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maine éco MÉCÉNAT CULTUREL Fiscalement intéressant... p21 HÔTELLERIE - RESTAURATION Une charte de confiance... p8 Grande distribution DES SERVICES PERSONNALISÉS POUR FAIRE LA DIFFÉRENCE VOITURES ÉLECTRIQUES Un marché prometteur... p17 LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE N°153 SEPTEMBRE 2010

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Grande distribution : des services personnalisés pour faire la différence

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maine éco

MÉCÉNAT CULTURELFiscalement intéressant... p21

HÔTELLERIE - RESTAURATIONUne charte de confiance... p8

Grande distributionDES SERVICES PERSONNALISÉS

POUR FAIRE LA DIFFÉRENCE

VOITURES ÉLECTRIQUESUn marché prometteur... p17

LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

N°153 SEPTEMBRE 2010

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En fin de compte, toutes les idées et les projets que j’ai mis en place à la CCI, c’est le constat d’un manque, et surtout d’un manque de communication, soit vers les utilisateurs que j’appelle "les clients" (apprentis, créateurs, exportateurs…) et les besoins d’information vers les entreprises.

Je ne reviendrai pas sur la Maison de l’apprentissage, la Maison de la création, reprise, transmission d’entreprise et la Maison de l’international.

Aujourd’hui, parlons du "Studio de télévision" baptisé Serge Dreux, grand homme de communication, disparu pendant ma mandature.

Ce studio aura plusieurs fonctions. La première : nous réalisons une émission à la CCI du Mans et de la Sarthe depuis cinq ans qui s’appelle "Réflexe CCI", diffusée sur LMtv. C’est le parcours d’un chef d’entreprise raconté par lui-même. Émission passionnante, si vous saviez le nombre de chefs d’entreprise qui ont commencé leur carrière dans le fond de leur garage… Comme quoi, la réussite, c’est le courage et la volonté des hommes et des femmes de vouloir entreprendre.

La toute nouvelle émission sur la cuisine aura pour objectif de faire découvrir :

- Les chefs sarthois, et surtout de mettre en valeur le métier de l’apprentissage, car l’apprenti fera la recette avec son chef assisté d’un animateur. Son titre "Quatre mains pour un piano" et début des émissions le 28 septembre 2010 sur LMtv.

- D’autres objectifs destinés à notre studio télé et à ma volonté de faire savoir à l’extérieur ce que nous faisons à l’intérieur de nos Chambres de commerce et d’industrie.

Aujourd’hui, nous organisons des salons, des conférences, des rendez-vous thématiques sur tous les sujets qui correspondent à notre savoir-faire à la CCI.

Bien sûr, nous invitons nos ressortissants à venir écouter ces conférences mais bien souvent par manque de disponibilité, les chefs d’entreprise n’ont pas le temps de se déplacer, donc c’est à nous, Chambre de commerce et d’industrie, d’enregistrer ces conférences et de les convertir en réduction d’information utile à votre connaissance.

Tout cela sera mis sur notre site Internet www.lemans.sarthe.cci.fr, stocké avec possibilité de réactivité et de réponse à vos questions.

Là encore, votre CCI du Mans et de la Sarthe est précurseur dans ce produit qui, à ma connaissance, n’existe pas en France. Aujourd’hui en Sarthe, demain au niveau de la région en espérant qu’un jour les grandes entreprises de notre région s’intéresseront d’un peu plus près à nos CCI : elles ont un outil formidable à leur porte mais ne s’en servent que trop rarement.

Bien amicalement,

édito

"Mais… Pourquoi un studio télé à la CCI ?"N° 153 - SEPTEMBRE 2010

MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1Tél. 02 43 21 00 00Fax 02 43 21 00 50www.lemans.sarthe.cci.fr

Directeur de la publication : Bernard Warain

Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer

Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Chevreul William Lambert Nathalie Lassablière Cédric Lebreton

Photos : Ad’Hoc Photographie - CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Auchan - Ad’Hoc Photographie

Maquette : Okaparka

Mise en page - Gravure : Atmosphère Communication

Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel - Tél. 02 43 24 23 42 Fax 02 43 87 00 91

Impression : Auffret Plessix Tirage : 16 000 exemplaires ISSN : 1269-6633

Bernard Warain,président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la [email protected]

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sommaire

4 Focus

8 Actualité Hôtellerie-restauration Les outils de la confiance

10 La vie des entreprises

15 Actualité Élections consulaires La CCI partenaire de l'entreprise

17 Industrie Voitures électriques Elles arrivent sur le marché

19 Fiscalité Les dispositifs en faveur de l'innovation

21 Entreprise Mécénat culturel Une démarche avantageuse pour les entreprises

22 Juridique L’EIRL Un nouveau statut pour protéger vos biens personnels

24 DOSSIER Grande distribution Des services personnalisés pour faire la différence

30 International Opportunités de marché Faire des affaires au Brésil

33 Conjoncture Indicateurs économiques Consommation en GMS

34 D’une communauté de communes… à l’autre Les portes du Maine Normand Une belle… bien réveillée

38 Formation Formation continue Renforcer la compétence des salariés

40 Lu pour vous

42 Maine Découvertes Saint-Germain-sur-Sarthe Le nectar des dieux a son musée

44 Opportunités d’affaires Annonces commerciales Annonces industrielles

Une charte de confiance pour l'hôtellerie- restauration

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Les constructeurs misent sur les véhicules électriques

Le Brésil, un marché séduisant

Les portes du Maine Normand, un territoire attractif

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agenda

Dans le secteur de la grande distribution, l’heure est à la multiplication des ser-vices en direction du public. Désormais, chaque enseigne rivalise d’ingéniosité pour mettre en place des offres de plus en plus personnalisées qui dépassent fréquemment les frontières du maga-sin pour entrer dans la sphère privée du domicile. Cette nouvelle approche du marketing qui, à l’évidence, répond à une attente des consommateurs et permet de concurrencer le commerce en ligne, engendre une évolution des modes de communication, des forma-tions et le développement de partena-riats. Un mouvement qui devrait encore s’amplifier…

DOSSIER 9-13 septembreFoire du MansCentre des expositions du Mans

11 septembreBraderie du Mans

15 septembreDate limite d'inscription au concours sécurité routière des salariés,organisé par l'Asre 72Thème : "Le partage de la route"Contact : [email protected] 43 23 53 12

15-17-21-25 septembrePortes ouvertes Centre d'étude de langues de la CCIavenue des Platanes, Le MansContact : IDFC/CEL au 02 43 72 72 74

18-19 septembre24 Heures CamionCircuit Bugatti, Le Mans

22 septembre - 20 octobre - 17 novembre"S’informer pour choisir la bonne orientation"Opération IDC/Maison de l’apprentissageContact : CCI - Tatiana Suhard au 02 43 21 00 11

25 septembre - 3 octobreFashion week, la mode au cœur de la villeLe Manswww.lemanscotecoeur.com

26 septembre9 h - 19 h : Portes ouvertes à l'aérodrome Le Mans/ArnageEntrée libreContact : Aéroclub des ailes du Maine avion au 02 43 84 10 23

28 septembre9 h 30 - 11 h 30 : Atelier Gesicosur le thème "Identifier les partenaires qui peuvent vous faire progresser" Palais des congrès et de la culture du MansContact : CCI - Christelle Bodet au 02 43 21 00 35

28 septembreForum "La créativité, moteur de développement"Palais des congrès et de la culture du Manswww.lemans-creapolis.com

30 septembre14 h : Conférence "Comment se préparer à devenir chef d'entreprise", dans le cadre des Jeudis de la création-reprise d'entreprisewww.vosprojetsontdelavenir.fr

1er octobreCongrès national Business professional women France (BPW)Abbaye de l'Épau au MansContact : [email protected]

2 au 17 octobreMondial de l’automobile de ParisParis Expo, porte de Versailleswww.mondial-automobile.com

7 octobreInternational connecting day, rendez-vous annuel de l'international dans le grand OuestNanteswww.international-connecting-day.com

14-15 octobreVAE expo, le salon de la vente à emporter en restauration urbaine et nomadeCnit, Paris la Défensewww.vaeexpo.com

28 octobre14 h : Conférence "Le financement d'un projet de reprise ou de création d'entreprise", dans le cadre des Jeudis de la création-reprise d'entreprisewww.vosprojetsontdelavenir.fr

2-5 novembreMidest, salon de la sous-traitance industrielleParis, parc des expositions Nord-Villepintewww.midest.com

5-7 novembreSalon de l'immobilierPalais des congrès et de la culture du Manswww.salon-immobilier.org

17-18 novembre3e édition du salon des entrepreneurs Nantes Grand-OuestCité internationale des congrès de Nanteswww.salondesentrepreneurs.com

GRANDE DISTRIBUTION

Des services personnalisés pour faire la différence

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Les maîtres d'apprentissage s'interrogent souvent sur la façon de communiquer avec l'apprenti, ou même comment lui transmettre ses savoir-faire… Groupe CCI Formation, le centre de formation pour apprentis de la CCI, propose une formation de

maîtres d'apprentissage depuis 1993. La formation, d'une vingtaine d'heures minimum, consiste à donner à l'entreprise d'accueil des clés pour recruter, accueillir et intégrer les jeunes dans l'entreprise, organiser leurs tâches, évaluer les acquis, les accompagner et les motiver. À ce jour, près de 660 maîtres d'apprentissage ont été formés, soit plus d'un tiers de l'effectif global de maîtres d'apprentissage du CFA. En juin dernier, 85 maîtres d’apprentissage ont reçu leur attestation validant leur formation pédagogique, deux autres le titre consulaire de maître d’apprentissage et deux celui de maître d’apprentissage expérimenté. N’hésitez pas à vous renseigner auprès du Groupe CCI Formation au 02 43 40 60 60.

[focus]

Créée en 1997 par l’Adapt

(Association pour l'insertion sociale

et professionnelle des personnes

handicapées), la semaine pour

l’emploi des personnes handicapées

a été conçue pour faire changer

le regard porté par les recruteurs

sur les personnes handicapées à

la recherche d’un emploi. À cette

occasion, l’Adapt et ses partenaires

(Agefiph, FIPHFP) organiseront

différentes manifestations en Sarthe

du 15 au 21 novembre 2010. Ainsi,

des conférences et témoignages

sur le maintien dans l’emploi et

les bonnes raisons de recruter

une personne handicapée sont

prévus dans les locaux de l'Adapt,

le lundi 15 novembre. Par ailleurs,

l’événement phare de la semaine

sera le forum dédié à l’emploi des

personnes handicapées, le mardi

16 novembre à Antarès au Mans.

Celui-ci se déroulera sur une seule

journée réunissant des entreprises

privées et publiques, des travailleurs

handicapés à la recherche d’un

emploi et des centres de formation.

Cette manifestation est dédiée

aux rencontres et aux échanges

entre entreprises et travailleurs

handicapés.

Plus d'information : Adapt Sarthe au 02 43 51 20 40, [email protected]

EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES

Un forum le 16 novembre au Mans

La plupart des 238 000 spectateurs de la 78e édition des 24 Heures du Mans retiendront avant tout le triplé victorieux Audi, remportant ainsi sa 9e victoire, à plus de 246 km/h de moyenne et battant le record absolu de la distance de l’épreuve en bouclant 397 tours soit une distance totale de 5 410 km. La firme allemande a dû pour cela venir à bout des quatre Peugeot 908 Hdi FAP qui, trustant les quatre premières places sur la grille de départ, ont imposé un rythme ahurissant jusqu’au dimanche matin.Côté stands, le prix Escra a été attribué cette année aux techniciens de la WR-Zytek n° 37 : David Courvoisier, Thibault Dejardin, Jean-Christophe Souvestre et Julien Hervé. Cette distinction récompense, entre autres, l’agencement du stand, la méthode de travail, la qualité des interventions mécaniques durant

la course et l’efficacité dans les interventions d’entretien. Un beau trophée pour cette écurie qui, pour son retour dans l’endurance, termine 8e de la catégorie LMP2 et dont le team manager Gérard Welter était encore il n’y a pas si longtemps le patron du style de la marque au Lion.

Pour répondre à une demande croissante de chefs d’entreprise soucieux d'améliorer la performance énergétique de leurs bâtiments et d’évaluer la pertinence d’un investissement photovoltaïque sur leur toiture, la CCI a organisé trois matinées d’information en juin dernier. Au travers de réalisations concrètes, des spécialistes ont

répondu aux nombreuses questions que se pose tout porteur de projet comme le contexte réglementaire, la rentabilité que l'on peut en attendre, le choix de son installateur et de la solution technique, les démarches de mise en service de l'installation... Au total, 77 entreprises ont participé à ces matinées.

[POUR TRANSMETTRE SON MÉTIER]

Une formation pour maître d'apprentissage

[COUVERTURE PHOTOVOLTAÏQUE]

L'intérêt pour les bâtiments professionnels

[24 HEURES DU MANS]

Le Prix Escra attribué à Welter Racing

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L'Epmeca, l'école préparatoire au monitorat d'enseignement de la conduite automobile de la CCI, a formé en 2009/2010, 28 stagiaires pendant huit mois au brevet pour l'exercice de la conduite automobile et de la sécurité routière (le métier de moniteur auto-école est subordonné à l'obtention du diplôme Bepecaser). Cette formation apporte une pédagogie permettant de développer des comportements sûrs chez les usagers de la route. Créée en 1977, l'Epmeca a formé plus de 600 stagiaires avec un taux moyen de réussite de 80 % et une insertion moyenne à l'issue de la

formation proche de 100 %. La dernière promotion n'échappe pas à la règle car la plupart des stagiaires ont d'ores et déjà une offre d'embauche en tant que moniteur auto-école.

BPW France (Business professional women) organise son congrès national à l'Abbaye de l'Épau le 1er octobre prochain. Cette organisation féminine non corporatiste et apolitique a pour objectif principal de développer le potentiel et le leadership des femmes à tous les niveaux. Le congrès se déroulera de 8 h 30 à 18 h autour de tables rondes pour débattre des stéréotypes de genre (portant sur l'éducation garçons-filles, les manuels scolaires, les filières d'orientation…), des actions et des propositions en faveur de l'égalité professionnelle et salariale dans les domaines du droit du travail, de l'accès à l'emploi, des évolutions de carrière, de l'organisation du travail, des emplois précaires, de l'accès à l'entreprenariat, de l'articulation du temps de travail... Pour en débattre, de nombreuses personnalités seront présentes dont Brigitte Gresy, inspectrice générale des Affaires sociales, chargée du rapport préparatoire sur les inégalités hommes-femmes. Inscription souhaitée.

Contact : [email protected]

ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES

Un congrès national au Mans

La CCI en partenariat avec la ville du Mans, a accueilli du 7 au 12 juillet, une délégation d’hommes d’affaires russes dans le cadre de l’année croisée France/Russie et de l’accord de coopération avec la CCI de Rostov-sur-le-Don. Au programme de cette visite : rencontres, discussions et échanges, avec les dirigeants d'entreprises sarthoises intéressés par le marché russe. Rostov, 10e ville de Russie avec une population de plus d’un million d’habitants, est au centre d’une région riche de ressources naturelles, d’infrastructures de transport et de communication, d’une industrie diversifiée (mécanique, agroalimentaire reposant sur

d’importantes ressources agricoles) et aussi d’un réel potentiel touristique, notamment dans la perspective des jeux Olympiques d’hiver de Sotchi. Le département de la Sarthe est excédentaire avec la Russie de 13 millions d’euros grâce aux exportations de viandes, de produits à base de tabac et de matières plastiques. Une vingtaine d’entreprises sarthoises exportent en Russie, notamment trois sociétés qui ont pu être visitées par la délégation russe : Souriau, spécialisée dans les connecteurs pour l’industrie, le Groupe AFE Cronite/Mancelle de fonderie, fabricant d'outillage et de pièces en alliage réfractaire pour

l'industrie, et Fimor, le leader des racles de sérigraphie. Une mission en retour à Rostov-sur-le Don est organisée du 13 au 18 octobre. Plusieurs entreprises sarthoises qui ont des projets sur Rostov ont déjà fait part de leur intérêt. Pour toutes informations, contactez le service International au 02 43 21 00 12.

