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Coopération au développement LUXEMBOURG MALI

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Coopération au développement

LUXEMBOURGMALI

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COOPÉRATION BILATÉRALE

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Contenu

06 STRATÉGIES & PRINCIPES

21 COOPÉRATION AVEC LES ONG

22 LE PROCHAIN PIC 2015 - 2019

24 CONTACTS

08 CHIFFRES

18 AIDE HUMANITAIRE

07 LA COOPÉRATION LUXEMBOURGEOISE AU MALI

10 COOPÉRATION BILATÉRALE

04 LE MALI, VUE D’ENSEMBLE

20 COOPÉRATION MULTILATÉRALE

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13,2 / 1 000 1 160 usdTaux de mortalité

PIB / habitant (PPA)

1 240 192 km2Superficie

15 300 000Population

33,4 %Taux d’alphabétisation

55Espérance de vie

à la naissance

176 / 187Indice de développement humain en 2014

45,5 / 1 000

6,16

Taux de natalité

Enfants / femme 16 Moy

enne

d’â

ge d

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pop

ulat

ion

80 / 1

000

Mor

talit

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3,1 %Taux d’accroissement de la population

35,6 %Taux d’urbanisation

Le Mali, vue d’ensemble

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MAURITANIE

ALGÉRIE

NIGER

BURKINA FASO

CÔTE D’IVOIRE

GUINÉE

Koulikoro

GaoTombouctou

Kidal

Kayes

Sikasso

Mopti

Ségou

BAMAKOKoulikoro

GaoTombouctou

Kidal

Kayes

Sikasso

Mopti

Ségou

BAMAKO

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Intervention de la Coopération luxembourgeoise

Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg à Bamako, Mali

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La Coopération luxembourgeoise au développement : Stratégies & principes

La Coopération luxembourgeoise au développement se place résolument au service de l’éradication de la pauvreté. Ses actions se conçoivent dans l’esprit du développement durable compris dans ses aspects sociaux, économiques et environnementaux avec l’homme, la femme et l’enfant en son centre.

Les actions de la Coopération luxembourgeoise s’ins-crivent d’ici 2015 dans la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et dans la réalisation des Objectifs du Développement durable (ODD) qui en prendront la relève tout en élargissant le champ d’action. Cependant, les principaux secteurs d’intervention de la Coopération luxembourgeoise resteront dans le domaine social : l’accès à l’eau et à l’assainissement, l’éducation, la santé, y compris la formation et l’insertion professionnelles et le déve-loppement local. Des initiatives pertinentes dans le domaine de la microfinance sont encouragées au niveau conceptuel et opérationnel.

Par souci d’efficacité et d’impact, la Coopération luxembourgeoise cible un nombre restreint de pays partenaires tout en mettant à profit les bénéfices d’une approche régionale et en tenant compte des situations de fragilité. La concentration sectorielle résulte aussi de la volonté d’avoir un impact réel, voire d’assumer un rôle de chef de file parmi les bailleurs dans certains de ces secteurs. L’esprit de partenariat, qui se traduit par le souci de l’appropriation des pro-grammes et projets par les bénéficiaires, préside à la mise au point des programmes pluriannuels de coo-pération - les Programmes indicatifs de Coopération (PIC).

En termes d’Aide publique au Développement (APD), la Coopération luxembourgeoise se place depuis l’an 2000 dans le groupe des pays industrialisés qui y consacrent plus de 0,7 % de leur Revenu national brut (RNB). Le programme gouvernemental de l’actuelle législature (2013-2018) confirme l’engagement du Luxembourg à maintenir son APD à 1 % du RNB et précise qu’il s’agit d’une APD entièrement basée sur les dons, qui est par principe non liée. L’APD est mise en œuvre par les instruments de la coopération bila-

térale, de la coopération multilatérale, de la coopé-ration avec les organisations non gouvernementales (ONG) et de l’appui aux programmes.

L’APD luxembourgeoise comprend par ailleurs un important volet d’action humanitaire sous forme d’aide d’urgence pour répondre aux catastrophes humanitaires, aux catastrophes naturelles et à des conflits violents, incluant aussi un volet « préven-tion » des catastrophes humanitaires ainsi qu’un volet « transition » entre une catastrophe humanitaire, la reconstruction et la reprise des activités de dévelop-pement.

En parallèle, la Coopération luxembourgeoise est acti-vement impliquée dans le débat et la mise en œuvre de nouveaux standards de qualité et d’efficacité de l’aide. Elle respecte les principes de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide (appropriation, har-monisation, alignement, gestion axée sur les résultats et responsabilité mutuelle), le Programme d’Action d’Accra et le Partenariat mondial de Busan et du Mexique, de même que les engagements pris dans le cadre du Code de conduite de l’Union européenne sur la complémentarité et la division du travail.

Guidée par les principes de l’efficacité du dévelop-pement, la Coopération luxembourgeoise a évolué d’une approche de projets mis en œuvre en régie vers une approche sectorielle mettant en œuvre des pro-grammes favorisant une plus grande utilisation des systèmes nationaux (accords de partenariat opéra-tionnels, exécution nationale, aide budgétaire secto-rielle) et ouverte à d’autres modalités de l’aide, telles que la gestion axée sur les résultats.

Depuis 2009, plusieurs stratégies sectorielles com-plètent la stratégie générale et les principes de la Coopération luxembourgeoise. Elles couvrent les principaux domaines d’action, à savoir : l’action humanitaire, l’agriculture et la sécurité alimentaire, le développement local, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la formation et l’insertion profession-nelle, l’environnement et le changement climatique, le genre, la gouvernance, la microfinance, la santé et le renforcement des institutions et des capacités.

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La Coopération luxembourgeoise au Mali

L’Accord Général de Coopération entre le Luxem-bourg et le Mali a été signé en 1998. En 1999, le Mali a accédé au statut de pays partenaire de la Coopération luxembourgeoise. Le premier Programme indicatif de Coopération (PIC 2003 – 2006) a été signé en janvier 2003. Le PIC II 2007 – 2011 s’est calqué sur le premier Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) 2007-2011 du Mali, avec comme secteurs prioritaires la formation et l’insertion professionnelle, la santé, l’eau et l’assainissement, la sécurité alimentaire et la bonne gouvernance.

