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N° 150 AVRIL 2010

Marguerite Info n° 150

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Revue trimestrielle de l'Union Nationale Don du sang La Poste - France Télécom

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N° 150 AVRIL 2010

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ÉDITORIAL

Bonjour à Tous,

Je voudrais remercier le Professeur GérardTOBELEM, nouveau Président de l’EtablissementFrançais du Sang (EFS), pour l’entretien accordé,entretien qui permet de mieux visualiser la stratégiede l’EFS pour les années à venir.

La semaine nationale de sensibilisation au don demoelle osseuse vient de se terminer.

Cette communication a pour but de sensibiliser lesjeunes populations au don de cellules soucheshématopoïétiques (CSH) qui sont à la base desconstituants du sang (globules rouges, globulesblancs, plaquettes).

Le don demoelle osseuse n’est pas la seule façon decollecter des CSH. La collecte peut également sefaire par cytaphérèse (après stimulation par facteurde croissance destinée à faire migrer les CSHrésidentes dans la moelle osseuse vers le sangpériphérique). Cette technique, de plus en pluspratiquée, permet de soigner un nombre croissant depatients.

La troisième possibilité est de collecter les cellulesdans le sang de cordon (ou sang placentaire) ; undossier de présentation est inséré dans ce numéro.

Cette technique, dont la France était pionnière -leProfesseur Eliane GLUCKMAN a été la première aumonde à réaliser une greffe de CSH à partir decellules de sang de cordon en 1988- a été troplongtemps délaissée dans notre pays.

Un plan de développement important a été mis enœuvre, et progressivement, plusieurs banques vontvoir le jour sur le territoire.

Il était temps !

En effet, nous assistons actuellement, face à lapénurie de greffons, à un lobbying de laboratoires etde sociétés mercantiles demandant la création debanques de sang de cordon privées, banques à usageautologues (mise en banque du sang de cordon d’unenfant en vue de réparer ses propres muscles ouautres tissus à l’avenir).

Cette technique vendue à des parents crédules, dontle seul objectif est de préserver leur enfant de soucisfuturs, est une escroquerie ; aucune preuve (nirecherche) scientifique ne permettant d’espérer untel résultat.

Il conviendra, là aussi, d’être vigilant lors de ladiscussion sur la révision des lois de bioéthique àvenir.

Autre thème abordé dans ce numéro : le prélèvementet la greffe d’organes en 2009.

Le bilan n’est pas reluisant puisque l’activité est enbaisse (pour la deuxième fois consécutive), alors quele nombre de patients inscrits sur les listes d’attentene cesse d’augmenter.

Il devient urgent d’envisager un vaste plan decommunication et de sensibilisation de la populationfrançaise afin que chacun se positionne par rapportau don d’organes, qu’il en informe ses proches et queceux-ci respectent sa volonté.

La loi française est bonne et déjà conforme à la futureDirective Européenne qui reprend tous les élémentscontenus dans la loi de 2004.

La révision des lois de bioéthique ne devrait paschambouler les principes éthiques actuellement envigueur, bien qu’il conviendra de rester vigilant faceau lobbying de certaines associations prônant larémunération du don de gamètes (voire du dond’organes de son vivant), ou la levée de l’anonymat.

Même si le don de sang n’est pas concerné par larévision de ces lois de bioéthiques, nous pourrionsassister à la remise en cause de quelque principeéthique que ce soit, conduisant à unemodification duCode Civil et ouvrant la porte à toute dérive future.

Et pourquoi pas à la création d’une filière de collectede plasma rémunéré, bruit de fond entendu de plusen plus fréquemment, ce qui n’est sans doute pasinnocent !

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Le don de moelle osseuse 1ère de couv.

Éditorial de M. Michel MONSELLIER,Président de l’Union Nationale p. 2

Sommaire p. 3

Entretien avec le professeur Gérard TOBELEM,Président de l’EFS p. 4-7

Le don de moelle osseuse p. 8-14

Le don de sang placentaire p. 15-22

L’activité de greffe en 2009 p. 23

La Journée Mondiale du Donneur de Sang p. 24

Vie des associations p. 25-26

Revue de presse p. 27

Vacances Azureva p. 28

MARGUERITE INFOBulletin d’Information de l’Union Nationale des Associations de Donneurs de Sang

Bénévoles de La Poste et de France Télécom“DON DU SANG LA POSTE - FRANCE TÉLÉCOM”

UNION NATIONALE - 8, RUE BRILLAT SAVARIN - 75013 PARISTéléphone: 01 48 42 10 09 - Télécopie: 01 48 42 10 59

n° ISSN 1664-2106Directeur de la Publication : Michel MONSELLIER

Rédacteur: Michel MONSELLIERPhotos : Johnny BORCA - Réalisation: Imprimerie Centrale de LENS

site internet : www.dondusanglpft.fr - e-mail : [email protected]

SOMMAIRE n° 150

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ENTRETIEN

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Professeur, pourriez-vous nous décrire votreparcours et commentvous êtes arrivé à latête de l’EFS ?