[FORMATION DE MONITEURS AUTO-ÉCOLE]

80 % de réussite

[MARCHÉ RUSSE]

Des échanges avec Rostov-sur-le-Don

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Pour la 3e année consécutive, le salon de l’immobilier, de l’épargne et du patrimoine de la Sarthe se déroulera du 5 au 7 novembre 2010 au Palais des congrès du Mans, salle Cénoman. Tous les professionnels du secteur sont de nouveau au rendez-vous.

Ce salon présentera un panorama complet du secteur immobilier sarthois et proposera une photographie incomparable de l'état du marché départemental. Il donnera aux visiteurs une occasion idéale de rencontrer en un seul lieu près de 40 spécialistes : agences

immobilières, organismes de financement, courtiers, conseillers en gestion de patrimoine, constructeurs, promoteurs, lotisseurs.

Plus d'information : www.salon-immobilier.org

[AU MANS]

3e salon de l'immobilier

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[focus]

[ANIMATION COMMERCIALE 24 HEURES +]

Une édition réussie

Du 1er au 12 juin dernier, la 9e édition de l’opération "24 heures +" s'est déroulée chez 150 commerçants du Mans, d'Allonnes, d'Arnage, de Beaumont-sur-Sarthe, de Conlie, de Coulaines, du Lude, de Neuville-sur-Sarthe, de Parigné-L'Évêque et de Sablé-sur-Sarthe. Proposée par la CCI, cette animation vise à dynamiser le commerce autour de l'événement sportif des 24 Heures du Mans. Chaque commerçant participant a pu faire gagner de nombreux cadeaux à ses clients grâce à un jeu avec tickets grattage (des modèles réduits de voitures Porsche, des chronomètres, des places pour le Musée

de l'automobile et des survols du circuit en hélicoptère). La gagnante du tirage au sort s'est d'ailleurs vue remettre une reproduction numérotée de la Peugeot victorieuse aux 24 Heures du Mans 2009, réalisée par François Bruère. Parallèlement, les commerçants pouvaient participer au concours des plus belles vitrines décorées sur le thème des 24 Heures. Ainsi, Bernard Warain, président de la Chambre de commerce et d'industrie, a eu le plaisir de remettre des bouteilles de champagne aux dix commerçants vainqueurs du concours de vitrines.

FASHION WEEK LE MANS

Une semaine de la modeL'association Le Mans côté cœur prépare sa

prochaine Fashion week du 25 septembre

au 3 octobre, en partenariat avec la Ville

du Mans, le Conseil général, la CCI et la

Chambre de métiers et de l'artisanat.

Forte de ses deux précédentes éditions en

octobre 2009 et mars 2010, l'association

mobilise près d'une centaine d'enseignes

du centre-ville du Mans liées à la mode

et à l'esthétisme. Outre les temps forts

connus comme les défilés dans la rue et les

journées relooking, quelques nouveautés

viendront renouveler l’événement comme

les conseils malins sous formes d’ateliers

directement chez les professionnels (savoir

marcher avec des talons, savoir se maquiller

en 5 mn, entretenir la frange de sa fille...)

ou encore la découverte de jeunes stylistes.

La Fashion week vise ainsi à dynamiser le

centre-ville et à valoriser l'originalité et la

diversité des enseignes.

Contact : Laetitia Mousset au 06 98 17 58 08. Plus d'information sur www.lemanscotecoeur.com

Ville

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La Société Générale organise le jeudi 18 novembre prochain, la 5e édition du salon du stage sur le campus universitaire du Maine en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie, l’université du Maine et le Medef Sarthe. Le but de cette manifestation est de permettre aux étudiants et aux entreprises de se rencontrer tout au long de la journée (10 h - 18 h) et d’établir un premier contact pour une future collaboration. Tous les

étudiants, de toutes filières et de tous niveaux (du bac pro au bac + 5) sont attendus. Le salon du stage est ouvert à toutes les entreprises désireuses de trouver des stagiaires. Les stands sont mis gratuitement à la disposition des entreprises par l’organisateur. Si vous souhaitez participer au salon du stage, n’hésitez pas à contacter Zakaria Ouzzine à la Société Générale au 02 43 21 57 58. ([email protected]).

[SALON DU STAGE]

L’événement recrutement de la rentrée

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Les outils de la confianceHÔTELLERIE-RESTAURATION

"D ans notre branche, il y a beaucoup de très petites entreprises dont

le patron, qui est souvent le cuisinier, n’est pas très au courant de ses obligations en matière de droit du travail", constatent Sylvie et Jean-Marie Fontaine, proprié-taires de l’hôtel-restaurant Le Bretagne, à Sillé-le-Guillaume. "De nombreux éta-blissements fonctionnent sur un mo-dèle familial avec un ou deux salariés qui sont là depuis plusieurs années et trouvent eux-mêmes étrange de signer leurs horaires, alors que c’est obliga-toire, ajoute Sylvie Langevin, secrétaire générale de la Confédération des pro-fessionnels indépendants de l’hôtelle-rie (CPIH). La Charte de confiance per-met aux chefs d’entreprise de mettre leurs pratiques en accord avec une réglementation souvent difficile à dé-crypter seul. C’est un excellent moyen de sécuriser leurs rapports avec l’ad-ministration et d’éviter de commettre des erreurs qui, en cas de contrôle, peuvent leur coûter cher !"

Des outils fiables et efficaces

Les professionnels qui s’engagent dans la démarche bénéficient gratuitement d’un accompagnement personnalisé, assurée par un conseiller de la Chambre de commerce et d’industrie ou de Pôle Emploi. Ils se voient en outre remettre une boîte à outils simple et concrète, qui contient notamment des modèles de contrats de travail, de fiches de postes, de plannings à afficher ou encore un document sur la prévention des risques (lire l’encadré). "Il serait peut-être pos-sible de trouver seuls ces éléments, mais il faudrait pour cela s’adresser aux différentes administrations, faire des recherches sur Internet... Là, tout est déjà centralisé dans la même pochette et il n’y a aucun doute sur la fiabilité des informations !", remarquent Sylvie et

Jean-Marie Fontaine, qui ont été parmi les tout premiers signataires sarthois de la Charte.

La force de cette démarche initiée en 2004 par la CCI de Nantes, est d’avoir été conçue en partenariat avec les syn-dicats professionnels, les services de l’État en charge du travail et de l’em-ploi, et d’avoir obtenu le soutien des syndicats de salariés. Il s’agissait alors de pallier aux difficultés de recrutement rencontrées par les hôteliers et restau-rateurs de Loire-Atlantique, à cause de la mauvaise image sociale de la pro-fession : un handicap de taille dans ce

département touristique qui fait chaque année appel à de nombreux saisonniers.

L’approche ayant rapidement démontré son efficacité, la démarche a été éten-due en 2007 à l’ensemble de la région Pays de la Loire, qui finance avec l’État sa mise en œuvre. En novembre 2009, la Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe, la préfecture de la Sarthe, Pôle Emploi et la CPIH ont décidé d’unir leurs forces pour déployer le dispositif dans notre département. Car en Sarthe aussi, les professionnels sont soucieux de faciliter le recrutement et de stabiliser leurs équipes.

Après avoir prouvé son efficacité en Loire-

Atlantique, en Vendée et dans le Maine-et-Loire,

la Charte de confiance de l’hôtellerie-restauration

a été adoptée par les premiers professionnels

sarthois au mois de juin dernier. Objectif :

instaurer plus de transparence dans les

rapports avec les salariés, sécuriser les relations

avec l’administration et améliorer le recrutement.

actualités

8 maine éco septembre 2010

Pour Sylvie et Jean-Marie Fontaine, propriétaires de l'hôtel-restaurant Le Bretagne à Sillé-le-Guillaume, la charte est un outil permettant de respecter la règlementation et de fidéliser ses salariés.

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actualité

Les bonnes pratiques sont reconnues et valorisées

"Nous sommes situés à la campagne, or les demandeurs d’emploi privilé-gient les postes en ville", explique Jean-Marie Fontaine. Lorsqu’on est signataire de la Charte, cela apparaît sur les annonces de Pôle Emploi. C’est un sérieux atout pour attirer les can-didats, qui savent qu’ils ont affaire à une entreprise respectueuse de leurs droits." Avec cinq salariés et cinq apprentis, l’hôtelier-restaurateur de Sillé-le-Guillaume ne prévoit pourtant pas d’embaucher cette année. Mais il faut être prévoyant et, en cas de besoin, pouvoir trouver au plus vite la personne qui convient. "Avoir une équipe solide et arriver à fidéliser ses salariés est fondamental pour la bonne marche d’un établissement", précise le propriétaire du Bretagne.

Pour ses promoteurs, la Charte est plus qu’un outil permettant de respec-ter ses obligations. Il est effet demandé

aux signataires d’aller au-delà de la ré-glementation, en mettant notamment en place un entretien annuel avec les salariés. L’objectif est d’amener la pro-fession dans une démarche de progrès continue, à même de corriger durable-ment son déficit d’image sur le marché du travail. "D’autres secteurs comme le bâtiment et les travaux publics y sont parvenus, il n’y a donc aucune raison de ne pas y arriver", assure Karine Bouhier, responsable de l’équi-pe hôtellerie-restauration-tourisme au Pôle Emploi Le Mans Le Ribay, en rappelant que, fin juin, 159 établisse-ments des Pays de la Loire étaient déjà signataires de la Charte.

� William Lambert

Contact CCI : Laurent Mariot, service Commerce, services et tourisme au 02 43 21 00 25

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La Charte est un dispositif gratuit qui concerne les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie, y compris l’hôtellerie de plein air. Ceux qui s’engagent dans la démarche bénéficient du soutien d’un conseillé de la CCI ou de Pôle Emploi pour :

- Faire un diagnostic des outils de gestion du personnel existants.

- Utiliser la "boîte à outils" qui leur est remise et comporte des modèles de contrats, d’entretiens d’évaluation, de fiches horaires, de planning... "Il s’agit d’une vingtaine de documents validés et remis régulièrement à jour avec l’aide de nos services", explique Yvan Charrier directeur de l’Unité territoriale 72 de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence et de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte).

- Présenter leur dossier à un comité départemental une fois ces outils mis en place.

Lorsque le dossier est validé, le professionnel signe la Charte de confiance, qui est valable trois ans. Il bénéficie via Internet (www.charte-confiance.fr) de la mise à jour en temps réel de la boîte à outils et peut entrer en contact avec les partenaires et professionnels de la Charte. S’il a recours au Pôle Emploi, sa qualité de signataire sera mentionnée dans ses annonces.

[Charte de Confiance]Les étapes clés

Les trois premiers professionnels sarthois, l'Hôtel de Bretagne à Sillé, le 79 au Mans et l'Hôtel Arbor de Mulsanne, ont signé la charte de confiance en juin dernier.

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P résent depuis 2001 au Mans zone industrielle sud, le groupe Staci a

transféré son activité en no-vembre 2009 sur un nouveau site de dernière génération, zone de Pied Sec. Ce déménagement lui a aussi permis de passer de 2 400 à 3 500 m². Lors de l'inauguration, les dirigeants ont rappelé que cette ouverture marque la consolidation de l'implantation de Staci au Mans. Ce site est une des 18 plateformes de regroupement des flux de Staci (14 sites en France, plus 4 en Belgique, Espagne, Italie et Pologne). Il emploie neuf salariés. Son activité : assurer la logistique de tous les produits (consommables, imprimés, publications diverses, objets publicitaires, vêtements de travail, etc.) nécessaires au fonctionnement quotidien des points de vente ou en-tités de ses clients (MMA, Auto Sécurité, Crédit Agricole de Normandie, Intervet Shering Plough, etc.). Cela représente 4 200 palettes avec 6 000 références d'articles. Le concept développé par Staci séduit et le groupe connaît une croissance soutenue depuis sa création en 1990. En 2009, il a réalisé un chiffre d'affaires de 140 millions d'euros pour 1 000 salariés.

L e groupe Gruau (dont le siège se situe à Laval) a investi 2,5 millions d'eu-ros pour sa filiale mancelle. Extension

de 2 500 m², aménagement des voies exté-rieures, rebardage du bâtiment existant avec création d'ouvertures, le site de trois hectares a aussi été embelli pour être plus agréable pour les salariés. 700 000 € ont également été injectés pour se doter de nouveaux moyens indus-triels : deux cabines de peinture, deux demi-ponts spécifiques et une machine de découpe de pan-neaux polyester. Dans le groupe familial Gruau, n° 1 européen de la carosserie sur véhicule utilitaire,

chacune des onze filiales a sa spécificité. Gruau Le Mans est spécialiste dans l'aménagement de véhicules pour le BTP (1 000 bennes produites par an) et de véhicules sur-mesure (500 bibliobus, bébé-bus, bureaux mobiles, etc. produits par an). Elle prépare aussi des flottes de véhi-cules. Elle a notamment obtenu un marché de 90 four-gons pour le transfert de prisonniers. Après avoir connu une forte hausse de son chiffre d'affaires en 2008 (15 mil-lions d'euros contre 7 millions en 2006), le site manceau a subi la crise avec un chiffre d'affaires redescendu à 13,5 millions. Pour 2010, la filiale compte remonter à 15 voire 16 millions avec 100 salariés.

Brodard et Taupin investit 9 M€ à La FlècheL'imprimeur fléchois de livres de poche et de littérature investit 9 millions d'euros pour se spécialiser dans les grands tirages. Une nouvelle ligne de brochage a été installée en juin et une extension de 3 000 m² est en cours pour accueillir une nouvelle rotative opérationnelle en mars 2011. Avec cette nouvelle unité, l'entreprise compte augmenter sa production de 50 % en passant de 50 à 75 millions de livres imprimés par an. Vingt emplois seront également créés.

Ouest VDL conçoit un véhicule spécifiqueLa filiale sabolienne du groupe Trigano a conçu un véhicule spécifique pour le Sessad, le service d’éducation spécialisée et de soins à domicile de Sablé-sur-Sarthe. Les enfants suivis pourront être accueillis dans ce camping-car, baptisé "orthomobile", spécialement aménagé pour les besoins de ce service. Spécialisée dans l’assemblage de camping-cars, Ouest VDL en produit trois à neuf par jour avec une centaine de salariés.

Apéro 72 livre l'apéritif à domicileLudovic Folschweiler et Steve Sevin proposent un nouveau service au Mans : la livraison d'apéritif à domicile (alcools, jus de fruits, accompagnements). Un concept qui fonctionne déjà bien dans d'autres villes comme Nantes, Marseille, Laval, Rennes, etc. Les débuts sont prometteurs pour les deux jeunes créateurs qui assurent une livraison en 45 minutes avec leurs deux-roues au Mans et dans les communes périphériques.

Cadres en Mission ouvre une agence au MansDéjà présente à Nantes, Paris, Rennes, Caen, Metz, Nancy et Strasbourg, la société de portage salarial Cadres en Mission a ouvert une agence au Mans. Objectif : permettre aux consultants indépendants de bénéficier d'un accompagnement qui leur permet de se concentrer sur leur cœur de métier et proposer aux entreprises un réseau de compétences spécialisées (ressources humaines, finances, marketing et communication, management de projet, international, etc.). En 2009, Cadres en Mission a accompagné 350 consultants et formateurs qui ont réalisé 7 millions d'euros de chiffre d'affaires global.

la vie des entreprises

GRUAU

Le groupe poursuit ses investissements au Mans

STACI

Le nouveau site inauguré

En novembre prochain, la société Glaces et Miroirs va ouvrir un site de transformation dans le parc d'activités interdépartemental d'Arçonnay. Cette miroiterie, spécialisée dans la fabrication, la transformation et la commercialisation du verre et de produits transparents, créée en 1991 par Jean-Yves

Bénézet, est déjà présente en Seine-et-Marne et dans l'Oise. Ses clients sont surtout des PME nationales du secteur de l'aménagement intérieur, la décoration et le bâtiment. Cette localisation en Sarthe va lui permettre de se rapprocher de ses clients de l'ouest, dont Agem à Cherré. L'investissement s'élève à 1,3 million d'euros pour un bâtiment de 1 570 m² (sur un terrain de 9 650 m²) et le matériel. L'entreprise prévoit sept em-bauches, dont cinq dès le lancement de l'activité. Elle sera aidée à hauteur de 35 000 €, soit 5 000 € par emploi créé, dans le cadre de la Prime départementale à la création d'entreprise. Son chiffre d'affaires s'est élevé à 2,4 millions d'euros en 2009.

