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DE L ÈGE VOUS CONNAISSEZ LES G UFRES, LE SIR P, LE C FÉ… MAIS CONNAISSEZ-VOUS L’UNIVERSITÉ DE LIÈGE ? Supplément au journal du 24 mai 2012 réalisé par Corelio Connect en collaboration avec l’Université de Liège

MAIS CONNAISSEZ-VOUS L’UNIVERSITÉ DE LIÈGEL’aide à la réussite se poursuit tout au long du cursus. Exit donc l’image d’une université Nouvelles exigences et méthodes,

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DE L ÈGE VOUS CONNAISSEZ

LES G UFRES, LE SIR P, LE C FÉ…

MAIS CONNAISSEZ-VOUS

L’UNIVERSITÉDE LIÈGE ?

Supplément au journal du 24 mai 2012 réalisé par Corelio Connect en collaboration avec l’Université de Liège

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TOURNAI

MOUSCRON

ATH

MONS

SOIGNIES

CHARLEROI

NIVELLES

THUIN

WAVRE

NAMURSAMBREVILLE

PHILIPPEVILLE

DINANT

WAREMME

HUY

LIEGE

VERVIERS

EUPEN

MARCHE-EN-FAMENNE

BASTOGNE

NEUFCHATEAU

ARLON

VIRTON

GEMBLOUX

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Douze pages pour présenter l’université publique complète de la Fédération Wal-lonie-Bruxelles, une institution de 21 000 ���������������#�$$$�����������������-pus à Liège, Gembloux et Arlon, etc., re-lève, bien entendu, d’une gageure. C’est forcément par petites touches théma-tiques que l’université de Liège se dévoile à travers ce supplément, mais en brassant des informations qui concernent ses trois missions de formation, de recherche et de services à la collectivité. Dans ces pages, l’ULg invite à la découverte de quelques-���� ��� ���� ��%����� ��� ���� ������� ���pointes d’excellence. On découvrira une

université très active, tournée vers les ����������� ���������������������������dans plusieurs villes wallonnes et engagée dans des collaborations, multiples et di-verses, un peu partout en Wallonie. Une université européenne aussi, intégrée à de nombreux réseaux et qui attire un nombre croissant d’étudiants/chercheurs étran-gers. Une université qui soigne son accueil et est, à ce titre notamment, plusieurs fois " labellisée " par l’Europe. Une univer-sité simplement animée par la passion de 7������ ��� %������������������ ��������������connaissances, d’innover et de contribuer aux progrès de notre région.

Une université se découvre

Sommaire 3 Du secondaire à l’université : vers une transition réussie 4 Apprendre en faisant 5 Nouvelles attentes : nouvelles formations 6 Une Université à l’échelle mondiale 7 Stimuler la créativité pour répondre à de nouvelles exigences Les adultes à l’Université 8 Un pôle biomédical de médecins-chercheurs 9 Développer un nouveau modèle d’agriculture pour nos régions Le génie génétique au service des éleveurs wallons 10 Des bâtiments moins énergivores 11 Un carrefour d’innovations en Wallonie 12 Espace sans frontières

L’ULg en Wallonie

L’ULg signe pour����������������www.ulg.ac.bewww.facebook.com/

universitedeliege

www.twitter.com/ universiteliege

http://gplus.to/ universitedeliege

Supplément rédactionnel coordonné par le département Relations extérieures et Communication de l’ULg en collaboration avec le service Promotion et Information sur les études. Contact : +32 (0)4 366 52 18 – [email protected]

Gembloux Agro-Bio Tech

Arlon Campus Environnement(Département des Sciences et Gestion de l’Environnement)

➩ 11 Facultés, Institut et Ecole

➩ 38 bacheliers

➩ Plus de 200 masters (un tiers unique en Belgique francophone), 65 masters complémentaires

➩ 21 000 étudiants, 4 500 étudiants internationaux, 112 nationalités

➩ 3 000 professeurs, assistants et chercheurs

➩ 73 000 diplômés

➩ 100 entreprises spin-offs créées

LIEGE CENTRE VILLE

Faculté de Philosophie et Lettres HEC-Ecole de Gestion de l’ULg Faculté d’Architecture

CAMPUS DU SART TILMAN

Faculté de Droit et de Science politique - Ecole de Criminologie Jean Constant Faculté des Sciences Faculté de Médecine Faculté des Sciences appliquées Faculté de Médecine vétérinaire Faculté de Psychologie

et des Sciences de l’Education Institut des Sciences humaines

et sociales

LIEGE

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Les témoignages des rhétos peuvent diverger. Pascale : « A l’Unif, on est moins suivi que dans le secondaire. » Cécile : « On a beaucoup de travail mais j’en ai une bonne image. » Pau-line : « On n’a plus de vie sociale, on est livré à soi-même. » La plupart associent université à exigence et volume de matière important.

Entre stéréotypes et réalité��������������+�/�Le niveau d’exigence concerne surtout la précision des réponses, explique Do-minique Duchâteau, conseillère pédagogique au Service Guidance étude. C’est sur ce que l’on écrit que l’on est coté et pas sur ce que l’on a pensé écrire. Etre précis, ce n’est pas restituer la matière mais l’expliquer et faire des liens. Et si le nombre de pages consacré aux enseigne-ments est considérable, c’est faux de dire que les cours se résument à de la théorie à mémo-riser. »

Une bonne préparationPremière étape : bien choisir ses études, être réaliste et essayer de gérer son temps. Deu-����������3������������������4'���5���� �����congé d’été sont proposés des cours ciblés en 7������� ���� �������� ���� ��������� ���� ��������(mathématiques, sciences, langues, prépara-tion spéciale à la médecine, aux études de ges-tion, etc.) et méthodes de travail. « Le Pr Rudi Cloots, doyen de la faculté des Sciences, in-tervient, par exemple, au cours de l’activité " méthode ". Il donne un cours et organise une simulation d’examen oral, �%����� 8�������Duchâteau. Pour les étudiants, c’est idéal. Ils réactivent les matières et apprennent à les gérer selon les attentes universitaires. Ils ren-contrent les profs et les étudiants. Une partie du stress peut ainsi déjà être évacuée. »

Un accompagnement optimalL’aide à la réussite se poursuit tout au long du cursus. Exit donc l’image d’une université

Nouvelles exigences et méthodes, nouveaux lieux de cours,

nouvelles amitiés, nouvelle ville pour certains…

Bref, une combinaison de facteurs à gérer.