J’ai été élève du ProfesseurJean BERNARD (professeurd’hématologie) pendant 8 ans,et son dernier assistant avantqu’il ne prenne sa retraite.

Le Professeur Jean BERNARDétait :

• un savant : il créa l’écolefrançaise d’Hématologie

• un visionnaire : il avait degrands principes : communi-cation vers le malade,communication vers le public(clarté d’expression, conci-sion), relier la recherche auxsoins

•unhumanisteplaçant l’éthiqueet l’Homme au centre de toutet avant toute chose.

Toute cette école a guidé macarrière qui se déroule dansles hôpitaux de 1972 (interne)à 1993. Pendant les premièresannées, j’ai travaillé au côté etpour des enfants dans l’unitéd’hématologie pédiatrique.

Quand j’ai commencé macarrière, 75 % des enfantsatteintsde leucémiemouraient.

Aujourd’hui, grâce aux progrèsmédicaux, 75 % de cesmêmesenfants guérissent.

J’ai toujours été très marquépar le progrès médical.

Puis, je me suis consacré auxadultes dans la mêmespécialité.

J’ai quitté l’hôpital lorsque j’aiété nommé au Ministère del’Enseignement Supérieur etde la Recherche, où j’ai exercépendant quatre ans et demi.

Cela m’a permis d’apportermon expérience de terrain auMinistère.

J’ai côtoyé de plus près despersonnalités politiques etadministratives me faisantcomprendre comment (etpourquoi) une décision étaitprise ou non.

J’ai eu, au cours de cettepériode, à prendre plusieursdécisions importantes notam-ment lors de la découverte duséquençage du génomehumain dans lequel la Francea joué un rôle primordial et j’ai

contribué à démontrer que legénome n’était pas unemarchandise et donc, qu’il nepouvait faire l’objet de dépôtde brevets afin que lesdécouvertes faites puissentservir à tout le monde et faireainsi progresser la connais-sance et la science.

En 1998, je suis revenu vers leterrain, ce qui n’a pas étéfacile car tout avance très vite.Il a fallu se remettre au travail,reconquérir, et retrouver unecompétitivité dans le domainede la recherche.

Ce qui m’a beaucoup aidé c’estque la relation avec le maladeest une relation bilatéraledans laquelle chacun donne etreçoit.

Dans mon domaine, il y abeaucoup de technicité, où l’onrecherche en permanence lemeilleur traitement possible,mais où il ne faut jamaisoublier que l’Homme doitrester au centre des préoccu-pations.

Pourmoi, il y a deux composan-tes dans le travail : la passion(prendre du plaisir) et l’utilité.

ENTRETIEN AVECGÉRARD TOBELEMPRÉSIDENT DE L’ÉTABLISSEMENTFRANÇAIS DU SANG (EFS)

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J’ai toujours été très attentif àla relation au malade ayantété personnellement confron-té à deux reprises à la maladie :la première fois pour moi-même quand j’étais adolescent,puis pour ma fille qui esthandicapée.

Quand l’on est soi-mêmetouché, l’on ne voit pas leschoses de la même façon.

En accord avec cette prise deconscience, j’ai par exemple,imposé dans mon service quel’on frappe avant d’entrer dansune chambre, j’ai supprimé leshoraires de visite afin que lemalade puisse rencontrer safamille ou ses proches quand ille souhaite, et j’ai supprimé lesnuméros de chambre.

Le malade doit se sentir chezlui dans sa chambre, c’est sonunivers.

J’ai ainsi décliné les pratiquesde Jean BERNARD qui se faisaitun devoir, tous les matins, derecevoir toutes les familles depatients afin de les tenirinformés du déroulement de lamaladie de leur proche.

L’EFS est une mission qui,indiscutablement, va élargirmon horizon, mais le terrain memanque.

