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MANESS’NEWS
Journal scolaire n°15 - Février 2016
Collège Alfred Manessier - FLIXECOURT
Seconde vie …
Reportage inédit et photographies exclusives de la restauration de la tombe de Jules Verne au cimetière de la Madeleine par Madame Bazireau, conservatrice-restauratrice d’objets d’art en Picardie.
pages 11 à 15
Jules Verne : toujours à la mode ?
24 heures chrono !
Pas de tout repos la vie d’un journaliste d’un quotidien régional tel que le Courrier Picard. Interview exclusif de Daniel Muraz, adjoint au rédacteur en chef .
pages 2 à 4
Les collégiens mènent l’enquête : de 1905 à 2015, que reste-t-il de l’œuvre de Jules Verne ? Toujours lue ? Toujours connue ? Toujours affectionnée par les amiénois ?
pages 8 à 15
Sommaire :
p. 1- 4 : Point presse régionale p. 5 - 6 : Attentats, nous sommes là...
p. 7 : Toujours Charlie ! p. 8-10 : Littérature régionale p. 11-14 : Patrimoine régional
p. 15 : Musique d’ici p. 16 : Pause poésie
Point presse régionale
Le Courrier Picard un journal qui évolue…
Les élèves de la classe média sont allés visiter les locaux du Courrier Picard situés à Amiens rue de la République. Ils ont rencontré le rédacteur en chef Daniel Muraz.
Le Courrier Picard est un quotidien d’information régional c'est-à-dire un journal publié tous les jours. Dans celui-ci on peut trouver des informations régionales, nationales et internationales. C’est un bimédia car il est publié à la fois sous forme papier et sous forme numérique, un site internet. Leur ambition actuelle est de créer un contenu enrichi audio et vidéo. Actuellement, il y a 308 000 lecteurs. Soixante mille exemplaires sont publiés par jour, tous imprimés vers minuit à Lille. Le Courrier Picard contient six éditions : Amiens, Régions d’Amiens, Haute-Somme, Picardie Maritime, Oise, Saint Quentin.
La rédaction du Courrier Picard comporte quatre-vingt journalistes. Chaque jour, ces derniers se mettent en quête de reportages inédits sur la région. Daniel Muraz nous parle : « d’un contrat implicite avec le lecteur : devoir mettre la vérité sur papier ». Pour la Une, les journalistes mettent en avant les informations les plus importantes grâce aux gros titres choisis par les responsables des rubriques lors de la conférence de Une à 19h.
Lors de la visite nous avons pu admirer le magnifique bâtiment qui abrite Le
Courrier Picard. Celui-ci date de 1930 mais le journal existe depuis 1944. Plusieurs services sont réunis : le service sport, le desk, (bureau au siège du journal), le service France Monde, le magazine local... La salle où nous a reçus Daniel Muraz est la salle Catela (nom du premier président du Courrier Picard) qui sert au conseil d’administration. Nous avons été impressionnés par les locaux. La pièce principale abrite des dizaines de bureaux ainsi les journalistes peuvent communiquer, échanger, s’entraider. Fleur nous confie après la visite : « J’ai adoré la visite, tout a été bien expliqué : les différents services, le travail du journaliste, la publication. Ce
qui m’a le plus étonnée, c’est la manière dont tous les journalistes travaillent ensemble, c’est très intéressant. » Baptiste : « Très inspirant, pour moi qui souhaite devenir journaliste ».
Jeanne et Camille 5eC
Les journalistes du Maness’news devant le Courrier Picard, à Amiens
Page 2
24 heures dans la vie du Courrier Picard
Les collégiens de Flixecourt découvrent la vie de la rédaction du Courrier Picard. Grosse journée pour les journalistes : elle débute à 9h30 et se termine à 22h55.
A 9h, les journalistes se réunissent tous les matins pour décider des sujets à traiter dans la journée pour la publication du lendemain. Cela s’appelle « La conférence de rédaction ». Chacun repart avec des idées et se met à chercher les informations, interviewer, téléphoner et rédiger.
A 16h00, tous les rédacteurs de rubriques se réunissent pour réfléchir sur la Une (la première page du Courrier Picard). L’information la plus importante sera présentée en gros, sur la Une. Chacun doit argumenter pour avoir le privilège d’être cité à la Une.
Alex le dessinateur a une journée pour faire son dessin en fonction de l’actualité du jour, ce qui est un défi quotidien pour lui ! Il doit envoyer son dessin à 18h00 au plus tard à la rédaction. Daniel Muraz, le rédacteur en chef du Courrier Picard, nous explique que dans 95 % des cas son dessin est accepté immédiatement. Les refus sont rares et souvent en raison d'un manque de clarté directe pour le lecteur.