GLACES ET MIROIRS

Implantation à Arçonnay

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maine éco septembre 2010 11

S pécialisée dans la fabrication et le négoce d'éléments de signali-sation pour véhicules industriels

et agricoles, l'entreprise mancelle Sarr a mis en place une veille pour connaître son environne-ment : marché, concurrents, réglementation, etc. C'est devenu un outil d'appui pour les prises de décision. Depuis septembre 2009, Sarr travaille sur le développement d'une rampe de signalisation pour le marché du véhicule prioritaire. Grâce au système de veille, l'entreprise a bien identifié les besoins dans ce marché (sapeurs-pompiers, police, ambulances…) grâce aux sources d'informa-tions sélectionnées (salons, sites Internet, presse spécialisée…). Elle a pu déterminer l'opportunité de marché dans un délai de deux mois : 5 % d'un marché estimé à dix millions d'euros. Une carte d'identité des concurrents, avec leurs spécificités, a été dres-sée. Sarr a ainsi pu définir sa propre offre : produit et démarche marke-ting différenciés. L'homologation du produit est prévue en septembre pour un lancement avant fin 2010. L'entreprise va maintenant pérenni-ser sa démarche de veille. Sarr em-ploie 47 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 6,08 millions d'euros.

Trop à l'étroit dans ses locaux de la zone des Ravalières à Changé, Mégapub va dé-ménager en 2011 zone de la Chenardière, sur la même commune. Cela va lui per-mettre de passer de 800 à 1 000 ou 1 200 m² de surface sur un terrain de 5 300 m² et d'être propriétaire de sa nouvelle instal-lation. Spécialiste de la signalétique et des supports de décoration intérieure, Mégapub, dont les principaux clients sont les grandes enseignes nationales, va ainsi

pouvoir disposer de locaux plus grands pour ses nouveaux équipements ac-quis en 2009 : une machine d'impression numérique à plat (3 000 x 2 000 mm) et une découpe numérique. La société changera aussi de nom à cette oc-casion pour s'appeler Améga (comme "Agence Méga") pour la partie fabri-cation, en parfait accord avec Iméga ("Installation Méga"), structure créée en septembre 2009, dédiée à l'activité pose. En croissance depuis 2003, Mégapub a pu augmenter son effectif de 9 à 25 salariés et réalise un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros. Pour être un acteur solide sur son marché, elle compte poursuivre son développement pour atteindre 30 à 40 salariés. Elle a notamment suivi Dinamic Performance interne, programme État/Région mis en œuvre par la CCI, pour améliorer sa compétitivité.

PME internationale spécialisée

dans l'inspection et l'analyse de

sols sportifs, Labosport, installée

sur le Technoparc du Mans, reprend le

laboratoire d'analyses chimiques Sypac,

situé à Lucé dans l'Eure-et-Loir. Cette

acquisition va permettre à Labosport

d'internaliser l'essentiel de ses analyses

de composants de sols sportifs (PVC,

polyuréthane, polypropylène, polyéthylène,

etc.) pour répondre aux besoins croissants

dans ce domaine. Il s'agit d'étudier les

rejets éventuels des matériaux utilisés

et vérifier si la composition des produits

(sols synthétiques) correspond à ce qui

est annoncé par le fabricant. L'entreprise

entend ainsi accélérer son développement

sur le marché des analyses, aussi

bien auprès des industriels que des

collectivités locales. Labosport réalise un

chiffre d'affaires de 6,5 millions d'euros

avec 50 salariés (y compris ses quatre

sites à l'étranger) et Sypac, 1 million

d'euros avec six salariés. Depuis 2009,

Labosport est majoritairement détenue

par le groupe familial Baelen-Gaillard,

groupe industriel et de services aux

entreprises qui a notamment racheté en

2007 la société Buisard à

Sablé-sur-Sarthe.

la vie des entreprises

MÉGAPUB

Déménagement et changement de nom en 2011

LABOSPORT

La PME reprend Sypac pour se renforcer dans l'analyse chimique

SARR

La mise en place d'un système de veille concurrentielle

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12 maine éco septembre 2010

Le groupe Colart International, spécialisé dans la fabrication et le négoce de pein-ture, investit 2,5 millions d’euros pour re-

grouper ses activités logistiques au Mans. Il a construit un entrepôt de 3 600 m², ce qui porte la surface totale à 21 500 m² sur un terrain de 4,5 hectares. Opérationnel depuis cet été, il permet de stocker et d'expédier directement depuis le site manceau les produits destinés aux clients de la filiale italienne (près de Milan) et de la filiale espagnole (près de Saragosse), en plus des clients français. Ses deux filiales, libérées de leurs activités stockage et distribu-tion, peuvent se recentrer sur l'activité commerciale. Le site du Mans est ainsi conforté en devenant un centre de distribution prépondérant en Europe au sein du groupe. Colart, qui emploie 227 salariés au Mans, va bénéficier de 200 000 euros d’aides (Région, Département, Le Mans métropole) et s’engage à créer 14 nouveaux emplois dans les trois ans à venir. Le groupe Colart emploie 1 400 salariés répartis sur une dizaine de sites industriels dans le monde et dispose d'une force de vente dans une quinzaine de pays. Son chiffre d'affaires s'élève à 180 millions d'euros. Le Mans est le siège de la société fran-çaise du groupe et réalise un chiffre d'affaires de 44 millions d'euros (dont 36 % à l'export). L'usine abrite deux marques emblématiques : Lefranc & Bourgeois (créée en 1720) et Conté à Paris (créée en 1795).

la vie des entreprises

B.CALL

Le centre d'appels s'implante au Mans

I nstallée sur l'aéroport du Mans depuis mai 2008, Concept Sellerie Thibault est spécialisée dans la sellerie pour l'avia-

tion privée, l'automobile, le nautisme et l'ameublement. Fort de son expérience de plus de vingt ans en tant que sellier pro-totypiste dans des grandes entreprises, Sébastien Thibault a décidé de créer son entreprise au Mans dont il est originaire, un lieu stratégique avec la présence de l'aéroport. Son activité haut de gamme et sur-mesure a commencé dans le secteur de la sellerie des avions privés (sièges,

lits, moquettes, décors muraux, etc.), puis s'est diversifiée vers le nautique, la décoration intérieure et l'aménagement de véhicules neufs et anciens. Il travaille en tant que prestataire de services avec beaucoup de déplace-ments chez les clients professionnels (PMV Industrie, Airbus, Dassault, etc.) et les particuliers. Après un bon démarrage de l'activité en 2008, la jeune entreprise a subi la crise en 2009 jusqu'en octobre. Depuis, les affaires ont repris et 2010 devrait être une bonne année.

CONCEPT SELLERIE THIBAULT

Un sellier haut de gamme installé à l'aéroport

Le nouveau centre d'appels

B.Call spécialisé dans

la commercialisation en

vente directe a choisi Le Mans

pour s'implanter. Il s'installera

en octobre sur un plateau de

1 071 m² dans le bâtiment Atlas,

quartier Novaxud. La proximité

de la gare TGV a bien sûr été un

atout pour le choix du Mans. C'est

la troisième entreprise créée par

Florian Bardey, après B.Home,

structure de télétravail, et B.Assur,

spécialisée dans la vente de

produits d'assurance. B.Call aura

d'abord des clients directs de

produits d'assurance, de santé,

de prévoyance et de protection de

la famille. La société travaillera

ensuite pour des sociétés

externalisant leur relation client

(fournisseurs d'accès Internet,

presse, opérateurs de téléphonie

mobile, laboratoires, etc).

L'activité démarre avec

35 personnes et 100 emplois

sont prévus d'ici à trois ans. Pour

son installation, l'entreprise a

reçu le soutien de la Région et

du Département.

COLART INTERNATIONAL

2,5 millions d’euros investis au Mans

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actualité

ÉLECTIONS CONSULAIRES

La CCI partenaire de l'entreprise

Conseiller les créateurs d'entreprise

Franck Esclapez, dirigeant de l'entreprise de matériel médical, Villard à Coulaines, s'est engagé dans le programme Dinamic, piloté par la CCI, dont l'objectif est de développer la performance et la compétitivité des PME. "Nous travaillons sur toute la France et j'avais envie de passer le cap à l'export, mais je ne voulais pas me tromper. Le programme Dinamic apporte un cadre méthodologique et opérationnel pour assurer le déploiement d'un projet. Nous avons commencé par réaliser un diagnostic qui a confirmé le

potentiel de développement à l'export de l'entreprise. Puis nous avons travaillé à la construction d'un plan d'actions. Pendant plusieurs mois, nous avons ainsi été accompagnés et conseillés par des consultants. Dinamic m'a conforté dans cette nouvelle stratégie pour l'entreprise et le recrutement d'un cadre à l'export s'est fait rapidement ressentir. En complément du programme Dinamic, j'ai pu obtenir une aide du dispositif régional "Objectif performance" pour renforcer cette embauche. Aujourd'hui, il

est encore trop tôt pour mesurer le retour sur investissement, mais le programme m'a permis de réfléchir et de travailler sur la performance commerciale de Villard, tout en impliquant et formant une dizaine de salariés de l'entreprise. J'ai aussi beaucoup apprécié les contacts avec les autres dirigeants dans les groupes de travaux et les ateliers thématiques".

Développer la performance

interviews

Aurélien Gaudin gère, avec ses trois salariés, le magasin d'optique sous l'enseigne Vision plus dans le centre commercial du Grand Pin à Changé. "J'ai été informé de la possibilité d'obtenir une aide Orac (1) pour mon commerce suite à un courrier d'information envoyé par la CCI. Cette subvention, calculée sur la base de 30 % du montant HT des investissements retenus, a servi à acheter essentiellement du nouveau matériel de fabrication de lunettes. J'ai bénéficié de l'appui technique de la CCI pour le montage du dossier de demande de subvention. Cette aide d'environ 9 000 € m'a permis

d'anticiper les investissements et de maintenir à un bon niveau l'outil commercial et de production."

(1) Opération de restructuration de l'artisanat et du commerce.

Accompagner la modernisation et l'investissement

Sylvain Poirier a créé, en mai 2006, So Foot au Mans, un concept de foot indoor unique sur le département. "Dès le début du projet, je me suis tourné vers le service Entreprendre en France de la CCI. Un conseiller m'a accompagné dans chaque étape de développement du projet et m'a aidé à concevoir mon budget prévisionnel. Puis, j'ai obtenu le "Passeport pour entreprendre" me permettant de rencontrer gratuitement des experts-partenaires de la CCI. Ensuite, je suis passé devant un comité de visa - composé d’un notaire, d’un expert-comptable, d’un banquier

et d’un conseiller "CCI Entreprendre en France" -, qui ont apprécié la faisabilité du projet. Ce visa m'a apporté une certaine crédibilité auprès des banquiers et de la ville pour la construction du bâtiment. Il m'a aussi permis de décrocher la caution d'Oséo. Depuis, quand des proches m'évoquent un projet d'entreprise, je leur conseille de passer par le service CCI-Entreprendre en France."

La Chambre de commerce et d’industrie est l’interprète et le défenseur des intérêts des 15 500 entreprises du département : commerçants, industriels et prestataires de services. Ses orientations sont définies par ses élus - chefs ou cadres d’entreprise - dont le mandat de cinq ans sera renouvelé en fin d’année. Rappelons que la CCI accompagne au quotidien le développement des entreprises sarthoises de la création à la transmission.

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Elles arrivent sur le marchéVOITURES ÉLECTRIQUES

S elon Carlos Ghosn, PDG du Groupe Renault, les ventes de véhicules électriques (VE)

devraient atteindre 10 % du marché mondial dans dix ans. Cette part de-vrait être encore supérieure sur la zone Europe. "Les véhicules électriques suscitent un attrait important sur notre continent où la protection de l’envi-ronnement est une priorité. De plus, 90 % des déplacements quotidiens y sont inférieurs à 60 km. Nos nouvelles batteries lithium-ion, qui ont une au-tonomie de 160 km, répondent donc aujourd’hui à la plupart des besoins", explique Christophe Chevreton, res-ponsable Business développement des VE Renault en France. Pour la marque au losange, aucun doute, le marché est mûr : elle lancera trois véhicules électriques grand public en France en 2011 et un quatrième en 2012.

"Le marché est naissant et il est diffi-cile de prévoir son évolution", modère Clément Dorance, responsable mar-keting et communication de Venturi Automobiles, entreprise spécialisée dans les VE, qui vient de s’implanter à Solesmes (lire l’encadré). "L’intérêt des particuliers est réel, mais les prix restent élevés et les infrastructures de recharge et d’échange de batteries sont inexistantes. Aujourd’hui, le cœur de cible se situe plutôt du côté des en-treprises et des collectivités locales."

Un appel d’offre de 50 000 véhicules électriques

On assiste là, en effet, à une multiplica-tion des appels d’offres. Le plus spec-taculaire a été lancé en avril dernier et concerne 50 000 véhicules. Un grou-pement d’une vingtaine d’acheteurs, fédérés à l’initiative de Jean-Claude Bailly, PDG de La Poste, est à l’origine de ce fantastique marché. On compte parmi eux des collectivités locales et de grandes entreprises comme Areva, Bouygues, EDF, France Télécom, GDF-Suez ou Vinci.

Par ailleurs, plusieurs métropoles sont en train de sélectionner les candidats susceptibles de les doter d’un parc de VE à usage collectif. 3 000 véhicules de

2011 sera l’année de la voiture électrique.

Renault, Peugeot, Citroën, Nissan,

Opel et de nouveaux constructeurs comme

Bolloré, Heuliez ou Venturi lanceront

des modèles grand public tandis que

certaines métropoles se doteront de parcs de

véhicules électriques en libre-service.

- Venturi Automobiles, qui se définit comme constructeur français ayant son siège à Monaco, a implanté cette année son premier site industriel à Solesmes, avec à la clef 25 emplois créés. Ce spécialiste de la voiture électrique y assemble depuis juillet les batteries et les moteurs de la Citroën Berlingo électrique, conçue avec PSA pour équiper La Poste en voitures propres. L’Éclectic, trois places, urbain, commercialisé sous la marque Venturi, y sera assemblé en 2011.

- L’usine Renault du Mans fabriquera le châssis, le support moteur et le bac batterie de Zoé, berline électrique commercialisée mi-2012. Neuf lignes de production seront aménagées et une dixième créée.

- La société E4V devrait assembler ses batteries lithium-ion dès la fin de l’année dans l’agglomération mancelle avec, dans un premier temps, la création de dix emplois.

industrie

ce type devraient ainsi être accessibles dès 2011 à Paris et dans 27 communes périphériques. La Communauté urbaine de Nice Côte d’Azur entend déployer un parc du même type qui devrait à terme comprendre 150 véhicules. Le mouvement est donc bien lancé et, même si l’impact écologique des VE n’est pas si neutre qu’on le dit (l’électricité provient le plus souvent de centrales thermiques ou nucléaires, et le recyclage des batteries n’est pas entièrement sécurisé), ces véhicules sont bien adaptés au mode de vie urbain : silencieux et n’émettant au-cun gaz d’échappement, ils pourraient sous peu métamorphoser le visage des grandes villes.

� William Lambert

[En Sarthe, le courant passe]

La berline électrique Zoé sera commercialisée par Renault mi-2012.

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industrie

Les dispositifs en faveur de l'innovationFISCALITÉ

R éformé en 2008, le crédit im-pôt recherche (CIR) est le prin-cipal dispositif mis en place

par l'État pour faciliter la recherche en entreprises. Dans les Pays de la Loire, 770 entreprises déclarent du CIR sur 13 000 entreprises au niveau national, ce qui place la région à la cinquième ou sixième place.

