Maison DépartementaleANNEXE 1 des Adolescents de Loire ...ealamome.pw/WordPress3/wp-content/uploads/2015/02/... · ANNEXE 1 >>> 2012 Rapport d’activité >>> Maison Départementale

ANNEXE 1

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Maison Départementaledes Adolescents

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Rapport d’activité 2012 –GIP MDA 44 /Assemblée Générale Mai 2013 3/51

SOMMAIRE

1 LA MAISON DÉPARTEMENTALE DES ADOLESCENTS ........................ 4

1.1 La structure et son évolution ...................................................................... 4

1.2 Les missions générales ................................................................................ 5

2 LES RESSOURCES DE L’ANNÉE 2012 ..................................................... 8

2.1 Moyens humains .......................................................................................... 8

2.2 Moyens financiers ...................................................................................... 10

3 POINT GÉNÉRAL SUR L’ACTIVITÉ 2012 ............................................. 11

3.1 Activité adressée aux jeunes et aux parents .......................................... 11

3.2 Activité adressée aux professionnels ....................................................... 27

3.3 Les formations des personnels de la MDA .............................................. 35

4 LES GROUPES RESSOURCES SAINT-NAZAIRE/PAYS DE RETZ ... 36

5 AUTRES ACTIONS, ÉVENEMENTS DE L’ANNÉE… ............................. 38

6 LES ORIENTATIONS DE TRAVAIL POUR 2013 .................................. 39

LES ANNEXES …...…………………………………………………………..… 41

4/51 Rapport d’activité 2012 –GIP MDA/Assemblée Générale Mai 2013

1 LA MAISON DÉPARTEMENTALE DES ADOLESCENTS

1.1 LA STRUCTURE ET SON ÉVOLUTION

La Maison Départementale des Adolescents est gérée par un Groupement d’Intérêt Public (GIP)selon sa convention constitutive en date du 4 juin 2006, renouvelée en septembre 2012 (annexe 1).Les modifications principales portent sur sa durée portée à 15 ans et sur les contrats de travail despersonnels qui deviennent pour la majorité d’entre eux des CDI de la fonction publique,conformément à la règlementation en vigueur.

Comme le stipule l’article 1er de la dernière convention constitutive, « Le Groupement d'IntérêtPublic est constitué entre :

l'État, représenté par le Préfet du Département de LOIRE-ATLANTIQUE, Préfet de la Régiondes PAYS DE LA LOIRE, 6 quai Ceineray, BP 33515, 44035 Nantes Cedex 1s

le Rectorat de l’Académie de Nantes, représenté par le Recteur, 4 rue de la Houssinière, BP72616, 44326 Nantes Cedex 3 –Administration déconcentrée de l’État,

le Département de Loire-Atlantique, représenté par son Président, Hôtel du département, 3 quaiCeineray, BP 94109, 44041 Nantes Cedex 1 –Collectivité territoriale

la Ville de Nantes, représentée par le Maire, 2 rue de l’Hôtel de Ville, 44094 Nantes Cedex 1 –Collectivité territoriale

La Région des Pays de la Loire, représentée par son Président, Hôtel de Région, 1 rue de laLoire, 44966 Nantes Cedex 9 –Collectivité territoriale

la Communauté Urbaine Nantes Métropole, représentée par son Président, 2 cours du Champde Mars, 44923 Nantes Cedex 9 –collectivité territoriale

le Centre Hospitalier de Saint-Nazaire, représenté par son directeur, 89 boulevard de l’Hôpital,BP 414, 44606 Saint-Nazaire Cedex - Établissement public de santé

la Ville de Saint-Nazaire, représentée par le Maire, place François Blancho, BP 416, 44606Saint-Nazaire Cedex –collectivité territoriale

Il est rappelé que le Centre Hospitalier et la ville de Saint-Nazaire ont rejoint le Groupementd'Intérêt Public suite à l’ouverture en 2010 de l’antenne de Saint-Nazaire/Pays de Retz.

Le siège social du GIP dénommé « Maison Départementale des Adolescents » s’est déplacé encours d’année suite au déménagement de la MDA en novembre 2012. Il est aujourd’hui situé au 7rue Julien Videment à Nantes.

Le Conseil d’Administration est ainsi composé en 2012 :

Collège Conseil Général

M. Gérard ALLARD - Président

M. Jean-Luc BESNIER Mme Michelle MEUNIER

M. Pascal BOLO M. Gilles PHILIPPOT

Mme Annaig COTONNEC M. Jean-Michel TOBIE

M. Patrick GIRARD M. Marcel VERGER puis M. Michel NEVEU

M. Daniel DENIS (personne qualifiée) M. Daniel PIARD (personne qualifiée)

Rapport d’activité 2012 –GIP MDA 44/Assemblée Générale Mai 2013 5/51

Collège État

M. le Préfet ou son représentant M. le Directeur Départemental de la CohésionSociale

M. le Recteur d’Académie M. le Directeur Départemental de la ProtectionJudiciaire de la Jeunesse

M. le Directeur Général Adjoint de la CaissePrimaire d'Assurance Maladie de Nantes

M. le Directeur du Centre Hospitalier de Saint-Nazaire

Collège autres membres :

Ville de Nantes

Mme Johanna ROLLAND Mme Aïcha BASSAL

Communauté Urbaine Nantes Métropole

Mme Catherine ESNEE Mme Abbassia HAKEM

Région Pays de Loire

Mme Hédia MANAI-BAUCHET Mme Catherine PIAU

Ville de Saint-Nazaire

Mme Marie-Christine BAUDET M. Pascal GRANGE

1.2 LES MISSIONS GÉNÉRALES

Les missions confiées à la MDA sont inchangées depuis la révision de la Convention Constitutivede septembre 2012 et restent conformes au cahier des charges des MDA de 2005.

Ainsi, la Convention Constitutive du GIP stipule :

« L’objet de la Maison Départementale des Adolescents est d’apporter une réponse de santé, et,plus largement, de prendre soin et d'accompagner des adolescents en leur offrant les prestationsles mieux adaptées à leurs besoins et leurs attentes, de fournir aux adolescents des informations,des conseils, une aide au développement d’un projet de vie, de favoriser l’accueil en continu parles divers professionnels, de garantir la continuité et la cohérence de l’accompagnement, deconstituer un pôle ressources pour l’ensemble des acteurs concernés par l’adolescence, ens’appuyant sur le réseau déjà existant.

Trois grandes missions lui incombent :

Recevoir les adolescents et/ou leurs familles pour des demandes et besoins très variés,allant de problématiques psychologiques importantes à des questions d’orientationsscolaires ou sociales, accompagner l’adolescent et sa famille vers des prises en chargeextérieures ou initier de nouveaux modes de prise en charge pour des cas qui n’ont pastrouvé de réponses adéquates. Des actions spécifiques seront menées afin de faciliter


l’accès des adolescents et de leurs familles vivant dans les quartiers prioritaires de lapolitique de la ville.

Fédérer, animer et former le réseau des professionnels de l’adolescence du Département.Impulser une réflexion et développer ou participer à des actions de prévention dans lechamp de la santé.

Être un centre de ressources et d’informations pour tous et un centre de rechercheépidémiologique».

Comme évoqué lors du rapport d’activité précédent, un processus d’évaluation s’est initié en2012. La décision a été prise d’évaluer « le chemin parcouru et les services rendus par la MDA »depuis son ouverture et de « penser ses perspectives et les évolutions qui seraient nécessaires pourêtre encore au plus près des adolescents et de leurs besoins de soin ».

Un appel d’offre a été réalisé en début d’année 2012 et la commission a choisi de confier cettemission à l’École des Hautes Études en Santé Publique et plus particulièrement au laboratoire dePatricia Loncle, politiste, spécialiste des politiques publiques en faveur des jeunes et membre duConseil scientifique de l’Association Nationale des MDA (ANMDA).

Le projet initial conduisait à organiser la restitution de cette évaluation en fin d’année 2012 maisle retard au démarrage à reporter cette restitution au premier semestre 2013.

Une décision de déménagement des locaux de la rue Racine avait été également prise en find’année 2011. Ce déménagement s’est réalisé début novembre pour une location plus durable au 7rue Julien Videment, après une période de transition de 5 mois dans les locaux du musée Dobrée,fermé au public pour rénovation.Ce déménagement devrait permettre de réduire les coûts de location estimés élevés de la rueRacine mais surtout de permettre une meilleure lisibilité et donc accessibilité aux jeunes et auxparents notamment de l’agglomération nantaise.Il est à souligner que les travaux d’aménagement ont été réalisés grâce à la dotation « d’aide audémarrage » reçue à l’ouverture de la MDA en 2006 et non entièrement consommée. Le montantdes travaux d’environ 300 000 €, supérieur au solde de la dotation, nous a conduit à solliciter uneaide auprès de la fondation HPHF, dites des « pièces jaunes ». Un dossier est en coursd’instruction et nous aurons la réponse en mai 2013.

Dans le cadre de sa mission départementale et son souci de s’adresser à l’ensemble des habitantsde la Loire-Atlantique, la MDA porte depuis 2 années avec l’ensemble des partenairesinstitutionnels des territoires de Blain-Châteaubriant-Ancenis un projet dénommé Dispositifmobile d’accompagnement des jeunes (DMAJ). Pour rappel, celui-ci porte sur la mise en œuvrede plusieurs axes :

Une équipe mobile pour aller à la rencontre des jeunes et des parents en grande difficultéet précarité rendant impossible un déplacement vers les structures d’aide,d’accompagnement et/ou de soin.

3 groupes-ressources pluri institutionnels et pluri professionnels à disposition des acteursde l’adolescence formés à l’identification et au repérage des conduites à risquesadolescents, et dédiés à une ou plusieurs communautés de communes.

Une offre de formations concernant les pratiques/problématiques de l’adolescence.

En décembre 2012, nous avons enregistré avec beaucoup de satisfaction l’accord de financementde l’Agence Régionale de Santé à hauteur de 150 000 €. Ce financement pour une enveloppeglobale prévue à environ 300 000 €permet d’envisager de démarrer ce projet dans de bonnesconditions et de faire en sorte que les partenaires puissent également s’y engager pleinement.


En partenariat étroit avec le CHS de Blain qui reçoit les fonds, non pas au titre direct dedéveloppement des MDA, mais de la part santé mentale des MDA, la MDA organisera trèsrapidement un comité de pilotage qui aura pour objectif de rendre ce dispositif opérationnel à larentrée de septembre 2013 (recherche de locaux et recrutement notamment).

Pour ce qui concerne l’accueil des jeunes et des parents, si nous avons constaté une forteprogression de fréquentation entre 2009 et 2011, l’activité à Nantes s’est stabilisée (seulement 3 %d’augmentation), fort heureusement. Par contre Saint-Nazaire enregistre une très forteaugmentation de 40 % entre 2011 et 2012.Les temps supplémentaires de psychologue et de psychiatre ont permis, pour l’immédiat, deprendre en compte cette hausse de fréquentation.


