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maine éco DROGUES ET ALCOOL AU TRAVAIL Construire une démarche de prévention p21 LES SERVICES à LA PERSONNE Un marché qui ne connaît pas la crise p8 DINAMIC ENTREPRISES UN DISPOSITIF AUX RéSULTATS EXCEPTIONNELS TRANSMISSION D’ENTREPRISE Savoir passer le relais p14 LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE N°161 AVRIL 2012

MAINE ECO 160

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Magazine écnonomique de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Mans et de la Sarthe

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maine éco

Drogues et alcool au travailConstruire une démarche de préventionp21

les services à la personneUn marché qui ne connaît pas la crise p8

Dinamic EntrEprisEs

un Dispositif aux résultats exceptionnels

transmission D’entrepriseSavoir passer le relaisp14

LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

N°161 AVRIL 2012

Page 2: MAINE ECO 160

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Depuis trois ans, notre CCI ne participe plus aux autorisations d’ouverture ou d’agrandissement des mètres carrés supplémentaires pour toute surface commerciale, ni d’ailleurs la Chambre de métiers et de l’artisanat et les consommateurs.

Résultat des courses, des mètres carrés en veux-tu en voilà, il suffit que le maire d’une commune décide de vouloir sa grande surface près de chez lui et que l’étude de marché, souvent sans s’occuper de l’existant, ne soit pas trop mauvaise ou située sur une commune voisine et hop, voilà 2, 3, 5, 10 mille mètres carrés supplémentaires.

Je suis désolé de constater que le monde politique n’a pas conscience que le monde du commerce est en pleine mutation, et surtout, il y a un mot qui ne doit pas faire partie de leur vocabulaire, c’est "Équilibre".Équilibre entre les unités de ventes, laisser vivre les unités moyennes, laisser les prendre leur envol avant de créer de nouvelles surfaces, la proximité a un rôle important à jouer dans notre société.

La puissance et l’argent ne sont pas facteurs d’équilibre entre les êtres humains.

Le symbole du tissu commercial est souvent représenté par un camembert. Et bien, croyez-moi si vous voulez, mais il y a une petite souris qui grignote le camembert qui s’appelle "la crise, le pouvoir d’achat, Internet, les applis, etc."

Force est de constater que nous allons dans les mois à venir ouvrir une nouvelle enseigne "Friche à vendre".

Bien amicalement,

édito

F comme Friche…N° 161 - AVRIL 2012

MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1Tél. 02 43 21 00 00Fax 02 43 21 00 50www.maineeco.fr

Directeur de la publication : Bernard Warain

Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer

Ont collaboré à ce numéro : Anne-Marie d'Argentré Emmanuel Chevreul Cédric LebretonJean-Marie Malheuvre

Photos : Ad’Hoc Photographie - CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Ad’Hoc Photographie Pascal Baroux et Christian Sarrade, Adine

Maquette : Okaparka

Mise en page - Gravure : Atmosphère Communication

Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel - Tél. 06 08 16 69 [email protected]

Impression : Auffret Plessix Tirage : 16 300 exemplaires ISSN : 1269-6633

Bernard Warain,président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la [email protected]

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sommaire 4 Focus

8 Actualité Les services à la personne Un marché qui ne connaît pas la crise

10 Laviedesentreprises

14 Actualité Transmission d’entreprise Savoir passer le relais

17 Environnement Déchets dangereux Améliorer la collecte dans les petites entreprises

19 Tourisme Événements professionnels L’activité reste porteuse

21 Entreprise Drogues, alcool et risques professionnels Construire une démarche de prévention collective

22 Juridique Diagnostic de performance énergétique Une obligation pour la vente ou la location

d'un bâtiment commercial

24 DOSSIER Dinamic Entreprises Un dispositif aux résultats exceptionnels

30 International L'Inde Aborder ce pays avec succès

33 Conjoncture Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie Consommation des ménages en GMS

34 D’unecommunautédecommunes…àl’autre Le Val de Sarthe Transition réussie

39 Ressourceshumaines La "génération Y" dans l'entreprise Une intégration difficile des jeunes

40 Lupourvous

42 MaineDécouvertes Chaussons et pantoufles à Champagné Plastigom surfe sur La Vague

44 Opportunitésd’affaires Annonces commerciales Annonces industrielles

Lesservicesàlapersonneneconnaissentpaslacrise8

14

22

34

Préparersatransmissiond'entreprise

Laperformanceénergétiqueobligatoirepourlesbâtimentscommerciaux

UnetransitionréussiepourleValdeSarthe

2 maine éco avril 2012

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agenda

Lancé en 2007 sur les cinq départements des Pays de la Loire et principalement piloté par la Chambre de commerce et d’industrie régionale (CCIR), le programme Dinamic Entreprises a déjà permis d’aider près de 630 industries ligériennes à se développer. Innovant, exhaustif, souple, ce dispositif donne des résultats très positifs au point d’être désormais dupliqué dans d’autres régions et à l’étranger. C’est pourquoi, afin d’amplifier le phénomène et de soutenir mieux encore les acteurs économiques locaux, Dinamic Entreprises évolue pour être désormais accessible à la quasi totalité des entreprises et prendre mieux en compte les problématiques nouvelles.

DOSSIER5avril9 h - 11 h 30 : Café de l’export"Contrat de distribution et d’agent commercial à l’international"Contact : CCI - Myriam Reuzéau 02 43 21 00 12

20avrilFormation sur les échanges intracommunautairesContact : CCI - Myriam Reuzéau 02 43 21 00 12

24avril8 h 45 - 10 h 30 : Matinales découvertes "E-commerce et loi Châtel"Contact : CCI - Manuella Lechatau 02 43 21 00 01

26avrilConférence : Pourquoi sommes-nous si différents des Asiatiques ?Contact : Sarthe Internationalau 02 43 21 00 24

3maiFormation sur les Incoterms 2010 Contact : CCI - Myriam Reuzéau 02 43 21 00 12

10mai17 h : Finale du concours de culture générale des jeunes "Vise plus haut"Contact : CCI - Éric Émery

10-11mai"Ici les boîtes bougent", 2e éditionPlace de la République, Le Manswww.icilesboitesbougent.com

11mai8 h 30 - 10 h : Petit-déjeuner linguistique, "Breakfast in English"Contact : Sarthe Internationalau 02 43 21 00 24

14-20maiArtec, le festival des petits génies de la robotiqueLa Ferté-Bernardwww.festival-artec.fr

15mai13 h - 20 h : 3e Édition des Rencontres de l’International Contact : CCI - Myriam Reuzéau 02 43 21 00 12

19-20maiGrand prix de France MotoCircuit BugattiLe Mans

22mai8 h 45 - 10 h 30 : Matinales découvertes"La cybercriminalité"Contact : CCI - Manuella Lechatau 02 43 21 00 01

29mai8 h 45 - 10 h 30 : Matinales découvertes"Réussir sa publicité sur Internet"Contact : CCI - Manuella Lechatau 02 43 21 00 01

1erjuin8 h 45 - 10 h 30 : Matinales découvertes "Utiliser le Web invisible"Contact : CCI - Manuella Lechatau 02 43 21 00 01

1er-17juinAnimation commerciale 24 Heures +Contact : CCI - Sylvie Bervasau 02 43 21 00 25

5juin8 h 45 - 10 h 30 : Matinales découvertes "Solution de paiement en ligne"Contact : CCI - Manuella Lechatau 02 43 21 00 01

7juin16 h - 20 h : 2e Rencontres de l’innovationCCI

7juinMIPE Grand ouestSalon métiers, innovations, performance de l'entreprise CCI de Nantes, Centre des Salorgeswww.mipe-grandouest.com

16-17juin24 Heures du Mans

dinamic entreprises

Un dispositif aux résultats exceptionnels

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[focus]

Le 1er mars dernier, la Chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe organisait une première rencontre des acteurs de l'Open source ou logiciel libre. 55 personnes (chefs d'entreprise, informaticiens, étudiants) ont répondu présents à cette invitation pour une présentation de l'association Linux Maine (qui a pour but de promouvoir le système d'exploitation Linux ainsi que ses applicatifs) et de la filière numérique sarthoise. Ensuite, les participants ont pu dialoguer sur les questions liées à

l'open source et nouer des contacts directs. Cette thématique porteuse fera l'objet d'autres rencontres formelles ou informelles dans le but de développer les échanges et faire émerger de nouvelles initiatives. D'une façon générale, le logiciel libre offre de nombreuses opportunités aux entreprises dans leur quotidien. Celles qui souhaitent davantage être informées peuvent contacter la CCI.

Contact CCI : [email protected]

[LE LOGICIEL LIBRE]

Uneopportunitépourl’entreprise

L'entreprise est confrontée sans cesse à de nouveaux textes législatifs, réglementaires, circulaires administratives et décisions jurisprudentielles, qui doivent être pris en considération. Un avocat est en mesure de vous informer de ces évolutions et de leurs conséquences, car son rôle est d'analyser, de conseiller, assister, négocier, rédiger et défendre. il détermine, selon vos objectifs, la faisabilité de vos projets dans le strict respect de la réglementation dans tous les domaines du droit (droit économique et commercial,

droit fiscal, droit social, droit administratif, droit des assurances, droit de l'environnement…). pour inciter les dirigeants d'entreprise à se tourner vers les avocats, le Barreau du mans propose un chèque-conseil de 60 € pour une première consultation d'orientation et d'information dans un cabinet d'avocat de la sarthe adhérant à ce dispositif. La durée de cette consultation est déterminée par le taux horaire pratiqué par le cabinet. Vous pouvez réserver ce chèque-conseil auprès de l'Ordre des avocats directement sur le site www.barreau-lemans.avocat.fr.

Le 19e Festival Artec de La Ferté-Bernard se déroulera du lundi 14 au dimanche 20 mai 2012. Cette année, marquera le retour de la coupe internationale de robotique, Eurobot, sur sa terre natale sarthoise après avoir voyagé, durant les deux dernières éditions, en Suisse puis en Russie. Les meilleurs élèves ingénieurs d’une trentaine de pays d’Europe, et d’ailleurs, viendront rejoindre leurs 4 000 homologues français qui, du mercredi 16 au samedi 19, se disputeront la coupe de France de Robotique où sont représentées 90 % des écoles d’ingénieurs et universités scientifiques de l’Hexagone. Pour cette nouvelle édition, le thème des deux compétitions sera "La chasse au trésor". Ainsi, durant 1 mn 30, sans intervention humaine, les robots, devenus pirates, devront récupérer des éléments symbolisant une carte, des pièces, des lingots et des bouteilles… Comme chaque année, de nombreuses entreprises, notamment sarthoises, soutiennent la manifestation et mettent à profit ces compétitions pour se faire connaître des futurs ingénieurs et les observer dans la perspective de recruter les plus doués. Dans ce but, des offres de stages seront diffusées auprès des participants.

[BARREAU DU MANS]

Unchèqueconseilde60euros

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19e FESTIVAL ARTEC

Destrésorsd’ingéniosité

La CCI du Mans, en partenariat avec la Dreal des Pays de la Loire, a organisé une réunion d'information, le 8 mars dernier, sur le programme d'actions 2012 de l'Inspection des installations classées. Le Plan de modernisation des installations industrielles présenté par le ministère de l'Environnement, du développement durable, des transports

et du logement, le 13 janvier 2010, concerne potentiellement un panel très important d'installations : équipements implantés sur des ICPE (zone classée pour la protection de l'environnement), équipements sous pression (ESP) et canalisations. Ce plan a été traduit à travers différents arrêtés ministériels applicables. Lors de cette réunion, la Dreal a dressé la palette des équipements concernés et les obligations qui en découlent, puis présenté les premiers guides parus sur le sujet. Elle a également abordé le thème de "la modernisation pour prévenir le vieillissement des installations industrielles ; quels équipements sont concernés et quelles sont les actions à mener ?"

Contact CCI : Cyrille Naoarine au 02 43 21 00 32

[INSTALLATIONS CLASSÉES]

Lepointsurleséquipementsconcernésetlesobligations

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À l'occasion des 24 Heures du Mans, l'animation commerciale "24 Heures +" est reconduite du 1er au 17 juin prochains. Proposée par la CCI à tous les commerçants sarthois, elle vise à créer une synergie autour de cette course mythique, et surtout à attirer les clients dans les magasins participants. Chaque commerçant peut se procurer un kit de décoration sur le thème de la course automobile et peut faire gagner, grâce à un jeu avec tickets grattage, de nombreux cadeaux à ses clients tels qu'un survol du circuit en hélicoptère,

une lithographie de François Bruère, un livre consacré aux pilotes sarthois ayant participé aux 24 Heures, des modèles réduits de voitures de course et divers autres cadeaux. Un concours de vitrine est également organisé, les vitrines lauréates seront filmées et diffusées sur LMTV (TNT canal 23). La promotion de l'opération est présentée dans le guide franco-anglais "Rendez-vous 2012" édité à 100 000 exemplaires par Le Mans Racing.

Contact CCI : Sylvie Bervas au 02 43 21 00 25

LABEL ORIGINE FRANCE GARANTIE

"Unbouclierdessavoir-fairefrançais"

24 HEURES +

Uneanimationcommercialependantlacoursemythique

"Le 21e siècle n'échappera pas à la

transparence des produits et à la traçabilité,

car le consommateur a le droit d'avoir une

information claire sur ce qu'il achète",

a martelé Yves Jégo, député, président et

fondateur de l'association d'entreprises

Pro France, lors de la réunion destinée

à informer les entreprises régionales sur

l'intérêt d'obtenir le label Origine France

garantie. Lors de cette rencontre organisée

par la CCI du Mans et de la Sarthe,

le 7 février dernier dans ses locaux,

Bureau Véritas, organisme de certification,

a présenté le cahier des charges et la

procédure d'attribution de la marque

"Origine France garantie". Elle peut être

obtenue par toute entreprise produisant en

France. Le principe retenu est simple : 50 %

à minima de la valeur ajoutée est française

et le produit prend ses caractéristiques

essentielles en France. Sont pris en

compte les produits industriels, mais

aussi les produits naturels ou les produits

transformés. "Le label est un bouclier des

savoir-faire français et un atout à l'export",

a souligné Yves Jégo qui a aussi remis lors

de cette réunion la distinction "Origine

France garantie, en qualité de fournisseur"

à Martin Lalande, gérant de Confection

Fléchoise et Annick Hautreux,

sa responsable d'atelier.

maine éco avril 2012 5

Dans le cadre de l’opération "Tous capables d'entreprendre" initiée par Carrefour entreprise Sarthe, La Route de la création sillonne la Sarthe depuis le 5 mars, et ce, jusqu'au 19 avril, pour promouvoir l’entrepreneuriat. L'étape du 28 mars au Mans a d'ailleurs été accueillie dans les locaux de la Maison de la création, reprise d'entreprise de la CCI. "Tous capables d’entreprendre", c’est encourager et démontrer que des entrepreneurs prometteurs existent dans tous les milieux, tous les secteurs d’activité et tous les contextes de vie.

De 14 h à 18 h, la Route et ses partenaires se consacrent aux porteurs de projet. Les exposants et les conférences sont là pour faciliter la réflexion et l’avancement des projets de création ou reprise d’entreprise. Enfin, la soirée "réseau" qui termine chaque étape, permet entre autres de faire connaître le Cercle des parrains de Carrefour entreprise Sarthe et d’identifier parmi les chefs d’entreprise sarthois de nouveaux parrains, prêts à être à l’écoute de jeunes entrepreneurs qui démarrent leur nouvelle vie de chef d’entreprise.

["TOUS CAPABLES D’ENTREPRENDRE !"]

LaRoutedelacréationtraverselaSarthe

L’Ismans (Institut supérieur des matériaux et mécaniques avancés) a remis leur diplôme à une soixantaine d’ingénieurs le 21 janvier au Palais des congrès du Mans. Cette promotion

portait le nom d’Ernest-Sylvain Bollée (1814-1891), en l’honneur du célèbre fondeur de cloches manceau, génial mécanicien du bélier hydraulique et de l’éolienne. Les compétences acquises au cours des trois années du cycle d’ingénieur leur ont permis de trouver rapidement un emploi comme ingénieur généraliste en mécanique, matériaux et génie industriel dans les domaines de l’automobile, de l’aéronautique, du BTP, de la chimie et des énergies. Lors de cette remise des diplômes, cinq ingénieurs ont reçu un mastère spécialisé en ingénierie sécurité incendie (ISI), formation unique en France dispensée à l’Ismans. Bernard Warain, président de la CCI, a souligné le succès de la formation et de la R&D de l’Ismans et fait part des riches perspectives de partenariats tant académiques qu’industriels.

