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Manifeste Plan Q 1.0 (version 2010)

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Manifeste Plan Q 1.0 de la Fédération des Étudiants Libéraux (version 2010) © Fédération des Étudiants Libéraux

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  • LES DIX COMMANDEMENTSEdito 4 Un plan Q, a te tente ?

    Des allocations adaptes tu toucheras 6 Une bourse facile et rapide

    Tes universits on financera 8On veut plus de liquide

    Le numerus clausus on supprimera 10 Cessons de jouer avec les docteurs

    Tes reprsentants tu choisiras 12 Fini labstinence

    Ton engagement on valorisera 14Et toi, cest quoi ton plan Q ?

    Une bonne orientation tu recevras 16 Besoin dun copilote ?

    Travailler comme tudiant on te laissera 18Libert de travailler et bien plus encore

    Un kot correct tu trouveras 20Kot pourri, non merci !

    Te dplacer tu pourras 22Va et viens volont

    Accs la culture tu auras 25Entre libre, porte ouverte

    Cest quoi la FEL ? 26Qui sommes-nous ?

    CONCEPTION & RALISATIONAdrien Barthlemywww.lok-in.net

    DITEUR RESPONSABLEMathieu RaedtsFdration des Etudiants LibrauxAv. de la Toison dOr, 841060 Bruxelles

  • LES DIX COMMANDEMENTSEdito 4 Un plan Q, a te tente ?

    Des allocations adaptes tu toucheras 6 Une bourse facile et rapide

    Tes universits on financera 8On veut plus de liquide

    Le numerus clausus on supprimera 10 Cessons de jouer avec les docteurs

    Tes reprsentants tu choisiras 12 Fini labstinence

    Ton engagement on valorisera 14Et toi, cest quoi ton plan Q ?

    Une bonne orientation tu recevras 16 Besoin dun copilote ?

    Travailler comme tudiant on te laissera 18Libert de travailler et bien plus encore

    Un kot correct tu trouveras 20Kot pourri, non merci !

    Te dplacer tu pourras 22Va et viens volont

    Accs la culture tu auras 25Entre libre, porte ouverte

    Cest quoi la FEL ? 26Qui sommes-nous ? www.plan-q.be

  • EDITO

    Plan Q ? Cest quoi a ?

    Ce qui se cache derrire le nom quelque peu vocateur et un brin subversif de Plan Q , cest la qualit de lenseignement. Et pas nimporte quelle qualit : la qualit avec un grand Q et sous toutes ses formes !

    Tu trouveras, dans cette brochure, toute une srie de proposi-tions touchant diverses thmatiques de lenseignement supri-eur et de la vie tudiante, toutes relies par un mme lment: la qualit.

    Conscients de la place de tout premier choix que doit occuper la qualit dans lenseignement face un nivellement par le bas dont semblent rver certains, les Etudiants Libraux ont labor dix pri-orits cibles dix commandements pour y remdier.

    Que ce soit les diverses aides financires, le travail tudiant, les kots, la reprsentation tudiante, lengagement tudiant ou encore le fameux numerus clausus, rien nchappe lil attentif des Etudiants libraux !

    Une plus grande qualit dans tous les domaines de lenseignement, cest ce pour quoi nous luttons quotidiennement. Si, toi aussi, ce combat tintresse, nhsite pas nous rejoindre !

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  • DES ALLOCATIONS ADAPTEES TU TOUCHERAS Pour la Fdration des Etudiants Libraux, un enseignement de qualit va de pair avec une tude de qualit. Pour assurer cette dernire, ltu-diant doit pouvoir se concentrer entirement sur lessentiel, cest--dire ses cours. Afin de garantir aux tudiants de condition modeste de pouvoir sy consacrer pleinement, il est important de leur garantir une aide finan-cire suffisante et ce ds le dbut danne !

