23
Forum des Chefs d’entreprise Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. Mardi 09 Aout 2016

Mardi 09 Aout 2016 - Forum...Lotfi Ramdani. Fondateur du site Lkeria.com(ELWATAN) ..... 9 «L’absence d’équipements touristiques favorise la hausse anarchique des loyers »...9

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Forum des Chefs d’entreprise

Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia,

Alger

Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56

[email protected]

www.fce.dz.

Mardi 09 Aout 2016

2

SOMMAIRE

A la un ........................................................................................................................................................ 3

Forum africain d’investissements et d’affaires .......................................................................... 3 Vers la conquête du continent noir(ELWATAN) ....................................................... 3

DE CRUCIAUX RENDEZ-VOUS LES GUETTENT EN SEPTEMBRE .......................................... 4 Les démineurs de la rentrée (L’Expression) ............................................................... 4

20ème Salon international ECOMONDO 2016 : .......................................................................... 7 Des hommes d’affaires algériens en déplacement vers l’Italie(Ouste Tribune) ......... 7

Locations durant la saison estivale ................................................................................................... 8 Les prix toujours inabordables(ELWATAN) ............................................................. 8

Lotfi Ramdani. Fondateur du site Lkeria.com(ELWATAN) ................................................... 9 «L’absence d’équipements touristiques favorise la hausse anarchique des loyers» ... 9

Sous- traitance de l’entreprise German de Constantine : Vers la consolidation de la

relance industrielle (Tribune des Lecteurs) ............................................................... 10 RETRAITE ANTICIPÉE ET LISTE DES MÉTIERS DE HAUTE PÉNIBILITÉ ......................................... 12

Que nous prépare l'Ugta?(L’Expression) .................................................................. 12

Réunion informelle de l'OPEP fin septembre à Alger (APS) ................................... 13

Plus de 177 000 employeurs bénéficient de l’annulation de majorations et pénalités

de retards (APS) ........................................................................................................ 14 L'entreprise publique des peintures se met à l'énergie solaire (APS) ....................... 15

Agences Immobilières : Echéance de mise en conformité le 20 septembre(APS) ... 16 Ahcène Graïria, PDG de l’ENTMV : .................................................................................................... 17

« Le reste des lignes attend l’aménagement des ports d’accostage »(Horizons) ...... 17

Banque/bourse/Assurance ...................................................................................... 18

Céréales: baisse de la facture d'importation au 1er semestre (APS) ......................... 18 Économie Algérienne ............................................................................................................................... 19

Le scepticisme de la Banque mondiale (Midi Libre) ................................................ 19 Assurance auto ............................................................................................................................................ 20

Les procédures de remboursement seront assouplies (Midi Libre) .......................... 20

Coopération /Partenariat ......................................................................................... 21

Abdeslam Chelghoum s’entretient avec l’ambassadeur chinois à Alger(Le Jeune

Indépendant) ............................................................................................................. 21

Veille ........................................................................................................................................................... 22

Algérie : selon un rapport de la BM, les réserves de change à 60 milliards de dollars

en 2018 (Maghreb Emergent) ................................................................................... 22

...................................................................................................................................................... 22

3

A la un

Forum africain d’investissements et d’affaires

Vers la conquête du continent noir(ELWATAN)

Bonne nouvelle pour la communauté économique locale : quatre Chambres de commerce et d’industrie (CCI) de l’est du pays ont été retenues par le ministère des Affaires étrangères pour prendre part au très attendu Forum africain d’investissements et d’affaires, prévu à Alger du 3 au 5 décembre 2016. Ainsi, outre la CACI pour le Centre, les chambres de commerce d’Oran et Mostaganem pour l’Ouest, la CCI Seybouse de Annaba, les Zibans de Biskra ainsi que les CC de Sétif et Bordj Bou Arréridj devraient représenter la région Est, lors de ce grand rendrez-vous économique continental. Dans cette perspective, des élus siégeant à l’assemblée de ces quatre institutions ont été conviés à une réunion d’information sur les préparatifs et les objectifs du Forum. Etaient également présents à cette réunion, qui s’est tenue récemment à siège du MAE, de hauts responsables de Sonatrach, Sonelgaz, Air Algérie, de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), de l’Agence nationale de développement de la PME (Andpme) et enfin du Conseil national économique et social (CNES). «Après l’Europe et certains pays arabes, nos autorités ont estimé qu’il était temps d’orienter et d’accentuer le regard sur les opportunités économiques qu’offrent les marchés africains. Pour ce faire, tout le monde à la CCI Seybouse, assemblée et administration, est mobilisé pour développer des stratégies de conquête et mettre au point une démarche globale et un plan d’action par secteurs/filières, qui seront en mesure de répondre aux besoins et de s’adapter au mieux aux réalités de ces marchés. Innombrables et variées, les potentialités des PME/PMI locales sont à même de faciliter à nos opérateurs l’accès à ce grand marché aux fins d’accentuer les échanges commerciaux mais aussi et surtout de promouvoir des partenariats industriels», soutient Mabrouk Zane, chef du département animation et coopération à la CCI Seybouse-Annaba. A ses yeux, la région est du pays regorge d’atouts incontestables notamment dans les secteurs agricole, artisanal et touristique. Aussi, le savoir-faire avéré dans les filières de l’agroalimentaire, la pétrochimie, l’électroménager, la sidérurgie, l’industrie ferroviaire, la mécanique ou encore les produits manufacturés plaident, selon lui, en faveur des entreprises publiques et privées de la région. Se positionner sur le marché africain et même s’y assurer une place de choix est à leur portée, se réjouit-il. En décidant de les impliquer, le gouvernement et le FCE, initiateurs du regroupement économique de décembre prochain, le premier du genre en termes d’envergure géographique, sont conscients du rôle majeur que peuvent jouer les CCI en tant que partenaires incontournables car susceptibles de favoriser les échanges entre les milieux d’affaires algériens et leurs semblables d’Afrique. Surtout que cet ensemble régional est, depuis ces dernières années, au cœur des convoitises des animateurs du business international. Partout dans le monde, on a fini par réaliser que le continent était, en effet, pourvoyeur de perspectives économiques fort prometteuses. D’autant que s’y concentrent des économies émergentes mais en rapide expansion, tirées par des taux de croissance en nette progression. Croissances annuelles à deux chiffres pour nombre d’entre elles, que ces économies doivent, en grande partie, au sursaut qualitatif et quantitatif dans le domaine de

4

l’entrepreneuriat ainsi qu’à l’ouverture continue sur le reste du monde, poursuit M. Zane. Ce Forum, appelé à rassembler des centaines d’hommes d’affaires entre nationaux et africains, le MAE, ses homologues du commerce et de l’industrie projettent d’en tirer grandement profit. En faire un socle pour l’édification d’une économie intégrée grâce au développement des échanges commerciaux algéro-africains, à la promotion de partenariats industriels et au renforcement de la circulation des biens et des capitaux au sein de ces vastes territoires, est l’objectif majeur que se sont assignés les initiateurs du Forum. Ce dernier, insiste pour sa part Khaled Haddad, directeur général de la CCI Seybouse, est «une opportunité inouïe à l’export qui s’offre à nos PME/PMI pour se positionner en Afrique, considérant l’intérêt réitéré, voire l’appétit manifeste de plus d’un pays du continent pour nombre de produits algériens et leurs besoins sans cesse grandissants exprimés en matière d’IDE».