2 LES RESSOURCES DE L’ANNÉE 2012

2.1 MOYENS HUMAINS

En dehors de la stabilisation des postes existants par le passage en CDI conformément aux règlesdes contrats de la fonction publique et à la nouvelle Convention Constitutive du GIP/MDA 44,seuls les moyens de l’antenne ont évolué entre 2011 et 2012.L’équipe de Saint-Nazaire a été renforcée par un temps de psychologue par convention avecl’association d’addictologie « La rose des vents » (4 heures par semaine) ; et depuis débutnovembre 2012, une convention avec le CH de Saint-Nazaire nous permet de bénéficier d’unedemi-journée hebdomadaire de psychiatre.L’équipe de Nantes est inchangée.

L'équipe salariée (10,25 E.T.P)

NOM FONCTION STATUT

COTTIN Patrick Directeur Contractuel non titulaire de lafonction publique - CDI

ALAMOME Elise Animatrice Multimédia Contractuel non titulaire de lafonction publique - CDI

BURBAN Bruno Accompagnant social Détachement (CDEF)

CHIBRAC Mélanie Accompagnantesociale

Contractuel non titulaire de lafonction publique - CDI

LE PEN Yanna Animatrice Contractuel non titulaire de lafonction publique - CDI

MORIN Nicole Assistante dedirection


PICOT-GUIAVARC'HHélène

Animatrice Détachement (Mairie Carquefou)

CHEVALIER Mathilde Accompagnantesociale

Contractuel CDD, remplacementcongé maternité de MélanieCHIBRAC

Équipe de l'antenne de Saint-Nazaire/Pays de Retz

BODIN Mikaël Accompagnant social Contractuel non titulaire de lafonction publique - CDI

LERAY Lucie (0.80 ETP) Accompagnantesociale



DESMAS Isabelle (0.70ETP)

Secrétaire Contractuel non titulaire de lafonction publique - CDD

POITOU Pierre (0.75 ETP) Coordinateur clinique Contractuel non titulaire de lafonction publique - CDI

Les intervenants spécialisés

NOM FONCTION. E.T.P STATUT ETS D'ORIGINE

PICHEROT Georges Pédiatre –coordonnateurmédical

0,50 Mise àdisposition

CHU Nantes

POITOU Pierre Psychologue 5h

ROBERT Karine Psychologue 15h

Mise àdisposition

École desParents et desÉducateurs

VENISSE Jean-Luc

TAMALET Isabelle

CHASSEVENT Anne

Chef de service

Psychologue

Psychiatre


Espace Barbara- CHU Nantes

LEFEVRE Véronique Psychologue 4h Mise àdisposition

La Rose desvents

DE LAVAU Francine Infirmière scolaire 0,50 Mise àdisposition

ÉducationNationale

BOCHER Rachel

MAILLET Benoît

Chef de service

Psychiatre


Unité-EspaceCHU Nantes

HAULLE Christian

LEMANAC'H Laëtitia

Chef de service

Pédopsychiatre

3h Mise àdisposition

CH StNazaire

L'accueil de stagiaires

Comme chaque année, nous avons été sollicités par de nombreuses demandes de stage.

Nous y répondons favorablement autant que possible. Les personnes ci-dessous ont pu bénéficierd’un temps de stage à la MDA. Nous ne faisons pas apparaître les personnes venues découvrir laMDA pour une ou deux journées, trop nombreuses.

PRENOM - NOM FORMATION PERIODE 2012Marie HOCHARD Préparation au concours d’entrée à

l’école du secteur socialDu 9 janvier au 10 février (5semaines)

RaphaëlleJEANMOUGIN

Éducateur spécialisé 2ème et 3ème année De février 2011 à mars 2012(28 semaines)

AlineDESROUSSEAUX

DIU addictions et société Avril (1 semaine)


Claire ROBLES Éducateur spécialisé 2ème année D’octobre 2011 à avril 2012(24 semaines)

Elodie HUARD Master2 psychologie clinique D’octobre 2011 à avril 2012(120 jours)

Manon BOUCHER Chargée d’accompagnement social etprofessionnel

Juillet (2 semaines)

Julie FONTENEAU Éducateur spécialisé 3ème année De septembre à mai (9mois)

Claire LE MAGOUROU Licence 3 psychologie Du 21/11/12 au 20/02/2013

2.2 MOYENS FINANCIERS

Le budget de la MDA est principalement composé des participations des collectivités territorialessignataires de la Convention Constitutive.Quelques recettes supplémentaires sont liées à des réponses à des appels à projets (Fondation deFrance par exemple).Les valorisations des postes mis à disposition par les partenaires engagés au sein de la MDA etconstituant ainsi ce que nous nommons le réseau interne sont inscrites dans ces recettes : le CHUde Nantes, l’Éducation Nationale, l’École des Parents et des Éducateurs et la Ville de Saint-Nazaire.

Tableau récapitulatif de ces participations :RECETTES en €SOURCES DE

FINANCEMENTS 2012 (année de fonctionnement) 2013 (prévisionnel)Conseil GénéralCHU de Nantes (valorisation destemps mis à disposition)Centre Hospitalier Saint-NazaireDotation Réseau (FIQCS)Ville de NantesCommunauté UrbaineÉcole des Parents et des Éducateurs(valorisation des temps mis àdisposition)Éducation Nationale (valorisationdes temps mis à disposition)Ville de St Nazaire (valorisation dela mise à disposition de locaux)CNASEAConseil RégionalFondation de FranceAutres subventionsProduits exceptionnelsADPS (mise à dispo personnel facturé)Quote-part d’investissement

150 000~ 150 000

150 000106 00066 12862 872

~ 28 000

~ 25 000

~ 15 000

11 01610 39313 00026 3732 500

10 934

200 000~ 150 000

153 000110 00070 00070 000

~ 28 000

~ 25 000

~ 15 000

22 000

12 00011 000

TOTAL avec valorisation destemps et locaux mis à disposition

~ 827 216 ~ 866 000

TOTAL sans valorisation destemps et locaux mis à disposition

609 216 648 000


3 POINT GÉNÉRAL SUR L’ACTIVITÉ 2012

Le rapport d’activité de la MDA distingue 3 catégories d’activités : Activité en direction des adolescents fréquentant la MDA, jeunes ou parents, Activité des professionnels du réseau de la MDA, Activité de formation adressée aux professionnels et au « grand public ».

3.1 ACTIVITÉ ADRESSÉE AUX JEUNES ET AUX PARENTS

À partir de l’ensemble des données statistiques que nous relevons au fil des rencontres avec lesjeunes et leurs parents, nous mettons en exergue quelques unes de ces données et renvoyons lelecteur vers le site de la MDA pour en avoir l’intégralité.

Nous avons un regard sur l’activité de Nantes et l’antenne de Saint-Nazaire/Pays de Retz, sur labase de notre mission d’accueil généraliste de jeunes (ou de parents de jeunes). La fonction desaccompagnants sociaux est ainsi d’aider les jeunes et leur famille à mieux évaluer et mieuxcomprendre les soucis rencontrés. Les réunions cliniques, chaque semaine permettront à partir dece « recueil d’informations » de proposer un projet d’accompagnement de notre « réseau de soinexterne » ou de les orienter vers le « réseau de soin interne » que constitue l’ensemble de nospartenaires, pour un accompagnement que nous appelons médico-psycho-social.

Accueil téléphonique

Comme déjà souligné, l’accueil téléphonique à la MDA a vocation à apporter une aide pourorienter les personnes qui appellent vers le réseau interne ou externe de la MDA. De la mêmemanière que nous avons pensé le site Internet, il s’agit de donner une information si la demandequi nous est faite est précise et de proposer de venir à la MDA dans les autres cas.

Nous enregistrons près de 750 appels concernant des situations de jeunes, dont un peu plus de 250pour l’antenne de Saint-Nazaire/Pays de Retz.On constate cette année un équilibre des jeunes concernés par les appels entre les garçons et lesfilles, 50,8% sont des garçons et 46,9% des filles, ce renseignement n’étant pas toujours précisépar l’interlocuteur dans 2,3%.

Comme chaque année, quand ce sont les parents qui appellent, 86 % de ces appels proviennent desmères. La première raison des appels concerne des soucis rencontrés par le jeune ou sa famille(83%), l’autre raison est une demande d’informations générales ou de découverte de la structure(16%), (1% non renseigné).


Accueil physique

Accueil global du public (tous passages cumulés)

Il y a eu 3321 passages à la MDA durant l’année 2012, (2441 à Nantes 880 à Saint-Nazaire) ce quicorrespond à une file active (situations distinctes de jeunes au cours des 12 derniers mois) de 996,dont 708 à Nantes et 277 à Saint-Nazaire.Les nouveaux au cours de l’année sont au nombre de 556 pour Nantes (+ 3 % // 2011) et de 224pour Saint-Nazaire (+ 38 % // 2011).

Nos inquiétudes à Nantes par rapport à la poursuite de la forte augmentation d’activité à Nantesentre 2009 et 2011 (+ 39 %) marquent un pas. Les fréquentations mensuelles nous indiquent quel’année avait commencé avec une hausse lors des 3 premiers mois puis une baisse pour les 4 moissuivants et une stabilisation sur la fin d’année. Pour autant, les effets craints par nos deuxdéménagements consécutifs ne semblent pas devoir être confirmés.Pour ce qui concerne Saint-Nazaire, il est trop tôt pour tirer des enseignements de cetteaugmentation, qui sera à surveiller pour permettre de préserver la capacité d’accueil et ladisponibilité des accompagnants sociaux à prendre le temps nécessaire lors de la premièrerencontre que l’on sait fondatrice du lien de « prendre soin » à l’adolescence.

Comme chaque année, en 2012, 52% de ces jeunes sont venus seuls contre 42,5% accompagnésd’un tiers (mère : 20,7%, amis : 2,1%, par les 2 parents 3,3%, père : 10,2%, professionnel : 4,2%,autre : 1,9%).Ces chiffres passent à seulement 23,5% de jeunes venus non accompagnés si l’on considèreuniquement le premier contact avec la structure.5,5% des visites globales concernent la venue d’un parent, proche ou professionnel, sans le jeuneconcerné.

Nouvelles situations accueillies par les animatrices

Genre des jeunes vus à l’accueil (nouveaux venus)

Genre des jeunesaccueil de Nantes en 2012

42%58%

filles

garçons

Genre des jeunesaccueil de Saint-Nazaire

en 2012

59%41%

filles

garçons

Si beaucoup de garçons avaient été reçus l’an passé, cette année 2012 est dans la moyenne depuisl’ouverture, 42 % pour les garçons et 58 % pour les filles. Cette situation représente un écartimportant pour Saint-Nazaire qui était l’an passé à 54 % de garçons, situation que l’on pouvaitqualifier d’anormale dans le type d’accueil proposé par la MDA, majoritairement fréquenté pardes filles.


