nécessaires. Cette présentation a été
l’occasion pour le maire et Ralida
Ferras, adjointe à l’enfance et à la
jeunesse, d’annoncer également la
création d’un centre de loisirs pour
les 11-13 ans et les 14-17 ans au parc
de La Noue.
Pourquoi cette navette
gratuite ?
Philippe Fournié : Depuis un an, nous travaillons sur un nouveau modèle de réseau de bus, avec pour objectifs de redynamiser le
centre ville, de diminuer le nombre de voitures qui y circulent et de faciliter les déplacements des habitants. La navette répond à ces attentes et son circuit permet de desservir des lieux stratégiques dans la ville : elle dessert l’ensemble des services publics, la sécurité sociale, l’ANPE, la gare, la CAF…
Vous voulez aussi initier de nouveaux
comportements ?
P.F. : En proposant aux automobilistes de laisser leur voiture dans les parkings qui se trouvent à la périphérie de l’hyper centre et de prendre la navette, on espère changer les modes de vie. Surtout, nous menons
une réflexion globale sur les transports urbains à l’échelle intercommunale : les initiales du Vib signifient Vierzon bus, mais pourquoi pas, demain, Vierzon Intercommunalité bus ?
Quels sont vos objectifs,
à moyen terme, pour rendre le Vib
plus performant ?
P.F. : Nous voulons qu’il soit plus adapté aux besoins des habitants. Pour cela, il faut augmenter la fréquence des passages des bus, c’est indispensable. Nous voulons également nous équiper de véhicules propres et mieux adaptés aux personnes handicapées. Et notre volonté est de baisser le coût des tickets et des abonnements. Faire évoluer les services publics participe à notre combat pour le pouvoir d’achat.
Propos recueillis par Isabelle Friedmann
trois questions questions à Philippe Fournié,à Philippe Fournié, adjoint à la sécurité et aux services publicsadjoint à la sécurité et aux services publics
Aide au sport et à la cultureSignature officielle de conventions
d’objectifs et de moyens avec deux
clubs sportifs (Vierzon Natation
et l ’Églantine Handball) et avec
deux associations culturelles, la
Compagnie Cécilia Chevassus,
en résidence au Mac Nab et
Mikrokosmos. Le maire, ainsi que
l’adjoint aux sports, François Dumon
et l ’adjoint à la culture, Frédéric
Couturier, se sont félicités du coup
de pouce ainsi donné à des clubs et
associations choisis « pour leur réso-nance régionale et leur façon de porter haut l ’ étendard de la ville ».
Vib’ les transports en communRebaptisé le Vib’, le réseau de transports urbains de Vierzon change de couleurs
et se fixe de nouveaux objectifs. Il vient de mettre en route une navette gratuite
qui sillonne, quatre jours par semaine, le centre ville.
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6
Ah ! On s’en souviendra de cette semaine irlandaise…
On se souviendra du match international du 17 avril,
où les deux équipes ont prouvé à l ’envi que, pour
être junior, on n’en est pas moins rugbyman de haut
niveau. On se souviendra de la fameuse troisième
mi-temps, de la ville pavoisée, des pom-pom girls,
des animations, des bandas et des groupes irlandais.
On n’oubliera pas non plus l’avenue de la République
devenue « Lansdowne road » le temps des festivités.
Et tout Vierzon gardera en mémoire la joie des 250
gamins qui se sont initiés aux secrets de l ’Ovalie
(encadrés par les animateurs des services Sport et
Jeunesse). Comme le plaisir de ces enfants qui, grâce
au Centre de loisirs et aux accueils avant et après
la classe, ont participé à un concours de dessins et
ont vu leurs œuvres exposées dans les vitrines des
commerçants et en mairie .
[Jours de fête]
Vierzon aux couleurs de l’Irlande et du rugby
vite dit Gros succès pour Rock’n broc
Près de 12 000 personnes
sont venues, les 25 et
26 avril, participer à ce
festival, qui est le deuxième
salon d’Europe des années
fifties. Flippers, juke-boxes,
machines à sous, disques,
voitures américaines et autres
trésors —comme un défilé
de 500 Harley Davidson—
étaient au rendez-vous. Sans
oublier, bien sûr, le rock, le
swing et un brin de nostalgie.
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7
C’est dans la Pergola, la nouvelle petite salle du théâtre
Mac/Nab, scène régionale de Vierzon, qu’a eu lieu, début
avril, la présentation de la prochaine saison culturelle.
Les femmes y sont particulièrement à l’honneur : la
grande star de la danse Marie-Claude Pietragalla (notre
photo) ouvrira le cycle le 29 septembre et la fantaisiste
Anne Roumanoff l ’achèvera le 15 juin 2010. On y
croisera la chanteuse Juliette, la comédienne-chan-
teuse-danseuse-amuseuse Annie Cordy, la Compagnie
Interligne, Armelle, le fameux spectacle Les Monologues du vagin, ou encore Le Jazz et la Diva Opus II interprété
par Caroline Casadesus et Didier Lockwood. Cette
10e saison du site culturel mêlera évidemment théâtre
et danse, musique et cirque. Le cirque sera en effet
fortement mis en avant en octobre.
[Théâtre Mac/Nab]
La saison culturelle 2009/2010
Dans le cadre de l’opération « Un avion pour la paix »,
près de 100 élus de toute la France sont partis en
Palestine et en Israël à la mi-avril. Le 5 mai, Nicolas
Sansu a rendu compte de ce voyage – qui l’a beaucoup
marqué - lors d’une réunion publique salle Laroche. Il
a notamment raconté la terrible situation dans laquelle
se trouvent les Palestiniens qui vivent, depuis plus de 60
ans, dans des camps de réfugiés. Il a dit son indignation
devant le blocus de Gaza (où la délégation n’a pas eu le
droit de pénétrer). Il a fait part de son émotion devant
ce « Mur de la Honte » construit par Israël qui contribue
à l’installation d’une
véritable situation
d’apartheid et viole
le droit élémentaire
des Pa lest iniens
à c i rcu ler. Et i l
s’est réjoui que les
d i f férentes ren-
contres faites lors
de ce voyage aient
permis « d ’ établir des contacts avec des citoyens israéliens et palestiniens qui ont en commun l ’attachement aux droits humains et à la paix au Proche-Orient sur le principe de « deux peuples, deux états ». Le maire a par ailleurs
annoncé que Vierzon allait accueillir cet été de jeu-
nes Palestiniens et travailler à l ’établissement d’un
jumelage avec un camp palestinien.
