P. 5 REPERESDans les coulisses d’un nouveau

positionnement de communication

n° 228 - Décembre 2019Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

Manufacture ThinkingBilan d’une action innovante

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repères n° 228 - Décembre 2019

éditorial

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En 2020, du changement ; mais sans perdre de repères !

Une fois n’est pas coutume, nous vous adressons nos bons vœux de fin d’année à début décembre, soit un mois plus tôt que d’habitude. Serait-ce donc Noël avant l’heure ? Non, bien sûr ! En vérité, la raison de cette anticipation tient à notre magazine re-pères, qui ne paraîtra pas en janvier 2020, puisqu’il va faire peau neuve. Sur le fond comme sur la forme, intégré dans un concept de communication davantage axé sur les supports numériques ( voir notre rubrique Actualité ). Ainsi, repères paraîtra pour la pre-mière fois en février 2020 dans sa toute nouvelle mouture qui, nous l’espérons vivement, saura vous plaire. Et nous nous réjouis-sons d’ores et déjà de vous le proposer, avec son lot de nouveau-tés, tant graphiques que rédactionnelles. Alors, du changement, oui, mais sans perdre ses repères !

D’ici-là, beaucoup de choses vont encore se passer sur le front de l’économie, tant nous vivons dans un monde où les incerti-tudes sont légions. Tout peut aller très vite, dans un sens comme dans l’autre et à peu d’intervalle. Bonjour la visibilité concernant la marche des affaires et les investissements ! Dans l’immédiat, ce n’est pas (encore) la catastrophe, mais on ne voit pas loin, comme en témoigne la dernière enquête conjoncturelle réalisée cet automne auprès de nos membres.

Dans ce contexte perturbé et déstabilisant, il convient pourtant de garder le moral ! Car même si les indicateurs conjoncturels suisses et neuchâtelois les plus récents marquent un repli, l’an-née 2020 ne s’annonce pas irrémédiablement morose.

D’abord, les blocages actuels liés à la guerre commerciale entre les USA et la Chine, au Brexit ou aux troubles sociaux à Hong-Kong pourraient très bien se dissiper en 2020, du fait de certaines nécessités politiques grandissantes. En relançant en partie la ma-chine, ce qui bénéficierait sans aucun doute à notre économie d’exportation. Wait and see !

Ensuite, ici comme ailleurs, la transformation numérique conti-nuera de s’amplifier et de s’accélérer ; même avec une conjonc-ture hésitante. En ouvrant de belles opportunités d’affaires pour celles et ceux dont les activités sauront tirer profit des possibili-tés « augmentées » du digital. En particulier pour ce qui est de la relation avec le client et des nouveaux services à valeur ajoutée autour des produits et des process industriels. Dans ce domaine, il y a un énorme potentiel à exploiter pour notre région, dont la réputation manufacturière au niveau mondiale n’est plus à faire. Dès lors, redoublons d’imagination !

Enfin et surtout, la morosité ne fait pas partie du vocabulaire de l’entrepreneur-e. Certes, quand vient le temps, plus difficile, des carnets de commande en diminution et des prospections clients laborieuses, on fait le dos rond. Mais pas davantage, au risque de tomber dans le défaitisme. Et, fort heureusement, personne n’en est là. D’accord, vu d’ici, 2020 s’annonce plus compliquée que 2019. Mais on en a vu d’autres.

Alors, d’ores et déjà joyeux Noël à tous, ainsi qu’une excellente année 2020 !

Et un grand MERCI pour votre engagement sans faille dans vos entreprises, ainsi que pour votre participation très précieuse aux activités de la CNCI !

> Alain Marietta - Président CNCI

agenda

2019/20>3

13h00 / 17h00

>48h00 / 12h00

>1118h00

>128h30-12h00

>1211h00-14h00

>197h30-9h00

>218h30-17h00

>2613h30-16h30

>28.01/04.029h00-17h00

Décembre 2019 Formation Export CNCI : TVA UE et nouvelles dispositions TVA applicables en 2020Neuchâtel, CNCI (anne.morales@cnci.ch)

Formation CNCI : Préparer votre référencement/SEO pour 2020CNCI, Neuchâtel (melissa.cossentino@cnci.ch)

Networking CNCI de fin d’annéeLobby bar, Neuchâtel (nadia.garavaldi@cnci.ch)

Cours de droit du travail : Le certificat de travailCNCI, Neuchâtel (regine.debosset@cnci.ch )

Lunch-Contact avec la participation de Bernard Challandes, entraîneur de l’équipe nationale de football du Kosovo, sur le thème La formidable aventure du Kosovo de Bernard ChallandesEspace Facchinetti, Neuchâtel (nadia.garavaldi@cnci.ch)

Matinale CNCI/UNAMEconomies d’énergie : quels soutiens pour les PME ?CNCI, Neuchâtel (matthieu.aubert@cnci.ch)

Janvier 2020Séminaire de droit du travail :La rémunération dans tous ses états !HEG, Neuchâtel (regine.debosset@cnci.ch)

Formation Export CNCI : Cours export des Chambres de commerce romandes, formation de 2 journéesHôtel Beaulac, Neuchâtel (anne.morales@cnci.ch)

Mars 2020Formation Export : Le Carnet ATA, pour l’exportationtemporaire de marchandiseNeuchâtel, CNCI (anne.morales@cnci.ch)

Impressumrepères est le mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrieRue de la Serre 4, 2001 Neuchâtel. Tél. 032 727 24 10 - cnci@cnci.ch - www.cnci.chParution mensuelleConception graphique : Oïko Communication visuelle - Impression : Imprimerie Baillod SA

repères n° 228 - Décembre 2019 5

actualité

REPERES, publié six fois par année dès février 20201, se veut proche des cadres et des dirigeants pour les éclairer sur l’économie et les entreprises de leur région, pour les aider à comprendre les enjeux de l’écono-mie régionale et leur permettre de trouver des réponses à leurs problématiques. Avec ce repositionnement, la CNCI réitère sa raison d’être et son engagement au sein de cette économie en constante mutation. Nous poursuivrons nos différentes initiatives avec un souffle nouveau, encore plus représenta-tif en regard de l’évolution de nos membres et visant à assurer la vitalité et l’excellence de toute l’économie neuchâteloise.

ARES SA - BoudryConstruction, rénovation appartements, immeubles, villas

Atelier Garavaldi Sàrl - PeseuxAtelier de mécanique de précision

Caroline Allemann coaching - NeuchâtelCoaching (développement personnel, professionnel, formation en entreprise et coaching familial)

Cti Consultant Christophe Tivollier - CernierCoaching, suivi de cadres dirigeants

Ordifuté informatique Sàrl - NeuchâtelServices, formations et fournitures dans le domaine des technologies de l’informatique numérique

Prasanna Baskaralingam - Les Geneveyes-sur-CoffraneCourtage en assurances

Work Connection SNC - NeuchâtelPlacement de personnel

REPERES c’est 20 pages d’articles de fond consacrés à des sujets économiques. Mais aussi un espace d’expression afin de per-mettre aux patrons de mettre en avant leurs activités, de nous livrer leur vision du mar-ché mais aussi de nous dévoiler leurs préoc-cupations et de partager leurs inquiétudes.

