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NEWSLETTER Médecine de la Faculté pour la Faculté Médecine fondamentale Médecine clinique Médecine dentaire Octobre 2014 | n 0 19 La Faculté de médecine prend ses marques au Campus Biotech Un nouveau vice-doyen en charge de l’enseignement post-gradué Inauguration du Bioscope Sommaire

Médecine NEWS LETTER · 2016. 2. 22. · les professionnels de la santé dans les pays en voie de développement, Antoine Geissbuhler travaille avec l’OMS sur les questions d’évaluation

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NEWSLETTERMédecine

de la Faculté pour la Faculté

Médecine fondamentale • Médecine clinique • Médecine dentaire

Octobre 2014 | n0 19

La Faculté de médecine prend ses marques au Campus Biotech

Un nouveau vice-doyen en charge de l’enseignementpost-gradué

Inauguration du Bioscope

Sommaire

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nouveaux bureaux au printemps 2014. Ilsreprésentent deux pôles facultaires: lesneurosciences cognitives et les groupes derecherche impliqués dans la santé globaleet internationale, les «Big Data» et la santépersonnalisée. Fabrice Ortelli, ancien admi-nistrateur de la Section de médecine

Le Campus Biotech, nouveau fleuron de larecherche en sciences de la vie de l’UNIGEet de l’EPFL, s’ambitionne comme un futurphare pour la région lémanique et pour lemonde académique suisse. Les premières équipes de la Faculté de mé-decine ont vidé leurs cartons dans leurs

dentaire, est depuis le 1er octobre adminis-trateur délégué au Campus Biotech. Iljouera un rôle de soutien de la Faculté demédecine aux chercheurs du Campus Biotech.

Une ouverture internationaledéterminanteParmi les nouveaux arrivants au CampusBiotech se trouvent les groupes d’AntoineGeissbuhler et de Christian Lovis, ainsi quel’Institut de santé globale et son directeur,Antoine Flahault, qui travaillent sur diffé-rents domaines liés aux données de masseet ancrent leurs recherches dans une di-mension très internationale. Tous trois ontimmédiatement été intéressés par leconcept porteur du Campus Biotech et parla perspective de créer des collaborations,notamment avec l’EPFL. L’un des élémentsqui les ont décidés est aussi la proximitéavec les organisations internationales –OMS et UIT en tête. Auparavant installé exclusivement auxHUG, Antoine Geissbuhler a pu voir la dif-férence: les réunions se déroulent tôt lematin, autour d’un petit déjeuner de travail,facilitant ainsi l’inclusion de son groupedans l’écosystème des organisations inter-nationales. «Même si la santé globale et les

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La Faculté de médecine prend ses marques au Campus Biotech

D’une révolution scientifique à uneautre : histoire d’un bâtiment Situé à Sécheron, le bâtiment du CampusBiotech est non seulement un haut lieu descience et de recherche, mais aussi un es-pace de rencontre, de partage etd’émulation des cerveaux. Héritiers deplus d’un siècle d’histoire industrielle, lesbâtiments en brique rouge du XIXe siècleont été conservés et habillés de structuresde verre et d’acier. A l’époque, l’usine de laCompagnie de l’Industrie Electrique avaitété reliée au réseau électrique naissant,une véritable révolution technique. Marquant l’essor des industries électro-mécaniques à Genève, les usiness’étendent jusqu’à occuper près de70’000m2. Mais, revendues en 1989, ellesrisquent la destruction. Leur sort reste in-certain jusqu’en 2003, quand Seronorachète ces terrains pour y regrouper sesactivités. Le nouveau complexe est inau-

