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Changement de cap sur le dollar Au vu des évolutions économiques et politiques récentes, nous revoyons nos prévisions à la hausse sur le dollar. Nous pensons à présent que le dollar atteindra 1,15 contre EUR à la fin de l’année et s’appréciera graduellement contre pratiquement toutes les devises. Aux États-Unis, le programme de relance fiscale et le contexte de plein-emploi conduisent à des perspectives de croissance et d’inflation qui nous semblent garantir la poursuite des hausses de taux. Cette perspective est d’ailleurs corroborée par le discours récent de la Fed. En début d’année, dans la poursuite de 2017, les flux de capitaux étaient dominés par les placements actions. Ceux-ci s’orientaient vers les marchés européens et émergents identifiés comme moins chers que le marché américain. Les récents pics de volatilité sur les marchés actions devraient dorénavant limiter les flux vers ceux-ci. Parallèlement, le ratio rendement/risque offert par les obligations américaines peut attirer à nouveau les investisseurs. Les obligations américaines de maturité courte offrent en effet un rendement de 2,5%, et ce avec une volatilité très faible. Notre pronostic haussier sur le dollar s’explique aussi par le retard que prennent les autres banques centrales à rentrer dans un cycle de resserrement monétaire. Les pays les plus avancés dans la reprise, comme l’Australie ou la Suède, étaient censés s’engager dans un programme de hausses de taux dès ce début d’année. Elles continuent cependant d’avoir des chiffres d’inflation très timides et les anticipations sont repoussées à la fin de l’année. Il était aussi attendu que la BCE diminue rapidement ses rachats d’obligations pour les terminer avant la fin de l’année. Récemment, les chiffres économiques plaident pour un ralentissement du rythme de croissance et l’inflation reste très modeste. C’est pourquoi nous estimons que les programmes d’achats d’obligations pourraient être prolongés en 2019, ce qui reporte à très loin les perspectives de hausse de taux. Le différentiel de taux en faveur des obligations en dollar se creuse donc nettement. Les facteurs politiques peuvent parfois jouer également un rôle important. La défiance envers l’administration Trump et le regain d’optimisme sur l’Europe ou l’Asie ont largement expliqué la baisse du dollar en 2017. Nous pensons toutefois que ces facteurs seront moins importants ou plus équilibrés dorénavant. Le dollar pouvant notamment retrouver un rôle de valeur refuge. Mai 2018 Flash d’information financière ACTUALITÉS DES MARCHÉS La fin d’un cycle ACTUALITÉS PATRIMONIALES Nous maintenons le cap DATES-CLÉS INDICATEURS Éditorial

Mai 2018 Flash d’information financière · Nous l’avons vu dans notre dernière Lettre trimestrielle ; avec un retour en fanfare de la volatilité, il a fallu « surfer » sur

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Changement de cap sur le dollar

Au vu des évolutions économiques et politiques récentes, nous revoyons nos prévisions à la hausse sur le dollar. Nous pensons à présent que le dollar atteindra 1,15 contre EUR à la fin de l’année et s’appréciera graduellement contre pratiquement toutes les devises.

Aux États-Unis, le programme de relance fiscale et le contexte de plein-emploi conduisentà des perspectives de croissance et d’inflation qui nous semblent garantir la poursuite des hausses de taux. Cette perspective est d’ailleurs corroborée par le discours récent de la Fed. En début d’année, dans la poursuite de 2017, les flux de capitaux étaient dominés par les placements actions. Ceux-ci s’orientaient vers les marchés européens et émergents identifiés

comme moins chers que le marché américain. Les récents pics de volatilité sur les marchés actions devraient dorénavant limiter les flux vers ceux-ci. Parallèlement, le ratio rendement/risque offert par les obligations américaines peut attirer à nouveau les investisseurs. Les obligations américaines de maturité courte offrent en effet un rendement de 2,5%, et ce avec une volatilité très faible.

