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1 Editorial Deuxième vague, pour des habitants du bord de mer, cela pourrait sembler normal, même avec un peu d’humour la situation perturbe une nouvelle fois notre quotidien. Comme beaucoup d’associations, nous essayons de rester mobilisées, de garder le contact avec nos adhérents. L’édition du marégraphe dans cette période de crise sanitaire, nous permet de participer ensemble sur les points positifs de notre organisation Droits de Cité. Nous travaillons en ce moment à la création d’un site internet qui permettra de mieux présenter Droits de Cité, de favoriser nos relations d’amitié, de bienveillance et le travail permanent de l’association. Je vous souhaite à la veille de fêtes de Noël une bonne santé, de passer d’agréables moments avec vos proches, essayons d’être le plus possible heureux et surtout gardons ESPOIR. Pierre LELIEVRE Président de Droits de Cité. A Propos de ce numéro : Le Marégraphe retrace habituellement les activités de la période. Las ! il ne se passe rien et pour cause. Alors dans ce spécial confinement numéro 2, nous avons eu envie de prendre le temps de rencontrer certains de nos adhérents. Il y aura des adultes, il y aura des enfants, il y aura la vie « au Temps du Confinement ». LE CONFINEMENT VU PAR UN ENFANT - TRANCHE DE VIE Elle n’a pas froid aux yeux, qu’elle a noirs et superbes, n’a pas la langue dans sa poche… et ne la donnerait pas non plus au chat, lequel saurait, lui, sûrement quoi en faire ! Je vous présente Juliette, 8 ans, petite fille espiègle, très vive, mutine, brune à lunettes, et aux dents écartées de la chance. Elève en CE2, à l’école Jean de Lamennais, « élève moyenne », annonce-t-elle ; elle est plutôt « matheuse et footeuse ». Hé oui, sa passion c’est le football… et elle a déjà l’ambition de devenir « footballeuse professionnelle ». Son père aurait aimé qu’elle fasse de la danse, elle a choisi le judo, puis, depuis 2 ans, le foot. Un père, un frère, Alexandre 13 ans, sous la main pour mieux s’exercer ! Très dynamique, sportive, tenant difficilement en place, dit Cécile la jolie maman, elle regarde le monde du haut de ses 8 ans, avec confiance et assurance, mais toujours hélas en noir ou blanc, pas de milieu. Le confinement ? par rapport au premier c’est plutôt mieux m’explique Juliette, car elle va à l’école et peut donc jouer au foot avec les garçons à la récré. Mais le port du masque l’ennuie, « avec ses lunettes elle est très embuée à la reprise des cours ». Faute d’entrainement, et de matchs à la JA section Foot de Marville, club mixte, où elle est la seule fille, défendant âprement tous les postes, tout en préférant celui d’attaquant, Il ne reste hélas, que la cour de l’école, celle de la maison, et Dieu merci le camping d’Alet et puis il y a Alexandre, à la tignasse sympathique, plutôt réservé qui se dévoue souvent pour s’entrainer avec elle ….sans ménagement ! Mais vous savez, dit la maman, ma très « tonique » petite fille depuis peu aime la musique, a découvert avec le dernier confinement, le plaisir de lire et commence …ouf !!.. à se poser. Maman a son bureau à la maison. Papa travaille à Saint Servan. Ajoutez au tableau, Pacco une énorme peluche, mise à toutes les sauces et Marty le chat, jeune, noir, queue tordue, offert par les cousins, premier chat de la famille…. qui a décidé d’emblée de participer à tout ce qui se passe dans la maison, sauf l’été, où il aime aller jouer au golf miniature Novembre2020 56 13 rue d’Alet 35400 SAINT MALO Président : Pierre LELIEVRE Courriel : [email protected] LE MARÉGRAPHE

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Editorial

Deuxième vague, pour des habitants du bord de mer, cela pourrait sembler normal, même avec un peu d’humour la situation perturbe une nouvelle fois notre quotidien. Comme beaucoup d’associations, nous essayons de rester mobilisées, de garder le contact avec nos adhérents. L’édition du marégraphe dans cette période de crise sanitaire, nous permet de participer ensemble sur les points positifs de notre organisation Droits de Cité. Nous travaillons en ce moment à la création d’un site internet qui permettra de mieux présenter Droits de Cité, de favoriser nos relations d’amitié, de bienveillance et le travail permanent de l’association. Je vous souhaite à la veille de fêtes de Noël une bonne santé, de passer d’agréables moments avec vos proches, essayons d’être le plus possible heureux et surtout gardons ESPOIR.

Pierre LELIEVRE Président de Droits de Cité.

A Propos de ce numéro :

Le Marégraphe retrace habituellement les activités de la période. Las ! il ne se passe rien et pour cause. Alors dans ce spécial confinement numéro 2, nous avons eu envie de prendre le temps de rencontrer certains de nos adhérents.