Age des jeunes vus à l’accueil (nouveaux venus)

Age des jeunes vus à l'accueil(nouvelles situations Nantes + St-Nazaire)

0,6%

3,6%5,5%

9,3%

13,5% 14,3%15,5%

18,4%

7,8%

4,7%

1,7% 1,3% 1,3%

0,0%2,0%4,0%6,0%8,0%

10,0%12,0%14,0%16,0%18,0%20,0%

moinsde 11ans

11 ans 12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans 19 ans 20 ans 21 ans plus de21 ans

Genre des jeunes par âge vus à l'accueil

3 14 2255 71 82

99 103

41 24 10 7 720

30

33

5753

4871

33

206

553

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

moinsde 11ans


Age des jeunes vus à l'accueil(nouvelles situations St-Nazaire)

0,0%

4,9%7,0%

9,5%

19,6%

13,3% 13,7%

18,6%

7,4%

2,5%0,0% 1,1% 0,0%

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

moins de11 ans


fillesgarçons


Age des jeunes vus à l'accueil(nouvelles situations Nantes)

0,9%3,0%

4,8%

9,2%10,9%

14,7%16,3%

18,3%

8,0%

5,6%

2,4%1,4% 1,8%

0,0%2,0%4,0%6,0%

8,0%10,0%12,0%14,0%

16,0%18,0%

20,0%

moinsde 11ans


Total NANTES SAINT-NAZAIREAge moyen 15 ans 6 mois 15 ans 9 mois 15 ans 1 moisAge médian 16 ans 16 ans 2 mois 15ans 3 mois

De ces tableaux et données, nous pouvons dire que l’âge moyen reste un peu en dessous de 16 ansmais une différence importante se confirme entre l’accueil à Nantes ou à Saint-Nazaire. Cettedifférence se fait sur la tranche d’âge des 18 –21 ans qui sont 21,5 % à Nantes pour seulement12,4 % à Saint-Nazaire.

Entre 2011 et 2012, la proportion de filles entre 14 et 17 est passée de 55 % à plus de 60 %. Doit-on mettre en corrélation cette donnée avec l’augmentation du bouche à oreille et penser que lesfilles sont plus susceptibles que les garçons de répondre favorablement à cette invitation à« prendre soin de soi »… simple hypothèse qui inviterait à davantage insister auprès des garçonssur cette nécessité de « prendre soin de soi ».


Mode de connaissance de la structure lors de la première venue ( Qui adresse à la Maison desAdolescents ?)

Mode de connaissance de la structuredemandé à la première visite

0,7%24,7%

25,7%1,0%

4,4%16,8%

1,8%7,6%

11,0%0,0%

6,2%

0,0% 5,0% 10,0% 15,0% 20,0% 25,0% 30,0%

Animation

Bouche à oreille

Établissements scolaires

Hasard

Famille

Secteur social/ Insertion /Lieux d'écoute

Justice

Média

Santé

Autre

Non renseigné

Mode de connaissance de la structuredemandé à la première visite - Nantes

0,8%25,1%

21,3%0,9%

6,2%14,1%

2,6%9,1%

12,1%0,0%

7,9%

0,0% 5,0% 10,0% 15,0% 20,0% 25,0% 30,0%

AnimationBouche à oreille

Établissements scolairesEn passant

FamilleSecteur social/ Insertion /Lieux d'écoute

JusticeMédiaSantéAutre

Non renseigné

Mode de connaissance de la structuredemandé à la première visite - Saint-Nazaire

0,7%24,7%

37,1%0,0%0,4%

24,0%0,0%

4,4%8,7%

0,0%0,0%

0,0% 5,0% 10,0% 15,0% 20,0% 25,0% 30,0% 35,0% 40,0%

AnimationBouche à oreille

Établissements scolairesEn passant

FamilleSecteur social/ Insertion /Lieux d'écoute

JusticeMédiaSantéAutre

Non renseigné

Si globalement le « bouche à oreille », les jeunes ou les familles s’informant entre eux del’existence de la MDA, reste 2ème derrière les établissements scolaires, nous notons qu’à Nantes, le« bouche à oreille » est devenu la première source d’information pour les jeunes et leur famille.Nous notons, comme déjà souligné l’an passé, une différence très nette et très marquée cette


année, du nombre de jeunes orientés par les établissements scolaires et les structures du secteursocial-insertion-lieu d’écoute ; plus de 61 % à Saint-Nazaire pour 35 % à Nantes. La structure duréseau de partenaires nazairiens, très en inter-connaissance explique sans doute cette différence,de même peut-être également, la moindre diversité des propositions nazairiennes.Les acteurs de la santé, médecin généraliste notamment, orientent vers la MDA de manière stableentre 2011 et 2012, un peu moins à Saint-Nazaire qu’à Nantes.

Secteur géographique d’origine des jeunes vus à l’accueil (nouveaux venus)

Secteur géographique d'origine des jeunesvus à Nantes en 2012

Blain àChâteaubriant

5,0%

VignobleNantais

4,7%

Pays de Retz4,1%

Pays d'Ancenis2,4%

Bassin de StNazaire

1,9%

Horsdépartement

1,9%

Nantes47,7%

Autre communede l'agglo de

nantes32%

Secteur géographique d'origine des jeunesvus à Saint-Nazaire en 2012

Autre communede l'agglo desaint-nazaire

32%

Saint-Nazaire52,7%

Horsdépartement

0,4%

Nantes Agglo0,4%

Pays d'Ancenis0,0%

Pays de Retz11,3%

VignobleNantais

0,4%


1,4%

Comme chaque année depuis l’ouverture, environ 80% des jeunes reçus à Nantes viennent del’agglomération nantaise.


Par contre, si 7,4 % viennent des territoires de Blain-Châteaubriant/Ancenis, nous constatons queseulement 2 jeunes sont originaires du Pays de Châteaubriant et démontre si nécessaire lapertinence du projet d’équipe mobile pour le nord du département.Pour Saint-Nazaire, comme l’an passé, 85% sont originaires du bassin de Saint-Nazaire contreseulement 11% originaires du Pays-de-Retz. Par contre quelques jeunes viennent nous rencontrerà l’antenne de Saint-Nazaire depuis le territoire limitrophe de Blain-Châteaubriant. Ces situationsressortent de ce que nous nommons la mobilité de l’équipe.

Suites proposées au premier accueil

Comme souligné depuis plusieurs années, les jeunes viennent à la MDA en connaissance de cequ’ils peuvent y trouver. Plus de 81 % sont demandeurs d’un entretien (très majoritairement, ilsseront reçus par un accompagnant social).Ces statistiques nous semblent accréditer de la bonne orientation par les partenaires et aussi dubouche à oreille, sachant que toutes les situations vues à la MDA, tant à Nantes qu’à Saint-Nazairerelèvent bien d’un accompagnement de type MDA (Réseau de soin interne), voire d’une prise encharge par le réseau de partenaires (Réseau de soin externe).

Les entretiens à la MDA

La « visite virtuelle » de la MDA que nous vous proposons à partir de ce que nous nommons desvignettes cliniques permet de « donner à voir » le type de situations rencontrées en MDA. Ellessont issues des réunions cliniques hebdomadaires de Nantes et Saint-Nazaire et sont bienévidemment rendues anonymes.

Dans le cadre de notre accompagnement de professionnels, nous avons organisé des réunionsd’aide à la réflexion qui peuvent être une ressource pour les professionnels en situation d’impassedans des situations complexes. Nous nous sommes également engagés à accompagner lors desréunions cliniques les « travailleurs sociaux ressources » du Conseil Général, en appui auxréférents de l’ASE. Nous vous présentons une situation relevant de chacune de ces réunions.

Situations d’aide à la réflexion, accueil de 2 professionnels d’un foyer de la Protection del’enfance.

D… est né en 96. Il a été suivi pendant un bon moment par un psychiatre pour consommationexcessive d’alcool et de cannabis. Il est aujourd’hui dans l’errance. En 2010, le juge ordonne uneobligation de soin. Il arrête pendant un moment de consommer de l’alcool puis reprend. Il ne voitpas l’intérêt de stopper ses consommations de cannabis. Puis il semble enfin d’accord pours’engager dans une démarche de soin, réalisée par un nouveau psychiatre. D… a également unproblème auditif il est appareillé mais ne porte pas toujours ses appareils. Il a du mal à construireun projet et est pris dans pas mal d’histoires, (entre 10 et 15 affaires au tribunal). Les deux parentsont eux-mêmes des problèmes d’alcool. D…. travaille dans les ateliers de la PJJ. et son père est unappui par rapport à la question de son projet d’avenir. Vivant chez sa mère, il est très inquiet pourses petites sœurs. Il peut les garder parfois quand sa mère sort ou lorsque celle-ci ramène deshommes à la maison. Cette situation devient compliquée pour lui et il ne sait plus où aller ?Après discussion et étude de plusieurs pistes que les professionnels craignent que D… ne validepas, il est fait proposition qu’il rencontre un psychiatre de la MDA. Il est évoqué que le côténeutre de la MDA puisse être plus simple pour D…


Situations complexes évoquées par des représentants de l’équipe de travailleurs sociauxressource du Conseil Général

S… est née en 96. Elle a une sœur et un frère. La mère de S. est dépressive. Le père avoue avoirdes comportements inadaptés vis-à-vis de sa fille. La mère porte plainte et décide de le quitter. Lepère est incarcéré en octobre 2002 pour 30 mois.La mère s’enfonce dans la dépression, consomme beaucoup d’alcool. Elle a fait plusieurstentatives de suicide et se suicide en 2006. C’est la fille aînée qui la trouve.La mère a fait un testament disant qu’elle souhaite que ses enfants soient pris en charge par sameilleure amie. Ils y resteront 2 ans. Le père sort de prison et reprend son droit de visite. Il met àmal le placement dans cette famille. S… et son frère sont du coup placés dans un premier foyernantais et S… en changera rapidement.Elle rentre en 3ème mais ça ne se passe pas bien. Elle rencontre une jeune fille avec qui elle a uneamitié fusionnelle. Cette jeune fille A….est hospitalisée à Angers. S… fugue souvent pour aller lavoir. S… maintient juste les rencontres avec son père. Le foyer ne la voit qu’au moment où sonpère la ramène. S… quand elle fugue va chez la mère de sa copine. Cet hiver, S… avoue avoir étéagressée par un garçon chez la mère de son amie. Elle est entendue par la brigade des mineurs.Depuis février, elle a intégré un gîte dans un département voisin. Elle dit qu’elle y est bien et enmême temps veut absolument retrouver son amie A…Dernièrement elle a dit à A…. qu’il faudrait un peu de distance entre elles car elle est bien là oùelle est.Une proposition a été faîte que les rencontres avec A… puissent se réaliser chez le père maiscelui-ci n’est pas d’accord, il refuse cette relation entre sa fille et A….Les équipes CG et MDA proposent qu’une rencontre entre les 2 jeunes filles puisse se faire à laMDA là aussi dans un espace de grande neutralité...