DE CRUCIAUX RENDEZ-VOUS LES GUETTENT EN SEPTEMBRE

Les démineurs de la rentrée (L’Expression)

Sellal, Bedoui, Benghebrit, Hadjar, Sidi Saïd et Haddad sont les premiers responsables qui seront appelés à monter au front pour désamorcer les foyers de crise. Des dossiers brûlants sont en attente. Le mois de septembre sera une véritable corvée pour le gouvernement. Ce dernier doit agir en pompier pour anticiper une rentrée sociale qui s'annonce chaude et houleuse. Sellal, Bedoui, Benghebrit, Hadjar, Sidi Saïd sont les premiers responsables qui seront appelés à monter au front pour désamorcer les foyers de crise. La question de la retraite anticipée promet, à elle seule, d'embraser le front social et de paralyser tous les secteurs. Les déclarations faites par le Premier ministre Abdelmalek Sellal n'ont en aucun cas apaisé les esprits. Le maintien de la retraite anticipée pour les femmes et les métiers pénibles a jeté de l'huile sur le feu. Les syndicats autonomes jurent de déclarer la guerre aux pouvoirs publics à la rentrée sociale. Estimant qu'il s'agit d'un acquis social, les syndicats soutiennent qu'il n'est pas question de revenir sur ce droit. Ces derniers, qui sont au nombre de 16 associations, se concertent pour faire une démonstration de force prochainement en vue d'amener le gouvernement à renoncer à cette décision. La Centrale syndicale de l'Ugta devra faire face à cette situation en apportant des solutions. Sidi Saïd, dont l'organisation est en cours d'élaborer la liste des métiers pénibles, est vivement interpellé par l'ensemble des secteurs d'activité. A l'instar de ceux de l'énergie et des mines, les travailleurs de l'éducation, de la santé, les travaux publics, le transport et même des collectivités locales revendiquent leur droit à la retraite anticipée. Ce qui promet un véritable casse-tête à la Centrale syndicale qui risque de soulever le monde des travailleurs contre elle. Sachant qu'il s'agit d'un dossier très sensible, la Centrale syndicale compte ouvrir des consultations avec le patronat et les syndicats pour

5

parvenir à un consensus. Ce qui sera presqu'une mission impossible. En parallèle, le département de l'intérieur est également confronté à une mauvaise situation. Le dossier des gardes communaux est toujours en suspens. Des centaines de gardes communaux menacent d'investir la rue pour la énième fois si aucune réponse ne sera donnée à leur requête à la rentrée. Les employés, dans le cadre du filet social, comptent également reprendre les grèves cycliques en cas de non-satisfaction de leurs revendications. Le département de Hadjar sera également très sollicité. Devant un nombre important de bacheliers, le ministre de l'Enseignement supérieur devra mettre les bouchées doubles pour assurer de bonnes conditions à l'ensemble de la famille universitaire. L'année universitaire 2016-2017 connaît cette année une augmentation de 12% du nombre global des étudiants par rapport à l'année précédente. Le premier responsable du secteur a précisé qu'ils sont au nombre de1,6 million d'étudiants contre 1, 3 million de places pédagogiques, un manque difficile à combler même avec le retour au système de vacation. Donc les 3 000 places qui manquent constituent un véritable casse-tête chinois et pour les étudiants et pour la tutelle. Celle-ci doit trouver les moyens de pallier au manque de places au niveau des universités. Le département de l'Enseignement supérieur a indiqué que pas moins de 99 000 nouvelles places pédagogiques et plus de 55 000 lits devraient être réceptionnés lors de la prochaine rentrée universitaire, mais en vain. Le problème sera loin d'être réglé. Afin d'éviter d'éventuels tracas, M.Hadjar a lancé récemment un appel aux organisations estudiantines, les exhortant à «prendre part», voire «participer à réussir la prochaine rentrée universitaire». L'éducation ne sera pas ménagée non plus. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, est vivement attendue sur les réformes du bac et du système éducatif. Les islamistes, qui veulent à tout prix saboter les efforts de la ministre, menacent de revenir à la charge. Ces derniers comptent lui déclarer la guerre. Le Syndicat national autonome de des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) promet de revenir à la charge pour ses revendications. Sur le plan économique, le Forum des chefs d'entreprise (FCE) est également attendu à la rentrée pour booster la machine économique. Le patron des patrons, Ali Haddad, devra donc contribuer à minimiser les conséquences de la crise économique sur le quotidien des Algériens

Ce que prévoit le projet de loi sur les PME(APS)

Le projet de loi sur les PME, adopté récemment par un Conseil des ministres, introduit plusieurs nouveautés visant la réalisation du triptyque "Emergence-croissance-pérennisation" de ces entreprises, a indiqué à l'APS un haut responsable auprès du ministère de l'Industrie et des mines. Tout d'abord, le texte procède à une adaptation de la définition de la PME par l'actualisation des seuils des chiffres d'affaires et des totaux des bilans par catégorie de PME, en rapport avec l'évolution de la réalité économique dont la valeur du dinar, l'inflation et d'autres paramètres, explique le Directeur général de la PME auprès de ce ministère, Abdelghani Mebarek. Le projet de loi élargit aussi le champ d'application de la définition de cette catégorie d'entreprises pour permettre aux PME, dont le capital social est détenu à hauteur de 49% par une ou plusieurs sociétés de capital-investissement et qui respectent les autres critères de définition d'une PME, de bénéficier des dispositions de cette future loi

6

C'est pour permettre également aux PME cotées en bourse d'intégrer le champ d'application de cette loi, et aux PME en phase de création d'émarger aux programmes et mesures de soutien prévus par ce futur texte législatif. Concernant les mesures de refonte institutionnelle, le même responsable avance qu'une meilleure cohérence d'ensemble du dispositif institutionnel exige une adaptation organisationnelle qui repose sur un renforcement de la capacité d'intervention des instruments d'appui et la définition des moyens à mobiliser pour y parvenir. Dans ce sens, le texte érige l'Agence nationale de développement et de modernisation des PME (Andpme) en un instrument de l'Etat en matière de mise en œuvre de la politique de développement de la PME et la renforce pour la réalisation de ses missions. Ainsi, concernant les structures d'appui au niveau local et les démembrements de l'Andpme, le projet de loi propose que les centres de facilitation et les pépinières d'entreprises soient rattachés à cette agence pour être érigés en "Centres d'Appui et de Conseil aux PME " et constitueront, de ce fait, les démembrements de l'agence au niveau local. Une telle organisation, selon M. Mebarek, favorisera les synergies nécessaires avec les délégations prévues de l'ANDI et une complémentarité avec les autres structures d'appui à la création d'entreprise et de start-up (Ansej, Anvredet...). De surcroît, l'Andpme sera renforcée par deux nouveaux départements: le premier est celui de "Système de veille et d'information sur les PME" (fonctionnant comme un observatoire de la PME), tandis que le second sera dédié à la "Promotion de la sous-traitance". A travers cette seconde structure, il s'agira de confier à l'Andpme la mission de mise en oeuvre de la politique de l'Etat en matière de promotion de la sous-traitance, lui permettant d'agir en coordination avec les bourses de sous-traitance qui continueront, en tant que structures associatives, à promouvoir l'implication et l'engagement des entreprises dans ce domaine. Un Fonds d'amorçage pour les start-up L'autre nouveauté du texte est la mise en place de Fonds d'amorçage pour encourager la création de start-up innovantes. Par ailleurs, pour un appui mieux adapté aux besoins des PME, il s'agira de les accompagner notamment dans les domaines de la création, de l'amélioration de leur compétitivité ainsi que de leur pérennisation en cas de difficultés. Le texte encourage aussi l'émergence d'associations et/ou de groupements, visant l'amélioration de la compétitivité des filières d'activités, notamment en matière de sous-traitance, à travers la collaboration des différents acteurs d'une chaine des valeurs. Ceci s'apparente à la notion des clusters que le ministère de l'Industrie et des mines est en train de développer, et qui permet à la fois le développement des filières et l'amélioration de l'attractivité des territoires, explicite M. Mebarek. Il est proposé également un soutien modulé aux PME, notamment dans les filières prioritaires, ainsi qu'un appui aux investissements de ces mêmes entreprises dans les domaines de la recherche, de l'innovation et de la sous-traitance. En fait, souligne le même responsable, ce texte est "une vision nouvelle qui appelle la mise en place d'instruments d'appui de deuxième génération, devant permettre d'améliorer la contribution des PME à la diversification de l'économie". Cette nouvelle vision stratégique, poursuit-il, "est voulue comme un contrat nouveau entre l'Etat et la PME, qui répond aux attentes de cette catégorie d'entreprises et prend en charge les lacunes diagnostiquées".

