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N°149/ NOVEMBRE 2009 maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE HÉBERGEMENT TOURISTIQUE Vers la certification environnementale INNOVATION TECHNOLOGIQUE Une aide financière pour les PME Maisons de l’apprentissage et de la création d’entreprise Un site exceptionnel

Maine Eco 149

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Maisons de l’apprentissage et de la création d’entreprise. Un site exceptionnel, HÉBERGEMENT TOURISTIQUE, Vers la certification Environnementale. INNOVATION TECHNOLOGIQUE Une aide financière pour les PME

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N°149/NOVEMBRE 2009

maine écoLE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

HÉBERGEMENT TOURISTIQUE

Vers la certificationenvironnementale

INNOVATION TECHNOLOGIQUE

Une aide financièrepour les PME

Maisons de l’apprentissage et de la création d’entreprise

Un site exceptionnel

COUV 149:COUV 142 NEW 30/10/09 17:25 Page1

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ÉDITO - 1

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

N° 149 - NOVEMBRE 2009

MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE

DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET

DE LA SARTHE1, bd René Levasseur, BP 22385

72002 Le Mans cedex 1Tél. 02 43 21 00 00Fax 02 43 21 00 50www.lemans.cci.fr

Directeur de la publication :Bernard Warain

Rédactrice en chef : Maryse Gauthier

Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer

Ont collaboré à ce numéro :Etienne Bouton - EmmanuelChevreul - William Lambert

Photos : Ad'Hoc Photographie - CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises”

Maquette :Belouga Communication

Mise en page :Atmosphère Communication

Publicité : Maine Éditions,Pascal Tauvel - Tél. 02 43 24 23 42

Fax 02 43 87 00 91

Impression : Auffret Plessix -Tirage : 15 500 exemplaires

ISSN : 1269-6633

Bernard Warain,président de la Chambre

de commerce et d’industrie du Mans et de la [email protected]

Un hall de la CCI du Mans et de la Sarthe tourné vers le client

J’entends déjà les critiques. Mais pourquoi ne pouvons-nous plus utiliser le hall de la CCI pour telle ou telle manifestation commerciale ou réceptive, voire le bal du commerce d’il y a tren-te ans ?

Et oui, moi je me tourne vers le client, le consommateur de laCCI et surtout une grande volonté d’ouverture vers l’ensemblede nos partenaires que ce soit dans l’apprentissage ou la création d’entreprise.

Hier un jeune voulant faire un apprentissage se tournait vers unedes Chambres consulaires ou une organisation professionnelletelle que le BTP ou la métallurgie et une fois sur deux : "perdu"ce n’est pas là, il faut aller à un autre endroit. Maintenant, c’est fini tout le monde est sous le même toit… En fin de compte :

Le guichet unique de l’apprentissage

Je ne rentrerai pas dans le détail du fonctionnement car vous avezun dossier spécial à l’intérieur de ce numéro de Maine Eco.

Même principe pour la Maison de la création d’entreprise.Aujourd’hui pour le créateur d’entreprise, c’est un peu le parcours du combattant, ici enfin, il aura sous un même toitl’ensemble des partenaires pour répondre au mieux à sa volonté de créer son entreprise et puis une volonté pour montrernotre détermination avec l’ensemble de nos partenaires, c’estcréer son entreprise en 24 Heures en réunissant tous les acteurset en mettant en avant ce futur créateur en l’aidant à se faireconnaître, presse, TV, communication.

En réalité : deux guichets uniques, deux portes d’entrée pour direà nos jeunes apprentis et créateurs d’entreprise que l’accueil orga-nisé dans le hall de la CCI est organisé pour les renseigner, lesdiriger, les orienter pour réussir au mieux leur volonté d’agir.

De l’apprentissage à la création d’entreprise,

Apprendre pour entreprendre,

C’est notre volonté à tous !

Bien amicalement,

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2 - SOMMAIRE

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16 - Aide à l’innovationLa prestation technologique réseau est une aidefinancière à destination des petites entreprisespour développer leurs projets innovants.

8 - Label environnementalLa Chambre de commerce et d’industrie

va aider les hôteliers à obtenir une certification environnementale.

22 - Reforme de lataxe professionnelle

L’actuelle taxe professionnelle est remplacée par une cotisation

économique territoriale composée d’une cotisation locale d’activité et d’une cotisation complémentaire.

4-6 Focus

8-9 ActualitéTourismeHôtels et campings au défi de la certification environnementale

10-12 La vie des entreprises

15 CommerceSubventions du FisacLe dispositif rénové pour favoriser le commerce de proximité

16-17 IndustriePour favoriser l'innovation technologiqueUne aide financière simple pour les petites entreprises

Plateforme régionale d'innovationUn outil de simulation numérique pour l'automobile

19 EntreprisePaiement des fournisseursSoyez vigilants sur les nouveaux délais !

21 Ressources humainesEmploi des seniorsAttention à l'échéance du 1er janvier 2010

22-23 JuridiqueDe la taxe professionnelle à la "cotisation économique territoriale"En route vers la réforme

24-28 DossierMaisons de l'apprentissage et de la création d’entrepriseUn site exceptionnel

30-31 InternationalVous avez un projet à l'exportPensez aux aides financières

33 ConjonctureIndicateurs économiquesConsommation en GMS

34-36 D’une communauté de communes… à l’autreLe Val du LoirLe tourisme au cœur

39 FormationFormation en gestion et commerceL'EGC souffle ses vingt bougies

40-41 Lu pour vous

42-43 Maine DécouvertesUne réussiteLe Carré Plantagenêt

44-48 Opportunités d’affairesAnnonces commercialesAnnonces industrielles

34 - Aux alentours dela Chartre-sur-le-LoirLa communauté de communes du Val du Loir s’appuie sur le tourisme pourassurer son développement économique,notamment, artisanal et commercial.

42 - ArchéologieAvec Le Carré Plantagenêt, Le Mans s’est doté d’un musée pour exposer des trésors archéologiques inconnus.

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Maisons de l'apprentissage et de la création d’entreprise

DOSSIER

AGENDA - 3

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Le 9 novembre, les maisons del’apprentissage et de la création-transmissiond’entreprise ont ouvert leurs portes dans le hall de la Chambre de commerce etd’industrie du Mans et de la Sarthe. Cetteinitiative poursuit deux objectifs : d’une part,valoriser l’apprentissage en accompagnantles jeunes dans cette voie qui répond auxbesoins du marché ; d’autre part, favoriser la création et la transmission d’entreprise enoffrant, aux porteurs de projets, l’opportunitéde rencontrer, sur un même lieu, tous lesacteurs qui pourront les aider à concrétiser leurs démarches… avec succès. Cette réalisation qui s’appuie sur unemplacement de premier plan, sur lestechnologies les plus novatrices et sur denombreux partenaires, prend tout son reliefdans le contexte économique actuel…

18-19 novembreSalon des entrepreneurs Nantes Grand OuestCité des Congrès de Nantes

19-20 novembreColloque "Commerce et ville ou commerce sans la ville ? Le développement durable entrelogiques entrepreneuriales etpolitiques territoriales"Contact : CCI - Vanessa Feurprier

24 novembreJournée d'information sur"Sécuriser juridiquement vosopérations internationales.Contrats et conditions généralesde vente" CCIContact : CCI - Francis Landier

24 novembre15 h : Réunion d’information surla certification environnementaledans les hôtels et campings et les aides proposéesCCIContact : CCI - Cyrille Naoarine

27-29 novembre Bâtir écologique, salon nationalde la construction écologique et de l'habitat sainParis, Grande halle de la Villette

1er décembre18 h : Soirée ressources humaines"Point sur la nouvelleréglementation liée à la réforme de la formation professionnellecontinue et les pratiques des entreprises"CCIContact : IDC - Marie Duchaineau 02 43 40 60 53

1er-31 décembreOpération ChampagneAnimation commerciale Contact : CCI - FabienneBranjonneau-Derelle

1er-4 décembrePollutecParis nord Villepintewww.pollutec.com

4-7 décembre Saveurs des plaisirs gourmands, salon de la gastronomie dédié auxproduits régionaux de qualitéParis expo Espace Champerret

5-31 décembreMarché de Noëlplace de la RépubliqueLe MansContact : Ville du Mans02 43 47 39 67

10 décembre18 h : Réunion du club IdepContact : CCI - Véronique Cardenas

11-13 décembreSalon du vin et de la gastronomieCentre des expositions Le Manswww.salondesvinsetdelagastronomie.fr

12-23 décembre10 h - 19 h : Salon de Noël des métiers d'artplace des comtes du MaineLe MansContact : AMA - Nelly Bichet au 02 43 23 76 27

15 décembre 18 h : Assemblée générale du Prim’s sur le thème des"partenariats technologiquesformation/recherche/entreprises en Sarthe"L’association fêtera à cetteoccasion ses 25 ansCCI Contact : CCI - Angélique Barré

17 décembre 18 h 30 : Réunion du clubcréateurs/repreneursd’entreprises Espaceentreprendre 72Contact : CCI - MauriceThoumazeau

26 janvier Journée pays sur la PologneCCIContact : CCI - Francis Landier

Un siteexceptionnel

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4 - FOCUS

La CCI vient de créer une nouvelle école desmétiers de l'animation et des techniquesd'ambiance appelée The Village Grand Ouest,pour former des créateurs d'ambiances ludiques,artistiques et sportives (Calas). Quinze candidats

ont fait leur rentrée fin septembre pour unedurée de sept mois avec des périodes deformation en centre (700 heures) et des périodesde stages en entreprises (360 heures) dans lesétablissements des partenaires (Fram, LookVoyages, Pierre et Vacances…) en France ou à l'étranger. Le créateur d'ambiances conçoit,organise et anime des activités de distraction etde détente destinées à des publics hétérogènes(jeunes enfants, adultes, seniors…),généralement internationaux. La formation,financée par la Région des Pays de la Loire, est sanctionnée par un titre certifié de niveau IVdélivré par l'Assemblée de chambres françaisesde commerce et d'industrie.

THE VILLAGE GRAND OUESTUne école des métiers de l'animation et des techniques d'ambiance

La CCI vous invite à la plus grandeprudence vis-à-vis d'offres commercialesproposant de s'inscrire sur un annuaireprofessionnel intitulé "Registre dessociétés nouvellement constituées" dit"Registre SNC" ou encore d'acheter uneannonce reprenant tous les élémentsd'inscription au registre du commerce.Les informations utiles à l'enregistrementlégal de votre activité sont délivrées parle Centre de formalités des entreprises

(CFE) de la Chambre de commerce etd'industrie. Seules les factures émisespar le greffe du Tribunal de commerce oul'Inpi doivent retenir votre attention. Sid'autres sociétés vous contactent envous envoyant une facture pour uneinscription à un autre registre, sachezqu'elle n'est en rien obligatoire.N'effectuez pas de versement avantd'avoir vérifié l'origine de ces factures.Demandez conseil à votre CCI.

FAUSSE INSCRIPTIONAttention aux arnaques commerciales

Bernard Warain, le président de la Chambre de commerce et d'industrie, les vice-présidents, les membres, le directeur général et les collaborateurs ont eu la tristesse d'apprendre le décès de Claude Buchet, vice-présidenttrésorier, président de la commissionIndustrie et membre élu depuis 2000 de la CCI, survenu le 24 octobre 2009 à l’âge de 63 ans. Ils tiennent à rendre hommage à celui qui, malgré

la maladie a tenu à assurer sesreprésentations. Serge Dreux, membre associé de la CCI depuis décembre 2004, est également décédé le 6 septembre à l'âge de 50 ans.Directeur de la publication de ParuVenduLe Mans et Sablé/La Flèche, il n'a eu de cesse de s'investir dans sa fonction au sein de la CCI,notamment dans la commissionCommunication.

LA CCI EN DEUIL

Hommage à Claude Buchet et Serge DreuxRÉUNION D'INFORMATIONSécuriser vostransactions internationales

La Chambre de commerceet d'industrie du Mans etde la Sarthe organise le24 novembre prochaindans ses locaux, unejournée d'information sur le thème : "Sécuriser juridiquementvos opérationsinternationales". Celle-ciintéresse aussi bien les responsablescommerciaux etjuridiques des grandesentreprises que lesdirigeants des PMEexportatrices etimportatrices qui ont encharge les relationsinternationales. Vendre à l'étranger est de plus en plus une nécessité,mais encore faut-iladopter les contrats et conditions générales de vente appropriés auxpays avec lesquelsl'entreprise travaille.L'animation sera assurée par maître Marie Pesneau,avocat spécialisé en droit des relationsinternationales. Pour plus d'information,vous pouvez contacterFrancis Landier, service Appuiinternational de la CCI au 02 43 21 00 12.

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La CCI organisait le 17 septembre dernier lajournée de la transmission. Le matin, elleaccueillait l'APCE (Agence pour la création

d'entreprises) dans le cadre des rendez-vousrégionaux de la transmission d'entreprise (seulrendez-vous programmé dans les Pays de laLoire). Dominique Mentha, directeur général del'APCE, a présenté à l'occasion d'une table-rondeavec des entreprises, les mesuresgouvernementales et les initiatives prises enfaveur de la transmission d'entreprise. L'après-midi, plus de 120 chefs d'entreprise etrepreneurs individuels ont assisté à la conférence-débat sur le thème "Combien vaut mon entreprise ?", organisée par lemagazine Reprendre & Transmettre.

TRANSMISSION D'ENTREPRISEUne journée d'information réussie

CHARTE QUALITÉPensez à vous inscrirepour le millésime 2010 La Chambre de commerce et d'industrie duMans et de la Sarthe propose auxcommerçants, artisans et prestataires deservices de s’engager dans une démarchequalité concernant l'accueil, l'écoute et leconseil, avec pour objectifs de satisfaire auxexigences des clients et d’améliorer laperformance de l’entreprise. Quatre-vingtscommerçants ont déjà été labellisés au Mans, Arnage, Changé, Château-du-Loir, La Flèche, Malicorne et Ruillé-sur-Loir. Ils ont réalisé un pré-diagnostic avec unconseiller de la CCI à partir d'un référentielcomprenant 83 points "qualité" à respecter

et ont reçu deux appels téléphoniques et une visite d'un client-mystère missionnépar un cabinet spécialisé dans les auditsqualité. Chaque lauréat bénéficie d'uneparution dans Télézapping et d'unréférencement dans le Petit Futé. Les commerçants qui le désirent peuventd'ores et déjà s'inscrire pour le millésime2010, auprès de Fabienne Branjonneau-Derelle au 02 43 21 00 57.

Les acteurs économiques dela Sarthe, dont la CCI, semobilisent au sein del'association Emploi Sarthepour soutenir et développer le temps partagé. Unecampagne de promotion estlancée depuis la finseptembre pour informerlargement les entreprises.Concrètement, lesgroupements d'employeursfacilitent la mise en relation et la gestion quotidienne dutemps partagé. Ce sont desorganismes indépendants, detype associatif, qui emploient,rémunèrent et mettent à ladisposition de l'entrepriseadhérente la personnerecrutée. Ils assurent lagestion sociale du salarié(l'entreprise est doncdéchargée de la réalisationdes bulletins de salaire, lapersonne employée n'entrepas dans les effectifs…). Pour Jérôme Mogis, présidentd'Emploi Sarthe, "Le tempspartagé constitue une solutionpour les entreprises qui nepeuvent pas embaucher àtemps complet alors qu'ellesont besoin de compétences.C'est une solutionopérationnelle, encadrée etqui fait ses preuves tous lesjours". Plus d'information :www.cenotis.com

ASSOCIATIONEMPLOI SARTHEPromouvoir letemps partagé

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FOCUS - 5

En 2009, plus de 12 800 entreprises des Pays dela Loire ont utilisé les services de leur CCI afinde traiter leur taxe d'apprentissage pour près de46,7 millions d'euros. Les entreprises sarthoisesont versé 4,3 millions d'euros redistribués dansles centres de formation des apprentis (42 %),dans des établissements d'enseignementtechnologique et professionnel (31 %), dansl'enseignement supérieur (18 %). Grâce ausoutien accordé par les entreprises, les CCI des

Pays de la Loire ont pu accompagner, cetteannée, la formation de 30 000 apprentis et des milliers de jeunes inscrits dans les cursusles menant à tous les niveaux de formation,utiles au territoire et aux entreprises. Lesentreprises qui utilisent les compétences et les services proposés par la CCI bénéficient des garanties de fiabilité de leur déclaration et du respect des choix d'affectation. Merci aux entreprises qui ont fait confiance à la CCI.

COLLECTE DE LA TAXE D'APPRENTISSAGELes entreprises font confiance à la CCI

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La Chambre de commerce et d'industriea proposé en septembre dernier unejournée "Turquie", sous forme de rendez-vous d'affaires et d'une réuniond'information. Ces rencontres ont étébénéfiques pour la trentained'entreprises participantes, car déjà desaffaires sont enclenchées. Les raisons des’intéresser à la Turquie sont

nombreuses, au-delà des négociationsen cours en vue de son adhésionéventuelle à l’Union européenne. Ce paysde 71,5 millions d’habitants connaît uneforte croissance depuis quelquesannées, 2 % encore en 2008 malgré leseffets de la crise mondiale. La Turquieest le 12e client de la France et le 5e

client hors UE après les États-Unis, laSuisse, la Chine et la Russie, mais devantle Japon. En outre, avec près de 300implantations, contre 15 en 1985, laprésence française est récente maisconnaît une progression rapide depuisquelques années. Elle reste cependantinsuffisante au regard de la taille et dupotentiel du marché turc, même si laFrance est au deuxième rang desinvestisseurs étrangers.

JOURNÉE TURQUIEUn marché à l'export intéressant

Le titre prestigieux "Un desmeilleurs ouvriers de France"couronne des femmes et deshommes talentueux, qui honorentleur métier en atteignantl'excellence professionnelle.Les inscriptions au 24e concourssont ouvertes jusqu'au 31 décembre 2009. Ce concoursdure environ deux ans. Lesépreuves régionales, puisnationales, conduisent àl'attribution d'un diplôme d'Étatde niveau III (bac + 2).Actuellement, 137 classes oumétiers, répartis en 19 groupesdans les domaines del'artisanat, du commerce, del'agriculture, de l'industrie oudes services, sont concernés.Toute personne âgée de 23 ansau moins à la date de clôturedes inscriptions peut seprésenter aux épreuves.L'examen comporte une ouplusieurs épreuves pratiquesqui consistent en la réalisationd'une ou plusieurs œuvres àpartir d'un sujet imposé et/oud'une ou plusieurs œuvreslibres, intégrant des contraintestechniques. Toute l'information sur :www.meilleursouvriersdefrance.org

"UN DES MEILLEURSOUVRIERS DE FRANCE"Inscription auconcours avant le 31 décembre2009

l'Excellence, vous pouvez !

24e CONCOURSparticipez au

Un des Meilleurs Ouvriers de France2009-201 1

Inscriptions jusqu’au 31 décembre 2009 Comité d’Organisation du Concours «Un des Meilleurs Ouvriers de France »61-65, rue Dutot - 75732 Paris Cedex 15 - Tel. : 01 55 55 98 49 - Fax : 01 55 55 99 19

www.meilleursouvriersdefrance.org

RÉPUBLIQUE FRANÇAISEMinistère de l’Éducation nationale

Ministère de l’Agriculture et de la PêcheSecrétariat d’État chargé

du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme

et des Services

Secrétariat d’État chargé de l’Emploi

Secrétariat d’État chargé de l’Outre-mer

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6 - FOCUS

À l’occasion des fêtes de fin d’année, laChambre de commerce et d'industrie organisepour la sixième année consécutive uneanimation commerciale avec les commerçantsdu centre-ville du Mans et de la Sarthe (du 1er au 31 décembre). Baptisée Opérationchampagne, cette action permet auxcommerçants participants, reconnaissables à la vitrophanie apposée sur leur devanture et à la décoration personnalisée, de dynamiser leuractivité commerciale en offrant à leurs clientsdes tickets à gratter pour gagner des bouteillesde champagne et de nombreux cadeaux.Chaque commerçant peut acquérir un kit pour85 € HT pour faire gagner : trois bouteilles dechampagne d'une valeur de 41 € l'unité, quatrebouchons, deux thermomètres à vin, deuxcouteaux de sommelier et un parapluie. En plus,un tirage au sort en fin d’opération permettra de faire gagner son poids en champagne à unepersonne ayant tenté sa chance en déposant unbulletin de participation chez l’un descommerçants participants. Nouveauté : cette

année, un concours est organisé sur le thèmede Noël, les dix commerçants élus recevront des bouteilles de champagne. Pour plusd'information, n'hésitez pas à contacterFabienne Branjonneau-Derelle à la CCI au 02 43 21 00 57.

