MAISONS

ET LIEUX

D’ÉCRIVAIN

EN PICARDIE

GUIDE DE DÉCOUVERTE

MAISONSET LIEUX

D’ÉCRIVAIN EN PICARDIEGUIDE DE

DÉCOUVERTE

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« À quoi cela est-il bon ? » Telle était l’interrogation qu’Émile partageait avec son précepteur. À quoi bon  tous ces musées, ces cathédrales,  ces châteaux, ces bibliothèques,  ces maisons d’écrivain et ces lieux  de mémoire ? Animé par la passion  et le souci du partage, le Réseau  des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires  de Picardie tente modestement de réduire  l’écart entre le renom international  de ses écrivains et une situation préoccupante de l’illettrisme dans cette même région. Ce n’est là qu’une des missions qu’il s’est donné mais sa tâche serait vaine s’il ne recevait le soutien bienveillant des acteurs institutionnels, tels la Drac de Picardie, le Conseil régional, le CR2L Picardie  et le rectorat. Que ce livret comme  le site web du réseau qui vient  d’être créé à l’adresse www.maisons-ecrivain-picardie.fr, donne envie à chacun de s’inviter dans les maisons du réseau associant ainsi convivialité et spiritualité.

Pour le Réseau des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraire de Picardie, Jean-Marc Vasseur, Responsable culturel de l’Abbaye Royale de Chaalis

La Picardie a vu naître et vivre  de grands noms des lettres françaises, Alexandre Dumas, Jean Racine, Philéas Lebesgue, Maurice Blanchard… d’autres tels Jean-Jacques Rousseau, Jules Verne ou Henri Barbusse  l’ont choisie comme terre d’accueil. Certains enfin, y ont combattu  lors des deux conflits mondiaux  qui ont meurtri notre territoire…  Autant d’écrivains qui ont fait et font  la richesse et la diversité de notre patrimoine littéraire. Les maisons d’écrivain et les lieux de patrimoine littéraire, qui invitent au souvenir, gardent la trace d’un passé qu’il  nous appartient de faire revivre au présent. Elles permettent de découvrir la vie de ces artistes, parfois dans l’intimité d’une chambre, d’un bureau de travail, d’une bibliothèque,  un environnement qui a nourri et fondé la pensée créatrice de ces écrivains, ces « gisements profonds de notre sol mental » dirait Marcel Proust. En réalisant ce Guide de découverte, le CR2L Picardie est heureux d’accompagner le Réseau des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires dans son développement mais aussi dans sa promotion.  Une invitation à un voyage littéraire, un itinéraire de passion dans  ces lieux de création et de mémoire.

Pour le CR2L Picardie, Sylviane Leonetti, Présidente

En 2010, les acteurs ayant en charge la valorisation et la préservation des maisons, lieux et collections liés aux écrivains célèbres de Picardie se sont fédérés au sein d’un Réseau des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires en Picardie. Cette association, la première section régionale de la Fédération  des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires, souhaite mettre en avant tous les moyens  disponibles pour valoriser ce patrimoine littéraire riche et émergent.

PRÉSENTATION DU RÉSEAU

AVANT-PROPOS

UN LIEU À LA MÉMOIRE DE L’ÉCRIVAINUne maison d’écrivain est un lieu où est né, où a vécu,  où a travaillé un auteur pendant une partie de sa vie. C’est avant tout un lieu qui évoque sa mémoire  et son œuvre. Ces maisons ouvertes ou non au public, exposent et conservent des manuscrits littéraires,   des brouillons, des épreuves corrigées, des éditions originales ayant appartenu à l’auteur, toutes traces témoignant du passage et du travail d’un écrivain dans ce lieu. Elles collectent, sauvegardent et transmettent ainsi un patrimoine littéraire diversifié qui préserve la mémoire d’un auteur et enrichit  la compréhension de son œuvre.

UNE OFFRE CULTURELLE RICHEBien qu’elles soient des lieux de conservation  de la mémoire, les maisons d’écrivain ne sont  pas des sanctuaires vouant un culte à leurs auteurs.  Elles sont des lieux vivants qui permettent la rencontre d’un artiste avec le public. Nombreuses  sont celles qui proposent une o≠re culturelle dynamique et variée, initiant un dialogue entre l’univers de l’écrivain et l’actualité. Côtoyant les traditionnels centres de documentation, archives, bibliothèques ou expositions, sont régulièrement programmés des rencontres, colloques, concerts, lectures, balades littéraires, projets pédagogiques,  publications, résidences d’artiste… 

Pour connaître l’actualité et la programmation  du Réseau des maisons d’écrivain en Picardie et  de ses di≠érents membres consultez régulièrement  le site www.maisons-ecrivain-picardie.fr.

Le patrimoine littéraire de Picardie sur internet et votre mobile :

Géoculture, la France vue par les écrivains est un service numérique d’intérêt public qui dessine une cartographie littéraire du territoire français au fil d’extraits géolocalisés, choisis pour le lien étroit qu’ils entretiennent avec un lieu.

Quand apparaît l’icône sur la page d’un auteur, rendez-vous sur le site lafrancevueparlesecrivains.fr pour découvrir des extraits d’œuvres d’auteurs décrivant un lieu, un territoire. Vous y trouverez également des enregistrements de lectures à voix haute, des interviews, des archives sonores, des images, des liens associés à la Picardie ainsi qu’aux auteurs et aux lieux présents dans ce guide.

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CALVIN ����-����

LA FONTAINE ����-����

RACINE ����-����

ROUSSEAU ����-����

CONDORCET ����-����

SAINT-JUST ����-����

DUMAS ����-����

MENNECHET DE BARIVAL ����-����

VERNE ����-����

CLAUDEL ����-����

LEBESGUE ����-����

BARBUSSE ����-����

BLANCHARD ����-����

ÉCRIVAINS COMBATTANTS ����-����

1500 1600 1700 1800 1900

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Jean Calvin, fils de Gérard Cauvin, gre≤er de la cathédrale de Noyon, est tonsuré en 1521 et, grâce à ses bénéfices ecclésiastiques, part étudier à Paris en 1523, puis, de 1528 à 1531, à Orléans et à Bourges. Déjà initié aux idées luthériennes di≠usées à Noyon, Calvin révèle ses convictions à la fin de l’année 1533 dans le discours qu’il rédige pour Nicolas Cop, recteur de l’Université de Paris. Obligé de fuir, il ne séjournera plus qu’épisodiquement en France. Il achève à Bâle en 1535 son principal ouvrage, l’Institution de la religion chrétienne, résumé de sa foi. Malgré quelques conflits avec les magistrats genevois, après le passage de la ville à la Réforme le 21 mai 1536, il s’installe définitivement à Genève en septembre 1541, et y reste jusqu’à sa mort en 1564.

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« En attendant, ce que je n’aurais jamais cru possible, je vis, survivant à ma patrie. La ville où je suis né vient d’être totalement dévorée par un incendie, et chaque  jour nous sommes réduits à apprendre  les horribles malheurs de toute la Picardie ».  Lettre à Ambroise Blaurer,  19 novembre 1552 

1509-1564

NOYON OISE

JEAN CALVIN

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Visites libres, guidées sur réservation, accueil de groupes, accueil scolaire, centre de ressources, animations, boutique.

