Lancement officiel de la candidature de

MARSEILLE – PROVENCE Capitale Européenne de la Culture 2013

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Jeudi 14 décembre 2006

à l'OPERA de MARSEILLE

� Editorial de Jean-Claude GAUDIN – Maire de

Marseille

� Editorial de Michel Vauzelle – Président du Consei l Régional

� Editorial de Jean-Noël Guérini – Président

du Conseil Général des Bouches-du-Rhône

� Editorial d'Hubert falco, Maire de la Ville de Toul on

� Editorial d'Hervé Schiavetti, Maire d'Arles

� Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille-Provence

� Etablissement Public Euroméditerranée

� Les objectifs de la candidature Marseille Provence

et les conditions de la réussite

� La méthode et les outils de la candidature

� Les Capitales Européennes de la Culture : • histoire • l'année 2013 • critères européens • effets : culturels, sociaux, économiques Annexes :

1. Discours de M. le Maire 2. Schéma Directeur Culture 2002-2012 3. Marseille Culture-Etat des lieux 2005 4. Marseille "la Culture et l'Europe" 5. B.Latarjet

"Écrire ensemble l'avenir…"

Grâce à sa situation géographique et à son histoire, Marseille est une cité ouverte et hospitalière, dont elle tire toute sa fierté et sa renommée. Ville méditerranéenne et métropole européenne, Marseille est le lieu historique et d’interface entre l’Europe et les pays du bassin méditerranéen. Ville mosaïque, elle est, depuis des siècles, le symbole des échanges entre les civilisations, de par la diversité des communautés qui la composent et des courants culturels qui la nourrissent. Nous affirmons que la culture est un facteur fondamental d’intégration sociale, de connaissance et d’ouverture aux autres : C’est pourquoi nous avons toujours favorisé, l’expression artistique de ces différentes composantes, (plus de 800 associations - lesquelles représentent 10 % du budget municipal). Nous affirmons également que c'est par la culture que se réalisent l'échange et l'harmonie entre les populations. La conséquence de notre mobilisation municipale est bien l’effervescence culturelle d'une ville en pleine mutation économique et urbaine. Il est devenu courant de parler du " bouillonnement artistique marseillais ", fondé sur la liberté de création et l'échange entre des cultures multiples. Par les personnalités et événements qui ont marqué son histoire et sa culture, par ses initiatives en faveur de la rénovation ou de la réappropriation du patrimoine (naturel, archéologique, architectural, paysager, industriel…), par le rayonnement international des actions programmées (Festivals, Biennale des jeunes Créateurs de l’Europe et de la Méditerranée, l’Odyssée, les « Massalia »…) et de ses équipements culturels existants (Alcazar, 12 musées, Muséum d'histoire naturelle, Espace Bargemon, Opéra, Odéon…) et projetés (Grand Longchamp, Musée National des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, Silo, Cinémathèque de la Buzine, rade de Marseille proposée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO…), par le souci constant de promouvoir la culture comme ferment de la cohésion sociale (Planètes Jeunes, Raid des 8, Opération Jeunes Citoyens, Contrat Temps Libre…), par la valorisation des nouveaux courants artistiques contemporains, Marseille dispose de riches possibilités pour une reconnaissance européenne. Marseille a décidé de concourir au titre de Capital e Européenne de la Culture. Ainsi en a délibéré le Conseil Municipal, le 29 mar s 2004.

Cette démarche de candidature, nous voulons la partager et la vivre avec d’autres. Des effets positifs sociaux et culturels indiscutables en faveur des habitants de notre région, et les retombées économiques et touristiques ne manqueront pas d’accompagner une telle entreprise.

Aujourd'hui, nous voulons poser symboliquement "la 1ère pierre" de cette coopération et de ce projet :

La candidature de "Marseille – Provence – Capitale Européenne de la Culture – 2013"

avec Bernard LATARJET , les membres fondateurs et tous nos partenaires.

Jean-Claude GAUDIN Maire de Marseille

Président de la Communauté Urbaine Marseille Proven ce Métropole Vice-Président du Sénat

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Il n’y a pas de plus noble conviction, pour une institution publique, que d’inscrire l’épanouissement de chaque être humain au cœur de son action. La place de la culture, dans cette démarche, est plus qu’essentielle : elle est impérative. La créativité, la sensibilité, le sens critique, la faculté de porter un regard lucide sur le monde – en un mot, la liberté de tout être humain – sont directement dépendants de la façon dont nous considérons la culture et sa place dans la société. La culture est un droit pour chaque individu. C’est pourquoi on ne saurait la réduire à un simple droit au divertissement, voire même à la connaissance, à l’accès aux œuvres ou à l’érudition. La mission essentielle de la culture, c’est permettre à chacune et à chacun de mieux comprendre le monde qui nous entoure, de mieux connaître son histoire et son temps, de mieux maîtriser son destin. L’art n’est donc jamais gratuit, l’esthétique étant indissociable de l’éthique. C’est la raison pour laquelle la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur conduit une politique culturelle ambitieuse, bien que ce domaine ne fasse pas partie de ses compétences obligatoires. C’est cette même dynamique qui justifie le soutien de la Région à la candidature de Marseille « capitale européenne de la culture ». La diversité et la richesse des structures culturelles et des équipes artistiques de notre région constituent un point d’appui irremplaçable pour légitimer cette candidature. La culture et l’avenir de notre région sont étroitement liés et conditionnent notre place dans l’espace euro-méditerranéen, tout comme nos rapports avec le reste du monde et notre approche d’une société respectueuse des diversités et des différences. Pour mener à bien cet ambitieux projet et lui conférer une dimension véritablement humaniste, la mobilisation de tous les habitants de notre région est une nécessité absolue: c’est tout le sens de l’engagement de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur aux côtés de la ville de Marseille.