Pour votre communication institution-nelle ou vos campagnes promotionnelles, les prix d’insertion sont restés les mêmes qu’en 2019. Nous nous réjouissons de vous soutenir dans la réalisation de vos me-sures de communication. Merci pour votre confiance! Merci pour votre fidélité!

Pour toute information complémen-taire et pour que vos communiqués de presse trouvent écho : Tél. 032 727 24 13nadia.garavaldi@cnci.ch

1 Dates de parutions : 14.02.2020, 17.04.2020, 12.06.2020, 21.08.2020, 16.10.2020, 11.12.2020.

La CNCI a décidé de faire évoluer sa communication avec un positionnement centré essentiellement sur l’économie, notamment dans REPERES, mais aussi par le biais des réseaux sociaux et un prochain site web d’information en continu.

Dans les coulisses d’un nouveaupositionnement de communication

La CNCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres

REPERES

forum

6

Manufacture Thinking Bilan d’une action innovante

Il y a 4 ans, sous l’impulsion de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI) naissait un nouveau type de Think Tank, intitulé « Manufacture Thinking ». Celui-ci consiste en un cercle de réflexion industrielle ayant pour objectif d’explorer - avec les entreprises - la trans-formation numérique. Sur le plan pratique, l’idée d’un tel cercle vise à produire du contenu pertinent et ciblé sur le « 4.0 » réalisé pour les entrepreneurs et par les entrepreneurs ! Et avec le soutien du Canton de Neuchâtel, via la Nouvelle politique régionale ( NPR ). Ce contenu très varié se décline à la fois sous la forme de blogs, d’articles de presse, de conférences et d’ouvrages directement corédigés par les participants du Think Tank. De plus, ces actions sont étendues et enrichies par des missions de découverte à l’étranger, dédiées aux thématiques du 4.0. Enfin, ce travail de fond est complété par une mise en lumière - et en valeur - des entreprises de nos régions qui avancent de manière originale et significative dans la transformation numérique - les « Shapers du 4.0 ».

NON, l’industrie 4.0 n’est pas réservée aux secteurs manufacturiers allemands de pointe ou à la Silicon Valley ! OUI, les PME de nos régions ont aussi pris le train de la transfor-mation numérique ! Ainsi, le dernier ouvrage produit par le groupe « Manufacture Thinking » offre un panorama très réjouissant de l’état de la mutation de notre industrie. Ce constat renforce la conviction de la CNCI - associée aux autres Chambres de commerce romandes - qu’il faut poursuivre cette action consacrée au numérique, afin d’apporter une contribution concrète au développement de l’économie ; mais autrement et en amont de leur action habituelle sur les conditions-cadres.

En effet, de nouvelles conditions-cadres propres à stimuler la transformation numérique doivent émerger ; dans le système de formation, dans le cadre juridique, dans les infrastructures, dans la fiscalité, en particulier. Afin de faciliter le dévelop-pement des nouveaux métiers et d’une nouvelle organisation et culture de travail, requalifier la main-d’œuvre, mieux tirer profit de la recherche,

encadrer l’utilisation des données, doper et sécuri-ser les infrastructures numériques, stimuler l’éclo-sion de nouveaux modèles d’affaires plutôt que de les torpiller dans l’œuf, faute de pouvoir en simuler les impacts ou encore prévenir d’une taxation tout azimut et toxique du digital, parmi de multiples défis. Vaste chantier !

Deux questions à Xavier Comtesse, pilote du programme « Manufacture Thinking »

Très simplement, sur quels rouages « Manufacture Thinking » repose-t-il ?

XC : Dans le cadre de la révolution industrielle 4.0, il y a quatre ans nous avons mis en place un programme de sensibilisation et de recherche prospective à l’intention des entreprises. Celui-ci fonctionne avec un groupe d’une quarantaine d’entreprises et de Hautes écoles romandes -

dont une bonne dizaine du Canton de Neuchâtel. Celui-ci s’est mis en mode d’auto-apprentissage et communique ses « fact-findings » à travers un site internet ( ManufactureThinking.ch), des blogs sur LinkedIn, des articles de presse, des conférences publiques et un livre édité chaque année. La philosophie pédagogique que nous suivons est celle de l’appropriation. Nous considérons l’entrepreneur comme l’expert et le faisons évoluer parmi ses pairs, en mode de partage de connaissances et, surtout, d’expé-riences ! On organise pour cela des ateliers de travail, mais aussi des voyages en entreprises à travers le monde. On est allé à Tokyo, Hanovre, Paris, Shanghai, Munich et Boston pour voir des entrepreneurs disruptifs, typiques de la vague digitale. Non pour faire du commerce, mais pour échanger des connaissances sur les « bonnes » pratiques dont on peut s’inspirer. Le plus impor-tant dans une phase de transition comme celle imposée par le numérique, c’est de savoir com-ment s’y prendre et il y a toujours quelqu’un dans le monde qui sait ou qui a essayé. Cela per-met ensuite d’adapter et de perfectionner des solutions novatrices et, à ce jeu, la Suisse figure parmi les champions. C’est cela que l’on offre.

Quel a été l’impact de « Manufacture Thinking » jusqu’ici ?

XC : Nous avons éveillé pas mal de consciences dans l’industrie de nos régions par rapport à la transformation numérique, en particulier sur ses piliers que sont les Data, les objets connectés, l’automatisation, l’intelligence artificielle et les nouveaux modèles d’affaires orientés usage et services. Ces quatre piliers sont intimement liés

MANUFACTURE THINKING

Output

Entreprises partenaires

Participants :Missions exploratoiresConférences, présentations

Diffusion :Nombre d’événementsLivres - Nbre exemplairesBlogues, vues

2016

20

26410

41’000

10’000

2017

28

212’100

131’000

10’000

2018

29

252’440

181’200

120’000

2019

35

212’590

161’500

300’000

2016-19

--------

937’540

514’700

440’000

repères n° 228 - Décembre 2019 7

Manufacture Thinking Bilan d’une action innovante

et bon nombre de cas auxquels nous avons été confrontés montrent que c’est la combinaison fine, progressive, de ces « briques » qui assure le succès d’une démarche manufacturière 4.0. Pas de grande théorie, ni de généralité, mais bien un discours basé sur des exemples concrets, pratiques, issus de nos industries, dans notre contexte de production ; sans cesse questionné et affiné par des entrepreneurs en prise avec le digital, destiné aux entrepreneurs ! Et lorsqu’on regarde les indicateurs clés de notre travail de fond, on constate que l’impact, qui est allé cres-cendo durant ces quatre ans, s’avère, en bout de ligne, assez massif ! De plus, notre travail a aussi permis une mise en évidence et une valorisation importante des pionniers du digital de nos indus-tries, démontrant si besoin est qu’il n’y a pas que la Silicon Valley ou l’Allemagne qui innove dans ce domaine !