Plus que la réussite, c’est l’épanouissement global

de l’étudiant que vise l’ULg.

où les étudiants sont livrés à eux-mêmes. Des actions collectives et individuelles sont propo-sées pour comprendre les matières, gérer son temps, maîtriser son stress, préparer les exa-mens… Par exemple, les étudiants de 1er bac ������� 9� ������ ���� ���������� 9� ���� ���� ���soutien d’assistants pédagogiques. A mi-temps dans le secondaire et à mi-temps à l’ULg, ils proposent révisions et remédiations. En outre, les mesures d’aide évoluent en fonc-tion du public. Les nouvelles technologies y sont de plus en plus présentes. Les amphis sont notamment équipés de systèmes de pod-cast permettant aux étudiants de revoir leurs cours où et quand ils le souhaitent. Le coaching par e-mail rencontre aussi un grand succès. « Nous connaissons le programme de l’étu-diant, son horaire, les dates de ses examens, etc. Nous prodiguons ainsi des conseils ciblés et envoyons des messages encourageants à l’approche des périodes plus sensibles », pré-cise Dominique Duchâteau.Nicolas Catarin, en 1er bac médecine, a brillam-����� ������ ��� ������� ��� %������ 3� /�J’avais �������� ����� ������� ����� ������� ���bloque, j’ai participé aux ateliers et j’ai été sui-�� �� � ���!� #$������� %� &���� �� �������en moi et moins peur d’affronter les exa-mens !�<�5����������������%���������������������comme les statuts d’étudiants artistes, sportifs, en situation de handicap ou des programmes de 1ère année facilitant la transition comme " 1, 2, 3 Sciences " en faculté des Sciences.

Les études et l’apprentissage de la liberté« Je venais de Charleroi, je ne connaissais pas Liège et j’ai découvert un cadre vraiment épa-

nouissant. » Thibault Draye, étudiant en aéros-patiale, raconte cette étape. « Ce qui m’a sur-tout marqué ? Le passage de la vie de famille à ��������*��!�&��� �� ������$����������������logement. Pour le rythme, c’était autre chose... Je me suis investi dès ma 1ère année dans de nombreuses activités : cercles étudiants, Ju-nior Entreprise, représentation étudiante, or-ganisation de soirées ou de séjours au ski, etc. L’ULg est un carrefour de stimulations intellec-tuelles. Les compétences développées, comme la gestion de projets, les relations publiques, la responsabilisation, me seront hyper utiles.»

L’épanouissement passe donc aussi par les loi-sirs et la détente. A chacun de trouver son équi-libre et, comme on le dit à Liège, de mordre sur sa chique en n’oubliant pas que tout est mis en œuvre à l’ULg pour une adaptation bien vécue.

Catherine Gilbert

Du secondaire à l’université : vers une transition réussie

" Mordre sur sa chique…" mais tout est mis en œuvre pour une transition secondaire-université qui se passe bien ! © ULg Houet

���������� ������������������������������������� www.ulg.ac.be/courspreparatoires

”Arnaud Art, 1er bac en sciences physiques, champion de Belgique en salle

de saut à la perche. Il participera aux Mondiaux juniors,

en juillet prochain, à Barcelone.

La génération précédente devait choisir entre ses études universitaires et le sport de haut niveau. Maintenant, grâce au

statut d’étudiant sportif, je peux combiner les deux sans tracas.

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Communiquer, travailler en équipe, négocier, ������ ���� ��%����� ������?� @���� ��4'��� ����-quisition de ces compétences regroupées sous l’appellation " soft skills " est devenue primor-������ �������������������������&���������-fessionnelle.

Pour le Pr Jean-François Leroy (Unité de psychologie sociale des groupes et des orga-nisations), les soft skills sont devenues incon-tournables sur le marché du travail tant dans le secteur privé que dans le secteur public : les écoles, les hôpitaux, les administrations, etc. I�����!��������@�������������%������������n’imagine pas un médecin être incapable de communiquer, de faire preuve d’empathie ou de gérer une équipe.

Approche par projets, par problèmes, stages en entreprise, portfolio de compétences… L’université de Liège propose de plus en plus d’enseignements participatifs, au sein desquels les étudiants sont impliqués, mobilisés... L’occasion pour eux de développer des compétences essentielles pour leur avenir professionnel.

Des innovations pédagogiques

Pour accompagner le développement de telles compétences, un enseignement transmissif, comme c’est le cas dans les cours ex cathedra �����������������7 ���������7������������9���&�3�pratiquer des innovations pédagogiques. Le développement des compétences nécessite une construction à la fois individuelle et collective, une construction progressive par des confron-tations à des situations-problèmes. L’équipe de recherche du Pr Leroy a été chargée par les au-torités, en collaboration avec des chercheurs de Gembloux Agro-Bio Tech, d’étudier comment ���������������7��������������������� ������pilotes : ingénieur civil, bioingénieur, ingénieur de gestion, et psychologie et sciences de l’édu-cation.

Des initiatives nombreuses à l’ULg

Les chercheurs ont établi un relevé des initia-tives originales mises en place dans chacune des facultés de l’ULg. Et il en existe de nom-��������+�K�����������������������&�������-grés divers au cours de son parcours universi-taire de bachelier et de master.

Au sein des cours théoriques ou des travaux pratiques sont notamment organisés des confé-rences métiers, des témoignages de profession-nels, des reportages, des " case studies ", des visites d’entreprises, des voyages didactiques sur le terrain, etc.Certaines facultés, ou certains départements, organisent les enseignements autour d’une stratégie pédagogique commune à l’ensemble du cycle universitaire. C’est le cas en faculté de Médecine : les futurs médecins sont confrontés à des situations contextualisées sous la forme de cas cliniques (" apprentissage par pro-blèmes "). L’étudiant entre dans la peau d’un médecin et apprend à raisonner petit à petit comme celui-ci.

Apprendre par projetsDans de nombreux programmes, les étudiants ����������������������������%���� ��7������������Le Pr Leroy en donne quelques exemples : « En faculté de Psychologie et des Sciences de l’édu-cation, au cours de deux week-ends complets, les étudiants répondent par groupes à l’appel d’offre public d’une entreprise et défendent leur proposition devant un jury. Dans le master en entrepreneuriat (HEC-ULg), les étudiants sont amenés à accomplir six missions différentes auprès d’entreprises. Les futurs bioingénieurs sont, eux, plongés par groupes dans un jeu de stratégie. L’objectif ? Une initiation au travail en équipe, à la notion d’organisation, une sen-sibilisation à celle de changement, mais aussi une familiarisation avec de vrais managers, présents pour coacher les équipes. »Bien exploités, les stages prennent également une place importante dans la professionnali-sation des étudiants. L’équipe de chercheurs a relevé l’usage de " carnets de voyage ", la pré-������������������ ������������������������extérieurs, la valorisation dans le parcours uni-versitaire, des séminaires d’accompagnement de stages, etc.

Un pas plus loinL’équipe du Pr Leroy accompagne maintenant des professeurs, des départements ou même ���� 7�������� ����� ��� ��������� ��%���� �����-gration soft skills dans les formations… C’est là une étape vers un plus grand développement ���������%��������������������������4'��+

Séverine Maron

Apprendre en faisant

������������������������������� ������������� ������������������� !���"#��$www.ulg.ac.be/webtv/app

En faculté des Sciences appliquées, les futurs ingénieurs de l’ULg sont amenés très tôt à développer des projets en équipe. © ULg Houet

Participer à un concours de plaidoirie m’a permis d’apprendre concrètement une matière qui me passionnait.