[INGÉNIEURS ISMANS]

Remisedesdiplômes

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[focus]

La filière agroalimentaire, par ses

entreprises de production ou de services,

se positionne comme un des premiers

employeurs de la Sarthe. Les élus de la

CCI du Mans et de la Sarthe ont souhaité

relancer l'animation du réseau de ces

entreprises et proposent la création d'un

club pour les rassembler. Le Club Agro 72

aura ainsi pour mission d'organiser des

réunions sur des sujets d'actualité, des

visites d'entreprises de l'agroalimentaire

ou de services, de recueillir des

informations sur la filière pour initier des

réflexions en mode collaboratif. Il sera

également présent sur le portail des clubs

et réseaux économiques, www.reseaulia.

com. Richard Otjacques, conseiller

industrie à la CCI, animera ce Club Agro 72.

N'hésitez pas à le contacter.

Contact CCI : Richard Otjacques au 07 60 53 57 40

FILIèRE AGROALIMENTAIRE

UnnouveauclubAgro72

[SONDAGE]

LescommerçantsaimésdesFrançaisL'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie a publié un sondage réalisé en janvier 2012 par Opinionway, sur l'image du commerce en France. Et indéniablement, il en ressort que les Français apprécient leurs commerçants. De fait, ils sont plus de trois quarts (77 %) à avoir une bonne opinion des commerçants. Plus en détail, les Français estiment que le commerce est un secteur intimement lié au dynamisme de l'économie locale. En effet, une majorité

s'accorde à dire qu'il est un élément important pour la vie locale, la qualité de vie mais aussi qu'il est essentiel pour la vie des territoires. Sensibles au développement de la profession, les Français sont près des deux tiers (62 %) à considérer que le qualitatif "moderne" s'applique bien au commerce, bien que les 18-24 ans se montrent plus sévères. Sur la qualité des produits, 77 % des Français déclarent être satisfaits. Malgré les idées reçues, l'aspect relationnel est

largement satisfaisant également : l'accueil, tout comme la disponibilité, sont appréciés par près de trois Français sur quatre. Les labels ou certificats de qualité, lorsqu'ils sont affichés, ont un réel pouvoir d'influence sur le choix des magasins dans lesquels les Français effectuent leurs achats. Pour autant, les commerçants ne doivent pas relâcher leurs efforts dans les années à venir et ce même dans les domaines dans lesquels ils sont jugés positivement.

6 maine éco avril 2012

2 200 collégiens, lycéens et leurs parents sont venus s'informer, en janvier dernier, à la deuxième édition de la "Nuit de l'orientation sans stress", organisée par la CCI dans ses locaux. Car faire le choix de sa formation, de son métier, de son avenir est une étape cruciale pour les jeunes. Pour les accompagner, la CCI a mobilisé, sur une soirée, de nombreux partenaires comme l'Éducation nationale, les missions locales, l'université du Maine, la Fondation JAE, l'Onisep et la Société Générale, avec pour objectif d'aider les familles à dédramatiser la question de l'orientation tout en trouvant des réponses appropriées à leur

situation. Plus qu’un salon d’information, la Nuit de l’orientation permet d’apprendre à réfléchir sur son avenir, sur son profil, sur ses motivations et ses possibilités en rencontrant des professionnels du conseil en orientation, des spécialistes de la découverte de soi, des professionnels venant parler librement de leur métier, etc. Mais l'originalité de cette soirée est de se dérouler dans un environnement festif et décontracté : ambiance DJ, dégustation de tutti Frutti, bar à musique, atelier relookage et coup de peigne, places de cinéma à gagner, stand "souvenir photo"… bref, des animations et points de détente pour une soirée sans stress !

[LA NUIT DE L'ORIENTATION]

Unedeuxièmeéditiontrèsréussie

Page 9: MAINE ECO 160

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maine éco avril 2012 7

Page 10: MAINE ECO 160

actualité

6 00 000 salariés en 1994, 2 mil-lions aujourd'hui… le secteur des services à la personne

n'en finit pas de grossir ses effectifs. L'Agence nationale des services à la personne (ANSP) annonce également une forte croissance du nombre d'or-ganismes agréés (entreprises, asso-ciations et établissements publics). Ils sont 25 700, contre 5 500 en 2006, à intervenir sur des services très diffé-rents, dont les principaux sont : l'entre-tien de la maison (ménage, repassage, jardinage…), la garde d'enfants et le soutien scolaire ou encore l'aide aux personnes âgées, dépendantes ou handicapées. La Sarthe compte actuel-lement 220 structures, dont 62 ayant un agrément pour travailler auprès des publics vulnérables (personnes âgées de 60 ans et plus, personnes handica-pées et enfants de moins de trois ans). Elles emploient environ 2 200 salariés en équivalent temps plein.

Pour Guillaume Richard, PDG d'O2,

les services à la personne peuvent encore largement progresser, pour trois principales raisons : "embaucher les quelque 20 % de personnes pas ou peu qualifiées - c'est un vrai défi social à relever -, le vieillissement de

la population et la hausse de l'acti-vité féminine. De plus, les choix de consommation évoluent. On est doré-navant à la recherche d'une meilleure qualité de vie." Avec 7 500 salariés (soit environ 3 000 équivalents temps plein) dans 140 agences, O

2, dont le

siège est au Mans, a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 77 millions d'euros. "Sur un marché déclaré de 17,6 milliards d'euros, les marges de progression pour les entreprises sont considérables. Nous ne repré-sentons que 4 % de ce marché. Les premiers acteurs sont les particuliers employeurs (70 % environ), suivis des associations (26 %). Et c'est sans compter le travail au noir…" .

Unevraietendance

Patrice Deniau, administrateur de l'ANSP au titre des Chambres de commerce et d'industrie, président de la CCI de la Mayenne et dirigeant fondateur de

l'enseigne Maison et Services, fait le même constat sur les perspectives de progression des services à la personne. "Ce n'est pas une mode, mais une tendance. Cela correspond à l'évolution de la vie. On peut pronostiquer que dans dix ans, tous les ménages y feront appel". Les CCI se sont positionnées pour appuyer ce secteur où un grand nombre d'entreprises ont été créées, surtout depuis la loi Borloo en 2005. "Les outils mis en place - crédit d'impôt, TVA à taux réduit, taux de charges patronales très bas (supprimer le 1er

novembre 2011), lancement du Cesu préfinancé - ont permis de rendre le marché légal plus avantageux que le travail au noir".Après le relèvement de la TVA de 5,5 % à 7 % au 1er janvier 2012, la remise en cause des exonérations fiscales inquiète. "Nous sommes liés à une réglementation par nature instable. Pourtant, si on considère le système dans son ensemble et non du seul

Ménage, repassage, jardinage, soutien scolaire, aide aux

personnes âgées… les services à la personne

ont la cote. En cinq ans, le secteur a créé

500 000 emplois pour compter aujourd'hui

2 millions de salariés. Pour réussir, comme

pour tout autre secteur d'activité, le

professionnalisme s'impose.

UnmarchéquineconnaîtpaslacriseLes serVices à La persOnne

Pour Guillaume Richard, PDG d'O2 , les perspectives de développement des services à la personne sont gigantesques.

8 maine éco avril 2012

Page 11: MAINE ECO 160

point de vue de Bercy, il est économi-quement et financièrement pertinent pour les finances publiques, explique Guillaume Richard. Les avantages fiscaux sont largement compensés par les impôts/taxes que nous versons et le nombre d'emplois que nous créons." "Mieux vaut avoir des salariés qui cotisent et consomment que des chô-meurs," ajoute Patrice Deniau qui, de toute façon, reste confiant "l'évolution des taxes et autres ne modifiera pas la tendance".

Pasd'improvisation

Par contre, si certains y ont vu un eldorado, il faut savoir que c'est un secteur d'activité comme un autre : "Être professionnel du métier s'im-pose pour réussir d'autant que les marges sont très réduites. Le marché devient mature avec des entreprises qui misent sur la démarche qualité, la cer-tification, la formation… comme pour les autres entreprises de services," affirme Patrice Deniau. Chez Maison et Services, réseau d'entreprises in-dépendantes créé en 1998 œuvrant exclusivement dans l'entretien de la maison et du jardin (3 000 collaborateurs en France), l'accent est justement mis sur le professionnalisme. "La réussite est due à la qualité du travail produit

avec un management et un déve-loppement commercial basés sur la relation de confiance établie à la fois avec nos clients et nos intervenants. Résultat, nous avons peu de turnover chez nos salariés et des clients fidèles", se félicite Philippe Boussard, manager des trois sites Maison et Services en Sarthe, qui fêtera cette année, avec ses 78 salariés, ses dix ans de présence dans le département. "La question des ressources humaines est prépondérante. Cela implique la formation des salariés bien sûr mais aussi celle des entrepre-neurs", conclut Patrice Deniau.

◗ Karine Méteyer

En savoir plus : www.servicesalapersonne.gouv.fr

actualité

UnmarchéquineconnaîtpaslacriseLeCesupréfinancéUnoutilsimple,efficaceetavantageux

en vigueur depuis le 1er janvier 2006, le cesu préfinancé

est un outil très intéressant pour les entreprises et les

salariés. comme le titre restaurant, il est financé en

totalité ou en partie par l'entreprise et/ou par le comité

d'entreprise. il peut profiter à tous dans l’entreprise,

y compris à ses dirigeants, entreprises unipersonnelles

incluses. parmi les avantages, les salariés et leurs

employeurs bénéficient respectivement d’un crédit

d’impôt de 50 % sur l’impôt sur le revenu et de 25 %

sur l’impôt sur les sociétés. "Le coût réel pour une

entreprise qui offre 100 € de Cesu préfinancé à son

salarié est de 42 €, soit un coût près de trois fois

moins élevé que si l'entreprise verse une prime sous

forme de salaire", mentionne la brochure éditée

par les chambres de commerce et d'industrie pour

présenter les avantages du cesu préfinancé.

Toutes les informations : www.cci.fr/web/entreprises/le-cesu

Philippe Boussard, manager des trois sites Maison et Services en Sarthe, mise sur la qualité du travail pour réussir.

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Supra France déménage à Parigné-l'ÉvêquePrécédemment installée à Allonnes, Supra France a déménagé le 1er mars dernier zone de la Boussardière à Parigné-l'Évêque, près de l'échangeur autoroutier. L'entreprise de six personnes, spécialisée dans le développement et la distribution de produits de confort et de santé pour les soins à domicile (fauteuils et autres appareils de massage, oreillers pour les cervicales, etc.) a fait construire un bâtiment de 2 650 m², sur un terrain de près d'un hectare.

LDC et l'Étoile Routière ouvrent une plateforme logistique au BailleulLe groupe LDC s'est associé à son transporteur pour construire une plateforme logistique dédiée au pôle traiteur. Située sur la zone de Ouest Park au Bailleul, elle aura une superficie de 2 000 m² pour préparer 40 000 colis par jour. Cet investissement s'élève à 7 millions d'euros dont 3 pour le groupe LDC. Une vingtaine de salariés de Sablé seront transférés sur ce site, opérationnel en septembre ou octobre 2012.

Notburga mise sur le poêle à granulésAprès la reprise de l'activité de fabrication de transformateurs pour une clientèle d'entreprises en 2009, Notburga au Lude diversifie son activité avec l'installation de poêles à granulés. Son dirigeant, Pascal Monnier, s'est formé pour conseiller et installer ces systèmes de chauffage. Il est aujourd'hui référent qualibois et le seul distributeur de la marque MCZ dans le sud de la Sarthe et le nord de la Touraine.

Snees mise sur la diversificationSpécialisée dans la conception et la fabrication de composants électroniques, la société Snees à Sablé-sur-Sarthe veut diversifier sa production. Bien implantée dans le domaine de l'industrie et en particulier dans l'automobile (fourniture de composants électroniques pour les commandes de moteurs et les tableaux de bord), la PME de 69 salariés souhaite accroître ses parts de marché notamment dans le secteur médical, via le développement de systèmes électroniques (capteurs) utiles aux personnes âgées dans leur vie quotidienne. Elle mise aussi sur la production de petites et moyennes séries, toujours pour diversifier ses offres.

la vie des entreprises

D epuis le 1er novembre 2011, les policiers et les gendarmes n'ac-compagnent plus les convois ex-

ceptionnels (plus de 25 mètres de long et 4 de large). Ce sont des sociétés privées qui s'en chargent. France Guidage, ins-tallée à La Flèche, est une des premières entreprises en France à se lancer sur ce nouveau créneau. Créée en juillet 2011 par Jean-Luc Lecomte, ancien dirigeant de LPA (enseignes et publicité adhésive) à La Flèche, elle connaît depuis une forte croissance de son activité avec un nombre de motards passé de dix à vingt

en quelques mois. Ce sont tous d'anciens gendarmes ayant une expérience de l'escorte et capables de gérer la circulation. Ils sont répartis sur tout l'Hexagone. 850 convois exceptionnels ont déjà été effectués pour des clients comme Airbus, Areva, EDF, etc. 750 000 euros ont été investis dans ce projet et le dirigeant compte atteindre 40 motos d'ici à l'été prochain et 80 dans deux à trois ans.

FRANCE GUIDAGE

Lasociétéfléchoiseescortelesconvoisexceptionnels

CONFECTION FLÉCHOISE

Premierfournisseurlabellisé"OrigineFrancegarantie"

Confection Fléchoise, située route desMollansàLaFlèche,estlapremièreentre-priseenFrancelabellisée"OrigineFrancegarantie"enqualitédefournisseur.Cettedistinction lui a été remise à la CCI parYves Jégo, député qui a lancé ce label,mis en place en 2010 pour promouvoirl'industriefrançaise.Spécialiséedanslalingeriedeluxe,l'entrepriseapeuàpeudiversifiésesproductions.Elleamêmedûabandonnercesecteurd'activitéenavril2011suiteàlapertedesonclientlingerie.Aujourd'hui,ses18salariéstravaillentsurtroisproductions:lebain,lescoucheslavablesetlespiècesàmanches.Pourlapartiebain,ils'agitdemaillotsuneetdeuxpiècesféminins.Quantauxcoucheslavables,ellessontfabriquéespourunejeunesociétéparisiennedontlamarquesedéveloppepeuàpeu.Mais les troisquartsde l'activité sont assuréspar laproductiondepiècesàmanches(vestesetblousonspourdesmarquesdeluxe).Cettereconversionestunvraichallengepourl'entrepriseetsessalariés.Ilafallureconvertirl'atelier,acheterdesmachinesetformerlessalariés.Legérantdel'en-treprise,JacquesMartin-Lalande,seréjouitd'avoirpugardertoutsonpersonneletmêmed'avoirpuembaucherdeuxpersonnesencontratdeprofessionnalisationenseptembredernier.Lechiffred'affaires2011aatteint450000eurosen2011,enaugmentationrégulière.

10 maine éco avril 2012

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L e distributeur de matériels de laboratoire, Servilab, installé au Mans, a lancé

en janvier dernier un nouveau site Internet de vente en ligne. Pensé pour l'internaute, celui-ci propose un service de "chat" en direct. Lors de sa connexion sur le site, l'internaute peut, à chaque instant de sa navigation, deman-der conseil ou poser toutes ses questions par écrit, aux diffé-rents conseillers. Le dirigeant, Yohann Bigolet, souhaitait que les clients puissent enfin trouver facilement les produits qu'ils cherchent parmi les 600 000 références du catalogue produit tout en commu-niquant simplement avec les conseillers. La formule est un succès avec une dizaine de dialogues chaque jour. Dans le futur, Servilab compte perfectionner cette commu-nication, notamment en permettant aux conseillers de voir immédiatement toutes les in-formations du client connecté pour lui répondre encore plus instantanément. La réalisation technique du site a été assurée par la société mancelle Dialog. La PME de 15 salariés distribue depuis plus de 30 ans, béchers, centrifugeuses, étuves, éprouvettes, produits chimiques, ba-lances, agitateurs, pipettes, pHmètres... auprès de ses clients : établissements de l'Éducation nationale, laboratoires ou encore entreprises industrielles, situés en France et à l'étranger. Son chiffre d'affaires s'est élevé à 3,5 millions d'euros en 2011.