>Florian Németi - Directeur CNCI

« Data Entrepreneurs » 2016La capacité d’analyser et de tirer de la valeur des Big Data est l’une des opportunités actuelles les plus enthousiasmantes et les plus critiques pour les entrepreneurs. Les Big Data et l’arrivée d’outils performants pour maîtriser ces données massives et non-structu-rées va concerner tous les entrepreneurs. C’est en cela que le numérique est révolutionnaire ... car on finira tous par être des «Data Entrepreneurs». « IoT, l’émancipation des objets » 2017 L’Homme s’efface tranquillement derrière des processus de plus en plus automatisés et autonomes. C’est une prise de contrôle par les objets, les instruments et les machines. Voitures sans chauffeur, caisses sans caissière, machines-outils sans ouvrier, avions sans pilote, etc. L’homme se « libère » en quelque sorte des tâches répétitives, ce qui donne l’impression qu’il va être sans travail, mais ne sera pas vraiment le cas. On peut dire que l’Internet des objets (IoT) – avec l’Intelligence Artificielle – est l’un des vecteurs clé de ces transformations. Capteurs, micro-processeurs de traitement de l’information, actionneurs de tâches et puces de télécommunication ont donné aux objets des tâches spécifiques à exécuter de manière autonome.

« IA, entreprise augmentée » 2018Conduire un véhicule, faire voler un drone, analyser une radio des poumons, vérifier la validité d’un payement, découvrir une molé-cule, reconnaitre des personnes sur des images, répondre automatiquement au client, etc… tel est un aperçu bref du large champ d’application de l’Intelligence Artificielle (IA) aujourd’hui. Quel va être l’impact de cette technologie dans les entreprises ? Comment est-ce que l’industrie 4.0 va utiliser l’IA dans ses processus ? A quoi va ressembler le tissu économique de demain muni de cette technologie ? Autant de questions qui ont été abordées de manière originale dans le livre « Entreprise Augmentée ».

« Industrie 4.0, the shapers » 2019Ce livre décrit la quatrième révolution industrielle avec passion et précision. Il raconte l’histoire contemporaine de l’industrie ro-mande. C’est un véritable panorama de la transformation numérique. Vingt portraits des acteurs du changement illustrent parfaite-ment l’émergence de cette nouvelle réalité. Ce livre interpellera tous ceux, comme les responsables politiques et économiques, qui s’intéressent au succès futur de notre région.

Manufacture Thinking4 livres de sensibilisation au 4.0 (2016-2019)

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repères n° 228 - Décembre 2019

SÉRIE SPÉCIALE

LES ARTS & MÉTIERSSE PRÉSENTENT unam

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La Fédération du commerce indépendant de détail (FNCID) a pour mission de défendre les inté-rêts des commerçants à tous les niveaux. Son action s’exerce auprès des autorités politiques mais aussi dans le dialogue avec les syndicats. Malgré les difficultés que connaît le commerce neuchâtelois causées notamment par le tourisme d’achat ou la vente en ligne, les commerçants sont plus déterminés que jamais à lutter pour un environnement sain et propice au développe-ment d’initiatives commerçantes qui font rayonner la place économique neuchâteloise dans le canton et au-delà de ses frontières. Projecteur sur les défis du commerce de détail !

Tourisme d’achat et vente en ligne, le fardeau des commerçants locaux

La proximité du Canton de Neuchâtel avec la France pose un défi au niveau de la diversité du commerce local. En effet, que ça soit pour une question de budget ou de diversité de l’offre, une partie des Neuchâtelois traversent la fron-tière pour effectuer leurs achats en France ou dans les cantons voisins. Afin de combattre cet exode du chiffre d’affaires, la FNCID se bat pour libéraliser les horaires d’ouverture dans le but d’offrir aux consommateurs un créneau plus intéressant pour effectuer leurs achats. Elle pro-pose également à ses membres de miser sur les produits. Le commerce indépendant de détail restera un acteur majeur de l’économie neu-châteloise aussi longtemps qu’il continuera de proposer des produits de qualité.

Le pas est encore plus vite franchi avec les commandes en ligne. Rien de plus simple que de faire ses achats assis sur son canapé, à tête reposée. Les commerçants sont conscients de l’importance qu’a pris le e-commerce pour les consommateurs. C’est pourquoi des initiatives naissent pour s’adapter à ces nouveaux modes de consommation. Un projet de plateforme en ligne est, par exemple, en préparation à La Chaux-de-Fonds. Cette plateforme offrirait aux commerçants locaux la possibilité de proposer

marchés de Noël, des événements sportifs et culturels, une monnaie locale, un élargissement des heures d’ouverture, des actions pour limi-ter les surfaces vides, etc. Les commerçants ont compris que c’est en travaillant ensemble, en collaboration avec les autorités locales, que le commerce retrouvera ses lettres de noblesse dans le Canton de Neuchâtel. Longtemps, les commerçants étaient craintifs lors de l’arrivée de concurrents directs dans le même périmètre d’achat. Depuis, chacun a compris que la diversi-té et la complémentarité des enseignes sont pri-mordiales pour attirer le consommateur. C’est pourquoi la FNCID continuera de soutenir les projets pour développer l’attractivité de toutes les zones commerciales du canton.

Nocturnes et dimanche d’ouverture

Sous l’égide de l’EnseigNE (regroupement des associations des grands magasins et du com-merce indépendant de détail), la FNCID propose aux autorités cantonales et communales les dates et heures d’ouvertures exceptionnelles de fin d’année. Pour s’assurer du meilleur impact en termes de communication, les petits com-merces et les grandes surfaces se réunissent pour communiquer largement ces ouvertures spéciales.

Cette année les commerces neuchâtelois seront ouverts le dimanche 22 décembre de 10h00 à 17h00 et le lundi 23 décembre jusqu’à 20h00.

Pour la première fois, les commerçants se sont lancés dans une ouverture spéciale jusqu’à 21h00 le jour du Black Friday. Cette fête de la (sur)consommation où les affaires se font majo-ritairement sur Internet représente une menace pour le commerce local. Les commerçants ont, dès lors, décidé d’en prendre le contre-pied et de proposer à leur tour des offres exceptionnelles. L’expérience sera reconduite en 2020 en cas d’engouement des consommateurs.

> Patricia da Costa Secrétaire FNCID

leurs produits en ligne. Mais c’est également en faisant valoir leurs valeurs ajoutées en termes d’accueil, de conseils et de services après-vente que le commerce local résistera à ce boulever-sement.