Il y aura des adultes, il y aura des enfants, il y aura la vie « au Temps du Confinement ».

LE CONFINEMENT VU PAR UN ENFANT - TRANCHE DE VIE

Elle n’a pas froid aux yeux, qu’elle a noirs et superbes, n’a pas la langue dans sa poche… et ne la donnerait pas non plus au chat, lequel saurait, lui, sûrement quoi en faire ! Je vous présente Juliette, 8 ans, petite fille espiègle, très vive, mutine, brune à lunettes, et aux dents écartées de la chance. Elève en CE2, à l’école Jean de Lamennais, « élève moyenne », annonce-t-elle ; elle est plutôt « matheuse et footeuse ». Hé oui, sa passion c’est le football… et elle a déjà l’ambition de devenir « footballeuse professionnelle ».

Son père aurait aimé qu’elle fasse de la danse, elle a choisi le judo, puis, depuis 2 ans, le foot. Un père, un frère, Alexandre 13 ans, sous la main pour mieux s’exercer ! Très dynamique, sportive, tenant difficilement en place, dit Cécile la jolie maman, elle regarde le monde du haut de ses 8 ans, avec confiance et assurance, mais toujours hélas en noir ou blanc, pas de milieu.

Le confinement ? par rapport au premier c’est plutôt mieux m’explique Juliette, car elle va à l’école et peut donc jouer au foot avec les garçons à la récré. Mais le port du masque l’ennuie, « avec ses lunettes elle est très embuée à la reprise des cours ». Faute d’entrainement, et de matchs à la JA section Foot de Marville, club mixte, où elle est la seule fille, défendant âprement tous les postes, tout en préférant celui d’attaquant, Il ne reste hélas, que la cour de l’école, celle de la maison, et Dieu merci le camping d’Alet et puis il y a Alexandre, à la tignasse sympathique, plutôt réservé qui se dévoue souvent pour s’entrainer avec elle ….sans ménagement !

Mais vous savez, dit la maman, ma très « tonique » petite fille depuis peu aime la musique, a découvert avec le dernier confinement, le plaisir de lire et commence …ouf !!.. à se poser.

Maman a son bureau à la maison. Papa travaille à Saint Servan. Ajoutez au tableau, Pacco une énorme peluche, mise à toutes les sauces et Marty le chat, jeune, noir, queue tordue, offert par les cousins, premier chat de la famille…. qui a décidé d’emblée de participer à tout ce qui se passe dans la maison, sauf l’été, où il aime aller jouer au golf miniature

Novembre2020 – N° 56 13 rue d’Alet 35400 SAINT MALO

Président : Pierre LELIEVRE Courriel : [email protected]

LE MARÉGRAPHE

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pour la plus grande joie des campeurs dont il est devenu la mascotte. Belle découverte pour tous et belle rencontre, dit la maman toute attendrie.

Et Noël en temps de confinement ? un petit nuage passe … Cette année pas très joyeux… Mes grands-parents ne vont pas très bien. On est tous, près, mais loin, alors pas de Noël comme d’habitude, avec tout le monde et pas de cousins non plus ! Moi j’aimerais bien embrasser mon Papou et ma Manou ce jour-là. Vous savez, je suis la seule fille de la famille, c’est bien…, j’aime ça, me glisse-t-elle à l’oreille… et puis j’ai décidé d’être très gentille et sage, car j’ai très envie d’une trottinette « FREE STYLE », celle qui fait des bonds, des figures, qui monte sur les trottoirs en sautant ( ???!!!), donc j’ai prévenu tout le monde : je suis vraiment très sage !!! Et puis on va installer un sapin, je vais déguiser Marty en père Noel, ne lui répétez pas c’est une surprise.

Ah oui, n’oublions pas de dire que Mademoiselle est supporter de tous les clubs féminins de football, son idole : Amandine HENRY et qu’elle soutient aussi l’équipe de France des garçons, son préféré : Antoine GRIEZMANN. On est loin en effet des poupées et dinettes !!!

François voulait une petite fille qui apprenne la danse, et il ne voulait pas du tout de chat… mais c’est le seul de la famille qui a les yeux bleus m’a-t-on fait remarquer… alors il est parfois en minorité.

Allez, que nos fêtes soient, malgré tout, joyeuses et douces, famille heureuse et à tous « JOLI NOEL ».

DEUX SERVANNAIS D’AME ET DE CŒUR

En ce temps de reconfinement et avec, si on peut dire l’expérience ! parce que le temps imparti nous est compté, donc précieux, nous sommes semble-t-il plus attentifs à l’autre, plus respectueux de l’autre. Tout échange avec autrui est moins anodin, on peut même dire réellement plus fort. On se parle derrière son masque, mais on est plus à l’écoute de ce qui s’échange et puis, en fin de compte, le confinement permet autant que faire se peut, de rencontrer des gens étonnants … et détonants.

