Conseils et techniques

pour se perfectionner

MAÎTRISER SA MACHINE À COUDRE

© 2013 Groupe Eyrolles pour l’édition en langue française

ISBN : 978-2-212-13690-6

Sommaire

Partie 2 Les différents pieds presseurs et Leur utiLisation

1 :   Les différentes machinesFonctions et utilisations 12

2 :   Choisir sa machine à coudreAnatomie d’une machine 16Qualité et robustesse 18Puissance du moteur et vitesse 19Les pieds et accessoires courants 20Les points courants 21Les fonctionnalités de la machine 22

3 :   Mécanique ou électroniqueLes machines mécaniques 24Les machines électroniques 26

4 :  Les aiguillesAnatomie d’une aiguille 28Les tailles d’aiguilles 29Les types d’aiguilles 30

5 :   Les filsLes fils polyvalents 38Les fils spéciaux 40

6 :   Les accessoiresQuelques accessoires pratiques 48

7 :   Entretenir sa machineRemplacer des pièces 54Nettoyer sa machine 58Lubrifier sa machine 60

8 :   Les plus courantsLes pieds standards 64Comment bien utiliser les pieds standards 66Surpiqûres et surpiqûres nervures 68Ourlets 70

9 :  Les pieds pour fermetures à glissièreLes différents types de pieds 74Poser une fermeture bord à bord 76Poser une fermeture invisible 78Poser une fermeture visible 79

10 :  Les pieds pour boutons et boutonnièresLes pieds manuels et réglables pour boutonnières 80Les pieds automatiques pour boutons et boutonnières 82Les boutonnières : procédé manuel 84Les boutonnières : procédé automatique 86Les boutonnières fantaisie 88Coudre un bouton et ouvrir une boutonnière 90

11 :  Les ourletsLes différents pieds à ourlet 92L’ourlet invisible 94L’ourlet roulotté 95L’ourlet surpiqué, surpiqué nervure et au point de recouvrement 96

12 :  Les fronces et les volantsLes différents pieds fronceurs 98Froncer du tissu 100Plisser du tissu 101Les smocks 102Les galons plissés ou froncés 104

13 :  Les finitionsLes différents pieds de finition 106Les coutures surfilées et rabattues 110La couture rabattue à plat 111La couture surjetée 112La couture anglaise 113La finition avec un biais 114

14 :  La broderie et le quiltingLes pieds pour broderie et quilting 116Les appliqués 122Les points décoratifs 124Les monogrammes 126La broderie en piqué libre 128

L’assemblage d’un patchwork 130Les fleurs 132Les cercles 134

15 :  Les tissus spéciauxLes pieds pour tissus spéciaux 136Coudre du cuir ou du vinyle 140Coudre le jersey et le velours 142Coudre des tissus matelassés 144Coudre des tissus glissants et à motifs 146

16 :  Les galons et garnituresLes différents pieds 148Poser des cordonnets 156Réaliser des plis nervures 158Les passepoils 160Coudre des bordures 162Utiliser le pied pose-perles 164Les garnitures en dentelle 166Fabriquer son propre biais 168Poser un biais 170Franger ou réaliser un bâti tailleur 172

Index 174Remerciements 176

Comment utiliser ce livre 6Glossaire 8

Partie 1 Choisir une maChine et ses aCCessoires

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Choisir sa machine à coudre

Anatomie d’une machine

6. Porte-bobine

5. dévidoir à canette

4. arrêt de dévidoir à canette

3. Volant

1. Pédale ou rhéostat

2. bouton de marche arrière

8. descriptif des points

9. Longueur du point

10. Largeur de point

7. Sélecteur de points

12. Guide-fil supérieur

11. tension de bobinage de la canette

13. releveur de fil

14. cadran et disques de tension

15. Guide-fil inférieur

16. Pied presseur

17. Plaque à aiguille

18. Griffes d’entraînement

19. table d’extension et casier de rangement

1. La pédale. Avec le pied, appuyez sur la pédale pour démarrer la machine. Certaines machines électroniques dis-posent d’un bouton qui prend le relais de la pédale pour faire avancer la machine.

2. Le bouton de marche arrière. Il inverse le sens d’entraînement des griffes en diri-geant le tissu vers vous pendant que vous piquez. On l’utilise pour sécuriser les coutures.