Formation : gestionnaire du commerce de détail n’est pas un sous-métier

« Tu ne travailles pas bien à l’école, tu finiras vendeur à la ****** ». Voilà une formule que beaucoup de personnes ont entendu une fois au moins dans leur parcours scolaire. La FNCID se bat pour démontrer que c’est faux. Gestion-naire du commerce de détail est loin d’être un sous-métier et la branche a besoin d’une relève qualifiée. Les métiers de la vente demandent beaucoup de flexibilité, d’engagement, d’orga-nisation et de capacité de persuasion. Être bon vendeur, ça s’apprend ! Ainsi la FNCID s’engage pour valoriser la formation et s’investit pleine-ment dans la présentation du métier dans le cadre du salon des métiers Capa’cité.

Le succès des commerçants passe par l’attractivité du canton comme zone commerciale

Ces dernières années, bon nombre d’initiatives se sont multipliées pour développer l’attrac-tivité des zones commerciales du canton. Des

La FNCID se présente

Chiffres-clé• La FNCID est la faîtière de quatre associations :

>Le CID La Chaux-de-Fonds

>Le CID Le Locle

>Le CID Neuchâtel

>Le CID Val-de-Travers

• Nombre de membres : 240, dont 30 membres individuels

• Président : François Engisch, Bijouterie Robert

Plus d’infos : www.fncid.ch

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Ainsi, nous sommes mandatés pour concevoir, réaliser et maintenir :

Des installations de génie électrique, réseaux de distri-bution MT/BT, stations transformatrices

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Étude et conception, établissement d'avant-projets

Devis descriptifs, mises en soumissions

É

P

Réalisation des travaux

Contrôle et réception des ouvrages

Établissement des dossiers de révision

Supervision, analyse et maintenance

Collectivités publiques, régies

Bureau d’étude

Infrastructures de distribution d’énergie et d’éclairage

Infrastructures routières et autoroutières, tunnels

Infrastructures ferroviaires, transports publics

R

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Industrie, manufactures

Bureau d’étude

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Stations de transformation MT-BT

Armoires et tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, lignes de production, éclairage

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Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication

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Supervision et maintenance des installations

PME’s

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Tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, appareils consommateurs

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Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication

Gérances / habitat

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ainsi que les contraintes liées aux réalisations sur des sites en activité.

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repères n° 228 - Décembre 2019 11

unamL’association nationale voit le jour

Le 5 novembre, l’association nationale CARROSSERIE SUISSE a vu le jour. Selon Graziano Vicario, Président des carrossiers neuchâtelois, la création d’une entité helvétique permettra de faire face à l’évolution du monde de la carrosserie. Gra-ziano avoue que l’entrée en vigueur d’une CCT de portée nationale crispe certains patrons, soucieux de voir débarquer des syndicats dans leurs carrosseries. Il relativise en démontrant que la CCT est surtout un moyen de promouvoir et de financer la formation professionnelle ( initiale et continue ). A la question de la plus-value de CARROSSERIE SUISSE pour les automobilistes et les PME, Graziano Vicario répond : « CARROSSERIE SUISSE est un changement dans la continuité ! Une voiture cabos-sée sera toujours prise en charge par du personnel bien formé. Les réparations se feront toujours au juste prix. Confier un véhicule accidenté à une carrosserie labelli-sée carrosserie suisse, c’est donc mandater un professionnel qui respecte les normes d’une association nationale qui pousse ses membres à l’excellence. »

Un jubilé tout en couleurs

Le samedi 26 octobre, l’ANEPP a célébré ses 75 ans, à la maison du Peuple à La Chaux-de-Fonds. Le fil conducteur de la soirée était la couleur. De la couleur, il y en a eu... dans la salle, dans les assiettes et sur scène avec Blake Eduardo, Coloro et DJ Dob’s. Dans son discours, Flavio di Marco a cité Fernand Léger, artiste aux 1000 facettes : « L’Homme a besoin de couleurs pour vivre, c’est un élément aussi nécessaire que l’eau et le feu ». Les 140 convives ont passé une mémorable soirée, avec des étoiles multicolores dans les yeux. Souvenir tangible de ce jubilé, le livre « ANEPP depuis 75 ans, la marque des pros qui s’engagent » retrace l’épopée des entreprises neuchâteloises de Plâtrerie-Peinture... avec plein de petites nuances.

>Charles Constantin - Secrétaire patronal UNAM

Faux départ

Margaux Ferrari, 19 ans, est une jeune fille déterminée qui se lance, très jeune, à la découverte de plusieurs métiers comme fleuriste, cuisinière, agricultrice ou peintre en bâtiment. Sans place d’apprentissage à la fin de sa scolarité obligatoire, Margaux s’inscrit en préapprentissage à l’ESTER de La Chaux-de-Fonds et découvre encore un nouveau métier, celui de boulangère-pâtissière. Le rythme de travail est soutenu mais, volontaire, elle n’en fait cas et décroche un contrat d’apprentissage qu’elle rompt à mi-parcours, les conditions de formation ne correspondant plus à ses attentes.

Bingo !

Après 6 mois de recherche, la jeune touche-à-tout qui sait maintenant qu’elle veut travailler dans un métier de bouche, découvre une annonce qui résonne en elle comme un déclic. La boucherie Léger à Saint-Blaise, par l’intermédiaire du REN, Réseau d’entreprises formatrices neuchâteloises, offre une place d’apprentissage de boucher-ère charcutier-ère pour la rentrée 2018. S’en suivent un entretien fructueux avec Corine et Alexandre Léger et un stage d’une semaine en conditions réelles. L’oc-casion de découvrir l’atmosphère du magasin et de s’assurer que l’environnement humain, qui revêt une grande importance aux yeux de Margaux, correspondent à ses attentes. Début août le contrat est signé et l’aventure commence !

Les débuts sont éprouvants pour la jeune fille qui découvre le monde de la bouche-rie. Elle se sent mal à l’aise face aux clients même si dans leur grande majorité, ils sont compréhensifs et conciliants face à sa gêne. Son patron et sa femme lui sont d’un grand soutien, lui transmettant leur savoir-faire avec rigueur et bienveillance.

« Le métier est noble, diversifié et passionnant mais il faut parfois avoir le cœur bien accroché ! Des qualités comme l’habilité et la minutie sont également requises. Par moment un peu de force physique est nécessaire mais avec l’aide des collègues on s’en sort toujours ». Margaux rayonne lorsqu’elle parle de son métier. « Les lourdes charges de travail de fin d’année ou de Pâques ne me font pas peur, elles font partie du métier et la solidarité entre collègues y est encore plus présente dans ces périodes ».