[Solidarité internationale]
Retour de Palestine
vite dit Patrimoine
Le paysan de Dalou
a de nouveau les
pieds sur terre. Après
une longue absence,
le paysan du square
Emile Péraudin a
retrouvé toute sa
vigueur. Cette copie de
la sculpture d’Aimé-
Jules Dalou, exposée
au Musée d’Orsay,
avait bien besoin d’une
restauration. Implanté
à Vierzon en 1905,
ce paysan laborieux a
passé plus d’un siècle
dehors, connu deux
guerres et des hivers
rigoureux. Aujourd’hui,
il a retrouvé sa couleur
et sa place d’origine.
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8
Quel accueil votre appel aux prêts a-t-il reçu ?
Jean-Paul Saboureau : Excellent. Plus de 20 collectionneurs, installés dans toute la France, ont répondu et prêté des pièces magnifiques. Les 250 pièces qui sont exposées proviennent à la fois des réserves muséales de la Ville mais aussi de ces prêts de particuliers qui nous ont permis de découvrir des pièces exceptionnelles que nous ne connaissions pas. Je pense à un vase en grès flammé sur lequel est représenté, en relief, un modeleur.
Les Vierzonnais ont-ils aussi fouillé dans leurs
armoires ?
J.-P. S. : Oui. Nous avons par exemple acquis un cache-pot que son propriétaire avait dans son jardin et dont il a reconnu n’avoir jamais pris soin. Je crois que, grâce à
Vases, vide-poches, sculptures, cache-pots… quelque 250 pièces, créées et fabriquées entre 1909 et 1952 dans
les ateliers de la manufacture Denbac, sont exposées à l’Office du tourisme, Jusqu’au 17 octobre.
cette exposition, certains Vierzonnais ont découvert qu’ils avaient chez eux des pièces de Denbac, qui faisaient partie des meubles !
À côté des grès, le fonds muséal de la Ville
renferme-t-il d’autres « trésors » ?
J.-P. S. : Notre fonds est assez riche, notamment autour de ce que nous avons l’habitude d’appeler les arts du feu, avec des grès flammés et des porcelaines, qui forment l’ensemble des céramiques, mais aussi du verre. Un comité scientifique et culturel est en train de travailler sur un projet de création d’un musée à Vierzon. Propos recueillis par I. F
Exposition Denbac. Office du tourisme de Vierzon.
Du 16 mai au 17 octobre 2009.
Du lundi au samedi : 9 h - 12 h 30 et 14 h - 18 h 30.
Dimanche : 10 h 30 - 12 h 30 et 14 h 30 - 17 h.
Entrée gratuite. Visites accompagnées sur réservation.
En outre, des conférences sont organisées au Centre
de Congrès de Vierzon : La Grande aventure des grès flammés
(11 juin à 18 h), L’art déco dans le Cher (2 juillet à 18 h),
L’art nouveau et l’art déco (8 octobre à 18 h).
Quand enseignement, entreprise
et innovation se rencontrent,
cela donne… un festival pas
comme les autres. Pour sa 8ème
édition, le festival de robotique
met l’accent sur les activités du
Pôle handicap autonomie qui se
développe à Vierzon.
Au programme de ce rendez-
vous scientifique et festif : des
expositions, des découvertes, des
animations, des démonstrations,
des conférences. Et bien sûr le
fameux concours de construction du
pont en spaghettis.
Une occasion de venir encourager
les équipes des 3 grandes
compétitions de jeunes.
400 élèves des écoles primaires
participeront à leur Défi
Technologie. Des collégiens de
23 établissements du Cher et
des départements limitrophes
vont disputer des courses contre
la montre avec leurs nouveaux
robots. Sans oublier les 200
étudiants venus de toute la France
présents pour la Coupe de France
des IUTGE-II (génie électrique-
Informatique industrielle).
Du 28 au 30 mai. Hall des Expositions.
[Sciences et technologie]
Festival de robotique
Pendant le festival de robotique de l’an passé, un étudiant présente une de ses machines infernales.
Denbac à l’honneur
trois questionsquestionsà Jean-Paul Saboureau,à Jean-Paul Saboureau, conseiller municipal, conseiller municipal, délégué au patrimoine. délégué au patrimoine.
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9
L’Arécabe, l’Association pour la réouverture du Canal de Berry, bien connue du public vierzonnais, reconduit
pour la dixième fois sa grande manifestation « De biefs en écluses ».
André Barre et son équipe militent
toujours en faveur d’« un espace partagé autour d’un canal navigué » et mettent en
avant sans cesse un patrimoine écolo-
gique et touristique encore trop ignoré.
C’est pourquoi ils sont séduits par le
projet de « Canal à vélo », mis en œuvre
par le conseil général du Cher, avec le
soutien de la municipalité.
Samedi 30 et dimanche 31 mai, le
canal et ses abords ne manqueront
pas d’animation : exposition, colloque,
navigation avec, en f il conducteur, le
thème de « Canal-Avenir, à la décou-
verte d’un territoire par la navigation ».
Tout un programme. R.T.
[Canal de Berry]
De biefs en écluses
L’étude des propositions du Plan
local de déplacements urbains étant
réalisée, retour dans les quartiers.
Des réunions vont avoir lieu pour
examiner les différents schémas de
circulation dans le centre ville, les
modif ications et aménagements
envisagés (panneaux de signalisa-
tion, stationnement etc.) et dresser
un bilan des expériences en cours :
la navette gratuite du centre ville et
l’aménagement en alternance de la rue
Armand-Brunet. D’autres rencontres
auront également lieu avant l’été avec
les acteurs économiques, les adminis-
trations et collectivités territoriales,
les associations (de commerçants,
de personnes à mobilité réduite, des
usagers des pistes cyclables, etc.)
[PLDU]
La concertation continue
Rencontres dans les quartiers :
Centre-ville, Bois d’Yèvre, Nord de Vierzon et Clos-du-Roy : lundi 18 mai, Centre de Congrès, 19 h.
Bourgneuf, Beau Site, Chaillot, Les Crêles : lundi 25 mai, salle Collier, 19 h.
Forges, Plessis, et Désert : mardi 26 mai, salle municipale des Forges, 19 h.
Villages, Bourdoiseau : jeudi 28 mai, salle Laroche, 19 h.
Une communication en direction de tous les Vierzonnais est prévue pendant l’été, après l’adoption du PLDU au conseil municipal de juin.
La mise en place du PLDU se fera en octobre prochain.
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1010
Lors du conseil municipal du 25 mars (ci-dessous) quatre syndicalistes ont évoqué la situation de l’emploi dans la ville : de gauche à droite, Daniel Angibaud, Salvatore Crini, Guillaume Villadier et Carlos Camoes.