ANIMATION COMMERCIALE

600 bouteilles de champagne à offrir à vos clients

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8 - ACTUALITÉ

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TOURISME

"Les Scandinaves, les Allemandsou les Suisses font déjà le détourpour venir chez nous, parce qu’ilssavent que nous avons mis enœuvre une démarche de développe-ment durable",� témoigne�ThomasFournerie,� responsable� du� cam-ping� municipal� de� Tuffé,� seulcamping�sarthois�à�détenir�le�labelécologique�La�Clef�Verte.�

En�France,� l’offre�en�hébergementtouristique� bénéficiant� d’un� labeldéveloppement� durable� représentemoins� de� 1�%�de� l’offre� globale� :"Nous sommes à la traîne par rapport aux pays du Nord del’Europe et d’autres grandes destinations touristiques commel’Italie ou l’Autriche",� souligneFabienne� Rochedreux,� responsabledu�Tourisme� à� la� Chambre� régio-nale�de�commerce�et�d’industrie.

Des touristes sensibles à la qualitéde l’environnementPremière� destination� mondiale,notre� pays� vient� de� combler� sonretard� en� matière� de� certification

qualité�de�ses�hôtels�et�campings.Le�nouveau�défi�est�celui�de�la�cer-tification� environnementale.Sous� la� pression� des� consomma-teurs,� les� labels�écologiques�fleu-rissent� en� effet� sur� les� produitsalimentaires,�ménagers�ou�encoresur�l’ameublement.�Mais�l'un�desplus� populaires� d’entre� eux� neconcerne� pas� un� bien� de� grandeconsommation,� ni�même� un� ser-vice.� Il� s’agit� du� Pavillon� Bleu,qui�garantit� la�qualité�des�eaux�debaignade�et�bénéficie�d’un�taux�denotoriété�de�65�%.�

La� popularité� de� ce� label� cher� aucœur�des�vacanciers�démontre�que,plus� que� n’importe� quelle� autrecatégorie� de� consommateurs,� lestouristes�sont�sensibles�à�la�quali-té� de� l’environnement.� Le� para-doxe� étant� que� ces� mêmes� tou-ristes� exercent� une� forte� pressionsur� les� ressources� locales.� Selonl'Ademe,� chaque� nuitée�sur� place� engendrerait� en�moyen-ne�la�consommation�de�300�litresd'eau,� de� 40� kWh� en� électricité�et� chauffage,� et� la� production�d’un�kilo�de�déchets�!�

Intérêts� économiques� et� écolo-giques� se� conjuguent� donc� pourque� les� activités� touristiquess’inscrivent� dans� une� logique� dedéveloppement� durable.� C’estpourquoi� la� région� des� Pays� de�la� Loire� a� fait� de� la� promotion�des� démarches� environnementalesune� priorité� de� son� Schéma� dedéveloppement� du� tourisme.�Uneaction� à� destination� des� profes-sionnels�du�secteur�a�été�lancée�auprintemps� dernier.� "Cette actionvise à aider les hôtels et les cam-pings à obtenir un label environ-nemental. Elle sera mise en œuvresur le terrain par les conseil-lers deschambres de commerce et d’indus-trie",� précise� FabienneRochedreux.

Gestion écologique =gestion économiqueDepuis� la� fin� des� années� 90,�plusieurs�labels�environnementauxont� vu� le� jour� dans� le� secteur� del’hébergement� touristique.� Lesplus� répendus� sont� aujourd’huil’Éco-label� européen� et� La� ClefVerte.� Le� premier,� créé� en� 1992,

Hôtels et campings au défi de la certi Selon la Fondation pour

l’éducation àl’environnement, 56 %des Français opteraient,

s’ils avaient le choix,pour un hébergementtouristique bénéficiant

d’un labelenvironnemental. L’offre

étant aujourd’huiquasiment inexistante, laRégion et les Chambres

de commerce etd'industrie ont décidé

d’aider lesprofessionnels à relever

le défi.

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est� officiellement� reconnu� parl’Union�européenne.�Il�est�délivréen�France�par�l'Afnor�certificationpour�de�nombreux�produits�et�ser-vices,� dont� l’hôtellerie.� La� ClefVerte,� créée� en� 1998,� est� désor-mais� délivrée� dans� 14� pays� auxhôtels,� campings,� meublés� etchambres�d’hôtes�par�la�Fondationpour� l'éducation� à� l'environne-ment.� Citons� encore� la� normeécologique�Iso�14001�élaborée�parl’Organisation� internationale� denormalisation� et� le� label�Green�Globe�21,�créé�en�1999�enAustralie� qui� récompense� deshôtels� ayant� opté� pour� une� dé-marche�à�la�fois�environnementaleet�sociale.

Tous� ces� labels� ont� en� commundes�critères�portant�sur�la�consom-mation�d’eau,�d’énergie,� le� tri�desdéchets,� l’utilisation� de� produitsménagers� respectueux� de� l’envi-ronnement.�Au�camping�de�Tuffé,le� personnel� se� déplace� en� vélo,l’eau� de� pluie� est� récupérée,� descomposteurs� sont� disséminés� sur

le�terrain,�les�mobiles-homes�pro-posés� à� la� location� sont� conçusavec� des� matériaux� recyclables,les� robinets� équipés� d’économi-seurs� d’eau,� les� interrupteurs� desparties� communes� de� minuteurset� un� panneau� solaire.� "Nousmenons aussi des actions de sen-sibilisation auprès de nos clientsafin qu’ils utilisent moins de lessive ou qu’ils se servent de noscomposteurs",� souligne Thomas

Fournerie,� qui� s’est� engagé� parconviction�sur� la�voie�de� la�certi-fication� dès� 2007,� et� constateaujourd’hui� avec� satisfaction� unemeilleure�maîtrise� de� ses� coûts� etl’attrait�de�la�clientèle.

:::::: William Lambert

Contact CCI : Laurent Mariot, service Commerceet tourisme, et Cyrille Naoarine, service Industrie

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ACTUALITÉ - 9

fication environnementale

Le camping de Tuffé : seul camping sarthois à détenir le label écologique La Clef Vertepour l’instant.

Lancé officiellement en juin dernier,la campagne de certification deshôtels et campings engagée par laRégion et la Chambre régionale decommerce et d’industrie comprendquatre volets :

1 - La Chambre de commerce etd’industrie du Mans et de la Sartheorganise le 24 novembre à 15 hune réunion d’information sur lacertification environnementale et les aides proposées. 2 - Organisation d’ateliersthématiques co-animés par les conseillers de la CCI, maisaussi de l’Ademe ou de l’Agence de l’eau sur la gestion des déchets,les énergies renouvelables oul’intégration paysagère. 3 - Accompagnement individueldes entreprises vers la certificationou la labellisation avec le soutiend’un conseiller environnement CCI. 4 - Aide financière aux entreprisesayant passé avec succès le cap de la certification ou de lalabellisation avec une prise encharge de 80 % du coût del’organisme certificateur (plafonné à 5 000 €).

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10 - VIE DES ENTREPRISES

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

L’imprimerie ADM Graphique, filiale de l’agencede publicité francilienne Delta Graphic, s'estinstallée à Saint-Calais en octobre 2008 dansun local loué à la commune. Elle prévoit deconstruire un bâtiment HQE (haute qualitéenvironnementale) et d'employer d'ici à deuxans treize personnes. Son équipe compteactuellement six salariés. De l'affiche au dépliant en passant par la

brochure, ses possibilités d'impression sontmultiples jusqu'au format 72 x 102 cm avecune cinq couleurs plus vernis acrylique. Saclientèle - entreprises et collectivités locales -se situe essentiellement à Paris et en régionparisienne mais l'imprimerie souhaitedévelopper sa clientèle en Sarthe, où ellecompte déjà plusieurs clients, et dans toute la région.

ADM GRAPHIQUEUne imprimerie à Saint-Calais

La coopérative centrale d'achats enplomberie, électricité, chauffage etsanitaire, Gérama, a transféré son siège social manceau pour s'implanter

à Voivres-lès-Le Mans sur la RD 23. Sur un terrain de 15 hectares, elle a fait construire un bâtiment de 6 000 m² et dispose désormais d'une plate-formelogistique pour fournir ses adhérents(artisans du bâtiment) en matériel, d'un pôle de ressources et de conseils etd'une vaste salle d'exposition de 800 m².Les 29 salariés de Gérama y travaillentdésormais. Lancé en 2007, le projetreprésente un investissement de 6 millions d'euros.

Suite à son rapprochement en janvier2009 avec le cabinet TLD, Strego Le Mans,cabinet d'expertise comptable et decommissariat aux comptes, devient unedirection régionale et s'installe dans sesnouveaux locaux de 1 600 m², rue deBeaugé. Neuf experts-comptables

associés supervisent trois bureaux (Le Mans, Sillé-le-Guillaume et Alençon)pour un effectif de 54 salariés. Aprèsavoir quasiment doublé ses effectifs cette année, le cabinet recrute quatrenouvelles personnes (bac pro, BTS).Parallèlement, il entend renforcer ses compétences en matière d'audit. Vu les modifications législatives et lacomplexité des textes, l'activitéd'expertise comptable de Strego a évoluévers l'activité d'expert-conseil et proposedésormais des solutions d'ingénieriesociale, fiscale, patrimoniale et juridique. Le groupe Strego, dont le siège est situé àAngers, est implanté dans le grand ouestavec 51 bureaux (630 collaborateurs) et a réalisé un chiffre d'affaires de 46 millions d'euros en 2008.

STREGOLe cabinet se renforce au Mans

GÉRAMALa coopérative déménage à Voivres-lès-Le Mans

GTF INNOVATIONSLancementd'une petitevoiture de loisirs auTechnoparc

GTF Innovations se lance sur uneniche du marché automobile : levéhicule de loisirs. La petite voiturequi roule sous les étoiles, tel estson nom, à utiliser pour aller à laplage, à la pêche, jouer au golf,etc. Une véritable annexe de larésidence secondaire d'après lestrois fondateurs de la société : Alain Vautcranne, FrédéricBachelier et César Théodore. Unproduit lancé au prix de 15 870 €.Depuis octobre dernier, GTFInnovations loue des locaux situésau Technoparc (220 m² debureaux, plus un espace techniquede 350 m²), un site adéquat quidonne accès à différentescompétences, comme la plate-forme de simulation de l'Institutautomobile du Mans. La mécaniquesera approvisionnée par RenaultIndustrie Romania après un accordsigné en 2005. La carrosserie sera produite en Sarthe par SIAIndustries au Mans pour la partieintérieure et PTI (PrécignéThermoformage Industries) pour la partie extérieure. L'armature des sièges se fera chez RTN Goett à Noyant dans le Maine-et-Loire. Heuliez dans lesDeux-Sèvres assemblera lesvoitures. Dans un premier temps,l'objectif est de livrer 2 000véhicules par an sur le marchéfrançais. Puis autant à l'export sous trois ans. De cinq salariésactuellement, l'entreprise a pourobjectif de passer à une vingtaine.

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VIE DES ENTREPRISES - 11

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Bruno Casimir prend la direction de lafromagerie Bel de Sablé-sur-Sarthe. Ilarrive de Lons-le-Saunier, premier site del'entreprise, créé en 1926. Il succède àJean-Pierre Mousler, à Sablé depuis huitans, qui rejoint le siège parisien en tantque directeur corporate qualité et sécuritéalimentaire. Lorrain d'origine, BrunoCasimir, 50 ans, travaille dans le groupeBel depuis quatre ans. Il découvre uneusine moderne qui vient de bénéficierd'un investissement de 21 millionsd'euros pour renouveler son outil de

production. Avec 850 salariés(intérimaires compris), l'usine produit 40 000 tonnes de fromages par andestinés au marché français mais aussi à l'export vers près de 90 pays (en Europe,dans les pays arabes, au Japon, etc.). Des pâtes pressées (Babybel, Cousteron,Port Salut), des fromages frais (Boursin,Cantadou), des fromages frais fondus(Kiri) et des protéines de sérums(utilisées notamment dans les crèmesglacées) sont les quatre métiers du site sabolien.

FROMAGERIE BELUn nouveau directeur à Sablé-sur-Sarthe

Le groupe allemand BK Guilini,spécialiste des produits chimiquesélaborés, va investir 1,5 milliond'euros sur son site français situé à Vaas : Anti-Germ France (ex Penngar). Figurant parmi les trois leaders européens de l'hygiène et désinfection des secteurs agricole etagroalimentaire, Anti-Germ Franceconçoit, fabrique et vend desdétergents et désinfectants pour l'élevage et l'industrieagroalimentaire. Lactalis, Bongrain,Véolia Propreté, Candia sontquelques uns de ses clients. Cet investissement va lui permettrede s'agrandir par l'acquisition du site industriel voisin délaissé par Cerexagri. Sur quatre hectares,l'activité va être réorganisée avec une refonte des outils de production et des capacités de stockage. Objectif : fabriquerjusqu'à 40 000 tonnes de produitspar an, contre 25 000 tonnesaujourd'hui. Le groupe a aussidécidé de rapatrier à Vaas sonusine d'Arnage, BKG WaterSolutions, spécialisée dans letraitement de l'eau. La fin destravaux est prévue pour fin mars2010. Quatre personnes vont être recrutées pour le laboratoireR&D, l'effectif passera donc à 63 salariés, plus les 15 salariésvenant d'Arnage.

Glaenzer Spicer, implanté à Poissy dans lesYvelines, a ouvert un site au Mans en 1959,route d'Arnage face à l'aérodrome. Fabricant dejoints de transmission, l'entreprise fournit alorsde nombreux constructeurs (Peugeot,Renault…). D'abord racheté par un groupeallemand, l'équipementier automobile estensuite intégré dans le groupe anglais GKN.Groupe mondial présent dans trente pays et employant plus de 22 000 personnes, celui-ci est spécialisé dans les domainesautomobile et aéronautique. GKN Driveline

(conception et fabrication de composants et systèmes pour la chaîne cinématique desvéhicules automobiles) est l’activité la plusimportante de GKN. En France, GKN Drivelineemploie plus de 700 personnes sur deux sites (Arnage, Carrières-sous-Poissy dans lesYvelines). Au fil des années, l'usine d'Arnages'est modernisée et sa production a augmenté.Elle a aussi dû s'adapter aux exigences desclients, de plus en plus pressantes dans uncontexte de concurrence internationale.Aujourd'hui, l'usine d'Arnage produit destransmissions à joints homocinétiques et des arbres de liaison pour les véhiculeslégers et utilitaires et des transmissions àcoulissement tripode pour les applications TGV. Elle emploie 600 salariés.Cet anniversaire a été l'occasion d'organiser des portes ouvertes au public en septembre dernier.

GKN DRIVELINE50 ans d'activités à Arnage

Le Muséum d'histoire naturelle de Paris a décidé de remplacer le mobilier urbain de ses 26 hectares de jardin. C'est France Urba,entreprise de La Chapelle-Saint-Rémy, qui s'est vu confier la réalisation : 255 bancs, deux kiosques de restauration, poubelles, bacs à plantes, fontaines à eau et… signalétique interactive. Un téléphone portable,un code et toutes les informations du Muséums'afficheront (expositions, renseignements

pratiques, etc.). Créée en 1985, France Urbafournit les collectivités locales dans toute laFrance et exporte vers de nombreux payseuropéens (Belgique, Suisse…). En 2004, elle a pris le virage de l'éco-conception pour offrir à ses clients des produits éthiques et respectueux de l'environnement.Avec 47 salariés (30 en Sarthe), la PME sarthoise réalise un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros.

FRANCE URBADu mobilier urbain pour les jardins duMuséum d'histoire naturelle de Paris

ANTI-GERM FRANCE1,5 million d’euros investisà Vaas

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Vingt ans que Céline Robert crée deschapeaux plus originaux les uns que lesautres. D'abord installée dans le centreartisanal du Moulin de Paillard à Poncé-sur-le-Loir, la créatrice formée aux beaux-arts a ensuite monté sonatelier au Mans, quartier Yzeuville, pourdévelopper son activité. En 2007, elledéménage zone de Monthéard pourdisposer de plus d'espace. Chaque année,elle propose deux collections (été, hiver)de 80 modèles, tous fabriqués au Manspar sept personnes. Outre dans l'atelierdu Mans, les chapeaux sont vendus àParis dans trois boutiques montées parHubert Paris, responsable de la mise enplace et du développement des boutiquesdans la capitale, et également dans desespaces dédiés à la marque (Le BonMarché et Printemps Haussman d'icipeu). Céline Robert mise aussi surl'export en participant à divers salonsinternationaux. Ses collections sont ainsivendues de l'Espagne au Japon. Elle estégalement toujours à la recherche denouvelles orientations. Après avoir conçudes modèles pour les femmes qui suiventune chimiothérapie, elle souhaite lancer

une collection de chapeaux pourhommes, sans doute pour l’hiver2010/2011. Elle a aujourd'hui commeprojet de créer ses propres matières pour se différencier sur le marché. À l'occasion des vingt ans, un livre estédité Céline Robert hat design, où photosde chapeaux et textes expliquent ladémarche créative pour chaque modèle.En vente 18 € à la Fnac, chez Doucet et Thuard.

CÉLINE ROBERTHat design

CÉLINE ROBERTUn livre pour fêter les vingt ans de créationde la chapelière

12 - VIE DES ENTREPRISES

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Carrier Khéops Bac (filiale du groupe américainDeutsch), spécialisée dansle développement et lafabrication de connecteursélectriques pour lesmatériels fixes et roulantsferroviaires et pourl’offshore pétrolier, investit 14 millions d'euros pouragrandir son site du Mans,situé zone industrielle sud.Ce montant comprendl'immobilier et leséquipements. La superficieva passer de 10 000 à 15 000 m² et une centained'embauches sont prévuespour compléter l'effectifactuel (220 salariés).L'entreprise mise sur lesbonnes perspectives demarché dans les domainesdu ferroviaire et del'offshore pétrolier avec uneproduction qui passerait de 30 millions d'euros deconnecteurs aujourd'hui à55 millions d'euros en 2012. Carrier Khéops Bac aobtenu une primed’aménagement duterritoire de 700 000 euros,une subvention de 165 000 euros du Conseilrégional et de 85 000 eurosdu Conseil général. Le Mans Métropole luioctroie des rabais de loyer à hauteur de 450 000 euros.

CARRIER KHÉOPS BAC14 millionsd'euros investisVu la forte croissance de la demande pour

un habitat écologique et la carence d'acteursproposant une solution globale, deuxcollaborateurs de la société MT2A (GroupeSolution), Hervé Drouin et Thaddé Girandier, ont décidé de se lancer sur ce créneau. Démarrée au sein de MT2A en 2008, l'activité de Nature & Logis est devenue autonome en juindernier par la création de la société en tant quetelle. Le concept développé inclut l'impactenvironnemental global de la construction del'habitat, afin de le réduire. Ainsi sont pris encompte : les aspects bioclimatiques de laconstruction (architecture et enveloppe del'habitation), les éléments liés au confort et à lasanté (acoustique, température, qualité de l'air…)et l'impact environnemental des matériaux

et de la construction (transport, traitement des déchets…). Nature & Logis, qui travailleactuellement sur une dizaine de chantiers,s'appuie sur des partenaires locaux (architectes,bureaux d'études thermiques, entreprises du bâtiment...).La jeune société veut se développer sur la Sarthe et les départements limitrophes, avant d'étendre son réseau à l'ouest et à larégion parisienne. Elle s'adresse aux particuliersmais aussi aux entreprises (bureaux, bâtimentsindustriels et locaux commerciaux).

NATURE & LOGISPour un habitat sain et écologique

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Le� fonds� d’intervention� pour� lesservices,�l’artisanat�et�le�commerce(Fisac)� a� été� créé� le� 31� décembre1989� pour� favoriser� le� maintiendes� services� commerciaux� et� arti-sanaux�de�proximité�dans�les�zonesrurales�et�dans� les�zones�urbainesfragiles.� C'est� un� financementpublic�issu�d'une�taxe�sur�le�chiffred'affaires�des�grandes�surfaces.

Des�subventions�sont�versées�auxcollectivités� territoriales�pour�desactions�de�fonctionnement�(études,animations…)�et�des�actions�d’in-vestissement� (achats� de� locaux,d'équipements…)� ou� à� des� entre-prises�économiquement�viables.De�1992�à�2007,�le�Fisac�a�financé11�626�opérations�(924�M€ attri-bués)�dont�6 978�opérations�ruralespour� un� montant� de� 238� M€ et�3 702� opérations� urbaines� pourun�montant�de�385�M€.Bilan�:�les�entreprises�(opérationsrurales� individuelles)�qui�ont� reçucette�aide�ont�un�taux�de�survie�de93,4� %� trois� ans� après� le� verse-ment�et�91�%�cinq�ans�après.�Parailleurs,� les� aides� accordées� dansle� cadre� d’opérations� collectivescontribuent� à� structurer� l’organi-sation�commerciale.Le� bar� tabac� restaurant� Le� fer� àCheval,� à� Saint-Pierre-du-Lorouër,a�ainsi�bénéficié�du�Fisac�en 2007.

