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ÉDITION NUMÉRIQUE Mardi 26 mars 2019 - Supplément - Côte-d'Or DU 29 AU 31 MARS À DIJON La 4 e édition du Salon Auto Moto Rétro copiloté par Dijon Congrexpo et l’Automobile Club de Bourgogne démarre vendredi 29 mars. Avec un thème qui, cette année, enthousiasmera les adeptes du sport automobile (et ils sont nombreux !) : les véhicules de compétition. Nous vous proposons de placer les projecteurs (pardon les phares) dans ce supplément spécial sur ce rendez-vous dijonnais très attendu des amateurs de voitures et de motos de collection. Auto Moto Rétro : En piste ! Photo archives LBP/Philippe BRUCHOT Photo archives LBP/Ph. B.

Mardi 26 mars 2019 - Supplément - Côte-d'Or DU 29 AU 31 ......40 ans après la victoire de Renault Classic sur le circuit de Dijon-Pre-nois : c’était, en effet, le 1er juillet

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ÉDITION NUMÉRIQUEMardi 26 mars 2019 - Supplément - Côte-d'Or

DU 29 AU 31 MARS À DIJON

La 4e édition du Salon Auto Moto Rétro copiloté par Dijon Congrexpo et l’Automobile Club de Bourgogne démarre vendredi 29 mars.Avec un thème qui, cette année, enthousiasmera les adeptes du sport automobile (et ils sont nombreux !) : les véhicules de compétition.Nous vous proposons de placer les projecteurs (pardon les phares) dans ce supplément spécial sur ce rendez-vous dijonnais très attendudes amateurs de voitures et de motos de collection.

Auto Moto Rétro : En piste !

Photo archives LBP/Philippe BRUCHOT

Photo archives LBP/Ph. B.

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2 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Mardi 26 mars 2019

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Comme pour toute victoiredans une course automobile

la relation entre le pilote et le copi-lote doit être exceptionnelle. Sans Daniel Élena, Sébastien Loeb n’aurait jamais remporté 9 fois le titre de champion du monde des Rallyes WRC… Il suffit de voir à quel point le président de Dijon Congrexpo, Jean Battault, et le pré-sident de l’Automobile Club de Bourgogne, Alain Hugard, ont tra-vaillé main dans la main et mis les gaz pour le Salon Auto Moto Ré-tro afin d’imaginer que la réussite de la quatrième édition soit au tournant. À l’occasion de la confé-rence de presse de présentation, dévoilant une affiche particulière-ment attrayante, avec 400 véhicu-les (des voitures aux deux-roues, en passant par les camions…) et 120 exposants sur 17 000 m² au parc des Expositions, les dérapa-ges (contrôlés) et empreints d’hu-mour ont montré, si besoin était, la

proximité entre tous ceux qui ont mis le turbo (eu égard au retard à l’allumage lié aux interrogations qui pesaient sur le pilotage de Di-jon Congrexpo il y a peu encore). Les amateurs de voitures de collec-tion apprécieront. Et ils sont nom-breux puisque le chiffre d’affaires de cette activité pèse 4 milliards d’euros par an en France, l’engoue-ment pour les Youngtimers (voitu-res datant des années 1970, 1980 et 1990) explosant. Les passionnésde voitures et motos anciennes, lesamoureux de belles mécaniques etde carrosseries rutilantes mais éga-lement celles et ceux qui souhai-tent juste se replonger dans leurs souvenirs de jeunesse en pren-dront plein les yeux du 29 au 31 mars, avec cette édition qui pla-cera les projecteurs sur les véhicu-les de compétition. Une exposi-tion spécifique leur sera dédiée, avec une cinquantaine de modèlesqui se sont illustrés aussi bien sur circuit, sur route ou en rallye.

Nouveautés et surprisesAvec huit voitures s’étant impo-

sés dans des compétitions toutes plus prestigieuses les unes que les

autres, l’aventure Peugeot Ci-troën-DS sera également de la fête,40 ans après la victoire de Renault Classic sur le circuit de Dijon-Pre-nois : c’était, en effet, le 1er juillet 1979 et Jean-Pierre Jabouille s’im-posait avec le premier moteur tur-bo. D’autres anniversaires sont

également au programme : les 100ans de Citroën et les 60 ans de la Mini, qui, sur ce salon, montrera, une fois encore, qu’elle a tout d’une grande… Sur les terres di-jonnaises de la marque Terrot, que l’association Arbracam ne man-quera pas de présenter, les motos

ne seront pas en reste, avec, no-tamment, la participation excep-tionnelle, cette année, du Rumi Club de France, qui dévoilera les motocyclettes et scooters de la marque italienne emblématique des années 1950 et de la Dolce Vi-ta. Une trentaine de motos d’en-duro vous attendront… Les incon-ditionnels des véhicules militaires ou de pompiers seront également servis.

Que ce soit sur 4 ou 2 roues, d’an-ciens pilotes chevronnés feront une halte à ce rendez-vous 2019, où nombre de nouveautés seront au programme. Pour la première fois, se dérouleront une exposi-tion-vente de véhicules de collec-tion appartenant à des particuliers ainsi qu’une bourse aux pièces dé-tachées. Nous ne vous en dirons pas plus sur les surprises concoc-tées par Dijon Congrexpo et la quarantaine de club et associa-tions mobilisés pour l’occasion. Nous vous proposons, dans ce supplément spécial du Bien pu-blic, une découverte en avant-pre-mière, avant une plongée réelle dans le paddock automobile à par-tir de samedi 29 mars…

Une Ferrari 250 présentée par Bourgogne Historic Racing.Photo Dijon Congrexpo

DIJON Salon Auto Moto Rétro

La 4e édition sur la ligne de départ

Visite en avant-première du paddock de l’édition 2019 du Salon Auto Moto Rétro de Dijon. En voitu-re… et à moto !

Une Terrot 350 HST de 1929 de l’association dijonnaise Arbracam. Photo Dijon Congrexpo

Pour la première fois, le Rumi Club de France, avec ses deux-roues emblématiques des années 50, participera au salon. Photo Dijon Congrexpo

Une Citroën Trèfle de 1925, du musée de véhicules anciens. Photo Dijon Congrexpo

Dates et horaires : vendredi 29 mars, de 14 à 20 heures ; samedi30 mars, de 10 à 20 heures ; diman-che 31 mars, de 10 à 19 heures.Lieu : parc des Expositions, à Di-jon, halls 1 & 2 ; entrée : avenue des Grands-Ducs-d’Occident.Tarifs : plein tarif sur place, 12 € ; tarif préférentiel sur la billetterie en ligne : 9 € ; (www.autoretrodijon.com) ; ta-rif réduit (13-25 ans) : 6 € ; gra-tuit pour les enfants accompa-gnés jusqu’à 12 ans inclus ; Tarif groupes (20 personnes mini-mum) et C.E. : 8,50 €Accès. En voiture : en arrivant à Dijon, suivre centre Clémen-ceau et le fléchage spécifique

Auto Moto Rétro. En tramway (réseau Divia) : T1 (gare-Queti-gny centre), arrêt Auditorium ouPoincaré.Restauration : bars, brasseries, restaurants, food trucksOrganisation : Dijon Congrex-po, parc des Expositions et Con-grès de Dijon, 3, boulevard de Champagne, CS 67827 21 078 D i j o n C e d e x ; T é l . : 03.80.77.39.00 ; e-mail : [email protected] ; In-ternet : dijon-congrexpo.comAvec le concours de l’Automo-bile Club de Bourgogne : ZAE Cap Nord ; 9, rue des Ardennes ;Tél : 03.80.60.09.70 ; Internet : automobile-club.org

Infos pratiques

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3 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUEMardi 26 mars 2019

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La RenaultClassicF1 RS 10.Photo Dijon

Congrexpo

« J e ne suis pas fait pourêtre deuxième ou troi-sième. Je suis taillé

pour gagner… ». On doit cet-te formule à Ayrton Senna, lepilote brésilien sacré troisfois champion du monde etauteur de 41 victoires engrand prix. Nous aurions putout autant débuter par unecitation de Jean Manuel Fan-gio, d’Alain Prost ou LewisHamilton. Vous l’aurez com-pris, l’édition 2019 du salonAuto Moto Rétro sera placéesous le thème des véhiculesde compétition. Pour DijonCongrexpo, ce choix s’avèrelégitime à plus d’un titre :« Le sport automobile est néen France, la première gran-de course s’étant dérouléeentre Paris et Rouen le22 juillet 1894. Le sport auto-mobile hexagonal bénéficied’un patrimoine de taille ».

Mais aussi et surtout : « Iljouit d’une formidable popu-larité, que ce soit dans le sec-teur automobile ou motocy-cliste ». Si l’on ajoute à celaque Dijon et ces disciplinesont également une riche his-toire en commun (lire aussien page 6), circuit de Dijon-Prenois oblige, alors tout por-te à croire que cette 4e éditiondevrait faire des émules. Ilfaut dire que ce thème bénéfi-ciera d’une exposition spéci-fique et de la forte mobilisa-

tion des clubs. Sansomettre la contribution deprêteurs particuliers.

Plusieurs bijoux figurerontparmi les modèles exposés.Vous pourrez découvrir uneLigier JS2 ayant participéaux 24 heures du Mans en1973 et aux 1 000 km de Di-jon dans le cadre du cham-pionnat du Monde des voitu-res de sport ou encore uneRenault F1 RS 14 qui a révéléau monde entier les perfor-mances du moteur turbo-compressé.

Victoire de Jean-Pierre Jabouille à Prenois

Rappelons que c’est lors duGrand Prix de France de F1sur le circuit de Dijon-Pre-nois que Jean-Pierre Ja-boui l le s ’es t imposé le1er juillet 1979, à bord d’uneRenault RS 11, signant la pre-mière victoire d’un moteurturbo mais aussi d’un cons-tructeur généraliste. Nouspourrions également évo-quer la R5 Turbo qui a parti-cipé au Tour de Corse en1983 mais encore plus laMartini MK. Car le pilote

auto -mobiled i j o n -nais qui a f a i tbriller cette voiture au cham-pionnat de France de Formu-le Renault dans les années1980 sera présent : BrunoMottez, qui a, notamment,couru avec Alain Prost…D’autres noms que les adep-tes des courses automobilesconnaissent bien seront ausside la partie : François Ader,champion groupe G de laCoupe de France des circuits2018, et Richard Pratt, qui afait des courses de côte et desrallyes ses spécialités depuis1970. Une séance de dédica-ces avec ces pilotes est pro-grammée samedi 30 mars àpartir de 15 heures, parl’ASAC Bourgogne.

Les amateurs de moto decompétition n’étant pasoubliés, ils apprécieront laprésence le même jour del’ancien pilote dijonnais Pier-re Audry, qui a terminé10e lors du championnat dumonde en 1976. Celui-civiendra dédicacer son livre,ABF : le 50 qui a fait tremblerles usines. Lors de la confé-

rence de presse de présenta-tion du salon, un autre nom aété avancé. Et pas n’importelequel puisqu’il s’agit de CyrilNeveu, vainqueur de Paris-Dakar à cinq reprises (troisfois sur Yamaha et deux foissur Honda). La bataille qu’ila livrée avec Hubert Auriolen 1987 est encore dans tousles esprits… Cette 4e éditiondu salon sera véritablementdans les roues des plusgrands !

La Ligier JS2 Maserati de 1972. Photo Dijon Congrexpo

DIJON Salo Auto Moto Rétro — Les véhicules de compétition

Dans les roues des plus grandsLa 4e édition du Salon Auto Moto Rétro aura pour thème les véhicules de compétition. Sensa-tions garanties.

Nous savons tous que dans le monde de lacourse automobile, l’aventure existe pleine-ment… Aussi les aficionados des anciennes Peu-geot et Citroën, qui ont rêvé devant les exploitsde leurs pilotes, apprécieront, c’est certain, ledeuxième tour de piste de l’Aventure PeugeotCitroën DS au salon Auto Moto Rétro de Dijon.Ayant vu le jour en 1982, à l’initiative de PierrePeugeot, afin d’œuvrer à « la préservation dupatrimoine de ses marques », cette associationsera, en effet, à nouveau présente au parc desExpositions. Elle proposera un plateau qualifiéd’« exceptionnel », puisque celui-ci compren-dra des véhicules qui ont marqué leur époque.Côté Peugeot, vous pourrez admirer le coupé504 V6 victorieux du Safari Rally en 1978, une205 T16, championne du monde des rallyes

en 1985 et 1986, une 206 WRC victorieuse surde nombreux rallyes au début des années 2000.Vous ne pourrez pas manquer non plus l’impres-sionnant Peugeot 2008 DKR, modèle avec le-quel le duo Stéphane Peterhansel et Jean-PaulCottret ont remporté le rallye-raid Dakar en2016. Côté Citroën, le prestige sera égalementau rendez-vous avec une 2 CV Persepolis, uneVisa 1 000 pistes et une ZX rallye-raid. Évidem-ment – comment pourrait-il en être autrement !– un modèle avec lequel Sébastien Loeb etDaniel Élena ont été couronné champions dumonde sera également de la partie. Il s’agit de laDS3 WRC avec laquelle ils sont montés sur lapremière marche du podium en 2011 et 2012.

www.laventurepeugeotcitroends.fr

Peugeot Citroën DS :l’aventure, c’est l’aventure…

Le pilote dijonnais Pierre Audry au Mans en 1976.Photo Dijon Congrexpo

Le pilote dijonnais Bruno Mottez. Photo Dijon Congrexpo

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4 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Mardi 26 mars 2019

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Le camping vintage

Dijon Congrexpo innovera cetteannée avec un espace particulier : à l’initiative de Sylvain Mugnier et d’Emmanuel Levron, tous deux collectionneurs, la reconstitution d’une scène de camping des an-nées 1960, époque mythique des loisirs de plein air, plongera les visi-teurs dans un autre temps. Carava-nes, tente canadienne, bateau à moteur, vélo de course et de nom-breux objets d’époque témoigne-ront des joies simples du camping d’antan.

Le défilé des belles américaines

Ford, Chevrolet, Pontiac, Ca-dillac, Chrysler, Dodge, Buick… autant de noms qui évoquent la puissance, la beauté, le luxe… Bref, en en un mot, le rêve améri-cain. Rencard US Cars Dijon, communauté de passionnés de la culture et des véhicules US, pré-sentera une exposition de dix voi-tures à l’occasion du salon. Tous les premiers samedis du mois ces indépendants, passionnés de la culture US se donnent rendez-vous de 9 à 13 heures sur le parkingdu restaurant Holly’s Diner 1, rue du Cap Vert à Quetigny.

Le monstre d’acier

Vous ne pourrez pas le man-quer : c’est un véritable monstre d’acier qui vous attendra à l’entrée du salon proposé par le musée bourguignon pour la préservation des véhicules militaires : il s’agit d’un camion Berliet TBO 15 M 6 x 4. D’une longueur de 9 m, d’une largeur de 3,3 m pour un poids de

16 t et pourvu d’un moteur de 235 chevaux, ce véhicule militaire est le cousin du mythique T100 qui a été exposé au dernier salon Rétro-mobile à Paris. Fidèle au salon de-puis sa création, ce musée présen-tera cette année deux expositions :une consacrée à des véhicules et du matériel datant de l’occupationallemande et une autre avec des véhicules et du matériel améri-cains.

Les soldats du feu

Les admirateurs des soldats dufeu, passionnés de gros camions rouges, pourront également con-templer des véhicules et du maté-riel en rapport avec la profession de sapeur-pompier, provenant de la collection privée de Jean-ClaudePicot, de Beaune.

Les Abarth du muséede Savigny-lès-Beaune

À l’occasion du 40e anniversairede la disparition de Carlo Abarth et des 70 ans de la marque au scor-pion, qui donneront lieu à un im-portant rassemblement européen les 8 et 9 juin, le musée de Savigny-lès-Beaune présentera quatre voi-tures issues de sa prodigieuse col-lection. Ce musée exposera également tris motos de légende : une Vincent Black Shadow 1 000 cm³, une Norton Manx 30 course 500 cm³ et une Rudge Ra-diale Course 350 cm³.

Une sortie de grange rêvée

Dans le jargon des collection-neurs, une “sortie de grange” re-présente la découverte ultime, cel-

le d’une (ou plusieurs !) perle rare cachée au fond d’un hangar, com-me on a pu le voir en 2015 avec la collection Baillon et ses soixante voitures de prestige. Une “sortie degrange”, dont le décor a été conçu et réalisé par le service technique de Dijon Congrexpo, mettra en scène les voitures suivantes : une Renault Dauphine Gordini de 1960, une Ford Comète Monte Carlo de 1953 et une belle surpri-se…

Et des voitures à pédales

Elles ont fait rêver des généra-tions d’enfants et font aujourd’hui le bonheur des cyclautophiles, en-tendez par là les collectionneurs de voitures à pédales. Olivier Bertot est l’un d’eux. Cet enseignant en ré-paration et recouvrement de car-rosserie au lycée Camille-du-Gast à Chalon-sur-Saône en possède une cinquantaine, qu’il restaure avec l’aide de ses élèves. L’exposition d’une quinzaine de ces “joujoux” rappellera de bons souvenirs à cer-tains et leur permettra de les parta-ger avec leurs enfants.

Easy Rider

Les Harley Davidson sontdes motos qui se distinguentpar leur style, leur moteur etleur sonorité particulière. Ellessont aussi synonymes d’un cer-tain style de vie, celui des bi-kers qui parcourent la Route66, aux États-Unis ou encorecelui des célébrités qui s’affi-chent au guidon de leur boli-de… Dans l’univers de la moto,Harley Davidson est une légen-de. Six motos de la célèbre mar-que américaine seront expo-sées au salon.

Des motos de demi-fond

Le SCO Dijon, premier club de cy-clisme en Bourgogne Franche-Com-té avec environ 280 licenciés et une trentaine d’épreuves organisées cha-que saison, exposera deux motos de demi-fond avec leurs vélos. Le demi-fond est une compétition de cyclis-me sur piste disputée derrière une moto sur des distances variables. Di-jon a la chance d’avoir un vélodrometoujours en activité et un des entraî-neurs les plus titrés : Bernard Siliatre,6 titres nationaux avec 2 coureurs di-jonnais, Stéphane Bennetière et Da-vid Derepas.

Une Abarth 139 C 1966. Photo Dijon Congrexpo

DIJON Salon Auto Moto Rétro

Les temps forts en accéléré

Une Norton Manx 30 course 1954. Photo Dijon Congrexpo

Parmi une quinzainede voitures à pédales,les visiteurs retrouverontune Chrysler.Photo Dijon Congrexpo ➤

Un camion Berliet TBO 15 de 9 m de long, 3,3 m de large et de 16t. et 235 chevaux. Photo Dijon Congrexpo

Une Chevrolet Camaro 1968. Photo Dijon Congrexpo

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5 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUEMardi 26 mars 2019

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I l souhaitait emprunter laroue de Henry Ford. En-

fin, les historiens ont dit de luiqu’il voulait être le HenryFord français. Et il aura réus-si. Nous voulons bien évi-demment parler d’André Ci-troën, l’une des figures lesplus importants de l’automo-bile hexagonale. Ne doutonspas que vous pourrez décou-vrir, au fil de vos lectures,cette année, des portraits decet industriel hors pair, avecses méthodes de productionqui n’avait rien à envier augéant américain, et son sens

de l’innovation. Il faut direque la marque aux chevronsfête, en 2019, son 100e anni-versaire. Le Salon Auto MotoRétro rend hommage à ceconstructeur visionnaire, quia commencé en reconvertis-sant, au sortir de la premièreGuerre mondiale, son usined’obus en une usine automo-bile. Et, c’est en janvier 1919qu’André Citroën annonce lelancement de « la premièrevoiture française construiteen grande série ». Moins de 6mois plus tard, la promesseest tenue : le modèle 10 HPsort le 4 juin 1919. C’est ledémarrage d’une des plus bel-les aventures industriellesfrançaises. En l’espace de 4ans, la marque devient le plusgrand constructeur euro-

péen. Dès 1929, les usines semultiplient en banlieue pari-sienne et Citroën atteint lecap des 100 000 véhiculesproduits par an. Il y a eu biensûr la Traction avant (avec unjoint homocinétique révolu-tionnaire), mise au point parAndré Lefebvre et dessinéepar l’Italien Flaminio Bertoniqui inonda les routes de Fran-ce durant 23 ans. Seulement,la firme n’échappe pas aukrach boursier et à la crisemondiale qui suit, si bien queMichelin en prend le pilotageen 1934.

L’attentatdu Petit-Clamart

Ce qui n’empêche pas la fir-me de poursuivre sa routeavec maestria : en témoi-gnent le mythique fourgon ty-pe H (produit entre 1948et 1981 à 473 000 exemplai-res) mais aussi et surtoutl’éternelle 2 CV, où là, tous lesrecords ont été battus : en-tre 1948 et 1990, leur produc-tion a dépassé les 5 millionsd’exemplaires, ce qui a en afait l’une des dix voitures lesplus vendues de l’histoire. Et,en 1955, c’est l’arrivée d’unautre modèle emblématique :la DS, d’abord berline, décli-née par la suite dans ses ver-sions break, coupé cabriolet.Son nom de code était VGD(véhicule de grande diffu-

sion). Une appellation qui luiest allée comme un gant puis-que Citroën a écarté touteconcurrence avec ce véhiculequi appartient à notre histoi-re : le général de Gaulle en fitmême la voiture officielle dela présidence de la Républi-que et d’aucuns lui accordentle fait de lui avoir sauvé la viede l’attentat du Petit-Clamartpar l’OAS le 22 août 1962.

Jusqu’en 1975, les usines Ci-troën en ont produit un peumoins de 1,5 million d’exem-plaires. À la suite d’une nou-velle crise, le groupe PSAPeugeot Citroën voit le jouret, après avoir calé durant

plusieurs années, peut repas-ser à la vitesse supérieure enrenouant avec ses anciennesamours mais on ne peut plusactualisées : la nouvelle ligneDS qui rencontre le succès…Le Rassemblement du sièclede Citroën de tous les collec-tionneurs se déroulera du 19au 21 juillet dans le parc duChâteau de La Ferté-Vidame(Eure-et-Loir), là où de nom-breux essais secrets ont étéeffectués. Plus de 5 000 véhi-cules sont attendus. Maisavant, si vous êtes adepte,foncez au parc des Exposi-tions de Dijon du 29 au31 mars…

DIJON Salon Auto Moto Rétro — Anniversaires

Les 100 ans de CitroënParmi les anniversaires fêtés lors de ce Salon,les 100 ans de l’incon-tournable marqueaux chevrons.

La Rosalie de 1935. Photo Dijon Congrexpo

À découvrir la 2 CV 007, une série spéciale lancéeà 1 000 exemplaires en 1981 pour marquer les prouesses de celle utilisée par Roger Moore et Carole Bouquet dans Rien que pour vos yeux. Photo Dijon Congrexpo

1969 n’est pas seulementl ’ année du f e s t i va l deWoodstock… Il n’y a pasque le mouvement hippie –enfin ce qu’il en reste – qui aquelque chose à fêter. Car, lamême année, l’on disait hap-

py à la mini, une véritableicône du monde automobile,qui a fait rêver nombre degénérations. Celles-ci pour-ront s’enthousiasmer à nou-veau en se dirigeant vers leplateau spécial du Salon

Auto Moto Rétro, réunis-sant quinze à vingt modèlesde différentes époques prê-tés par des collectionneursprivés. Un panel représen-tant les 5 millions de cesvoitures vendues dans lemonde entier. Afin de ren-dre à César ce qui lui appar-tient, souvenons-nous qu’el-l e f u t c o n ç u e p a r u ningénieur anglo-grec, AlecIssigonis, qui fut intéressépar le châssis conçu par l’in-génieur français Dechauxprésenté lors du Salon del’auto de 1947.

Traction avant et moteurtransversal, le concept étaitpensé afin d’optimiser la pla-ce des passagers sur un mini-mum de volume. Si bien quece modèle économique pro-posait quatre véritables pla-ces assises. Avec 3,02 m delong, elle a réussi l’exploit deréserver 80 % du volume auxpassagers et 20 % au moteur.

Les performances dans les

courses de la Mini Cooper —elle a remporté quatre ral-lyes de Monte Carlo — l’ontvéritablement popularisée, àl’instar des nombreuses célé-brités qui ont jeté leur dévo-lu sur elle. La Mini est ainsidevenue l’un des symboles

des Trente Glorieuses ! Et,comme le disait la pub, elle aréellement tout d’une gran-de !

Ce constructeur automobi-le anglais est devenu une fi-liale du groupe allemandBMW depuis 1994.

Une Mini Morris Traveller de 1966. Photo Dijon Congrexpo

Happy à la Mini : une grande depuis 60 ans !

À découvrir au salon : une Mini Marras coursifiée de 1967.Photo Dijon Congrexpo

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6 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Mardi 26 mars 2019

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D ijon et l’automobile ont faitun sacré bout de chemin en-

semble… Il suffit de s’entretenir avec François Belorgey, qui n’a pas son pareil pour nous piloter dans l’histoire automobile dijon-naise, pour le constater. Un mo-ment des plus instructifs mais aus-si des plus agréables. Regardons donc dans le rétroviseur avec le président de l’Association sporti-ve automobile de Beaune (com-me quoi l’on peut, dans ce milieu, être la fois beaunois et dijonnais !)qui exposera l’une de ses voitures de collection au Salon Auto MotoRétro : une superbe Austin 850.

Ainsi, il ne manque pas d’évo-quer le souvenir de Claude Bou-rillot, l’une des grandes figures di-jonnaises : son engagement dans la Résistance, alors lycéen à Lyon,lui a valu à 22 ans la croix de chevalier de la Légion d’honneur des mains du maréchal de Lattre de Tassigny. Fréquentant les gran-des allées du pouvoir – il a appar-tenu au cabinet du président de laRépublique Alain Poher lors de ses deux intérims –, celui qui prit la succession de son père, adjoint du chanoine Kir, à la tête de la pharmacie centrale de la place Jean-Macé avait la course auto-mobile dans le sang.

Le “pharmacien volant”, com-me on le surnommait, décrocha même une 9e place aux prestigieu-ses 24 heures du Mans sur une Maserati en 1958 et une 5e place àla Targa Florio, en Sicile, sur Pors-

che en 1966. « C’était un très bon pilote et cela l’a conduit à prendrela présidence de la Fédération française des sports automobiles. J’ai eu la chance de rencontrer ce vrai gentleman, qui revenait régu-lièrement dans l’hôtel particulier de sa mère rue Berbisey ». Un gentleman pilote, à qui le monde du 7e Art déroula aussi le tapis rouge, puisqu’il fut le mari de l’em-blématique Angélique, Marquise des Anges, la célèbre Michèle Mercier. Ils se sont même envoléstous deux à Hollywood où ils ont vécu plusieurs années.

La Grande Vadrouille

Ayant créé récemment l’associa-tion Bourgogne Historic Cars avec son ami Jean-Claude Frion-net afin d’organiser le remake du

rallye de Bourgogne de 1965, François Belorgey rappelle que cette édition fut remportée par Claude Bourillot. « À l’époque, lespilotes partaient de la place de la République à 19 heures, faisaient 550 km dans la nuit avant de reve-nir au matin. Cette épreuve a pris fin en 1967 et nous avons décidé de la remettre au goût du jour. 60 à 70 équipages – des Porsche 911,une Volvo 122 S, une Fiat Abarth 1000, etc. – se sont d’ores et déjà engagés pour le retour de cette course (enfin beaucoup plus tran-quille et culturelle qu’à l’époque) qui passera le 15 octobre par Sau-lieu, Château-Chinon, le parc du Morvan, Autun ou encore la sta-tion de Bel Air et qui s’élancera dupalais des Sports ».

Passionné depuis sa premièrevoiture, une Berliet de 1936, « achetée l’année de mon permis en 1967 pour la somme de 200 francs » qu’il a conservée, François Belorgey s’est, lui aussi, laissé griser par la vitesse : il a ainsi pris part à quatre rallyes de Monte Carlo. Et son garage té-moigne également de sa passion, puisque vous pouvez vous en-thousiasmer devant une Ford Ca-pri GT de 1972, une MG de 1961,une Lotus Caterham…

Sans omettre, comment le pour-rait-on dans le département où elle a été rendue mythique par l’une des scènes de La Grande Vadrouille, une 2 CV camionnet-te de 1964, « la voiture de mon père, qui, dès que je la sors, focali-se toute l’attention, même lors-

qu’elle est exposée aux côtés de voitures de course » ! Lorsqu’il enparle, avec la verve qui le caracté-rise, c’est comme si nous étions assis aux côtés de Louis de Funès et de la sœur Clothilde dans la 2 CV qui fut représentée à Vézelayet à Meursault pour le cinquante-naire du tournage du film de Gé-rard Oury… datant de 1966.

« Il casse le brasdu colonel ! »

Pardonnez-nous ce détour et re-prenons le chemin de Dijon et desgrands noms de l’automobile. Ayant travaillé au circuit de Pre-nois, François Belorgey est inta-rissable sur son créateur, FrançoisChambelland : « Nous lui de-vons, il ne faut pas l’oublier, cinq Grand Prix de France de Formule1 et un Grand Prix de Suisse de F1. Jamais dans l’Hexagone, aucun Grand Prix de F1 n’a ac-

cueilli autant de spectateurs, puis-que nous avons tout de même atteint 120 000 personnes ! »

« François Chambelland avaitinitié les courses sur la BA 102. C’est lorsqu’il a vu l’engouement pour celles-ci qu’il a eu l’idée gé-niale du circuit de Prenois », se remémore-t-il, non sans jalonner ses souvenirs d’anecdotes toutes plus croustillantes les unes que lesautres. « Un jour au guichet, de-vant l’affluence exceptionnelle, l’une des employées constate qu’elle ne dispose plus de tickets. Elle appelle alors François qui lui dit : vendez les talons ! Nous étions dans les années 1970 et la caisse, après les courses, allait di-rectement dans des sacs de billets.Une année, alors qu’une certaine hantise prédominait après un bra-quage qui s’était précédemment déroulé dans une banque locale, François demande à l’ambulan-cier du circuit, originaire de Pont-de-Pany, de mettre les sacs dans son ambulance. En précisant : on ne braque pas une ambulance ! Celui-ci les a conservés chez lui avant de les apporter le lundi au guichet ! »

Allez une dernière pour la rou-te : « François Chambelland avaitégalement été un catcheur re-nommé – on l’appelait “l’Ange blanc”. Il organisait des combats dans une salle rue de Lille. Un jour, il invite le colonel de la BA 102 et l’installe devant le ring. Du-rant le spectacle, il enjambe les cordes et tombe sur le colonel. Seulement, il lui casse le bras ! Le patron de la BA 102 ne lui en a pas voulu. Ils sont devenus très proches ! »

Nous pourrions rédiger un véri-table ouvrage, pardon un road book, avec François Belorgey. Mais il est temps de stopper. Si vous voulez en savoir plus, prenezla direction du Salon Auto Moto Rétro…

François Belorgey aux côtés de l’une de ses voitures de collection : une Ford Capri GT de 1973.Photo Dijon Congrexpo

DIJON Salon Auto Moto Rétro - Du “pharmacien volant” à “l’Ange blanc”

François Belorgey nous pilotedans l’histoireClaude Bourillot, François Chambelland… Le prési-dent de l’association Bourgogne Historic Cars, François Belorgey, nous conte leurs exploits. Un moment d’anthologie… automobile.

Claude Bourillot, le “pharmacien volant” – ici aux côtésde Michèle Mercier – a rayonné dans nombre de sphères : automobile, politique, cinématographique… Photo archives LBP

François Chambelland (à gauche), “l’Ange blanc” selonson surnom dans le monde du catch, fut à l’origine du circuitde Prenois. Photo archives LBP

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7 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUEMardi 26 mars 2019

W2107 - V0

Parmi les véhicules de compétition, on retrouvera une R5 Turbo Tour de Corse.Photo Dijon Congrexpo

■La Fédération françaisedes véhicules d’époque

Forte de plus de 1 200 clubs et600 professionnels, elle est l’in-terface entre le milieu de la voitu-re de collection et l’administra-tion française. Elle dispose d’unedélégation de service public qui lui permet d’authentifier les véhi-cules afin qu’ils puissent obtenir une carte grise de collection.

➤ Véhicules exposés : une Ma-this Emy 4 Saint-Moritz de 1934et deux jaguars de sport.

■2 CV Club de BourgogneCréé au Creusot en juin 1983

sous l’impulsion de quelquespassionnés, le 2 CV Club deBourgogne a pour vocation defédérer les Deuchistes bourgui-gnons.

➤ Véhicules exposés : unecaisse de 2 CV, une UMAP encours de restauration et deux2 CV entièrement restaurées desannées 1980 et 1990.

■Amicale SpitfireL’Amicale Spitfire, créée en

1982 par une poignée de passionnés, a rapide-m e n t g r a n d i

et rayonné sur tout le territoire français. Son but est de réunir lesamateurs de Triumph Spitfire (mais aussi Herald, Vitesse, GT6).

➤ Véhicules exposés : deuxTriumph, dont une Spitfire 1 500FH de 1978.

■Anciennes caissesde Gevrey (21)

Cette petite association multi-marques d’une quarantaine de membres regroupe les passion-nés de véhicules anciens, de Ge-vrey-Chambertin et des alen-tours.

➤ Véhicules exposés : 15 voi-tures, dont Rolls, Mini, 2 DKW,2 Estafettes Renault (gendarme-rie et pompier), Simca 100, Clio Williams, 205 GTI, Mercedes Pagode, Triumph, Ford Mus-tang, etc., sur un stand de240 m².

■Arbracam (21)L’Amicale région Bourgogne

des restaurateurs, amateurs et conducteurs d’antiques motocy-cles, plus connue sous l’acronymeArbracam, a fêté ses 30 ans l’an dernier. L’association dijonnaise, qui a pour but la sauvegarde du patrimoine motos dijonnais et le regroupement de tous les passion-nés de motos anciennes, se tour-

ne prioritairement versles constructeurs de mo-

tos locaux ; Terrot, bien sûr, pre-mier constructeur européen de motocycles dans les années 1930,mais aussi les petits constructeursindépendants tels que Durandal, Arbinet, PP Roussey, Subli-me, etc.

➤ Véhicules exposés : une bon-ne vingtaine de motos du club et des membres de l’association, desannées 1920 à 1960, prototypes, motos d’exception, vélos, de la marque Terrot ainsi que quelques objets et photos.

■ASA Beaune - FFSA Bourgogne Historic Cars (21)

L’Association Sportive Auto-mobile de Beaune, fondée en 1971 par Michel Pont, et le Bour-gogne Historic cars organise des manifestions pour véhicules his-toriques : rallye de Beaune, Tour de Bourgogne Classic et, cette année, le remake du rallye de Bourgogne 1965.Véhicule exposé : la Lancia Ful-via 1 600 HF de 1971 qui a rem-porté, aux mains de Sandro Mu-nari, le rallye de Monte Carlo 1972 et une centaine d’autres épreuves.

■ASAC Bourgogne (21)Créée en 1952, l’association

sportive de l’Automobile Club deBourgogne organise des compé-titions automobiles : sur route, lacourse de côte d’Urcy ; la Coupede France des Circuits, etc.

➤ Véhicule exposé : une Cate-rham CSR 260 moteur Ford

Cosworth 2 300 atmosphéri-que de 2004,

d o n t l ep r o -

priétaire est François Ader, pilo-te dijonnais, vainqueur de laCoupe de France des Circuits GT 2018.

■Association centre-estdu véhicule ancien

Née en 2014, l’Association cen-tre est du véhicule ancien a pour objet l’animation, la promotion et la valorisation du véhicule de collection sur le territoire de la Bresse bourguignonne en y asso-ciant les régions voisines.

➤ Véhicule exposé : une« Choupinette » de 1954, modè-le unique Bouvot.

■Automobiles d’origineet de collection de Beaune (21)

Depuis 2009, date de sa créa-tion, le club propose à ses 130 adhérents des promenades tou-ristiques d’une à trois journées, des roulages sur circuit pour les plus téméraires et des sorties ouvertes à tous dont les thèmes varient et qui permettent à cer-tains de découvrir le patrimoine régional.