SERVILAB

Ouvertured'unsiteInternetinteractif

la vie des entreprises

L’entreprise Rustin, à La Chartre-sur-

le-Loir, a mis au point un nouveau

matériau qui répond aux normes euro-

péennes pour le transport ferroviaire. Trois

années de recherche et 80 000 € d'investis-

sement ont été nécessaires pour trouver la

formule de ce caoutchouc d'étanchéité qui ne

brûle pas et surtout ne dégage pas de fumée

opaque et toxique. Il est capable de résister à

près de 1 000 °C et sera utilisé dans les joints

d'étanchéité des trains, métros ou tramways

en France et à l'étranger. La PME sarthoise de

75 salariés devient ainsi la première entreprise

à pouvoir répondre à la nouvelle norme pour

la sécurité des biens et des personnes dans le

ferroviaire. Le nouveau caoutchouc va pouvoir

être produit en grande quantité dès cette

année. Louis Rustin, le dirigeant, a d'ailleurs

prévu d'investir dans un mélangeur à hauteur

de 250 000 €.

RUSTIN

Lamiseaupointd'unsuper-caoutchouc

U n nouvel espace de loisirs pour enfants a ouvert en février dernier, route des Hunaudières, à Ruaudin. Ce complexe

indoor accueille les enfants jusqu’à 12 ans dans un bâtiment de 1 267 m². Différents jeux sont proposés : labyrinthe, structures gonflables, trampolines, toboggans… ainsi qu'une piste de

danse. L'ensemble a pour thème les animaux de la forêt. Il est possible d'y organiser des anni-versaires ainsi que des soirées en nocturne pour les collégiens. Les parents accompagnateurs ne sont pas oubliés puisque des activités leur sont proposées (cuisine, bricolage, maquillage…). Situé à proximité de la salle Antarès et du stade MMArena, le site abrite aussi une garderie pour enfants à partir de 4 ans, pendant les heures d'ouverture du parc et aussi lors des soirs de matchs ou de concerts. La créatrice de l'enseigne, Karine Bouvet, a préparé son projet pendant trois ans et se réjouit d'avoir trouvé le bon emplacement sur la zone sud du Mans. Elle s'est associée à Lydia Barbier, avec laquelle elle a investi 280 000 € et a recruté huit salariés. Le bâtiment est loué à un investisseur privé. Les débuts sont prometteurs et Ludykid compte accueillir 700 enfants par semaine la première année.

LUDYKID

UnparcdejeuxpourenfantsàRuaudin

maine éco avril 2012 11

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la vie des entreprises

Le diagnostic thermique avec Maine Réno ConceptFort d'une expérience de plus de dix ans dans le bâtiment, Christian Denis a créé sa société à Mayet pour proposer à ses clients un diagnostic thermique avant lancement de tous travaux de rénovation. Équipé d'une caméra infrarouge, il fait la chasse aux déperditions de chaleur avant de suggérer une liste d'actions à réaliser. Si les clients le souhaitent, l'entrepreneur fait intervenir les professionnels nécessaires. L'objectif est triple : réduction de la facture énergétique, gain de confort et valorisation du bien.

Code d'urgence lance l'adhésif pour sauver des viesUn autocollant avec un cryptogramme contenant des données médicales personnelles à conserver sur soi pour être accessible au Samu en cas d'accident, telle est l'innovation de la société Code d'Urgence. L'urgentiste, via son smartphone, a accès aux données. Deux Sarthois sont à l'origine du projet, Franck Di Cosola, directeur d'un centre de formation et de conseils en ressources humaines, et Yannick Chaigneau, ingénieur. Après avoir lancé cette technologie en janvier dernier dans la Sarthe et la Loire-Atlantique, les dirigeants comptent couvrir la France entière en un an environ et employer une quarantaine de personnes à moyen terme. Tout citoyen peut souscrire au système, au tarif de 36 € par an.

Tendances Éco rachetée par FonrocheEn redressement judiciaire, l'entreprise mancelle spécialisée dans les énergies renouvelables a été reprise par une entreprise du même secteur : le groupe Fonroche Énergie, basé à Agen. Celui-ci pourra ainsi s'implanter dans le Grand Ouest et renforcer sa présence sur le marché du particulier au niveau national. Dimitri Bellanger, gérant de Tendances Éco, se satisfait d'avoir ainsi trouvé un grand partenaire français pour pérenniser l'entreprise. Les 135 emplois sont préservés.

Créée en septembre 2009 à La Flèche par Sylvain Mignot, l'entreprise de prestation de service logistique pour le e-commerce ne cesse de se développer. Son effectif est passé de 1 à 11 salariés et elle prévoit un agrandissement de 1 000 m² pour le stockage au deuxième semestre de l'année. Aujourd'hui, Efilog occupe 2 800 m² loués au Pays Fléchois qui financera l'extension. Son activité, la gestion des marchandises d'entreprises du e-commerce, bénéficie de l'essor des ventes sur Internet. Ses salariés se chargent de réceptionner les produits des fournisseurs des donneurs d’ordre d'Efilog, de les stocker, de préparer les commandes des clients et de les expédier via des sous-

traitants (90 % en France). Avec une trentaine de clients, Efilog expédie chaque mois 15 000 à 20 000 colis composés de produits très divers : vêtements, jouets, produits alimentaires secs, appareils de fitness, etc. En 2012, le dirigeant souhaite atteindre 30 000 colis mensuels. Il prévoit de recruter 4 à 5 nouveaux préparateurs de commandes cette année.

EFILOG

Lasociétédelogistiqueprofiteduboomdue-commerce

a société de ventes volontaires Balsan Enchères et Associés va ouvrir un site sur la zone industrielle du Coutier à La Ferté-Bernard. Les commissaires priseurs, par définition "généralistes" de l’expertise et de l’estimation des objets pour

le patrimoine privé interviennent aussi pour l’entreprise qui souhaite vendre ses actifs de façon volontaire dans le cadre de restructuration, de déménagement, de départ à la retraite, etc. La loi du 20 juillet dernier a conforté cette activité puisqu'elle auto-rise à vendre aux enchères publiques en lot ou en gros, des objets neufs en plus des objets d’occasion habituels (matériels, véhicules, engins…). C’est pourquoi la société de ventes volontaires Balsan Enchères et Associés a décidé de s'orienter vers le secteur des entreprises, en plus du secteur des ventes mobilières spécialisées (col-lections, vin, bijoux, chevaux, etc.) qui ont lieu sur le site de l’hôtel Best Western Le Mans Country Club à Yvré-l’Évêque. Cet emplacement entre Paris et Le Mans, facile d’accès et doté d’une grande visibilité, devrait permettre le stockage de ma-tériels et véhicules sur 10 000 m² avec des ventes deux fois par mois. L'ouverture est prévue en septembre.

SOCIÉTÉ DE VENTES VOLONTAIRES BALSAN ENCHèRES ET ASSOCIÉS

Ouvertured'unsiteàLaFerté-Bernard

12 maine éco avril 2012

L

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maine éco avril 2012 13

Page 16: MAINE ECO 160

Savoirpasserlerelais

actualité

transmissiOn d’entreprise

D ’un côté le cédant, de l’autre, le repreneur. L’un s’en va, l’autre arrive. Le premier est

en phase de décélération et s’apprête à passer le relais après une vie de chef d’entreprise à laquelle il a consacré toute son énergie. Le second est en pleine accélération, prêt à endosser son costume tout neuf de patron. Le nouveau dirigeant a la lourde respon-sabilité de satisfaire simultanément les employés et les clients d’une so-ciété qu’il n’a pas lui même créée. Le cédant doit lui accepter de s’effacer, tout en donnant à l’entreprise qu’il a mise sur les rails toutes les chances de perdurer. Dans ce moment délicat de la transmission d’entreprise, comment

cédant et repreneur peuvent-ils s’ac-corder afin que chacun y trouve son compte ?

"Le cédant doit s’interroger sur son

envie de vendre"

"Les chefs d’entreprise qui partent aujourd’hui à la retraite ont générale-ment créé ou repris leur société depuis longtemps. Souvent, ils restent dans le même environnement géographique, et gardent un lien affectif très fort avec leur entreprise. C’est pourquoi le choix du repreneur va bien au-delà d’une simple question financière, constate Peggy Charmi, responsable de CCI-

Entreprendre en France, le service spécialisé de transmission et reprise d’entreprise de la CCI du Mans et de la Sarthe. La dimension psychologique s’avère déterminante. Avant de fixer la valeur de sa société, le cédant doit

s’interroger sur son envie de vendre, et à qui. Est-ce le bon moment ? S’agit-il d’une transmission familiale ? Souhaite-t-il céder son affaire à un partenaire extérieur ou à ses salariés ? Vend-il son fonds de commerce ou seulement ses

Comme dans une course de relais

unissant deux athlètes, le cédant et le repreneur

doivent accorder leur foulée afin de passer

avec succès le cap de la transmission d’entreprise. Avant

de se lancer, une préparation de plusieurs

mois s’impose. Daniel Bouvier, ancien patron

de l’entreprise Comema et Pierre Bouyé,

nouveau dirigeant, ont vécu sereinement

cette période de transition grâce à

l’accompagnement proposé par la CCI.

actualité

Daniel Bouvier (à droite), ancien dirigeant de Comema, et Pierre Bouyé, son successeur, affichent une belle complicité. Pour réussir une transmission d’entreprise, le capital confiance compte autant que le capital financier.

14 maine éco avril 2012

www.trans-reprise.comsite sécurisé de diffusion des offres de cédants d’entreprises des pays de la Loire, dans les secteurs de l’industrie, du Btp, de l’agroalimentaire, des services et du négoce inter-entreprises. Gratuit, le site permet aux repreneurs de toute provenance géographique de consulter les annonces mises en ligne par les experts-comptables, avocats, notaires, cci et comités d’expansion. en 2011 en sarthe, 25 entreprises ont été vendues grâce à trans-reprise.com.

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actualité

parts sociales ? Comment envisage-t-il financièrement et socialement sa future vie de retraité ? "Nous avons un rôle d’accompagnement auprès des cédants, afin qu’ils puissent apprécier s’ils sont réellement vendeurs. Nous leur proposons de réaliser un état des lieux détaillé, qui permet de voir tout ce qui peut bloquer ou au contraire favo-riser la vente", précise Peggy Charmi. Cet état des lieux est réalisé en toute confidentialité, avec les nombreux par-tenaires de la CCI (banquiers, experts-comptables, notaires, avocats), et en collaboration avec les conseillers du service Industrie et Commerce qui sont à même de dénicher de futurs repreneurs. Durant plusieurs mois, au gré de nombreux entretiens, toutes les dimensions de la transmission sont abordées, sur le plan humain, patri-monial, financier, juridique, technique et réglementaire. Une préparation qui permet d’ajuster le futur couple cédant-repreneur, afin qu’une osmose se mette en place. "À partir du moment où on a bien cerné les attentes du cé-dant, on pourra lui présenter deux ou trois repreneurs que nous aurons sé-lectionnés en fonction de leurs profils et de leurs possibilités financières". La mise en relation enclenche une nouvelle étape : les futurs partenaires vont apprendre à se juger afin de dé-cider s’ils partagent la même vision de l’avenir de l’entreprise et s’ils désirent mener l’affaire jusqu’à son terme.

Plusieursscénariosétudiés

"Le suivi réalisé par la CCI a été très pro-fessionnel", témoigne Daniel Bouvier, 64 ans, qui a cédé la SARL Comema à son successeur Pierre Bouyé en fé-vrier 2011. La transmission de cette entreprise familiale de métallerie in-dustrielle, implantée depuis 1979 à Marolles-les-Braults s’est effectuée en douceur suite à un long travail de

maturation personnelle. Bien avant d’atteindre l’âge de 60 ans, l’ancien dirigeant de Comema avait étudié plu-sieurs scénarios. "Avant d’être contacté par Pierre Bouyé, j’avais déjà eu des propositions de plusieurs personnes intéressées par mon entreprise. Je m’étais également posé la question de la céder à mes employés. L’un de mes fils s’est aussi intéressé à la reprise en travaillant avec moi, mais cela n’a pas abouti. Ce n’est pas si facile de vendre son bébé !" Au final, c’est grâce à la mise en relation effectuée par la CCI que le cédant et le futur ache-teur ont pu conclure le rachat. Daniel Bouvier souhaitait comme successeur un manager ayant un profil technique, avec si possible un niveau ingénieur. L’expérience de Pierre Bouyé, 48 ans, diplômé de l’Icam et riche de nom-breuses années dans l’univers industriel, l’a convaincu. "La CCI m’a proposé un autre candidat qui faisait une belle proposition sur le plan financier, mais l’entente était moins bonne. C’est très important d’avoir des affinités avec le futur repreneur. Il faut avoir en face de vous quelqu’un de fiable, qui sache écouter. Et qui ne revende pas la société au bout de cinq ans !"

Au fil des semaines passées ensemble, une confiance réciproque s’est nouée et l’affaire s’est conclue avec un en-gagement mutuel fort, puisque Pierre Bouyé a bénéficié d’un crédit vendeur de la part du cédant. "En me prêtant de l’argent, Daniel Bouvier montre qu’il me fait confiance pour la suite", apprécie Pierre Bouyé, qui a égale-ment obtenu grâce à l’appui de la CCI un prêt d’honneur à taux zéro. Cédant et repreneur restent liés sur le plan professionnel, puisque Daniel Bouvier est aujourd’hui client de Comema via Comexi, une activité de machines de retraitement des enrobés qu’il a conservée. Après un an dans ses nou-velles fonctions de dirigeant, Pierre

Bouyé ne regrette pas d’avoir pris du temps pour trouver l’entreprise correspondant à ses aspirations. "Ce projet de reprise a duré de nombreux mois, et ce temps paraît long car il faut régler beaucoup de questions. Je me suis vraiment senti accompagné par la CCI durant toutes les étapes de la transmission". Pierre Bouyé, qui a conservé la totalité des salariés, sait qu’il peut capitaliser sur le savoir-faire reconnu de Comema dans la Sarthe. Avec un effectif de 20 per-sonnes pour un chiffre d’affaires de 1,6 M€, tout l’enjeu est de conserver la confiance des clients historiques tout en conquérant de nouveaux marchés. À voir l’évidente complicité

qui unit aujourd’hui l’ancien patron et le nouveau dirigeant de l’entreprise de Marolles-les-Braults, il y a fort à parier que l’entreprise continue avec succès sur sa lancée.

◗ Anne-Marie d’Argentré

Contact : CCI Entreprendre en France au 02 43 21 00 10

maine éco avril 2012 15

COMEMA À MAROLLES-LES-BRAULTS

LA CuLTuRE Du SuR-MESuREà mi-chemin entre artisanat et industrie, comema répond

de façon personnalisée aux besoins de ses clients dans

les domaines de la manutention (ponts roulants, portiques,

potences, palonniers), du matériel roulant (remorques,

chariots, aménagements), du convoyage-stockage (racks à

tiroirs charges lourdes) et du bâtiment (charpente métallique,

plateformes, escaliers, portails coulissants). son savoir-faire

en électricité, robotique, hydraulique et pneumatique lui

permet de proposer des applications sur-mesure, comme

ce pont roulant créé pour une société industrielle.

Page 18: MAINE ECO 160

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16 maine éco avril 2012

Page 19: MAINE ECO 160

Améliorerlacollectedanslespetitesentreprises

déchets danGereUx

Batteries usagées, métaux lourds, acides, piles, déchets électriques et électroniques, amiante, pesti-

cides, solvants… ne sont que quelques exemples de déchets dangereux. La liste est longue. 257 000 tonnes de ces déchets seraient produites par an dans la région, dont 157 000 tonnes dans l'industrie. 66 400 tonnes (1) se-raient également "oubliées" dans des entrepôts, des hangars agricoles, des placards ou éliminées de la pire façon avec les ordures ménagères, les dé-chets industriels banals ou encore le réseau des eaux usées."Pour les ins-tallations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), ces déchets sont a priori tous envoyés vers une filière de traitement. Par contre, pour les petites entreprises, l'enjeu est bien de poursuivre l'amélioration de la collecte sélective de ce type de déchets," explique Vincent Designolle, chef du service des risques naturels et technologiques à la Dreal des Pays de la Loire.En effet, si une entreprise grosse pro-ductrice de déchets dangereux peut facilement les faire collecter par une entreprise spécialisée, ce n'est pas

toujours le cas d'une petite entreprise avec de faibles quantités.

Depuis 2002, les Régions sont respon-sables de la gestion de ces déchets via les Predd (Plan régional d'élimination des déchets dangereux). La Région des Pays de la Loire a fixé son plan d'actions avec des objectifs à l'horizon 2019. Il s'agit principalement de ré-duire de 4 % la production de déchets dangereux, collecter 80 % des déchets dangereux produits en région (contre 65 % en 2006) et de traiter dans une filière de valorisation 40 % des ton-nages de déchets dangereux produits en région. "L'un des leviers d'action identifié consiste à accroître la pro-portion de déchetteries accueillant des déchets dangereux", précise Vincent Designolle.