Michel VAUZELLE

Président du Conseil Régional Provence Alpes Côte d 'Azur

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L’atout culture !

Face aux mutations d’un monde qui bouge, trop vite, trop brutalement sans doute, nous avons tous besoin de repères, d’élans, d’histoires, d’enthousiasmes, de traditions, de spectacles, de récits. En un mot de culture et d’identité.

Existe -t-il, dans ce contexte, un plus beau défi que celui qui vise à transformer Marseille, au cœur des Bouches du Rhône, en « capitale européenne de la culture » ?

Des Archives et Bibliothèque départementales Gaston Defferre à La Joliette, au cœur d’Euromediterranée, au Muséon Arlaten, à Arles, en passant par les pianos de La Roque, les musiques des Suds de la Fiesta, grâce à ses initiatives inédites et populaires en faveur des arts de la rue, le Conseil Général apporte, quotidiennement, les preuves de son engagement en faveur du patrimoine, des artistes et de la création.

Dans le cadre d’un partenariat intelligent et dynamique, forts d’une attention constante apportée aux attentes de tous les publics, je crois en nos capacités de rassemblement pour transformer ce défi en réussite partagée. A nous de faire vivre aujourd’hui cette ambition, pour que ce pari soit un vrai succès pour tous les Marseillais et tous les habitants des Bouches du Rhône, pour tous les artistes et tous les créateurs qui sont un des atouts essentiels de notre richesse commune.

Alors, si nous voulons éviter les désillusions… au travail, sans arrière-pensées ! Et éclairons de mille et un rendez-vous enthousiasmants le chemin qui nous conduira, ensemble, vers 2013.

Jean-Noël GUERINI Président du Conseil Général des Bouches du Rhône

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La Ville de Toulon, forte de son agglomération de 400 000 habitants, s’est associée dés l’origine à la Ville de Marseille pour mettre en place la candidature « Capitale Européenne de la Culture 2013 ». L’originalité de ce projet méditerranéen réside dans la volonté politique affichée par les Maires des métropoles régionales de construire un projet de territoire. Parcours culturels entre terre et mer, au travers des pôles d’excellences, la culture sera l’élément fédérateur de l’économie, de la recherche et de l’innovation, aux frontières d’une Europe ouverte sur la Méditerranée. Toulon, grand port de la Méditerranée, reconquiert tout son dynamisme culturel et son rôle de capitale du Var. La mission de Toulon dans cette alliance assurera le continuum indispensable des cheminements qu’empruntera la création. La pratique culturelle permet à chacun de s’enrichir, de développer son autonomie, de construire son jugement et de s’ouvrir au monde pour un exercice plein et entier de la citoyenneté. Les équipements culturels ont un rôle important à jouer dans la diffusion des savoirs et la transmission des connaissances. Je souhaite que cette candidature régionale soit une relecture du territoire aux travers des hommes et femmes de culture. Toulon veut une démarche inscrite dans la durée, qui signe le début d’une aventure redessinant l’histoire de la Région, au-delà des clivages de toutes natures, pour faire de notre territoire un lieu d’ouverture, d’intelligence et de partage, ambassadeur de la culture du Sud de la France.

Hubert Falco Ancien Ministre

Sénateur - Maire de Toulon

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La Ville d'Arles participera, aux côtés de la Ville de Marseille, à la candidature pour devenir Capitale Européenne de la Culture en 2013. Arles fera valoir, dans cette candidature, son patrimoine millénaire, sa tradition profonde, celle du Mistral, et ses talents contemporains, la Photographie. Depuis cette année, c'est la totalité du centre ancien d'Arles qui est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco, monuments romains, édifices romans, architecture baroque et contemporaine : chaque période de l'histoire marque la cité. La découverte récente des vestiges de la première basilique paléochrétienne fait de notre cité le berceau, avec Rome, de la Chrétienté. Les traditions ancrées dans la Provence, magnifiée par Frédéric Mistral, sont toujours bien vivantes : Arlésiennes en costumes, gardians, jeux de taureaux sont de toutes nos fêtes, comme les rythmes gitans qui ont conquis le monde. De Van Gogh à Picasso, Arles a inspiré les artistes qui ont joué avec la couleur, l'ombre et la lumière. Il était naturel, avec Lucien Clergue, qu'Arles devienne la capitale de la photographie grâce aux Rencontres Internationales, qui rassemblent, chaque été, professionnels, collectionneurs, amateurs et avec l'école nationale supérieure de la photographie, qui accueille des étudiants du monde entier. Notre ville est aujourd'hui le siège des éditions Actes Sud ou d'Harmonia Mundi, premier éditeur de musique classique en Europe. De l'Empereur Constantin, qui en a fait sa capitale, au couturier Christian Lacroix, Arles a toujours été portée par des journalistes, des écrivains, des photographes, des peintres, qui ont habité Arles un temps. Je souhaite, avec tous les Arlésiens, que ces atouts se conjuguent à ceux de Marseille, pour qu'ensemble, nous soyons Capitale Européenne de la Culture en 2013.