Professeur, pourquoiêtes-vous venu à l’EFS ?

Tout d’abord parce que j’ai étésollicité.

Puis,parcequej’étaisunutilisateurde la transfusion.

Dans les années 70, hématolo-gues et transfuseurs travaillaientensemble. Il y avait une grandeproximité.

J’ai été très affecté par letraumatisme ressenti par lestransfuseurs - pour lesquelsj’avaisunegrandeaffection-lorsdela contamination de patients par latransfusiondeproduits sanguins.

J’avais, dès cette époque, uneconsciencefortedel’importancedela transfusion sanguine pour lemalade.

Il faut également noter que j’ai étéle premier Président de SociétéFrançaised’Hématologie.

Quelles sont vos atten-tes vis-à-vis des asso-ciations de donneursde sang et notammentd’une associationd’entreprise comme lanôtre ?Les associations ont un rôleimportant dans l’obtention del’autosuffisance en produitssanguins.

Nous venons de réaliser uneprofonde réflexion sur notre

métier et cela nous a permis deréaffirmer des concepts :

• Le sang est un produitstratégique. Il est indispen-sable et stratégique pour notrepays, même si l’on ne doit pasoublier le volet économique dela collecte et de la distribution.

Nous devons remplir cettemission pour et avec lescitoyens français.Les associations doivent nousaider à remplir cette missioncar nous n’y arriverons passans elles ; nous avonsimpérativement besoin desassociations

• Notre pays a des valeurs.Nous contribuons à donner dulien et à donner du sens encontribuant à la solidarité entreles générations, alors que notresociété a de plus en plustendance à glisser versl’individualisme.Nous devons réapprendre àvivre ensemble, et noussommes une des pièces decette solidarité.

Le don éthique est un élémentmajeur qui peut donner dusens. C’est indispensable pourle malade, et l’on peut, tousensemble, en être fier.

Pourquoi les associationspeuvent jouer un rôleimportant ?

Aujourd’hui, il existe une pertede confiance dans lesinstitutions quelles soientpolitiques, économiques,juridiques ou autres.

Les associations étant uneémanation de la société civile,elles constituent un intermédiateur (autrefois le curé,l’instituteur…) indispensable pourporter un message ; et le réseaudes associations en fait une forceincontournable.

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Les associations peuventpasser des messages avecplus d’authenticité.

Elles contribuent à la consti-tution d’une chaîne intergénérationnelle qui répondaux besoins de la sociétécivile.

Elles ont, pour tout cela, unrôle indispensable.

Pourquoi une association pro-fessionnelle ?

Dans les années 50 à 70, le« gros des troupes » venaitdes associations profession-nelles car, à l’intérieur del’entreprise, cela contribuaitau lien social.

Bien souvent, la solidaritévenait des employés « de basniveau » car cela constituaitune sorte de dépassement desoi, une valorisation person-nelle en contribuant à lasolidarité.

Le Président de l’EFS que jesuis est très intéressé par cetenvironnement car l’entrepri-se emploie des hommes etdes femmes en âge de donneret constitue un vivier inépui-sable.

C’est dans l’entreprise qu’il y aune concentration d’individus,et de plus, des locaux sontdisponibles pour nos besoins.

L’association communiquevers un public ciblé, et quanden plus, les dirigeants et lescadres sont facilitateurs, l’onne peut que gagner.

Le don du sang contribue, làaussi, au lien social grâce aux

échanges internes.

Cette communication (voirecette communion d’idée) a deseffets positifs sur l’entreprisey compris dans des situationsdifficiles.

En conclusion, les associa-tions sont des partenairesindispensables ; l’EFS nesaurait faire sans elles.

Dans le milieu professionnel,l’existence d’une associationest un gage d’efficacité supplé-mentaire.

Quels sont les besoinsen produits sanguins,et comment l’EFSenvisage-t-il d’y répon-dre ?

Tout d’abord, que ce soit enProduits Sanguins Labiles(PSL) ou en plasma, on atoujours rempli les objectifs :répondre aux besoins despatients.

Nous avons calibré nos stocksen fonction de la demande desprescripteurs, et nous avonsrépondu aux objectifs deproduction négociés avec leLFB (Laboratoire de Fraction-nement et des Biotechno-logies).