40déchetteriespubliquesouvertesauxprofessionnels

Dans la Sarthe, "tous les professionnels peuvent trouver une solution relative-ment proche pour l'élimination de leurs déchets dangereux", affirme Mathieu Chaussis, technicien déchets au Conseil général. Rappelons qu'ils ont l'obliga-tion de trouver la filière adaptée pour retraiter ces déchets. 40 déchetteries publiques - sur les 50 existantes - sont effectivement ouvertes aux pro-fessionnels dans le département. "On note quelques disparités en termes de conditions d'accès et de tarifs, pour-suit le technicien. Toutes les collecti-vités n'ont pas les mêmes moyens. Cependant le Pedma (Plan d'élimina-tion des déchets ménagers et assimi-lés) dont a la charge le Conseil général avait d'ailleurs introduit dans ses pré-conisations une harmonisation de ces conditions sur le territoire, notamment pour les quelques territoires ruraux où les artisans/commerçants n'ont pas accès aux solutions publiques et n'ont

pas de solution privée aussi proche qu'une déchetterie communautaire peut l'être (2) ".Bien orientés vers les filières appro-priées, ces déchets dangereux sont, selon leur nature et leurs réutilisations possibles, soit recyclés/valorisés (re-valorisation énergétique notamment) ou éliminés dans des installations de stockage de déchets dangereux.

◗ Karine Méteyer

(1) Estimations réalisées dans le cadre du Predd Pays de la Loire.

(2) Des déchetteries professionnelles sont ouvertes à Arçonnay, Sablé-sur-Sarthe, La Flèche. Sans oublier les autres opérateurs bien connus localement (Elyssa Environnement, Veolia, Point P pour le bâtiment, etc.).

Trop de déchets dangereux sont

collectés avec les ordures ménagères ou sont disséminés dans la nature. Or,

ces résidus, comme leur nom l'indique,

sont dangereux pour l'environnement ou la santé. Il est essentiel

de les collecter, les transporter et les traiter de manière appropriée.

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environnement

TÉMOIgNAgE DE LOïC AuFFRET,Dirigeant de l'imprimerie Auffret-Plessix à Mamers

"Nous sommes certes engagés dans la démarche Imprim'Vert, mais nous n'avons pas attendu ce marquage pour nous préoccuper de nos déchets. Cela fait partie de la vie de l'entreprise. Nous avons produit 26 tonnes de déchets dangereux en 2010. Gum, bains de chimie, chiffons souillés, pots et cartouches d'encre en métal, néons… tous ces déchets sont triés dans des bacs spécifiques et collectés par une société privée qui se déplace tous les mois environ. Notre personnel a été informé et formé à la gestion de ces déchets. Maintenant, c'est une habitude pour tous et chacun peut faire des préconisations pour apporter des améliorations. Cela nous coûte environ 8 000 € par an. Un coût normal pour une bonne prise en charge des déchets dangereux."

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18 maine éco avril 2012

Page 21: MAINE ECO 160

tourisme

L’activitéresteporteuseéVénements prOfessiOnneLs

Le tourisme d'affaires ou de "réu-nions professionnelles" englobe pour l'essentiel les séminaires,

conventions, congrès et toutes autres manifestations concernant le monde des entreprises. Il contribue indénia-blement au développement touristique et économique du département, mais c'est aussi un vecteur d'image et ren-force l'attractivité de la Sarthe. Grâce à sa proximité de Paris, le ter-ritoire n'est pas en reste en matière de tourisme d'affaires. "Il est vrai que nous n'avons pas l'envergure des ani-mations parisiennes. Il n’empêche que nous avons bien des atouts pour ac-cueillir les entreprises dans le cadre de leurs événements d'affaires : le circuit des 24 Heures du Mans et son musée, le Vieux Mans et sa cathédrale, l’ab-baye de l’Épau, le MMArena... Nous sommes en mesure d’offrir des struc-tures d’accueil de très bon niveau ca-pables de recevoir plusieurs milliers de personnes," précise Julien Raimbault, directeur du Centre des expositions. Le Conseil général, via Sarthe déve-loppement, et la CCI travaillent depuis plusieurs années à la valorisation et à l'animation des professionnels du tou-risme sarthois, notamment avec la mise place d'une charte technique "sémi-naires et congrès en Sarthe" et le dé-veloppement du portail www.congres-seminaires-sarthe.com, un site B to B de mise en relation de l'offre sarthoise et de la demande. Heureuse initiative

quand on sait que 72 % des organisa-teurs utilisent Internet comme outil de recherche.

Éviterl'ostentatoire

Même en période de contraction éco-nomique, les entreprises ont besoin de réunir leurs troupes, leurs revendeurs, leurs clients… mais leur demande en matière d'organisation de manifesta-tion a évolué. Selon l'étude de Coach Omnium (1), les entreprises privilégient plutôt les manifestations qui s'adres-sent à l'externe (fidélisation de clients, prescripteurs, partenaires…) et à 84 % sous la forme de séminaire. Les réu-nions d'une journée et surtout d'une demi-journée augmentent aux dépens de celles se déroulant sur deux et trois jours. L'hôtellerie reste le lieu de réu-nion privilégiée par les entreprises, les catégories 3 et 4 étoiles étant les plus sollicitées. 56 % des entreprises incluent toujours ou parfois des activités péri-phériques (ludiques le plus souvent) à leurs manifestations contre 76 % jusqu'en 2009. Les budgets par par-ticipant tendent à augmenter en 2011, mais les entreprises évitent tout ce qui peut paraître trop ostentatoire ou trop prestigieux.

Contact CCI : Laurent Mariot au 02 43 21 00 25

(1) Société d'étude spécialisée dans le tourisme d'affaires, baromètre annuel du tourisme d'affaires, 2012.

La majorité des entreprises commanditaires de réunions professionnelles ont vu la crise économique imposer des mesures d'économies, comme en 2009 et en 2010. Toutefois l'année 2011 a été plus favorable : les entreprises ont dépensé un volume global estimé à 8,91 milliards d'euros sur le marché du tourisme d'affaires, soit une hausse de 1,2 % par rapport à 2010. Mais les difficultés économiques ont installé de nouvelles pratiques des entreprises.

repris il y a cinq ans par Gaëtane durand-Lépine et son époux, le château de la Groierie situé à trangé connaît une nouvelle vie avec l’ouverture par ses nouveaux propriétaires des anciennes écuries. elles sont désormais aménagées pour la réception d’hôtes dans le cadre de "séminaires au château". Un renouveau pour ces bâtiments classés historiques, riches d’un domaine de 100 hectares dont la moitié est boisée. "Notre objectif est de faire revivre l’ensemble, et afin de financer ce projet, nous avons décidé d’ouvrir une partie des locaux. La partie réservée à l’activité a été rénovée et depuis nous offrons des lieux conviviaux". Ouvert en octobre dernier, la Groierie est en mesure d’accueillir pour la journée des groupes allant d’une dizaine de personnes à 80 voire 90 avec possibilité de restauration le midi et soir, mais sans hôtellerie.

situé à quelques minutes de la sortie d’autoroute et du centre du mans, cet établissement présente de nombreux atouts pour se lancer dans le tourisme d'affaires et a rejoint l'ensemble des professionnels sarthois du secteur regroupés sur le site www.congres-seminaires-sarthe.com.

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Page 23: MAINE ECO 160

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Construireunedémarchedepréventioncollective

drOGUes, aLcOOL et risqUes prOfessiOnneLs

A ucun secteur professionnel n'échappe au phénomène, mais selon une étude de

l'INPES (1), certains secteurs sont plus touchés par la consommation de drogues et d'alcool que d'autres : la construction, le commerce, le transport, l'hébergement, la restauration, l'in-formation/communication, les arts et spectacles. La consommation de drogues, d'alcool, de psychotropes, modifie le comporte-ment du salarié dans le temps et sur les lieux de travail y compris si cette consommation a lieu lors de la vie personnelle. Leur dangerosité tient, en situation professionnelle, au fait que leur consommation affecte les activi-tés sensorielles, la vigilance, l'humeur (cannabis), diminue potentiellement l'ac-tivité mentale (héroïne) ou la stimule (cocaïne), avec en conséquence des insomnies, des pertes de mémoire et des phases d'excitation. La qualité du travail se trouve donc altérée et le sa-larié peut devenir potentiellement une source de danger pour lui-même, ses collègues, les tiers et/ou les biens de l'entreprise. "Au-delà de 0,20 g d'alcool,

soit l'équivalent d'un verre bistrot, le risque d'accident augmente. Il faut savoir que 20 % des accidents du travail sont liés à la prise de psychotropes (alcool, médicaments, drogues…)", explique Yves Rouault, médecin du service Santé au travail 72.

Lesresponsabilitésdel'employeur

"Statistiquement, sur 100 salariés, 10 sont dépendants à l'alcool et 20 ont des usages à risque, poursuit-il. Les conséquences sont lourdes : pour le salarié sur le plan santé, familial, so-cial… et pour l'employeur sur la dé-sorganisation que cela engendre, la moindre productivité, l'absentéisme, l'impact financier, mais surtout le risque judiciaire en cas d'accident". Car l'employeur est responsable des dommages que ses salariés peuvent causer à des tiers. Il peut donc voir sa responsabilité engagée si l'un de ses salariés sous l'emprise d'une drogue illicite ou d'alcool provoque, dans l'exercice de ses fonctions, un accident lié à son état. De plus, dans

de telles situations, les juges insistent également sur la responsabilité de l'employeur en matière de prévention. "Les chefs d'entreprise disposent de moyens pour se prémunir et éven-tuellement sanctionner. Le premier est de mettre en place un règlement intérieur - même pour les entreprises de moins de 20 salariés - qui précisera les postes de sûreté et de sécurité, les procédures disciplinaires, les possibi-lités de contrôles et de tests, insiste Yves Rouault. L'objectif n'est pas de stigmatiser une personne, mais plutôt d'enclencher une démarche de pré-vention collective pour sensibiliser et informer sur les risques, les rôles et les responsabilités de chacun. Et si besoin, d'engager une démarche de soins." Les services de Santé au travail 72 interviennent d'ailleurs sur ce sujet en entreprise ou en inter-entreprise.

◗ Maryse Gauthier

(1) Institut national de prévention et d'éducation pour la santé a mené une étude auprès de 14 795 actifs occupés.

Alcool, cannabis, cocaïne, ecstasy…

le milieu professionnel est directement

concerné par les conduites addictives car la consommation

de substances psychoactives y

évolue comme dans la société. L'employeur a

l'obligation d'assurer la sécurité dans son entreprise ce qui le

conduit nécessairement à se saisir de cette

problématique pour adopter une

démarche de dialogue et de prévention.

Yves Rouault, médecin du service Santé au travail 72, intervient dans les entreprises pour sensibiliser à la prévention en matière de consommation de drogues en milieu professionnel.

L'alcool dans l'entreprise Le code du travail précise qu'aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière, le cidre et le poiré n'est autorisée sur le lieu de travail. La consommation d'alcool léger n'est donc pas interdite par la loi, elle est possible à condition d'être modérée (interdiction de l'état d'ivresse).

En matière de responsabilité de l'employeur : à titre général, tout manquement au principe d'obligation de protection et de sécurité des salariés expose le chef d'entreprise à une condamnation d'abord au civil pour faute inexcusable à laquelle peut s'ajouter une condamnation au pénal (mise en danger d'autrui, non-assistance à personne en danger…). Le code du travail précise même que l'état de d'ébriété d'un salarié n'exonère pas l'employeur de sa responsabilité.

maine éco avril 2012 21

Page 24: MAINE ECO 160

Uneobligationpourlaventeoulalocationd'unbâtimentcommercial

diaGnOstic de perfOrmance énerGétiqUe

L e diagnostic de performance énergétique (DPE) d'un bâtiment ou d'une partie de bâtiment est

un document qui comprend notamment la quantité d'énergie effectivement consommée ou estimée pour une utili-sation standardisée du bâtiment ou de la partie de bâtiment.

La réalisation d'un DPE est rendue obli-gatoire dans le cadre de la vente ou de la location de bâtiments, notamment à usage commercial. Il est annexé, en cas de vente, à la promesse de vente ou joint au contrat de location. Le DPE permet ainsi à tout acquéreur ou locataire de comparer et d'évaluer la performance énergétique du bâtiment.

Le gouvernement souhaitait que l'effi-cacité énergétique devienne un critère de choix lors des décisions d'achat et

de location d'un bien immobilier. C'est pourquoi des mesures d'amélioration sont apparues nécessaires afin que le DPE devienne "une référence incontestable". Ainsi depuis le 1er janvier 2011, en cas de vente ou location, le classement du bien immobilier au regard de sa perfor-mance énergétique est mentionnée dans les annonces. De même, le propriétaire doit tenir à disposition de tout candidat locataire ou acquéreur le DPE, et ce, dès l'offre de l'immeuble à la vente ou à la location.

La loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 a créé une obligation de réaliser un DPE pour les bâtiments équipés d'une ins-tallation collective de chauffage ou de refroidissement. Cette nouvelle obli-gation a pour objectif d'informer les propriétaires sur la performance éner-gétique de leur immeuble en dehors

de toute vente ou location du bien immobilier.Ainsi depuis le 1er janvier 2012, et ce dans un délai de 5 ans, un DPE doit être réalisé pour les bâtiments équipés d'une installation collective de chauffage ou de refroidissement.

Renforcementdela"fiabilité"duDPE

Le DPE doit être réalisé par une personne physique dont les compétences ont été certifiées par un organisme accrédité.Un arrêté du 13 décembre 2011(1) ren-force les critères de certification et les modalités de surveillance des diagnos-tiqueurs en charge du DPE ainsi que les critères d'accréditation des organismes de certification. L'arrêté complète également les dispo-sitions relatives aux exigences requises

Les nouvelles réglementations poursuivent un

objectif de réduction des consommations

énergétiques que ce soit au travers

de l'information des acheteurs ou preneurs

d'un bien immobilier à l'aide du diagnostic

de performance énergétique (DPE)

ou de l'introduction de l'annexe

environnementale au sein des baux

portant sur des locaux de bureaux

ou de commerces de plus de 2 000 m2.

juridique

22 maine éco avril 2012

Page 25: MAINE ECO 160

juridique

en matière de qualification des exa-minateurs, au mode d'évaluation des candidats, aux compétences requises des personnes physiques notamment en matière de qualifications profes-sionnelles préalables.

Les diagnostiqueurs immobiliers qui établissent les DPE doivent les trans-mettre à l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) à des fins d'études statistiques, d'évaluation et d'amélioration méthodologique. Cette disposition entrera en vigueur à compter de la publication d'un arrêté du ministre chargé du logement précisant les moda-lités d'application du décret et au plus tard le 9 juillet 2012.

L'annexeenvironnementaledanslebail

La loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 a introduit l'obligation pour les baux portant sur des locaux de bureaux ou commerces de plus de 2 000 m2 de comporter une annexe environnementale.

Cette disposition inscrite à l'article L 125-9 du code de l'environnement s'applique aux baux conclus ou re-nouvelés à compter du 1er janvier 2012 et à compter du 14 juillet 2013 pour tous les baux en cours.

Un décret en date du 30 décembre 2011 est venu préciser le contenu de cette annexe environnementale. Celle-ci doit retranscrire les informations que se doivent mutuellement bailleur et preneur sur les consommations énergétiques des locaux loués. Cette information porte ainsi sur les caracté-ristiques des équipements et systèmes du bâtiment et des locaux loués, leur consommation réelle d'eau et d'énergie et la quantité de déchets générée.

L'annexe environnementale doit éga-lement traduire l'obligation faite à chaque partie de s'engager sur un programme d'actions visant à amé-liorer la performance énergétique et environnementale du bâtiment et des locaux loués.

Cette annexe environnementale peut ainsi prévoir les obligations qui s'im-posent aux preneurs pour limiter la consommation énergétique des locaux concernés.

L'article L 125-9 du code de l'envi-ronnement précise d'autre part que le preneur permet au bailleur l'accès aux locaux loués pour la réalisation de tra-vaux d'amélioration de la performance énergétique.

Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. www.inforeg.cci.fr

(1) Code de la construction et de l'habitation.