Les uns sont d’ici, vivent ici… depuis… depuis …… Le confinement ne rythme plus leur vie de la même façon, peut-être, mais cela ne change rien, presque rien, à leur journée. – Et ils sont heureux ainsi et chanceux.

D’autres au contraire vivent ici mais seulement dès qu’ils le peuvent, vacances, loisirs, en attendant mutation, retraite, miracle. Ils viennent de plus ou moins loin et hélas le confinement les oblige à s’éloigner de ce lieu choisi qu’ils aiment et privilégient à tout le reste. Aussi trainant les pieds ils sont obligés de regagner demeure (pour diverses raisons) et boulot , sans savoir soudain quand sera le prochain Rendez-vous avec St-Servan. Alors, pour tromper l’absence, le temps, les regrets, ils ont besoin et envie de nous dire pourquoi St-Servan est important pour eux.

Jean GAUTTIER

A 2 pas de la place St Pierre, jean Gauttier a retrouvé son quartier d’enfance. Il a ouvert en mai 2019, sa galerie de peinture, 4 rue de la Cité.

Dès la fin des années 50, sa mère tenait un commerce à St Servan et son enfance s’est déroulée ici… même s’il est né intra-muros à St Malo.

« Du Sacré Cœur au collège Charcot, je venais presque tous les jours à Solidor ou aux Corbières après la classe avant de

rentrer. C’est par exemple, à la cale Saint Père que j’ai appris à nager, au milieu des bacs pour Dinard qui transportaient

les voitures avant le barrage… je me rappelle bien la vie du quartier à cette époque : 2 épiceries, une boulangerie,

charcuterie, boucherie, bar tabac presse, mareyeur… il y avait une vraie vie de quartier. Même si ce n’est plus tout à

fait pareil aujourd’hui, c’est ici que je suis revenu vivre 45 ans après. »

Après avoir fait plusieurs métiers ; architecte à Rennes puis 23 quai Solidor, restaurateur intra-muros, architecte de monuments historiques, artiste peintre toujours intra-muros puis, gestionnaire et guide conférencier à la malouinière du Puits Sauvage, Jean Gauttier a retrouvé ses pinceaux à Solidor.

C’est en 1994 que je décidais de me consacrer pleinement à la peinture : j’expose d’abord dans différentes galeries en

Bretagne puis , en 95 au salon « étonnant voyageur » dans ma ville. En 1996, j’ouvre mon atelier galerie, 1 rue Broussais

intra-muros et ce, jusqu’en 2010 .

Il réalise ainsi plus d’une centaine de toiles, participe au salon de la marine en 2005 et 2008.

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« Mon travail est maritime et souvent historique car issu d’une vieille famille malouine, de capitaines corsaires,

d’armateurs, mais aussi du Contre-Amiral Pierre-Henri Gauttier (1772-1850)) et du Vice-Amiral Auguste Veron (1817-

1901).

Mon enfance ‘solidorienne ‘ a aussi été baignée d’histoires maritimes malouines que me racontait mon père. Histoires

illustrées de peintures marines de l’armement familial qui trônaient dans la maison. Bref, je suis tombé dedans tout

petit.

Même si je peints toujours des scènes historiques, ma peinture a

évolué vers des sujets plus contemporains : l’ambiance des ports, des

cargos des bateaux de pêche, de plaisance, mais aussi des études de

vagues, de paysages maritimes, sujets qui m’offrent l’occasion de

mettre en valeur la lumière, le mouvement, les reflets, la matière : une

composition plus libre dans une palette de couleurs plus étendue.

Après un « Break » de 9 années, j’ai repris mes pinceaux ici, à Solidor

ou je m’oriente ces derniers temps, vers la grande pêche à Terre

Neuve que ce quartier a bien connu. Les navires ont une histoire et

j’adore lorsque d’anciens marins rentrent dans mon atelier me

raconter leur vie à bord (cela a été le cas récemment devant une toile

du « Capitaine Pleven » que j’ai réalisée en juillet dernier).

Autodidacte en peinture, je ne me considère pas vraiment comme un

artiste-peintre. Tout le monde a envie de peindre au moins une fois

dans sa vie et, quelques-uns comme moi, se motivent pour le faire.

C’est la partie de ce « tout le monde » qui tient mon pinceau. J’aime

penser que je peins pour et comme tout le monde...

Je pourrais dire que je construis mes tableaux comme un architecte,

c’est-à-dire : pour y rentrer dedans et pour y vivre, non pas pour y

vivre l’espace comme une concepteur architectural mais, pour y vivre

l’instant, vivre l’image et tout ce qu’elle raconte…

Vivre à Saint-Servan m’aide et me comble.