A 19h, tous les chefs de rubriques se regroupent pour la « Conférence de Unes ». Ils décident alors définitivement des titres « des » Unes du lendemain. N'oublions pas qu'il y a six éditions du Courrier Picard en fonction du lieu de distribution en Picardie.
La maquette définitive du journal doit être bouclée avant 22h55 pour l’envoi par mail à l'imprimeur. Une fois
les fichiers reçus, il lance les rotatives.
A 1h00 du matin, les journaux sont pris en charge par les diffuseurs et les livreurs. Ainsi le lecteur a le plaisir de les trouver à 6h00 dans les kiosques, chez les marchands de journaux ou dans sa boîte aux lettres pour les abonnés.
Juliette et Marjolaine 5ec
La conférence de Une : discussion sérieuse, chaque responsable de rubrique défend ses articles.
P’tite charade !
Mon premier est une partie du corps que l’on
protège avec une écharpe.
Mon deuxième est une céréale Asiatique.
Mon troisième est une conjonction de coordination.
Mon quatrième est notre langue régionale.
Mon tout est un quotidien régional.
Julien 5eC
Réponse : charade : courrier Picard: coup , riz , et ,
picard.
P’tit rébus !
Camille 5eC
Page 3
Page 4
Journaliste : Bonjour Monsieur Muraz. Nous allons vous poser quelques questions sur le métier de journaliste. Pour vous, quelles sont les qualités d’un bon journaliste ? Daniel Muraz : Bonjour, il doit avant tout être curieux, s’intéresser à tout ce qui se passe dans son village ou sa ville, le moindre accident ou le moindre événement. Il doit être prudent. Il doit vérifier ses sources plusieurs fois, trouver des témoins fiables : témoins qui étaient sur les lieux et qui ont vu l’événement. La ponctualité est également
une qualité pour un journaliste : à l’heure pour les rendez-vous et sérieux quant à l’heure du bouclage. Et chose primordiale, il doit avoir le goût d’écrire et être bon en orthographe ! Le journaliste se doit d’avoir l’esprit de synthèse c'est-à-dire comprendre et présenter les différents point de vues sur un sujet. Il doit avoir le sens du contact : oser aller vers les
gens pour les interviewer. J : Quelles études faut-il suivre pour être journaliste ? D M : Il y a une dizaine d’écoles de journalisme en France : Lille, Paris, Bordeaux, Marseille... Ils dispensent une formation en trois ou quatre années en presse écrite, radio, télévision et Web. Les formations en journalisme reconnues par la profession préparent les jeunes rapidement. Le plus important c’est de trouver de nombreux stages pratiques pendant ses études pour se
faire connaître dans le milieu. J : Et pour la sélection alors ? D M : Il y a beaucoup de postulants mais malheureusement peu de places. Les plus diplômés, les mieux expérimentés, les plus belles plumes sont pris. Forcément après un entretien, certains repartent déçus et d’autres heureux ! J : Merci d’avoir répondu à nos questions.
Olivier 5eC
Journaliste : ce métier qui nous passionne Les collégiens se posent tous les mêmes questions quand on parle de journalisme : Qu’est-ce qu’un bon journaliste ? Comment devient-on journaliste ? Cet interview de Daniel Muraz, adjoint au rédacteur en chef du Courrier Picard nous éclaire.
A droite, Daniel Muraz (debout) et le journaliste sportif du Courrier Picard (derrière son ordinateur)
Les locaux du Courrier Picard : 18h les journalistes bouclent leurs articles du lendemain.
Thierry Griois, journaliste « Il y a deux types de papier : les articles institutionnels où nous suivons
un agenda et les papiers d’initiatives locales. Ce sont les plus intéressants, cette fois c’est nous qui choisissons notre sujet et menons l’enquête » (tableau événementiel sportif ci-dessus)
Attentats de Paris : info ou intox, nous vous expliquons tout
Attention de fausses informations circulent. Il ne faut pas tout croire. Les chaînes, les vidéos, les images diffusées sur les réseaux sociaux ou les téléphones peuvent être truquées. Nombreux collégiens expriment leurs angoisses, osent poser les questions qui font peur… continuez…Vrai ou faux : les journalistes du Maness’news font le tri pour vous...
Question de Jeanne : J’ai vu une photo sur Facebook d’un homme blessé qui avait des trous dans le bras, ça m’a choquée. Mais est-ce vrai ? Journaliste : Les photos mises sur Facebook ne sont pas toutes vraies. Des personnes s’amusent à faire des trucages pour terroriser la population. Ne tombez pas dans le piège.
Question de Julien : Si je fais un dessin, un terroriste va venir me tuer ? Journaliste : Non, à chaque fois que tu réalises un dessin, tu résistes au terrorisme. Tu t’exprimes et tu dénonces. Lorsque tu prends tes crayons, tu fais vivre « la liberté d’expression » chère à notre pays.