3. Le volant. Il permet de faire avancer la machine à la main, mais il continue de tourner dès qu’on appuie sur la pédale. Les machines électroniques débrayent automatiquement le volant lors du rem-plissage d’une canette. Sur la plupart des modèles mécaniques, il faut le débrayer manuellement.

4. L’arrêt de dévidoir à canette. Il arrête la rotation de la canette lorsque celle-ci est pleine.

5. Le dévidoir à canette. Il maintient la canette en place pendant son remplissage.

6. Le porte-bobine. Il maintient en place le fil sur la machine. Les porte-bobines sont horizontaux ou verticaux. Beaucoup de machines en ont deux pour accueillir deux fils et coudre avec une aiguille jumelée.

7. Le cadran sélecteur de points. On le tourne pour choisir le point de son choix. Sur les machines électroniques, on choisit le point sur un écran, dans un menu déroulant.

8. Le descriptif des points. Ce schéma tous les points que peut réaliser la ma-chine. Certaines machines ne piquent que

quelques points, quand d’autres bien plus perfectionnées peuvent en réaliser des centaines.

9. La longueur du point. Ce réglage influe sur la vitesse des griffes d’entraînement par rapport à l’aiguille. Plus le point est long, plus vite les griffes entraînent le tissu, et plus les points sont éloignés. La plupart des machines réalisent aujourd’hui des points de 0 à 4 mm, voire 6 mm pour des modèles haut de gamme.

10. La largeur de point. Ce réglage donne l’amplitude du va-et-vient à gauche et à droite de l’aiguille. La plu-part des machines peuvent coudre des points de 4 mm de large, certaines allant jusqu’à 9 mm. Si la machine ne dispose pas de réglage distinct de la position de l’aiguille, changer la largeur du point permet aussi de déplacer l’aiguille vers la gauche ou la droite pour les coutures droites.

11. La tension de bobinage de la canette. Le fil passe entre ces petits disques ronds afin que sa tension soit régulière pendant qu’il s’enroule autour de la canette.

12. Le guide-fil supérieur. Le fil passe par là en sortant du porte-bobine, avant de s’engager dans les disques de tension.

13. Le releveur de fil. En sortant des disques de tension, le fil passe dans le petit trou à l’avant du releveur et monte et descend en même temps que l’aiguille. Il doit être en position haute au début et à la fin d’une couture pour que les fils ne s’em-mêlent pas.

14. Le cadran et les disques de tension. Ce sont deux disques de métal adjacents, et le fil passe entre les deux. Ces disques contrôlent la vitesse du fil supérieur. Le cadran est habituellement gradué de 0 à 9 : à 0, la tension est relâchée et très ten-due à 9. On le règle souvent sur 4. Une tension relâchée écarte les disques, lais-sant plus de place au fil pour y passer rapi-dement. À l’inverse, une tension accrue rapproche les disques et ralentit le fil.

15. Le guide-fil inférieur. Toutes les ma-chines sont dotées d’un guide-fil juste au-dessus de l’aiguille pour guider le fil et l’aiguille vers le tissu. Certaines machines en comportent même d’autres au-dessus de celui-ci.

16. Le pied presseur. Il plaque le tissu contre les griffes d’entraînement.

17. La plaque à aiguille. La plaque à aiguille est percée d’un trou pour laisser passer l’aiguille. Des repères y servent de guides de couture. Si la canette se change par le haut, une plaque à glissière séparée donne accès à son logement.

18. Les griffes d’entraînement. Elles se déplacent dans un mouvement elliptique. Les petites dents agrippent le dessous du tissu et le font avancer tandis que l’aiguille pique le point.

19. La table d’extension et le casier de rangement. Amovible, on peut la désenga-ger pour coudre grâce au bras libre des pièces tubulaires comme des ourlets de pantalon ou des manches. On l’enlève aussi pour accéder au capot frontal des canettes verticales.

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Les pieds et accessoires courants Les points courants

Certaines machines sont vendues avec de nombreux accessoires et pieds presseurs, d’autres non.

En règle générale, les machines sont fournies avec un tournevis, un découseur (ou découd-vite), une boîte d’aiguilles de rechange et trois ou quatre canettes supplémentaires.