Notre pronostic haussier sur le dollar s’explique aussi par le retard que prennent les autres banques centrales à rentrer dans un cycle de resserrement monétaire. Les pays les plus avancés dans la reprise, comme l’Australie ou la Suède, étaient censés s’engager dans un programme de hausses de taux dès ce début d’année. Elles continuent cependant d’avoir des chiffres d’inflation très timides et les anticipations sont repoussées à la fin de l’année. Il était aussi attendu que la BCE diminue rapidement

ses rachats d’obligations pour les terminer avant la fin de l’année.

Récemment, les chiffres économiques plaident pour un ralentissement du rythme de croissance et l’inflation reste très modeste. C’est pourquoi nous estimons que les programmes d’achats d’obligations pourraient être prolongés en 2019, ce qui reporte à très loin les perspectives de hausse de taux. Le différentiel de taux en faveur des obligations en dollar se creuse donc nettement. Les facteurs politiques peuvent parfois jouer également un rôle important. La défiance envers l’administration Trump et le regain d’optimisme sur l’Europe ou l’Asie ont largement expliqué la baisse du dollar en 2017. Nous pensons toutefois que ces facteurs seront moins importants ou plus équilibrés dorénavant. Le dollar pouvant notamment retrouver un rôle de valeur refuge.

Mai 2018

Flash d’information financière

ACTUALITÉS DES MARCHÉSLa fin d’un cycle

ACTUALITÉS PATRIMONIALES Nous maintenons le cap

DATES-CLÉS

INDICATEURS

Éditorial

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RETOURSOMMAIRE

Dates-clés

États-Unis

Indicateurs Date Précédent Attendu

Inscriptions au chômage 1re semaine de mai

10.05 211K =

Les États-Unis connaissent désormais une situation proche du plein-emploi avec un taux de chômage de 4%. Dans ce contexte, le rythme d’inscription au chômage devrait ralentir dans les prochains mois mais à un rythme moins soutenu que dans le passé.

ISM Manufacturing Avril

01.05 59,3 =

L’activité manufacturière aux États-Unis reste bien orientée avec des indices ISM au-dessus de 50 (frontière entre déclin et croissance de l’activité). Nous estimons que la croissance de ce secteur va cependant connaître une pause dans sa progression après une année 2017 de fort rebond. En effet, malgré l’adoption du plan fiscal, l’économie ne devrait pas accélérer en raison d’une politique monétaire se durcissant progressivement.

Europe

Indicateurs Date Précédent Attendu

Allemagne : production manufacturière (A/A) Mars

08.05 2,4 % +

L’industrie allemande a été pénalisée par des grèves initiées par l’IG Union dans le secteur

Nous l’avons vu dans notre dernière Lettre trimestrielle ; avec un retour en fanfare de la volatilité, il a fallu « surfer » sur la vague économique et gérer les oscillations des marchés. Nous pensons que cette volatilité continuera d’offrir des opportunités sur les actifs risqués tant que le cycle économique favorable se poursuivra.

Dernièrement, certains résultats économiques ont été plus mitigés qu’attendus, ce qui nous laisse croire que nous entrons dans la dernière phase d’un cycle. Cependant, les risques de récession restent faibles.Malgré une légère baisse des indicateurs de sentiment, les attentes restent élevées. Cela ne signifie pas que la croissance devrait décélérer, mais qu’elle arrête d’accélérer. En effet, les économistes ne semblent pas particulièrement inquiets de la croissance économique et n’abaissent pas leurs prévisions. Les prévisions de bénéfices aux États-Unis ont considérablement augmenté après l’annonce du plan fiscal du président Trump. De toute évidence, ces attentes ne peuvent continuer à croître au même rythme. Les analystes ont récemment cessé de revoir à la hausse leurs prévisions. Malgré cela, les entreprises américaines semblent atteindre et même dépasser des prévisions jugées élevées. Avec des fondamentaux solides, des valorisations moins tendues et un sentiment moins optimiste qu’au début de l’année 2018, nous pensons que les marchés actions sont en bonne position pour croître jusqu’à la fin de l’année.