"La mairie a racheté les murs, etnous, le fonds aux anciens commer-çants, explique�Kate�Palluel,�qui�arepris� le� commerce� avec� deuxamis. 200 000 € de travaux ontété effectués. La mairie a contactéla CCI pour s'informer sur les aides et, de notre côté, nousavons présenté une étude de marché pour la constitution dudossier."

Une aide très utileDans� le� cadre� du� Fisac,� les� tra-vaux� ont� été� subventionnés� pourles� investissements� matériels� etpour�les�dépenses�de�sécurisation."Sans cette aide, la mairie ou uncommerçant peut difficilementmonter ce type de projet, poursuitla� commerçante.L'investissement est trop lourdpour une petite commune ruraleoù les locaux sont souvent enmauvais état. En plus, pour undébit de tabac comme le nôtre, desnormes doivent être respectées entermes de sécurité (verres anti-effraction, système d'alarme).Pour la restauration également, lacuisine a dû être remise aux

normes : elle a été entièrementrefaite et équipée." Depuis,� lestrois� commerçants� ont� amélioréleurs� prestations� avec� une� partieépicerie,� une� aire� de� jeux,� la� res-tauration�du�four�à�pain�pour�pro-poser�des�pizzas�(en�collaborationavec� le� boulanger� de� la� commu-ne),� des� soirées� à� thème� le� week-end�et�bientôt�des�plats�à�emporter(le�vendredi�soir).

Considéré� comme� un� bon� outild'accompagnement� et� d'impul-sion,� les� pouvoirs� publics� ontsouhaité� rendre� le�Fisac�plus�per-formant�encore.Les� conditions� d'éligibilité� ontainsi� été� modifiées� depuis� juin2009,� facilitant� l'accès� de� nom-breuses�entreprises�et�communes.�Certains� taux� de� subvention� ontaussi� été� révisés,� le� plafond� res-tant�limité�à�400�000�€.�Les�entreprises�et�les�collectivitésterritoriales�ne�doivent�pas�hésiterà� solliciter� plus� fortement� lessubventions�du�Fisac.

:::::: Karine Méteyer

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SUBVENTIONS DU FISAC

Le dispositif rénové pour favoriserle commerce de proximité

Vingt ans après sacréation, l'aide

financière Fisac, jugéeefficace par les pouvoirspublics pour développer

des activitéscommerciales,

artisanales et deservices, est réforméepour élargir son champ

d'intervention.

Le bar tabac restaurant Le Fer à Cheval, à Saint-Pierre-du-Lorouër, a bénéficié du Fisac en 2007.

MODALITÉS DU NOUVEAU DISPOSITIF

- Renforcement de l’action duFisac en orientant prioritairementses interventions : milieu rural,halles et marchés, zonesurbaines sensibles et zonesfranches urbaines.

- Possibilité de mobilisation dans le cas de circonstancesexceptionnelles.

- Éligibilité des commerçants non sédentaires.

- Prise en charge d’une partie des intérêts d’emprunts descommunes exerçant leur droit de préemption.

- Plafond de chiffre d’affairesannuel hors taxes des entreprises éligibles augmenté(de 0,8 M€ à 1 M€).

- Champ des opérations individuellesen zone rurale élargi (de moins 2 000 à moins 3 000 habitants).

- Taux maximums de financementdes investissements et aidesdirectes aux entreprises majorés.

- Délai de carence entre deuxopérations ayant le même objetréduit (de 5 à 2 ans).

Selon l'article 100 de la LME - deux décrets et un arrêté.

COMMERCE - 15

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16 - INDUSTRIE

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"Je pensais que les aides liées àl'innovation étaient destinées auxentreprises industrielles ou dedéveloppement technologique",explique� Frédéric� Escolano,� diri-geant�de�GMS�Diffusion�au�Mans,spécialisée� dans� la� conception� etle� développement� de� bagages.Une� de� ses� spécialités� :� dessinersur�les�sacs�de�voyages�et�valises.Les�produits,� fabriqués�en�Chine,sont� vendus� sous� la� marqueHorizon� via� les� centrales� d'achatde� la� grande� distribution.� "Dansnotre cas, il s'agissait d'un déve-loppement commercial réalisé en collaboration avec des desi-gners : un bagage innovant pournous permettre d'accéder à un mar-ché plus haut de gamme que celuisur lequel nous sommes présentsaujourd'hui. Les produits serontprêts pour l'été 2010." Pour� ceprojet,� GMS� Diffusion� a� bénéfi-cié�d'une�PTR�(Prestation�techno-logique�réseau).Cette� subvention� est� proposéeaux�PME�de�moins�de�250�salariés,

avec� une� priorité� pour� les�moinsde�50�salariés,�qui�souhaitent� ini-tier� une� démarche� d'innovationimpliquant�un�partenariat� techno-logique.� Il� peut� s'agir� de� faire�réaliser� des� pré-études� techniques,des�essais,�des�modèles,�des�proto-types,� du� design,� de� la� mise� aupoint,� des� études� de� faisabilitééconomique� (y� compris� données"marché"),�de� rechercher�des�parte-naires� technologiques,� de� déposerun�premier�brevet�français,�etc.�Leprestataire�peut�être�un�lycée�tech-nique,� une� école� d'ingénieurs, unbureau�d'études,�un�laboratoire, undesigner…� Le� financement� estassuré� par� Oséo� innovation� avecla�participation�du�Conseil� régio-nal�des�Pays�de�la�Loire.

Mode d'emploiLa�démarche�est�simple�:�l'entrepri-se� demande� un� devis� à� son� presta-taire,� remplit� le� dossier� en� dixminutes� (un� recto/verso)� avec� l'undes� conseillers� technologiques desorganismes� de� la� région� (CCI,Centre� de� transfert� de� technologiedu� Mans,� Émergence-Incubateurdu� Maine…)� qui� le� transmet� auRéseau�de�développement�techno-logique� (structure� sous� l’égide� del’association� Pays� de� la� Loireinnovation�et�du�Conseil�régionaldes�Pays�de�la�Loire).�

Si�le�dossier�est�accepté,�l'entreprisepeut�obtenir�une�subvention�à�hau-teur�de�80�%�du�coût�de�la�presta-tion,� plafonnée� à� 10� 000� € HT.Elle� ne� peut� pas� dépasser� 50� %�du�montant� total� du� programme� :dépenses� externes� (selon devis� duprestataire)� et� dépenses� internes(temps�passé�par�un�ou�plusieurs

salariés� sur� le� projet,� achat� dematières� premières� pour� la� réali-sation�d'un�prototype,� frais� géné-raux…).�"Nous ne connaissions pas cetteaide, poursuit� Frédéric� Escolano,ce sont les designers installés àCréapolis qui nous ont orientésvers la CCI, où nous avons reçuconseils et accompagnement pourmonter le dossier. Deux mois seulement se sont écoulés entre lepremier contact à la CCI et l'ac-cord sur notre dossier. Une sim-plicité appréciée et un bon coupde pouce à notre projet puisque lasubvention accordée représente30 % de l'investissement de départ.C'est un fonctionnement tripartiteefficace entre l'entreprise, le presta-taire et le conseiller technolo-gique".� La� subvention est� verséedirectement� au� prestataire,� ce� quipermet�à�l'entreprise�de�ne�débour-ser que�sa�quote-part.�Elle�a�ensui-te� douze� mois� pour� faire� réalisersa�prestation.�

"Maintenant, on sait que cetteaide existe, qu'elle est simple etconséquente pour ce type de projetinnovant. C'est vraiment unebonne façon de mettre le pied àl'étrier pour une entreprise assezpetite qui souhaite innover. Si, à l'avenir, nous avons un autreprojet de cette ampleur à lancer,on redemandera une subventionPTR." Une� bonne� suggestionpuisque�chaque�entreprise�peut�enobtenir�une�environ�tous�les�deuxans.

:::::: Karine Méteyer

Contact CCI : Angélique Barré, service Industrie

POUR FAVORISER L'INNOVATION TECHNOLOGIQUE

Une aide financière simple pour les petites entreprises

Faciliter la réalisationdes projets innovants

des petites entreprises,tel est l'objectif de la

PTR (Prestationtechnologique réseau).

Une aide financièresimple, qui s'adressenon seulement aux

industries, mais aussiaux commerces et

prestataires de services.

GMS Diffusion a bénéficié d’une subvention PTR pour le développement d’un bagage innovant.

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INDUSTRIE - 17

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Installée� dans� les� locaux� del'Institut� automobile� du� Mans(IAM),� la� plateforme�Cisna� a� étéinaugurée� le� 9� septembre� dernier.Elle� est� ouverte� aux� adhérents� del'IAM,�entreprises�industrielles�etde� services,� aux� écoles� d'ingé-nieurs,� universités� ainsi� qu'auxlaboratoires� de� recherche,� et� pro-pose�un�accès�et�un�accompagne-ment� dans� l'utilisation� des� outilsde� simulation.� À� l'aide� de� logi-ciels� informatiques,� il� est� ainsipossible� de� créer� une� représenta-tion�virtuelle�d'un�objet,�d'un�phé-nomène� ou� d'un� concept� afind'analyser� et� de� comprendre� soncomportement.

Essentielle� dans� la� conception� denouveaux� produits� et� services,� lasimulation� numérique� offre� denombreux� avantages� concurren-tiels� car� elle� permet� notamment

de�réduire� les�délais�de�développe-ment,� le� nombre� d'essais� et� doncles�coûts�de�développement,�d'op-timiser�les�produits,�de�développerrapidement� des� objets� complexeset�de�mieux�intégrer�les�contraintesliées�à�la�législation.

Selon�les�besoins�des�utilisateurs,Cisna�propose�soit�un�accès�auto-nome� aux� espaces� de� travail� sil'adhérent� dispose� des� compé-tences�nécessaires�en�interne,�soitun�accès�accompagné�pour�la�réa-lisation�de�simulations.

Ils� auront� à� leur� disposition� qua-tre�espaces�confidentiels�(outils�deconception,� de� calcul� et� de� com-munication�nécessaires� à� la� réali-sation�des�études),�un�supercalcu-lateur� de� 128� processeurs� et� unensemble� de� logiciels,� un� espaceaccueillant� le�personnel�dédié�à�la

plateforme� Cisna,� une� salle� devisioconférence� et� une� salle� deformation.

Ce�projet�d'un�montant�de�près�de2� millions� d'euros� sur� trois� ansest�financé�par�le�Conseil�régionaldes�Pays�de�la�Loire,�à�hauteur�de1,3� million� d'euros,� et� par� leFeder� (Fonds� européen� de� déve-loppement� régional)� à� hauteur� de200�000�euros.�À�partir�de�sa�qua-trième� année� de� fonctionnement,Cisna� devrait� atteindre� son� auto-nomie�financière.

:::::: Karine Méteyer

Plus d'information :www.institut-automobile-du-mans.fr

Contact : Institut automobile du Mansau 02 53 04 85 30

PLATEFORME RÉGIONALE D'INNOVATION

Un outil de simulation numérique pour l'automobileLa plateforme régionale

d'innovation pour lecalcul intensif et la

simulation numériqueautomobile, située au

Mans et appelée Cisna,a pour mission de

favoriser l'accès desPME-PMI de la filière

automobile des Pays dela Loire à la simulation

numérique et, ainsi,d'accroître leurs

performances et leurcompétitivité.

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ENTREPRISE - 19

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

Pressé�par�l'Union�européenne,�legouvernement�s'est�attaqué,�à� tra-vers� sa� loi� de� modernisation� del'économie� (LME),� à� un� problè-me� récurrent� pour�de�nombreusesentreprises� :� celui� des� délais� depaiement.�Sauf�dispositions�contraires� figu-rant� aux� conditions� de� vente� ouconvenues� entre� les� parties,� ledélai� de� règlement� des� entreprisesest�fixé�au�30e jour�suivant�la�datede� réception� des�marchandises� oud'exécution� de� la� prestationdemandée.�Depuis�le�1er janvier�2009,�le�codede�commerce�impose�des�délais�depaiement� maximums.� Le� choixentre� les� 60� jours� calendaires� oules�45�jours�fin�de�mois�relève�dela� liberté� contractuelle. "Maisplus d'une trentaine d'accords déro-gatoires sont parus, neutralisantcomplètement l'effet de la loi",commente Gérard� Méreaux,� direc-teur� technique� chez� Perspectives,cabinet� d'expertise-comptable.� Eneffet,�de�nombreux�accords�profes-sionnels,�adoptant�un�délai�maxi-mum� supérieur� ou� inférieur� auplafond,�ont�été�signés.�Beaucoupde� secteurs� sont� concernés� :� lejouet,�le�bricolage,�le�BTP,�le�tex-tile-habillement,� l'optique-lunet-terie,�l'industrie�graphique,�le�com-merce de�gros�de� l'outillage� auto-mobile,� l'édition� du� livre,� les

articles� de� sport,� la� tonnellerie…Même� si� ces� accords� sont� d'unedurée�limitée, ne devant�pas�dépas-ser�le�1er janvier�2012,�ils�étendentle�délai�dérogatoire�à�tous�les�opé-rateurs� dont� l'activité� relève� desorganisations� professionnellessignataires� de� l'accord (1).� À� l'évi-dence,� les� entrepreneurs� considè-rent�que�le�fait�de�limiter�les�délaisde� paiement� à� 60� jours� ou� 45jours�fin�de�mois�ne�constitue�parun� véritable�progrès.� De� plus,� le� réalismecommercial� l'emporte� sur� le� zèlecontractuel.� "Les chefs d'entrepriseprivilégient la relation client, sou-ligne� l'expert-comptable. Ils n'ontpas forcément intérêt à imposer de nouvelles conditions s'ils neveulent pas perdre un marché… etreconnaissent dans leur ensemblene pas appliquer systématiquementde pénalités aux mauvais payeurs."Toutefois,� dans�un�contexte�diffi-cile,�il�est�quand�même�primordiald'obtenir� des� délais� de� paiementraisonnables�pour�éviter�de�mettrel'entreprise� en� péril.� "Il y a obli-gation de respecter la loi",�insisteGérard� Méreaux.� Le� non-respectdes� délais� de� paiement� ou� desconditions� abusives� de� règlementengage� la� responsabilité� civiledélictuelle� de� l'entreprise� (articleL.442-6-III�du�code�de�commerce)et� l'infraction� est� passible� d'une

amende� de� 15 000� € à� l’encontred’une� personne� physique� et� de75 000�€ à� l’encontre� d’une� per-sonne�morale.

:::::: Maryse Gauthier

(1) Pour consulter la liste de tous les accords :www.dgccrf.bercy.fr.

PAIEMENT DES FOURNISSEURS

Depuis le 1er janvier2009, les entreprisesdoivent régler leurs

fournisseurs dans undélai maximum de

45 jours fin de mois ou60 jours à compter de la

date d’émission de lafacture, sauf délais

négociés dans le cadred'un accord

professionnel. Mais cesnouvelles dispositionsont pour l'instant très

peu d'impact.

LES PÉNALITÉSLes conditions de règlementdoivent obligatoirement préciser le taux des pénalités de retard qui seront exigibles dès lelendemain du jour où la facture doit être réglée. Le taux des pénalités est enprincipe égal au taux appliqué parla banque centrale européenne(BCE) à son opération derefinancement majoré de 10 %(exemple : le taux de refinancementde la BCE s'établissant à 1 % finseptembre 2009, le taux despénalités à cette date est de 1 % + 10 % = 11 %). Toutefois, il peut être convenu, dans lesconditions générales de vente oudans le contrat liant les deuxparties, d’un taux d’intérêtdifférent. Mais dans ce cas, le taux ne peut pas être inférieur à trois fois le taux de l’intérêt légal(exemple : le taux de l'intérêt légalétant fixé à 3,79 % pour 2009, letaux minimal des pénalités s'élèveà 3 x 3,79 % = 11,37 % en 2009).Les pénalités doivent être calculées sur le montant TTC de la facture impayée. Les pénalités de retard sontexigibles sans qu'un rappel soitnécessaire. À noter qu'il estconsidéré comme abusif de la partdu débiteur le fait d'exiger de sonfournisseur qu'il retarde l'émissionde la facture afin d'allonger le délaide règlement effectif.

Soyez vigilants sur les nouveaux délais !

Philippe Devanne - Fotolia

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Le� taux� d'emploi� des� 55-64� ansest�en�France�de�38�%,�alors�qu'ilest� de� 45� %� dans� l'Union� euro-péenne.� C'est� la� raison� pourlaquelle�le�gouvernement�souhaitedonc� inciter� fortement� lesemployeurs�à�adopter�une�gestionactive�des�âges�et�à�mieux�intégrerles� salariés� âgés� dans� la� gestiondes�ressources�humaines."L'objectif consiste à enclencherune dynamique positive de dia-logue social et de négociationavec les partenaires sociaux sur lethème de l'emploi des seniors",commente�Daniel�Ruault,�directeur-adjoint�à�la�Direction�départemen-tale�du�travail,�de�l'emploi�et�de�laformation� professionnelle(DDTEFP)�du�Mans.�Rappelons� que� la� loi� du� 18� jan-vier� 2005� a� introduit� une� obliga-tion� de� négocier� sur� la� gestionprévisionnelle� des� emplois� et� descompétences�(GPEC�:�formation,bilans,� accompagnement� de� lamobilité,�validation�des�acquis�del'expérience…)�qui�s'applique�auxentreprises� de� plus� de� 300� sala-riés.�Mais�il�faut�admettre�que�lesrésultats� sur� l'emploi� des� seniorsne�sont�pas�à�la�hauteur�des�ambi-tions� affichées.� C'est� pourquoi� àcompter� de� janvier� 2010,� lesentreprises�d'au�moins�50�salariésou� appartenant� à� un� groupe� d'aumoins� 50� salariés� devront� êtrecouvertes� par� un� accord� collectifd'entreprise� ou� de� groupe� (ou� un

accord� de� branche� pour� les� entre-prises� de� moins� de� 300� salariés)ou�par�un�plan�d'actions�en�faveurde� l'emploi� des� seniors.� Et� pouratteindre� cet� objectif,� la� loi� definancement�de�la�Sécurité�sociale2009�prévoit�une�pénalité�de�1�%des� rémunérations�pour� les� entre-prises�qui�ne�seront�pas�couvertespar� un� accord� ou� un� plan� d'ac-tions.� À� noter� que� ces� dernierssont� conclus� pour� une� duréemaximale�de�trois�ans.�"J'invite les entreprises à se rap-procher de leur branche profes-sionnelle pour connaître lesaccords déjà conclus ou en cours,conseille�Daniel�Ruault.�Pour lesquestions portant sur la négocia-tion en amont, les dirigeants peu-vent travailler avec l'inspecteur dutravail en charge de leur établisse-ment. Et une fois l'accord ou leplan signé, le dépôt se fait au ser-vice de l'enregistrement desaccords de la DDTEFP".�À� ce� jour,� la� loi� n'a� prévu� que�des� pénalités� financières� pourdéfaut�d'accord,�mais�pas�de�sanc-tion� pour� le� non� respect� ou�la� non� application� de� l'accord� oudu� plan.� En� revanche,� des� sanc-tions�d'ordre�civil�restent�toujourspossibles…

:::::: Maryse Gauthier

Plus d'informations : www.emploidesseniors.gouv.fr

RESSOURCES HUMAINES - 21

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

EMPLOI DES SENIORS

Avant le 1er janvier, lesentreprises d'au moins50 salariés et les plus

petites appartenant à ungroupe sont dans

l'obligation de négocierun accord collectif ou

un plan d'actions relatifà l'emploi des seniors,

sous peine d'unepénalité de 1 % de la

masse salariale.

Attention à l'échéance du 1er janvier 2010

CONTENU DESACCORDS OU DESPLANS D'ACTIONSLes accords, qu'ils soient debranche, de groupe oud'entreprise, ainsi que les plansd'actions, qu'ils soient de groupeou d'entreprise, doiventnécessairement comporter :

1. Un objectif chiffré global demaintien dans l'emploi ou derecrutement des salariés âgés. Si cet objectif porte sur lemaintien dans l'emploi, il doitconcerner les salariés âgés de 55 ans et plus ; s'il porte sur lerecrutement, il doit concerner lessalariés âgés de 50 ans et plus.

2. Des dispositions favorables aumaintien dans l'emploi et aurecrutement des salariés âgés,relevant d'au moins trois des sixdomaines d'actions obligatoiressuivants : - recrutement des salariés âgés

dans l'entreprise ;- anticipation de l'évolution des

carrières professionnelles ;- amélioration des conditions de

travail et prévention dessituations de pénibilité ;

- développement des compétenceset des qualifications et accès àla formation ;

- aménagement des fins decarrière et de la transition entreactivité et retraite ;

- transmission des savoirs et descompétences et développementdu tutorat.