7

20ème Salon international ECOMONDO 2016 :

Des hommes d’affaires algériens en déplacement vers

l’Italie(Ouste Tribune)

Une importante délégation d’hommes d’affaires algériens va effectuer un déplacement en Italie pour prendre part au 20ème Salon international du Recyclage des Matières et d’ةnergie et du Développement Durable «Ecomondo 2016», prévu du 08 au 11 novembre 2016. Ce déplacement ayant pour objectif d’échanger les idées, les expériences ainsi que les idées sur le recyclage industriel, sera organisé par la Chambre algérienne de Commerce et d’Industrie. «A l’occasion de la tenue du 20ème Salon International du Recyclage des Matières et d’Energie et du Développement Durable «Ecomondo 2016» prévu du 08 au 11 Novembre 2016 à Rimini en Italie, la Chambre algérienne de Commerce et d’Industrie, organise le déplacement d’une délégation d’hommes d’affaires algériens pour prendre part aux travaux de cet évènement» a affirmé la CACI dans un communiqué. Des rencontres d’affaires B2B entre des hommes d’affaires algériens et ceux de la zone Euro-Méditerranéenne seront au menu de ce déplacement. «Dans ce cadre, des visites et des rencontres d’affaires B2B seront organisées entre les hommes d’affaires algériens et leurs homologues de la zone Euro-Méditerranéenne qui portent de l’intérêt aux: Déchets et Matières: collecte, traitement, transport et recyclage de toutes sortes de déchets et énergie, récupération des sites pollués, Eau: relevage, transport, stockage, traitement, recyclage et récupération des eaux usées; ةnergie et ةnergies renouvelables; Chimie Verte; .puration de l’AirةLa CACI a affirmé qu’à cette occasion, des mesures de facilitation seront accordées aux entreprises algériennes concernant l’hébergement et les services d’interprétariat, entre autres. «Il convient de noter que des mesures de facilitation seront accordées aux entreprises algériennes retenues et concerneront: la prise en charge de l’hébergement (03 nuitées), les services d’interprétariat pour les réunions B2B, le transport local ainsi que l’accès au Salon». Il est à signaler qu’avant le déplacement vers l’Italie, la CACI organise en collaboration avec l’Agence Nationale des Déchets, la SAFEX et avec le soutien du Bureau d’Alger de la GIZ, le Salon International de la Récupération et de la Valorisation des Déchets Industriels «REVADE» et qui est dédié à la collecte, au tri, au transport, au traitement, à la valorisation et au recyclage des déchets industriels. Le salon REVADE se tiendra du 05 au 08 octobre 2016 au Palais des Expositions des Pins Maritimes d’Alger.

8

Locations durant la saison estivale

Les prix toujours inabordables(ELWATAN) Les prix des loyers sont toujours excessifs. L’offre n’est pas toujours satisfaisante et les locataires sont parfois arnaqués par les propriétaires et les «smasria» (intermédiaires) qui activent même ces mois d’été. «J’ai dû faire intervenir des amis de la famille pour me trouver un studio à Tipasa, qui est en réalité une seule chambre-cuisine un peu spacieuse pour 10 000 DA la nuit. Le propriétaire, qui a retapé une immense carcasse, a loué tous les étages. Il a même aménagé ses garages pour recevoir les familles», raconte Salem, cadre d’une entreprise privée et résidant à Ouled Yaïch (Blida). Après une quinzaine de jours, le jeune trentenaire a eu droit à une énorme surprise : «Le propriétaire n’avait pas payé les factures de consommation. J’étais obligé, avec mon voisin de palier, de payer de ma poche et me faire rembourser à la fin du séjour par notre hôtelier occasionnel.» Les prix des loyers de courte durée, comme les appellent les professionnels, sont «stables» mais restent toujours «inabordables». «Les loyers varient entre 5 et 15 000 DA la journée. Les prix sont restés stables en comparaison avec l’année dernière», estime Menaceri Noureddine, chargé de l’administration à la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI) et lui-même agent à Constantine. A quoi est due cette situation ? A la règle de l’offre et de la demande. Mais aussi à l’impréparation de l’estivant algérien. «Je fais remarquer que l’Algérien prépare ses vacances ‘‘au jour le jour’’. Généralement, il préfère préparer son congé la veille. Il y a exceptionnellement des régions où la fidélité à certains clients existe, comme c’est le cas à l’Est, à Jijel, Béjaïa ou Collo», précise M. Menaceri. Les «smasria» qui activent beaucoup en ces jours de l’année bousculent les agents immobiliers, qui eux préfèrent garder leur barème de 10% de bénéficie. «Il y a une pratique qui s’est mise en place à Jijel, Aïn Témouchent, par exemple, où le semsar loue lui-même un lieu pour les mois de juillet et août et sous-loue le bien en augmentant le bail à presque le double», signale l’agent immobilier. Location ordinaire, le «creux» Qu’en est-il de la location ordinaire durant la période estivale ? Il y a, selon certains échos, une «légère» baisse des loyers due aux réticences des clients et à une certaine abondance de l’offre provoquée par les programmes publics livrés ces derniers mois. «La location concerne principalement les étudiants en fin de cursus universitaire et les nouveaux mariés. Il s’avère que ces catégories n’ont pas un budget conséquent pour louer. C’est connu, il y a toujours eu une période creuse au niveau des agences durant les mois de l’été. Mais il y a toujours eu une flambée des loyers. L’offre reste moins importante que la demande quoi qu’on dise. D’ailleurs, dans certaines situations, les propriétaires revoient à la hausse leur prix quand ils remarquent qu’il y a une forte demande sur leur bien», constate M. Menaceri. Les prix varient actuellement entre 25 et 30 000 DA pour les F3 voire même les F2. «A la nouvelle ville de Constantine, il arrive que l’on trouve des appartements à un prix moindre. Mais la tendance est toujours à la hausse, que ce soit à l’Est, dans des villes comme Sétif, Annaba, Constantine, mais aussi au Centre. J’ai constaté cependant un relative baisse à Blida pour des facteurs qu’il m’est impossible de cerner», poursuit-il. Le ministère de l’Habitat n’intervient pas sur les loyers

9

Quelles sont les perspectives du marché locatif pour les prochains mois ? «A ce rythme, les prix ne feront qu’augmenter», tranche Menaceri Noureddine, chargé de l’administration à la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI). Des propositions ont été soumises par la FNAI à la tutelle, le ministère de l’Habitat pour maîtriser les prix. Il s’agit de favoriser le crédit immobilier par des banques pour rassurer les propriétaires. «Les gens redoutent l’utilisation du chèque. Ils ne consentent jamais à passer par les banques, pensant éviter la traçabilité. Pourtant, les gens ignorent que la loi n’impose aucune taxe à un propriétaire qui loue un F3 de 80 m2 à usage d’habitation. Au-delà de cette superficie, une taxe de 7% est imposée au propriétaire. Une taxe de 15% est également exigée de celui qui loue tout bien à usage commercial», précise le membre de la Fnai. La prise en compte du système du «garant» est aussi proposée par la fédération. Avant la signature du bail d’habitation, les propriétaires exigent la caution d’un tiers pour la location d’un logement. Aucun écho à ce jour des responsables de l’Habitat. Statistiques locations estivales 2014 Annaba : Entre 4500 DA/nuit (pour un F2) jusqu’à 7500 DA/nuit pour un bungalow au bord de la mer. Oran : Entre 3000 et 6000 DA (Aïn Turck) la nuit. Béjaïa : A partir de 4500 DA/nuit pour un F2 pour atteindre 7500 da la nuitée pour la plus chère location (F4). 2016 Annaba : la location la moins chère est à 6500 DA/nuit jusqu’à 10 000-12 000 DA/nuit Oran : de 3500 DA/nuit à Marsat El Hadjadj pour atteindre 9000 à 10 000 DA/nuit à Bir El Djir ou Aïn Turck. Béjaïa : de 7000 à 17 000 da pour un F3 à Beni Ksila. La plupart des locations tournent autour de 9000 DA. (Source : Lkeria.com selon insertions)

Lotfi Ramdani. Fondateur du site Lkeria.com(ELWATAN)

«L’absence d’équipements touristiques favorise la hausse anarchique des loyers»

Les prix de la location sont chers durant l’été. Comment expliquez-vous cette situation ? La hausse des prix de la location courte durée pendant la saison estivale est un phénomène connu partout dans le monde ; on le voit à Paris, New York ou à Rome. Cependant, si le niveau annuel des augmentations de ce type de loyers demeure minime et admissible dans les autres pays, en Algérie il atteint des niveaux spectaculaires. Ainsi, les locations estivales ont connu une augmentation de 60% en moyenne dans les villes côtières en 2 ans seulement. La location près du complexe Eden Palace à Aïn Turck (Oran) est passée de 6000 DA la nuitée en 2014 à 10 000 DA en 2016. Même constat pour la wilaya de Béjaïa, très prisée pour ses plages, où les prix de la location en 2014 commençaient à partir de 4500 DA la nuit, et qui ont atteint les