Que se passe-t-il à la fin d’un cycle ? Les marchés boursiers et l’économie mondiale sont dans une phase haussière depuis plus de neuf ans. Il est désormais « normal » de s’attendre à un ralentissement. Géographiquement, cela va probablement être le cas en Europe, mais les États-Unis, qui viennent de prendre

des mesures de relance budgétaire supplémentaires, devraient voir leur cycle de croissance se prolonger. Et dans les marchés émergents, un mélange de croissances structurelles (consommation, réformes structurelles et développement d’un secteur technologique dynamique) renforce la reprise conjoncturelle de certains pays (notamment en Inde et en Amérique latine).

Gestion des risques, des valorisations élevées : après un marché haussier durant de longues années, les valorisations apparaissent très élevées dans certaines zones. Nous envisageons de meilleures opportunités dans les marchés émergents (surtout en Asie) ainsi qu’aux États-Unis. Nous pensons également que les stratégies de gestion active et d’actions long-short peuvent aider à gérer les risques de valorisations, car les gestionnaires les prendront en compte dans leurs décisions d’investissement.

Volatilité croissante : comme nous l’avons déjà vu, la volatilité est de retour sur les marchés, et nous pensons qu’elle restera plus élevée qu’en 2017. Nos thèmes structurels apportent une diversification qui peut aider à modérer l’impact de la volatilité sur les portefeuilles avec, par exemple, un investissement dans la dette privée.

Hausse des taux : l’inflation augmente progressivement. Cependant, comme nous l’avons déjà évoqué, nous nous attendons à ce qu’elle monte de façon mesurée. À notre avis, la Fed relèvera ses taux d’intérêt à plusieurs reprises,

Actualités marchés

La fin d’un cycle

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Actualités marchés

ce qui devrait favoriser les stratégies liées aux obligations à taux variable, ainsi que les actions du secteur financier. Les stratégies « global macro » devraient bénéficier de nouvelles opportunités grâce à la hausse de la volatilité sur le marché des taux.

En résumé, bien que nous entrions dans la dernière phase d’un cycle, nous sommes encore loin d’une récession, et l’environnement économique reste positif pour les actifs les plus risqués. Au final, nous gérons les risques plutôt que de les fuir.

RETOURSOMMAIRE

Dates-clés

IndicateursActions (30/04/2018)

Paris (Cac 40) 5 520,50Francfort (Dax) 12 612,11Londres (FTSE 100) 7 509,30New York (S&P 500) 2 648,05Tokyo (Nikkei 225) 22 467,87

Source : Bloomberg.

Performances en devises locales (30/04/2018)

2018 2017

Paris (Cac 40) 3,9% 9,26 %Francfort (Dax) -2,4% 12,51 %Londres (Ftse 100) -2,3% 7,63 %New York (S&P 500) -1,0% 19,4 %Tokyo (Nikkei 225) -1,3% 19,10 %

Source : Bloomberg.

Taux gouvernementaux

Evolution des taux à 10 ans depuis fin 2014

Etats-Unis Allemagne

1

0

2

3

4

0

-108.1504.1512.14 08.1604.16 08.17 12.17 04.1804.1712.15 12.16

Source : Bloomberg.

Change 2018 2017

1 EUR / USD 1,2078 1,2005

1 EUR / GBP 0,87754 0,88809

1 EUR / JPY 132,05 135,28

1 EUR / CHF 1,19674 1,17029

Source : Bloomberg.

Matières premières 30/04/2018 29/12/2017

Pétrole ($ / baril) 68,57 60,42Or ($ / once) 1315,39 1302,8Maïs ($ / boisseau) 400,75 350,75Blé ($ / boisseau) 512,5 427Aluminium ($ / tonne) 2255 2268Cuivre ($ / livre) 307,4 330,05

Source : Bloomberg.

Evolution des principales places boursières en devises locales (base 100 fin 2014)

Paris

Francfort

Londres

New York

Tokyo

100

125

150

01.15 06.15 11.15 04.16 09.16 02.17 05.1875

07.17 12.17

Source : Bloomberg.