J’y ai découvert une motivation que je ne soupçonnais pas et j’ai dépassé mes limites.

Hélène Demeyer, 2e master en droit à l’ULg, Prix du public 2012

du concours de procès simulé de la Croix-Rouge

en droit international humanitaire.

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Pour le recteur Bernard Rentier, les pro-grammes doivent être fréquemment repensés. « Les responsables des formations veillent à leur actualisation. Nous avons par ailleurs mis en place un système d’évaluation par des experts internationaux qui nous permet d’ob-tenir un avis extérieur et éclairé tous les cinq ans. Des professionnels réputés sont ensei-gnants, et nous consultons nos diplômés via des enquêtes. Leurs avis et réponses sont par-ticulièrement utiles. »

Tour d’horizon…

Les vétérinaires proposent des spécialisations consacrées aux nouveaux animaux de com-pagnie (les NAC) et aux maladies émergentes (E-Coli, etc.). Les géographes géomaticiens travaillent à l’acquisition, à la gestion et au traitement de données spatiales qui permet-tent par exemple d’améliorer la géolocalisation par satellite. Les bioingénieurs ont dans leur �����������7����������������������� �����développer l’esprit entrepreneurial essentiel &� ����������������������%�����'��� ���������civils se lancent dans le biomédical : depuis les biocapteurs intégrés aux vêtements intelligents %��������� ��������� ������������ ��� ��-sant par les implants cardiaques ou neuronaux, les applications biomédicales connaissent une croissance parmi les plus fortes dans tous les secteurs d’innovation technologique, spécia-lement en Europe et aux Etats-Unis. Pour le @��Q������� ���������� ����������� ��� ��� -lière, l’ULg sait répondre par la formation à une telle attente car « la présence d’un hôpital uni-versitaire et de centres de recherches interdis-ciplinaires comme le Giga et le Cyclotron sur le campus du Sart Tilman constitue un réel atout pour favoriser une interaction étroite entre in-génieurs, biologistes et médecins. »

Pris par un accès de curiosité (ou par nostalgie),

nous retournons parfois consulter les programmes. Et là : surprises !

Des noms ont disparu, le jeune assistant stressé se fait

désormais appeler « professeur ». On peut comprendre...

Mais que dire du foisonnement de formations,

des nouvelles options, des spécialisations ?

Les sciences humaines ne sont pas en reste

5���� V�������� ������ ���� %����������� ���herbe à pratiquer leur métier via les réseaux sociaux. En arts du spectacle, une spécialisa-tion en cinéma documentaire permet de se former à un genre en plein développement. En science politique, les étudiants appréhendent les répercussions des controverses environne-mentales, du développement des innovations technologiques et des risques sanitaires sur nos sociétés. Ou encore, l’ULg propose de devenir à ���7���%��������������������������������������������������X�����9������Y�+

Pas de politique utilitariste !

Le Recteur de l’université de Liège refuse ��� ������� ��������� ���� ���������� ����� ���mouvement de " révisionnite aiguë " : « On ne �+�/�� ���� ����� �+�/��!� ���� �� �������apportées sont nécessaires mais ne doivent pas ébranler les programmes chaque année. » Une autre dérive est à éviter : l’adéquation par-faite entre marché du travail et formation. « Ce ������ ��� �� �� ��� �������� ���������� ���une grave erreur, �%����� Z������� Q�����. Et puis l’Université est hétérogène. On y trouve ��� ��������� ���������� ��� �������� �����aussi nécessaires, très fondamentales et re-lativement peu orientées vers la préparation à une profession déterminée. Ceci dit, dans le contexte actuel, il serait tout aussi grave d’ou-����� ���� ����� ��4�$� ��� 5���� �������� ���paré pour le marché de l’emploi. »

Pierre Colpin

Nouvelles attentes : nouvelles formations

Bernard Rentier, recteur de l’ULg@bernardrentier.

A l’ULg, les étudiants ingénieurs civils apprennent à améliorer et à concevoir des technologies automobiles durables. Une attente forte de ce secteur (constructeurs comme écuries).  © ULg Houet

La société évolue, les techniques et les savoirs progressent,les demandes sont autres : nous sommes là aussi pour y répondre.

��������������� %������������&������$www.ulg.ac.be/webtv/droitgestion%����������������'�� ����������������$www.ulg.ac.be/webtv/geomatique

Droit/Gestion : une formation d’élites

en six ansPour le Pr Olivier Caprasse, doyen de la faculté de Droit, ce programme unique en Belgique répond clairement à une at-tente : « Juristes et gestionnaires doivent dialoguer, croiser leurs savoirs. Les res-ponsables du management doivent ainsi participer à la résolution de questions %�������� ����������� ��������� �������� ���situation économique des sociétés qu’il conseille et créer des montages en partena-riat avec les professionnels du chiffre. Le �����������77���������������������� ���rares disposant de cette culture interdisci-plinaire. » Accessible aussi bien à partir de la faculté de Droit que de HEC-ULg, ce master remporte déjà un vif succès : des étudiants de l’ensemble de la Belgique ont $7�������$�������$�5�!�9������;/����de la formation, les prérequis en langues nécessaires (anglais et néerlandais) ont poussé l’ULg à imposer une sélection sur dossier.

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Quand on parle de mobilité au sein d’une uni-versité, on pense souvent au programme Eras-������������������������������������������������d’étudiants vont au-delà de nos frontières et viennent de différents pays européens, mais il arrive que cette mobilité dépasse les limites de l’espace Schengen. Car en plus des échanges Erasmus, l’université de Liège propose des pro-grammes de co-diplomation. Elle a conclu des conventions de coopération pour l’organisation d’études avec des universités étrangères. Cela permet à l’étudiant participant au programme de valoriser son " échange " via l’obtention d’un diplôme supplémentaire en s’éloignant vers des destinations parfois beaucoup plus exotiques, comme le Brésil, destination inattendue de ce début d’année suite à l’adhésion de l’ULg au programme " Sciences sans frontières ".

Seule université publique complète en Belgique francophone, l’université de Liège jongle avec des étudiants, Erasmus ou doctorants, mais aussi des chercheurs qui viennent de Madrid, Paris, Dakar, et ceux qui partent à Rio, Londres ou Boston. D’année en année, elle intègre de nouveaux programmes, permettant à chacun d’y trouver son compte.