À chaque disposition favorableretenue parmi ces domainesd'actions est associé un objectifchiffré, mesuré au moyen d'unindicateur.

Circulaire DGEFP-DGT-DSS n° 2009-31 du 9 juillet 2009

Le plan d’actions de l’entreprise peut notamment prévoir le développement du tutorat.

Endostock - Fotolia

Page 20: Maine Eco 149

22 - JURIDIQUE

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

L’actuelle� taxe� professionnellesera�remplacée�par�une�"cotisationéconomique� territoriale"� compo-sée� de� deux� éléments� distincts� :une�"cotisation�locale�d’activité" etune� "cotisation� complémentaire"dont�les�aspects�techniques�ont�étédévoilés� dans� un� avant-projet� deréforme�de�la�direction�de�la�légis-lation� fiscale� et� dans� le� projet� deloi�de�finances�pour�2010.�La�réforme�-�dans�sa�version�défi-nitive� -� sera� intégrée� à� la� loi� definances� pour� 2010� qui� tradi-tionnellement� est� votée� le� 30�dé-cembre.�Il�reste�donc�à�peine�deuxmois� au� Gouvernement� et� auParlement� pour� en� affiner� lesdétails.� Les� grandes� lignes� voussont�données�ci-après.

La cotisation

locale d’activitéLe�champ�d’application�de�la�coti-sation� locale� d’activité� est� trèsproche� de� celui� de� la� taxe� profes-sionnelle� actuelle.� Le� nouvelarticle� 1447,� alinéa� 1� du� Codegénéral� des� impôts� (CGI)� seraitainsi�rédigé�:�"la cotisation localed’activité est due chaque année parles personnes physiques oumorales qui exercent à titre habi-tuel une activité professionnellenon salariée."Les� régimes� d’exonération� reste-raient� eux� aussi� les� mêmes,� àquelques� exceptions� près.� Parexemple,� le� régime� des� locationsd’immeubles� devrait� être� modifiéafin� de� supprimer� les� distorsionsactuelles�entre�locations�meubléeset�nues.�Elles�seraient�toutes�dans

le�champ�d’application�de�la�coti-sation� locale�d’activité,�sauf�pourles� propriétaires� qui� retirent� del’activité�de�location�moins�de�15000�€ par�an.

Sur quelles bases la cotisationlocale d’activité serait-elle calculée ?Rappel� :� la� taxe� professionnelleest� assise� sur� la� valeur� locativedes� immobilisations� corporellespassibles�de�la�taxe�foncière�ainsique� sur� les� autres� immobilisa-tions�non�passibles�de�cette� taxe,à� savoir� les�équipements�et�biensmobiliers.�L’assiette�de�la�nouvelle�cotisationlocale� d’activité� serait� constituéeuniquement�par� la�valeur� locativedes�biens�passibles�de�la�taxe�fon-

DE LA TAXE PROFESSIONNELLE À LA "COTISATION ÉCONOMIQUE TERRITORIALE"

En route vers la Véritable serpent demer, la réforme de la

taxe professionnelle vavoir le jour en 2010. Sa modification enprofondeur devrait

accroître lacompétitivité des

entreprises françaisespénalisées par cet

impôt souvent qualifiéd’injuste.

Page 21: Maine Eco 149

cière�(terrains,�constructions,�ins-tallations,� par� exemple).� La� partcorrespondant�aux�équipements�etbiens�mobiliers�disparaîtrait.�L’abattement� général� de� 16� %(article� 1472�A� bis� de� CGI),� quibénéficiait�à�tous�les�redevables�dela�taxe�professionnelle,�serait�éga-lement� supprimé.� Seuls� les� éta-blissements�industriels�auraient uncoup� de� pouce� étant� donné� leurssuperficies�importantes�:�la�valeurlocative�de�leurs�immobilisationsdevrait� faire� l’objet� d’un� abatte-ment�spécifique�de�15�%.�

Hypothèse des créations d’établissement Le� dispositif� de� l’article� 1478,� IIdu� CGI� qui,� en� cas� de� créationd’établissement,� réduisait� de�moi-tié la�base�d’imposition�du�nouvelexploitant�pour�la�première�annéed’imposition� (c'est-à-dire� l’annéequi� suit� celle� -� exonérée� -� de� lacréation)�serait�supprimé.�

Régime particulier de l’imposition selon les recettes Le� régime� spécial� d’impositionselon� les� recettes,� applicable� auxtitulaires�de�bénéfices�non�commer-ciaux,�aux�agents�d’affaires�et�auxintermédiaires� de� commerce� quiemploient�moins�de�cinq�salariés,serait�maintenu.�Ces� personnes� seraient� ainsi� im-posées� sur� la� valeur� locative� desimmobilisations� passibles� d’unetaxe� foncière� et� sur� une� fractionégale�à�6�%�de�leurs�recettes.

Quand et comment

verser la cotisation locale d’activité ? Les� règles� relatives� au� lieu� d’im-position,�à� la�période�de�référenceet� à� l’annualité� de� l’impôt� de-vraient�être�reprises�à�l’identique.

La cotisation complémentaireLa�cotisation�complémentaire�de-vrait� remplacer� l’actuelle� cotisa-tion�minimale�de�taxe�profession-nelle�assise�sur�la�valeur�ajoutée.La�cotisation�complémentaire�s’ap-pliquerait�à� tous�les�redevables�dela� cotisation� locale� d’activité� (àl’exception� de� ceux� soumis� aurégime�spécial�d’imposition�selonles� recettes� ;� voir� supra)� dont� lechiffre� d’affaires� annuel� est� supé-rieur�à�500�000�€.�L’assiette� de� cette� part� "valeurajoutée"� est� élargie� par� rapport� àla� taxe�professionnelle�puisque� lacotisation� minimale� de� taxe� pro-fessionnelle� ne� vise� aujourd’huique�les�entreprises�dont�le�chif-fred’affaires� est� supérieur� à7 600 000 € hors�taxes.�

Sur quelle base la cotisationcomplémentaire serait-elle assise ?Elle� serait� fixée� à� partir� de� lavaleur� ajoutée� produite� par� l’en-treprise.�La� valeur� ajoutée� à� rete-nir�fera�vraisemblablement�l’objetd’une� nouvelle� définition,� tenantcompte�notamment�de�l’évolutiondu�plan�comptable�général.

Comment calculer la

cotisation complémentaire ?Le� taux� de� la� cotisation� complé-mentaire� serait� progressif.� Nulpour�les�entreprises�dont�le�chiffred’affaires�est�inférieur�à�500�000�€(voir� supra),� il� s’étagerait� entre0,5�%�et�1,5�%�(taux�actuel�de�lacotisation� minimale� de� taxe� pro-fessionnelle)� selon� le�chiffre�d’af-faires�réalisé.

Entrée en vigueur et mesures transitoiresL’année� 2010� sera� une� année� detransition�pour�l’application�de�lanouvelle� cotisation� économiqueterritoriale�qui�serait�plafonnée�à�3%�de�la�valeur�ajoutée.�Le�gouvernement�dans�son�projetde� loi� de� finances� pour� 2010,envisage� des�mesures� d’aménage-ment� spécifiques� pour� éviter� depénaliser� certaines� entreprises� :un� abattement� de� 1� 000� € par�an� pour� les� petites� entreprises,�un� plafonnement� de� l’assiettetaxable�à�80�%�du�chiffre�d’affaireset� un� lissage� dégressif� sur� cinqans� pour� les� entreprises� qui� ver-ront� leur� cotisation� augmenter.Les�grandes� entreprises� de� réseaux(énergie,�télécom,�ferroviaire),�quibénéficient� largement� de� la� réfor-me,�seront�soumises�à�une�impo-sition�forfaitaire�spécifique.�

Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Pariswww.inforeg.ccip.fr

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

JURIDIQUE - 23

PANDÉMIE GRIPPALEdispense dedéclarationpréalable à la CNILPour préparer les entreprises àfaire face aux conséquences de lapandémie grippale, les pouvoirspublics les incitent à élaborer unplan de continuité d’activité (PCA).Ce document devrait, en principe,faire l’objet d’une déclarationpréalable à la CNIL puisqu'il estsusceptible de contenir desinformations personnelles.Toutefois, dans un souci desimplification de la procédurecompte tenu du contexte, la CNIL adécidé de dispenser les entreprisesde cette obligation de déclarationpréalable. En contrepartie, lesentreprises s’engagentnotamment : - à limiter les informations

recueillies, - à supprimer ces informations

dès la fin de la pandémie, - à ne pas faire figurer de données

médicales sur les personnesatteintes de la grippe,

- à ce que l’accès aux donnéessoit strictement réservé auxpersonnes habilitées du servicedes ressources humaines ou dela cellule de crise mise en place.

Communiqué du 21 septembre 2009 dans la rubrique "Actu CNIL" et délibération n° 2009-476 du 10 septembre 2009. www.cnil.fr

réforme

Page 22: Maine Eco 149

MAISONS DE L'APPRENTISSAGE ET DE LA CRÉATION D’ENTREPRISE

L’imposant� hall� de� la� Chambre� de� commerceet� d’industrie� du� Mans� et� de� la� Sarthe,� quiaccueillait�la�bourse�aux�produits�agricoles�à�lafin�du�XIXe siècle,�vient�de�retrouver�sa�voca-tion� première� de� lieu� d’animations,� de� ren-contres�et�d’échanges�au�profit�de�l’activité éco-nomique�départementale.Dans� un� décor� faisant� la� part� belle� au� designcontemporain�tout�en�préservant�l’architec-tureoriginelle�du�site,�les�Maisons�de�l’apprentissa-ge� et� de� la� création-transmission� d’entreprise,inaugurées� vendredi� 6� novembre,� sont� désor-mais�opérationnelles.�

"La CCI est depuis toujours attachée à la défen-se de l’apprentissage. Pour preuve : dès 1902,notre chambre consulaire publiait un premierrapport pour la promotion de ce mode d’ensei-gnement dans l’industrie, souligne� JoëlGrouas,� directeur� général� de� la� CCI.� Noussommes convaincus que l’apprentissage est un excellent moyen d’acquérir un savoir-faire à partir d’une expérience profession-nelleconcrète qui, de surcroît, peut conduire à créer ou à reprendre une entreprise. C’est uneécole de la vie qui mène sur la voie de la réussite."

24 - DOSSIER

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

Un site exceptionnelLe 9 novembre, les Maisons de

l’apprentissage et de la création-transmission d’entreprise ont

ouvert leurs portes dans le hallde la Chambre de commerce et

d’industrie du Mans et de laSarthe. Cette initiative poursuit

deux objectifs : d’une part,valoriser l’apprentissage en

accompagnant les jeunes danscette voie qui répond aux besoins

du marché ; d’autre part,favoriser la création et la

transmission d’entreprise enoffrant, aux porteurs de projets,l’opportunité de rencontrer, surun même lieu, tous les acteurs

qui pourront les aider àconcrétiser leurs démarches…

avec succès. Cette réalisation qui s’appuie surun emplacement de premier plan,

sur les technologies les plusnovatrices et sur de nombreux

partenaires, prend tout son relief dans le contexteéconomique actuel…

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Un outil de promotion et de reconnaissance pour l’alternancePourtant,�bien�que�les�Pays�de�la�Loire�soienten�pointe�en�ce�domaine,�avec�plus�de�30�000apprentis�sous�contrat�en�2008,�les�formationsen� alternance� ne� sont� pas� suffisammentconnues,� notamment� dans� l’industrie,� commele� souligne�Christophe�Alfandari,� directeur�ducentre�du�Mans�de� l'AFPI�Pays�de� la�Loire (1)�:"Nos métiers manquent de visibilité. La représentation du travail d’un outilleur, d’un

chaudronnier, voire d’un tourneur-fraiseur, resteobscure pour le public et le statut d’apprentin’est pas assez valorisé. Pourtant, les chefsd’entreprise étaient, avant la crise, à larecherche d’élèves en alternance pour remplacerla génération du baby-boom qui part en retrai-te. De plus, le niveau des formations s’estincontestablement élevé au cours de ces der-nières années et les industriels embauchentgénéralement au niveau bac."

C’est� pourquoi� la� Maison� de� l’apprentissagesuscite� l’enthousiasme� du� directeur� du� centredu� Mans� de� l'AFPI.� "Ce projet a immédiate-ment obtenu le soutien de tous les respon-sables des centres de formation d'apprentis(CFA) car cet outil nous donne les moyens deconcrétiser notre volonté commune de pro-mouvoir l’alternance qui est la raison d’être denos établissements. C’est une reconnaissancepour un mode d’enseignement adapté auxbesoins des entreprises."Les� responsables� des� six� CFA� sarthois� seréjouissent�aussi�de�pouvoir�se� rapprocher�desprofessionnels�et�organismes�travaillant�sur�lacréation�et�la�transmission�d’entreprise.�"Nousformons régulièrement des jeunes dont l’ob-jectif est de créer leur entreprise, souligneChristophe� Alfandari.� Nous pourrions ainsienvisager des opérations communes. Il y a dessynergies à développer."

Réduire l’espace-temps et démystifier le mondeéconomique"L’ouverture de ces maisons arrive à unmoment opportun. La crise économique pro-voque des remises en question qui peuventaboutir à l’émergence de projets. C’est pour-quoi il est plus que jamais utile de pouvoirréunir en un même lieu tous les acteurs habi-lités à accompagner les créateurs ou repreneursd’entreprise",�ajoute�Denis�Delamare,�pré-sidentde� l’association� des� experts-comptables� de� laSarthe."La Maison de la création-transmission d’en-treprise s’inscrit dans le prolongement du travail que nous menons en partenariat, depuisplusieurs années, avec le réseau

DOSSIER - 25

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

Le plan d’urgence pour l’emploi des jeunes,lancé par le gouvernement, donne la prioritéau développement de l’apprentissage. Ainsi,pour tenir les objectifs fixés de 320 000contrats d’apprentissage et 170 000contrats d’apprentissage conclus pour cette année scolaire (soit respectivement 35 000 et 30 000 de plus que sur2008/2009), l’État a mis en place plusieursmesures importantes : exonération decharges sociales sur un an pour l’embauched’un apprenti (1) (avec prime de 1 800 € pourles entreprises de moins de 50 salariés), etprime de 1 000 à 2 000 € pour tout contratde professionnalisation. Des aides sontégalement accordées aux entreprisesembauchant des stagiaires en CDI (prime de 3 000 €) et 50 000 nouveaux contratsinitiatives emploi ont été créés. De plus, le parlement vient d’assouplir les modalitésd’entrée en apprentissage (possibilité de

commencer son cursus sans contrat,ouverture du contrat de professionnalisation aux titulaires du RSA, possibilité d’entrer en CFA dès l’âge de 15 ans…).Les Chambres de commerce et d’industrie, et notamment la CCI sarthoise, soutiennent et accompagnent ce plan en créant des"développeurs de l’apprentissage" chargésde promouvoir ce mode d’enseignement quise traduit par 75 % d’embauche à l’issue dela formation. Des actions pour lareconnaissance des tuteurs se mettent aussien place. Dans ce cadre, la Maison de l’apprentissage,qui vise également à valoriser les maîtresd’apprentissage, prend toute sa dimension.

(1) La mesure ne s’applique qu’aux entreprises de plus de dixsalariés.

UN TRAIN DE MESURES POUR L’APPRENTISSAGE

Christophe Alfandari, directeur du centre du Mans de l’AFPI,précise que l’objectif de la maison de l’apprentissage est depromouvoir l’ensemble des CFA et l’apprentissage.

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CCI-Entreprendre en France (2). De surcroît, ellepermet de concentrer sur un même lieu les dixétapes du parcours d’un créateur ou repreneurdéfinies par notre profession."Ainsi,�Denis�Delamare�souligne�les�deux�inté-rêts�majeurs�de�la�maison�initiée�par�la�CCI�duMans�et�de� la�Sarthe� :�"D’une part, elle réduitl’espace-temps, permettant au porteur de projetde rencontrer sans attendre tous les interlocu-teurs indispensables à sa réussite en passant àtravers tous les filtres. D’autre part, elle démys-tifie le monde économique en démontrant que

celui-ci n’est pas inaccessible. Cette initiativeest un bon moyen de briser les préjugés et lescodes.""Nous nous sommes mis à la place du publicpour créer une place de marché de tous les ser-vices en rassemblant les 19 ordres profession-nels, services publics, organismes et associa-tions que nous avons identifiés, résume� JoëlGrouas. Notre but est de simplifier les tâchesde chacun pour qu’ensemble nous soyons plusefficaces."

Un "guichet unique"À� l’évidence,� deux� atouts� distinguent� le�"guichet� unique"� des� apprentis,� créateurs� etrepreneurs� sarthois� :� son� emplacement� et� sacapacité� à� rassembler� les� acteurs� locaux."Notre hall, que nous n’occupions que spora-diquement, était vécu comme un fossé entre laCCI et la population. Désormais, les aména-gements donnent envie de pousser notreporte",� confie� le� directeur� général� de� la�CCI.�"C’est un formidable moyen de réinvestirle cœur de la ville en offrant un service de proximité",�ajoute�Christophe�Alfandari.De�même,� la� participation� active�de�25�parte-naires�est� l’une�des�conditions�de�cette� réussi-te� ;�une�occasion� immanquable�de�rationaliseret� de� mutualiser� les� moyens� pour� mettre� enplace�de�nouvelles�synergies.

26 - DOSSIER

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La maison de l’apprentissage, ouverte du lundi au samedi, apportera des informations sur les formations en apprentissagedu CAP à bac + 5.

Les centres de formationpartenaires de la Maisonde l’apprentissage

- Groupe CCI Formation- CFA de la Chambre de métiers

et de l’artisanat de la Sarthe- CFA du bâtiment et des travaux publics- CFA de l’industrie et de la métallurgie

(AFPI)- CFA de la coiffure- CFA de l’agriculture et de l’horticulture

Les partenaires de laMaison de la création-transmission d’entreprise

Des chambres consulaires- Chambre de commerce et d’industrie

du Mans et de la Sarthe (CCI-Entreprendre en France)

- Chambre de métiers et de l’artisanatde la Sarthe

Des ordres professionnels- Ordre régional des experts-comptables- Ordre des avocats - Ordre des notaires- Fédération bancaire française- Comité de liaison des centres de

gestion (CLCG)

Des services publics- Services fiscaux- Urssaf- Pôle Emploi 72

Des organismes et associations d’aides à la création-transmission d’entreprises

- Oséo- Carrefour entreprises Sarthe- Émergence- Association pour le droit à l’initiative

économique (Adie)- Cédants et repreneurs d’affaires (CRA)- Clés en main 72- Entente des générations pour l’emploi

et l’entreprise (Egee)- Fonds de développement solidaire

(Fondes)- Réseau d’initiatives locales pour

l’emploi (Rile)

“L’ordre des experts-comptables est présent chaque matingrâce à un professionnel qui reçoit sans rendez-vous”,indique Denis Delamare, le président de l’association sarthoise.

Page 25: Maine Eco 149

Neuf écrans tactiles, 250films, 8 bureaux équipés…un accueil permanent"Les six CFA participants ont accepté demobiliser les ressources nécessaires pouraccueillir les futurs apprentis, leurs familles etles maîtres d’apprentissage potentiels, du lundiau samedi, en fonction des besoins observés.Nous pouvons même envisager d’impliquerdirectement nos apprentis",� assure� le� directeurdu�centre�du�Mans�de�l'AFPI.�Ce�dernier�préci-se�que�:�"notre objectif est bien de promouvoirl’ensemble de nos établissements et ladémarche de l’apprentissage qui permet d’ap-préhender à la fois le monde du travail et celuide la formation."Chaque�visiteur�est�reçu�par�un�professionnel,ainsi� que� par� une� animatrice� permanenteemployée� par� la� CCI,� chargée� d’organiser� lespermanences,�de�promouvoir� le� site,�d’impul-ser� et� coordonner� les� événements� (forums,réunions,� démonstrations…).�Les� usagers� ontà� leur� disposition� neuf� écrans� tactiles� présen-tant,� à� travers� des� petits� films,� environ� 250métiers.�Dans�la�partie�centrale�du�hall,�les�19�partenairesde� la�maison�de� la�création-transmission�d’en-treprise� disposent� de� neuf� bureaux� équipéspour� des� entretiens� individuels� (l’agenda� estgéré�par�la�CCI)�et�d’une�salle�de�réunion�pou-vant�accueillir�60�personnes.�"L’ordre régio-naldes experts-comptables, représenté par sonassociation départementale, est présent chaquematin grâce à un professionnel qui reçoit sansrendez-vous. Tous les collègues jouent le jeu,précise�Denis�Delamare. Nous voulons notam-

ment saisir cette occasion pour resserrer lesliens avec nos partenaires pour répondre auxbesoins du demandeur et, en particulier, s’as-surer rapidement de la viabilité de son projet."De�l’avis�de�tous�les�professionnels�impliquésdans�cette�réalisation,�les�Maisons�de�l’appren-tissage� et� de� la� création-transmission� d’entre-prise� tombent� à� point� nommé,� à�l’heure� où� la� conjoncture� économique� se�traduit� par� un� ralentissement� des� embauchesd’apprentis� et� par� une� perte� de� valeur� dunombre�d’entreprises.