Ecole professionnelle

Margaux est accompagnée dans son apprentissage par la coordinatrice de formation du REN, Mélanie Walser. Les cours professionnels se déroulent à Mou-tier et Margaux excelle dans tous les do-maines. Elle apprécie de partager ses ex-périences avec d’autres jeunes dont très peu viennent du canton de Neuchâtel, mauvais élève en termes de formation dans la branche carnée. Alexandre Léger, formateur et président de l’ANMB, asso-ciation neuchâteloise des maîtres bou-chers, potasse le sujet avec ses collègues du comité dans l’objectif de revaloriser le métier, d’inciter les professionnels à for-mer davantage et d’attirer des talents, à l’instar de leurs voisins fribourgeois.

C’est quoi le REN ?

Une association partenaire de la CNCI ( membre fondateur ) qui permet aux entre-prises formatrices de se décharger de tout le travail administratif inhérent à la for-mation d’un-e apprenti-e, allant du processus de recrutement à l’établissement des salaires ; et aux apprenti-e-s de bénéficier de suivi et de soutien pour tout ce qui concerne la partie scolaire.

www.reneuchatel.ch / info@reneuchatel.ch

>Emmanuella Daverio - Secrétaire patronale

CARROSSERIE SUISSE

ANEPP

Une apprentie bouchère-charcutière à Saint-Blaise

Comité des carrossiers neuchâtelois

Augmentation du taux AVS En lien avec l’adoption par le peuple en mai 2019 de la loi fédérale relative à la réforme fiscale et au financement de l’AVS (RFFA), les cotisations AVS seront augmentées dès janvier 2020.

· Cotisation paritaireLa cotisation AVS paritaire sera augmentée de 0.3% (0.15% assumé par l’employeur et 0.15% par l’employé). Ainsi, la cotisation AVS passera de 8.4% à 8.7% (4.35% à charge de l’employeur et 4.35% à charge de l’employé). Le taux AVS/AI/APG s’élèvera ainsi à 10.55% paritaire au lieu de 10.25% précédemment.

· Cotisations des indépendantsLa cotisation AVS pour les indépendants est éga-lement augmentée et passera à 8.1% au lieu de 7.8%, soit 9.95% pour la cotisation AVS/AI/APG. Le barème dégressif est adapté en conséquence.

· Cotisations des personnes sans activité lucrativeLa cotisation annuelle minimale passera àCHF 496.- au lieu de CHF 482.- et la maximale à CHF 24’800.- (50x la cotisation minimale).

· Cotisation à l’assurance facultativeLa cotisation à l’assurance facultative est égale-ment augmentée à CHF 950.- au lieu de CHF 922.- au minimum et à CHF 23’050.- au lieu de CHF 23’750.- au maximum.

Nouveau prélèvement: contrat-formation Pour inciter les entreprises neuchâteloises à former (objectif 1000 places d’apprentissage supplémen-taires en dual d’ici 2025), le contrat-formation entrera en vigueur au 1er janvier 2020. Au cours des 5 pro-chaines années, il consistera en un prélèvement de

0.58% sur la masse salariale pour constituer un fonds. Le prélèvement de 0.58% représente aujourd’hui environ 39 millions, dont 20 seront redistribués aux employeurs formateurs (en moyenne 4000 places à CHF 5000.- la place) et le solde servira à finan-cer les écoles professionnelles. Pour l’année scolaire 2019-2020, les montants annuels redistribués se monteront à CHF 2600.- (apprentissage d’employé/e de commerce), CHF 5600.- (AFP et apprentissage dans un métier technique) et CHF 4600.- pour les autres apprentissages. Une prime pour maturité pro-fessionnelle intégrée se montera à CHF 1300.-. Ces montants pourraient évoluer dès la rentrée scolaire 2020-2021.

Les apprentis de l’année scolaire 2019-2020 en-treront donc dans le calcul du contrat-formation. Le versement de la prestation se fera en tenant compte des apprenti-e-s sous contrat d’appren-tissage en fin d’année scolaire 2019-2020 (15 mai 2020). Au mois d’août 2020, le montant restitué aux employeurs formateurs correspondra à une demi-année scolaire (1er janvier au 30 juin 2020).

Cotisation CINALFALa cotisation des employeurs et des indépendants à la caisse d’allocations familiales CINALFA reste maintenue à 1.9% de la masse salariale ou du re-venu d’indépendant pour 2020.

Adaptation des rentes de survivants et d’invalidité LPPAu 1er janvier 2020, certaines rentes de survivants et d’invalidité de la prévoyance professionnelle obligatoire seront adaptées à l’évolution des prix. L’augmentation est de 1.8% pour celles ayant pris naissance en 2016 et de 0.1% pour celles nées en 2010, 2013 et 2014.

Taux d’intérêt minimal LPPLe Conseil fédéral a décidé de le maintenir à 1% vu la bonne performance des actions, des obligations et de l’immobilier.

Obligations d’annonce des postes vacantsDès le 1er janvier 2020, l’obligation d’annoncer les postes vacances s’appliquera aux catégories pro-fessionnelles affichant un taux de chômage de 5% et non plus de 8% comme précédemment. La liste des professions soumises à cette obligation, qui se base désormais sur une nomenclature des profes-sions entièrement révisée, peut être consultée sur le site www.travail.swiss.

Révision de la loi sur l’égalité entre femmes et hommes Le 1er juillet 2020 entrera en vigueur la modification de la loi fédérale sur l’égalité. Dans l’année qui suit, soit d’ici à fin juin 2021, les entreprises qui emploient 100 collaborateurs ou plus au début de l’année de-vront avoir effectué une analyse de l’égalité des sa-laires de leurs employés. Cette analyse devra ensuite être vérifiée par un organe indépendant et le résultat communiqué par écrit aux employés. Aucune sanc-tion n’est prévue en cas de constatation d’inégalité. Il appartiendra aux employées visées par une inéga-lité de faire valoir leurs droits auprès de l’employeur. L’analyse est à effectuer tous les 4 ans, à moins que la première analyse ne relève aucune inégalité salariale. L’application de cette obligation, qui concerne 0.9% des entreprises qui emploient 46% des employés en Suisse, est limitée à une durée de douze ans ; ainsi les dispositions légales cesseront automatiquement de s’appliquer au 1er juillet 2032.

>Régine de Bosset - Service juridique CNCI

Nouveautés 2020 en matière d’assurances sociales

2020La Chambre neuchâteloise du commerce et de l’in-dustrie vous remercie de la confiance que vous lui avez témoignée au long de l’année écoulée et vous souhaite plein succès en 2020

repères n° 228 - Décembre 2019 13

actualité

La CNCI tient à remer-cier Matthieu Aubert de manière extrême-ment chaleureuse, en lui témoignant toute sa gratitude pour l’en-gagement exception-nel dont il fait preuve et pour les nombreux accomplissements qui ont jalonné son par-cours. On soulignera,

en particulier, sa connaissance très fine et sa maî-trise des dossiers clés pour l’économie que sont la formation professionnelle, l’énergie, l’environ-nement, le commerce de détail et les questions conjoncturelles. Dans tous ces dossiers, il a œuvré avec beaucoup de dynamisme, tant au niveau de la CNCI que dans les associations économiques dont il s’est occupé avec succès. Parmi plusieurs faits marquants, Matthieu Aubert a ainsi présidé le salon des métiers Capa’cité entre 2014 et 2018.

