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Media Internet, substitut ou complément des médias classiques? e-

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media

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des médias classiques?des médias classiques?

e-

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Qu’entend-t-on par (e)média?

Internet

•Multimédia

•une plateforme: espace libre, méritocratique, communautaire

•Individu et participation

•Modèle de l’abondance et de l’ouverture (gratuit)

Médias « classiques »

•3 canaux: Presse, radio, TV

•des acteurs: institutions, « marques » (Le Monde, TF1…)

•Masse et topdown

•Modèle de la rareté et de la propriété (payant)

« e-media » = un amalgame de deux objets et de deux cultures radicalement différents  

= audiences = dispositif

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Fausse question, vraie angoisse

La cannibalisation

Internet comme menace: des présupposés discutables

e-media = un raccourci trompeur qui escamote l’idée de complémentarité

La transposition

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Nouvelles stratégies

1995’s-2000’s: simple « présence » on-line additionnelle et obligée2005: début d’une réorganisation plus profonde

ObjectifsContenusInvestissementsModèle de capture de la valeurSynergies ?

Comment y aller?

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Les cas

1. Presse: premières remises en cause

2. Radio et TV: éditeur ou portail?

3. La menace des « pure players » Internet?

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- Un nouveau canal publicitaire. Vers la substitution des budgets ?

- Substitution des petites annonces / annonces légales

- Transformation de la notion de valeur de l’information (Chaud/froid)

- Nouvelle forme de valorisation du contenu

« Le problème avec internet, c’est qu’il n’y a plus de prime au scoop. Le nerf de la guerre c’est le référencement des articles par Google » (Journaliste presse internet inconnu, Les Echos du 12/10/07)

Internet : la remise en cause du business model traditionnel ?

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• Presse 2.0- La Personnalisation : MyTimes, MesEchos, MonFigaro

- Le Plurimedia : L’information « libérée » du support

- L’internaute associé à la production de contenu : Les commentaires (Libération), plébiscite (« Most Popular », NYT),…

• Exploitation de la valeur marque

L’apparition de nouveaux enjeux :

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• Dématérialisation : e-paper.

• Adaptation de l’écriture

• Générer du trafic : la syndication du contenu

« En leur permettant de publier des liens vers nos articles sur ces sites, nous générons du trafic vers notre marque », souligne Jim Spanfeller, PDG de forbes.com, qui revendique 17 millions de visiteurs uniques contre 15 millions il y a un an.

« C'est contraire à l'esprit d'Internet de garder les internautes de force chez soi, rappelle le patron de forbes.com. Peut- être qu'ils naviguent moins sur notre site, mais ils le consultent plus fréquemment. Ce qui donne de la valeur à notre site. » (Le Figaro, 22/08/07)

L’apparition de nouveaux enjeux :

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L’exemple de la presse informatique :- Dernier numéro du Monde Informatique publié la semaine dernière.- Transformation du business Model :• Information gratuite mise à jour en temps réel• Plus de prime au scoop, la valorisation passe par le référencement• Les services au cœur de la réussite de l’offreEx : les sites internet de Next-RadioTV (01net) se sont imposés grâce à

Telecharger.com.« Le concept de site compagnon d’un magazine papier ne fonctionne pas. Les 

sites qui réussissent sont ceux qui proposent des services. Le contenu d’un site ne garantit ni la durée ni la régularité des visites. »

(Alain Weil, PDG NextRadioTV)

Vers une substitution totale ?

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Continuité- Synchrone: segmenter l’univers

- 7 stations nationales- 6 webradios thématiques- 42 stations régionales- Portail mobile

- Asynchrone: radio « à la carte »- Podcasts- Archives

Complémentarité- Dossiers thématiques

- Services: météo, bourse, emploi, etc.

- Personnalisation: « choisissez le programme », concours, dédicaces sonores d’écrivains

- Internationalisation, régionalisation

Stratégie d’éditeur: enrichir ses contenus et délinéariser les canaux de diffusion.Revenus: boutique et partenariats, publicité.

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- Asynchrone: Accès « à la carte »

- Payant: VOD- Gratuit: +7- Mixte: video et

podcast

Complémentarité

-Interactivité- blogs- forums- sélection

-Diversification-Radio- boutique

Continuité- Synchrone:

Information sur « l’antenne »:

- Programmes- Emissions- Vitrine

Stratégie d’éditeur: utiliser internet pour augmenter le rayonnement (accès et

fidélité) d’une ligne de contenu spécialiséRevenus = contenu, e-commerce… et

subvention

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Continuité

- Synchrone: minimiser la transposition- Un player streaming discret- Accès aux webradios en

plusieurs clics

- Asynchrone: radio « à la carte »- Podcasts

Complémentarité- Services:

- Blogs: Skyblog, NRJ Blog- Rencontres- Découverte jeunes talents

- Participation: chats avec célébrités, concours vidéo, etc.

- Segmentarisation de l’offre: NRJ mobile, ventes privées, ventes MP3, etc.

Stratégie de portail: multiplication à l’extrême de l’offre, omniprésence de la marque, accentuation des liens au sein de la communauté.