➤ Véhicules exposés : une Fa-cellia F2S Coupé et une Facel IIICabriolet.

■Bourgogne HistoricRacing (21)

Le BHR propose à des ama-teurs de sortir en toute sécuritéleurs voitures de collection etd’évoluer sur la route, sans chro-nométrage, ni classement. Sonbut : faire « rouler un musée » etfaire plaisir à des passionnés deces voitures qui prennent unetrès grande place dans la vie desFrançais.

➤ Véhicule exposé : une répli-que de 1970 d’une Ferrari 250GTO, fabriquée au début des an-nées 1960 et considérée commel’une des voitures de sport les

plus célèbres de tous lestemps.

■Carco (21)Le Club amateurs anciennes

Renault de Côte-d’Or a été fondéau mois de mars 2001 par des passionnés d’Alpine et de Re-nault sportives ; il compte actuel-lement 30 adhérents.

➤ Véhicules exposés : une Re-nault 5 Turbo 2 année 1983, en cours de restauration ; une Re-nault 8 G année 1966 ; une Re-nault 5 GT Turbo Alain Oreille année 1990 ; une Renault Clio RS (préparation moteur) année 2007 ; 1 Renault Mégane R26R (365 produites) année 2009.

■Club 21 turbo FranceLe club, créé en 1994, est une

association dont l’objet est de ras-sembler les passionnés de Re-nault 21 2 l Turbo.

➤ Véhicule exposé : une R21Rallye Ex GrA.

■Club 403 (21)Le club 403 a pour but de favo-

riser les rencontres et les échan-ges entre les amateurs de Peu-geot 403, et ce, quels que soient les modèles et dérivés, berlines, cabriolets, utilitaires…

➤ Véhicule exposé : une ca-mionnette bâchée avec l’appella-tion type B8 de 1963.

■Club Autun RétroLe Club Autun Rétro regroupe

une cinquantaine de collection-neurs d’automobiles de toutesmarques et toutes générations.

➤ Véhicules exposés : une AlfaRoméo Giulietta Sprint de 1961 et une Porsche 911 Flat Nose, Turbo look cabriolet de 1978.

■Club des amoureuxdes Peugeot 203-403

Créé en 1986 en région pari-sienne par des passionnés de 203, rapidement suivis par despassionnés de 403, il regroupedes amateurs de ces modèlescorrespondant à la période deproduction 1949-1966.

➤ Véhicules exposés : unfourgon D3a qui a partici-pé au Tour de France cy-cliste de 1954, équipé d’unmoteur de 203 et carrossépar la société Agathon, ap-partenant à La Croix RougeFrançaise sponsorisée parAspro et faisant alors partie

du service sanitaire de l’or-ganisation du Tour. C ; une motoTerrot LSC 175 cm³ modèle sport de 1928.

DIJON Salon Auto Moto Rétro

Les clubs et associations autos et motos au cœur de l’expo (1/3)Les clubs et associations de voitures et motos an-ciennes concourentà la sauvegarde dupatrimoine des véhiculesmécaniques anciens.Une quarantaine d’entre eux, dont neuf nouveaux, seront présents au salon pour rencontrer et échan-ger avec les visiteurs.

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8 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Mardi 26 mars 2019

W2108 - V0

■Club bleu 16 Rhône-AlpesIl a été créé début 2008 par

Fabienne Dubois, présidentepassionnée de Renault 16.

➤ Véhicule exposé : uneRenault 16 TS auto.

■Club Golf GTI Série 1Créé en août 2000, il a pour

vocation de réunir des pas-sionnés de Golf GTI de lapremière génération (1976-1984).

➤ Véhicules exposés : uneGolf GTi série 1 1 800 rougeavec boîte 5 vitesses modèle83 grand feu pare choc plasti-que ; une Golf GTi série 11600 blanche oettinger de 82boîte 5 vitesses et pare-chocsen plastique.

■Club NSU FranceC’est un club national dont

le siège social est à Dijon,regroupant les amateurs de lamarque allemande, tant mo-to qu’auto, marque dont ladisparition remonte à 1977.Il compte environ 130 mem-bres

➤ Véhicules exposés : uneNSU 1000 TTS de 1970 ; uneNSU coupé sport Prinz de1965.

■Club Panhard et Levassor France

Le Club Panhard et Levas-sor France, association natio-nale de plus de 600 membres,sera représenté par sa sectionBourgogne Franche-Comté.Panhard, doyenne des mar-ques automobiles françaises,produisait, avant la secondeguerre mondiale, Rachetéepar Citroën, en 1967, elle ces-sera la production de voitu-res de tourisme. L’aventureaura duré presque 80 ans.

➤ Véhicules exposés : une24 CT de 1964 de premièremain ayant participé à desrallyes dans les années 1960.

■Club Panther PassionCe club de passionnés a

pour but de promouvoir etfaire connaître les voitures demarque Panther, et d’essayerde relayer l’absence du cons-

tructeur Robert Jankel, ingé-nieur et designer britanni-que, tant au plan techniquequ’historique.

➤ Véhicules exposés : unePanther Lima de 1979 cou-leur beige et dorée et unePanther Lima de 1979 bron-ze et marron métallisé, lesdeux avec un moteur avant(mais propulsion arrière)Vauxhall de 2 300 cm3 etd’une puissance de 110 cv.

■Club Simca FranceAssociation créée en 1981,

elle a pour objet de préserverle patrimoine historique,technique, industriel et cultu-rel des marques Simca et dé-rivés ces marques. Elle comp-te à ce jour près de 600adhérents et 1500 véhicules.

➤ Véhicule exposé : une Si-mca 1500 GLS de 1966.

■Club Vignette GratuiteCréée en 1984 par quelques

amis, cette association a pourobjectif de sauvegarder lesvéhicules anciens, le patri-

moine s’y rapportant et lessavoir-faire techniques ainsique le maintien de la libertéde circuler et d’effectuer desprésentations dynamiques.

■Cox d’Or VW Club (21)Le Cox d’Or VW Club, qui

compte une vingtaine demembres, fête ses 10 ans cet-te année. Tous les deux ans,elle organise son meeting àl’étang du Grand Borne àLongvay près de Beaune

➤ Véhicules exposés : unecoccinelle 1300 de 1969 etun Combi Split T1.

■Dynamic ClubPanhard et Levassor

Le DCPL ou Dynamic ClubPanhard et Levassor, est leplus important club nationalconsacré à la marque Pan-hard, doyenne des marquesautomobiles françaises, avecplus de 850 adhérents possé-dant environ 1700 véhicules.

➤ Véhicules exposés : uneDyna X qui a participé aura l l ye de Monte Car lo

(1951) ; un prototype, ver-sion cabriolet de la 24, der-nier modèle de la marque ;une Dyna Z1, véritable labo-r a t o i r e r o u l a n t d e c equ’aurait été une Panhard duXXIe siècle ; une moto Tigreen cours de constructionlors, de l’édition 2018 du sa-lon, tout juste sortant depeinture, dans sa versioncompétition.

■Excalibur 35 X Mutin TeamExcalibur est un construc-

teur automobile américain(1965-1989) spécialisé dansla fabrication de petites sériesde voitures néoclassiques :roadsters et phaetons à lamode des années 1930.

➤ Véhicule exposé : uneExcalibur 35X présérie n°2,bénéficiant d’une prépara-tion sport en vue de course etde rallye, produite en seule-ment 27 exemplaires à la findes années 1960 et dont ilreste, 50 ans après, moins dedix exemplaires en circula-tion dans le monde.

Sur le stand du constructeur américain Excalibur, les visiteurs pourront découvrir un des 27 modèles 35 X qui date de la fin des anées 1960. Photo Dijon Congrexpo

DIJON Salon Auto Moto Rétro

Les clubs et associations autos et motos au cœur de l’expo (2/3)

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9 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUEMardi 26 mars 2019

W2109 - V0

■Générations R5Association à but non lu-

cratif, elle œuvre à la préser-vation de la mythique Re-nault 5.

➤ Véhicule exposé : uneRenault 5 Collège de 1983,modèle export venant deBelgique

■Les Chevronnés (21)C’est le club de la Traction

bourguignonne et Citroënanciennes, qui, créé en1980, accueille depuis 1999toutes les Citroën de plus de25 ans. Chaque année, il or-ganise une bourse d’échan-ge, dans le cadre du parc duchâteau de Vignoles près deBeaune.

➤ Véhicules exposés : uneRosalie des records de 1933(300 000 km à 93 km/h demoyenne et 106 recordsmondiaux divers) ; une Trac-tion 7c 1935 Lecot (raid de400 000 km en 1 an parcou-rus de Paris à Monte Carlotous les jours) ; un fourgontype H d’intendance du club.

■Les Deuchesdu Pays beaunois (21)

Le club, qui a fêté ses dixans en novembre 2015, ras-semble des amoureux de2CV et dérivés (Ami 6, Dya-ne, Méhari, Ami 8, Acadia-ne, Visa Club). Le club orga-nise un rassemblementchaque année le troisièmeweek-end d’octobre de 2CVet dérivés à Nuits-Saint-Georges.

➤ Véhicules exposés : une2 CV 1960 ; une 2 CV Club1982 ; une 2 CV sport ; uneAmi 8 Lomax 223.

■Light Car Club (21)Le Light Car Club est une

toute jeune associationcréée en janvier qui a pourbut de rassembler tous lesamoureux et (ou) posses-seurs de voiture(s) de sportlégères, se rapprochant leplus possible du célèbre “Li-ght is right” de Colin Chap-man, fondateur de la marqueLotus.

➤ Véhicules exposés :deux lotus Esprit et une De-lorean DMC12 de 1982.

■MG Club de FranceLe MG Club de France est

une association créée en1981, regroupant des pro-

priétaires et des amateurs devoitures anglaises de la mar-que MG. Il a dépassé les1000 membres en 2017.

➤ Véhicule exposé : uneMG Midget 1275 cm3 de1971.

■Musée de véhicules anciens

Situé à Perrigny dans le Ju-ra, le musée associatif – cesont les adhérents qui prê-tent leur véhicule – a ouvertses portes le 24 mai 2017. Ilcompte une cinquantaine devoitures ainsi que des deuxroues (environ 35), une di-

zaine de véhicules utilitaireset une dizaine de tracteurspour diversifier la présenta-tion, soit, au total, plus de100 véhicules couvrant lapériode 1911 à 1990. 90 %environ des véhicules sonten état de fonctionnement

➤ Véhicules exposés : uneCitroën Trèfle de 1925 ; uncoupé 204 Peugeot de 1967,modèle a été dessiné parPaul Bouvot, un Lédonien ;sous réserve, un Moby Mo-toconfort de 1955.

■Rover club de FranceCréé en 1989 sous l’appel-

lation British Classic Cars &Rover Club, il regroupe lespropriétaires et amateurs dela marque en France, et cou-vre l’ensemble des modèlesproduits par la firme audrakkar de 1904 à 2005.

➤ Véhicule exposé : uneRover 100 de 1960 de lagamme dite P4 produite en-tre 1949 et 1964, pour célé-brer les 70 ans du lancementde ce modèle.

■Triumph club de France – Région Bourgogne

Créé en 1975 pour fédérerles amateurs de toutes les

voitures de marque Trium-ph, il a pour but de resserrerles liens entre chacun de sesmembres et d’animer le clubdans un esprit de conviviali-té et d’amitié. Le club de larégion Bourgogne, fondé en2012, compte 55 membres,ce qui le place en troisièmeposition en terme d’impor-tance.

➤ Véhicules exposés : uneTR3A ; une Triumph He-rald.

■Vespa club dijonnaisCréé en 1953, il a été réacti-

vé fin 1993 par une équipede passionnés de Vespa.

➤ Véhicules exposés : untriporteur ACMA de 1955 ;un triporteur Piaggio de1961 ; un triporteur PiaggioAPE.

■Volants d’avant,cheveux au vent (VACV)

Créée en 2018, Volantsd’avant, cheveux au vent estune association d’amateurset collectionneurs de roads-ter, spider, targa et autrescabriolets Classic de toutemarque.

➤ Véhicule exposé : uneMGA Typa A, moteur 1600cc, année 1959.

■Vol’en tacots (21)Vol’en Tacots est une jeune

association créée en jan-vier 2018 qui compte déjà 30adhérents. Elle a pour objec-tif de rassembler des ama-teurs de véhicules de collec-tion.

➤ Véhicules exposés : uneFiat 500 de 1966 ; une DSpe-cial de 1973, dernière ver-sion des anciennes ID, ver-sion simplifiée de la DS ;une caravane pour reprodui-re un camping à l’ancienne.

■Volvo Club de FranceLe Volvo Club de France

rassemble 250 amateurs deVolvo, anciennes principale-ment mais pas que.

➤ Véhicule exposé : uneVolvo 164 de 1969, avec àpeine 400 000 km, qui fêteses 50 ans cette année et qui,l’an dernier, a participé à unrassemblement Volvo aucercle polaire, au nord de laSuède, soit 6 500 km enquinze jours avec seulementun peu d’essence et 3 litresde lave-glace !

Le modèle Dyna X Panhard & Levassor a pris part au ralye de Monte Carlo en 1951. On pourrale retrouver sur le stand du constructeur français. Photo Dijon Congrexpo

DIJON Salon Auto Moto Rétro

Les clubs et associations autos et motos au cœur de l’expo (3/3)

Le salon permettra d’investir ou d’acqué-rir la voiture ancienne de ses rêves grâce àla présence de plusieurs marchands deberlines, breaks ou cabriolets de plus de30 ans.Aurel Motor’s (Saint-Apollinaire) : entre-tien et restauration de véhicules anciens etde collection.Classic Car Body Repairs (Saint-Fargeot,Saône-et-Loire) : restauration de véhicu-les anciens et de prestige.

JFB Developpement (Chalindrey, Haute-Marne) : restauration de véhicules an-ciens, de collection et de prestige.Mercedes-Benz GGE Classic (Viry-Châ-tillon, Essonne) : centre Mercedes-BenzClassic ; vente de Mercedes-Benz de col-lection.Retro Performance (Talant) : restaura-tion de véhicules anciens et modernes.SP Auto (Chevigny-Saint-Sauveur) : Né-gociant en véhicules youngtimers.

Les marchands de véhicules ancienset spécialistes de la restauration

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10 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Mardi 26 mars 2019

W2110 - V0

■ Amorsi collectionMiniatures et jouets, à An-

nemasse (Haute-Savoie).

■ Angel Racing CarProduits dérivés sur cir-

cuits et salons, et fabrica-tion de cuir sur mesure, àMazamet (Tarn).

■ Assurances BaillyAssurances traditionnel-

les et véhicules de collec-tion, à Dijon.

■ Au grenier de l’Automobilia

Ventes de pièces de véhi-cules anciens, à Digoin(Saône-et-Loire).

■ Auto Rectif Réparation et entretien

de moteurs, et négoce depièces mécaniques, à Di-jon.

■ Ben Shop T-shirts, débardeurs, cas-

quettes, à Cussy-en-Morvan(Saône-et-Loire).

■ Car Secure/Classic Expert

Expertises automobiles, à

Asnières (Hauts-de-Seine).

■ ChevalierDocuments anciens, ré-

clames, automobilia, à Clu-ny (Saône-et-Loire).

■ Circuit de l’AuxoisCircuit automobile, à

Meilly-sur-Rouvres.

■ Classic Model CarInsignes, badges, model-

cars, à Nurburg (Allema-gne).

■ Compagnie de la HousseHousses de protection in-

térieure et extérieure pourautos et motos, à Nance(Jura).

■ Coyote system Vente d’assistants d’aide

à la conduite, à Suresnes(Hauts-de-Seine).

■ Cyrlux Casquettes et chapeaux,

à Pentange (Luxembourg).

■ DevieBaume pour le cuir, à

Sainte-Marie-de-Ré (Cha-rente-Maritime).

■ D’Griff MotoÉquipements et accessoi-

res motos et scooters, àAubière (Puy-de-Dôme).

■ EderySupport smartphone, ta-

blette, GPS, à Saint-Cezai-re-sur-Siagne (Alpes-Mari-time)

■ Embiellage-collector Coussinets de bielles et

vilebrequins, à Pont-Sainte-Marie (Aube).

■ Enamel KalousekPlaques émaillées, à Kolin

(République tchèque).

■ Élisabeth GauthrinProduits d’entretien, à

Saint -André - les -Vergers(Aube).

■ France Rock ShopAccessoires bikers, bijoux

cuir, acier inoxydable, t-shirts, sacs à main, à Châ-teauneuf-sur-Isère (Drô-me).

■ Garage Kustom StyleStickers, à Dijon.

■ Gaudfroy MaryseRobes années 50-60 - ac-

cessoires, à Eyragues (Bou-ches-du-Rhône).

■ JFL - KisskissmetalObjets de décoration d’ob-

jets de décoration sur basemétallique, à Marsannay-la-Côte.

■ JumajoVoitures miniatures de

collection et plaques publi-citaires en métal, à Do-mont (Val d’Oise).

■ KespackBacs plastiques, livres et

miniatures, à Saint-Cha-mond (Loire).

■ Keyrina boutiqueArticles vintage, à Merrey

(Haute-Marne).

Le Club NSU France, dont le siège est à Dijon, présentera un modèle coupé sport de 1965. Photo Dijon Congrexpo

DIJON Salon Auto Moto Rétro

Les exposants de produitset services divers (1/2)De nombreux profes-sionnels proposeront un large choixde produits et services traditionnelsde ce secteur :miniatures, accessoi-res, vêtements, livres, revues, piècesdétachées…

Pour sa première participation au salon, lasociété Gentleman Car a choisi d’orienterson stand sur les grandes heures des compéti-tions des années 1960 et, plus spécialement,sur la mythique lutte entre Ford et Ferrari.Seront exposées une GT40 MKI Wide Body,identique en termes de configuration à lavoiture victorieuse au Mans en 1969 et deuxShelby Cobra 289 FIA. Pour le plaisir desyeux, et pour rester dans l’esprit racing de ces

années mythiques, un vieux Ford F-250 de1966 sera également en exposition. Enfin,cerise sur le gâteau, le stand accueillera unesuperbe Shelby Cobra 427 S/C 50th Anni-versary entièrement en aluminium poli. Par ailleurs, Gentleman Car invitera sur sonstand Cyril Neveu pour promouvoir son acti-vité d’organisation de rallyes de prestige pourvoitures anciennes “Cyril Neveu Promo-tion”.

Aux grandes heures du match Ford-Ferrari

■Les concessionnaires automobilesDijon Automobi le –Groupe Guyot : conces-sionnaire Renault, à Di-jon.Gentleman Car/Shelby :importation et vente desShelby Cobra et GT 40Legendary Cars, à Melen(Belgique).Nello Cheli : concession-naire Toyota, à Chenôve.

REPÈRES

La Caterham du Dijonnais François Ader sera sur le stand de l’ASAC Bourgogne. Photo Dijon Congrexpo

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11 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUEMardi 26 mars 2019

W2111 - V0

■Le BaroudeurCasquettes vintage, t-shirts,

sweat-shirts, déco, à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Mosel-le).

■Maison GossotJouets anciens et plaques

publicitaires, à Dijon.

■Maquettes collections passion

Transformation et créationde miniatures autos, à Gond-Pontouvre (Charente).

■MassonnotObjets de décoration rétro

v in t age , à A ix -en -Othe(Aube).

■Miniapolis 66Modèles réduits, produits

dérivés, à Fourques (Pyré-nées-orientales).

■Mirgalet AlainPeintures (aquarelles et gra-

vures), à Sainte-Marie-sur-Ouche.

■Neo cuirSellerie, rénovation de cuir,

produits d’entretien, à le Per-reon (Rhône).

■Nieuwland & BehaguePosters américains, gad-

gets… à Leewarden (Pays-Bas).

■Patrick EgelVente de pièces détachées

(extérieur), à Alligny-en-Mor-van.

■Pièces occasion prestigeVente de pièces d’occasion

de véhicules de prestige (Ma-se ra t i , J aguar, Renau l tSport), matériel profession-nel, documentation à Beau-ne.

■Pierre pièces auto collection

Pièces pour voitures de col-lection : Porsche, Ferrari, Al-fa, Lancia… à Montboucher-sur-Jabron (Drôme).

■Planète maisonMobilier ambiance garage, à

Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire).

■Premium Sports and Racing Cars

Objets de décoration, à Sen-necey-lès-Dijon.

■Thelem assurancesProduits d’assurances auto

moto, à Chenôve.

■The MC Bernick BeltsCeintures en chambres à

air et accessoires pour hom-mes, à Cailloux-sur-Fontai-nes (Rhône).

■Verkzeuge PrazakOutils, tournevis, etc. à Sieg-

bourg (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne).

■Virus miniaturesMiniatures automobiles,

gadgets se rapportant àl’automobile, à Talant.

■WijnoutOveralls, salopettes auto-

moto à Engwieram (Pays-Bas).

Le Club des amoureux des Peugeot 203-403 présentera également une moto Terrot LSC 175 cm³ modèle sport de 1928.Photo Dijon Congrexpo

DIJON Salon Auto Moto Rétro

Les exposants de produitset services divers (2/2)

La Lancia Fulvia 1600 HF de 1971 (ASA Beaune) a remporté le rallye de Monte Carlo. Photo Dijon Congrexpo

le Light Car Club, association côte-d’orienne fondéeen début d’année, présentera une Delorean DMC12 de 1982, modèle à la renommée internationale depuis la trilogieRetour vers le futur. Photo DDijon Congrexpo

■Au festival du bonbonConfiseries et nougat, à LaBalme-de-Sillingy (Haute-Savoie).

■B comme BurguiFood truck : burgers, frites etboissons, à Combertault.

■Bourgogne Point BarBar et restauration.

■Bourgogne produits régionauxGlaces, gaufres, crêpes, hot-dog, boissons, à Trouhans(Saône-et-Loire).

■Champagne Gérard BouvyBar à champagne, à Oiry(Marne).

■Chez Flo’RianBurger, frites, food truck, àVenarey-Les Laumes.

■Restaurant Mercure - BistroLa BourgogneBar et restauration, à Dijon.

■Sole di SiciliaBar et restauration. Pâtes, fo-caccia, boissons, à Saint-Jean-de-Losne.

POUR SE RESTAURER

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12 SUPPLÉMENT NUMÉRIQUE Mardi 26 mars 2019

W2112 - V0

Durant trois jours, à partir de vendredi 29 mars, le parc des Expositions, à Dijon, est le théâtre de la quatrième édition du Salon Auto Moto Rétro, avec quelque 120 exposants présents sur 17 000 m².

Une Rudge Radiale course de 1927 fera le déplacement depuis Savigny-lès-Beaune. Photo Dijon Congrexpo

DIJON Salon Auto Moto Rétro

Quelque 400 véhiculesà (re) découvrir

Le MG Club de France présentera une MG Midget de 1976.Photo Dijon Congrexpo

En 1991, Ari Vatanen avait remporté le Paris-Tripoli-Dakar sur une ZX Rallye-raid. Photo Dijon Congrexpo

Parmi les motos exposées, une Rumi Formichino Bol d’Or(1957-1962). Photo Dijon Congrexpo

La 205 T16 avait remporté le championnat du monde des rallyes en 1985 et 1986. Photo Dijon Congrexpo

Parmi les américaines, les visiteurs pourront voir une Chevrolet C10 Pick-up de 1969 Photo Dijon Congrexpo

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PAGE 5

DIJONViolences : trois gilets jaunes devant la justice

PAGE 11

DIJON

Polémique autour d’une démolition

Photo LBP/A.-F. BAILLY

PAGES 2 ET 3

DES CÔTE-D’ORIENS TÉMOIGNENT

Des passionnés nous racontent leur quotidien avec leur animal de compagnie. Photos LBP/V. BERTON

Histoires d’hommes et d’animaux

PAGE 6

CÔTE-D’ORRéforme du lycée : la rectrice rassure

PAGE 12DIJON

21 classes devraient ouvrirà la rentrée de septembre

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2 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Mardi 26 mars 2019

21D02 - V1

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« Les animaux ont été un re-fuge dans ma vie. Je com-

prenais de moins en moins la vie moderne. » Michel Belin, 81 ans, vit depuis douze ans une belle complicité avec Cooper, alias Coopy, son berger des Pyrénées. Après s’être séparé de sa femme, il a emménagé seul à Courcelles-Frémoy. Sa fille lui a alors offert unpremier chien, pour lui éviter la solitude. En 2007, son fidèle com-pagnon décède. Quelques jours plus tard, il décide d’en reprendre un. Ce sera « Coopy, le comédien. Il faisait le mariole ». Puis, très vite,Michel en prend un second, Cabo-tin.

« J’avais déjà eu des animauxavant, mais là, ce n’était pas pareil, c’était plus fort », explique cet an-cien professeur de gym. Un événe-ment va bouleverser l’équilibre de ce trio : en 2009, la foudre s’abat sur la maison de Michel. Il est tou-ché, ainsi que Coopy. « J’ai perdu l’audition d’une oreille et j’ai eu unproblème cardiaque. Et, depuis, Coopy est aux aguets quand il y a de l’orage. Il prévient avant », con-

fie-t-il. Mais les problèmes de santévont s’enchaîner pour Michel, qui sera hospitalisé plusieurs fois. « Pour éviter de déranger ma fille, je les ai mis au chenil. À ma sortie, Cabotin, le timide, avait la peau sur les os. Il s’est laissé dépérir en s’inquiétant pour moi. Il est décé-dé dix jours plus tard. »

« Il y a de la bienveillanceentre nous »

Un choc pour son maître, qui sesouvient en regardant les photos accrochées aux murs de sa cham-bre. Un événement qui a aussi pro-voqué un changement d’attitude chez Coopy. « Lui qui était plus indépendant s’est rapproché de moi. Nous sommes entrés tous les deux en symbiose. Il ressent quandje n’ai pas le moral, il vient se collerà moi. Il est prévenant et affec-tueux », explique l’octogénaire. « Sa présence est essentielle. On est dépendants l’un de l’autre. Il y ade la bienveillance entre nous. »

Pour cet homme, « les relationssont plus simples avec les chiens qu’avec les humains ». « Il y a une relation d’égal à égal. J’aime cette fidélité. On forme une belle pai-re. »

À Fontaine-lès-Dijon, ce n’estpas un chien, mais plusieurs ani-maux exotiques, des NAC (nou-veaux animaux de compagnie), qui vivent chez Gaël Bernet. Entresa dizaine de serpents, son oiseau

Puck, son varan, ses crapauds, ses poissons, le jeune homme ne s’en-nuie pas dans sa « jungle ». « Un chat ou un chien demandent trop d’attention. Là, le contact est diffé-rent. Ce que j’aime avec mes ani-maux, c’est de les voir évoluer dansl’espace naturel que je leur ai créé, qu’ils soient indépendants », ex-plique-t-il. « Excepté avec mon va-ran et mon oiseau, qui réclament des caresses, il n’y a pas de vrai contact ou d’affection avec les autres. Pourtant, je ne peux me passer d’aucun d’eux », souligne-t-il.

« J’ai tellement d’amour pour lesreptiles, notamment, que quand j’en parle, même les phobiques se désensibilisent. » Le jeune hom-me de 29 ans a d’ailleurs fait de sa passion son métier. Il travaille de-puis peu dans une animalerie spé-cialisée. Et il ne compte pas à la dépense quand il s’agit de gâter sesanimaux. « Je fais tout pour leur offrir un beau cadre de vie. Quand j’arrive chez moi entouré d’eux, je suis dans mon havre de paix. »

Vannick BERTON

À la question “Vous pensez que lemeilleur animal de compagnie est”,posée sur notre site Internet, vousêtes 59 % à avoir répondu “lechien”, 29 % “le chat”, 9 % “aucun,j’ai les deux”, et 4 % “je préfère unautre animal plus original” (totaldes votants : 1 428).

Gaël Bernet, passionné de nouveaux animaux de compagnie, a transformé son chez-lui en véritable « jungle », comme il aime à le dire. Photo LBP/V. B.

CÔTE-D’OR Société

Leur animal, un compagnon indispensable

En 2018, on comptait 11 417 animaux domesti-ques en Côte-d’Or. Quels rapports entretiennent les maîtres avec leur animal ? Rencontre avec deux amoureux des bêtes,au profil bien différent.

➤ 5 989 chats ont étéidentifiés, en 2018, en Cô-te-d’Or.➤ 5 399 chiens ont étéidentifiés, l’an dernier,dans le département.➤ 28 furets ont été identi-fiés, en 2018, en Côte-d’Or.➤ 149 chiens ont étéabandonnés, l’an dernier,au refuge SPA (Sociétéprotectrice des animaux)Les Cailloux, à Dijon, dont88 via la fourrière. En2017, on en comptabilisait157 et 143 en 2016.➤ 149 chiens ont étéadoptés, en 2018, à la SPAde Dijon. En 2017, il y enavait eu 150 et 132 en2016.➤ 334 chats ont été aban-donnés, l’an dernier, au re-fuge SPA Les Cailloux, àDijon, dont 270 via la four-rière. En 2017, on encomptabilisait 313 et 376en 2016.➤ 280 chats ont été adop-tés, en 2018, à la SPA de lacité des ducs. En 2017, il yen avait eu 259 et 246 en2016.➤ 11 lapins et furets ontété adoptés au refuge SPAde Dijon, en 2018.

EN CHIFFRES

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3Mardi 26 mars 2019

21D03 - V1

CÔTE-D’OR Société

Leur animal, un compagnon indispensable

Michel Belin et Coopy ne se quittent plus depuis douze ans : « On est dépendants l’un de l’autre ». Photo LBP/V. B.

« Il faut savoir consacrer du temps à son chien »Julien Herbelot,éducateur canin à DijonPour quelles raisons un propriétaire de chien fait appel à vos services ?« Il y a tous types de profils etde demandes. Ça peut êtrepour conseiller et accompa-gner le nouveau propriétaired’un chiot ou aider un chien às’adapter à l’environnementurbain (voitures, passants…),régler des problèmes commeles aboiementssur les gens, leschiens qui ti-rent sur la lais-se, l’anxiété dela séparation,une agressivités o u d a i n e …Dans mon mé-tier, les problé-matiques sontvas te s , ma i smon objectif est de toujourstrouver une solution et de con-seiller au mieux les propriétai-res après avoir fait un premierbilan comportemental avecl’animal. »Est-ce que vous vousconcentrez uniquementsur l’animal ?« Non, pas du tout ! Il fauts’adapter à l’animal, mais aussiau propriétaire. Je travailleavec les deux, car il existe unlien entre eux. Parfois, il faut leretrouver. C’est leur relation

qui est importante. Beaucoupde maîtres sont stressés, man-quent de confiance quand ilsrencontrent un problème avecleur chien. Moi, je suis là aussipour les motiver, leur direqu’avec leur chien ça marche,qu’une évolution est possible.Un chien reste un individuavec son propre caractère. Ilfaut aussi s’adapter à lui. Lechien doit pouvoir se dépenseret l’éduquer va lui [procurer]en plus une activité mentale.Bien que j’amène la trame, lesconseils et la méthodologie ca-nine, c’est aux propriétaires

d’éduquer,de travaillera v e c l e u ranimal pour[obtenir] lesacquis. »Que faut-ilpour êtreun bonmaître ?« Il faut sa-voir consa-

crer du temps à son chien, êtrepatient, apporter du jeu, le pro-mener plusieurs fois par jour,être attentionné, lui apporterde l’amour, lui donner sa placeau sein du foyer, l’emmenerpartout dès que c’est possiblepour qu’il se sociabilise avecses congénères et les autres hu-mains. Le chien est le meilleurami de l’homme. Il sent quandson maître est triste, malade…Il faut prendre soin de lui. »

Propos recueillispar V. B.

RÉACTION

} Il fauts’adapter à l’animal mais aussiau propriétaire. ~

Julien Herbelot,éducateur canin

Chloé Tribotté est capable deparler à n’importe quel animal. Si au premier abord on se dit que c’est complètement fou, la jeune Dijonnaise ne le prend pas mal. Elle a conscience que son métier de communicatrice animale n’est pas encore très connu en France. « En revanche, aux États-Unis, auCanada, en Belgique…, il y en a beaucoup. »

Cette passionnée d’animaux adécouvert cette spécialité il y a deux ans. « J’ai tout de suite su quec’était ce que je voulais faire. C’estune façon d’apporter du bien-être aux animaux », confie-t-elle. « Ce-la fonctionne par ondes, en utili-sant nos cinq sens, notre ressenti. Je me plonge en méditation pour entrer en contact avec eux. Nous avons tous en nous cette capacité,mais que l’on a perdu en grandis-sant, en apprenant à parler, en

étant conditionnés. » Après s’être formée en apprenant à capter les messages des animaux, la jeune femme s’est lancée comme profes-sionnelle. Et les propriétaires d’animaux sont nombreux à faire appel à ses services.

« Les animaux m’ont apprisà aimer tous les humains »

Ainsi, par exemple, Eva ne com-prenait pas pourquoi son chat Mambo, adopté après un aban-don, l’attaquait sans cesse. « Cettecommunication a été à l’image de Mambo, très speed. Chloé lui a expliqué que j’étais désormais sa famille et qu’il pouvait me faire confiance, que je ne l’abandonne-rais pas comme les autres », ra-conte la maîtresse. « Et moins de quarante-huit heures après, cela a marché. Cela a réglé ce gros sou-

ci. » « Chaque animal a sa propre personnalité. Certains sont ba-vards, d’autres ronchons ou drô-

les, mais à partir du moment où l’humain est prêt à entendre ce que son animal a à dire, même si

ce n’est pas toujours facile, alors lacommunication peut se faire. Les animaux m’en apprennent beau-coup sur leur humain. Quand ils sentent qu’il n’est pas bien à caused’un chagrin d’amour, d’un acci-dent, ils m’en parlent, car ils veu-lent l’aider à surmonter ça, évo-luer », raconte Chloé Tribotté. « Moi qui ai été persécutée étant plus jeune, en parlant avec les ani-maux, ils m’ont appris à aimer tous les humains. »

La jeune femme intervient éga-lement quand un animal disparaîtou pour aider en fin de vie. « Le but est d’apporter des réponses aux questions que l’humain se po-se. » Elle propose aussi des stages afin de transmettre cette techni-que. « Ceux qui sont dubitatifs en arrivant repartent bouche bée », assure-t-elle. « Je le vis comme quelque chose de magique. »

Chloé Tribotté communique avec son chat Ohana, une femelle, mais aussi avec tous les animaux. Elle propose des séances depuis 2018. Photo LBP/V. B.

Une Dijonnaise murmure à l’oreille des animaux

Page 16: Mardi 26 mars 2019 - Supplément - Côte-d'Or DU 29 AU 31 ......40 ans après la victoire de Renault Classic sur le circuit de Dijon-Pre-nois : c’était, en effet, le 1er juillet

4 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Mardi 26 mars 2019

CDO04 - V1

V ers 9 h 30, lundi, sur la rou-te départementale 905, à

Fauverney, dans le canton deGenlis, une collision s’est pro-duite entre deux voitures et unminibus qui transportait des

adultes handicapés. Selon nosinformations, l’accident a faitdeux blessés dans une voiture,deux jeunes femmes âgées de 17et 19 ans, et trois blessés dans leminibus : une femme de 30 ans,une autre de 55 ans et un hom-me de 63 ans.

À noter l’intervention rapidedes sapeurs-pompiers des cen-tres de Dijon-Est, de Dijon-Transvaal, de Genlis et d’Auxon-

ne, ainsi que de la gendarmerielocale. Les cinq personnes bles-sées ont été transportées au cen-tre hospitalier universitaire deDijon.

Une enquête est en cours pourdéterminer les causes et circons-tances exactes de l’accident.

V. L.

Retrouvez davantage de photossur bienpublic.com

Les dégâts étaient impressionnants. Photo LBP/Bruno SYLVESTRE

FAUVERNEY Faits divers

Choc entre deux voitures et un minibus : cinq blessés

Cinq personnes ont été blessées, lundi matin, dans un accident entre deux voitures et un mini-bus, à Fauverney.