    A cet gard, la situation actuelle est inacceptable ! Le paiement des allocations dtudes, appeles communment bourses, seffectue en effet au plus tt entre fvrier et mars alors que la majorit des frais estudiantins ont lieu ds la rentre scolaire (abonnement annuel aux transports en communs, achats de syllabi, paiement du minerval, ). Cest pourquoi les Etudiants Libraux demandent une acclration du processus dattribu-tion et de paiement des allocations dtude pour parvenir un verse-ment de lentiret des bourses pour le 31 janvier au plus tard.

    Afin, dune part, de faciliter les dmarches entreprises par ltudiant pour obtenir une bourse et, dautre part, de rationnaliser son processus dattribution, la FEL plaide pour linstauration dun systme de demande unique . Actuellement, les tudiants peuvent obtenir pas moins de quatre aides diffrentes. En outre, les tudiants sont souvent mal informs des possibilits existantes. Cette demande unique regrouperait lensemble des aides accessibles aux tudiants. Elle serait introduite auprs des services sociaux des diffrentes institutions denseignement (vu leur proximit avec les tudiants) qui en relaieraient directement les diffrents aspects auprs des organismes concerns.

    En vue dacclrer le paiement de la bourse accorde, la FEL propose galement la cration dune caisse de compensation entre les diffrents donateurs qui permettrait aux organismes denseignements davancer les

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  • aides financires aux tudiants et permettrait ainsi une forte rduction du dlai de rception du payement.

    Les Etudiants Libraux pensent galement quune politique commu-nautaire daide sociale tudiante devrait tre dveloppe afin de mettre un terme aux diffrentes politiques communales. La situation actuelle o deux lves dune mme cole ne disposent pas des mmes chances sous prtexte quils nhabitent pas la mme commune est intolrable.

    Enfin, une rvision du mcanisme dattribution des bourses devra tre effectue de manire ce quil devienne plus progressif. Le systme ac-tuel conduit des situations inutilement injustes ! En effet, malgr lexis-tence du taux intermdiaire, des diffrences infimes de revenus crent de grandes diffrences de traitement. Linstauration dun nouveau mca-nisme viterait ce genre de dcalage lavenir.

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  • TES UNIVERSITES ON FINANCERA

    Cela peut paratre logique, mais pour assurer un enseignement de qualit, une universit doit pouvoir disposer des moyens tech-niques et surtout financiers ncessaires un fonctionnement opti-mal.

    Le financement actuel des universits est le suivant : chaque anne, la Communaut franaise verse des allocations annuelles de fonctionnement aux diffrentes universits. Celles-ci sont cal-cules essentiellement sur base du nombre dtudiants inscrits.

    Dans la situation telle quexplique, deux problmes se posent :

    Premirement, les universits ne reoivent actuellement pas lentiret des montants auxquels elles ont droit. Ce sous-finan-cement structurel est inacceptable aux yeux de la FEL ! La solu-tion prne par celle-ci est la plus logique puisquelle consiste demander le versement de lentiret des montants allous aux universits.

    Deuximement, bien quune partie de lallocation de chaque universit soit constitue dune partie fixe (reprsentant environ un quart de la somme totale), la situation actuelle induit un effet pervers dans la mesure o lenveloppe partager entre les uni-versits est une enveloppe ferme. Ce qui signifie que la somme totale distribuer ne varie pas en fonction du nombre total dtu-diants inscrits dans toutes les universits ! Le nombre dinscriptions augmentant chaque anne, les diffrentes universits se voient ainsi contraintes se concurrencer entre elles pour ne pas voir leur allocation respective diminuer, via le principe des vases commu-nicants.

    Bien que ce deuxime problme soit influenc par les fusions en cours, la solution mise en avant par les Etudiants Libraux est

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  • galement la plus logique ! Ils plaident pour un changement de mode de calcul de lallocation totale. Pour la FEL, la Communaut franaise doit travailler avec une enveloppe ouverte o chaque tudiant reprsente une somme dargent dtermine. Ainsi, le financement des universits sera bas sur leurs capacits dattrac-tion respectives et leur permettra daxer leurs stratgies au niveau europen et international plutt quau niveau belgo-belge. Depuis la rforme de Bologne, il est en effet impratif dtre actif ce ni-veau pour amliorer la qualit de lenseignement. En outre, grce cette rforme, un terme sera mis la concurrence strile entre institutions belges sans nuire au financement actuel des universi-ts.