Si la France n’est pas autosuf-fisante en MédicamentsDérivés du sang (MDS), c’estparce que le LFB a dûprogressivement développersa propre capacité defractionnement industriel etaussi parce que les marchéssont ouverts, ce qui fait que leLFB n’est pas le seul vendeur

de MDS en France.L’établissement a honoré lesdemandes, et sera en capacitéde répondre aux augmenta-tions demandées car nousavons programmé unemontéeen charge progressive.

Nous travaillons parallèle-ment sur la sécurité desdonneurs car jusqu’à présent,tout le monde s’était focalisésur la sécurité du malade quidevait recevoir les produitssanguins les plus purs.

En ce qui concerne lesbesoins, les stocks deConcentrés de GlobulesRouges sont satisfaisants,même si nous ne sommes pasencore au niveau que nousnous sommes fixés (mais noussommes en période de vacan-ces, toujours plus difficile pourla mobilisation des donneurs).

En matière de plasmathérapeutique (plasma trans-fusé au patient), après unepériode de travaux, le centrede Bordeaux monte en chargeprogressivement et devraitatteindre sa pleine capacitéprochainement.

La consommation de pla-quettes augmente légèrementmais on fait face sansproblème.

On doit pouvoir suivre lacroissance des besoins en PSLqui est (et devrait être dans lesannées à venir) de 2 à 3 % paran, liée principalement (main-tenant) au vieillissement de lapopulation.

ENTRETIEN

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En ce qui concerne la plasmadestiné au fractionnement,et donc, à la fabrication deMDS, nous allons discuterprochainement avec Chris-tian BECHON PDG du GroupeLFB SA, des objectifs 2011 /2012 en fonction de sesbesoins de production ; il fautquandmême noter qu’il nousfaudra fournir 50 000 litresde plasma de plus en 2010par rapport à 2009.

Les produits sanguinsconstituent une ressourcenaturelle renouvelable ; noustravaillons donc dans ledéveloppement durable…

Que pensez-vous dela dualité avecl’Agence de la bio-médecine (ABM) surle don de moelleosseuse et sur lesang placentaire ?

Notre collaboration avecl’ABM est de grande qualité.Nous ne faisons pas lemêmemétier mais nous sommesles principaux intervenantsdans ces deux types de donspuisque sur 10 000 sangsplacentaires actuellement enbanque, 8 000 sont stockésdans des unités de l’EFS, etsur les 19 000 recrutementsde volontaires au don demoelle osseuse réalisés en2009 la grandemajorité a étéréalisée par l’EFS.

Il faut noter que l’ABM vientd’obtenir des fonds impor-tants pour le développementde la collecte de sangplacentaire, et que notrepays va enfin pouvoirdécoller dans ce domaine etainsi retrouver la place quidevrait être la sienne auniveau mondial.

Nous allons ouvrir denouvelles banques, l’objectifétant de disposer, à terme,d’au moins une grandematernité par département.

Là aussi, il y a unemodulation en fonction desbesoins des malades.

Comment voyez-vousl’avenir de l’EFS ?

J’ai confiance dans l’avenircar l’EFS dispose d’unerichesse en matière deressources humaines dequalité.

J’ai confiance car les tutellesreconnaissent le caractèrestratégique de notre activitéet notre rôle d’acteur desanté publique.

Le Contrat d’Objectifs et deMoyens, que je signeraiprochainement avec leMinis-tère de la Santé, nous laissedes marges de manœuvre.

Notre situation financière estsaine.

Par contre, notre capacitéd’autofinancement ne nous

permettra pas de réaliser lesinvestissements immobiliersindispensables à notre déve-loppement, et nous devronsrecourir à l’emprunt pourfaire face à ces dépenses.

L’EFS fête, cette année, ses10 ans ; un long chemin a étéparcouru et nous sommesaujourd’hui reconnu commel’un des meilleurs opéra-teurs au monde.

Dans 10 ans, l’EFS se seramodernisé, réformé et auraabouti sa dynamique desécurisation de transfusionsanguine du donneur aureceveur.

Nous allons médicaliser noscabines de prélèvement fixeset mobiles grâce à unmatériel renouvelé (organi-sation du travail, séparateursd’aphérèses, acquisition deDéfibrillateurs Semi Auto-matiques entre autres).

L’EFS remplira sa (ses)mission(s) en réalisant samodernisation avec tranqui-llité.