Hervé SCHIAVETTI Maire d'Arles

Conseiller Général des Bouches-du-Rhône

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Euroméditerranée accélérateur de métropole Née d’une initiative de l’Etat et des collectivités locales en 1995, Euroméditerranée est une opération d’intérêt national qui vise à transformer Marseille en grande métropole sud européenne qui rayonne vers l’ensemble du bassin méditerranéen. Si nombre de réalisations ont déjà vu le jour, elle bénéficie d’une coopération et d’un soutien unique entre tous les acteurs publics qui participent au projet et décident de ses grandes orientations : L’Etat, le conseil régional PACA, Le conseil Général des bouches du Rhône, la ville de Marseille et la communauté urbaine Marseille Provence Métropole. Présidé par Renaud Muselier, L’Etablissement Public d’aménagement qui pilote Euroméditerranée est organisé autour : • d’un conseil d’administration représentant l’ensembles des partenaires institutionnels et du monde économique • d’une équipe d’une cinquantaine d’experts de l’urbanisme, de l’aménagement, du développement économique, du développement culturel et de la formation. Marseille Capitale Euroméditerranéenne de la cultur e Une des missions prioritaires d’Euroméditerranée est de conforter l’implantation d’équipements culturels à fort rayonnement, tout en valorisant le tissu artistique local. La vitalité du secteur artistique et culturel est l’un des fondements du rayonnement d’une métropole. En ce sens, Euroméditerranée a été à l’initiative puis au développement d’institutions culturelles majeures telles que : • Le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée qui s’implantera dans le Fort St-Jean et sur le J4 et créera un lieu de rencontres et de médiation entre les cultures européennes et méditerranéennes. • Le Silo d’Arenc, réhabilité en salle de spectacles de 2500 places sur le modèle de l’Olympia • Le Centre inter régional de la méditerranée, futur lieu d’accueil de grands évènements sur le J4 • Le pôle media de la Belle-de-Mai, 2ème pôle français de production audiovisuelle et multimédia

Etablissement Public EUROMEDITERRANEE

• La Belle de mai avec ses 3 pôles : media, patrimoine et art et spectacles vivants. • Le multiplexe d’Euromed center, 14 salles, un espace famille et un pôle numérique gérés par Europacorp, la société de Luc Besson • Les Archives et la Bibliothèque Départementales et leur jardin de lecture En parallèle de ces grands projets, l’objectif d’Euroméditerranée est de fédérer le tissu artistique et associatif local (Système Friche Théâtre, Docks des Suds, Festival de Marseille) et de soutenir leurs évènements. Des résidences d’artistes sont également en cours de réalisation sur le secteur Joliette Arenc.

La culture au cœur de l’Histoire de la CCIMP

par Jacques PFISTER – Président de la CCIMP

Depuis deux siècles au moins, les entrepreneurs de Marseille ont toujours assumé leurs responsabilités culturelles. Le Palais de la Bourse, inauguré en 1860, témoigne de cette volonté. Loin de se contenter de la création d’un bâtiment, ou fonctionnel pour des raisons de productivité, ou arrogant pour étaler leurs richesses, les chefs d’entreprise de l’époque ont su faire appel à des architectes et des artistes au talent incontestable et reconnu. Architecture du Palais, sculpture, aménagement intérieur, peinture, toujours le souci du beau a guidé les entrepreneurs qui nous laissent aujourd’hui une extraordinaire trace de l’art du XIXème. Au tournant du XIXème et du Xxème, les entrepreneurs ont ajouté au sens du beau le sens du patrimoine et de la mémoire. Alors que disparaissait la marine à voile, ils ont compris qu’il fallait garder les traces de cette rupture historique. Ils ont su commander aux artistes, peintres et sculpteurs, les œuvres qui témoignent de l’activité humaine. Ils sont même allés plus loin : ils ont créé le Musée de l’Economie et de la Marine, unique en son genre, car financé par les seuls fonds de la CCIMP ; ils ont su créer un fond d’archive labellisé dans le monde entier et qui fait partie du patrimoine collectif, non seulement de Marseille, mais aussi de la France et de l’Europe. Tout au long du XXème siècle, les entrepreneurs marseillais ont témoigné de leur souci d’accompagner par le soutien aux arts et à la culture l’évolution des hommes et de leur territoire. Sans les entrepreneurs, il n’y aurait pas de trace de l’épopée coloniale, nous ne disposerions pas de cette mémoire plurielle tellement nécessaire aujourd’hui pour construire l’avenir. Mécènes, commanditaires, collectionneurs, éditeurs, libraires, muséologues, archivistes, galeristes, conservateurs, organisateurs d’événement, d’exposition, exportateurs de l’art provençal ou national, les entrepreneurs du territoire ont à un moment donné endossé chacun de ses rôles pour témoigner de la vitalité créative de la Provence. Les chefs d’entreprise de Marseille Provence sont aujourd’hui les héritiers de tous ces acteurs économiques qui se sont souvent substitués aux collectivités publiques pour dynamiser la vie culturelle. Comment le festival d’art