Toutes les entreprises industrielles, commerciales et agricoles - petites ou grandes - soumises à l'impôt sur les sociétés ou à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux peuvent obtenir le CIR égal à 30 % des dépenses de recherche et développement jusqu'à 100 millions d'euros et à 5 % pour les dépenses su-périeures à ce montant. Ce CIR est porté à 50 % la première année et à 40 % la deuxième pour les entreprises qui l'utili-sent pour la première fois.

Demander un "rescrit fiscal"

Les activités de R&D concernées sont la recherche fondamentale, la recherche appliquée et les activités de développe-ment expérimental (création d'un proto-type par exemple). Dans tous les cas, le projet doit apporter des connaissances nouvelles dans un domaine. Pour s'as-surer de la recevabilité du projet de recherche en question, il est vivement

conseillé d'obtenir un "rescrit fiscal". Cet avis préalable peut être donné par quatre structures : l'administration fiscale, la DRRT (Délégation régionale à la recherche et à la technologie), l'ANR (Agence nationale de la recherche) et Oséo.

Les dépenses prises en compte sont très variées. En fait, tous les frais liés à la recherche : immeubles et maté-riel liés à la recherche, rémunération des chercheurs et techniciens de re-cherche, dépenses de fonctionnement (matières premières, dépenses admi-nistratives…), dépenses de recherche sous-traitées, frais liés à la protection de la propriété industrielle, dépenses de normalisation afférentes aux pro-duits de l'entreprise et dépenses de veille technologique. "Il convient donc pour le déclarant de penser à réper-torier la totalité des dépenses éligibles pour un projet donné", souligne Jean-Yves Hascoet, conseiller à la DRRT.

Une mesure très satisfaisante

Impress Metal Packaging utilise le CIR depuis sept ans. "Ce dispositif est très satisfaisant, témoigne Philippe Aghilone, directeur des brevets du cen-tre de recherche mondial du groupe à Crosmières, près de La Flèche. Il préconise de mettre en place un sys-tème pour "identifier le temps passé par chaque collaborateur sur chacun des projets. Ensuite, tout s'orchestre simplement."

Autre dispositif appliqué depuis 2004 : le statut de la jeune entreprise inno-vante. Il est réservé aux PME (moins de 250 salariés) de moins de huit ans, dont 50 % au moins du capital est détenu par des personnes phy-siques et dont la recherche représente 15 % des charges. Le projet est étu-dié de la même façon que pour le CIR. L'entreprise peut obtenir une exoné-ration totale d'impôt sur trois ans et

Crédit impôt recherche, statut de la jeune

entreprise innovante, convention Cifre,

l'État encourage les entreprises à innover via

des mesures fiscales attractives. Le Prim's (Pôle de recherche et

d'innovation du Mans et de la Sarthe) a organisé

une réunion sur ce thème en juin dernier.

TROPHÉES TERRITOIRE INNOVATION PAYS DE LA LOIRE

La Lettre API et le CCO lancent la seconde édition des trophées Territoire innovation Pays de la Loire. Ils mettent en valeur les innovations d’entreprises et d’acteurs économiques dans huit catégories : industrie, service, international, design, environnement, ressources humaines, architecture, citoyenneté. Une bonne occasion de faire connaître ses actions en matière d'innovation et les résultats obtenus grâce à elle.

Informations et dossiers de candidature sont disponibles sur le site www.territoire-innovation.fr. Les candidatures sont à adresser avant le 15 octobre 2010.

Contact CCO : Vanessa Perdreau au 02 40 20 45 28 [email protected]

50 % sur les deux années suivantes, plus une exonération patronale pen-dant sept ans.

Enfin, la convention Cifre ne doit pas être oubliée. Tripartite, elle réunit une entreprise, un laboratoire et un docto-rant sur un sujet de thèse. L'entreprise reçoit 14 000 € par an pendant trois ans. Les résultats sont encourageants : 90 % de ces étudiants chercheurs sou-tiennent leur thèse au final et 45 % des Cifre fonctionnent par l'intermédiaire de PME évoluant dans des secteurs d'activité très divers. Le dossier est instruit en deux mois par la DRRT et peut être couplé avec un CIR.

� Karine Méteyer

Contact CCI : Angélique barré, service Industrie au 02 43 21 00 31

L'État encourage les entreprises à innover via des mesures fiscales attractives.

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entreprise

Une démarche avantageuse pour les entreprisesMÉCÉNAT CULTUREL

Ê tre partenaire d'un festival, ac-quérir une œuvre, attribuer une bourse… dans des domaines

aussi divers que la musique, la danse, le théâtre, le cirque, la littérature, les arts plastiques, audiovisuels… les en-treprises n'y pensent pas forcément. Et pourtant, le mécénat offre de nom-breux avantages.

La loi du 1er août 2003 relative au mécénat offre un dispositif fiscal très attractif aux entreprises. Elles bénéfi-cient d’une réduction d’impôt de 60 % pour les dons affectés aux œuvres et organismes d’intérêt général, dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires. Les mécènes bénéficient également de contreparties en communication et relations publiques de la part de l’organisme bénéficiaire à hauteur de 25 % du montant du don (billets pour les spectacles, visites privées, mise à disposition d'espaces de réception, insertion du logo de l'entreprise sur les supports de communication…). Un conseil avant de s'engager : vérifier que l'acteur culturel bénéficiaire est éligible au mécénat fiscal.

Un don en numéraire ? Pas uniquement…

De plus, le mécénat n'est pas seule-ment un don en numéraire, ce peut être un don en compétences (mise à disposition de personnel) ou en nature (dons ou prêts de matériels…), des pratiques qui se développent de plus en plus.

Sofame, fabricant de mobilier industriel à Sargé-lès-Le Mans a soutenu l'ex-position de l'artiste sarthoise Émilise, présentée au restaurant La Mendigotte au Mans en juin dernier. Huit entre-prises (1) étaient mises en scène via des œuvres qui les représentaient. "Nous avons trouvé sa démarche ori-ginale. Le titre de l’exposition "L’art d’entreprendre et de rassembler" parle de lui-même : mettre des objets d’ori-gines aussi diverses que des meubles industriels, des vêtements, des cahiers et des livres, dans une exposition de peinture a le mérite de faire bouger les frontières entre les artistes et l’entre-prise, explique Florence Bouchenoire, la dirigeante. Une exposition de pein-ture est une grande première pour notre société. Sur cette opération, nous sommes modestement mécène en compétences. Nous n'avons pas acheté d'œuvre pour l'instant mais nous l'envisageons".

Communiquer autrement

Le mécénat est un moyen idéal pour communiquer autrement auprès de ses partenaires, de ses clients et du grand public. C'est aussi un excellent moyen de fédérer son personnel au-tour d'un projet. "Pour un montant qui peut être modeste, l'entreprise valorise son image", souligne Mélanie Fournet, chargée de production/communication de L'Arsenal d'Apparitions, compagnie professionnelle de théâtre lyrique et musical, installée à Mamers. "Comme nous communiquons beaucoup sur

nos activités (production de spectacles, ateliers, formations), l'entreprise mé-cène bénéficie de cette présence médiatique et promotionnelle. Nous pouvons aussi aider les entreprises à communiquer sur leur action de mécénat". La compagnie a plusieurs mécènes, le Club des sociétaires de la Banque Populaire de l'Ouest, les assurances Aviva, les Rillettes Prunier, tous soucieux de donner un coup de pouce aux entreprises culturelles qui font vivre le territoire. Elle en cherche d'autres pour développer ses activités.

Pour Sofame qui communique déjà via le sport, le mécénat culturel est une voie différente pour toucher ses pu-blics. "Cette nouvelle démarche pour nous consiste également à montrer à nos partenaires habituels - clients, fournisseurs, institutionnels - qu’une PME comme la nôtre est ouverte au monde qui l’entoure, artistique, cultu-rel, au-delà du monde industriel. Nos clients, généralement de taille bien su-périeure à la nôtre, sont déjà habitués à ce type de démarche, notamment dans le luxe ou les hautes technolo-gies," indique Florence Bouchenoire.

Pour informer les PME, un "kit mécénat" constitué de fiches pratiques sera dis-ponible fin septembre. Vous pouvez aussi consulter les sites : www.mecenat.culture.gouv.fr et www.admical.org.

� Karine Méteyer

Contact CCI : service Communication au 02 43 21 00 00

(1) La Mendigotte, Opti Finance, Sofame, L'Arbre aux Papiers, Grassin, Les Galeries Lafayette, L'Ancolie, Métallerie Sarthoise.

Le mécénat culturel n'est pas réservé aux grandes entreprises.

Simple à mettre en œuvre, intéressant

fiscalement, formidable outil de communication,

c'est aussi pour les PME un moyen

de montrer leur engagement en faveur

de l'intérêt général.

maine éco septembre 2010 21

La compagnie L'Arsenal d'Apparitions participe au développement culturel local et partage son projet avec un nombre croissant de partenaires.

L'Ar

sena

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22 maine éco septembre 2010

Un nouveau statut pour protéger vos biens personnelsL’EIRL

I l s’agit d’une entreprise indivi-duelle qui permet de protéger les biens personnels de l’entrepre-

neur, en créant un patrimoine affecté à l’activité professionnelle, séparé du patrimoine privé, sans qu’il y ait créa-tion de société. Ce statut est ouvert à tout commerçant, artisan, exploitant agricole et profession libérale et ne sera applicable qu’à compter de 2011.

La création d’un patrimoine affecté à

l’activité professionnelle

Le patrimoine affecté est composé de l’ensemble des biens et droits néces-saires à l’exercice de l’activité profes- sionnelle. Pour être constitué, il doit être déclaré au registre du commerce et des sociétés pour les activités commerciales, au répertoire des mé-tiers pour les activités artisanales et au greffe du tribunal de commerce pour les personnes physiques non immatri-culées (exemple : auto-entrepreneur). L’affectation d’un bien immobilier se fera devant notaire. Tout élément du patrimoine affecté, autre que les sommes d’argent, d’une valeur supérieure à un montant qui sera fixé par décret, devra faire l’objet d’une évaluation notamment par un commissaire aux comptes. Remarque : à compter du 1er janvier 2013, un en-trepreneur pourra constituer plusieurs patrimoines affectés. Cependant, un même bien ne pourra appartenir qu’à un seul de ces patrimoines.Le patrimoine affecté est opposable, de plein droit, aux créanciers dont les droits sont nés postérieurement au dépôt de sa déclaration. Ainsi, en cas de difficultés de l’entreprise, les créanciers professionnels ne pourront se payer que sur le patrimoine affecté déclaré. Quant aux créanciers personnels aux-quels la déclaration est opposable, ils auront pour seul gage, le patrimoine

non affecté, et en cas d’insuffisance de celui-ci, le bénéfice réalisé lors du dernier exercice clos. Toutefois, en cas de fraude ou de man-quements graves dans la composition du patrimoine affecté, l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée est responsable sur la totalité de ses biens.

La gestion de l’EIRL

L’activité de l’EIRL doit faire l’objet d’une comptabilité autonome. À ce titre, l’entrepreneur est tenu d’ouvrir, dans un établissement de crédit, un compte bancaire exclusivement dédié à cette activité. À défaut, sa respon-sabilité devient illimitée et s’étend au-delà du patrimoine affecté.

Par ailleurs, l’entrepreneur a l’obliga-tion de déposer ses comptes annuels chaque année auprès du registre où la déclaration a été effectuée. À compter de leur dépôt, ils valent actualisation de la composition et de la valeur du patrimoine dédié à l’activité.

Au niveau fiscal, l’entrepreneur indivi- duel à responsabilité limitée est sou-mis de plein droit à l’impôt sur le re-venu, mais il peut opter pour l’impôt sur les sociétés.Par ailleurs, il relève du régime social des travailleurs non salariés et cotise, à ce titre, auprès du régime social des indépendants, au même titre qu’un en-trepreneur individuel classique.

� Nathalie Lassalière

Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris www.inforeg.cci.fr

(1) Loi n° 2010-658 du 15 juin 2010, JORF du 16 juin 2010.

La loi du 15 juin 2010 (1) a instauré un nouveau

statut juridique - l’entreprise individuelle à responsabilité limitée ou EIRL - à mi-chemin

entre l’entreprise individuelle classique et

la société unipersonnelle à responsabilité limitée (l’EURL).

juridique

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24 maine éco septembre 2010

GRANDE DISTRIBUTION

Dans le secteur de la grande distribution, l’heure est à la

multiplication des services en direction du public. Désormais,

chaque enseigne rivalise d’ingéniosité pour mettre

en place des offres de plus en plus personnalisées qui

dépassent fréquemment les frontières du magasin pour

entrer dans la sphère privée du domicile. Cette nouvelle approche du marketing qui, à l’évidence, répond à une

attente des consommateurs et permet de concurrencer le

commerce en ligne, engendre une évolution des modes de

communication, des formations et le développement de

partenariats. Un mouvement qui devrait encore s’amplifier…

E n matière de services à la clientèle, l’exemple de la Fnac est tout à fait emblématique de

l’évolution des politiques menées par les grandes enseignes depuis une dé-cennie environ."Dès le milieu des années 90, nous avons commencé à mettre en place des formations à l’informatique en magasin pour le public. Puis, en 2006, nous avons lancé les premiers services à domicile d’installation et de formation personnalisées au multimédia. Ceux-ci sont inclus dans une offre globale qui comprend l’achat de l’ordinateur et

un abonnement Internet à haut débit. Depuis, la Fnac a élargi ces prestations à des produits comme les appareils photos et la vidéo. Cependant, celles-ci restent essentiellement axées sur l’informatique car la quasi-totalité de nos équipements, y compris les télévi-sions, est liée aux ordinateurs, explique Alain Chevallier, responsable SAV et logistique de la Fnac du Mans. Bien évidemment, dans le même temps nous continuons à assurer la livraison, l’installation et le dépannage".Chez Leroy-Merlin également, le ser-vice personnalisé est entré de plain-

Dossier

Des services personnalisés

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maine éco septembre 2010 25

pied dans la culture de l’entreprise. "En 2009, sur l’ensemble du pays, nous avons géré plus de 75 000 chantiers de pose d’équipements. Nous avons aussi créé les Ateliers de la maison, lançons le Pack Energie - voir encadré p. 27 - et développons des espaces librairies qui permettent à chacun de se documenter pour, en particulier, rendre sa maison plus saine, plus économe, plus agréable à vivre et plus respectueuse de l’envi-ronnement", affirme Laurence Mulet, chef de projet marketing au sein de l’enseigne.

"Nous recevons nos clients comme des amis"

Face à ces initiatives, indéniablement originales, les autres enseignes d’élec-troménager ne sont pas en reste. Pour preuve : Darty a réalisé 1,2 million d’interventions à domicile en 2009 et plus de 1,5 million de livraisons- installations. La chaîne a également mis au point une offre de cuisine sur mesure, vend et met en état de fonc-tionner son propre équipement d’accès Internet à très haut débit (la Darty box), donne aux acheteurs la possibilité de

retirer des produits commandés deux heures plus tôt sur le Net et a mis en ligne des vidéos pédagogiques.Ce mouvement, qui modifie singulière-ment les rapports entre les vendeurs et les acheteurs, n’épargne pas non plus la grande distribution généraliste : Auchan (voir l’interview d’Éric Brillant), Leclerc, Super U, Monoprix, Carrefour et les autres multiplient les formations, les cartes de paiement offrant des avan-tages personnalisés, les billetteries pour les spectacles, l’organisation de voyage, le tirage de photos numériques, la loca-tion de véhicules utilitaires…Ainsi, en quelques années et à des degrés divers, la quasi-totalité des professionnels du secteur, après avoir généralisé la livraison, l’assistance et l’installation à domicile, a su mettre au point des solutions adaptées aux diffé-rentes demandes et envies de clients considérés désormais comme des in-dividus uniques ayant chacun une pro-blématique spécifique. Une démarche qui, jusqu’alors, demeurait l’apanage des commerces de proximité, et que chaque enseigne assume pleinement. "Nous recevons nos clients comme des amis", résume Claude Hervé, PDG du magasin Leclerc des Fontenelles (route de Bonnétable).