2011 aurait dû être l’année de clôture du PIC II, mais à cause des retards enregistrés dans la mise en œuvre des programmes la date de clôture des projets avait été reportée sur la fin de l’année 2012, puis, pour ses principales composantes, jusqu’en avril 2013. Parallè-lement l’identification du programme pour le PIC III avait débuté dès 2010. Ce volet a été complètement interrompu début 2012, à la suite du coup d’État au Mali et de la crise politique qui s’en est suivie.

Au Nord, essentiellement localisé dans la région de Kidal, un programme de développement intégré – exécuté par PROMAN - a dû être intérrompu début 2012, mais il avait déjà beaucoup avancé avec un taux de plus 85 % d’exécution, malgré des alertes sécuritaires dès 2011. Le projet « Manuscrits de Tom-bouctou » reste emblématique pour la présence de la Coopération luxembourgeoise au Nord du pays. Sa capacité à mobiliser les acteurs étatiques et com-munautaires autour de ce trésor culturel a été sans précédent. Aujourd’hui il s'agit d'organiser un retour en bonne et due forme des manuscrits à Tombouctou et de promouvoir une stratégie à long terme portée par le Mali et ses partenaires.

Au Sud, le programme de coopération luxembour-geois du PIC II couvre la région de Ségou et une partie de la région de Sikasso. Le programme a connu depuis début 2012 des perturbations nombreuses en raison des alertes sécuritaires et une relocalisation de l’équipe à Bamako. Au cours de l’année 2012, la Coopération luxembourgeoise a néanmoins réussi à continuer la mise en oeuvre de ses engagements

moyennant une approche axée sur les collectivités territoriales. L’adoption par l’Assemblée Nationale malienne de la Feuille de Route pour la Transition en février 2013 a permis à la Coopération luxem-bourgeoise d’adopter sa « Stratégie intérimaire pour la République du Mali - Vers une reprise complète de la coopération au développement (2013-2014) ». Étant donné l’intensité des relations bilatérales de longue date entre le Mali et le Luxembourg, l’objectif global de la stratégie était la continuité de l’engage-ment luxembourgeois envers le peuple malien pour l’accompagner dans ses efforts de sortie de crise et d’éradication de la pauvreté.

Conformément aux engagements pris lors de la Conférence des bailleurs de fonds tenue à Bruxelles le 15 mai 2013, le Luxembourg s’est engagé à arriver sur la période 2013/2014 à un déboursement annuel d’au moins 10 millions EUR en faveur du Mali. En 2013, les déboursements de la Coopération luxembourgeoise en faveur du Mali ont dépassé ce chiffre indicatif et ont atteint 13 541 614 EUR (auxquels s’ajoutent les contributions du ministère des Affaires étrangères et européennes de 3 millions en faveur de la MINUSMA et de 1 million en faveur de l’armée malienne).

Les projets du PIC II ont donc continué leurs activi-tés jusqu’à la fin décembre 2014. Les projets d’eau et d’assainissement et celui de formation et insertion professionnelle ainsi que le projet de « Développe-ment durable de la Région de Kidal » (DDRK) ont été prolongés jusqu’au 30 juin 2015, afin de pérenniser les acquis du PIC II et en attendant la mise en place du nouveau PIC III (2015 – 19).

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Chiffres1. Coopération bilatérale

Durée Code Titre Exécution Secteur Budget total EUR

2009 - 2014 MLI/015 Manuscrits de Tombouctou LuxDev Développement local 4 000 0002008 - 2014 MLI/016 Santé de Base LuxDev Santé 9 037 2382008 - 2015 MLI/017 Eau potable, Ass., et Aménagement urbain LuxDev Eau et Assainissement 14 772 5982008 - 2014 MLI/018 Sécurité Alimentaire PIC II LuxDev Agriculture 4 071 5872008 - 2015 MLI/019 Formation et Insertion professionnelles LuxDev Éducation 15 830 8652008 - 2014 MLI/020 Bonne gouvernance PIC II LuxDev Gouvernance 8 487 712

Durée Titre ONG Budget total EUR

2014-2016 Projet d'aménagement de la mare de Lofine-Tiediana, commune de Kava, région de Ségou, Mali SOS Sahel Luxembourg 157 500

2011-2014 Rompre le silence autour des enfants vulnérables et / ou victimes d'exploita-tion sexuelle et d'exploitation sexuelle à des fins commerciales au Mali ECPAT Luxembourg 747 876

2012-2015 Appui à la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes à risque dans la commune de Ségou

Fondation Bridderlech Deelen 479 106

2012-2015 Programme de développement par l'autopromotion de la région de Bamako Fondation Caritas Luxembourg 232 000

2012-2015 Programme de formation et sensibilisation en faveur des travailleuses du sexe, antenne de Ségou

Fondation Caritas Luxembourg 108 800

2012-2015 Programme de promotion durable de la santé familiale et communautaire Fondation Follereau Luxembourg 1 168 309

2012-2015 Programme d'aide en faveur des enfants de la rue Fondation Follereau Luxembourg 250 542

2013-2015 Création d'un support e-learning pour femmes enceintes Fondation Follereau Luxembourg 73 280

2014-2015 Projet de renforcement des capacités d'établissements de formation professionnelle dans la région de Ségou

Fondation Follereau Luxembourg 88 623

2014-2016 Projet de sensibilisation aux conséquences des mutilations génitales féminines pour un changement de comportement dans le cercle de Kati

Fondation Follereau Luxembourg 103 975

2014-2017 Projet de promotion de la santé maternelle et infantile dans le cercle de Kati Fondation Follereau Luxembourg 359 153

2014-2018 Projet de promotion de la santé féminine à Bamako et dans le cercle de Kati Fondation Follereau Luxembourg 43 177

2014-2017Prévention des incapacités des enfants de moins de 6 ans : Détection, prise en charge et stimulation précoce dans les communes de Bamako et Sikasso

Handicap International Luxembourg 372 830

2. ONG

Titre ONG Budget total EUR

Assistance aux personnes vulnérables à Gao PROMAN 237 270Programme régional de préparation à l'épidémie d'Ebola Croix Rouge 71 082

Assistance médicale et nutritionnelle pour les populations de Gao et Ménaka Médecins du Monde Belgique 250 000

Intervention psychosociale à base communautaire dans la ville de Tombouctou Handicap International Luxembourg 91 375

Mali programme CICR 300 000

3. Aide humanitaire

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2014

Évolution de la mise en œuvre

Coopération bilatérale8 044 049 EUR

Aide humanitaire1 300 198 EUR

ONG1 477 370 EUR

millions EUR

201117 727 912 EUR

201216 784 390 EUR

201317 127 124 EUR

201410 821 616 EUR

20157 515 180 EUR

0

5 000 000

10 000 000

15 000 000

20 000 000

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COOPÉRATION BILATÉRALE

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Ville légendaire du nord du Mali, Tombouctou revient de plus en plus au centre de l’attention grâce à la redécouverte de l’inestimable héritage culturel et littéraire que constituent les “manus-crits de Tombouctou” .