SecretS de couturière

Le point avant (a)Ce point d’assemblage simple est utilisé dans la presque totalité des travaux de couture. Il sert à assembler, surpiquer, raccommoder ou ourler. Ce point ne s’étire pas et ne convient donc pas au jer-sey extensible.

Le point zigzag (b)On emploie le point zigzag pour les surpi-qûres décoratives, pour finir les bords de couture et leur éviter de s’effilocher, pour piquer le point de bourdon autour d’un appliqué ou pour un monogramme, pour coudre les jerseys extensibles, ou encore pour poser des boutons.

Le point de boutonnière (c)Une boutonnière est un rectangle cousu en tout petits points zigzag. On peut réaliser une boutonnière au point zigzag normal, mais le point de boutonnière est plus facile et rapide. Les machines mécaniques les confectionnent en quatre étapes, tandis que les électroniques les piquent en une fois, ou de façon automatisée. Quelques machines proposent des boutonnières plus perfection-nées, telles que les boutonnières tailleur ou spécifiques aux jerseys.

Le point zigzag multiple (d)On l’appelle aussi zigzag en trois points. Il sert à coudre de l’élastique ou à piquer sur le jersey. Plus courts que sur le simple zigzag, les points risquent moins de faire des accrocs tout en restant élastiques.

Pieds et accessoires généralement inclus avec la plupart des machines

Pieds et accessoires souvent inclus avec les machines haut de gamme

Pieds et accessoires généralement vendus séparément

Pied standard/zigzag Pied standard/zigzag Pied à fermeture invisible

Pied pour fermeture à glissière Pied point droit Pied fronceur

Pied pour boutonnière Pied à broder Accessoire fronceur

Pied pour bouton Pied pour fermeture à glissière Pied rabatteur

Pied pour ourlet roulotté Pied pour boutonnière Pied raseur surfileur

Pied pour ourlet invisible Pied pour bouton Pied ouvert pour broderie

Pied surfileur Pied pour ourlet roulotté Pied bourdon

Pied pour ourlet invisible Pied Téflon

Pied surfileur Pied à rouleaux

Pied transporteur Pied tricot

Guide de matelassage Pied rainuré pour cordonnet

Pied pose-biais Pied pour nervures

Pied à piqué libre Pied ganseur pour passepoil

Pied patchwork 6 mm Pied pour ruban et sequins

Pied pose-perles

Pied pour franges

Pied piqûre dans la couture

Pied fleur

Pivot de couture circulaire

Certaines machines à coudre disposent de nombreux points utilitaires ou de broderie, tandis que d’autres ne cousent que quelques points de base. De nombreux points sont purement décoratifs, vous les utiliserez peut-être rarement. Voici les points essentiels que vous utiliserez le plus souvent.

Si vous achetez une machine dotée de peu d’accessoires et de pieds presseurs, à long terme, vous finirez peut-être par dépenser plus que si vous vous offrez une machine bien équipée. Si vous convoitez des élé-ments non fournis, vérifiez leur disponibi-lité et la possibilité d’utiliser des pieds de marque générique, souvent moins chers, compatibles avec votre machine.

Le point avant élastique (e)Ce point se décompose en un point en avant, un en arrière puis un point en avant. Il est très solide, car il repasse trois fois au même endroit. On l’emploie souvent pour les cou-tures soumises à rude épreuve, mais aussi sur les jerseys. Ce point est élastique par nature, car les grilles d’entraînement étirent légèrement le tissu.

Le point de recouvrement (f)Le point de recouvrement (overlock, dans l’exemple ci-dessous) est un point de sur-jet à la machine qui pique à la fois des points droits et zigzag. On l’utilise pour

finir les bords bruts du tissu et éviter qu’ils s’effilochent.

L’ourlet invisible (g)L’ourlet invisible est composé de plusieurs petits zigzags suivis d’un grand. Utilisé pour les ourlets, il est quasiment invisible sur l’endroit.

La broderie décorativeDe nombreuses machines offrent un vaste choix de points décoratifs, comme le point de bourdon, des fleurs et des feuillages, des motifs de points de croix et plus encore…

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Les différents pieds fronceurs

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Les fronces et les volants

Le pied plisseur fronceur

On réalise habituellement les fronces en piquant deux lignes de bâti, puis en tirant sur le fil de canette pour froncer le tissu. Les pieds plisseurs et fronceurs permettent de le faire plus vite et plus précisément. Grâce à eux, vous pourrez embellir vos ouvrages avec des smocks, réaliser des bords froncés, plissés ou à volants, ou confectionner des bordures.