Uneobligationpourlaventeoulalocationd'unbâtimentcommercial

POSSESSION OBLIgATOIRE D'uN ÉTHYLOTEST Un décret (n° 2012-284 du 28 février 2012) rend obligatoire la possession d'un éthylotest dans chaque véhicule (à l'exclusion des cyclomoteurs) à compter du 1er juillet 2012. Les véhicules d'entreprise, y compris partagés, sont également concernés. L'éthylotest doit être non usagé, disponible immédiatement et satisfaire aux conditions de validité, notamment sa date de péremption prévue par le fabricant ne doit pas être dépassée. Le défaut de possession d'un éthylotest sera sanctionné à partir du 1er novembre 2012 d'une contravention de 1ère catégorie, soit 11 euros actuellement.

maine éco avril 2012 23

Page 26: MAINE ECO 160

D inamic Entreprises est né d’une première expérience mise en place pour améliorer

les performances commerciales, pré-server et diversifier les compétences des filières navale et aéronautique sur le bassin industriel du Port Atlantique de Nantes Saint-Nazaire", rappelle Laurent Six, directeur du département ingénierie

et développement des services aux entreprises à la CCI des Pays de la Loire et, à ce titre, responsable du pro-gramme Dinamic Entreprises. Constatant le succès rencontré par cette initia-tive, l’État et le Conseil régional ont affirmé, en 2007, leur volonté de dé-ployer cette méthodologie novatrice à l’échelle régionale, avec pour objectif

de soutenir 2 000 entreprises sur sept ans. Ce projet moteur, soutenu par l’Union européenne, a été confié conjointement à la CCIR et à Vendée Expansion, le comité d’expansion éco-nomique vendéen, qui ont, tous deux, démontré leur connaissance du terrain et leur capacité à mobiliser d’impor-tants moyens, matériels et humains.

dinamic entreprises

Lancé en 2007 sur les cinq départements des Pays de la Loire et principalement piloté par la Chambre de commerce et d’industrie régionale

(CCIR), le programme Dinamic Entreprises a déjà permis d’aider près

de 630 industries ligériennes à se développer. Innovant, exhaustif, souple,

ce dispositif donne des résultats très positifs au point d’être désormais dupliqué dans d’autres régions et

à l’étranger. C’est pourquoi, afin d’amplifier le phénomène et de soutenir mieux encore les acteurs économiques

locaux, Dinamic Entreprises évolue pour être désormais accessible à la quasi

totalité des entreprises et prendre mieux en compte les problématiques nouvelles.

Dossier

Undispositifauxrésultatsexceptionnels

24 maine éco avril 2012

La CCI a organisé le 8 mars dernier une remise de trophées aux 67 entreprises sarthoises ayant suivi le programme Dinamic.

Page 27: MAINE ECO 160

Depuis lors, bénéficiant d’un budget global de 30 millions d’euros, les deux structures mènent un travail d’équipe.

Uneindispensableanalyseapprofondieetrigoureuse

"Dinamic n’est pas un simple programme de conseil, c’est un outil vertueux de

soutien au développement, dont ont déjà bénéficié 630 entreprises (1), re-présentant plus de 29 000 salariés, poursuit Laurent Six. Il se distingue par sa méthodologie, claire, structurée, souple et réactive, qui a déjà largement démontré son efficacité".À la différence des plans traditionnels de soutien à l’activité, qui se traduisent

par l’octroi de subventions ou de conseils ponctuels et généraux, Dinamic s’inscrit dans la durée et, surtout, repose sur un soutien personnalisé, adapté et évolutif. Ainsi, durant neuf mois, un travail de fond est mené au sein de l’entreprise avec l’aide d’un consultant qui apporte un indispensable regard extérieur et dont la prestation, prévue sur 25 demi-journées, est majoritairement prise en charge par le dispositif (2). Librement désigné par le bénéficiaire du pro-gramme, cet expert accompagne la réalisation d’un diagnostic, complet et rigoureux, qui permet de mettre l’accent sur les faiblesses et les forces de la so-ciété. La réflexion, qui découle de cette première phase, aboutit à la définition de solutions qui assureront l’amélio-ration de la compétitivité et des per-formances de l’entreprise, répondant ainsi à des objectifs précis (3). Il n’est pas rare que ces orientations entraî-nent une profonde remise en cause et une réorganisation totale de la chaîne de production. "Le programme compte aussi 30 jours de formation", ajoute Laurent Six.En parallèle, le responsable du projet participe à des réunions régulières quirassemblent les représentants de toutes les entreprises engagées dans Dinamic. Ces rencontres entre acteurs écono-miques d’horizons souvent très diffé-rents, mais fréquemment confrontés à des difficultés similaires, favorisent les échanges et permettent à chacun de s’enrichir des expériences menées ailleurs.

Avoirunestratégie

Dans ce cadre, suivant les besoins de l’entreprise, le programme peut se décliner suivant cinq modules dis-tincts et cumulables : "Performance in-terne", "Développement commercial",

"Innovation", "Relance" et "Collaboratif" (4)."Pour être éligible au programme, l’entrepreneur, dont le rôle est d’im-pulser la dynamique, devra démontrer qu’il a une stratégie, que sa structure est viable et qu’il est prêt à s’appro-prier le projet, précise Laurent Six. Il faut aussi être certain que le chef de projet désigné pourra consacrer le temps nécessaire à ce programme particulièrement chronophage, avec toute la rigueur qu’implique une opé-ration d’une telle ampleur. Dans cet esprit, la venue du consultant, qui doit être capable aussi de s’adapter, sera préparée avec soin afin d’optimiser cette intervention et chaque étape fera l’objet d’un rapport". De toute évidence, Dinamic n’est pas une aide de plus que l’on peut se permettre de traiter avec légèreté, même si la sou-plesse demeure l’une des règles d’or du processus. C’est, au contraire, une véri-table aventure qui s’offre aux entrepre-neurs et à leurs équipes. À eux de saisir cette opportunité pour que leur outil de travail prenne une nouvelle dimension.

Desretourspositifs

Mais, incontestablement, le retour sur investissement est réel comme le dé-montrent les résultats obtenus par les entreprises engagées dans Dinamic dès 2007 et 2008 et qui, par conséquent, peuvent déjà en mesurer les effets. "Nous avons 92 % de retours positifs. Les quelque 1 440 plans d’actions déjà établis ont été pérennisés dans 91 % des cas et 65 % d’entre eux ont été réalisés dans les délais impartis", constate Laurent Six. De même, ces entreprises ont vu, en moyenne, leur chiffre d’affaires augmenter de 20 % et leurs effectifs de 10 %. Il n’est, par conséquent, pas surprenant

Undispositifauxrésultatsexceptionnels

maine éco avril 2012 25

La CCI a organisé le 8 mars dernier une remise de trophées aux 67 entreprises sarthoises ayant suivi le programme Dinamic.

Page 28: MAINE ECO 160

que le succès rencontré par Dinamic Entreprises ait désormais valeur d’exemple et que d’autres CCI (en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais) adoptent à leur tour cette méthodologie, tout comme l’État marocain.

Unprocessusélargietapprofondi

En Pays de la Loire, alors que l’opération est entrée dans la seconde moitié de son existence, les élus et les pilotes de

Dinamic souhaitent faire évoluer le dis-positif, d’une part pour élargir la palette des bénéficiaires, d’autre part pour mieux prendre en compte les problé-matiques auxquelles sont de plus en plus fréquemment confrontées les PME.

"Jusqu’à présent, le programme était réservé aux entreprises industrielles considérées comme des PME, selon la définition restrictive (5) de l’Union européenne. Désormais, l’objectif est d’ouvrir Dinamic à toutes les structures

Dossier

26 maine éco avril 2012

[Témoignage]

Avec Dinamic, l’entreprise Adine s’est remise en cause

implantée depuis de nombreuses décennies sur le marché du luxe (notamment les champagnes et la cosmétique), l’entreprise de cartonnage adine, installée à mayet, a immédiatement ressenti les effets de la crise économique de 2008. "Nous avons été confrontés à une concurrence de plus en plus sévère qui, pour préserver ses positions, n’a pas hésité à baisser fortement ses prix, explique le directeur de production d’adine, christian sarrade. Par conséquent, nous avions, sans plus attendre, l’obligation de nous remettre en cause pour réussir à maintenir notre chiffre d’affaires et nos emplois, tout en diminuant nos tarifs et en absorbant la hausse du coût des matières premières".pour relever ce challenge, le pdG

d’adine, pascal Baroux, a choisi d’engager son entreprise sur la voie de dinamic, suivant les conseils de la cci du mans et de la sarthe."Nous nous sommes lancés dans le programme Performance industrielle en prenant le parti d’impliquer l’ensemble du personnel, auquel nous avons commencé par exposer les enjeux de Dinamic", précise christian sarrade, chargé de piloter le dispositif avec l’appui du chef d’équipe david Bergere. "Puis, avec le soutien d’un cabinet de consultants, les équipes ont analysé toutes les étapes de mise en fonctionnement des machines, en déterminant les points forts et les faiblesses, avec pour objectif principal de simplifier les processus pour en diminuer les coûts".

Des résultats impressionnants en s’appuyant sur la méthode smed (single minute exchange of die), utilisée pour optimiser les temps de passage d’une série de production à une autre, les techniciens d’adine ont cherché à gagner du temps sur chaque réglage tout en préservant la qualité du travail accompli. "Au final, cette réorganisation globale et rationnelle a permis de diviser par deux, voire plus, la durée de certaines opérations ! constate le directeur de production. De plus, le dispositif Dinamic a renforcé la cohésion ainsi que la mobilisation des équipes et s’est, avant tout, traduit par un gain de 10 à 15 % du taux de productivité".puis, dans la continuité de cette expérience indéniablement enrichissante, le bureau d’études de l’entreprise a suivi le module innovation de dinamic. Les résultats obtenus sont tout aussi impressionnants : le traitement administratif des commandes a été réduit de 41 à 23 jours, tandis que le nombre de dossiers complets passait de 10 à 94 % ! "Nous nous sommes entièrement restructurés, avons réécrit tous nos processus pour entrer dans une logique d’amélioration continue que nous continuons à étendre à l’ensemble de la chaîne", conclut christian sarrade précisant que des indicateurs ont été mis en place pour permettre d’assurer un suivi en temps réel et réagir immédiatement à tout problème. "Sans Dinamic, l’entreprise n’aurait sans doute pas aussi bien résisté à la crise économique".

Pascal Baroux, PDG de l'entreprise de cartonnage Adine, et Christian Sarrade, directeur de production.

Page 29: MAINE ECO 160

privées et notamment aux unités de moins de 250 salariés (hors banques, assurances, cabinet d’experts comp-tables…) qui appartiennent à un groupe multi-sites dont les résultats comme le nombre d’employés dépas-sent les critères européens. Dans ce cas, le bénéficiaire ne doit plus remplir qu’une unique condition : avoir la ca-pacité à prendre des décisions de ma-nière autonome", explique Laurent Six. Dans le même esprit, les entreprises de plus de 250 salariés, bien que ne pouvant pas prétendre à l’aide finan-cière, vont aussi avoir le droit d’accé-der à Dinamic.Mais, la nouveauté la plus ambitieuse est, sans doute, la mise en place d’un format spécifiquement adapté aux Très petites entreprises (TPE). Prenant en compte les difficultés rencontrées le plus fréquemment au sein des structures les plus légères au cours des quatre premières années du pro-gramme, Dinamic TPE propose un dispositif allégé et recentré. Tout en préservant les principes fondamentaux de la méthode (accompagnement par un consultant, diagnostic, définition d’objectifs précis, formations, réunions entre bénéficiaires), ce programme ne s’étend plus que sur six mois, autour d’un management encore plus person-nalisé et pour un coût amoindri.

Par ailleurs, Dinamic évolue vers deux autres directions novatrices et fonda-mentales :- une meilleure intégration du capital humain dès l’étape du diagnostic (quel

que soit le module) et par un renforce-ment de la sensibilisation de tous les acteurs à ces questions ;- une sensibilisation au développement durable à chaque étape du processus, afin de favoriser les mutations éco-nomiques, sociales et écologiques du tissu économique régional à travers la responsabilité sociale et environne-mentale. "Nous avons aussi la volonté de pro-mouvoir le design, qui peut être une op-portunité de développement et d’inno-vation. Nous voulons, enfin, encourager les démarches collaboratives d’entre-prises dans l’idée qu’il faut entreprendre ensemble pour être meilleurs, plus compétitifs et pérenniser l’activité", poursuit Laurent Six.En cette année 2012, Dinamic prend donc une dimension supplémentaire, après avoir déjà démontré son effica-cité, tout en confortant ses fondamen-taux. Plus que jamais, ce programme original, dont on peut espérer qu’il sera prolongé, se distingue par l’importance qu’il accorde à la réflexion et à la mise en place d’une stratégie, à partirdesquelles il impose des solutions concrètes… et c’est probablement en cela que réside la clé de son succès.

◗ Emmanuel Chevreul

(1) dont 67 entreprises sarthoises et 90 parcours.

(2) Le coût d’un programme revient en moyenne à 5 000 € pour la PME, tandis que les finan-ceurs prennent en charge 14 000 €.

(3) 38 % des entreprises ont pour objectif prioritaire le développement, 25 % la maîtrise des coûts, 14 % l’amélioration des délais et 10 % l’amélioration de la qualité.

(4) Le module "Performance interne" est le plus fréquemment suivi (49 %), devant le module "Développement commercial" (37 %).

(5) Selon l’Union européenne, les petites et moyennes entreprises emploient moins de 250 salariés, leur chiffre d’affaires doit être inférieur à 40 millions d’euros ou leur bilan annuel inférieur à 27 millionsd’euros. De plus, 25 % du capital ou des droits de vote ne doivent pas être détenus par une entreprise, ou conjointement par plusieurs entreprises ne correspondant pas à la définition des petites et moyennes entreprises.

Contacts CCI : Véronique Cardenas et Richard Otjacques au 02 43 21 00 37

De Déclic Web à Kawak

implantée au mans depuis près de 15 ans, l’agence de création de sites internet declic Web a choisi d’intégrer le programme dinamic alors qu’elle s’apprêtait à franchir une nouvelle étape de son développement."Avant de prendre des décisions capitales pour l’avenir de l’entreprise, nous avons saisi l’opportunité de pouvoir être accompagnés par un professionnel qui, en nous apportant une expertise impartiale, nous permettait de prendre plus facilement du recul et de réfléchir plus sereinement, déclare pascal Launay, dirigeant et fondateur de declic Web. Dans cette logique, nous avons décidé de suivre le module Performance interne".ainsi, durant toute l’année 2011, le responsable commercial de l’agence, Yann merisier, a suivi le programme dinamic en collaboration étroite avec le consultant. "Ce travail, dans lequel nous nous sommes longuement investis, nous a permis de conforter et de valider les directions nouvelles que nous envisagions de prendre et, ainsi, d’accélérer le processus, explique Yann merisier. Nous avons, en ce sens, établi le diagnostic le plus précis possible afin de répondre à l’ensemble de nos interrogations. À l’issue de cette démarche analytique et prospective, nous avons pu nous attacher à nous réorganiser pour faire évoluer notre entreprise de développement Web en agence de communication globale".ainsi, declic Web s’appelle désormais Kawak et propose des stratégies de communication intégrant une gamme complète d’outils et d’expertises adaptés au marché local : du document imprimé au site internet, en passant par le développement de logiciels… "Nous avons mis en place une nouvelle approche commerciale, plus décloisonnée, qui valorise le gain de productivité que nous apportons au client, poursuit Yann merisier. Nous sommes entrés dans une nouvelle dynamique", ajoute pascal Launay, précisant que la création de Kawak a généré trois embauches.

Laurent Six, responsable du programme Dinamic à la CCI régionale.