10

7000 DA la nuitée cette année pour la location la moins chère, soit une augmentation de plus de 55%. On constate que cette année les prix de la location dans vos villes côtières rivalisent avec ceux pratiqués dans les capitales européennes. La nuitée à Rome est à partir de 8000 DA, 6500 DA à Paris et 7000 DA à Barcelone. L’absence d’équipements touristiques spécifiques à cette période de l’année, surtout dans les régions du littoral et en zones montagneuses, est l’un des facteurs de la hausse des loyers. Comment l’expliquez-vous ? Effectivement, l’absence d’équipements touristiques favorise la hausse anarchique des loyers. Vu le nombre limité des structures d’accueil, surtout les hôtels et les complexes touristiques au niveau des 14 wilayas côtières, ce sont les particuliers qui répondent à la forte demande sur ces régions pendant la saison estivale et ce sont eux qui fixent les prix. L’augmentation de la demande sur nos plages est favorisée ces dernières années par les événements qui ont secoué certaines destinations étrangères qui étaient prisées par les Algériens, ce qui a participé à doper la demande interne. D’autres facteurs ont contribué à l’augmentation des prix des locations, surtout la forte dévaluation qu’a enregistrée la monnaie nationale notamment par rapport à l’euro. Une grande partie des habitations privées proposées à la location dans les zones côtières est destinée aux émigrés, ce qui explique pourquoi les prix sont affichés en euro dans les annonces immobilières. Aussi, et même si les propriétaires maintiennent les mêmes prix en euro de l’année passée, la dévaluation du dinar fait augmenter automatiquement le prix affiché en monnaie nationale. Ainsi, on constate que la règle de l’offre et la demande reste maîtresse sur ce segment du marché immobilier qui est dominé par les particuliers, loin de toute régulation par l’Etat. Donc, le faible rythme de réalisation des infrastructures touristiques, conjugué à la hausse de la demande, conduira inéluctablement à la hausse des prix des locations estivales. Toutefois, le problème de la régulation des locations en Algérie est général. Ce segment de l’économie algérienne n’est pas encadré. L’Etat doit baliser ce domaine afin de le rendre accessible à plus de monde, en interdisant par exemple l’avance annuelle des loyers pour les logements destinés à l’habitation, une pratique très répandue depuis la décennie noire. Des propositions ont été faites par Lkeria.com pour «une sortie de la crise du logement en 2017». Vous avez préconisé des solutions pour dynamiser le marché locatif. Y a-t-il eu un écho ? On n’a pas encore reçu de retour. Nous avons l’impression que nos propositions font peur à tout le monde. Mais nous ne baisserons pas les bras. C’est pour cette raison que nous comptons détailler chaque proposition à part, en commençant par les plus simples à mettre en œuvre. Il est inéluctable de participer au changement des mentalités et notre société doit s’adapter aux standards internationaux. La première proposition que nous avons faite et pour laquelle nous militons pour sa mise en œuvre est l’interdiction de l’avance annuelle des loyers. Nous pensons que si le code civil est amendé dans ce sens, d’ici la fin de l’année, les autres propositions pourront suivre en 2017, bien sûr avec l’aide et l’appui de nos élus au Parlement et du gouvernement.

Sous- traitance de l’entreprise German de Constantine : Vers la

consolidation de la relance industrielle (Tribune des Lecteurs)

11

Le développement du savoir-faire en matière de sous-traitance et la diversification des produits constituent la base de la relance industrielle de l’entreprise publique de gerbage et manutention (GERMAN), implantée à la zone industrielle Ain Smara dans la wilaya de Constantine, affirme à l’APS son président directeur général (PDG), Mohamed-Mounir Zerragui. Ayant bénéficié d’un plan d’investissement et de modernisation de douze (12) millions d’euros, cette entreprise étatique s’emploie à assurer une “relance industrielle efficace et durable” de ses activités à travers la soustraitance, mais également par la mise sur la marché d’une nouvelle gamme de produits, a précisé le même responsable, soulignant que GERMAN s’est fixée un délai de “deux ans” pour devenir “leader” dans le domaine de la sous-traitance. L’investissement a été destiné essentiellement à l’amélioration des capacités de la production en sous-traitance notamment à travers l’acquisition “des équipements technologiques de pointe”, a encore précisé M. Zerragui, mettant l’accent sur l’impact de cette “démarche gouvernementale” dans la relance de l’entreprise GERMAN, spécialisée dans la production de chariots élévateurs et la production en sous-traitance de pièces complexes à haute valeur technologique. Créée en 1997, cette entreprise publique qui emploie actuellement 720 travailleurs dont 421 employés permanents et qui a déjà fait ses preuves en matière de production de matériels de gerbages (chariots élévateurs de différents calibres), est aujourd’hui “sollicitée” par de grandes entreprises nationales pour l’usinage d’outils et de pièces mécaniques de pointe, a-ton encore noté. Dans ce contexte, le PDG de GERMAN a fait part d’un investissement de développement des capacités de l’unité industrielle notamment par l’intégration de pièces motrices pour un nombre annuel de 30.000 moteurs refroidis à eau. Le chariot élévateur de 20 tonnes, dernier né des produits German .Dans le cadre de la diversification de ses produits, German vient de lancer une toute nouvelle gamme de chariots élévateurs d’une capacité de 20 tonnes, alliant qualité et performance, a encore soutenu M. Zerragui. “Un premier quota de ces chariots a été livré au port de Skikda”, a-t-il annoncé, signalant que ce modèle de chariot de grand tonnage sera commercialisé dans les différents ports du pays. Le PDG de German a souligné que ce nouveau modèle de chariots élévateurs a été conçu pour répondre avec professionnalisme aux exigences spécifiques des clients et s’adapter à l’application et l’environnement des utilisateurs. Cette nouvelle gamme de chariots élévateurs marquant le redéploiement de GERMAN et consolidant ses pas vers une véritable relance industrielle, est dotée de différents outils de contrôle et de surveillances permettant un fonctionnement des plus sécurisés de ces engins, a encore souligné M. Zerragui. Depuis sa création, GERMAN produisait des chariots élévateurs d’une capacité ne dépassant pas les 10 tonnes, a révélé le même responsable, précisant que le développement de ce nouveau modèle de chariot de 20 tonnes constitue “une mutation de taille”. Avec un taux d’intégration de 70%, les chariots élévateurs produits par GERMAN recèlent des performances inexistantes dans les engins similaires importés, a encore souligné le PDG de cette entreprise publique qui a reconnu la “persistance d’un fossé de communication entre le fabricant (GERMAN) et le client”. Une “faille” que les services de cette entreprise nationale s’attèlent à “résoudre” à travers l’élaboration d’un plan de vulgarisation et de proximité, a-t-on encore notée. L’entreprise GERMAN qui projette sortir “d’ici à fin 2016” des chariots élévateurs de 15 tonnes, £uvre également à développer des chariots de haut emmagasinage, des gerbeurs et transpalettes électriques et chariots télescopiques, a annoncé le même responsable, faisant part de perspectives pour relooker et moderniser le design des chariots produits par ce complexe industriel. Mettant l’accent sur l’importance de la formation, M. Zerragui qui a rappelé que GERMAN maîtrisait déjà la production de

12

chariots automatisés et antidéflagrants (ADF), a affirmé que le défi aujourd’hui était aussi de gagner la bataille de la qualité et préserver l’image de marque de cette entreprise. Nouveau plan de charge pour consolider la stratégie de relance industrielle En plus de ses clients habituels dont les entreprises spécialisées dans l’industrie mécanique (l’Entreprise des tracteurs agricoles (ETRAG), et la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) entre autres), GERMAN vient de décrocher un plan de charge de “grosse facture” avec une des filiales de SONATRACH, spécialisée dans les travaux de forage et de puits, a fait savoir le même responsable. Des outils de forage d’une complexité extrême sont actuellement usinés à GERMAN s’appuyant sur un savoir-faire en la matière “bien avéré”, a-t-il souligné, rappelant que des outils mécaniques de pointe utilisés par l’Armée nationale populaire (ANP) sont également usinés dans cette entreprise. S’étendant sur une surface de 14,5 ha, GERMAN a bénéficié d’un programme d’extension de 6.000m2 destiné à recevoir les nouvelles machines d’usinage de pièces de moteurs, a annoncé le même responsable, précisant qu’une enveloppe financière de 256 millions de dinars a été dégagée pour la concrétisation de cet investissement devant conforter les pas de cette unité sur la voie de la relance industrielle.