Question de Lucie : J’ai reçu sur mon portable un sms qui disait « si tu n’envoies pas ce message à vingt de tes contacts un terroriste viendra te tuer ». Est-ce possible ?
Journaliste : C’est bien sûr complètement FAUX ! Aucun terroriste ne viendra chez vous. Exemple de chaîne : Vous risquez de recevoir un mail nommé « On est tous Paris » qui est diffusé à grande échelle depuis ce WEEK–END. Dans ce message une photo de bébé avec un bracelet de naissance où il est écrit « On est tous Paris » et vous invitant à cliquer sur la photo. Ce message contient un MALWARE (virus) qui permet de prendre le contrôle à distance de votre ordinateur et de récupérer toutes vos données et mots de passe (Source : service de cyber criminalité du ministère français de la défense). Donc, prévenez vos contacts. C’est urgent et ça va très vite, ça circule depuis dimanche. La confirmation de cette information a été diffusée sur EUROPE 1.
Attentats… nous sommes là
Les 5e tous solidaires
Laurie 5eC
Page 5
Question de Mathilde : Est-ce que je risque de croiser le terroriste en fuite ?
Journaliste : Vous avez peu de chance de le rencontrer car il se cache, peut-être a-t-il passé la frontière. Les forces de l’ordre sont sur le terrain pour nous protéger. Il ne faut pas avoir peur, vous êtes en sécurité.
Question de Fleur : J’ai peur nous sommes en guerre. Est-ce que c'est la 3e Guerre mondiale ? Journaliste : C'est une guerre mondiale
mais qui a une forme différente de la Première Guerre mondiale et de la Deuxième Guerre mondiale, qui opposaient des pays les uns aux autres. Pour lutter contre le terrorisme, la France est unie à ses pays amis, ses pays voisins en Europe. L’armée française combat les terroristes dans les pays d'où ils viennent. Par exemple, elle a bombardé des camps d'entraînement de
terroristes en Syrie.
Question de Marion : J'ai vu sur les réseaux sociaux une photo d'une petite fille avec une tour Eiffel au-dessus d'elle. Son prénom était écrit et on a l'impression qu'elle est morte. Mais cela n'est pas vrai ! Son père a publié un commentaire disant qu'elle est vivante. Comment est-ce possible ? Journaliste : Sur Facebook n'importe qui peut publier n'importe quoi ! On peut mentir, se servir de la photo de quelqu'un d'autre... Il faut être très prudent. Attention de ne pas transférer des photos sans être sûr qu’elles soient légitimes.
Enquête de Lucie, Laurie, Jeanne, Camille, Toscane, Marjolaine, Juliette, Marion, Fleur, Julien, Olivier, Baptiste 5eC
Le droit de vivre heureux
Intolérance pour les terroristes
Bienveillance pour les familles des
victimes
Ensemble pour la paix dans le monde
Rassemblons les peuples
Tous unis, répétons
Égalité, Fraternité et Liberté.
Acrostiche composé par Olivier, Ronan, Jérémy, Yanis et Julien, élèves de 5e
Dessin réalisé
par Elisa 5eB
Julien 5eC
Un mur de solidarité au CDI… continuez à vous exprimer… vous êtes des citoyens du monde.
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Et si La Fontaine avait vécu les attentats de
janvier 2015 …
Jeanne, Lucie et Laurie… adaptent La Fontaine !
Toujours charlie
Le terrorisme et le crayon
« Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Essayé de nous briser
Mais nous résisterons le temps qu’il faudra,
Nous dessinons la liberté ». Comme le crayon disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus grand des rassemblements
Que la France eût connu .
Le crayon tient bon ; le terrorisme pliera.
La France redouble ses efforts,
Et fait si bien que La Liberté d’expression
Continue d’exister !
Pastiche de la fable « Le Chêne et le Roseau ».
« La liberté d’expression guide le peuple français »
dessin de Julien 5eC
inspiré du célèbre tableau La liberté guidant le peuple
d’Eugène Delacroix
« Nous n'oublions pas
d'écrire en leurs
mémoires... »
A Charlie de la part de Marion 5eC
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litterature regionale
Toujours au goût du jour Le tour du monde en 80
jours ?
Oui, nous aimons cette histoire Le Tour du Monde en 80 jours écrit par Jules Verne. Il suffit d’écouter Juliette « Le personnage que je préfère c’est bien sûr le héros Phileas Fogg, très riche, il fait son intéressant ! Quant au personnage le plus attachant c’est forcément Passepartout car on voit qu’il est vraiment soumis à son maître. Il lui obéit au doigt et à l’œil ! »
Le roman Le tour du monde en 80 jours écrit par Jules Verne en 1873, a été adapté en bande dessinée par le scénariste, Loïc Dauvillier, et par la dessinatrice, Aude Soleilhac récemment. Les trois tomes ont été édités
entre 2008 et 2009. Le roman comporte trente-sept chapitres répartis en trois tomes de bande dessinée. Pleine de surprises, à la compréhension aisée, aux belles illustrations, elles nous plongent au cœur du XIXe siècle et au début de la création des chemins de fer.