Commande de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français qui voulait immortaliser la présence  du réformateur à Noyon, le musée Jean Calvin est construit entre 1927  et 1930 par Charles Letrosne à l’emplacement présumé de sa maison natale, sur un modèle de demeure  de la fin du xve siècle. Si l’enfance de Calvin ne peut se concrétiser sous nos yeux par la présence d’objets lui ayant appartenu, ses nombreux biographes, et parmi eux son disciple Théodore de Bèze, nous racontent ce que  furent ses premières années à  « Noyon la sainte ». Le musée illustre plus généralement l’histoire  du protestantisme aux xvie et xviie  

siècles autour de la personnalité et  de l’œuvre de Calvin, ainsi que de celles de ses disciples et de ses successeurs.  Il aborde par ailleurs les guerres de religions jusqu’au règne de Louis XIV.

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MUSÉE JEAN CALVINNOYONOISE–

1. Jean Calvin, Institution de la religion chrétienne.© Société de l’Histoire du Protestantisme Français / Musée Jean Calvin

2. Portrait de Jean Calvinpar J. H. Fiedler.© HDA, Hekman Library

3, 5 et 6. Le musée Jean Calvin à Noyon.© Musée Jean Calvin

4. Détail, La Mercuriale, 10 juin 1559, Anonyme, Allemagne, 1570, Huile sur toile.© Musée Jean Calvin

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1621-1695JEAN DE LA FONTAINECHÂTEAU-THIERRY AISNE

Né à Château-Thierry, Jean de La Fontaine y fréquente le collège et termine ses études à Paris. Après un noviciat chez les oratoriens, il est reçu comme avocat en la cour du Parlement. Il épouse en 1647 Marie Héricart, cousine de Jean Racine. Le jeune couple réside dans l’hôtel particulier familial à Château-Thierry où La Fontaine est Maître des eaux et forêts. Il a un fils mais néglige sa vie familiale. Adonis, poème o≠ert au surintendant Fouquet, lui vaut une pension et reconnaissance littéraire. Sa fidélité à Fouquet, disgracié à vie, est exemplaire. À Paris, il est gentilhomme servant chez la duchesse-douairière d’Orléans, puis est hébergé successivement par Madame de La Sablière et la famille d’Hervart. Il est reçu à l’Académie Française en 1684. Ses Contes datent de 1665, 1666, 1674. Les Fables de 1668 dédiées au Dauphin, de 1678-1679 dédiées à Madame de Montespan, et celles de 1694 dédiées au duc de Bourgogne le rendent célèbre. Il s’éteint le 13 avril 1695.

« Solitude où je trouve une douceur secrète,Lieux que j’aimai toujours, ne pourrai-je jamais,Loin du monde et du bruit goûter l’ombre et le frais ? »

Jean de La Fontaine, Le songe d’un habitant du Mogol, Livre XI  

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Visites libres ou guidées, guide ludique pour les enfants, accueil de groupes, accueil scolaire, visites à thèmes, service éducatif, centre de ressources, circuit littéraire, animations, expositions temporaires, boutique, audioguides français, allemand, anglais, malvoyants.

Hôtel particulier du xvie siècle classé monument historique,  la maison familiale où est né  et a grandi Jean de La Fontaine  est un lieu d’inspiration et de mémoire. Émotion et ambiance évoquent la présence du poète  en ces lieux dont l’espace intérieur est proche de celui qu’il a connu.  Le jardin plein de charme est ouvert au public. Les collections littéraires et beaux-arts s’articulent autour  du riche thème lafontainien.  Le cabinet de travail du fabuliste  au premier étage a gardé tout  son charme.

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MUSÉE JEAN DE LA FONTAINEMAISON NATALECHÂTEAU-THIERRYAISNE–

1. Edition originale des Fables de La Fontaine.

2. Portrait de La Fontaine, Hyacinthe Rigaud, 1684.

3. Façade du Musée Jean de La Fontaine.

4. Jardin du Musée Jean de La Fontaine.

5. « Le loup et la cigogne ».

6. Bibliothèque de La Fontaine.

© Musée Jean de La Fontaine

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JEAN RACINE1639-1699

LA FERTÉ-MILON AISNE

Jean Racine est né fin 1639 à La Ferté-Milon où il grandit jusqu’à 12 ans avant de poursuivre ses études à Beauvais. Après quelques œuvres poétiques de circonstance, il fait ses débuts au théâtre en 1663 en présentant la Thébaïde et Alexandre avant de trouver le succès avec une suite de sept tragédies majeures produites en l’espace d’une décennie : Andromaque, Britannicus, Bérénice, Bajazet, Mithridate, Iphigénie, Phèdre. Devenu le premier poète tragique du Grand Siècle, il est reçu à l’Académie Française, en 1673 puis reçoit en 1677 la charge d’Historiographe du Roi, en partage avec Boileau.

Il se retire alors du théâtre, se marie, fréquente Versailles où il est nommé gentilhomme de la Chambre du roi. Il accepte, à la demande de Mme de Maintenon, d’écrire deux « tragédies sacrées », Ester et Athalie pour les Demoiselles de Saint-Cyr. À la fin de sa vie, il se rapproche de Port-Royal, où il est inhumé. En 1712, ses restes sont transférés à l’église parisienne Saint-Étienne-du-Mont, auprès de ceux de Pascal.

« Il m’avait fait venir d’Amiens pour être Suisse.Tous ces Normands voulaient se divertir de nous.On apprend à hurler, dit l’autre, avec les loups.Tout Picard que j’étais, j’étais un bon apôtreEt je faisais claquer mon fouet tout comme un autre. »

Les plaideurs Acte 1, Scène 1, 1668 

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Visites libres et groupes toute l’année.

Orphelin à trois ans, le jeune  Racine est élevé par sa grand-mère paternelle Marie Desmoulins. C’est dans sa maison, implantée au cœur du bourg fortifié de La Ferté-Milon, que Racine vivra jusqu’à son départ pour Port-Royal-des-Champs en 1651. Cette maison est un témoignage authentique de l’enfance de Jean Racine. Elle se dresse entre le château de Louis d’Orléans, la vieille église Notre-Dame et le canal de l’Ourcq. Restaurée intérieurement, elle abrite le Musée Racine depuis 1991. Dans un cadre moderne, des portraits, gravures, sculptures et éditions anciennes illustrent l’auteur et son œuvre. L’acte de baptême de 1639,  le buste original déposé par l’Institut de France et la statue de marbre  due au ciseau de David d’Angers, sont remarqués de tous les visiteurs.

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LE MUSÉE JEAN RACINELA FERTÉ-MILONAISNE–

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1. Racine, David d’Anger, 1817.

2. Édition originale d’Esther, 1689.

3. Le château de la Ferté-Milon

4. Buste de Racine, Boizot, 1787.

5 et 6. Les collections du musée Racine.

© Musée Jean Racine

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1712-1778

Né à Genève le 28 juin 1712, Jean-Jacques Rousseau perd sa mère à la naissance ; son père l’abandonne à l’âge de dix ans. Quelques années plus tard, il est recueilli et protégé par Madame de Warens. Autodidacte, il connaît la gloire dans le domaine musical, littéraire, philosophique... Son goût pour la liberté est omniprésent dans son œuvre. En 1761, il obtient un très vif succès avec Julie ou la Nouvelle Héloïse. Il connaît ensuite de longues périodes d’errance et se voit condamné à l’exil en 1762 à la suite de la publication de l’Émile et Du Contrat Social. En 1770, il s’installe modestement à Paris. Malade puis renversé par une voiture en octobre 1776 il commence, une fois remis, l’écriture de son dernier livre, Les rêveries du promeneur solitaire. Six semaines avant sa mort, René de Girardin, un de ses grands admirateurs, parvient à le persuader de venir s’installer à Ermenonville. C’est en ce lieu qu’il meurt, le 2 juillet 1778. Il est inhumé dans l’île des Peupliers deux jours plus tard. En 1794, ses cendres furent transférées au Panthéon.