Atelier Galerie Jean Gauttier

4 rue de la Cité. Saint-Servan. (Du jeudi au dimanche)

Tel : 06 63 60 68 85

Pascal BAIJOT

Saint-Servan a bien voulu nous accueillir avec faveur. La proposition qui nous était faite il y a près de quatre ans se

traduisait par une exposition variée, dense et multiple ou nous étions invités à comprendre la richesse d’un lieu où se

conjuguaient d’intenses couleurs et odeurs.

Nous apprécions, maintenant au quotidien un patrimoine inouï.

Au cours de notre premier voyage, à peine arrivés, nous avions sur la route un incroyable panorama : vie sur la Rance

et sur La Richardais. Ce repère est devenu notre phare : manifestation élégante et sublime, témoin de notre

enthousiasme sans limite, prémices d’un bonheur intense car nous savons que nous arrivons à Saint-Servan, un endroit

qui suscite une généreuse émulation devenue si rare aujourd’hui, nous qui sommes si sensibles au charme des paysages

ou la nature s’offre en bon ordre. Nous associons à l’écoulement du quotidien, la sérénité d‘un lieu paisible, l’âme des

habitants qui nous initient pas à pas aux délices, aux odeurs, à l’ambiance, indispensables aux équilibres pas simplement

occasionnels mais permanents.

Saint-Servan nous livre une organisation esthétique dans un sublime paysage imaginatif.

Un peu plus loin, sur le littoral, nous sommes bercés par la mer et notre pensée poétique peut nous permettre de faire

une ode aux iles...

Ce n’est qu’une simple chronique d’une vie annoncée, laissant libre cours au vagabondage et au butinage.

Voilà « Comment on embrasse Saint-Servan de tous ses bras » et cela s’appelle LE BONHEUR !

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Homme du Nord, réservé, « timide » corrige-t ’il derrière son style élégant, ses jolies phrases, il y a tout ce qu’il ne dit pas …

Quand il arrive à St Servan il change d’âme. Il a enfin le temps de respirer, trouver son rythme, regarder décor et gens. 60 ans, encore en activité à Poitiers, ingénieur dans le monde de la formation pour adultes, et responsable des politiques qualité dans la formation professionnelle, il troque, après 3 ou 4 heures de route, sa peau de maitre de conférences, contre celle d’un homme libre, heureux, gourmand, gourmet… aux aguets de tout et de tous. Aller à la rencontre des autres, écouter et découvrir autrui, voilà ce qui le motive en permanence.

Son parcours favori : « la rue Ville Pepin ». Ça commence un peu plus haut chez Mamie, puis il refait le monde et découvre la Bretagne à travers les fromages de la crèmerie, tâte en face de la « Blonde d’Aquitaine », s’émeut toujours et salive devant son endroit préféré bistronomique et termine son parcours chez son ami William, face au théâtre, place Bouvet. Là, les retrouvailles sont intenses car l’un Pascal BAIJOT est un nez, créateur de cognacs, l’autre William … de la 13eme Avenue… un passionné, un

conteur magnifique qui sait tout du rhum.

De rencontres étonnantes, parfois fortuites, en anecdotes, de souvenirs de voyage en lectures, de recherches en découvertes d’évocations d’iles lointaines en personnages de légende et d’aventuriers d’aujourd’hui, le nez dans un verre - et non l’inverse- , les yeux clos et l’oreille attentive aux dires de l’autre, c’est toute l’histoire de leur expérience et des voyages au-delà des mers qu’ils mettent en flacons dans cette officine Caverne d’Ali Baba, lorsque les clients ont tourné le dos.

Et puis, il y a la Tour Solidor, la Cité d’Alet et la plage des Bas Sablons. Cela lui suffit. Casanier, dit sa femme, avec son chien « HERMES », celui du Dieu des voleurs, il ne va pas plus loin ; son royaume s’arrête là.

Oui ! Embrasser St Servan de tous ses bras, perdre du temps avec ses amis, et laisser le soir, tomber le soleil dans l’eau.

DEUX LIVRES EN SOUSCRIPTION

A noter : 2 livres en souscription. Deux univers, deux hommes très différents

tous deux adhérents de l’association Droits de Cité.

Le 1er, Jean LE CORRE, Vraie figure servannaise, à qui on ne la fait pas, qui sait tout de son fief où il est né et où il finira ses jours, et qui déclare sans barguigner ce qui lui tient à cœur. Mari d’une dame au regard malicieux, Michèle, père de 5 enfants et plusieurs petits enfants, il a aussi une passion dévorante : les phonographes et disques anciens en cire. Il en possède une centaine entre Chartres leur ancienne maison et leur lieu actuel de vie, bien trop petit pour tout regrouper, car ce n’est pas l’âge qui lui a ôté le désir de trouver une pièce ou encore un trésor mais la place.