Vers 23 h 15, dans la nuit de sa-medi à dimanche, les policiers sont intervenus au niveau de la rueMarguerite-Thibert, située dans le quartier Faubourg-Sud, à Dijon, initialement pour une affaire de vol à la roulotte.

Sur place, un homme, ivre, quivenait de se débarrasser d’un télé-mètre laser, a été interpellé. Pen-dant son arrestation, un autre indi-vidu, lui aussi saoul, faisant partie d’un groupe de six personnes, est sorti d’une voiture et s’en est pris à un agent des forces de l’ordre.

Plusieurs coups de poingà la tête

Selon nos informations, après luiavoir retourné un doigt, il lui auraitdonné plusieurs coups de poing au niveau de la tête. La victime s’est vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) d’une durée de deux jours. Le suspect aurait aussi asséné plusieurs coups de pied au chien du policier (puisqu’ils’agissait de la brigade canine). Au

final, les deux individus arrêtés ontété placés en garde à vue après unepériode de dégrisement. Le pre-mier, celui qui s’était débarrassé du télémètre, un Dijonnais de 24 ans, a vu son affaire se poursui-vre en préliminaire, notamment

car il ne serait pas l’auteur du vol àla roulotte. Le second, l’agresseur présumé du policier et du chien, un Dolois (Jura) de 21 ans, fera l’objet d’une convocation par offi-cier de police judiciaire.

V. L.

Le policier agressé s’est vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) d’une durée de deux jours. Photo d’illustration LBP/Hugues SOUVERBIE

DIJON Faits divers

Ivre, il se rebelle avant de frapper à la tête un policier et le chien de ce dernier

Vers 8 h 10, dimanche, rue Par-mentier, dans le quartier Fau-bourg-Nord, à Dijon, un automo-biliste, totalement ivre, a été contrôlé par les policiers après avoir commis une infraction au Code de la route.

Après avoir soufflé, l’homme affi-chait un taux de 2 grammes d’alco-ol par litre de sang. Transporté au commissariat de la place Suquet, ila fait l’objet d’une rétention deson permis de conduire et a été entendu après une période de dé-grisement. Son véhicule a été im-mobilisé.

Arrêté dimanche matin, il aurait budepuis la veille

Lors de son audition, ce Dijon-nais, âgé de 31 ans, aurait indiqué aux forces de l’ordre qu’il buvait depuis la veille, soit samedi, dans un bar et qu’il aurait continué jus-qu’à 7 heures du matin, dimanche.Finalement, il fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité et d’une convocation par officier de police judiciaire.

V. L.

Le contrôle d’alcoolémie s’est révélé positif. Photo d’illustration LBP/Philippe BRUCHOT

DIJON Faits divers

Au volant de sa voiture avec 2 grammes d’alcool dans le sang

À la barre, c’est un show qu’of-fre le prévenu de 20 ans au tribu-nal. En effet, il aurait été pris en flagrant délit de revente de stupé-fiants – du cannabis – le 1er jan-vier, avenue Jean-Baptiste-Greu-ze, à Dijon. Cela aurait de nouveau été le cas avec sa petite amie – absente à l’audience, maispoursuivie pour usage de stupé-fiants –, le 10 février. Toutefois, lejeune homme continue de nier.

Les policiers, en surveillance,l’auraient parfaitement identifié, tout comme les deux acheteurs qui l’ont décrit, puis désigné sur tapissage, en janvier. Idem en fé-vrier. Car s’il n’avait rien sur lui, les cachettes où il serait allé cher-cher la marchandise pour les clients n’auraient pas été très dif-ficiles à repérer.

Les arguments de l’intéressé vi-rent à l’absurde : pas lui, pas con-cerné. L’argent découvert dans ses poches, 520 € la première fois, 380 € la seconde, il l’aurait gagné aux jeux. Concernant les faits de février, ce serait sa petite amie qui le lui aurait remis pour qu’il s’achète une sacoche pour son anniversaire. Des propos quiagacent, comme l’indique la pro-

cureure Moure : « J’avais l’ulti-me espoir que Monsieur, accom-pagné de son avoca t , s e montrerait plus raisonnable et plus loquace qu’il ne l’a été de-vant les enquêteurs. […] Il est chanceux aux jeux, peut-être,mais pas avec les policiers… ».

Un « vendeur à 20 balles »Me Truchy, pour sa part, n’est

pas déstabilisé par l’attitude de son client, mais ne plaide pas pour autant la relaxe. Fataliste, ilreconnaît que la peine deman-dée par le parquet est adaptée, même s’il dénonce un quantum un peu fort (huit mois avec sursiset mise à l’épreuve). Il regrette, néanmoins, que son client soit seul à avoir été arrêté. « Ce n’est pas un trafic d’ampleur. Les gros-sistes, ceux qui vont se faire vrai-ment beaucoup d’argent, savez-vous comment ils appellent ceuxqui sont comme lui ? Les ven-deurs à 20 balles. »

Le prévenu a été condamné àhuit mois avec sursis et mise à l’épreuve. Sa petite amie a, elle, été condamnée à deux mois avecsursis simple.

M. V. (CLP)

DIJON Tribunal correctionnel

Huit mois avec sursispour revente de cannabis

Page 17: Mardi 26 mars 2019 - Supplément - Côte-d'Or DU 29 AU 31 ......40 ans après la victoire de Renault Classic sur le circuit de Dijon-Pre-nois : c’était, en effet, le 1er juillet

5ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONMardi 26 mars 2019

CDO05 - V1

T rois manifestants étaient jugés en com-parution immédiate, lundi après-midi, à

l’issue de l’acte XIX des gilets jaunes, à Di-jon, pourtant moins agité que le précédent. S’ils n’ont pas le même âge, leur profil, les infractions qu’ils sont suspectés d’avoir commises, leur comportement, leur casier vierge et, parfois, leur immaturité se ressem-blent.

« Absence de maturité »Il y a tout d’abord Jérémy, qui vient juste de

fêter ses 18 ans. Sweat gris marqué “Liber-to”, un peu perdu dans son box, le lycéen useun tantinet de son air juvénile et d’une mau-vaise foi de bon aloi pour tenter de minimi-ser les faits qui lui sont reprochés et d’ama-douer la présidente Renaud. Les caméras de vidéosurveillance l’auraient suivi et sur-

pris maintes fois jetant des pierres sur les forces de l’ordre. Toujours la même excuse :« J’ai pris du lacry, alors j’étais en colère ».

Le procureur Bas se répète : « Les lundis,hélas, se suivent et se ressemblent, avec leurlot d’individus violents qui parasitent ce mouvement et viennent casser du flic ». Me Deguines-Frappat souligne « l’absence

de maturité. Il vient de comprendre la por-tée de ses actes en suivant bêtement le mou-vement ». Le jeune homme a été condamnéà soixante-dix heures de travail d’intérêt gé-néral et à une interdiction de manifester durant un an.

Entre ensuite Pierre-Olivier, 31 ans. Cesont des bouteilles qu’il aurait jetées. Des

SMS nauséabonds auraient également été découverts dans son téléphone portable. Il a la chance que Me Gavignet ait repéré deuxgrosses failles dans la procédure des gendar-mes : pas de procès-verbal d’interpellation et une infraction rajoutée in fine de la gardeà vue. Il n’en faut pas plus au tribunal pour renvoyer l’affaire au 26 avril. En attendant, Pierre-Olivier est soumis à un contrôle judi-ciaire et, pour lui aussi, pas de manifesta-tions en tous lieux pendant un an.

« Mes potes y allaient, alors j’ai suivi »Place à Alexis, 22 ans, qui aurait été filmé

rue Bannelier en train de lancer des cannet-tes de bière vides sur les gendarmes. On l’aurait retrouvé, comme les autres, en fin d’après-midi, rue de la Préfecture. En pre-mière ligne. Cache-nez, lunettes de ski, te-nue vestimentaire bien particulière et peu discrète, il est vite interpellé et placé en garde à vue. « Ça m’a bien calmé », lâche-t-ilà la magistrate. « Mes potes y allaient, alors j’ai suivi. » Me Garon plaide « une immatu-rité et une insouciance qui ne s’inscrivent pas dans la délinquance et qu’il regrette aujourd’hui ». Il a été condamné à quatre mois avec sursis et à une interdiction de manifester à Dijon et Paris.

Jean-Luc BRENOT (CLP)

Samedi, quatre personnes ont été interpellées, à Dijon. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

DIJON Tribunal correctionnel

Gilets jaunes : « Les lundis, hélas,se suivent et se ressemblent »C’est désormais presque un rituel : après les interpellations du same-di, les comparutions immédiates du lundi. Hier, trois prévenus se sont présentés successivement devant le tribunal correctionnel. Il leur est reproché d’avoir lancé des projectiles sur les forces de l’or-dre, dans le cadre de l’acte XIX des gilets jaunes, à Dijon.

« L es moulins en titren’ont rien perdu de

leur charme… » Cette allusionà la complexité du statut juridi-que des vieux moulins a per-mis, hier, à Paris, au rapporteurpublic du Conseil d’État de li-vrer des conclusions favorablesà Gilles Bouqueton, propriétai-re du Moulin du Bœuf, à Belle-nod-sur-Seine.

Ce Côte-d’Orien se bat depuismaintenant près de six ans con-tre un décret préfectoral de2013 abrogeant le droit d’usagedu moulin. Cela signifie con-crètement que les propriétairesdu site ne peuvent préleverl’eau de la rivière pour produireleur électricité. Le statut duMoulin du Bœuf était toujoursrégi, jusqu’à la décision de

2013, par un arrêté datant dejuin 1876. Ce qui lui conféraitun droit en titre perpétuel. Seulun changement d’affectationpouvait, en effet, faire cesser cedroit d’usage.

Pour casser ce pacte, le préfetde Côte-d’Or s’est fondé sur« l’absence d’entretien régu-

lier » de l’installation pour con-clure à une cessation de sonactivité, donc de son affecta-tion. Mais c’est justement pourle remettre en état et l’utiliserque Gilles Bouqueton, archi-tecte de son état, a acheté cemoulin. Depuis cette décisiondu représentant de l’État, il se

bat pour justifier le bien-fondéde sa démarche. Le tribunaladministratif de Dijon, en2014, puis la cour administrati-v e d’ appe l de Lyon , enjuillet 2017, ont rejeté ses re-quêtes et validé l’arrêté du pré-fet de Côte-d’Or.

Les magistrats lyonnais ontnoté « qu’il est constant, en rai-son des dégradations qui ontaffecté le barrage fixe et les van-nes, que le lit naturel de la Sei-ne s’est détourné et les biefs dedécharge du moulin se sonttransformés en cours d’eau ».

Une lecture du droitjugée « sévère »

Reconnaissant, cependant,« les travaux de déblaiement,de défrichage et d’installationd’une roue et d’une vanne neu-ves » effectués par le nouveaupropriétaire, ils ont cependantconsidéré que ces interven-tions « ne pouvaient être regar-dées comme établissant le ca-ractère régulier de l’entretien

de l’ensemble des installationsde ce moulin ».

C’est contre cette lecture dudroit que Gilles Bouqueton etMarie-Anne Portier ont déposéun pourvoi en cassation. Et ilsont semble-t-il bien fait de per-sister, puisque le rapporteur pu-blic du Conseil d’État a conclu,hier, à l’annulation de l’arrêt dela cour d’appel. Jugeant « sévè-re » l’interprétation des magis-trats lyonnais, le rapporteur pu-blic a surtout pointé une erreurde droit en déclarant « qu’unétat de délabrement ne sauraitsuffire à remettre en cause lapérennité du droit d’usage ».Avant de demander le renvoide l’affaire devant la cour d’ap-pel de Lyon pour une nouvellelecture du droit, le magistratparisien a, par ailleurs, insistésur « la valorisation de l’eaucomme ressource économiqueet pour développer une pro-duction d’électricité d’origine renouvelable ». Décision dansles prochaines semaines.

Agence locale de presse (ALP)

De gauche à droite : Christian Jacquemin (président de l’Association des riverains et propriétaires d’ouvrages hydrauliques du Châtillonnais, Arpohc), Gilles Bouqueton, propriétaire du Moulin du Bœuf, et François Blanchot (secrétaire d’Arpohc). Photo archives LBP/Élodie BIDAULT

BELLENOD-SUR-SEINE Conseil d’État

Le propriétaire du Moulin du Bœufmarque des points devant le Conseil d’ÉtatLe propriétaire du Moulin du Bœuf, situé à Bellenod-sur-Seine, a contesté, hier, devant le Conseil d’État un arrêté préfecto-ral lui interdisant de pro-duire son électricité.

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6 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Mardi 26 mars 2019

CDO06 - V1

“Physique, histoire, arts plas-tiques”, “Mathématiques,

anglais et musique”, “Histoire-géo-graphie, histoire littéraire et arts plastiques”. Frédérique Alexan-dre-Bailly, rectrice de l’académie de Dijon, et Pascale Coq, inspectri-ce d’académie et directrice acadé-mique des services de l’Éducation nationale de Côte-d’Or, se sont rendues, hier, au lycée Hippolyte-Fontaine, à Dijon. Le but ? Ren-contrer les équipes de direction, des enseignants ainsi que des élè-ves de seconde pour parler de la réforme du lycée, qui ne fait tou-jours pas l’unanimité.

« Quand on a autantde choix, cela fait un peu peur d’en faire un »

Oubliez les séries classiques. Lesélèves de seconde, qui ont pour ho-rizon le baccalauréat en 2021, es-suient les plâtres de la réforme du lycée et leurs choix de spécialités sont aussi vastes que leurs goûts, leurs envies – ou celles de leurs pa-rents – ou même de leurs incertitu-des. Car oui, des angoisses et des questionnements, il y en a eu, com-me en témoigne Lila Préaut, du ly-cée Carnot : « Je ne savais pas trop quoi faire après le bac. Du coup, j’étais un peu perdue. Quand on a autant de choix, cela fait un peu

peur d’en faire un. Je suis allée me renseigner lors d’une convention post-bac. Ce que j’ai retenu : élimi-ner tout ce que je n’aimais pas et j’ai pris ce qui restait. J’avais peur de me fermer des portes, mais en fait non ».

Selon Frédérique Alexandre-Bailly, cette réforme « amène plus de liberté et d’accompagnement. Elle vous [donne la possibilité] de faire des choix, qui vous permet-tront de dessiner votre avenir se-lon ce que vous voulez. Avant, par exemple, on décrétait que seuls les L (filière littéraire, ndlr) étaient susceptibles de s’intéresser à l’art ».

À l’inverse, certains élèves ont,au contraire, une idée précise de leurs futures études, mais se sen-tent inquiets de choisir la mauvai-se spécialité. C’est le cas de Morga-ne : « J ’hési tais entre arts plastiques et SVT (sciences et vie de la Terre, ndlr), car je veux aller en médecine. On m’a conseillé de laisser tomber SVT en terminale, car ça ne me servira pas forcé-ment, mais je garderai les arts, car j’aime ça ».

La rectrice se veut rassurante etrappelle que les universités et clas-ses préparatoires tiendront comp-te de l’évolution du bac dans leur choix d’admissions. En attendant,

pour les jeunes, il s’agit de faire des calculs savants afin de ménager leurs appétences et la raison. « Là, il y a des dizaines de combinaisonspossibles, 220 en fait, mais on ne peut pas toutes les proposer. On remarque que les élèves se sont emparés de cette réforme, puisque 25 % des [élèves de] seconde de Carnot et 19,5 % de ceux du lycée Hippolyte-Fontaine ont fait des choix de combinaisons qui n’exis-taient pas déjà, qui ne reprodui-saient pas les filières classiques. »

A. R.

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Les lycées Hippolyte-Fontaine et Carnot, à Dijon, se situent à dix minutes de marche l’un de l’autre. À la rentrée prochaine, les élèves ayant choisi l’une des spécialités mutualisées entre les deux établissements pourront effectuer le trajet à pied. Photo LBP/A. R.

DIJON Enseignement

Réforme du lycée : « J’avais peur de me fermer des portes, mais non »Libérateur pour certains parents et élèves mais an-goissant pour d’autres, le système de tronc commun de 16 heures, avec des ensei-gnements de spécialités de 12 heures, prévu par la ré-forme du lycée dès la classe de première, se met en pla-ce. Il aura fait couler beau-coup d’encre et de sueur…

} Jen’ai pas eu de doute au moment de faire mes choix. J’ai opté pour maths et physique, car j’aime ces matières, et latin, car c’est le fondement de notre langue. Il ne faut pas que cette matière disparaisse faute d’élèves. ~

Jean Peruta, élève aulycée Carnot, à Dijon

} Ce n’est pas évident de bien les conseiller. On le fait en fonction de la maturité de leur projet. Cela leur semble brusque de faire des choix aussi engageants alors qu’ils sont en phase d’adaptation au lycée. Moi, je leur conseille d’aller vers ce qu’ils aiment. ~

Sophie Picardatprofesseure au lycée

Hippolyte-Fontaine

} La mutualisation de nos spécialités avec [le lycée] Carnot va redonner de l’attractivité à des enseignements rares et permettra de rééquilibrerles effectifs des établissementsdu bassin. ~

Jérôme Naime, proviseuradjoint du lycée Carnot

Point focal, hier, de cette réunion, à Dijon : la mutualisation de certains enseignements de spécialités entre les lycées Carnot et Hip-polyte-Fontaine à la rentrée 2019.Tous les établissements ne peuvent pas fu-sionner leurs spécialités : il faut qu’ils soientgéographiquement proches, « moins d’un quart d’heure », précise la rectrice de l’aca-démie, Frédérique Alexandre-Bailly. Mais les élèves dont le lycée ne peut pas fournir les choix demandés pourront disposer d’unedérogation pour aller dans un autre établis-sement. « C’est une première année de réfor-me. On ne sait pas ce que les lycéens choisi-

ront, mais on fait au mieux et noustrouverons des solutions si des cas se présen-tent », assure Frédérique Alexandre-Bailly.Pour Michel Gey, proviseur du lycée Car-not, « les élèves se sont emparés de cette nouvelle partition, mais, oui, cela demande de la préparation en amont et un gros inves-tissement des enseignants. Pour le moment, dire combien d’élèves opteront pour des spécialités mutualisées, c’est compliqué. Onlit dans le marc de café. Mais au vu des premières remontées, je dirais qu’une tren-taine d’élèves par établissement seront sus-ceptibles de se déplacer pour suivre des

spécialités. Toutefois, si des groupes sont formés et suffisamment étoffés dans l’un ou l’autre des lycées, il est évident que nous ne ferons pas bouger les élèves. On va mettre en place une organisation et la première chose que nous ferons, c’est y mettre de la souplesse. »Marc Jaillet, proviseur du lycée Hippolyte-Fontaine, est serein face au casse-tête à venirdes plannings : « Nos adjoints ont une mé-chante habitude du sujet, réforme ou pas. Il y a une bonne base et les outils modernes permettent une grande flexibilité dans le suivi de la vie scolaire ».

Quand des lycées voisins mutualisent leurs spécialitéspour des cursus “à la carte”

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7ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONMardi 26 mars 2019

CDO07 - V1

■Un « solde migratoire » de clients positif

Le Crédit mutuel de Bourgogne-Champagne s’étale sur dix dépar-t emen t s . Avec 58 ca i s s e slocales et 95 « points de vente » (ici, on ne parle pas d’agences),l a b a n q u e r a s s e m b l e 306 000 clients. Un effectif en hausse, le Crédit mutuel ayant sé-duit 17 150 nouveaux clients en 2018. Si l’on soustrait les clients qui sont partis, l’enseigne affiche tout de même un « solde migratoi-re » net de plus de 3 000 person-nes.

■1,1 milliard d’eurosde crédits accordés

Le Crédit mutuel Bourgogne-Champagne détient, dans ses cais-

ses, un encours de 6 milliards d’euros d’épargne. Une statistique en hausse de 4 % par rapport à l’exercice 2017. Le volume de cré-dits augmente lui aussi, de 3,7 %, pour at te indre un volume de 1,1 milliard d’euros de finance-ments. « Ces crédits ont servi à fi-nancer plus de 6 400 projetsimmobiliers et plus de 13 500 vé-hicules ou bien équipements », dé-taille Anello Iannuzzi, directeur régional. À noter que le produit netbancaire se monte à 120 millions d’euros.

■Pas de campagne de recrutement, mais des alternants

Les effectifs du Crédit mutuelBourgogne-Champagne sont res-tés stables, l’année dernière, avec 717 salariés. S’il n’y a pas de gran-de campagne d’embauche, cette année, la banque a décidé de met-tre l’accent sur la transmission et l’apprentissage. « Une place de choix est faite aux alternants et auxstagiaires de troisième issus des zo-nes d’éducation prioritaires ou ru-rales », détaille le directeur régio-nal. L’accent est aussi mis sur la

féminisation de l’encadrement : si 52 % des salariés du Crédit mutuel sont des femmes, elles sont encore peu nombreuses en haut de l’orga-nigramme. « Nous y travaillons », assure la banque.

■La diversificationse poursuit en 2019

La saga publicitaire du chien To-by avait marqué l’arrivée du Créditmutuel dans le secteur de la télé-phonie. C’était en 2010. Neuf ans plus tard, la banque continue sa stratégie de diversification, avec l’arrivée sur le marché de box In-ternet, via le réseau de SFR. En 2019, elle poursuivra également la diffusion de sa nouvelle offre de mobilité douce avec la possibilité, pour ses clients, de louer des vélos électriques pour quelques euros par mois. Les caisses de Côte-d’Or devraient bientôt proposer ceservice.

Marie MORLOT

L’assemblée plénière de district duCrédit mutuel Bourgogne-Cham-pagne a lieu ce mardi, au palais desCongrès, à Dijon, à 17 h 45.

Annie Virot, présidente du district Bourgogne-Champagne,et Anello Iannuzzi, directeur régional. Photo LBP/M. MO.

CÔTE-D’OR Banque

Le Crédit mutuel veut féminiserles postes d’encadrementCe mardi, c’est l’heure des comptes pour le Crédit mu-tuel Bourgogne-Champagne. Pour le district, l’exerci-ce 2018 a été bon. La feuille de route pour l’annéeen cours est tracée : elle met l’accent sur la féminisa-tion et la diversification.

Annie Virot est, depuis quelques mois, la présidente du district Bour-gogne-Champagne du Crédit mutuel. Elle succède à Jean-Louis Bois-son. Ancienne professeure de mathématiques, elle s’est tournée, dès 2001, vers cette enseigne, séduite par le concept de banque « qui appartient à ses clients ». Elle a été élue présidente de caisse en 2007,avant d’intégrer le bureau du Crédit mutuel Bourgogne-Champagneen 2016. Elle est aujourd’hui bénévole et a d’ores et déjà mis en placesix commissions réunissant clients sociétaires, élus et directeurs de caisse. Ensemble, ils forment des cercles de réflexion pour imaginer de nouveaux produits bancaires. C’est Annie Virot, notamment, qui exposera le plan stratégique 2019-2023 du district lors de l’assembléeplénière qui se tiendra ce mardi, au palais des Congrès, à Dijon.

Une nouvelle présidente de district

En Bourgogne-Franche-Com-té, la forêt couvre 36 % du

territoire et représente une filière de grande importance avec pas moins de 5 000 entreprises et 25 000 emplois. Au vu de ces chif-fres, la définition d’une stratégie régionale de la forêt et du bois revêt une importance toute parti-culière. C’est dans ce cadre que le contrat régional forêt-bois 2018-2028 prend tout son sens.

Lancé en 2016 et copiloté parl’État et la Région, ce contrat a étéélaboré en s’appuyant sur la con-certation de tous les acteurs con-cernés jusqu’à la fin de l’année

2017. Plus récemment, cette poli-tique a été soumise à une enquêtepublique, qui a permis d’établir une quatrième et dernière ver-sion. Une ultime mouture qui n’attendait plus que sa validation.« C’est l’aboutissement d’un im-

portant chantier. Depuis le début,nous sommes la Région de Fran-ce la plus en avance dans ce tra-vail », explique Sylvain Mathieu, vice-président du conseil régionalen charge du bois, de la forêt et dela montagne. « Nous sommes

dans le peloton de tête des régionsforestières. En Bourgogne-Fran-che-Comté, nous avons tout pour bien faire : des pépinières de qua-lité, des établissements de forma-tion adaptés, de grosses unités de transformation, etc. Il nous reste

juste à tout mettre en musique, à construire la bonne partition. »

« Ce documentn’est pas une fin en soi »

Hier après-midi, entre les mursde l’hôtel de région à Dijon, les échanges se sont multipliés pour revenir sur l’élaboration et les principales caractéristiques de la dernière version de cette initiati-ve. À l’issue d’un vote à main le-vée, le contrat régional forêt-bois 2018-2028 a été approuvé avec 23 voix favorables (face à cinq abstentions et aucun vote défavo-rable).

Vincent Favrichon, directeur dela direction régionale de l’alimen-tation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf), conclut : « Avec cet-te dernière version, nous sommesarrivés à un contrat équilibré avecdes compromis. Ce document n’est pas une fin en soi, c’est un point de départ pour mettre en œuvre d’autres actions. »

Hugo COUILLARD

À l’échelle nationale, en étant notamment la première productrice de chênes,la forêt de Bourgogne-Franche-Comté est la plus productive. Photo archives LBP/Nicolas BOFFO

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ Environnement

La politique en faveur de la forêt et de la filière bois approuvéeLundi, au sein de l’hôtel de région, à Dijon, une commission régionale s’est tenue afin d’approu-ver le contrat régional forêt-bois 2018-2028. Après diverses discus-sions, cette politique ré-gionale pour la forêt et la filière bois a été majori-tairement validée.

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8 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION Mardi 26 mars 2019

CDO08 - V1

Shampooing, brosse à dents,gel douche, savon, dentifrice,

papier toilette, serviettes hygiéni-ques ou tampons : ces produits de base sont loin d’être facile-ment accessibles à tout le monde.C’est ce que révèle un récent son-d a g e I f o p , q u i e x p l i q u eque « les produits d’hygiènene sont pas un luxe, mais une nécessité ».

« Si on arrive à se brosser les dents une fois par jour, c’est le bout du monde »

Josette (*), la quarantaine, habitedans un logement qu’elle louedans l’agglomération dijonnaise. « Quand on n’a pas d’argent, on n’en a ni pour nourrir ses enfantsni pour payer les factures ni pourle dentifrice », résume-t-elle. « Quand on n’a pas d’argent, on économise même le savon. »

Sans emploi, en dépression, no-tamment à la suite de l’incarcéra-tion de son ex-conjoint, et sans pension alimentaire, depuis lemois de décembre, elle vit dans

une maison avec cinq enfants à charge, âgés de 9 à 17 ans. Ainsi, au quotidien, pour cette famille, les questions liées aux produits d’hygiène sont loin d’être éviden-tes : « Le papier toilette, par exemple, c’est un proche qui m’en donne. Il le récupère sur son lieu de travail… », raconte Josette. « Pour le dentifrice, si on arrive à se brosser les dents une fois par jour, c’est le bout du mon-de. Un de mes enfants, qui tra-vaille, se débrouille pour me rap-porter du savon pour que l’on puisse se laver. Concernant le geldouche, on fait le minimum, justeune noisette. Pour mes filles, qui

sont réglées, une fois, j’ai volé un paquet de tampons dans un ma-gasin. Sur tous les produits d’hy-giène, nous sommes obligés de nous limiter. »

« Un sentiment de honte »

Pour toutes ces raisons, cettemère de famille, aidée entre autres par une assistante sociale, ne cache pas ressentir souvent « un sentiment de honte ».

Par ailleurs, bénéficiant d’un co-lis alimentaire de manière pério-dique, provenant d’un organismecaritatif local, Josette regrette que, s’il y a de quoi se nourrir, « il

n’y a rien pour l’hygiène ». « Ré-cemment, il y avait des bonbons datant de Noël. Mais on s’en fi-che des bonbons… Il serait plus utile d’avoir du dentifrice ou du produit pour laver le sol. »

Vincent LINDENEHER

(*) Le prénom a été changéà la demande de l’intéressée.

À la question « Faites-vous des“économies” sur votre propreté,vos soins et votre bien-être ? »,vous avez été 28 % à répondre« oui, cela m’est arrivé » et 72 % àdire « non, jamais ». Total des vo-tes : 2 244.

« Les associations font face à un déficit chronique en produits d’hygiène de base »,souligne l’association Dons solidaires. Photo d’illustration LBP/Hugo COUILLARD

CÔTE-D’OR Société

« Quand on n’a pas d’argent, on économise même le savon »Non, l’accès aux produits d’hygiène n’est pas une évidence pour tout le mon-de, comme le révèle un récent sondage. Une Côte-d’Orienne, Josette (*), la quarantaine, raconte son quotidien : par manque d’argent, elle doit économi-ser jusqu’au papier toilette.

■Trois millions de « précaires hygiéniques » en FranceTrois millions de Français se priveraient de produits d’hy-giène de base et 1,7 million de femmes ne disposeraient pas de suffisamment de protec-tions hygiéniques, selon un ré-cent sondage de l’institut Ifop pour l’association Dons soli-daires. Cette enquête, qui por-te sur la thématique “Hygiène et précarité en France”, indi-que aussi que « plus de 10 mil-lions de personnes, notam-ment dans les milieux les plus modestes, renoncent souvent ou de temps en temps à sortir en raison de leur apparence personnelle. Concernant l’hy-giène corporelle, le renonce-ment aux produits de base tou-che un tiers de publics les plus précaires : alors que seuls 7 % de l’ensemble des Français ontdéjà renoncé à acheter du shampooing par manque d’ar-gent, ce score monte à 39 % auprès des bénéficiaires d’as-sociations ».

Retrouvez l’intégralité des ré-sultats du sondage sur https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2019/03/Pre senta-tion-IFOP-Dons-Solidaires-dèf.-slide-DS. pdf

LE CONTEXTE

« Tous les jours, la première chose quedemandent nos bénéficiaires, après lanourriture, ce sont les produits d’hygiè-ne », explique Dominique, bénévole au sein du Secours populaire de la Côte-d’Or,à Dijon. « Ils veulent d’abord avoir dequoi manger, puis souhaitent pouvoir se laver. Ainsi, pouvoir se procurer du savonet du dentifrice est extrêmement impor-tant. »

Cette bénévole remarque que, pourbeaucoup de bénéficiaires, pouvoir pren-dre soin de son hygiène, « c’est vital, c’est comme respirer ». « Pour certains, par-fois, pour faire des économies, le savon estutilisé pour se laver le corps et les che-veux », souligne-t-elle.

De son côté, Jean-Pierre, qui effectue desmaraudes avec le Samu social de la Croix-Rouge de Côte-d’Or, constate que « mêmedans la rue, le souci d’hygiène est impor-tant ». « Les SDF sont une partie des troismillions de Français qui n’ont pas facile-

ment accès aux produits d’hygiène de ba-se. » Ainsi, face à cette problématique, le Samu social distribue « des kits d’hygiène pour les femmes et pour les hommes ».

« Se laver et se changer constituent des besoins élémentaires »

Ensuite, des structures d’accueil de jourprennent le relais en permettant aux plus démunis de pouvoir prendre une douche. C’est notamment le cas, dans la cité desducs, de la Société dijonnaise d’assistancepar le travail (Sdat), comme l’explique Jean-Luc Joly, son secrétaire général : « Les personnes que l’on voit dans la rueou qui sont en foyer d’hébergement peu-vent venir prendre une douche, en accueilde jour, à partir de 8 heures. De plus, le mercredi, nous avons un camion-douche qui se déplace au niveau de la place Wil-son, à Dijon ». Pour lui, « se laver et se

changer constituent des besoins élémen-taires » pour une partie des sans domicilefixe. Car, il le précise également, certains « se laissent aller » sans nécessairement

continuer à prendre soin de leur hygiène. « Nous pouvons alors les orienter vers destravailleurs sociaux. »

V. L.

Que ce soit aux Restos du cœur ou au Secours populaire (en photo), par exemple, le besoin en produits d’hygiène est important. Photo d’illustration LBP/Philippe BRUCHOT

Une bénévole du Secours populaire : « Les produits d’hygiène ? Après l’alimentation, c’est ce que demandent les bénéficiaires »

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9ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONMardi 26 mars 2019

CDO09 - V2

C inq jours. C’est le délai qu’ilreste – en théorie – au con-

seil départemental et à DijonMétropole pour trouver un ter-rain d’entente dans l’épineuxdossier des transferts de compé-tences, qui découle des loisNOTRe (portant nouvelle orga-nisation territoriale de la Répu-blique) et Maptam (de moderni-sation de l’action publiqueterritoriale et d’affirmation desmétropoles). Un sujet très tech-nique, mais qui concerne le quo-tidien des habitants de la métro-pole dijonnaise : voirie, prise encharge des personnes âgées, del’aide au logement, de la préven-tion spécialisée, du tourisme…Avec, en toile de fond, le transfu-ge de dizaines d’agents d’unecollectivité à l’autre.

L’Assemblée des Départements de France s’empare du sujet

Des discussions qui minent lesrelations entre les deux collecti-vités depuis près de deux ans. Etqui auraient dû aboutir avant le31 décembre. Mais faute d’ac-cord, c’est au sein d’une com-mission supervisée par la préfec-ture (la Clect, commissionlocale d’évaluation des chargestransférées) que les tractationsse jouent désormais. Avec une

nouvelle date butoir, fixée au31 mars. C’est dans ce contexteque le président du conseil dé-partemental, François Sauvadet(UDI), a présenté, lundi, en as-semblée, un protocole d’accord« raisonnable », selon lui.« Nous avons eu neuf versions,

jusqu’à celle que je vous proposeaujourd’hui : une version vali-dée, qui semblait être un com-promis acceptable. Mais voilàque deux jours après son envoilégal pour examen en séance duDépartement, je recevais, le14 mars, un courriel du direc-

teur général adjoint des servicesde la Métropole, qui a proposéce qu’il appelle une “légère mo-dification” de la convention. Etqui, en fait, vise à installer unservice social généralisé métro-politain (au lieu d’un accueil so-cial de premier niveau), allant

très largement au-delà de ce quela loi prévoit à la suite des tra-vaux de ces derniers mois. Jeregrette cette nouvelle modifica-tion qui, d’ailleurs, ne pourramême pas être examinée par lesélus de la Métropole, puis-qu’aucune réunion de la Métro-pole n’est prévue avant le31 mars, date butoir, à l’issue delaquelle, faute d’accord, il appar-tiendra au préfet de trancher. »

De son côté, l’opposition (For-ces de progrès, gauche) a faitvaloir que ce protocole n’avaitpas lieu d’être, « car les discus-sions sont toujours en cours »,selon Colette Popard (PS, lirepar ailleurs). Tandis que Fran-çois Sauvadet brandissait unemotion signée de l’ensemble desmembres de l’Assemblée des Dé-partements de France (ADF), oùl’on pouvait lire ceci : « Aucunemétropole n’a finalement sou-haité le transfert des compéten-ces sociales du Département, àune exception, celle de la Côte-d’Or. Cette volonté est motivéepar “l’exemple lyonnais” d’ab-sorption de l’ensemble des com-pétences départementales. Maisce modèle n’est plus d’actualitésauf exception, à l’exemple ducas marseillais ».

Bertrand LHOTE

L’opposition (Forces de progrès, gauche) n’a pas pris part au vote sur le protocole d’accord avec la Métropole, présenté lundi par François Sauvadet, président du conseil départemental. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

CÔTE-D’OR Politique

Conseil départemental : l’accord avec la Métropole dans l’impasseUn protocole d’accordsur la question du trans-fert des compétences entrele Département et Dijon Métropole a été soumis au vote des conseillers dépar-tementaux, lundi, mettant en lumière un profond différend entre les deux collectivités.