JEAN-JACQUES ROUSSEAUFONTAINE-CHAALIS OISEERMENONVILLE

« Brillantes fleurs, émail des prés, ombrages frais, bosquets, verdure, venez purifier mon imagination salie par tous ces hideux objets… et me voilà tout  d’un coup aussi botaniste qu’a besoin de l’être  celui qui ne veut étudier la nature que pour trouver sans cesse de nouvelles raisons de l’aimer. » Les Rêveries du promeneur solitaire, Septième promenade, 1778

Visites libres, accueil de groupes, service pédagogique, animations, boutique, sentier des écrivains, ateliers des parfums.

Le site de Chaalis rassemble une précieuse collection nécessaire à la compréhension de la vie, de l’œuvre et de la postérité de Jean-Jacques Rousseau. Il y apparaît comme un personnage aux multiples facettes, volontiers contradictoire, irritable, qui mord la main de celui qui le nourrit. Plaintif ? Sans éducation ? Paranoïaque ? Un pédagogue qui abandonne ses enfants ? Un ennemi du progrès ? On comprend dès lors pourquoi Rousseau est aujourd’hui encore l’« Homme des Lumières » sur qui se portent tous les soupçons. La nouvelle scénographie de l’Espace Rousseau de Chaalis, rassemblant les fonds Girardin, Jacquemart-André et Dehaynin, propose des salles thématiques pour mettre en valeur le travail de l’autodidacte acharné devenu musicien, précepteur, joueur d’échecs, secrétaire, physicien, avec un goût marqué pour la chimie, dramaturge, philosophe, romancier, copiste et botaniste.

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ABBAYE ROYALE DE CHAALISFONTAINE- CHAALISOISE–

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6. Le domaine de Chaalis : l’église abbatiale, la chapelle Sainte-Marie, la roseraie, le château-musée. © A. Petit

© Abbaye royale de Chaalis, sauf mention contraire.

3. Portrait de Rousseau, Maurice Quentin de La Tour, 1753, pastel sur papier.

4. Les Muses galantes, manuscrit autographe de Jean-Jacques Rousseau.

5. L’espace Jean-Jacques Rousseau.

1. Planche d’herbier de Rousseau : le millepertuis couché.

2. Portrait de Rousseau vers 1764, Jean-Étienne Liotard, Pastel.

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Visite libre, billet jumelé avec l’Abbaye Royale de Chaalis.

Les jardins d’Ermenonville mettent en espace  des traits caractéristiques de la philosophie  des Lumières. Jean-Jacques Rousseau trouva dans son hôte, le marquis de Girardin, un fervent admirateur  de sa pensée pétri des préoccupations du siècle.  Il y resta six semaines avant d’y décéder et d’y être inhumé, faisant du lieu une destination de pèlerinage laïque, témoin du basculement de l’ancien régime.  Les jardins d’Ermenonville, s’ils sont fortement marqués par la figure rousseauiste, sont traversés d’une présence littéraire qui se poursuit jusqu’à  nos jours : Nerval, Sebald, Marianne Alphant,  et se prolongent dans la création artistique grâce  à un programme d’accueil en résidences d’écrivains,  de chercheurs ou d’artistes d’autres disciplines.

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PARC JEAN-JACQUES ROUSEAUERMENONVILLEOISE–

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1. Le Temple de la philosophie moderne, Parc Jean-Jacques Rousseau, 2013. © Lobgeois, CG60

2. Le banc des mères, Parc Jean-Jacques Rousseau, 2013. © Lobgeois, CG60

3. La grotte des Naïades, Parc Jean-Jacques Rousseau, 2013.© V. Lahache

4. L'île des peupliers, Parc Jean-Jacques Rousseau, 2013. © V. Lahache

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Philosophe et mathématicien, Antoine Nicolas Caritat, Marquis de Condorcet est nommé Secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences à 30 ans. Il est « l’intellectuel » de la Révolution Française. Il demande l’abolition de la peine de mort, l’égalité entre les hommes et les femmes, le droit de vote pour tous y compris les femmes, l’abolition de l’esclavage, la liberté de pratique des religions, la suppression des privilèges. Le philosophe s’immortalise surtout par son « rapport sur l’organisation générale de l’instruction publique ». Abandonné de tous, proscrit, il meurt sous la Terreur, dans la prison de Bourg-la-Reine le lendemain de son arrestation en 1794. Son épouse, Sophie de Grouchy contribuera à la valorisation de son œuvre qui reste toujours d’actualité. En 1989, il entre symboliquement au Panthéon.

NICOLAS DE CONDORCETRIBEMONT AISNE

1743-1794 « J’ai consacré ma vie au bien des hommes, à la défense de leurs droits,  et j’en ai sacrifié les vertus à la cause de la liberté. C’est pour elle que je mourrai. »Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, 1794

Visites libres, visites guidées pour groupes à la demande, accueil scolaire, boutique.

Construite à la fin du xviie siècle  par les Gaudry, famille maternelle de Condorcet, la demeure natale  du philosophe connaîtra une succession de propriétaires privés. Léon Hennique (1850-1935) écrivain, exécuteur testamentaire des frères Goncourt et premier président  de la célèbre Académie y habita.  La maison, propriété de la ville  de Ribemont depuis 1989, présente la vie et l’oeuvre de Condorcet.  Elle accueille également des expositions temporaires. Deux autres salles retracent la vie des hommes célèbres nés à Ribemont : Nicolas Blondel (1618-1686) architecte royal, et le général  Saint-Hilaire (1761-1809) inhumé  au Panthéon.

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MAISON NATALE DE CONDORCET RIBEMONT AISNE–

1. De la République, ou Un roi est-il nécessaire à la conservation de la liberté ? Par Condorcet.© Gallica – BnF

2. Portrait de Condorcet. © Maison de Condorcet

3. Façade de la Maison natale de Condorcet.© CR2L Picardie

4. Statue de Condorcet à Ribemont. © CR2L Picardie

5. Entrée de la Maison natale de Condorcet. © CR2L Picardie

6. Les collections de la Maison.© Maison de Condorcet

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Formé par les Oratoriens de Soissons, Saint-Just est, à 25 ans, le plus jeune élu de la Convention. Il devient membre l’année suivante du Grand Comité de Salut Public. Malgré une disparition prématurée à moins de 27 ans, sa production littéraire est féconde. Il publie d’abord une épopée satirique de 8 000 vers (Organt) puis un traité politique, et devient à 26 ans l’un des meilleurs constitutionnalistes et l’un des orateurs les plus écoutés de l’Assemblée. Sa carrière politique est brève (septembre 1792 - juillet 1794) mais extrêmement dense. La radicalité de ses discours contre Louis XVI et sa rigueur envers les contre-révolutionnaires marquent les esprits. Il choisit de se ranger du côté des Montagnards et reste jusqu’à la fin fidèle à Robespierre. Son ambition est de réaliser une grande politique sociale. Déjà, à Blérancourt, il se fait le porte-parole des pauvres et des exclus. L’intégrité de Saint-Just et son dévouement pour les plus humbles en font une figure emblématique de la Révolution.