Le héros de l’histoire, Phileas Fogg fait un pari avec ses amis du Reform Club : faire le tour du monde en 80 jours. Un pari fou ! Oui, attention nous sommes en 1872. Il part alors sur un coup de tête avec son fidèle serviteur Passepartout. Tous deux embarquent pour ce fabuleux voyage. Un mystérieux détective, l’inspecteur Fix se lance à leur poursuite persuadé que Phileas Fogg est le voleur de la banque d’Angleterre car les deux événements ont eu lieu le même jour. Ces deux affaires passionnent la presse londonienne. Ils enchaînent péripéties sur péripéties et sont amenés à prendre le bateau, le train et même l’éléphant !!!.... pour se déplacer. Laurie nous raconte amusée : « Mon moment préféré est le voyage à dos
d’éléphant. Ça m’a surprise ! La description de l’achat de l’éléphant dans la bande dessinée m’a fait beaucoup rire. »
Le personnage de Passepartout a tout de suite plu aux lecteurs de 5
e, ils se
sont très vite attachés à lui car à cause de son maître il lui arrive toujours des problèmes ! Il est tellement naïf qu’il se fait manipuler par l’inspecteur Fix. Lucie nous explique : « mon personnage préféré est Passepartout car il est gaffeur. Mon moment préféré de la bande dessinée est celui où Passepartout se prend les pieds dans une vache et tombe en plein milieu de la rue, poursuivi par une troupe d’hindous furieux parce qu’il ne connaissait pas les coutumes du pays ». Et Fleur : « j’adore Passepartout car il est très maladroit. La chute du tome 1 de la BD est très drôle : Passepartout a perdu ses chaussures et tente de marchander des babouches … Très classe avec un costume ! ».
Fleur et Laurie 5eC
Inès 6eB à la médiathèque : « Je lis, je découvre,
j’apprends... »
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1/ Qui est passepartout ? a. un homme de ménage b. le majordome c. un policier d. un cuisinier 2/ Quel défi est lancé à Phileas Fogg ? a. de cuisinier 100 gâteaux en 80 jours b. de faire un film en 80 jours c. de faire le tour du monde en 80 jours 3/ Qui est accusé du vol de la banque d’An-gleterre ? a. Passepartout b. l’inspecteur fixe
c. Phileas Fogg
4/ Comment se nomme le policier ? a. L’inspecteur Barnaby b. L’inspecteur Moulin c. L’inspecteur Fixe 5/ Est-ce que Phileas Fogg réussi son pari ? a. oui b. non c. il arrive en retard
Julien et Baptiste 5eC
L’exposition était visible au mois de décembre et janvier à la médiathèque de Flixecourt, lieu incontournable de culture du village. Les usagers ont pu lorsqu’ils sont venus la voir, consulter aussi les BD, les romans, les documentaires….
L’exposition a été créée par l’association « On a marché sur la bulle ». Elle se compose de quinze panneaux : les panneaux de présentation des auteurs (Loïc Dauvillier, Aude Soleilhac et Anne-Claire Jouvray), les panneaux sur l’histoire et les personnages principaux (Philéas Fogg, Passepartout et Fix), les panneaux sur la technique de la BD. Juliette s’étonne d’ailleurs «Je ne savais pas qu’il y avait tant d’étapes avant d’arriver à la planche finale : l’écriture des dialogues, le storyboard, le crayonné, l’encrage et la mise en couleur. C’est long pour créer une seule page !» En janvier tous les 6e du collège sont allés à la médiathèque pour «découvrir un lieu de culture et de lecture proche de chez eux ainsi qu’une
exposition concernant une adaptation du roman de Jules Verne, auteur très célèbre et ayant vécu à Amiens» nous explique Madame Collet, la documentaliste du collège. Ainsi les 6
e ont lu et travaillé
avec elle en cours d’Initiation à la Recherche Documentaire la bande dessinée Le Tour du Monde en 80 jours.
Les avis sont partagés sur la sortie : Marjolaine a trouvé que « l’exposition était bien présentée et les informations claires mais finalement un
petit peu ennuyant à lire». Quant à Baptiste il a trouvé la visite « très instructive car il a appris des choses sur les auteurs et le processus de création. » Fleur a trouvé que « c’était très intéressant car on en apprend beaucoup sur les techniques de dessin.» Julien était « content de découvrir la médiathèque et de rencontrer la responsable, France.»
Toscane et Lucie 5eC
Une exposition : Le Tour du monde en 80 jours.
Tout savoir sur l’exposition de la BD « Le Tour du monde en 80 jours » créée par l’association « On a marché sur la bulle » et présentée à la médiathèque de Flixecourt.