lyrique d’Aix en Provence, comment le festival de la Roque d’Anthéron, comment le festival de Marseille, le FID (festival international du film documentaires) les grandes expositions, « sous le soleil », l’exposition Cézanne cette année peuvent-ils envisager leur équilibre économique et leur développement futur, sans la participation des entreprises au moment où les financements publics sont en retrait ? Comment la réfection de la statue de la Bonne Mère aurait pu aboutir sans l’implication des entreprises privées ? Comment la candidature de Marseille à la Coupe de l’America aurait pu atteindre la notoriété escomptée sans les chefs d’entreprise ? Oui, ici les entreprises sont des acteurs culturels et elles ont en partage quatre valeurs : 1) le goût du beau hérité de deux siècles d’action culturelle, 2) la capacité à jouer collectif : le monde de l’entreprise c’est investir et c’est rentabiliser les investissements. Les chefs d’entreprise ont pour mission de créer de la richesse en mettant en synergie l’ensemble des acteurs du territoire. Ils sont étatiques, politiques ou sociaux. 3) la capacité d’organisation : depuis plusieurs années à travers l’UPE et Mécènes du Sud, les entrepreneurs ont montré qu’ils savaient mettre en place des passerelles avec le monde culturel, qu’ils pouvaient faire rayonner la dimension artistique du territoire, et qu’enfin, ils étaient reconnus comme acteurs culturels à part entière par les artistes. 4) la capacité de mobilisation : lorsque les entreprises se mobilisent sur un objectif commun, le résultat est visible, lisible, rapide et efficace. Pour toutes ces raisons, le monde économique de Marseille Provence entend revendiquer sa place, toute sa place, mais seulement sa place, dans l’enjeu pour la candidature de Marseille au label de métropole européenne de la culture. Le monde économique considère que toutes les forces vives du territoire doivent être mobilisées et fédérées pour porter la candidature. Le monde économique entend stimuler la notion de création dans l’acte artistique et dans l’acte entrepreneurial. Les entreprises de Marseille Provence sont prêtes à s’investir, à se mobiliser, à réunir des moyens, intellectuels et financiers pour soutenir la candidature de Marseille Provence au label de Capitale européenne de la culture en 2013.

Les objectifs de la candidature et les conditions d e la réussite 1 - OBJECTIFS Le Parlement et le Conseil européens ont institué une action communautaire intitulée « Capitale européenne de la culture ». Elle « vise à mettre en valeur la richesse, la diversité et les traits caractéristiques communs des cultures européennes et à contribuer à améliorer la compréhension mutuelle entre citoyens et européens ». Les candidats doivent présenter un projet qui réponde aux objectifs suivants : - renforcer la coopération entre les opérateurs cultu rels, les artistes de

diverses villes et états membres de l’Union Europée nne dans tous les secteurs de la vie culturelle ;

- faire ressortir la richesse et la diversité culture lle en Europe ; - mettre en évidence les aspects communs des culture s européennes ; - encourager la participation des citoyens et suscite r leur adhésion au

projet ; - avoir un caractère durable et s’intégrer aux politi ques de développement

à long terme du territoire de la candidature. 2 – LE SCHEMA DIRECTEUR CULTURE 2002 – 2012 La Ville de Marseille s’est engagée dans la mise en œuvre d’un « Schéma Directeur Culture » qui trace les perspectives de 2002 à 2012 des efforts de développement des équipements et des activités à poursuivre au cours de cette période. Elle souhaite s’associer aux villes et communautés voisines afin de mieux conjuguer avec elles les forces disponibles et donner, à l’occasion d’une candidature commune pour 2013, toute leur dimension et tous leurs effets aux efforts accomplis par tous. 3 – LA DIMENSION INTERNATIONALE La dimension internationale et européenne de ces efforts est d’ores et déjà exemplaire. • Tout d’abord , la

plupart des équipes artistiques, des institutions, des manifestations ont chacune des programmes « co-produits » avec des partenaires d’Europe, appartiennent à des réseaux professionnels de l’Union et de l’aire méditerranéenne, échangent des projets, tournent à l’étranger. (cf. document en annexe : « Marseille, la Culture et l’Europe ») • En second lieu , « Marseille – Provence » est le siège de nombreux établissements et ressources qui favorisent les coopérations de toutes sortes (économiques, scientifiques,…) au sein de la zone euro-méditerrannée. Notamment, - le programme ANIMA ; - le Fonds de Capital Développement Averoes ; - la collectif Med Coop ; - l’Institut de la Méditerranée ; - le réseau FEMISE ;

- de nombreux autres réseaux (Medcités, Eurocités, AIVP, Charte d’alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille, AFCCRE, Télécities, DIECEC).