1767-1794

LOUIS-ANTOINE DE SAINT-JUSTBLÉRANCOURT AISNE

« Les malheureux sont les puissances  de la terre ; ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent. »   Rapport relatif aux personnes incarcérées,8 ventôse an II, 26 février 1794 

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Visites libres, expositions temporaires, accueil des publics scolaires et de groupes.

Construite au milieu du xviiie siècle, cette maison représentative de l’architecture rurale du Soissonnais est acquise par la famille Saint-Just en octobre 1776. L’acte de vente donne description d’une propriété relativement importante. Saint-Just y est arrivé à l’âge de neuf ans  et y a vécu jusqu’à son départ  pour la Convention à vingt-cinq ans.  Les travaux de restauration ont été e≠ectués au début des années 1990 avec le parti pris de sauvegarder  au mieux les éléments intérieurs (tomettes, poutraison, escalier)  et de reconstituer les extérieurs très endommagés conformément à une gravure de l’époque. Aujourd’hui,  la maison abrite une exposition permanente numérique retraçant  la vie et l’œuvre de Saint-Just ainsi qu’une bibliothèque spécialisée consultable par les visiteurs.

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MAISON DE SAINT-JUSTBLÉRANCOURT AISNE–

1. Louis Antoine de Saint-Just, Pierre-Paul Prud’hon, 1793, huile sur toile. © Direction des Musées de France, 1994.

2. La raison à la morne, manuscrit autographe de Saint-Just, vers 1789.

3. Façade de la Maison de Saint-Just à Blérancourt.

4. Buste de Saint-Just par David d'Angers

5. Maison de Saint-Just, gravure du début du XIXe siècle.

6 et 7. Intérieur de la Maison de Saint-Just, l’exposition permanente.

© Maison de Saint-Just, sauf mention contraire.

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Enfant, Alexandre Dumas, peu attiré par l’école, préfère courir la forêt de Retz et fuguer pour éviter le séminaire. Il joue Shakespeare avec des amis, rencontre un jeune aristocrate qui l’initie à la poésie et au théâtre moderne et lui présente Talma, grand comédien tragique. À 20 ans, il se lance à l’assaut de la capitale. D’abord modeste employé aux écritures au secrétariat du Duc d’Orléans, il connaît rapidement le Tout-Paris et ses premiers succès littéraires avec Henri III et sa cour, reçu à la Comédie-Française en 1829.

Auteur prolifique, il n’écrit pas moins de 600 titres, soit 4 400 personnages principaux, 8 800 personnages secondaires et plus de 24 000 figurants. Amoureux des mots et de la vie, Alexandre Dumas court sa vie durant après la gloire, l’argent, les femmes et un idéal politique. Il décède le 5 décembre 1870 chez son fils à Puys en Normandie puis est enterré au cimetière de Villers-Cotterêts en 1872. Le 30 novembre 2002, Alexandre Dumas rejoint son ami Victor Hugo au Panthéon.

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ALEXANDRE DUMASVILLERS-COTTERÊTS AISNE

1802-1870

« Je suis né à Villers-Cotterêts, petite ville de l’Aisne, située sur la route de Paris à Laon, à deux cents pas de la rue de la Noüe, où mourut Demoustier,  à deux lieues de la Ferté-Milon, où naquit Racine, à sept lieues de Château-Thierry où naquit  La Fontaine. J’y suis né le 24 juillet 1802, rue de Lormet… » 

Mes mémoires, chapitre 1, 1847

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Visites libres, accueil des groupes à partir de 10 personnes sur rendez-vous, accueil des scolaires, circuit littéraire sur réservation auprès de l’O≤ce de Tourisme de Villers-Cotterêts.

Situé à Haramont, tout près de Villers-Cotterêts, c’est au Château des Fossés loué par son père le général que le petit Dumas a fixé ses tous premiers souvenirs, évoqués dans ses mémoires et plusieurs romans. Visites sur Rendez-vous.

Installé dans un hôtel particulier du xixe siècle, le musée Alexandre Dumas retrace la vie et l’œuvre de trois générations : Thomas-Alexandre Dumas, Général de la République né à Saint-Domingue ; son fils Alexandre Dumas dit Dumas père né à Villers-Cotterêts, l’illustre auteur des Trois Mousquetaires  et du Comte de Monte-Cristo ;  et enfin, son petit-fils Alexandre Dumas fils, auteur de La Dame aux Camélias. Le musée conserve de nombreux documents originaux, autographes, lettres et manuscrits, des éditions originales et illustrées, portraits, tableaux, bustes et mobilier familiaux. Un document audiovisuel permet également de découvrir la vie passionnante d’Alexandre Dumas. 

MUSÉE ALEXANDRE DUMASVILLERS- COTTERÊTSAISNE–

1. Le comte de Monte-Cristo par M. Alexandre Dumas, Tome I, Au bureau de l’écho des feuilletons, Paris, 1846.© Gallica – BnF

2. Portrait d’Alexandre Dumas, Étienne Carjat, vers 1860.

3. Le Château des Fossés à Haramont où Dumas passa son enfance.© Xavier Blutel

4. Le jardin du Musée.

5. La salle Dumas père du Musée. © Michel Minetto

6. La cour du Musée Alexandre Dumas.

© Musée Alexandre Dumas, Villers-Cotterêts, sauf mentions contraires.

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Née à Paris en août 1813, Caroline Paillet reçut une excellente éducation artistique et fut l’élève de F. Kalkbrenner, musicien et compositeur. Lorsqu’Alphonse Mennechet de Barival la rencontre, il tombe immédiatement sous son charme. Le Tout-Paris des Arts et des Lettres fréquente bien vite le salon de ce couple plaisant ; on y aperçoit Hugo, Gauthier, Balzac, Liszt, Delacroix… Compositrice et interprète admirée par tous, Caroline Mennechet de Barival s’exerce également à la littérature et publie des poèmes et deux nouvelles en 1857, Christine et La Marquise de Presles, dont Théophile Gautier a vanté « les jolis doigts qui savent charmer par la plume comme sur le clavier ». Littérature « charmante », selon le terme utilisé par Victor Hugo, son œuvre s’enracine profondément dans le romantisme. Terrassée par une maladie, Caroline Mennechet de Barival succombe en janvier 1861, laissant derrière elle une œuvre en création.

1 BIBLIOTHÈQUE MENNECHET DE BARIVALCHIRY- OURSCAMPOISE–

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CAROLINE MENNECHET DE BARIVALCHIRY-OURSCAMP OISE

1813-1861

1. La Tour « Folie Mennechet », carte postale, début du XXe.DR.

2. Ruines du château, Chiry-Ourscamp. DR.

3. Portrait, mélodie, paroles et musique de Mme Mennechet de Barival, 1853.© Gallica – BnF

C’est au moment de sa mort que débute l’histoire de Caroline avec Chiry-Ourscamp. Alphonse, originaire de Saint-Quentin,  prend en horreur la vie parisienne, s’installe à Chiry et s’implique dans la vie publique du village. Il s’établit architecte et construit deux manoirs, le château-musée, aujourd’hui en ruines, et une tour carrée haute de 42 m de style mauresque, tout en haut du Mont Conseil, en hommage à sa chère disparue. La « Folie Mennechet » aujourd’hui détruite, la mémoire de Caroline est conservée à la Bibliothèque Mennechet de Barival de Chiry-Ourscamp qui lui consacre des expositions régulières et conserve manuscrits et partitions.