Pascal Launay, dirigeant fondateur de Declic Web, Yann Merisier et Emmanuel Flohic, deux des 15 salariés de l'équipe.

maine éco avril 2012 27

Page 30: MAINE ECO 160

Dossier

28 maine éco avril 2012

RomualdPiquetGérant de RMP (Rectification mancelle de précision)

interview

Dans quelles circonstances avez-vous choisi de vous engager dans le programme Dinamic ?en 2008, après avoir eu connaissance de dinamic par l’intermédiaire de la chambre de commerce et d’industrie (cci) de la sarthe, j’ai souhaité intégrer le programme performance industrielle dans l’optique d’obtenir une certification indispensable au développement de rmp. puis, la crise est arrivée et j’ai dû revoir mes priorités pour m’atteler à sauver l’entreprise. J’ai alors décidé de suivre la méthode relance. Comment avez-vous développé ce programme ?comme tous les bénéficiaires de dinamic entreprises, avec la participation de tous les salariés et l’aide d’un consultant, un diagnostic complet et précis de notre activité a été établi. ce travail a mis en évidence les difficultés que nous rencontrions pour pérenniser notre clientèle, notamment parce que nous n’arrivions pas à respecter les plannings. nous nous sommes, par conséquent, attachés à revoir notre

organisation pour gagner en efficacité et en rapidité. ainsi, le taux de satisfaction en matière de délais s’élève aujourd’hui à près de 80 %, alors qu’il n’était que de 18 % il y a quatre ans !de même, l’étude réalisée dans le cadre de dinamic a montré que certains de nos marchés récurrents s’avéraient peu rentables alors que d’autres, moins réguliers, étaient sous-exploités. nous avons donc choisi de développer des relations plus solides avec des clients que nous avions eu le tort de négliger, en particulier dans le secteur de l’aéronautique. désormais, nous n’avons plus besoin de courir après nos donneurs d’ordre.cette nouvelle orientation a définitivement rendu obligatoire le lancement d’une procédure de certification et c’est pourquoi nous venons de démarrer un troisième programme dinamic, dénommé innovation. celui-ci doit nous permettre d’achever ce processus d’ici à fin 2012, avec le soutien d’un expert et d’une stagiaire chargée de rassembler et de saisir les documents et les données.

Quelles conséquences le programme Dinamic a-t-il eu sur la vie de l’entreprise ?Le programme dinamic nous a conduits à nous remettre en question et, par conséquent, à réorganiser entièrement rmp en nous attachant à mieux cerner nos compétences et à limiter la sous-traitance. il m’a, en particulier, encouragé à déléguer une partie de mes activités pour que je me recentre sur l’essentiel. c’est dans cette optique que j’ai recruté un commercial et un responsable méthode.incontestablement, dinamic nous a aidés à redresser la barre et a resserré les liens entre l’ensemble de l’équipe. aujourd’hui, l’entreprise compte 20 salariés alors que nous étions redescendus à moins de 10, il y a seulement deux ans et notre chiffre d’affaires a augmenté de 80 % en 2011 !

Quelles sont les raisons de cette réussite ?Le regard extérieur apporté par le consultant, que nous n’aurions jamais pu financer sans dinamic, a été extrêmement bénéfique. il nous a apporté le recul dont nous avions besoin, mais que nous n’avions pas le temps de prendre, compte tenu des difficultés auxquelles nous devions faire face. de plus, nous n’avons mis aucun frein au travail d’analyse, acceptant les critiques et rejetant tous les a priori.enfin, nous avons bénéficié d’un soutien essentiel et très appuyé de la cci, qui s’est beaucoup impliquée, nous obtenant des aides et nous fournissant de précieuses informations.Je n’ai qu’un regret : ne pas avoir suivi plus tôt ce programme. en ce sens, je pense que dinamic devrait faire partie intégrante de la formation imposée aux créateurs d’entreprise.

PME spécialisée dans la mécanique de précision, RMP est implantée sur La Bazoge depuis 2005.

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Dans 20 ans, l'Inde sera la quatrième économie mondiale. Désormais incontournable, ce

pays continent de 28 états offre un formidable potentiel de croissance in-térieure avec le développement d'une classe moyenne qui compte désormais entre 250 et 300 millions d'individus. Il doit cependant faire face à des in-convénients qui persistent, notamment le poids des lenteurs administratives et une fiscalité complexe ; le plus gros handicap restant le mauvais état de ses infrastructures. Sans oublier l'ex-trême pauvreté d'une grande partie de sa population.

Avec un taux de croissance moyenne de plus de 8 % ces six dernières années, l'Inde en fait rêver plus d'un. "Il faut quand même rappeler que ce taux est considéré comme un strict minimum pour permettre le développement éco-nomique et social d'un pays en voie de développement avec de fortes dispa-rités", note Germain Araud, directeur de la filiale Altios en Inde, société qui accompagne les entreprises françaises désireuses de se développer sur ce marché. Pour l'année fiscale 2011-2012 qui a pris fin en mars, le taux a été revu à la baisse (toute relative) : 7 % au lieu de 9 %. L'Inde, comme d'autres pays, est touchée par la situation économique en Europe et aux États-Unis.

Bien des créneaux sont porteurs pour les entreprises françaises. "À court et moyen termes, les secteurs les mieux représentés sont l'industrie, les ser-vices informatiques, les infrastructures et la pharmacie," indique Germain Araud. Même si le marché est jugé complexe par la plupart des entreprises françaises présentes sur place, elles jugent indispensables "d'y aller dès aujourd'hui pour occuper des positions

durables car les Indiens n'attendent pas et les places à prendre partent vite. En effet, nos voisins européens y sont présents depuis de nombreuses années, Allemands et Italiens en tête."

Privilégierl'approcheterrain

Pour aborder ce marché, patience et offre adaptée sont de rigueur. "L'administration, la société, les rela-tions sont régulées par une multitude de paramètres qui demandent beau-coup de patience. L'Inde surprend et parfois choque. Il faut savoir apprivoi-ser cette culture très différente de la nôtre, conseille le directeur de la filiale

Altios. Il est primordial de préparer sa venue en Inde : connaissances culturelles et économiques sont né-cessaires." Si, pour les affaires, les Indiens sont historiquement avant tout sensibles au facteur prix, ces dernières années le critère qualitatif est de plus en plus étudié. "L'important est de leur montrer la valeur ajoutée que votre offre va leur apporter à court/moyen terme. Si vous avez un savoir-faire, produit ou service unique dans un sec-teur de niche, vous pourrez le vendre sans difficulté."En Sarthe, plusieurs entreprises s'in-téressent au marché indien. C'est le cas de Serac, fabricant de machines de remplissage et de bouchage à La

international

AbordercepaysavecsuccèsL'inde

1,2 milliard d'habitants, besoins immenses à couvrir, puissance économique, politique et militaire incontournable dans la région, la plus grande démocratie du monde est très attractive pour les entreprises étrangères. Mais le succès ne s'improvise pas.

Serac accélère ses ventes en Inde : 15 nouvelles machines seront installées en 2012.

[Chiffres-clés2010]Population : 1,21 milliardPIB : 1 631 mds UsdPIB/habitant : 1 370 UsdTaux de croissance : + 10 %, estim. 2011 : + 6,9 %Taux d'inflation : 12 %Balance commerciale (hors services) : - 98 millions UsdIDE : 23,7 mds UsdPrincipaux fournisseurs : chine (11,5 % des importations), émirats arabes Unis, états-Unis, arabie saoudite, australie (france au 20e rang avec 1,7 % de part de marché)Principaux clients : émirats arabes Unis (14,4 % des exportations), états-Unis, chine, hong Kong, singapour (france au 13e rang)

750 établissements français implantés en inde employant 200 000 salariés

Sources : FMI, Moci, OMC, Banque Mondiale, Comtrade

30 maine éco avril 2012

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Ferté-Bernard. L'entreprise a vendu sa première machine sur place il y a plus de 15 ans. "Nous ne sommes pas nouveaux sur le marché mais sommes plus agressifs et volontaires depuis 4-5 ans, explique Wilfrid Marie, vice-président du groupe. En effet, le marché s'est développé, les investis-sements étrangers ont augmenté de façon significative et l'État applique une politique de moins en moins protectionniste." Dans ce pays où les industriels recherchent des machines de qualité, Serac poursuit son che-min : "Fin 2011, nous comptions une vingtaine de machines vendues et installées. Fin 2012, nous aurons 15 machines de plus installées en Inde. C'est une énorme progression", se fé-licite le dirigeant. Après avoir travaillé sur ce marché depuis sa filiale malai-sienne, mis en place un site Internet spécialement pour l'Inde, participé à différents salons et prospecté sur le terrain auprès des acteurs majeurs, Serac veut développer son service après-vente en Inde. "C'est une exi-gence de nos clients, ils veulent pou-voir s'appuyer sur des services locaux

pour entretenir ou réparer leur Serac", explique Nicolas Ricard, responsable commercial sous-continent indien de Serac Asia. À moyen terme, Serac pense ouvrir un bureau en Inde pour prospecter directement sur le terrain. "La fabrication de certaines machines en Inde est aussi à l'étude mais nous n'en sommes pas encore là".

Nejamaisprécipiterleschoses

Chez Serac, on est conscient du po-tentiel du marché. "La production de certains produits de consommation courante doit augmenter de 20 à 50 % par an pour répondre à la demande". Mais on sait aussi que ce marché est loin d'être facile. "Toujours rester humble et accorder beaucoup de temps aux explications. C'est une vraie école de la patience où il ne faut pas précipiter les choses. Le client indien prendra sa décision en temps voulu. Et plutôt tard que tôt. La concurrence y est aussi très rude avec des acteurs locaux souvent avantagés et des concurrents européens toujours plus présents".

Autre entreprise sarthoise intéressée par l'Inde : Mecachrome à Sablé-sur-Sarthe, fournisseur de rang 1 pour les constructeurs automobiles et les constructeurs de véhicules indus-triels (usinage et assemblage de pièces et ensembles mécaniques). "Laëtitia Chauveau, chargée de la veille commer-ciale et économique, suit au jour le jour l’évolution du marché dans le monde de tous les constructeurs, explique François Laloyaux, directeur du site de Sablé. Il y a environ deux ans, nous avons identifié le potentiel du marché de l’Inde. Nous avons jugé opportun de participer en novembre 2010 à la mis-sion de prospection commerciale, or-ganisée sur place par CCI International Pays de la Loire". Le directeur a ainsi pu rencontrer plusieurs fondeurs pour avoir une meilleure vision du marché et trouver des partenaires pour répondre au marché local (constructeurs indiens ou occidentaux implantés en Inde). "Le savoir-faire technique des Indiens, en développement permanent, peut être complémentaire au nôtre. Après de nombreux échanges, nous avons déci-dé dans un premier temps de travailler en partenariat avec un fondeur, situé

près de New Delhi. Nous avons donc en juillet 2011 signé un MoU (memo-randum of understanding : lettre d’in-tention) avec la société Amtek afin de vendre notre savoir-faire, répondre au marché local et ainsi améliorer notre capacité à investir." À moyen terme et en fonction du besoin, Mecachrome envisage de signer une joint venture avec cette société. "Les Indiens sont très demandeurs sur l’échange de savoirs. Ils apprécient le fait qu’on leur apporte une aide à l’amélioration de leurs procédés. Ils sont attentifs et cherchent à bien connaître leur interlo-cuteur." Pour François Laloyaux, il faut se projeter à long terme pour construire des relations commerciales solides et ne pas hésiter à aller négocier sur place. "Cela peut durer longtemps car il est nécessaire que la confiance s’installe".

◗ Karine Méteyer

Contacts utiles :CCI franco-indienne : www.ifcci.org.in, [email protected]

Mission économique Ubifrance : www.ubifrance.fr/inde/export-Inde-mission-economique-ubifrance.html, [email protected]

international

Usine d'assemblage visitée par François Laloyaux, directeur de Mecachrome à Sablé-sur-Sarthe, lors de la mission de prospection commerciale organisée par CCI International Pays de la Loire.

maine éco avril 2012 31

installé dans les locaux de la chambre de commerce et d'industrie indo-française à chennai (ex madras), dans l'état du tamil nadu au sud-est de l'inde, le bureau de représentation de la région des pays de la Loire est ouvert depuis juillet dernier. La collectivité souhaite ainsi créer une tête de pont pour favoriser l'accès du marché indien aux entreprises régionales. ce bureau leur permet notamment de disposer d'une adresse locale. cette ouverture s'inscrit dans le cadre d'une coopération décentralisée que la région souhaite établir avec le tamil nadu.

Bienvenue en indeLA RÉgION DES PAYS DE LA LOIRE OuVRE uN BuREAu à CHENNAI

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maine éco janvier 2010 33maine éco janvier 2010 33

Consommation des ménages en GMS

TENDANCES

124,65 : En janvier 2012, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en baisse de 0,4 %, après une augmenta-tion de 0,4 % en décembre. Sur un an, il s’accroît de 2,3 %. Hors tabac, l’indice diminue également de 0,4 % (+ 2,3 % sur un an). Corrigé des variations saison-nières, l’IPC croît de 0,2 % (+ 2,4 % sur un an). Le recul des prix du mois de janvier provient, en grande partie, de celui des prix des produits manufacturés, lié aux soldes d’hiver. Il est atténué par la forte hausse des prix de l’énergie. Les prix des services sont stables, les hausses tari-faires étant compensées par des baisses saisonnières dans les services liés au tourisme.

9,22 € : Smic horaire brut (depuis le 1er janvier 2012), soit un brut mensuel de 1 398,37 € pour 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail).

0,71 % : Le taux de l'intérêt légal a été fixé à 0,71 % pour l'année 2012. Ce taux sert de référence notamment pour le calcul des pénalités de retard figurant dans les conditions générales de vente entre professionnels.

+ 0,2 % : Au quatrième trimestre 2011, le PIB en volume croît de 0,2 % après + 0,3 % au troisième trimestre. En moyenne annuelle, la croissance est de 1,7 % en 2011, après + 1,4 % en 2010.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (Février 2012)

L'analysedefévrier

indicateurs économiques

Février 2012 marque un terme à quatre mois consécutifs de baisse de la consommation des ménages. Ainsi, avec 314 € dépensés, le budget des foyers en grandes surfaces progresse de 2 % par rapport au même mois de l’année précédente.

Il faut cependant relativiser cette embellie.

• Malgré un calendrier favorable, avec un jour ouvré supplémentaire versus février 2011, la fréquence de visites en magasin (5,46) continue de régresser (- 1 %).

• Par ailleurs, l’augmentation du panier (à 57,60 €, + 2,5 %) est uniquement liée à la forte progression du prix moyen par article (+ 3,5 %), quand les volumes restent quasiment stables (- 0,4 %).

Dans ce contexte, il parait prématuré donc de parler de retournement de tendance et préférable d’attendre le mois de mars qui nous permettra de statuer sur le premier trimestre 2012.

Selon les chefs d'entreprise interrogés en février 2012, la conjoncture dans l’industrie est stable par rapport au mois précédent : l'indicateur synthétique du climat des affaires reste à son niveau de janvier, un niveau nettement inférieur à sa moyenne de longue période. L’indicateur de retournement reste dans la zone indiquant une conjoncture défavorable. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que leur activité passée a ralenti. Les stocks de produits finis restent stables, à un niveau légèrement supérieur à leur moyenne de longue période. Les carnets de commandes globaux cessent de se dégrader mais demeurent peu étoffés ; les carnets de commandes étrangers continuent de se dégarnir nettement. Au vu des perspectives personnelles de production, en légère progression mais inférieures à leur moyenne de longue période, l’activité serait peu dynamique dans les prochains mois. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, s’améliorent mais demeurent toujours à un niveau très en deçà de leur moyenne de long terme.

(Source Insee)

3 % 4 %

-4 % -4 %

-7 %-6 %

20122011

déc.-11 janv.-12 fév.-12fév.-11 mars.-11 avr.-11 mai.-11 juin.-11 juil.-11 août.-11 sept.-11 oct.-11 nov.-11

-3 %

325€

342€

446€

350€314€

333€308€

345€

303€ 303€

357€ 330€

326€

méthodologie du baromètre marketingscan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans 23 GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés).Cet indice est la combinaison de deux indicateurs :- l e panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur"

qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ;

- le nombre mensuel de visites.

Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

conjoncture

maine éco avril 2012 33

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TransitionréussieLe VaL de sarthe

D epuis l’adhésion de Spay à la communauté de communes, au 1er janvier 2011, le pé-

rimètre du Val de Sarthe rassemble environ 20 000 habitants", affirme Philippe Girardot, président de la communauté de communes du Val de Sarthe et maire de Voivres-lès-Le Mans. "D’ici à 2014, ce chiffre devrait encore augmenter car, dans le cadre de la réforme des collectivités territo-riales, nous allons être rejoints par les communes de Guécélard et Mézeray, voire de Malicorne-sur-Sarthe. Notre collectivité représentera alors autour

de 25 000 habitants et fera partie des cinq communautés de communes les plus peuplées du département (1)".