Crédit et réduction d’impôt

À l’évidence, cette évolution des ser-vices répond à des besoins réels, comme le démontre la popularité gran-dissante des formations."Le client est de mieux en mieux infor-mé par les différents médias, surtout par Internet qui lui permet de comparer la qualité des produits, les prix… Ses attentes sont, par conséquent, plus fortes", affirme Claude Hervé.

Le consommateur affiche, en outre, sa volonté de gérer plus rationnellement son temps en privilégiant les loisirs au détriment des courses traditionnelles. Il veut pouvoir accéder à un maximum de produits et de services sur un mini-mum d’espace. Enfin, de nombreux consommateurs ne maîtrisent pas les mécanismes tech-nologiques toujours plus complexes et sont à la recherche de conseils, voire d’un accompagnement.Pour toutes ces raisons (meilleure information, volonté de rationaliser son temps et complexité technolo-gique croissante), le distributeur n’a pas d’autres choix que de dévelop-per ces prestations de services que, de surcroît, le législateur a rendues beaucoup plus accessibles à tous les budgets. Grâce à la loi du 26 juillet 2005 relative au "développement des services à la personne et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale" (dite Loi Borloo), le client peut en effet bé-néficier d’un crédit ou d’une réduction d’impôt de 50 % calculé sur le mon-tant total de la prestation, à condition que celle-ci soit exécutée par une en-treprise ou un organisme agréé.

pour faire la différence

Claude Hervé, PDG du Leclerc des Fontenelles au Mans.

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26 maine éco septembre 2010

Dossier

Dans ce cadre, la FNAC a mis en place une filiale, Labo Fnac, qui prend en charge ces assistances et ac-compagnements personnalisés. "Une formation à domicile facturée 149 € ne coûte finalement que 74,50 €" explique Alain Chevallier, assurant que ces mesures ont sans aucun doute amplifié le mouvement.

Une relation privilégiée

Répondant à la demande, les nouveaux services offrent aussi l’occasion, à chaque distributeur, de se différencier par rapport à la concurrence. "Dans la mesure où les prix pratiqués sont similaires d’une enseigne à l’autre, et où nous proposons des gammes de produits équivalents, les prestations personnalisées permettent de faire la différence", confie Alain Chevallier. De fait, dans ce domaine, les as du

marketing peuvent laisser libre cours à leur imagination (à condition de res-ter en phase avec le consommateur), d’autant que ce champ commence tout juste à être exploré.De plus, ces services contribuent gran-dement à fidéliser le client avec lequel se noue une relation quasi-intime, à fortiori lorsque celui-ci ouvre les portes de son univers privé au vendeur. "Faire venir un expert chez soi est pleinement rentré dans les mœurs", assure le res-ponsable SAV et logistique de la Fnac du Mans. On peut même penser que l’acheteur est flatté de voir le profes-sionnel se déplacer pour transmettre son savoir-faire.

Cibler la communication selon les générations

Naturellement, les distributeurs ont tout intérêt à communiquer autour de

leurs services, qui pâtissent encore parfois d’un déficit de notoriété. "Les usagers savent que nous proposons des prestations, mais n’en connaissent pas forcément les détails… jusqu’à ce qu’ils y aient recours…, constate Alain Chevallier. Sans négliger les outils de communication traditionnels et les nouvelles technologies, le bouche-à-oreille et la prescription vendeur qui restent notre meilleure publicité".

"Pour communiquer, nous nous appu-yons beaucoup sur notre site Internet, qui est très visité, assure, pour sa part, la chef de projet marketing de Leroy-Merlin. Nous l’utilisons comme un moyen de renforcer la relation, même si celle-ci s’établit en priorité dans le magasin. Nous avons aussi pour principe d’afficher une transparence totale sur les prix, afin d’entretenir la confiance".

"Faire venir un expert chez soi est pleinement rentré dans les mœurs", assure Alain Chevallier de la Fnac.

Du 26 au 28 mai dernier, en s’appuyant sur un échantillon représentatif de 1 006 personnes, l’institut Ifop a sondé l’opinion des Français au sujet de la qualité des services proposés dans les magasins traditionnels. Ce premier baromètre a été réalisé pour le compte d’Elyon services, une société développant des solutions pour les points de ventes, agences et boutiques, notamment pour le compte des opérateurs de télécommunications.

"Le premier enseignement de cette étude est l’image très négative du rôle des vendeurs auprès des consommateurs, souligne Frédéric Micheau, directeur adjoint du département Opinion et stratégies d’entreprises de l’Ifop.

Ainsi, 76 % des sondés ne souhaitent pas recourir aux conseils d’un vendeur durant leurs achats, considérant que celui-ci ne les informera pas correctement, voire qu’il les orientera vers un produit inadapté. 65 % affirme même que l’attitude d’un vendeur les a, ne serait ce qu’une fois, dissuadée d’acheter". En parallèle, les interviewés pointent du doigt les prix pratiqués et la trop longue attente aux caisses (seulement 45 % de satisfaits sur ces sujets).

Et pourtant, en dépit de ce constat sévère, les consommateurs apprécient à 81 % la qualité des services proposés dans les magasins (notamment les horaires d’ouverture et la diversité des produits) et louent l’accueil (80 %), la politesse

(77 %), la disponibilité (64 %) et la capacité d’écoute (62 %) des vendeurs.

En résumé, même s’ils s’estiment mieux informés sur Internet, les Français préfèrent toujours les commerces traditionnels, synonymes de proximité et d’échanges. À l’inverse, ils rejettent massivement tout ce qui peut apparaître déshumanisant tel que le remplacement des vendeurs et des caissières par des machines. "Aujourd’hui, le consommateur est à la recherche d’une offre et d’une information personnalisées qui lui permettent de gagner du temps sans se tromper. Il veut être considéré comme un VIP (1) !", poursuit Frédéric Micheau.

Les conclusions de cette enquête démontrent, par conséquent, qu’il est dans l’intérêt des enseignes de continuer à multiplier les services de proximité, mais qu’elles se doivent également de renforcer la formation technique de leur personnel.

(1) Very Important Person : expression en lan-gue anglaise qui se traduit "Très importante personne".

Baromètre de "La culture du service en France"Les paradoxes des consommateurs

Frédéric Micheau, directeur adjoint du département Opinion et stratégies d’entreprises de l’Ifop.

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maine éco septembre 2010 27

Cette communication doit aussi être ci-blée vers les profils les plus sensibles à ces services. Ceux-ci, en effet, n’in-téressent pas tous les publics de la même manière. "Nous touchons les clients qui ne savent pas faire, qui ne peuvent pas faire et qui ne veulent pas faire", explique Laurence Mulet. De son côté, Alain Chevallier précise que, pour le soutien en matière informatique, les personnes de plus de 40 ans sont les plus demandeuses. "Pour ces généra-tions, l’ordinateur et ses périphériques ne sont pas toujours des produits de consommation basique. À la différence des plus jeunes, ils ne sont pas nés avec ces nouvelles technologies et sont plus vite désorientés en cas de soucis".

Des partenaires de l’économie locale

Le développement de ces prestations a tout naturellement conduit les distri-buteurs à revoir leur politique de for-mation en misant prioritairement sur l’exhaustivité des connaissances, l’ex-périence et la capacité d’adaptation."Ce sont souvent des anciens for-mateurs en magasin ou des anciens vendeurs qui ont intégré Labo Fnac et assurent les prestations, précise le res-ponsable SAV et logistique de la Fnac Le Mans. En magasin, en plus d'une formation produit continue, le person-nel s’auto-forme pour être capable de répondre à toutes les questions". Autre exemple : chez Leclerc, tous les vendeurs reçoivent une formation technique qui leur permet de répondre à toutes les attentes. "Le vendeur doit être capable de prendre le client en charge de A à Z, y compris à domicile", explique Claude Hervé, insistant sur le fait que la passion est la première qualité requise pour un salarié.

Pour faire face à la multiplication des demandes, nombre de distributeurs ont également choisi de faire appel à des prestataires extérieurs et, le plus souvent, à des artisans implantés non loin des points de vente. Les grandes surfaces contribuent alors à pérenniser les petites entreprises et le tissu éco-nomique local. C’est notamment le cas pour Leroy-Merlin qui travaille désor-mais avec plus de 4 000 partenaires

répartis sur toute la France, tout en assurant le suivi de la prestation, "pour que le client n’ait qu’un interlocuteur", précise Laurence Mulet.

En pleine croissance, les services per-sonnalisés et de proximité conservent, sans aucun doute, un potentiel de dé-veloppement très fort. Ainsi, dans les années à venir, ceux-ci devraient être élargis à une multitude d’autres pro-duits et sous des formes toujours plus originales, grâce à l’apport des nou-velles technologies qui abolissent les frontières et accélèrent la transmission de l’information. Ce phénomène met par ailleurs en évidence la volonté des grands distributeurs de se rapprocher plus encore de leur clientèle pour se démarquer dans un système concur-rentiel de plus en plus rude.

"Cependant, face à la conjoncture actuelle qui brouille les repères et en-traîne le bouleversement des règles du jeu, le service ne doit pas se dé-velopper au détriment du prix, prévient Claude Hervé. Notre première mission consiste à offrir le plus grand choix de produits de qualité issus de nos ré-gions, le meilleur accueil à la clientèle, ainsi que le plus grand nombre de ser-vices en privilégiant le lien social et en veillant à préserver un pouvoir d’achat malmené".

� Emmanuel Chevreul

Dans cet esprit, la chaîne a notamment mis en place "Les ateliers de la maison" qui offrent la possibilité de prendre, sur inscription, des cours de bricolage sur des thématiques très pratiques : comment poser un parquet, un carrelage ou du papier peint, les bases de l’électricité ou de la plomberie… "Nous invitons nos clients à faire les bêtises dans nos magasins pour réussir chez eux", résume Laurence Mulet, chef de projet marketing. Correspondant à une forte demande, ces enseignements de trois heures, dispensés par des conseillers et experts de Leroy-Merlin ou des artisans indépendants, rencontrent un vif succès. "Dans 90 % des cas, à l’issue de la formation, le bénéficiaire se déclare capable de réaliser lui-même les travaux ciblés. Ce chiffre démontre que nous apportons une certaine valeur ajoutée", poursuit Laurence Mulet.

Plus innovant encore, Leroy-Merlin commence à proposer des diagnostics énergétiques personnalisés. "Après avoir réalisé un auto-diagnostic sur notre site Internet, le client peut bénéficier, sans obligation d’achat, des conseils d’un spécialiste qui se rendra à son domicile pour étudier son habitat et établir des préconisations prenant en compte ses habitudes de vie", explique Laurence Mulet. Dans cette logique, sous l’appellation "Inventer la maison de demain", l’enseigne a su étendre sa gamme de produits pour répondre à toutes les demandes du consommateur souhaitant limiter ses dépenses d’énergie (pompes à chaleur, récupérateurs d’eaux de pluie, leds…). "Notre volonté est d’apporter un service qui corresponde à un vrai besoin".

Leroy-Merlin se distingueL’enseigne de bricolage et de décoration Leroy-Merlin développe des services originaux qui lui permettent de répondre aux attentes de sa clientèle tout en se distinguant significativement des marques concurrentes.

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28 maine éco septembre 2010

Dossier

Quelle démarche de service adoptez-vous à l’égard de votre clientèle ?Depuis plusieurs années, nous initions de nombreux services répondant aux besoins d’une clientèle de plus en plus exigeante, qui exprime le besoin d’être conseillée et rassurée, notamment face aux nouvelles technologies. Dans cet esprit, nous nous attachons à développer une relation de proximité, basée sur le dialogue, l’échange et les contacts personnalisés, comme si nous étions un petit détaillant.

Nous disons à nos clients : ce magasin vous appartient ! Ensemble, faisons-le progresser !

Ce travail s’inscrit pleinement dans la démarche de développement durable (1) que nous avons adoptée depuis 1998, à laquelle les consommateurs sont de plus en plus sensibles.

Quels services avez-vous ainsi mis en place ?Pour maintenir ce dialogue permanent avec la clientèle, nous avons installé, en différents points du magasin, huit bornes dans lesquelles chacun peut déposer ses remarques et suggestions. Celles-ci sont systématiquement examinées dans les plus brefs délais par

un comité de direction et sont suivies d’une réponse que nous transmettons en privilégiant les contacts téléphoniques. Une fois par mois, j’anime également une réunion de consommateurs. Celle-ci donne lieu à des échanges directs qui sont toujours très instructifs.

Parallèlement, nous proposons d’installer certains équipements à domicile et, plus spécifiquement, les ordinateurs et les périphériques. Nous assurons même une initiation gratuite de deux heures à ces équipements informatiques et avons mis en place des formations à Internet et aux principaux logiciels pour la somme de 30 € de l’heure. C’est ce que nous appelons la Solution complète.

Enfin, nous nous différencions en reprenant et en revendant les livres, DVD, CD, jouets éducatifs et jeux vidéo d’occasion. Ce service, qui fonctionne très bien, permet de rendre la culture accessible à tous pour un moindre coût.

Le service Auchan Drive, lancé il y a près de deux ans, rencontre t-il le même succès ?Auchan Drive correspond à un besoin des consommateurs de gagner du temps et de retrouver le plaisir de faire des courses plus sereinement. C’est un investissement important qui est encore en phase de lancement mais a déjà conquis une clientèle fidèle.

À l’inverse, il n’est pas envisageable de développer un service de livraison à domicile car notre zone de chalandise est trop importante pour mettre en place une solution rentable.

(1) Le magasin Auchan est certifié Iso 14001 depuis 12 ans et s’est en particulier engagé à travailler en priorité avec les fournisseurs locaux.

Éric Brillant, directeur du magasin Auchan du Mans

interview

Auchan reprend et revend les livres, DVD, CD, jouets éducatifs et jeux vidéo d'occasion.

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30 maine éco septembre 2010

L e Brésil, c'est la moitié de l'Amérique latine. Le géant sud- américain, plus grand que l'Eu-

rope, a de quoi séduire. "Depuis plu-sieurs années, le Brésil a réussi à stabiliser son économie et connaît une croissance forte qui a favorisé l'émer-gence d'une classe moyenne avide de consommation", témoigne Gérard Guesné, directeur financier de Serac. Implanté à São Paulo depuis 1985, le fabricant sarthois de machines de "remplissage-bouchage" pour liquides juge ce marché extrêmement porteur. "C'est maintenant un pays dévelop-pé, très dynamique à l'export, avec une stratégie industrielle établie, des usines ultra-modernes et beaucoup d'entreprises leaders nationales qui investissent massivement."Si le PIB a reculé en 2009, dû à une forte baisse des exportations surtout au dernier trimestre, les analystes pré-voient pour 2010 une forte reprise de la croissance d'environ 7 %.

Mais qu'on ne s'y trompe pas, si les opportunités sont nombreuses, le bu-siness n'y est pas pour autant facile. Besoin d'autofinancement important,

formalités douanières, fiscalité et environnement juridique complexes, droits à l'importation élevés… sont autant de freins mentionnés par les entreprises présentes sur place. AFE Cronite/Mancelle de Fonderie, fabri-cant d'outillage et de pièces en alliage réfractaire pour l'industrie, implantée à Arnage, s'intéresse au Brésil depuis longtemps, et en particulier depuis deux ans : "On ne peut pas dire que le marché brésilien soit très facile à conquérir, bien que nos produits ap-portent de réels gains pour les clients, explique Thierry Pereira, directeur commercial. Les taxes à l'importation sont souvent dissuasives et permettent à des concurrents locaux de conserver leurs positions malgré des solutions techniques de moindre performance. Il faut donc redoubler de créativité et avoir une bonne dose de patience pour percer sur ce marché !"

Informations et conseils

"Aborder le marché brésilien ne s’im-provise pas et doit faire l’objet d’études approfondies", prévient la Chambre de commerce France Brésil (CCFB).