:::::: Emmanuel Chevreul

(1) L’AFPI des Pays de la Loire compte six centres de formation et

accueille 1 100 apprentis dont 400 sur Le Mans.

(2) CCI-Entreprendre en France est un dispositif qui accompagne lacréation, la reprise ou la transmission d’une entreprise commerciale,industrielle ou de services. Dans ce cadre, le service de la CCI organiseune demi-journée d’information hebdomadaire, un stage de cinq jourstous les mois. Les candidats sont accompagnés pendant tout le pro-cessus d’élaboration du dossier (avec étude de faisabilité, organisationde rendez-vous individuels auprès d’un réseau d’experts-comptables,avocats, notaires…) et des aides peuvent être attribuées. Au Mans,l’équipe CCI-Entreprendre en France comprend cinq conseillers. 1 600contacts ont été établis au cours de ces dernières années par ce service. Renseignements au 02 43 21 00 10.

DOSSIER - 27

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À ce jour, 43 % des chefs d’entreprisesarthois ont plus de 50 ans et 27 % ont plus de 55 ans. Ces chiffres éloquents,supérieurs à la moyenne nationale,démontrent combien la question de latransmission d’entreprise est cruciale.Nombre d’activités risquent en effet dedisparaître dans les prochaines années si les dirigeants concernés ne règlent pas leursuccession avant leur départ en retraite.Dans ce but, la CCI sensibilise lesentrepreneurs à la question de latransmission, les accompagne et se propose

d’établir un diagnostic pouvant être financépar l’Agence pour la création d’entreprises(APCE) qui a même créé un kit "cédant-repreneur" (avec guide, fiches pratiques…)."Ces bilans, réalisés en partenariat avecd’autres professionnels comme les experts-comptables, permettent de faire un état deslieux de l'entreprise, de déceler les éventuelsobstacles, d’identifier des profils derepreneurs et d’arrêter un plan d’actions…,explique Peggy Charmi, conseillère chargéede la transmission à la CCI. Nouscommençons aussi à développer une

démarche de mailing qui consiste à contacterles entreprises correspondant à la recherched’un repreneur et à organiser les rencontresen respectant la confidentialité. Lespremières expériences sont tout à faitconcluantes."Des réunions d’information sont égalementproposées très régulièrement. "Un processusde transmission doit être lancé bien en amontcar il s’étend en moyenne sur deux ans",rappelle Peggy Charmi.

Contact : Peggy Charmi au 06 83 05 96 84

LA TRANSMISSION D’ENTREPRISEDe nouveaux moyens pour une priorité absolue

Les usagers ont à leur disposition neuf écrans tactiles.

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28 - DOSSIER

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Quelles sont les raisons qui vous ontconduit à créer les Maisons del’apprentissage et de la création-transmission d’entreprise ?Les Maisons de l’apprentissage et de lacréation-transmission d’entreprise sont unprojet unique en France que j’ai lancé depuisplusieurs années et que je suis, parconséquent, très heureux de voir aboutir.Au départ, j’ai fait le constat suivant : la CCIdoit impérativement s’ouvrir vers le public et,plus particulièrement, vers ses ressortissantsd’aujourd’hui et de demain. Nous devons,

comme l’exprimait mon regretté ami Serge Dreux : "faire savoir à l’extérieur ce que nous faisons à l’intérieur". Pour atteindre cet objectif, l’idée a étéd’exploiter l’emplacement exceptionnel denotre hall d’accueil, au cœur du département,en mettant ce lieu, sans contrepartiefinancière, à la disposition et au bénéfice desacteurs de l’apprentissage, de la création et de la transmission d’entreprise.Dans cet esprit, nous avons choisi derassembler un grand nombre de partenaireset, dès les premières rencontres, notre projeta reçu un écho favorable de la part desresponsables des centres de formationd’apprentis. Il a, également, été très bienaccueilli par tous les représentants desprofessions intervenant auprès des créateurset repreneurs d’entreprise. Ainsi, à travers le dialogue que nous avons instauré, chacuna pu apporter sa pierre à l’édifice.

Quelles sont les principalescaractéristiques de la Maison de l’apprentissage ?J’ai naturellement souhaité privilégierl’audiovisuel qui est, plus que jamais, l’outilde communication le plus familier à tous lespublics et le mieux maîtrisé par la jeunesse.C’est pourquoi nous avons installé desécrans tactiles à partir desquels les visiteurspourront visionner près de 250 filmsprésentant les différents métiers.De même, nous avons aménagé un studio detélévision dans lequel seront enregistréesdes émissions réunissant, par exemple, leschefs d’entreprise sarthois et leurs apprentis.Cette maison doit être un lieu vivant, animé,pour valoriser au mieux l’apprentissage.

Quels sont les liens entre la partie du hall réservée à l’apprentissage et celle qui est dédiée à la création et la transmission d’entreprise ?Mon expérience professionnelle m’a montréque l’apprentissage mène à de nombreusesfonctions et il n’est pas rare que lesapprentis deviennent ensuite des créateursd’entreprise. Le lien entre les deux entités de la Maison me semblait, par conséquent,logique.

Comment ce nouveau service de la CCIpeut-il favoriser la création et latransmission d’entreprise ?Nous avons voulu regrouper, sur un mêmelieu, toutes les professions qu’un créateur ou un repreneur doit rencontrer pour mener à bien son projet et lui donner, ainsi, toutes les chances de réussir. Notre objectif est d’assurer la mutualisation des moyens, de favoriser le développementde synergies nouvelles pour que le porteurde projet puisse obtenir, sur le site, tous les renseignements et les conseilsnécessaires afin que sa démarche aboutisse à la création ou à la transmission d’une entreprise en l’espace de 24 heures.En conclusion, à travers ce nouveau service,la CCI est parfaitement dans son rôle defacilitateur et de moteur du développementéconomique local.Ces Maisons de l’apprentissage et de lacréation d’entreprise sont aussi un facteurd’émulation pour l’ensemble des équipes de la CCI. Elle va, notamment, donner unnouvel élan au dispositif CCI-Entreprendre en France qui a déjà fait ses preuves.

INTERVIEW DE BERNARD WARAIN

Président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe

Quatorze entreprises, dont treize sarthoises, sont intervenues sur le chantier d’aménagement des Maisons de l’apprentissage et de la création-transmission d’entreprise, donnant, sans exception, pleinement satisfaction à la CCI.

Architecte : Béton Citron (Le Mans) ; gros œuvre : SARL Boulard (Le Mans) ; portes automatiques : Record (La Guierche) ;cloisons/doublage/plâtrerie et plafondssuspendus : Isol’Tech (Arnage) ; menuiseriesbois : Rémi Antoine (Coulaines) ; ossature bois :Leroux (Nogent-le-Bernard) ; cloisons mobiles :Bureaux et cloisons concept (Joué l’Abbé) ;

électricité/informatique/téléphonie : EGE 72 (Le Mans) ; serrurerie : Mareau (Chantrigné -Mayenne) ; plomberie/ chauffage/ventilation :Roy (Moncé-en-Belin) ; peinture et revêtementsdes murs : GSP (Yvré-l’Évêque) ; revêtementssols souples : Gonsard sols (St-Pavace) ; sol résine : API (La Suze) ; enseigne/mapping :Publi 24 (Le Mans).

TRAVAUXToute la Sarthe sur le chantier

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Pour� sa� participation� au� salonPollutec�de�Casablanca�et�pour�unemission� commerciale� au� Marocen�octobre�dernier,�la�société�man-celle� Package� Global� Services areçu�deux�Prim'Export (1),�subven-tion�régionale�qui�finance�une�par-tie� des� dépenses� engagées.� "C'estnotre première démarche à l'exportet sans cette aide, je n'y serais pasallé, explique� franchement� DidierFleury,� dirigeant� de� cette� jeuneentreprise� de� trois� personnes� spé-cialisée� dans� le� traitement� desfluides� industriels.� C'est une aideconséquente par rapport à notreprojet. Nous en avons prisconnaissance par l'intermédiaire duconseiller à l'international de laCCI. Le prix du stand et l'organi-sation de la mission sont pris en charge. Il me reste les frais de déplacement et d'hébergement."Package�Global�Services�sou-haitefaire� de� la� revente� via� un�

distributeur� ou� prendre� des� accordsde�partenariat�ou�monter�une�filia-le� au� Maroc. "Notre but à termeserait de produire sur place pourvendre au Maroc et dans sa zone delibre-échange : Algérie, Égypte,Jordanie et Tunisie."

Avant�de�prospecter�à�l'internatio-nal,� le� laboratoire� Biodevas� deSavigné-l'Évêque,� spécialisé� dansla� formulation� et� la� fabricationd'ingrédients� phyto-nutritionnelspour� végétaux� et� animaux,� s'estlui� aussi� renseigné� auprès� de� laCCI.� "Nous ne savions pas queldispositif d'aides existait pour lespetites entreprises, indique� Jean-Louis�Blua,�qui�dirige�l'entrepriseavec�son�fils�François�(15�salariés).Depuis, nous avons bénéficié deplusieurs Sidex (1) pour des mis-sions de prospection. La premièrea eu lieu en Italie au printemps2008 et l'organisation n'a pas été

à la hauteur de nos attentes. Parcontre, la mission en Angleterrefin 2008 s'est révélée très positi-ve et celle en Espagne en 2009,menée par Astrid Dheillyd'Ubifrance, a été excellente. Dansnotre activité, il faut attendre la finde la phase d'essai dans le végétalou l'animal, avant d'avoir desretombées. Pour l'Italie, on chercheune personne sur place pour com-mencer les ventes. Pour les deuxautres pays, les essais sont encours."

Biodevas� a� aussi� un� VIE (1) enPologne� pour� démarcher� ce� pays,la�Hongrie�et�l'est�de�l'Allemagne."Notre VIE, recruté via Ubifrance,a pleinement rempli sa mission.Très dynamique, il a largementprospecté, réalisé une étude de mar-ché, mis en place des essais dans levégétal et l'animal, pris de nom-breux contacts avec des distribu-

30 - INTERNATIONAL

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Sans Prim’Export, Package Global Servicesn’aurait ni participé à Pollutec à Casablanca, ni à la mission commerciale au Maroc.

Pour prospecter à l’international, Biodevas s’appuie sur plusieurs aides : Sidex, VIE, assurance prospection Coface.

VOUS AVEZ UN PROJET À L'EXPORT

Pensez aux aides financièresProspection, participation à un salon, finalisation

d'un contrat, recrutementd'un VIE, implantation…

plusieurs aides financièresrégionales ou nationalesexistent pour faciliter le

développement internationaldes entreprises. Témoignages.

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teurs. Les premières commandessont prévues pour début 2010. Samission de douze mois accomplie,nous avons prolongé son contratde six mois et nous l'embauche-rons ensuite. La prise en charge del'indemnité mensuelle du VIE parla Région des Pays de la Loirependant douze mois est vraimentune excellente formule. Parcontre, le système de domicilia-tion sur place est à revoir. Lesgrandes entreprises françaises pré-sentes dans le pays ne sont pasforcément à même d'accueillirvotre VIE… Le nôtre est installéchez Delkia (filiale de Véolia) àPoznan".� Biodevas� compte� recru-ter� un� deuxième� VIE� pour� lesmarchés� espagnol� et� portugaiscette�fois.�Elle�est�actuellement�àla�recherche�de�candidats.

Pour�cette�prospection�à�l'étrangeret�ses�essais�produits,�le�laboratoirebénéficie� de� l'assurance� prospec-tion�Coface(1).�"Pour un investis-sement de 200 000 €, nous tou-chons 40  000 € par an pendanttrois ans. À partir d'un certainchiffre de vente, on commence àrembourser la garantie octroyée.C'est un système avantageux quiévite de prélever sur les fonds pro-pres de l'entreprise," se� féliciteJean-Louis�Blua.Même� sentiment� pour� OlivierBrière,� dirigeant� d'Hydra� Système

à� La� Bazoge� (20� salariés).� Cefabricant� de� couvertures� automa-tiques� de� piscines� a� toujours� faitun�peu�d'export�depuis�sa�créationen�1996.�Mais�depuis�cette�année,c'est� une� démarche� active,� avecune� embauche� en� Allemagne."L'assurance prospection Cofacerembourse une partie de notrebudget prévisionnel sur trois ans(recrutement, frais de fonctionne-ment en Allemagne, etc.), soit65 % des dépenses dans la limitede 300 000 €. Nous devons rem-bourser cette somme dans lesquatre années suivantes en fonc-tion des ventes réalisées enAllemagne. Si, à l'expiration ducontrat, les ventes sont insuffi-santes pour rembourser la totalitédes indemnités perçues, le soldereste acquis." Un�principe�intéres-sant�qui�a�définitivement�convain-cu�le�chef�d'entreprise�de�se�lancerà� l'export� "Pour une PME, cettedémarche représente un effortfinancier et organisationnel qui nedoit surtout pas mettre en périll'existant. Tout l'intérêt de cetteassurance est de réduire le risque àl'export," conclut�Olivier�Brière.

:::::: Karine Méteyer

(1) Voir encadré.

INTERNATIONAL - 31

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Prim'ExportPour favoriserl'internationalisation des trèspetites entreprises et des filièresd'excellence de la région, cetteaide du Conseil régional financeen partie des missions deprospection et la participation àdes salons à l'étranger. En 2010,l'aide devrait être portée à troisprojets par an (au lieu de deux).

Sidex(Soutien individualisé aux démarches à l'export)Pour permettre aux PME et TPEde finaliser un projet dedéveloppement international, le Sidex, géré par Ubifrance,finance en partie la rencontre à l'étranger d'un futur client,agent, distributeur ou unemission de prospection sur unnouveau marché. Six projets parentreprise et par an peuvent êtrepris en charge, dans tous lespays (mais certaines zones sont prioritaires).

VIE(Volontariat international en entreprise)La PME peut renforcer sonéquipe en confiant à un jeunediplômé une mission à l'étranger(commerciale ou technique)d'une durée de 6 à 24 mois. Le statut public du VIE exonèrel'entreprise de toutes chargessociales en France. Danscertaines conditions, l'entreprisepeut bénéficier d'un financementunique en France : la prise encharge par la Région des Paysde la Loire de l'indemnitémensuelle du VIE, pour unedurée de 12 mois.

Assurance prospection CofaceCette assurance vise à alléger la charge financière et à seprémunir contre le risqued'échec commercial. La garantiepeut couvrir un ou plusieurspays étrangers et tous les fraisde prospection (la prime s'élève

à 2 % du budget de prospectiongaranti). Elle peut représenterjusqu'à 65 % des dépensesgaranties (80 % pour les jeunesentreprises innovantes ou ayantbénéficié d'une assuranceprospection réussie au cours des trois dernières années).

Crédit d'impôt prospectioncommercialeIl est accordé à toute PME quirecrute un salarié pour l'export(y compris VIE) pour prospecter à l'étranger. Égal à 50 % desdépenses engagées sur 24 moisà partir du recrutement(transport, hébergement,recherche d'informations,participations à des salons, etc.),ce crédit d'impôt est plafonné à 40 000 € (80 000 € pour lesassociations ou groupementsd'entreprises). Il ne peut êtreobtenu qu'une fois.

Prêts et garantiesOséo et la Coface proposentdifférents dispositifs pourfavoriser les investissements àl'export : des prêts sans garantieà conditions préférentielles poursoutenir l'export aux garanties etfinancements pour s'implanter à l'étranger.

Objectif PerformanceCette subvention de la Régiondes Pays de la Loire a pourobjectif de renforcer lacompétitivité des PME duterritoire en accompagnant dans la durée leurs projets dedéveloppement significatifs, et en particulier leursinvestissements immatériels(recrutement de cadres,prestations externes de conseils et d'études).

Pour connaître le dispositif le mieux adapté àvotre projet, contactez votre conseiller CCI àl'international : Francis Landier.

Pour Olivier Brière, dirigeant d’Hydra Système, l’assurance prospection Coface permet deréduire le risque à l’export.

LES DIFFÉRENTES AIDES FINANCIÈRES

Selon les objectifs de l'entreprise et l'état d'avancement de son projet, plusieurs aides existent :

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CONJONCTURE - 33

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Enquête mensuelle de conjoncture dans l 'industrie

(octobre�2009)Selon� les� chefs� d'entreprise� interrogés� en� octobre,� la� conjonctureindustrielle� continue� de� s’améliorer� :� l'indicateur� synthétique� du�climat� des� affaires� progresse� pour� le� septième� mois� consécutif.L’indicateur� de� retournement� se� stabilise� dans� la� zone� indiquant� uneconjoncture�favorable.�Les� entrepreneurs� de� l’industrie�manufacturière� sont� de� plus� en� plusnombreux�à�déclarer�que� leur�activité�passée�a�progressé.�Les� stocksde� produits� finis� demeurent� jugés� inférieurs� à� leur� niveau� de� longuepériode.� Les� carnets� de� commandes,� notamment� étrangers,� se� regar-nissent�de�nouveau,�mais�demeurent�considérés�comme�peu�étoffés.�Les�perspectives�personnelles�de�production�pour�les�prochains�moiscontinuent� de� s’améliorer.� Les� perspectives� générales,� qui� représen-tent� l’opinion� des� industriels� sur� l’activité� de� l’industrie� dans� sonensemble,�poursuivent�leur�redressement.(source Insee)

2009

2008

318€

358€

344€

431€

374€

308€

9 %

321€

344€

334€

327€

-4 %

313€

302€

326€

3 %

ÉVOLUTION DES DÉPENSES MENSUELLES EN GMSCONSOMMATION DES MÉNAGES EN GMS L'analyse de septembre

Calculé mensuellement, pour les 9 000foyers panélistes, cet indicateur mesurel’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panélisteMarketingScan, dans 22 GMS d’Angerset du Mans (12 hypermarchés et 8 supermarchés).Cet indice est la combinaison de deux indicateurs :- le panier moyen du panéliste par

passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur"qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation,entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ;- le nombre mensuel de visites.

Budget moyen = panier moyen parpassage x nombre de visites mensuelles.

Méthodologie du baromètre MarketingScan

1 498 : L’indice�du�coût�de�la�construction�(ICC)�est�l’un�des�indices�appli-cables�lors�de�la�révision�ou�du�renouvellement�du�bail�commercial.�Il�estfixé�à�1 498�pour�le�2e trimestre�2009,�soit�une�baisse�de�-�4,10�%�sur�un�anet�une�hausse�de�+�10,97�%�sur�trois�ans.

102 , 05 : L'indice�des�loyers�commerciaux�(ILC)�du�2e trimestre�2009�estfixé�à�102,05,�soit�une�hausse�de�0,84�%�sur�un�an.�Pour�mémoire,�lorsquel e s �parties�choisissent�d'appliquer�l'ILC,�celui-ci�sert�de�référence�pour�détermi-ner�le�nouveau�loyer�en�cas�de�révision�ou�de�renouvellement�du�bail�com-mercial.

3, 79 % : Taux�d'intérêt�légal�pour�2009.�Ce�taux�sert�de�référence�dans�le�cal-cul des�pénalités�de�retard.�Pour�les�contrats�conclus�à�partir�du�1er janvier2 0 0 9 , �l'article�21�de�la�loi�de�modernisation�de�l'économie�(LME)�du�4�août�2008�prévoit�que�le�taux�minimal�d'intérêt�pour�les�pénalités�de�retard�fixé�par�les�parties�est�égal�à�la�trois�fois�le�taux�de�l'intérêt�légal.�

Indicateurs économiquesTENDANCES

Après un été morose, laconsommation en grande surfaceconnaît un rebond sur le mois deseptembre avec une progression de+ 3 % versus septembre 2008.

Si les mois de septembre 2007 et 2008 avaient eux été peudynamiques avec des évolutions de seulement + 1 %, les foyerssemblent, comme prévu lors dubaromètre d’août, avoir décalé unepartie de leurs achats sur ce moisde septembre.

L’analyse détaillée montre en effetque si les foyers ont fréquenténormalement les points de vente,avec notamment une accélérationsensible de leur fréquence d’achatversus le mois d’août, leur paniermoyen a lui progressé de + 4 %pour atteindre 53 € sur le mois.