Il convient aussi de mettre en exergue l’engage-ment politique de Matthieu Aubert, élu au Grand Conseil en avril 2017, dans les rangs du PLR neu-châtelois. Très actif au sein de son parti, il s’est rapidement distingué au parlement cantonal par sa connaissance approfondie des dossiers, par son engagement dans plusieurs commissions et par sa ligne très soucieuse de l’amélioration des condi-tions-cadres pour les entreprises.

La CNCI formule ainsi ses meilleurs vœux de succès à l’attention de Matthieu Aubert dans ses nouvelles fonctions et dans ses projets de déve-loppement à futur !

Pour lui succéder, la CNCI a le plaisir d’annoncer l’engagement de Quentin Di Meo, qui prendra ses fonctions à la Rue de la Serre 4 à début jan-vier 2020. Monsieur Di Meo est au bénéfice d’une double expérience en entreprise et en politique. Occupant jusqu’ici un poste au sein du groupe de Direction d’une importante société du canton

active dans l’entretien des bâtiments, il est également député PLR au Grand Conseil neu-châtelois, mais aussi vice-président du PLR neuchâtelois. Quentin Di Meo s’est notam-ment fait connaître du grand public cet automne, à travers sa candidature aux élec-tions fédérales, sous la bannière des jeunes PLR, puisqu’il est âgé de 26 ans !

La CNCI souhaite d’ores et déjà la plus cordiale bienvenue à Quentin Di Meo et se réjouit de pou-voir le présenter prochainement à ses membres !

> Florian Németi Directeur CNCI

Après plus de 10 ans passés à la CNCI en tant qu’économiste et membre de la Direction, Matthieu Aubert a décidé de franchir un nouveau palier dans sa carrière professionnelle. En effet, dès février 2020, il prendra des fonctions dirigeantes auprès d’un groupe notamment actif dans les médias à Neuchâtel et dans d’autres cantons romands. Nous adressons nos plus vives félicitations à Matthieu pour cette très belle évolution professionnelle !

Du changement dans l’équipe de la CNCI

Matthieu Aubert Quentin Di Meo

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revue de presse

14

>24.10.2019 La chaîne de magasins d’ameublement Pfister, confrontée à une forte concurrence, tombe dans l’escarcelle du groupe autrichien XXXLutz, numéro deux européen derrière Ikea. Les dirigeants du groupe suisse assurent que les 1800 employés resteront en place et qu’il n’y aura pas de licenciements.

>26.10.2019 Le riesling-sylvaner Terra Ancestra 2018, de la Cave des Coteaux à Areuse-Boudry, a signé un nouveau podium en prenant la troisième place de sa catégorie lors de la finale du Grand Prix du vin Suisse à Berne.

>28.10.2019 La plateforme en ligne iWood, basée au Landeron, propose un premier catalogue de meubles en kit avec six objets, dont une table, un tabouret, un portemanteau... Une fois la commande fina-lisée, le fichier informatique correspondant à l’objet acheté est envoyé au menuisier partenaire le plus proche du client.

Fondé en 1949 par Marcel Jacot, Jacot Chocolatier a été repris en juillet 2018 par Daniel Knöpfel (directeur), Andreas Schalch et Nicolas Joye. Une année après, l’entreprise est passée de 17 à 22 employés, avec l’ouverture d’une nouvelle boutique le 1er novembre à Lausanne. Une opération qui porte désormais à cinq le nombre de ses officines (35% des ventes). Si elle cherche aujourd’hui à développer son réseau de revendeurs tiers en Suisse romande (15%), c’est dans les produits personnalisés pour les sociétés qu’elle réalise la plus grande part de son chiffre d’affaires (50%). Jacot Chocolatiers a écoulé en 2018 quelque 40 tonnes de chocolat.

>30.10.2019 Zur Rose ouvrira une pharmacie intégrée au super-marché Migros de Crissier, dans le Canton de Vaud, fin février 2020. Il s’agira du premier «shop-in-shop» en Suisse romande, après le succès rencontré lors de la phase pilote dans des filiales Migros de Berne, Bâle et Zurich. D’autres sites sont à l’étude. Les produits vendus au sein de la pharmacie intégrée du grossiste en médicaments seront proposés aux mêmes prix bas attractifs que ceux pratiqués par Zur Rose pour la vente par correspondance. En moyenne, les médicaments soumis à ordonnance sont 12% moins chers que dans les autres pharmacies et jusqu’à 40% pour les médicaments en vente libre et les produits de santé.

>01.11.2019 Elle fait 30 mètres de haut, pèse 80 tonnes et res-semble à une fusée Ariane. Elle, c’est la nouvelle colonne de Preflash de la raffinerie de Cressier. Cette installation doit permettre à l’entreprise Varo de rester concurrentielle et de diminuer un peu ses rejets de CO

2.

>04.11.2019 Installée à La Sagne, l’entreprise active dans les do-maines du conseil en énergies et de la planification d’installations techniques Planair SA a quasi décuplé son personnel en quinze ans. La société compte sept succursales et 110 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de 13 millions de francs. Aujourd’hui, la plus grande difficulté de Planair, de l’aveu de son directeur François Bauer, est le recrute-ment.

>05.11.2019 Vadec dispose, dans son nouveau centre logistique régional, d’une chaîne de tri permettant de mieux séparer le carton du papier.

>08.11.2019 La Table du Reymond à La Chaux-de-Fonds a mis la clé sous la porte en février. Pourtant, le guide gastronomique le pro-pose dans son édition 2020.

>09.11.2019 Kari Voutilainen, les chronomètres Ferdinand Ber-thoud et Bulgari ont brillé au Grand Prix d’horlogerie. Mais l’Aiguille d’or échappe au canton.

Comme annoncé en avril 2018, l’unité de production de cadrans de Bulgari, précédemment installée à La Chaux-de-Fonds, a déménagé à Saignelégier dans des locaux rénovés. Les cadraniers – une quaran-taine de personnes – travailleront côte à côte avec les unités chargées de la fabrication des boîtes et des bracelets dans une volonté de ratio-nalisation et d’innovation. Au total, quelque 125 personnes travaille-ront dans les Franches-Montagnes. La division horlogère de Bulgari, basée à Neuchâtel, compte plus de 300 personnes. La fabrication des mouvements est assurée au Sentier (VD).