Ecrits en arabe ou en langue peule, ces manuscrits, dont certains datent de l’époque pré-islamique, contiennent souvent un savoir didactique notam-ment dans les domaines de l’astronomie, de la musique, de la botanique ou encore du droit, des sciences et de l’histoire. Le nombre de manuscrits est estimé à 300 000 et rien que la ville de Tom-bouctou compte entre 60 et 80 collections privées.

Menacés par les mauvaises conditions de conser-vation et surtout par le trafic dont ils sont l’objet, l’UNESCO mène depuis 1999 un programme géné-ral de sauvegarde de ces manuscrits afin de les pré-server et de promouvoir un large accès aux collec-tions existantes dans les différentes bibliothèques privées et publiques. Dès 2004, la Coopération

luxembourgeoise a contribué à cette initiative à travers un premier projet en partenariat avec l’UNESCO avant de confier la poursuite de nou-veaux appuis d’ampleur à LuxDev. Le but étant de contribuer à la conservation physique et numé-rique des manuscrits, ainsi qu’à l’exploitation scientifique et à la diffusion de leur contenu et de rendre à cet immense patrimoine son importance et permettre de l’intégrer dans l’élaboration des politiques, stratégies et programmes de développe-ment économiques, sociaux et culturels durables.

Lancé en 2009, ce projet approche à présent du terme de son exécution. Depuis presque trois ans, il vit une période mouvementée en raison du conflit et de l’insécurité persistante qui affecte la région, avec comme conséquence l’incapacité de travailler dans la zone d’intervention, et sa relocali-sation à Bamako. Même si le projet a pu continuer ses activités de catalogage, de numérisation, l’en-semble des activités a été très ralenti en particulier au niveau de la recherche scientifique et de la dif-fusion et de la valorisation du patrimoine à travers le tourisme et l’artisanat. À quelques mois de sa clôture, le projet a pu participer à la reconstruction culturelle post-conflit notamment en remettant en état les bibliothèques de manuscrits et en redyna-misant les ateliers de quelques artisans locaux. La livraison des matériaux et équipements permettra de poursuivre les activités de conservation phy-sique et numérique des manuscrits, en attendant un retour prioritaire des manuscrits à Tombouc-tou, vivement attendu par les parties prenantes.

Contribution de la Coopération luxembourgeoise : 4 000 000 EUR

Manuscrits de Tombouctou

MLI/0152009-2014

Numérisation d'un manuscrit pour des fins de recherche scientifique

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COOPÉRATION BILATÉRALE

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Premier appui d’ampleur de la Coopération bila-térale luxembourgeoise dans le secteur de la santé au Mali, en appui à la mise en œuvre de la politique sectorielle nationale, le Programme d’Appui à la Santé de Base (PASAB) concentre ses efforts dans la région de Ségou et dans le cercle de Yorosso de la région de Sikasso, zone de concen-tration opérationnelle Sud de la Coopération luxembourgeoise au Mali.

En synergie avec les actions des autres partenaires, le PASAB contribue à la mise en œuvre du Pro-gramme national de Développement socio-sani-taire (PRODESS II). Cet appui vise notamment l’amélioration de la couverture sanitaire passive à travers l’amélioration et la restauration des plateaux techniques des centres de santé com-munautaires et de référence, la construction de centres de santé communautaires dans les aires de santé non couvertes ainsi qu’à travers la mobi-lisation sociale avec la construction des Centres communaux de développement social et de l’éco-nomie solidaire (CCDSES). Il tient compte de la spécificité des aires de santé à forte population en appuyant leur médicalisation et doit contribuer à

améliorer la qualité des soins dispensés au profit des populations.

Lancé en 2008, le projet a bénéficié depuis, de deux prolongations successives afin d’achever et consolider la mise en œuvre des actions pertur-bée par la crise politique au Mali.

Les activités retenues dans le cadre de la pro-longation concernent essentiellement la réalisa-tion de travaux complémentaires, notamment la construction de 41 logements d’astreinte pour le personnel médical et les chefs CCDSES et la dota-tion en équipements et médicaments des Centres de Santé communautaires qui n’avaient pas pu être réalisés lors de la phase initiale.

Au terme du projet, on retiendra sa grande effi-cacité concernant l’amélioration de l’accessibilité géographique des populations à l’offre de soins, de la qualité des soins et de la médicalisation des centres. En revanche concernant l’accessi-bilité financière à l’offre de soins, les résultats restent plus nuancés car l’appui aux mutuelles n’a pas donné les effets escomptés, ce qui fragilise d’autant plus la pérennité des activités. D’autant que cette durabilité est particulièrement liée aux financements disponibles des collectivités ter-ritoriales, qui ne sont pas adéquats par rapport aux besoins et aux transferts de responsabilités qui leur incombent dans le cadre du processus de décentralisation.

Contribution de la Coopération luxembourgeoise : 9 037 238 EUR

Programme d’Appui à la Santé de Base

MLI/0162008-2014

Maternité de San

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COOPÉRATION BILATÉRALE

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Borne fontaine à Mandiakuy

tDeuxième intervention bilatérale du Programme indicatif de Coopération (PIC) 2007-2011, le Pro-gramme d'Accès à l'Eau potable, à l'Assainisse-ment de Base et à l'Aménagement urbain (PEA) poursuit comme objectif spécifique l'améliora-tion durable des conditions sanitaires de la popu-lation et de la salubrité publique.

Le PEA intervient ainsi sur les volets complémen-taires que sont l'eau potable et l'assainissement, à la fois solide et liquide, en construisant sur les acquis des projets « Hydraulique villageoise dans le cercle de Barouéli » et « Appui aux initiatives locales de gestion de l'environnement urbain à Bamako » du premier PIC.