« Je m’étonne de voir figurer à l’ordre du jour ceprotocole d’accord », a réagi, hier, la présiden-te du groupe d’opposition, Colette Popard(Forces de Progrès, PS). « Les discussions sonttoujours en cours, dans le cadre strict du res-pect de la loi. La Clect (commission localed’évaluation des charges transférées) poursuitson travail d’évaluation et ce travail n’est pasterminé. Un accord, c’est quand les deux par-ties trouvent un terrain d’entente, trouvent unpoint de compromis acceptable. Force est deconstater que vous souhaitez passer en force.Ce n’est pas acceptable, notamment au regardde vos déclarations depuis deux ans sur lesujet. »

De son côté, la conseillère départementaleNathalie Koenders (PS) estime que « les con-tre-propositions de la Métropole n’ont jamaisété au-delà de ce que prévoit la loi. Bien aucontraire, une mise en œuvre parallèle étaitmême proposée initialement pour le tourismeet la voirie. En revanche, vos propositionsétaient bien, elles, en dehors de la loi. LaMétropole n’a jamais quitté la table des négo-ciations. Au contraire, elle a proposé, dès avril 2018, la mobilisation des services de l’Étatpour tenter de débloquer la situation. Cetteoption a été refusée par le Département. Il afallu que la préfecture se saisisse elle-même dudossier pour enfin relancer les discussions ».

COLETTE POPARD : « LES DISCUSSIONS SONT TOUJOURS EN COURS »

} Le maire de Dijon est le seul en France qui ne veut pas d’accord avec le Département. ~François Sauvadet (UDI),

président du conseildépartemental

Alors que le sujet des transferts de compéten-ces avait déjà bien échauffé les esprits dans lamatinée, le ton est de nouveau monté dansl’après-midi, lundi, entre la majorité et l’oppo-sition. Un clash entre Hamid El Hassouni(PS) et Charles Barrière (UDI) a conduit leprésident de la collectivité, François Sauva-det (UDI), à lever la séance à 17 heures. Alorsqu’il restait encore plusieurs dossiers à voter.« En raison des obstructions permanentes del’opposition et du fait du comportement deplusieurs élus de gauche qui n’ont cessé d’in-vectiver leurs collègues, j’ai décidé de lever laséance après de nouveaux débordements d’Hamid El Hassouni, mais avant que tous lesrapports ne soient examinés », a expliqué

l’ancien député, après l’incident. « Je convo-querai une nouvelle assemblée plénière lundi8 avril, pour que les nombreuses associationset collectivités qui attendent les aides finan-cières du Département ne soient pas inutile-ment pénalisées par ces attitudes inadmissi-bles. D’ici là, j’espère que les élus de gaucheauront retrouvé le calme qui sied à des débatsapaisés. »De son côté, la chef de file de l’opposition,Colette Popard (PS), a estimé que « FrançoisSauvadet tient régulièrement des proposinadmissibles envers son opposition dans cet-te assemblée, particulièrement à l’égard desfemmes et de M. El Hassouni. Cette attitudeest intolérable ».

Séance levée et dossiers reportés…

Lundi matin, et comme le veut la loi, le préfet Bernard Schmeltz est venu présenter aux élus départementaux le rapport d’activité des services de l’État en Côte-d’Or pour l’année 2018. Photo LBP/Ph. B.

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10 ACTU FORUM Mardi 26 mars 2019

CDO10 - V1

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On soigne les relations diplomatiques ! Rien à dire à ce sujet. Etquand le Président chinois Xi Jinping débarque en France, c’est toute la République qui déroule son tapis rouge (lire aussi en page 22). Curieuse attention, l’Élysée a notamment invité, hier soir, pour dîner aux côtés du patron de l’Empire céleste, la comédienne Hélène Rollès. Vous savez, l’héroïne de la série cultedes années 1990 Hélène et les garçons qui, paraît-il, est adulée enChine au nom de la reconnaissance de la culture française et de l’adoration de la pratique du karaoké. Mais “offrir” notre belle Hélène à Xi Jinping, c’est quand même étonnant quand on imagine que le plus haut représentant d’une des plus grandes puissances du monde se damne devant les chansons un tantinet “cul-cul” de la dame. C’est comme si demain, à l’occasion d’une prochaine visite officielle aux États-Unis, Donald Trump offrait àEmmanuel Macron un tour de manège à Disney World, entre Mickey et l’oncle Picsou. C’est comme si un jour, le monstre orange Casimir était envoyé par la France en week-end à Moscou,parce que Poutine serait nostalgique de la recette de gloubi-boul-ga. D’un autre côté, il y aurait un aspect rassurant. Les « grands »de ce monde ne seraient peut-être en fait que de grands enfants…

Par Jean-Philippe GUILLOT

Hélène et les puissants

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EN IMAGESVos photos de la Côte-d’Or

À Saint-Aubin. Photo Hubert LAMY

Une mésange bleue en plein repas à Domois.Photo Alexandra FALKOWSKI

CARNETRetrouvez les avis de décès en pages 4 et 5 du cahier Services.

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11ACTU DIJON ET AGGLOMardi 26 mars 2019

21D11 - V1

« L a maison natale ducomposi teur Louis

Dietsch vient d’être rasée dans lecadre d’une opération de promo-tion immobilière. Le massacredu patrimoine continue », a twit-té Emmanuel Bichot (LR), con-seiller municipal d’opposition, chef du groupe Agir pour Dijon. Sur la vitrine d’un immeuble voi-sin, est affiché le permis de cons-truire délivré par Dijon Métro-pole pour une « démolitionpartielle, la réhabilitation de deux bâtiments et la construc-tion de quatre immeubles collec-tifs » dans le cadre du projet de reconversion par deux opéra-teurs(1) du vaste site de la clini-que Sainte-Marthe (lire notreédition du 30 septembre 2018).

« Une polémique qui n’a pas lieu d’être »

Pour les besoins du chantier,un autre accès que celui situé ruede la Préfecture, a dû être créé, suffisamment dégagé en hauteurpour que des engins de chantierpuissent l’emprunter. Selon Pier-re Pribetich, le premier vice-pré-sident de Dijon Métropole, délé-gué à l’habitat et à l’urbanisme, la polémique lancée n’a pas lieud’être. Il explique pourquoi lenuméro 38 de la rue Jean-Jac-ques-Rousseau n’est pas réperto-rié dans le périmètre du secteursauvegardé de Dijon : « C’est un immeuble qui date des années80-90, ce qui justifie qu’il a pufaire l’objet d’une déconstruc-tion en 2019. En réalité, il y abien longtemps que la maison de

Dietsch a été déconstruite ! » Etd’indiquer que dans les années1960, il existait à cet emplace-ment, un magasin de meubles etliterie qui s’appelait Mobilia (voir ci-contre). « Or, en 1986, cemagasin a fait l’objet d’un permisde démolir. Cela fait donc unetrentaine d’années que la mai-son du musicien a été détruite. »Pierre Pribetich précise qu’un« immeuble pastiche » a été re-construit au 38, avec un porche, le buste et la plaque accrochésau-dessus : « C’est une construc-tion qui n’a rien à voir avec l’ha-bitation du musicien Dietsch. »

Au sujet des travaux qui vien-nent d’être réalisés, Pierre Pribe-tich l’assure : « Le buste et laplaque de bronze ont été démon-tés durant le temps du chantier,

dans les règles de l’art. Ceux-ci sont conservés par le promoteur.Ils seront remis en bonne place,une fois le porche reconstruitavec une belle grille »

Révélation : le passage qui con-duira aux nouvelles construc-tions prendra le nom de Dietsch.

L’élu, qui a délivré le permisd’aménager, ajoute qu’aucun pa-trimoine historique ne sera dé-truit dans l’îlot du cheval blanc : « Le bâtiment historique actuel,en très mauvais état, sera entiè-rement réhabilité par le promo-teur. Les seuls biens qui seront détruits seront des garages, sansaucun intérêt patrimonial ! »

Anne-Françoise BAILLY

(1) Edifipierre et Vinci Immobi-lier.

La construction à l’emplacement de la maison natale de Pierre Louis Philippe Dietsch a disparu au 38, rue Jean-Jacques-Rousseau à Dijon. Photo LBP/A.-F. B.

DIJON Urbanisme

La maison natale du compositeur Louis Dietsch a-t-elle été rasée ?Depuis quelques jours, une polémique enfle sur les ré-seaux sociaux au sujet de la disparition de la maison située au 38, rue Jean-Jac-ques-Rousseau. Le porche et le logement en surplomb, portant le buste et la pla-que commémorative du lieu de naissance du composi-teur dijonnais, ont disparu.

La maison avant la démolition qui vient d’avoir lieu.Google street view

Le 3 novembre 1968, le magasin Mobilia, s’était installé au 38, rue Jean-Jacques Rousseau. Sur la façade, on distingue la plaque commémorative et le buste de Louis Dietsch. Photo archives LBP

Le 30 avril 1882, un buste du compositeur avait été inauguré sur la façade de sa maison natale, au38, rue Jean-Jacques-Rousseau. En 1889, le nom de Dietsch avait même été donné à une rue deDijon. Pierre Louis Philippe Dietsch, dont la mère était dijonnaise, est né au 38, rue Jean-Jacques-Rousseau le 17 mars 1808. Il avait commencé ses études musicales à la maîtrise de la cathédrale deDijon. Après une brillante poursuite d’études à Paris, il avait fait carrière : nommé chef de chœur àl’opéra grâce à Rossini, il avait composé Le Vaisseau fantôme ou Le Maudit des mers. Devenupremier chef d’orchestre de l’opéra, ce compositeur de musique religieuse avait reçu la légiond’honneur en 1856. Il fut le premier à faire jouer à l’opéra de Paris Tannhäuser de Wagner. Décédéle 20 février 1865, il repose au cimetière de Montmartre.

Buste et plaques sur sa maison natale

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12 ACTU DIJON Mardi 26 mars 2019

21D12 - V1

Après le dédoublement desclasses de CP en septem-

bre 2018 dans les réseaux d’édu-cation prioritaire (REP), c’est au tour des classes de CE1 d’être dédoublées à la rentrée prochai-ne. Lundi soir, les élus du conseil municipal de Dijon se sont pro-noncés sur la future carte scolai-re 2019. L’élargissement du dis-positif aux classes de CE1 en REP, couplé à l’augmentationdes effectifs (cinquante élèves en plus), devrait permettre l’ouvertu-re de vingt et une classes à Dijon.

Un dispositif « positif »Le maire de Dijon, François

Rebsamen (PS), s’est réjoui de la création des nouvelles classes et aréitéré son soutien au dispositif de dédoublement des classes de CP et CE1, tout en soulignantque l’ouverture de classes était

possible grâce « à la création de 60 000 emplois dans l’Éducation nationale en France entre 2012 et 2017 ». Pour Chantal Outhier, du groupe Agir pour Dijon, « ce dispositif est positif », mais « il nefaut pas oublier que certaines classes hors REP doivent compo-ser avec trente élèves par classe ».

Dans le même temps, huit fer-metures de classes sont envisa-gées dans plusieurs établisse-ments scolaires : à l’école maternelle Champollion, située en REP, à l’école élémentaire Monts-de-Vignes, à l’école mater-nelle Maladière, à l’école mater-nelle Drapeau, à l’école maternel-

le Petit-Bernard, à l ’école élémentaire Dampierre, à l’école maternelle Jean-Jaurès et à l’écolematernelle Montchapet. « Après la fusion de l’école Montchapet etde l’école Haut-Montchapet, l’État nous avait promis de ne pastoucher au nombre de classes dans cette école », précise le pre-

mier édile. Lundi soir, les élus dijonnais ont réclamé que l’école maternelle Montchapet fasse l’objet d’un nouvel examen.

Alexandra SIMARD

Les élus dijonnais ont réclamé que l’école maternelle Montchapet, qui devrait perdre une classeà la rentrée de septembre, fasse l’objet d’un nouvel examen. Photo d’illustration LER/Julio PELAEZ

DIJON Conseil municipal

Carte scolaire 2019 : 21 classes devraient ouvrir à la rentrée à DijonAu menu du conseil munici-pal, lundi soir, la carte sco-laire 2019. À la rentrée pro-chaine, l’augmentation des effectifs et le dédoublement des classes de CE1 dans les réseaux d’éducation priori-taire (REP) devraient permet-tre l’ouverture de 21 classes à Dijon. Huit fermetures sont également envisagées.

Lundi soir, le conseiller munici-pal d’opposition Franck Ayache (UDI) a remis une pétition au maire de Dijon pour réclamer unebaisse de la fiscalité dans le quar-tier de la Fontaine-d’Ouche. « […][Notre taxe foncière] augmente d’année en année (+ 36 % en dix ans). Le montant de cette taxe nous semble élevé au regard de l’évolution du quartier », est-il écrit dans ce courrier, cosigné par environ 380 habitants du secteur.

« Je mènerai naturellementce combat aux côtésdes habitants »

En remettant cette pétition aupremier édile, Franck Ayache a laissé entendre que les auteurs de ce courrier réclamaient une mesu-re politique de la part de la muni-cipalité pour résoudre la situation.Réponse immédiate de François Rebsamen (PS) : « Ce n’est pas digne. Vous savez très bien qu’il n’est pas de la compétence du

maire de modifier les taux d’impo-sition dans les quartiers prioritai-res de la ville (QPV). Ce n’est pas comme cela que l’on fait de la politique », a-t-il sèchement ré-pondu au conseiller municipal.

Mais il n’en est point, ce queveulent, en réalité, les habitants, c’est une intervention du maire deDijon auprès de la Direction géné-rale des finances publiques. Une précision, apportée par Nathalie

Koenders, la première adjointe (PS), qui aurait pu éviter ce petit accrochage entre le premier édile et Franck Ayache.

« Pourquoi vous ne l’avez pasdit plus tôt », lance François Reb-samen à l’élu municipal. « Ça fait longtemps que j’interviens auprès de l’État et je mènerai naturelle-ment ce combat aux côtés des habitants ».

A. SI.

Le conseiller municipal Franck Ayache (au centre) a adressé la pétition au maire de Dijon, lundi soir, lors du conseil municipal. Photo LBP/Nicolas DURDILLY

Une pétition pour réclamer une baisse des impôts à la Fontaine-d’Ouche

■Climat : le cri d’alertede lycéens aux élusEn ouverture du conseil mu-nicipal, lundi, quatre mem-bres du mouvement Youthfor Climate Dijon ont tenu àalerter les élus dijonnais surl’urgence climatique. « Vou-lez-vous que l’on en arrive auniveau de la Chine, à devoirpolliniser nos cultures ma-nuellement ? », ont dénon-cé les lycéens, qui réclamentdésormais des « mesures concrètes ». « Les marches(pour le climat, ndlr) ne s’ar-rêteront pas tant que l’étatd’urgence climatique n’aurapas été déclaré », ont-ils misen garde. Une série de pro-positions a été élaborée parle mouvement Youth for Cli-mate. Elles ont été remisesau maire de Dijon, FrançoisRebsamen (PS), qui a assuré« qu’il ferait travailler le con-seil municipal dessus ».

ZOOM

Fin février, plusieursmédias, dont Le Bienpublic, avaient relayél’information selon la-quelle le directeur gé-néral des services de laVille de Dijon et de Di-jon Métropole, Philip-pe Berthaut, aurait re-mis sa démission. Desfaits jamais confirméspar la Ville de Dijon,qui nous avait, au con-traire, affirmé que Phi-lippe Berthaut, 67 ans,était simplement « par-ti en congés ». Depuis,ce dernier est revenu aux affaires. Il était notamment présent,lundi, lors du conseil municipal, aux côtés du maire, Fran-çois Rebsamen (PS)… D’où cette question : que s’est-il réelle-ment passé ? Interrogé en conférence de presse, le maire deDijon a déclaré : « Le directeur général des services a le droitde faire valoir ses droits à la retraite. Il lui reste environ un and’activité, jusqu’aux prochaines élections municipales. Il a ledroit de faire valoir ses droits, mais il le fera quand je l’auraidécidé. Parce qu’on ne peut pas partir comme ça… Enaccord avec lui, bien entendu ».

Philippe Berthaut était présent, lundi soir, au conseil. Photo LBP/N. D.

« Il fera valoir ses droits à la retraite quand je l’aurai décidé »

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13ACTU DIJONMardi 26 mars 2019

21D13 - V1

“L a passerelle pour l’em-ploi” est un program-

me mis en vigueur en 2015par l’Acodège avec la platefor-me RFIE (Remobilisation,formation, insertion, emploi).Il permet un accueil pour plu-sieurs jeunes âgés de 16 à25 ans qui n’ont aucun projetprofessionnel et qui sont issusde quartiers dits prioritaires.Leur service se compose d’es-paces d’échanges et de remo-bilisation pour redynamiserleur public et de contacts de

terrain sur des chantiers édu-catifs. Une évaluation et undiagnostic de compétences etdes difficultés de chacun sontégalement effectués. À Dijon,l’Acodège assure le lien avecle terrain via des contratsavec des partenaires locaux,comme Abellis, l’Afpa (centrede formations pour adultes),Leader intérim, la pénicheCancale, La Bécane à Jules etLa Vapeur.

Un suivi mis en place

« Ce sont trois cents jeunesque nous accompagnons paran, dont environ deux cents àDijon. Notre suivi est perma-nent jusqu’à l’embauche ; lesjeunes du programme ne sontpas livrés à eux-mêmes oulaissés à l’abandon », détailleThomas Frigiolini, directeurdu RFIE. L’objectif recherché

par leur accompagnement estl’autonomie pour débouchersur l’indépendance, avec deséducateurs derrière eux en filet.

Romain BOU-SAADA (CLP)

Naïla, 16 ans, reprend confiance en elle et imagine un avenir grâce au programme.Photo LBP/R. B.-S.

DIJON Social

“Passerelle pour l’emploi”,un pas vers la réinsertion

Depuis 2015, l’Acodège met en place un program-me de réinsertion, “la passerelle pour l’emploi”. Destiné à des jeunes âgés de 16 à 25 ans, ce disposi-tif les plonge dans le monde du travail et les accompagne sur un projet professionnel.

De 9 à 13 heures, les jeunes suivent des chantiers éducatifsavec le même règlement que dans une entreprise. Des tâchesen matière de BTP ou sur la gestion d’espaces verts, parexemple, payées au Smic (salaire minimum de croissance)horaire. Pour leur suivi de projet professionnel, cela se passel’après-midi avec les différents éducateurs et intervenants.« Nos jeunes sont confrontés aux réalités du monde dutravail et de l’entreprise. C’est un premier tremplin vers uneréinsertion dans la vie active, pour reprendre un certaindynamisme », souligne Mounir Ezzoubi, chef de serviceéducatif pour l’Acodège à Dijon.

Comment sont accompagnés ces jeunes ? Théo, 17 ans

Ce jeune habitant la Fontaine-d’Ouche à Dijon suit ce pro-gramme depuis maintenanttrois semaines. « Je reprendsconfiance en moi, mais surtoutça me remet dans le rythme.Après un premier contact avecla Mission locale, celle-ci m’aredirigé vers l’Acodège et sa“passerelle pour l’emploi”.J’imagine déjà mon avenir etsouhaite me diriger vers le sec-teur du BTP, comme le métierde peintre. »

Photo LBP/R. B.-S.

RÉACTION

Samedi, la piscine de la Fontaine-d’Ouche accueillait le publicpour une journée portes ouvertes. À la suite d’une rénovationentreprise dès 2016 pour un montant de plus de 1,3 M€, lapiscine a pu faire peau neuve au niveau du système hydrauli-que, du traitement de l’air et de la toiture pour un meilleurconfort au public. La réfection complète de l’accueil, desvestiaires, des sanitaires et des douches vient aujourd’huiparfaire l’embellissement des lieux et le bien-être des usagersqui disposent également d’un réseau Wi-Fi gratuit. De nou-veaux locaux ont été créés pour accueillir l’Alliance DijonNatation.

Photo LBP/Philippe THIRION

DIJONUne journée zen pour apprécier la piscinerénovée de la Fontaine-d’Ouche

Titi a été mis dehors par sonpropriétaire au bas de l’im-meuble. Il a passé des semai-nes à miauler à la porte, sansnourriture ni eau et sans soin.Une dame du voisinage a doncdécidé de l’emmener chez levétérinaire et nous l’a confié.

Il est aujourd’hui castré,identifié et vacciné – il est testéFELV – et FIV +. Il devra doncêtre adopté en appartementavec un accès extérieur (bal-con ou terrasse) et être encontact avec d’autres chatss’ils sont également FIV +.

Ce qui le caractérise : de latendresse, des câlins, des ron-rons, venir sur les genoux et seblottir dans les bras. Malgré sadouloureuse expérience de la

rue, il est toujours aussi prochedes humains. Un amour.

Remplir le formulaire d’adop-tion sur animalliance21.fr oucontacter l’association au06.83.17.91.61.

Titi devra vivreen appartement. Photo DR

DIJON Adoptez un animal

Titi, un chat très câlin

Lily, née le 1er avril 2002, a étéabandonnée en décembre par des maîtres qui ont pensé justifier leur acte en accusant la chatte de ne pas s’entendre avec l’autre chat. On s’est empressés de consoler la minette et de la faire vacciner. Le test FIV-FELV a révélé qu’elle étaitindemne de tout virus. Lily aime satranquillité, et il est vrai qu’elle n’apprécie guère la compagnie desautres chats, trop joueurs pour elle. Elle cherche un endroit tran-quille, se love dans une corbeille ety demeure, attendant les câlins qu’elle adore et dont elle a proba-blement manqué.

Société pour la défense des ani-maux, refuge des Cailloux, 5, rueDjango-Reinhardt à Dijon.Tél. 03.80.66.30.17 ; spa-des-cailloux.com. Refuge ouvert de 14à 18 heures, sauf jeudi et dimanche.

Lily est née en 2002. Photo DR

DIJON Adoptez un animal

Lily, abandonnée à 17 ans

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14 ACTU DIJON Mardi 26 mars 2019

21D14 - V1

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A2Productions est un atelierde design créé le 23 novembrepar Clément Soenen et MerlinSarsseri, 25 ans. Ces deux an-ciens étudiants dijonnais engéographie de l’université deBourgogne ont voulu dévelop-per leur passion respective : lapeinture et la photographie.Leur atelier propose de nom-breux services pour profes-sionnels et particuliers : le gra-phisme, la sérigraphie, lacréation de logos, les chartesgraphiques sur mesure…Mais, en janvier, l’idée de lan-cer leur marque de textile biovoit le jour et vient se grefferau projet.

Des articlesallant de 25 à 50 €

U n i n v e s t i s s e m e n t d e15 000 € a permis aux associésd’installer leur atelier dans levieux Talant. Leurs engage-ments et leurs valeurs moralessont à l’origine de la créationde leur marque de textile bio.Celle-ci respecte les normesEcocert, Oeko-Tex et est fabri-quée au Pakistan. Leur collec-

tion se compose de pulls,sweats, tee-shirts… à des prixallant de 25 à 50 €. Un styleunicolore estampillé de slo-gans et logos. Leurs vêtementssont exposés jusqu’au samedi

30 mars dans la boutique Monjoli shop, située au centre-villede Dijon.

F a c e b o o k :Atelier2Productions

Clément Soenen et Merlin Sarsseri sont les créateurs et designers de l’Atelier2Productions. Photo LBP/Romain BOU-SAADA

DIJON ET TALANT Commerce

Ils ont créé A2Productions, un atelierde design jeune et dynamique

Plus de deux cents pièces uni-ques exposées et mises à lavente, c’est ce que proposentles bénévoles de l’associationRespir Bourgogne. À l’occa-sion de la Journée mondiale del’autisme du 2 avril, ils organi-sent la 2e édition de leur Ventede vêtements recyclés, custo-misés. Tous les profits serontversés à la cause de l’autisme.

La vente se déroulera ven-dredi 29 et samedi 30 mars, àDijon, salle de la Coupole. Desanimations pour les enfantssont prévues. Des profession-nels seront présents pour par-ler de l’autisme et de leur tra-vail au quotidien dans lesfamilles.

« Cela fait dix ans que nousavons créé un service d’aide etd’accompagnement à domicile(Saad) spécialisé dans l’autis-

me à Dijon, qui accompagnechaque année plus de cinquan-te familles ayant un enfantautiste », explique ChristineGarnier, présidente de l’asso-ciation Respir Bourgogne. Elleajoute : « Cette Journée mon-diale de l’autisme, c’est l’occa-sion de faire parler de ce quel’on fait et de lutter contre lesidées reçues sur l’autisme. Ladeuxième édition de notreVente de vêtements recyclés,customisés, est une façon detoucher le public, les sensibili-ser à la cause de l’autisme etrécolter de l’argent ».

Vendredi 29 et samedi 30 mars,salle de la Coupole, 1, rue Sain-te-Anne à Dijon. De 10 à20 heures (entrée libre). Afterwork jusqu’à 22 heures le ven-dredi ; respir-bourgogne.fr

DIJON Solidarité

Une vente d’objets uniquesen faveur de l’autisme

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15ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISEMardi 26 mars 2019

21D15 - V1

L’ État les entendra-t-il ?L’association de Défense

contre la rocade nord-ouest deDijon (Adéroc) ainsi que desriverains ont à plusieurs repri-ses dénoncé l’absence de pro-tections sonores à la sortie dutunnel de la liaison nord del’agglomération dijonnaise(LiNo), à Talant.

Ce mardi, le conseil munici-pal devrait leur afficher sonsoutien en émettant le vœu,auprès des services de l’État(Dreal), que des travaux soientréalisés rapidement à cet en-droit afin de faire cesser lanuisance sonore liée au traficroutier.

À Talant, le boulevard deTroyes est considéré dans leplan d’exposition au bruit du

plan local d’urbanisme inter-communal de Dijon Métropo-le comme étant un site poten-tiellement bruyant du fait de lacirculation. Ce n’est pas le cas,

en revanche, de la sortie dutunnel de Talant sur la LiNo,dans le sens Talant – Plombiè-res.

Les protections sonores prévues ont été abandonnées

Dans le sens montant, desmurs antibruit limitent la gênepour les riverains. Mais dans lesens descendant, les protec-tions sonores initialement pré-vues ont été abandonnées aumoment de la création de laLiNo, ouverte à la circulationil y a cinq ans.

Cloé MAKRIDES

La liaison nord de l’agglomération dijonnaise (LiNo)a ouvert à la circulation le 10 février 2014.Photo d’illustration LBP/Philippe BRUCHOT

TALANT Conseil municipal

LiNo : trop de bruità la sortie du tunnel ?Ce mardi, le conseil muni-cipal de Talant devrait émettre le vœu, auprès desservices de l’État, que la sortie du tunnel de la LiNo soit aménagée pour faire cesser la nuisance sonore liée au trafic routier.

C’est l’effervescence au seinde la troupe de théâtre des Po-tes Entr’actes de Varois-et-Chaignot, qui va interpréterune nouvelle pièce, durantquatre représentations, à partirde vendredi 29 mars.

Les neuf membres de lacompagnie viennent d’installerles décors, réutilisés depuisplusieurs années, avec despetites modifications. « L’anprochain, nous bénéficieronsde nouveaux décors, plus prati-ques et plus mobiles, que nousallons acquérir », préciseClaude Courvoisier, responsa-ble de la troupe. « Pour lechoix de la pièce, nous déci-dons tous ensemble à partir despropositions faites par chacun,

le principal critère de sélectionétant nos capacités humaines,c’est-à-dire le nombre et l’âgedes acteurs requis », ajoute-t-il.

Cette année, c’est une comé-die en deux actes de Jean-PaulCantineaux, intitulée Le Troude la Sécu, qui sera interprétée.Un médecin généraliste et unenaturopathe partagent la mê-me salle d’attente… Les pa-tients se succèdent. Ils sont àpeine plus équilibrés que lescomptes de la Sécu.

Vendredi 29 mars et 5 avril,samedis 30 mars et 6 avril, à20 h 30, à la salle Pierre-Aubertà Varois-et-Chaignot. Entrée :5 €. Gratuit pour les moins de12 ans.La troupe à l’œuvre/MICHEL BROYER

VAROIS-ET-CHAIGNOT Théâtre

Les Potes Entr’actes remontent sur les planches dès vendredi

Pour une raison encore inconnue, une camionnette a été laproie des flammes dans la nuit de dimanche à lundi, vers2 h 30, rue de la Libération à Talant, en face de Carrefour.Ce sont les pompiers du centre Nord qui sont intervenussur le sinistre qui n’a pas fait de blessé.

TALANTUne camionnette en feu dans la nuitde dimanche à lundi

Comme l’avait annoncé l’adjoint aux finances Fabian Ruinet(LR) au moment du vote du budget, en décembre, la Ville deTalant entend cette année faire un « effort important » enmatière d’investissement (6 M€ prévus au budget) sansaugmenter la pression fiscale. Ainsi, les taux d’imposition2019 de la taxe d’habitation et des taxes foncières votés cemardi devraient être identiques à ceux de 2018.

Pas d’augmentation des taux d’imposition cette année

Après plusieurs inondationsconstatées rue du Château-d’Eau à Norges-la-Ville, le syn-dicat des eaux de Saint-Julien,en concertation avec la mairieconcernée, a désigné l’entre-prise Desertot pour procéderaux travaux nécessaires sur leréseau d’écoulement des eauxusées.

Obstruée par de nombreusesracines se développant avec letemps, la canalisation existan-te ne pouvait plus assurer

l’écoulement normal des eauxusées. Afin d’éviter des fraisimportants dus au retrait et audésamiantage de l’anciennecanalisation, une canalisationparallèle et en fonte est instal-lée entre deux regards sur unelongueur de 70 mètres.

Quatre jours sont prévuspour la réalisation de cestravaux.

Le coût global de ceux-ci sechiffre approximativement à20 000 €.

Lors de la préparation du sol. Photo LBP/Daniel GUICHOT

NORGES-LA-VILLE Urbanisme

Nouvelle canalisation destinée aux eaux usées

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16 ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISE

21D16 - V1

M ercredi 23 janvier a eulieu la deuxième rencon-

tre de la semaine entre l’Acodè-ge et Frère de fringue, en pré-sence du fondateur de cetteassociation, Clément Beccu, etde huit joueuses de la JDA han-dball. La veille, des joueurs duStade dijonnais, de la JDA bas-ket, un boxeur professionnel etune ancienne kayakiste dehaut niveau étaient à leurplace.

Après une présentation desobjectifs de l’association auxenfants de l’Acodège, chacunedes handballeuses a pu pren-dre la parole et décrire en quoison expérience personnelle desportive pouvait se rapprocherdes difficultés rencontrées parles usagers de ce type d’établis-sement.

Que ce soit au sujet de l’éloi-gnement précoce des familles,de la vie en groupe, du combatquotidien, le jeune public asuivi avec attention et unepo in te d’ admira t ion l e sconseils de ces “grandes” quiont su trouver leur voie un peuplus tôt que les autres.

« L’occasion de fairedes découvertes »

Parmi elles, Joanna Lathoud,25 ans, la capitaine de l’équipe.Pour elle, la notion de partage

dans ce sport collectif, lecontact et le vivre-ensembleapportent beaucoup dans lavie. C’est la deuxième annéequ’elle participe à ce type deprojet. À ses côtés, Noura BenSlama, franco-tunisienne. Ellea commencé le handball à14 ans et a côtoyé les grandsclubs espagnols, puis français,à Paris, à Bordeaux, puis à Di-jon. Dans la vie, le handball luiapporte beaucoup : la joie devivre, des rencontres, des va-leurs. « Ce genre d’événementn’est pas fréquent, même si

nous avions déjà rendu visite àplusieurs foyers. C’est l’occa-sion de faire des découvertes etde s’attacher aux jeunes. C’estune démarche purement béné-vole, elle est basée sur le parta-ge, l’expérience, le vécu. »

Trop d’équipements d’un côté, pas assez de l’autre…

Frère de fringue a, grâce à denombreux sportifs de haut ni-veau du bassin dijonnais, réus-si à récupérer plus de 1 500 vê-tements différents. Elle a ainsipu faire bénéficier aux 60 jeu-

nes présents ces deux jours dedeux tenues complètes desport. Clément Beccu, jeune re-traité d’une courte carrière dehandballeur professionnel etaujourd’hui titulaire d’un mas-ter en finance d’entreprise etdes marchés, a en effet fondél’association Frère de fringue àla suite d’un constat simple :les sportifs reçoivent des dota-tions d’équipement beaucouptrop importantes pour leur uti-lisation, alors que d’un autrecôté, un grand nombre de jeu-nes accueillis dans les structu-res sociales n’ont pas le mini-mum souhaité pour la pratiqued’un sport.

Enfin, Emmanuel Durand,directeur adjoint du dispositifd’hébergement de l’Acodège,s’est confié sur l’organisationde l’événement et sur son but :« En deux jours, 60 jeunes ontpartagé avec des handballeu-ses, basketteurs, boxeurs…C’était intéressant à plusieursniveaux : rencontrer les spor-tifs, bénéficier des équipe-ments, sortir d’entre les mursde l’établissement. Cela permetaux jeunes accueillis de se sen-tir intégrés et considérés. »

Anaïs BOURGUIGNOT,Manon LOUSTAUNAU,

Alice THEURELet Aimeric GELOT

Les joueuses de la JDA handball ont joué le jeu de la solidarité. Photo DR

QUETIGNY Les apprentis reporters du lycée agricole Olivier-de-Serres

La solidarité, valeur fondamentale du sport

À la fin de mois de jan-vier, par l’intermédiai-re de l’association Frè-re de fringue, des joueuses de la JDA han-dball ont rencontré des jeunes de l’Acodège, structure sociale aux actions multiples.

UN PARTENARIAT

É léna Garnier, pouvez-vous nous dire en quoi

consiste le mouvement“porteur de parole” ?

« Le porteur de parole estun dispositif qui a été créépar une Scop (société coo-pérative et participative), unmodèle coopératif, dans lebut de réinventer la façon dedonner la parole aux ci-toyens dans un espacepublic. Cela amène la parole

d’une autre manière quedans les urnes ou sur Inter-net. Dans ce type de disposi-tif, le public, pris au hasarddans la rue, est vraimenttout le monde. »

Pourquoi ce projet ?« J’ai réalisé ce projet, car

j’ai constaté que dans un ly-cée, ce n’est pas facile pourque tout le monde se parle.Entre les enseignants, lesélèves, le personnel, il n’y apas vraiment d’espace deparole hormis les cours. J’ail’impression que le dialogueest difficile. J’avais envied’avoir un lieu où l’on puissediscuter. »

Quelles ont été les forma-lités de mise en place ?

« Il ne m’a pas fallu trèslongtemps. La mise en place

demande une ce r t a ineconnaissance de ce qu’estun porteur de parole. Il fautavoir les bons outils pourposer les questions. Je n’aipas eu beaucoup de temps,mais cela n’a pas perturbé ledéroulement du dispositif. Ilsu f f i t d’ un e space , defeuilles, de crayons et un en-droit où afficher. »

Qu’avez-vous pensédes réponses de chacun ?

« J’ai eu de très bonnesréponses de la part d’élèvesqui ont pris le temps deréfléchir et de se poser lesbonnes questions. Cepen-dant, les étudiants en chargedu dispositif ont posé lesmêmes questions sans relan-cer le débat. Les réponsesdes élèves étaient de ce faitsouvent similaires. Des

compétences spécifiquessont ainsi nécessaires pourune telle action. J’ai remar-qué qu’il n’y avait pas tantde liens que ça entre les ré-ponses et l’âge des person-nes interviewées. De jeuneslycéens ont donné des ré-ponses très construites. Lesenseignants ont plus de re-gard critique et de facilité àparler. »

Avez-vous pour projetde réitérer le dispositif ?

« Oui, j’aimerais bien re-mettre ça en place avec lesBTS deuxième année. Jesouhaite refaire deux opéra-tions d’ici fin juin. »

Propos recueillispar Aurélien GUILLARD,

Jérémie SORDOILLET,Paul GALLISSOT

et Nicolas ROBIN

Éléna Garnier,une professeure impliquée.Photo Paul GALLISSOT

QUETIGNY Les apprentis reporters du lycée agricole Olivier-de-Serres

« J’avais envie d’un lieu où l’on puisse discuter »Éléna Garnier, professeu-re stagiaire d’éducation socioculturelle (ESC),a organisé, au lycée Olivier-de-Serres à Quetigny, un dispositif obligeant les lycéensà s’interroger sur la solidarité. Rencontre avec une professeure engagée.