Une mobilité récompenséeCette volonté de miser sur l’internationalisa-tion et d’assurer une visibilité européenne à ses diplômés a valu à l’université de Liège l’obten-tion de deux labels d’excellence : ECTS et DS (Diploma Supplement). Le premier distingue les universités européennes qui mettent la qua-lité des procédures proposées aux étudiants mobiles au cœur de leurs préoccupations. Le second souligne la qualité de l’information qui entoure la délivrance des diplômes et la lisibi-lité de ces derniers à l’étranger. L’ULg reste à ���%����������������������������&�������������deux prestigieuses récompenses.Les Facultés aussi travaillent à la reconnais-sance de leur formation, dans leur domaine. Sans pouvoir recenser les nombreuses dé-marches entreprises, on peut citer deux exemples :- HEC-ULg, qui a obtenu l’accréditation EPAS par l’European Foundation for Management Development (EFMD) pour deux de ses pro-grammes de formation doctorale et pour son Master in Management Sciences. Cette distinc-tion récompense la cohérence et la rigueur des activités de recherche et d’enseignement.- Gembloux Agro-Bio Tech, faculté d’agrono-mie de l’université de Liège, s’est vu attribuer ������� ��������\]$$^3_$$`�������������-tion de ses programmes de formation et de leur ���������� %�����&� ��� ���������� ���� ��j����de master.

Décloisonner la recherche pour faciliter la mobilité des chercheursEn signant en 2006 son adhésion aux prin-cipes de la Charte européenne du chercheur et au Code de conduite pour le recrutement de chercheurs, l’université de Liège s’est engagée dans un processus important, en appui de sa politique d’excellence. Elle a reçu l’autorisation de la Commission européenne d’utiliser le logo HRS4R, lisez " Human Ressources Strategy for Researchers ", traduisant le fait que l’ULg s’engage à déployer sa stratégie en suivant les �����������������������������������������77����en mettant en œuvre les recommandations de la Commission européenne, de rendre l’institu-tion universitaire plus attractive pour les cher-�������������������������!��������%&���������ceux qui pourraient y venir.

Coopérer au développement'�4'�� %����� ����� ��� ������� ����������� �������� ��%���� ��� ��� ������������� '�� @������� ��été créé pour fédérer des activités en matière de coopération au développement. L’ULg pos-sède une longue tradition de coopération avec ��� ���� ��� �������� &� ���� ��%���� &� ��������mondiale. Des centaines d’initiatives, impli-quant plus de 60 pays en développement, sont menées chaque année dans les différentes Fa-�������� '����� ������ ��������|� 8��� ��%���������������� ���� ����������� ����� ���������� ��%���� ��� ������������ ��� ������� ����bourses de voyage, d’études et de stage.En leur permettant de rencontrer une autre culture au cours d’une expérience concrète à l’étranger, l’université de Liège souhaite faire de ses étudiants des citoyens du monde. Elle veut les rendre capables de s’adapter, de com-muniquer et d’interagir dans un monde de plus en plus international.

Julie Louis

UneUniversité à l’échelle mondiale

����������� www.ulg.ac.be/ international

Plus de 600 universités partenaires dans le monde, de multiples possibilités de mobilité. © ULg Houet

A HEC-ULg, 500 étudiants de 65 nationalités différentes se côtoient pour un brassage interculturel au quotidien. Séjours

Erasmus, doubles-diplômes, stages, relations privilégiées avec des universités de premier plan, autant d’opportunités internationales offertes à nos étudiants.

Le magazine américain The Scientist classait en 2009 l’ULg dans le top-10 des meilleurs centres de recherche internatio-naux pour poursuivre un post-doctorat en sciences de la vie. Une reconnaissance qui a renforcé l’internationalisation des équipes, par exemple au Giga (plus de 500 chercheurs en génoprotéomique).

Thomas Froehlicher, directeur général et doyen de HEC-Ecole de gestion

de l’université de Liège.

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�89}����� |� }����� ���� ������� ���������par l’ULg, soutenue par le programme Crea-tive Wallonia. Elle est en charge du développe-ment et du pilotage d’une plateforme ouverte de créativité qui associe le monde de l’entre-prise, le monde associatif et le monde de l’en-���������� ��� �������� ��� ��%����� �89}������������� ���� ������ ������������� &�destination des étudiants de master provenant de diverses Facultés (HEC-ULg, Gembloux, Sciences, Architecture, Psychologie, Philoso-phie et Lettres, etc.), associant également des étudiants de Gramme et de Saint-Luc en De-sign industriel. Le croisement d’expériences différentes conduit naturellement à des ré-~������������������������

Pourquoi un tel programme ? Parce que le monde change… Notre environnement socio-économique mute avec une intensité et une vi-tesse croissantes. Or la société n’est pas encore outillée pour répondre et s’adapter à ce monde constamment en mouvement. C’est pourquoi la capacité à se questionner, à transformer ces changements en opportunités passe par une démarche d’innovation au sens large, tant dans les produits ou les services que dans les modes

Les étudiants du projet ID Sity en pleine séance de problématisation. © ID-Campus

���������� ����()%*������$www.hec.ulg.ac.be/ excellence/plate-formes-transversales/id-campus/descriptif

@id_campus

”Dominique Rassenfosse-Pairoux, attachée aux relations internationales

de la Haute Ecole Charlemagne et… étudiante de master

en sciences du travail à l’ULg.

La VAE, une seconde chance d’obtenir un diplôme universitaire, d’acquérir de nouvelles compétences, de

rencontrer d’autres personnes ayant les mêmes centres d’intérêt et de valoriser mon CV.

« On les appelle des " adultes en reprise d’études " : des personnes qui viennent ou re-viennent à l’Université après une interruption d’un an au moins dans leur parcours forma-tif. Elles peuvent travailler ou non… Dans ce cas, on s’intéresse à la personne davantage qu’à la formation dans laquelle elle s’inscrit », fait remarquer Valérie Maillard, conseillère VAE (Valorisation des acquis de l’expérience) &���4'���K���������������������������� �����valoriser leur expérience professionnelle, leur permettant ainsi de s’inscrire en bachelier ou en master lorsqu’elles ne remplissent pas tota-lement les conditions d’accès.

Des adultes en bachelier ou en master« Nous comptons un nombre assez important de candidats diplômés, mais pas de l’enseigne-ment supérieur de type long, poursuit Valérie Maillard. Ils se retrouvent bloqués dans leur

Les adultes à l’Universitéévolution professionnelle. Ils cherchent une reconnaissance et souhaitent aussi acquérir la théorie liée à leur pratique quotidienne. Nous accompagnons aussi des personnes qui, pour des raisons familiales, de santé ou autres n’ont pu entreprendre des études universitaires au moment où les autres le font habituellement. Elles ressentent un " manque ". 9��� ���-taines personnes sont attirées par une matière à titre personnel, l’anthropologie par exemple, mais c’est plus rare. Le projet de reprise d’études s’articule généralement avec un pro-jet professionnel. »

Une réponse aux besoins pointus

Les candidats VAE ne représentent qu’une partie des adultes à pousser la porte de l’ULg… Pour l’année académique 2011-2012, la cellule Formation continue a traité près de 1000 dos-�����+� K�� �77���� ��4'�� �������� ���� ���-tante offre à destination de ce public : forma-tions non diplômantes, échanges de pratiques, ������������7�������������� �����

« ��������������>�����;��������� ��@QX�����fréquentés par des professionnels qui ont un diplôme de second cycle et qui viennent cher-�+��� ��� ����$������ ����� �������� ����-ter des dernières innovations ou se mettre à jour », commente Valérie Maillard.