[la ville face à la crise]
Tout faire pour un potentiel in
La crise touche durement le bassin d’emploi de
Vierzon. Chômage partiel, missions d’intérim
supprimées, licenciements annoncés chez
les équipementiers automobiles ; menaces
sur la Poste, l’Éducation nationale, le centre
hospitalier… Et pourtant, les Vierzonnais et
leurs élus ne se résignent pas. En témoignent
le succès des manifestations unitaires du
29 janvier, du 19 mars ou du 1er Mai, les
rassemblements qui ont eu lieu pour la
sauvegarde des services publics, les initiatives
des salariés des entreprises en difficulté,
les actions des élus pour soutenir les familles
en détresse et pour redynamiser
le tissu industriel. Tour d’horizon.
Dossier réalisé par Florence Haguenauer
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1111
Défendre l’outil industriel.
conserver dustriel à Vierzon
Comme beaucoup d’autres bassins d’emploi où l’industrie
est encore très présente, Vierzon est touchée de plein
fouet par la crise. Il suffisait d’entendre les syndicalistes
invités à s’exprimer en ouverture du conseil municipal
extraordinaire du 25 mars dernier pour en avoir une idée
précise. Salvatore Crini, secrétaire de l’Union locale
CFDT, a évoqué une « déferlante de plans sociaux », un
« tsunami économique », citant la situation chez Timken,
Paulstra, Ranger, La Pica, « sans compter les fermetures de petites entreprises dont on ne parle pas ». Et de préciser :
« Avec une augmentation, en un an, de plus de 19 % des demandeurs d’emploi dans le département, les salariés et leurs familles ne peuvent pas voir l ’avenir sereinement ».
Même colère dans les propos du secrétaire de l’UL CGT,
Daniel Angibaud : « Les salariés trinquent alors qu’on a reversé aux actionnaires de gros groupes comme Total des millions de dollars de bénéfices, a-t-il lancé, ajoutant : « Il faut faire comprendre que la crise n’est pas un phénomène météo, mais est due à la politique désastreuse du gouverne-ment en matière d’emploi. »Une colère et une inquiétude que partagent de nom-
breux Vierzonnais. Pour preuve la
participation importante des salariés
du privé et du public ou encore des
étudiants et des retraités aux diffé-
rentes manifestations et rassemble-
ments qui ont eu lieu ces derniers
mois à Vierzon.
De quelle marge de manœuvre
dispose la municipalité pour tenter
d’atténuer les effets de cette situation
économique et sociale redoutable
pour ceux… qui ne bénéficient pas
du bouclier fiscal ? D’abord, être solidaires « de tous ces salariés, de toutes ces familles qui souffrent et vivent dans l’angoisse du lendemain » explique le maire, Nicolas Sansu,
qui tient à préciser que cette solidarité « est également totale pour les petits patrons, commerçants, artisans, qui sont dans la difficulté, voire en détresse ». Concrètement,
il note qu’il faut mettre en place des services accrus pour
tous ceux qui connaissent des difficultés. Des services
accrus… et moins chers, à l’instar de la cantine
Chez Timken, le 2e plan social en 3 ansEn ouverture du conseil municipal
du 25 mars, Carlos Camoes,
délégué CGT de Timken, (fabricant
de roulement à billes pour
l’automobile) a rappelé qu’après
les 120 emplois supprimés en
2006, un nouveau plan social,
annoncé le 5 mars, prévoyait la
disparition de 285 postes, dont
44 à Vierzon. Des licenciements
qui interviennent « alors que
Timken a réalisé des bénéfices
en 2008 » a-t-il précisé. Et de
s’insurger : « Après les avoir
affamés avec le chômage partiel,
qui officiellement, devait éviter les
licenciements, on va aujourd’hui
vider les salariés au gré des baisses
d’activité prévisionnelles, et cela,
en toute impunité. » Il a parlé de
« mise à mort des sous-traitants de
l’automobile », s’est demandé « où
sont passés les 8 milliards du plan
de relance » et a insisté sur les
luttes à mener « qui se feront avec le
soutien du collectif CGT d’entreprises
en difficulté, de la municipalité et de
l’ensemble des Vierzonnais ».
zoom
Mobilisation à Vierzon pour le 1er Mai 2009.
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12
scolaire et des repas portés à domicile aux per-
sonnes âgées, dont les prix ont baissé depuis l’élection
de la nouvelle municipalité. « Et nous étudions le moyen de prendre en compte immédiatement, dans le calcul du quotient familial, les baisses de revenu engendrées par le chômage partiel ou les licenciements » ajoute le maire. Et il
peste contre la politique du gouvernement qui voudrait
entraîner les collectivités locales dans un piège « celui de la restriction tous azimuts, de la délégation au privé de toujours plus de services, celui de la remise en cause de nombreuses solidarités ».
Mais Nicolas Sansu (qui aime à répéter « si on croit que Vierzon est mort, il ne faut pas s’engager en politique ; nous n’avons pas été élus pour fermer les portes mais au contraire pour les ouvrir ») ne compte pas se cantonner
dans un rôle de point d’appui solidaire, aussi essentiel
soit-il. D’où des actions, menées conjointement avec
Jean-Claude Sandrier, député du Cher et président de
la Communauté de communes, afin de rassembler les
entreprises qui connaissent des difficultés, leur permettre
d’échanger, de construire un avenir. D’où des rencontres
programmées à la préfecture ou encore au secrétariat
d’État à l’Industrie. Autre initiative prévue : proposer
une mission à un cabinet spécialisé « non pour accom-pagner les licenciements, mais pour assister salariés et élus afin de trouver de nouvelles voies pour développer le tissu industriel local ». Car le premier magistrat de la ville est
persuadé qu’il faut « travailler sur la prospective, réfléchir à ce qui va se déve-lopper, valoriser nos savoir-faire et nos compétences humaines, technologiques et en formation. » Et de réfléchir tout
haut : « En cette période où l ’on parle de développement durable, l ’industrie
mécanique, les équipementiers automobiles ne pourraient-ils pas se tourner vers des secteurs porteurs d’avenir comme le ferroviaire, les transports en commun ? »
Un discours qui ressemble à celui de Laurent Coutel,
l’un des trois co-gérants de la société coopérative LBM,
qui fabrique des machines outils, des presses hydrauli-
ques notamment, et assure également la vente de pièces
détachées, le service après-vente et des travaux de sous-
traitance. Les quinze salariés de LBM ne sont pas à la
fête actuellement : une semaine de chômage par mois
depuis novembre, c’est dur, très dur. « Et encore, on tient le coup pour l ’ instant parce que l ’on a des commandes qui viennent d’autres secteurs que l ’automobile, le para-médical notamment, explique Laurent Coutel. Mais après l ’ été, qu’allons-nous devenir ? » Il a l’impression que l’industrie
mécanique est en passe de suivre le même chemin que
la construction, la porcelaine ou les machines agricoles,
81 suppressions de postes à Paulstra Vierzon
Élu CFDT de Paulstra et secrétaire
du comité d’entreprise,
Guillaume Villadier s’est exprimé,
lors du conseil municipal
extraordinaire du 25 mars,
en tant que représentant de
l’intersyndicale de Paulstra
Vierzon. Cette filiale du groupe
Total, leader français des
caoutchoucs antivibratoires pour
l’automobile, a annoncé le 9
février dernier la suppression
de 183 postes, dont 81 sur Vierzon
et le transfert de la Recherche
et développement et des
services support à Châteaudun.