Cette tendance sera-t-elleconfirmée sur octobre ? L’an passé,la forte croissance de + 6 % étaitliée essentiellement à une inflation des prix de vente.

Institut d’études de marché, MarketingScan a développé en Franceles deux plus grands marchés-test d’Europe, Angers et Le Mans,comprenant un panel distributeurs et un panel consommateurs. MarketingScan est une filiale de Médiamétrie, leader de la mesured'audience en France, et de GfK AG, 2 e groupe européen d'études de marché.

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34 - D’UNE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES…

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Éloigné�des�centres�urbains�et�desprincipaux�axes�routiers,�le�Val�duLoir�ne�bénéficie�pas�d’une�situa-tion� géographique� favorable� audéveloppement�industriel�et�pour-tant,�comme�le�souligne�le�prési-dent� de� la� communauté� de� com-munes,� François� Roncière� :"nous conservons un solide tissude petites et moyennes entreprisesqui représente encore près de 400emplois." L’élu� cite� ainsi  :Rustin� (voir� encadré),� BBA� (pas-sementerie,� maroquinerie),� Baxi(production� de� radiateurs),� leschampignonnières� chartraines,AAC� (fabricant� de� composantsacoustiques),� Tancogne� (usinage),ou� encore� GP� méca� (mécaniquegénérale)� installée� dans� la� pépi-nière� d’entreprises� de� la� commu-nauté�de�communes…�"Le territoire pourrait, cependant,bénéficier d’une nouvelle dyna-mique si l’axe routier qui nousrelie à Château-du-Loir et à l’A 28

était amélioré",� reconnaîtFrançois�Roncière,�convaincu�quele� développement� du�Val� du� Loirpasse�désormais�par�le�parc�d’acti-vités� départemental� du� SudSarthe.� "Nous participons au fi-nancement de ce projet qui portesur la viabilisation de plus de centhectares à proximité de la sortied’autoroute de Château-du-Loir.Convaincus de l’attractivité de cesterrains, nous avons, par consé-quent, bon espoir de tirer profit desimplantations d’entreprises quirésulteront de cet investissement.Celles-ci devraient favoriser l’arri-vée de nouveaux habitants etouvrir de nouveaux marchés à nosartisans."

150 artisans etcommerçantsDès�à�présent,�l’économie�du�Val�duLoir�peut�s’appuyer�sur�un�remar-quable� réseau� de� 150� entreprises

artisanales� et� commerciales. "Lazone que nous avons aménagée ily a une dizaine d’années à la sor-tie de La Chartre, sur la route deRuillé-sur-Loir, est d’ailleurs,pour l’essentiel, occupée par desartisans et des commerçants, dontle Super U" (voir� interview� deLudovic� Rondeau),� préciseFrançois� Roncière,� égalementmaire-adjoint�de�La�Chartre-sur-le-Loir.�Aujourd’hui,�une�grande�partie�deces� professionnels� bénéficie� del’incontestable� vocation� touris-tique� du� territoire.�Au� cœur� de� laVallée� du� Loir,� de� Poncé-sur-le-Loir� à� Marçon� en� passant� parLhomme,� Chahaignes,� Ruillé-sur-Loir�et,�bien�évidemment,�LaChartre-sur-le-Loir,� cette� inter-communalité� regorge� de� riches-ses� patrimoniales� ou� naturelles,de� lieux� d’hébergement� ainsi� quede� multiples� équipements� de� loi-sirs�qui,�dès�qu’arrivent�les�beaux

LE VAL DU LOIR

Territoire de 7 000habitants au sud-est du

département, lacommunauté de

communes du Val du Loirregroupe les neuf

communes du canton deLa Chartre-sur-le-Loir.Cette terre céréalière,

d’artistes et de vignerons,où se réfugient de

nombreux citadins à labelle saison, s’appuienaturellement sur le

tourisme pour assurerson développement

économique et,notamment, artisanal

et commercial.

Le tourisme au cœur

François Roncière, président de la communauté de communes du Val du Loir.

ADVL

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jours,�attirent�des�milliers�de�visi-teurs.�De�surcroît,�depuis�plusieursdécennies,�la�région�est�très�priséedes� citadins� qui� ont� repris� etréaménagé� en� résidences� secon-daires� nombre� de� maisons� debourgs�et�autres�anciennes�fermes.

Artisanat d’art,bases de loisirs et vignoblesAinsi,� au� fil� des� ans,� des� bou-tiques�d’artisanat�d’art�ont�prospé-ré�et�se�sont�taillées�une�flatteuseréputation� au-delà�même� du� péri-mètre� intercommunal.� Les� ate-liers�du�Lérot,� les�Semailles�et�labrocante,� à� La� Chartre,� sont� deslieux�de�passage�incontournables,tout� comme,� à� Poncé,� la� verreried’art�de�Gérard�Torcheux�et�les�jar-dins�du�château�qui�sont�parmi�lessites� les� plus� visités� du� départe-ment.�De�même,�la�base�de�loisirsde� Marçon,� le� plan� d’eau� deRuillé,� le� camping� de� Marçon(trois�étoiles)�et�de�La�Chartre�nedésemplissent� pas� durant� la� sai-son�estivale,�au�même�titre�que�laquinzaine�de�chambres�d’hôtes,� lad o u z a i n e �de�gîtes�et�l’indémodable�Hôtel�deFrance� où� les� passionnés� d’auto-mobiles� se� retrouvent� depuis� desgénérations� à� l’occasion� des� 24Heures�du�Mans.Bien�évidemment,�les�viticulteursjouent� un� rôle� essentiel� dans� ledéveloppement� de� l’activité� tou-ristique� (et� donc� économique)� en

Val�du�Loir.�La�route�des�vins�estde�plus�en�plus�prisée�par�les�ama-teurs� de� jasnières� (appellationd’origine� contrôlée� spécifique� àcette�contrée),�de�coteaux�du�Loirou,�désormais,�de�pineau�d’Aunis."Nous privilégions un tourismede qualité et encourageons le déve-loppement des animationscomme le marché dominical à LaChartre ou les brocantes dont lestouristes sont très friands",� sou-ligne�François�Roncière,�rappelantque,�depuis� trois�ans,� la�politiquetouristique� est� gérée� à� l’échellecommunautaire.� "En conséquence,les trois offices de tourisme se sontregroupés, tout en maintenant despoints d’accueil et d’informations àChahaignes et Marçon",� expliqueMarie-Danièle Millet-Lecourt,présidente� de� l’office� de� tourismedu�Val�du�Loir.�"Dans ce cadre, nous avons réali-sé une radiographie des multiplesattraits du territoire pour pro-poser des circuits thématiques(églises, vignobles, artisanats d’art,musées…) à la journée et, en cesens, répondre aux attentes du touriste qui souhaite être guidé.L’objectif est aussi d’imaginer despromenades qui conduisent levisiteur à s’aventurer en périphé-rie du Val du Loir, sur les bords dela Loire, dans le Vendômois, enPays Fléchois, au Mans ou enco-re en Anjou pour mieux l’inciterà revenir dormir chez nous, carnous sommes à la croisée de nom-breuses régions touristiques,

poursuit� la� présidente� de� l’officede� tourisme.� Nous présentonségalement l’intérêt d’être prochede la région parisienne et, parconséquent, idéalement placéspour tous ceux qui, de plus enplus nombreux, privilégient lescourts séjours."

Les Moulins dePaillard ouvrironten 2010Pour� le� président� de� la� commu-nauté� de� communes� comme�pourMarie-Danièle� Millet-Lecourt,�le�tourisme�est�bien�le�fer�de�lance

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À L’AUTRE - 35

Quel regard portez-vous sur le Val du Loir ?À défaut d’être une terred’industries, le Val du Loir est unterroir culturellement riche qui,depuis plus d’un siècle, a suintégrer des habitants venantd’autres régions ou pays et,notamment, de Paris ou deGrande-Bretagne. Certains ontmême ouvert des commercesqui marchent fort bien.Nous accueillons, des vacancesde Pâques jusqu’à la fin de l’été,une importante clientèletouristique et, surtout, denombreux propriétaires derésidences secondaires. Ainsi,mon activité connaît desvariations saisonnières plusimportantes que dans les autresSuper U du département.

La demande de produits est-elle différente ?Ces clients apprécientparticulièrement les produitslocaux et c’est pourquoi jetravaille beaucoup avec lesviticulteurs du terroir dont lesvins sont de plus en plusrecherchés.Notre éloignement des centresurbains favorise aussi lademande de biensd’équipements durables, comme l’électroménager, et de consommables. L’extension du bâtiment, prévuen 2011, nous permettra desatisfaire ces attentes. Celle-ci

sera réalisée sur le terrain quenous avons acheté à lacommunauté de communes etsur lequel je prévois, à plus longterme, de construire un nouveaumagasin.

Comment envisagez-vousl’avenir du territoire ?Avec l’arrivée de l’autoroute A 28,nous sommes désormais aucarrefour de plusieurs axes quimènent vers l’Angleterre,l’Espagne, voire l’Italie etl’Allemagne. Le tourisme devraitdonc continuer à se développer.Le projet de parc d’activités surl’ancien Etamat, à 30 km d’ici,pourrait aussi favoriserl’implantation d’activitésnouvelles et, notamment, deplateformes logistiques de taillemoyenne qui correspondentmieux aux besoins actuels.

(1) Construit en 1987 et agrandi en 2005, le Super U occupe actuellement une surface de 2 000 m2. 50 salariés y travaillent.

LE REGARD DE LUDOVIC RONDEAU, Directeur du Super U deLa Chartre-sur-le-Loir (1)

ADVL

La Base de loisirs de Marçon ne désemplit pas durant la saison estivale.

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économique� du� Val� du�Loir.�"Nous bénéficions d’un fortpotentiel que nous devons encoredévelopper." C’est� dans� cet� espritque�la�communauté�de�communesa�acheté,�dès�1999�à�Poncé-sur-le-Loir,� les�Moulins� de� Paillard� quiont� accueilli,� trois� décenniesdurant,� un� centre� de� création�artisanale� parmi� les� plus� popu-laires� du� Grand� Ouest.� Ferméedepuis� quelques� années,� cetteancienne� papeterie,� d’une� surfacede� 3 500 m2,� ouvrira� à� nouveauses�portes�dès�la�prochaine�saisonestivale� pour� le� plus� grand� plai-sir�des�habitants�de�la�communau-té� de� communes� et,� tout� particu-lièrement,� de� son� président.� "Lesélus viennent d’approuver, à

l’unanimité, un projet de créationd’un centre d’art contemporain eteuropéen mené par une auteur-metteur en scène américaine.Notre collectivité va réaliser lesremises aux normes nécessaires àla réussite de cette entreprise, réa-liste et séduisante qui doit per-mettre de relancer ce site etaccompagner le développementlocal",� révèle� François� Roncière,dont� la� collectivité� s’attache� éga-lement� à� améliorer� les� services� àtoute� la�population�à� l’image�destravaux�menés�sur�le�centre�socialet�pour� l’aménagement�d’une�aired’accueil�des�gens�du�voyage.

:::::: Emmanuel Chevreul

36 - D’UNE COMMUNAUTÉ DE COMMUNES…

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

L’histoire de l’entreprise Rustin, premieremployeur privé du canton de La Chartre-sur-le-Loir, se confond avec celle d’unegéniale invention : la rustine ; ce petit bout de caoutchouc qui a dépanné plusieursgénérations de cyclistes tout au long du XXe siècle."Mon arrière-grand-père, Louis Rustin, crée son premier atelier de réparation depneumatiques en 1903 à Paris et dépose lebrevet de la rustine en 1921, rappelle l’actueldirigeant de l’entreprise qui porte égalementle nom de Louis Rustin. Dès lors, son activitéconnaît un développement très important et ilchoisit de regrouper l’essentiel de laproduction sur un bâtiment plus spacieux, à proximité d’une rivière, car l’eau est un

élément essentiel à la transformation ducaoutchouc. Également grand amateur depêche, il tombe sous le charme, sur les bordsdu Loir, d’un moulin du XVIIIe siècle danslequel il installe l’entreprise dès 1933."Puis, l’usine de La Chartre-sur-le-Loir prendsa dimension industrielle après la SecondeGuerre mondiale employant, dans les années50, jusqu’à 180 personnes. Aujourd’huiencore, ce site, parmi les plus anciens dudépartement, compte 80 salariés et 1 400tonnes de caoutchoucs y sont transforméeschaque année (contre 400 tonnes il y a undemi-siècle). "Nous veillons, depuis toujours,à rester aux avant-postes de notre métierd’étanchéiste qui fait appel aux technologiesles plus pointues. Dans cet esprit, nous

disposons d’un bureau d’études intégré dansnos locaux et maîtrisons toute la fabricationde nos produits dont la qualité est reconnueen France et à l’étranger, notamment dans lespays germanophones et hispanophones,précise Louis Rustin. Nous sommes implantésdans les secteurs du bâtiment, de lacarrosserie, du froid, de l’armement…"Ces dernières années, l’entreprise Rustin s’est imposée, en particulier, comme le leadermondial des produits d’étanchéité sur lemarché du ferroviaire, intervenant sur laconstruction de trains ou de métros, enGrande-Bretagne, en Chine, en Belgique, enInde… "Pour poursuivre cette expansion etfidéliser cette clientèle, nous construisons un bâtiment de 1 200 m2 qui sera certifié Iris,la norme de l’industrie ferroviaire, poursuit lechef d’entreprise, précisant : des embauchessont prévues à l’issue de cette opérationambitieuse qui représente un investissementde pratiquement deux millions d’euros."Plus que jamais, Rustin apparaît comme unpilier de l’économie du Val du Loir. "Nousfaisons partie de l’histoire locale et lepersonnel, d’une grande fidélité, s’identifiepleinement à l’entreprise. Il règne, ici, un vraiesprit de famille et nous nous sentons biensur ce territoire, même s’il est parfois difficilede recruter sur place et de retenir les cadres",conclut Louis Rustin.

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Page 34: Maine Eco 149

Créée�par�la�CCI�en�1989,�l'EGCpeut� s'enorgueillir� d'avoir� formé450�étudiants,� évoluant� en�majo-rité� dans� des� PME-PMI� de� larégion,� dans�des� secteurs�d'activi-té� tels� que� le� commerce� et� lavente,�l'administration/gestion,�labanque/assurance,� la� fonctionachat/logistique/distribution,� lemarketing� ou� à� des� postes� dedirection.� "11 % de nos anciensétudiants ont créé leur entreprise,souligne�Alain�Garcia,�le�directeurde� l'école� depuis� sa� création.L'école a à cœur de susciter l'envied'entreprendre chez ses étudiants,pour favoriser un comportementactif de prise d'initiatives, de déve-loppement de projets et d'idéesnovatrices".�Aujourd'hui�90�%�desétudiants�trouvent�un�emploi�dansles� six�mois� qui� suivent� l'obten-tion�de�leur�diplôme.�

L'esprit d'entreprendreL'accent�est�mis�sur�l'autonomie�etla�responsabilisation�des�jeunes afinde�développer�un�véritable� compor-tement� professionnel� avec des� ré-flexes� opérationnels� et� de� solidesconnaissances.� Le� cadre� généralistede� la� formation� s'articule� autourde� cinq� grands� axes� comme� lemanagement,�la�gestion, le�marke-ting�et�l'action�commerciale,�privi-légiant� l'ouverture�à� l'international

et� l'esprit� d'entreprendre.� La� qua-lité� et� la�durée�de� l'immersion�enmilieu� professionnel� facilitentl'appréhension� concrète� du�mondede�l'entreprise�et�la�mise�en�appli-cation� des� savoirs� acquis.� Ainsi,pendant� les� trois� années� d'études,l'étudiant� effectue� onze� mois� destage� dont� un� de� trois� mois� àl'étranger.�Notons�que�l’EGC�délivre�un�titred'État� à� bac� +� 3,� au� niveau�L� duschéma� LMD� (licence,� master,doctorat)�et�un� titre�certifié�par� leministère�de� l’Emploi�à�niveau�2englobant�les�bac�+�3�et�+�4�(titre

inscrit� au� Répertoire� national� dela� commission� professionnelle).Enfin� depuis� 2007,� la� formationEGC� s'est� s’octroyée� le� labelBachelor� qui� scelle� ainsi� définiti-vement�son�appartenance�au�gradeL�sur�le�plan�international.L'EGC� du� Maine� appartient� auréseau�national�de�25�écoles�gé-réespar� les� CCI.� En� octobre�dernier,� les� trois� EGC� du� Mans,de� la� Vendée� et� d'Angoulême� sesont� rapprochées� en� signant� unealliance�"EGC�Ouest"�leur�permet-tant� par� la�mutualisation�d'exper-tises,�d'expériences�et�de�moyens,d'améliorer� le� dispositif� pédago-gique�(intervenants�en�commun…)et� d'accroître� la� visibilité� de� cetteformation� dans� le� grand� ouest(communication,� présence� auxsalons…).Enfin,� dernier� gros� chantier� encours� pour� l'EGC,� c'est� la� possi-bilité� de� proposer� les� 2e et� 3e

année�en�formation�par�apprentis-sage.� Réponse� attendue� par� laRégion�en�décembre�prochain.�

:::::: Maryse Gauthier

Plus d'information : www.egcmaine.net

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

FORMATION - 39

Julien Raimbault, le jeunedirecteur de 32 ans du centre desexpositions du Mans, garde de bonssouvenirs de ses trois annéesd'études à l'EGC. "J'ai obtenumon diplôme en 2000, dans lafoulée, j'ai trouvé un premierposte de chargé de clientèle dansune société d'études géomarketinggrâce au stage de 3e année, avantd'entrer au centre des expositionsen 2003. Ce cursus de formationalternant école-entreprise m'apermis d'être en prise directe

avec le monde professionnel etd'être rapidement opérationnel.Les stages apportent desexpériences enrichissantes et desrencontres intéressantes, j'ai euun excellent maître de stage en 3e année qui m'a donné envie deréussir, précise l'ancien étudiant.L'EGC est une école à taillehumaine avec une dynamique de travail en équipe, l'ambiance y est cordiale avec des formateurscaptivant en lien avec le mondede l'entreprise."

L'école fêtait ses vingt ans au forum du centre des expositions du Mans avec le concours, pour l'organisation, de l'entreprise Friendly Time, dont le créateur n'est autre qu'un ancien de l'EGC.

JULIEN RAIMBAULTAncien EGC devenu directeurdu centre des expositions

FORMATION EN GESTION ET COMMERCE

L'École de gestion et decommerce (EGC) du

Maine a fêté ses vingtans en octobre dernier

au centre desexpositions du Mans. La

formation de troisannées d'études

supérieures en relationpermanente avec letissu économique

sarthois et régional,prépare des cadresopérationnels en

gestion, commerce etmanagement.

L'EGC souffle ses vingt bougies

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Pourquoi l'Allemagnenous surprend encore !L’Usine Nouvelle - N° 316124 septembre 2009

L’économie allemande devrait être la première à repartir. Le gouvernement allemand peut compter sur ses entreprises.Mieux armées que lors des précédentescrises, elles sont déjà en ordre de bataillepour reconquérir leurs parts de marché. Les raisons de la performance : l'industrie,véritable machine à exporter, s'est spécialisée dans des biens d'équipementde qualité ; l’innovation : le pays consacre2,51 % du PIB à la R&D ; la modérationsalariale a permis à l'Allemagne de gagneren compétitivité par rapport à ses voisins.

Les pays émergents,seul salut du commerce extérieurLa Tribune - 9 octobre 2009

Le commerce extérieur est handicapé par la faiblesse française dans les paysémergents, selon une étude d’Euler/Sfac.Les exportations ont chuté de 9,1 % en août, faute de grands contrats. Le commerce extérieur reste trop centrésur l’Europe et les États-Unis.

En 2009, le crédit d’impôt recherche profite à près de 11 000 entreprisesLes Échos25 septembre 2009

Elles en ont bénéficié au titre des dépensesréalisées en 2008. C’est 1 500 entreprisesde plus que l’année dernière, en dépit de la crise. Hormis l’automobile et l’aéronautique, tous les secteurs ont augmenté leurs dépenses, à hauteur de 2 % en moyenne. Le coût du dispositifdevrait dépasser deux milliards d’euros. Au total, 68 % des crédits bénéficient à l’industrie, contre 2,3 % pour le secteurdes banques et assurances.

Machine-outil : les clésde la réduction descoûts d'exploitationL’Usine Nouvelle - N° 316124 septembre 2009

De nombreuses sources d'amélioration restent mal exploitées dans les ateliers demécanique. Les PMI françaises sont moinsrobotisées que leurs voisines allemandesou italiennes. En cause : leur capacité d’investissement réduite, la méconnaissancedu vrai prix du robot et des a priori défavorables. Mieux automatiser, éviter les gaspillages dans la gestion desconsommables, diminuer le nombre derebuts, maîtriser les pannes… sont autant desources de profits souvent sous-estimées.