Neutral

Sovereign

Fixed Income

Short duration

DevelopedMarket Bonds

Large capequities

DevelopedMarket Equities

Defensives

Risk aversion

Value

Corporate

Equity

EmergingMarket Bonds

EmergingMarket Equities

Cyclicals

Small capequities

Risk appetite

Long duration

Growth

Vues au 30 avril 2018. Les données sont présentées à titre d’illustration seulement et peuvent être soumises à des modifications.

industriel en début d’année. Nous estimons que les effets de ces grèves sont maintenant passés et que l’industrie allemande va croître à son rythme antérieur aux perturbations (vers 3% annuel).

Zone euro : Inflation (HICP) Avril

27.04 1,3 +

Les données de mars avaient marqué une légère progression de l’inflation (+0,2%) tirée par la hausse des prix de l’alimentaire. La raison principale de cette hausse était le calendrier. En effet, les fêtes de Pâques ont eu lieu plus tôt cette année. Pour le mois d’avril, nous ne nous attendons pas à une hausse des prix alimentaires ou même de ceux des services. Seule la hausse du prix du pétrole pourrait avoir un impact positif sur l’inflation et devrait générer une hausse de 0,1% sur l’inflation globale.

Émergents

Indicateur Date Précédent Attendu

Chine : Inflation Avril

10.05 2,40 % =

Nous estimons que l’inflation hors pétrole est restée stable en avril. En revanche le prix du pétrole a fortement remonté depuis un an, et cela devrait avoir un impact sur l’inflation globale en Chine. Pour rappel, le prix du pétrole a rebondi de 40% sur un an.

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RETOURSOMMAIRE

Les personnes physiques résidentes ou non résidentes et qui disposent, seules ou avec leur conjoint et leurs enfants mineurs, au 1er janvier 2018, d’un patrimoine immobilier dont la valeur nette excède 1 300 000 € sont redevables de l’IFI. Nous vous présentons ci-après un petit précis pour vous accompagner dans cette déclaration, qui recense les réponses aux questions les plus fréquentes de nos clients.

L’IFI est à déclarer, selon les mêmes modalités que les revenus : en ligne avec une date limite selon le lieu de résidence (22 mai pour les départements 01 à 19, résidents monégasques et non-résidents ; 29 mai pour les départements 20 à 49 et 5 juin pour les départements 50 à 976), ou en version papier qui peut être déposée jusqu’au 17 mai 2018.

Le premier point d’attention concerne la notion de foyer fiscal : celle-ci diffère selon que l’on traite de l’IR ou de l’IFI. Ainsi, un couple en concubinage devra déposer deux déclarations séparées au titre des revenus mais une déclaration commune au titre de l’IFI. Celle-ci devant être jointe à l’une ou l’autre des déclarations de revenus.

Démembrement : le principe reste toujours une taxation dans le patrimoine de l’usufruitier de la valeur totale du bien dont la propriété est démembrée. Cependant, une nouvelle exception est introduite par la loi. Pour les successions ouvertes à compter du 1er juillet 2002, si le conjoint a opté pour l’usufruit légal (art. 757 du Code civil), usufruit et nue-propriété sont imposés séparément entre les mains des titulaires de chaque droit en retenant obligatoirement l’évaluation résultant de l’application du barème légal (CGI art. 669). Mais si l’usufruit résulte d’une donation entre époux

ou d’un legs, on parlera alors d’usufruit conventionnel par opposition à l’usufruit légal, l’usufruitier reste alors seul imposable sur la valeur en pleine propriété.

Dettes déductibles (art. 974 du CGI) : pour être déductibles, les dettes doivent être afférentes à des actifs imposables, exister au 1er janvier et avoir été contractées par l’un des membres du foyer fiscal.Elles doivent être souscrites pour le financement de l’acquisition des immeubles ou des titres ou pour le financement de travaux : dépenses de réparation, d’entretien, d’amélioration, de construction, de reconstruction ou d’agrandissement.Ou résulter des impositions dues à raison des propriétés, autres que celles incombant normalement à l’occupant, dont le fait générateur se situe au plus tard le 1er janvier 2018 et qui restent à verser à cette date.