����������� www.ulg.ac.be/ formation-continue-ulg

Quand ID-Campus a été lancé en 2010 est apparue la nécessité

d’un programme de formations transversal, ancré dans le réel et

articulé sur la créativité.

Ils jonglent entre travail, couple, enfants, loisirs… et formation.

Les adultes sont de plus en plus nombreux à venir (ou revenir)

profiter des opportunités que leur offre l’ULg. Quelles sont leurs

motivations ?

de fonctionnement, les processus ou encore les usages.La place de la créativité ? Si l’innovation est le moteur de cette dynamique, la créativité en est l’essence, suscitant des idées nouvelles que l’innovation concrétise. Ce n’est pas un don, une capacité réservée aux artistes ou à quelques élus, mais un potentiel présent chez tous les individus qui ne demande qu’à être nourri, entre autres, par la mise en place de dispositifs adéquats. Comment mettre en œuvre cette trans-disciplinarité ?�@���������%���������������-dant à un besoin en amont, et dont les résultats sont utilisés en aval, garantissant l’intégration entre l’apprentissage et le monde réel. Où accueillir de tels projets ? Dans la pla-��7������89}�������������!���������������l’état créatif par le croisement des compétences et des connaissances, et par l’expérimentation.

Ainsi, à travers son programme de formations, �89}����� ������ ���������� ���� ������-sances et compétences non traditionnellement visées au travers des enseignements classiques.

Emilie Vandermeiren et Nathalie Hosay

Stimulerla créativitépour répondre à de nouvellesexigences

}������� ��������������&���������������������������������������� �����������������������la médecine, le développement durable, etc.

Séverine Maron

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Un pôle biomédical de premier plan au niveau belge et européen, qui se singularise en Wallo-nie par cette proximité – pas seulement géo-��������+������������������������������������des chercheurs et des médecins. Mieux encore : une symbiose entre des médecins qui sont aus-si des chercheurs, et vice-versa.En quelques chiffres, ce pôle biomédical repré-������ ���� ��� `$$� ������������ ���� ��� �$$$�médecins et membres du personnel hospitalier, une vingtaine actuellement de spin-offs (dont des leaders comme Mithra Pharmaceuticals, Eurogentec, etc.) et plus globalement 42 so-ciétés biotech présentes dans l’environnement immédiat, dont de nombreuses implantées au Liège Science Park. C’est aussi le très renommé ������������������������V���X�������#$$�chercheurs) mais aussi le Centre de recherche du Cyclotron, également très réputé dans le monde pour les travaux du Coma science

« En Wallonie, ce qu’il y a ici est unique… » Le Pr Jacques Boniver, ancien doyen de la faculté de Médecine de l’ULg et figure du Télévie, évoque le site du CHU de Liège et tout ce qui gravite autour de lui. Un remarquable concentré de compétences humaines et de technologies au service des patients et de la recherche médicale du futur.

������}�������}�@�����������������������������des protéines participent également à l’excel-lence de la recherche biomédicale liégeoise, �����������������������������?���������������������������+

Une compétence cultivée depuis longtemps

Un bref détour par l’histoire de l’ULg peut en partie expliquer l’origine de cette tradition d’excellence. C’est à Théodore Schwann au ���e siècle que l’on doit la théorie cellulaire, à Edouard Van Beneden la découverte de la méiose, à Léon Fredericq le développement de la physiologie expérimentale. Et plus loin au XXe siècle, à feu Jean-Marie Ghuysen, fonda-����� ��� }�@�� ����������� ���� ���������� ���résistance aux antibiotiques déployés par les bactéries. « Mais il y a aussi cette volonté qui a toujours existé d’avoir des médecins qui fas-sent aussi de la recherche, de faire constam-ment le lien entre clinique et recherche aca-démique� <�� �%����� �������� Z������� ��� ������������ ����� ���� ������� `$� ��� �����7���� ���l’hôpital du site de Bavière, en ville, à celui du Sart Tilman, sur le nouveau campus universi-������5������������������������7 ���������-rant lesquelles il a fallu investir dans l’hospita-���������������������� �����������������������

CHU, un nouvel équilibre s’établit depuis une dizaine d’années entre les piliers de la clinique et de la recherche, comme une façon pour la médecine universitaire liégeoise de retrouver son ADN historique.

Plus de relationnel entre médecins et chercheursCela tombait d’autant mieux qu’un nouveau paradigme s’impose depuis quelques années à la médecine. On l’appelle la médecine " trans-lationnelle ". « Malgré les progrès de la re-cherche fondamentale, la médecine clinique plafonne quelque peu, explique Jacques Bo-niver. Il faut donc ramener les connaissances de base vers la clinique et voir comment elles ������� �$$����� ��������� ��;� �������par de nouvelles thérapies. Il faut faire plus de translationnel ! »Une démarche parfaitement intégrée par le j������������������������� �����������-lange de médecins et de chercheurs travaillant les uns à côté des autres, tournés vers un ob-%���7����������/�Un remarquable exemple est celui des découvertes sur la maladie de Crohn, ��� ���� �� Y��������� �� �������� ����les Prs Michel Georges et Edouard Louis », explique Jacques Boniver. Le premier est un généticien, issu de la faculté de Médecine vé-�������� X��� @��� �������� _$$`Y� �� ��� �������est médecin, chef du service de gastro-entéro-logie et hépatologie au CHU de Liège. Et c’est le Giga, et son concept de décloisonnement des recherches, qui a permis leur rencontre. Au-%��������������� �������������« On est sur la bonne voie, on saisit de bonnes opportunités », insiste le Pr Boniver, qui cite encore la décision récente de créer au CHU de Liège, avec l’aide notamment de la Wallonie, ��� }������ ������������ ��������� X}��Y�� ����société de services qui va dynamiser les inte-�������� ���������9������� ���� ���� ��%����tant d’équipes académiques que d’entreprises biotech/pharma. La médecine translationnelle est en plein boom au sein du pôle biomédical liégeois. Au-%����������%&�����������������������������thématiques, et près de 70 % des services cli-niques du CHU collaborent avec les équipes de recherche de l’ULg. Parmi les domaines d’in-vestigation prometteurs, on trouve la neurolo-���� ������������ ���� �������� �~�����������etc. Sans oublier la thérapie cellulaire pour la-quelle le CHU de Liège dispose d’une structure exceptionnelle, le LTCG dirigé par le Pr Yves Beguin étant le fournisseur de certaines lignées cellulaires pour tous les hôpitaux académiques belges.

Didier Moreau

Un pôle biomédical de médecins-chercheurs

����������� #����+����, -./���������/�������/����/-www.liegebiomed.be

@LiegeBiomed

Le site du CHU de Liège au Sart Tilman est l’épicentre d’un pôle biomédical de premier plan en Europe. © Globalview

Si une spin-off universitaire naît bien d’une idée, ce sont les synergies créées entre les mondes universitaire,

économique et entrepreneurial qui l’ancrent concrètement dans la réalité. Mithra et Uteron, toutes deux spin-off de l’université de Liège, se sont développées de cette manière et ont bâti ainsi leur succès.