RETRAITE ANTICIPÉE ET LISTE DES MÉTIERS DE HAUTE PÉNIBILITÉ

Que nous prépare l'Ugta?(L’Expression)

La Centrale syndicale a transmis récemment à 32 fédérations une correspondance dans laquelle elle leur a expressément demandé de présenter une fiche technique des métiers de haute pénibilité. Les travailleurs attendent impatiemment l'élaboration de la liste des métiers pénibles. Ce dossier relatif au départ à la retraite à 60 ans, a été pris à bras-le-corps par la Centrale syndicale. Ainsi, l'Ugta s'est sérieusement penchée sur ce dossier depuis le début du mois de juillet dernier. Dans le cadre de la réforme de la retraite, concernant notamment cet épineux dossier, la Centrale s'appuie sur la collaboration des ses fédérations. En effet, «l'Ugta a transmis récemment à toutes ses fédérations, au nombre de 32, une correspondance dans laquelle elle leur a expressément demandé de présenter une fiche technique des métiers de haute pénibilité», a indiqué hier, à

13

L'Expression, une source proche de la direction de l'Ugta. «Ladite liste concerne tous les postes jugés très pénibles afin de permettre à ces travailleurs de bénéficier d'une retraite anticipée», est-il relevé. «La fin du mois en cours est le dernier délai fixé pour les fédérations en vue de remettre leur rapport portant la liste de métiers détaillée et exhaustive», a précisé la même source. Parallèlement, «une commission composée au total de 35 membres, dont les secrétaires généraux des fédérations et des experts en la matière, en l'occurrence des responsables des ressources humaines, médecins du travail, spécialistes des questions d'hygiène en milieu professionnel, s'attellent à préciser les critères de pénibilité qui seront soumis dans un rapport au gouvernement», a souligné notre source. La contribution de l'Ugta à ficeler ce dossier de la retraite légale à 60 ans, constitue une opportunité pour ses responsables en vue d'instituer une nouvelle nomenclature de haute pénibilité, qui n'existe pas encore dans la législation du travail algérienne. Par ailleurs, au niveau de la Centrale syndicale, «on souhaite que le patronat fasse le même travail pour aboutir à une liste consensuelle ou mutuellement acceptable», a-t-on ajouté. Les métiers pénibles sont une réalité et ont des répercussions destructrices à long terme sur le bien-être physique et psychologique des travailleurs concernés. Les causes sont complexes et souvent liées à une multitude de facteurs. La définition du taux de pénibilité de chaque métier permettra de mettre en place un système de points, qui déterminera le taux d'abattement des années de travail pour chaque métier. Dans ce sens, l'Ugta souhaite comparer les résultats obtenus à d'autres travaux menés par des organismes d'analyse spécialisés. Il sera également question d'avoir une idée claire sur les différentes pénibilités et leurs répercussions sur la santé des travailleurs. Les heures supplémentaires, l'exposition à des maladies et les conditions climatiques (température), sont entre autres critères sur lesquels se focalisera la Centrale syndicale. Toutefois, les travailleurs exerçant des métiers dangereux continueront, eux, à bénéficier de la retraite sans condition d'âge à l'exemple des travailleurs des mines, ceux des chemins de fer, des hauts-fourneaux et des forages pétroliers. Pour rappel, le maintien de la retraite sans limite d'âge était devenu un risque pour l'équilibre financier de la Caisse nationale de retraite (CNR). Pour le gouvernement, l'ordonnance 97-13 du 31 mai 1997 instituant le départ à la retraite sans limite d'âge n'est pas un acquis permanent mais un acquis conjoncturel imposé par le FMI dans le cadre du plan de restructuration industrielle.

Réunion informelle de l'OPEP fin septembre à Alger (APS) Les 14 pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) tiendront une réunion informelle en marge du forum énergétique prévu fin septembre à Alger, a annoncé lundi le président de l'OPEP, Mohammed Bin Saleh Al-Sada. "Une réunion informelle des pays membres de l'OPEP est prévue en marge du 15ème Forum international de l'énergie prévu du 26 au 28 septembre en Algérie", a-t-il précisé dans un communiqué dont l'annonce a fait remonter lundi les prix pétroliers à près de 45 dollars pour le Brent. L'OPEP se préoccupe du "rétablissement de la stabilité et de l'ordre dans le marché pétrolier", souligne M. Al-Sada. Le ministre qatari a réaffirmé l'optimisme de l'OPEP concernant un prochain rééquilibrage de l'offre et la demande, malgré la récente rechute des cours du brut. "Nous tablons sur une hausse de la demande de pétrole aux 3e et 4e trimestres", grâce à un rebond économique dans les "principaux pays consommateurs", relève-t-il.

14

"La baisse des cours du pétrole observée récemment et la volatilité actuelle des marchés n'est que temporaire", souligne le communiqué, évoquant des facteurs conjoncturels comme l'annonce du Brexit et des surplus de stocks. "Les prévisions de hausse de demande de brut aux 3e et 4e trimestres couplée à une baisse des disponibilités amènent les analystes à conclure que la baisse des marchés n'est que momentanée et que les prix du pétrole progresseront durant la dernière partie de 2016", estime l'OPEP. Les ministres de l'OPEP, qui pompe environ un tiers du brut mondial, ne s'étaient pas fixé de plafond de production lors de leur réunion à Vienne le 2 juin, jugeant leur production "raisonnable" et validée par la progression tendancielle des prix après un plus bas atteint en janvier. Le 17 avril dernier, une réunion des pays producteurs de pétrole membres et non membres de l'OPEP s'est achevée sans qu'aucun accord ne soit conclu. A l'issue de six heures de tractations, les pays concernés avaient besoin de "plus de temps", avait alors déclaré de M. Al-Sada. Les participants à cette réunion devaient discuter autour de la possibilité du gel de leur production pétrolière à son niveau de janvier 2016 afin de soutenir les prix, dans un marché où l'offre est surabondante. Mais des divergences entre l'Iran et l'Arabie saoudite, les deux grands rivaux du Moyen-Orient, avaient éclaté avant même le début des discussions, entraînant une décision de boycott de Téhéran. Un accord, négocié en février dernier par l'Arabie, la Russie, le Qatar et le Venezuela, vise à geler la production de brut aux niveaux de janvier 2016 afin d'enrayer la

surabondance de l'offre, jusqu'à ce que la demande reprenne au 3e trimestre de 2016.

Plus de 177 000 employeurs bénéficient de l’annulation de

majorations et pénalités de retards (APS) Pas moins de 177 000 employeurs ont bénéficié de l'annulation des majorations et pénalités de retard, suite au versement de leurs cotisations principales auprès de la Caisse nationale des Assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), a indiqué lundi à Guelma, le directeur général de la Caisse, Tidjani Hacène Heddam. "Jusqu’au mois de juillet dernier, 177 000 employeurs ont bénéficié de l'annulation des majorations et pénalités de retard, dans le cadre de l'application des mesures introduites dans la loi de finances complémentaire (LFC 2015) s'agissant de la sécurité sociale" a précisé M.Heddam, lors d’un point de presse tenu au campus Souidani Boudjemaâ de l'université du 8 Mai 45 soulignant que le chiffre représente ‘‘50 % de l’ensemble des employeurs recensés à travers le pays". Le DG de la Cnas, rappelant que ces dispositions sont encore applicables jusqu’à la fin de l’année en cours, a qualifié de ‘‘très positifs’’ les résultats obtenus. Dans les détails, M. Heddam a ajouté que plus de 147 000 employeurs sont ‘‘à jour’’ avec leurs cotisations auprès de la Cnas et se sont acquittés de leurs dettes cumulées au fil des années, précisant que ses services ont accordés des opérations de rééchelonnement à 18 000 employeurs. M. Heddam, évoquant les résultats probants de l'application des mesures introduites dans le cadre du LFC 2015 a encore souligné que plus de 16 500 qui activaient de façon informelle et sans couverture sociale ont régularisé leur situation à travers leur affiliation volontaire au régime des salariés Il a également indiqué que les recouvrements des cotisations au niveau des services de la Cnas ont connu au premier semestre de l’année en cours 10 % d’augmentation

15

par rapport à la même période en 2015, alors que pour la même période entre 2013 et 2014, l’augmentation des cotisations avait atteint 7%. Le DG de la Cnas a assisté à une partie du programme de la campagne d'information sur la sécurité sociale au profit des étudiants, tenue au campus Soudani Boudjemaâ et qui devra s’étaler jusqu’au9 août courant avant de présider une cérémonie de remise des cartes Chifa pour les nouveaux étudiants. Le responsable a mis l’accent sur l’importance de poursuivre l’opération de modernisation de la Cnas, la consolidation des acquis ainsi que l’amélioration de la qualité des services, avant de procéder à l’inauguration d’un centre médical à l’annexe de la Cnas, à proximité de la gare routière des frères Mebarki.