L… a 16 ans et ses parents se sont séparés en 2009. Le père était très violent avec sa femmejusqu’à ce qu’il tombe malade. Il a beaucoup diminué physiquement et apparaît dépressif. Il a faitplusieurs TS et a voulu se couper les veines devant L… Au sein du couple, les rôles se sontinversés et il y a quelques mois sa femme a préféré partir. Depuis, L… n’a plus de contact avecson père.C’est la maman qui a demandé une aide éducative pour L… et un placement a été ordonné ennovembre dernier car elle faisait beaucoup de fugues. Déjà plus ou moins dans l’errance, elle senourrit mal, fume, consomme des drogues dures et a été hospitalisée plusieurs fois. L… rencontrerégulièrement l’éducatrice référente et appelle quand elle est en panne d’hébergement. Elle refusefoyer, famille d’accueil et vit dans des squats. Aujourd’hui elle vit dans un logement avec ungarçon mais l’éducatrice n’a pas accès à cet appartement. L… a dit qu’elle a été « violentée » parses parents mais banalise et évite d’en parler. Pour autant elle peut dire qu’elle est en souffrance etnotamment par rapport à la situation familiale.L… est déscolarisée depuis un an. Mi Mai, au cours d’un déjeuner avec son éducatrice L… parlede nausées. Elle est enceinte et veut garder le bébé, sauf qu’elle ne veut pas aller à Anjorrant carc’est un accueil collectif. Elle dit ne plus consommer de drogues dures mais fume du cannabis.15 jours après, L… a été violentée par son petit ami car celui-ci ne veut pas de l’enfant. L… estdans un état de dégradation physique très inquiétant. Le juge des enfants est prêt à faire uneordonnance de placement provisoire pour une hospitalisation. Elle se braque sur la question dusoin car est passée souvent à l’hôpital avec les pompiers.Les éducatrices vont voir avec Anjorrant pour que L… puisse accéder à un appartement etcommence un parcours de soin.L… doit voir un médecin de l’hôpital vendredi mais si elle ne se présente pas à la consultation, ilfaudra envisager qu’elle voit un médecin de la MDA pour permettre de réaliser une médiation etl’accompagner vers le soin dont elle a grandement besoin.


Situations des réunions cliniques de la MDA, Nantes et Saint-Nazaire :

S… est né en 94. Il a 3 sœurs, son père est menuisier, sa mère maraîchère. Il habite à Pornic et esten terminale bac pro mode, interne.Le problème qui l’amène à la MDA est résumé ainsi. Cet été, il a gardé l’appartement de sa sœuraînée et ne devait inviter personne mais il y a fait venir un garçon rencontré sur facebook 3semaines auparavant.Sa sœur s’est rendue compte que des objets avaient disparus et a vu qu’ils étaient à vendre dans unmagasin. Elle a porté plainte. S… s’en veut et notamment d’avoir déçu sa famille. Ce garçonrencontré sur facebook a été menaçant. A 15 ans, sur Internet il a déjà rencontré un garçon de 25ans. Ils se sont vus. Le garçon lui a proposé de l’inviter chez lui, il a commencé à toucher S… quilui a dit non mais S… dit avoir été violé par cet homme. S… a été en état de choc très longtempset depuis consomme alcool et cannabis. Il évoque aussi des difficultés relationnelles avec sesparents.L’année dernière sur le site Badoo, il est d’accord pour avoir des relations sexuelles en échanged’argent afin d’acheter ses consommations et ses fringues. Il commence donc à se prostituer.Ses parents s’en sont rendus compte car il portait de nouveaux vêtements. Ça fait un mois qu’il aarrêté de se prostituer. Il n’a pas d’idées suicidaires.Proposition de l’orienter vers un psychiatre à la MDA.

C… à 20 ans. Il vient du Morbihan. Il a un frère de 16 ans, puis 2 demis frères côté mère.Il est orienté par les Pâtes au beurre. Son père est alcoolique. C… se présente à la MDA car il estsans domicile, il est allé chez son père mais est parti en janvier car la situation était compliquée.Pendant 2 ans, C… a été dans des excès d’alcool et de cannabis mais a arrêté ses consommations.Il cherche du travail. Il a une tante paternelle à Nantes mais ne peut pas rester chez elle. Il sepromène avec ses sacs et aimerait avoir un logement fixe pour chercher plus facilement du travail.Il ne peut pas aller chez sa mère car il ne s’entend pas du tout avec son beau père. Sa mère luidonne parfois un peu d’argent.L’accompagnante sociale de la MDA a appelé une conseillère de la Mission Locale qui lui a ditqu’un CESAJ pourrait être possible avec dérogation.L’accompagnante sociale donne à C… les coordonnées d’un hôtel social et l’invite à contacter leCCAS pour avoir des bons repas. C…. est orienté vers la Mission Locale, vers Cap Jeunes etreviendra voir l’accompagnante sociale à la MDA pour pouvoir avoir un lieu où se poser enattendant une installation plus durable et pour aborder toutes les questions qu’il se poseconcernant son histoire douloureuse

P… est née en 92. Ses parents vivent ensemble, elle a une sœur de 25 ans, ils vivent à Carquefou.Elle a eu connaissance de la MDA par le bouche à oreille. Elle est étudiante en 3ème année delettres modernes. Sa mère est aide soignante et son père agent technique en recherche d’emploi.Elle dit que ses parents l’ont enfermé dans « une prison psychique ». La semaine dernière elle estallée chez un ami à M. après avoir dit à sa mère qu’elle allait partir. Sa mère s’était alors misedans une colère terrible et était arrivée en furie dans la salle de bain, avec beaucoup de violence.P… évoque son acte comme « un coup d’éclat », de partir comme ça. Elle est partie 6 jours voirson ami photographe. Elle était contente de son séjour et appréhendait son retour. Les parentsn’ont rien dit à son retour. Elle a alors amené le sujet et son père lui a dit « heureusement que tunous as prévenus sinon tu aurais trouvé porte close ».P….. est « fière » d’avoir pu le faire, d’avoir pu montrer sa capacité d’autonomie, notammentpsychique. Elle dit avoir vu une psychologue scolaire au lycée.La MDA propose d’organiser un RV avec ses parents pour un travail familial et pour P… nousl’accompagnons pour une orientation vers le SUMPPS.


C….. est née le 21/03/96. Elle vit avec ses parents et sa sœur au Bignon. Elle est envoyée par laMaison de la justice car elle y a été convoquée pour le vol du chéquier de sa mère qui a portéplainte contre elle.C….. est suivie par un médecin depuis janvier. Celui-ci lui a prescrit un traitement par rapport àses troubles de l’humeur. C…. n’accroche pas beaucoup avec ce médecin.Depuis 3 ans, C…. a vu plein de professionnels : EPE, service de pédiatrie de l’hôpital, SHIP,CMP les Olivettes. C…. fume jusqu’à 10 joints par jour. A 13/14 ans elle a fait des crisesd’hystérie et est restée un mois en pédiatrie.Elle a passé 21 jours au SHIP. Une thérapie familiale était prévue mais celle-ci n’a pas été mise enplace. La MDA propose une rencontre familiale pour une orientation vers une thérapie familiale.

M…. est née le 15/10/92. Elle vit à Nantes en alternance chez sa grand-mère et sa tante.M…. est en terminale bac pro secrétariat à Talensac. Sa mère a un handicap de naissance et estdéprimée. Ses parents n’ont jamais réellement vécu ensemble. Elle ne voit plus son père mais l’arégulièrement au téléphone. Quand M…. était en primaire, sa mère avait un ami et laissait M….toute seule le week end. M…. recevait sa cousine dont la mère pensait que la maman de M…. étaitlà. Elle a passé une veille de noël seule car sa mère avait rejoint son compagnon qui s’était casséla jambe. Celui ci est ensuite venu vivre 10 mois dans leur appartement avant de partirdéfinitivement.M….. a dit à ce moment là à sa mère que « ce mec n’en valait pas la peine ». Sa mère n’a pasaccepté cette remarque et l’a « virée » en février. Avant ça la mère avait fixé une règle : chacunepour soi !M….. en veut à sa mère de l’avoir mise dehors l’année de son bac. M…. a un petit ami qui necomprend pas très bien la situation. Elle ne se sent pas le droit de déprimer. La MDA va l’orientervers une assistante sociale de secteur pour traiter la question du logement. L’accompagnant socialva la revoir pour l’accompagner dans ses démarches et lui proposera aussi une orientation vers leCPCT.

G…, 16 ans. L’infirmière du lycée nous appelle pour rencontrer cet adolescent dans le cadre de lamobilité d’équipe. La mère de G… n’habite pas dans la région. Elle informe le lycée que la veilleau soir son fils lui exprimait par téléphone son souhait de se jeter du pont et son envie de sesuicider. L’infirmière n’avait jamais repéré le mal être du jeune. Elle l’interpelle et évalue sonpotentiel suicidaire. Le jeune refuse une hospitalisation, en revanche, il accepte de rencontrer unaccompagnant social de la MDA mais sans accepter de s’y déplacer. G… a déjà fait une tentativede suicide, 6 mois auparavant par intoxication médicamenteuse volontaire suivie d’unehospitalisation dans la région de sa mère. Un suivi psychologique s’était mis en place.Aujourd’hui, G… vit chez son père et aucun suivi n’est remis en place. G…est pris dans un conflitparental important et n’arrive pas à s’en dégager.L’accompagnant social va à sa rencontre, au lycée Heinlex pour lui proposer de préparer unentretien avec son père en vue d’introduire à nouveau un suivi psychologique dans la région etreprendre sa démarche de soins.

V…,17 ans. V…vient accompagnée par son père. Ce dernier est inquiet, il voit sa fille maigrir àvue d’œil lorsqu’il l’accueille en week-end durant son droit de visite et d’hébergement.V… raconte qu’elle se fait vomir depuis l’été dernier, 2 à 3 fois par jour. Sa mère lui a fait uneremarque, lui disant qu’elle avait de la cellulite. Au début, elle souhaitait seulement perdre cettecellulite et se sent aujourd’hui dépassée par sa perte de poids. V… a perdu 13 kg en 2 mois etprésente une aménorrhée depuis trois mois.Nous proposons une orientation vers le pédiatre nutritionniste de l’hôpital pour faire un bilanmédical, affiner l’évaluation et introduire le soin. L’accompagnante sociale revoit V… pour luiproposer cette orientation et l’accompagner si nécessaire.


M…, 13ans. Ses parents sont séparés. Il réside chez sa mère et voit son père 1 week-end sur 2.Son père n’est pas d’accord avec ce rythme et souhaite une garde alternée. Les parents ne separlent plus et utilisent M… pour transmettre leurs messages, et particulièrement leurs griefs l’unvis-à-vis de l’autre.M… se sent « au milieu » et cela « l’énerve ». Il pique des crises au collège et n’arrive plus à seconcentrer. Il n’arrive plus à jouer avec ses copains comme avant. Il a du mal à s’endormir le soircar cette situation lui « prend la tête ».Nous proposons à M… de le recevoir avec chacun de ses parents pour le soutenir à exprimer sonmal être et signifier à chaque parent les répercussions du conflit parental sur sa propre existence.Si nécessaire, nous rencontrerons les deux parents pour évoquer avec eux une possible médiationfamiliale.