Voiture électrique, gare à l’esbroufe !L’Usine Nouvelle - N° 3161 24 septembre 2009

Objet de toutes les convoitises, le marchédu véhicule électrique se comptera en millions d’unités en 2020. Mais les écueils,tant techniques qu’environnementaux, sont nombreux. Bien des questions restentsans réponse, en particulier sur le bilanécologique du véhicule électrique ou lefinancement des infrastructures.

Le bricolage affûte ses outilsFranchise Magazine - N° 214Octobre/novembre 2009

Face au ralentissement de leur marché,amplifié ces derniers mois par la crise del'immobilier, les enseignes du bricolagemultiplient les initiatives pour maintenirleurs performances. Au programme : rationalisation et séduction.

Faire recette sur unmarché de nicheChef d'entreprise Magazine - N° 42Octobre 2009

Peu de concurrence et une bonne rentabilité, les raisons de se lancer sur un marché de niche sont nombreuses.L'Eldorado doit toutefois être bien gardé,sous peine de faire des envieux. Des PME arrivent à tirer leur épingle du jeu sur des créneaux peu concurrencésmais restreints en termes de clientèle.

Ils ont préparé leur successionL'Entreprise - N° 282Octobre 2009

Difficile de passer la main, de se tenir dans l'ombre sur un strapontin quand on a longtemps été sous la lumière. Pourtant, les dirigeants doivent s'y résoudre le plus tôt possible.Cinq à dix ans ne sont pas de trop pour réussir le passage de témoin. Sur le plan patrimonial comme sur le plan managérial.

La formation, vous n'yéchapperez plus !L'Usine Nouvelle - N° 316622 octobre 2009

Attendue par tous les partenaires sociaux,la réforme qui entrera en vigueur début2010 entend améliorer l'accès à la formation des salariés les plus fragiles. En renforçant notamment le droit individuelà la formation, un dispositif encore trop peu appliqué.

40 - LU POUR VOUS DANS LA PRESSE

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Pandémie : les mesuresà prendre et à conserverIndustrie et technologies - N° 915Octobre 2009

Plan de continuité d'activité, achat d'équipements de protection individuelle ou de désinfectants, réaménagement des locaux et de la production : la facture de la préparation à une éventuelle pandémie de grippe peut s'avérer salée… Que lacatastrophe annoncée se produise ou non,les efforts consentis dans un contextemenaçant peuvent profiter à plus longterme à votre entreprise.

Bureautique : comment maîtriser ses coûts d'impressionL'Usine Nouvelle - N° 316622 octobre 2009

Favorisée par les échanges électroniques,l'augmentation du nombre de documentsimprimés et des coûts associés peut êtreenrayée. En bannissant les imprimantespersonnelles, en éduquant les utilisateurset en surveillant les excès.

Après la crise, les sous-traitants de l'industrie s'inquiètentde la repriseLes Échos 30 septembre 2009

Au premier semestre, les sous-traitants de l’industrie en France ont vu leur activitéreculer très fortement, surtout ceux qui travaillent pour l’automobile. Sur l’ensemblede l’année 2009, la baisse risque de dépasser10 %. Les sous-traitants du secteur de la forge devraient afficher une baisse de 27 %, de 19 % dans la fonderie, de 18 % dans le découpage/emboutissageet de 17 % dans le décolletage. Les entreprises du secteur abordent la reprise économique annoncée avec des bilans très dégradés. Elles risquentd’avoir du mal à trouver auprès desbanques les fonds dont elles auront besoin.

Signes d'éclairciesdans les travaux publicsLes Échos 6 octobre 2009

L'activité se redresse dans les travaux publics. Des signes tendant à montrer que le pire était passé avaient déjà été décelés cet été et se confirment : en juillet, les travaux réalisés ont augmenté de 7,3 % par rapport à juin après avoir reculé de 10 %sur un an au premier semestre. Si ce redressement se maintient dans les mois à venir, la FNTP table sur une diminution du chiffre d'affaires limitée à 6 % sur l'ensemble de 2009. De même, les pertes d'emploi sont restées contenues et ont surtout touché les intérimaires, principale variable d'ajustement du secteur.

Les fabricants investissent l'e-commerceL'Usine Nouvelle - N° 316515 octobre 2009

Avec une croissance fulgurante de + 25 %, le e-commerce devrait atteindre cette année 25 milliards de chiffre d'affaires en France. La tentation de la vente directe n'est pas nouvelle pour les fabricants, mais cette tendance les encourage. Les avantages sont nombreux : augmenter les ventes et s'affranchir des distributeurs. Si bien qu'ils sont nombreux à créer leurs propressites marchands sur Internet.

Ces matériaux qui se métamorphosentLSA - N° 210822 octobre 2009

Sensibles à la lumière, à la chaleur, au courant électrique, à la manipulation, les matériaux dits intelligents iront bien au-delà de leurs fonctions primaires pour se mettre au service du confort et surtout, à l'avenir, de l'écologie.

Modèle coopératif :pourquoi ça marche !Points de Vente - N° 105719 octobre 2009

Le modèle coopératif, ou commerce associé,résiste mieux à la crise quel que soit le secteurd'activité. Mutualisation des services bien sûr,mais aussi solidarité entre les adhérents,esprit de corps expliquent ce bon résultat.

Maîtriser la ruptureconventionnelle et la transactionL'Entreprise - N° 282Octobre 2009

Jusqu'à l'été 2008, seule une transactionpermettait de négocier les conditions derupture du contrat de travail. Avec la création de la rupture conventionnelle, leCode du travail offre un nouvel outil pourrompre à l'amiable le contrat de travail.Chaque dispositif a ses avantages et ses inconvénients mais, sur le plan juridique, ils sont très différents.

Le fait-maison conforté par la criseLSA - N° 210715 octobre 2009

De la cuisine à la salle de bains, les produitspermettant de faire chez soi et soi-même ceque l'on faisait ou confiait habituellement àl'extérieur ont le vent en poupe. Les grandsclassiques des placards de cuisine (farine,œufs…) en profitent, tout comme les produitsde teinture vestimentaire ou de coloration.

Des PME en perte de créditL'Expansion - N° 746Novembre 2009

La crise de confiance persiste entre lesbanques et des petites et moyennes entreprises en mal de fonds. Selon laBanque de France, les prêts accordés ontchuté de 4,6 % à la fin de l'été sur un an.Dans ce contexte, se repose la question deleur mode de financement.

LU POUR VOUS DANS LA PRESSE - 41

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Le Carré Plantagenêt

42 - MAINE DÉCOUVERTES

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

UNE RÉUSSITE

Le�tout�nouveau�musée�archéologique�manceaua� officiellement� ouvert� ses� portes� le� 18� juin2009,� sous� l’appellation� Carré� Plantagenêt.Avec� un� aussi� prestigieux� patronage,� on�s’attend� presque� à� être� accueilli� en� cours� devisite� par� Geoffroy� Le� Bel,� maître� des�lieux,� Comte� du� Maine,� d’Anjou,� duc� deNormandie.� C’est� sur� l’emplacement� et� dansune� partie� des� murs� rénovés� d’un� ancienmonastère� de� femmes,� celui� des� Filles-Dieu,fondé�en�1256�par�une�princesse�de�sang�royalqui� en� devint� la� première� abbesse,� que� lemusée� fut� aménagé� pour� nous� présenter� destrésors� inconnus� s’étendant� du�paléolithique� à1481,�date�retenue�pour�la�fin�du�Moyen�Âge.C’est� à� cette� date� que� le� roi�Louis�XI� accordaaux�Manceaux�certains�privilèges�en�remercie-ment�de�leur�royale�conduite�durant�la�guerre�deCent�Ans.

Les� conservateurs� des� musées� du� Mans,Françoise� Chaserant,� directrice� et� MarianneThauré,� qui� ont� œuvré� des� années� à� ce� grandprojet,� ont� respecté� la� ligne� de� conduitequ’elles�s’étaient�fixé�au�départ,�de�ne�montrerque�des�pièces�trouvées�sur�le�sol�régional,�gar-dant� en� réserve� d’autres� documents� pour� lesprésenter�lors�d’expositions�temporaires.

Cinq grandes périodesLe� parcours� établi� conduit� sur� 3� 300� m²� lespas� du� visiteur� vers� l’évocation� de� l’activitédes�Cénomans�durant�cinq�grandes�périodes�:�lapréhistoire,� la� protohistoire,� l’époque�gallo-romaine,� le� haut�Moyen�Âge,� le�Mainemédiéval.� Pour� chacune� d’elles� sont� retracésl’habitat�avec�une�maquette,� la�vie� journalièreavec� les� objets� culinaires,� l’exploitation�agricole�avec�les�outils�agraires,�le�filage�et�letissage,� les� soins� du� corps,� les� parures� desvêtements,� le� harnachement� des� chevaux,� lesarmes�de�guerre,� les�dieux�lares,� les�monnaiesdu�commerce,�les�jouets�d’enfants.

Depuis�la�formation�du�premier�musée�archéo-logique� en� 1846� entassé� dans� le� sous-sol� duthéâtre,� puis� en� 1903� dans� l’église� inférieurede� Saint-Pierre-la-Cour,� de� nouvelles� trou-vailles� ont� survenu� à� l’occasion� de� fouilleseffectuées�lors�du�bouleversement�de�la�"percéecentrale"� et� préalablement� à� des� constructionsd’immeubles� ou� sur� les� grands� chantiers� del’autoroute�A� 28.� Bénéficiant� de� cette� manneimprévue,� les� vitrines� regorgent� d’un� échan-tillonnage� de� récipients,� intacts�ou� non,� mais� restaurés� avec� une� si� grande

Le Mans se devait, à l’image devilles de même importance, de se

doter d’un musée entièrementdédié à l’archéologie. C’estmaintenant chose faite avec la toute récente ouverture

du Carré Plantagenêt.

Le musée d’archéologie est installé dans l’ancien monastère de femmes des Filles-Dieu fondé en 1256.

Ville du Mans

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habileté� qu’ils� nous� font� oublier� le� travail� deréajustement.�Certains�objets�moins�périssablesque� d’autres� furent� donc� mieux� conservés,mais� cela� fausse� peut-être� notre� jugement.Toutefois� on� observe� ainsi,� par� exemple,devant� l’impressionnant� étalage�des� trousseauxde� clés,� que�nos� ancêtres� avaient� déjà� un� sensmarqué�de�la�propriété.

Une architecture intelligente

L’architecte� a� eu� l’heureuse� idée� d’incorporerl’architecture� extérieure� environnante� au� par-cours� intérieur� du� musée,� ainsi� l’authentiquemuraille� romaine,� débarrassée� de� son� lierre,visible�au�travers�d’une�grande�baie,�s’intègre-t-elle� à� merveille� aux� objets� de� la� mêmeépoque�présentés� intérieurement.� Pour� le�XVe

siècle,�la�cathédrale�Saint-Julien�sert�de�toile�defond�aux�statues�gothiques (1).

Non� loin� des� vitrines,� des� maquettes� admira-blement� conçues� sont� des� supports� pourmieux�situer�les�objets�dans�l’espace.�Celle�dela� construction� de� la� muraille� avec� ses� deuxtours�est�un�petit�chef-d’œuvre.�Le�public�peutaussi� compléter� son� information� avec� des�dossiers� aisément� consultables,� par� exemplesur�la�manière�de�tailler�un�bracelet�en�schiste,sur�celle�d’identifier�un�nom�gravé�sur�un�vaseromain� ou� le� procédé� d’analyse� du�carbone�14�pour�dater� les�objets�antiques�avecle�maximum�de�précision.

La� visite� du� musée� commence� avec� l’extrac-tion�du�minerai�de� fer�et� sa� transformation�enlingot� de� métal,� ici� évocable� grâce� aux� four-neaux� découverts� sur� le� tracé� de� l’autoroute� ;elle� se� termine� au� ciel� avec� tous� les� saintsinvoqués�localement,�groupés�les�uns�près�desautres,�comme�au�paradis�sous�la�protection�deDieu.

Un florilège de beaux objets

Quelques� points� forts� ponctuent� avec� dose�le� parcours� pour� maintenir� toujours� haut�l’intérêt� de� la� visite� :� les� 85� monnaies� d’or�des�Aulerques�Cénomans,�les�sculptures�gallo-romaines� d’Allonnes,� le� Gaulois� de� Mont-Saint-Jean� (fac-similé� de� celui� conservé� àSaint-Germain-en-Laye),� la� corne� en� verre� audécor� losangé,� les� plaques-boucles�mérovingiennes,� le� suaire� de� "Saint-Bertrand",

le� Christ� de� La� Bosse,� l’émail� de� GeoffroyPlantagenêt,� les� six� gisants� de� pierre� descomtes� du� Maine,� le� trésor� d’argenterie� deCoëffort.

Les� visiteurs� sont� séduits� tant� par� l’archi-tecture� spacieuse� et� ingénieuse� de� BernardAlthabégoïty� que� par� la� présentation� claire� etordonnée� de� la� muséographie� d’Arc'en� Scène,s’adressant� aux� connaisseurs� chevronnéscomme�aux�jeunes�ou�aux�personnes�peu�cou-tumières�de�tels�lieux�de�culture.

Ne plus commettre les erreurs du passéC'est�un�musée�digne�d’une�grande�ville,�aussiChristine�Labourdette,�directrice�des�musées�deFrance,� a-t-elle� promis� de� proposer� le� CarréPlantagenêt�pour� l’obtention�du� label� "Muséede�France".�Maintenant�que�grâce�à�la�ville�duMans,�nous�possédons�un� temple�de� l’archéo-logie,�carré�ou�rectangulaire�comme�il�se�doit,nous�pourrons�abriter�dans�un�de�ses�angles�lesfutures�trouvailles�qui�ne�manqueront�pas�de�sefaire,� afin� d’éviter� leur� fuite� vers� les� paysétrangers.� Si� nous� acceptons� sans� retenue� de

faire� connaître� notre� culture� ancestrale,� nouspréférons�garder�près�de�nous�ses�témoignagesdirects.� Je� songe,� en� disant� cela,� à� un� richeFranc� ayant� vécu� ici� au� temps� de�Clovis� (finIVe,�début�Ve siècle)�qui,�un� jour,�se� fit� repré-senter� tout� en� or� par� un� orfèvre.� Ce� nobleFranc,� d’apparence� robuste,� soigneusementpeigné,�richement�habillé�d’une�gonelle�tailléedans� un� précieux� tissu,� est� un� des� raresexemples� d’un� homme� de� cette� époque,� enl’occurrence�celui�d’un�Cénoman,�tel�que�pou-vait�être�le�Defensor�lorsqu’il�accueillit�Saint-Julien.� Sa� figuration,� haute� de� 11,08� cm,� futdécouverte� au� sud� du� Mans� en� 1928,� sur� leChemin� aux� Bœufs� contournant� la� ville� oùelle�avait�demeuré�en�terre�1�400�ans.�Lors�deson�exhumation,� la� statuette,�ne� trouvant�pasau�Mans�de�gîte�acceptable�digne�de�sa�valeur,fut� expédiée� en�Amérique� où� fut� reconnu� sonintérêt�mondial.Soyons� aujourd’hui� de� vigilants� gardiens� dupassé,� pour� qu’à� l’avenir� en� bénéficient� nosdescendants.�

:::::: Étienne Bouton

(1) Ces sculptures religieuses en pierre ont précédé celles de l’écolemancelle de statues en terre cuite réalisées à partir du XVI e siècle.

MAINE DÉCOUVERTES - 43

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

Le trésor de Coëffort, spectaculaire ensemble d’orfèvrerie civile enfoui vers 1420 par crainte des incursions anglaises.

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44 - OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

ANNONCES COMMERCIALES

722H1412BAR-SNACKBelle affaire dans secteur très actif. Surface 45 m2 + 2 terrasses. Stationnement facile. Fermé le dimanche.Proche tous commerces. Loyer 10 080 €/an. Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

722C1938JARDINERIE-FLEURS-FUNÉRAIREAffaire surface 270 m2 + chambre froide 40 m2 + serre avec magasin 100 m2 + serre horticole 500 m2.Accès direct départementale très passagère. Prix fonds 180 K€. Prix murs 150 K€ ou location.Me Guérineau Jean-Louis Tél. 02 43 35 00 22

722H1408BAR-RESTAURANTAffaire 3 salles, 40 et 25 personnes proche Le Mans.Cuisine aux normes. Idéale pour professionnel. Très bon CA. Prix 216 744 € FAI.Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06

722H1411BAR-HÔTEL-RESTAURANTSuperbe affaire 20 chambres proche grande ville dans parc paysager. Matériel et locaux neufs et aux normes. Surface totale 1 ha + 1 a. Disposer 750 000 €. Cession rapide.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

722H1423BAR-BRASSERIEVds affaire avec potentiel en restauration du midi dans commune 1 600 habitants. Logement et dépendances. Prix 110 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722C1943PRESSING-BLANCHISSERIEVds dans bourg touristique affaire très bien située. Surface 30 m2 + résidence. Concurrence très éloignée. Prix fonds 60 000 €.Me Baudry Jean-Michel Tél. 02 43 40 90 56

722H1416HÔTEL-RESTAURANTSecteur touristique très actif superbe structure 700 m2 + terrasse 100 m2. Locaux aux normes. Loyer 63 384 €/an. Prix 536 800 €. Cession rapide.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

722H1425BAR-TABAC-PRESSE-JEUXAffaire idéale pour couple. 35 + 15 places. CA 127 000 € HT. Commissions globales 40 000 €.Grand logement. Prix fonds 210 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722H1410PIZZÉRIA À EMPORTER ET SUR PLACEPizzéria à emporter ou sur place située en centre-ville.Ouvert 18 h/22 h et week-end 23 h. Matériel récent.25 heures d'ouverture par semaine. Prix 85 000 €.Me Rousseau René-François Tél. 02 43 94 00 40

724C1945COIFFUREVds affaire idéale 1ère installation. 3 bacs + 3 postes, le tout en parfait état. Stationnement aisé.Prix fonds 48 000 €.Serarl Levêque-Mouchel Tél. 02 43 93 12 31

722H1415BAR-TABAC-PMU-RAPIDOSuperbe affaire emplacement n° 1 avec stationnementfacile et proche tous commerces. CA en développement. Surface 70 m2. Loyer 6 180 €/an. Prix 271 400 € FAI. Cession immédiate.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

724H1407BAR-RESTAURANT-TRAITEURVds affaire restaurant ouvrier et banquets. Cuisine neuve. Beau logement 3 chambres et terrain. Prix murs 140 000 €. Prix fonds 120 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

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Bureau d’environ 100 m² - Loyer : 740 €Net / mois, Hors charges - Réf. 1196

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Bureau d’environ 71 m² + 1 parking -Loyer : 710 € HT / mois, Hors charges -Réf. 1148

LE MANS - GARE SUD

Bureau d’environ 420 m² + parking -Divisible à partir de 80 m² - Loyer : 100 €HT/m² / an, Hors charges - Réf. 610

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Ensemble de bureau d’environ 66 m² + 1 parking. Loyer 600 € H.T, Hors chargesRéf. 1241

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maine éco ::: NOVEMBRE 2009

OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES - 45

722H1419RESTAURANTAffaire idéale pour couple. Cuisine aux normes hygiène. Salle 3 couverts. CA 104 000 € à développer.1 seul service. Fermé dimanche + lundi. Loyer 1 100 €/mois avec logement. Prix 94 140 € FAI.Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06

722C1930ALIMENTATIONBelle installation idéale pour 1 personne. Surface 55 m2. Fermé 1,5 jour/semaine. Faible loyer. Logement. Prix 50 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

724C1946CHARCUTERIE-TRAITEURVds cause santé commerce en centre-ville avec stationnement facile dans secteur touristique de 10 800 habitants. Proche tous commerces. Beau logement. Prix fonds 110 000 €.Serarl Levêque-Mouchel Tél. 02 43 93 12 31

724C1939PAS-DE-PORTEEmplacement n° 1 dans ville 15 000 habitants. Surfacevente 55 m2. Bail tous commerces sauf restauration.Loyer 3 730 €/an. Prix 35 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

724H1421PUB-BILLARDPub avec salle de billard en parfait état. Garage. Logement au dessus. Jardin. Prix fonds 100 000 €. Prix murs 200 000 €.Serarl Levêque-Mouchel Tél. 02 43 93 12 31

724C1936COIFFUREMagnifique salon 7 postes, 4 bacs. Belle vitrine. Réserve + cave + cuisine. Loyer 6 600 €/an. Prix 70 000 €.Serarl Levêque-Mouchel Tél. 02 43 93 12 31