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Jules Verne est né à Nantes, ville portuaire, le 8 février 1828. Il poursuit des études de droit à Paris mais refuse de prendre la succession de son père, avoué. Stimulé par Alexandre Dumas fils, il se lance dans une carrière d’auteur pour le théâtre. Plusieurs de ses pièces sont jouées avant qu’il ne s’oriente sous l’influence de l’explorateur Jacques Arago vers le roman géographique. Il rencontre l’éditeur Pierre-Jules Hetzel qui voit dans le manuscrit de Cinq semaines en ballon un nouveau genre littéraire : le roman scientifique et géographique. Jules Verne quitte Paris, s’installe quelque temps au Crotoy en baie de Somme, puis à Amiens après la guerre de 1870, où il devient un membre actif de la vie politique et publique amiénoise. Dans ses deux maisons successives distantes de cent mètres sur le boulevard qui porte aujourd’hui son nom, il rédige la grande majorité de ses romans qui formeront la légende des Voyages extraordinaires.

« Je me fixe à Amiens,  ville sage, policée, d’humeur égale,  la société y est cordiale  et lettrée. On est près  de Paris, assez près pour en avoir le reflet, sans  le bruit insupportable  et l’agitation stérile ».Lettre à Charles Wallut, 1871

1828-1905

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JULES VERNEAMIENS SOMME

Visites guidées, accueil de groupes, service pédagogique, animations, boutique. Label Tourisme et Handicap.

L’hôtel particulier du 2 rue  Charles-Dubois à Amiens a été habité par Jules Verne de 1882  à 1900. Dominé par une grande tour ronde, il o≠re l’une des plus belles vues sur Amiens et sa région. Entièrement rénovée en 2006, la « maison à la tour » a retrouvé son ambiance typique du xixe siècle. On y découvre notamment la reconstitution des salles de réception et du cabinet de travail  de l’écrivain au deuxième étage.  Du rez-de-chaussée au grenier,  la visite de la Maison propose  une immersion dans l’univers  de Jules Verne : plus de 700 objets et documents exposés évoquent ainsi ses souvenirs, ses sources d’inspiration, son quotidien  mais aussi son imaginaire  et les aventures de ses héros.

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LA MAISON DE JULES VERNEAMIENSSOMME–

1. Couverture des Voyages extraordinaires, Le Tour du monde en 80 jours, édition J. Hetzel. DR.

2. Portrait de Jules Verne. © Amiens Métropole

3. La cour de la « maison à la tour» où habita Jules Verne. © S. Crampon, Amiens Métropole

4. L’escalier de la tour. © L. Rousselin, Amiens Métropole

5. Le jardin d’hiver. © S. Crampon, Amiens Métropole

6. Le cabinet de travail de l’écrivain. © S. Crampon, Amiens Métropole

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« Quel bonheur si  je pouvais me retrouver  à Villeneuve ! Ce joli  Villeneuve qui n’a rien  de pareil sur la terre ! »Camille Claudel, 1927

1864-1943

1868-1955

Paul Claudel naît dans l’ancien presbytère de Villeneuve, le 6 août 1868 (sa sœur Camille est née à Fère-en-Tardenois le 8 décembre 1864). À partir de 1870, suivant les mutations de leur père, receveur de l’Enregistrement, les enfants reviendront en famille à Villeneuve pour l’été, dans la maison en face du presbytère, héritée d’un grand-oncle curé. Pour Camille et Paul Claudel, on peut parler de Villeneuve comme d’un lieu d’enfance et d’adolescence, le lieu d’ancrage et de développement de leur imaginaire à partir de sources orales et écrites : « Je n’ai jamais cessé d’écrire ou de composer depuis mon enfance ». En 1881, la famille s’installe à Paris. Camille se lance dans la carrière de sculptrice ; Paul fait des études qui le conduiront à exercer la double fonction de diplomate et d’écrivain. De Tête d’Or à La Jeune Fille Violaine, puis de L’annonce faite à Marie à L’Otage et au Pain dur, l’œuvre théâtrale de Claudel, mais aussi la prose et la poésie, s’inscrivent dans les lieux, les paysages, les légendes de son enfance.

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PAUL CLAUDEL CAMILLE CLAUDELVILLENEUVE-SUR-FÈRE AISNE

« La Providence, dès mon berceau, m’a assuré un poste sur un promontoire. Une vue sur la mer.  Non point une mer liquide, mais un océan céréal prolongeant sa houle d’émeraude et de feu  jusqu’aux extrémités de l’horizon. Une plaine  d’or mûrissant sur laquelle l’été promène l’ombre  des grands nuages empourprés. Dès mon enfance,  je n’ai cessé de recevoir sur mon visage cette  haleine de solennité et de tempête. Tout à l’infini  était libre et ouvert devant moi. » Le Pays de L’annonce faite à Marie, 1948

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L’ancien presbytère, première maison des Claudel à Villeneuve-sur-Fère  est une bâtisse du siècle, située près de l’église du village. Vendu comme bien national en 1796, il est devenu par héritage la propriété de Madame Claudel en 1864. Cette maison de sept pièces, achetée à la commune par le conseil général de l’Aisne  en 2000, a été cédée à la communauté de communes  de Château-Thierry en 2012. Elle est en cours de restauration. Un fonds important de photos, de pièces originales, de livres d’enfance, sera présenté dès l’ouverture de la maison au public. Le jardin du presbytère, avec le village et son environnement, Combernon, Bellefontaine, la Hottée du Diable, traduit de la manière  la plus sensible l’atmosphère de Villeneuve, « cette parenté indélébile d’un poète avec son terroir ».             

Dès la réouverture de la maison, un fonds important de photos, de pièces originales, de livres d’enfance sera présenté au public.

Public scolaire : Association Camille et Paul Claudel en Tardenois.

Circuit de promenade littéraire balisé à partir de la place Paul Claudel à Villeneuve « Sur les pas de Camille et Paul Claudel, de Villeneuve à la Hottée du Diable »

MAISON DE CAMILLE ET PAUL CLAUDELVILLENEUVE-SUR-FÈREAISNE–

1. Camille Claudelà 20 ans.

2. Paul Claudelphotographiépar Carjat vers 1888.

3. La plaquecommémorativedu presbytère.

4. Le presbytère,façade Est.

5. La Hottée du Diable.

6. Le presbytère,vu du jardin.

© ACPC

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1869-1958

Philéas Lebesgue est né et mort à la Neuville-Vault. Il quitte le Collège de Beauvais à seize ans puis étudie seul. Poète symboliste à ses débuts, il collabore à de nombreuses revues. De 1896 à 1951, il est rédacteur au prestigieux « Mercure de France ». Il fait plusieurs voyages à l’étranger, notamment au Portugal, en Grèce, en Yougoslavie et en Grande-Bretagne. Au cours de sa vie, il correspond avec plusieurs centaines d’écrivains, d’artistes et d’hommes politiques à travers le monde. Son œuvre littéraire est très diversifiée : poésies, romans, nouvelles, théâtre, essais, chansons. Il est traducteur d’ouvrages portugais, espagnols, néo-grecs, yougoslaves. Intéressé par les langues régionales, il a écrit des poèmes en picard et quelques-uns en breton et en provençal.

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PHILÉAS LEBESGUELA NEUVILLE-VAULT OISE

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« Non, vous ne prendrez point cette maison qui tremble :J’y suis né, j’y vécus et nous mourrons ensemble ! »La Corbeille du soir, 1937

Visites possibles uniquement sur rendez-vous, du 15 mai au 15 octobre, pour des groupes ne dépassant pas quinze personnes. Réservation auprès du président de la Société des amis de Philéas Lebesgue, François Beauvy.