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17Mardi 26 mars 2019

21D17 - V1

Nicolas Maire, quelles sont les caractéristiques de votre Cuma ?

« La Cuma a été créée en1992 à la suite de la premièrepolitique agricole communequi imposait l’introductiondes jachères. Six agriculteursse sont regroupés pour acheterun broyeur afin d’entretenir lesjachères. Ensuite, la Cumas’est agrandie, notammentpour la betterave, une culturechronophage nécessitant dumatériel spécifique. Aujour-d’hui, la Cuma comporte unetrentaine d’engins pour réali-ser tous types de travaux ausein d’une exploitation agrico-le, du semis à la récolte. Pourcette saison, dix-huit agricul-teurs adhérents font partie decette Cuma. »

Selon vous, quels sont les intérêts de la Cuma ?

« La Cuma permet de dimi-nuer nos charges de mécanisa-tion et de développer un tra-vail d’équipe. Elle permetégalement de garder descontacts et des liens sociauxentre agriculteurs. Cela peutdéboucher sur une entraidequi peut compenser le manquede main-d’œuvre liée à l’aug-mentation de la taille des ex-ploitations. »

Arrivez-vous à répartir votre temps entre votre exploita-tion laitière et votre rôle de président de Cuma ?

« Dans la Cuma, si tout seréalise dans les règles, lagestion se fait sans encombreset donc me permet de gérerm e s t â c h e s d a n s m o nexploitation. Un des princi-paux gains de temps est dû à ladélégation de la comptabilité

de la Cuma à un organismeagréé. »

Pouvez-vous nous décrire le fonctionnement de cette Cuma ?

« Chaque année, une assem-blée générale se tient afind’évoquer les projets de renou-vellement du matériel ainsique les besoins éventuels dechaque agriculteur. Le prési-dent et le trésorier sont sou-vent en contact pour gérer lacoopérative d’utilisation dematériel agricole. Une grandepartie du matériel est stockésous un hangar loué par lacoopérative. Le reste du maté-riel se trouve dans les exploita-tions des adhérents. En ce quiconcerne l’aspect pratique,deux groupes de travail se sontcréés pour gérer au mieux laperte de temps liée au trans-port de matériels. Une bonneentente règne au sein de cetteCuma, ce qui favorise lesrelations et l’entraide entre lesadhérents. »

Propos recueillispar Thomas PAUT,

Baptiste GIRARDOT,Quentin FARINA

et Justin BERCIER

Nicolas Maire, entouré de deux membres de la Cuma. Photo DR

QUETIGNY Les apprentis reporters du lycée agricole Olivier-de-Serres

« Créer des contacts et favoriser l’entraide entre agriculteurs »À la fois président et agri-culteur adhérent de la coopérative d’utilisation de matériel agricole(Cuma) de la Norges, à Genlis, Nicolas Maire nous a accueillis et a répondu à nos questions.

Par Frédéric JOLYÀ l’occasion de la Se-

maine de la presse et desmédias dans l’école surle thème “L’informationsans frontières ?”, nouspoursuivons au jour -d’hui une série de publi-cations consacrées ànos ateliers de journalis-me Les Apprentis repor-ters. Pendant tout lemois de janvier, plus decent quatre-vingts en-fants, collégiens, ly-céens et étudiants sesont glissés dans la peaude journalistes pour ap-privoiser les bonnes pra-tiques du traitement del’information : dénicherun bon sujet, trouver sesinterlocuteurs, aller surle terrain, rédiger untexte pertinent et l’illus-trer de façon efficace.Cette série se poursuitaujourd’hui avec le ly-cée agricole de Queti-gny, puis mercredi aucentre social de Pouilly-en-Auxois pour la der-nière parution de cetteannée.

Journalistesen herbe

ÉDITO

Marc Bonnin, pourquoi faites-vous partie de cette amicale ?

« Tout au long de ma carriè-re, j’ai toujours travaillé dansle monde médical et dans lemonde associatif. Ma femmeétait vérificatrice aux comp-tes de l’Amicale de Quetigny.Cela m’a donné envie dem’engager dans cette associa-tion. Au moment de m’enga-ger, la place de présidentétant libre, j’ai accédé à cettefonction. »

En tant que président, quand organisez-vous les sensibilisations ?

« Nous menons plusieursopérations de sensibilisation.

La semaine, nous interve-nons dans des écoles à partirde l’élémentaire pour essayerde faire prendre conscienceaux enfants de l’importancedu don du s ang . Nousintervenons aussi dans lescommerces comme LeroyMerlin, à Quetigny, où, avecles bénévoles, nous interro-geons et essayons de sensibi-liser les clients à venir donnerleur sang à la prochainecollecte. »

Quel est le rôle de l’amicale lors des collectes de sang effectuées par l’EFS (Éta-blissement français du sang) ?

« Notre rôle est avant toutd’encourager le public à venirdonner son sang. Puis, lorsdes collectes, nous prenonsen charge les donneurs, unefois le don réalisé, avec unecollation. C’est un moment

convivial qui permet aux don-neurs de rester assis sous sur-veillance médicale discrète. »

Comment se compose l’équipe de l’amicale ? Et qui peut donner son sang ?

« Nous sommes seize béné-voles, motivées à encouragerles personnes à venir donnerleur sang lors des collectes.On peut donner son sang àpartir de 18 ans et jusqu’à70 ans, si le donneur pèseplus de 50 kilos et qu’il est enbonne santé. »

Où se déroulent vos collec-tes ?

« Nous menons en tout sixcollectes par an à la salleMendès-France à Quetigny,ainsi que deux collectes an-nuelles au lycée agricole Oli-vier-de-Serres, avec l’aide del’infirmière du lycée Véroni-que Wajdzik. »

Comment peut-on vous suivre ?

« Vous pouvez nous suivresur notre page Facebook :Don du sang Quetigny. »

Propos recueillispar Guillaume RENAUDOT,

Alexis PHILIPPE,Lucas MORELLO

et Émilien NICOL

Marc Bonnin, à gauche, président de l’Amicale du don de sangde Quetigny. Photo DR

QUETIGNY Les apprentis reporters du lycée agricole Olivier-de-Serres

« Notre rôle est d’encourager le public à venir donner son sang »Marc Bonnin, présidentde l’Amicale du don de sang de Quetigny, encou-rage le public à donner son sang. Interview.

+WEBRetrouvez deux autres reportages (association Sakado ; tournoi Daniel-Gally) réalisés par des élèves du lycée Olivier-de-Serres sur bienpublic.com

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18 ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISE Mardi 26 mars 2019

21D18 - V1

L e conseil municipal de Queti-gny se réunit ce mardi

26 mars, à 20 h 30, à la salle du conseil de la mairie. Parmi la ving-taine de points à l’ordre du jour, figure le vote des taux d’imposi-tion des taxes : d’habitation, sur lefoncier bâti et sur le foncier non bâti pour cette année. En décem-bre, le maire Rémi Détang (PS) avait tablé sur la stabilité, lors du vote du budget primitif : l’édile avait proposé de ne pas augmen-ter les taux d’imposition pour la part communale. Une ligne qui devrait être validée ce mardi soir.

■Deux vœuxLors de la même séance, le

conseil municipal présentera deux vœux, l’un pour soutenir l’appel des coquelicots, appelant à la résistance pour l’interdiction

de tous les pesticides ; l’autre, contre la fermeture annoncée de deux classes au sein du groupe scolaire Les Huches-François-Mitterrand (l’une à l’école mater-nelle, l’autre à l’école élémentai-re). La municipalité craint que lesfermetures de classes ne viennentremettre en cause les nombreux projets pédagogiques qui sont conduits dans cette école dynami-que.

Dans un contexte de baisse deseffectifs, le projet “Cœur de ville”, conduit par la Ville de Quetigny, apour objectif d’attirer de nou-veaux habitants.

■Locaux et terrain de la Banque alimentaire vendus

Lors de ce conseil municipal, lamunicipalité va mettre fin au bail emphytéotique qui la liait à la Banque alimentaire de Bourgo-gne, 16, rue de la Houe, à proximi-té de Carrefour, ce qui permet à laBanque alimentaire de finaliser lavente de ses locaux, et à la mairie de céder son terrain.

A.-F. B.

QUETIGNY Conseil municipal

Ce mardi, la commune vote ses taux d’impositionCe mardi soir, les élus, lorsde la séance du conseil municipal, plancheront, entre autres, sur les taux d’imposition, qui ne devraient pas augmenter.

Vers 10 heures, lundi, un accident de la route s’est produitentre deux voitures sur la RD 903 à Asnières-lès-Dijon (cantonde Fontaine-lès-Dijon). Le bilan faisait état de deux blessés,une femme de 60 ans et un homme de 61 ans, qui ont ététransportés à l’hôpital privé Dijon-Bourgogne de Valmy. Ànoter, entre autres, l’intervention rapide des sapeurs-pom-piers du centre Nord et d’Is-sur-Tille.

ASNIÈRES-LÈS-DIJONDeux sexagénaires blessésdans un accident

« E n fait, nous sommesmariés depuis cin-

quante-quatre ans, mais onnous a dit que ça ne se fête pas.Alors, on a arrondi », raconteFrançoise Berthaud, 80 ans,qui, avec son mari et entouréedes proches et des amis, va fairela fête, samedi.

L’esthéticienne retraitée, unpetit bout de femme énergiquequi a une passion pour la danse,de la sévillane au rock acrobati-que en passant par les claquet-tes, « dansait même comme Mi-ch a ë l J a ck s o n . Av e c l aperruque et tout ». Ancien des-sinateur industriel chez Doras,Pierre Berthaud, 80 ans égale-ment, a pour sa part traversé lesdécennies en se partageant en-tre sport, théâtre et chorale.

Épleumiens depuis 1965, ilsont d’abord vécu dans un ap-partement aux Longènes, en fa-ce de l’actuelle crèche munici-pale, alors que le quartier duPaquier-d’Aupré allait sortir deterre. À cette époque, Saint-Apollinaire était surtout le

vieux village, et la populationn’atteignait pas 2 500 âmes. En1978, le couple fait construiresa maison, tout en bas de LaFleuriée, à la lisière de ce quisera plus tard le Val-Sully. « Jeprenais ma 2 CV pour descen-dre voir le chantier. Ici, avant,c’était des champs, les « terresfroides », d’anciens marais », sesouvient Françoise. La maisondes Berthaud a été l’une des

premières de ce nouveau quar-tier. Aujourd’hui, ils y reçoiventencore beaucoup d’amis et devoisins, venant partager un mo-ment dans cet aimable caphar-naüm de masques vénitiens,d’angelots en porcelaine et decloches en tout genre.

Samedi, Françoise et Pierreévoqueront sûrement tousleurs souvenirs avec leursproches.

Françoise et Pierre Berthaud habitent Saint-Apollinairedepuis 1965. Photo LBP/Ludovic PIQUEMAL

SAINT-APOLLINAIRE Portrait

Ce week-end, ils fêterontplusieurs anniversairesSamedi 30 mars, au Clos Saint-François, Françoise et Pierre Berthaud seront entourés d’une petite centaine d’invités pour fêter leurs quatre-vingts printemps et plus de cin-quante ans de vie commu-ne passés à Saint-Apolli-naire.

Comme tous les ans, la biblio-thèque municipale de Norges-la-Ville, associée à l’atelierd’arts plastiques La Ronde descouleurs et les écoliers (mater-nelle et élémentaire) prépareune exposition publique et gra-tuite. Portant cette année sur lethème “du grain au pain”, elle sedéroulera à la salle des fêtes,samedi 30 mars de 14 à 18 heu-res et dimanche 31 mars de10 heures à midi puis de 15 à18 heures.

De nombreux stands relate-ront l’histoire du pain. Une ma-quette de moulin à vent et unlivre géant sur le pain et sesrecettes illustreront l’implica-tion des enfants. Deux anima-tions particulières seront pro-posées aux visiteurs : un atelierde fabrication de pain le samedi

et le dimanche, à 9 h 30 ; unevisite gratuite de boulangerie àSacquenay jeudi 28 mars. Pourcette dernière animation, uncovoiturage sera organisé à par-tir de 13 h 15 devant la mairie.

P o u r t o u t e i n f o r m a t i o ncomplémentaire et réservationde participation aux animationsspécifiques, il y a lieu de se ren-dre à l’adresse bibiothè[email protected].

Les enfants de l’école de Norges-la-Ville finalisent la construction d’un moulin à vent destiné à l’exposition “Du grain au pain”.Photo LBP/Daniel GUICHOT

NORGES-LA-VILLE Loisirs

Pour l’exposition sur le grain et le pain,ils sont au four et au moulin

Les enfants de l’atelier d’arts plastiques préparent un livre géant sur le pain et ses recettes. Photo LBP/D. G.

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19ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISEMardi 26 mars 2019

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O rganisé tous les deux anspar la municipalité de

Sennecey-lès-Dijon, la Féerievénitienne revient cette annéepour une 5e édition. Ce carna-val, chez les Bourgeois, est unehistoire de famille. Trois généra-tions participent en effet à l’évé-nement, de la plus jeune, Élise,11 ans, à ses grands-parents.

« Nous sommes des amateurspassionnés et nos costumessont faits avec les moyens dubord : robe à base de voilure derideau, chapeau avec de la guir-lande de sapin », précise Chris-tian Opy, qui est tombé amou-reux du carnaval de Senneceygrâce à sa femme CatherineBourgeois.

Monique Praz, responsabledu comité de pilotage de l’évé-nement, explique : « Ce carna-val est organisé par des élus dela commune et des bénévoles. Ily a au total huit réunions depréparation au cours de l’annéeavec les différents organisa-teurs. Le coût pour la Ville estde 1 200 € (financé par le

budget alloué à la culture). Celapermet de payer le transport destroupes au défilé de Dijon, lesrepas, les décorations du centrepolyvalent et les deux musi-ciens de l’Agora musicale deLongvic. Les costumes sontfabriqués ou achetés par lesparticipants ; leur montant peutaller de 100 à 1 000 €. À chaquecarnaval , le costume es tnouveau. Quant aux personnesvenant d’autres régions, certai-nes sont hébergées gracieuse-

ment par les habitants de lacommune ».

Michaël VIARDOT (CLP)

Samedi à Sennecey-lès-Dijon :16 h 30, défilé dans les rues avecun départ du square du Pont-de-Pierre ; 18 h 30, spectacle gra-tuit au centre polyvalent avec laparticipation de l’Agora musica-le de Longvic. Dimanche à Di-jon : 10 h 30, déambulation dela place du Théâtre à la placeFrançois-Rude.

Dans la famille Bourgeois, toutes les générations participent au carnaval. Photo LBP/M. V.

SENNECEY-LÈS-DIJON ET DIJON Festivités

Ils se préparent pour deux jours de Féerie vénitienneUn grand week-end coloré est prévu samedi 30 mars, à 16 h 30, dans les rues de Sennecey-lès-Dijon et le lendemain à Dijon, avec la Féerie vénitienne. Une manifes-tation qui demande de la préparation, tant du côté des participants que des organisateurs.

Comme le nombre de jeunesgymnastes qui sont venus detout le département, samediet dimanche, montrer leursperformances sportives à lasalle de sport Louis-Curel àChenôve. Ils étaient invitéspar l’Indépendante de Che-nôve, le club de gymnastiquede la ville, qui organisait sapremière compétition de pre-mier niveau fédéral B.

CHENÔVE

350LE CHIFFRE

Les jeunes gymnastesétaient venus de toutle département.Photo LBP/Jacques ÉLISABETH

2Comme le nombre de musiciens qui accompagnerontles costumés en jouant de la flûte à bec et du bugle (instrument de musique de la famille des cuivres).

46 costumes différents seront visibles.

EN CHIFFRES

C’est le nombre d’élèves enclasse de CM1, scolarisés àChevigny-Saint-Sauveur, quiont participé, vendredi, à unerencontre interécoles. Lesquatre écoles élémentairesde la ville – Breuil, Buisson-Rond, Ez-Allouères et Henri-Marc – étaient représentées.Les enfants se sont affrontésdans un tournoi de badmin-ton.+ Web Retrouvez notre gale-rie photo sur bienpublic.com

CHEVIGNY-SAINT-SAUVEUR

130LE CHIFFRE

Quatre écoles ont participé à cette rencontre de badminton.Photo LBP/Alicia WARCHOLINSKI

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20 ACTU LE FAIT DU JOUR

FRAN

CE M

ONDE

CDO20 - V1

Certains jouets contenaient des produits cancérogènes et plu-sieurs guirlandes de décoration présentaient des risques de choc électrique.

■Parc à trampolines à risqueLes parcs à trampolines sont de

plus en plus nombreux en France.Ils ont beaucoup de succès auprèsdes jeunes amateurs de sensationsfortes. La DGCCRF a lancé des contrôles après plusieurs acci-dents graves, dont l’un a causé la mort d’un jeune homme de 21 ans à Dunkerque (Nord) qui a fait une mauvaise chute en atter-rissant dans un bassin de récep-tion rempli de blocs de mousse. Un tiers des 146 établissements inspectés présentaient des ano-malies, qui ont entraîné 39 avertis-sements et 10 mesures de police administrative.

■Des funérailles très onéreusesLes deux tiers des 596 établisse-

ments funéraires contrôlés en 2018 présentaient des « anoma-lies » qui ont donné lieu à des avertissements, des injonctions ou des amendes, ainsi qu’un pro-cès-verbal. Pour la DGCCRF, la vulnérabilité des familles en deuil justifie une protection parti-culière. Pourtant, certains profes-sionnels continuent de ne pas res-pecter l’obligation de remettre un devis rédigé selon un modèle type. La Cour des comptes a fait le même constat et critiqué le manque de transparence des prix dans son rapport annuel 2019.

Luc CHAILLOT

plusieurs millions d’euros. La jus-tice a été saisie pour tromperie et pratique commerciale déloyale.

■Pots de Nutella vendus à perteLa DGCCRF a déclenché

une enquête sur les pots de Nutel-la vendus à prix cassé en jan-vier 2018, qui avaient donné lieu àdes foires d’empoigne dans plu-sieurs grandes surfaces. Les inves-tigations ont montré que l’ensei-gne n ’ava i t pas r e spec té l’interdiction de revente à perte hors produits soldés. Intermarchéa reconnu sa faute et accepté de payer une transaction pénale de 375 000 euros correspondant au montant maximal de l’amende encourue.

■Jouets, bijoux et cosmétiques dangereux

La répression des fraudess’adapte aux nouveaux modes de consommation. Ses contrôles ne se limitent plus aux magasins phy-siques. Ils ciblent de plus en plus les plateformes de vente en ligne, notamment les vendeurs tiers hé-bergés par les géants du numéri-que comme Amazon. Les enquê-teurs de la DGCCRF ont commandé des jouets, des bijoux, des cosmétiques et des guirlandes électriques en se faisant passer pour des « clients mystères ». Les résultats des tests en laboratoire sont inquiétants : 65 % des 160 produits achetés étaient non conformes et 38 % étaient même dangereux. Les analyses ont révé-lé la présence de métaux lourds dans les bijoux et de substances interdites dans les cosmétiques.

A rnaques, anomalies, publicitémensongère, fausses promo-

tions : les agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répres-sion des fraudes (DGCCRF) sont en quelque sorte les anges gar-diens des consommateurs. De leur santé, de leur sécurité et ausside leur portefeuille. Malgré un nombre de contrôles qui a di-minué pour des raisons d’effectifs,les fraudes constatées sont en hausse de 2 % en 2018. Voici un florilège d’arnaques particuliè-rement marquantes.

■Faux miel français importé de Chine

La DGCCRF a démantelé en2018 un important trafic de miels en provenance de Chine et de l’Union européenne vendus sous l’étiquette « Origine France ». Des fûts de miel en provenance d’Espagne étaient maquillés par un logisticien travaillant pour unesociété du Sud de la France. La marchandise francisée était ensuite livrée à des grossistes et des apiculteurs trompés sur l’origi-ne mais aussi sur les espèces flora-les des miels commercialisés. Plusde 140 tonnes de faux miel fran-çais ont ainsi été écoulées en qua-tre ans, pour un préjudice estimé à

Les résultats des tests de jouets, bijoux, cosmétiques et guirlandes électriques achetés sur des places de marché de sites de vente en ligne sont inquiétants : 65 % étaient non conformes et 38 % étaient même dangereux. Photo Julio PELAEZ

CONSOMMATION Bilan 2018 de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes

Fraudes : ces pièges qui guettent le consommateurMiel chinois vendu avec l’éti-quette « Origine France », jouets et bijoux dangereux, parcs à trampolines acciden-togènes, funérailles sans devis : le nombre de fraudes constatées par la DGCCRF a augmenté en 2018.

QUESTIONS À

« Moins de moyens sur le terrain »La DGCCRF dispose-t-elle d’assez de ressources pour ses missions ?Elle a moins de moyens. On le voit depuis cinq ans, conséquence de l’austérité budgétaire, on touche aux agents sur le terrain. Et il y a aussi un peu moins de contrôles. Même si c’est une compétence partagée avec les services vétérinaires, je suis assez affolé de voir par exemple la fréquence des contrôles d’hygiènedans la restauration hors foyer : une fois tous les 15 ans hors Paris et zones touristiques. La France était plutôt un pays de contrôle, ça se voyait en termesde sécurité du consommateur. La DGCCRF reste une institution importante, qui joue son rôle, mais quiest fragilisée sur le terrain.

Fait-elle suffisamment le lien avec les associations de consommateurs ?Elle mériterait, même si c’est mieux qu’avant, d’être plus franche sur les cas problématiques. La DGCCRFdit souvent « faites des signalements », mais quand onles fait, on ne sait pas trop ce qu’il se passe ensuite —

ce qui ne veut pas dire qu’il nese passe rien ! Elle en parle dans son rapport annuel biensûr, mais il cible assez peu les entreprises. Toute la relation avec les consommateurs est à inventer. L’enjeu est de développer tout ce qui est démarche en ligne.

Sur quels secteurs devrait-elle se concentrer ?Sur la restauration hors foyer donc — toutes les étudesmontrent qu’une part notable des intoxications ali-mentaires y ont lieu. Elle devrait renforcer sa vigilan-ce sur la rénovation thermique. Mais aussi sur la ten-dance des places de marché, ces plateformes qui de part leur notoriété ont une partie où elles vendent en propre et une autre où elles accueillent des commer-çants indépendants. Cette pratique représente une part importante de leur chiffre d’affaires, et générale-ment les gens ne savent pas que les conditions de vente ne sont pas les mêmes.

Recueilli par Léa BUCCI

François Carlier Délégué général de la CLCV

Photo DR

■Les contrôles- Les effectifs de la DGCCRF sont en baisse en 2018 (45 em-plois en moins prévus en 2019). Le nombre d’établissements contrôlés (111 600) est ainsi lé-gèrement inférieur à celui de 2017, alors que 200 sites Inter-net supplémentaires ont été con-trôlés.- Le nombre de manquements et infractions constaté est lui su-périeur à celui de 2017 : 128 500, soit +2 %.- 81 227 avertissements ont été transmis en 2018 (un peu plus qu’en 2017). La DGCCRF a pro-noncé davantage de mesures de police administrative (31 711), dont 30 996 injonc-tions.- Le nombre d’assignations est en baisse (4) ainsi que celui des procès-verbaux (10 437). La loi ESSOC entrée en vigueur en

août incite à la tolérance envers les entreprises de bonne foi qui commettent leur premier man-quement.

■Les réclamations- Les réclamations de consom-mateurs sont en légère baisse (-9 %), confirmant la tendance amorcée depuis dix ans. La moi-tié est réalisée par message élec-tronique.- Elles concernent principale-ment les pratiques commercia-les trompeuses (20 %), puis les litiges liés au démarchage à do-micile ou téléphonique (6 %) et la contestation d’un prix ou du montant d’une facture (5 %).- Les secteurs visés par ces récla-mations sont en priorité l’immo-bilier et le logement (BTP), puis la communication/téléphone, les produits alimentaires, le transport et l’assurance.

LA DGCCRF EN QUELQUES CHIFFRES

Fausse promotion, publicité trompeuse, produit périmé, in-toxication alimentaire, problè-mes d’hygiène… Désormais, les consommateurs peuvent alerter la répression des fraudeslorsqu’ils constatent un problè-me chez un commerçant grâce à « Signal Conso », une nouvel-le plateforme sur Internet lan-cée à titre expérimental en Cen-tre-Val de Loire et bientôt en Auvergne-Rhône Alpes. Dans un premier temps, cet outil créépar la Direction générale de la concurrence, de la consomma-tion et de la répression des frau-des (DGCCRF) ne fonctionne que pour les magasins physi-ques, les cafés et les restaurants.

Les signalements seront ensuiteétendus au commerce en ligne. « Signal Conso », c’est aussi une application sur smartpho-ne qui permet d’envoyer une photo du produit incriminé ou du ticket de caisse. La DGC-CRF contacte le commerçant etl’informe du problème. Il ne ris-que aucune sanction s’il fait les corrections nécessaires. Il peut aussi répondre directement au consommateur si celui-ci accep-te de lui communiquer ses coor-données. Chaque signalement est enregistré par la DGCCRF mais il ne se traduit pas automa-tiquement par une enquête, sauf en cas de signalements ré-pétés ou de faits très graves.

Signaler une fraude en ligne

En 2018, la DGCCRF a géré706 alertes concernant des pro-duits alimentaires. Elle a no-tamment procédé au rappel de24 références produits dans l’af-faire des légumes surgelés Gree-nyard, en provenance de Hon-g r i e e t c o n t a m i n é s p a rla listéria.

Produits entre août 2016 etjuin 2018, ces légumes avaientété livrés en France, ce qui aconduit à des contrôles dans55 entreprises destinataires,800 établissements de distribu-tion et 585 établissementsde restauration. Aucun cas decontamination n’a cependantété recensé dans l’Hexagone.

Farine, macarons…Peu avant la Chandeleur,

la DGCCRF est intervenue,après des signalements, pour dela farine de sarrasin contaminée

par du Datura, une herbacéesusceptible de provoquer des in-toxications aiguës. Afin d’accé-lérer l’information et la procé-dure de rappel, il a été demandéaux distributeurs d’utiliser le fi-chier des cartes de fidélité pourcontacter les consommateurs.

L’administration a égalementmis en œuvre 21 retraits ou rap-pels pour non-conformité enmatière d’utilisation des colo-rants sur des macarons, 6 surdes meringues . Un quartdes produits testés contenaientdes colorants en dose excessiveou interdits, les rendant dange-reux pour les consommateurs.

La détection d’une quinzainede pesticides (dont deux inter-dits en Europe) dans des baiesde goji a conduit à des procédu-res de retrait, rappel et destruc-tion de deux lots. Deux dépasse-ments de limites réglementaires

ont été notifiés.Enfin, les contrôles sur la tra-

çabilité ont amené la DGCCRFà déclasser ou à exclure du mar-

ché des produits présentés com-me « bio » : 5 % des produitsbiologiques contrôlés conte-naient des pesticides interdits.

La DGCCRF a relevé des surdosages de colorants utilisés dans les macarons. Photo domaine public/Pixabay

Alimentation : vigilance sur la santé

} Il faut que les consommateurs européens soient protégés de façon homogène, c’est pour cela que nous poussons pour une force européenne de lutte contre les fraudes alimen-taires. ~

Agnès Pannier-Runachersecrétaire d’État à

l’Économie,

108millions d’euros : c’est la sanction que réclame Bercy envers Leclerc dans le cadre de l’assignation de la centrale d’achat pour avoir imposé une remise additionnelle de 10 % à une vingtaine de fournisseurs, de 2013 à 2015. Soit une amende civile de 25 millions d’euros pour la centrale d’achat SC Galec, et 83 millions pour la resti-tution aux fournisseurs des sommes indûment perçues.

Page 33: Mardi 26 mars 2019 - Supplément - Côte-d'Or DU 29 AU 31 ......40 ans après la victoire de Renault Classic sur le circuit de Dijon-Pre-nois : c’était, en effet, le 1er juillet

21Mardi 26 mars 2019

CDO21 - V1

Certains jouets contenaient des produits cancérogènes et plu-sieurs guirlandes de décoration présentaient des risques de choc électrique.

■Parc à trampolines à risqueLes parcs à trampolines sont de

plus en plus nombreux en France.Ils ont beaucoup de succès auprèsdes jeunes amateurs de sensationsfortes. La DGCCRF a lancé des contrôles après plusieurs acci-dents graves, dont l’un a causé la mort d’un jeune homme de 21 ans à Dunkerque (Nord) qui a fait une mauvaise chute en atter-rissant dans un bassin de récep-tion rempli de blocs de mousse. Un tiers des 146 établissements inspectés présentaient des ano-malies, qui ont entraîné 39 avertis-sements et 10 mesures de police administrative.

■Des funérailles très onéreusesLes deux tiers des 596 établisse-

ments funéraires contrôlés en 2018 présentaient des « anoma-lies » qui ont donné lieu à des avertissements, des injonctions ou des amendes, ainsi qu’un pro-cès-verbal. Pour la DGCCRF, la vulnérabilité des familles en deuil justifie une protection parti-culière. Pourtant, certains profes-sionnels continuent de ne pas res-pecter l’obligation de remettre un devis rédigé selon un modèle type. La Cour des comptes a fait le même constat et critiqué le manque de transparence des prix dans son rapport annuel 2019.

Luc CHAILLOT

plusieurs millions d’euros. La jus-tice a été saisie pour tromperie et pratique commerciale déloyale.

■Pots de Nutella vendus à perteLa DGCCRF a déclenché

une enquête sur les pots de Nutel-la vendus à prix cassé en jan-vier 2018, qui avaient donné lieu àdes foires d’empoigne dans plu-sieurs grandes surfaces. Les inves-tigations ont montré que l’ensei-gne n ’ava i t pas r e spec té l’interdiction de revente à perte hors produits soldés. Intermarchéa reconnu sa faute et accepté de payer une transaction pénale de 375 000 euros correspondant au montant maximal de l’amende encourue.

■Jouets, bijoux et cosmétiques dangereux

La répression des fraudess’adapte aux nouveaux modes de consommation. Ses contrôles ne se limitent plus aux magasins phy-siques. Ils ciblent de plus en plus les plateformes de vente en ligne, notamment les vendeurs tiers hé-bergés par les géants du numéri-que comme Amazon. Les enquê-teurs de la DGCCRF ont commandé des jouets, des bijoux, des cosmétiques et des guirlandes électriques en se faisant passer pour des « clients mystères ». Les résultats des tests en laboratoire sont inquiétants : 65 % des 160 produits achetés étaient non conformes et 38 % étaient même dangereux. Les analyses ont révé-lé la présence de métaux lourds dans les bijoux et de substances interdites dans les cosmétiques.

A rnaques, anomalies, publicitémensongère, fausses promo-

tions : les agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répres-sion des fraudes (DGCCRF) sont en quelque sorte les anges gar-diens des consommateurs. De leur santé, de leur sécurité et ausside leur portefeuille. Malgré un nombre de contrôles qui a di-minué pour des raisons d’effectifs,les fraudes constatées sont en hausse de 2 % en 2018. Voici un florilège d’arnaques particuliè-rement marquantes.

■Faux miel français importé de Chine

La DGCCRF a démantelé en2018 un important trafic de miels en provenance de Chine et de l’Union européenne vendus sous l’étiquette « Origine France ». Des fûts de miel en provenance d’Espagne étaient maquillés par un logisticien travaillant pour unesociété du Sud de la France. La marchandise francisée était ensuite livrée à des grossistes et des apiculteurs trompés sur l’origi-ne mais aussi sur les espèces flora-les des miels commercialisés. Plusde 140 tonnes de faux miel fran-çais ont ainsi été écoulées en qua-tre ans, pour un préjudice estimé à

Les résultats des tests de jouets, bijoux, cosmétiques et guirlandes électriques achetés sur des places de marché de sites de vente en ligne sont inquiétants : 65 % étaient non conformes et 38 % étaient même dangereux. Photo Julio PELAEZ

CONSOMMATION Bilan 2018 de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes

Fraudes : ces pièges qui guettent le consommateurMiel chinois vendu avec l’éti-quette « Origine France », jouets et bijoux dangereux, parcs à trampolines acciden-togènes, funérailles sans devis : le nombre de fraudes constatées par la DGCCRF a augmenté en 2018.

QUESTIONS À

« Moins de moyens sur le terrain »La DGCCRF dispose-t-elle d’assez de ressources pour ses missions ?Elle a moins de moyens. On le voit depuis cinq ans, conséquence de l’austérité budgétaire, on touche aux agents sur le terrain. Et il y a aussi un peu moins de contrôles. Même si c’est une compétence partagée avec les services vétérinaires, je suis assez affolé de voir par exemple la fréquence des contrôles d’hygiènedans la restauration hors foyer : une fois tous les 15 ans hors Paris et zones touristiques. La France était plutôt un pays de contrôle, ça se voyait en termesde sécurité du consommateur. La DGCCRF reste une institution importante, qui joue son rôle, mais quiest fragilisée sur le terrain.

Fait-elle suffisamment le lien avec les associations de consommateurs ?Elle mériterait, même si c’est mieux qu’avant, d’être plus franche sur les cas problématiques. La DGCCRFdit souvent « faites des signalements », mais quand onles fait, on ne sait pas trop ce qu’il se passe ensuite —

ce qui ne veut pas dire qu’il nese passe rien ! Elle en parle dans son rapport annuel biensûr, mais il cible assez peu les entreprises. Toute la relation avec les consommateurs est à inventer. L’enjeu est de développer tout ce qui est démarche en ligne.

Sur quels secteurs devrait-elle se concentrer ?Sur la restauration hors foyer donc — toutes les étudesmontrent qu’une part notable des intoxications ali-mentaires y ont lieu. Elle devrait renforcer sa vigilan-ce sur la rénovation thermique. Mais aussi sur la ten-dance des places de marché, ces plateformes qui de part leur notoriété ont une partie où elles vendent en propre et une autre où elles accueillent des commer-çants indépendants. Cette pratique représente une part importante de leur chiffre d’affaires, et générale-ment les gens ne savent pas que les conditions de vente ne sont pas les mêmes.

Recueilli par Léa BUCCI

François Carlier Délégué général de la CLCV

Photo DR

■Les contrôles- Les effectifs de la DGCCRF sont en baisse en 2018 (45 em-plois en moins prévus en 2019). Le nombre d’établissements contrôlés (111 600) est ainsi lé-gèrement inférieur à celui de 2017, alors que 200 sites Inter-net supplémentaires ont été con-trôlés.- Le nombre de manquements et infractions constaté est lui su-périeur à celui de 2017 : 128 500, soit +2 %.- 81 227 avertissements ont été transmis en 2018 (un peu plus qu’en 2017). La DGCCRF a pro-noncé davantage de mesures de police administrative (31 711), dont 30 996 injonc-tions.- Le nombre d’assignations est en baisse (4) ainsi que celui des procès-verbaux (10 437). La loi ESSOC entrée en vigueur en

août incite à la tolérance envers les entreprises de bonne foi qui commettent leur premier man-quement.

■Les réclamations- Les réclamations de consom-mateurs sont en légère baisse (-9 %), confirmant la tendance amorcée depuis dix ans. La moi-tié est réalisée par message élec-tronique.- Elles concernent principale-ment les pratiques commercia-les trompeuses (20 %), puis les litiges liés au démarchage à do-micile ou téléphonique (6 %) et la contestation d’un prix ou du montant d’une facture (5 %).- Les secteurs visés par ces récla-mations sont en priorité l’immo-bilier et le logement (BTP), puis la communication/téléphone, les produits alimentaires, le transport et l’assurance.