Premiers entretiens

Les données portent sur les 789 jeunes nouveaux reçus en 2012 lors de leur première rencontreavec un accompagnant social (705 en 2011, 1ère année pleine pour Saint-Nazaire). Il s’agit de 556nouvelles situations à Nantes et 224 nouvelles situations à Saint-Nazaire, 9 situations ont été vuesdans le cadre de la mobilité.Comme déjà évoqué, malgré les fermetures temporaires et les changements occasionnés par lesdéménagements, nous notons pour Nantes, une augmentation de 2,5% (18 % en 2011) de cespremiers entretiens par rapport à 2012 (nous avions alors 542 jeunes nouveaux venus à Nantes).Nous souhaiterions au fond qu’il s’agisse bien d’une stabilisation de l’activité. Nous risquerionssinon de ne pouvoir tenir notre engagement à recevoir sans rendez-vous et sans être pris par letemps. Nous n’insisterons jamais assez sur la nécessité d’avoir du temps à consacrer à chaquejeune qui vient nous rencontrer. Cette condition d’accueil est un facteur important d’accroche avecles adolescents.

Genre des jeunes reçus en premier entretien

Genre des jeunes reçuspour un premier entretien -

Nantes 2012

44%56%

filles

garçons

L’équilibre entre les garçons et les filles reçus en entretien qui s’est maintenu pendant plusieursannées apparaît aujourd’hui moins sûr, notamment à Saint-Nazaire comme nous l’évoquionsprécédemment.

Genre des jeunes reçuspour un premier entretien -

Saint-Nazaire 2012

60%40%

filles

garçons


Age des jeunes reçus en premier entretien

Comme souligné pour les jeunes venus à la MDA, la moyenne d’âge des jeunes reçus en entretienévolue très peu d’une année sur l’autre ; elle est de 15 ans et 11 mois en 2012 alors que lamoyenne depuis l’ouverture est de 15 ans et 9 mois. Par contre, elle varie entre Nantes (16 ans 2mois) et Saint-Nazaire (15 ans 3 mois) et reflète sans doute la manière dont ils viennent à la MDA,davantage orienté par les établissements scolaires et les structures sociales à Nantes, qu’à Saint-Nazaire.Cette moyenne est matérialisée en rouge dans les graphiques ci-dessus.

Age des jeunes en 1er entretienNantes 2012

0,7% 0,9%

5,0%

9,7% 9,5%11,5%

15,1%

18,7%

11,3%9,4%

4,1%2,3% 1,4%

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

moins de11 ans


Age des jeunes en 1er entretienSaint-Nazaire 2012

0,0%

4,0%

7,1%

10,7%

16,1% 15,6%17,9%

13,8%

8,0%5,8%

0,4% 0,0% 0,4%0,0%2,0%4,0%6,0%8,0%

10,0%12,0%14,0%16,0%18,0%20,0%

moinsde 11ans



Secteur géographique d’origine des jeunes reçus en premier entretien

Secteur géographique d'origine des jeunes en 1er entretien 2012

Horsdépartement

1,5%

Pays de Retz7,3%

Nantes Agglo61%


4,0%

VignobleNantais

4,7%Pays d'Ancenis1,5%

Bassin de StNazaire

19%

Notons pour l’accueil à Nantes que 76% des jeunes reçus en entretien sont originaires del’agglomération nantaise. La moyenne reste quasiment inchangée depuis l’ouverture (autour de77%).Pour Saint-Nazaire, 50% sont originaires de la ville de Saint-Nazaire (85% si on considèrel’ensemble de l’agglomération de la Carène) et seulement 13% du Pays de Retz. Pour autant lenombre de jeunes reçus en 2011 et 2012 du Pays-de-Retz reste inchangé, 30 jeunes. Par contre,l’augmentation des jeunes de la Carène est très significative en nombre, de 130 à 190 jeunes (+ 46%), signe d’une excellente inscription de la MDA dans le paysage nazairien des dispositifsd’accompagnement des jeunes.

Statut des jeunes reçus en premier entretien

statut des jeunes reçus en 1er entretien 2012

38,7%

7,1%2,3% 1,1% 1,0% 0,8% 0,0% 0,8% 0,5%3,4%2,5%

40,9%

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

lycée

collè

ge

étud

iant

appr

enti

rech

erch

e d'emplo

i

désc

olaris

éM

FR

prim

aire

salar

ié

àdis

tance

autre

form. p

rof IME

Notons que 80 % des jeunes reçus sont collégiens ou lycéens avec une différence de 8 points entreSaint-Nazaire et Nantes, (88 % contre 76 %).


Composition des familles des jeunes reçus en premier entretien

composition des familles de jeunes reçus en 1er entretien 2012

1,3% 0,3%4,1%

48,2%45,5%

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

parents ensembles parents séparés monoparentale mère monoparentale père tuteur légal

Comme souligné l’an passé, nous constatons une baisse importante de la représentation desfamilles monoparentales dans les situations des jeunes reçus en entretien depuis l’ouverture etnotamment des mères seules, passée de près de 20 % en 2008 à 4,1 % en 2012.Il nous est difficile d’en apporter une explication.

Thèmes abordés par les jeunes lors du premier entretien

Le tableau répertorie les principaux thèmes énoncés par les jeunes lors de leur venue à la MDA. Ils’agit de l’« énoncé » de leurs « soucis » lors du premier entretien, le plus souvent avecl’accompagnant social comparé à ce qu’a « perçu » l’intervenant qui l’a reçu. Les différences noussemblent assez peu significatives. Jusqu’à présent le seul item surévalué par les jeunes concernaitles soucis de scolarité, cette année l’item difficulté dans les relations familiales est lui aussi trèslégèrement surévalué.Par contre, les items stress-déprime et faible estime de soi, traditionnellement moins énoncés parles adolescents le sont davantage et la différence entre cet énoncé et la perception des intervenantsde la MDA moindre.Comme l’an passé, sur 43 items proposés dans la grille de recueil des statistiques, nous n’avonspas fait ressortir ici les sujets abordés dans moins de 1 % des entretiens.L’item « droit » arrive en 9ème position et relève des entretiens assurés par les avocats lors de lapermanence « droit des mineurs » du mercredi après-midi à Nantes.


Principaux items abordés lors des entretiens

44,9%

18,4%

17,5%

7,9%

7,2%

5,7%

5,1%

4,3%

4,1%

3,5%

2,3%

2,3%

2,3%

2,3%

2,0%

1,8%

1,6%

1,6%

1,5%

1,3%

1,1%

1,0%

1,0%

44,2%

20,2%

15,1%

9,5%

6,6%

5,1%

4,1%

3,2%

3,9%

2,3%

2,7%

2,3%

1,3%

0,8%

1,3%

3,5%

2,2%

1,6%

1,9%

1,1%

1,3%

1,1%

1,0%

relations familiales

sentiment destress/déprime

scolarité

estime de soi

relations amicales

cannabis

relations amoureuses

orientation

droit

somatique

suicide

violence sociale agie

troubles alimentaires

violencescolaire/professionnelle

agie

alcool

cadre éducatif

deuil

violence familiale agie

violence familiale subie

logement

trauma évenementiel

scarifications

vie professionnelle

énoncé par le jeune

perçu parl'intervenant


Orientation après la réunion clinique

Le projet d’accompagnement de chaque jeune reçu en entretien est discuté lors des réunionscliniques de Nantes et Saint-Nazaire. Ces réunions qui signent la dimension pluri partenariale etpluri disciplinaire de la MDA se déroulent en la présence du médecin coordinateur à Nantes et aminima d’un psychiatre et d’un psychologue. Il s’agit d’aider le jeune lui-même à mieuxcomprendre les soucis qui ont conduit à sa venue à la MDA ; que cette venue soit de son initiativeou non. À l’issue de cette réunion, un projet d’accompagnement sera proposé au jeune, sinécessaire en lien avec sa famille, dans le réseau interne à la MDA ou bien en l’orientant etl’accompagnant vers nos partenaires assurant les prises en charge dont le jeune a besoin.

Ainsi, parmi les 789 jeunes reçus en entretien, 64 sont orientés vers l’extérieur, soit un peu plus de8 %. Parmi ces 8 %, 44 % le sont principalement dans le réseau de soin « psy », les CMP et lieud’hospitalisation mais aussi les psychiatres ou psychologues en libéral.Les autres relèvent des services sociaux, de planification familiale, scolaires spécialisés (CIO,MGI…), mais aussi des avocats etc.

Entretiens concernant des jeunes reçus à plusieurs reprises à la MDA

Les rencontres dans le « réseau de soin interne » à la MDA représentent 2454 entretiens qui serépartissent entre les différents professionnels de la structure.Dans les suites données après plusieurs entretiens, 12,8 % sont orientés vers le « réseau de soinexterne » des partenaires de la MDA et à 70 % pour une orientation de type « psy ».

La moyenne d’entretiens par jeunes est de 3,25 (3,7 en 2011).Il aura été réalisé en tout 3243 entretiens (file active de 996 jeunes, 789 premiers entretiens + 2454entretiens post-cliniques) répartis ainsi :

répartition par nombre d'entretiens - 2012

62,2%

75,6%

8,0%

15,7%

18,3%

0,7%

8,5%

2,5% 1,6% 0,0%

6,9%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

80,0%

Nantes St Nazaire

entretiens Accompagnants Sociaux

entretiens Psychologues

entretiens Psychiatres

entretiens Médecin Pédiatre

entretiens Autre

entretiens Avocats

entretiens en binôme de 2professionnels


Les groupes de parole à la MDA

Sinon le groupe de jeunes ayant eu un cancer pendant leur adolescence, nommé « Extravida »,aucun autre groupe de parole n’a eu lieu au cours de l’année 2012.Il a fait l’objet d’une présentation l’an passé et reste tout à fait pertinent.

Il est à noter que d’autres groupes de jeunes ayant vécu ou vivant encore des situations demaladies, sont à l’étude avec les pédiatres du CHU.

3.2 ACTIVITÉ ADRESSÉE AUX PROFESSIONNELS

Comme chaque année, l’activité de l’année 2012 auprès du réseau de professionnels est deplusieurs natures :

Les interventions à la demande des professionnels / actions de prévention auprès du public Les accueils de professionnels à la MDA / Visite et présentation réciproques de structures L’animation du réseau dans les différents territoires Les propositions de formation de la MDA (Rendez-vous de la MDA, journées d’étude,

séminaires)

Focus sur les jeunes originaires des CUCS, reçus en entretien

En 2012, pour la ville de Nantes nous avons reçu 26 jeunes venant des zones CUCS pour236 jeunes de Nantes (soit 11%). Nous en avions reçu 30 en 2010 et 36 en 2011.Pour l’ensemble de l’agglomération, 27 jeunes relèvent de zone CUCS, pour 426 jeunesde la Communauté Urbaine de Nantes. Nous en avions reçu 35 en 2010 et 38 en 2011.