Les 6e en plein travail !
Quiz sur Le tour du monde en 80 jours Coche la bonne réponse !
Réponses : 1/b, 2/c, 3/c, 4/c, 5/a
Jules Verne est un célèbre écrivain né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens. Jules Verne est destiné à devenir avocat mais préfère se consacrer à la littérature. Il publie son premier livre Cinq semaines en ballon chez l’éditeur Hetzel en 1862. Entre 1864 et 1869 paraissent Voyage au centre de la terre puis De la terre à la lune et Vingt mille lieues sous les mers. En 1872, il publie Le Tour du monde en 80 jours. Il ne s‘installe pas à Amiens par obligation mais par choix à l’âge de 44 ans, pour la quiétude de la ville et sa proximité avec Paris, mais également pour contenter son épouse et pour pouvoir continuer à naviguer sur son bateau le Saint Michel qu’il a amarré au Crotoy.
Il s’est investi dans la vie politique de la ville d’Amiens. Il a été Conseiller Municipal en 1888, administrateur de la Caisse d’Epargne en 1895 et il devient ensuite directeur de ce bâtiment en 1898 jusqu’en 1904. Il a laissé une empreinte forte à Amiens; d’ailleurs de nombreux bâtiments portent son nom comme : l’université Jules Verne, le Cirque Jules Verne et le Musée Jules
Verne (son ancienne demeure) et même des centres médicaux comme le Centre d’Imagerie Jules Verne et une pharmacie. Rues et boulevards portent également son nom ou celui de ses
personnages comme : le Boulevard Jules Verne, l’avenue Phileas Fogg, la rue du Capitaine Némo.
Il est enterré au cimetière de La Madeleine. Son tombeau est très apprécié des touristes. Il fait partie des circuits touristiques amiénois tout comme sa maison.
Julien et Baptiste 5eC
Jules Verne : ses passions et ses activités se regroupent à Amiens
Jules Verne est un écrivain connu à Amiens, il a écrit plus de quatre-vingt œuvres. Il s’est installé à Amiens pour faire plaisir à sa femme mais aussi pour pouvoir amarrer son bateau au Crotoy et continuer à naviguer. Il laisse une belle empreinte dans la ville.
Portrait de Jules Verne
La maison de Jules Verne à Amiens est
désormais un musée.
Cirque Jules Verne à Amiens
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Patrimoine regional
Pour que renaisse notre patrimoine… Les élèves de la classe média ont eu le privilège d’interviewer Christine Bazireau, conservatrice restauratrice de biens culturels.
Journaliste : Quelles études avez-vous suivies pour devenir restauratrice d’objets d’art ?
Christine Bazireau : J’ai commencé par suivre un cursus à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris en section sculpture, puis j’ai obtenu une maîtrise en Histoire de l’Art et pour finir j’ai repris un master en Conservation-Restauration des Biens Culturels (CRBC) à la Sorbonne.
J : Depuis combien de temps pratiquez-vous ce métier ?
CB : J’ai été pendant 10 ans sculpteur-restaurateur pour les monuments historiques et depuis 2000, je restaure des objets d’art dans mon propre atelier ou in situ.
J : Avez-vous toujours travaillé en Picardie ?
CB : Non, cela fait 7 ans que je suis picarde !
J : Qui vous propose des œuvres à rénover ?
CB : Je travaille pour la DRAC, pour le Conseil Régional, pour certains musées nationaux, pour les monuments historiques, pour les mairies et parfois, mais plus rarement, pour des particuliers.
J : Quelle est votre spécialité ?
CB : Je suis spécialisée en sculpture minérale (pierre, granite, marbre, albâtre, plâtre,
argile…) et en polychromies. Mais je restaure aussi les œuvres en bois.
J : Combien de temps mettez-vous pour restaurer une œuvre ?
CB : Je peux mettre quelques jours comme je peux mettre plusieurs mois. Cela dépend de la détérioration de l’œuvre et de la durée du traitement. Restauratrice, c’est à la fois un métier d’art avec un savoir-faire manuel qui nécessite une très bonne connaissance des matériaux mais aussi un métier scientifique et historique. Je peux réaliser des prélèvements pour déterminer les altérations, les disfonctionnements, les maladies des pierres et pour cela, je suis amenée à travailler avec les laboratoires de recherche.
J : Quels outils utilisez-vous ?
Cb : En fonction des tâches,
j’utilise des scalpels, une loupe binoculaire, mais aussi des outils spécifiques pour la sculpture comme les ciseaux à pierre, massette, gravelets, ou pour le modelage en terre comme les couteaux, mirettes, ébauchoirs…
J : Où restaurez-vous les œuvres ?
CB : Si les œuvres ne sont pas déplaçables, je les restaure sur place dans les églises ou dans les réserves de musées, sinon je les restaure dans mon atelier.