François Fornieri, administrateur délégué de Mithra Pharmaceuticals,

manager de l’année 2011. www.mithra.be

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L’agriculture est au cœur d’un des plus grands �� ��������e siècle : nourrir durablement une �������� ���%����� ���� ���������� ����� ���produisant de l’énergie et des matières pre-mières destinées à la chimie verte. « Nous al-���� ����� �� ���� ��� $��������� ���modes de production si nous voulons être ca-pables de nourrir l’ensemble de l’humanité », explique le Pr Eric Haubruge, vice-recteur de l’université de Liège.Sur-consommatrice de terres, d’eau, d’énergie, de pesticides et d’engrais, l’agriculture inten-���� ������ ���� ����� ��� ��������� ��%��������fragilise l’environnement et met en péril la diversité biologique. L’agriculture de demain devra au contraire être durable, tant pour le consommateur que pour l’agriculteur. « Nos technologies actuelles doivent impérativement être relayées par des technologies permettant de produire plus et mieux avec moins », pré-cise le Pr Philippe Lepoivre, doyen de Gem-bloux Agro-Bio Tech.

Stimuler la créativité et l’innovation dans le domaine des agro-ressources}����� ���� �������� &� ���� ��%���7� ������������ ������� ����������� ��� ��4'�� ������ ��� %�������� ��� ������ ��� V�������� ���� _$^#�� Z�-tisé « Terra », il représente un investissement ��� __�#�������� �������� ��� �������� _#$� &��$$������������� ��� 7�������� ����� �����������%���� ��� ���������� �������������� 3� ���������7��������������������������������%���d’agroforesterie qui permettront de développer des solutions innovantes dans le domaine des agro-ressources et de leur valorisation. ��������'7������������������7����������technologique – sera un hall-pilote destiné à la valorisation optimale des agro-ressources. « C’est un axe prioritaire pour les recherches en agriculture et un enjeu économique et socié-tal majeur pour nos sociétés industrialisées, où les besoins alimentaires doivent être satisfaits

« Nous allons devoir modifier considérablement nos modes de production si nous voulons être capables de nourrir l’ensemble de l’humanité » (Pr Eric Haubruge). © ULg Jean-Louis Wertz

�������������� 0������1�2���%+��.��/�%�"#�� www.gembloux.ulg.ac.be

@AgroBioTech

L’université de Liège répond aux grands défis alimentaires du

XXIe siècle en investissant dans l’agriculture de demain. " Terra ",

un grand centre de recherche regroupant trois projets dans le

domaine des agro-ressources et de leur valorisation, verra le jour sur le

campus de Gembloux dès 2015.

��������;������� ������������� ��������alimentaires, pour remplacer le pétrole no-tamment », souligne le Pr Eric Haubruge. Cette plateforme rassemblera plusieurs unités de re-cherche, permettant aux étudiants, doctorants et chercheurs d’interagir et d’expérimenter de nouveaux processus de fabrication, de conser-vation, d’emballage, tout en favorisant les col-laborations avec le monde de l’entreprise. L’Ecotron, la seconde plateforme d’appui tech-nologique, est spécialement conçue pour étu-dier et analyser avec précision les interactions entre la plante cultivée et son environnement. Cet Ecotron, un des équipements les plus com-plets d’Europe, permettra aux chercheurs de maîtriser simultanément divers paramètres physico-chimiques et biologiques au niveau du sol, de la plante, de l’air.

L’agroforesterie, un modèle novateur dans nos régionsLes recherches menées dans ces deux centres d’appui technologique seront complétées par

Développer un nouveau modèle d’agriculture pour nos régions

Le génie génétique au service des éleveurs wallons

9�� ���������������+$�$ ��������������� ������� Z�������� ������������� �����������d’un animal - en termes de productivité, de qualité ou de fertilité - sont autant d’avancées signi-���������������� ��������/$�������������$$����� �����������;�$�������!��La génétique animale et la génomique sont au cœur des préoccupations de l’unité de recherche thématique « génétique » au Giga de l’université de Liège, dirigée par le Pr Michel Georges. ��������� �������$���� �����������$��� �������������;����������������/��;��������un des pionniers de la génétique des caractères complexes. Il est notamment l’auteur de mé-�+� ��� � �������� ���/Z����������4���� ���������$������������������������������maladies génétiques, mais également des caractéristiques complexes comme la croissance des muscles (Piétrain, Blanc-Bleu, etc.) et la production de lait chez les bovins. Q.Z.

��� �������� ��%��� &� ����������� ���� ����� ������ �������� 3� �#� ��������� ��� ������� ���������� &�proximité du campus, seront dédiés à une re-cherche novatrice en matière d’agroforesterie : « L’agroforesterie sera une de nos priorités en matière de recherche. Nous allons associer aux grandes cultures traditionnelles de nou-velles plantes cultivées à haut potentiel de va-lorisation et des espèces ligneuses », conclut le Pr Eric Haubruge.

Quanah Zimmerman

Bruno Parmentier, directeur honoraire de l’Ecole supérieure d’agriculture d’Angers

et titulaire de la Chaire Francqui 2012 à Gembloux Agro-Bio Tech – ULg

Pour faire face à l’augmentation de la population, il va falloir réinvestir massivement dans l’agriculture. Et

nous allons avoir besoin de scientifiques de haut niveau capables de travailler en symbiose avec les agriculteurs pour réinventer un modèle alimentaireglobal.

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La performance énergétique et environnemen-tale des bâtiments est au cœur des recherches au campus d’Arlon, siège du département des sciences et gestion de l’environnement de l’uni-versité de Liège. Deux unités de recherche se consacrent à cette thématique, chacune avec un ������������������� ���3�������������������la simulation numérique de systèmes énergé-tiques innovants, pour l’une ; la réglementation sur la performance énergétique, pour l’autre.

L’unité de recherche BEMS (Building Energy Monitoring and Simulation) réalise ses expé-rimentations au sein du laboratoire. Philippe André, coordinateur de l’équipe, explique : « Le système utilise exclusivement des sources d’énergies renouvelables, via des capteurs solaires thermiques et photovoltaïques ainsi qu’une pompe à chaleur réversible (qui chauffe ��� ����� �X!� ��� ������ �� �� ��������� ���-

Une des particularités du campus d’Arlon est le Laboratoire Jacques Geelen, un bâtiment en bois construit en 2003 qui ressemble, vu de l’extérieur, à une habitation. Entièrement destiné à l’expérimentation scientifique, il abrite un équipement énergétique singulier.

gurations expérimentales, il sert de support à de nombreux projets de recherche. Le bâti-ment abrite aussi une chambre climatique qui peut être soumise à des conditions de test va-riables. Il est donc constamment suivi par des instruments de mesure. » Cette infrastructure a permis la conception du système de chauffage ����������\@5'��!���������%��������������-cialisé par la spin-off du même nom.