En matière d'eau potable et d'assainissement liquide le PEA vient en appui à la mise en œuvre des actions prévues au titre du Programme natio-nal sectoriel Eau et Assainissement (PROSEA). Cela se traduit par la réalisation d'adductions d'eau potable au profit de plus de 80 000 bénéfi-ciaires et par la mise en œuvre d’activités d’amé-lioration de l’accès à l’assainissement familial.

Ces interventions classiques d’un projet d’eau et d’assainissement sont complétées par la réalisa-tion d’infrastructures liées au drainage des eaux de pluies, au traitement des déchets solides ou encore à l’aménagement urbain. La valeur ajoutée du PEA est générée par l'accent primordial qui est mis sur l'opérationnalisation des nouvelles insti-tutions, effort qui contribue significativement à la responsabilisation des collectivités territoriales en matière d'eau et d'assainissement et à leur légi-timation aux yeux des populations.

Les retards successifs observés à différents niveaux ont conduit à l’octroi d’une dérogation spéciale pour continuer les activités jusqu’en juin 2015.

Pour 2015, la réception de l’ensemble des ouvrages reste le défi prioritaire.

Le deuxième enjeu consistera à assurer la dura-bilité des structures construites à travers la mise en place des processus de gestion. Sur les PEA rurales, l’accompagnement des structures en place devra se poursuivre et devra servir de base de référence pour former et assurer la mise à niveau des nouvelles associations.

Contribution de la Coopération luxembourgeoise : 14 772 598 EUR

Programme d’Accès à l’Eau potable

MLI/0172008-2015

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COOPÉRATION BILATÉRALE

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Récolte de choux - Petit périmètre maraîcher de Noukoula

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Seule intervention du Programme indicatif de Coopération (PIC) 2007-2011 qui contribue directement et exclusivement au secteur pro-ductif, le Programme de Sécurité alimentaire (PROSA) a pour objectif spécifique le renforce-ment de la capacité de production économique rurale afin de renforcer l'autonomie et la solva-bilité des ménages dans la région de Ségou et le cercle de Yorosso de la région de Sikasso.

L’ambition étant notamment d’améliorer le potentiel de production agricole dans la zone de concentration sud du PIC II, de favoriser les conditions de transformation des produits agro-sylvo-pastoraux, et de renforcer les capacités des Services techniques déconcentrés et des Collec-tivités territoriales en matière de développement rural, d’aménagement du territoire et de la gestion durable des ressources naturelles. Afin d’offrir un appui aux bénéficiaires (organisations de produc-teurs et organisations de transformateurs) pour leur permettre de gérer de manière autonome et durable leurs activités économiques.

Comme les autres programmes du PIC, le pro-gramme d’une durée initiale de quatre ans a béné-

ficié d’une rallonge de deux ans et demi suite à la crise politico-institutionnelle de 2012.

Au terme de son exécution on retiendra que 453 ha sur 750 sont sécurisés par l’aménagement de neuf bas-fonds, que 18 ha de petits périmètres maraî-chers sur 20 prévus ont été réalisés, que l’appui à l’équipement de 50 unités de transformation des produits agro-sylvo-pastoraux sur 53 prévus a été effectué. En outre, on peut aussi souligner le renforcement des capacités de 56 organisations partenaires dont toutes les organisations sont aujourd’hui fonctionnelles et dont les infrastruc-tures réalisées sont toutes exploitées.

L’année 2014 a visé la réalisation des travaux d’aménagement de cinq sites de bas-fonds tota-lisant une superficie totale de 300 ha, la réalisa-tion de huit ha de petits périmètres maraîchers, l’appui à l’équipement de cinq unités de trans-formation et le renforcement des capacités des organisations partenaires pour l’exploitation des infrastructures réalisées.

Contribution de la Coopération luxembourgeoise : 4 071 587 EUR

Programme de Sécurité alimentaire

MLI/0182008-2014

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COOPÉRATION BILATÉRALE

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Centre de Formation professionnelle et technique de Tominian

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Le Programme d'Appui à la Formation et l'Inser-tion professionnelles (PAFIP) a pour objet de contribuer à la réduction de la pauvreté dans la zone géographique d'intervention - à savoir la région de Ségou, le cercle de Yorosso et le district de Bamako – en améliorant l’accès des jeunes et des femmes à un emploi grâce à la Formation professionnelle (FP) et au développement de la petite entreprise artisanale. Pour y parvenir, le PAFIP se propose, d'une part, de développer et de rendre opérationnel un système de formation professionnelle ancré au niveau des collectivités territoriales, plus particulièrement au niveau de la région de Ségou et, d'autre part, de trouver des réponses idoines à la problématique de l'insertion professionnelle des jeunes plus particulièrement à travers l'accès à des produits financiers adaptés à cette cible ainsi qu'aux petites entreprises arti-sanales.

Pour atteindre ces objectifs, le PAFIP a prévu de mettre en œuvre un grand nombre d'activités en vue de l'obtention des résultats suivants :

• renforcer les capacités de planification et de gestion de la Formation professionnelle par les collectivités territoriales ;

• développer de nouvelles modalités d’orga-nisation et de gestion des centres et instituts publics de formation professionnelle leur per-mettant de mieux adapter l’offre de formation aux besoins du marché du travail ;

• renforcer la pertinence et la qualité de la for-mation professionnelle résidentielle et par l'apprentissage de manière à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes ;

• augmenter et améliorer les capacités d’accueil et les équipements du dispositif de formation professionnelle ;

• appuyer la création d’emplois à travers une adaptation des produits financiers des Institu-tions de microfinance régionales aux besoins des jeunes et des femmes en création d’activité et des petites entreprises artisanales généra-trices d’emplois ;

• améliorer la qualité de l’éducation de base pré professionnelle afin de permettre aux jeunes ruraux non scolarisés ou déscolarisés d’inté-grer une formation professionnelle qualifiante.

Initialement prévu sur une durée de quatre ans, le PAFIP a connu plusieurs extensions et a derniè-rement bénéficié d’une extension jusqu’en juin 2015.

Contribution de la Coopération luxembourgeoise : 15 830 865 EUR

Programme d’Appui à la Formation et l’Insertion professionnelles

MLI/0192008-2015

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COOPÉRATION BILATÉRALE

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Travaux de piste rurale dans la commune de Tourakolomba

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Le Programme indicatif de Coopération (PIC) 2007-2011 concentre ses interventions dans les secteurs de :

• l'enseignement technique, la formation profes-sionnelle et l'insertion socioprofessionnelle ;

• la santé de base, l'hydraulique, l'assainissement, l'hygiène et la sécurité alimentaire, et

• la bonne gouvernance et la promotion d'une culture de paix.