Elle accueille de grands événements internationaux : - Sommet des villes de la Méditerranée en 1998. - Premières rencontres des villes jumelles et amies en 1999.

- Assises de la Méditerranée en 2000, en présence d’hommes d’Etat et de personnalités du monde économique et culturel du bassin méditerranéen.

- Conférence internationale Villes & Ports, en 2000 et 2001. - Colloque international de la Métropole euroméditerranéenne de demain. - Net’Expo, 1er salon d’affaires méditerranéen consacré aux nouvelles technologies et à l’Internet. - Assises Méditerranéennes de l’International (rencontres industrie et services). - Wold-Med 2002 : La communauté méditerranéenne de la connaissance des

compétences, conférence co-produite par la BEI, l’Institut de la Méditerranée et de la Ville de Marseille.

- Colloque sur l’investissement durable en Méditerranée, à l’initiative de la BEI. • En troisième lieu , l’opération de réaménagement urbain et de développement économique, social, éducatif et culturel « Euroméditerranée » comporte, à côté des grands programmes de logements, bureaux et activités, la création d’équipements culturels destinés à accroître le rayonnement et l’activité de Marseille, à conforter son rôle au service des échanges euroméditerranéens et contribuer au succès de sa politique de développement touristique. • Enfin , d’ici 2013

le MUCEM- Musée des civilisations d’Europe et de Méditerranée – aura ouvert ses portes et joué dans l’élaboration du volet européen de la candidature le rôle majeur que lui confère sa vocation. Ce sera également le cas de la Cité de la Méditerranée et de la Villa Méditerranée 4 – UN TRAVAIL COLLECTIF DE CONCERTATION ET DE PROP OSITIONS Les objectifs de la candidature seront définis dans le cadre du travail collectif de concertation et de propositions qui s’engagera, dès le lendemain du 14 décembre, avec l’ensemble des acteurs concernés. Ce travail collectif permettra de traduire, de préciser, de hiérarchiser les exigences suivantes : • Mettre en lumière, aux regards de l’Europe, la richesse et la diversité du tissu des activités artistiques et culturelles de « Marseille-Provence ». • Fournir à ces activités les perspectives et les moyens d’un développement durable. • Donner un nouvel élan à la création contemporaine en toutes disciplines et à l’échelle de l’Euroméditerranée. • Pendant toute la période préparatoire, conforter les actions de coopération, les projets d’échanges, le dialogue interculturel avec les partenaires européens (exemple du programme « Cities on the Edge ») et avec les pays de « l’autre rive » et du Sud. • Concevoir de nouveaux programmes mettant en valeur les mouvements artistiques et courants culturels communs auxquels « Marseille-Provence » concourt de manière exemplaire. • Promouvoir un rééquilibrage latin et méditerranéen de la construction culturelle européenne. • Rechercher l’adhésion des plus larges publics : - en conjuguant l’excellence artistique de niveau international et les formes

populaires pour lesquelles « Marseille-Provence » possède une tradition et des capacités d’une exceptionnelle vitalité ;

- en prévoyant des projets éducatifs suscitant la participation active du plus grand nombre (ateliers, pratiques d’amateurs…) ;

- en donnant corps à la dimension culturelle de certains problèmes sociaux considérés comme prioritaires sur le territoire de la candidature (lutte contre l’illettrisme, actions en faveur de quartiers ou de publics défavorisés, interventions dans les hôpitaux, dans les prisons,…) ;

- en favorisant les rencontres entre générations.

• Mettre en valeur l’une des plus fortes spécificités des politiques culturelles de « Marseille-Provence » : la culture comme condition et comme moyen de rénovation urbaine, sociale, économique. - améliorer, aménager, animer les espaces publics, notamment par des

commandes et des interventions artistiques en toutes disciplines ; - donner un nouvel essor aux projets de reconquête des friches industrielles et

contribuer aux projets de restructuration urbaine en cours ou à venir ; - développer les coopérations intercommunales en vue d’un meilleur

aménagement culturel du territoire de la candidature ; - assurer la circulation des manifestations et une répartition équilibrée des

projets et des efforts dans l’ensemble de l’aire métropolitaine candidate ; - renforcer l’action culturelle de proximité ; - favoriser les retombées économiques directes et indirectes (qui peuvent être

importantes comme l’atteste l’exemple des villes-capitales récentes), associer pour cela, et dès le début des travaux préparatoires, les représentants du monde de l’entreprise, tirer parti notamment des fortes capacités d’attractions touristiques et des attentes nouvelles en matière de tourisme culturel.