J : Travaillez-vous seule ou en équipe ?
CB : Je travaille généralement seule mais si les délais sont trop courts, ou si le travail nécessite d’être en équipe, je peux faire appel à un confrère pour m’aider ou à un autre spécialiste si plusieurs domaines de compétences complémentaires sont nécessaires.
Les journalistes du Maness’news toujours en quête de nouveaux sujets se déplacent pour découvrir l’atelier où
travaille Madame Bazireau .
Page 11
J : Est-ce un métier difficile ?
CB : Oui, c’est un métier difficile. Parfois, j’ai besoin d’un échafaudage. Je dois m’adapter à chaque nouvelle intervention (lieu, espace, climat, température, etc).
J : Qu’avez-vous rénové dans notre région dernièrement ?
CB : J’ai rénové le Saint-Pierre de Bouchon du XVIème siècle (pierre polychromée), le Christ en bois de la commune de Montigny-sur-l’Hallue, la Vierge de Brébières de la basilique d’Albert du XVIème siècle, plusieurs œuvres dans la basilique de Saint-Quentin, et bien d’autres. Je suis en train de restaurer et de mouler un médaillon en
pierre représentant Napoléon III qui pèse plus de 150 kg ! Ces médaillons ornés initialement la façade du musée puis ont été enlevés et remplacés par les médaillons de Michel-Ange et Raphaël lorsqu’au XIX
e siècle on a voulu
faire disparaître tous les symboles de l’Empire. J’ai également eu une commande de moulage en plâtre, proposé aux malvoyants : une œuvre à toucher !
J : Dites-nous en un peu plus sur le Christ de Montigny-sur-l’Hallue ?
CB : Cette œuvre a une histoire rocambolesque ! Ce Christ en croix en bois polychromé avait été volé sur le calvaire de Montigny-sur-
l'Hallue et retrouvé à la frontière belge par la gendarmerie. Ce calvaire initialement conçu pour être dans l’église, avait été repeint en blanc avec une peinture hydrophobe pour être mis à l’extérieur sur le calvaire du village. Je l’ai récupéré en très mauvais état et en morceaux, le bois vermoulu. Je l’ai traité, consolidé, nettoyé, collé, et à cette occasion, j’ai découvert des traces de dorures anciennes dans les creux, ce qui indiquait qu’il avait été polychromé et doré à l’origine. Il est désormais exposé et protégé à l’intérieur de l’église !
Juliette, Jeanne, Laurie, Lucie
5eC
Conservateur-restaurateur : métier d’Art ou métier scientifique ?
Les professionnels de la conservation-restauration œuvrent à la sauvegarde du patrimoine. Ils sont diplômés d’études supérieures et habilités par les musées de France. Ils exercent un métier d’art, ils possèdent un savoir-faire à la fois manuel, historique et scientifique.
Pour restaurer une œuvre, le conservateur-restaurateur va travailler en plusieurs étapes. La première étape consiste à réaliser un constat d’état puis un diagnostic avec prélèvements pour déterminer les altérations, les dysfonctionnements, les maladies des pierres. Le restaurateur peut être amené à travailler avec les laboratoires de recherche. La deuxième étape est de réaliser un devis de restauration. S’il est accepté, les travaux peuvent commencer. Le conservateur-restaurateur peut être amené parfois à faire des recherches sur l’œuvre dans les archives municipales si aucun document n’a été fourni par le commanditaire public, et si ces
informations peuvent aider à mieux comprendre l’histoire de l’œuvre, et à le dater. La troisième étape, consiste à restaurer l’œuvre d’art. Les objectifs sont de stopper les altérations, de pérenniser la matérialité de l’œuvre, et de redonner une esthétique à l’objet. Pour restaurer le bois ou la pierre, le restaurateur possède une multitude d’outils adaptés à chaque situation : il passe des outils de chirurgiens (scalpel, loupe binoculaire …) aux outils de sculpteurs (couteaux, mirettes, pinceaux, ébauchoirs et ciseaux à pierres…). Selon sa forme ou sa taille, selon son niveau de détérioration, selon son emplacement (en hauteur ou dans un endroit peu accessible), le temps et la
difficulté de restauration changent. C’est un métier souvent très physique et parfois dangereux (échafaudages, utilisation de solvants toxiques, etc) quand le monument est haut les rénovateurs sont obligés de monter un échafaudage ou de s’encorder. Enfin, pour les objets d’arts d’églises, il est souvent demandé de socler l’œuvre et de la sécuriser pour éviter les vols de plus en plus nombreux. Lorsque l’œuvre est rendue à son propriétaire public, un dossier de restauration est fourni avec des photographies prises avant pendant et après restauration, ainsi que la nature des interventions et les produits utilisés pour traiter l’œuvre.