Cette vocation plurisectorielle et multi-acteurs embrasse les domaines de la vie administrative, politique, économique et sociale, et engage dans une étroite collaboration les services de l'état, les collectivités territoriales, nouvellement compé-tentes dans la plupart de ces domaines, et les orga-nisations communautaires et professionnelles.

Afin de tenir compte de cette complexité, les diffé-rentes interventions du Programme indicatif sont complétées par la Composante d'Accompagne-ment des Programmes du PIC (CAPPIC) laquelle a pour mandat de veiller à la mise en cohérence des activités menées par l'ensemble des programmes sectoriels bilatéraux. L’objectif étant de fournir à ces programmes un environnement institutionnel

qui facilite la maîtrise par les acteurs des pratiques de bonne gouvernance, sous ses aspects d'admi-nistration économique et démocratique du déve-loppement. Dans ce cadre, le renforcement des capacités de planification et de gestion, la prise en compte des thématiques transversales dans la mise en œuvre des actions, le renforcement de l'équité sociale et la pérennisation des acquis constituent des axes de travail importants de la CAPPIC.

Au terme de son exécution, le projet a contribué à fournir aux programmes sectoriels un environ-nement institutionnel favorable à la pratique de la bonne gouvernance par les acteurs. On retiendra que des services techniques en appui aux com-munes ont connu un redéploiement significatif dans les cercles, notamment les services du trésor public (sept perceptions créées à Ségou), les ser-vices locaux de la planification (huit créations), les services locaux de la promotion de la femme (six créations en 2011) et au niveau de chaque cercle un service du contrôle financier a été installé.

Une enquête de 2014 a révélé que le taux de satis-faction des Collectivités territoriales (CT) par rap-port à l’assistance qui leur est offerte par la tutelle s’est amélioré, au même titre que la satisfaction des usagers des CT. Le taux de mobilisation des taxes des CT, pour la région de Ségou a augmenté significativement et les ressources internes des CT ont évolué de 113 % entre 2009 et 2012. Le projet a également contribué à instituer chez les conseils élus, le principe de redevabilité.

Contribution de la Coopération luxembourgeoise : 8 487 712 EUR

Composante d’Accompagnement des Programmes du PIC 2007-2014

MLI/0202008-2014

DIRECTION DE LA COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT

6, rue de la Congrégation | L-1352 LuxembourgTél. : [352] 247-82351 | Fax : [352] 46 38 42

http://cooperation.mae.lu

Développement local

Environnement et changement climatique

Agriculture et sécurité alimentaire

Eau et assainissement

Santé

Microfinance

Gouvernance

Education - Formation et insertion professionnelles

Communication

Evaluations

Renforcement des capacités

Action humanitaire

Genre

Stratégie générale

Etats fragiles

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COOPÉRATION BILATÉRALE

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Composante Nord du PIC

Depuis les années 90, la Coopération luxem-bourgeoise soutient le développement local inté-gré au Nord du Mali par le biais du programme DDRK (Programme de développement durable dans la région de Kidal), qui est devenu le prin-cipal véhicule de développement de la région de Kidal. Les appuis de la troisième phase du pro-gramme ont démarré au second semestre 2008 et auraient dû se poursuivre jusqu’au 31 décembre 2012, date officielle de la clôture du programme. Cependant, la crise politique déclenchée au début de l’année 2012 forçait la suspension des activités, et en fin 2012 le MAEE et Proman se sont mis d’accord sur une réorientation du projet envers le recensement et l’appui des populations déplacées de la région de Kidal, notamment en soutenant les écoles et les collectivités d’accueil à Koulikoro, Bamako, Ségou, Koutiala et Sikasso. Ces appuis ont permis :

• d’équiper 2 000 élèves déplacés du Nord, notamment les candidats aux examens, avec des kits scolaires individuels (fournitures sco-laires et matériels didactiques y compris tenues scolaires) ;

• d’équiper 150 écoles d’accueil en matériels et fournitures scolaires y compris matériels de sport ;

• de reconstituer l’état civil de 500 élèves dépla-cés, notamment les candidats aux examens ;

• de doter 400 filles scolarisées déplacées en kits de dignité ;

• d’organiser des cours de remédiation pour les élèves déplacés candidats aux examens dans 75 écoles d’accueil ;

• de fournir des kits alimentaires collectifs aux cantines de 35 écoles d’accueil ;

• de réaliser des travaux de réhabilitation dans 15 écoles d’accueil.

La mise en œuvre des activités d'appui a été faite à travers des conventions de partenariat avec les académies d’accueil des élèves déplacés et les trois conseils régionaux de Tombouctou, Gao et Kidal. À part répondre aux besoins immédiats, les appuis ont permis aux élèves déplacés d’obtenir un taux moyen de réussite aux examens évoluant entre 38 % et 50 % selon les académies, contre un taux national moyen de 32 %.

En 2014, le programme DDRK s’est repositionné à Kidal pour assister le retour des populations déplacées, atténuant les effets de la crise sécuri-taire sur leurs conditions de vie et assurant l’accès aux services sociaux de base (éducation, santé). L’appui est précisément ciblé sur les ménages les plus vulnérables, sélectionnés selon des critères économiques (p.ex. manque de revenus stables), sociales (p.ex. femmes divorcées ayant des enfants à charge), et physiques (p.ex. personnes âgées). L’appui consiste notamment en :

• dotations alimentaires pour 300 ménages vul-nérables, soit en moyenne 1 800 personnes bénéficiaires ;

• renforcement de 300 groupements de femmes se focalisant sur des activités génératrices des revenus ;

• réhabilitation et dépollution des 5 écoles les plus fréquentées ;

• réhabilitation de 5 centres de santé ;

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COOPÉRATION BILATÉRALE

– 17 –

Composante Nord du PIC - suite

• 7 forages, 5 puits citernes et 114 mètres linéaires de connections dans la vallée du Tilemsi ;

• appuis à la remise en service des organes des collectivités territoriales et aux initiatives de paix et de cohésion sociale par la création d’un environnement local propice aux actions de développement.