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  • LE NUMERUS CLAUSUS ON SUPPRIMERA

    La qualit de lenseignement, cest aussi permettre aux tudiants et enseignants de bnficier de bonnes conditions de travail. Bnficier de place dans les amphithtres, suivre une formation complte, avoir accs la profession pour laquelle on a tudi sont des lments indispensables aux yeux des tudiants libraux. Il est, en effet, totalement absurde et surraliste de permettre des jeunes de sengager dans de longues tudes sans avoir la garantie dobtenir la fin de celles-ci un numro INAMI, et donc de pouvoir exercer la profession pour laquelle ils ont tudi !

    En vue dassurer ces diffrents buts et de mettre fin plusieurs annes dincertitude juridique, de changements incessants, damnagements pro-visoires, en bref, de lchet politique, la Fdration des Etudiants Libraux plaide, elle, pour plusieurs mesures.

    Dune part, la suppression du numerus clausus la fin des tudes en mdecine, dentisterie et kinsithrapie.

    Dautre part, linstauration dun examen dentre commun toutes les universits de Communaut franaise prenant en compte les spcificits de ces branches, dans leurs aspects scientifiques mais aussi humains. Ce-lui-ci permettrait, dun ct, une rgulation souple et volutive du niveau de diplms afin de correspondre aux besoins et attentes dans le secteur et limiterait, dun autre ct, le nombre dtudiants ds la premire anne afin de favoriser un enseignement interactif, dispens dans de bonnes conditions et synonyme de qualit.

    Linstauration dun tel examen devrait, naturellement, saccompagner de diffrentes mesures visant garantir lquit du systme ainsi mis en place. Les Etudiants Libraux se prononcent donc en faveur de lorgani-sation de cours de remise niveau et de cours prparatoires durant les vacances dt. Ils estiment par ailleurs que la possibilit de se mettre niveau en effectuant une anne prparatoire devrait tre offerte aux tudiants qui le souhaitent.

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  • TES REPRESENTANTS TU CHOISIRAS La reprsentation tudiante en Communaut franaise est assez simple. Les Organisations Reprsentatives des tudiants au niveau Communautaire (ORC) sont uniquement au nombre de deux (UNE-COF & FEF) et sont choisies par les conseils tudiants des universits et des hautes-coles. Mais que fait-on de la libert individuelle?

    La situation actuelle est la suivante : un tudiant membre dun tablissement affili lune ou lautre ORC (voire indpendant) se

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  • retrouve de facto membre de celle-ci (ou isol). Mais qui dcide rellement de cela ? Une fois par an, les tudiants sont appels lire leurs reprsentants, appels leur tour se prononcer sur lopportunit de rejoindre ou non une ORC et, le cas chant, la-quelle ? Ensuite, les conseils tudiants lisent leurs reprsentants au sein de lORC choisie et, au final, ce sont ces reprsentants qui lisent lquipe qui aura comme rle de grer lorganisation. Les tudiants nont donc pas de poids rel au niveau des dcisions. De plus, les tudiants de premire BAC ne prennent pas part au processus, tant toujours en secondaire au moment de la dcision. Il y a donc lieu de constater que les tudiants se retrouvent bien souvent privs de leur libert de choix.

    Il faut aussi prciser que les tudiants ne sont que trs rarement informs de lexistence de ces ORC ainsi que de ladhsion choisie par leur tablissement et que, par ailleurs, au vu de lactuel sys-tme de financement, un tudiant se retrouve parfois cotiser pour une ORC avec laquelle il ne partage aucune valeur.

    Ces manquements dmocratiques poussent la FEL plaider en fa-veur de linstauration dune possibilit dadhsion directe auprs de lORC de son choix (ou de rester indpendant) et dune refonte du systme de financement de ces organisations afin de prendre en compte ce changement.