Exemples : emprunt immobilier lié à l’acquisition, quote-part des droits de successions dus pour un actif imposable ; taxes foncières, taxe sur les locaux vacants, IFI… Ne relèvent pas de cette catégorie les impositions dues à raison des revenus générés par lesdites propriétés (IR, prélèvements sociaux et taxe d’habitation). De même, un emprunt immobilier qui aurait été refinancé pour bénéficier d’un meilleur taux ne serait plus déductible.

Déductibilité limitée à la fraction taxable des actifs : la loi prévoit que la dette n’est déductible qu’à hauteur de la fraction taxable à l’IFI. Ainsi, une dette afférente à la résidence principale (acquisition et/ou travaux, TF) ne serait déductible que pour 70% de son montant. Et celles liées à l’acquisition de bois et forêts, qui bénéficient d’une exonération de 75%, ne sont retenues que pour le quart de leur montant.

Exclusion des emprunts familiaux : la loi interdit la déduction des prêts contractés directement, ou indirectement par l’intermédiaire d’une ou plusieurs sociétés ou organismes interposés, auprès du redevable ou d’un membre de son foyer fiscal, sauf à justifier du caractère normal des conditions du prêt.

Emprunts in fine : les prêts in fine sont retraités pour ne retenir au passif que la valeur résiduelle du prêt (montant de l’emprunt multiplié par le ratio des annuités restantes sur total des annuités).

Plafonnement du passif : pour les patrimoines les plus importants, i.e. dont la valeur taxable est supérieure à 5 M€, les dettes déductibles sont plafonnées. Le montant des dettes qui excède 60% de la valeur taxable n’est déductible qu’à hauteur de 50% de cet excédent.