L’assistance aux populations de Kidal est calquée sur la stratégie intérimaire de la Coopération luxembourgeoise au Mali qui assure l’alignement des appuis luxembourgeois à la feuille de route pour la transition moyennant :

• la prolongation des programmes et la consoli-dation des acquis ;

• l’appui au renforcement de l’État de droit et à la consolidation de paix ;

• la prise en compte de la situation de crise et des spécificités régionales du Nord et du Sud ;

• la promotion de conditions favorables pour l’identification d’une nouvelle phase de pro-grammation. Ainsi, l’appui aux populations de Kidal s’inscrit dans le processus d’harmonisa-tion entre bailleurs pendant la phase de post crise, en vue de la relance de la coopération à long terme par le biais d’une programmation conjointe entre bailleurs dès 2015.

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AIDE HUMANITAIRE

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En 2012, dans le cadre de la crise alimentaire au Mali, le ministère a octroyé 775 453 EUR à la Fon-dation Caritas Luxembourg, à la Fondation luxem-bourgeoise Raoul Follereau, au PAM et à SOS Villages d’Enfants du Monde Luxembourg pour des interventions d’aide alimentaire en faveur de populations vulnérables. De plus, 2 450 000 EUR ont été alloués au HCR et au CICR pour des inter-ventions de protection et soutien aux personnes déplacées internes (PDI) et aux réfugiés affectés par le conflit au Mali.

En 2013, la totalité des 3 019 832 EUR déboursés en faveur du Mali étaient destinés à des pro-jets humanitaires en lien avec la crise politique. Ainsi, le CICR a reçu 500 000 EUR pour leur appel d’urgence pour le Mali tandis que la Croix-Rouge luxembourgeoise a bénéficié de 423 886 EUR pour un projet d’installations de tentes, latrines et douches, de distributions de kits d’abris et de promotion de l’hygiène et de l’assainissement à l’attention des réfugiés maliens au Burkina Faso et au Niger. Le ministère a soutenu deux projets de la Fondation Caritas Luxembourg à hauteur de 92 500 EUR qui consistaient à renforcer les capacités de Caritas en matière de préparation et réponse aux désastres humanitaires causés par la crise, et à soutenir les réfugiés maliens au Burkina Faso, au Niger et au Sénégal. Handicap Interna-tional Luxembourg a réalisé deux projets huma-nitaires financés à hauteur de 110 192 EUR par le ministère dont les activités centrales avaient trait à la prévention des risques liés aux armes ainsi qu’à un soutien d’urgence à la campagne de contre-saison en faveur des paysans vulnérables de la région de Tombouctou. Care in Luxemburg, la Fondation Raoul Follereau Luxembourg ainsi que SOS Villages d’Enfants du Monde Luxem-

bourg ont également bénéficié d’un soutien glo-bal de 310 238 EUR de la part du ministère pour la mise en œuvre de projets liés respectivement à la distribution de non vivres, à l’aide alimentaire et l’accès à l’eau potable, et l’assistance aux popula-tions vulnérables du Nord du Mali. Les agences onusiennes PAM, UNICEF et HCR ont bénéficié de 1 350 000 EUR pour des interventions d’aide alimentaire, de services de télécommunications d’urgence et d’aide humanitaire en faveur des populations affectées par la crise.

En 2014, le ministère a déboursé un montant de 250 000 EUR en faveur de l'ONG Médecins du Monde Belgique pour un projet d'assistance médi-cale et nutritionnelle pour les populations de Gao et Ménaka. Dans le cadre des Accords de partena-riat stratégique avec le ministère, le PAM a béné-ficié d’un appui de 500 000 EUR pour le volet dé-dié à l’alimentation scolaire d’urgence au Nord du Mali et le CICR a bénéficié de 300 000 EUR pour son progamme au Mali.. La fourniture d’abris d’ur-gence pour 37 100 réfugiés maliens au Niger ainsi que la réhabilitation des maisons, écoles et points d’eau dans la région de Tombouctou constituent deux projets mis en œuvre par la Croix-Rouge luxembourgeoise et financés par le ministère à hauteur de 520 000 EUR. La Croix-Rouge s'est également vue allouer 71 082 EUR dans le cadre de la lutte contre l'épidémie d'Ebola.

Action humanitaire

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AIDE HUMANITAIRE

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L’appui humanitaire au Nord du Mali

En 2013, dans la continuité des appuis aux popula-tions de sa zone d’intervention, PROMAN, l’agence qui exécute le Programme DDRK (Développement Durable dans la Région de Kidal), a pu se redé-ployer dans les régions plus au sud pour répondre à la détresse de familles ayant fui le conflit et parmi lesquelles la plupart ont dû laisser tout derrière elles. Les élèves déplacés du Nord du Mali ont ainsi reçu des appuis matériels et pédagogiques leur permettant un meilleur apprentissage et des meil-leurs rendements scolaires. Les écoles et Collecti-vités Territoriales d’accueil ont également bénéfi-cié d’appuis pour circonscrire les effets négatifs du conflit sur le secteur de l’éducation. En vue de la situation humanitaire dégradée au Mali, le minis-tère a approuvé début juillet le financement d’un projet d’urgence élaboré et soumis par PROMAN. Ce projet humanitaire témoigne de la réadaptation des activités de l’agence aux besoins d’une popula-tion de plus en plus fragilisée par le conflit. En effet, les communautés restées sur place tout comme les populations déplacées vivent dans des conditions très précaires en raison de la grave détérioration de leurs moyens de subsistance et du déficit pluvio-métrique qui vient exacerber les pertes déjà impor-tantes du cheptel, le manque de pâturage ainsi que le déficit céréalier. Dans ce contexte de paupéri-sation, l’objectif central du projet d’urgence de PROMAN consiste à apporter une assistance aux ménages vulnérables de la région de Kidal dans le but d’appuyer le retour des populations déplacées et d’atténuer les effets de la crise sécuritaire sur leurs conditions de vie et leur accès aux services sociaux de base. Concrètement, cela signifie que les activités ont trait à la distribution de rations alimentaires, la mise en place de commissions de recensement et de distribution afin d’améliorer

l’accès des personnes aux services d’appui et de donations, le soutien aux initiatives génératrices de revenus des associations de femmes, ainsi que le soutien à la disponibilité et l’accessibilité aux soins de santé de qualité et à l’éducation.