    De plus, linstauration dune lection directe des reprsentants tudiants au niveau communautaire permettrait de susciter lint-rt chez les tudiants, dautant plus si elle est combine aux lec-tions des comits tudiants.

    Finalement, une information claire et systmatique pour les tudiants pourrait leur permettre de comprendre les enjeux de cette reprsentation si chre aux tudiants libraux.

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  • TON ENGAGEMENT ON VALORISERA

    Durant son cursus, un tudiant peut tre amen sengager dans diffrents organismes. Que ce soit dans la reprsentation tudiante, dans la vie culturelle de son campus, dans la prise en charge de certains travaux acadmiques, ce type dinitiative est dune importance capitale, diffrents niveaux, dans le paysage dun campus.

    Cependant, lheure actuelle, les tudiants engags dans ce type dactivits nobtiennent quune reconnaissance honorifique alors que cet engagement reprsente une charge de travail relati-vement importante. Pour la Fdration des Etudiants Libraux, la priode durant laquelle ltudiant sinvestit ne doit pas tre dis-socie de son travail acadmique et reste indispensable au bon avancement du cursus de ltudiant ! En outre, en plus de participer grandement lanimation et lamlioration de la qualit de vie des sites universitaires, lengagement tudiant apporte souvent une exprience non ngligeable ltudiant lui-mme.

    Actuellement, et contrairement dautres pays, lacquisition de comptences via lengagement tudiant en Communaut Fran-aise nest pas valorise par loctroi dECTS, except dans de rares cas. Mme sil est logique quaucune rmunration financire ne soit envisage, une reconnaissance de la part des autorits aca-dmiques de ce travail ne peut qutre favorable limplication tudiante et lducation citoyenne.

    Les Etudiants Libraux sont donc favorables la valorisation de tous les types dengagement tudiant travers loctroi dECTS car la vie dun tudiant ne se limite pas quaux heures de cours, cette valorisation pouvant se faire, concrtement, via linstauration dun systme de projets personnels ou collectifs permettant dvaluer lacquisition de certaines comptences.

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  • UNE BONNE ORIENTATION TU RECEVRAS

    Les chiffres le confirment, le passage de lenseignement secon-daire vers lenseignement suprieur nest pas une chose facile. Ainsi, selon le type dorientation choisi, entre 40 et 45% des tu-diants en premire anne du suprieur connaissent lchec !

    Les consquences de cet chec sont multiples : dmotivation, dtresse, perte de confiance en soi alors que lenseignement devrait mener lpanouissement personnel de ltudiant. Lchec scolaire est souvent la consquence dune mauvaise infor-mation sur les tudes entames et dune mauvaise auto-valua-tion de ltudiant lui-mme.

    En vue damliorer le taux de russite et la qualit de lensei-gnement sans restreindre laccs aux tudes, la FEL plaide pour linstauration dun test dorientation obligatoire pour chaque tu-diant qui dsire entamer des tudes suprieures. Ces tests, bien quobligatoires, nauront quun rle informatif pour ltudiant.

    La Fdration en appelle aussi un meilleur encadrement, au sein des tablissements denseignement secondaire, des tu-diants se destinant lenseignement suprieur. Lensemble des enseignants du secondaire doivent mieux former leurs lves aux exigences du suprieur (prise de note, synthse, organisation du travail). Ces comptences pourront tre values lors des jour-nes propdeutiques organises dans chaque institution sup-rieure.

    Ces deux mesures permettront aux tudiants de pouvoir mieux svaluer et ainsi de choisir dfinitivement leurs tudes en toute connaissance de cause.

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  • Les Etudiants Libraux sont galement davis quun service daide aux nouveaux tudiants doit devenir la rgle au sein de toutes les institutions denseignement suprieur de la Communaut franaise. Ces services permettront aux tudiants en difficult de pouvoir rsorber leur retard et ainsi dviter la douloureuse preuve dun redoublement.