« Le plan de sauvegarde est
basé sur le volontariat, s’est-il
écrié. Mais les indemnités de
départ proposées sont ridicules
et confortent le sentiment de
mépris des actionnaires envers les
salariés ». Il a également dénoncé
« l’indemnisation ridicule,
au regard des profits de Total »
des 38 jours de chômage partiel
imposés de janvier à mai 2009.
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Les « passionnés de mécanique » que sont les salariés de LBM refusent que ce secteur soit sacrifié.
Un savoir-faire qui ne doit pas disparaître.
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En tant que député, avez- vous les moyens d’agir
pour atténuer les difficultés des salariés ?
Jean-Claude Sandrier. Avec les autres députés com-munistes et républicains, nous voulons prendre des mesures d’urgence. Ainsi, nous déposons, fin mai, une proposition de loi visant à interdire les licenciements quand une entreprise délocalise, qu’elle touche des aides de l’État ou qu’elle fait des bénéfices. En outre, nous demandons que le chômage partiel soit indem-nisé à 100 %. Dans un autre texte, nous allons nous attaquer aux paradis fiscaux et aux rémunérations des dirigeants d’entreprise et à leurs parachutes dorés, leurs indemnités, leurs primes scandaleuses.
Et localement, quelle est votre marge
de manœuvre ?
J.-C. S. Avant toute chose, il faut soutenir directement les travailleurs en lutte pour leur emploi. Voilà pour-quoi j’ai organisé récemment une réunion avec les
salariés des sous-traitants de l’automobile du Cher et des départements limitrophes. Onze entreprises étaient représentées. Il est important que, confrontés à des difficultés de même nature, ils se rencontrent, se connaissent, établissent des propositions commu-nes. Nous avons décidé de demander à la préfecture d’organiser une table ronde avec les élus du bassin d’emploi, des salariés et des dirigeants des entreprises concernées, des représentants des donneurs d’ordre, une personne déléguée par le ministère chargé du plan de relance de l’automobile. En outre, la communauté de communes travaille dans différentes directions : création d’un conseil économique local pour faire converger les efforts, le dynamisme, les compétences des acteurs écono-miques locaux, des collectivités, des entreprises, des universités ; acquérir des terrains, pour que de nouvelles activités puissent s’installer, comme le futur parc technologique Sologne où nous allons créer un pôle d’innovation et de recherche, s’inscrivant dans une démarche de Qualité environnementale ; faire connaître les atouts de Vierzon, qui est un nœud routier et ferroviaire exceptionnel…Notre responsabilité est de prendre à bras le corps les problèmes économiques, d’animer un travail collectif permanent pour impulser une dynamique et créer les conditions du développement du bassin d’emploi de Vierzon
pour ne citer que les activités industrielles qui
ont fait les beaux jours de Vierzon. Et il souligne que,
par-delà les réponses immédiates à trouver pour « ces petites boîtes passionnées de mécanique » qui dépendent
toutes de l’activité des grands groupes de l’automo-
bile, il faut penser à plus long terme. Au lieu de rester
« terré chacun dans son coin » il lui paraît nécessaire de
réf léchir collectivement, miser sur d’autres secteurs
porteurs comme le ferroviaire. « C’est possible de faire autrement, conclut-il. Les délocalisations à tout va ne sont pas une solution. Il ne reste plus en France que deux ou trois entreprises comme la nôtre, alors qu’il y a des milliers de presses, dans tous les secteurs industriels, qui ont besoin d’être fabriquées, entretenues, qui manquent de pièces de rechange ». Donc, il en est sûr, des perspectives il y en
a. Mais pour cela, selon lui, il est impératif de « changer de mode de fonctionnement économique ».
Le groupe Vinci va installer, sur la ZAC de l’Aujonnière, un centre de maintenance
de grues : une vingtaine d’emplois sont prévus. Et en perspective, l’ouverture
d’un centre de formation de grutiers.
La société JCL Environnement vient s’établir à Vierzon : au départ, il y aura 2 ou 3
salariés. À terme, il devrait y en avoir 12.
Palette Gestion Services va construire un nouveau bâtiment industriel de
2000 m² avec une plate forme extérieure de 8000 m² sur la ZAC de l’Aujonnière.
20 à 40 nouveaux emplois devraient être créés en plus des 15 personnes qui
travaillent sur le site actuel.
deux questions àquestions à
Jean-Claude Jean-Claude Sandrier, Sandrier, député député du Cher et président du Cher et président
de la communauté de la communauté de communesde communes
Agir nationalement et localementLes élus ne doivent pas rester sans réaction face à la crise qui touche si durement le bassin d’emploi de Vierzon
bon à savoir
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enfants. Lui ne joue plus.
À 58 ans, il préfère chiner
à la recherche d’épaves à
restaurer. Pour enrichir une
collection qui compte déjà
quelques perles : une machine
à sous de 1909 ou encore deux
scopitones, « de grosses machines, comme des juke-box, mais qui diffusent aussi des clips. »
Avec des vidéos d’anthologie :
Sylvie Vartan ou Johnny Hallyday,
à leurs débuts ! De toutes ses
pièces, laquelle préfère-t-il ?
« Impossible de répondre, c’est comme si je vous demandais lequel de vos enfants vous préférez ! »
Le jeune retraité consacre
aujourd’hui sa « vie complète »
à l’entretien de sa collection
et au festival Rock’n broc.
Il faut dire que la
manifestation Vierzonnaise,
la 2e du type en Europe,
est une vraie « success
story ». Tout commence
en 1992, avec le Premier
séminaire européen des
collectionneurs d’appareils
à monnayeur : « Nous voulions nous rencontrer entre
collectionneurs, pour échanger des conseils et des pièces détachées. » 17 ans après, ce sont quelque 12 000
visiteurs qui arpentent chaque année les 3500 m2
du parc des expositions. Au fil des ans, le salon,
rebaptisé Rock’n broc en 2002, a évolué : mobilier,
disques, vêtements, voitures, motos côtoient
désormais les collections de jeux automatiques.