guré en 2006, au moment-même du ra-chat de l’entreprise par Merck qui fermerale site en 2012. Il est racheté treize moisplus tard dans le cadre d’un partenariatpublic-privé entre la Fondation Wyss, la fa-mille Bertarelli, l’EPFL et l’UNIGE. Fin 2013,le Campus Biotech a accueilli ses premierslocataires, les équipes du Centre interfa-cultaire des sciences affectives (CISA),suivi par certains groupes de recherche del’UNIGE. Ils seront bientôt rejoints par leséquipes du Human Brain Project, du Cen-tre de neuroprothèses de l’EPFL et duCentre Wyss pour la bio- et neuro-ingénie-rie. Le site du Campus Biotech, qui mêle harmonieusement l’ancien et le contem-porain, reprend à son compte le désird’avant-garde du premier occupant deslieux pour faire place à une autre révolu-tion scientifique: les biotechnologies. •

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données génomiques et environ -nementales, réseaux sociaux, etc.). Cesdonnées complexes doivent alors être ren-dues intelligibles et exploitables. Du BigData au Smart Data !La sémantique des données constitue unchamp de recherche essentiel des Big Data.Si les données prennent de la valeur avec letemps, leur interprétabilité dépend forte-ment du contexte dans lequel elles ont étérécoltées. Le défi consiste donc à créer lesconditions requises pour que les donnéesconservent leur intégrité contextuelle aucours du temps. Par exemple, comme lesouligne Christian Lovis, «les données cliniques ne sont pas facilement interpré-tables, surtout si on y ajoute toutes cellesacquises par l’auto-monitoring des citoyens. Il est difficile de créer un universinformationnel autonome à priori qui soiten mesure de répondre à des questions posées après sa création et qui permetted’effectuer des réinterprétations rétrospec-tives. Le risque est donc de créer des vérités

mathématiques qui ne correspondent pasà la réalité.» L’un des intérêts majeurs desBig Data consiste à inverser le paradigme:il s’agit, en quelque sorte, de thésauriserdes données de masses pour pouvoir effec-tuer plus tard des interprétationsrétrospectives fiables sur des questions quenous ne connaissons pas encore à l’heureactuelle. De plus, l’implication du «citoyen 3.0», pourqui la dimension éthique et sociétale del’utilisation de données ne peut en effetêtre négligée, pose des questions fonda-mentales d’éthique et de recherche. Lesimplementation sciences constituent, quantà elles, un nouveau domaine qui consiste à

sciences de l’information sont, de primeabord, un peu loin du cœur des activités duCampus, très centrées sur les neuro -sciences, cela fait du sens», ajoute-t-il. Entémoignent les barbecues organisés régu-lièrement sur la terrasse, auxquels tous leschercheurs se mêlent volontiers. Leséquipes apprennent à se connaître et desidées de collaborations commencent àémerger. La proximité avec certains donateurs importants facilite également le rapproche-ment des projets. La Fondation Aga Khan,qui emménagera sous peu, finance parexemple un poste de post- doctorant.

Donner du sens aux donnéesLa création d’un laboratoire de Big Data, encollaboration avec l’EPFL, associera uneforte expertise en mathématique, statis-tique et informatique aux question -nements émanant des domaines de lasanté. Ce laboratoire transversal sera porté,du côté de l’Université de Genève, par Antoine Flahault (épidémiologie et popula-tions), Antoine Geissbuhler (enjeuxorganisationnels, d’implémentation etd’évaluation) et Christian Lovis (séman-tique et représentation des données). Celaboratoire abordera des champs de re-cherche variés et pluridisciplinaires, mêlantmédecine, sociologie, éthique et techno -logies.Le Big Data en santé, c’est la convergencede sources de données hétérogènes (dos-siers patients, données d’auto-monitoring ,

améliorer la mise en œuvre et l’utilisationdes technologies, qui ne sont que rarementutilisées à leur plein potentiel. Il s’agit doncd’identifier, évaluer et surmonter les bar-rières psychologiques, organisationnelles ettechniques de cette sous-utilisation.L’intérêt d’être présent sur le Campus Biotech tient donc également à la perspec-tive de grands projets qui commencent à sedessiner autour de la santé numérique etpersonnalisée, et sur l’utilisation des tech-nologies de l’information et de lacommunication dans une logique de santépersonnalisée comme de santé globale.