Même constat du côté de Serac : "Le ticket d'entrée est très complexe. Règle numéro un : y aller avec des conseils avisés pour bien comprendre le mode de fonctionnement du pays".5 000 entreprises françaises commer-cent avec le Brésil. 420 filiales d'en-treprises françaises sont implantées sur place, majoritairement dans l'État de São Paulo. Elles emploient environ 400 000 personnes. Si les grands groupes sont présents, un nombre croissant de PME le sont aussi et la tendance s'accélère depuis deux ans. "La plupart des entreprises françaises sont globalement satisfaites de leur activité au Brésil et de la qualité de la main-d'œuvre brésilienne. Elles tirent parti de l'importance du marché local mais aussi du rôle croissant que joue le Brésil en tant que plate-forme d'expor-tation", note la Mission économique-Ubifrance de São Paulo.

Les missions économiques locales ont recensé quinze secteurs stratégiques où le savoir-faire français peut s'expri- mer : agriculture et agroalimentaire, automobile, biocarburants, aéronautique espace, mines-sidérurgie, plasturgie,

international

Faire des affaires au BrésilOPPORTUNITÉS DE MARCHÉ

Avec près de 190 millions d'habitants, des indicateurs économiques positifs,

l'émergence d'une vraie classe moyenne, un environnement des affaires en nette amélioration, le

Brésil est un marché séduisant. Les grands groupes français sont d'ailleurs

pratiquement tous présents, suivis par un nombre croissant de PME.

[chiffres-clés 2009]

Population : 189,6 millions (28 % de moins de 15 ans)

PIB : 1 577 Mds $

PIB/habitant : 8 268 $

Taux de croissance : - 0,18 % (5,13 % en 2008, estimation 2010 : 6,9 %)

Taux d'inflation : 4,23 % (estimation 2010 : 4,50 %)

Taux de chômage : 8,08 %

Importations : 127,7 Mds $ (+ 44 %)

Exportations : 153 Mds $ (+ 23 %)

IDE : 32 Mds $ (45 Mds $ en 2008, France : 5e investisseur étranger)

Principaux fournisseurs : États-Unis (14,9 %), Chine (11,6 %), Argentine (7,9 %), (France : 9e)

Principaux clients : États-Unis (13,1%), Argentine (8,7%), Chine (8,1%)

Source : Mission économique de São Paulo, CCFB

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maine éco septembre 2010 31

international

machines et équipements, chimie, pé-trole et gaz, infrastructures de trans-port et d'énergie/environnement, eau et déchets, construction, technologies de l'information et de la communica-tion, biens de consommation et cosmé- tique, santé/biotechnologies. "Le Brésil possède une industrie mécanique im-portante, notamment avec l'implanta-tion de fabricants de composants pour l'industrie automobile, du poids lourd et plus généralement de la mécanique. Ce marché est très dynamique et nous y voyons de réelles opportunités," in-dique Thierry Pereira.

Se concentrer sur São Paulo et Rio de Janeiro

Pour tous les spécialistes du Brésil, vu l'immensité du marché, la meilleure stratégie est de se concentrer sur les deux premiers pôles économiques du pays dans un premier temps : les États de São Paulo et de Rio de Janeiro.

La Chambre de commerce France Brésil conseille aux entreprises de "considérer le Brésil comme un pays-continent. Ses 26 États demandent une approche différente. Les compor-tements des consommateurs diffèrent suivant les régions et les différences culturelles. Il faut s’assurer que son produit est compétitif (prix, analyse

de la concurrence, capacité de pro-duction suffisante, être prêt à adapter ses produits aux besoins ou aux goûts du marché brésilien). Il faut aussi être prêt à investir et s’investir, donc disposer de ressources financières suffisantes. Le processus de péné-tration de marché peut être long et coûteux, mais rester persévérant, cela s’avère payant. Plusieurs visites sur place sont nécessaires pour pouvoir y conclure des ventes. Penser à dé-montrer l’excellent rapport qualité-prix de son offre est indispensable. Les Brésiliens ont en général une bonne connaissance de leurs produits et marchés, il faut donc être convaincant. L’approche technique et commerciale est très professionnelle et le niveau de négociation élevé. D'où la nécessité de s'entourer de partenaires locaux, connaissant bien le marché brésilien et ses spécificités. Ceux-ci devront connaître le fonctionnement de l’ad-ministration brésilienne et être bien introduits dans le monde des affaires local. Beaucoup d’informations, de résolutions sont obtenues grâce à des réseaux d’amis ou de connaissances. Enfin, entrer dans le jeu de la convi-vialité sans pour autant confondre art de vivre et réel intérêt pour votre offre commerciale." La CCFB conclut "l’en-jeu du marché brésilien vaut les efforts consentis".

C'est aussi l'opinion de Gérard Guesné qui conseille de miser sur le long terme en prévoyant un investissement dans la durée. "La force de Serac, c'est d'être présent depuis 25 ans. Serac do Brazil est considérée comme une entreprise brésilienne. Nous avons créé de réels liens de confiance avec nos clients. Ils se rappellent notam-ment que Serac est restée à leurs côtés pendant les années difficiles de 1995 à 1999." Aujourd'hui, l'entreprise connaît un très fort développement et a inauguré une nouvelle usine en juin dernier, de taille comparable à celle de La Ferté-Bernard. Comme dans les autres filiales de Serac à l'étranger, ses 40 salariés assemblent pour le marché local les sous-ensembles fabriqués dans la Sarthe. "Serac va continuer à investir au Brésil".

� Karine Méteyer

Contact CCI : Francis Landier, service Appui à l'international

Serac, présent depuis 25 ans avec sa filiale Serac do Brazil, va continuer à investir dans ce pays.

LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANÇAISE AU BRÉSIL

ACCOMPAGNE LES PME

Pour les entreprises françaises souhaitant initier ou développer des activités au Brésil, la Chambre de commerce France Brésil - 862 membres et 25 collaborateurs - propose un réseau de quatre chambres régionales et une représentation à São Paulo, Rio de Janeiro, Minas Gerais, Curitiba et Rio Grande Do Sul. C'est le point de rencontre privilégié pour la communauté d’affaires franco-brésilienne. Les prestations suivantes sont proposées : information sur les marchés et les pratiques d'affaires, vente d'études et de guides répertoires, accompagnement (missions de prospection, renseignements de notoriété, hébergement et tutorat de VIE, organisation de pavillons sur des salons professionnels, etc.). www.ccfb.com.br

AFE Cronite/Mancelle de Fonderie s'intéresse au Brésil depuis de nombreuses années.

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maine éco janvier 2010 33maine éco janvier 2010 33

Consommation des ménages en GMS

TENDANCES

conjoncture

121,38 : En juin 2010, l’indice des prix à la consommation (IPC) est stable (+ 1,5 % sur un an), après une augmentation de 0,1 % au mois de mai. Hors tabac, l’indice est également stable (+ 1,4 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières (CVS), l’IPC baisse de 0,1 % (+ 1,5 % sur un an). En juin, hausses et baisses se compensent. Les prix sont poussés à la hausse par l’ac-croissement saisonnier des prix de certains services liés au tourisme et par le renché-rissement des produits frais. A contrario, l’indice enregistre ce mois-ci la baisse des prix de l’énergie et les promotions sur les automobiles neuves.101,36 : Au premier trimestre 2010, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 101,36. Sur un an, il est en baisse de 1,33 %. 1 508 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 508 au premier trimestre

2010 après 1 507 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC augmente de 0,33 %, après une baisse de 1,05 % au quatrième trimestre 2009.

0,65 % : Le taux d’intérêt légal pour l’an-née 2010 est fixé à 0,65 %. Ce taux, qui est le même en matière civile et commer-ciale, sert notamment au calcul des péna-lités de retard dues par un débiteur après mise en demeure.

8,86 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2010) soit un brut mensuel de 1 343,77 € pour 35 heures hebdoma-daires (151,67 h de travail), 1 056,24 € net.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (juillet 2010)

L'analyse de juin

Indicateurs économiques

Le 1er semestre 2010 se clôture sur un mois de juin en croissance de + 4 % versus l’an passé, soit une augmentation absolue de 13 € pour atteindre une dépense moyenne sur le mois de 340 € par foyer.

On observe toujours la progression du montant du ticket moyen expliquée à la fois par l’évolution positive du nombre d’articles présents dans le caddie (+ 2 %) et par celle du prix moyen (+ 3 %).

Sur les six premiers mois, la tendance globale est donc à la hausse avec trois mois de croissance pour un en recul. Le second semestre 2009 avait été lui relativement stable à l’exception du mois de décembre (+ 5 %). Si la tendance se confirme, l’année 2010 devrait donc se terminer en positif.

Selon les chefs d'entreprise interrogés en juillet 2010, la conjoncture industrielle s’est améliorée : l'indicateur synthétique du climat des affaires progresse de deux points. Il se situe désormais à son plus haut niveau depuis juillet 2008. L’indicateur de retournement reste dans la zone indiquant une incertitude conjoncturelle. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que leur activité passée a progressé, à un niveau supérieur à sa moyenne de longue période. Les stocks de produits finis s’allègent et sont désormais jugés légers. Les carnets de commandes, globaux comme étrangers, se regarnissent en juillet, mais sont toujours considérés comme peu fournis. Les perspectives personnelles de production pour les prochains mois se détériorent à nouveau et sont jugées basses. À l’inverse, les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, progressent légèrement et restent ainsi meilleures qu’en moyenne sur une longue période.

(Source Insee)

2009 2010

363€

343€

453€

337€ 345€ 340€

325€

327€ 313€

302€

326€

3 %

369€

313€

4 %

Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 22 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 8 supermarchés).Cet indice est la combinaison de deux indicateurs :- le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur"

qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit- électroménager, disques…) ;

- le nombre mensuel de visites.Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

maine éco septembre 2010 33

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34 maine éco septembre 2010

Une belle… bien réveilléeLES PORTES DU MAINE NORMAND

E ntre 1999 et 2007, la popu-lation des Portes du Maine Normand est passée de 5 958

à 6 733 habitants (source Insee) soit une augmentation de 13 % : un chiffre tout à fait remarquable pour une inter-communalité où une seule commune

(Fyé) dépasse tout juste le seuil du millier d’habitants.

"Ces nouveaux ménages s’installent pour profiter d’un environnement privilégié et calme", assure Bernard Petiot, président de la communauté de communes des Portes du Maine Normand, conseiller général et maire de Cherisay. Ce dernier cite l’exemple du quartier résidentiel du Val aux Moines, récemment aménagé sur sa commune, qui a rapidement séduit de nombreux foyers. "Ce rajeunissement nous permet notamment de conserver nos écoles, regroupées en Sivos (1). De même, nos deux collèges, implantés sur Ancinnes et Moulins-le-Carbonnel, accueillent plus de 700 élèves au total", poursuit Bernard Petiot.

De nombreux services communautaires

Bien évidemment, la communauté de communes encourage cette crois-sance démographique, qui favorise le développement local, en s’attachant à satisfaire les attentes des habitants. Elle prend ainsi en charge l’entretien des 202 km de voiries communales et de l’éclairage public, de même que le traitement, la collecte et le tri des déchets. Elle participe aussi active-ment à la gestion et au financement du centre social rural, implanté à Oisseau-le-Petit et qui comprend une halte-garderie et un relais assistantes maternelles pour l’accueil de la petite enfance, un accueil de loisirs sans hébergement dédié aux jeunes, une

La communauté de communes des Portes

du Maine Normand regroupe quatorze

communes rurales de la deuxième couronne de la périphérie alençonnaise.

Indéniablement cohérent, ce territoire périurbain

connaît une remarquable croissance démographique

grâce à trois atouts assurément valorisés :

un environnement naturel et un patrimoine préservés, des services

intercommunaux de plus en plus nombreux, la

proximité de l’autoroute A 28 et de la ligne

ferroviaire Caen-Alençon-Le Mans-Tours, qui

attire aussi les PME.

d'une communauté de communes…

Bernard Petiot, président de la communauté de communes des Portes du Maine Normand.

Les communes des Portes du Maine : Ancinnes, Bérus, Béthon, Bourg-le-Roi, Chérancé, Cherisay, Fyé, Gesnes-le-Gandelin, Grandchamp, Livet-en-Saosnois, Moulins-le-Carbonnel, Oisseau-le-Petit, Rouessé-Fontaine, Thoiré-sous-Contensor.

[En bref]

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maine éco septembre 2010 35

à l'autre

banque alimentaire, un chantier d’in-sertion et propose des animations en direction de toutes les générations. "Aujourd’hui, nous travaillons en prio-rité sur le projet d’aménagement d’une maison médicale à Fyé, dans les lo-caux de l’ancienne poste que nous avons acquis. Ce site pourra accueillir deux médecins, un kinésithérapeute, des infirmiers et, éventuellement, des professions paramédicales. Il nous per- mettra de pallier les prochains départs en retraite de nos praticiens et, en ce sens, de garantir une offre de soins répondant aux besoins des habitants, tout en assurant la pérennité de la pharmacie de Fyé, explique le prési-dent de la communauté de communes. Nous rédigeons le projet de santé afin que le territoire soit reconnu comme zone fragile, dans le but d’obtenir les subventions indispensables à la réa-lisation de cet investissement. Une première tranche de travaux pourrait démarrer dès cette année."

Un réseau de transports attractif

Le développement des Portes du Mai-ne Normand est, bien entendu, lié à la construction de l’autoroute A 28, accessible au sud de la communauté de communes à Rouessé-Fontaine et

au nord à Arçonnay (commune limi-trophe des Portes du Maine Normand). Cet ouvrage a considérablement ren-forcé l’attractivité du territoire, qui a, en outre, l’avantage d’être bordé par deux gares (Alençon au nord et La Hutte au sud) permettant de se rendre en ligne directe vers Le Mans, Caen et Tours. Le renforcement de ces réseaux de transports facilite les déplacements d’une population active qui, majo-ritairement, travaille en dehors du périmètre communautaire : à Alençon (principalement dans le secteur ter- tiaire) et à l’usine Hutchinson de Sougé-le-Ganelon (à 12 km de Oisseau-le-Petit) principal employeur de la région, qui assure notamment des emplois aux personnes les moins qualifiées. Il per-met surtout d’intéresser des dirigeants de petites et moyennes entreprises de plus en plus séduits par cette contrée périurbaine et ouvre en conséquence de nouvelles perspectives d’emplois aux habitants.

Un maillage économique réussi

Afin d’amplifier ce phénomène, la communauté de communes a tout d’abord repris et développé une zone d’activités, d’origine communale, aménagée à Bérus, en bordure de la

L'autoroute A28, accessible à Rouessé-Fontaine, a considérablement renforcé l'attractivité du territoire.

En juin 2009, à Fyé, le site d’activités le plus spacieux (63 000 m2 de terrain dont 7 800 m2 de surface couverte) des Portes du Maine Normand a été repris par les sociétés Cadojeux-Cadorêv et OMF après avoir été longtemps occupé par l’entreprise de mécanique Presrac (ex-Prestorac).

"Cadojeux-Cadorêv et OMF sont toutes deux spécialisées dans l’importation et la distribution en gros de produits de décoration, jeux et cadeaux. C’est pourquoi je cherchais depuis plusieurs années à rassembler sur un même lieu ces entreprises d’origine familiale qui étaient, jusqu’alors dispersées, sur deux sites ornais, explique Louis-Patrick Vallée, dirigeant de Cadojeux-Cadorêv et de OMF. Ces locaux correspondaient parfaitement à mes besoins. Je m’en suis, par conséquent, porté acquéreur avec le soutien des élus et des services du département qui ont fait preuve d’une grande réactivité".

Grâce à cette nouvelle implantation, Louis-Patrick

Vallée a pu aménager un show-room de 500 m2 et, surtout, rationaliser mieux encore l’organisation de ces entreprises qui, au total, emploient une quarantaine de salariés. L’entrepreneur se réjouit notamment de la proximité de l’autoroute, à moins de 6 km de Fyé.

"Nous proposons près de 10 000 références pour une clientèle essentiellement française", poursuit le chef d’entreprise. OMF vend des objets de décoration traditionnels, originaux ou encore exotiques, des peluches, de la papeterie, des coffrets à bijoux… tandis que les collections de Cadojeux-Cadorêv sont plutôt composées de figurines, bijoux, calligraphies et autres dés spéciaux destinés aux magasins de souvenirs, voire aux musées. "Nous développons aussi un catalogue de senteurs et accessoires sous la marque Pajoma", ajoute Louis-Patrick Vallée, qui dispose d’un hangar de 1 400 m2 à louer.