Les outils du sculpteur
Page 12 Toscane et Fleur 5eC
« S.O.S pierres en détresse » : une étude s’impose
Lorsque l’on veut restaurer un monument, une sculpture, ou un objet d’art classé
Monument Historique il faut parfois d’abord réaliser une étude préalable.
L’étude préalable se compose d’études historiques, scientifiques et techniques. Elle comporte premièrement un constat d’état : cela veut dire que l’on prend le temps d’observer l’œuvre pour voir quel est son degré de détérioration par exemple, et qu’elles en sont les causes. Est-elle altérée par l’humidité, la pluie, l’usure due au toucher, des actes de vandalisme, la pollution ? Christine Bazireau, restauratrice de patrimoine sculpté en Picardie nous raconte l’histoire amusante de la Vierge de la basilique Notre-Dame de Brebières à Albert dans la Somme, Vierge que l’on croyait être une Vierge noire avant sa restauration : « Elle était adorée de tous depuis plusieurs siècles, et fait toujours l’objet d’un
pèlerinage chaque année en août. Après son nettoyage, cette « vierge noire » s’est avérée avoir une carnation rosée. C’est en fait la pollution, les vapeurs des bougies, l’encrassement accumulé pendant des siècles, et les mains des fidèles qui l’avaient salie. Incroyable ! » Deuxièmement, on établit un diagnostic qui sert à découvrir les causes d’altération dont souffre l’œuvre et à définir le bon traitement. C’est une étape importante qui nécessite parfois la collaboration avec les laboratoires scientifiques, l’analyse de prélèvements sur le ou les matériaux constituant l’œuvre d’art. Des tests peuvent être réalisés dans ce cadre, permettant d’avoir une estimation globale du montant
des travaux. Un cahier des charges est établi ensuite, qui servira à la rédaction d’un appel d’offre et à la mise en concurrence d’entreprises agréées. Cette étude préalable guidera le restaurateur pendant toute son intervention. Elle sera complétée à la fin des travaux par un dossier de restauration. Tel un dossier médical, Le rapport de restauration suivra l’œuvre tout le long de son existence pour avoir des traces des interventions, des soins effectués à la pierre jusqu’à présent. Pour Madame Bazireau : « Le patrimoine historique et culturel de notre région, c’est notre responsabilité aujourd’hui, de le transmettre aux générations futures ».
Camille, Marjolaine et Olivier 5eC
Au cimetière de la Madeleine on peut admirer le tombeau de Jules Verne celui-ci a été restauré par
Christine Bazireau à l’automne 2013. A vous de juger en comparant le tombeau avant (ci-
dessus) et après restauration (ci-contre) !
On peut de nouveau admirer la blancheur du marbre. Photographie prise par Madame Bazireau en
2013. Page 13
Une seconde vie Mme Christine Bazireau, restauratrice de
sculptures et de monuments historiques, a
donné une seconde vie à la tombe de Jules
Verne usée par le temps et les innombrables
mains des visiteurs !
Vous connaissez tous Jules
Verne, le célèbre écrivain du
19eme siècle mais savez-
vous où est-il enterré ? Jules
Verne est enterré au cimetière
de la Madeleine à Amiens.
Albert Roze est le sculpteur de
cette magnifique tombe.
Aujourd’hui, la tombe a
presque 110 ans, donc la
sculpture est abîmée à cause
du mauvais temps, de la
végétation envahissante et de
tous les touristes qui touchent
la main de Jules Verne, en
croyant que cela leur portera
bonheur.
Alors en avril 2013, la mairie
d’Amiens demande à Madame
Bazireau restauratrice de
monuments de restaurer la
tombe de Jules Verne. Elle
réalise alors une première
étude. Les travaux
commencent en octobre 2013 :
Madame Bazireau fait appel à
une entreprise
qui vient
échafauder le
monument car
celui-ci est trop
haut. Elle fait
également appel
à une de ses
collègues,
Sabine Cherki
pour s’occuper
de la croix en
bronze au
sommet de la
statue car le
métal n’est pas
sa spécialité.
Enfin l’entreprise
« Battais et fils »
a travaillé sur la
couverture en plomb pour
protéger le haut de la stèle.
Mais comment Mme Bazireau
s’y prend-t-elle pour
restaurer la tombe de Jules
Verne ? Elle commence par
nettoyer la sculpture, elle
projette des produits chimiques
pour enlever les lichens, elle
insère au pied
de la
sculpture des
goulottes
pour que
l’eau
s’évacue plus
facilement et
qu’elle ne
stagne pas,
elle redore les
lettres en or,
elle répare les
fissures sur la
statue en
marbre, elle
rajoute des
petits cailloux blancs et de la
végétation pour qu’elle
ressemble à celle d’Albert
Roze en 1907. Et oui, en
fouillant dans les archives de la
bibliothèque municipale à
Amiens, elle a retrouvé une
photographie d’époque et s’en
est inspirée.