>11.11.2019 Julien Stähli prend la responsabilité de la « gestion discretionnaire» au sein de la banque Bonhôte. Ce banquier de 43 ans, au bénéfice d’une expérience de 15 ans au sein de l’institution neuchâteloise, sera donc à la tête de l’équipe des analystes financiers. Son département comprend notament la mise en œuvre des solutions d’investissements destinées à la clientèle privée sous mandat de ges-tion, ainsi que la gestion et le développement des fonds de placement de la banque.

Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

15repères n° 228 - Décembre 2019

>12.11.2019 Le restaurant Pizza Fun, à Fleurier, effectue désormais toutes ses livraisons de repas à domicile grâce à l’énergie solaire. Un concept cité en exemple par la commune de Val-de-Travers.

>13.11.2019 Des ressorts «intelligents». C’est la spécialité de l’en-treprise Federnfabrik Schmid, récompensée du CSEM Digital Journey. Ce prix, remis pour la seconde fois par le centre neuchâtelois, est doté de 100’000 francs. La somme, ainsi que le soutien technique et numé-rique du CSEM doit permettre à la société basée à Oetwil am See (ZH) de développer son projet de ressorts capables de gérer seuls leur résis-tance et leur durabilité.

Les immeubles situés à la rue des Crêtets, à La Chaux-de-Fonds, qui abritaient, jusqu’en 2018, l’entreprise VAC René Junod, seront vendus aux enchères le 31 janvier prochain.

Le voyagiste Hotelplan s’est déclaré optimiste pour la saison d’hiver et pour l’été à venir. Après un début d’exercice timide, les réservations ont fortement progressé au cours des quatre dernières semaines. Hotelplan a terminé son exercice décalé 2018-2019, clos fin octobre, dans les chiffres noirs.

>15.11.2019 Groupe E reçoit à nouveau le label «Fair-ON-Pay+», qui valide le respect de la réglementation fédérale en vigueur sur l’égalité salariale des femmes et des hommes. Le certificat est valable quatre ans.

>16.11.2019 Groupe E entend se profiler comme un acteur incon-tournable dans les différents secteurs des services énergétiques. Dans ce contexte, son nouveau directeur général Jacques Mauron vient d’inaugurer dans les locaux de Vuilliomenet, filiale de Groupe E à Bou-dry, un espace spécifique destiné aux propriétaires de logements et professionnels de l’immobilier et de la construction. Ils y trouveront une présentation de la gamme des solutions énergétiques intelligentes, durables et globales proposées par Groupe E. L’opérateur électrique a déjà ouvert un espace semblable à Matran, dans le Canton de Fribourg. Il entend, avec ce nouveau lieu à Boudry, se rapprocher aussi de ses clients neuchâtelois. Pour Jacques Mauron, Groupe E participe ainsi activement à la transition énergétique.

>18.11.2019 Avec 4’460 emplois, Swatch Group est le premier employeur privé du Canton de Neuchâtel. Le plus grand groupe hor-loger du monde, basé à Bienne, emploie environ 37’000 personnes, dont 18’000 en Suisse. Nivarox-FAR (environ 1’000 personnes), Coma-dur, ETA, Universo (entre 600 et 800 chacune), ainsi que Rubattel et Weyermann sont les plus importantes, et fournissent composants hor-logers et mouvements. Les marques Tissot, Jaquet-Droz et le fabricant de bijoux Dress Your Body complètent le tableau horloger. Il faut en-core compter avec le spécialiste de la microélectronique EM Electronic à Marin, qui occupe plus de 500 personnes. Le cigarettier Philip Morris confirme qu’il compte environ 1’500 emplois. Premier employeur privé de la capitale cantonale, il précède les grands distributeurs Migros et Coop, qui renseignent volontiers sur leurs effectifs.

Présente depuis neuf ans à Neuchâtel, la boutique d’habits pour homme MLB vient d’ouvrir une troisième enseigne à Fribourg, après celle de Delémont au mois de mars. Un dynamisme qui contraste avec la morosité ambiante dans le commerce de détail, particulièrement dans la confection, face à la concurrence du web et de la France voisine.

C’est l’heure du rire, pour Anonimo. A l’occasion des 30 ans du Mon-treux Comedy Festival, la marque horlogère locloise prépare une édition limitée de 30 pièces de la montre Epurato. Le partenariat se concrétise notamment par le soutien d’Anonimo au programme de formation Mon premier Montreux, destiné aux jeunes comiques.

>20.11.2019 Le groupe Kering a confirmé employer 375 personnes dans le Canton de Neuchâtel au sein de ses deux marques horlogères Girard Perregaux et Ulysse Nardin. Il intègre ainsi la liste des 20 plus grands employeurs privés du canton.

La baisse des commandes de machines pour l’industrie automobile contraint Mikron à réduire ses effectifs. Le fabricant biennois de ma-chines-outils a annoncé environ 25 licenciements sur son site de pro-duction d’Agno (TI). Le site de Boudry n’est pas touché. Ces licencie-ments s’ajoutent à l’introduction du chômage partiel (15%) à Agno. La direction ne s’attend pas à une reprise rapide des commandes en pro-venance du secteur automobile, si bien que le groupe se voit contraint de diminuer le nombre de ses employés de Mikron Agno, qui s’établit actuellement à 370 personnes. Mikron confirme néanmoins ses objec-tifs 2019, à savoir un chiffre d’affaires et un résultat opérationnel plus élevés qu’en 2018. Ils s’étaient montés l’an dernier à respectivement 315 millions et 13,9 millions de francs.

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repères n° 228 - Décembre 2019

enfin des chiffres noirs, ce qui n’était pas ar-rivé depuis plus de soixante ans. Néanmoins, il est regrettable de constater que les services de l’Etat travaillent peu avec le commerce de proximité et n’hésitent pas acheter hors can-ton. Autres points négatifs dans le canton: une lenteur administrative et une surabondance législative néfastes.

Si vous pouviez changer quelque chose au niveau du canton, que feriez-vous ?

Il faut continuer de moderniser le réseau rou-tier. Les projets H20 et H18 sont nécessaires, non seulement pour améliorer la situation dans les villes, mais aussi pour permettre de desservir les pôles de développement indus-triels. Le canton a également besoin d’un lieu d’accueil (centre de congrès) qui permettrait de dynamiser le tourisme d’affaires tout en répondant aux besoins exprimés par de nom-breux acteurs économiques, culturels ou as-sociatifs à travers le canton.

Avez-vous un message particulier à adresser aux acteurs de l’économie en général ?

Notre activité s’étend sur tout le territoire cantonal et je pense qu’il il faut continuer d’y croire et se donner les moyens d’investir dans un canton trop petit pour se permettre des querelles régionalistes.

Propos recueillis par

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI Relations membres CNCI

le patron du mois

ne sais pas dire NON ! Et surtout, depuis la création de mon entreprise en 2001 et après toutes ces années, je suis toujours passionné par mon travail. Notre force? Nous sommes spécialisés sur les machines avec moteur thermique simple et complexe, mais nous possédons surtout des compétences très va-riées dans le domaine de la réparation mais aussi dans le conseil pour de l’équipement et de l’outillage pour les bûcherons, les jardi-niers, l’agriculture, le génie civil et les privés.