CADOJEUX-CADORÊV ET OMF FONT REVIVRE LE PREMIER SITE D’ACTIVITÉS DU TERRITOIRE

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route Alençon/Le Mans, à moins de 10 km de la préfecture ornaise. "En 15 ans, nous avons multiplié par trois la surface de cette zone de la Pommeraie, qui accueille huit entre-prises et une soixantaine d’emplois", affirme Bernard Petiot. Ces PME repré-sentent différents secteurs d’activités : l’automobile (les véhicules industriels avec AVI, CPL et ADVA), la chaudronnerie industrielle (Klimas), l’alimentation (so-ciété VDE, découpe de viande bovine)… et même la production de pigeonniers, jeux et mobilier urbain en bois (Sobel-Servibois). Enfin, 2,5 hectares de terrain récemment achetés et viabilisés par l’in-tercommunalité, restent à la disposition des porteurs de projets.Parallèlement, ces dernières années, la communauté de communes a créé une zone à proximité d’un autre lieu stratégique : la bretelle d’accès à l’auto- route sur Rouessé-Fontaine. Aménagé et géré en partenariat avec la commu-nauté de communes voisine des Alpes Mancelles, ce site de six hectares a accueilli au début de l’année une pre-mière entreprise, Mélodie Piscines, qui prévoit la création de quatre em-plois. "Nous restons, en outre, prêt à construire un bâtiment blanc sur cette ZA remarquablement visible de l’auto-route", poursuit le conseiller général.Fyé, troisième pôle économique du ter-ritoire, connaît pour sa part un réel re-gain d’activités avec la reprise des dif-férents locaux artisanaux ou industriels par de nouvelles sociétés, à l’image de l’implantation d’une entreprise spé-cialisée dans les maisons-bois et de la reconversion réussie des bâtiments de Presrac, désormais occupés par Cadojeux et OMF (voir encadré).

"Ainsi, du nord au sud de la commu-nauté de communes, des entreprises maillent le territoire", souligne Bernard Petiot.

Commerce : quelques réussites

Ce dernier s’inquiète, à l’inverse, de la santé plus fragile du commerce lo-cal qui, comme dans toutes les zones périurbaines, pâtit de la concurrence des centres commerciaux de l’agglo-mération la plus proche. Même si les élus de toutes les communes se bat-tent pour conserver leurs commerces de proximité, ici comme ailleurs, la majorité des consommateurs ne se rend dans les boutiques locales que pour des achats ponctuels. Cependant, plusieurs commerces résistent et, en particulier, les restaurants situés le long de la route Alençon/Le Mans qui traverse Oisseau-le-Petit et Fyé. À Bourg-le-Roi, l’épicerie-bar, reprise par Nathalie et Arnaud Deslandes, il y a quelques années, connaît aussi un beau succès. Accueillants et très bien achalandés, les jeunes commerçants ont su conquérir une clientèle fidèle qui dépasse les limites du périmètre de la commune. "On nous dit que notre commerce fait bouger le village", explique Arnaud Deslandes qui, depuis deux ans, a ouvert un restaurant (avec terrasse) attenant à l’épicerie-bar ré-novée par la municipalité au début des années 2000. "Nous répondons aux attentes de la population, notam-ment en proposant des produits frais", poursuit Arnaud. De son côté, Nathalie Deslandes se réjouit de cette réussite, mais souligne que "tenir un commerce

dans une petite commune nécessite une grande disponibilité qui décourage parfois même les plus solides".

Un fort potentiel touristique

Bourg-le-Roi, l’une des plus petites communes françaises (36 hectares) qui accueille un musée de la broderie, se distingue surtout par son caractère médiéval exceptionnellement préservé et, tout particulièrement, par ses murail- les que la communauté de communes rénove avec rigueur et passion depuis 2002. 600 000 € ont déjà été consa-crés à ces travaux menés par un chan-tier de pré-qualification afin de péren-niser cette enceinte de pierre dont on peut désormais faire le tour à pied.Pleinement engagés en faveur du développement touristique, les élus des Portes du Maine Normand ont également œuvré au sauvetage et à la valorisation du temple gallo-romain (Fanum) d’Oisseau-le-Petit désormais inscrit dans le circuit sarthois des sites archéologiques. "Cette année, nous avons parachevé le programme en implantant une signalétique. Celle-ci explique l’histoire du site qui accueille

de plus en plus de visiteurs", précise Bernard Petiot. Ce dernier, à l’origine de la très populaire fête aux ânes de Cherisay, rappelle enfin que l’inter-communalité a soutenu la restauration des incroyables sculptures de Fernand Châtelain, exposées à Fyé dans le jar-din de l’artiste emblématique de l’art brut, et finance le balisage des nom-breux chemins de randonnées. Sous des dehors paisibles, les Portes du Maine Normand se révèlent un ter-ritoire vivant, en plein développement économique et doté d’un fort poten-tiel touristique que les collectivités ne manquent pas d’exploiter au mieux.

� Emmanuel Chevreul

(1) Syndicat intercommunal à vocation scolaire.

d'une communauté de communes…

À Bourg-le-Roi, l'épicerie-bar, reprise par Nathalie et Arnaud Deslandes, il y a quelques années, connaît un beau succès.

L'intercommunalité a soutenu la restauration des incroyables sculptures de Fernand Châtelain.

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38 maine éco septembre 2010

formation

FORMATION CONTINUE

Renforcer la compétence des salariés

L es entreprises traversent ac-tuellement des mutations fortes dans un contexte difficile. La

formation continue et le développe-ment des compétences des salariés, voire du chef d'entreprise lui-même, apparaît alors de plus en plus comme un levier majeur d’accompagnement de ces changements au sein des entreprises. C’est pourquoi l'IDFC/CEL (Institut pour le développement de la formation continue et le Centre d'étude des langues de la CCI) déve-loppe des programmes de formation sur mesure en réponse aux enjeux et réalités de l'entreprise. Ses conseillers peuvent accompagner les dirigeants dans la définition des besoins en for-mation, dans l'élaboration des plans de formation, dans la mise en œuvre des nouveaux dispositifs (DIF, VAE…), dans la recherche et l'optimisation des budgets de formation.

Des formations opérationnelles et

individualisées

"Nous travaillons depuis longtemps avec le service formation continue de la CCI", explique Lyda Cotteaux, en charge de la comptabilité et de la ges-tion du personnel chez GPdis Grand Ouest, établissement Léger au Mans (grossiste en produits blancs, bruns, informatique et multimédia). "Il y a

toujours des formations récurrentes en intra comme "les gestes et postures" ou les recyclages de sauveteur se-couriste du travail. Nous faisons aussi des formations spécifiques sur notre matériel informatique et nos propres fichiers, poursuit-elle. Les formations interentreprises concernent davantage la bureautique ou des demandes indi-viduelles comme la prise de note ou "s'exprimer en public". Globalement, nous réalisons beaucoup de formation sur mesure en intra pour répondre pré-cisément aux besoins de l'entreprise

et du salarié, mais aussi parce que le siège social, les services administratifs et donc la plus grosse partie du per-sonnel travaille sur le site du Mans." Avec ses 200 personnes sur 17 sites dans le grand Ouest, le budget forma-tion de GPdis était de 25 000 € en 2009 et sera en progression en 2010 pour suivre les évolutions de l'entre-prise qui a fusionné en 2008 avec la plateforme de Brest.Pour mieux servir les entreprises, les huit sites des Chambres de commerce et d'industrie des Pays de la Loire pro-posent des "formations en réseau" et ont sélectionné dans leur catalogue 50 formations présentes sur tout le territoire régional. Ces formations "ré-gionalisées" et les intervenants sont référencés par toutes les CCI, mais l'accompagnement individualisé est assuré par votre CCI habituelle. Les CCI offrent ainsi plus de choix tout en préservant la proximité à l'entreprise.

� Maryse Gauthier

Contact : IDFC/CEL 7 avenue des Platanes au Mans, au 02 43 72 72 74

Formations "entreprise"- Achats, approvisionnements, gestion commerciale et internationale, gestion, comptabilité, finances, droit ;

- Secrétariat, accueil, téléphone, informatique, bureautique, Internet ;

- Direction et management, création et transmission d'entreprise, ressources humaines, encadrement, développement personnel, communication ;

- Organisation, gestion de la production, logistique, techniques industrielles,

qualité, hygiène et sécurité, environnement ;

- Langues étrangères : anglais, américain, français langue étrangère, allemand, espagnol, italien, portugais et autres langues (japonais, chinois, russe, arabe… en fonction des demandes).

Formations "métiers"- Exemples : forces de vente, centres d'appel, santé, optique, bijouterie, hôtellerie de plein air, animateurs de centres de vacances…

[Formation en langues]

Portes ouvertes Mercredi 15 septembre 9 h - 19 h

Vendredi 17 septembre 9 h - 17 h

Mardi 21 septembre 16 h - 21 h

Samedi 25 septembre 9 h - 17 h

Le service Formation continue de la CCI

forme près de 3 500 stagiaires par an et répond

aux préoccupations des entreprises en

proposant une large gamme de cycles

courts dans de nombreux domaines.

D'une formation spécifique sur mesure sur le lieu de travail au stage interentreprises,

chacun peut trouver sa solution.

LES DOMAINES DE FORMATION

Lyda Cotteaux, en charge de la gestion du personnel chez GPdis Grand Ouest, établissement Léger, travaille depuis longtemps avec le service formation continue de la CCI.

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Les Français peu satisfaits des vendeurs et des servicesLSA - N° 2143 24 juin 2010

Dur métier que celui de vendeur. Les Français n’apprécient guère leurs méthodes, selon le dernier sondage de l’Ifop pour Elyon dévoilé par LSA. 86 % des acheteurs déplorent le manque d’informations des vendeurs sur les produits qu’ils vendent. Les Français n’apprécient guère les méthodes des vendeurs, et attendent avant tout d'eux une connaissance approfondie des produits. En revanche, les clients apprécient globalement la qualité de service en magasin, sauf l’attente aux caisses et les prix pratiqués.

Aménagement des locaux : concilier économies et convivialitéChef d’entreprise magazine - N° 47 Avril 2010

Open spaces ou bureaux individuels ? Sièges basiques ou ergonomiques ? Murs blancs ou agrémentés

d'œuvres d'art ? Les locaux reflètent l'image de l'entreprise. Organiser ses bureaux est plus complexe qu'il n'y paraît. Entre souci économique et confort des salariés, les entreprises doivent trouver le bon compromis. Produits d'occasion, remises, prix cassés sur le Web : il est possible d'acheter son mobilier de bureau sans se ruiner. En fonction de vos besoins, optez pour la solution qui vous correspond le mieux. La décoration occupe une place importante dans l'aménagement de l'espace de travail. Avec une touche d'art ou quelques espaces verts, faites la différence !

Rejoignez un réseau, vous avez tout à y gagnerChef d’entreprise magazine - N° 48 Mai 2010

Associations, club d'affaires, syndicats, il existe une multitude de structures dédiées aux chefs d'entreprise. Quelle que soit leur vocation, les réseaux permettent aux dirigeants de sortir la tête du guidon. Bouffée d'oxygène, échange d'informations avec des pairs,

confrontation d'idées… les mots ne manquent pas lorsque les chefs d'entreprise expliquent les raisons qui les poussent à adhérer à un réseau professionnel. Car, quel que soit l'association, le club d'affaires ou le syndicat choisi, le besoin de confronter sa situation à celle vécue par d'autres dirigeants est nécessaire.

Faites parler de vous sur les ondesChef d’entreprise Magazine - N° 47 Avril 2010

Réactive, souple, ciblée et abordable, la radio locale est le média idéal pour mener des opérations commerciales ponctuelles. Notamment pour doper le trafic dans vos points de vente. Huit Français sur dix écoutent la radio chaque jour, selon Médiamétrie. Devant leur tasse de café le matin ou en voiture, ils sont tout ouïe. Pourquoi ne pas en profiter pour les informer de votre dernière actualité commerciale ? Un déstockage, une opération portes ouvertes ou des promotions spéciales constituent autant d'occasions de faire parler de vous sur les ondes. Mais toutes les entreprises ont-elles intérêt à utiliser ce média ? Et quand ?

Ils font tout pour préserver l’emploiL’Usine Nouvelle - N° 3198 24 juin 2010

Les licenciements ne sont pas une fatalité. Avec un peu d’innovation et beaucoup d’acharnement, les entreprises trouvent des solutions originales pour passer leur période de vaches maigres, changer de modèle et de marché sans laisser tomber leurs salariés. Focus sur trois initiatives : la mise en place d'une formation sur mesure pour préserver des postes, le prêt de salariés et le reclassement chez un concurrent.

Quand les usines carburent aux déchetsL’Usine Nouvelle - N° 3196 10 juin 2010

Une centaine d’usines françaises se sont dotées d’installations de méthanisation et de production de biogaz. Intégré à leurs stations d’épuration, un procédé de méthanisation permet de générer du méthane à partir des déchets organiques. Ce biogaz peut alors être utilisé pour produire de la chaleur qui

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maine éco septembre 2010 41

servira à chauffer des bâtiments, voire de l’électricité qui sera revendue à EDF. Selon des projections, entre 30 et 60 unités de méthanisation pourraient être installées dans des stations d’épuration industrielles d’ici à 2014. Un dynamisme lié notamment à l’apparition d’offres clés en main. Un moyen de faire des économies qui se heurte encore à de nombreuses difficultés.

Garantie Oséo : bien comprendre les règles du jeuL’Entreprise - N° 290 Juin 2010

La garantie Oséo accordée aux banques pour faciliter les crédits aux entreprises est souvent mal interprétée. Rappel des principes de ce dispositif et des garanties véritablement apportées. Ce qu'il faut savoir. La garantie Oséo bénéficie à la banque et non à l'emprunteur lui-même. Cette garantie porte sur la perte finale encourue par la banque en cas de défaillance de l'emprunteur. La banque est en droit de demander à l'emprunteur de se porter caution personnelle du prêt à hauteur maximum de 50 %. Buzz sur le Net : des témoins expriment le sentiment d'avoir été floués. Comment ça marche ? La banque peut-elle hypothéquer le domicile ? L'application de la garantie est-elle automatique ?

FSI : un fonds stratégique sans stratégieL’Usine Nouvelle - N° 3198 24 juin 2010Dix-huit mois après sa création, le Fonds stratégique d'investissement (FSI) a procédé à une centaine d'investissements. S’il a bien irrigué de fonds propres de nombreuses entreprises, il cherche encore la méthode pour faire émerger les champions de demain. Si le rythme est soutenu, difficile en revanche de trouver de la cohérence dans tous ces investissements. Cinq participations du FSI au banc d'essai : le FSI a plus ou moins la main heureuse.

Le pouvoir de séduction de la France auprès des investisseurs internationaux a résistéLa Tribune 20 juillet 2010

Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) à travers le monde se sont écroulés de 39 % pendant la crise de 2009. La France n’a pas été épargnée mais elle a fait un peu mieux que les autres et beaucoup mieux que ses voisins. Cette résistance permet à la France d’être la 3e destination mondiale des flux d’IDE en 2009 et la première destination européenne. Cette présence des capitaux internationaux n’est pas à dédaigner puisque les filiales d’entreprises étrangères emploient

2,8 millions de personnes, représentent 40 % des exportations françaises et 20 % de la R&D menée dans l’Hexagone.

Alimentez votre usine en énergie renouvelableIndustries & Technologies - N° 923 Juin 2010

Les usines n’échappent pas au déploiement des énergies renouvelables.

De plus en plus d’industriels produisent eux-mêmes chaleur et électricité. Autonomie énergétique ou réduction de l’empreinte environnementale… Dans tous les cas, cette métamorphose est le fruit d’une étude de faisabilité complète. Tour d’horizon des étapes clés pour équiper son usine de sources renouvelables d’énergie.