LA DGCCRF EN QUELQUES CHIFFRES

Fausse promotion, publicité trompeuse, produit périmé, in-toxication alimentaire, problè-mes d’hygiène… Désormais, les consommateurs peuvent alerter la répression des fraudeslorsqu’ils constatent un problè-me chez un commerçant grâce à « Signal Conso », une nouvel-le plateforme sur Internet lan-cée à titre expérimental en Cen-tre-Val de Loire et bientôt en Auvergne-Rhône Alpes. Dans un premier temps, cet outil créépar la Direction générale de la concurrence, de la consomma-tion et de la répression des frau-des (DGCCRF) ne fonctionne que pour les magasins physi-ques, les cafés et les restaurants.

Les signalements seront ensuiteétendus au commerce en ligne. « Signal Conso », c’est aussi une application sur smartpho-ne qui permet d’envoyer une photo du produit incriminé ou du ticket de caisse. La DGC-CRF contacte le commerçant etl’informe du problème. Il ne ris-que aucune sanction s’il fait les corrections nécessaires. Il peut aussi répondre directement au consommateur si celui-ci accep-te de lui communiquer ses coor-données. Chaque signalement est enregistré par la DGCCRF mais il ne se traduit pas automa-tiquement par une enquête, sauf en cas de signalements ré-pétés ou de faits très graves.

Signaler une fraude en ligne

En 2018, la DGCCRF a géré706 alertes concernant des pro-duits alimentaires. Elle a no-tamment procédé au rappel de24 références produits dans l’af-faire des légumes surgelés Gree-nyard, en provenance de Hon-g r i e e t c o n t a m i n é s p a rla listéria.

Produits entre août 2016 etjuin 2018, ces légumes avaientété livrés en France, ce qui aconduit à des contrôles dans55 entreprises destinataires,800 établissements de distribu-tion et 585 établissementsde restauration. Aucun cas decontamination n’a cependantété recensé dans l’Hexagone.

Farine, macarons…Peu avant la Chandeleur,

la DGCCRF est intervenue,après des signalements, pour dela farine de sarrasin contaminée

par du Datura, une herbacéesusceptible de provoquer des in-toxications aiguës. Afin d’accé-lérer l’information et la procé-dure de rappel, il a été demandéaux distributeurs d’utiliser le fi-chier des cartes de fidélité pourcontacter les consommateurs.

L’administration a égalementmis en œuvre 21 retraits ou rap-pels pour non-conformité enmatière d’utilisation des colo-rants sur des macarons, 6 surdes meringues . Un quartdes produits testés contenaientdes colorants en dose excessiveou interdits, les rendant dange-reux pour les consommateurs.

La détection d’une quinzainede pesticides (dont deux inter-dits en Europe) dans des baiesde goji a conduit à des procédu-res de retrait, rappel et destruc-tion de deux lots. Deux dépasse-ments de limites réglementaires

ont été notifiés.Enfin, les contrôles sur la tra-

çabilité ont amené la DGCCRFà déclasser ou à exclure du mar-

ché des produits présentés com-me « bio » : 5 % des produitsbiologiques contrôlés conte-naient des pesticides interdits.

La DGCCRF a relevé des surdosages de colorants utilisés dans les macarons. Photo domaine public/Pixabay

Alimentation : vigilance sur la santé

} Il faut que les consommateurs européens soient protégés de façon homogène, c’est pour cela que nous poussons pour une force européenne de lutte contre les fraudes alimen-taires. ~

Agnès Pannier-Runachersecrétaire d’État à

l’Économie,

108millions d’euros : c’est la sanction que réclame Bercy envers Leclerc dans le cadre de l’assignation de la centrale d’achat pour avoir imposé une remise additionnelle de 10 % à une vingtaine de fournisseurs, de 2013 à 2015. Soit une amende civile de 25 millions d’euros pour la centrale d’achat SC Galec, et 83 millions pour la resti-tution aux fournisseurs des sommes indûment perçues.

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22 ACTU MONDE Mardi 26 mars 2019

CDO22 - V2

Comment modérer les appétitsde Pékin en Europe sans se

mettre à dos le géant asiatique ? Emmanuel Macron a diplomati-quement plaidé, lundi, pour un « partenariat eurochinois fort avec en son centre l’action pour le climat et la biodiversité » face aux ambitions diplomatiques et économiques de Pékin.

Depuis 2010, la Chine a investiprès de 150 milliards d’euros sur le Vieux Continent et certains sec-teurs-clés (port du Pirée en Grèce, gestion du réseau d’électricité por-tugais REN), hôtellerie, vignobles, transports, agroalimentaire, luxe, tourisme… La France n’a pas non plus échappé aux investissements chinois : 14,3 milliards d’euros de 2000 à 2018 et 9 % des investisse-ments chinois dans l’UE en 2018. Désormais, le chef de l’État fran-çais espère convaincre son homo-logue Xi Jinping d’adhérer de ma-nière coordonnée avec les Européens à un « nouvel ordre in-ternational ». Il ambitionne de lui opposer un front européen uni. Jusqu’à présent, l’Union n’a pas de ligne politique claire vis-à-vis du géant asiatique.

Un trio européen pour Xi JinpingCe mardi à l’Élysée, Emmanuel

Macron reçoit le président Xi Jinping, en France depuis diman-che soir, au côté du président de

la Commission européenne Jean-Claude Juncker et de la chanceliè-re allemande Angela Merkel. Avecl’objectif de mettre en place une stratégie européenne. Vendre-di, l’Italie a signé des accords pré-voyant des investissements chi-nois dans les ports de Gênes et Trieste.

Malgré les avertissements contreles investissements massifs, Em-manuel Macron ne renonce pas à des liens étroits avec la Chine. Pa-ris et Pékin vont coopérer sur une liste de projets concrets d’investis-sements dans les pays traversés par le colossal projet chinois d’in-frastructures maritimes et terres-tres des « Nouvelles routes de la soie », qui préoccupe certains pays européens.

Une commande d’avions pour 30 milliards d’euros

Sur le plan commercial, la Fran-

ce va bénéficier de la levée de l’em-bargo sur ses volailles (imposé de-puis la grippe aviaire en 2015) et del’ouverture du marché chinois aux mollusques français.

Lundi, la visite du président Xi Ji-ping s’est surtout concrétisée par la signature d’une méga comman-de pour le compte de la China Aviation Supplies Holding Com-pany (CASC), portant sur l’achat de 300 Airbus (290 A320 et 10 A350) qui seront construits soit en Europe, soit en Chine.

La transaction représente30 milliards d’euros au prix catalo-gue. Attendue depuis des années, cette commande s’avère finale-ment nettement plus importante que celle annoncée par Emma-nuel Macron il y a plus d’un an. Le chef de l’État français y voit un « excellent signal de la force des échanges » entre la Chine et la France.

Depuis dimanche soir, Emmanuel Macron déroule le tapis rouge au couple présidentiel chinois. Photo Ludovic MARIN/AFP

DIPLOMATIE Paris-Pékin

La France pour un partenariat eurochinois fortLundi, Pékin a passé com-mande de 300 Airbus. Cela suffira-t-il à réconci-lier Paris et Berlin qui veulent rééquilibrer les échanges avec la Chine ?

Bien malin qui pourrait direcomment se finira le feuille-ton du Brexit. Lundi, tous lesfeux étaient au rouge et l’am-biance pessimiste. « Il faut sepréparer au pire », a résuméla secrétaire d’État française àl’Économie, Agnès Pannier-Runacher. « En l’état actuel,il n’y a pas de soutien suffi-sant au Parlement pour sou-mettre à nouveau l’accord àun troisième vote », a préve-nu Theresa May.

Depuis janvier, la Premièreministre a déjà essuyé deuxé c h e c s à l a C h a m b r edes Communes sur son projetde divorce avec accord négo-

cié pendant un an et demiavec les Européens.

« Le no-deal de plus en plus vraisemblable »

Soit l’accord est voté etle Royaume-uni effectue unesortie ordonnée de l’UE, avecun court report fixé au22 mai. Soit l’accord est rejetéet Londres aura jusqu’au12 avril pour présenter unealternative et demander unnouveau report qui implique-rait la tenue d’élections euro-péennes fin mai dans le pays.Sinon, ce serait une sortiesans accord, le 12 avril.

« Bien que le scénario d’un

no-deal ne soit pas souhaita-ble, l’UE est prête », a assurélundi la Commission jugeantcette perspective « de plus enplus vraisemblable ».

Lundi après-midi, TheresaMay disait essayer encore detrouver des soutiens de façonà « organiser un vote cettesemaine ». Dans la soirée,les députés devaient se pro-noncer sur un amendementqui leur offrirait la possibilitéde donner leur avis sur plu-sieurs options dans la futurerelation avec l’UE : maintiendans le marché unique, nou-veau référendum, voire annu-lation de la sortie de l’UE.

ROYAUME-UNI Crise politique

Brexit : l’UE prête au divorce sans accord, May ferraille encore

La voie libre pour la campagnede 2020 ? Les conclusions du rap-port Mueller, rendues publiques dimanche par le ministre de la Jus-tice Bill Barr, et qui stipulent l’ab-sence de collusion entre Moscou et l’équipe de Donald Trump pen-dant la campagne 2016, consti-tuent une incontestable victoire pour le président américain. Ce dernier répétait depuis des mois qu’il n’y avait eu aucune « collusion » et accusait les mé-dias d’une chasse aux sorcières. Ces conclusions éclaircissent ainsison horizon dans la perspective de l’élection de 2020.

Trump « de très bonne humeur »La Maison Blanche et le prési-

dent américain ont estimé qu’avecce rapport, Donald Trump était « totalement disculpé ».

De « très bonne humeur », selonl’un de ses porte-parole s’expri-mant à son retour de son luxueux club en Floride dimanche, le prési-dent américain a changé de ton surle procureur spécial Robert Muel-ler après avoir longtemps mis en

doute son intégrité et la légitimité de son enquête. Déjà en campagnepour 2020, Donald Trump comp-tait reprendre dès jeudi ses mee-tings.

Mais si le procureur Mueller dis-culpe Trump et son entourage de collusion avec la Russie, il « n’exo-nère pas » encore le président américain de l’accusation d’entra-ve à la Justice dans cette affaire, d’autant que les Démocrates majo-ritaires à la Chambre des représen-tants ont lancé plusieurs enquêtes parlementaires. Mais Bill Barr, premier destinataire du rapport d’enquête tant attendu, conclut de son côté que le document ne men-tionne aucun délit susceptible d’entraîner à son avis des poursui-tes judiciaires sur le fondement de l’entrave à la justice.

Ce rapport a cependant causéla déchéance judiciaire de son ex-chef de campagne Paul Manafort, ou encore de son ex-avocat per-sonnel Michael Cohen, tous deux condamnés à de la prison pour desmalversations diverses et des dé-clarations mensongères.

Donald Trump a la voie dégagée vers 2020. Photo Nicholas KAMM/AFP

ÉTATS-UNIS Enquête russe

Rapport Mueller : Donald Trump sort renforcé

EN BREFCHRISTCHURCHDes plaintes contre Facebook et YoutubeLe Conseil français du cultemusulman (CFCM) porteplainte contre Facebook etYoutube pour « diffusion demessage à caractère violentincitant au terrorisme ou denature à porter gravement at-teinte à la dignité humainesusceptible d’être vu ou per-çu par un mineur ». Le CFCMreproche aux réseaux sociauxaméricains d’avoir tardé à ar-rêter la diffusion de la vidéodu massacre dans deux mos-quées de Christchurch.

ITALIECesare Battisti reconnaît sa responsabilitéCesare Battisti, l’ancien acti-viste italien d’extrême gau-che condamné en Italie à laperpétuité pour quatre meur-tres qu’il n’avait jamais re-connus, a finalement avoué

sa responsabilité dans cesévénements. Il a présenté sesexcuses aux familles de sesvictimes. Cesare Battisti a étécondamné en 1981 pour lemeurtre d’un gardien de pri-son et celui d’un chauffeur dela police. Il a également étécondamné pour complicitédans le meurtre d’un bijou-tier et d’un boucher.

PROCHE-ORIENTCessez-le-feu entre le Hamas et IsraëlAprès une énième montée detension entre Israël et le Ha-mas, un cessez-le-feu a étéannoncé lundi soir. C’est lemouvement islamiste, maîtrede Gaza, qui l’a annoncé. Is-raël n’a pas confirmé. Dans lajournée, l’aviation de Tsahalavait pilonné cette bande deterre, en représailles au tird’une roquette qui a fait septblessés au nord de Tel-Aviv lanuit précédente.

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23ACTU FRANCEMardi 26 mars 2019

CDO23 - V1

son portefeuille à Jean-YvesLe Drian, le ministre desa f f a i r e s é t r a n g è r e s .La deuxième est de fairerentrer au gouvernementle conseiller « Europe »d’Emmanuel Macron, Clé-ment Beaune.

Le président et ÉdouardPhilippe pourraient aussiprofiter de cet ajustementministériel pour remplacerBenjamin Griveaux (porte-parole du gouvernement) et

Mounir Mahjoubi (secrétai-re d’État au numérique)tous les deux candidats pourles municipales à Paris.

Le poste de porte-paroleest très prisé. Sont évoquésen cas de changement,les noms d’EmmanuelleWargon (secrétaire d’État àla transition énergétique) etde Gabriel Attal (secrétaired’État à la jeunesse). Tousles deux sont au gouverne-ment depuis l’automne.

tre Édouard Philippe, GillesBoyer. Le journaliste Ber-nard Guetta et la navigatri-ce Catherine Chabaud sontégalement pressentis.

■Remaniement ou pas ?Le départ du gouverne-

ment de Nathalie Loiseaupose la question de son rem-placement. Deux optionssont envisagées. La premiè-re est de ne pas la remplaceret confier temporairement

également quitté lundi sonposte de directeur du WWFFrance sera le numéro deux.

Pour l’exécutif, la présenced’une telle personnalité, éti-quetée de gauche et écolo,est une aubaine pour verdirun parti qui depuis son élec-tion au pouvoir a un prismede centre droit très dévelop-pé. C’est le deuxième mem-bre d’Europe Écologie - lesVerts, après Pascal Durand,à rejoindre la liste baptisée« Renaissance ».

■Casting difficileLes trente premiers noms

de la liste « Renaissance »de la majorité présidentielleseront dévoilés ce mardi.Le casting vire au casse-tête.Il s’agit de respecter la pari-té (obligatoire) et les équili-bres politiques et géographi-ques.La macronie est passée maî-tre dans l’art de ne rien lais-ser f i l t rer. Mais parmiles noms les plus couram-ment cités il y a ceux deFabienne Keller (sénatriceAgir), de l’eurodéputée sor-tante Nathalie Griesbeck(MoDem) et du conseillerpolitique du Premier minis-

L es électeurs n’y pensentpas mais les états-majors

politiques n’ont que ça entête. Dans deux mois aurontlieu les élections européen-nes. Ce sera le premier scru-tin depuis l’élection prési-dentielle et donc un testimportant pour EmmanuelMacron.

■Canfin, une aubainepour « verdir » la liste

C’est officiel : NathalieLoiseau, secrétaire d’Étataux affaires européennes, adémissionné du gouverne-ment pour conduire la listede la majorité, composée depersonnalités issues deLa République en marche,du Modem, d’Agir, du partiradical et de représentantsde la société civile. PascalCanfin, ancien ministresous le quinquennat deFrançois Hollande, qui a

Nathalie Loiseau et Pascal Canfin conduiront la liste de la majorité « renaissance » pour les Européennes. Photo Thomas SAMSON/AFP

POLITIQUE Élections européennes

Loiseau-Canfin, un duo en marcheDans deux mois jour pour jour auront lieu les élections européennes. Une date choi-sie par La République en marche pour présenter les 30 premiers noms de sa lis-te. Nathalie Loiseau et Pas-cal Canfin la conduiront.

Alors qu’Emmanuel Macronremontait doucement mais sû-rement dans les sondages de-puis décembre, le chef de l’Étata de nouveau perdu deux pointsdans le barème de mars d’Odo-xa pour la presse régionale,France Inter et L’Express (1) :30 % de bonnes opinions contre70 % de mauvaises.

Le président n’est pas le plusmal loti : son ministre de l’inté-rieur, Christophe Castaner, faitles frais de la mauvaise gestiondu maintien de l’ordre surles Champs-Élysées le 16 marset gagne cinq points dans le clas-sement des personnali tésles plus rejetées.

Le premier flic de Francese trouve en cinquième positiondes personnalités les plus reje-tées, à égalité avec Nicolas Du-pont-Aignan (46 %), juste der-rière Laurent Wauquiez (48 %),Jean-Luc Mélenchon et MarionMaréchal (51 %) et MarineLe Pen (55 %),

Si Marine Le Pen est la person-nalité politique la plus rejetée, laprésidente du Rassemblementnational n’est pas à un paradoxeprès car elle se place en troisiè-

me position du baromètre del’adhésion. Avec une progres-sion de deux points (26 %) cemois-ci, elle se retrouve derrièreles retraités Alain Juppé (34 %)et Nicolas Sarkozy (28 %).

Pessimistes pour la gaucheOdoxa a aussi interrogé les

Français sur la gauche, au mo-ment où le PS s’est allié à PlacePublique de Raphaël Glucks-mann pour les Européennes.

Pour une écrasante majorité,la situation d’EELV (70 %),du PS (84 %) de Génération-s

(84 %) et de Nouvelle Donne(90 %) est mauvaise !

Les sympathisants de gauchesont plus des deux tiers (67 %) àestimer que le Parti Socialiste,Europe Écologie Les Verts, Nouvelle Donne (Pierre Lar-routurou), ou Génération-s(Benoît Hamon) ont des idéesproches. Or, il n’y a pas, pourl’instant, d’alliance globale en-tre eux en vue des élections.

(1) Enquête réalisée les 20 et21 mars auprès d’un échantillonde 1 001 personnes.

Christophe Castaner, le mal-aimé. Photo Christophe ARCHAMBAULT/AFP

Légère chute pour Emmanuel Macron, dégringolade pour Castaner EN BREF

ILE-DE-FRANCELa justice rejette les recours de SarkozyLa cour d’appel de Paris arejeté lundi le recours de Ni-colas Sarkozy contre la déci-sion des juges de le renvoyeren correctionnelle dans l’af-faire de « corruption » et de« trafic d’influence » à laCour de cassation, révéléepar des écoutes téléphoni-ques. Les magistrats ont dé-claré « irrecevable » cet ap-pel qu’avait interjeté l’ancienchef de l’État contre son ren-voi devant le tribunal correc-tionnel ordonné le 26 mars2018 par les juges d’instruc-tion. Ils ont également refuséde transmettre une questionprioritaire de constitutionna-lité (QPC) soulevée par sadéfense.

GILETS JAUNESPolémique à Nice autour d’une manifestanteLa polémique enflait lundiautour des conditions danslesquelles une militante al-termondialiste de 73 ans aété blessée samedi à Nicependant une charge des for-ces de l’ordre, alimentée no-tamment par des déclara-tions d’Emmanuel Macron,qui a estimé qu’elle aurait dû

éviter de manifester dans unpérimètre interdit. Deuxjours après les faits, le prési-dent de la République a eneffet souhaité à la septuagé-naire un « prompt rétablisse-ment, et peut-être une formede sagesse » : « Quand on estfragile, qu’on peut se fairebousculer, on ne se rend pasdans des lieux qui sont défi-nis comme interdits et on nese met pas dans des situa-tions comme celle-ci », a esti-mé le chef de l’État dans unentretien à Nice-Matin.

ENTREPRISE120 millions d’euros,Arc International souffle« Bouffée d’oxygène » pourArc International et ses5 200 salariés. Le gouver-nement a dévoilé lundi unaccord crucial de finance-ment de 120 millions d’eurosqui doit permettre la trans-formation du groupe verrier,en difficulté depuis plusieursannées. Quelque 700 em-plois doivent toutefois dispa-raître. Basé près de Saint-O m e r ( P a s - d e - C a l a i s ) ,le leader mondial des artsde la table a été repris en2015 par le fonds américainPHP, alors qu’il était prochedu dépôt de bilan.

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24 ACTU FRANCE Mardi 26 mars 2019

CDO24 - V1

Une bonne nouvelle de santépublique : le nombre de fu-

meurs quotidiens a baissé d’1,6 million depuis 2016, a indi-qué Matignon lundi matin, avant la tenue d’un Comité interministé-riel consacré à la santé.

Une grosse partie de cette baisseétait déjà connue. En effet, on sa-vait depuis l’an dernier qu’un mil-lion de fumeurs quotidiens ont ar-rêté le tabac durant l’année 2017, une baisse qualifiée « d’histori-que » par le gouvernement.

La grande nouveauté, c’estle chiffre de 600 000 fumeurs quo-tidiens en moins sur le premier se-mestre 2018, qui semble montrer que la tendance à la baisse se pour-suit, voire s’accentue. Au total, quelque 12 millions de Français fu-ment au quotidien.

Les mesures de lutte contre le tabac confortées

Les pouvoirs publics attribuentcette forte diminution aux diffé-rentes mesures prises pour lutter contre le tabac : augmentation progressive du prix du paquet jus-qu’à 10 euros d’ici 2020, rembour-sement des substituts nicotiniques par l’Assurance maladie et opéra-tion Mois sans tabac en novembre(qui vise à inciter le maximum de fumeurs à arrêter).

« Toutes ces mesures jouent leurrôle auprès d’un public. Le paquet neutre par exemple est très effica-ce auprès des plus jeunes, avec un

sentiment de dégoût à sortir le pa-quet en public », explique Amélie Eschenbrenner, chargée de com-munication du Comité national contre le tabagisme.

Parmi toutes ces mesures, le prixdu paquet de tabac reste néan-moins la plus emblématique. À partir de 2010, les prix ont été relevés chaque année de quelques dizaines de centimes, ce qui a con-duit à baisse importante en-tre 2012 et 2014 des ventes (- 12,5 % pour les cigarettes). En 2017, la tendance observée en 2016 s’est confirmée, à la faveur dehausses de prix, qui restent plutôt réduites. Les ventes de tabac ont ainsi reculé de 2,2 %.

Plus de fumeurs dans le Grand Est

Si la baisse s’accentue, il restenéanmoins des zones plus hermé-tiques que d’autres aux mesures du

gouvernement.« Les personnes qui continuent

à fumer habitent beaucoup dans les régions transfrontalières, com-me le Grand Est, car elles peuvent se procurer des paquets moins chers », souligne Amélie Eschen-brenner. Pourtant, dans ces mê-mes régions, les jeunes fument moins. Un paradoxe que la char-gée de communication explique par l’efficacité de la prévention.

Responsable de cancers et demaladies cardiovasculaires, le ta-bac est la première cause de morta-lité évitable en France et provoquequelque 78 000 décès par an (soit, en moyenne, plus de 200 par jour).

Selon l’Organisation mondialede la santé (OMS), le tabac tue plus de 7 millions de personnes par an dans le monde, dont près de900 000 qui ne fument même pas et sont exposées à la fumée des autres.

En novembre 2018, « le mois sans tabac » a comptabilisé plus de 185 000 fumeurs inscrits. Photo Julio PELAEZ

SOCIÉTÉ Tabac

1,6 million de fumeurs en moins depuis 2016Après la baisse « histori-que » d’un million de fu-meurs quotidiens par an en 2017 s’ajoutent désor-mais les 600 000 du pre-mier semestre 2018. Le signe pour le gouver-nement que les mesures font leur effet.

Les chèques énergie arrivent de-puis lundi chez les particuliers,

après l’annonce en novembre der-nier, par le gouvernement, que le dispositif serait étendu à 2,2 mil-lions de bénéficiaires. Les pre-miers foyers à en bénéficier se si-tuent dans le Nord de la France (Pas-de-Calais, Nord, Somme, Aisne), dans l’Est (Ardennes, Meu-se, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Meur-the-et-Moselle, Moselle, Vosges, Marne) et en Outre-mer (La Réu-nion, Guyane, Guadeloupe). Les autres départements les recevront progressivement. Le dernier envoiest programmé pour le 29 avril.

Le chèque énergie est une aideau paiement des factures d’éner-gie. Il peut aussi être utilisé pour des travaux d’économie d’énergie du logement. Il est destiné aux mé-nages les plus précaires, ceux dont

les revenus annuels sont inférieursà 7 500 euros pour une personne seule ou 16 100 euros pour un cou-ple avec deux enfants, soit 3,6 mil-lions de bénéficiaires en 2018.

Près de 6 millions de ménages concernés

Le dispositif est étendu à plus de2,2 millions de nouveaux bénéfi-ciaires cette année, qui vont rece-voir un chèque de 48 à 76 euros suivant la composition de leur foyer. Les 3,6 millions de bénéfi-ciaires en 2018 verront leur chè-que énergie 2019 augmenter de 50 euros pour atteindre une som-me variant, suivant la compositionet les revenus du foyer, de 98 à 277 euros , et en moyenne 200 euros. Au total, ce sont près de6 millions de ménages qui bénéfi-cient en 2019 de ce dispositif.

ÉNERGIE Aide gouvernementale

Les chèques énergie sont en route

EN BREFSANTÉAngine, des tests en pharmacie l’an prochainLes Tests rapides d’orienta-tion diagnostique (TROD)permettant de vérifier si uneangine est virale ou bacté-rienne pourront être utiliséspar tous les pharmaciens à partir de l’an prochain. Soncoût, environ 10 euros, seraremboursé par la Sécurité so-ciale. Annoncée lundi par legouvernement, cette mesureest destinée à lutter contreles prescriptions inutilesd’antibiotiques alors que80 % des angines (9 millionsde cas par an) sont dues à desvirus et n’en nécessitent pas.Le résultat du test est dispo-nible en 5 à 10 minutes.

ANIMAUXDes télécabines au zoo de BeauvalVol sur une tanière de lions,mais aussi d’éléphants, degorilles ou d’otaries… Le zoo-parc de Beauval, dans le Loir-et-Cher, se dote d’une lignede télécabines qui permet-tront aux visiteurs de survo-ler pendant quelques minu-tes les animaux sans lesdéranger. La télécabine mon-te en silence jusqu’à 45 mè-tres au-dessus des 40 hecta-res du parc. Seul le zoo deSan Diego, aux États-Unis,est doté d’une telle installa-tion. Il sera possible pour lesvisiteurs de l’emprunter àcompter de samedi prochain.

DORDOGNEUn acte raciste vise une future mosquéeUne tête de cochon sur laporte d’entrée et du sang ani-mal sur les murs ont été dé-couverts lundi matin par lesouvriers sur le chantier con-testé de la future mosquée deBergerac (Dordogne). Le oules auteurs ont badigeonnéles murs avec du sang animalet ont mis une tête de porcdécoupée sur la porte d’en-trée du chantier. Le préfet dudépartement dénonce « fer-mement ces actes qui portentatteinte à la liberté de cons-cience et d’expression descultes et sont contraires auxprincipes de la laïcité ». Uneenquête a été ouverte.

SOLIDARITÉLes dons au Téléthon encore en baisseLe montant final des donsrécoltés dans le cadre du Té-léthon 2018 s’établit à85,8 millions d’euros, contreplus de 89 en 2017, selon leschiffres de l’AFM-Téléthon,l’association organisatrice,rendus publics lundi. Au ter-me du grand marathon carita-tif retransmis à la télévisionpublique les 7 et 8 décembre,le compteur s’était arrêté à69,3 millions. Le record dedons remonte à 2006, avecprès de 107 millions. L’argentsert à financer la recherchesur les maladies rares etle développement de nouvel-les thérapies.

SANTÉSept marques d’implants mammaires en sursisAucune décision n’a encoreété prise. Toutefois, septmarques d’implants mam-maires, « susceptibles deconstituer un danger raremais grave » de survenued’un type de cancer chez lesfemmes qui en portent, pour-raient être interdites en Fran-ce, selon un « projet de déci-sion » de l’Agence nationaledes produits de santé (ANSM)soumis aux fabricants. Sontvisés des implants mammai-res dits « macro-texturés »ou recouverts de polyurétha-ne.

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25ACTU FRANCEMardi 26 mars 2019

CDO25 - V1

Pourquoi créer une direc-tion internationale de la diversité et de l’inclusion ?

L a première raison c’estparce que la mission de

l’entreprise, qui vend des pro-duits cosmétiques pour hom-mes et femmes à travers lemonde avec comme ligne di-rectrice « La beauté pour touset pour toutes », doit corres-pondre à une réalité dans sonfonctionnement. Les ressour-ces humaines doivent consti-tuer des équipes diverses reflé-t a n t l a d i v e r s i t é d e sconsommateurs pour mieuxen comprendre les attentes.Depuis une quinzaine d’an-nées, une équipe internationa-le veille à ce que cette visionsoit partagée dans les quelque60 filiales internationales dugroupe.

Quelles sont les actions de cette direction autour de l’égalité et de la parité ?

Autour du genre, nous nousassurons qu’il y a une promo-tion des femmes à des postesstratégiques, que l’égalité sala-riale femme homme soit at-teinte et respectée, qu’il existedes outils d’information pourun environnement inclusif ycompris pour les personnesLGBT. Du coaching indivi-duel ou en petit groupe per-met par exemple d’aider desfemmes qui hésitent à postu-ler à des postes à responsabili-té ou à l’étranger.

Nous recherchons l’égalitédans tous les domaines mesu-rables par des indicateurs(l’écart de salaire femmes/hommes, l’accès à la forma-tion et à la mobilité internatio-nale, les promotions, etc.) afind’avoir une vision totalementobjective de nos efforts. L’ap-plication des standards d’éga-lité femmes/hommes est véri-fiée par des organisationsindépendantes et internatio-nales de certification.

J’ajoute que notre directionagit également sur l’inclusiondes personnes en situation de

handicap que ce soit dans lerecrutement, la promotion,l’aide à déclarer son handi-cap. Son troisième pilier, c’estle champ socio-économiqueet culturel : s’assurer que noscollaborateurs ressemblent ànos clients par leur diversité.

Quels outils existent contre le sexisme ?

Nous avons mis en place desoutils de signalement en ligneou par des correspondantsdans chaque entité, d’éven-tuels cas de discrimination, desexisme, de harcèlement. Eten décembre 2018, L’OréalFrance a créé l’initiative« STOPe » contre le sexismedit « ordinaire », avec huitautres entreprises.

Nos collaborateurs sont in-formés, sensibilisées et formésrégulièrement à ces probléma-tiques.

Et sur l’égalité salariale ?La politique de L’Oréal est

de garantir, à compétenceségales, un niveau de classifica-tion et de salaire identique.

En France, le groupe fait ap-pel à l’Institut national d’étu-des démographiques (INED)pour analyser les écarts de ré-munération depuis 2007.L’écart de salaire femme-hom-me, à données comparables,était de 3 % en 2017 et noussommes revenus à 2 % en2018. Ce programme est éten-du à 15 pays désormais.

Vous allez vers la parité pour les personnels expa-triés, ce qui est rare pour les entreprises françaises. Comment ?

Dans un groupe internatio-nal, l’expatriation est un pas-sage clé pour progresser dansla carrière, donc pour unefemme une façon d’être pro-mue. Plus de 42 % de nosexpatriés sont des femmescontre 27 % il y a dix ans et34 % en 2010. En plus desactions internes, nous nousappuyons sur un programmeinternational baptisé IDCN etqui compte plus de 70 entre-prises. Il permet de trouverdes opportunités profession-nelles aux conjoints de candi-dats et candidates à l’expatria-t i o n . S o u v e n t , c ’e s t l eprincipal frein et nous l’avonslevé.

L’ambiance a changé dans l’entreprise ?

Je dirais que c’est un étatd’esprit. Il existe une cultured’entreprise de l’inclusion, del’égalité à la base et la diversitéest arrivée avec l’internatio-nal. C’était empirique, c’estmaintenant cadré, formalisé.Le fait d’être dans un environ-nement inclusif permet à cha-cun de mieux se respecter,d’être écoutés. Les résultatssont tangibles avec un vraiplus dans l’innovation et unimpact sur la performanceéconomique.

Margaret Johnston-Clarke dirige la direction internationale de la diversité et de l’inclusion au Centre Eugène Schueller, siège mondial de L’Oréal à Clichy en région parisienne. Photo Alain Buu

ENTREPRISES Égalité femmes-hommes

Comment L’Oréal marche vers la parité à l’internationalL’Oréal a été classée en 2018 entreprise la plus paritaire en Europe par le classement Equileap. Le groupe fait figure de précurseur dans ce domai-ne. Margaret Johnston-Clarke directrice interna-tionale de la diversité et de l’inclusion en explique les principes.

■L’Oréal en bref- Premier groupe cosmétique mondial avec 44,7 % de pro-duits grand public, 34,8 % de luxe, 12 % dans le profession-nel.- Présent dans 150 pays- 505 brevets déposés en 2018- 86 000 collaborateurs- 26, 9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018avec une croissance de 7,1 %à données comparables (horsacquisitions et ventes) pour un résultat proche de 5 mil-liards d’euros- 79 % des produits lancés en 2018 présentent un profil en-vironnement ou social amé-lioré.- 36 marques dont L’Oréal, Yves Saint-Laurent, Arma-ni, Biotherm, Lancôme, Die-sel, Cacharel, Guy Laroche, Ralph Lauren, etc.

LES CHIFFRES

Signataire d’une charte de la parentalité en 2008 puis de la mo-noparentalité en 2014, L’Oréal a franchi en 2019 une nouvelle étape dans le développement de son programme social mondial « L’Oréal Share & Care ». En France, le congé paternité est ainsi porté à 6 semaines pour les pères et autres coparents, ce qui devraitconcerner 150 à 200 personnes par an. Le congé est applicable pour tout enfant né ou adopté à compter du 1er mars 2019.Dans tous les pays où L’Oréal compte des collaborateurs, les femmes bénéficient d’un minimum de 14 semaines, mais bien souvent nos filiales vont au-delà, y compris dans les pays sans minimum légal, comme un États-Unis.Ainsi en Inde, le congé maternité est de 20 semaines « Le congé paternité correspond à une aspiration croissante des nouvelles générations. Mais c’est aussi une mesure qui contribue à l’égalité professionnelle femme-homme, rappelle Jean-Claude Le Grand, directeur général des Relations Humaines du Groupe L’Oréal, carl’atteinte de cette égalité repose aussi sur un partage plus équilibrédes rôles dans la sphère domestique, et une meilleure répartition dela charge mentale, encore largement supportée par les femmes. »

Le congé paternité à six semaines pour les coparents

48 %des postes clés sont détenus par des femmes chez L’Oréal contre 35 % en 2007. Et 31 % des membres du comité exécutif sont désormais des femmes contre 7 % en 2007. L’effectif compte 69 % de femmes. Autre signe de promotion : 66 % des patrons de Marques Internationales sont également des femmes.

Ce dossier s’inscrit dans l’opération Repère Confiance soutenue parl’Institut de l’entreprise et le groupe de presse Ebra auquel appartient

votre journal. Ce label rassemble des actions à visée sociétale et environ-nementale des entreprises.

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26 SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGION Mardi 26 mars 2019

CDO26 - V1

SP

OR

TS

I l est 16h30 ce lundi, Méga-ne Ribeiro arrive en trotti-

nette au palais des Sports. Dé-contractée, le sourire auxlèvres. Au menu, séance vidéopuis entraînement pour prépa-rer le quart de finale de Coupede France de mercredi face àNice. Quelques heures aupara-vant, elle était encore auprèsdes enfants de l’école mater-nelle dijonnaise où elle tra-vaille en tant qu’Atsem (agentterritorial spécialisé dans lesécoles maternelles), elle qui bé-néficie d’un contrat semi-pro-fessionnel.

« C’est ce que le club m’a pro-posé et mener un double pro-jet, ça me va. Mais c’est unavantage comme un inconvé-nient, car j’ai un peu l’impres-

sion de faire les choses à moi-tié », confie la jeune ailière de24 ans. « Dans mon travail, jene suis pas là l’après-midi pourêtre dans la continuité avec lesenfants, et le matin, je suis ab-sente pour les séances de tirspécifique. Mon souhait seraitde passer professionnelle àplein temps, mais ça ne dépendpas que de moi. »

Le Nord, puis la Normandie

En attendant, Mégane Ri-beiro savoure déjà le fait d’évo-luer au plus haut niveau, aprèss’être posé quelques questionslors de son départ de Dijon à sasortie du centre de formationdu CDB en 2016. Elle rejointalors le club de Lomme, dansla banlieue lilloise, en Natio-nale 1.