Unbassinéconomiquesecondairedynamique

Cette expansion géographique vient renforcer une croissance démogra-phique particulièrement soutenue qui s’est, par exemple, élevée à 39 %, entre 1999 et 2012, sur Voivres-lès-Le Mans.Au cours de ces dernières décennies, le Val de Sarthe a attiré un nombre im-

portant de ménages travaillant sur Le Mans Métropole, mais préférant vivre en périphérie pour pouvoir se loger à des prix plus avantageux sur de plus vastes terrains et profiter du calme de la campagne. Ainsi, chaque jour, 12 000 véhicules empruntent les routes princi-pales du territoire communautaire pour se rendre vers la communauté urbaine mancelle limitrophe et réciproquement. Pour autant, la circulation parvient à rester relativement fluide grâce à des routes de qualité.Malgré cette proximité géographique avec la capitale sarthoise (qui est à

une vingtaine de kilomètres de La Suze et à une dizaine d’Étival-lès-Le Mans), le Val de Sarthe demeure au contraire un pôle économique dyna-mique et autonome. "Nous dénombrons, sur l’inter communalité, 400 entreprises qui emploient près de 4 000 personnes", souligne Isabelle Mallet, présidente du club d’entreprises du Val de Sarthe, récemment créé, et dirigeante du bu-reau d’études thermiques M3E. Ce tissu industriel s’est historiquement construit autour de deux grands équi-pementiers automobiles implantés à La Suze-sur-Sarthe, Siemens et Valeo, qui

La communauté de communes du Val de Sarthe fédère 12 communes dont 11 appartiennent au canton de La Suze-sur-Sarthe et va s’agrandir dans les prochaines années. Ce territoire,

qui connaît une belle croissance démographique, est l’un des pôles secondaires économiques les plus dynamiques du département. Longtemps dominé par deux entreprises, le tissu

économique du Val de Sarthe s’est remarquablement diversifié, notamment grâce à l’action des élus communautaires qui ont tiré profit de la proximité d’importants axes routiers pour attirer

de nouveaux employeurs et préserver l’autonomie du territoire. Aujourd’hui, la communauté de communes mise également sur le développement touristique pour séduire les investisseurs.

d'une communauté de communes…

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employaient encore 1 800 salariés en 2000. Mais, au cours de la dernière décennie, Valeo a divisé par trois son nombre d’emplois, tandis que Siemens a été rachetée successivement par deux groupes (dont Brose l’actuel propriétaire) et ne compte plus qu’une centaine de salariés. C’est pourquoi, il a fallu que l’économie du Val de Sarthe opère une indispensable mue.

Veiller à l’équilibre économique du territoire

"Pour préserver notre vitalité et la qualité de vie des habitants, nous avions le devoir de donner la priorité à l’économie en favorisant de nou-velles implantations d’entreprises", explique Philippe Girardot. Dans cette optique, dès la fin des années 90, la communauté de communes a contribué à l’aménagement, sur le périmètre de Voivres-lès-Le Mans, d’un espace de 70 hectares dédié aux activités s’exerçant sur des surfaces importantes et plus spécifiquement à la logistique. À seule-ment cinq minutes de l’autoroute A 11, le long de l’axe Le Mans/La Suze-sur-Sarthe, non loin de la gare de Voivres, ce site a rapidement séduit les inves-tisseurs. Plus de 550 personnes vont y travailler quotidiennement au sein d’entreprises de fort belle taille comme Schenker Joyau (transport-messagerie),

MB Log (logistique des enseignes M. Bricolage et Caténa), Eiffage TP ou encore Bobet (charpentes métalliques). Une société innovante, MBM, spécia-lisée dans le traitement des déchets mercuriels et des déchets d’équipe-ments électriques et électroniques, y occupe plusieurs bâtiments, dont l’un a été acheté par la communauté de communes. Spacieuse et moderne, cette zone a, en outre, permis à des entre-prises de la zone Sud du Mans, comme le fabricant de vitrages Sotraver, d’as-surer sa croissance.Dans un souci d’équilibre territorial, les élus ont également aménagé, à Roëzé-sur-Sarthe, une pépinière d’en-treprises puis, la zone d’activités du Val de l’Aune à destination, cette fois, des

PME et des artisans. Cette dernière est située non loin du siège d’EPC (Européenne de Plats Cuisinés), l’une des entreprises locales les plus floris-santes. "Afin de soutenir et d’accom-pagner les porteurs de projets, nous venons d’y faire construire quatre bâti-ments de 300 à 500 m2 conçus pour être immédiatement opérationnels. Trois d’entre eux sont déjà occupés, notam-ment par d’anciens locataires de la pépinière", constate le président de l’intercommunalité.

Une zone tertiaire en projet

Ainsi, la communauté de communes a su favoriser le renouvellement et la di-versification du tissu industriel, faisant notamment la part belle aux PME, pour que l’activité économique locale ne dé-pende plus d’un ou deux employeurs. "Nous nous sommes remis en cause", confie Philippe Girardot qui, dans la continuité des investissements précités, travaille sur un nouveau projet ambi-tieux : le développement, à Spay, d’une zone de sept hectares dédiée à l’activité tertiaire. Celle-ci inclura une pépinière proposant des services communs à ses occupants. "Pour réussir cette évolution, les élus ont optimisé les deux principaux atouts du territoire : la proximité du Mans et

le passage d’axes routiers de première importance", constate Isabelle Mallet. C’est pourquoi, forte de sa réussite, la communauté de communes estime avoir toute légitimité pour refuser d’intégrer le Schéma de cohérence territoriale (Scot) du Pays du Mans, considérant être un bassin de vie secondaire et autonome, quasiment à l’égal de celui de Sablé-sur-Sarthe avec lequel ils préfèrent s’allier.

Une offre commerciale complète et attractive

Cette croissance, qui est aussi stimulée par l’existence de deux gares (à La Suze et à Voivres) dont la fréquentation ne cesse d’augmenter, profite en toute logique à l’artisanat (notamment dans le secteur du bâtiment) et au commerce de proximité. "La Suze-sur-Sarthe a l’avantage d’être à la fois bien desservie et à distance respectable des centres urbains du Mans et de Sablé. Cette situation très positive nous permet d’attirer les consommateurs des communes alen-tours tout en fidélisant nos habitants", explique Gilles Fontaine, président de l’Union commerciale et artisanale de La Suze (UCAS) et dirigeant de la jardinerie La Fontaine fleurie. "Notre potentiel de chalandise est supérieur à 20 000 habitants et dépasse le périmètre inter-communal".Pour faire fructifier cet atout géogra-phique, élus et professionnels suze-rains ont œuvré au développement de nouveaux commerces, notamment à travers l’aménagement d’une zone en bordure de la route du Mans. Lancée il y a une dizaine d’années avec l’im-plantation d’une grande surface sous l’enseigne Super U, ce quartier a séduit de nombreux professionnels dont les activités viennent compléter l’offre du centre-ville de La Suze, satisfaisant l’essentiel des besoins exprimés par les consommateurs. "La zone a permisde limiter l’évasion commerciale vers

La communauté de communes a aménagé à Roëzé-sur-Sarthe, la zone d'activité du Val de l'Aune à destination des PME et des artisans.

à Voivres-lès-Le Mans, une zone de 70 hectares est dédiée aux activités nécessitant des surfaces importantes, comme la logistique.

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Le Mans et, finalement, profite à l’en-semble des professionnels", constate Gilles Fontaine, lui-même installé sur la zone. Pour preuve : de nouvelles enseignes (notamment dans les sec-teurs des soins de la personne, de la décoration et de la restauration rapide) s’implantent régulièrement au cœur du chef-lieu de canton où les vitrines vides sont inexistantes. "Ce dynamisme estconforté par la bonne entente qui règne entre les 31 membres de l’UCAS, qui ont plaisir à proposer très régulièrement des animations qui dy-namisent nos activités", poursuit Gilles Fontaine, dont l’objectif est, cette année, d’améliorer la signalétique commerciale.

Sur le reste du territoire, la situation est parfois plus difficile, mais la grande majorité des communes conserve une activité. "Les élus s’attachent, dès qu’ils le peuvent, à préserver le dernier commerce local", souligne Philippe Girardot, rappelant que la commu-nauté de communes a, pour sa part, œuvré au développement de services renforçant l’attractivité du territoire : multi-accueil pour les enfants, Relais as-sistantes maternelles parents enfants, Accueil de loisirs sans hébergement, école de musique…

Unmoulinpopulaire

Ce territoire de tradition rurale dispose également d’indéniables atouts pa-trimoniaux que la communauté de communes valorise avec l’appui du Pays Vallée de la Sarthe. Suite à d’im-portants investissements publics, l’île de MoulinSart, à Fillé-sur-Sarthe, est devenue le cœur touristique et culturel de cette contrée. Autour d’un magni-fique moulin réhabilité du 15e siècle, un centre d’art contemporain, une guin-guette, un cabaret estival, attirent plus de 30 000 visiteurs par an… et cette fréquentation est en hausse constante. "Nous avons créé une attractivité tou-ristique", souligne le président de la communauté de communes, soulignant aussi l’existence du zoo de Spay, du domaine du Houssay (parc de loisirs de

40 hectares à Spay), de sept églises et chapelles romanes, du village gallo-romain de Souligné-Flacé et de nom-breuses boucles de randonnées. Ainsi, le tourisme apparaît comme une nouvelle voie permettant de continuer à diversifier et à développer le tissu économique du Val de Sarthe.

◗ Emmanuel Chevreul

(1) Avec les communautés de communes de Sablé-sur-Sarthe, du Pays Fléchois, des Brières et du Gesnois et du Pays de l’Huisne Sarthoise.

d'une communauté de communes…

Un nouveau club d'entreprisesPour se connaître et se faire connaîtresous l’impulsion de la communauté de communes, un club des entreprises du Val de sarthe a officiellement vu le jour au mois de décembre 2011. présidée par isabelle mallet, dirigeante du bureau d’études thermiques m3e, l’association compte déjà une trentaine de membres représentant une large palette d’activités professionnelles. "Notre volonté est de mieux nous connaître et de nous faire connaître", résume isabelle mallet. dans cet esprit, un annuaire des adhérents a été réalisé, un portail va être ouvert sur le réseau internet Réseaulia.com, une visite de l’entreprise mBm est prévue

en avril, de même qu’un rendez-vous convivial en juin. "Nous allons aussi monter une pièce de théâtre et proposer un speed meeting sur le modèle des speed dating, détaille isabelle mallet, précisant : nous prenons exemple sur le travail mené par les clubs du Pays Fléchois et du Pays de la Haute Sarthe". à partir de septembre, les adhérents s’attacheront principalement à échanger et à réfléchir sur des thématiques qui les préoccupent (relations avec les banques, fiscalité, emploi, communication…) pour développer des solutions communes et innovantes.

Isabelle Mallet, dirigeante du bureau d'études thermiques M3E, et présidente du nouveau club d'entreprises du Val de Sarthe.

[Enbref]

Les communes du Val de Sarthe : Chemiré-le-Gaudin, Étival-lès-Le Mans, Fercé-sur-Sarthe, Fillé-sur-Sarthe, Louplande, Parigné-le-Pôlin, Roëzé-sur-Sarthe, Saint-Jean-du-Bois, Souligné-Flacé, Spay, La Suze-sur-Sarthe, Voivres-lès-Le Mans.www.val-de-sarthe.fr

L'île de MoulinSart, à Fillé-sur-Sarthe, est devenue le cœur touristique et culturel du Val de Sarthe.

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Philippe Girardot, président de la communauté de communes du Val de Sarthe.

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La génération Y, ce n'est pas tant une classe d'âge, c'est avant tout un état d'esprit, une

culture", prévient Christelle Champion, consultante entreprise de l'Apec sar-thoise. Attention donc, à cet effet de mode qui stigmatise des tranches d'âges et tourne au stéréotype. "On parle souvent des quatre "i" pour ca-ractériser cette génération née dans les années 80 : "impatience", "indivi-dualisme", "inventivité" et "intercon-nection". Ces jeunes sont dans l'immé-diateté ; ils sont débrouillards ; ils ont appris à dialoguer, à discuter l'autorité car l'éducation scolaire et parentale a évolué," poursuit-elle. Le sentiment qu'on a affaire à une génération vrai-ment particulière semble donc ancré dans les esprits. Et les nombreuses études qui fleurissent sur le sujet ten-tent de mettre cette génération dans des cases pour mieux les manager et les intégrer dans l'entreprise.

Repenserlemanagement

Or une récente étude (1) menée en janvier 2012 auprès de 5 600 chefs

d'entreprise, bouscule quelques idées reçues et montre que ces jeunes ne sont pas inadaptés au monde du tra-vail. Finalement, 89 % des dirigeants sont satisfaits de leur intégration à la vie de l'entreprise. Leur fidélité, leur dynamisme, leur motivation, sont également salués par plus de quatre chefs d'entreprise sur cinq. Les chefs d'entreprise sont en revanche plus partagés sur l'adaptabilité de la gé-nération Y aux règles traditionnelles de l'entreprise qui ne semblent pas très appropriées à ces jeunes salariés. "Les bouleversements économiques, les évolutions sociétales, les mutations technologiques web et mobile, modi-fient la façon d'appréhender le travail et l'entreprise", a expliqué Benjamin Chaminade, expert international spé-cialisé en Talent management, lors de son intervention dans le cadre d'une conférence Sarthe international. "La culture Y n'est finalement qu'un sym-bole. Il vaudrait mieux se concentrer sur la sensibilisation des chefs d'entreprise autour de ces changements en cours, pour les amener à repenser leur ma-nagement".

Si les jeunes Français ne parviennent pas encore à comprendre toutes les subtilités du monde professionnel, c'est aussi parce la société a du mal à les intégrer et qu'ils sont confrontés au chômage. Ils vont fréquemment de pe-tits boulots en petits boulots et ont des difficultés à décrocher un CDI pour se stabiliser. "L'apprentissage et l'alter-nance sont une solution pour lever les freins à l'intégration des jeunes, souligne Christelle Champion. Cette génération Y doit être managée diffé-remment. Elle a besoin de flexibilité, de donner un sens à son travail, de se sentir écouté, d'avoir un parcours individualisé dans l'entreprise et de fonctionner en mode collaboratif. Ces jeunes ne renâclent pas à travailler, mais ils sont dans le donnant-donnant et très attachés à leur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle."Finalement, de nombreuses certitudes sont peut-être à balayer pour permettre à ces jeunes de s'intégrer…

◗ Maryse Gauthier

(1) APM : Association progrès du management.

Uneintégrationdifficiledesjeunes

La "GénératiOn Y" dans L'entreprise

Individualiste, ambitieuse, peu

fidèle, moins motivée, impatiente, instable…

la génération Y est souvent jugée

sévèrement au sein de l'entreprise par ses

aînés. Pourtant le fossé générationnel entre les

jeunes de moins de 30 ans et les autres

salariés ne semble pas si important que ça.

Et contrairement aux idées reçues, les chefs d'entreprise sont dans

l'ensemble satisfaits de leurs jeunes recrues.

ressources humaines

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[Définition]en france, l’expression "génération Y" désigne les personnes nées à la même époque, approximativement entre 1978 et 1994. inventée en 1993, elle suit la "génération x" (née entre 1965 et 1977). On parle aussi de digital native car cette génération a grandi avec un ordinateur, le développement d’internet et du téléphone portable. La prise en compte des spécificités de la génération Y s’exerce dans le domaine du marketing, mais également dans celui des ressources humaines (formation, management).

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Lu pour vous dans la presse

Restauration rapide : quand le snacking fait boomLSA - N° 2214 9 février 2012

Explosion de l'offre, multiplication des enseignes, hausse des ventes spectaculaires... le snacking continue sa belle progression malgré le contexte économique morose. Sa progression atteint + 7,8 % en valeur et + 5,4 % en volume en 2011 par rapport à 2010. Preuve, s'il en était besoin, que ce marché a su répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. Les industriels multiplient ainsi les efforts pour adapter leurs produits à cette consommation sur le pouce. En magasins, cette offre pléthorique se retrouve au cœur des préoccupations des distributeurs.

L’Irlande reste accueillante pour les étrangersL’Entreprise - N° 308Février 2012

Frappée par la crise depuis 2007, l’Irlande reste pourtant une destination de choix pour les entreprises du monde entier. Le pays affiche sa volonté de préserver son modèle de développement fondé sur les investissements étrangers. Pour les entrepreneurs français, le système fiscal de l’Irlande est particulièrement attrayant.

Made in France : leurs slogans… et la réalitéL’Usine Nouvelle - N° 3269 26 janvier 2012

La question de la production s'est imposée comme le premier thème fort de la campagne présidentielle. Le sujet fait écho aux inquiétudes sur l'emploi et à la capacité de la France à résister dans la mondialisation. Il reçoit un large écho dans l'électorat. L’Usine Nouvelle a mis à l’épreuve de la réalité les propositions des candidats dans une ville témoin : Chartres. Le made in France, pour les industriels, c'est innovation, automatisation, internationalisation et flexibilité des compétences.