« C’est devenu le Salon de la culture américaine »,
résume Bernard Moulin. Professionnels européens
et particuliers s’y pressent, adeptes des jeux de café
d’antan ou jeunes médusés par l’électronique. « Il y a des gamins que nos antiquités n’intéressent pas » sourit,
avec tolérance, le collectionneur. Lui reste à l’affût de
nouveaux trésors : il lui manque le flipper « Jack and
Jill », de 1947, le Wurtlizer 2000, un juke-box de 1956
ou encore la « Roll a top », la Rolls-Royce des machines
à sous des années 1940.
Isabelle Friedmann
Signalé comme un fan de culture américaine, on
imaginait le fondateur du festival Rock’n broc coiffé
d’un stetson, chaussé de Santiag, à califourchon
sur une Harley Davidson… Il n’en est rien : Bernard
Moulin n’a pas cédé à la caricature. Nostalgique
de l’Amérique des années 1950 et 1960, les
« golden years » et le « silver age », précise-t-il, il se
veut malgré tout bien ancré dans le Berry du XXIe
siècle. Ainsi, il n’y a que sur les salons qu’il troque
sa casquette pour un élégant borsalino. Le reste
du temps, l’ancien typographe cantonne son rêve
américain au sous-sol de sa maison, à Levroux dans
l’Indre, où s’exposent flippers, juke-box et autres
baby-foot.
Le fruit de 20 années de collection et d’une plus
ancienne passion encore : « Quand j’étais jeune, j’étais fan de flippers. En sortant de l’école, on n’avait que le foot ou les jeux dans les bistrots », se souvient-il. Une
ivresse d’ado qui prend une nouvelle dimension,
la trentaine passée : « Quand on a fait construire notre maison, je me suis acheté un flipper pour jouer. » Un
flipper, puis 2, puis 3… Aujourd’hui, Bernard Moulin
possède 40 machines à monnayeurs. Toutes sont
en état de marche pour régaler ses amis et petits-
Le rêve américain de Monsieur Rock’n broc est très convivial
14
Bernard Moulin La passion qui fait tilt
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15
offre un service qui crée du lien. « C’est comme dans l’ambulance, il y a un côté social », se réjouit
celle qui aurait aimé ouvrir « un cabinet d’écoute et d’assistance. » Un rêve qui diffuse un parfum
d’hospitalité dans l’air de la navette. Personnes
âgées, jeunes collégiens ou, encore touristes Belges,
tous le respirent. « J’ai eu un couple de belges qui était venu sur les traces de Jacques Brel, je leur ai fait une
visite guidée de la ville »,
s’amuse cette francilienne
d’origine, Vierzonnaise
d’adoption depuis 1996.
Enfin, le charme de la
navette tient aussi au défi
que représente sa conduite
dans les ruelles du centre
ville : « Il faut avoir des yeux à roulement à billes » assure
Dominique Ceccotti, qui ne
dissimule pas son goût des
défis. Eux aussi, elle les
collectionne !
Il faut dire que la
conductrice, toujours vêtue
de noir, est un personnage
haut en couleur : championne
de France de natation
à 11 ans, elle s’épanouit
dans la difficulté
et ne renonce
jamais. Son père,
un Italien opposé à
ses projets routiers,
fut le premier à en
faire les frais. Après
lui avoir concédé
un CAP d’employée
de bureau, la
jeune femme a
ainsi tourné le dos
à cet avenir trop
conventionnel : concours d’officier de la paix,
CAP de mécanicien diéséliste, puis de conducteur
routier ou encore d’ambulance, elle s’est appliquée
à garnir son tableau de conduite. Et a élevé ses
quatre fils avec des principes : « Je leur ai appris à faire à manger et à recoudre un bouton. » Volontaire,
Dominique Ceccotti n’en a pas moins la main sur le
cœur. Attentive à ses proches, elle est très liante.
« On me dit souvent que je suis un aimant » Mère à 20
ans, grand-mère à 39, chaleureuse et mystérieuse,
la conductrice croque toujours, à 45 ans, la vie à
pleines dents. Dans quelques jours, elle passera
son permis moto, pièce manquante à sa collection.
Et enfourchera la dernière Honda 700 qu’elle s’est
offerte. Noire bien sûr. I. F.
A, B, C, D… Dominique Ceccotti collectionne les
permis de conduire. Entre autres choses, puisque
la nouvelle conductrice de la navette gratuite
de Vierzon est une « syllectomaniste. » Une
collectionneuse dans l’âme, si vous préférez. Pas
de flippers ou de machines à sous dans sa cave,
comme son voisin de rubrique (voir page 14), mais
des timbres, des fèves, des bouchons de champagne,
des cartes… Et, surtout, des guidons et des volants :
« J’ai presque tous les permis : voiture, 125, poids lourds, super-lourds, transport en commun, taxis, ambulances »,
dit-elle, en montrant son permis tout tamponné.
Après des années aux commandes de poids lourds
et d’ambulances, l’as du volant entretient,
depuis le 1er avril 2009, une relation affective
avec son nouveau véhicule : « J’y suis attachée »,
confie-t-elle. Pour plusieurs raisons. Petit bijou bleu
clair, ce mini bus lui rappelle, « même quand il pleut »,
le ciel des journées ensoleillées. Et puis, la formule
– le bus s’arrête quand les voyageurs le souhaitent –
Dominique Ceccotti, l’as du volant
Elle conduit la navette gratuite, mais, même durant ses congés, elle est derrière un volant.
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Un tournoi sur gazon très attendu Après avoir offert aux Vierzonnais, en janvier dernier, un match de gala réussi,
l’Églantine s’est déjà tourné vers son traditionnel tournoi sur gazon. Il se déroule,
du 4 au 6 juin, aux stades Robert-Barran et Constant-Duval, va réunir près d’un millier
de scolaires sur deux jours et près de trois cents adultes le troisième jour : « Treize
écoles primaires et les quatre collèges y participent. Il n’y pas de classements sportifs mais
uniquement des classements citoyens basés sur le fair-play. Notre devise est : citoyenneté,
respect, plaisir. Ce tournoi est un moment festif et de partage incontournable. La nouveauté
2009, c’est son ouverture à des jeunes handicapés dans le cadre d’une opération baptisée
Tolèrhand ». Nouveau succès à l’horizon ? R. T.