Une spécialité : l’énergie solaire L’équipe BEMS participe, avec sept autres par-�����������������&������%������������%���7�����de mettre au point un réacteur de stockage de l’énergie solaire basé sur une réaction thermo-chimique. Ce procédé consiste à immobiliser l’énergie solaire dans un réacteur chimique et à la restituer ensuite en déclenchant la réaction inverse. Le laboratoire renferme aussi une ins-tallation test de climatisation solaire – produc-tion de froid avec l’énergie solaire qui répond à un besoin énergétique grandissant, notam-ment en raison du changement climatique.

Les chercheurs conseillent les acteurs de la constructionL’unité de recherche EnergySuD (Energy & Sustainable Development) prend en charge la partie réglementation. L’équipe assure une fonction de " Facilitateur PEB " pour la Wal-

lonie : elle informe les professionnels de la construction (architectes, bureaux d’études, entrepreneurs) et les accompagne dans la mise en pratique de la réglementation sur la perfor-mance énergétique des bâtiments (PEB). En-���!��8� ���� ����� ������������9}��� ������PEB " dans le cadre de l’élaboration du Certi- ���������7��������������������������� ����obligatoire lors de la vente ou de la location d’un logement.

La rénovation énergétique en quête d’innovationDans le cadre du plan Marshall, EnergySuD ������� ���� ��%���� ��� ���������� �����7�� &� ���������������������������'����%���Q���_$_$�rassemble les acteurs de la construction au-tour de deux chantiers de rénovation à Seraing. Jean-Marie Hauglustaine, directeur d’Energy-SuD, précise : « Les chantiers font l’objet d’une évaluation énergétique et environnementale avant, pendant et après la rénovation. L’ob-jectif majeur de Reno2020 est de développer et mettre en œuvre des composants industria-��$�� ��� �� �$ ���� ��� ��]�� ���� �$������et d’en optimiser les performances, tant éner-gétiques qu’environnementales. » De plus, la préfabrication réduit les délais d’intervention grâce à l’association maîtrisée des composants et de leurs connexions.

Des économies aussi au Sart TilmanDepuis six mois, une installation basée sur la combustion de pellets de bois alimente en chauffage et en électricité les bâtiments du Sart Tilman à Liège (ULg et CHU). Cette ins-tallation dite de " cogénération biomasse " ré-pond à 70 % des besoins en chaleur du campus. L’Université, qui réalise là un grand pas vers la ������������ ��������� �������������� ��~�-���� ���������� &� ���� ��%���� ����������� ���laboratoire d’Arlon pour atteindre de nouveaux ��%���7������������������������������ ����

Sara Verhelpen

Des bâtiments moins énergivores

���������������������/���/������������������!�2����*������3��������%�"#�� www.campusarlon.ulg.ac.be

���������������$ www.ulg.ac.be/webtv/ arloncampus

Le Laboratoire Jacques Geelen à Arlon Campus Environnement.

On peut tergiverser. On peut décider à court terme, attendre les autres. On peut tourner le dos à la problématique

du réchauffement climatique. Mais on ne négocie pas avec la physique de l’atmosphère.

Pierre Ozer, chercheur en sciences

et gestion de l’environnement (Arlon Campus Environnement de l’ULg).

Un label vert pour les festivals

Pour encourager les organisateurs à ré-duire l’impact environnemental des festi-vals, des spécialistes en environnement de l’ULg, autour de Joseph Smitz, ont élaboré le label " Green & Responsible Event ". Les Francofolies de Spa ont reçu ce label en 2011, et la prochaine édition en juillet sera à nouveau " éco-responsable ".

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« 2012 verra la naissance de la 100e spin-off de l’ULg <�������%�������������������������������������7���� K��������94'��� 4�� ����� ���������������������������^�#$$���������������������^#$�������������77�������77�����������������rythme de quatre à six nouvelles entreprises �����������~����������Z����������&������������comme Eurogentec (biotech), Samtech (in-génierie) ou encore Mithra Pharmaceuticals (santé féminine), le modèle ULg est reconnu ������������������������7 ���������������-rant précise : « Notre succès résulte de notre capacité à agréger un ensemble d’outils pro-fessionnels, permettant d’accompagner un projet depuis sa détection dans le labo jusqu’à sa valorisation, en passant par sa protection intellectuelle, la prise éventuelle de brevets, la réalisation du plan d’affaires, la formation du chercheur à la gestion, l’activation des réseaux ��������������� ���� �������$/���;����des business angels, la gestion de licences et de royalties, etc. »

Un essaimage partout en Wallonie���������7����K��������94'������������������plus de 20 ans avec l’Union wallonne des en-treprises et la Chambre de commerce et d’in-dustrie pour aider au redéploiement de l’acti-�����������������������������������%��������les compétences universitaires en de multiples points de la Wallonie. « Nous encourageons fortement nos spin-offs à travailler avec d’autres entreprises, d’autres partenaires et d’autres universités. L’ULg est l’université qui dissémine le plus ses compétences, en Wallo-nie mais aussi dans des régions transfronta-lières », explique Michel Morant. Gembloux Agro-Bio Tech et le Campus Envi-ronnement à Arlon, intégrés désormais à l’ULg, ne sont pas pour rien dans cet essaimage ré-gional. La Faculté de Gembloux compte huit ��9�77�� ��� ������ ���� ���������� Z�������� X���d’Achêne), verra bientôt Gesval (société gérant les participations de l’ULg) entrer dans son

Wallonia Space Logistics (WSL) dans le Liège Science Park : plus qu’un incubateur de jeunes pousses techno-logiques, une communauté d’entrepreneurs. www.wsl.be © www.jonathanberger.be

La Wallonie mise sur la collaboration entre les universités et les entreprises pour booster les

projets innovants dans la région, y créer de nouveaux emplois et changer son image. C’est

toute la philosophie d’action du plan Marshall et des pôles de

compétitivité. Une philosophie qui repose sur des " fertilisations

croisées " dont l’ULg peut attester les atouts, elle qui est pionnière

en ce domaine en Wallonie et aujourd’hui la plus active en termes de création d’entreprises spin-offs.

capital. Sur le campus arlonais, trois spin-offs ����������%�����\��������X�����������������Y��Opal Systems (chauffage innovant par le sol) et Astrea (traitement des eaux résiduaires - les �������9��������������Y������������7����������d’une équipe de valorisateurs sur place. Ces implantations permettent d’être au plus proche des besoins en multipliant les contacts avec

Un carrefour d’innovations en Wallonie

Liège Créative

Les rencontres les plus inattendues sont souvent à l’origine des idées nouvelles à valoriser. C’est le constat de départ de «Liège Créative», forum de rencontres-conférences entre économie, recherche et culture, prônant la créativité, l’innova-tion et l’entrepreneuriat. Deux à trois ren-dez-vous sont proposés chaque semaine, ouverts (sur inscription) aux publics pro-fessionnels, aux étudiants, etc.