  • TRAVAILLER COMME ETUDIANT ON TE LAISSERA Actuellement, la lgislation relative au travail tudiant est forte-ment contraignante. Un seuil maximal des gains, un nombre limit de jours autoriss, un nombre limit dheures, voil les diffrentes contraintes qui empchent les tudiants de pouvoir financer la totalit de leurs tudes tout en maintenant les avantages lis au statut dtudiant. Le nombre de jours de travail autoriss, pour bnficier de rductions de cotisations sociales, est de 2 x 23 jours. Le nombre dheures autorises pour conserver les allocations fami-liales est de 240 heures par trimestre, et la rmunration maxi-male pour demeurer charge de ses parents varie de 5897 8835 EUR bruts en fonction de la situation familiale.

    Pour quun tudiant puisse travailler davantage, il doit donc obli-gatoirement renoncer certains de ses droits !

    En plus dtre contraignantes, ces diffrentes mesures sont mal calibres. En effet, un tudiant qui travaillerait les 240 heures par trimestre dpasserait quasi obligatoirement le seuil maximal du revenu !

    De manire gnrale, les diffrentes contraintes lies au sta-tut dtudiant ne permettent pas celui-ci, le cas chant, de se prendre compltement charge. Mme si aucune rglementation nempche un tudiant de travailler tout au long de lanne sous un autre statut que le statut dtudiant, il est anormal quun tu-diant doive renoncer aux avantages lis son statut sil dsire financer, mme partiellement, ses tudes ou encore dautres pro-jets annexes.

    Cest pourquoi, la Fdration des Etudiants Libraux demande une rvision des rgles actuelles relatives aux jobs tudiants.

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  • Premirement, la FEL demande une suppression du seuil maxi-mal du gain salarial moyennant le respect des priodes autorises de travail.

    Deuximement, elle revendique une rforme du nombre de jours de travail autoriss afin de conserver les rductions de coti-sations sociales. La Fdration dfend lide dune augmentation de ce nombre de jours durant la priode estivale, passant de 23 46 jours. Cette mesure permettrait aux tudiants le dsirant de concentrer leur source de revenus durant les vacances et de les responsabiliser davantage.

    Et, troisimement, les Etudiants Libraux considrent gale-ment quun remaniement du nombre dheures autorises afin de conserver les allocations familiales est ncessaire pour tre en adquation avec la situation actuelle. En considrant une journe de travail de 8 heures, la FEL prconise une augmentation dheures autorises durant la priode estivale, passant de 240 368 heures, et une diminution durant le reste de lanne, passant de 240 184 heures.

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  • UN KOT CORRECT TU TROUVERAS

    Loger dans de bonnes conditions pour un loyer raisonnable per-met de pouvoir se concentrer pleinement sur ses tudes. La F-dration des Etudiants Libraux propose quelques rformes pour amliorer les conditions de logement des tudiants.

    Premirement, la FEL souhaite une augmentation significative de lallocation boursire des tudiants kotteurs. Cette augmenta-tion permettra ceux-ci de franchir plus aisment lobstacle finan-cier que constitue la location dun logement tudiant : une mesure vritablement sociale qui vient en aide aux tudiants qui en ont le plus besoin.

    Deuximement, une croissance de loffre de logements publics tudiants grce la conclusion de partenariats public-priv. Le rle de luniversit ntant pas de remplir les fonctions dagence immobilire, cette rforme permettra la construction de nouveaux logements qui ne verraient pas le jour sans lapport du priv.

    Troisimement, les Etudiants Libraux plaident pour la suppres-sion gnralise de la taxe communale sur les rsidences se-condaires frappant les tudiants locataires et entranant dans leur chef une double imposition, ce qui grve injustement leur budget.

    Quatrimement, les Etudiants Libraux sont favorables lins-tauration, pour les tudiants, dun droit au renouvellement du bail lchance. Le but est de permettre aux tudiants de pouvoir relouer leur kot aux mmes conditions, et ce sans devoir se soucier de la recherche ventuelle dun nouveau logement en fin danne acadmique.