De salles des ventes en exposition, de petites annonces en brocantes, il en a passé des loisirs à suivre et écouter « La Voix de son Maitre »…. A présent, plus raisonnablement, il s’est orienté vers ce qui lui tient à cœur « l’Histoire de Saint-Servan » mais aussi la libération de Saint-Malo à laquelle il a participé. Alors mieux que tout, laissons-lui la parole.

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Documents - Mes souvenirs de Saint-Servan Tome 1 et 2

« Mon nom est Jean Le Corre, mais j'ai adopté le surnom que m'ont donné mes petits-enfants :Papichou.

Je ne suis pas un écrivain, ni un historien, ni un conférencier, chaque document n'est qu'un pense-bête, guide, aide-

mémoire, intitulé « Aide-mémoire de Papichou 2020 ».

lI a été établi pour me seconder dans une intervention que je voulais faire sur mes souvenirs, et destiné à pallier mes

trous de mémoire dus à mon grand âge. Je suis né à Saint-Servan, Rue de Siam le 3l janvier 1932.

Devant l’impossibilité aujourd'hui d'organiser une réunion à cause de la pandémie du Covid-19, je projette de diffuser

le document en l'état.

Il comprend une description de mon parcours pour justifier le bien-fondé de mes déclarations et quelques photos de

famille pour celui de ma présence dans ce beau quartier.

L'exposé verbal que j'envisageais de faire devait être accompagné d'une projection des images contenues dans les

documents et l'écoute des disques anciens.

Vous pouvez voir les documents écrits, certificats, diplômes, définitions des dictionnaires, articles de journaux, cartes

postales et photos de Saint-Servan de ma collection, mais vous ne pourrez pas entendre la musique et les chansons

bretonnes que j'avais l'intention de vous faire écouter, c'est dommage, je le ferai plus tard si vous le désirez, à la fin du

confinement.

Les deux Tomes du premier livre sont à votre disposition pour les consulter dans les commerces de proximité du quartier

des Bas-Sablons.

Café-Restaurant du Théâtre, 8 rue Ville Pépin.

Bar-Brasserie-Pizzeria: L’Escale, sur le Port de plaisance, 5 Rue de la Montre.

Restaurant : O p'tit Encas, 38 Rue des Bas-Sablons.

Restaurant et Bar à Tapas : Le Bac O'Sablons. Sur la plage des Bas-Sablons, 18 rue des Bas-Sablons.

Restaurant traditionnel : La Gourmandise. Cuisine du marché, 2 rue des Bas-Sablons.

Restaurant : Le Bistrot du marché 6 rue des Marchés

Pizzeria: l'Olivetto 32 Rue Dauphine.

Restaurant : La Mouette, 1 Rue Dauphine

Alexandra la seule épicière du quartier : Le Casier gourmand.

Je remercie Pierre LELIEVRE, notre Président de l'association qui m’a proposé de lancer une souscription pour vous

permettre d'acquérir les deux Tomes de mon premier livre.

Montant demandé pour une participation aux frais d'impression : 15 €. par Tome ».

Extrait de mes Souvenirs de St-Servan Aide-mémoire de Papichou.2020

Souscription

Nom, prénom, adresse

Nombre d’exemplaires Tome 1 Nombre d’exemplaires Tome 2 Commande et règlement* à faire parvenir à : *Chèque à l’ordre de Jean Le Corre

Droits de Cité 13 rue d’Alet 35400 Saint-Malo

Courriel [email protected]

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Les années 30 La Place des Bas-Sablons

Les années 30 La rue des Bas-Sablons

« Vous voyez sur ces cartes anciennes l'animation de cette rue avec ses commerces aujourd'hui disparus par la volonté

de nos dirigeants successifs qui appliquent le choix du regroupement de toutes les activités vers les grandes surfaces

installées dans des zones en périphérie des villes, ceci au détriment de la population des centres villes qui est tenue de

se déplacer par véhicules ou transports en commun pour s' approvisionner

Pour ne citer que la rue des Bas-Sablons, dans les années quarante il y avait : quatre épiceries, une boucherie, un

boulanger, deux cafés, un bureau de tabac, trois coiffeurs, une mercerie, un cordonnier, sans oublier les nombreux

artisans, tous disparus !!

Heureusement, depuis octobre 2015, une nouvelle épicerie est ouverte. Il faut espérer qu'elle ne soit pas la seule

parmi les petits commerces à revenir, car ceux-ci manquent cruellement, particulièrement aux personnes âgées. Les

commerces d'alimentation sont regroupés rue Ville-Pépin, de la place Bouvet jusqu'à la place de la Roulais, trop

éloignés et côte à monter. »

Et puis Voici Christian LUCAS.