5 – LES CONDITIONS DE SELECTION DE LA CANDIDATURE Les conditions de sélection de la candidature ont été définies par l’Union Européenne à la suite d’une minutieuse évaluation des résultats et des effets des programmes culturels mis en œuvre par les capitales retenues au cours des années passées (cf « Capitales Européennes de la Culture – CE.C.». Etude pour la Commission Européenne. Palmer-Rae Associés. Août 2004). Les « clefs de la réussite » sont les suivantes : • La dimension européenne de la candidature : Le projet de « Marseille-Provence » devra convaincre le jury de la réalité et de la force de la vocation européenne de son territoire, du capital d’expérience acquis dans ce domaine, de la diversité des actions déjà accomplies par ses opérateurs culturels, de l’originalité et de l’efficacité, à cet égard, des nouveaux programmes qu’il proposera, de la pertinence du choix des partenaires étrangers avec lesquels on décidera de coopérer, de la qualité des thèmes de cette coopération. • La dimension citoyenne de la candidature : Le projet de « Marseille-Provence » devra montrer par quelles méthodes, à l’aide de quels moyens, à travers quels programmes, sera assuré le concours des acteurs culturels, économiques, sociaux, à son élaboration comme à son exécution. Il devra mettre en lumière les efforts envisagés pour toucher, sur l’ensemble du territoire, les publics les plus étendus. Il devra préciser les thèmes et les actions dont le caractère éducatif favorisera la participation de ceux-ci et notamment des habitants qui fréquentent peu les institutions culturelles ou qui vivent des situations sociales difficiles. • La dimension de

développement durable de la candidature : Le projet « Marseille-Provence » devra éviter de centrer ses propositions sur des événements brillants mais sans lendemain, et présenter les programmes à travers lesquels la manifestation « Capitale européenne de la culture » aura les meilleurs effets à long terme, privilégiera les actions pérennes, renforcera et enrichira les activités permanentes, existantes ou à créer, s’insérera dans une vision globale du développement de son territoire. • La commission européenne insiste en outre sur six conditions nécessaires au succès : - une volonté politique forte, partagée par tous les élus du territoire

candidat et s’incarnant dans une structure juridiqu e de décision claire dans sa forme, sa mission, son fonctionnement ;

- une direction de projet expérimentée et reconnue, r éunissant en son sein les compétences adaptées à l’ampleur de l’ambi tion ;

- une bonne articulation entre la structure de décisi on et l’équipe de direction du projet ;

- une forte participation des acteurs – au premier ra ng desquels les acteurs culturels – tant dans la préparation de la candidature que dans sa mise en œuvre ;

- des partenariats étroits avec les mondes de l’écono mie, du tourisme, de l’éducation, de l’action sociale ;

- une planification rigoureuse tant de la démarche qu e des projets. 6 – L’ESSENTIEL Les rappels qui précèdent, sur les fondements et les règles de l’action communautaire « Capitale Européenne de la Culture », ont le caractère quelque peu technocratique de leur origine. Ces rappels sont nécessaires car le respect des règles fixées commande le succès de la candidature. Ils montrent aussi le sérieux avec lequel le travail devra être fait si l’on veut réussir. Mais ils ne doivent pas masquer l’essentiel. L’essentiel, c’est le souffle et le sens dont on saura nourrir un grand projet collectif. L’essentiel, c’est qu’il s’agit d’art et de culture, c’est-à-dire des œuvres, des gestes, des représentations qui, nés de l’esprit, font vivre l’esprit. L’essentiel, c’est qu’il s’agit d’hommes et des femmes, de citoyens, fiers de leur appartenance à des lieux chargés d’histoire et de création, confrontés aux inquiétudes du présent, qui aspirent, par le partage et la fraternité, à mieux maîtriser le futur. L’essentiel c’est

l’Europe qui naquit sur ces rives, dont le mythe et la réalité ne cessent de se mêler, et parfois de se nuire, et qu’il faut édifier contre toutes les puissances qui en nient les valeurs communes. Le travail qui commence aujourd’hui devra, indissoc iablement, répondre aux exigences de la sélection et sculpter pour « Marsei lle-Provence » un projet qui ne soit pas qu’un « événement », mais porte et mani feste une pensée de la culture et de sa place dans la cité.

La méthode et les outils de la candidature

1 - LE TERRITOIRE Marseille et la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole proposent que le territoire de la candidature rassemble les intercommunalités qui composent le Projet métropolitain. Certaines collectivités limitrophes pourront s’y adjoindre. 2. L’ORGANE DE DECISION L’organe de décision proposé pour la candidature sera une association de la loi 1901, dont les membres fondateurs pourront être les élus des communautés qui composent le territoire, le Président du Conseil Général des Bouches du Rhône, le Président du Conseil Régional PACA, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, le Président de l’Etablissement Public d’Aménagement Euroméditerranée. Ces membres fondateurs constitueront le Conseil d’Administration de l’association. Un projet de statuts a été établi. Il sera soumis aux membres fondateurs lors de la réunion constituante de l’association. L’association sera maîtresse d’ouvrage de la candidature. Elle fixera les grandes orientations et prendra toutes les décisions relatives à la préparation et à la composition des dossiers et des projets de la candidature, d’arrêter et d’affecter les moyens nécessaires à cette préparation. Un projet de budget a été établi, alimenté par les cotisations des membres. Il sera soumis à l’association lors de sa réunion constituante. 3 - LA STRUCTURE DE PILOTAGE Un comité de pilotage sera crée. Composé des acteurs culturels, économiques et sociaux, ainsi que des services des collectivités territoriales concernées, il sera chargé d’initier et de suivre les différentes étapes de la préparation de la candidature et de préparer les décisions de l’association. 4 - L’EQUIPE OPERATIONNELLE Une équipe légère et permanente sera constituée. Elle sera l’outil du Comité de pilotage et assurera l’ensemble des tâches d’organisation, de coordination, de synthèse des travaux préparatoires à la candidature et d’élaboration des dossiers correspondants. 5 - LE SIEGE DE LA