    Pour terminer, les Etudiants Libraux souhaitent une amliora-tion des possibilits de sous-location. Ltudiant qui sabsente,

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  • dans le cadre des ses tudes, pour une priode de quelques mois na souvent dautre choix que de continuer payer le loyer de son logement, ce qui nallge videmment pas la charge financire supporter. Un tudiant participant un programme de mobilit tudiante comme Erasmus ou de stage ltranger devrait pouvoir plus facilement sous-louer son logement.

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  • TE DEPLACER TU POURRAS En plus doffrir de vritables opportunits sur le plan personnel, social, culturel et acadmique, la mobilit tudiante constitue un indniable avantage pour lavenir professionnel des tudiants.

    Les Etudiants Libraux sont persuads de la plus-value quap-porte la mobilit tudiante et veulent la renforcer. En effet, en Communaut franaise, on constate une participation bien trop faible aux diffrents programmes existants.

    Pour y remdier, voici plusieurs mesures que la FEL considre comme prioritaires :

    Premirement, la FEL souhaite une harmonisation des critres dadmission au programme Erasmus. Pour le moment, ces critres varient dune facult lautre, ce qui porte atteinte au principe dgalit qui devrait tre de mise en Communaut franaise.

    Deuximement, la FEL demande galement que la Communaut franaise encourage les tablissements denseignement suprieur conclure davantage de conventions dchanges Erasmus afin daugmenter le nombre de places disponibles.

    Troisimement, en vue de favoriser lensemble des possibilits de mobilit, la FEL plaide pour une simplification des procdures dquivalences, une diminution du poids des dmarches admi-nistratives et une amlioration de linformation concernant les possibilits dtudes ltranger.

    Et, pour conclure, les Etudiants Libraux encouragent la gnra-lisation des programmes de mobilit tudiante lenseignement suprieur technique.

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  • ACCES A LA CULTURE TU AURAS

    Dans le paysage belge, laccs la culture est loin dtre ais pour les jeunes. Les prix des expositions, muses, pices de thtre sont souvent ports un niveau qui dcourage ltudiant. Pourtant, dautres pays, conscients que cet accs est essentiel ont dcid de le fournir gratuitement.

    A titre dexemple, on peut citer la Grce qui pratique la gra-tuit dans limmense majorit de ses muses et autres pour tout tudiant de lUnion Europenne ! Cette mesure a pour effet un engouement beaucoup plus grand de la jeunesse pour la culture qui nest plus freine par les prix.

    Etant donn que le cot se rvle souvent tre un obstacle im-portant pour ltudiant qui voudrait visiter lun ou lautre muse ou exposition et que louverture la culture se doit dtre encou-rage par les pouvoirs publics, et tant donn que lducation et la culture des tudiants sont primordiales et ne peuvent tre sacri-fies, et quau final cette mesure ne demande presquaucun finan-cement ltat, la demande est claire.

    La Fdration des Etudiants Libraux se porte en faveur de la gratuit des muses sur prsentation dune carte tudiant et demande une rflexion sur la possibilit dlargir cette mesure aux expositions et autres activits culturelles.

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  • CEST QUOI LA FEL ? La Fdration des Etudiants Libraux (FEL) est une association sans but lucratif qui regroupe lensemble des cercles et mouvements tudiants lib-raux prsents sur les sites universitaires et denseignement suprieur de Belgique francophone.

    La FEL dfend et propage les principes fondamentaux de libert, de responsabilit et de solidarit sur les plans politique, conomique, social et culturel.

    Selon nous, les tudes suprieures doivent dabord tre un lieu denga-gement avant mme dtre un lieu denseignement. Les Etudiants Lib-raux ont dans cette mission un rle particulier jouer : notre vocation pre-mire est en effet daccompagner les jeunes tudiants dans leurs premiers pas vers la vie citoyenne.

    A travers nos sections rparties sur les campus de la Communaut fran-aise, nous contribuons, au-del des clivages partisans, susciter le got du dbat dides et de lanalyse critique. Pour ce faire, nos moyens dac-tion sont multiples : ateliers de rflexion thmatiques, confrences-dbats avec des personnalits politiques et des experts, actions de sensibilisation, activits tudiantes plus festives, publications diverses...

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