les partenaires locaux. En province de Luxem-���������4'�����������������������������������������������������������V�����}KQ������������avec lequel d’ailleurs Eurogentec prépare une spin-out.La région liégeoise est loin d’être le seul port d’attache des spin-offs de l’ULg. Avec l’uni-versité de Namur, l’ULg a développé Nanocyl à Sambreville, un des leaders internationaux de la production de nanonotubes de carbone. @�� ������������!��X���������&��������&��-frasons) est basée en région namuroise. N-Side (méthodes innovantes d’aide à la décision) est ������9�77����%���������� ��4}'���������&�Louvain-la-Neuve. En Flandre, l’ULg est partie prenante d’Okapi, une spin-off internationale spécialisée dans la lutte contre les infections virales chez l’animal.'���������������������������� ������������-ment dans le carnet d’adresses des collabora-tions de l’ULg (UCB, GSK, AGC, ArcelorMit-tal, TechspaceAero, etc.), ainsi que les centres de recherche et d’expertise comme Multitel et Materia Nova à Mons, Cenaero à Gosselies ou Celabor (Herve) et Centexbel (Verviers). Ces multiples partenariats, parmi tant d’autres, ���������� &� ��4'�� ��� %����� ��������� �����j��� ������������ ������������ ��� ��� ��%����technologiques au service de la Wallonie.

Didier Moreau

Carl Mestdagh, Groupe Mestdagh, actionnaire de Kitozyme s.a.

www.kitozyme.com

La spin-off Kitozyme issue des labos de l’ULg repose sur des procédés innovants et naturels. Nous sommes convaincus

de son haut potentiel de croissance.

�����������������(��������3���������%�"#�� www.interface.ulg.ac.be

#����*������2������ ����������������$www.liegecreative.be

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Récemment, en 2010, l’université de Liège a installé un nouveau télescope dans le désert d’Atacama, au Chili. " Trappist " – c’est le nom de l’instrument – est muni d’une caméra " der-nier cri ", avec un détecteur CCD extrêmement sensible, qui voit dans le visible et le proche

Le spatial est autant une tradition qu’un atout pour la région. C’est l’un des secteurs qui illustre le mieux la complémentarité des missions de l’ULg : former, chercher, innover.

infrarouge. La caméra (associée à une roue) ���������������� ����������������������������������������������� ����������������������Nasa pour l’analyse de l’enveloppe gazeuse des comètes. Commandé à distance depuis Liège, le télescope constitue un outil de haute valeur ����� �����������������������������������������également à l’étude de la chimie des comètes. Le spatial est un point fort de l’ULg depuis longtemps. Bien avant les lancements des pre-����� ��������� ���������� ��������!����� ���l’ULg – appelé " Observatoire de Cointe " – eut un rôle pionnier en mettant l’Europe à la mode de la spectroscopie dans l’ultraviolet et l’infra-rouge.

Une expertise à large spectre��� !� �� #$� ���� ��%&�� ���� ����������� ������� ��-pédiaient au-dessus de l’atmosphère leurs pre-miers instruments à bord de fusées-sondes. Puis, avec le satellite européen d’astronomie TD-1 autour de la Terre, ils se lancèrent dans l’odyssée européenne de l’espace et se dotèrent, pour les besoins de la cause, d’un premier si-mulateur sous vide à l’origine du célèbre Centre spatial de Liège (CSL) au Sart Tilman (voir ci-contre).Dans le même temps, durant les années 60, le Laboratoire des techniques aéro-spatiales (LTAS) prenait de l’envergure au sein de la faculté des Sciences appliquées tandis que le Département astrophysique, géophysique, océanographie élargissait ses horizons sur l’en-

vironnement céleste et terrestre. L’étude de notre étoile, la connaissance du phénomène des aurores, la modélisation du climat, la ther-modynamique de l’environnement, la décou-verte de mirages gravitationnels, la détection des exoplanètes, la compréhension de l’Uni-vers dans les hautes énergies, etc. constituent ������������%������������������������������'��traitement de l’image est également un point fort comme en témoigne le Laboratoire optique Hololab. Ce n’est donc pas un hasard si, parallèlement aux recherches, l’ULg organise des formations extrêmement poussée dans le domaine. Pas moins de cinq masters sont proposés : le master ingénieur civil en aérospatial ; le master ingénieur civil-physicien (spéciali-

sation en technique spatiale) ; le master en sciences spatiales * ; le master en sciences géographiques (orienta-

tion géomatique et géométrologie) * ; le master en sciences géographiques (orienta-

tion générale-géomatique au service du déve-loppement territorial) *.

*Uniques en Belgique francophone

Patricia Janssens et Théo Pirard

Espace sans frontières

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La spin-off de l’ULg Amos a conçu les télescopes auxiliaires du VLT qui équipent l’Observatoire européen austral dans le désert de l’Atacama, au Chili. www.amos.be © ESO G. Hüdepohl atacamaphoto.com

Centre spatial de Liège

Le CSL est mondialement reconnu pour observer les étoiles, notamment le Soleil. La Nasa qui prépare – pour un lancement en 2018 – la sonde d’exploration Solar Probe Plus appelé à s’approcher à 6 mil-lions de km de notre astre solaire, a fait appel à son expertise. Pierre Rochus, di-�������� ��������� �� ����� �������� ��la mise en œuvre de l’instrument " Wide Field Imager for Solar Probe plus " de l’US Naval Research Laboratory. Cet équipe-ment servira à prendre des vues à très grand champ, d’une grande résolution, de la couronne interne du Soleil.

Avec l’Institut d’astrophysique et le Centre spatial de Liège, l’ULg est un partenaire historique de l’aventure

spatiale européenne.

”Frank De Winne, astronaute.© ESA

Mission Oufti-1 pour les étudiants

ingénieurs

La faculté des Sciences appliquées de l’ULg a entrepris avec les étudiants le programme " Oufti " (nom à la résonance bien liégeoise…) de réalisation de Cube-sats de plusieurs kilogrammes. Ces nano-satellites peuvent remplir des missions low cost en science et technologie avec des équipements micro-miniaturisés. Sous la conduite d’Amandine Denis, une équipe d’étudiants de l’ULg, de l’Institut Helmo-Gramme, de la Haute Ecole de la Province de Liège Isil et Inpres et de l’Ecole centrale �������������������������������� ����kg. Ce nano-satellite servira de relais spa-tial de communications numériques entre radio-amateurs. Oufti-1 devrait être prêt pour un lancement envisagé au début de l’année 2013. Des négociations via l’Insti-tut Von Karman sont en cours pour qu’il soit mis en orbite, en même temps que deux autres Cubesats belges, avec le vol de démonstration d’une version améliorée du missile russe Shtil qui sera tirée d’un sous-marin nucléaire dans la mer de Ba-rents.

����������� www.csl.ulg.ac.be

����������� www.oufti.ulg.ac.be