16
Le dynamisme associatif de Vierzon n’est plus à vanter.
En matière sportive, l’Églantine vierzonnaise handball
en est la parfaite illustration : ce club, convivial s’il en
est, sait aussi conjuguer le plaisir avec la performance.
Cette saison, toutes ses équipes ont brillé aux quatre
coins de la région. L’école de hand tourne à plein régime.
Quant aux 14, 16 et 18 ans de ce club formateur reconnu,
ils évoluent au plus haut niveau régional et peuvent même
espérer mieux. « Nous sommes prétendants à l ’accession en National. Une montée à ce niveau serait un peu la cerise sur le gâteau. Elle nous permettrait peut-être de fédérer les forces du hand départemental » rêve à voix haute le président
Jean-Yves Danchaud. Chez les adultes, les filles du
duo Éric Villepelet et Stéphane Hochard sont tout
simplement irrésistibles cette saison : encore invaincues,
elles accèdent en Régionale 1 le plus logiquement du
monde. Les seniors de Stéphane Charlon peuvent eux
aussi, après une remontée fulgurante, prétendre à un
retour au sein de l’élite régionale. Mais leur sort n’est
plus entre leurs mains : il dépend des derniers résultats
d’Issoudun.
Toujours est-il que le club vit bien comme en convient
volontiers le président Danchaud : « Notre saison ressemble déjà à une bonne saison. Le club avance dans le bon sens. Nous l ’avons restructuré autour de commissions qui travaillent bien, avec des gens responsabilisés. Étienne Gasnier, le seul employé permanent, effectue un excellent travail dans les écoles vierzonnaises. On a envie de faire des choses, on a de
[Sport]
L’Églantine handball sur tous les fronts L’Églantine vierzonnaise handball se porte bien. Elle va encore en apporter la preuve du 4 au 6 juin, lors de son tournoi sur gazon qui devrait rassembler environ douze cents personnes.
Bel arrêt de Christophe Bloas, dit «Chouchène» lors du match victorieux
de l’Églantine Vierzon contre Bourges, le 18 janvier dernier.
Des scolaires lors du tournoi
sur gazon 2008
l ’ambition. Nous nous sentons écoutés et soutenus par nos partenaires, notamment par la Ville avec laquelle nous avons signé une convention sur trois ans. On manque encore de poids et de partenaires privés parce qu’aucune équipe n’est pour l ’ instant en Nationale… » Renaud Tauzin
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17
« Aujourd’hui, on est dans une renaissance, on retrouve plus d’espace et on a la possibilité de conquérir le cœur de Vierzon. »
À quelques semaines de la 8e édition de Cap Scène,
Didier Auger, le chef d’orchestre de la manifestation,
se réjouit de pouvoir lui donner un nouveau souff le. À
l’origine de cette renaissance ? « Un partenariat renforcé entre la Mairie de Vierzon et le Comité des fêtes qui orga-nise Cap Scène », explique Didier Auger, président du
Comité. Ce partenariat plus dynamique va se traduire
par un soutien à la fois financier et technique : de 16 000
euros, la subvention municipale passe ainsi cette année à
30 000 euros ; par ailleurs, la Ville va installer une scène
et des gradins sur l’esplanade de la Société Française.
Ce lieu, peu utilisé les autres années, vivra pleinement,
cet été, au rythme de Cap Scène.
Billets moins chersForts de ce nouveau soutien, les organisateurs du
festival – tous des bénévoles- ont voulu se fixer de
nouveaux objectifs. Celui, d’abord, de baisser le prix
des concerts : à 15 € la place, le concert de Maxime Le
Forestier est presque deux fois moins cher que celui
de San Sévérino en 2008 (29 €). Quant aux soirées de
samedi et dimanche (voir encadré), le prix de l’entrée
[Festival de musique]
Le cap sur toujours plus de scènes
est fixé à 10 euros pour deux concerts. « Nous voulons que le spectacle vivant soit accessible au plus grand nombre à Vierzon », insiste Didier Auger. Ce qui explique aussi
que la programmation gratuite s’étoffe, cette année :
« Il y aura des concerts gratuits dans la « Pergola » du Mac Nab, mais aussi au square Emile-Péraudin, détaille Didier
Auger. Certaines prestations pourront être déambulatoires car nous souhaitons relier les sites, de la rue de la République à la Société Française. » Pour faire naître à Vierzon un
« esprit festival », c’est tout le centre ville qui résonnera,
avec en plus des animations de rue, de la restauration
et des commerces de fête. « Nous voulons, conclut Dider
Auger, que les Vierzonnais puissent vivre pleinement le festival. » I. F.
Pour sa 8e édition, Cap Scène entend faire bouger Vierzon. Les 26, 27 et 28 juin, le centre ville vivra au son de la variété française.
50 bénévoles portent Cap Scène
Didier Auger, le chef
d’orchestre de la manifestation
Zénak
Les Tord-Boyaux
Les Wriggles
À l’affiche
Une affiche éclectique pour la 8e édition de Cap Scène :
Vendredi 26 juin, le concert de Maxime Le Forestier affiche déjà complet.
Samedi 27, Les Breuvachons et Les Wampas, à 20h30 (10 €)
Dimanche 28, Entre 2 Caisses et Les Wriggles, à 18 heures (10 € )
Mais aussi, des concerts gratuits de Johnny Pires, Les Inutiles, Zenak,
Verd’Azul, Psylos, Tord Boyaux ou Les pompes en l’air.