L'entreprise publique des peintures se met à l'énergie solaire

(APS)

L'unité de production de Lakhdaria (Bouira) de l'Entreprise nationale des peintures (ENAP) s'est dotée de quarante (40) lampadaires fonctionnant à l'énergie solaire pour assurer son éclairage extérieur, a indiqué à l'APS un responsable auprès du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER). L'installation de ces lampadaires solaires a été réalisée par l'unité Etudes et réalisations en énergies renouvelables (filiale de CDER) avec un équipement composé de luminaires, d'un module photovoltaïque et d'une batterie de stockage pour une durée pouvant atteindre trois (3) jours de fonctionnement. Les lampadaires installés, qui constituent une solution d'éclairage extérieur propre et autonome et ne nécessitant aucun raccordement au réseau électrique, permettent à l'ENAP d'optimiser progressivement sa consommation énergétique et de préserver l'environnement, souligne la même source. De tels projets entrent dans le cadre de la mise en œuvre du programme du gouvernement visant à promouvoir l'économie, la maîtrise et l'efficacité énergétique et à développer l'utilisation des énergies renouvelables dans les différents secteurs comme l'industrie, le transport, l'habitat et l'agriculture. Pour rappel, l'Algérie s'est engagée dans un Programme national de l'efficacité énergétique (PNEE) pour la période 2016-2030 qui prévoit une diversité d'actions et de projets devant favoriser l'émergence, à terme, d'un marché durable de l'efficacité énergétique dans le pays. Le programme, d'un montant de 900 milliards DA dont 54% assurés par l'Etat, prévoit notamment l'isolation thermique de 100.000 logements par an, la diffusion de 10 millions de lampes à basse consommation et la conversion en GPL (gaz de pétrole liquéfié) de 1,3 million de véhicules particuliers et de plus de 20.000 autobus à l'horizon 2030. Ce programme prévoit aussi une production, d'ici à 2030, de 22.000 MW d'électricité de source renouvelable, notamment solaire et éolienne, destinée au marché intérieur, en plus de 10.000 MW supplémentaires à exporter. Les projets du PNEE permettraient a l'Algérie d'économiser 93 millions TEP (tonnes équivalents pétrole), d'éviter l'émission de 200 millions TEP de CO2 et de créer près de 180.000 postes d'emploi d'ici 2030.

16

Les pouvoirs publics se sont fixés l'objectif de réaliser, grâce à la mise en œuvre de ce programme, un gain financier de 42 milliards de dollars à l'horizon 2030 avec une réduction de 9% de la consommation d'énergie. Lors d'un Conseil des ministres tenu en février dernier, il avait été décidé de placer le PNEE au rang de "priorité nationale".

Agences Immobilières : Echéance de mise en conformité le 20

septembre(APS)

Tout comme pour les habitations inachevées, l’épée de Damoclès est suspendue également au-dessus de la tête d’un grand nombre d’agences immobilières. Quelque 1.000 d’entre elles sont en effet appelées à se mettre en conformité avant le 20 septembre prochain, afin d’obtenir l’agrément d’exercice de leur activité. A défaut, leurs propriétaires seront contraints de baisser rideau et trouver une autre occupation. «Ce sont des agences qui ont eu des avis favorables pour exercer à titre provisoire. Mais c’est un provisoire qui dure, pour certaines d’entre elles qui n’ont pas jugé utile de régulariser leur situation. Une régularisation qui devait se faire depuis trois ans déjà», précise le président de la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI). Joint hier par téléphone, Abdelhakim Aouidet nous explique que «les concernés, qui étaient en sursis, doivent se présenter au niveau du ministère de l’Habitat, de l’Urbanise et de la Ville, pour compléter leur dossier, s’acquitter du cautionnement et de contracter une police d’assurance». En un mot, se soumettre à la loi régissant la profession, du fait qu’ils exercent cette activité en dehors du cadre légal imposés par la réglementation en vigueur. Dans le cas contraire, l’autorisation provisoire qu’ils ont obtenue sera caduque. «Ce n’est qu’après cette étape qu’on pourrait ensuite s’attaquer à la lutte contre l’informel, car n’oubliez pas que plus de 80% des transactions se font en dehors du cadre légal», a-t-il indiqué, en regrettant la prolifération des spéculateurs et autres intermédiaires qui ont contribué à semer «l’anarchie» dans le marché de l’immobilier en Algérie. «Malheureusement, c’est bel et bien cette catégorie de personnes qui dominent le marché de l’immobilier en matière des transactions d’achat, de vente et de location. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la hausse faramineuse des biens immobiliers, que ce soit pour l’achat ou la location. Des coûts inimaginables, qu’on ne retrouve pas même dans les pays les plus développés», a constaté le président de la FNAI, qui impute également cette folie de prix à une grosse inflation enregistrée dans le secteur. Pour Aouidet, si l’on se réfère aux normes appliquées au niveau international, 20% du prix de l’immobilier dans notre pays sont «injustifiés» et ne reflètent nullement la valeur réelle du m2 d’un bien immobilier. D’où la nécessité, selon lui, de reprendre le contrôle sur le marché et d’organiser les transactions, en conformité avec les dispositions de la loi, et juguler, un tant soi peu, la spéculation. «Les pouvoirs publics sont appelés à prendre une série de mesures pour organiser ce marché qui échappe à la régulation. Nous avons donné aux autorités concernées des moyens et des solutions concrètes pour qu’elles puissent établir la traçabilité des transactions et la déclaration réelle de la valeur du bien. Nous avons proposé, par exemple, le recours au chèque ou bien à une caisse de dépôt, pour la sécurisation des transactions financières, mais aussi d’augmenter la valeur des taxes pour les propriétaires d’appartements fermés et inutilisés, et de réduire les taxes pour les personnes qui offrent leur logements à la location.

17

Ceci devra sans doute mener les gens à exploiter leurs logements inhabités et, par la même occasion, augmenter l’offre sur le marché et participer à la régulation des prix du m2», a-t-il souligné, assurant que les particuliers seront obligés, ainsi, de passer par les agences immobilières, en contrepartie d’une rémunération symbolique, uniquement pour des raisons de sécurité et de régulation du marché, chose qui permettra, a-t-il poursuivi, d’établir des statistiques et des études afin de mieux asseoir un vrai marché de l’immobilier dans notre pays. Le décret 09/18 du 20 janvier 2009 relatif à l’exercice de la profession des agences immobilières, complété et modifié en juillet 2011, exige un agrément pour exercer ce métier. Avant cette date, les agents immobiliers justifiaient leur activité par un registre du commerce. En outre, le décret exécutif de 2009 exigeait un niveau universitaire (licence) et trois ans d’expérience dans le domaine, des mesures qualifiées de «pénalisantes» par les professionnels. Désormais, après la modification de ce décret en 2011, les agents immobiliers doivent posséder, soit une licence (droit, finance, économie, commerce… ), soit avoir cinq ans d’expérience ou recruter des licenciés pour se mettre en conformité avec la loi.

Ahcène Graïria, PDG de l’ENTMV :

« Le reste des lignes attend l’aménagement des ports d’accostage »(Horizons)

Il était à la gare maritime d’Alger depuis les premières heures de la matinée pour veiller au bon déroulement de l’embarquement des passagers sur les lignes urbaines. Dans cet entretien, Ahcène Grairia fait un point de situation. Après Alger-La Madrague, l’ENTMV vient d’ouvrir une nouvelle ligne maritime vers Jijel. Quel est votre constat ? Les choses se déroulent bien. Le bateau fait une desserte quotidienne à 8h à partir de Jijel et d’Alger. Les conditions d’accueil des passagers sont convenables grâce à la réalisation d’une gare maritime, chose que nous n’avions pas l’année passée. Il est préférable de réserver la veille pour s’assurer une place à bord du bateau. En dehors de l’incivisme des gens qui se précipitent pour monter et pour descendre, qui mettent leurs bagages ou leurs enfants sur un siège passager, tout se passe bien. Chaque bateau a une capacité de 206 passagers quotidiennement. Les deux bateaux, tout comme l’équipage, appartiennent à l’entreprise nationale. La traversée Alger-La Madrague a été reconduite cette année avec une extension vers Cherchell. Oui, effectivement. La ligne a été reconduite pour la troisième année consécutive. Au début, nous avions des problèmes d’accostage au port de Cherchell qui ont été progressivement réglés. C’est une ligne offrant le loisir et la détente aux passagers à travers une traversée du littoral du centre du pays. Où en sont les projets de lancement des lignes maritimes vers l’est d’Alger ?

18

Il devait y avoir une ligne sur Aïn Taya qui s’étendra jusqu’à Boumerdès, une autre vers Ténès, une autre vers les Sablettes mais elles ne sont pas concrétisées en raison du non-aménagement des lieux d’accostage sur les ports concernés. L’entreprise est prête à répondre à la demande exprimée pour peu que les autres institutions fassent leur travail et assument leurs responsabilités. Ici, au port d’Alger, nous n’avons obtenu qu’une seule place, ce qui nous pénalise énormément. Au lieu de faire deux départs en même temps, nous sommes obligés de procéder l’un après l’autre. Y a-t-il d’autres projets en cours ? Il y a la ligne maritime Alger-Aïn Turk qui est en projet. C’est une traversée de 20 minutes. Elle est encore au stade d’étude. Et la ligne Mosta-Valence ? Oui, il y a déjà deux voyages par semaine avec une moyenne de 9.000 passagers. Cette ligne a drainé beaucoup de monde. Nous allons passer à quatre navettes dès septembre.