La maison de Philéas Lebesgue est une ancienne ferme seigneuriale des xviie et xviiie siècles, achetée par ses parents, un couple de jeunes cultivateurs, en 1861. On accède  à la cour de la ferme et à la maison par une allée sous les arbres.  Un mégalithe, installé en 1997, rappelle : « Ici a vécu Philéas Lebesgue (1869-1958) ». Il est, en e≠et,  né et mort dans cette maison  à laquelle il était très attaché.  Elle est maintenant habitée  par sa petite-fille. Plusieurs pièces contiennent les livres et les archives de l’écrivain. C’est une propriété privée.

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LA MAISON DE PHILÉAS LEBESGUELA NEUVILLE- VAULT OISE–

1. Florilège poétique de Philéas Lebesgue, Les Primaires, Paris, 1933. DR.

2. Philéas Lebesgue à sa machine à écrire chez lui en 1939.

3. Le jardin et la maison de Philéas Lebesgue.

4. Portrait de Philéas Lebesgue.

5. La maison de Philéas Lebesgue en hiver.

6. La bibliothèque de la maison.

© F. Beauvy

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Né à Asnières, en 1873, le jeune homme se fait remarquer grâce à sa participation au concours de poésie de L’Écho de Paris, organisé par Catulle Mendès, qui deviendra son grand ami et beau-père. Un recueil de poèmes, Pleureuses, publié en 1895, lui ouvre les portes des milieux littéraires parisiens. En 1908, le succès rencontré par son premier roman, L’Enfer, lui permet de quitter l’agitation qui règne dans la capitale. Pacifiste et âgé de quarante et un an, il se porte pourtant volontaire en 1914 et est a≠ecté comme simple soldat au 231e régiment d’infanterie de ligne. Après 22 mois passés à Albi et sur le front du Soissonnais et de l’Artois, il est atteint de dysenterie et définitivement réformé au mois de juin 1917. Pendant son séjour à l’hôpital Henri Barbusse rédige Le Feu, journal d’une escouade, qui paraît en décembre 1916 et obtient le prix Goncourt. Cet énorme succès populaire livre une autre vision de la guerre qui se déroule là-bas, à quelques heures du ciel parisien.

Cofondateur et président de l’Association Républicaine des Anciens Combattants, il adhéra au Parti Communiste Français et fonda la revue Monde. Compagnon de route du Parti communiste français et ardent militant pacifiste, il décède à Moscou en 1935, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.

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1873-1935

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HENRI BARBUSSEAUMONT-EN-HALATTE OISE

« Cette maison, Barbusse la désira, y pensa, en rêva comme on pense et on rêve à un être  qu’on aime. »Annette Vidal, secrétaire de Barbusse,  Henri Barbusse, soldat de la Paix, 1953

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La Villa Sylvie est en cours de restauration. Elle sera ouverte au public en 2016 pour le centenaire de la parution du Feu.

Les droits d’auteur de L’Enfer permettent à Henri Barbusse  de faire l’acquisition de la Maison Sylvie, située en bordure de la forêt d’Halatte. Barbusse la baptisa ainsi  en souvenir de Gérard de Nerval,  qui lui aussi fréquentait ces terres  du Valois. Il e≠ectue quelques travaux  en ces lieux, dont « les petites pièces ressemblaient toutes à d’harmonieux co≠rets tendus d’éto≠e », suivant les mots de sa secrétaire, Annette Vidal. En ce bel été 1914 cependant, c’est  avec le bruit du tambour du garde-champêtre d’Aumont que Barbusse apprend la mobilisation générale  et le commencement de la Première Guerre mondiale. Encore aujourd’hui, les membres de l’Association Républicaine des Anciens Combattants se donnent rendez-vous, chaque  15 juin, à la Maison Sylvie en hommage à l’écrivain-combattant.

LA MAISON D’HENRI BARBUSSEAUMONT- EN-HALATTEOISE–

1. Le Feu d’Henri Barbusse, Goncourt 1916. Historial de la Grande Guerre, Péronne © Yazid Medmoun

2. Henri Barbusse blessé lors de la Grande Guerre.

3. Le jeune Henri Barbusse.

4. Henri Barbusse bachelier.

5. Le parc de la Villa Sylvie.

6. La Villa Sylvie côté rue.

© Collection particulière, sauf mention contraire.

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1890-1960

Après une enfance di≤cile, Maurice Blanchard s’installe à Paris dans les années vingt où il acquiert très tôt une situation grâce à des études en aéronautique. Il s’associe à Louis Blériot pour créer une fabrique d’avion, mais touché par la crise de 1929, il o≠re ses services d’ingénieur chez Farman, puis Cam-Potez. C’est à cette période qu’il commence à écrire, à rencontrer d’autres poètes comme René Char, Joë Bousquet, Paul Eluard et à publier ses premiers textes. Si parisien soit-il, il rend de fréquentes visites à sa mère à Montdidier. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fait partie d’un réseau d’information sur les usines allemandes en France et continue d’écrire des poèmes. Après la guerre, il se repose souvent à Montdidier, et écrit les plus beaux de ses poèmes. Cette passion pour ses origines le conduit finalement à se retirer dans le faubourg de ses ancêtres et à mener une vie austère et solitaire. Il e≠ectue de longues promenades dans la campagne jusqu’au jour où il fait une chute à laquelle il succombera. La poésie actuelle doit beaucoup aux qualités innovantes de son œuvre.

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MAURICE BLANCHARDMONTDIDIER SOMME

« Le plateau du Santerre commence à Montdidier d’une façon un peu abrupte. La ville fut construite sur l’éperon sud et domine la plaine accidentée. Du haut de la ville et par temps clair, certains se vantaient d’avoir vu la tour Ei≠el... C’était une région de rudes travailleurs, d’un métier très di≤cile et plein de secrets, car chaque ferme faisait ses graines de semence et avait sa façon de prévoir le temps, opération essentielle. » Danser sur la corde,Journal 1942-1946, L’Ether Vague, 1994

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Circuit littéraire, accueil de groupes, centre de ressources (Bibliothèque municipale, SERHAM, Cercle Maurice-Blanchard). La Maison de Maurice Blanchard ne se visite pas, elle est signalée par une plaque et se situe au 22 de la rue Fernel.

En 1958, le poète Maurice Blanchard emménage dans une humble maison du faubourg Saint-Martin de Montdidier où il retrouve  le quartier de son enfance.  S’il ne reste plus rien de la ferme où il a grandi, les maisons de ce quartier ont conservé, malgré les destructions de la Grande Guerre, un style bien particulier à la région : une façade étroite de brique aménagée d’une simple fenêtre  et d’une entrée unique. À l’abri  des regards, derrière la maison,  se cache toujours un jardin.  Un circuit littéraire a été créé  par le Cercle Maurice Blanchard  à Montdidier afin de découvrir  les lieux qui ont inspiré le poète.

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MAURICE BLANCHARD MONTDIDIERSOMME–

1. Première de couverture de C’est la fête et vous n’en savez rien, Maurice Blachard, Éditions GLM (Guy Lévis Mano), 1939.DR.