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Le nectar des dieux a son muséeSAINT-GERMAIN-SUR-SARTHE

À 29 ans, Pascal Foucher pos-sède un curriculum vitæ où l’apiculture a une place de

choix. Dès son enfance passée au milieu des ruchers, il tombe dans le nectar des dieux. Après l’obtention de son bac agricole, le jeune homme s’en va, de 2000 à 2002, "butiner" les ruches en Australie, à Hawaï, au Canada ou en Guadeloupe. Au cours de ces périples exotiques, il se spécia-lise dans l’élevage de reines pour de grandes compagnies ou des coopé- ratives. Il faut dire que sa passion pour ces insectes est l’héritage de son arrière-grand-père, de ses grands- parents et de ses parents. "En prati-quant l’apiculture, je m’inscris dans une tradition familiale remontant à quatre générations".D’ailleurs, le musée de l’Abeille a été créé par ses parents, Josiane et Jean-Jacques, en 1993 au Tronchet. Depuis 2003, le musée a pris place à Saint-Germain-sur-Sarthe. C’est à cette date que "le fiston" s’investit dans le groupement agricole d’exploitation en commun Le Rucher du moulin et prend

les rênes de la société Naturelia apicul-ture pour la vente de matériel apicole et des produits de la ruche (miel, pol-len, cosmétiques, confiseries, gelée royale, propolis (1)).

Plus de 200 objets !

Dès que l’on passe la porte d’entrée, Josiane, sa maman, salariée de l’en-treprise, s’empresse d’accueillir les “essaims” de curieux. Elle connaît parfaitement tout le matériel récupéré depuis près de 20 ans. Des ruches en osier aux extracteurs en bois, des pressoirs aux enfumoirs mécaniques, ce sont plus de 200 objets qui sont mis en valeur de façon chronologique et thématique. "La plupart de notre collection provient de dons. On nous appelle régulièrement de Sarthe ou des départements limitrophes pour aller chercher du vieux matériel api-cole. Sans cette sauvegarde, tout ce patrimoine serait sûrement détruit." L’ensemble des ruches est remar-quable. On parcourt avec curiosité les techniques d’enruchage. Les troncs

d’arbres creusés font place aux ruches en osier, en paille couvertes de torchis ou de bouses de vache. La pertinence des commentaires audio met en pers-pective l’ingéniosité des apiculteurs au fil des siècles. Le parcours nous mène de l’Antiquité égyptienne illustrée par une grande fresque peinte, aux ruches modernes avec les cadres mobiles et l’extracteur en acier inoxydable. Citons pêle-mêle quelques pièces remar-quables : le gaufrier en plâtre du dé-but du XXe siècle, l’extracteur en bois de 1930, le pressoir à miel d’avant-guerre, la ruche paillon en forme de cloche du début du XXe siècle, la ruche HLM d’Allemagne, la ruche carrée du Massif central, l’enfumoir mécanique de Sarthe.Afin de montrer le travail des abeilles, des cadres vitrés reliés à l’extérieur par un tuyau permettent de les voir s’ac-tiver autour des alvéoles gorgées de miel ou operculées avec la cire.En été, des extractions de miel se font au cœur des 450 m² du musée. C’est l’occasion de (re)découvrir les gestes "rituels" de l’apiculteur.

Faire découvrir l’histoire fascinante des relations entre

l’homme et l’abeille, c’est le défi que relève

avec brio le musée de l’Abeille dans le

nord de la campagne sarthoise. Une nouvelle

exposition interactive présente le rôle

écologique de l’abeille, sa domestication et l’évolution des

techniques apicoles d’hier à aujourd’hui.

Après la visite, les produits du Gaec

Le Rucher du moulin s’offrent au visiteur.

À la tête de cette initiative, un jeune

entrepreneur, Pascal Foucher, préserve

une passion familiale, vieille de quatre

générations.

maine découvertes

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maine éco septembre 2010 43

maine découvertes

Pour conclure la déambulation, les produits de la ruche (propolis, gelée royale, pollen et miel) sont valorisés, avec un bel espace consacré à leur origine et leurs bienfaits pour la santé.D’ailleurs, la visite se termine par une dégustation de différents miels de fleurs ou mono-floraux.

Un musée vivant

Avec les produits en vente, c’est une autre casquette que revêt Pascal Foucher, celle du producteur de miel et d’autres gourmandises."Au sein du Gaec, nous avons plus d’une centaine de ruches. Nous récoltons du miel de printemps, de tilleul, de forêt, de

châtaignier, d’acacia et toutes fleurs. D’autres produits sont élaborés à partir de ce nectar : bonbons fourrés, nonnettes, pains d’épices, hydromel. Tous portent la marque Rucher du moulin". Mais comme notre globe-trotteur a les papilles gustatives voya-geuses, il propose également des miels provenant d’apiculteurs espagnols, ca-nadiens ou salvadoriens. On retrouve des saveurs d’oranger, d’eucalyptus, de thym, de caféier, de framboisier, de lavande ou de rhododendron.Aujourd’hui, avec la création de la nouvelle muséographie, Pascal espère passer des 2 000 visiteurs annuels à 5 000 dans les années à venir. Une ambition ancrée dans un passé

familial et dans une démarche écolo-gique : comment ne pas s’intéresser à ces hyménoptères qui étaient déjà là il y quatre millions d’années et qui sont à l’origine de la reproduction de 80 % de nos fruits et légumes ? C’est pourquoi ce musée vivant constitue un bel hommage à l’abeille, cet insecte social, sentinelle de l’environnement et de notre qualité de vie.

� Cédric Lebreton

(1) Substance résineuse récoltée sur les bourgeons par les abeilles pour obstruer les fissures de leur ruche.

Jean-Charles Rousseau est un apiculteur passionné depuis l’âge de dix ans. En venant vivre en plein centre-ville du Mans en 1986, il n’a pas hésité à y installer ses cinq ruches. "Ici, les ouvrières ont tout pour se nourrir toute l’année, se félicite-t-il. Nous sommes entourés de jardins privés et publics remplis de fleurs. Les arbres mellifères tels les acacias, les marronniers ou les tilleuls regorgent également de nectar". Cette initiative a conquis les voisins sensibles au rôle écologique de l’Apis melifera. "Ils viennent nous voir pour savoir comment vont nos abeilles. Tous les ans, je leur offre un pot de miel". Alors la ville, une aubaine pour les insectes pollinisateurs ? La réponse est sans équivoque. Lorsque notre apiculteur compare la production entre son rucher urbain et celui se trouvant à la campagne, la différence est de taille. Dans le premier cas, il arrive à 50 kg par ruche contre environ 15 kg en zone rurale.

Pour expliquer cet état de fait, Jean-Jacques Foucher, formateur à l’Union syndicale apicole sarthoise, déplore la dégradation de la biodiversité et la forte mortalité des colonies d’abeilles (1) dans les espaces agricoles. "Elles n’ont plus rien à manger. Tout est traité.

En vingt ans, de nombreuses haies et petites fermes ont disparu." Il reconnaît cependant qu’aujourd’hui les pouvoirs publics diffusent un autre discours et incitent de nouveau à la plantation de haies ou de jachères apicoles. Mais le chemin à suivre après tant de destructions reste encore long. Avec environ 900 apiculteurs en Sarthe dont 400 adhérents à l’Union apicole, l’engouement pour l’apiculture demeure constant. Un constat qui devrait favoriser un développement de l’apiculture urbaine. Et Jean-Charles Rousseau de conseiller "à tous les citadins qui le peuvent d’installer des ruchers partout où cela est possible et de planter un maximum de plantes mellifères".

Pour toutes informations : Union syndicale apicole sarthoise (USAS) Les Douets-Chauds 72650 La Chapelle-Saint-Aubin. Tél. : 02 43 47 61 69.

(1) Ce phénomène mondial s’appelle le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. Il décrit le fait que des abeilles domestiques ne rentrent pas dans leur ruche et “disparaissent” massivement. Plusieurs grands facteurs ont été identifiés : les produits chimiques (avec notamment les pesticides), le varroa (un acarien présent chez l’abeille domestique qui les affaiblit et propage des infections virales) ou l’agriculture intensive avec d’immenses zones de monoculture.

LES BIENFAITS DE LA BIODIVERSITÉ… EN VILLE

[LE MUSÉE DE L’ABEILLE]Ouvert du 1er avril au 30 septembre. Du mardi au samedi de 9 h à 11 h et de 14 h 30 à 17 h 30. Dimanche et jours fériés de 14 h 30 à 17 h 30. Tarifs : adulte 4 € ; enfants de 4 à 12 ans 3 €. Visite guidée sur rendez-vous.

Le musée de l’Abeille, Le Rucher du moulin La Hutte - RN 138 72130 Saint-Germain-sur-Sarthe. Tél. 02 43 97 13 [email protected]

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44 maine éco septembre 2010

Opportunités d’affaires

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46 maine éco septembre 2010

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722C1990QUINCAILLERIEVds affaire surface 61 m2 + atelier 200 m2 + réserve. Prix fonds 60 000 €. Prix murs 200 000 €.Me Maleval Jean-Christophe Tél. 02 43 44 00 28

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Tél. 02 43 72 00 59 - Fax. 02 43 24 36 45 - Site web : www.juri-diag.fr - 20 Av du Général Leclerc 72000 LE MANSContact immo entreprise : Joël Archenault - Tél : 06 18 33 03 73 - Sabrina Aboudou - Tél : 06 30 38 79 88

Contact Fonds de Commerce : Jocelyn Bourne - Tél : 06 09 72 02 17 - Contact Boulangerie/Patisserie : Karl Landais - Tél : 06 26 76 17 86

BUREAUXLE MANS - À 600m GARE NORD Au 1er et seul Étage, Loue ensemble de 7 Bureaux d’une surface totale de 136m², avec cuisine, sanitaire (eau chaude), local à vélo, cave, terrasse privative de 80m². Loyer mensuel : 800 € HT. Réf : 02/1003

LE MANS - 5mn GARE NORD Proximité arrêt de Bus, loue magnifique Local Commercial avec une vitrine de 4.50ML env. à usage de Bureaux, comprenant au RDC : un accueil d’env. 30m², un bureau de 10m² env., un espace kitchenette de 9m² env. Au S.Sol : Une salle de réunion de 20m² env., local à Archives. Loyer mensuel : 850 € HT. Réf : 02/1130

LE MANS - PROXIMITÉ CENTRE VILLE Au pied d’un arrêt de Bus loue Bureau lumineux de 35m² env. comprenant un point d’eau, cheminée, placard de rangement, grenier à aménager. Loyer mensuel : 300 € net Charges comprises. Réf : 02/1157

LOCAL COMMERCIAL / PAS DE PORTELE MANS - EMPLACEMENT N°1 Loue Local Commercial de 42M² avec une vitrine de 4ML env., comprenant une partie commerciale de 37m², réserve de 5m² env. équipé de Clim réversible et Rideau d’air chaud. À l’ Étage 50m² à rafraîchir et un grenier de 41m² à aménager. Loyer mensuel : 790 € HT. Prix du Pas de Porte : Nous consulter. Réf : 02/1103

LE MANS - PROXIMITÉ CENTRE VILLE Loue Local Com-mercial de 55m²env. Avec vitrine de 4ML, Comprenant une cuisine de 5m² env. avec meuble bas, ainsi qu’une cave de 4m² env. Loyer mensuel : 950 € Net / Prix du droit d'entrée : Nous consulter. Réf : 02/1046

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avec une vitrine d’angle de 18ML env., ainsi que de nom-breuses places de parking. Loyer mensuel : 1150 € HT Charges comprises. Réf : 02/1160

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723C1862SANDWICHERIE-PIZZA À EMPORTERAffaire à développer, idéale 1ère installation. 8 places. Loyer 3 312 €/an. Prix fonds 50 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

724C1890BOULANGERIE-PÂTISSERIEVds affaire état impeccable idéale pour couple. CA 145 K€. EBE 46 K€. Faible loyer. Prix 175 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C2000PAS-DE-PORTEPas-de-porte centre-ville avec surface 140 m2 et vitrine 12 ml. Travaux récents et climatisation. Idéal commerce ou bureau. Prix 80 000 €. À voir.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721H1380BAR-BRASSERIE-JEUXVds affaire très bon emplacement dans centre-ville et proche lycée. Logement 3 chambres. Très propre. Prix 90 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1998LUMINAIRES-ÉLECTRICITÉ GÉNÉRALEVds cause retraite magasin hyper centre-ville. Surface 23 m2 + réserve. Prix fonds 40 000 €.Vente ou location des murs.Me Larcher Marie-Christine Tél. 02 43 81 51 42

721H1464PIZZÉRIA-SALADERIEAffaire située dans rue piétonne idéale pour couple. Terrasse. EBE 71 000 €.Prix fonds 150 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1994PAS-DE-PORTEHyper centre surface 27 m2 idéal pour décoration, bijouterie, accessoires, arts de la table... Grande vitrine. Prix 150 000 €.Part'ner commerce entreprise Tél. 02 43 14 16 33

721C1992CAVE À VINVds cause retraite affaire avec vasteaire de stockage. Développement possible. Prix fonds 30 000 €.

Prix murs commerce + logement 230 000 €.Me Larcher Marie-Christine Tél. 02 43 81 51 42

721C1993LOCALLocal commercial de 170 m2 dont 130 m2 de surface vente + réserve. Actuellement exploité en magasin alimentaire. Loyer 800 €/mois + 290 € charges.Century 21 Harmony Tél. 02 43 24 67 06

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48 maine éco septembre 2010

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C52690Maine-et-Loire, cession pour cause retraite, cabinet de conseil en organisation et système d'information auprès de PME-PMI et des collectivités territoriales. Reconnu en diagnostic et audit (dont diligences informatiques...), schéma directeur stratégique, cahier des charges techniques et recherche de solutions. Profil repreneur : jeune consultant ou cabinet souhaitant élargir son offre.

C77189Pays de la Loire, à céder, cause retraite, société de nettoyage B to B et de traitement de parquet.

Effectif : 30 personnes + le cédant. CA au 31/12/2009 : 523 K€.

C13135 Le Mans, à vendre entreprise de pose et vente de fenêtres, portes, garages, stores. Bonne notoriété. CA 2009 : 510 K€. Résultat : 113 K€. Effectif : 3 salariés + dirigeant. Local à louer ou à acheter. Prix souhaité : 380 K€.

C58527Nord Pays de la Loire, entreprise de mécanique de précision à reprendre. Accompagnement possible du cédant.CA : 630 K€. Effectif : 3 personnes.

C85774 Pays de la Loire, jeune entreprise dans le secteur du nautisme de loisir, recherche partenaire ayant des compétences commerciales pour favoriser le développement de l'entreprise. Apport souhaité : 100 K€ et connaissance du secteur recommandé.

C26047 Sarthe, à céder entreprise de transport frigorifique express (- 3,5 tonnes).

Capacité de transport véhicules légers obligatoire. Clientèle grands groupes. CA : 59 K€. Effectif : 1 personne.

C25302Sarthe, à céder, cause retraite, entreprise de taille de pierre, maçonnerie traditionnelle. Bonne rentabilité. Potentiel de développement. Effectif : 13 personnes + le cédant. CA au 31/03/2009 : 1 073 K€. Possibilité d'acquérir les murs.

C54987 Mayenne, entreprise à reprendre de découpe et transformation de viandes. Clientèle : restaurants, collectivités, boucheries. CA : 1,8 M€. Effectif : 12 personnes.

C60671 Pays de la Loire, à céder cause retraite, entreprise spécialisée dans la négociation internationale de produits industriels. Prestations de conseil, d'accompagnement et d'appui à l'export. Effectif : 2 personnes. CA au 30/06/2009 : 262 K€. Bureaux : 165 m². Procédure de sauvegarde en fin de période.

C13528 Sarthe, à céder entreprise de maîtrise d'œuvre en bâtiment. Clientèle de particuliers et de professionnels. CA : 125 K€. Effectif : 2 personnes.

C35496 Maine-et-Loire, société ayant pour activité la vente aux particuliers d'articles de décoration et plus. CA : 2 900 K€. Effectif : 12 personnes. Zone commerciale excellente située grande ville du Maine-et-Loire. Cession des titres.

C28915 Nord Pays de la Loire, à céder cause retraite, entreprise d'usinage et de mécanique de précision, intervenant sur des secteurs diversifiés. Effectif : 8 personnes. CA : 1 000 K€.

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