En 2014, les interventions d’urgence et les appuis de développement à Kidal ont été davantage consoli-dés pour mieux faire face à la situation de crise et permettre aux populations un réel accès aux ser-vices sociaux de base pour asseoir les fondements et les prérequis d’un développement post conflit de la région. En raison du bon déroulement des activi-tés prévues par le projet d’urgence et de la situation sécuritaire encore complexe et fragile au Mali, le ministère a décidé de soutenir un deuxième projet humanitaire de PROMAN dans la région de Kidal. Ce projet s’inscrit dans la même lignée d’actions réalisées en 2013 et se donne comme objectifs de contribuer à la création de conditions d’existence de structures de santé et d’éducation qui sont opérationnelles et qui peuvent offrir des services accessibles et de meilleure qualité aux popula-tions vulnérables. Il s’agit donc de soutenir la dis-ponibilité de soins de santé et d’un enseignement scolaire de qualité par la réhabilitation et l’équipe-ment de 3 centres de santé ainsi que de 7 écoles. Afin de garantir cette disponibilité, le projet pré-voit des mesures incitatives et d’accompagnement afin de maintenir le personnel éducatif et médical sur place. Ces mesures incluent la construction de logements d’astreinte et des primes de présence pour les enseignants ainsi qu’ un appui à la prise en charge des médecins, infirmiers, sages-femmes et matrones.

En 2015, ce projet d’urgence continue, en atten-dant la signature d’un accord à Alger et la mise en place du nouveau PIC III (2015 – 19).

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COOPÉRATION MULTILATÉRALE

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Partenariat UE-LU-OMS pour une couverture sanitaire universelle

2013-2015

En dehors des projets multi-bi dans le cadre du PIC, la Coopération luxembourgeoise soutient un programme régional à travers l’OMS qui couvre ses cinq pays partenaires africains, c’est-à-dire le Burkina Faso, le Cabo Verde, le Mali, le Niger et le Sénégal. Il vise à renforcer la capacité des pays à développer et mettre en œuvre des politiques, stratégies et plans de santé solides et complets promouvant la couverture sanitaire universelle. Le programme est adapté aux besoins des dif-férents pays et une coordination renforcée avec un programme complémentaire financé par l’UE aide à partager les leçons apprises et les échanges Sud-Sud. Ainsi, le programme est devenu le Par-tenariat UE-LU-OMS pour une couverture sani-taire universelle. Les partenaires principaux pour la mise en œuvre sur le terrain sont les ministères de la Santé, mais aussi d’autres partenaires natio-naux et internationaux.

La coordination de la partie luxembourgeoise de ce programme est assurée par deux experts tech-niques, dont un siégeant dans le bureau sous-régional de l’OMS à Ouagadougou et couvrant le

Burkina Faso et le Niger, et un deuxième siégeant dans le bureau de l'OMS à Bamako et couvrant le Mali, le Sénégal et le Cabo Verde.

Les progrès réalisés au Mali à ce jour com-prennent entre autres :

• une actualisation de l’analyse de la situation sanitaire ;

• le « costing » du PRODESS, du PDDSS et du PDSC avec l’outil « OneHealth » ;

• l’élaboration de Plans de développement socio-sanitaire décentralisés ;

• l’élaboration d’un cadre de dépenses à moyen terme.

Contribution de la Coopération luxembourgeoise pour le programme régional couvrant les cinq pays : 5 000 000 EUR

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COOPÉRATION AVEC LES ONG

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Parmi les ONG sous accord-cadre, Handicap International Luxembourg, la Fondation Folle-reau Luxembourg, la Fondation Caritas Luxem-bourg et la Fondation Bridderlech Deelen mettent actuellement en œuvre des projets qui se situent dans les secteurs de la santé maternelle et infan-tile, de la réinsertion socioprofessionnelle, de la lutte contre le VIH et les MST, du développement rural ainsi que des services sociaux.

Avec un taux de cofinancement de 80 %, l’appui de la Coopération luxembourgeoise à des projets en cours s’élève à 3 279 794,71 EUR.

Parmi les ONG sous cofinancement simple, ECPAT Luxembourg et SOS Sahel Luxembourg mettent en œuvre deux projets de développe-ment dans les secteurs des droits de la personne et de la préservation des ressources en eau.

Avec un taux de cofinancement de 75 %, l’appui de la Coopération luxembourgeoise à des projets en cours s’élève à 905 376,23 EUR.

Projets de Coopération des ONG

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Phase d’identificationSuite aux élections présidentielles dans des condi-tions transparentes et démocratiques en juillet- août 2013 et le retour de l’ordre constitutionnel, la Coopération luxembourgeoise a pu redémarrer les discussions pour l’identification d’un nouveau PIC III (2015 – 19). À cet effet, une annexe de l’Am-bassade du Luxembourg a été ouverte à Bamako en mai 2014. Les consultations avec les ministères sectoriels et les Collectivités territoriales ont été menées de septembre à novembre 2014. Dans ce cadre, une mission conjointe du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Coopération internationale, le bureau de l’Am-bassade à Bamako et LuxDev a permis de recueil-lir les besoins des bénéficiaires dans la région de Ségou (cercles de Ségou, Bla, San, Tominian) ainsi que le cercle de Yorosso. Le document du PIC III a finalement été validé le 28 janvier 2015 lors d’un atelier, rassemblant les parties maliennes et luxembourgeoise, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale. Le PIC III a été signé le 5 mars à Luxembourg par le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire du Luxembourg, Monsieur Romain Schneider, et le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale du Mali, Monsieur Abdoulaye Diop.

Les zones et axes d’interventionZones de concentration

La zone de concentration Sud couvre la région de Ségou avec un focus particulier sur les cercles

de Ségou, Bla, San et Tominian. S’y rajoute aussi le cercle de Yorosso dans la région de Sikasso, qui se trouve directement au sud de la région de Ségou. La concentration des activités sur certains cercles s’est faite dans le souci de mieux cibler l’intervention luxembourgeoise et dans le respect d’une meilleure division de travail avec les autres partenaires techniques et financiers. L’agence d’exécution LuxDev, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Bureau international du Travail (BIT), le Pro-gramme des Nations unies pour le Développe-ment (PNUD) ainsi que SOS Faim vont accompa-gner la partie malienne pour la mise en œuvre du PIC III dans la zone de concentration Sud.

La zone de concentration Nord couvre la région de Kidal et de Gao. Il s’agit donc de garantir la continuité des activités dans la région de Kidal, où la Coopération luxembourgeoise est pré-sente depuis 1999, ainsi que de la région de Gao, qui représente donc une nouvelle région pour la coopération bilatérale entre le Luxembourg et le Mali. L’agence d’exécution PROMAN ainsi que le Plan alimentaire mondial (PAM) vont appuyer la mise en œuvre du PIC III dans la zone de concen-tration Nord.