La rencontre : un jour de marché , aux halles de Saint-Servan rayon fruits et légumes. Dès que ce type vous regarde on sait que ce que l’on dit de lui est vrai. Une belle rencontre, une belle personne. Rarement vu un regard si chaleureux, si humain, un sourire réservé d’abord étonné, puis soudain après avoir cité nos sources, si spontané, franc et à l’écoute. Aujourd’hui retraité à Saint-Servan depuis plusieurs années, cet homme discret est, disait de lui le journaliste Alain JAUNAULT, un utopiste qui réussit à inscrire ses rêves parfois fous dans la réalité. C’est ainsi qu’il a créé en 1978 à Poligné en Bretagne « La Maison des Enfants au Pays » pour l’accueil d’enfants autistes. Jeune Auvergnat diplômé « éducateur spécialisé », il débarque en 1973 dans l’Ouest comme éducateur de rue en équipe de prévention à Fougères, puis à l’institut médico éducatif à Montfort sur Meu. C’est là qu’il a pris conscience de ce qui l’attire le plus « l’accueil des enfants autistes » et c’est ainsi qu’il crée :

Un lieu de vie, d’accueil et de soin « Les Enfants au Pays », destiné à des enfants et des adolescents touchés par l’autisme et la psychose. Christian Lucas témoigne de cette création innovante, se réclamant de la pédagogie et de psychothérapie institutionnelles. S’articulent pour l’accueil des enfants :

- Un hôpital de jour. - Un placement familial spécialisé. - Des artisans et des commerçants associés à cet accueil en journée.

C’est en fait tout un village qui s’est préparé et mobilisé pour devenir acteur à part entière de cette histoire et ainsi relier des enfants à un pays, et un pays à des enfants. Cette innovation n’aurait pas pu exister sans le soutien clinique de Françoise Dolto dont Christian LUCAS fut l’élève. Cet ouvrage témoigne de l’essence même du métier d’éducateur et de la clinique au quotidien.

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De cette expérience Christian Lucas en a fait un livre « Histoire d’un éducateur » témoignant de l’essence même du

métier d’éducateur et la clinique au quotidien.

C’est aussi le désir de transmettre, » à travers ce cheminement, une joie imprenable et le gout d’une telle démarche,

car ces enfants dits différents nous amènent à nous déplacer, à nous ouvrir à d’autres endroits de nous-mêmes ».

C’est aussi l’histoire de vie d’un éducateur car ce métier permet une rencontre de corps à corps, de cœur à cœur et

d’âme à âme, avec l’énigme et le mystère de l’autre.

Passionné par les questions éthiques, sociales, sociétales et spirituelles, Christian Lucas est éducateur spécialisé de

formation, fondateur et directeur de la maison Les Enfants du Pays, de 1978 à 1992 avant de passer le relais.

Par la suite, il est devenu médiateur et formateur en régulation non-violente des conflits à l’IFMAN (Institut de

Formation du Mouvement pour une Alternative Non-violente).

HISTOIRE D’UN ÉDUCATEUR

Ce livre réalisé aux éditions Yellow Concept à

Saint-Suliac peut être envoyé directement par

la poste, ou retiré aux éditions Yellow Concept

directement

ou chez Christian Lucas, 9 rue de l’Etoupe à

Saint-Servan sur RV au 06 80 44 19 57.

Si vous désirez rencontrer l’auteur, comme

tout retraité « qui se respecte », il est très

occupé mais facile à reconnaitre dit-il en

souriant grâce à sa chemise « Africaine ».

Bulletin de Souscription

A adresser aux Editions Yellow Concept – 2 rue du Mont Garot – 35430 Saint-Suliac

Nom

Prénom

Téléphone

Adresse

Code Postal

Ville

Je désire souscrire à l’ouvrage de Christian Lucas « Histoire d’un éducateur » au prix de 16 € + Frais de port 5€

Possibilité d’envoi par la Poste (frais de port 5€ 1 exemplaire, 7€ 2 exemplaires

A retirer aux éditions Yellow Concept : 2 rue du Mont Garot- 35540 Saint-Suliac

Pour toute commande en ligne bénéficiez d’une réduction de 2 € en utilisant le code promo : EDUCATEUR

www.yellowconcept.fr Téléphone : 02 23 15 58 76 ou 02 23 15 09 29

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Rencontre : Pia Moustaki

« Je suis fille de Georges, Métèque, grec, né à Alexandrie, et de

Yanick, bretonne de Roscoff, Finistère Nord, née à Levallois-Perret ». Ainsi commence le voyage au fil des souvenirs que nous livre Pia Moustaki dans son récit « Fille de Métèque » paru chez Plon en 2019. C’est l’histoire de ses racines, et son histoire, une vie de bohème auprès de parents hors-normes artistes tous les deux : père troubadour grand voyageur et séducteur, mère poétesse avant-gardiste, si libre d’esprit. Pia témoigne avoir ressenti le manque, la solitude, l’absence et connu aussi de beaux moments de bonheur et de complicité partagés. Elle garde l’empreinte de rencontres nombreuses et magnifiques : Piaf, Paco Ibañez, Higelin, Renaud, Barbara…et tant d’autres ! Ayant été tour à tour costumière, assistante de production et de casting, voix « off » pour des documentaires, elle quitte Paris sa ville natale en 1997, direction la Bretagne pour un nouveau projet de vie avec Patrick son compagnon.