2. Portrait de Maurice Blanchard.© Isabelle Blanchard

3. Maurice Blanchard au Prieuré de Montdidier.© Isabelle Blanchard

4. Maurice Blanchard dans les rues de Montdidier.© Isabelle Blanchard

5. Maurice Blanchard dans sa maison de Montdidier, rue Fernel vers 1960.© Isabelle Blanchard

6. Affiche publicitaire pour les constructions aéronautiques Blanchard, 1924.© Canopé Amiens

7. Les avions Blériot-Blanchard dans les années 1920.© SERHAM

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La bataille de la Somme (1916) a été l’un des principaux théâtres d’opérations de la Grande Guerre, qui a vu défiler les soldats britanniques, allemands et français. Les auteurs britanniques occupent une place importante dans ce qu’il est convenu d’appeler la littérature combattante. Parmi quelques 600 poètes combattants recensés, Sassoon, Owen, Graves, Rosenberg et Blunden sont les témoins les plus connus de cette bataille. Du côté français et plus encore du côté allemand, l’intérêt porté à la mémoire littéraire de 1914-1918 comme moyen d’appréhender la géographie culturelle et patrimoniale du conflit ne cesse de croître.

Parmi ces écrivains-soldats, Cendrars, Duhamel et Jünger abordent le récit sous l’angle de la mémoire et du souci esthétique. On peut encore aujourd’hui parcourir les lieux évoqués par ces écrivains. La main coupée de Blaise Cendrars permet de redécouvrir le secteur des marais de Frise. Orages d’acier d’Ernst Jünger, évoque le secteur de Combles à Péronne. Civilisation de Georges Duhamel se situe à l’emplacement de l’actuel cimetière d’Etinehem (hôpital de la côte 80). Quant à Wilfred Owen, ses poèmes nous mènent de Beaumont-Hamel jusqu’au Cateau-Cambrésis.

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LES ÉCRIVAINS COMBATTANTS DE LA GRANDE GUERREPÉRONNE SOMME

1914-1918

« C’est Garnéro qui m’avait signalé ces bachots. – On en fauche un, caporal ? Ca serait bath.  J’ai dégoté une réserve d’anguilles. On irait relever  les viviers et les passes et je pourrais vous faire bouffer une matelote tous les jours. J’aimais assez  la petite guerre dans la grande que nous menions  dans mon escouade. À ce point de vue, Frise était  un secteur épatant. »La main coupée, Blaise Cendrars, 1946

Visites libres, accueil de groupes ; service pédagogique ; centre de recherche et centre de documentation ; « circuit du souvenir » ; librairie, café.

Le Centre de Documentation accueille chercheurs et passionnés qui souhaitent consulter les collections de 1914-1918, ouvrages d’étude, poésies, romans, témoignages, manuscrits.

L’Historial de la Grande Guerre, inauguré en 1992, est un musée proposant une vision culturelle comparée (Allemagne, Grande-Bretagne, France) du premier  conflit mondial, tel qu’il a été  vécu par les civils et les militaires. La muséographie permet la lecture de textes de soldats-écrivains  ou poètes. Le souvenir  de Georges Duhamel est évoqué  par des objets rappelant  aussi son rôle de chirurgien  (prix Goncourt 1918) sur le front de la Somme. Le musée conserve sa correspondance échangée avec sa femme. L’Historial de la Grande Guerre prévoit de présenter  en 2016 une grande exposition  sur les écrivains combattants  et la Bataille de la Somme.

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HISTORIAL DE LA GRANDE GUERREPÉRONNESOMME–

1. Blaise Cendrars.© Anne Botella

2. L’Historial de Péronne, vue du plan d’eau.

3. Exemplaire de Vie des Martyrs, Georges Duhamel.

4. Georges Duhamel.

5. Les lunettes et la plume de Georges Duhamel.

6. Flûte et cantine de Georges Duhamel.

Historial de la Grande Guerre, Péronne © Yazid Medmoun, sauf mentions contraires.

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« Qu’est devenue la cote 80 désertée ?  La bataille a marché vers l’est. L’hiver  est arrivé, la ville des tentes a plié  ses toiles ainsi qu’une flotte de voiliers  qui doit appareiller pour de nouveaux destins. En rêve, souvent, je revois  le plateau nu et l’immense cimetière échoué dans les labours brumeux,  comme, au fond des mers, les épaves  d’un naufrage innombrable. »Georges Duhamel, Civilisation, 1918

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�. MUSÉE JEAN CALVINMUSÉE DE FRANCE6, place Aristide-Briand60400 NoyonTél : 03 44 44 03 59Fax : 03 44 93 36 39 (mairie)assist.musees@noyon.frwww.ville-noyon.fr

Fermé le lundi, le 11 novembre, le 1er mai, du 24 décembre au 2 janvier.

Gratuit le premier dimanche de chaque mois,lors des Journées du Patrimoine et de la Nuit des Musées.

Accès : autoroute A 1, sortie nº 12 Roye. D 934, direction Noyon, centre ville. Gare SNCF de Noyon.

�. MUSÉE JEAN DE LA FONTAINE MAISON NATALECLASSÉE MONUMENT HISTORIQUE, MUSÉE DE FRANCE, MAISON DES ILLUSTRES 12, rue Jean-de-La Fontaine02400 Château-ThierryTél : 03 23 69 05 60Fax : 03 23 83 35 61contact@musee-jean- de-la-fontaine.frwww.musee-jean-de-la-fontaine.fr

Ouvert tous les jours sauf le lundi, fermé le 1er janvier - 1er mai - 1er novembre - 25 décembre.Gratuit le mercredi pour les enfants de moins de 12 ans.

Accès : autoroute A4, sortie nº 20, Château-Thierry, centre-ville, gare SNCF de Château-Thierry.

�. MUSÉE JEAN RACINEMAISON DES ILLUSTRES2, rue Racine02460 La Ferté-MilonTél : 03 23 96 77 42otsimilon@orange.fr

Ouvert de début avril à fin octobre les samedis, dimanches et jours fériés.

Groupes et visites guidées toute l’année sur rendez-vous auprès de l’Office de Tourisme. (03 23 96 77 42)

�. ABBAYE ROYALE DE CHAALIS MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉINSTITUT DE FRANCE60300 Fontaine-ChaalisTél : 03 44 54 04 02Fax : 03 44 54 07 90Chaalis@orange.frwww.chaalis.fr

Ouverture tous les jours du 1er mars au 11 novembre. Hors saison, seulement le dimanche.

Accès : autoroute A 1, sortie nº 8 Senlis. N 324 et N 330, direction Meaux/Ermenonville, D 330 et D 126 suivre Abbaye de Chaalis (face à la Mer de sable).

�. PARC JEAN-JACQUES ROUSSEAU1, rue René-de-Girardin60950 ErmenonvilleTél : 03 44 10 45 75info@parc-rousseau.frwww.parc-rousseau.fr

Ouvert tous les jours.

Accès : autoroute A1, sortie nº 8 Senlis. N 324 et N 330, direction Meaux/Ermenonville, D 330 et D 126.

�. MAISON NATALE DE CONDORCETMAISON DES ILLUSTRES11, rue Condorcet02240 RibemontTél : 03 23 63 71 85

Ouvert tous les dimanches de 14h30 à 18h00. Fermé les jours fériés et le mois d’Août. Groupes toute l’année sur rendez-vous.

Accès : autoroute A 26, sortie nº 11 Saint Quentin sud, D 12, direction Sissy-Ribemont. La maison se situe dans la rue principale.

�. MAISON DE SAINT-JUST2 rue de la Chouette02300 BlérancourtTél : 03 23 39 72 17tourisme.blerancourt@wanadoo.fr

Ouvert toute l’année excepté le lundi, fermé les dimanches sauf sur demande expresse. Ouvert lors des Journées du Patrimoine.