Banque/bourse/Assurance

Commerce Céréales: baisse de la facture d'importation au 1er semestre (APS)

La facture d'importations des céréales (blé, maïs et orge) a baissé de près de 18% durant le premier semestre de 2016 par rapport à la même période de l'année 2015, alors que les quantités importées ont enregistré une hausse de 8,7%, a appris l'APS auprès des Douanes. Ainsi, la facture d'importation des céréales a reculé à 1,56 milliard de dollars (md usd) durant le 1er semestre 2016, contre près de 1,9 md usd à la même période de 2015 (-17,76%), précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (CNIS). Par contre, les quantités importées ont augmenté en s'établissant à 7,53 millions de tonne (mt) contre 6,93 mt (+8,6%). Par catégorie de céréales, la facture d'importation de blé (blés tendre et dur) a reculé à 1,033 md usd contre 1,36 md usd (-24,12%), pour des quantités de 4,61 mt contre 4,38 mt (+5,2%). Pour le blé tendre, la facture d'importation s'est réduite à 707 millions usd contre 879,5 millions usd (-19,62%), alors que les quantités importées ont augmenté à 3,62 mt contre 3,41 mt (+6,1%). Concernant le blé dur, la facture a également baissé à 326,34 millions usd contre 482,31 millions usd (-32,34%) mais avec une hausse des quantités importées qui se sont établies à 990.004 t contre 970.042 t (+2,06%). Quant au maïs, les importations se sont chiffrées à 416,9 millions usd contre 437,7 millions usd (- 4,75%) avec un volume importé de 2,3 mt contre 2,13 mt (+7,8%). L'orge a fait l'exception en enregistrant une hausse de la facture qui a coûté à l'Algérie un montant de 111,55 millions usd contre 99,44 millions usd (+12,2%) avec une quantité importée de 620.734 t contre 412.067 t (+50,64%).

19

La baisse de la facture globale des céréales au moment où les quantités importées ont augmenté s'explique par le recul des cours sur les marchés mondiaux des céréales, constaté depuis 2015 à la faveur de stocks abondants et de bonnes récoltes mondiales. Il est d'ailleurs constaté que sur les 4 premiers mois de 2016, les prix à l'importation par l'Algérie des céréales ont connu de fortes baisses: 343 dollars/tonne (usd/t) pour le blé dur (-28,2% par rapport à la même période de 2015), 200 usd/t pour le blé tendre (-22,5%) et 179 usd/t pour le maïs (-14%). Dans son dernier rapport mensuel publié la semaine dernière, l'organisation des Nations unis pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a indiqué que l'indice des prix des céréales avait chuté dont celui du blé en raison de l'abondance des réserves mondiales et des perspectives favorables concernant les disponibilités à l'exportation dans la région de la mer Noire. Selon la FAO, une forte baisse des prix est enregistrée pour le maïs, en raison des conditions climatiques plutôt favorables dans les principales régions productrices aux Etats-Unis, le plus grand producteur et exportateur de maïs au monde. Pour rappel, la facture d'importation des céréales par l'Algérie en 2015 avait été de 3,43 milliards de dollars (contre 3,54 mds usd en 2014), avec des quantités importées de 13,67 millions de tonnes (contre 12,3 millions de tonnes en 2014).

Économie Algérienne

Le scepticisme de la Banque mondiale (Midi Libre)

Le constat de la Banque mondiale (BM) ne laisse guère de doute quant aux difficultés que s’apprête à affronter l’économie algérienne. À cause de la baisse du prix des hydrocarbures et de ses répercussions sur les finances du pays, la Banque mondiale estime, dans un rapport publié vers la fin du mois de juillet, que le plus dur pour l’Algérie est à venir. En effet, selon cette institution financière internationale, c’est en 2018, tout particulièrement, que l’Algérie subira le véritable choc. Cela sera due, note cette institution, au fait que les réserves de change du pays vont baisser jusqu’à atteindre le seuil de 60 milliards de dollars seulement. "L’effondrement des prix du pétrole a grevé les finances publiques, la balance commerciale et les réserves de change. Le déficit budgétaire s’est creusé de 1,4 % du PIB en 2013 à 15,7 % du PIB en 2016. Les réserves totales ont chuté de 194 milliards de dollars en 2013 à un montant estimé de 108 millions de dollars en 2016 et devraient se réduire davantage, à 60 milliards de dollars, en 2018. La détérioration des termes de l’échange de l’Algérie a entraîné une dépréciation nominale de 20 % du dinar depuis la mi-2014. L’inflation a augmenté à 4,8 % en 2015" indique la Banque mondiale dans son rapport du mois de juillet. Le document de cette institution de Breton Woods relève en outre que "la production de pétrole brut et de gaz naturel a régulièrement diminué ces dernières années, en raison principalement de retards répétés des projets, de difficultés pour attirer des partenaires d’investissement, de l’insuffisance des infrastructures et de problèmes techniques". Or, comme tout un chacun le sait, l’Algérie tire l’ensemble de ses revenus en devises de la vente des hydrocarbures. En effet 97 % des revenus en devises proviennent de l’exportation des hydrocarbures.

20

C’est dire la dépendance de l’économie algérienne à cette activité économique ce que, d’ailleurs, ne manque pas de mettre en exergue la Banque mondiale. "L’économie est massivement dépendante des hydrocarbures pour ses exportations et ses recettes publiques, à hauteur de 95 % et de 75 % respectivement" estime l’institution financière. Selon cette dernière sur une production totale d’environ 1,1 million de barils/jour, l’Algérie exporte 540.000 barils/ jour. La BM évoque aussi les mesures prises par le gouvernement algérien pour faire face à cette difficile situation. "Ces mesures sont les premières étapes en direction d’une éventuelle réforme complète des subventions coûteuses et régressives de l’Algérie (les subventions des carburants et autres représentent plus de 12 % du PIB)". Le rapport fait aussi cas d’autres mesures en indiquant que le gouvernement notamment s’agissant de la privatisation des entreprises publiques. Dans ce contexte il est fait cas des dispositions de la loi de finances 2016 qui incluent, selon la BM, "des mesures autorisant les investissements privés dans des entreprises publiques, la création de nouvelles zones industrielles et un assouplissement des restrictions imposées à l’investissement des revenus tirés d’allègements fiscaux".

Assurance auto

Les procédures de remboursement seront assouplies (Midi Libre)

Beaucoup de dossiers traînent depuis des années. Alors que la loi est claire. Elle donne un délai maximum de 30 jours pour le règlement d’un sinistre quel qu’il soit, à partir de la formalisation du dossier. Mais force est de constater que les assurés souffrent le martyre en subissant les lenteurs des compagnies en manque de coordination. Conscients de la situation, les services concernés veulent assouplir les procédures de remboursement. Les assureurs ont signé deux conventions inter-compagnies visant, d’abord, à assainir le passif des dossiers non réglés et à asseoir des mécanismes de remboursement systématique des recours. Ces nouvelles conventions ont permis, enfin, le règlement jusqu’à juin dernier, de tous les dossiers stockés depuis cinq ans. D’autre part, d’ici fin novembre de cette année, tous les sinistres automobiles de l’année 2010 seront indemnisés. Cette volonté de bien faire ne s’est pas limitée seulement à cette action puisque selon le premier vice-président de l’Union des assureurs et des réassureurs (UAR), Hassan Khelifati, un accord de pas moins de huit compagnie d’assurances dont trois privées et cinq publiques, a été paraphé, et que la porte est ouverte pour toute compagnie d’assurance désirant être de la partie, a-t-il indiqué selon le journal électronique d’Ennahar. Il a ajouté que la nouvelle convention introduit de nouveaux mécanismes de gestion des recours et prévoit des pénalités de retard sur les dossiers qui ne sont pas réglés dans les délais fixés dans cette convention. Ce délai est d’ailleurs prévu dans les conditions générales des sociétésd’assurance pratiquent l’assurance automobile. Comme il n’est un secret pour personne que le rythme d’indemnisationde l’assurance automobile en Algérie demeure toujours faible. La cadence des règlements reste en décalage par rapport au nombre croissant des