Une fois ces travaux finis,
Madame Bazireau fait poser
une housse de protection en
hiver pour protéger cette
sculpture des intempéries et du
gel et pour qu’elle reste belle le
plus longtemps possible, même
si cela surprend les touristes
en hiver, un peu déçus de ne
pas pouvoir voir Jules Verne !
Deux fois par an, Mme
Bazireau s’assure que la statue
n’est pas endommagée, qu’elle
est toujours en bon état et elle
vérifie que la végétation
n’endommage pas la pierre :
un travail préventif.
Baptiste et Julien 5eC
Le tombeau après rénovation en 2013, housse de protection hivernale.
Photographie prise par Madame Bazireau
Tombeau de Jules Verne.
Photographie prise par Madame Bazireau,
restauratrice de la pierre tombale.
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Depuis 31 ans, les musiciens de l’Orchestre de Picardie mettent tous leurs talents au service des mélomanes picards. C'est avec travail et rigueur que ces hommes et ces femmes explorent des univers musicaux très variés. « Notre répertoire est en effet assez vaste et s’étend de la musique baroque à la musique contemporaine. Cela nous demande beaucoup de travail, et même lorsque les musiciens maîtrisent très bien leur instrument, ils ne cessent jamais d’apprendre de nouvelles choses. Ils ont le souci de toujours se perfectionner. Mes musiciens sont avant tout des passionnés qui ne comptent pas leurs heures avec en moyenne quatre à cinq répétitions de 2h30 par semaine. Le nombre de répétitions totales avant de présenter une œuvre au public est très variable et peut aller de quatre pour des morceaux simples à quinze dans le cas de grands Opéras.» nous explique Arie Van Beek.
L’orchestre de Picardie accueille aujourd’hui trente sept musiciens. Il se compose de deux cors d’harmonie, deux trompettes, deux flûtes,
douze violons, un violon super soliste, un violon solo, deux hautbois, deux clarinettes, un pinson, une timbale et quelquefois un trombone et un piano. De manière générale, les musiciens de l’Orchestre de Picardie sont passés par le conservatoire et certains avaient déjà intégré dans leur apprentissage musical des harmonies plus ou moins grandes.
Pour les accompagner et les diriger, c’est Arie Van Beek, que nous avons eu le plaisir de rencontrer, qui est aujourd’hui à la tête de
l’Orchestre de Picardie. Il est le chef d’harmonie. C’est lui qui choisit les morceaux qui seront joués par l’orchestre. Ce choix n’est jamais lié au hasard et se fait en fonction des événements qui se produisent. Les programmations sont en général choisies deux ou trois ans à l’avance.
Beaucoup de concerts sont organisés : cent dix concerts par an dont quatre-vingt cinq en Picardie que nous offre cet extraordinaire orchestre.
Baptiste 5eC
Musique d’ici
Sous la baguette d'un chef d'orchestre : L’orchestre de Picardie, une musique régionale
En janvier dernier, les élèves de 5ème ont eu le privilège d'assister à une répétition de l'Orchestre de Picardie. Ce moment a été l'occasion de découvrir de près les musiciens et leurs instruments ; mais aussi d'interviewer le chef d'orchestre, Arie Van Beek, qui nous a présenté ses musiciens.
Le chef d’orchestre Arie Van Beek.
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L’ours
Directrice de publication : Madame Prost, proviseure de la Cité scolaire Alfred Manessier 33 rue de la résistance 80420 Flixecourt. Directrices de rédaction : Mme Berton, professeure de Lettres et Mme Collet, professeure documentaliste. Équipe de rédaction : Jeanne Dupont, Laurie Galland, Lucie Caron, Camille Jozefowicz, Juliette Duquesne, Marjolaine Duchaussoy, Baptiste Duchet, Toscane Wils, Fleur Bachelet, Julien Bitarelle, Olivier Cahon, Marion Pauchet, élèves de 5ème Classe Média. Photographies réalisées par les élèves du collège. Merci à Madame Bazireau pour nous avoir permis de publier certaines de ses photographies d’archives concernant la rénovation de la tombe de Jules Verne.
Pause poésie
La vie, Ma vie
Le design est un mensonge pour cacher des choses
Dans un univers aussi triste que morose
Ce qui le rend inaccessible à découvrir
L’amour, la tendresse, tout ce que la vie peut offrir
La découverte est un mystère en construction
Sinon, je me jetterais dans la gueule du lion
Les contes de fées sont des inventions stupides
A cause de cela, nous devenons cupides
La rage, la peur et l’ennui me rendent de marbre
A cause de lui, je reste accroché à l’arbre
Les questions sont souvent posées pour y répondre
Mais la plupart des réponses finissent dans l’ombre
Ma vie se résume à jouer aux jeux vidéos
Car les gens ne comprennent pas mes idéaux.
Aurélien 3eA