Accès : autoroute A1 (Paris-Lille), sortie nº 10 direction Noyon. À l’entrée de Noyon, prendre le premier rond-point direction Soissons et au deuxième rond-point direction Cuts jusqu’à Blérancourt par la D 934.Par l’autoroute A26 (Calais-Reims), sortie nº 12 direction Courbes puis direction Soissons.

MAISONSET LIEUXD’ÉCRIVAINEN PICARDIEINFORMATIONS PRATIQUES

S O M M EA I S N E

O I S E

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Lille

Paris

Reims

Bruxelles

Amiens

Laon

Beauvais

�. MUSÉE ALEXANDRE DUMASMUSÉE DE FRANCE24, rue Demoustier02600 Villers-CotterêtsTél : 03 23 96 23 30musee-dumas@ mairie-villerscotterets.frwww.mairie-villerscotterets.frhttp://webmuseo.com/ws/ musee-dumas

Le musée est ouvert toute l’année à l’exception du mardi, du dernier dimanche du mois et des jours fériés.

Le musée est gratuit pour les moins de 18 ans et pour tous, le premier dimanche du mois.

Accès : N 2, sortie Villers-Cotterêts centre. Gare SNCF de Villers-Cotterêts

�. CHÂTEAU DES FOSSÉS26, rue de la Vallée- de-Baudrimont02600 HaramontTél : 03 23 96 85 98xavier.blutel@laposte.netwww.alexandre-dumas- aux-fossés.fr

Visites uniquement le dimanche sur rendez-vous.

Accès : N 2, D 80 vers Haramont

�. BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE MENNECHET DE BARIVAL30, rue du Four60138 Chiry-ourscampTél : 03 44 41 39 25bibliothequechiry@orange.frwww.bibliotheque mennechetdebarival.com

Ouvert tous les jours excepté le jeudi et dimanche.

Accès : autoroute A 1, sortie nº 12 (Roye), direction Noyon, puis direction Compiègne, D 1032.

��. LA MAISON DE JULES VERNEMAISON DES ILLUSTRES2, rue Charles-Dubois80000 AmiensTél : 03 22 45 45 75Fax : 03 22 45 45 76maisondejulesverne@ amiens-metropole.comwww.maisondejulesverne.amiens.fr

Ouvert toute l’année.

Accès : autoroutes A 16 et A 29 sur la rocade, sortie Amiens Sud, Henriville, Centre ville, dans le bas du quartier Henriville, à proximité du Cirque Jules-Verne. Gare SNCF d’Amiens.

��. MAISON DE CAMILLE ET PAUL CLAUDELPlace Paul-Claudel02130 Villeneuve-sur-FèreLa maison en cours de restauration sera ouverte au public en 2015. Les horaires seront définis à l’ouverture officielle de la Maison.

Pour toute demande de renseignement :association-cpc@orange.fr

Accès : autoroute A 4, sortie nº 20 Château-Thierry. D 1 direction Soissons. Gare SNCF de Fère-en-Tardenois à 5 km de Villeneuve.

��. MAISON DE PHILÉAS LEBESGUESociété des amis de Philéas Lebesgue1, rue Philéas-Lebesgue60112 La Neuville-VaultTél : 03 44 48 32 50 (Président)

Visites uniquement sur rendez-vous, contacter le Président de la Société.

Accès : autoroute A 16, sortie nº 15 Beauvais. D 1, direction Savignies, Gourmay-en-Bray. La maison de Philéas est la première à l’entrée du village de La Neuville-Vault, à droite.

��. MAISON D’HENRI BARBUSSEVILLA SYLVIE 4, Chemin des Grueries60300 Aumont-en-Halatte Tél : 03 44 88 02 71 (Monsieur Massa)

La maison est actuellement en cours de restauration, elle sera ouverte au public en 2016, contacter M. Massa pour plus de renseignement.

Accès : autoroute A 1, sortie Senlis, suivre rocade direction Creil, puis sortir à Aumont.

��. MAURICE BLANCHARD À MONTDIDIEROffice de Tourisme de Montdidier5, place du Général-de-Gaulle80500 MontdidierTél : 03 22 78 92 00 www.montdidier-tourisme.com

Accès : autoroute A1, sortie nº 12 Roye et nº 11 Ressons-sur-Matz, ou A 16, sortie nº 16 Hardivillers. Gare SNCF de Montdidier.

��. HISTORIAL DE LA GRANDE GUERREMUSÉE DE FRANCEChâteau de Péronne BP 2006380201 Péronne CedexTél : 03 22 83 14 18Fax : 03 22 83 54 18doc@historial.orgwww.historial.org

Fermeture annuelle mi-décembre jusqu’à la mi-janvier. Fermé le mercredi en basse-saison du 1er octobre au 31 mars (ouverture sur rendez-vous pour les groupes adultes).

Accès : autoroute A 1, sortie nº 13.1 : Péronne.

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Rédaction : Alain Arnaud, François Beauvy, Micheline Blangy,

Nicolas Bondenet, Jean-Yves Bonnard, Anne-Marie Caron,

François Debrabant, Julien Dollet, Dominique Knockaert,

Alexandra Lecuiller, Marie-Pascale Prévost-Bault, Anne Quennedey,

Madeleine Rondin, Christiane Sinning-Haas,

Bernard Sinoquet, Valérie Shreder, Jean-Marc Vasseur

Remerciements : Isabelle Blanchard, Xavier Blutel,

Pierre Gilbert, Vincent Guillier, Cécile Hautière, Hélène Hochart,

Sylvie Iacono, Bernadette Pechon, Benoît Quennedey

Coordination éditoriale : Julien Dollet

Conception graphique : Volume Visuel / Cyril Cohen

Achevé d’imprimer : en mars 2014sur les presses de l’imprimerie

Paillart à Abbeville

Dépôt légal : avril 2014

ISBN : 978-29540269-3-0

Avec le concours du Réseau des maisons d’écrivain et des

patrimoines littéraires en Picardie

Le CR2L Picardie (Centre régional Livre et Lecture) a pour mission l’accompagnement de l’ensemble des professionnels de la chaîne du livre en région : auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires, archivistes, documentalistes, médiateurs et organisateurs de manifestations littéraires…

Ses principales missions sont l’observation et l’évaluation de la chaîne du livre, la communication et la diffusion de l’information autour du livre et de la lecture, l’accompagnement, le soutien, l’ingénierie culturelle, la contribution à la formation, l’expertise et le conseil auprès des différents acteurs du secteur.

Le CR2L Picardie est soutenu par la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Picardie et le Conseil régional de Picardie dans le cadre de leurs politiques en faveur du livre et de la lecture.

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10, RUE JEAN CATELAS I 80000 AMIENSTél. : 03 22 80 17 64 I Fax : 03 22 80 93 92www.cr2l-picardie.orgcontact @ cr2l-picardie.org

Pour ses actions, le CR2L PICARDIEreçoit le soutien de

Suivez l’actualité du patrimoine littéraire :www.litterature-lieux.com www.maisons-ecrivain-picardie.fr

BARBUSSE AUMONT-EN-HALATTE

CALVIN NOYON

LA FONTAINE CHÂTEAU-THIERRY

RACINE LA FERTÉ-MILON

ROUSSEAU FONTAINE-CHAALIS /  ERMENONVILLE

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SAINT-JUST BLÉRANCOURT

DUMAS VILLERS-COTTERÊTS

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VERNE AMIENS

CLAUDEL VILLENEUVE-SUR-FÈRE

LEBESGUE LA NEUVILLE-VAULT

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ÉCRIVAINS COMBATTANTS PÉRONNE