La semelle du pied plisseur fronceur est large et aplatie à l’avant, avec une partie relevée à l’arrière. Seule sa partie avant entre en contact avec les griffes d’entraî-nement, ce qui fronce souplement le tissu pendant la couture. Il comporte un trou rond pour la piqûre droite ou une ouver-ture large permettant aussi le zigzag. On trouve des pieds plisseurs fronceurs simples ou doubles, le pied double ayant une fente sur le côté gauche. Plus polyva-lent, le pied double peut froncer et coudre sur un autre tissu en même temps. Il est en métal et peut se clipser (b) ou se fixer à une tige basse, inclinée (a) ou haute.

Le pied plisseur fronceur permet de répartir l’embu sur une tête de manche, de froncer une jupe pour l’assembler à une ceinture ou de froncer des bordures (c). Il convient surtout aux tissus légers et non tissus épais et raides. Utilisé avec du fil élastique, il permet de coudre des smocks. Commencez toujours par faire un test sur une chute de tissu pour détermi-ner la bonne longueur du point selon l’am-pleur désirée des fronces. Rallongez le point pour leur donner de l’ampleur.

• Il réalise des fronces douces et régulières.

• Adapté aux tissus légers ou moyens.• Insérer une aiguille standard 75/11

ou 80/12.• Utiliser du fil standard ou élastique.

En brEf

SEcrEtS dE couturièrE

SEcrEtS dE couturièrE

Si votre pied plisseur fronceur est doté d’une ouverture large, piquez deux rangs de fronces en même temps avec une aiguille double. Cela évite que le tissu s’enroule sur lui-même pendant le fronçage.

Pour déterminer la longueur de tissu à couper pour un volant, faites toujours un essai sur un échantillon. Coupez une bande de tissu de 25 cm de long et piquez-la avec le pied ou le fronceur. Prenez les mesures et calculez le ratio. Si par exemple elle mesure 18 cm, elle a raccourci de 30 %. Vous rajouterez donc 30 % à la longueur de tissu requise.

Le fronceur

Le fronceur est un gros accessoire en métal qui permet de faire des fronces ou des plis froncés espacés régulièrement. Il est doté d’un crochet qui se fixe sur la barre à aiguille, et d’une lame plate en bas qui pousse de petits replis de tissu sous l’aiguille. Un réglage sur le dessus permet de faire des plis espacés d'un point, six ou douze points. Grâce à une petite vis sur l’avant, on peut régler la profondeur des plis. En principe, ces fronceurs se vissent (a) ; choisissez-en un qui soit compatible avec la tige de votre machine.

• Il réalise des plis à intervalle régulier d'un, six ou douze points.

• Adapté à tous les types de tissu.• Insérer des aiguilles standards 75/11

ou 80/12.• Utiliser du fil standard polyester

ou coton.

En brEf

Le fronceur peut froncer une bande de tissu, ou bien en même temps froncer un tissu et l’assembler à un autre tissu. Il peut même froncer un tissu et le coudre sur deux tissus à la fois, un dessus et un des-sous. C’est un outil parfait pour fabriquer des bordures de rubans froncés, ou pour créer des bordures froncées avec du tissu (b). On peut l’utiliser avec tous les types de tissus.

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Froncer du tissu

• Un pied plisseur fronceur double.• Du fil standard.

Cette technique permet de réaliser des fronces souples sur du tissu léger. Utilisez-la pour froncer une lisière ou pour réaliser un ourlet à volants.

MatériEL

1 Installez le pied plisseur fronceur sur la machine et sélectionnez un point

droit de 3 mm de long.

4 Pour des fronces plus prononcées, poussez avec votre doigt contre l’ar-

rière du pied pendant la piqûre.

5 Pour piquer et froncer en même temps, placez le tissu à froncer sous

le pied et l’autre tissu dans la fente.

2 Placez la pièce de tissu à froncer sous la semelle du pied et alignez son

rebord sur le côté droit du pied.SEcrEtS dE couturièrE

Le surplus de couture sera plus petit sur le tissu non froncé. Tracez une ligne sur le tissu du dessous à la craie tailleur ou avec un stylo spécial pour faire correspondre les deux épaisseurs puis piquez.