CANDIDATURE La candidature sera domiciliée à la Friche de la Belle de Mai. L’équipe de travail permanente y sera installée. 6 - L’ADRESSE INTERNET Un site de la candidature est ouvert :

www.marseille-provence2013.fr Il accueillera toutes les contributions, diffusera toutes les informations relatives à la candidature, à l’avancement des travaux préparatoires. 7. LA METHODE DE TRAVAIL On l’a rappelé : la participation active des acteurs culturels, économiques et sociaux est une condition du succès de la candidature et, au-delà, du programme de l’année 2013. La conception et la mise en œuvre des projets reposent sur les équipes, les établissements, les moyens existants, sur le territoire candidat. Leur mobilisation , outre qu’elle constitue l’un des critères de choix essentiels du jury de sélection, doit permettre que la manifestation produise, pour chacune des activités dont ils ont la responsabilité, des effets durables. Cette mobilisation prendra la forme d’un travail collectif continu , tout au long de la phase de préparation de la candidature. Quatre thèmes proposés Pour ce travail collectif, quatre thèmes seront proposés :

- la dimension européenne du projet de candidature - la dimension citoyenne du projet de candidature - la dimension territoriale du projet de candidature - la dimension durable du projet de candidature

Des groupes de travail Sur chacun de ces thèmes, un groupe de travail sera constitué. Chaque groupe sera composé d’acteurs représentant les divers secteurs d’activité, au premier rang desquels le secteur culturel, les diverses disciplines artistiques, les divers métiers, les divers territoires. Chaque groupe sera animé par deux ou trois « personnalités référentes ». Ces personnalit

és référentes seront aidées par les membres de l’équipe opérationnelle permanente. Elles seront membres du « Comité de pilotage » (cf § 3 ci-dessus) au sein duquel croisements, synthèse, exploitation des propositions des groupes de travail s’opéreront. Chaque groupe proposera, sur le thème qui lui sera confié :

- un état des lieux, - les objectifs à atteindre, - les lignes de programmation correspondante, - les partenariats souhaitables, - les moyens nécessaires.

Les travaux des groupes pourront être complétés par des réunions et des auditions sur des sujets spécifiques (par types de disciplines ou par types de territoires ou de publics). Les groupes se réuniront dans divers sites du territoire de la candidature. L’ensemble de cette démarche s’enrichira des rencontres et échanges directs entre les acteurs et les responsables de l’équipe opérationnelle.

8. LE CALENDRIER

• Décembre 2006 Création de l'Association de préfiguration de la candidature MARSEILLE – PROVENCE 2013 Réunion des différents groupes de travail Avancement du projet : thème fédérateur, et ses déclinaisons. • 2e trimestre 2007 Parachèvement du dossier de candidature • Octobre 2007 Dépôt du dossier de candidature MARSEILLE – PROVENCE 2013 assorti du pré-programme pour l'année 2013 • Fin 2007 Présélection par le jury européen (article 7 décision EU - 24/10/2006) :

• établissement d’une liste restreinte de villes françaises par le jury européen, assortie de recommandations pour faire évoluer le projet au plus près des préoccupations européennes

• approbation par la France de cette liste restreinte

• 2e semestre 2008 Désignation (article 9 décision EU - 24/10/2006) de la ville française Capitale Européenne de la Culture par l'Etat Français : cette désignation est notifiée au Conseil Européen, au Parlement Européen, à la Commission Européenne et au Comité des régions. Désignation officielle de la ville française par le Conseil Européen, sur recommandation de la Commission, établie à la lumière de l'avis du Parlement Européen. • 2009 à 2012 Suivi et conseil (article 10 décision EU - 24/10/2006) de la mise en œuvre de la programmation 2013 pendant les 4 années de préparation. • L'année 2013 Année de programmation culturelle Capitale européen ne de la Culture.

Les Capitales Européennes de la culture L'HISTOIRE DES VILLES - CAPITALES Conçue pour "contribuer au rapprochement des peuples européens", la "Ville Européenne de la Culture" a été lancée sur l’initiative de Madame Mélina Mercouri, Ministre de la Culture de Grèce, par le Conseil des Ministres Européens, le 13 juin 1985. En 1999, l'action communautaire "Ville Européenne de la Culture" est rebaptisée Capitale Européenne de la Culture , ses principes sont réaffirmés : • "affermir l'identité locale et régionale et favorise l'intégration européenne" (préambule de la décision) • "mettre en valeur la richesse, la diversité et les traits caractéristiques communs des cultures européennes" • "contribuer à améliorer la connaissance que les citoyens européens ont les uns des autres" (article 1er – de la décision). Et un nouveau processus est proposé pour les années 2005 à 2019 : un tour de rôle des Etats membres de l'Union Européenne, associant un ancien Etat membre à un nouvel Etat entrant : Deux villes "CAPITALES" chaque année A PARTIR DE 20 07