724H1429BAR-TABAC-PMUAffaire de centre-ville avec loto et PMU. Logement. Prix fonds 300 000 €.Serarl Levêque-Mouchel Tél. 02 43 93 12 31

723C1929LOCALLocal commercial de centre-ville. Surface vente 60 m2 + réserve. Parking facile. Prix droit au bail 45 000 €. Loyer 676 €/mois.Me Garban Olivier Tél. 02 43 94 00 78

723C1949PAS-DE-PORTEPas-de-porte surface 120 m2 avec parking. État neuf.Bail tous commerces. Loyer 800 €/mois. Prix 50 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723H1413BAR-HÔTELSuperbe hôtel secteur touristique très actif n° 1 sur axe très fréquenté. Parking facile. Affaire aux normes avec fort potentiel. Prix 175 400 € FAI + murs 412 830 €. Cession rapide cause santé.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

723H1420BAR-HÔTEL-RESTAURANTRestaurant ouvrier le midi et pension le soir Sud Sarthe. Idéal pour couple. Salle 60 couverts. 5 chambres. Fermé samedi + dimanche. Prix murs + fonds 390 000 €.Cabinet ABD Tél. 02 40 12 43 44

723C1928PAYSAGISTE-CRÉATION-ENTRETIENVds entreprise 8 ans d'existence. Agrément simple/service à la personne. Nombreux contactsentretien. 3 salariés + 2 stagiaires. Affaire saine avec fort potentiel. Prix 210 000 €.Me Serreau Jacques Tél. 02 43 95 39 03

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46 - OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

722C1926FLEURSVds affaire idéale pour 1ère installation. CA 70 000 €. Surface 45 m2 + réserve. Faible loyer. Prix 49 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723C1931COIFFURESalon de coiffure mixte idéal 1ère installation. Belle prestation. 5 postes. Fermé 2 j/semaine. Prix murs et fonds 157 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723C1933PRESSE-JEUXBeau magasin lumineux et bien agencé. Petit espacecafé-thé idéal pour couple. Appartement 5 pièces avecjardinet. Prix fonds 109 500 €. Prix murs 150 000 €.Chatellier Cabinet de commerces Tél. 02 43 52 04 04

724H1417PIZZÉRIA-RESTAURANTVds affaire dans ville moyenne fermée dimanche + 4 sem/an. Matériel pro. et récent. CA 194 K€. Très bonne réputation. Idéale couple de pro. Logement F5. Disposer 70 K€.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

721C1923BOUCHERIE-CHARCUTERIEVds cause retraite dans secteur en plein développementtrès belle affaire avec parking gratuit et facile.Commerce 86 m2. Congés 6 semaines. Prix fonds 135 000 €. Prix murs 260 000 €.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

721C1927PAS-DE-PORTEPas-de-porte centre-ville bon emplacement. Surface 35 m2. Bail tout commerce sauf nuisances. Prix 50 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1951PRESSINGMagasin bien situé proche bus, tramway et refait à neuf. Pressing de qualité et de notoriété. Prix fonds 60 000 €.Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06

721C1948PAS-DE-PORTELocal bel agencement idéal prêt-à-porter et accessoires ou soins à la personne. Beau produit avec fort potentiel. Prix 75 000 €. À voir absolument.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1947PAS-DE-PORTESecteur gare surface vente 30 m2 + réserve. État général très propre. Faible loyer. Prix 59 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721H1418BAR-RESTAURANTVds cause retraite restaurant ouvrier avec service du lundi au vendredi. Fermé samedi + dimanche. Prix 130 000 €.Chatellier Cabinet de commerces Tél. 02 43 52 04 04

721C1932PAS-DE-PORTEPas-de-porte avec bail neuf tous commerces sauf nuisances. Secteur en développement. Prévoir aménagement. Surface 45 m2. Loyer 7 200 €/an. Prix 7 500 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721H1414RESTAURANTBelle affaire charme des vieilles pierres. Restaurant jour pour professionnels, idéal pour couple. Salle climatisée, caveau 30 couverts.Terrasse. Plus logement sur place. Prix 305 000 €.Chatellier Cabinet de commerces Tél. 02 43 52 04 04

Bureaux - bâtiments industriels - locaux commerciaux et d’activités

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Tél. 02 43 72 00 59 - Fax. 02 43 24 36 45 - Site web : www.juri-diag.fr - 20 Av du Général Leclerc 72000 LE MANSContact immo entreprise : Joël Archenault - Tél : 06 18 33 03 73 - Contact Fonds de Commerce : Jocelyn Bourne - Tél : 06 09 72 02 17

BUREAUXLE MANS - SECTEUR ESPAL - ZFU Loue local d’ une surface295 m² environ comprenant 235 m² de bureaux soit 5 bx,Show Room, Salle de réunion, Kitchenette, Sanitaires,Réserves/ Stockage 60m². Climatisation, Cablage Informa-tique. 5 Places de Parkings. Loyer Mensuel : 2900 €/HT.REF : 02/788

LE MANS - PROCHE CENTRE VILLE Vend ou loue ensemblede bx d'une surface de 500 m², comprenant : hall d'entrée,bx, grandes salles sur plusieurs niveaux dans immeuble decaractère. Au sous-sol, vestiaire et chaufferie. Loyer men-suel : 3780 €/HT. REF : 02/343

LE MANS - PROXIMITE CENTRE VILLE Loue ensemble deBx d’une surface de 373 m² environ sur 3 Niveaux.Chauffage électrique. Cablage informatique. 4 Places dePkg. Division possible. Loyer Mensuel : 3571 €/HT. REF02/691

LA FLECHE Vend Immeuble comprenant : 9Appartements : 2 T 1 Bis de 35 m², 4 T2 de 45,50 et 55 m²,3 T3 de 60 et 85m² ainsi que 3 Bureaux de 35, 40 et105m². Prix de Vente : Nous consulter. REF : 02/828

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PROCHE LE MANS SUD - EST Loue entrepôt d’une surfacede 1200 m² comprenant : 300 m² de Bx, Accueil, Salle deRéunion, Vestiaires, blocs Sanitaires. Double peau. Quai dechargement. Loyer Mensuel : 3800 €/HT. REF : 02/353

LE MANS - SECTEUR ZONE NORD Loue entrepôt d’unesurface de 350 m² environ comprenant : 200 m² de stoc-kage et 150 m² de bx. Murs parpaings. Isolé toiture, SolBéton. Porte sectionnelle 3,5ML.4 places de Parking. Loyermensuel : 1800 €/HT. REF : 02/501

PROXIMITE LE MANS Loue entrepôt d’une surface de2400 m². Terrain clos de 11070 m². Accès Poids Lourdsavec Quai. Hauteur sous ferme : 5 ML. Loyer mensuel :6000 €/HT. REF : 02/778

LOCAUX COMMERCIAUXLE MANS - PROXIMITE CENTRE VILLE Loue ou vend localcommercial à aménager d’une surface de 75m² environ.Vitrine 5,5ML. Pas de DAB. Loyer mensuel : 900 €/HT. Prixde vente : Nous consulter. REF : 02/623

LE MANS PROXIMITE REPUBLIQUE. Loue local commer-cial d’une surface de 60m² environ + Réserves de 30m².DAB à céder. Loyer mensuel : 515 €/NET. REF : 02/719

LE MANS - SECTEUR ZONE COMMERCIALE NORD Louelocal commercial d’une surface de 300 m². Comprenant :magasin avec vitrine, réserve et sanitaires. Parkings. DABà céder. Loyer mensuel : 3272 €/HT. REF : 02/767

LE MANS - PROXIMITE CENTRE VILLE Vend Murs commerciaux d’une surface de 455m² environ + 250m²cave. Aménagements et Agencements NEUFS aux normes 3 Catégorie. Prix de vente : Nous consulter. REF : 02/810

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RESTAURANT ouvrier Grande ville, le bar fonctionneessentiellement avec le restaurant. Etablissement auxnormes avec des équipements récents. 5 services parsemaine. Cédé pour cause de retraite. CA 107 000 €. EBE43 500 €. Prix 95 000 €.

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OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES - 47

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

723C1922BOULANGERIE-PÂTISSERIEAffaire de centre bourg 3 500 habitants. Logementagréable avec 4 chambres, cour, jardin et garage.Fournil et labo fonctionnels et bien équipés. 100 %boutique. Prix murs et fonds 230 000 €.Cabinet ABD Tél. 02 40 12 43 44

723H1422BAR-TABAC-PMU-RAPIDO-GRATTAGEVds affaire avec logement neuf, cour et dépendances.Commissions 35 000 €. Prix 200 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723C1942TABAC-PRESSE-LOTO-GRATTAGEAffaire tenue par 1 personne dans bourg Sud Le Mans.Local et mobilier en très bon état. CA 88 000 €dont 40 015 € de commissions. Loyer très faible. Prix 136 960 € FAI.Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06

722C1925ALIMENTATION-TABACVds affaire saine et propre. Surface 100 m2. CA alimentation 146 000 €. Commissions 11 000 €.EBE 28 000 €. Prix 50 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

722C1940PAS-DE-PORTEÀ louer local commercial ou professionnel en centre bourg. Surface 80 m2. Loyer 480 €/mois.Me Lecomte Franck Tél. 02 43 54 01 54

723H1404PIZZÉRIA-CRÊPERIE-RESTAURANTAffaire 95 places en salle. Parfait état. Fermé dimanche + lundi + 4 semaines de congés. CA 295 000 €. Disposer 80 000 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723C1924DROIT AU BAILDroit au bail dans cœur de ville pour local 110 m2

+ réserve. Chauffage gaz. Loyer 750 €/mois. Prix 38 500 €.Part'ner Commerce Entreprise Tél. 02 43 14 16 33

723H1426BAR-PMUDans ville touristique moyenne vds cause retraite affaire emplacement n° 1 grande terrasse.Surface 85 m2. Parking facile. Prix 170 000 €.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

723H1403RESTAURANTSuperbe restaurant dans ville touristique emplacement1bis. Parking facile et proche tous commerces. 2 salles60 + 30 m2. Cuisine 20 m2. Prix 115 900 € FAI.Cession immédiate.Agence Luc Sury SA Tél. 02 43 53 53 55

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Saint-Nazaire

Tours

IEL - 1, rue Charles Fabry 72013 Le Mans cedex 2 - Tél. : 02 43 24 40 60 - www.iel.frVos contacts : Isabelle PHILIPPE - Philippe CHARLOT

Le Mans, ZI Sud : A LOUER sur un fon-cier de 850 m², local d’activité de 560 m²dont 110 m² de bureaux. Isolé, chauffé,pont roulant de 4 tonnes. Disponibilité :nous consulter.

Le Mans, ZI Sud,A LOUER, locald’activité de 900m² dont 80 m² debureaux. Bâtiment isolé. Hauteur s/s ferme de6,50 m. Bonne prestation. Disponible le 01 janvier 2010.

Le Mans, Zone Franche, A VENDRE,local d’activité de 574 m² comprenant328 m² d’entrepôt, 210 m² de bureaux climatisés, 36 m² de réserve. Disponible le01 janvier 2010.

Le Mans, ZI Sud,proximité rocade, AVENDRE, local d’ac-tivité d’environ 2.200 m² comprenant showroom, bureaux climatisés et une partie activité. Bâtiment isolé et chauffé. Disponible.Co-exclusivité.

Le Mans, ZI Sud,A LOUER, local d’acti-vité de 740 m² dont190 m² de bureauxcloisonnés et show room, vitrine d’environ 15 m. Parkings clientèle. Disponible.

Allonnes, ZoneFranche, A LOUER,local d’activité ré-cent de 270 m² et en parfait état. Composéde 56 m² d’ateliers isolés et 215 m² debureaux climatisés et câblés, porte sectionnelle, parkings privatifs. Disponible le 01 janvier 2010.

Le Mans Centre ville :dans un immeuble debureaux, A VENDRE/A LOUER, 2 surfaces debureaux 260 et 281 m², nombreux parkingsprivés. Disponibilité : nous consulter.

Le Mans, Centre ville : A VENDRE/A LOUER, surface de bureaux d’environ 77 m² comprenant 4 pièces. Disponible.

Zone Franche : A VENDRE/A LOUER, 110 m² de bureaux en très bon état. Bureauxd’angle disposant d’une très belle vue surl’Huisne + A VENDRE 2 garages en sous-sol.Disponible.

Le Mans centre ville :A VENDRE/A LOUER, pla-teaux de bureaux réhabili-tés sur 6 niveaux de 179 à458 m², parkings à proxi-mité. Disponible. Exclusivité.

Le Mans Novaxis :A VENDRE - A LOUER :nombreuses surfaces de bureaux de 37 à1050 m², possibilité de parking. Disponible.

Le Mans, Gare Sud : A LOUER surface de290 m² comprenant 11 bureaux situés au5ème étage avec ascenseur. Disponible.

Le Mans, centre ville : A LOUER bureauxde 50 m² (3 bx) situé en R.D.C., loyer : 500 €uros H.T./H.C., parking + bureaux de70 m² situé au 1er étage (3 bx, salle d’ar-chives, cave), loyer 800 €uros net/H.C.Disponible.

LOCAUX D’ACTIVITÉS

BUREAUX

Page 43: Maine Eco 149

C43326Sarthe, à céder entreprise de mécanique de précisionet rectification. Secteur aéronautique, automobile etIAA. CA : 750 K€. Effectif : 10 personnes.

C6826Maine-et-Loire, société découpe laser et tôlerie. CA 2008 : 2 505 K€. Effectif : 18 salariés. Belle affairejouissant d'une excellente réputation au niveau régional. Clientèle fidèle et diversifiée. Matériel récentet performant. Situation financière très saine. Possibilitéde cession de l'immobilier appartenant à une SCI.

C67547Maine-et-Loire, agglomération d’Angers, bureau d’étude mécanique + atelier d’usinage et montagespécialisé dans la fabrication de postes d’assemblageset contrôles semi automatiques. CA 2008 : 1 500 K€.Effectif : 15 personnes. En difficulté du fait de laconjoncture, cherche associé ou repreneur pouvantapporter synergie commerciale.

C39713Sarthe, à céder entreprise de matériels équestres pour le cheval et le cavalier. Clientèle de professionnelset de particuliers. Emplacement privilégié et facilitéd'accès. CA : 800 K€. Effectif : 3 personnes.

C23758Sarthe, à vendre fonds de commerce de chaudronnerieSerrurerie. CA : 4 000 K€. Bonne notoriété. Clientèle grands comptes. Effectif : 30 personnes.

C90314Sarthe. Dans le cadre d'une politique de développement centrée sur cœur de métier, groupe cherche à vendre dans domaine d'activitémétallurgique, fonds de commerce, secteur aéronautique. CA : 2 000 K€. Rentabilité récurrente.Clients de premier ordre. Effectif : 25 personnes.

C13528 Sarthe, à céder entreprise de maîtrise d'œuvre en bâtiment. Clientèle de particuliers et de profession-nels. CA : 125 K€. Effectif : 2 personnes.

C76016Sarthe, à céder entreprise de mécanique générale,spécialisée dans l'étude et la réalisation d'outillages.CA : 900 K€. Effectif : 11 personnes.

C40675Sarthe, à céder société de tôlerie, chaudronnerie,mécano-soudure (grosses capacités) et étude-réalisation de lignes automatiques d’emballage(banderolage). Bâtiment de 8 000 m2 sur terrain de 22 500 m2. Clientèle : industrie, IAA, manutention et BTP. Entreprise en plan de continuation. CA : 2 800 K€. Effectif : 35 personnes.

C12392Sarthe, à céder cause retraite société spécialisée dans la réalisation et le façonnage de sérigraphiesgrand format (banderoles, kakemonos sur toile enduiteou intissé) sur tout matériaux, plans, trait, quadri.Effectif : 4 personnes. CA : 500 K€. Rentabilité régulière. Accompagnement du dirigeant envisageable.Possibilité de cession concomitante d'un bâtiment de900 m² au sol sur 4 000 m² de terrain. Bonne situation.

C33029Maine-et-Loire, à céder entreprise de mécanique générale et de précision, clientèle variée. CA : 1 624 K€. Résultat : 46 K€. Effectif : 18 personnes + dirigeant. Le repreneur doit être un bon technicien. Accompagnement possible.

C4080Sarthe, à céder entreprise de chaudronnerie et construction métallique. CA : 1 600 K€. Effectif : 21 personnes.

C48104Imprimerie sud-Sarthe, à céder cause retraite CA : 430 000 €. Effectif : 6 personnes. Locaux fonctionnels, parc matériel récent.

C47911Sarthe, à céder cause retraite, entreprise de marquageindustriel (sérigraphie, tampographie, marquage àchaud). CA : 750 K€. Effectif : 18 personnes.

C44342Sarthe, à céder activité de négoce détail de produitsprofessionnels et activité de plomberie/électricité et maintenance industrielle. CA : 350 K€. Effectif : 4 personnes.

C48210Sud-Sarthe, à céder cause retraite, entreprise demaçonnerie. CA : 871 K€. Effectif : 13 personnes dont1 métreur. Matériel et locaux très bon état. Cessionfonds et murs 450 000 €.

C13528Sarthe, à céder entreprise de maîtrise d'œuvre en bâtiment. Clientèle de particuliers et de professionnels.CA : 125 K€. Effectif : 2 personnes.

C66993Vendée, à céder société en héliciculture bio (escargots)certification Ecocert. Avec élevage, transformation,vente particulier, restaurateur, grossiste, accueil, visitede groupe. Bâtiment de reproduction, élevage 3 500 m²,laboratoire de transformation, bâtiment d'accueil et devente. Production : 8 tonnes/an. Clientèle régionale.

ANNONCES INDUSTRIELLESPour consulter toutes les annoncesou si vous êtes intéressé par une

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48 - OPPORTUNITÉS D’AFFAIRES

maine éco ::: NOVEMBRE 2009

OFFRE DE REPRISE45 ans. Ingénieur mécanicien, expériencesindustrielles et connaissances BTP, souhaitereprendre entreprise de fabrication et/oud’installation de biens, ou de prestationstechniques (industrie, BTP ou activités manufacturières). Type de cibles : effectif > 10 salariés. CA > 1 000 K€. Fiche cadragedétaillée disponible sur demande.Contact : Peggy Charmi, CCI du Mans et de laSarthe, tél : 06 83 05 96 84,[email protected]

BUREAUX - ACTIVITÉS - CLÉ EN MAINS - SURFACES COMMERCIALES - TERRAINS

BUREAUX - À LOUER

• Zone FRANCHE MONTHEARD : Bureaux de 15 à 200 m². Loyer : nous consulter.

• Entrée ZI sud : 150 m² comprenant de 3bureaux, salle de réunion, coin détente et station-nement. Loyer : 1 000 € HT /mois.

• Centre ville : magnifique ensemble de bureaud’envi. 103 m² avec parquet .Nombreux range-ments. Une salle de réunion, 3 bureaux, unaccueil, sanitaires PMR. Loyer : 750 € par mois +charges (pas de tva).

• ZI SUD : Magnifique accroche visuel par ce plateau de bureau entièrement réhabilité de 280 m². Grande modularité. 8 parkings. Loyer : 1 667 € HT / mois.

LOCAUX D’ACTIVITÉS - À LOUER

• ZONE FRANCHE ESPAL : RARE bâtiment d’en-viron 600m² développés dont 260 m² de bureauxclimatisés. Loyer : 3 666 € HT / mois. Possibilitéacquisition : 392 126 € FAI.

• ZI SUD : Villa neuve comprenant 300 m² d’atelier+ 260 m² de bureaux sur site valorisant. Grandconfort de parkings. Loyer : 2 920 € HT par mois.

• ZI SUD : Villa entièrement réhabilité, isolé etchauffé de 2 615 m² dont 140 m² de bureaux. 1 quai et une porte à plat. Accès facile poidslourds. Loyer : 7 500 € HT par mois.

• ZI SUD : Local d’activités d’environ 300m², parking en façade, visuel intéressant. Loyer : 1 050 € HT / mois.

• ZI SUD : Divers locaux d’activités de 200 à800m². N’hésitez pas à nous consulter pour tousvos besoins.

LOCAUX COMMERCIAUX - À LOUER

• EMPLACEMENT D EXCEPTION avec vitrine de580 m². Loyer et renseignement : nous consulter.

• ZI NORD : locaux d’activités de 1 000 m² dont260 m² de bureaux, stationnement en façade.EMPLACEMENT ET VISUEL EXCELLENT. Loyer : 4 000 € HT / mois.

(DESTINATION COMMERCIALE POSSIBLE)

Vos contacts : Laurent LANDEMAINE • Éric ROBLOT - 117 rue de l'Angevinière - BP 22142

72002 LE MANS Cedex 1 - tél. 02 43 520 676 - Fax. 02 43 88 52 54 - [email protected]