« Je ne voulais pas forcé-ment jouer en N1, mais jen’avais que cette opportu-nité », explique-t-elle.« C’était compliqué au ni-veau de la visibilité car lesentraîneurs vont rarement

chercher dans un niveau infé-rieur comme la N1. Du coupl’année suivante, je suis partieen D2. »

Après le Nord, la Côte-d’Orienne prend cette fois ladirection de la Normandie etdu club d’Octeville, où ellefranchit un premier cap. « Onm’a fait confiance et j’ai beau-coup appris. J’étais titulaire enD2, ça m’a permis de me faireun peu remarquer et de pren-dre confiance », souligne cellequi aimerait désormais faire saplace en LFH.

« Je suis quelqu’und’ambitieux, doncavoir davanta-ge de temps dejeu fait partie

de mes objectifs. Mais il fautque je sois plus régulière dansmes tirs et il ne faut pas oublierqu’il y a deux ans je jouais en

N1. Il faut un temps d’adap-tation, je reviens de loin »,poursuit-elle.

Numéro deux à son postederrière Dyenaba Sylla,

Mégane Ribeiro a pour l’ins-tant montré ses qualités parséquences, comme contre

Nantes en championnat(4/7 en 41 minutes) ou à

Bourg-de-Péage (5/6 en 41minutes). « Dyenaba fait dubon boulot, je pense qu’on estassez complémentaire, on s’en-

traide. Quand l’une estun peu en deçà,

l ’ a u t r e

v i e n tl’aider », affir-me-t-elle, insistantsur le rôle des rempla-çantes dans le collectif de laJDA : « Dès qu’une fille mar-que un but ou qu’une gardien-ne fait un arrêt, elle se tournevers le banc. C’est une unité. »Une force dont les Dijonnaisesauront bien besoin lors de cet-te fin de saison, afin d’assurerleur avenir le plus rapidementpossible pour préparer l’exerci-ce suivant avec de nouvellesambitions. Notamment pourMégane Ribeiro.

Guilhem GEORGE

Mégane Ribeiro. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

HANDBALL Division 1 féminine

Ribeiro : « Je reviens de loin »Encore en N1 il y a deux ans, la Montbardoise Mé-gane Ribeiro a retrouvé Dijon avec plaisir cette saison. Même si elle espè-re encore gagner en régu-larité afin de grignoter un peu de temps de jeu sup-plémentaire.

} Mon souhait serait de passer professionnelle à plein temps, mais ça ne dépend pas que de moi, ~

Mégane Ribeiro,ailière de la JDA Dijon

23Comme le nombre de buts marqués par Mégane Ribeiro en championnat cette saison (1,15 par match), en 24’50 pas-sées sur le terrain en moyenne. L’ailière dijonnaise a notamment réussi un 5/6 à Bourg-de-Péage le 9 février.

■ JDA Dijon - NiceQuart de finale de Coupede France, ce mercredi27 mars (20 heures) au pa-lais des Sports.

■Nice - JDA Dijon21e journée de LFH, di-manche 31 mars (16 heu-res) à Nice.

■ JDA Dijon - Fleury22e et dernière journée deLFH, mercredi 3 avril(20 heures) au palais desSports.

CALENDRIER

Ailière d’un petit gabarit (1,68 m), Mégane Ribeiro secompare en souriant à « une gazelle qui saute beau-coup ». Si elle avoue elle-même devoir gagner en régula-rité dans ses tirs, il y a un geste qu’elle maîtrise particu-lièrement et dont elle s’est fait une spécialité : le lob.« Je ne l’avais pas avant de partir de Dijon, c’est surtoutl’année dernière que j’ai peaufiné ce petit lob », confie-t-elle. « C’est vrai que ça me fait plaisir de marquer cegenre de buts, c’est un peu risqué, mais parfois je trouveça plus intelligent de faire ce genre de tir plutôt que deforcer sur la gardienne. En ce moment, j’avoue quec’est un peu mon tir préférentiel. Mais ça commenceà se savoir et il faut que je varie mes tirs… »

Le lob, sa marque de fabrique

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27SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGIONMardi 26 mars 2019

CDO27 - V1

L e Stade demeure invaincuà domicile cette saison.

Fort d’un bon parcours d’en-semble, il entérine sa qualifica-tion pour le trophée Jean-Pratet disputera les phases finalesde montée en Pro-D2. Il effec-tue son entrée dans la cour desgrands. S’il veut toutefois pou-voir y jouer un rôle, quelquesdétails sont à rectifier.

■Mental de guerrierOutre l’aspect comptable,

c’est LE point positif del’après-midi. Face à de solidesHyérois, les Stadistes ont souf-fert, mais ils n’ont jamais lâchéle morceau, au point de décro-cher la pénalité décisive surune mêlée fermée. Le tout avecdes minots du type JulienBeaufils ou Colin Lebian. « Çadénote une évolution dansl’état d’esprit », confirme Re-naud Gourdon. « En face, ilsprésentaient un pack sanscommune mesure au nôtre etpourtant… Ça s’est joué à ladernière seconde. C’était âpre.On le gagne au courage et àl’envie. Il y a quelque temps, cematch, tu le perds. »

■BotteurCes rendez-vous de haut de

tableau souvent indécis néces-sitent un botteur régulier. LeStade dijonnais en a un, en lapersonne de Jules Soulan.Avec 22 points à son actif, ilrevient à hauteur du Basque,Xabi Iturriria (Saint-Jean-Luz),en tête des meilleurs scoreursde la division avec 270 points à

son actif. Au-delà de cette sta-tistique, l’ex-Agenais a réaliséune fois encore un quasi-sans-faute décisif.

■Des ratures à gommerL’entame de match s’est avé-

rée quasi parfaite d’un point devue conduite de jeu et engage-ment. Un bémol toutefois : plu-sieurs péchés de gourmandise

ont empêché ces Stadistes detuer le match. « On se fait plai-sir au détriment du collectif »,note encore le manager. « Oncommet aussi des erreurs bêtessur les renvois, sur des lancerspas assurés qui coûtent cher.On les maintient en vie. On ajoué au chat et à la souris, on afailli s’en mordre les doigts. »

Jérôme ROBLOT

Jean-Claude Fourie (à dr.) illustre le match. Les Dijonnais ont souffert, mais la volonté et la rage ont finalement pris le dessus sur la densité physique hyéroise. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

RUGBY Fédérale 1 (poule 4)

Une victoire stadiste significativeDimanche, le Stade dijon-nais a battu Hyères/Car-queiranne (27-25) et a composté son billet pour le trophée Jean-Prat. Au-delà de cette performance remarquable, ce dixième succès de l’exercice à Bourillot s’avère riche en enseignements.

Sur la touche, Ephraïm Tau-kafa en a lancé sa casquette.Presque aussi haut que sonsaut de cabri. Un jump à l’unis-son avec Jean-Guiral quandThomas Lanny plonge dansl’en-but offrant la victoire auxBeanois sur Chambéry (32-28).

La joie se mêle à l’euphorie.Le maintien se rapproche grâ-ce au doublé du Chalonnais denaissance. « Ce dernier essain’est peut-être pas le plus im-portant d’une carrière, maisd’une saison oui car c’est peut-être celui-là qui va nous per-mettre de rester en Fédérale 1et de continuer notre rêve »,reconnaît l’un des deux hérosdu jour, avec Jaun Kotze (deuxessais aussi pour 17 points).

Après la partie, toutes les at-tentions portent sur ThomasLanny. « Il va prendre la grossetête », mime un de ses partenai-res, hilare. Signe de la bonnehumeur qui règne actuelle-

ment dans ce collectif. Rempla-çant au coup d’envoi, le troisquart aux chaussures orangen’a eu besoin que de quinzeminutes pour se mettre en évi-dence. « On a un groupe trèshomogène et chacun à sa pla-ce. Thomas a aussi réussi àmarquer parce que les autreson fait le travail avant. Ça prou-ve qu’on a un vrai état d’espritet un vrai banc », se félicitepour sa part Sébastien Magnat,le technicien beaunois.

La parole aux leadersCet état d’esprit est peut-être

ce qui a fait la différence contrela formation savoyarde. Com-me souvent, le CS Beaune a faitla course derrière.

Puis quand elle est revenue àhauteur, la formation côte-d’orienne n’a pas lâché, libé-rant même un supplémentd’âme pour aller chercher cesuccès. Une réaction engen-

drée aussi par les leaders dugroupe. « Sur le terrain, ons’est dit : “On ne s’engueuleplus et on s’encourage. Tout lemonde fait des erreurs”. Ons’est envoyé durant les vingtdernières minutes et ça nousoffre la victoire », rapportepour sa part Kevin Boudot.

La victoire est belle. Le dé-nouement tout autant. Une foisencore, le CSB s’est montré àréaction et a attendu d’être dis-tancé (0-13, 23e) pour se libé-rer. « Il faut prendre en consi-dération qu’à Chambéry, cesont des joueurs profession-nels. On s’accroche, et on metbeaucoup de mobilisation. Cen’est pas de la réaction, maisêtre compétiteurs et ne pas ac-cepter de perdre », juge Sébas-tien Magnat, particulièrementheureux au coup de sifflet final,même si moins démonstratifque son bras droit.

Rémi CHEVROTThomas Lanny (à droite) a profité du travail de ses partenaires pour se mettre à l’honneur en fin de match. Photo LBP/Fabrice BALEST

Thomas Lanny, la touche individuelle qui sublime le collectif

} Il y a quelque temps, ce match, tu le perds. ~

Renaud Gourdon, manager du Stade dijonnais

Fédérale 1

Pts J G N P p. c. Dif.1 Bourgoin ......... 80 20 17 0 3 486 275 2112 Dijon............... 78 20 16 0 4 564 400 1643 Nice* ............... 74 20 15 1 4 502 342 1604 Hyères ............ 65 20 12 1 7 520 392 1285 Mâcon............. 54 20 10 1 9 481 454 276 Chambéry* ..... 52 20 10 1 9 507 432 757 Vienne ............ 42 20 7 0 13 379 471 -928 Beaune........... 41 20 7 0 13 434 518 -849 Asvel ............... 40 20 7 0 13 347 449 -10210 Bédarrides ...... 38 20 7 0 13 432 583 -15111 La Seyne ........ 36 20 6 0 14 335 461 -12612 Grasse ............ 29 20 4 0 16 319 529 -210Vendredi 5 avril : Bourgoin-Dijon. Samedi 6avril : Chambéry-Villeurbanne. Dimanche 7avril : Hyères-Nice,Vienne-Grasse, Beaune-Bédarrides, Mâcon-La Seyne.

*Chambéry a écopé de huit points de pénalitéalors que la FFR n’a pas encore entériné lasanction niçoise de 10 unités.

Le club se professionnalise. Charles Morel, joueur des Es-poirs et éducateur au Stade, vaendosser la casquette d’analys-te vidéo la saison prochaine.

Recrue au Stade

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28 SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGION Mardi 26 mars 2019

CDO28 - V1

U n petit tour et le revoilà !Habitué des clubs côte-

d’oriens (DFCO, ASPTT Di-jon, Fontaine, USCD, Saint-Apo l l ina i re ) , Georg inoM’Vondo avait migré l’étédernier à Avallon. Mais de-puis janvier, l’attaquant de 21ans est revenu dans le 21. ViaIs/Selongey. « Je voulais res-ter en N3. D’Avallon, je préfè-re garder le positif, j’ai pu pro-gresser grâce au coach, maisc’était compliqué avec les ré-sultats. Et puis ma famille me

manquait. » Direction doncles Courvelles. Un choix natu-rel. Pour avoir joué avec, ouaffronté ses désormais coé-quipiers par le passé, ce fandu Barça et de l’OM est arrivéen terrain connu. Facilitantainsi son adaptation. Parfaitpour le club résidant auxCourvelles après le départ deTchounet et la blessure de Ri-beiro (croisés). « J’essaie deredonner la confiance don-née. Surtout qu’ici, le grou-pe est de qualité, jeune et étof-fé. »

Focalisé sur le foot

Entré en jeu samedi avecl’équipe A (défaite contre Be-sançon Foot, 0-1), il était duvoyage le lendemain avec laréserve, sur le terrain du lea-

der bressan. Il est même l’uni-que buteur de cette rencontre(victoire 1-0 contre Louhans/Cuiseaux B). « C’est bienpour la confiance, mais leplus important reste la N3 oùon va se reprendre et allerchercher le maintien le plusrapidement possible », assureGeorgino M’Vondo.

Le garçon n’oublie pas lesens des priorités. Il estd’ailleurs pleinement concer-né sur ses objectifs sportifs.Pour preuve, depuis son re-tour dans le département, il seconsacre entièrement au bal-lon rond. « Je veux progresserpour aller le plus haut possi-ble. Je sais que je dois être plustueur devant le but », conclutl’avant-centre d’origine cen-trafricaine et camerounaise.

Rémi CHEVROT

Cette saison, l’attaquant Georgino M’Vondo a débuté du côté d’Avallon. Avant de rentrer en Côte-d’Or, du côté d’Is/Selongey, un département qu’il connaît parfaitement. Photo archives LBP/Eric BONTEMPS

FOOTBALL National 3

Buteur avec l’équipe ré-serve d’Is/Selongey ce week-end sur le terrain de Louhans/Cuiseaux B (1-0),Georgino M’Vondo est l’une des armes offensi-ves de la formation évo-luant un cran au-dessus.

Dimanche, le Cap Vert qui af-frontait le Lesotho n’a pu sequalifier pour la CAN-2019.Les partenaires de Julio Tava-res, entré en jeu en fin de match,n’ont pu forcer la décision (0-0).

Même score pour les habi-tuels coéquipiers sous les cou-leurs du DFCO, Cédric Yambé-r é e t S o r y K a b a q u is’affrontaient lors de l’opposi-tion entre la République Cen-trafricaine et la Guinée, celle-ciétant qualifiée (0-0). Les deuxDijonnais étaient titulaires.

Enzo Loiodice victorieuxSory Doumbouya et Jules

Keita étaient de leur côté con-voqués avec la sélection U23 deGuinée. Celle dernière rejoint

ainsi un dernier tour de qualifi-cation pour la CAN de la caté-gorie d’âge.

Ce lundi, l’équipe de France

U20 d’Enzo Loiodice affrontaitla Corée du Sud. Le jeune Di-jonnais, précieux dans le cœurdu jeu, s’est imposé (3-1).

Jules Keita a rejoint le DFCO en début de saison. Photo LBP/Ph. B.

FOOTBALL Ligue 1

Mission accomplie pour Jules Keita

La commune de Licey-sur-Vingeanne a accueilli,samedi, sa course cyclisteFSGT organisé par le clubde Mirebeau.

Cent vingt concurrents sesont disputé la victoire suru n p a r c o u r s q u a l i f i éd’usant par les coureurs. LeDijonnais Steve Berthaut

(VSD) est tombé sur un oset a laissé filer la victoireau profit du sociétaire del’AS de l’Allan, AdrienVuillier, qui remporte lesprint devant ses cinq com-pagnons d’échappée. Ma-thias Giraud (Scod) com-plète le podium.

Alexandre LEDOUX (CLP)

CYCLISME Licey-sur-Vingeane (FSGT)

Vuillier devance Berthaud

1re et 2e catégories : 1. Vuillier (AS de l’Allan), 2. Berthaut (VSD), 3. Giraud (Scod),4. Jack (Bragard 52), 5. L’Henry (NL), 6. G. Febvay (VSD), 7. J. Febvay (VC Châtillon),8. Aigon (ASLH), 9. Dubief (TC Seurre), 10. Noiret (EC Saône)…3e catégorie : 1. Dard (Prodialog), 2. Tisserand (VSD), 3. Hrzina (VC Dole)…4e catégorie : 1. Blondeau (St Claude), 2. Pannequin (TC Seurre), 3. Chappat(JDC)… 1re féminine : Dumas (Pédale semuroise).5e catégorie : 1. Coppee (VC Dole), 2. Morel (JDC), 3. Simonot (VSD)… 1re féminine :Cagniant (EC Gray).

CLASSEMENTS

Tout le week-end à Che-nôve se déroulait le cham-pionnat départemental fé-dérale B. Si tous les clubscôte-d’oriens ont réponduprésents, certains se sontdistingués. Notamment Di-jon Gym’Art qui truste l’oren 10 ans et plus, 14 ans etplus et en 10-13 ans. Enindividuelle 10 ans et plus,ce sont également troisgymnastes de Dijon Gy-m’Art qui montent sur lepodium : Lucie Pruvost, de-vant Clotilde Lefevre etMaia Martin.

B e a u c o u p d ’ é q u i p e sétaient engagées en 10-13ans, le podium composé deDijon Gym’Art, Chenôve etde l’ADG21 devance 13autres formations. En indi-viduel, Louise Messer (Di-jon Gym’Art) monte sur la

plus haute marche du po-dium, suivie de LéhaneDravet (Dijon Gym’Art) etd e S h a y n a B o u y a d r i(ADG21).

Beau spectacle chez les plus jeunes

Chez les 10-11 ans, Che-nôve, Dijon Gym’Art etChevigny se partagent leshonneurs. En individuel, cesont trois locales qui sedémarquent (Noemy Jacin-to devant Tina Osefaishvili,et Keti Osefaishvili).

Les plus petites (7-8 ans)ont également offert unbeau spectacle, l’ADG21remportant l ’or devantChevigny et Dijon Gy-m’Art. Chez les 7-9 ans, l’orrevient à Is-sur-Tille devantl’ADG21 et Chenôve.

Sophie BUISSON (CLP)

GYMNASTIQUE Départemental fédérale B

Carton plein pour Dijon Gym’Art

Le gardien de Dijon/Clénay(D2 futsal), Steeven Carron(19 ans), a été retenu enÉquipe de France U19 pourdisputer le tour principal del’Euro en Finlande (27-30mars).Les Bleuets, qui affronterontà cette occasion le Kazakhs-tan, la Finlande puis la Polo-gne, doivent terminer pre-miers de cette poule pouraccéder à la phase finale dutournoi en Lettonie (8-14 septembre).

FUTSALLe Côte-d’Orien, Steeven Carron, appelé en sélection nationale

Steeven Carron. Photo archives LBP/Eric BONTEMPS

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29SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGIONMardi 26 mars 2019

CDO29 - V1

V enir au palais des Sportspour défier la JDA en ce

début d’année 2019 n’est déci-dément pas un cadeau, et Li-moges en a fait l’amère expé-rience dimanche soir (109-87).En mettant tous les ingrédientssouhaités par leur coach, lesDijonnais ont su pousser Li-moges à la faute, après trenteminutes où les vis i teursavaient tenu le rythme en atta-que (49 % aux tirs, et 16/17aux lancers francs). « Dijon estune équipe qui a une identitéforte, avec des joueurs qui maî-trisent ce qu’ils font », saluaitaprès le match l’entraîneurFrançois Peronnet. « Quandils mettent cet engagement,c’est difficile pour l’adversaire,et même si on revient deux foisdans le match, Dijon était entotale maîtrise et quand il afallu réaccélérer, ils ont été encapacité de le faire. »

Le choix de Loum dans le cinq

Si les 109 points marqués ontfait briller les yeux des specta-teurs, c’est d’abord grâce à unharcèlement défensif de tousles instants que Dijon a pu s’of-frir des paniers en transition.« C’est un match exceptionnelau niveau de l’adresse : on tireà 66 % et eux à 50 %, et mêmesi on n’est pas dans nos stan-dards défensifs avc 87 pointsencaissés, on a su réussir 2/3stops consécutifs dans le

4e quart pour faire le break »,savourait Alexandre Chassang(21 points à 9/9, record encarrière).

Dans cette rencontre qui sen-tait déjà un peu les playoffs, lesDijonnais ont dégagé une cer-taine sérénité et tout le mondea fait fructifier ses minutes.« Les neuf joueurs plus Louis(Weber) ont apporté beaucoupde choses positives, défensive-ment et offensivement », ap-préciait Laurent Legname.

« Louis est bien rentré quandon a eu un problème de fautesavec Axel (deux au bout de 8minutes), et qu’il fallait fairesouffler David (Holston) .J’avais choisi de mettre Abdou(Loum) dans le 5 pour avoirpeut-être moins de pressionsur Ryan (Pearson), et il a ré-pondu de la meilleure des ma-nières (17 points, 3 intercep-tions). Abdou a été très bondans son domaine également,et j’ai beaucoup aimé l’impact

de Tarence (Kinsey) et d’Obi(Emegano), alors que Jérémy(Leloup) a retrouvé de l’agres-sivité (10 points, 2 contres dontun électrisant sur Jerry Bout-siele). Battre Limoges de 22points, alors qu’ils font un vraibon match, je ne peux que re-mercier mon groupe. »

S’ils gardent cet état d’esprit,les Dijonnais peuvent résolu-ment rêver de se battre avec lescadors jusqu’au bout.

Anthony PROST

Le meneur dijonnais David Holston a livré une partition très complète face à Limoges, avec 14 points, 7 rebonds et 10 passes décisives, dont six dans le dernier quart ! Photo LBP/Philippe BRUCHOT

BASKET Élite (23e journée)

La JDA Dijon ne peut plus se cacherEn décrochant sa sixième victoire consécutive à domicile en Élite, la JDA a confirmé sa place dans le top 5, repoussant Limoges à deux victoires. Un suc-cès une nouvelle fois bâti grâce à une débauche d’énergie remarquable.

Surclassé par Le Mans enCoupe de France il y a unesemaine dans le domaine durebond (41 à 23), Dijon a par-faitement su rectifier le tir con-tre Limoges (28 rebonds contre22). Comme un symbole, lesDijonnais ont laissé filer unseul rebond sur les sept échecsau tir limougeauds du premierquart, et David Holston en acapté trois. Le rebond, c’est une histoired’état d’esprit aussi, et diman-che, on a senti que les Dijon-nais faisaient le petit effort enplus pour aller gratter de nou-velles munitions. « On a été

plus présent au rebond », souli-gnait Alexandre Chassang.« On laisse encore 9 rebondsoffensifs (seulement 5 dans les30 premières minutes), on peutsans doute en lâcher deux outrois de moins, mais c’est vrai-ment pas mal ce qu’on a fait. »

Dans le troisième quart, lesDijonnais ont aussi su mettre lapression sur les intérieurs deLimoges en séquence offensi-ve, puisqu’Abdoulaye Loum etAlexandre Chassang ont réussides claquettes décisives, pourpréserver un matelas de dixpoints d’avance.

A. P.

Ryan Pearson et les Dijonnais ont bataillé pour mieux maîtriser leur rebond défensif. Photo LBP/Philippe BRUCHOT

Ces si chers rebonds…■Inglis est resté sur le bancDimanche soir, Damien In-glis n’a pas été utilisé parson entraîneur François Pe-ronnet. Interrogé sur le su-jet, le technicien a évoquéla concurrence importantesur le poste intérieur. « J’aifait des choix en fonctiondu niveau de performanceet d’efficacité du moment,où il est actuellement endessous de certains de sespartenaires. Mais je vaisl’accompagner jusqu’à lafin de saison, pour l’avoir àun meilleur niveau. »

EN DIRECT ÉliteFos-sur-Mer-Nanterre..............................73-95Le Portel-Boulazac..................................70-72Monaco-Le Mans.....................................82-65Cholet-Gravelines....................................84-81Asvel-Chalon ....................................... 106-104Pau/Orthez-Châlons/Reims.....................77-67Strasbourg-Antibes..................................75-55JDA Dijon-Limoges..............................109-87Levallois - Bourg.........................................n.c.

Pct J G P p. c.1 Asvel .......................... 73,9 23 17 6 1908 17702 Pau/Orthez ................ 69,6 23 16 7 1847 17313 Nanterre..................... 65,2 23 15 8 1921 18044 Monaco...................... 60,9 23 14 9 1853 17285 JDA Dijon.................. 60,9 23 14 9 1811 17116 Strasbourg ................. 60,9 23 14 9 1849 18067 Bourg ......................... 54,5 22 12 10 1792 17738 Boulazac.................... 54,2 24 13 11 1876 18599 Limoges..................... 52,2 23 12 11 1878 1865

10 Gravelines.................. 52,2 23 12 11 1865 189111 Le Mans..................... 52,2 23 12 11 1857 179512 Levallois..................... 50,0 22 11 11 1770 176813 Châlons/Reims .......... 39,1 23 9 14 1881 200214 Chalon ....................... 37,5 24 9 15 2068 199015 Cholet ........................ 34,8 23 8 15 1807 195316 Le Portel .................... 30,4 23 7 16 1796 193517 Fos-sur-Mer ............... 30,4 23 7 16 1753 191918 Antibes....................... 21,7 23 5 18 1697 1929Prochaine journée. - Vendredi 29 mars : JDADijon-Le Portel.

109La JDA a établi dimanche son record de points dans le temps réglementaire, depuis sa remontée en Pro A en 2011. Les Dijon-nais avaient fait mieux le 3 avril 2015 contre Bourg (117 points), mais après trois prolongations !

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30 SPORTS CÔTE-D'OR ET RÉGION Mardi 26 mars 2019

CDO30 - V1

L es statistiques ne jouentpas en sa faveur. Avec qua-

tre victoires de retard sur lepremier relégable - à cinq jour-nées de la fin -, la CTC Dijon aun infime pourcentage dechances de se maintenir.

Toutefois, à l’image du der-nier quart-temps joué samedidernier face à Maubeuge (lesDijonnais sont revenus aucontact malgré un débours deseize points), hors de question

d’abandonner. « On est tousconscient que ce sera compli-qué. Mais on se battra jusqu’aubout, simplement parce qu’onse doit de le faire », affirmeCorentin Cornu, un des deuxmeneurs de cette formation.« On savait vers quoi on s’em-barquait en début de saisonalors on a encore envie demontrer qu’on n’est pas làpour rien », poursuit aussi lenatif de Mâcon.

« Du temps à trouver mes marques »

Après avoir été formé à Pris-sé, jusqu’à intégrer l’équipe

fanion (N2) à l’âge de 20ans, le numéro 8 di-

jonnais a ensuiteévolué trois

s a i s o n s

en Na-tionale 3(en Guade-loupe, puis à Be-sançon). Avantde poser ses vali-ses aux Lentillè-res, l’été dernier.« C’était l’occa-sion de redé-couvrir ce ni-veau de jeu etc e l a co l l a i tparfaitementavec mon pro-jet d’études(STAPS) ».

Très utilisésamedi , e t

auteur d’une de ses sorties lesplus accomplies (10 points),Corentin Cornu (24 ans) sesait encore en recherche derégularité. « Individuellement,je vis une saison compliquée.J’ai mis beaucoup de temps àtrouver mes marques sur le ter-rain ». À l’image de son équi-pe, il lui reste cinq matchespour prouver qu’il est à sa pla-ce.

Bruno CHEVRET (CLP)

Corentin Cornu. Photo LBP/Christophe MEYER

BASKET Nationale 2 masculine

Corentin Cornu : « On se battra jusqu’au bout »

Battue par Maubeuge samedi soir (79-83), mal-gré une superbe réaction d’orgueil en fin de match, la CTC Dijon ne devrait pas réussir à se maintenir en N2. Mais pour Corentin Cornu, arrivé cet été, pas question de lâcher sans combattre.

EXPRESSBMXCoupe de France : deux finalespour les Côte-d’OriennesLes deux premières manches de la Coupe deFrance se déroulaient samedi et dimanche àTrégueux (Côtes d’Armor). Elsie Leonard (Ger-zat Arverne BMX, ex-Saulon) termine 7e de lafinale des juniors femmes, Elisa Lance (Messi-gny-et-Vantoux) 8e de la finale cadettes. Chezles élites femmes, Charlotte Morot, désormaisà Saint-Etienne, se hisse deux fois en demi-fi-nales où elle se classe 5e à chaque fois.

NATATIONSébastien Kouma et Pierre-Yves Desprez se rassurent à MarseilleSébastien Kouma et Pierre-Yves Desprez étaient en lice à Marseille pour le MeetingOpen Méditerranéen FFN Golden Tour-Ca-mille Muffat. Les deux compères de l’AllianceDijon Natation se sont notamment hissés enfinale A, sur le 50 m brasse pour le premier

(6e en 28’’75) et le 50 m dos pour le second(8e en 26’’42, 26’’24 en séries). « Pierre-Yvesa réalisé son meilleur temps de la saison, çarevient doucement, mais sûrement. Sébas-tien a réussi à nager vite le matin. C’estimportant car aux France, il n’y aura qu’unnageur sous licence étrangère par finale »,détaille Eric Rebourg, leur entraîneur.

ORIENTATIONDes championnats de ligue recordLes championnats de Bourgogne-Franche-Comté moyenne distance ont réuni 300 parti-cipants, un record, ce dimanche à La Bussiè-re-sur-Ouche. Dans les courses élites, lesHaberkorn (Chenôve) se sont illustrés : Chloéen D21 et Guilhem en H20. Les Francs-Com-tois remportent la catégorie H21 avec OlivierBlanc-Tranchant (O Jura) et Lucie Rudkiewicz(Besançon) en D20. Le cumul des titres attri-bués (30 au total) donne la Côte-d’Or large-ment devant avec 20 victoires (10 pour Che-nôve, 6 pour Quetigny et 3 pour Talant).

Nationale 3 fémininePoule B

Cruseilles-Châlons 2...................................4-8Nîmes 3-St-Christol.....................................8-1Ceyrat-Neuves Maisons..............................4-8Asnans/Dijon-Clermont .............Remis au 7/04

Pts J G N P p. c.1 Nîmes 3 ................ 12 4 4 0 0 32 112 Châlons 2.............. 10 4 3 0 1 27 153 Asnans/Dijon......... 9 3 3 0 0 24 144 Clermont ............... 6 3 2 0 1 16 155 St-Christol ............. 6 4 1 0 3 16 266 Neuves Maisons ... 6 4 1 0 3 14 287 Ceyrat ................... 6 4 1 0 3 20 288 Cruseilles .............. 4 4 0 0 4 20 32Prochaine journée. - Samedi 6 avril : NeuvesMaisons-Asnans/Dijon, St-Christol-Ceyrat,Clermont-Cruseilles, Châlons 2-Nîmes 3.

Prénationale masc. (phase 2)Poule A

Amnéville-Seloncourt ..................................6-8Sarrebourg-Chevigny...................................1-8Anould-Vittel/St-Rémy 2..............................8-0Revin Hayboise 1-Mulhouse........................4-8

Pts J G N P p. c. Dif.1 Chevigny......... 12 4 4 0 0 32 8 242 Mulhouse........ 10 4 3 0 1 27 14 133 Sarrebourg...... 10 4 3 0 1 25 13 124 Revin Hayboise 8 4 2 0 2 23 26 -35 Seloncourt ...... 8 4 2 0 2 23 23 06 Anould ............ 7 4 1 1 2 20 23 -37 Amnéville ........ 5 4 0 1 3 17 31 -148 Vittel/St-Rémy 2 4 4 0 0 4 3 32 -29Prochaine journée. - Samedi 6 avril : Vittel/St-Rémy 2-Revin Hayboise, Mulhouse-Amnéville,Chevigny-Anould, Seloncourt-Sarrebourg.

Régional 1 (phase 2)Poule A

Chevigny 2-Auxerre...................................10-4Dijon TT-Nevers...........................................5-9Vauzelles-Longvic .......................................9-5V. Autun-Appoigny.......................................5-9

Pts J G N P p. c. Dif.1 Chevigny 2...... 11 4 3 1 0 36 20 162 Nevers ............ 10 4 2 2 0 35 21 143 Appoigny......... 10 4 2 2 0 34 22 124 Dijon TT .......... 8 4 2 0 2 28 28 05 Vauzelles ........ 7 4 1 1 2 28 28 06 Auxerre ........... 7 4 1 1 2 26 30 -47 Longvic ........... 6 4 1 0 3 19 37 -188 V. Autun .......... 5 4 0 1 3 18 38 -20Prochaine journée. - Dimanche 7 avr i l :Auxerre-Dijon TT, Longvic-V. Autun, Appoigny-Chevigny 2, Nevers-Vauzelles.

Régional 2 (phase 2)Poule A

Saint-Rémy-Gueugnon 2.............................8-6UPCV 3-Avallon ......................................... 11-3Chalon-Nevers 3..........................................7-7Saint-Eloi-Chevigny 3 .................................. 7-7

Pts J G N P p. c. Dif.1 UPCV 3........... 12 4 4 0 0 36 20 162 Saint-Rémy..... 10 4 3 0 1 37 19 183 Chevigny 3...... 9 4 2 1 1 31 25 64 Saint-Eloi ........ 7 4 0 3 1 26 30 -45 Avallon ............ 7 4 1 1 2 24 32 -86 Chalon ............ 7 4 0 3 1 21 35 -147 Nevers 3 ......... 6 4 0 2 2 25 31 -68 Gueugnon 2.... 6 4 0 2 2 24 32 -8Prochaine journée. - Dimanche 7 avr i l :Chevigny 3-Chalon, Avallon-Saint-Eloi, Nevers3-Saint-Rémy, Gueugnon 2-UPCV 3.

Poule BChagny-Imphy.............................................5-9Dijon TT 2-Domats......................................6-8Pouilly-s./Loire-Joigny..................................7-7Nevers 2-Le Breuil......................................11-3

Pts J G N P p. c. Dif.1 Imphy.............. 12 4 4 0 0 38 18 202 Domats ........... 12 4 4 0 0 38 18 203 Pouilly-s./Loire 9 4 2 1 1 31 25 64 Joigny ............. 8 4 1 2 1 30 26 45 Dijon TT 2 ....... 7 4 1 1 2 25 31 -66 Nevers 2 ......... 6 4 1 0 3 28 28 07 Chagny ........... 6 4 1 0 3 25 31 -68 Le Breuil ......... 4 4 0 0 4 9 47 -38Prochaine journée. - Dimanche 7 avril : Imphy-Dijon TT 2, Joigny-Nevers 2, Le Breuil-Chagny,Domats-Pouilly-s./Loire.

Alors que les filles de l’enten-te Asnans-Dijon ont vu leurmatch face à Clermont êtrereporté au 7 avril, tous les re-gards se sont tournés sur Che-vigny en Prénationale, qui sedéplaçait à Sarrebourg pour leduel au sommet de la poule.

Les adversaires sont connusdes Chevignois puisqu’ils lesaffrontent en N2 au critérium.La tension est plus présentechez leurs adversaires, lesChevignois en profitent et en-trent mieux dans la rencontre.En effet, Kévin Grandmougins’impose face au n°1 adverse.

Denis Da Silva, « l’homme du match ! »

Denis Da Silva (16) échouede peu contre un classé 19,11-9 à la bel le . Ce serad’ailleurs la seule partie laisséedans l’escarcelle des Mosel-lans puisque Romain Petit (20)l’emporte contre le numéro-té 700 pendant que Denis DaSilva sort le grand jeu en s’im-posant contre l’autre 19 à labelle.

Avant les doubles, le nul estassuré mais les Chevignois nes’arrêtent pas en si bon che-min… Victoire 8 à 1 face surles terres du deuxième, la per-formance est de taille.

« C’est une rencontre maîtri-sée de bout en bout par lesChevignois, tous auteurs debelles parties », s’exclame Do-minic Grandmougin. Il ajou-te : « Denis Da Silva a enfinjoué comme à l’entraînementet a su sortir la victoire qu’ilfallait au bon moment : c’estl’homme du match ! »

Un grand pas vers la montéeen Nationale 3 a été effectué. Ilfaut désormais rester vigilantet confirmer sur les trois der-nières rencontres.

En R1, Chevigny 2 caracoletoujours en tête après son suc-cès sur Auxerre 10 à 4.