L'âge moyen de ces jeunes est autour de 15 ans et 7 mois (de 15 ans et 3 mois en 2011,15ans et 8 mois en 2010, 17 ans et 6 mois en 2009) et 63 % sont des garçons contre 44 %en moyenne générale.66% sont issus de familles séparées, nettement au dessus de la moyenne générale des45%, par contre 3,7% de familles monoparentales pour 5,5 % en moyenne générale.Nous notons une augmentation significative des jeunes scolarisés en collège ou lycée (78% contre 67 % en 2011). D’autant que nous enregistrons également une arrivéed’étudiants de ces quartiers (7,4 %). Les jeunes en recherche d’emploi sont en nettediminution à 3,7 % contre 13,5 en 2011 et les jeunes déscolarisés ont plus que doubléssoit 7,4 % contre 3,4 l’an passé. Nous n’accueillons toujours pas d’apprentis ni desalariés.

Ces jeunes abordent de manière plus importante les soucis suivants :un problème avec la scolarité (24% // 18,6%)présence de violence sociale et familiale subie et/ou agie (18,5% // 15%)

Mais ils expriment de manière nettement moindre :une forme de mal-être (15% // 31%)


Outre le tableau habituel recensant les différentes participations de la MDA aux activités despartenaires des différents territoires du département, comme l’an passé, nous nous proposons derendre compte de notre activité auprès des professionnels par 2 focus.L’un présentera notre participation au groupe de suivi des situations individuelles de mineurs(présenté par Bruno Burban, accompagnant social à Nantes) et l’autre un accompagnement deprojet pour la mise en place du dispositif « Carrefour des familles » (présenté par MélanieChibrac, accompagnante sociale à Nantes).

Carrefour des famillesEn 2012 la ville de Saint-Sébastien sur Loire propose la mise en œuvre sur la commune d’undispositif « Carrefour des Familles » : « Avec ce projet la ville souhaite mettre en œuvre uneparentalité active, solidaire et citoyenne, qui repose sur l’idée que tous les parents ont desressources et des compétences mobilisables au service de l’éducation de leurs enfants. Le «Carrefour des Familles » a donc pour objectif principal de (re)donner la parole aux parents etd’accompagner leur pouvoir d’agir au quotidien ».Ainsi, après avoir réalisé en avril 2012, un sondage participatif auprès de 900 familles (soit 10%des familles avec enfants de la commune), différents professionnels et structures ont été sollicitésdès l’été, afin de participer à la réflexion et à l’élaboration de ce projet (CAF, CG, DDCS,

Groupe « suivi de situations individuelles de mineurs »Sur le quartier du Breil à Nantes

Ce groupe a été mis en place suite à différents constats effectués sur le quartier : plus de 70% des faits de tranquillité publique concernent un public jeune (de 13 à 25 ans), des parents ne sont pas toujours informés du comportement de leur enfant, peu de prévention de la petite délinquance, un temps hors cellule de régulation est nécessaire pour un échange sur des situations

individuelles

Ces réunions qui ont lieu six fois par ans, sont pilotées par la Ville de Nantes –Missionprévention.

Y participent : L’équipe quartier Ville de Nantes–maison de quartier ACCOORD –OPTIMA -Nantes Habitat –La Nantaise d’Habitations –le collège le Breil –PJJ –Conseil Général +Direction Enfance /Jeunesse et la Maison des adolescents de Loire-Atlantique.

Les objectifs sont de faire remonter finement une réalité de terrain et d’éviter la répétition desincivilités commises par les adolescents, de prévenir les problèmes de tranquillité publique enmettant en place des relais efficaces et qualitatifs afin d’éviter que le jeune ne bascule vers ladélinquance.

Les professionnels présents partagent et confrontent leurs observations sur les attitudes etcomportements des mineurs. Entre quatre et cinq situations individuelles sont abordées lors dechaque rencontre. Ce “centrage”permet de suivre l’évolution de chacune des situations surl’ensemble de l’année.Dans un second temps sont réfléchies les propositions qui peuvent être faites au jeune et à safamille. Cela peut aller d’une invitation à une rencontre, à un accompagnement voirel’orientation vers une prise en charge.

L’accompagnant social de la MDA trouve sa place au sein de ce groupe en s’appuyant sur saconnaissance du réseau de partenaires travaillant autour de l’adolescence sur le département.


travailleurs sociaux œuvrant sur la commune, associations et institutions locales, départementaleset nationales, …). Des parents bénévoles ayant exprimé lors du sondage leur souhait des’impliquer en tant qu’usagers ont été associés à la démarche en tant que parents porteursd’expériences à transmettre et à partager avec d’autres. Ceci fait toute l’originalité de ce projet.La Maison des Adolescents a ainsi participé aux différentes réunions permettant une réflexionpartagée autour du cadre de cette action, de son organisation et l’élaboration de textes fondateursque sont le Protocole d’intervention et la Charte des bonnes pratiques. La MDA en est signataire.En s’engageant à accompagner ce dispositif et les acteurs (professionnels ou bénévoles) quil’animent au quotidien, la MDA a manifesté son souhait de s’inscrire dans le réseau de partenairesréunis et d’être présente dans le comité technique de pilotage du projet.Le « Carrefour des familles » a ainsi ouvert ses portes le 17 novembre 2012 au 5 rue desMaraîchers à Saint-Sébastien sur Loire. Trois permanences d’accueil sont proposées par semaine :les mardi matin, mercredi après-midi et samedi matins, elles sont assurées par des binômesconstitués d’élus, de bénévoles ou de professionnels. C’est pourquoi, afin de construire uneculture commune, d’harmoniser les pratiques et de renforcer les connaissances autour de laparentalité, une formation pour les intervenants a été mise en place avec l’École des Parents et desÉducateurs de Loire-Atlantique. Le dispositif propose également la programmation d’ateliersautour de thèmes pouvant préoccuper les familles de la commune (ex : Les conduites addictives,comment et où s’informer ? Les aides et actions du CCAS pour les familles…). Enfin desconsultations individuelles sont ponctuellement proposées par des professionnels ou associations(psychologue des « Pâtes au Beurres »). L’objectif du Carrefour des familles n’est pas de prendreen charge les parents, grands-parents ou enfants ayant besoin d’une aide, mais d’accueillir leurdemande et de les orienter au mieux vers le réseau de partenaires existant. La MDA y a ainsi toutesa place.

Les interventions à la demande des professionnels / sensibilisation et actions de préventionauprès du public

Ces interventions que nous nommons « accompagnements de projets » sont souvent mises enœuvre en partenariat avec notamment l’EPE, l’ANPAA. Suite à la réduction de ses moyens,l’ANCRE ne peut plus assurer ce type de projet.Pour la MDA, ils sont réalisés par les animatrices d’accueil, les accompagnants sociaux etl’infirmière mise à disposition par l’Éducation Nationale. Il s’agit d’actions de prévention et depromotion de la santé et notamment d’actions visant à favoriser le développement des CPS(Compétences Psycho-Sociales) des jeunes.L’intervention de la MDA porte sur la notion de bien-être et sur la nécessité de « prendre soin desoi ».

Nos interventions se caractérisent en 2 catégories : accompagnement de projets à long terme participation à des projets ponctuels

Accompagnements de projets

demande faite par date del'évènement/projet Objet

Groupe réseau partenaires jeunesseClisson Aigrefeuille Année 2012 Organisation de rencontres,

échanges


Réseau Santé Prévention JeunesFormation sur les addictions en co-animation avec le Triangle etl’ANPAA

Lycée J Prévert (Savenay)Accompagnement de projet :élaboration d'un questionnaire desanté et voir perspectives d'actions

Groupe Vignoble Parentalité Mars 2012 Organisation de la semaine sur laParentalité

Lycée la Colinière Septembre 2012- Mai2013

Accompagner des actions mises enœuvre par des élèves de TerminalesST2S

Lycée la Colinière Janvier 2012 –Mai 2012

Ateliers estime de soi pour lesélèves de 1ère ST2S

Communauté de communes de laRégion de Nozay Octobre 2012 Information sur la protection de

l’enfance et prévention

Ville de Saint-Sébastien Année 2012 Carrefour des familles

Ville de Saint-Herblain Année 2012 Diagnostic et Projet jeunesse

Ville de Nantes Année 2012 Conseil Scientifique de la jeunesse

Participations ponctuelles à des actions de prévention

demande faite par date del'évènement/projet Objet

Vignoble

Service Animation Jeunesse,commune du Loroux Bottereau 31 mai 2012

Sensibiliser les parentsd'adolescents aux questions autourde la sexualité

Nantes Métropole

Centre socio-culturelHenri Normand, Nantes 09 juin 2012 Présentation de la MDA au Club de

jeunes

Lycée Livet, Nantes Septembre 2012 Évaluation d’un outil sur le thème«estime de soi »

Ville de Nantes 30 septembre 2012 Participation à l’évènement« Questions de Parents »

ANPAA 09 octobre 2012 Intervention lors de la formationAdulte-relais

Externat des enfants Nantais 20 novembre 2012 Jeu de piste : Présentation de laMDA à des élèves de SEGPA

St Nazaire/Pays de Retz

Psychiatrie, conseil général et villede saint nazaire 18 octobre 2012 « Tisser des liens » -

Rencontres professionnelles


Accueil de professionnels à la MDA, visite et présentation de structures :

La MDA organise très régulièrement pour les professionnels ou futurs professionnels(étudiants/stagiaires) qui le souhaitent des temps de visite et de présentation réciproques destructures.En 2012, 600 personnes ont ainsi bénéficié d’une visite ou d’une présentation générale de lastructure dont 448 professionnels.Cette présentation générale a été faite aussi auprès de 51 jeunes venus en groupes.De plus les portes ouvertes et évènements ouverts au public ont permis quant à eux de présenter lastructure à environ 100 personnes.

L’animation du réseau

Comme chaque année, la MDA a organisé des temps de travail inter institutionnel et interprofessionnel (hors temps de « formation », voir plus loin). Ces temps au nombre de 25 pour 2012ont réuni 145 personnes (professionnels, bénévoles et élus).S’ajoutent à ce nombre les réunions du groupe « santé des Ados » de Saint-Nazaire (4 rencontres,44 personnes) et les réunions du réseau d’aide et d’accompagnement des jeunes (REAJ) d’Ancenis(6 rencontres, 99 personnes) auxquelles la MDA participe de manière active mais qu’ellen’organise pas directement.

Ces rencontres ont été principalement dédiées : à l’organisation des journées d’étude et séminaires au partenariat pour la préparation d’actions de sensibilisation et de prévention auprès du

public à la poursuite de la réflexion concernant le projet de dispositif mobile de Blain-

Châteaubriant-Ancenis à la mise en place des groupes ressources sur le Pays de Retz et la poursuite de ceux mis

en place sur le bassin de Saint-Nazaire

Les tableaux ci-dessous montrent les catégories professionnelles et les fonctions des participantsaux réunions.