Vers un campus des neurosciences ?Arrivés pour la plupart en juillet, il y a pourl’instant quatre groupes du Départementde neurosciences fondamentales présentsau Campus Biotech (Patrik Vuilleumier, So-phie Schwartz, Anne-Lise Giraud, ChristophMichel), ainsi que le groupe de Narly Goles-tani, affiliée au Département desneurosciences cliniques. Ces groupes de recherche en neuroscienceshumaines se sont lancés avec enthou-siasme dans cette nouvelle aventure. Carles avantages sont nombreux: certainsgroupes collaborent de longue date avec leCISA et cette nouvelle proximité est doncbienvenue. De plus, quand les équipes del’EPFL seront dans les murs – dont le Centrede neuroprothèses dirigé par Olaf Blanke,lui-même affilié à la fois à l’EPFL et à la Faculté de médecine de l’UNIGE – la dyna-mique qui commence déjà à se faire sentirne pourra que se renforcer.Les scientifiques genevois se réjouissentdéjà d’élaborer des collaborations avecleurs futurs collègues ingénieurs. «Les ou-

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Antoine Geissbuhler«Les représentants des organisations inter -nationales ont parfois unpeu de peine à traverser lepont du Mont-Blanc. Il estbeaucoup plus facile de

les attirer au Campus Biotech ! Sa pro -ximité géographique et son architectureambitieuse nous placent concrètementau cœur de la Genève internationale.» Centre collaborateur de l’OMS pour lacyber santé et la télémédecine, le grouped’Antoine Geissbuhler a une très grandedimension internationale. A l’origine duprojet RAFT, dont le but est d’utiliser desoutils informatiques simples et résistantspour faciliter la communication, et l’ap-prentissage à distance et de « dés-isoler »les professionnels de la santé dans lespays en voie de développement, AntoineGeissbuhler travaille avec l’OMS sur lesquestions d’évaluation de l’impact de lacybersanté. Il a également co-rédigé ladernière résolution de l’Assemblée mon-diale de la santé sur la cybersanté.   Christian Lovis 

«De nombreuses de syner-gies vont être renduespossibles au CampusBiotech: celles qui étaientattendues, autour du BigData et des données intel-

ligentes, mais aussi celles qu’on nesoupçonne pas encore et qui surgiront au-tour d’une discussion informelle dans l’undes lieux de convivialité de Campus.» Le groupe de Christian Lovis explore et dé-veloppe des voies innovantes dans ledomaine des sciences et des technologiesde l’information à l’attention des citoyens,des patients et des professionnels desanté. Il travaille en particulier sur les interfaces hommes-machines, et l’évalua-tion de leur impact et sur le traitement,la gestion et la représentation de l’infor-mation.

Patrik Vuilleumier«La notion de campus desneurosciences génère ungrand enthousiasme.Après la création de l’Ecolelémanique de neuro-sciences il y a 10 ans, le

Campus Biotech lance un signal fort avecle rapprochement des groupes derecherche en neurosciences lausannois etgenevois.»Le laboratoire de Patrik Vuilleumier s’inté-resse aux bases cérébrales de la cognition,de la perception, des émotions et de laconscience afin de comprendre les cor -rélations neuronales des processuscognitifs normaux. Il travaille égalementsur les troubles neuropsychologiques quiapparaissent chez les patients ayant souffert de lésions cérébrales.

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entre le Campus et les HUG sont donc en-core au programme!Quant aux groupes de neurosciences cel-lulaires, ils restent pour l’instant au CMUnotamment pour des questions pratiquesliées à l’animalerie.