J’ai pour mission l’achève-ment de l’Etablissementunique ce que je ferai avecpassion tout en ayant lesentiment d’être utile…

Crédit photo : Hamid AZMOUN

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LE DON DE MOELLE OSSEUSE

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L’ACTIVITÉ DE GREFFE EN 2009

L’ACTIVITÉ DE GREFFED’ORGANES EN 2009

(source : Agence de la biomédecine)

Les résultats préliminaires du prélèvement et de la greffe d’organes réalisés en 2009 ont été publiés récemmentpar l’Agence de la biomédecine ; un dossier complet sera présenté dans le prochain numéro.Le nombre de prélèvements et de greffes réalisés l’an dernier est inférieur à celui de 2008 qui était déjà inférieurà celui de 2007, plus forts résultats enregistrés à ce jour (voir tableau ci-dessous).

Evolution des gre�es entre 1999 et 20091999 … 2006 2007 2008 2009

Cœur

Cœur-poumonsPoumons

FoieRein

PancréasIntestin

* dont donneurs vivants entre parenthèses

TOTAL

Le point sur le prélèvementAprès une hausse de 53 % de l’activité de prélè-vement depuis 1999, les chiffres préliminaires deprélèvement en 2009 indiquent une stabilisation :1 481 donneurs décédés en mort encéphalique ontété prélevés en 2009 contre 1 563 en 2008 (et 1 561 en2007).Le taux de prélèvement par million d’habitants - 23,2- est en retrait en 2009 (24,6 en 2008). Il retrouve leniveau de 2006.

La greffeAprès une phase de développement extrêmementdynamique du nombre de greffes depuis 10 ans (+ 52 %),l’activité se maintient globalement en 2009 aumêmeniveau que l’année passée avec 4 580 greffesréalisées (contre 4 620 en 2008).Le nombre des greffes hépatiques (1 047 en 2009) et

pulmonaires (231 en 2009) a augmenté par rapport à2008. L’augmentation importante enregistrée pour lagreffe pulmonaire depuis 2004 est à rapprocher dutravail mené avec les professionnels sur les critèresde proposition de greffons en vue de greffe et sur unréférentiel de la greffe pulmonaire et cardio-pulmonaire relatif à l’organisation et la qualité despratiques.L’activité de greffe rénale enregistre en revanche unrecul de 3,8 % en 2009 passant de 2 937 greffesrénales en 2008 à 2 826 en 2009.

Les besoinsChaque année, le nombre de personnes inscrites enliste d’attente progresse. Le décalage entre lenombre de patients ayant eu besoin d’une greffe(près de 14 400 en 2009) et le nombre de greffesréalisées (4 580) reste important.

Evolution des malades ayant eu besoin d'une gre�e d'organes entre 2006 et 20092006 2007 2008 2009

Cœur

Cœur-poumonsPoumonsFoie

Pancréas

Intestin

TOTAL

Rein

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La JMDS se déroulera, comme chaque année, le14 juin qui tombera un lundi.

Le principe du « festival Globule » se poursuit et leslogan « la vie, on a ça dans le sang » est repris.

1- 24 sites retenus par les ETS (Etablissementsde Transfusion Sanguine) régionaux encoordination avec les associations feront l’objetd’animation complète.

Les sites fixes et les collectes organisées ce jourferont l’objet d’une animation particulière.

Les objectifs fixés :

• préparer l’été en collectant un maximum en vuede passer l’été sans pénurie de produits sanguins.Il faut noter qu’en 2009, la journée avait permisde collecter plus de 10 000 poches de sang, soitl’équivalent d’une journée supplémentaire decollecte

• Mobiliser en interne (de l’EFS) et en externe

• Inscrire cette journée dans le calendrier national

Le dispositif :

• un espace de 20x20 m (voir schéma) regroupant

> un espace d’exposition pour les adultes

> un espace d’exposition pour les enfants

> un espace information pour tout savoir surle don de sang

> un espace dédié au challenge « tir auxbuts » : permet de comptabiliser la mobilisationde la journée différemment du fait de compterles poches de sang collectées

> un espace proposant des activités ludiqueset sportives (glisse urbaine ou escalade)encadrées par l’UCPA

> un espace wi-fi

> un espace « after » pouvant accueillir desanimations en soirée

• un espace dédié à la collecte

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LA JOURNÉE MONDIALEDU DONNEUR DE SANG (JMDS)

Afin de limiter les files d’attente,un « Quizz » sera distribué aux candidats au don afin de les faire patienter.