Actualités patrimoniales

Impôt sur la fortune immobilière - IFI

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Note à l’attention du lecteur du présent document : Ce document est publié par HSBC France à titre d’information uniquement et ne revêt aucun caractère contractuel. Les informations contenues dans ce document ne constituent ni un conseil en investissement, ni une offre d’achat ou de vente d’un produit ou d’un service financier et ne doivent pas être interprétées comme tels. En outre, ces informations sont uniquement destinées aux ressortissants de pays où leur utilisation n’est pas contraire aux lois ou réglementations locales en vigueur. Il relève de la responsabilité de chaque investisseur de se conformer aux lois ou réglementations locales qui lui sont applicables. Si vous avez des questions concernant les informations figurant dans le présent document, nous vous invitons à contacter votre interlocuteur privilégié ou, le cas échéant, à prendre avis auprès de vos conseils habituels. La teneur du présent document repose sur des informations obtenues auprès de sources considérées comme fiables mais non contrôlées de manière indépendante. Bien que ces informations aient été préparées de bonne foi, aucune déclaration ni garantie, expresse ou tacite concernant leur exactitude ou leur exhaustivité, n’est ou ne sera faite et aucune responsabilité n’est ou ne sera acceptée par HSBC France ou le Groupe HSBC ou par aucun de leurs dirigeants, employés ou salariés respectifs. Les informations sont communiquées, les opinions sont formulées et les estimations sont faites sur la base de nos connaissances au moment de la publication du présent document et peuvent faire l’objet de modifications sans préavis, sous réserve de dispositions légales ou réglementaires contraires.Avant d’investir dans un Organisme de Placement Collectif (OPC) de droit français ou étranger ou dans un support en unité de compte adossé à un OPC de droit français ou étranger pour les contrats d’assurance-vie et/ou de capitalisation, vous devez prendre connaissance impérativement et attentivement de la version française du Document d’Information Clé pour l’Investisseur (DICI) et de son prospectus, documents réglementaires disponibles sur demande ou sur www.hsbcprivatebankfrance.com ainsi que pour les contrats d’assurance-vie et/ou de capitalisation de la Notice d’Information/des Conditions Générales, et de l’annexe « Supports financiers » présentant les supports disponibles sur ces contrats et les frais applicables. Avant toute décision d’investissement, il vous appartient de vous assurer, avec l’aide de vos conseils habituels, que le ou les supports considérés correspondent à votre expérience, à vos connaissances, à votre situation financière, à vos objectifs d’investissement, à votre sensibilité au risque, ainsi qu’à la réglementation dont vous relevez (et notamment la législation locale à laquelle vous seriez éventuellement assujetti). Les performances passées ne préjugent en rien des résultats futurs, et doivent être analysées avec prudence. Les investissements, soumis aux fluctuations de marché, peuvent varier tant à la baisse qu’à la hausse, et présentent un risque de perte en capital. Nous vous rappelons que selon la réglementation en vigueur, les personnes physiques, associations et sociétés n’ayant pas la forme commerciale, domiciliées ou établies fiscalement en France, sont tenues de déclarer, lors de leur déclaration de revenus ou de résultats, les comptes ouverts, utilisés ou clos à l’étranger ainsi que les revenus afférents. En outre, concernant les personnes physiques, dès la perception de revenus mobiliers par l’intermédiaire de ces comptes, ces dernières doivent s’acquitter des prélèvements sociaux et, le cas échéant, d’un acompte d’impôt sur le revenu. Enfin, sous certaines conditions, la fraction de la valeur représentative d’actifs immobiliers de parts ou actions de sociétés ou organismes détenus sur ces comptes doit être déclarée à l’impôt sur la fortune immobilière si les titulaires concernés en sont redevables. Par ailleurs, selon la réglementation en vigueur, les personnes physiques domiciliées fiscalement en France, sont tenues de déclarer, lors de leur déclaration de revenus, certaines informations relatives aux contrats de capitalisation et placements de même nature, et notamment aux contrats d’assurance-vie, souscrits auprès d’organismes établis hors de France et, le cas échéant, les produits générés sur ces contrats lors d’un rachat total ou partiel. En outre, ces dernières doivent s’acquitter, dès le versement des revenus, des prélèvements sociaux exigibles au titre de leur contrat. Enfin, la valeur de rachat des contrats d’assurance rachetables et des bons ou contrats de capitalisation à hauteur de la fraction de leur valeur représentative des unités de compte composées d’actifs immobiliers imposables doit être déclarée à l’impôt sur la fortune immobilière si les titulaires concernés en sont redevables. En cas de non-respect de ces obligations, les personnes concernées s’exposent à des rappels d’impôts et à l’application de sanctions. Pour plus de précisions concernant les obligations déclaratives et fiscales vous incombant, nous vous recommandons de vous rapprocher de vos conseils indépendants. HSBC Private Banking est le département de banque privée du Groupe HSBC en France. L’activité de banque privée peut être exercée dans le monde entier par différentes entités juridiques du Groupe HSBC conformément aux exigences réglementaires locales. Les produits et les services décrits dans ce document peuvent être proposés par différentes sociétés du Groupe HSBC. Certains produits ou services ne sont cependant pas disponibles dans certaines zones géographiques. Par ailleurs, certaines agences HSBC interviennent en tant que points d’entrée de HSBC Private Banking mais ne sont pas autorisées à présenter ou vendre des produits et des services, ou encore à offrir des conseils à la clientèle privée. De plus amples informations sont disponibles sur demande. Une liste complète des entités de banque privée est disponible sur notre site Internet, www.hsbcprivatebankfrance.com. © Copyright.HSBC France. TOUS DROITS RESERVES. Aucune partie de ce document ne peut être reproduite, stockée dans un système de récupération de données ou transmise à quelque fin ou par quelque moyen que ce soit (électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre) sans la permission expresse et écrite de HSBC France, 103 avenue des Champs-Élysées – 75008 Paris – France. HSBC France est soumise à agrément et à contrôle par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution en qualité d’établissement de crédit. 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