21

accidents enregistrés causant ainsi une accumulation de sinistres à payer. Le marché algérien des assurances a connu plusieurs étapes difficiles qui ont marqué son organisation. Devant la mise en place du nouveau cadre institutionnel et de ses objectifs opérationnels, cet accord permettra-t-il vraiment de soulager les assurés en traitant leurs dossiers en temps réel en connectant l’assuré au gestionnaire du sinistre, à l’expert, au comptable de la compagnie et enfin, à la direction de celle-ci ? C’est le plus grand mal qu’on leur souhaite. Mais l’avenir nous le dira

Coopération /Partenariat

Abdeslam Chelghoum s’entretient avec l’ambassadeur chinois à

Alger(Le Jeune Indépendant)

Les relations de coopération entre l’Algérie et la Chine sérieusement commencent à se renforcer dans beaucoup de domaines, notamment l’agriculture, et ce suite à la dernière visite effectuée en Chine par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Pour rappel, c’est dans la capitale chinoise, Pékin, qu’Abdelmalek Sellal avait souligné la nécessité de renforcer le partenariat stratégique entre les deux pays en déclarant qu’ »au-delà de la dimension commerciale entre les deux pays,… il s’agit pour nous aujourd’hui, d’encourager les investisseurs chinois à s’impliquer davantage dans la réalisation des programmes et projets structurants ». Faisant suite au programme tracé par le gouvernement, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, a estimé urgent de traduire sur le terrain les engagements pris entre les deux parties algérienne et chinoise. La dernière rencontre entre le ministre et l’ambassadeur de Chine en Algérie démontre on ne peut mieux la volonté de l’Algérie de renforcer la coopération avec la Chine. A ce titre, Abdeslam Chelghoum a reçu en audience, au siège de son département, l’ambassadeur de Chine en Algérie. Les discussions entre les deux parties ont porté justement sur les relations bilatérales dans les domaines agricole et de l’économie rurale. Contacté par nos soins, M. Chelghoum a indiqué que son département poursuit « les engagements de l’Algérie vis-à-vis du renforcement des relations de partenariat avec la Chine, notamment en matière d’investissement dans différentes filières jugées stratégiques ». Et d’ajouter que « d’autres prévisions d’échanges et de coopération sont attendues dans les domaines technique et scientifique ». De son côté, l’ambassadeur de Chine a manifesté la volonté de son gouvernement d’accompagner l’Algérie dans le développement du secteur de l’agriculture. Les deux parties ont convenu d’identifier les principaux axes de coopération et les moyens à mettre en œuvre en vue d’asseoir une stratégie de relance de l’agriculture selon les besoins exprimés. C’est le mot-clé du Premier ministre, car lui-même avait souligné que « l’Algérie possède des atouts et la forte volonté de se développer ». Avant d’ajouter que « le plan quinquennal 2015-2019 s’inscrit dans cette perspective ».

22

Les potentialités de la Chine ne sont pas à présenter, puisque c’est la deuxième année consécutive que ce pays se place comme premier partenaire commercial de l’Algérie.

Veille

Algérie : selon un rapport de la BM, les réserves de change à 60

milliards de dollars en 2018 (Maghreb Emergent)

‘’ L’Algérie sera appelée à vivre le vrai choc financier et économique en 2018, avec des réserves de changes qui se situeront 60 milliards de dollars ». 1.-Les réserves de change ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78 milliards en 2006, 110 milliards en 2007 à 138,35 milliards de dollars en 2008, à 147,2 milliards en 2009, à 157 milliards de dollars fin 2010 , 188,8 milliards de dollars en 2011, 190, 66 en 2012, 194 milliards de dollars en 2013, 179,9 milliards de dollars en 2014, 152 milliards de dollars fin 2015, et selon le rapport du FMI d’avril 2016, 113,3 mds usd en 2016 ( couvrant 22,2 mois d’importation) et 92,3 mds usd en 2017. Dans son rapport de fin juillet 2016, sur l’économie algérienne, la Banque mondiale note que le déficit budgétaire s’est creusé de 1,4 % du PIB en 2013 à 15,7 % du PIB en 2016 et que l’Algérie est massivement dépendante des hydrocarbures pour ses exportations et ses recettes publiques, à hauteur de 95% et de 75% respectivement, que sur une production totale d’environ 1,1 million de barils/jour, elle exporte 540.000 barils/jour, la production de pétrole brut et de gaz naturel ayant régulièrement diminué ces dernières années, en raison principalement de retards répétés des projets, de difficultés pour attirer des partenaires d’investissement, de l’insuffisance des infrastructures et de problèmes techniques. La période 2017/2020 n’incite guère à l’optimisme puisque selon la banque mondiale, dans un deuxième rapport étendu à la grande région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), quant au relèvement du prix du pétrole. « La phase d’offre excédentaire s’achèvera et un rééquilibrage s’opèrera sur le marché mondial du pétrole au début de l’année 2020, à des prix d’équilibre compris entre environ 53 et 60 dollars le baril. Il s’ensuit que selon ce rapport, les subventions sont coûteuses et régressives de l’Algérie (les subventions des carburants et autres représentent plus de 12% du PIB). Pour avoir un équilibre budgétaire toujours selon le FMI, l’Algérie aura besoin, en 2016, d’un prix de pétrole de 87,6 dollars/baril contre 109,8 dollars/baril en 2015.

23

2. Conclusion de ce rapport pessimiste que le gouvernement ne doit pas prendre à la légère, voyant les mains de l’extérieur, puisque de nombreux experts algériens indépendants ayant eu la même analyse de ce rapport, ‘’ l’Algérie sera appelée à vivre le vrai choc financier et économique en 2018, avec des réserves de changes qui se situeront 60 milliards de dollars ». Le dinar étant corrélé à plus de 70% aux réserves de change, il s’ensuit que la détérioration des termes de l’échange de l’Algérie a entraîné une dépréciation nominale de 20% du dinar depuis la mi-2014 et que l’inflation (incluant les produits subventionnés) a augmenté à 4,8% en 2015. Avec la diminution des réserves de change, la banque d’Algérie sera contrainte de continuer à dévaluer le dinar pour couvrir artificiellement le déficit budgétaire, l’emprunt obligataire ayant eu un résultat mitigé sur la sphère informelle, tout en asséchant les liquidités bancaires (voir nos différentes contributions www.google.com 2016). Précisons que pour la période 1970 à 1995, le dinar a été coté administrativement, comme à l’ère soviétique sa cotation ayant peu de signification. Depuis, 1994/1995 à 2016, sa cotation fluctue entre une gestion administrative et une gestion répondant aux normes du FMI, puisque le dinar algérien n’est pas convertible. Le dinar algérien était coté en 1970 à 4,94 dinars un dollar- 1980 à 5,03 dinars un dollar- 1995 à 47,68 dinars un dollar, suite au rééchelonnement, et le 08 aout 2016 à 121,67 dinars un euro et 109,77 dinars un dollar avec un cours sur le marché parallèle qui est de 180 dinars un euro. Dès lors réflexe naturel de tout agent économique, les ménages ou opérateurs privés se réfugieront dans l’achat de devises fortes, de l’or ou de l’immobilier afin de préserver le pouvoir d’achat de leur épargne Eviter les fausses solutions 3.-Ainsi évitons de fausses solutions à des problèmes mal posés. Ce n’est pas une question de lois d’investissement (combien de Lois depuis l’indépendance politique, mentalité bureaucratique du passé), mais à l’approfondissement de la réforme globale condition sine qua-non d’une économie productive dans le cadre des valeurs internationales. L’Algérie peut-elle continuer à verser des salaires sans contreparties productives, et consacrer le montant faramineux de subventions et transferts sociaux, non ciblés qui ne s’adressent pas essentiellement aux plus démunis, quitte à conduire le pays au suicide collectif ? Toutefois évitons la sinistrose. La situation est différente de la crise de 1986 avec le niveau relativement élevé des réserves officielles de change, bien qu’en baisse et le niveau historiquement bas de la dette extérieure peut surmonter les «chocs» externes, sous réserve d’une réorientation urgente de toute la politique socio-économique actuelle. Avec des objectifs stratégiques précis, un langage de la vérité , le retour à la confiance et la moralité de ceux qui gouvernent la Cité, une autre gouvernance locale et centrale , reposant sur l’économie de la connaissance, des institutions réalisant la symbiose Etat-citoyens, donc de profondes réformes structurelles, micro-économiques et institutionnelles, certes difficiles, car déplaçant d’importants segments de pouvoir assis sur la rente, devant éviter de vendre tant l’illusion monétaire que mécanique des années 1970 étant à l’aube de la quatrième révolution industrielle, l’Algérie qui recèle d’énormes potentialités , peut relever les nombreux défis et éviter d’aller au FMI horizon 2019/2020, ce qui serait un drame à la fois économique et politique pour le pays .