« Saint-Servan, ma renaissance ! »

C’est un gros coup de cœur pour le Pays Malouin qui est à l’origine de la création de leur café-concert « Mary Morgan » rue des Bas Sablons à Saint-Servan tenu 7 ans de 1998 à 2005. Le lieu lui a redonné le goût d’écrire et permit de faire une jolie carrière en tant qu’auteur-interprète. Dans son livre elle parle de reconstruction, d’une seconde naissance dans ce pays qu’elle a choisi et qu’elle n’a pas quitté. Une occasion pour moi de la retrouver lors d’un plaisant entretien à l’évocation de ses souvenirs de Servannaise d’adoption …

Amitiés Servannaises :

« Aux Mélèzes, chez Zaza et Lolo installés place de la Roulais à

notre arrivée en 1997. L’amitié perdure avec tous mes ex-

collègues et amis restaurateurs ainsi que leurs habitué{e)s, et

les nombreuses personnes qui ont fréquenté le Mary Morgan.

Parmi eux Marc Bihan créateur du journal satirique Zarma dont

je suis la marraine et ministre de l’Happy Culture pour la joie et

les abeilles du gouvernement sauvage qu’il gouverne en tant

que Président autoproclamé de Saint-Servan ! » Un souvenir marquant : « Moment inoubliable que d’avoir été choisie comme marraine

par Julien Mabit lors de sa première participation à la Route du

Rhum en 2010. Fière de lui : il a terminé à la 3ème place sur le

podium des monocoques !

Autre souvenir étonnant : nous avions un chien baptisé

Jeftépastouseul (hommage à Brel) qui est tombé amoureux

d’une magnifique bergère allemande, Lilou, qui venait souvent

au Mary Morgan accompagnée de sa maîtresse, notre amie

Anne. De nombreux bébés nés de leurs promenades en liberté

ont été adoptés par nos ami-e-s et habitué-e-s ! »

Une inspiration de chanson :

« J’ai écrit ma première chanson de marins, Fleurs des Ondes (musique d’Eric Vincent) en hommage au bateau de Cap’tain

Bertrand ( Bertrand de Vautibault) Amaré à l’Anse Saint-Père, lors d’une visite en voisin ( on habitait rue d’Aleth à côté) il

nous a invité à aller avec lui à Paimpol. C’était la première fois, arrivant par la mer, que je découvrais cette ville où j’ai de

la famille du côté de ma mère Bretonne. Merci Cap ’tain ! »

Un hommage :

« Je pense à Jean-François Esmelin, musicien, compositeur et voix des Boucaniers qui est parti pour son dernier voyage en

mai dernier… J’ai pris beaucoup de plaisir à reprendre souvent sa chanson « A Saint-Servan ».

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Endroits préférés à Saint-Servan :

« Solidor et sa tour, L’anse Saint-Père, la plage des bas Sablons avec cette vue magnifique sur Saint-Malo Intra-Muros… et

bien entendu la belle Cité d’Aleth ! »

Merci à Pia pour cette rencontre en sa maison de Saint-Servan où elle revient souvent, quittant Paris où elle consacre une partie de son temps à la mémoire de son père organisant des concerts hommages et s’occupant de la Galerie qui porte son nom dans le Marais.

Kathy Daniel

Pia Moustaki « Fille de Métèque »(en collaboration avec Colette Ollivier-Chantrel) Editions Plon

Site de l’artiste : pia-moustaki.com

Crédit photos : Patrick Ozouf

COEF180 et l’Animation « Le Vent en Poulpe »

« Je mange la magie du monde » phrase magnifique et magique de

Caroline Ruffault.

Parmi les évènements « d’avant confinement », citons « Le Vent en Poulpe »

organisé, par COEF180, l’un de nos adhérents, en partenariat avec Droits de

Cité. Installés dans les anciens

locaux de la SNSM. 25 artistes,

plasticiens, vidéastes mais

aussi musiciens,

marionnettistes ont investi le

temps d’un week-end les

anciens locaux de la SNSM,

pour le plus grand plaisir de

1500 personnes de tous bords

et de tous âges.

Déjà COEF180 planche sur la réalisation du projet suivant : en

septembre 2021, recommencer l’expérience avec la même envie

d’évènement convivial, chaleureux, artistique donnant la part

belle aux artistes du territoire.