Une opportunité à saisirSur l’arc lémanique réside une quantité decompétences impressionnante liées à lasanté et aux sciences de la vie. On y ren-contre une concentration inégaléed’instituts académiques, de sociétésindus trielles et d’organisations non gou-vernementales et internationales dudomaine de la santé sans équivalent dansle monde. Le Campus Biotech incarne à la fois uneambition et la capacité de mettre enœuvre cette ambition. Ce nouveau lieu,fortement ancré dans l’optique lémanique,ouvre indéniablement des portes. Il estpeut-être encore trop tôt pour voir com-ment cette ambition va se concrétiser,mais les derniers mois montrent qu’unedynamique se met en place. L’architectureparticulière et les possibilités données parles infrastructures dernier cri pousse aussià penser un peu plus grand. Si l’enthousiasme montré par la plupartdes chercheurs de la Faculté de médecineest réjouissant, il faudra prendre garde àne pas laisser l’éloignement géographiquecreuser un fossé entre le Campus Biotechet le CMU, afin d’inclure le Campus Biotech dans la nouvelle cartographie dela Faculté de médecine. •tils statistiques et mathématiques

développés pour comprendre le fonction-nement de réseaux complexes, commel’aviation ou le web, sont également applicables au cerveau», souligne PatrikVuilleumier. «Nous avons également be-soin des connaissances en ingénierie dansde nombreux domaines, comme en ana-lyse des signaux qui nous permetd’interpréter correctement les très nombreuses données issues de la neuroimagerie et de la neurophysiologie.Les collaborations entre ingénieurs etneuro scientifiques ne font que commencer», ajoute-t-il. De plus, le futurWyss Centre for bio- and neuro-engineer-ing, qui concrétise la volonté de l’UNIGE etde l’EPFL de rassembler leurs compétencesdans le domaine de l’ingénierie appliquéeaux neurosciences, incarnera ce lien deplus en plus prégnant entre ces deux dis-ciplines. Cependant, il manque encore certainséquipements, notamment les systèmesIRM ou EEG qui permettront de recevoirdes patients. De nombreux allers-retours

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Quelques chiffres26’000 m2 dédiés aux groupes derecherche de l’EPFL et l’UNIGE

8’000 m2 consacrés au Centre Wysspour la bio et neuro-ingénierie

5’000 m2 pour le Human Brain Project

400 personnes travaillentquotidiennement sur le site

De nombreuses salles de conférenceallant jusqu’à 300 places permettentd’accueillir des événements

1 restaurant et 1 salle de fitnessaméliorent le quotidien des chercheurs

Les bus 1, 25 et le tram 15 vous amènentdu CMU au Campus Biotech en unevingtaine de minutes... ou 15 minutes àvélo !

www.campusbiotech.ch

L’éclairage de Benoît Dubuis,directeur du CampusBiotech

Benoît Dubuis, commentse passe l’installationdes équipes de

chercheurs au Campus Biotech ?

C’est un projet enthousiasmant, unechance unique pour notre région d’anti -ciper son futur en créant un nouveléco système impliquant acteurs acadé-miques, cliniques, industriels etentrepreneuriaux. Tous les atouts sontlà: des personnes visionnaires qui s’en-gagent, des cerveaux, sources d’inspiration et d’innovation, un bâti -ment et des plateformesexpérimentales, ainsi qu’un finan -cement solide pour concrétiser cette vision. L’arrivée des différenteséquipes nous a forcé à relancer les diffé-rentes fonc tion nalités du site. Pourimager la dynamique en place, si nousavons commencé par un distributeur deboissons et sandwiches, nous avons viteouvert une cafétéria et depuis mi-sep-tembre un restaurant.

Combien de personnes sont prévues àterme ?  Quelle sera la place consacréeaux start-ups du domaine biomédical  ?

A ce jour, le site réunit plus de 400 personnes, dont 250 pour le volet aca dé -

mique. Nous devrions être plus de 600personnes sur le site en fin d’année, soitprès de la moitié de la capacité d’accueildu site. Si la Fondation Campus Biotecha pour but premier de soutenir l’effortde recherche et lde développement desdivers groupes et entités présents sur lesite, le Centre Wyss en est le «bras trans-lationnel». Les chercheurs sont des«mines à idées», mais ils ne savent sou-vent pas comment franchir ce que lesinvestisseurs appellent la «vallée de lamort», soit cet écart entre innovation etproduit. Le Centre Wyss est là pour lesaccompagner, pour mettre à leur dis -position les ressources nécessaires etleur apprendre à parler la langue des in-dustriels et des financiers.

Peut-on parler déjà parler d’un succès ?

Le succès se construit pas à pas, et dans un projet complexe et ambitieux,chacun de ses pas mérite d’être appelésuccès. Le succès du consortium initial consti-tué de l’UNIGE, l’EPFL, la FamilleBertarelli et de la Fondation Wyss futsuivi de pas impor tants dans l’établis -sement de ce nouvel écosystème quis’appuie sur trois valeurs essentielles:l’innovation, la collaboration et une ap-proche translationnelle pour quel’innovation se traduise en de nouvellessolutions et produits.

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Inauguration du Bioscope

Le Bioscope est le laboratoire public consa-cré aux sciences de la vie et aux sciencesbiomédicales de l’Université de Genèvedestiné aux élèves ainsi qu’au grand pu-blic, qui sera inauguré le 28 octobre.Dans un espace novateur, ludique et inter-actif qui ouvrira ses portes au bublic le 3novembre prochain, les visiteurs réalise-ront des expériences scientifiques,participeront à des projets de science ci-toyenne, découvriront les derniersrésultats scientifiques et aborderont lesenjeux des sciences dans la société.

Fruit d’un partenariat entre la Faculté demédecine, la Faculté des sciences et l’Ins-titut universitaire de formation desenseignants, le Bioscope, qui bénéficie definancements publics et privés, contribuede façon essentielle au partage de la cul-ture scientifique et à l’instauration d’undialogue critique sur la place des sciencesdans notre société. Il constitue en outre unoutil permettant d’évaluer des innovationspédagogiques. •[email protected]

twitter.com/bioscope_unigeinstagram.com/bioscopelabfacebook.com/bioscope.unige

une formation en Suisse. Ils ne peuventpas prétendre à des titres de «FMH» despécialistes suisses, réservés aux porteursde diplômes suisses ou européens, maisces MAS leur permettent de rentrer chezeux avec un diplôme reconnu. Il s’agit deformations structurées, dans presquetoutes les spécialités cliniques, qui ont lavaleur d’un titre universitaire. Un aspectimportant qu’il me faudra traiter estl’unification de ces MAS pour en faire desdiplômes communs entre l’UNIGE etl’UNIL, délivrés conjointement par les deuxuniversités.

L’un de mes objectifs est aussi de continuerà soutenir le MD-PhD, qui est un doctoraten sciences médicales, décernéuniquement aux médecins, permettantd’obtenir un véritable PhD allant au-delàdu doctorat en médecine (MD). Parailleurs, parmi les nouveautés que je vaiscontinuer à porter se trouvent les PhD en

Un nouveau vice-doyen en charge de l’enseignementpost-gradué

Thierry Berney remplace depuis quelquessemaines Jean-François Balavoine auxfonctions de vice-doyen de la Faculté demédecine en charge de l’enseignementpost-gradué, élu à l’unanimité par leConseil participatif.

Professeur, vous voici appelé à denouvelles fonctions facultaires. Vospremières impressions ?

J’ai rejoint le bureau décanal officiellementle 1er octobre, mais j’ai déjà eu l’occasion departiciper à quelques séances en tantqu’invité. Je suis encore en phase dedécouverte, mais mes premièresimpressions sont excellentes. Je suis ravide rejoindre une équipe soudée, quifonctionne bien dans une atmosphèrecollégiale et amicale. Le doyen sait aussidonner le ton: c’est quelqu’un d’actif et detrès efficace.

Aviez-vous déjà occupé des fonctionsfacultaires ?

Je suis président de la Commission MD-PhD depuis quelques années. J’y aid’ailleurs succédé à Jérôme Pugin lorsqu’ila rejoint le bureau décanal. J’ai égale mentfait partie de plusieurs com missionsfacultaires, mais il s’agit de ma premièreexpérience d’envergure.

Vous conservez la présidence de laCommission MD-PhD ?

Non, cela constituerait une charge detravail trop lourde qui empièterait sur montravail clinique, qui reste quand mêmemon cœur de métier! Je reste néanmoinsmembre de la Commission pour aider monsuccesseur à prendre en main les dossiers.

Quelles sont les principaux dossiers quivont vous occuper ?

La formation continue est importantedans le cursus médical et comprendsurtout les titres de spécialistes. L’Institutsuisse pour la formation médicale post-graduée et continue (ISFM) dont je faispartie ex officio, se réunit 4 à 5 fois par anpour effectuer un gros travail de fond afinde garantir aux médecins une formationpost-graduée et continue de qualité.

La formation continue comprend aussi lesMAS de médecine clinique qui ont avanttout été créés   pour les médecins àdiplômes extra-communautaires quiviennent, de plus en plus nombreux, faire

sciences biomédicales ouverts égalementà des non-médecins. Les deux premiers –en bioéthique et en santé globale –viennent d’être approuvés. Le recrute mentdes étudiants va pouvoir commencer.

Sur un plan plus organisationnel, je doisaussi m’atteler à la définition des heuresd’enseignement post-gradué, afin d’avoirune idée plus claire de ce qui se fait pourpouvoir établir une méthode équitable decomptabilisation de ces heures. La for -mation post-graduée à la Faculté demédecine est donc un vaste sujet; lesdossiers sont importants et extrêmementmotivants. •

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Thierry Berney en quelques lignes

Thierry Berney obtient son diplôme demédecin en 1987 à Genève, qu’il complètepar une spécialisation en chirurgie (FHMen 1996) et en chirurgie viscérale. Il pour-suit sa formation en Belgique et auxEtats-Unis et se spécialise en chirurgie detransplantation et de la sphère pan-créato-biliaire. Depuis 2002, il estresponsable du programme de transplan-tation pancréatique et du laboratoired’isolement et de transplantation cellu-laire des HUG. Ses travaux de rechercheconcernent principalement le traitementdes tumeurs du pancréas et la transplan-tation du pancréas ou des îlots deLangerhans. Privat-docent de la Faculté demédecine depuis 1993, Thierry Berney estnommé professeur associé en 2007 auDépartement de chirurgie.

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AGENDA

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Octobre 2014 Edition préparée par René Aeberhard et [email protected] Crédit photos: © UNIGE, © BGE-CIG, © Cattaneo Consulting

BRÈVES

Le CIS à l’honneur au Salon Planète Santé

Le site web d’information grand public surla santé, www.planetesante.ch, se lancedans la vraie vie et met sur pieds un salond’un nouveau genre. Du 13 au 16 novembre,Planète Santé Live réunit dans le futuristeSwiss Tech Convention Centre de l’EPFL lesplus grandes institutions, les universités etles associations romandes du domaine desanté. L’UNIGE, sur un stand commun avec lesHUG, met en avant la pédagogie médicaleavec les mannequins du Centre interprofes-sionnel de simulation (CIS). Nous inviteronsle grand public à se mettre dans la peaud’un médecin de premier recours en s’es-sayant à quelques gestes techniquescourants comme le massage cardiaque oula ponction veineuse. Hal, un mannequin

de haute fidélité, sera également présentéafin de montrer comment la simulationpermet aux futurs cliniciens de s’entraîneraux situations les plus aigües qu’ils pour-ront rencontrer en milieu hospitalier. La «Face cachée du sommeil», projet péda-gogique et scientifique du centre deneurosciences de l’UNIGE, sera égalementdu voyage. Les visiteurs découvriront ainsiles bienfaits du sommeil sur la mémoire,l’humeur, le cerveau, ou encore le poids. Retrouvez également les «Nounou rs -ologues» de l’AEMG et leurs collèguesvaudois pour une nouvelle édition de l’Hôpital des nounours. Pour les 4-7 ans! •www.planetesante.ch/salon

L’UDREM élargit son offre de formation

L’UDREM (Unité de développement et derecherche en éducation médicale) promeut,au sein de la communauté facultaire, l’in-novation et l’excellence de l’enseignementpar des activités de développement, d’éva-luation, de recherche, de service et deformation en pédagogie et évaluation mé-dicales. C’est un point de rencontre pour lesmembres de la faculté ayant un intérêt ouune expertise en éducation médicale et faitfigure de modèle d’unité académique enéducation médicale en Suisse et en Europe. L’UDREM propose son nouveau programme2014-2015 d’Ateliers de perfectionnementpour enseignants et chercheurs (APEC).Parmi les nouveautés de cette année, unatelier abordera les difficultés de raison -nement clinique: diagnostic, soutien etremédiation (21 janvier). •Programme détaillé et bulletin d’inscriptionwww.unige.ch/medecine/udrem

Tout l’agenda sur www.unige.ch/medecine

30 octobre - 12h30 - CMU A250

Leçon d’adieu de François Clergue Professeur ordinaire, Départementd’anesthésiologie, pharmacologie etsoins intensifs, Faculté de médecine etHUG«Les défis de l’anesthésie pour la prochaine décennie »

30 octobre – 13h30 – HUG salle Opéra

Journée de l’innovation

6 novembre – 18h30 – Uni Dufour

Conférence AETAS, Dre Astrid Stuckelberger, Institut desanté globale«Bien vieillir: est-ce possible et comment ?»

5 et 12 novembre – 12h30 – CMU Décanat

Café-carrière – médecine clinique et fondamentale

13 au 16 novembreEPFL Swiss Tech Convention centre

Salon Planète Santé Jeudi à samedi: 10h – 19h et dimanche: 10h – 18h

13 novembre – 18h - CMU A250

Cérémonie de remise des Bachelor en médecine humaine et médecinedentaire

14 novembre – 17h

Nouvel auditoire de pédiatrie, Hôpitalde l’enfantCérémonie de remise des prix de la Fondation Gertrude Von Meissner dansle domaine de la prévention et du trai-tement des handicaps et des maladieschez les enfants et les adolescents

20 novembre – 18h30 - Uni Dufour

Conférence AETAS, Pr Gabriel Gold, Département de médecine interne générale, de réhabilitation et de géria-trie «La maladie d’Alzheimer: peut-onla prévenir ?»

25 novembre – 09h30 à18h00 - CMU

Journée du diabète 2014Diabète et obésité: au cœur de la recherche12h30: Présentation des points phares

27 novembre – 18h30 - CMU

Vin chaud de la Commission de l’Egalité

03 décembre - 18h30 - Uni Dufour

Conférence AETAS, Pr René Rizzoli, professeur honoraire de la Faculté demédecine «L’ostéoporose: une menace pour laqualité de vie»

09 décembre – 18h30 - CMU

Vieillesse et bienfaits des liens intergénérationnelsConférence en partenariat avec laCroix-Rouge Jeunesse genevoise, avecle Pr. P. Giannakopoulos

11 décembre – 12h15 – C150

Superviser avec efficacité en contexte clinique: des principes à la pratique.Conférence et atelier organisés parl’UMPR.

11 décembre – 12h30 – CMU A250

Frontiers in Biomedicine: Dre ElenaCattaneo, Université de Milan«Huntington’s Disease and the story ofits 800 million-year-old gene»