3 Faites un point d’arrêt puis commen-cez à piquer. Vous allez voir le tissu

se froncer tout seul pendant la couture. Terminez par un point d’arrêt.

Plisser du tissu

• Un fronceur.• Du fil à coudre standard.

Le fronceur réalise des plis et non des fronces. Il s’utilise sur tous les types de tissu.

MatériEL

1 Installez le fronceur sur la machine. Veillez à ce que le crochet soit bien

fixé sur la barre à aiguille.

4 Glissez le tissu sous la lame plate à froncer, abaissez le pied presseur et

commencez à piquer.

3 Réglez la profondeur des plis en tour-nant la vis et en déplaçant le cur-

seur : huit correspond au pli le plus profond. Sur certains fronceurs, le fait de tourner la vis vers la droite permet d’agrandir les plis.

2 Réglez l’espacement des plis avec le sélecteur placé à l’avant. Un pli à

chaque point donnera un effet de fronces très prononcé, tandis qu’un pli tous les douze points donnera un résultat plus plat.

5 Pour piquer et froncer en même temps, placez le tissu du dessous

sous la lame à embase plate.

6 Si vous souhaitez ajouter une pare-menture, insérez-la dans le guide du

dessus.

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Les finitionsL

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Les différents pieds de finition

Le pied surfileur

Certains pensent qu’une surjeteuse est indispensable pour les finitions des bords bruts. Mais de nombreux pieds presseurs permettent d’obtenir un rendu très net et professionnel avec une simple machine à coudre.

Le pied surfileur est doté d’une petite bar-rette (a) ou d’une brosse (b) qui maintient à plat les bords du tissu pour éviter qu’ils roulottent, et d’une lame à droite qui sert de guide de couture. L’aiguille zigzague par-dessus la barrette ou à travers la brosse. Pour éviter que le tissu s’effiloche vous pouvez piquer le long du bord avec le côté droit du zigzag qui dépasse du bord (c). Avec ce pied, vous pouvez aussi piquer et finir une couture en même temps, en utilisant un point de surjet. Le rendu sera similaire à celui obtenu avec une surje-teuse. Le pied surfileur est généralement en métal ; il se clipse, et il peut aussi se visser sur tous les types de tige. Il est sou-vent fourni avec la machine ; si ce n’est pas le cas, il est facile à trouver.

• Pendant que les points sont piqués par-dessus une barrette, celle-ci maintient à plat les bords du tissu.

• Convient à tous les tissus.• Insérer une aiguille de taille et de type

adaptés au tissu.• Utiliser du fil standard coton

ou polyester.

En brEf

SEcrEtS dE couturièrESEcrEtS dE couturièrE

Pour reproduire l’aspect des vêtements vendus en magasin, choisissez un gros fil à surpiquer et une aiguille à surpiquer. Le fil orange est souvent utilisé pour les jeans, sinon essayez d’autres couleurs pour un rendu personnalisé.

N’utilisez jamais le point droit ni un point élastique (zigzag à points multiples) avec ce pied, car l’aiguille heurterait la barrette centrale et casserait.

Le pied rabatteur

• Il enroule vers le bas le surplus de couture supérieur puis surpique.

• Convient plutôt aux tissus moyens ou épais.

• Insérer des aiguilles standards, pour jeans ou surpiqûre de taille 90/14 ou 100/16.

• Utiliser du fil à coudre standard ou du fil à surpiquer.

En brEf

La couture rabattue à plat est surpiquée sur les valeurs de couture. Piquée deux fois, c’est une couture très solide (b). On l’utilise souvent sur les jeans et les vête-ments de travail, avec la surpiqûre dans un fil de couleur contrastante. Si on peut réaliser cette couture avec un pied pres-seur standard, le pied rabatteur facilite l’opération avec un rendu parfaitement régulier. Ce pied a un large rouleau ou

doigt allongé qui enroule vers le bas le rentré supérieur, afin de recouvrir le ren-tré inférieur. Le côté droit du pied sert de guide pour surpiquer à une distance régu-lière du bord. En plastique ou en métal, le pied rabatteur se visse (a) ou se clipse, sur tige haute, basse ou inclinée. Il est rare-ment fourni avec la machine, vous devrez l’acheter séparément.

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