Le concept "made in France" ne se limite pas à poser une étiquette sur un produit de grande consommation. L’Usine Nouvelle propose quelques pistes pour pérenniser le "produire en France". Et Patrick Artus, auteur de "La France sans ses usines", livre son analyse.

Franchise et commerce associé font de la résistanceL'Entreprise - N° 309Mars 2012

La crise financière qui sévit depuis 2008 n'a pas calmé les ardeurs des postulants. Le commerce indépendant organisé continue de séduire les candidats sous ses deux formes principales : la franchise et le commerce associé. Avec des modes d'organisation différents.

Surfez sur la croissance brésilienneChef d'entreprise magazine - N° 65Février 2012

Boosté par le développement de sa classe moyenne et de ses capacités industrielles, le Brésil est l'un de ces pays émergents en pleine expansion qui attirent de plus en plus d'investisseurs étrangers. Si ce n'est pas la panacée pour autant, ce pays mérite toute votre attention.

Le poêle à bois, champion du made in FranceLes Échos - 8 février 2012

C'est l'histoire discrète d'une petite industrie française. Les PME françaises dominent à plus de 80 % les ventes de 450 000 poêles, inserts ou chaudières, s'accaparant le gros des 500 millions d'euros de chiffre d'affaires du secteur, qui font de la France le premier marché européen. Les ventes ont décollé dans les années 2000, grâce au coup de pouce de l’État via un crédit d’impôt et au label "Flamme verte", élaboré par les fabricants et l’Ademe, qui garantit sécurité et pollution limitée. De quoi confirmer le chauffage à bois en tête des énergies renouvelables, à la fois écologique, abordable et créateur d'emplois.

Moins de créations d’entreprises individuelles en 2011Insee Première - N° 1387 Janvier 2012

Si les créations de sociétés se maintiennent en 2011 (+ 2 %), le nombre de créations d’entreprises individuelles diminue, notamment du fait d’une baisse importante des immatriculations d’auto-entreprises (- 19 %). Ces évolutions touchent tous les secteurs d’activité et presque toutes les régions. 94 % des créations se font sans salarié, notamment en raison de la part élevée des immatriculations d’auto-entreprises (53 %). Les créateurs d’entreprises individuelles ont en moyenne 38 ans. Les deux tiers sont des hommes, mais la part de créatrices varie beaucoup selon les secteurs d’activité.

Management, l'art de faire grandir les talentsChef d'entreprise magazine - N° 65Février 2012

Diriger une équipe n'est pas chose aisée. Il s'agit de s'adapter au contexte et à la personnalité des collaborateurs, tout en composant avec son propre tempérament, ses points forts et ses points faibles. Nos conseils pour manager au quotidien, entretenir la motivation, recadrer sans démotiver et faire grandir votre équipe.

Pays de la Loire : 33 000 personnes âgées dépendantes supplémentaires d'ici à 2030Insee Pays de la Loire : Études - N° 101Février 2012

Les Pays de la Loire connaîtront dans les années à venir une forte augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes. Ce mouvement devrait être accentué en Loire-Atlantique et en Vendée, en particulier le long du littoral, lorsque les retraités qui migrent actuellement arriveront aux âges élevés. Le challenge à relever à l'horizon 2030 s'avère conséquent. Face à ce défi, le projet régional de santé

de l'Agence régionale de santé met la priorité sur l'accompagnement des personnes à domicile, ce qui permettra aux établissements de privilégier l'accueil des personnes les plus dépendantes.

Journées portes ouvertes : opération séduction !Chef d'entreprise magazine - N° 65 Février 2012

Valoriser ses savoir-faire, ses produits, ses talents, c'est possible en organisant notamment des journées portes ouvertes. À la clé, une image d'entreprise transparente et une notoriété positive synonymes de chiffre d'affaires en hausse à court et/ou moyen termes.

Vente directe : petites ventes entre amiesLSA - N° 22171er mars 2012

À l’heure de l’e-commerce, avec un taux de fidélisation de 80 % et une croissance de 8 à 10 % en moyenne de son activité, la vente directe à domicile se porte à merveille. En 2010, ce canal de distribution a généré 35 000 créations d’emploi. De quoi rallier de nouveaux industriels à ce mode de distribution historique.

Les solderies ont su amortir la criseFranchise magazine - N° 228 Février/mars 2012

La crise a poussé une nouvelle clientèle vers les magasins de discount non alimentaire. Décoration, cuisine, salle de bain, petit ameublement, auto, loisir, bricolage… les solderies ratissent très large. Si certaines enseignes en ont mieux profité que d’autres, toutes poursuivent une politique d’expansion de leur réseau par la franchise ou la concession.

Aliments bio : le marché a quadruplé en dix ansLes Échos - 15 février 2012

Le bio va à contre-courant de la consommation alimentaire. Il continue

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de se développer à un moment où les dépenses alimentaires des Français marquent le pas, selon l'Insee. Le marché de ces produits, qui se veulent "respectueux de l'équilibre écologique", a augmenté d'environ 10 % l'an dernier, à 4 milliards d'euros, selon les premiers chiffres de l'agence Bio. En dix ans, le marché a quadruplé.

Les mètres carrés commerciaux de plus en plus à la peineLSA - N° 2212 26 janvier 2012

L’immobilier de commerce s’enferre dans ses paradoxes. La consommation est atone, mais la production de surfaces commerciales ne tarit pas. Les chiffres d’affaires dépriment, sans que les loyers n’échappent aux hausses indicielles. Par contrainte, plus que par choix, la profession devra s’autoréguler.

800 000 personnes nées en Pays de la Loire n'y résident pasInsee Pays de la Loire : Informations statistiques - N° 446Février 2012

Près de 800 000 natifs des Pays de la Loire n'habitent pas la région, soit 24 % des personnes qui y sont nées. Que ce soient des actifs, des retraités ou des étudiants, ces ligériens de naissance habitent pour la majorité dans les régions limitrophes ou en Île-de-France. Au sein de la région, c'est en Mayenne que les natifs résident le plus souvent hors de leur département de naissance. Les natifs de la Sarthe sont 37 % à résider hors de leur département de naissance.

Le commerce en ligne va être davantage contrôléLes Échos - 15 février 2012

En pleine expansion, les sites de commerce en ligne vont faire l'objet d'un contrôle accru de la part des agents chargés de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes, a fait savoir le secrétaire d'État à la Consommation, Frédéric Lefebvre, à l'occasion de la

présentation du bilan d'activité 2011 de la DGCCRF. L'an dernier déjà, près de 10 000 sites avaient été contrôlés, soit une hausse de 14 % en un an.

Les nouvelles tendances du consommer durableLes Échos - 29 février 2012

À défaut de peser, la consommation responsable fait preuve d'inventivité. Alimentation, mode, cosmétique, services… tous les secteurs innovent pour répondre aux nouvelles aspirations des consommateurs. Plusieurs tendances de fond se confirment comme la seconde main, la promotion du recyclage ou la mutualisation des services. Ces formes de consommation moins gourmandes en ressources naturelles et plus économiques se développent sur de nouvelles niches, prennent de l'ampleur grâce aux technologies de l'information et surfent sur la crise pour capter plus d'adeptes.

Industriels cherchent soudeurs désespérémentLes Échos - 1er février 2012

Paradoxe d'une époque qui voit des pans entiers de l'industrie s'effondrer : dans certaines filières, comme le nucléaire, la construction ferroviaire ou l'aéronautique, les entreprises peinent à trouver la main-d'œuvre dont elles ont besoin. Les soudeurs et chaudronniers sont depuis deux décennies catalogués dans la liste des "métiers en tension", dans lesquels l'offre d'emploi est supérieure à la demande, quelle que soit la conjoncture. Une pénurie qui risque encore de s'aggraver, avec les nombreux départs à la retraite qui se profilent.

Numérique : Data, servez-vous !L’Usine Nouvelle - N° 327216 février 2012

Avec l’open data, les données publiques de l’administration et des collectivités locales sont accessibles par tous, au format numérique. Fin 2011, la France a lancé sa plate-forme www.data.gouv.fr. Le 16 février, Data Connexions voit le jour pour animer

ce nouvel écosystème. Les entreprises réfléchissent, elles aussi, au partage de leurs données. Bien exploitées, celles-ci permettraient de mieux répondre aux attentes de leurs clients. Bienvenue dans l’ère du "big data". Face à l’avalanche des données numériques produites chaque jour sur les réseaux, des technologies sont mises au point pour les traiter et les optimiser. Un marché potentiel énorme.

Les limites du statut d’autoentrepreneurL’Entreprise - N° 308 Février 2012

Le statut d’autoentrepreneur constitue une opportunité de créer sa propre activité ou une activité annexe en plus de son activité salariée. Pratique pour démarrer une activité indépendante à moindres frais, ce statut peut vite devenir trop étroit, et même se révéler désavantageux dans certains cas.

Laissons une 2e chance aux dirigeantsL’Entreprise - N° 308 Février 2012

Un entrepreneur qui souhaite recréer une société après avoir connu une faillite se voit rejeté par la plupart des banques. Non seulement les banques françaises font un blocage face à la faillite, mais elles disposent en plus pour repérer les individus ayant une liquidation à leur passif, d’un outil géré par la Banque de France. Cet outil c’est l’"indicateur dirigeant", qui est un indicateur attribué à toutes les personnes qui exercent ou ont exercé une fonction de dirigeant d'entreprise. Ce gâchis économique doit prendre fin.

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PlastigomsurfesurLaVaguechaUssOns et pantOUfLes à champaGné

D epuis l'automne dernier, Annelise Morin est la nouvelle gérante de l’entreprise Plastigom. Celle

qui fut commerciale de cette société pendant 18 ans évoque avec passion et émotion la longue histoire locale dans laquelle s’inscrit son activité, la fabrication de chaussons. "Tout commence en 1928 avec M. Bonnet, qui crée une usine d’articles chaus-sants, rue Saint Pavin des Champs, au Mans. La marque La Vague est alors déposée. À la fin des années 1960,

son fils reprend la société en déve-loppant un autre site de production Plastigom, rue Thomas Edison, où se-ront fabriquées les semelles en PVC. En 1993, après le rachat de la société par Hubert de Chaisemartin, les deux usines sont regroupées dans un même bâtiment, à Champagné. Aujourd’hui, nous gardons les mêmes procédés de fabrication que ceux qui ont fait la réputation de nos produits au fil des décennies : le cousu pour les semelles en feutre, la vulcanisation pour celles

en caoutchouc, l’injection pour celles en PVC, le soudé pour celles en cuir et élastomère, et le coulé pour celles en polyuréthane…"

100000pairesparan!

Plastigom reste une des rares entreprises françaises à fabriquer des pantoufles. Les 29 salariés de l’établissement, avec des métiers spécifiques liés à la coupe, la piqûre ou le montage, sont les garants d’un savoir-faire. 100 000

Implantée en Sarthe depuis sa création en 1928, l’entreprise Plastigom a su innover pour conserver son savoir-faire : la fabrication de pantoufles. Loin des produits importés à bas coûts, la société

qui vend sous la marque La Vague joue la carte de la qualité et de la diversité des collections.

maine découvertes

Laëtitia Paucet (responsable de collection) et Annelise Morin (chef d’entreprise).

42 maine éco avril 2012

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maine découvertes

paires sortent d’usine tous les ans. Et Annelise Morin d’énumérer les atouts d’une production locale : "Un service de réassortiment à la paire, un gage de qualité et de durabilité du pro-duit. Lorsque l’un des 650 revendeurs détaillants souhaite un produit, nous sommes flexibles et réactifs, ce qui est impossible lorsque l’activité est délo-calisée".Autre avantage : pour créer un nouveau modèle avec un emporte-pièce, il faut une commande de 300 paires. Voilà des arguments qui jouent en faveur du local, même si le quotidien est loin d’être un long fleuve tranquille. Le marché de la pantoufle classique est en phase décroissante, les personnes utilisant moins ces chaussures d’intérieur. De plus, les chaussons de grande dis-tribution sont tellement peu coûteux que Plastigom doit toujours apprendre à se démarquer. "7 €, c’est le prix de pantoufles en grande surface. Pour nous, c’est juste le coût des matières premières, mais notre point fort c'est la qualité et la durabilité de nos produits." Autant d’arguments qui permettent de continuer l’activité. Des charentaises à

32 € aux pantoufles haut de gamme en peau de mouton à 75 €, le client n’a que l’embarras du choix. Parmi les modèles les plus vendus, on trouve pêle-mêle Gretel (il arrive en tête), Val (charentaise en laine), Thônon (en cha-brac), Gedith (en chabrac), Dargot (en velours de coton) ou Sorel (en loden autrichien).

Delapantouflemédicaleauchaussonfantaisie

Après une baisse de plusieurs années, le chiffre d’affaires de l’entreprise est stable depuis deux ans. "Nous voulons répondre aux nouveaux besoins du marché". Ainsi en 2005, la marque Les Médicales de La Vague est créée. Objectif : se positionner sur le marché de la pantoufle médicale, "l’avenir de la production française", selon la chef d’entreprise. Les produits sont vendus en pharmacie et remboursés par la Sécurité sociale, Plastigom ayant obtenu l’agrément cette année.Autre créneau : finies les formes an-ciennes, place au produit écolo (sans colle, issu de produits recyclés) aux

formes ludiques et aux couleurs fantai-sistes. Un véritable travail de création stylistique permet à l’entreprise de sortir deux collections hiver-été d’une vingtaine de coupes à chaque fois. "Il y a des modèles qui trouvent une clientèle, d’autres non. Mais il faut parfois savoir insister".Enfin, les stylistes travaillent également sur la conception de chaussures. Des ballerines ou des bottes sont vendues sous la marque Paradoxale et Lundi Bleu. Mais dans ce cas, la fabrication se fait en Italie, Portugal, Inde ou Espagne. Le contrôle qualité et la réex-pédition sont réalisés par les salariés de Plastigom. Cette activité représente 20 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.Chez Plastigom, on préfère les hivers frisquets "nos ventes de pantoufles s’en portent mieux", conclut Annelise Morin.

◗ Cédric Lebreton

© Photographies : Gilles Kervella

Nadine Leffray, mécanicienne, surfile les assemblages de couture.

Matelas de tissus pour renouveler l’esprit des charentaises.

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C72413Sarthe, cause départ à la retraite, société de distribution de matériels et fournitures pour instituts de beauté, organismes de formation

agréés esthétisme et bien-être. Activité en croissance régulière. Effectif : 14 personnes dont 5 commerciaux exclusifs. Situation financière saine et rentabilité régulière (fort potentiel de développement). Prix de vente souhaité 700 K€.

C28935Sarthe, à céder entreprise de tuyauterie industrielle. CA : 450 K€. Effectif : 5 salariés. Clientèle industrielle.

C57571Loire-Atlantique, à céder PME, domaine enseignes lumineuses et publicité. Effectif : 6 salariés. Clientèle régionale. Affaire à fort potentiel de développement.

C37271Pays de la Loire, à céder entreprise de vente et réparation de matériels pour le bâtiment, la motoculture et les espaces verts, vente de pièces détachées. CA SAV > 1M €. Effectif : 6 personnes. Clientèle : professionnels, collectivités et

particuliers. Prix de vente souhaité 600 K€ (intégrant les stocks).

C32500Vendée, à céder cause retraite, activité de promoteur, aménageur, lotisseur, constructeur. CA : 10 000 K€. Effectif : 3 personnes. Forte rentabilité. Prix de cession : 1 500 K€.

C11118Sarthe, à céder entreprise de fourniture et installation de portails, clôtures et accessoires. CA : 520 K€. Effectif : 4 personnes dont le gérant, son épouse et 2 techniciens.

C88531Loire-Atlantique, à céder cause retraite, SARL négoce de matériel pour réseaux TP, énergie. CA : 750 K€. Effectif : 2 personnes.

C3344Maine-et-Loire, à céder cause retraite, cabinet d'économiste de la construction. Suivi de tous projets bâtiments (public/privé). CA : Environ 440 K€. Effectif : 6 personnes dont

dirigeant et conjoint. Bonne rentabilité, bon carnet de commande pour 2012. Prix de cession demandé : 160 K€.

C70754Vendée, à céder cause retraite, entreprise de construction de piscines, moyen/haut de gamme. Clientèle de particuliers et hôtellerie de plein air. CA : 1 600 à 2 000 K€. Effectif : 12 personnes. Rentabilité correcte. Prix de cession 600 K€ hors immobilier.

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