Axes d’intervention

Les axes d’intervention ainsi que les objectifs du PIC III sont alignés sur ceux du document de programmation conjointe de l’Union européenne (2014 – 18), afin de contribuer à l’action globale de l’UE et de ses États membres au Mali. Le bud-get indicatif du PIC III est de 55 millions EUR ou 36 077 635 000 FCFA.

Le prochain PIC

2015-2019

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Développement rural et sécurité alimentaire (23 585 000 EUR)

• la production agricole est intensifiée de manière durable, moderne et compétitive et les produits agricoles sont valorisés, notamment sur les exploitations familiales ;

• l'insécurité alimentaire et la malnutrition sont réduites structurellement et de manière durable (AGIR (Alliance Globale pour l'Initiative Rési-lience), CSCRP) ;

• la gouvernance, y compris le cadre institution-nel, du secteur agricole et de la sécurité alimen-taire et nutritionnelle, est renforcée.

Formation et insertion professionnelle (16 460 000 EUR)

• les apprentissages pour les jeunes et les femmes sont améliorés et l'efficacité du système éducatif est renforcée ;

• l’insertion professionnelle dans le milieu rural est favorisée.

Décentralisation et bonne gouvernance (11 358 500 EUR)

• la capacité de l’État et des Collectivités Terri-toriales à mobiliser les ressources financières, à promouvoir le développement économique régional et à délivrer des services publics de base à travers les structures décentralisées est renforcée, ceci dans le respect des principes de bonne gouvernance.

Par ailleurs, et afin d’accompagner la région de Kidal au retour à la stabilité et de consolider les activités du PIC II, la Coopération luxembour-geoise continuera de même à travailler dans le secteur de la santé et de l’assainissement. Il s’agira d’appuyer les besoins sociaux de base des popu-lations locales à travers ces interventions avec un budget de 2 535 000 EUR.

Partenariat entre l’Université du Luxembourg et les Universités de Bamako (861 500 EUR)

Depuis 2010, une action de coopération est menée par la Faculté de Droit et d’Économie de l’Univer-sité du Luxembourg avec l’Université des Sciences juridiques et politiques et avec l’Université des

Sciences sociales et de Gestion de Bamako. Chaque année, des professeurs en Droit et en Économie de l’Université du Luxembourg viennent donner des cours à Bamako et des enseignants de Bamako sont invités à Luxembourg. Les déplacements ont été interrompus pendant un an à cause de la crise, mais ils ont repris en 2014.

Le PIC III entend d’étendre ce partenariat avec un soutien concret et ciblé aux efforts de déve-loppement de l’enseignement supérieur et de la recherche. La Faculté de Droit et d’Économie de l’Université du Luxembourg appuiera dans ce sens la coordination de l’Université de Bamako avec d’autres universités partenaires de la sous-région. Un soutien conséquent sera donné à l’enseigne-ment supérieur, à la formation des enseignants et à la recherche en général dans le domaine du Droit et de l’Économie. Concrètement, la mise en place d’un programme de Master en Droit et d’un programme de Master en Finance d’entreprise est envisagée ainsi que des initiatives pour struc-turer davantage la recherche dans ces domaines. Un appui en ressources documentaires ainsi qu’à la gouvernance de l’Université des Sciences juri-diques et politiques et l’Université des Sciences sociales et de Gestion de Bamako sera apporté.

Actions transversales du PIC III Le genre, la gouvernance ainsi que l’environne-ment et le changement climatique seront abordés de façon transversale tout au long des activités prévues par le PIC III. Comme par le passé, la Coo-pération luxembourgeoise prônera aussi l’aligne-ment sur les systèmes nationaux en soutenant la maîtrise d’ouvrage par les collectivités territoriales avec l’accompagnement par les agences d’exécu-tion du PIC III. Il s’agira aussi d’appuyer la fiscalité et la mobilisation des ressources internes à travers l’appui à la décentralisation et la bonne gouver-nance. La coopération triangulaire et Sud-Sud sera soutenue avant tout à travers le partenariat entre l’Université du Luxembourg et l’Université de Bamako, qui consistera notamment à promouvoir des échanges universitaires avec d’autres universi-tés ouest-africaines.

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Contacts

Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg à Dakar, SénégalMartine Schommer Ambassadeur non résident

6, rue de la Congrégation L-1352 Luxembourg LUXEMBOURG Tel : (352) 24782351Marion Segnana Chargée d’affaires a.i.

Ambassade du Grand-Duché de LuxembourgRoute de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor B.P. 11750 Dakar/Peytavin, SÉNÉGALEmail : dakar.amb@mae.état.lu Tel : (221 -202) 33 869 59 59 Fax : (221 -202) 33 869 59 60David Goebbels Premier Secrétaire

Ambassade du Grand-Duché de LuxembourgDaoudabougou Porte 286 Rue 258 B.P. 2103 Bamako, MALITel : (223) 20 201 164 Portable : (223) 78 098 409

Direction de la coopération au développe-ment et de l’action humanitaire, ministère des Affaires étrangères et européennes

Geneviève Hengen Secrétaire de Légation 1er en rang Cabo Verde, Sénégal, Mali

Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire6, rue de la Congrégation L-1352 LuxembourgLUXEMBOURGEmail : genevieve.hengen@mae.état.lu Tel : (352) 2478 2323 Fax : (352) 46 38 42http ://cooperation.mae.lu/fr

LuxDev Dakar

Quentin Bourdeaux Représentant régional pour le Sénégal et le Mali

Bureau régional de Dakar Yoff Toundoup Riya Cité des Jeunes Cadres Lot 43 - Route de l’Aéroport B.P. n°29920 Dakar, SÉNÉGALEmail : [email protected] Tel : (221) 33 869 64 44 Fax : (221) 33 820 60 64

LuxDev Siège

Alexandre Wilhelm Conseiller géographique Mali

LuxDev 10, rue de la Grève B.P. 2273 L - 1022 Luxembourg LUXEMBOURGEmail : [email protected] Tel : (352) 29 58 58 225 Fax : (352) 29 58 58 200

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Coopération luxembourgeoise

Édité par LuxDev en mars 2015 pour le compte de la Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire