UFR Sciences Humaines

L A S AL A S AL A S AL A S A

Laboratoire de Sociologie

et d’Anthropologie Besançon

Centre Georges Chevrier Dijon

MASTER DE SOCIOLOGIE

Sciences Humaines et Sociales

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PRESENTATION GENERALE Afin de renforcer leur potentiel d’enseignement et de recherche d’une part, et d’élargir leur offre de formation d’autre part, les départements de sociologie des Universités de Bourgogne et de Franche-Comté proposent un master commun de sociologie. La première année du master vise d’abord à approfondir les savoirs disciplinaires des étudiants en sociologie, anthropologie et démographie. Elle vise ensuite à les préparer à intégrer les masters recherche et /ou professionnels de la filière ou par d’autres filières de Sciences humaines et sociales en France ou à l’étranger. Une attention particulière est accordée à l’analyse des formes contemporaines de gouvernance et de développement territoriaux (la lutte contre la précarité et l’exclusion, l’accompagnement institutionnel du vieillissement de la population, la vie associative et l’action sociale et culturelle, la valorisation des aménités territoriales…) dans le contexte des mutations démographiques, économiques, socioprofessionnelles, politiques et culturelles qui caractérisent la dynamique des Etats européens. Les collectivités territoriales (régions, départements, communautés urbaines, communautés de communes…) se voient notamment conférer une place et une responsabilité grandissantes dont il s’agit d’identifier et d’interpréter les enjeux ainsi que les stratégies mises en place par les différentes catégories d’acteurs concernés (CPS, élus, partis et mouvements politiques, administrations, institutions de santé, associations…). La deuxième année du master propose aux étudiants une formation plus spécialisée leur attribuant un diplôme de master professionnel et/ou recherche dans quatre spécialités : l’analyse et la gestion des politiques sociales, les solidarités en milieu rural et en milieu urbain, le vieillissement et la société1, la criminologie. Les masters proposés sont adossés à deux centres de recherche : Le Centre Georges Chevrier (CGC) de L’Université de Bourgogne et le Laboratoire de Sociologie et d’Anthropologie (LASA) de L’Université de Franche-Comté. Inscriptions La première année du master est ouverte de plein droit aux étudiants titulaires d’une Licence en sociologie, aux étudiants d’autres filières et aux professionnels, par validation d’acquis ou équivalence de diplôme après examen de leur dossier. La deuxième année de master est accessible aux titulaires d’une première année de master ou par validation d’acquis ou équivalence de diplôme. La sélection est opérée après examen des dossiers de candidature. En formation initiale , les étudiants doivent s’adresser à la scolarité responsable de la formation ; à l’Université de Bourgogne : Estelle Pedeboscq (estelle.pedeboscq@u-bourgogne.fr), 03 80 39 53 96 ; à l’Université de Franche-Comté : Agnès Jodon (agnes.jodon@univ-fcomte.fr), secrétariat de la section de Sociologie et d’Anthropologie : 03 81 66 55 74. En formation continue, les postulants doivent s’adresser au Service Universitaire de Formation Continue (SUFCOB) de l’Université de Bourgogne (formationcontinue@u-bourgogne.fr), 03 80 39 51 80 ; ou à l’Université de Franche-Comté (form-cont@univ-fcomté.fr), 03 81 66 61 21.

1 Le master Vieillissement et société est ouvert dès la première année de master. Toutefois, il n’est pas indispensable d’avoir suivi celle-ci pour être admis en deuxième année. Par ailleurs, la réussite à la première année de cette spécialité n’assure pas automatiquement l’accession en seconde année.

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Localisation des enseignements Les enseignements ont lieu soit à l’Université de Bourgogne soit à l’Université de Franche-Comté. Ils sont dispensés trois jours par semaine afin de limiter les déplacements des étudiants. Le transport gratuit des étudiants est effectué par navette routière (Université de Bourgogne) ou par chemin de fer (Université de Franche-Comté). Au premier semestre les enseignements sont dispensés à l’Université de Franche-Comté ; au second semestre à l’Université de Bourgogne. Direction du master Elle est assurée conjointement par des professeurs des deux universités : Dominique Jacques-Jouvenot pour l’Université de Franche-Comté ; Jean-Pierre Sylvestre (M1) et Michèle Dion (M2) pour l’Université de Bourgogne. La direction du M1 Vieillissement et société est assurée par Magalie Bonnet, Université de Franche-Comté.

Université de Bourgogne Université de Franche-Comté

Michèle Dion michele.dion@u-bourgogne.fr

Jean-Pierre Sylvestre jean-pierre.sylvestre@u-bourgogne.fr

Magalie Bonnet

magalie.bonnet@univ-fcomte.fr Dominique Jacques-Jouvenot

dominique.jacques-jouvenot@univ-fcomte.fr

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Première année de Master

1. Tableau récapitulatif des enseignements

SEMESTRE 1 (30 ECTS)

JYSM1S1 SEMESTRE 2 (30 ECTS)

JYSM1S2

UE Transversale 48h JYUDSTR1

24 h Langue vivante 24 h Méthodologie quantitative

UE Transversale 48h JYUDSTR2

24h Langue vivante 24h Méthodologie qualitative

Anthropologie/Sociologie JYUDS11 Lien social et solidarité 24h CM + 12h TD Responsable : Francis FARRUGIA

Sociologie/Socio-histoire JYUDS21 L’économie sociale et solidaire 24h CM + 12 h TD Responsable : Matthieu GATEAU

Anthropologie/Sociologie JYUDS12 Pauvreté et action collective 24h CM+12h TD Responsable : Georges UBBIALI

Socio politique/Socio-histoire JYUDS22 Le pouvoir, l’Etat et les politiques publiques territoriales 24h CM + 12h TD Responsable : Jean-Pierre SYLVESTRE

Anthropologie/Sociologie JYUDS13 Les groupes professionnels 24h CM + 12hTD Responsable : Dominique JACQUES-JOUVENOT

Démographie sociale JYUDS23 Vieillissement de la population 24h CM + 6h TD Responsable : Michèle DION

Anthropologie/Sociologie JYUDS14 Exclusions et déviances 24h CM + 12hTD Responsable : Jean-Michel BESSETTE

Méthodologie JYUDS24 Méthodologie de la recherche (suivi de Mémoire) 18h TD Responsable : Dominique JACQUES-JOUVENOT

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2. Présentation des enseignements

Lien social et solidarité (JYUDS11) Le cours examine les conceptions traditionnelles du lien social et de la solidarité ; il en montre les présupposés, les implications, les ancrages historiques et les limites. Comte, Tönnies, Durkheim, notamment, opposent la vie traditionnelle communautaire et solidaire, posée comme « naturelle » et authentique, à la vie sociale moderne, qui se serait constituée sur la rupture du lien primordial, et qui reposerait sur un lien jugé factice, plus économique que réellement social, et sur une exaltation de l’individu, de ses aspirations et de ses droits. La société qui en résulte ne tiendrait que par l’artifice d’un contrat passé entre des acteurs repliés sur leurs intérêts privés. Cette opposition fondatrice, récurrente dans l’histoire de la sociologie, entre un « bon lien » à reconstruire, selon des modalités nouvelles, et un « mauvais lien » à réformer, est ici interprétée et mise en perspective par rapport aux conceptions psychanalytique, marxiste et marcusienne du lien social, mais aussi par rapport à la théorie rousseauiste du pacte social nouvellement compris. Il s’agit donc de mettre en évidence les modes complexes de construction de l’homme dans la société contemporaine et d’interpréter la réalité empirique de la vie sociale et des formes de solidarité, à partir de l’observation des dynamiques économique, socio-politique et idéologique en cours. Pauvreté et action collective (JYUDS12) Le cours de socio-anthropologie politique vise à définir et présenter les notions d’action collective et de mobilisation sociale. Ces notions sont abordées à partir des principales théories que la sociologie, mais aussi la science politique, l’histoire ou encore la psychologie, ont développées pour aborder cette dimension de la vie sociale. L’impact des modèles issus de l’analyse rationnelle est examiné à partir du paradigme de la mobilisation des ressources dans ses déclinaisons économique et politique. La théorie des nouveaux mouvements sociaux et celle du paradigme identitaire sont développées à partir des travaux les plus récents sur la dimension de la mobilisation des « sans » (sans droit, sans logement, sans travail, sans ressources).

Bibliographie

LAGROYE J., Sociologie politique, Paris, Presses FNSP & Dalloz, 1991 (nouvelle édition en 2004). CEFAI D., Pourquoi se mobilise-t-on ? Les théories de l’action collective, Paris, La Découverte, 2007. CRETTIEZ X., SOMMIER Isabelle, (dir.), La France rebelle, Paris Michalon, 2002. FILIEULE O., AGRICOLIANSKI E., SOMMIER I., Penser les mouvements sociaux. Conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines, Paris, La Découverte, 2010. FILIEULE O. et alii., Dictionnaire des mouvements sociaux, Paris, Presses de Science Po, 2009. ION Jacques, La fin des militants ?, Paris, Atelier, 1997. MATHIEU L., Comment lutter ? Sociologie des mouvements sociaux, Paris, Textuel, 2004. NEVEU E., Sociologie des mouvements sociaux, Paris, La Découverte, 1996. REVUE FRANÇAIS DE SCIENCE POLITIQUE, « Devenir militants », 2001, n° 1-2

Socio-anthropologie des groupes professionnels (JYUDS13) Le cours analyse la corrélation entre normes et savoirs dans le champ des professions. A partir de la différence établie entre profession/métier/emploi, mais aussi entre savoirs et savoir-faire, il s’agit de comprendre les notions de culture professionnelle, de patrimoine et de compétence professionnelle.

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Bibliographie BOURDIEU P., Le sens pratique, Paris, Minuit, 1980.

DARRE J.-P., La production de la connaissance pour l’action, le racisme de l’intelligence, éd. de l’INRA.

STROOBANTS M., Savoir-faire et compétence au travail, éditions de l’Université de Bruxelles, 1993. TANGUY L., (éd.) Savoirs et compétences, Paris, L’Harmattan, 1982.

Exclusions et déviances (JYUDS14) Tout groupement humain constitué secrète des valeurs, des normes et des règles dont l'ensemble, agissant comme un ciment, contribue d'une manière générale - sous forme de coutume, de droit - au maintien de sa structure. Cet ensemble normatif agit aussi sur le corps social comme un système de régulation. Bien entendu, valeurs, normes et règles varient selon l'espace et le temps, imprimant leurs marques particulières aux formes de la vie collective qui se trouve ainsi diversifiée selon les sociétés. C'est donc tout un champ du social qui est régenté par des normes et des réglementations collectives, dont la transgression, menaçant l'équilibre plus ou moins précaire constitutif d'une structure sociale, peut entraîner de la part d'un groupe - à travers des acteurs/agents qualifiés pour le faire - cette réaction qu'on nomme la peine. Ainsi, la triple articulation - imposition de règles - transgression - réaction sociale constitue le point focal du champ de la sociologie criminelle. C'est un état de ce champ de recherche, que l'actualité la triple articulation imposition de règles - transgression - réaction sociale constitue le point focal du champ de la sociologie criminelle. C'est un état de ce champ de recherche, que l'actualité médiatique de nos sociétés porte en avant des préoccupations collectives (les questions qui sont agitées à propos des faits de délinquance, de criminalité et de terrorisme y sont en effet devenues des enjeux pratiques, idéologiques et politiques majeurs), que nous nous proposons ici de présenter. Dans le cadre de ce cours, on insistera plus particulièrement sur les rapports entre histoire, droit et sociétés.

Bibliographie

ASSIER-ANDRIEU L., Le droit dans les sociétés humaines, Paris, Nathan, 1996.

CARBONNIER J., Sociologie juridique, Paris, PUF, 1978, Quadrige, 1994. CHAZEL F. et COMMAILLE J. (éd.), Normes juridiques et régulation sociale, Paris LGDJ, 1991. DUPRET B., Droit et sciences sociales, Paris, Armand Colin, 2006. LEVY-BRUHL L., Aspects sociologiques du droit, Paris, Libraire Marcel Rivière, 1955. ROULAND N., Anthropologie juridique, Paris, PUF, 1988. NEVEU Erik., Sociologie des mouvements sociaux, Paris, La Découverte, 1996.

L’économie sociale et solidaire (JYUDS21) Le cours définit la notion d’économie sociale et solidaire (ESS) et en présente les multiples déclinaisons empiriques. Une première partie du cours propose l’historique de la notion d’ESS, en partant de ses fondements ouvriéristes et militants, issus de l’économie sociale apparue au milieu du XIXe siècle, jusqu’au « mouvement » se réclamant de nos jours d’une économie plus humaine et plus solidaire. Les principales composantes de l’ESS sont également présentées (associations, mutuelles, coopératives, fondations). Une attention toute particulière est accordée aux associations qui en constituent aujourd’hui le cœur et qui sont également des employeurs de premier ordre avec plus d’un million cinq cent mille salariés en France. Après avoir défini le champ de l’ESS et présenté ses diverses structures, un autre temps du cours propose d’exemplifier l’ESS à travers la présentation de plusieurs de ses initiatives et de ses grands domaines d’activités : secteur mutualiste bancaire et finance solidaire, microcrédit, société coopérative de production

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(SCOP), système d’échange locaux (SEL), commerce équitable, secteur de l’action sociale, association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), etc. En parallèle, les enjeux, les perspectives, mais aussi les limites de l’ESS, sont abordés afin de donner aux étudiants de première année de master une vision d’ensemble de ce secteur en plein essor. Les TD sont organisés de manière classique autour d’exposés présentés par les étudiants. Réalisés en groupes, chaque semaine (45 minutes par exposé), ils sont construits sur la base de textes reprenant et/ou approfondissant les thématiques étudiées dans le CM.

Bibliographie

ARIES P., La décroissance. Un nouveau projet politique, Paris, Éditions Golias, 2007. BARTHELEMY M., Associations : un nouvel âge de la participation ?, Paris, Presses de Sciences Po. DEMOUSTIER D., L’économie sociale et solidaire. S’associer pour entreprendre autrement, Paris, Syros, 2001. DIAZ PEDREGAL V., Le commerce équitable dans la France contemporaine : idéologies et pratiques, Paris, L’Harmattan, 2007. FREMEAUX P., La nouvelle alternative ? Enquête sur l’économie sociale et solidaire, Paris, Les petits matins, 2011. HAVARD DUCLOS B., NICOURD S., Pourquoi s’engager ? Bénévoles et militants dans les associations de solidarité, Paris, Payot, 2005. HELY M., Les métamorphoses du monde associatif, Paris, PUF, 2009. ITÇAINA X. (éd.), Économie sociale et solidaire, territoire et politique : regards croisés, Rennes, PUR, 2010. JACQUIAU C., Les coulisses du commerce équitable. Mensonges et vérités sur un petit business qui monte, Paris, Mille et une nuits, 2006. LAACHER S., Les SEL, une utopie anticapitaliste en pratique, Paris, La Dispute, 2003. LAMINE C., Les Amap, Un nouveau pacte entre producteurs et consommateurs, Paris, Éditions Yves Michel, 2008. LAVILLE J.-L., MAGNEN J.-P., DE FRANÇA FILHO G. C., MEDEIROS A., Action publique et économie solidaire. Une perspective internationale, Paris, Erès, 2005. LAVILLE J.-L., Economie solidaire et démocratie. Une perspective internationale, Paris, Desclée de Brower, 2000. MAUSS (Revue du), L’alter-économie, quelle autre mondialisation ?, La Découverte, 21, 1er semestre 2003. VIENNEY C., L’économie sociale, Paris, La Découverte, 1994.

Le pouvoir, l’Etat et les politiques publiques territoriales (JYUDS22)

Dans sa première partie, le cours aborde la nature du pouvoir et les différentes dimensions de son exercice. La deuxième partie traite des modalités de l’exercice du pouvoir dans un cadre étatique et rappelle les conditions de son émergence et de sa dynamique historique. La troisième partie, après avoir défini et explicité ce que sont les politiques publiques, présente et analyse des exemples de politiques territoriales.

Bibliographie

BAECHLER J., Le pouvoir pur, Paris, Calmann-Lévy, 1978. BLONDIAUX L., Le nouvel esprit de la démocratie. Actualité de la démocratie participative, Paris, Seuil, 2008. BOURDIEU P., Sur L’Etat, Paris, Seuil/Raisons d’agir, 2012. CHAZEL F., « Pouvoir », in Traité de sociologie, (R. Boudon éd.,) Paris, PUF, 1992. DONZELOT J., Quand la ville se défait : quelle politique face à la crise des banlieues ?, Paris, Seuil, 2008. ELIAS N., La dynamique de l’Occident, trad., Paris, Calmann-Lévy, 1975. HASSENTEUFEL P., Sociologie politique : l’action publique, Paris, Armand Colin, 2011.

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HEGEL Friedrich, La phénoménologie de l’esprit, t. 1, trad., Paris, Aubier-Montaigne 1978. LEFEBVRE B. et RAUTENBERG M., Utopies et mythologies urbaines à Villeneuve-d’Ascq, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2010. MARX k. et ENGELS F., L’idéologie allemande, trad., Paris, Editions sociales, 1968. WEBER M., Economie et société, trad., Paris, Plon 1971. WEBER M., Le savant et le politique, trad., Paris, 10-18, 1963. WOESSNER R., La France : aménager les territoires, Paris, Ed. Sedes, 2010. Le vieillissement de la population (JYUDS23) En abordant le thème du vieillissement démographique de la population, ce cours apprécie les rôles de l’évolution de la fécondité et de la mortalité et leurs impacts sur la structure par âge. Les étudiants sont initiés aux nouvelles mesures du vieillissement et appréhendent les conséquences économiques et sociales du vieillissement de la population (retraite, maintien à domicile, offre et demande en matière économique, intergénération, etc.).

Bibliographie

BOURDELAIS P., L’âge de la vieillesse, Paris, Odile Jacob, 1993. DUMONT G-F. (sous la dir. de), Les territoires face au vieillissement en France et en Europe, Paris, Ellipses, 2006. La lecture d’un quotidien est vivement recommandée pour suivre les débats, en France, sur : - le financement des retraites ; - l’âge de départ à la retraite ; - l’évolution des progrès médicaux qui favorisent la survie des personnes âgées. Méthodologie de la recherche 1 et 2 (suivi de mémoire) (JYUDS24) Ce module vise à compléter la formation des étudiants en méthodologie quantitative et qualitative, notamment en matière d’analyse de contenu et d’écriture. Il s’agit d’une part, de travailler sur les différents modes d’analyse de contenu (utiliser les logiciels de traitement de données tels que Modalisa ou N’vivo) des matériaux recueillis lors des enquêtes de terrain. Il s’agit d’autre part, de développer les techniques d’analyse de documents écrits ou iconographiques (historiques, géographiques, économiques) au service de l’enquête sociologique. Enfin, un travail d’écriture de la recherche avec les étudiants est mis en œuvre sous la forme d’ateliers.

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Master 1 Vieillissement et Société Cette spécialité doit permettre aux étudiants d’acquérir des savoirs fondamentaux, théoriques et pratiques nécessaires à l'approche des problématiques liées au vieillissement, tant au plan de l'individu que de la société. En outre, la formation s’attache à construire, avec des professionnels, des pratiques de métier qui mettent en œuvre une réflexion et des capacités à intégrer la dynamique des populations dans l'organisation et la gestion territorialisées du travail et de l'emploi.

1. Tableau récapitulatif des enseignements

SEMESTRE 1 (30 ECTS) JYUDVM1S1

SEMESTRE 2 (30 ECTS) JYUDVM1S2

UE Transversale 48h

JYUDVTR1 24h TD Langue vivante 24h CM Outil de gérontologie sociale 1 Jean-Philippe VIRIOT-DURANDAL

UE Transversale 48h JYUDVTR2

24h TD Langue vivante 24h CM Outil de gérontologie sociale 2 Jean-Philippe VIRIOT-DURANDAL

Vieillir 1 JYUDSV11 24h CM + 24h TD Magalie BONNET

Vieillir 2 JYUDSV21 24 h CM + 24 h TD Magalie BONNET

Vieillissement d’une population 1 JYUDSV12 24h CM + 24h TD Jean-Philippe VIRIOT DURANDAL

Vieillissement d’une population 2 JYUDSV22 24h CM + 24h TD Jean-Philippe VIRIOT DURANDAL

Vieillissement et Territoire 1 JYUDSV13 24h CM + 24h TD Jean-Philippe VIRIOT DURANDAL

Vieillissement et Territoire 2 JYUDSV23 24h CM + 24h TD

Marielle POUSSOU-PLESSE

Méthodologie de stage 1 JYUDSV14 48h TD

Magalie BONNET

Méthodologie et stage 2 JYUDSV24 48h TD 32 demi-journées de stage (minimum 3h) Magalie BONNET

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2. Présentation des enseignements UE transversale (JYUDVTR1) L’UE transversale a pour but de favoriser des projets de rencontre entre les étudiants et des chercheurs en gérontologie sociale. Il s’agit de proposer aux étudiants de mettre en place une action en maitrisant l’ensemble des phases. De l’amont (invitation de l’intervenant, lecture de ses écrits, …) à la phase avale (évaluation de l’action). Vieillir 1 (JYUDSV11) Introduction aux problématiques du vieillissement aux plans biopsychologique, anthropologique, sociologique et juridiques afin de montrer comment chacune de ces disciplines en Sciences humaines investigue la question du vieillissement dit « normal ». Dans l’approche psychologique, une présentation des ressources cognitives du sujet âgé et de ses mécanismes de régulation émotionnelle est réalisée sur la base de travaux récents dans la discipline. L’approche anthropologique pointe la façon dont les sociétés appréhendent ce moment du cycle de vie des individus selon les époques et les lieux. L’approche des stéréotypes de la vieillesse est faite au travers d’un outil spécifique développé par l’Atelier d’Enseignement en Gérontologie Sociale (AGES). Ce logiciel est présenté aux étudiants afin de leur permettre de travailler concrètement sur les registres de connotations associées au vieillissement. Enfin, des notions juridiques de base sont abordées afin d’appréhender plus spécifiquement les notions de responsabilité contractuelle, délictuelle et pénale, la distinction entre l'obligation de moyens et l'obligation de résultats ou encore l'organisation judiciaire des tribunaux en France, l’objectif étant d’acquérir une vision globale du droit relatif aux personnes âgées. Vieillissement d’une population 1 (JYUDSV12) Introduction aux âges de la vieillesse et aux mesures du vieillissement. Cette UE porte sur le thème du vieillissement d'une population. Elle se décline en deux sous thèmes « Ages et mesures du vieillissement » et « Prévoir le vieillissement ». Il s’agit donc d’une approche macro-sociale tendant à définir, caractériser, objectiver, prévoir et anticiper le vieillissement et ses effets sur la population en général. Vieillissement et Territoire 1 (JYUDSV13) Connaissance de méthodes d’analyse des politiques publiques : « l’approche prospective en matière de politique gérontologique locale ». L’enseignement vise à présenter les éléments de compréhension nécessaires à un diagnostic territorial en matière d’infrastructures et de services gérontologiques à partir des politiques publiques et du positionnement des acteurs des secteurs marchands et non marchands. Méthodologie et projet de stage (JYUDSV14) Donner les éléments de constitution d’un travail de recherche (construction d’une problématique, hypothèses, normes bibliographiques, analyse quantitative et qualitative des données…). Apporter des outils méthodologiques qualitatifs et quantitatifs pour la réalisation d’un travail de recherche sur un sujet en lien avec le champ gérontologique.

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Unité transversale (JYUDVTR2) Ce séminaire transversal a pour objectif de permettre aux étudiants de rencontrer des acteurs du champ gérontologique et met en relation directe les centres de décision en matière de vieillissement, les centres d’étude et de recherche en gérontologie sociale et les étudiants, afin de leur faire profiter des dernières réflexions et des découvertes concernant les publics âgés. En lien avec d’autres universités françaises, ce séminaire transversal a pour finalité de mettre en place progressivement une plateforme d’échange de connaissances et d’expertise en matière gérontologique. Ce projet s’ouvre aussi aux autres pays notamment à l’Amérique du Nord. Vieillir 2 (JYUDSV21) Cette UE est une continuité de l’UE Vieillir 1 et aborde la question de vieillissement du point de vue de la vulnérabilité, de la pathologie, du deuil et des dispositifs d’accompagnements possibles tant à domicile qu’en institution. Ce second semestre permet d’aller plus en profondeur dans les questions éthiques que posent la question de l’accompagnement de la vulnérabilité : sont abordés la question des soins palliatifs, de l'euthanasie, de la responsabilité des établissements de santé concernant l'encadrement des personnes âgées (maison de retraite et EHPAD), les notions du respect et de la protection de la dignité de la personne âgée, notamment à travers des textes et décisions de justice. Vieillissement d’une population 2 (JYUDSV22) Il s’agit tout d’abord de développer les cadres conceptuels et les politiques publiques en intégrant une perspective sociologique et une dimension comparatiste dans les approches de l’intégration sociale et du bien vieillir. Au-delà des formes d’intégration institutionnelle soumises notamment aux remises en cause de la sociologie critique, ces interventions reprennent à la fois une lecture des rapports de pouvoir et des formes d’autonomie à partir des formes organisées que représentent les acteurs de la société civile Vieillissement et Territoire 2 (JYUDSV23) L’économie du vieillissement est dominée par une approche centrée sur les charges supplémentaires pour la sécurité sociale représentées par une population dont la part de « personnes âgées » augmente (financement des retraites, santé et « dépendance »). Or, les revenus et prestations versés sont aussi une clé de lecture des processus par lesquels s’accumulent (ou non) des ressources dans un parcours de vie. L’UE vise à une familiarisation avec ces cadres économiques qui permettent de comprendre comment se constituent, puis se gèrent, les budgets des ménages retraités (niveaux et types de ressources).

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Deuxième année de Master

Tous les Masters 2 sont habilités Recherche et Professionnels.

Master AGEPOS (Analyse et Gestion des Politiques Sociales)

Le master forme de futurs cadres intermédiaires (responsables de projets, attachés, adjoints de direction, etc.) ou supérieurs (directeurs, chefs de services, etc.) pouvant s'employer dans l'ensemble des organismes mettant en oeuvre des politiques sociales. La formation vise à faire acquérir aux étudiants l'ensemble des outils nécessaires, aussi bien à l'intelligence critique des politiques sociales qu'à leur mise en oeuvre réfléchie, que ce soit au sein des organismes publics (services centraux ou déconcentrés de l'Etat, collectivités territoriales) ou parapublics (organismes de protection sociale) ainsi que dans les différents organismes civils (entreprises, associations, organisations syndicales, etc.) qui sont également parties prenantes des politiques sociales. Objectifs Acquisition des éléments théoriques nécessaires à la contextualisation des politiques sociales (à leur mise en perspective dans le cadre des dynamiques socio-économiques et institutionnelles qu’elles se proposent de maîtriser) : capacité à mettre en œuvre une démarche sociologique dans les différents champs des politiques sociales. Acquisition d’une connaissance de ces différents champs (encadrement du rapport salarial, politique familiale, protection sociale, lutte contre la pauvreté et l’exclusion) et des principaux dispositifs auxquels elles ont donné naissance. Appropriation des outils d’évaluation et de gestion des politiques publiques en général et des politiques sociales en particulier. Capacité à construire, conduire et évaluer un projet réalisant un objectif dans le cadre de politiques sociales. Capacité à diriger et animer des équipes polyvalentes dans le cadre des dispositifs de politiques sociales. Publics concernés Les titulaires d’une première année de master et les bénéficiaires d’une équivalence de diplôme ou d'une validation d'acquis. Sur dossier.

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Master Solidarités en milieu rural et en milieu urbain Cette spécialité de master a pour objectif de former des sociologues à l’analyse des différentes formes de solidarités, qu’elles soient de type informel, comme les solidarités inter-générationnelles ou professionnelles et familiales, ou bien de type formel, comme les coopératives de production et de consommation ou les structures associatives. Ces solidarités sont étudiées au regard du milieu dans lesquelles elles s’expriment : le milieu rural et urbain. Alors que le milieu urbain voit depuis deux générations se concentrer l’attention des pouvoirs publics et des chercheurs, le milieu rural présente des spécificités qui

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appellent un renouvellement de l’intérêt des chercheurs en Sciences humaines ainsi que des porteurs de projets de développement. On retient notamment les spécificités du milieu rural en matière de solidarités professionnelles et de liens inter-générationnels (étant donné le vieillissement très marqué des populations qui l'habitent). Si l’on s’intéresse depuis une vingtaine d’années au développement de l’économie sociale et solidaire en milieu urbain, à travers de nombreuses recherches et par la mise en place de différentes formations, il reste à lier ces dispositifs avec les pratiques informelles et spontanées de coproduction des solidarités et de mobilisation par les habitants de ce milieu. Ces formes de solidarités sont analysées à la lumière des approfondissements récents, entre autres, de la théorie maussienne de l'économie du don. Objectifs Cette spécialité de master s’adresse aussi bien aux étudiants issus de la formation initiale qu’aux étudiants de formation continue. Si la première année de master permet aux étudiants d'acquérir une posture de socio-anthropologue dans l'approche de différentes formes de solidarités ou encore dans l'analyse des effets des ruptures de lien social (déviance, exclusion, criminalité), c’est aussi l’objectif de la spécialisation pour les étudiants de formation continue, spécialisation qui propose un renforcement de la posture socio-anthropologique et un approfondissement de la connaissance d'un champ spécifique de recherche et d’activité professionnelle. Il s’agit dans cette spécialité d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques facilitant le développement d’une attitude réflexive et critique sur la question des solidarités sociales, afin d’accéder à des postes de chercheur ou de professionnel compétent. Publics concernés Les titulaires d’une première année de master et les bénéficiaires d’une équivalence de diplôme ou d'une validation d'acquis. Sur dossier.

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Master criminologie La spécialité Criminologie se veut résolument transdisciplinaire (c’est la loi du genre en matière criminologique). De fait, elle réunit autour de « l’objet crime », des enseignants-chercheurs et des professionnels spécialistes des questions de normes, de déviance et de criminologie, venant d’horizons divers : juristes, historiens, médecins, psychologues, sociologues, anthropologues…mais aussi magistrats, avocats, policiers ou travailleurs sociaux. Leurs savoirs et expertises croisées permettent d’acquérir une compétence proprement criminologique (science de synthèse). Objectifs Apporter aux étudiants en formation initiale et à des professionnels, dans le cadre de la formation continue, des outils tant théoriques que méthodologiques pouvant s’appliquer aux problématiques relatives aux faits de déviance, de délinquance ou de criminalité. Les étudiants acquièrent des compétences spécifiques qui peuvent plus particulièrement trouver à s’appliquer dans le cadre des politiques publiques, sociales et de la ville (anthropologie du politique, anthropologie de la déviance et du crime). Publics concernés Les titulaires d’une première année de master et les bénéficiaires d’une équivalence de diplôme ou d’une validation d’acquis. Sur dossier.

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Master Vieillissement et société Ce Master, en liaison avec le Pôle de Gérontologie Interrégional (PGI) Bourgogne/Franche-Comté, répond à un besoin de formation et de recherche autour des problématiques du vieillissement. Il doit participer à la reconnaissance d’un secteur professionnel insuffisamment valorisé en donnant aux étudiants et aux professionnels diplômés les compétences nécessaires à leurs pratiques. Si le Master Professionnel s’impose comme une évidence, l’aspect Recherche n’est pas rejeté car il contribue au développement du champ du vieillissement. Objectifs Afin de répondre aux nouveaux besoins du secteur de la gérontologie, cette formation spécialisée propose d’aborder le vieillissement, en tant que processus, et ses retentissements au sein de la société, dans les territoires et dans le monde de l’entreprise. Elle offre la possibilité de s’insérer dans le domaine de la recherche ou de pratiques professionnelles, de plus en plus variées et nombreuses, dans l’accompagnement du vieillissement normal et pathologique. Publics concernés Les titulaires d’une première année de master et les bénéficiaires d’une équivalence de diplôme ou d’une validation d’acquis. Sur dossier.

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Présentation des enseignants

Jean-Michel BESSETTE (UFC) Professeur des universités, Docteur en Sociologie (1976, Paris V-Sorbonne), Docteur d’Etat ès Lettres et Sciences Humaines (1984, Paris V-Sorbonne), chercheur au Laboratoire de Sociologie et d’Anthropologie de l’Université de Franche-Comté (LASA-UFC. Il enseigne à l’université de Franche-Comté depuis 1969. Il a suivi une formation transdisciplinaire (sociologie, anthropologie, ethnologie, histoire, économie, linguistique, neurologie). Il est actuellement responsable du Master spécialité criminologie et poursuit également ses recherches dans le domaine de l’anthropologie fondamentale. Mot clés : homo sapiens ; terrain ; critique ; crime ; rire. Magalie BONNET (UFC) Maître de conférences en Psychologie, chercheur au Laboratoire de Psychologie (EA 3188), elle s’intéresse à l’approche clinique du vieillissement normal et/ou pathologique, tel qu’il peut être vécu par le sujet, mais aussi dans ses répercussions sur l’entourage : aidants familiaux et professionnels. Ses recherches actuelles concernent la notion d’attachement dans l’accompagnement de malades atteints d’Alzheimer ainsi que l’évaluation de la qualité de vie en établissement pour personnes âgées. Mots clés : vieillesse ; relation d’aide ; famille ; attachement. Nicolas BOURGOIN (UFC) Maître de conférences, démographe et spécialiste des questions de population et de déviance, chercheur au LASA-UFC. Ses premières recherches, étayées par une méthodologie quantitative, portaient sur les conduites auto-agressives en milieu carcéral et l’étiologie du suicide dans la population française. Il travaille actuellement sur l’histoire du contrôle social et des politiques pénales en France et dans les pays développés, plus particulièrement sur la généalogie sociale des politiques sécuritaires mises en œuvre en France depuis 35 ans. Ses études sont basées sur une analyse de contenu des textes de lois, des discours tenus par les agents des politiques de sécurité et sur une mesure statistique de l’évolution des incriminations. Il participe également à une recherche collective portant sur les aménagements de peine. Mots clés : contrôle social ; déviance ; milieu carcéral ; politiques pénales ; suicide. Sophie CHEVALIER (UFC) Maître de conférences en anthropologie, chercheuse au LASA-UFC, chercheuse associée au laboratoire d’anthropologie urbaine (IIAC/EHESS-Paris). Elle s’intéresse à l’anthropologie économique et à l’anthropologie urbaine. Plus précisément, ses travaux concernent la culture matérielle contemporaine, les échanges, les pratiques de consommation et d’approvisionnement, la parenté, et les commerces dans la ville. Elle s’intéresse aussi à une histoire de l’anthropologie comparée en Europe. Elle a mené des recherches sur des terrains situés en France (Paris), Grande-Bretagne (banlieue de Londres), Bulgarie et Afrique du Sud (Durban). Mots clés : anthropologie urbaine ; culture matérielle ; pratiques de consommation et d’échanges ; parenté ; race et ethnicité. Michèle DION (UB) Professeur de démographie et chercheur au Centre Georges Chevrier. Docteur en Démographie et expert-démographe, elle participe à de nombreuses recherches d’une part, en lien avec le vieillissement de la population et d’autre part, orientées vers l’introduction des Sciences humaines dans le domaine de la santé. Elle est spécialiste en Analyse démographique (Analyse démographique, Dijon, EUD, 2004, réédition 2013). Elle est expert pour l’AERES et membre du Comité de rédaction de L’Année sociologique.

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Mots Clés : démographie ; démographie sociale ; santé, vieillissement. Francis FARRUGIA (UFC) Professeur de sociologie (cursus : professeur de psycho-pédagogie et de philosophie ; doctorat en sociologie et anthropologie ; HDR en sociologie à l’Université Paris V-Sorbonne) ; chercheur au Laboratoire Culture, Sport, Santé, Société de l’Université de Franche-Comté (C3S-UFC). Ses travaux portent sur la reconstruction institutionnelle et les écoles en sociologie. Ils concernent aussi la sociologie politique : le pacte social, la genèse et les formes du lien social, le devenir de la démocratie et la construction de l’homme occidental. Il s’intéresse à la sociologie de la connaissance, de la mémoire, des croyances, des formes de conscience et de sensibilité. Epistémologue et historien de la sociologie, il recourt aux méthodes d’interprétation psychanalytique et phénoménologique. Ses travaux récents concernent les émotions : le « syndrome narratif ». Il est responsable de comités de recherche internationaux en Sociologie de la connaissance : CR14 de l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française (AISLF), et RT10 de l’Association Française de Sociologie (AFS). Il dirige la série « Sociologie de la connaissance » aux éditions L'Harmattan. Il est expert à l’AERES.

Mots clés : Connaissance ; lien social ; politique ; identité ; mémoire ; analyse sociale Matthieu GATEAU (UB) Maître de conférences en sociologie et chercheur au Centre Georges Chevrier ; membre du bureau du RT 35 de l’AFS, membre du Comité de rédaction de la revue « Interrogations ». Il travaille actuellement sur les trajectoires résidentielles des périurbains et sur le salariat dans l’Economie sociale et solidaire. Sa thèse de doctorat porte sur l’engagement bénévole et militant dans les associations de commerce équitable (2007). Une de ses principales publications : « De l’embauche à la démission ou les écueils du travail associatif dans les associations locales de solidarité internationale », Socio Logos, 5, juin 2010. Mots clés : bénévolat ; militantisme et mondes associatifs ; économie sociale et solidaire ; développement territorial ; rapports sociaux de sexe. Maryse GAIMARD (UB) Professeur de démographie et chercheur au Centre Georges Chevrier (Docteur en Démographie). Elle contribue, dans ses travaux, à l'implication de la démographie et de ses méthodes dans l'étude de populations spécifiques. Ses recherches se situent dans le champ de la démographie de la santé dans les pays du Nord et dans les pays en développement (Population et santé dans les pays en développement, Paris, L’Harmattan, 2011) et dans le champ du vieillissement notamment dans les pays du Sud. Elle est expert pour le FNUAP, pour l'AERES et membre du comité de rédaction de la revue Métropoles. Mots clés : Démographie ; analyse démographique ; santé ; mortalité ; Afrique ; populations spécifiques. Christian GUINCHARD (UFC) Maître de conférences en sociologie, HDR, chercheur au LASA-UFC. Il s’intéresse à la manière dont se constituent et évoluent les solidarités et les causes collectives à travers l’étude : - du socialisme français au XIXe siècle (C. Fourier, P.-J. Proudhon, V. Considérant…) ; - des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire (les fruitières, les coopératives de consommation, les régies de quartier…) ; - des mobilisations associatives concernant les questions environnementales (contre le grand canal, pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim…). Pour cela, il s’appuie sur l’interactionnisme (A. Strauss, H. S. Becker, E. Goffman…) et l’ethnométhodologie (H. Garfinkel, A.-V. Cicourel, H. Sacks…) ainsi que sur le renouvellement du pragmatisme dans la sociologie française (L. Boltanski, L. Quéré, B. Latour…). D’un point de vue méthodologique, il s’intéresse tout particulièrement aux questions concernant les conditions sociales de visibilité (Qu’est-ce qui rend visible la pollution ? Comment se négocie la production d’un paysage urbain