VILLES déjà désignées : 2007 LUXEMBOURG SIBIU 2008 LIVERPOOL STAVANGER 2009 LINZ VILNIUS 2010 ESSEN PECS ISTANBUL Etats – villes à désigner : 2011 Finlande Estonie 2012 Portugal Slovénie 2013 France Slovaquie 2014 Suède Lettonie 2015 Belgique République tchèque 2016 Espagne Pologne 2017 Danemark Chypre 2018 Pays-Bas Malte 2019 Italie Bulgarie (sous réserve d'adhésion à l'U.E.)

LES CRITERES

DE SELECTION Une récente décision, en date du 24 octobre 2006, définit désormais en 2 grandes catégories les critères auxquels le programme culturel de la manifestation 2013 devra répondre : 1ère catégorie : critères de dimension européenne • renforcer la coopération entre les opérateurs culturels, les artistes et les villes des Etats membres concernés et d'autres Etats membres, dans tout secteur culturel • valoriser la richesse de la diversité culturelle en Europe • mettre en évidence les aspects communs des culturels européennes 2e catégorie : critères "la ville et les citoyens" • encourager la participation des citoyens habitant dans la ville et ses environs et suscite leur intérêt ainsi que celui des citoyens vivant à l'étranger. • avoir un caractère durable et fait partie intégrante du développement culturel et social à long terme de la ville (du territoire). LES IMPACTS DE LA MANIFESTATION Paris , Ville européenne de la Culture en 1989 Avignon , Capitale européenne de la Culture en 2000 Lille , Capitale européenne de la culture en 2004… La manifestation "CEC" a connu un succès grandissant auprès des citoyens européens. Toutes les études réalisées sur ce sujet indiquent qu’il s’agit de l’événement majeur en Europe après les Jeux Olympiq ues ! A titre d’exemple, la soirée d’inauguration de Lille a drainé, en 2004, 650.000 spectateurs... Les effets observés : • augmentation de la fréquentation des lieux culturels et des spectacles des villes du territoire de la manifestation, • renforcement et de l’amélioration de l’image de la ville "Capitale" et de sa région. • dans des domaines, dont les effets sont plus difficilement quantifiables, comme le renforcement de la solidarité, de l’éducation et de l’identité régionale, • dans les domaines touristique et plus généralement économique. Les effets attendus :

Les retombées et progressions sont très significatives, observées à Lille : ���� de visiteurs français et étrangers , ���� des emplois culturels, ���� desemplois dans l’hôtellerie, ���� desemplois dans la restauration, les commerces de détails etc. Sur le plan des moyens : Le développement du mécénat et le soutien appuyé du monde économique (grandes entreprises nationales…). Sur le plan de la programmation culturelle : ���� offre culturelle ���� artistes ���� public

Lille 2004 Retombées + 31% de visiteurs français et étrangers, + 22% d’emplois culturels, + 15% d’emplois dans l’hôtellerie, + 7% dans la restauration, les commerces de détails etc. 2 500 manifestations culturelles (Lille et 193 villes en région + Belgique) - 17 000 artistes présents 9 millions de visiteurs – 730 000 personnes dans les rues le jour de l'inauguration de Lille 2004 2,9 millions de billets vendus – 17 800 ambassadeurs impliqués dans tous les événements Budget Général – 73 M € • part relative à l’autofinancement des actions (fonctionnement) : de 10 % en moyenne, celle du mécénat de 17 %. Gênes 2004 L’impact économique direct et indirect : 220 millions d’€ pour un budget d’exploitation de 30 millions d’€ et des investissements de 200 millions d’€.

Bernard Latarjet Bernard Latarjet, ingénieur général du génie rural, des eaux et des forêts débute sa carrière au Ministère de l’Agriculture de 1968 à 1976. Il rejoint la Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (D.A.T.A.R) où il assure différentes fonctions jusqu’en 1983 (notamment celle de Secrétaire Général du Fonds Interministériel de Développement et d’Aménagement Rural - F.I. D.A.R). Il est Délégué Général de la Cinémathèque Française de 1984 à 1987 puis Directeur Général de la Fondation de France de 1989 à 1991. Conseiller spécial auprès de Jack Lang, Ministre de l’Education Nationale et de la Culture (1991 – 1992), il est ensuite conseiller technique chargé de la culture à la Présidence de la République aux côtés de François Mitterrand. Bernard Latarjet est Président de l’Etablissement public du Parc et de la Grande Halle de la Villette de 1996 à 2006. Bernard Latarjet est Président de la Bibliothèque du Film et Président du Centre National des Arts du Cirque. Il est administrateur de « Radio France » et du « théâtre de la Ville »

DGAC Communication-Véronique De Laval 04 91 14 54 3 8 Attachée de presse – Sylvie Benarous 04 91 14 65 2 5 Responsable – Claire Sanjuan 04 91 14 64 36