Renseignements et réservations au Théâtre Mac-Nab (02 48 53 02 60), à
l’Espace culturel Leclerc Vierzon (02 48 83 00 43) ou sur www.capscene.com
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©p
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[numéros utiles]
SocialSocial.CCAS2 bis, rue de la Gaucherie02 48 83 11 80
.Assistantes socialesAssistantes sociales02 48 83 11 80
.Personnes âgéesPersonnes âgées02 48 83 11 92
.Aides à domicileAides à domicile02 48 83 11 94
.Portage repas à domicilePortage repas à domicile02 48 83 11 88
.Garde à domicile de nuitGarde à domicile de nuit02 48 83 11 8002 48 83 11 88
.Télé-assistance.Télé-assistancePartenariat avec Smur, centre 115 et pompiers02 48 83 11 88
.SE.SAMESE.SAMERelais pour personnes à mobilité réduite, foyer Léo-Mérigot02 48 71 85 2402 48 83 11 86
.Crèche municipale.Crèche municipaleClos-du-Roy. Rue Hector-Berlioz02 48 75 19 69
.Relais assistante maternelle.Relais assistante maternelleCrèche du Clos-du-Roy02 48 75 26 35
EnfanceEnfanceet jeunesseet jeunesse.Service enfance jeunesse.Service enfance jeunesse & Centre de loisirsCentre de loisirs02 48 75 14 80
.Mission locale.Mission locale 02 48 75 85 12
.Point information jeunesse.Point information jeunesse02 48 52 09 18
Restauration scolaireRestauration scolaire02 48 83 15 50
Cultureet sportet sport.Conservatoire de musique.Conservatoire de musique02 48 75 35 49
.Médiathèque.Médiathèque 02 48 75 48 48
.PiscinePiscine 02 48 75 64 17
.Dojo municipalDojo municipal 02 48 75 38 81
TransportsTransports.Bus Vallée Bus Vallée 02 48 53 03 80
.CréabusCréabus 02 48 52 00 52
UrgencesUrgences.CommissariatCommissariat 02 48 52 92 40
.PompiersPompiers 18 (urgences)02 48 52 77 00 (administration)
.SAMUSAMU 15
.Sous-préfectureSous-préfecture02 48 53 04 40
[permanences des élus]
MairieMairie02 48 52 65 00 - Fax : 02 48 71 80 44Courriel : [email protected] : www.ville-vierzon.fr
Les élus reçoivent sur rendez-vous
Nicolas Sansu, maireNicolas Sansu, mairePoste 6504 ou 6612
Marie-Hélène Bodin Marie-Hélène Bodin adjointe au maire Solidaritéadjointe au maire SolidaritéPoste 6530
Franck Michoux, Franck Michoux, adjoint au maire Aménagement urbain, adjoint au maire Aménagement urbain, travaux, logement, PRUtravaux, logement, PRUPoste 6610. Le vendredi, de 9 h à 12 hRalida Ferras, Ralida Ferras, adjointe au maire Enfance et jeunesseadjointe au maire Enfance et jeunessePoste 6681. Le mercredi, de 14 h à 17 hPhilippe Fournié, Philippe Fournié, adjoint au maire Services publics adjoint au maire Services publics et sécuritéet sécuritéPoste 6668. Le jeudi après-midiKarine Chêne, Karine Chêne, adjointe au maire Vie associative adjointe au maire Vie associative et vie citoyenneet vie citoyennePoste 6504 ou 6612
François Dumon,François Dumon,adjoint au maire Sports et tourismeadjoint au maire Sports et tourismePoste 6671
Delphine Cotard, Delphine Cotard, adjointe au maire Enseignementadjointe au maire EnseignementPoste 6681
François Porracchia, François Porracchia, adjoint au maire Voirie et espaces vertsadjoint au maire Voirie et espaces vertsPoste 6610
Jill Gaucher, Jill Gaucher, adjointe au maire Environnement adjointe au maire Environnement et développement durableet développement durablePoste 6668
Frédéric Couturier, Frédéric Couturier, adjoint au maire Culture et festivitésadjoint au maire Culture et festivitésPoste 6671. Le jeudi, de 14 h à 16 hJean-Paul Saboureau, Jean-Paul Saboureau, conseiller municipal déléguéconseiller municipal déléguéPatrimoine, anciens combattantsPatrimoine, anciens combattantsPoste 6545. Le mercrediÉlisabeth Hovasse-Prély, Élisabeth Hovasse-Prély, conseillère municipale déléguée Santéconseillère municipale déléguée SantéPoste 6500
Fabienne Montigny, Fabienne Montigny, conseillère municipale déléguée conseillère municipale déléguée Communication et image de la VilleCommunication et image de la VillePoste 6681. Le mercrediJean-Marc Duguet, Jean-Marc Duguet, conseiller municipal déléguéconseiller municipal déléguéCommerce, artisanat, PME et PMICommerce, artisanat, PME et PMIPoste 6671
Jean-Bernard Sauvage, Jean-Bernard Sauvage, conseiller municipal délégué conseiller municipal délégué Jumelage, coopération décentraliséeJumelage, coopération décentraliséePoste 6850
Jean-Claude Sandrier, Jean-Claude Sandrier, député, député, président de la communauté président de la communauté de communesde communesPoste 6504 ou 6612
Elles ont lieu le dimanche 7 juin 2009
Les bureaux de votes seront ouverts
de 8 heures à 18 heures. Pour pouvoir
voter, vous devez être inscrit sur les
listes électorales de Vierzon,
vous munir de votre carte d’électeur et,
obligatoirement, d’une pièce d’identité.
En cas d’absence le jour des élections,
vous pouvez faire établir une procuration.
Pour cela il faut :
- être inscrit sur les listes électorales
de Vierzon, tout comme celui ou celle
qui recevra la procuration.
- se rendre soit au Tribunal d’Instance,
rue Blanche-Baron, soit au commissariat,
rue du Mac Nab, soit à la Gendarmerie,
rue du Maréchal-Philippe
-de-Hautecloque.
Seule la présence du demandeur est
obligatoire lors de l’établissement de
cette procuration.
Pour toute question, contacter le service élections, y compris le jour du vote, au 02 48 52 65 06
élections européennes
Passeports nouvelle génération La municipalité a été retenue
(comme 11 autres villes du Cher et
2 000 communes sur toute la France)
pour accueillir le matériel nécessaire
à l’attribution des passeports
biométriques. En effet, dans le cadre
d’une directive européenne de 2004, la
France doit délivrer un nouveau passeport
comportant la photo et les empreintes
digitales numérisées du titulaire.*
Le dispositif va entraîner une charge
de travail supplémentaire pour le
service État civil de la municipalité car,
contrairement à ce qui se pratiquait
jusque-là, les dossiers de demandes
de passeports pourront être établis
dans n’importe quelle mairie équipée
du matériel nécessaire.
*Les personnes disposant d’un passeport électronique (ancien passeport) peuvent le conserver jusqu’à sa date d’expiration.
Des problèmes pour payer votre facture d’eau ? N’oubliez pas le nouveau service créé par la
municipalité, le « Fonds eau », qui octroie des
aides financières pour alléger votre facture.
Pour en bénéficier, téléphonez au CCAS au 02 48 83 11 80
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19
Espace d’expression ouvert à chacun des groupes politiques du Conseil municipal
en vertu de la loi sur la démocratie de proximité adoptée en 2002.
La Municipalité dépense beaucoup
d’argent pour la communication
mais le dialogue passe mal avec la
population.
L’expérience de la mise en sens
alterné de la rue Armand-Brunet en
est une illustration.
Pourquoi imposer des bouchons
inutiles qui rappellent une époque
révolue ? Il aurait fallu consulter
les vierzonnais, surtout les
commerçants du centre ville et les
écouter avant de se lancer dans cette
opération.