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entre aménageurs et associations de riverains ?…) et à l’utilisation de la photographie dans les techniques d’enquête. Mots clés : Histoire du socialisme français ; économie sociale et solidaire ; environnement ; mobilisation associative ; pragmatisme ; ethnométhodologie. Dominique JACQUES-JOUVENOT (UFC) Professeur de socio-anthropologie et chercheur au LASA-UFC. Ses recherches sont orientées vers la socio-anthropologie des professions. Elle travaille plus spécifiquement sur les problématiques de transmission des savoirs professionnels (Le choix du successeur, Paris, l’Harmattan, 1997) dans les professions patrimoniales (agriculture, PME) et, dans une perspective comparatiste, sur les professions salariales. Ce champ de recherche se situe au croisement de la socio-anthropologie des professions et de la parenté. Certains de ses travaux récents portent sur la santé et le vieillissement en milieu rural. Publication récente : Les maux de la terre, La Tour d’Aigues, éditions de l’Aube, 2009. Mots clés : Socio-anthropologie de la transmission ; socio-anthropologie des savoirs professionnels ; socio-anthropologie rurale ; parenté et santé. Bruno LAFFORT (UFC) Maître de conférences en sociologie, chercheur au C3S-UFC, chercheur associé au laboratoire ERASME (Equipe de Recherche et d’Analyse sur les Sociétés Maghreb-Europe). Thème 1 : Sociologie de l’immigration et des relations inter-ethniques. Nouvelles circulations migratoires Méditerranée. Maghreb. Mémoires de la migration. Bilinguisme. Vivre ensemble. Thème 2 : Sociologie de la ville et des politiques publiques, mise en œuvre des alternatives à la démocratie représentative. Réflexions critiques autour de la « mixité sociale », de la « participation des habitants », de la « citoyenneté », etc. Thème 3 : Réflexions autour de l’évolution des « États-providence » en France et en Europe. Réflexion autour de la valeur « travail » (et de son dépassement ?), étude des nouvelles formes de pénibilité dans le monde du travail (stress, harcèlement moral, troubles psycho-sociaux, etc.). Thème 4 : Nouvelles formes de « mobilisation » en France à travers l’étude des formes d’expérimentation concrètes les plus diverses (Éco-hameaux, habitats partagés, prises de paroles (slam), création de lieux alternatifs (lieux de vie ou de travail), mise en œuvre de coopératives, …). Mots clés : immigration ; politiques publiques et urbaines ; travail et nouvelles mobilisations.

Marielle POUSSOU-PLESSE (UB) Maître de conférences en sociologie, agrégée de Sciences économiques et sociales, et chercheuse au Centre Georges Chevrier. Ses travaux portent sur le salariat et les politiques sociales du point de vue des enjeux et de la longévité du travail. Après avoir étudié le secteur informatique, elle travaille actuellement sur les industries agroalimentaires. Il s’agit à chaque fois de rencontrer les partenaires sociaux des branches concernées, les acteurs institutionnels des politiques de l’emploi, de mener des études de cas d’entreprises, mais aussi d’interviewer d’anciens salariés âgés de ces métiers (chômeurs, inaptes, préretraités). Elle travaille actuellement sur le bénévolat du point de vue des compétences et des expertises associatives que les retraités mettent à la disposition de la société civile. Publication récente : « Quel(s) bénévolat(s) pour le séniors à l’échelle européenne. De la recherche de "bonnes pratiques" à la bonne pratique de la recherche », Politiques sociales, n° 1& 2, 2012. Mots clés : âge ; emploi ; pénibilité du travail ; fins de carrière ; bénévolat ; retraite.

Florent SCHEPENS (UB) Maître de conférences en sociologie et chercheur au Centre Georges Chevrier ; chercheur associé au LASA-UFC. Ses travaux actuels portent sur les professionnels de soins palliatifs. Ils concernent tout

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particulièrement : - l’apprentissage, la sélection des nouveaux entrants et la transmission de l’activité ; - les prises de position et les controverses médicales, l’incertitude médicale ; - la définition du patient entre vie, mort et mourant, les frontières de l’humanité ; - le cadre conceptuel rendant possible la pratique palliative et les missions palliatives (place du patient, de la famille ; fabrication des ancêtres ; gestion du deuil). Il s’intéresse également à la socio-anthropologie de la parenté, aux formes de l’échange et à la nutrition. Publications récentes : « Le bon soignant et le bon patient en soins palliatifs », in Bon médecin, Bon patient, (C. Crignon de Oliveira éd.), Paris, Séli Arslan, 2010 ; « “Card sorting” : a tool for research in ethics on treatment decision–making at the end of life in Alzheimer with a life threatening complication, BMC Palliative Care, 10 (4), 2011. Mots clés : famille ; parenté ; patient ; santé ; soins palliatifs ; souffrance ; travail. Jean-Pierre SYLVESTRE (UB) Professeur de sociologie et chercheur au Centre Georges Chevrier. Ses travaux concernent l’analyse des relations entre comportements professionnels, comportements culturels et systèmes de valeurs dans la socialisation.

• Aux niveaux théorique et épistémologique, ils examinent les modalités d’exercice de la raison dans les différents domaines de l’action.

• Au niveau empirique, ils interprètent d’une part, la dynamique des représentations et pratiques sociales identitaires dans le cadre des Etats-nations et d’autre part, les impacts locaux des politiques d’aménagement et de développement du territoire conduites par l’Etat français et les institutions européennes. Publications récentes : Le sens de l’action. Les fondements de la compréhension sociologique, Lyon, Parangon /Vs, 2011 ; La tradition, Paris, Hermann, 2012 ; Claude Lévi-Strauss et ses contemporains, (avec Pierre Guenancia), Paris, PUF, 2012.

Mots clés : action ; culture, Etat-nation ; identité ; politique publique ; socialisation. Georges UBBIALI (UB) Maître de conférences en sociologie et chercheur au Centre Georges Chevrier. Ses travaux portent sur la sociologie des relations professionnelles, du syndicalisme, à la croisée de la sociologie du travail et de la sociologie politique. Ses centres d’intérêt concernent la question du travail, son impact et les formes institutionnelles et sociales qui en découlent, dans une perspective intégrant le rapport au temps. Il s’intéresse également aux questions soulevées par le travail social. Quelques exemples récents de mémoires encadrés : « Les élues après la loi sur la parité » ; « La décroissance est-elle réaliste ? » ; « Les émeutes urbaines à Montbéliard » ; « L’usage de la bicyclette » ; « Les Tannerie, l’art et l’anarchisme » ; « La démocratie participative » ; « Le syndicalisme retraités, la gestion des ressources humaines dans le service public ». Dernière publication : « Le personnel hospitalier face à l’engagement syndical », Les Mondes du travail, 2012, N°11, P. 83-96. Mots clés : travail ; sociologie critique ; idéologies politiques ; socio-histoire ; mouvements sociaux.

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