Lycée Notre Dame de Saint-Nazaire 14 juin 2012 forum santé protection de l'enfanceet mal-être à l'adolescence

Radio La tribu 23 mai 2012 Interview radio « la tribu »Cinéma les malouines (Saint Malode Guersac) établissements scolaires 2 mai 2012 Ciné débat avec les scolaires

autour du film « TRUST »Ville de Saint-Nazaire et conseilrégional 9 février 2012 « l’après-midi du Zapping »

CIO et Éducation Nationale 3 février 2012Intervention au collège JulienLambot –élèves en grandesdifficultés

Maison de quartier du Petit caporal 23 février 2012 Contr’addictionsMaison de quartier de La Chesnaie 6 mars 2012 le petit déjeuner des parents (débat)Maison de Quartier Méan 26 mars 2012 « question de sexualité »Maison de Quartier Méan 26 mars 2012 La malette des parentsMaison de quartier de La Chesnaie 29 mars 2012 Conférence : « l’école du futur »Ancenis

Collège Guy Cadou, Ancenis 27 janvier 2012 Atelier sur les relations affectivespour les élèves de 6ème


Catégories professionnelles / secteurs d'interventiondes personnes présentes aux réunions

Social / médico-social59%

Autre1%

Santé / Soin10%

Orientation /Information

2%

Enseignement /Formation

19%

Insertion1%Animation

7%

Justice / Droit1%

Animation Insertion Enseignement / Formation Justice / Droit

Orientation / Information Santé / Soin Social / médico-social Autre

Métiers / Fonctionsdes personnes présentes aux réunions

Autre1%

Psychologue12%

CPE4%

Directeurd'établissement

10%

Educateur10%

Animateur16%

Assistant social7%

Autre travailleursocial

1%

Cadre / responsable11%

Chargé de mission4%

Etudiant / stagiaire2%

Enseignant /Formateur

3%

Elu1%

Personneladministratif

1%

Infirmière11%

Autre médecin1%

Psychiatre6%

Animateur Assistant social Autre travailleur social Avocat / Juriste

Cadre / responsable Chargé de mission Conseiller insertion COP

CPE Directeur d'établissement Educateur Elu

Enseignant / Formateur Etudiant / stagiaire Infirmière Médecin généraliste

Autre médecin Autre paramédical Personnel administratif Psychanalyste

Psychiatre Psychologue Autre Non renseigné


Territoire de Nantes Métropole (Communauté Urbaine Nantaise - CUN)

Comme souligné dans le tableau des accompagnements de projets, la MDA est présente à lademande de certaines communes pour accompagner leurs réflexions concernant les projets dejeunesse ou liés à la parentalité, ainsi des villes de Saint-Herblain et Saint-Sébastien.Le groupe interprofessionnel d’échanges de pratiques installé au CASA, Centre d’accueilspécialisé pour adolescents, se poursuit. Comme chaque année, il réunit principalement desprofessionnels (infirmier et assistant social) de l’Éducation Nationale et des animateurs.

Enfin, la MDA a poursuivi sa collaboration aux travaux du conseil scientifique de la ville deNantes. Nous avons ainsi contribué à la réalisation d’enquête de terrain (Bruno BURBAN) en vuede la préparation de la journée du 27 avril 2012 intitulée « Comment la parole des adolescentspeut-elle enrichir l’action publique ».

Les propositions de « formation » de la MDA

Les Rendez-Vous de la MDA

Les années précédentes, la maison des adolescents de Loire-Atlantique proposait un cycle deconférences annuelles à partir d’une thématique concernant des questions touchant les adolescentset leur entourage. Avec la venue précieuse de nombreux « experts » de l’adolescence, de lasociologie de la psychiatrie, de l’anthropologie, du droit… nous avons ainsi traité diversthématiques :

« les adolescents entre eux dans la société d’aujourd’hui », en 2008« les adolescents et leur famille », en 2009« l’adolescent et son corps », en 2010« la puberté, la sexualité et les relations amoureuses à l’adolescence », en 2011

Aussi en 2012, nous avons souhaité modifier nos propositions de rencontres sur les différentsterritoires de Loire-Atlantique. Le cycle devient biannuel 2012-2013 et nous avons sollicité despersonnalités du département en leur donnant « Carte blanche » pour organiser « leur » soirée demanière originale et singulière.Ainsi, 2 soirées « Carte blanche » ont eu lieu : En mai, dans le pays d’Ancenis, Mme Meunier, sénatrice et ex-présidente du GIP maison

des adolescents de Loire-Atlantique a invité le Dr Bruno Rocher, psychiatre, pour discuterautour des addictions sans produit.

En septembre, à Nantes, Daniel Gorans, pédopsychiatre nantais, a invité l’association«paroles de marmites» pour une soirée autour de l’intérêt des contes dans la prise encharge des adolescents.

Ces 2 soirées ont réuni 75 personnes pour les rendez-vous en 2012, les 4 suivants étant prévus en2013 sur le Pays de Retz, le Vignoble nantais, le bassin de Saint-Nazaire et le territoire de Blain-Châteaubriant.

Bien qu’ouvertes au grand public, les personnes qui assistent à ces soirées sont principalement desprofessionnels de l’adolescence.


Les journées d’étude/ séminaires

En 2012, la MDA a organisé 2 séminaires, une journée d’étude départementale et les journéesd’étude nationale de la « Société Française pour la Santé de l’adolescent » et du DIU « Médecineet santé de l’adolescence » (voir les plaquettes en annexe) :

Séminaire « Adolescence et traumatisme » à Nantes : 3 sessions d’une demi-journée 3 avril, 5 juin et 25 septembre.Séminaire « Ados à la rue –Ados dans la rue » à Saint-Nazaire : 8 décembre 2011,8 mars et 21 juin 2012. Restitution le 12 décembre 2012.Journée d’étude à Sainte-Pazanne sur le Pays de Retz : « Soutenir les positionsd’autorité au sein de la famille. Quels accompagnements ? » en présence deDominique Dray, psychanalyste et anthropologue –le 27 mars 2012Journées d’étude de la SFSA, « l’accès aux soins des adolescents, pas si simple ? »,les 23 et 24 novembre 2012.

Le choix de réaliser des séminaires au format restreint en terme de participants mais en yconsacrant plus de temps, a été fait pour répondre à une demande de nos partenaires à la foisd’approfondir certaines thématiques et d’impliquer davantage les participants.

L’ensemble de ces actions (hors journées SFSA-DIU) a réuni au total 323 personnes dont environ25 personnes en moyenne sur chaque journée du séminaire à Saint-Nazaire1, 65 personnes enmoyenne sur chaque journée du séminaire à Nantes et 32 personnes sur la journée d’étude dans lepays de Retz.

Pour les journées de la SFSA-DIU, rappelons que la MDA participe activement aux activités decette Société et que Bruno Burban, accompagnant social, en est le vice-président.Le vendredi 23 novembre après-midi se sont déroulés les ateliers, poursuivis par des conférencesla journée du samedi 24 novembre (voir annexe 5)Ces journées ont réuni 140 professionnels de l’adolescence, venus de toute la France.

Sur le territoire de la CARENE, les rencontres du Groupe Santé des Adolescents se sontpoursuivies. Elles favorisent l’inter connaissance entre les différents acteurs de l’adolescence duterritoire et permettent de rendre compte des activités des uns et des autres.Ce groupe mène une réflexion pour l’organisation d’une journée d’inter formation en 2013,concernant la question des conduites de retrait.

Participation à des DIU et autres formations :

Georges PICHEROT et Patrick COTTIN participent sur le plan local ou national à la formation deprofessionnels de l’adolescence dans le cadre de DIU :

Adolescents difficiles (Brest-Nantes-Rennes), Georges PICHEROT et Patrick COTTIN Médecine et Santé de l’adolescence (Paris-Angers-Poitiers), Georges PICHEROT Adolescents, société et pratique inter-professionnelle (Fondation Vallée, MDA Créteil),

Patrick COTTIN AIRe, journée d’étude nationale, « ITEP dispositif d’avenir, Difficultés psychologiques /

troubles psychiques ? Évolutions sociétales et pratiques d’institution(s) », PatrickCOTTIN

1 Voir annexe 4 le document de restitution du séminaire « Ados à la rue –Ados dans la rue »


3.3 LES FORMATIONS DES PERSONNELS DE LA MDA

Pour rester au plus près de l’évolution des difficultés des jeunes et de leurs familles reçus à laMDA, comme chaque année, les personnels de la MDA participent à des temps de formation.

Pour 2012 :

Lieu Date Objet

Nantes 12/01/2012 ½ journée thématique sur « les bienfaits du mensonge » en intra

Paris 20/01/2012 Colloque « Les ados, leurs parents et les professionnels dans un mondede changement »

Paris 22/03/2012 Journée SFSA «L’adolescent a ses raisons… que nos raisons neconnaissent pas… »

Nantes 26/04/2012 Journée « Contrat de non suicide » avec Claude Renard, psychologue

Rennes 15/05/2012 Conférence « Le monde virtuel, l’enfant et l’adolescent : comment s’ensaisir dans la relation éducative »

Angers 7/06/2012Rencontre inter MDA des Pays de la Loire « la question du réseau ausein d’une MDA » avec Gilbert Berlioz, consultant dans le domainedes politiques sociales et territoriales.

Nantes 20/09/2012 ½ journée thématique sur les TIC avec le Pr Jean-Luc Venisse, en intra

Angers 20/09 &22/10/2012

Formation : « estime de soi, compétences personnelles et relationnelles.Pistes pour accompagner nos publics ».

Ancenis 28/09/2012 Colloque « Je t’aime… moi non plus »

Paris 6/12/2012 Colloque EPE : « Éduquer aujourd’hui les adultes de demain »

Paris 7 &8/12/2012 Colloque Gypsy : « Ruptures… »


4 LES GROUPES RESSOURCES SAINT-NAZAIRE/PAYS DE RETZ

2012 a vu la poursuite de la mise en œuvre du projet Groupe Ressources sur le territoire del’antenne Saint Nazaire/Pays de Retz.Pour mémoire le projet comprend 7 groupes répartis comme suit :

Au cours du premier semestre de l’année 2012, deux nouveaux groupes ont été constitués. Celuide la communauté de communes de Saint Gildas-Pontchâteau et celui regroupant les troiscommunautés de communes de Grandlieu, Machecoul et Logne. Ce dernier choix s’est fait enaccord avec les acteurs du territoire correspondant au territoire du Syndicat de Pays. Au cours dudeuxième trimestre nous avons constitué les deux derniers groupes du projet, celui de lacommunauté de communes Cap Atlantique et celui regroupant les deux communautés decommunes Loire et Sillon et Cœur-Estuaire.La formation dispensée aux professionnels engagés dans ces deux derniers groupes (mêmeprogramme que l’an passé) s’est déroulée sur la fin de l’année pour finir en janvier 2013.

Pour rappel, les objectifs des groupes-ressources sont :Analyser et éclairer les situations complexes de façon pluri-institutionnelle et pluri-professionnelle.Repérer et aider à mieux comprendre la problématique du jeune elle-même, ou d’ungroupe de jeunes, pour mieux la prendre en compte.S’appuyer sur le réseau pour mieux accompagner le ou les jeune(s) en besoind’accompagnement à plusieursPrendre du recul, de la distance et apaiser l’inquiétude ou l’angoisse des acteurs en contactdirect avec les jeunes.Dégager des pistes de travail pour soi, « ré ouvrir » des situations bloquéesS’enrichir et inventer en se soutenant des réseaux internes et externes.