Matthieu POIRIER (CLP)

Denis Da Silva. Photo archives LBP/PHILIPPE BRUCHOT

TENNIS DE TABLE Prénationale

Chevigny au top de sa forme

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31SPORTS FRANCE MONDEMardi 26 mars 2019

CDO31 - V2

Halldorsson a permis à Gi-roud d’inscrire son 35e but ensélection (2-0, 68e) avant queMbappé (3-0, 78e) et Griez-mann (4-0, 84e) ne soient cha-cun à l’origine du but del’autre.

Grâce à cette victoire nette etsans bavure face à une Islandequi a fini par imploser, la fati-gue aidant, la France a conser-

vé sa place de leader devant laTurquie, victorieuse dansl’après-midi de la Moldavie. Sid’aventure, le 8 juin prochain,les Bleus avaient la bonne idéed’enchaîner à Konya, ilss’ouvriraient en grand les por-tes de l’Euro-2020. Son hori-zon est programmé.

À Saint-Denis,Julien-Thomas Will

mine à ce point son sujet, il esttoujours délicat de ne pas entirer avantage au score.

Agacés de ne pas se mettre àl’abri, moins précis, moins in-tenses aussi, les Bleus ont misun peu de temps à relancer lamachine après le repos. Maissuite à un nouveau chapeletd’occasions (58e, 61e, 66e),une erreur d’appréciation de

tête un centre de Mbappé (1-0,11e), il a simplement manquéd‘un zeste supplémentaired’efficacité (17e, 24e, 34e, 41e,43e) pour plier la rencontredès la mi-temps, comme à Chi-sinau.

Craintive à l’idée de se dé-couvrir, l’Islande n’a pas pro-posé grand-chose, si ce n’estun bloc compact et rigoureux.Avec quelques rares incur-sions dans la surface de Llorispour mettre à profit sa puis-sance dans le domaine aérien,sur coups de pied arrêtés no-tamment.

Avec un Griezmann plus ef-facé offensivement mais qui abeaucoup participé au jeu, unPogba sur sa lancée moldave,un Mbappé toujours prompt àfaire des différences, des laté-raux inspirés dans leurs mon-tées, la maîtrise française a étéprégnante. Mais quand on do-

FRANCE – ISLANDE4-0

P uisqu’il en a été décidéainsi, l’équipe de France

aurait tort de s’en priver.L’élargissement du champion-nat d’Europe et de la Coupe dumonde, à respectivement 24 et48 sélections, afin de convier àla fête ceux qui en sont habi-tuellement privés, va réduiredrastiquement l’intérêt des éli-minatoires. Aujourd’hui, pourque les principales nations dujeu se fassent surprendre, ilfaudra qu’elles y mettent duleur.

Un match à sens unique

Et quand, comme cela sem-ble être le cas pour la France,elles tombent dans un grouperelativement faible, l’intérêt del’exercice en sera encore dimi-nué. Hier, les Bleus recevaientl’Islande, sur le papier l’adver-saire le plus coriace de cettepoule H. Bien entendu, le 5-3-2 concocté par Erik Hamrenpour le retour des Vikings auStade de France n’a rien à voiravec la passoire moldave.Mais la menace a été tout aussifugace. Et le succès encoreplus éclatant.

Les premières minutes ontdonné le ton d’un match à sensunique qui accrédite la thèsede l’accident au Roudourouquand, cinq mois plus tôt, lesdeux équipes s’étaient sépa-rées sur un nul (2-2). Cettefois-ci, mis à part Kurzawa, cesont les titulaires de la finalede Moscou qui étaient sur leterrain.

Avec 77 % de possession duballon durant la première pé-riode, les Tricolores ont étouf-fé leur adversaire. Et si Umtitia rapidement montré le che-min à suivre en reprenant de la

Les Bleus peuvent se féliciter. Ils ont parfaitement géré leur match et écrasé l’Islande sur un score sans appel. Photo AFP/Franck FIFE

FOOTBALL Éliminatoires Euro 2020

Les Bleus dans un fauteuilGrâce à sa victoire pleine de maîtrise, hier, contre l’Islande, l’équipe de France a parfaitement rempli son contrat. Avec six points, la voilà parfai-tement lancée dans ces qualifications.

À Saint-Denis (Stade de France), France bat Islande 4-0 (0-0). Temps frais, pelouse correcte. Environ 70 000 spectateurs.Buts pour la France : Umtiti (11e), Giroud (68e), Mbappé (78e), Griezmann (85e).Avertissement : pour la France : Griezmann (90e+1). Pour l’Islande : Bjarnason (51e).France : Lloris (cap.) – Pavard, Varane, Umtiti, Kurzawa – Pogba, Kanté (Lemar, 80e) – Mbappé, Griezmann, Matuidi – Giroud (Sissoko, 90e). Sélectionneur : Didier Deschamps.Islande : Halldorsson – Sævarsson (Skulason, 84e), Ingason, Arnason, Sigurdsson, Magnusson – Sigurjonsson (Traustason, 58e), Gunnarsson, Bjarnason – Sigurdsson, Guomundsson (Finnbogason, 62e). Sélectionneur : Erik Hamren.

LA FICHE

BLEUS EXPRESS

Kanté fête ses trois ansHier, cela faisait exactementtrois ans jour pour jour, queN’Golo Kanté avait fait sesgrands débuts en équipe deFrance. C’était en amical à

Amsterdam, contre les Pays-Bas (victoire 3-2). Il a honoréhier sa 38e sélection en troisans, preuve de la place qu’il apris au sein du collectif desBleus.Fekir, 19 minutes de moyenneAvec 21 sélections au comp-teur avant le match d’hiersoir, Nabil Fekir détenait uncurieux record. Parmi tousles joueurs sélectionnés aumoins dix fois dans l’histoirede l’équipe de France, c’estlui qui présentait le plus fai-ble ratio en termes de tempsde jeu : une moyenne de 19minutes par match.Saint-Denis 98Inauguré le 28 janvier 1998lors d’un match amical entrela France et l’Espagne (1-0),

le Stade de France accueillaithier soir le… 98e match desBleus, avec le bilan suivantavant le coup d’envoi : 63 vic-toires, 19 nuls et 15 défaites.Bleu, la couleur du 100Pour son centenaire, daté of-ficiellement au 7 avril pro-chain, la Fédération Françai-se de Football a lancé lesfestivités hier soir au Stadede France. Les joueurs ontporté un maillot collector, etune bâche géante a été dé-ployée avant le match, lais-sant apparaître les noms de100 personnalités ayant mar-qué l’histoire du footballfrançais. En cent ans, l’équi-pe de France a remporté 2Coupes du monde, 2 cham-pionnats d’Europe, et 1 titreolympique.

N’Golo Kanté. Photo AFP/Martin BUREAU

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32 SPORTS FRANCE MONDE Mardi 26 mars 2019

CDO32 - V2

● ANTOINE GRIEZMANN(7) : Sa liberté de manœuvre luia permis de toucher un grandnombre de ballons. Le numéro 7des Bleus n’a pas tout réussimais il a lancé Mbappé pour le3-0 et il a lui-même inscrit lequatrième but.

● OLIVIER GIROUD (6) :Au cœur de la défense à cinq del’Islande, il y avait peu de placepour lui. Mais Giroud est parve-nu à inscrire son 35e but en équi-pe de France. Il double définiti-vement Trezeguet et se retrouveainsi seul à la place de 3e

meilleur buteur de l’histoire desBleus.

De Saint-Denis, Romain JACQUOT

dégagé une impression de facili-té rare à ce niveau. Encore plus,évidemment, face à ces Islandaisqui n’ont gagné qu’un seul desleurs 17 derniers matches…

● BLAISE MATUIDI (5) :Tout proche de doubler la misede la tête. Pour le reste, Matuidia surtout œuvré pour le collectif.

● KYLIAN MBAPPÉ (8) : Lenouveau phénomène du footmondial a dû entendre les récen-tes critiques justifiées, assez loinde son image d’enfant modèle.Mbappé a marqué, il a fait mar-quer et il a brillé sans agacer parson attitude. Ses accélérationssont toujours aussi impression-nantes en ‘’direct-live’’.

tête avant de « casser les han-ches » comme face à la Belgique.

● RAPHAËL VARANE (5) :Quelques erreurs de relances in-habituelles chez le défenseurcentral du Real. C’est ce qu’onretient de son match parce que,défensivement, Varane a eu peud’interventions à effectuer.

● N’GOLO KANTÉ (6) :N’Golo a fait du Kanté ! Il n’apas brillé de mille feux mais ils’est montré bien utile à l’équipede France, en couvrant un maxi-mum de terrain et en récupérantun paquet de ballons.

● PAUL POGBA (7) : Le pa-tron au milieu, c’est lui. Pogba adonné le ton techniquement. Il a

● HUGO LLORIS (6) : Le capi-taine des Bleus a passé une soi-rée tranquille face à cette faibleéquipe islandaise qui, rappe-lons-le quand même, représenteun pays de 340.000 habitantsseulement. Le goal français asorti un tir de Bjarnason et unereprise de Sigurdsson.

● BENJAMIN PAVARD (7) :Le public s’est mis à entonner lachanson à la gloire de BenjaminPavard à deux reprises, aprèsdeux grosses frappes qui ont arappelé son mémorable missilede l’Argentine au Mondial. Pa-vard est aussi crédité d’une passedécisive.

● LAYVIN KURZAWA (6) :Il a beau être le cinquième choixau poste d’arrière gauche chezles Bleus, il a beau être la dou-blure de Bernat au PSG, Kur-zawa a enchaîné une secondetitularisation convaincante en équipe de France trois joursaprès la Moldavie.

● SAMUEL UMTITI (6) : Est-ce la fameuse chance à “Dédé” ?Ou bien son talent ? Ou bien lesdeux ? Le choix le plus débattudu sélectionneur a en tout casengendré l’ouverture du score.Umtiti, remplaçant au Barça derrière Lenglet, a marqué de la

Mbappé était innarêtable hier soir pour les défenseurs islandais. Photo AFP/Franck FIFE

FOOTBALL Qualifications à l’Euro 2020 : France - Islande 4-0

Tellement facilepour des champions du mondeLes Bleus ont dominé de bout en bout de bien fai-bles Islandais. Une ren-contre idéale pour voir briller les joueurs offen-sifs. Notamment Mbappé dans tous les bons coups ou presque.

EN BREFBRÉSILSelon son père, Neymar devrait rester au PSGLe père de l’attaquant du Pa-ris SG Neymar a affirmé dansun entretien au site brésilienUOL envisager une prolonga-tion du contrat de son fils,jugeant « peu probable » sondépart au prochain mercato.Actuellement blessé au pieddroit, le joueur de 27 ans,dont le contrat avec le clubparisien court jusqu’en 2022,fait l’objet de nombreuses ru-meurs de transfert, notam-ment vers le Real Madrid.« Il est très probable qu’il neparte pas. Il est dans sadeuxième année de contrat, ilen a encore trois, et noussommes déjà en train d’allerdans le sens d’une prolonga-

tion », a expliqué le père dujoueur.

CHINECannavaro rate ses débuts d’entraîneurFabio Cannavaro, l’ex ballond’or et champion du monde2006 avec l’Italie, a manquéses débuts en tant qu’entraî-neur de la Chine après la nou-velle défaite de son équipecontre l’Ouzbékistan (1-0)dans le cadre de la China Cupdisputée ce lundi à Nanning(Chine). Il s’agit du deuxièmerevers consécutif pour l’en-traîneur de 45 ans après celuicontre la Thaïlande jeudi(1-0) et son équipe n’a pasmarqué le moindre but dansce tournoi amical disputé àdomicile.

Cardiff devrait annoncer à la Fifa que le contratde 17 millions d’euros qu’il avait accepté de payer àNantes pour le transfert d’Emiliano Sala est devenu« nul et non avenu » après sa mort dans un acci-dent d’avion, a annoncé lundi le Daily Telegraph.

Selon le quotidien britannique, Sala a signé uncontrat avec Cardiff qui a été rejeté par la Premier League et est décédé avant la signature du contrat révisé, ajoutant qu’il existe un différend sur le fait qu’il ait accepté de signer le nouvel accord, ou non.Une source proche de Cardiff a déclaré que l’ac-cord stipulait que les autorités galloises et françai-ses du football devaient confirmer aux deux clubs que Sala « était enregistré comme joueur du CardiffCity FC et que le certificat de transfert internationaldu joueur avait été rendu public », est-il également

indiqué dans l’article. Cette même source a déclaréque cela ne s’était pas produit avant la mort de Salaajoutant que « l’accord de transfert entre Cardiff etNantes était soumis à plusieurs conditions ». Si aucune (de ces conditions) n’était remplie, le con-trat serait reconnu nul et non avenu, sans paiementdû. Nantes a proposé cette clause. Ils ont demandéla stricte notification de ces exigences », a-t-elle ajouté. Nantes aurait l’intention de contester la version de Cardiff, affirmant que le club avait rem-pli les formalités administratives requises.

Réagissant à ce nouvel élément, un porte-parolede la Fifa a répondu qu’elle avait reçu le 26 février une plainte du FC Nantes concernant le transfert d’Emiliano Sala, que la procédure était en cours et qu’elle ne pouvait pas en dire plus à ce stade.

FOOTBALL Décès d’Emiliano Sala

Cardiff affirme que le contrat n’était pas valable et veut que la Fifa l’annule !

EURO 2020Eliminatoires

Groupe AKosovo-Bulgarie...........................................1-1Monténégro-Angleterre................................1-5

Pts J G N P p. c.1 Angleterre ............. 6 2 2 0 0 10 12 Bulgarie................. 2 2 0 2 0 2 23 Kosovo .................. 1 1 0 1 0 1 14 Monténégro........... 1 2 0 1 1 2 65 Rép. Tchèque ....... 0 1 0 0 1 0 5

Groupe BLuxembourg-Ukraine...................................1-2Portugal-Serbie............................................1-1

Pts J G N P p. c.1 Ukraine ................. 4 2 1 1 0 2 12 Luxembourg .......... 3 2 1 0 1 3 33 Portugal................. 2 2 0 2 0 1 14 Serbie ................... 1 1 0 1 0 1 15 Lituanie ................. 0 1 0 0 1 1 2

Groupe DEire - Géorgie .................................mar. 20h45Suisse - Danemark.........................mar. 20h45

Pts J G N P p. c.1 Suisse ................... 3 1 1 0 0 2 02 Eire ....................... 3 1 1 0 0 1 03 Danemark ............. 0 0 0 0 0 0 04 Gibraltar ................ 0 1 0 0 1 0 15 Géorgie ................. 0 1 0 0 1 0 2

Groupe FMalte - Espagne..............................mar. 20h45Norvège - Suède ............................mar. 20h45Roumanie - Iles Féroé ....................mar. 20h45

Pts J G N P p. c.1 Espagne................ 3 1 1 0 0 2 12 Malte ..................... 3 1 1 0 0 2 13 Suède ................... 3 1 1 0 0 2 14 Iles Féroé .............. 0 1 0 0 1 1 25 Norvège ................ 0 1 0 0 1 1 26 Roumanie ............. 0 1 0 0 1 1 2

Groupe HTurquie-Moldavie.........................................4-0Andorre-Albanie ..........................................0-3France-Islande ............................................ 4-0

Pts J G N P p. c.1 France................... 6 2 2 0 0 8 12 Turquie .................. 6 2 2 0 0 6 03 Albanie.................. 3 2 1 0 1 3 24 Islande .................. 3 2 1 0 1 2 45 Andorre ................. 0 2 0 0 2 0 56 Moldavie ............... 0 2 0 0 2 1 8

Groupe JArménie - Finlande .............................mar. 18hBosnie - Grèce................................mar. 20h45Italie - Liechtenstein........................mar. 20h45

Pts J G N P p. c.1 Grèce .................... 3 1 1 0 0 2 02 Italie ...................... 3 1 1 0 0 2 03 Bosnie................... 3 1 1 0 0 2 14 Arménie ................ 0 1 0 0 1 1 25 Finlande ................ 0 1 0 0 1 0 26 Liechtenstein......... 0 1 0 0 1 0 2

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33SPORTS FRANCE MONDEMardi 26 mars 2019

CDO33 - V1

P résentée ce lundi dans les lo-caux de la Région Auvergne-

Rhône-Alpes à Lyon, cette édition 2019 va sortir des sentiers battus.

Les Froome (lauréat en 2013-15-16), Fuglsang (vainqueur en 2017), Adam Yates (2e en 2018 derrière Geraint Thomas qui sera sur le Tour de Suisse), Dan Martin (3e en 2016, 2017, 4e en 2018) et Porte (2e en 2017, 4e en 2018), les habitués de l’épreuve aux côtés desmeilleurs Français - Romain Bar-det (2e en 2016, 3e en 2018), Thi-baut Pinot, 6e en 2016), Julian Ala-philippe et Warren Barguil - en découdront sur des difficultés iné-dites, loin des cols mythiques, sur des étapes bien plus délicates à gé-rer. Où il faudra être vigilant pour éviter les pièges.

Des standards inédits

Bernard Thevenet, Directeur del’épreuve et Gilles Maignan, le di-recteur sportif, ont dévoilé un par-cours atypique, loin des standards habituels susceptible de proposer un suspense garanti.Le ton sera donné dès la première étape avec le Puy Mary (10,6 km à 6,1 %), quasiment dès le départ d’Aurillac, avec dans le circuit finalà Jussac la double ascension de la côte de Roquenatou (3,6 km à 7 %). Avant une 2e étape particuliè-rement vallonnée (8 ascensions) favorable aux puncheurs-barou-deurs. Les sprinters ne devront pasmanquer les occasions à Riom (3e)

et Voiron (5e), alors que le contre-la-montre individuel à Roanne (26,1 km), calqué sur le modèle de celui de Pau sur le Tour de France un mois plus tard, a été pensé pourne pas offrir de trop gros écarts.Avant l’habituel triptyque monta-gneux avec l’inédit col de Beaune (8,1 km à 6 %) et une descente très technique pour arriver à Saint-Jean-de-Maurienne le vendredi. L’ascension finale hors-catégorie vers les Sept-Laux (19 km à 6,9 %) le samedi après la trilogie col de l’Epine-col de Granier, pas revu depuis 1988 et le nouveau col de Marcieu (10,4 km à 6,1 %). Sur un format court, susceptible de ren-versement, comme l’ultime jour avec le col du Corbier en préambu-le à la montée finale vers Champé-ry et la côte des Rives (8,5 km à 6,2 %). Le pari sera-t-il gagné ?

Norbert BONNET

Gilles Maignan, à gauche et Bernard Thevenet, ont présenté un parcours inédit, concentré et censé bousculer les habitudes.Photo Progrès/Richard MOUILLAUD

CYCLISME 71e Critérium du Dauphiné (9-16 juin 2019)

De la nouveauté et du concentré de difficultésUn Grand-Départ inédit dans le Cantal, trois jours en Auvergne qui donneront le ton, un chrono à Roanne avant un final en montagne sur des parcours novateurs, cette 71e édition devrait offrir des terrains de jeux variés et du suspense avant l’arrivée finale en Suisse.

Dimanche 9 juin.- 1re étape Aurillac (Cantal)-Jussac 142 km.Lundi 10.- 2e étape Mauriac-Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire) 180 km.Mardi 11.- 3e étape Le Puy-Riom (Puy-de-Dôme) 172 km.Mercredi 12.- 4e étape Roan-ne (Loire)-Roanne (clm indi-viduel.) 26,1 km.Jeudi 13.- 5e étape Boën/Li-gnon-Voiron (Isère) 201 km.Vendredi 14.- 6e étape Saint-Vulbas (Ain)-Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie) 228 km.Samedi 15.- 7e étape Saint-Genis-Les-Villages-Les Sept-Laux (Isère) 133 km.Dimanche 16.- 8e étape Clu-ses (Haute-Savoie)-Champé-ry (Suisse).

LES ÉTAPES

La N.1 française CarolineGarcia a été dominée par laTchèque Petra Kvitova en 8ede finale du tournoi de Mia-mi, lundi.

Garcia, dernière représen-tante du tennis français enlice en simple dans le tournoifloridien, s’est inclinée 6-3,6-3 face à la N.2 mondiale,finaliste de l’Open d’Australieen janvier.

La rencontre a été interrom-pue pendant plus de deuxheures par la pluie à 5-2 enfaveur de Kvitova dans le se-cond set.

Après cette interruption, laLyonnaise a remporté son jeude service sans concéder unseul point, mais n’a pas réussià faire douter Kvitova, qui aremporté leur duel sur sa pre-mière balle de match.

La N.2 française Alizé Cor-net a, elle, malmené la Tchè-que Karolina Pliskova, avantde céder, touchée aux adduc-teurs, dans la nuit de diman-che où le roi du tennis mascu-lin Novak Djokovic n’a guèrerassuré ses supporters.

Alors qu’elle était en quêted’un résultat de référenceaprès un début d’année labo-rieux, Cornet a bien failli s’of-frir la 7e joueuse mondiale.

Pendant deux heures et 38minutes, elle a fait douter Plis-

kova qui s’est finalement im-posée 6-7 (3/7), 6-1, 6-4.

Dans le tableau masculin,Jérémy Chardy a cédé, sansdémériter, face au CroateBorna Coric, 13e mondial,6-7 (2/7), 6-2, 6-3.

Novak Djokovic a eu besoinde trois sets 7-5, 4-6, 6-1 pouratteindre les 8e de finale etbattre l’Argentin FedericoDelbonis.

Le N.1 mondial, en quête deson septième titre à Miami, aconnu d’étranges passages àvide dans le 1er set où il amené 5-2, puis dans la 2emanche débutée sur le scorede 3-1 en sa faveur.

Caroline Garcia s’est inclinée face à la N.2 mondiale. Photo MAXPPP/JASON SZENES

TENNIS Miami

Garcia dominée par Kvitova, Cornet bouscule Pliskova

EN BREFBIATHLONFourcade n’a jamais pensé arrêterLe quintuple champion olym-pique Martin Fourcade n’a« à aucun moment pensé ar-rêter » sa carrière malgré sasaison très difficile, a-t-il dé-claré lundi, qualifiant cet hi-ver de « parenthèse ».

AUTOLoeb au départ du rallye du Chili sur HyundaiLe Français Sébastien Loebsera au départ du rallye duChili du 9 au 12 mai, a annon-cé lundi le constructeur sud-coréen Hyundai, et le Norvé-

gien Andreas Mikkelsenparticipera lui au rallye d’Ar-gentine et à celui du Chili.

BOXEUn Français au cœur de soupçons de manipulations aux JO-2016Le Français Karim Bouzidi,ex-directeur exécutif de la Fé-dération internationale deboxe (AIBA), apparaît au cen-tre de soupçons de manipula-tions de combats lors desJeux olympiques 2016, selonun rapport d’enquête del’AIBA et des courriels révé-lés par Le Monde lundi.

CYCLISMEBouhanni à La PanneNacer Bouhanni a ajouté lacourse Bruges-La Panne,classée WorldTour et prévuemercredi en Belgique, à sonprogramme.Tétraplégie provisoire pour Offredo mais pas de lésionLe cycliste Yoann Offredo, victime d’une lourde chutedimanche dans le GP de De-nain, souffre d’une tétraplé-gie provisoire mais n’a pas defracture ou de lésion à lamoelle épinière, a annoncélundi soir son équipe Wanty.

Le Belge Thomas De Gendt(Lotto Soudal) a frappé un grand coup en remportant lundi en soli-taire la 1re étape du Tour de Cata-logne, une boucle de 164 kilomè-tres avec départ et arrivée à Calella, sur la côte catalane, au nord-est de Barcelone.

Sous un soleil printanier, DeGendt a coupé la ligne avec 2 min 38 sec d’avance sur l’Allemand Maximilian Schachmann (Bora), arrivé deuxième quelques dizainesde mètres devant le peloton réglé par le Slovène Grega Bole (Ba-hrein).

Au classement général, avec lejeu des bonifications, le Flamand compte même 2 min 48 sec d’avan-ce sur Schachmann et 2 min 54 secsur Bole.

Les grimpeurs, Nairo Quintana,Alejandro Valverde, Chris Froo-me, Egan Bernal, Richie Porte ou encore Esteban Chaves, devront s’employer, notamment lors des 3e et 4e étapes avec arrivées au

sommet, pour combler ce handi-cap sur un coureur capable de ré-sister lorsque la route s’élève.

De Gendt faisait partie del’échappée de six coureurs qui s’estformée peu après le départ. Après avoir faussé compagnie à ses com-pagnons, il a compté jusqu’à 4 mi-nutes d’avance sur ses poursui-vants, avant de s’imposer en costaud.

Thomas De Gendt s’impose en costaud. Photo AFP/JOSEP LAGO

CYCLISME Tour de Catalogne

De Gendt remporte en solitaire la 1re étape

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34 LOISIRS CÔTE-D'OR ET RÉGION Mardi 26 mars 2019

CDO34 - V1

LOIS

IRS

Q u’est-ce que l’amour uni-versel ?

« C’est cette capacitéd’avoir de l’empathie pour les gens et de vouloir le meilleur pour eux. C’est aussi mettre son ego de côté. »

Et dans la société d’aujour-d’hui, est-ce plus important que jamais ?

« Oui. Arriver à penser, à faireattention aux autres, a beaucoup

d’importance. »

Vous avez découvert les textes de Thérèse sans savoir qui elle était. Qu’est-ce qui vous a touchée ?

« Cela nous donne une inspira-tion, une ligne conductrice pour le quotidien vraiment facile. Souvent, les textes de philoso-phes sont complexes et ne s’adaptent pas à notre vied’aujourd’hui. »

Ces textes sont-ils empreints d’une belle modernité ?

« Oui parce que, aujourd’hui, iln’y a rien de plus moderne que cette envie de s’épanouir. Tout lemonde cherche cette envie d’êtreheureux sans nécessairement la trouver. J’ai l’impression qu’oncherche, dans notre consomma-tion à l’extérieur, un bonheurqu’on devrait trouver à l’inté-rieur. »

Est-ce que cela simplifierait les choses ?

« Je ne sais pas car les bonheursliés à la société de consomma-tion sont extrêmement accessi-bles. Mais ce sont des bonheurs courts et c’est un vrai travail de décider de faire attention à soi etde chercher sa vérité. »

Peut-on parler d’une révéla-tion pour évoquer votre ren-contre avec Thérèse ?

« C’est un peu excessif de par-ler ainsi. Cela est plutôt quelque chose de très complémentaire à ma vie. »

Qu’incarne Thérèse de Lisieux à vos yeux ?

« Pour moi, c’est une femme unpeu rebelle de son époque carelle parle de l’amour incondi-tionnel alors qu’on est en plein jansénisme, que c’est Dieu quinous juge. Elle, elle ne nous dit pas de faire de miracles. À sesyeux, il suffit d’être présent dans tous les petits actes de la vie. »

Avant le premier album sur Thérèse en 2013, est-ce que vous étiez concernée par la question de la foi ?

« J’ai toujours été quelqu’un detrès spirituel. Ça me parlait. En-tre les deux albums (2013 et 2018), j’ai eu un enfant, j’ai gran-di aussi. Plus on vieillit, plus onse trouve. Je pense, pour le deuxième album, qu’il était plusévident pour moi de compren-dre les textes de Thérèse. »

Sur ces disques, vous avez travaillé avec Grégoire. Quelle est sa part dans votre travail ?

« Il a été déterminant dans lesens où c’est lui qui m’a présentéThérèse. »

Comment a été perçu votre virage dans l’univers du show-business ?

« J’avais peur que ce soit malinterprété. Mais j’ai été agréable-ment surprise. D’une part par lesmédias qui ont pris la peine d’écouter et de voir plus loin quela pochette du disque. Et d’autre part par le fait que mon public sesent touché et concerné. »

Avez-vous attiré un nouveau public ?

« Je dirais qu’il y a un mélangeentre mon public d’origine et les gens qui viennent écouter les tex-tes de Thérèse. »

Vous avez pris le parti de chan-ter dans les églises plutôt que dans les Zéniths. Pourquoi ?

« C’est surtout la façon qu’ontles gens de recevoir les poèmesqui est différente. Croyants ou non, les gens entrent dans une église avec une différente ouver-ture, une différente attente que dans une salle de spectacle où onse rend pour un simple divertis-sement. »

Avez-vous l’impression d’être une autre personne aujour-d’hui ?

« Sûrement. Mon essence est lamême mais ma sagesse et macompréhension de la vie sont tout autres. »

Propos recueillispar Jean-Yves ROUILLÉ

Jeudi 28 mars à 20 heures en lacathédrale Saint-Bénigne. Tarif :28 €. Tél. 03.80.41.92.23.

Natasha St-Pier chante des textes de Thérèse de Lisieux en la cathédrale Saint-Bénigne, jeudi soir. Photo Makam FILMS

DIJON Musique

Natasha St-Pier : « Thérèse est une femme un peu rebelle »

Natasha St-Pier se produit jeudi soir en la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon. Elle y chantera les textes de Thérèse de Lisieux. Avant sa venue, elle se confie sur cette aventure vocale et spirituelle.

} C’est important aujourd’hui de ne pas avoir honte d’avoir la foi. ~

Natasha St-Pier

Marie-Françoise ThérèseMartin, Thérèse de Lisieuxen religion, est née en 1873et décédée en 1897. Le reten-tissement de ses publicationsposthumes, dont Histoired’une âme publiée peu de temps après sa mort, en faitl’une des plus grandes sain-tes du XIXe siècle. La dévo-tion à sainte Thérèse s’estdéveloppée partout dans lemonde. Considérée parPie XI comme “l’étoile deson pontificat”, elle est béati-fiée puis canonisée dès 1925.

Sainte Thérèse de Lisieux

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35LOISIRS CÔTE-D'OR ET RÉGIONMardi 26 mars 2019

CDO35 - V1

I l y a les incontournablescomme les lions, les lému-

riens, les ours ou encore lesbiquettes. Il y a aussi les stars,comme les tigres et leurs petits,les servals ou les loups. Sansoublier les zèbres, les flamantsroses, les loutres, les oiseaux…Pas moins de 90 espèces, soit500 animaux, sont ainsi à dé-couvrir sur 40 hectares.

Le Parc de l’Auxois vient ain-si de démarrer sa nouvelle sai-son avec toujours le même ob-jectif : sensibiliser au mondeanimal. C’est dans cette opti-que qu’ont été créées des airesde vision vitrées, afin d’appro-cher les animaux, sans toute-fois les perturber.

Au contactAutre approche très appré-

ciée des visiteurs, les fameux“espaces de contact” qui per-mettent d’entrer dans les en-clos et d’être au plus près desanimaux comme les lémuriens,les wallabies, les daims ou en-core les maras.

Les visiteurs pourront égale-ment participer aux anima-tions pédagogiques comme les

goûters des lémuriens, desloups et des ours, ou encore laprésentation des reptiles.

De nouvelles espèces à découvrir

À chaque saison, ses nou-veautés. Pour la saison 2019,l’équipe du parc a modifié desaménagements et accueilleégalement de nouveaux venus.Ainsi, les loups du Canadavoient leur territoire s’agrandir— le groupe s’étant agrandi l’anpassé — avec des aménage-ments spécifiques, dont un“tunnel des loups”. Une façondifférente d’approcher les ani-maux.

De nouvelles espèces sud-américaines font leur arrivée.Tout d’abord avec les saïmiris,de petits primates aussi appe-lés singes-écureuils et qu’il serapossible d’approcher grâce àun espace de contact. D’autrespetits félins font leur arrivée :l’ocelot et le jaguarondi aussi

appelé “chat-loutre” en raisonde son apparence.

Du côté de la plaine des bi-sons, cinq cerfs, rescapés d’unélevage abandonné, commen-cent une nouvelle vie.

Des espaces ludiquesEnfin, le parc comprend aus-

si un espace loisirs entre manè-ges, petit train, pont suspenduou encore aires de jeux. S’ajou-tent la partie restauration etl’ouverture de la piscine avectoboggans en juillet et en août.

Christelle POMMERET

Ours, tigres, lémuriens, tapirs font partie des 90 espèces animales à découvrir. Photos Ch. P. et Parc de l’Auxois

ARNAY-SOUS-VITTEAUX Monde animal

Une nouvelle saison démarre au Parc de l’Auxois

C’est reparti au Parc de l’Auxois. Avec ses 500 animaux à découvrir et ses activités de loisirs, tout a été pensé pour que les visiteurs passent un bon moment. Une nouvel-le saison qui apporte son lot de nouveautés.

■ContactParc de l’Auxois, Le Foulon, D905, Arnay-sous-Vitteaux.Tél. 03.80.49.64.01. Site Internet : www.parc-auxois.fr/

■HorairesTous les jours, de 10 à 18 heures en mars, octobre et novembre.Tous les jours, de 10 à 19 heures, d’avril à septembre.

■TarifsAdulte : 16,50 €. Enfant (3 à 12 ans) : 12,50 €. Moins de 3 ans :gratuit (sur justificatif).

PRATIQUE

125 000Comme le nombre devisiteurs que le parca accueillis lors dela saison 2018.

Il est bien loin le temps où Chimène Badi chantait dansl’émission Popstars, en 2002. Le jury ne l’a pas choisiemais elle sort, en mars 2003, Entre nous, l’album de larévélation. Sa voix de diva est frappante de maturité et lesuccès est au rendez-vous. Plus de 3 millions d’albumsplus tard, Chimène Badi sort Là-haut. Ce septième album,c’est l’occasion de prendre de la hauteur sur soi et deraconter les autres. Elle sera l’invitée de K6FM, au Pop Art,pour un showcase intimiste exceptionnel en compagnie deChimène Badi.

Mercredi 24 avril, Brasserie le Pop Art, 6-8, place de laLibération à Dijon. Début du concert à 20 heures. Ouverturedes portes à 19 heures. Entrée libre + consommations.

DIJONChimène Badi en showcase intimiste au Pop Art

Chimène Badi dans un concert presque privé. Photo BOBY

Le Club Mouche Saint-Apollinaire (CMSA) a invité l’écrivainbisontin Philippe Koeberle pour sa prochaine réunion levendredi 29 mars à 18 h 30 à la maison des associations deSaint-Apollinaire. Une séance peu ordinaire s’annonce : Phi-lippe Koeberle, auteur de quatre romans (Autopsie d’unetruite, Le sorcier d’Ornans, Là où tombe la neige, Le piègeanadrome), mêle dans ses ouvrages pêche et intrigues policiè-res. Les membres du club pourront, lors de cette rencontre,échanger non seulement sur ses ouvrages mais plus large-ment sur la pêche et son environnement.

SAINT-APOLLINAIREUn écrivain au Club de pêche à la mouche

Une belle soirée est prévue auConsortium autour de la sortiedu livre de Cécile Bart, Effetd’hiver, publié par le Frac Bre-tagne et diffusé par Les pressesdu réel.

Effet d’hiver fait suite à la mo-nographie Plein jour (Les pres-ses du réel, 2008) et rassembleles pièces les plus marquantesque l’artiste a réalisées ces dixdernières années. Mis en pagepar Nicolas Romarie, il estscandé par des photographiespersonnelles. Au programmede la soirée, une projection dureportage photographique de

Marielys Lorthios autour del’exposition Effet d’hiver, uneautre projection du film En si-lence réalisé par Thomas Bartautour de l’exposition de Céci-le Bart, Silent Show, puis unerencontre avec l’artiste et si-gnature du livre.

Vendredi 29 mars à 19 h 30, sal-le de projection et librairie duConsortium Museum, rue deLongvic à Dijon. Entrée gratui-te sur réservation : [email protected]. Visitecommentée des expositions à18 h 30.

DIJON Édition

Cécile Bart en signature

Page 48: Mardi 26 mars 2019 - Supplément - Côte-d'Or DU 29 AU 31 ......40 ans après la victoire de Renault Classic sur le circuit de Dijon-Pre-nois : c’était, en effet, le 1er juillet

36 ACTU MÉTÉO Mardi 26 mars 2019

21D36 - V1

Cet après-midiCe matin

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Encore venteux et frais Le ciel sera assez nuageux ce mardi

matin, mais le temps restera sec. Des

éclaircies se développeront davantage cet

après-midi, assez ensoleillé. Le vent de nord sera modéré, et

les températures resteront bien fraîches

pour la saison. Lente hausse des

températures en cours de semaine.

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