Bravo !

« Le Vent en Poulpe »

LA PENSEE DU JOUR

Sans Humour, l’être humain est une erreur biologique.

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TOUS A LA CUISINE

Depuis le dernier Marégraphe et la rubrique TOUS A LA CUISINE, Arlette les a ses 90 ans ! depuis le 22 aout exactement.

Toujours active, toujours gourmande, elle tient toujours aussi fermement la queue des casseroles, cuisine toujours avec plaisir pour ceux qu’elle aime, faisant volontiers partager ses recettes. « Il faut transmettre martèle t’elle d’une spatule ferme » on lui laisse la place.

Saviez-vous que l’origine de la citrouille était mexicaine ?

De quoi réchauffer les cœurs en période hivernale. Pour la petite histoire ma grand’mère très attachée

à son foyer et à son potager récoltait de superbes citrouilles à faire pâlir le soleil.

De ces cucurbitacées que fallait-il en faire !

Des soupes bien sûr, cela s’impose et aussi pourquoi pas d’autres recettes succulentes.

Par curiosité, nous aimerions connaître les recettes mexicaines à grand renfort d’épices pimentées,

mais bien difficile à digérer pour nos estomacs bretonnants beurrés à souhait !......

Cette soupe à la citrouille réserve beaucoup de surprises au plus « confinés » d’entre nous.

Sans attendre en voici la recette

6 personnes :1 kilo de potiron coupés en dès

2 oignons roses

2 belles Pommes de terre coupées en dès

1 litre de bouillon de poule

1 noisette de beurre sel poivre

Faire revenir les oignons, le potiron

et les pommes de terre dans le beurre

Mouiller avec le bouillon, et faire, mijoter 1 heure environ.

Mixer pour obtenir un délicieux velouté.

Le petit truc : Faites revenir quelques tranches fines de lard

frais ou fumé, selon les goûts, ajouter 3 cuillères de très

bonne crème fraiche, sans oublier quelques petits croutons.

Régalez-vous !!!!! Kalou digar !!!!

Pour terminer la soirée voici une douceur à ma façon

Un cake à la citrouille

Il vous faut : 500g de citrouille coupée en dès 1 petit verre de rhum

100g de raisins secs 3 œufs

140g de sucre 1 verre de lait

160g de farine 1 sachet de levure

80g de beurre

Faites cuire 10mn les dés de citrouille dans le lait,

bien les égoutter, puis les faire revenir à la poêle dans 20g de beurre 5 mn.

Pendant ce temps,

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- faire tremper les raisins dans le rhum

- fouetter les œufs et le sucre, ajouter la farine, la levure et le beurre fondu,

- Préparer un moule à cake beurré et fariné

Incorporer à la pâte les dés de citrouille, les raisins trempés dans le rhum

Faire cuire 30 à 35mn. Régalez-vous !!!!!

Voilà chers amis , je dois vous quitter…. mon carrosse m’attend à Solidor, car je dois rentrer avant le

couvre- feu sinon je redeviendrais ……… citrouille

Arlette HH

INFORMATIONS PRATIQUES

Entraide dans le quartier.

Dans un objectif d’entraide, Droits de Cité souhaite, comme en AVRIL 2020, relayer les informations fournies par ses

adhérents commerçants afin de rendre la vie de tous plus facile. Ces informations vous sont communiquées par mail au

fur et à mesure que nous les recevons.

Vous pouvez désormais aussi les consulter sur notre site internet à l’adresse suivante :

https://www.droitsdeciteassociation.fr

Conférence. Enfin, après le très grand succès de la conférence d’Éric PEYLE :

« La Cité d’Alet 1942-1944 --- Le Chantier des Titans »

Nous sommes dans l’impossibilité de vous indiquer la date de cette même conférence. Éric PEYLE et nous-mêmes,

demandons aux malchanceux, venus pour rien ce soir-là, d’être patients encore… un peu ? beaucoup ? en tout cas

surement.

Nous vous informerons dès que possible et vous proposeront une pré-inscription.

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Pour Terminer. De la part de l’équipe …. Un clin d’œil à notre président.

Il était une fois

Au diable vauvert

Un lièvre des bois

Qui s’appelait Pierre

Dans une pipe en bois

Fumait du tabac vert

C’était un hors-la-loi

Que ce lièvre Pierre

Pipe en terre pipe en bois

Quel type que ce Pierre

Tabac vert, tabac froid

Pierre au diable vauvert ! (Claude Roy)

Ont participé à ce numéro : Pierre Lelievre (éditorial, rencontre avec les adhérents).

Arlette Héno (tous à la cuisine)

Odile Lereec (rencontre avec les adhérents, rédaction des textes)

Kathy Daniel (Pia Moustaki)

Mireille Chollet (comité de lecture).

Claude Desnos (transcription des textes, mise en page)