Au total, 100 personnes auront bénéficié de la formation et participent aux différents groupesressources à la fin de l’année 2012. Nous avons pu observer quelques mouvements de personnelsentre les différents territoires. Alors que la Mission Locale du Pays de Retz participe activementau projet, nous regrettons l’absence de conseillers en insertion sur le bassin de Saint Nazaire quine peuvent dégager du temps pour participer au projet.

Les professionnels engagés sont mis à disposition par 46 structures ou services. 11 professionssont représentées.Ils se répartissent ainsi :

Champs d’activitéEnseignement Protection

de l’EnfanceAnimationsocioculturelle

Social Sanitaire

Assistants sociaux 6 1 14 1Conseillersprincipauxd’éducation

10

Infirmiers 7 1 7Médecins 5 3Educateursspécialisés

7 3 1

Educateurs deprévention

2

Animateurs socioculturels

16

Psychologues 3 3 2Conseillers eninsertion

6

Assistante familiale 1

prof

essi

ons

Conseillère enéconomie sociale etfamiliale

1

TOTAL : 100 28 12 16 30 14

En fin d’année 2012, les 7 groupes sont constitués. En 2012, 15 situations ont été proposées à laréflexion des groupes. Notre objectif pour 2013 est d’améliorer la communication pour unemeilleure utilisation des groupes par les acteurs des territoires.

Nous proposons quelques situations présentées lors des réunions des groupes-ressources :

A l’initiative d’établissements scolaires ou de formation : évocation de drame en établissement etréflexion sur les modalités de gestion de ces temps de crise.

A la demande d’une assistante sociale, nous évoquons sa place et les modalités de soutien qu’ellepeut offrir après la rédaction d’une évaluation dans le cadre d’une Information Préoccupante.

Des animateurs s’interrogent sur l’accompagnement des jeunes qui grandissent en âge et setrouvent hors du cadre des propositions de l’animation socioculturelle et pourtant toujoursprésents dans les lieux dédiés. Les animateurs interrogent la place et la position à adopter vis-à-visd’eux ?


Une réunion de bilan de la mise en place des groupes-ressources a eu lieu le 9 octobre 2012.Elle a réuni un nombre important de structures engagées dans ce dispositif et les échanges ontporté sur la constitution même des groupes-ressources, ses objectifs, la notion de territoired’organisation pertinent, le cadre de fonctionnement.À l’issue de cette rencontre, il a été convenu d’une rencontre de bilan annuel mais d’organiser untemps de formation annuel pour l’ensemble des participants aux groupes-ressources.Enfin, dans le processus d’évaluation de la MDA, il a été préconisé de réaliser un focus sur cette« invention » de la MDA et de tenter de donner un premier avis sur la pertinence ou non de cetteproposition.

Le maillage territorial d’intégration et d’articulation entre les acteurs du territoire est donc enplace. Il conviendra d’en poursuivre l’animation en communiquant davantage sur ce dispositif.

5 AUTRES ACTIONS, ÉVENEMENTS DE L’ANNÉE…… départementaux

Depuis quelques années, la MDA accueille un groupe de réflexion inter disciplinaire nomméCIEN (Centre Interdisciplinaire de l’Enfance). Il a pris pour nom aujourd’hui le C.A.P (Culture –Arts –Psychanalyse). Animé par des psychanalystes, il réunit chaque mois de 10 à 20professionnels du champ de l’enseignement, du social, du médico-social et du soin. GeorgesPicherot et Patrick Cottin accompagnent ce groupe depuis sa constitution.

La MDA continue à participer à différents groupes de travail ou réseau :o RAPEL (Réseau d’Addictologie de la Presqu’île et de l’Estuaire de la Loire)o RANO (Réseau Adolescents du NOrd du département)o ISIS (Instance d’étude des situations complexes de jeunes du département)o GLTD (Groupe Local de Traitement de la Délinquance)o Les actions de la Mission Santé Publique de la ville de Nanteso REPERES (Réseau de Prévention du Suicide, dont le Dr Maillet, psychiatre à

l’unité Espace et à la MDA est l’actuel président)o ABELA (Anorexie-Boulimie en Loire-Atlantique)

… régionaux

La MDA a participé au cours de l’année 2011 à la création de la fédération des MDA des Paysde la Loire. Il est à noter que la région dispose d’une MDA par département.Il s’agit d’une part de se rencontrer pour échanger sur les activités et pratiques professionnelles enMDA ; mais aussi d’être un interlocuteur pour notre principal financeur commun, l’AgenceRégionale de Santé.En 2012, nous avons participé à une rencontre inter MDA à Angers sur la question du réseau ausein d’une MDA avec la participation de Gilbert Berlioz, consultant dans le domaine despolitiques sociales et territoriales.Nous avons également réalisé pour l’Agence Régionale de Santé, un rapport d’activité typecommun aux 5 MDA des Pays de la Loire. Il est applicable à compter du 1er juillet 2012.

La MDA a participé également à la mise en place du nouveau Réseau Régional de SantéSexuelle, dont l’assemblée générale constituante a eu lieu le 22 novembre 2012.Patrick COTTIN est administrateur au titre de la fédération des MDA des Pays de la Loire.


… nationaux

La MDA de Loire-Atlantique a contribué à la création de l’ANMDA (Association Nationale desMDA). Depuis cette création, Alain Fuseau, initiateur de la première MDA, en est le président etPatrick Cottin le secrétaire général.À ce titre, des actions conjointes sont réalisées avec des associations nationales.Comme signalé l’an passé, des séminaires se sont organisés avec la FESJ (Fédération des EspacesSanté Jeunes) et l’ANPAEJ (Association Nationale des Point-Accueil-Écoute-Jeunes) à partir d’untexte commun intitulé « Contribution pour une politique ambitieuse en faveur du bien-êtresocial, psychique et physique des jeunes. ». Rédigé conjointement en juin 2011, il sert de basepour prolonger nos échanges concernant les articulations et complémentarités de nos dispositifssur les territoires où nous pouvons intervenir ensemble. Un séminaire a eu lieu à Nantes le 23novembre 2012 ; environ 20 personnes représentantes de nos 3 associations nationales y ontparticipé.

De même, l’ANMDA est depuis peu signataire du Manifeste pour une politique de santé enfaveur des jeunes initié par la SFSA. Elle rejoint ainsi plusieurs autres associations nationalesdont la FESJ, l’ANPAEJ, la Société française de Pédiatrie (SFP), la Société Française de SantéPublique (SFSP), l'Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA), la Société Françaisede Pédopsychiatrie et autres disciplines associées (SFPEADA)… voir http://www.sfsante-ado.org

Il est également rappelé que le directeur depuis plusieurs années est membre du groupe d’expert« Santé des jeunes » de la Fondation de France. Cette mission consiste à sélectionner et validerle financement des dossiers présentés dans le cadre des appels à projets initiés par la Fondation deFrance.

6 LES ORIENTATIONS DE TRAVAIL POUR 2013Après une année 2012 qui aura permis une stabilisation et une « pérennisation » du GIP lui-même,des personnels, de son implantation nantaise, de son activité donc, l’année 2013 sera en grandepartie consacrée au déploiement tant attendu du projet sur le nord du département, le Dispositifmobile d’accompagnement des jeunes (DMAJ).

L’an passé, nous nous disions « Impatient mais confiant », avec l’ensemble des acteurs desterritoires de Blain-Châteaubriant/Ancenis ; nous nous réjouissons de l’accord de financement del’ARS, reçu en fin d’année. Nous allons en effet pouvoir poursuivre le développement de la MDAdans un maillage territorial presque complet. Il restera le Vignoble nantais à « couvrir » despropositions faites aux jeunes, aux parents et aux différents acteurs de l’adolescence.Le projet pluri partenarial du DMAJ nécessitera que les différents acteurs politiques et techniquesqui s’y sont engagés s’accordent sur un nombre de points d’organisation encore à préciser (le lieud’implantation du siège, les lieux pour recevoir le public, les recrutements…). L’expérience del’antenne de Saint-Nazaire sera très précieuse.

En partenariat étroit avec le CHS de Blain, un comité de pilotage sera créé et sera chargé de mettreen œuvre ce projet.

La MDA portera la dimension politique en allant à la rencontre des différentes communautés decommunes du territoire. À l’instar de ce qui a été fait lors de la dernière discussion budgétairepour les collectivités locales, une contribution en fonction du nombre d’habitants pour chaquecommunauté de communes sera sollicitée.


Début 2013, un rapport d’évaluation de la MDA sera remis par le laboratoire de l’EHESP.Les préconisations proposées permettront d’ajuster le projet actuel de la MDA aux constats etsouhaits des partenaires, à la fois politiques et techniques, et de réaliser un programme d’actionspour les années à venir.

Il nous appartiendra enfin de poursuivre l’accueil des jeunes et des familles dans de bonnesconditions à Nantes et à Saint-Nazaire. Au-delà de l’adaptation des pratiques et des organisationsau sein même de la MDA, les équipes de la MDA sont en permanence dans une veille auxévolutions des adolescents du 21ème siècle. Nous continuerons à proposer à nos partenaires destemps de réflexion partagée propice à développer une inter-connaissance et une inter-formationutiles à une meilleure articulation et coordination des parcours d’accompagnement et de soins.La thématique en cours de réflexion sur quasiment l’ensemble du département est celle desconduites de retrait, qu’elle soit d’ordre social, scolaire, familial ou encore amical. La situation denombre de jeunes confrontés à cette notion de retrait embarrasse tous les professionnels par lagrande difficulté à le prévenir mais aussi à y remédier par ce que nous nommons le« raccrochage ».

Avril 2013

Patrick COTTIN,

Directeur


LES ANNEXES

Annexe 1 –Les « Rendez-vous MDA »

Annexe 2 –Séminaire 2012 : « Adolescence et Traumatisme »

Annexe 3 –Journée d’étude à Sainte-Pazanne »

Annexe 4 –Document de restitution du séminaire 2011-2012 : « Ados à la rue dans la rueErrances »

Annexe 5 –Plaquette des journées d’étude SFSA


ANNEXE 1

Rapport d’activité 2012 –GIP MDA 44 /Assemblée Générale Mai 2013 43/51

Flyers des « Rendez-vous MDA », cycle 2012-2013

ANNEXE 1


ANNEXE 2


Présentation du Séminaire « Adolescence et Traumatisme »

ANNEXE 3


Journée d’étude à Sainte Pazanne

ANNEXE 4


Restitution du Séminaire « Ados à la rue /dans la rue -Errances »

ANNEXE 4


ANNEXE 4


ANNEXE 4


ANNEXE 5


Programme des 14èmes journées SFSA «L’accès aux soins des adolescents : Pas si simple ? »

Documents

Maison DépartementaleANNEXE 1 des Adolescents de Loire ...ealamome.pw/WordPress3/wp-content/uploads/2015/02/... · ANNEXE 1 >>> 2012 Rapport d’activité >>> Maison Départementale