Quels sont les défis à relever pour assurer le succès à l’avenir ?

La concurrence féroce de la grande distribu-tion et le e-commerce. Les grandes enseignes vendent par exemple des tondeuses robots à prix cassés mais sans se préoccuper de la complexité de leur installation dans le jardin et du service après-vente. Parmi les autres défis, il y a la numérisation. Internet pousse les gens non seulement à comparer, ce qui est normal, mais aussi à se focaliser sur le prix, sans forcément réfléchir plus loin. Sans compter ceux qui profitent des conseils en prétendant s’intéresser à de l’équipement ou qui essaient des tenues de travail et passent ensuite commande sur le Web. Alors pour sur-vivre, nous proposons des articles spécialisés et de qualité que l’on ne trouve plus ailleurs, tout en privilégiant le contact avec la clien-tèle et des échanges de bons conseils.

Quels sont les points forts/faibles de l’environnement économique et politique du Canton de Neuchâtel ?

Le Canton de Neuchâtel a compris l’impor-tance de l’innovation pour préparer l’avenir. Beaucoup a été entrepris afin de dynamiser la recherche et le transfert de technologie, et placer ainsi la région sur la carte mondiale des écosystèmes les plus vivants. D’un point de vue politique, le Conseil d’Etat réaffirme sa volonté de trouver des solutions pour sortir le canton du marasme et le budget 2020 prévoit

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des changements que devrait connaître votre secteur d’activités ?

L’automatisation est de plus en plus répan-due et le secteur des robots personnels et domestiques se développe rapidement (par exemple les tondeuses à gazon robotisées). Par conséquent, notre profession évolue à tous les niveaux. Si certains métiers pour-raient disparaître, la plus grande part devrait se transformer pour réussir sur ce nouveau marché du travail. Aujourd’hui, l’entreprise est présente sur trois sites (Neuchâtel, Cortail-lod, La Chaux-de-Fonds) et compte 18 colla-borateurs, dont deux apprentis mécaniciens d’appareils à moteur (CFC). Mais gérer les Ressources Humaines dans une PME demeure un immense challenge. D’une part, nous pei-nons à recruter du personnel qualifié car les jeunes ne sont pas attirés par les professions techniques qui sont souvent perçues comme difficiles ; d’autre part, la faible motivation des candidats. Nous sommes donc souvent contraints de recruter des frontaliers dans des postes qualifiés, voire très qualifiés, là où la demande locale n’est pas suffisante. Et rien à voir avec le dumping salarial car avec la mul-tiplication des conventions collectives de tra-vail (CCT) qui encadrent les salaires en Suisse, ainsi que la commission tripartite (syndicat, patronat, Etat) qui analyse tous les trois mois les dossiers, les risques qui consistent à em-baucher un travailleur frontalier moins cher qu’un travailleur local sont très faibles.

Qu’est-ce qui a permis le succèsde votre entreprise?

De la persévérance et du travail acharné. Beaucoup de disponibilité et d’adaptabilité. Je

Waelti SA - Stéphane WaeltiSociété spécialisée dans la vente ainsi que la réparation et la location de machines pour le jardin, la forêt, le nettoyage, le génie civil et l’agriculture.

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La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

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Work Connection SNC est une entreprise de placement fixe et temporaire nouvelle généra-tion. Grâce à notre plateforme 100% connectée nous pouvons mettre en relation travailleurs et employés d’une manière simple et rapide.

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La société chaux-de-fonnière TSM Compagnie d’Assurances a recruté Martin Geser en tant que Directeur général, avec effet au 15 janvier 2020. Il remplacera Edouard Fragnière qui occupait ce poste depuis 1997.

Communiqué de presse - La Chaux-de-Fonds, le 27 novembre 2019

Doté d’une expérience de plus de 30 ans dans le domaine de l’assurance en Suisse, Martin Geser sera chargé de mener et développer les affaires de TSM Compagnie d’Assurances auprès d’une clientèle composée notamment d’entreprises suisses et pour un grand nombre à vocation internationale.

Originaire de Suisse orientale, Martin Geser a débuté sa carrière auprès de La Suisse Assu-rances où il a occupé différentes fonctions à St-Gall et Lausanne. Il a travaillé ensuite chez Alpina Assurances au service Entreprises, puis Gras Savoye en qualité de Key Account Mana-ger. En 2006, il a rejoint SWICA, Organisation de santé, comme Directeur régional de la Suisse romande. A la tête d’une équipe de 150 colla-borateurs, il était en charge de la gestion et du développement du portefeuille de clients privés et des entreprises.

Après plus de quatre décennies passées chez TSM Compagnie d’Assurances, dont plus de deux à la direction, Edouard Fragnière organise sa succession en prenant les devants. Ces années

ont été marquées tant par son implication, sa personnalité et son énergie à positionner TSM sur le devant de la scène de l’assurance en Suisse. Il continuera à accompagner la société afin de partager ses compétences et son expé-rience en particulier dans le cadre de mandats spécifiques qui lui seront confiés par le Conseil d’administration.

Edouard Fragnière, Directeur général actuel de TSM Compagnie d’Assurances, précise : « Nous sommes très heureux d’accueillir un profession-nel du calibre de Martin Geser, dont l’expertise nous aidera à renforcer notre position de leader dans le domaine des assurances spéciales sur le marché suisse. Dans un contexte de marché en évolution, il pourra ainsi mener à bien de nou-veaux projets de développement et assurer la pérennité de l’entreprise face aux défis futurs. »

A propos de TSM Compagnie d’Assurances - www.tsm.ch

Fondée en 1921 par des horlogers, TSM (Trans-ports Société Mutuelle) est aujourd’hui une

société d’assurance suisse aussi solide finan-cièrement que reconnue. Elle est active dans différentes branches telles que le transport, les risques spéciaux, les cautionnements et la casco (véhicules de course et de collection) et l’assis-tance de personnes. Elle offre des solutions sur mesure avec des produits essentiellement desti-nés à des entreprises locales et internationales.Exerçant son activité sous le contrôle de la FINMA, TSM Compagnie d’Assurances, Société coopérative a son siège à La Chaux-de-Fonds. Elle a également des agences à Zurich, Lausanne et Genève. Elle emploie aujourd’hui près de 67 collaborateurs.

Contact presseSandrine Arezki-BilatDirectrice Communication et MarketingTSM Compagnie d’AssurancesTél. 032 911 12 35sandrine.arezki@tsm.ch

Marielle MorerodRelations pressePanemax SàrlTél. : 079 607 93 92mm@panemax.com

repères n° 228 - Décembre 2019

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TSM Compagnie d’Assurances nomme Martin Geser en tant que Directeur général

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