Des cadeaux seront également donnés aux donneurs

VENEZ NOMBREUX DONNER VOTRE SANG ;NOUS AVONS BESOIN DE VOUS

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LA VIE DES ASSOCIATIONS

LOT

Le 17 octobre, les anima-teurs de l'association duLot se sont mobilisés pouraller à la rencontre dupublic sur Le site de lagalerie marchande dumagasin Leclerc afin desensibiliser les clients audon d'organes.

Les responsables dumagasin ont favorisé latenue d’un stand en prêtantdumatériel (chaises, table)et en mettant des affichesdans le sas d'entrée.

Les clients ont été trèsréceptifs aux informationsdiffusées par les neufanimateurs qui se sontrelayés toutes les deuxheures entre 9h00 et17h00.

Près de 800 brochures surle don ont été distribuéesau cours de cette journéequi sera renouvelée dansles années à venir.

DRÔME

Le 15 décembre 2009, lesanimateurs de l’associationorganisaient une collectesur le site France Telecomde la rue de la Cécile àValence.

C’était la première collecteorganisée depuis bien troplongtemps, grâce à lavolonté commune del’Association des Donneurs

de Sang La Poste – FranceTelecom de la Drôme et duService Médical local.

Cette collecte étaitsouhaitée et envisagéedepuis de nombreusesannées, et c’est avec uneémotion particulière queles bénévoles ont vuarriver le camion del’Etablissement Françaisdu Sang.

Grâce à l’implication desmanagers qui ont permisaux personnes volontairesde se libérer durant leurtemps de travail, 49personnes ont pu donnerleur sang dans uneambiance conviviale etjoyeuse.

Fort de ce résultatencourageant, deux nou-velles collectes sontprogrammées pour le 17mai et le 5 octobre 2010.

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LA VIE DES ASSOCIATIONS

VAUCLUSE

Dans le cadre de la journéemondiale du don d'organeset de la greffe, programméechaque année le 17 octobre,l’association des donneursde sang La Poste FranceTélécom du Vaucluse à tenuun stand au sein de la galeriecommerciale d’AUCHAN de10h à 18h.

Jackie LEBEGUE, correspon-dante locale pour les Donsd ’ O rg ane s , e t E r i cMARCHANDIAU, Président,ont communiqué auprès dugrand public de passage surl’ensemble des dons.

Trois dépliants étaient àdisposition :

• Don du Sang, plasma,• plaquettes

• Don de moelle osseuse

• Don d’organes

Au sein de chaque dépliantles animateurs avaientrajouté une lettre, rappelantle but de l’association, lagrande cause nationale 2009,et un bon de soutienfinancier.

Plus de 300 dépliants ont étédistribués mais, la majoritédu public ne s’est pas senticoncerné par le sujet.

Les personnels de santé ontsouvent pris sur leur tempspour discuter avec lesbénévoles.

De nombreux anciensdonneurs, ne pouvant plusdonner pour raisonsmédica-les, ont été sollicités pourdevenir des promoteurs dudon.

Une attention particulière aété apportée aux jeunes depassage, dans l’optique de lacampagne « Je donne, jeredonne ». Un échange s’estmême engagé avec ungroupe de jeunes étudiantsespagnols présents surAvignon.

Tout au long de la journée,les donneurs passés etactuels ont été remerciéspar la remise d’un petitcadeau (cœur en mousse,stylo, porte clé jeton caddy,tour du cou…), qui avez étéremis par l’EtablissementFrançais du Sang d’Avignon.

Malgré quelques problèmes

logistiques, la journée futtrès enrichissante et seraprobablement renouvelée.

PYRÉNÉESMÉDITERRANÉE

Chaque année, les associa-tions du secteur PyrénéesMéditerranée (régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon) se retrouvent afind'échanger sur leurs activitéset les modalités d’adaptationaux modifications intervenantdans les services de LA POSTEet de FRANCE TELECOM.Cette rencontre était program-mée à CAHORS les 14 et 15novembre 2009.

Le samedi après-midi estconsacré aux travaux, et ledimanche matin réservé à lavisite de la cathédrale et dela ville.

Grâce à la très bonneorganisation de ces jour-nées par l’équipe du LOT etde sa présidente, BernadetteADRIAN, tous les partici-pants sont repartisenchantés et ont décidé dese retrouver en 2010 dans leLANGUEDOC.

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REVUE PRESSE

OUEST FRANCENORMANDIE17 décembre 2009

JOURPOST Bretagne

Janvier 2010

JOURPOST BretagneDécembre 2009

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