Autre exemple ; le square Lucien
Beaufrère a été tagué, quelques
mois après sa rénovation complète.
Sous l’ancienne municipalité des
échanges avaient eu lieu avec les
vierzonnais, les bâtiments de France
et la Direction Régionale des
Affaires Culturelles, afin de mettre
en place une surveillance efficace
de ce square, un gardiennage. Nous
avions pris des engagements qui
n’ont pas été relayés par la nouvelle
équipe municipale. Nous en
déplorons le résultat !
Enfin le pompon de la
communication revient au maire
Nicolas Sansu. A propos du
rapprochement Vierzon-Vesoul
(une bonne idée pourtant), Sur le
ton de l’humour, il s’est aventuré à
parler de « trou du cul du monde »
concernant Vierzon, et « d’intestin
grêle » concernant Vesoul. Certes
on peut plaisanter de tout, mais
le second degré est parfois pris au
premier degré et nous n’avons pas
besoin pour mettre Vierzon en
valeur de cette poésie douteuse !
Les élus de la liste « Une ville pour
tous ! »
Contact : 17, rue Armand-Brunet
Tél. : 02 48 71 06 74
L’actualité municipale de Vierzon
nécessite de notre part de nombreux
commentaires. Nous devrions
pouvoir vous les communiquer dans
ce journal municipal… si notre
expression n’y était pas limitée de
façon arbitraire (1 000 caractères !)
par le pouvoir socialo-communiste
en place.
C’est la raison pour laquelle ces
commentaires et nos propositions
sont disponibles sur notre site
internet www.labelville.fr
Vous y trouverez également bien
d’autres informations ainsi que la
possibilité de dialoguer avec nous.
Vos questions, avis, suggestions
seront consultés et recevront une
réponse de notre part.
À très bientôt, sur le net.
Très cordialement,
Les élus de Labelville
Contributions de la majorité municipale
Contributions des groupes de l’opposition
Faire front face à la crise…D’abord financière, la crise du système touche maintenant
largement l’industrie et le bâtiment. Des centaines de milliers de
licenciements déferlent sur notre pays. Notre bassin d’emploi n’est
pas épargné. Les salariés de Paulstra, Timken, Ranger, Soudacier
et de nombreuses PME font les frais des restructurations alors que
les maisons mères continuent d’engranger de somptueux profits
pour leurs actionnaires et dirigeants. Ce scandale laisse de marbre
le pouvoir UMP qui, avec ses alliés centristes, n’entend pas ceux
qui défendent leur emploi et leur outil de travail et se contente
de faire la morale aux responsables de la situation. Une fois les
banques renf louées par l’argent public, en limitant les salaires,
en pillant la trésorerie des entreprises, en ouvrant le champ des
services publics à la concurrence, en délocalisant les productions
et en refusant une juste imposition, les privilégiés de la fortune
n’ont toujours qu’un seul objectif: maintenir quoi qu’il advienne la
croissance exponentielle de leurs profits. Alors que la municipalité
affronte ce contexte difficile pour résister à la crise et développer
les solidarités, l ’opposition locale qui n’a même pas le courage
de soutenir clairement ses amis de l’Elysée et du gouvernement,
se complaît dans la petitesse des polémiques de bas étage. Les
Vierzonnais peuvent cependant mesurer combien ils ont eu raison
l’an dernier, de changer d’équipe et de cap.
Les 28 élus communistes, socialistes, MRC, PRG, PG,
écologistes et républicains de gauche
Contre la politique ultralibérale
Il y a un an, les Vierzonnais nous
ont élus massivement à la tête
de leur ville. Nous sommes, et
nous le revendiquons, une union
de forces politiques de gauche
mais aussi des gens engagés à
gauche dans le respect de nos
convictions et de nos différences.
Ils nous ont élus pour porter un
réel projet nouveau pour notre
ville, mais aussi pour les protéger
contre la politique ultralibérale
de la droite qui, depuis 2003,
au gouvernement, à l’Assemblée
nationale et au Sénat détruit nos
acquis sociaux, casse nos services
publics, étrangle les collectivités
locales et déménage nos territoires,
notamment le monde rural. Ces
politiques inspirées du capitalisme
financier débridé qui, il y a peu, était
enseigné comme le modèle idéal,
provoquent aujourd’hui, avec la crise
économique, fermetures d’usines,
chômage partiel, hausse du nombre
de chômeurs et d’allocataires du
RMI et baisse du pouvoir d’achat
des salariés et des retraités. Les élus
Socialistes et Radicaux se mobilisent
pour soutenir les salariés soumis au
chômage partiel, aux plans sociaux ;
se mobilisent pour aider les jeunes
jetés des missions d’intérim, pour
leur donner des perspectives de
formation et de travail durable ;
se mobilisent pour que les salaires
augmentent et que le nombre de
travailleurs pauvres diminue.
Les élus Socialistes se mobilisent
pour que les politiques publiques
apportent toujours plus de service
public aux Vierzonnais, plus
moderne, plus efficace et moins
cher. C’est cela le sens de notre
engagement.
Les élus socialistes et radicaux
Riposter à l’offensive du patronat
et du gouvernement
Il ne se passe pas une semaine sans
qu’on apprenne qu’à Vierzon des
travailleurs sont victimes
de licenciements, de fin de contrat
pour les intérimaires et les CDD :
Timken, Paulstra, Ranger,
Soudacier, Pica… chaque jour
la liste s’allonge. Parallèlement
aux attaques contre l’emploi, il
y a toutes les attaques contre le
pouvoir d’achat, ne serait-ce que
par le biais du chômage partiel.
Les travailleurs ne sont pour rien
dans les f luctuations de l’économie
capitaliste. S’il faut compenser
les baisses des ventes, c’est sur les
profits présents ou passés qu’il
faut prélever l’argent. Les jours
de grève et de manifestations sont
une indication de la colère qui
monte devant les licenciements,
la fermeture d’entreprises,
l’insuffisance des salaires et des
retraites. Face à un gouvernement
qui multiplie les cadeaux aux plus
riches et aux banquiers tout en
affichant son mépris du monde
du travail, il faudra que la lutte
continue, qu’elle s’élargisse et
qu’elle s’amplifie. Si les travailleurs
sont obligés de faire les sacrifices
qu’impose une lutte durable, il leur
faudra imposer des revendications
qui, pour l’avenir, changeront le
rapport de force entre le patronat
et les salariés comme l’interdiction
des licenciements, le contrôle des
comptes des entreprises.
Les élus Lutte ouvrière
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