Revenus: boutiques, partenariats, publicité, divers pôles de l’entreprise (mobile).

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- Asynchrone: Accès- Payant: VOD

Complémentarité

-Diversification-Infos-Jeux - services- shopping-Segmentation

Continuité- Synchrone: Information

- Programmes- Vitrine

Stratégie de portail: utiliser sa notoriété pour s’imposer sur

internet comme point d’entrée généraliste

Revenus: audience, publicité , e-commerce, partenariats

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La menace des « pure players »?

• Presse:– Portails : Google News, FAI…– Citoyens: agoravox, blogs, rue89…

• TV:– Streaming: youtube, joost…– Téléchargement: p2p…

Menace légère par rapport au contenu, mais pas pour la marque qui reste légitime comme intermédiaire filtre

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Au-delà d’Internet: le « media-marque » tentaculaire

Visibilité + Valeur Ajoutée = Exploiter sa notoriété

Stratégie d’encerclement du client zappeur

Dispersion(partenariats et accords de

distribution)

Diversification (plus ou moins cohérente avec

le cœur de métier)

+ =

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Conclusion

INTERNET est un système spécifique ambivalent où

EN REALITE le changement ne concerne pas seulement le « passage » des médias vers Internet, mais l’avènement de nouvelles stratégies multicanales (360°) pour les marques

LES BUSINESS MODELS sont en transition

Payant vs gratuitContenu vs service

Encerclement vs monocanalLa question de la publicité

•étendre son territoire de marque et son rayonnement •augmenter l’accès, la fidélité, la diversité

•accéder à de nouvelles sources de revenus•e-publicité, e-commerce, partenariats

•établir de nouvelles relations avec les consommateurs •interaction, segmentation, communautés

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L’industrie du livre- HarperCollins sur l’iphone- Penguins en 2.0 pour cerner les usages des

internautes- Hachette livre et le téléchargement légal (500 à

1000 titres en 2008)- Guide michelin

Bonus Track!

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• Introduction: la notion de « media »– Media « classiques », « traditionnels »: désigne en fait des institutions, des marques, des audiences. Lié à la masse dans

production et réception (Wolton)– Internet: le media sans media: vu comme dispositif technique transparent, imaginaire de l’individu plus que de la masse,

interaction, proximité, égalité, comT– Conclusion problématique: internet pas un canal supplémentaire (transposition) mais un système différent; appropriation passe

par adaptation– En plus idée reçue + d’internet = - media trad est fausse cf question impact conso; ms impact représentations– Hostilité originelle: internet substitut-concurrent; doutes technologie– Au début, défiance, cannibalisation:– Pb gratuité, Pb nouveaux acteurs: portails, citoyens, – Pb détournement audience– Ms incontournable: pas faut-il y aller ms comment y aller

• Etudes de cas: tv, radio, presse et nvo acteurs– Cf motivations, stratégies– Modèles propriétaires– Source de revenus, e-commerce– Changement conso media: délinéarisation et nomadisme– Diversification métier, partenariats: se mettre sur des portails– Cf exemples

• Conclusion– Adaptation progressive: internet complément (business model: nvl sources revenus sur modèle propriétaire)– Demain: Internet substitut-allié (business model: rayonner sur modèle multicanal)

Conclu: media classiques plus media ms producteurs/aggrégateurs + vitrine

• + redistribution des cartes entre media, notamment presse/TV

!!! Éclatement bulle 2001

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Internet: menace et salut des médias traditionnels

Si la presse écrite a été la première présente sur le réseau des réseaux dès 1995 (Le Monde, le New York Times), les radios, puis les télévisions, lui ont emboîté le pas avec la généralisation des connexions haut débit. La cannibalisation des médias traditionnels par Internet, longtemps évoquée, est en fait une intégration qui s’accompagne nécessairement d’une désorganisation temporaire des structures de publication et de distribution. Cette situation profite aux portails et aux moteurs de recherche, véritables méta-médias qui concentrent le trafic du Web.

• Aux Etats-Unis, le poids de l'Internet a poussé les médias traditionnels à se renouveler. La presse a du s'installer sur le web pour ne pas perdre lecteurs et annonceurs. Elle tente de tirer profit des possibilités multimédias que lui offre Internet : la vidéo se fait de plus en plus présente dans la diffusion de l'information et de la publicité. Les annonceurs, séduits par le coût peu élevé et le ciblage précis de la publicité web, ont dopé les recettes publicitaires de l'Internet.

• Dans leur conquête du web, les professionnels de la presse, de la radio et de la télévision, doivent faire face à la concurrence d'un nouveau type de reporters : les citoyens journalistes. Ces internautes, témoins de l'actualité, s'expriment sur des blog et des sites de partages de vidéos. Leurs contributions nourrissent des "médias alternatifs" que certains commencent à qualifier de cinquième pouvoir.

• Internet réserve encore d'autres défis aux médias. Avec l'Internet sans fil et les terminaux tout en un et plus petit, l'information sera disponible n'importe où et n'importe quand.

En s'installant sur le web, les médias ont du s'adapter à la culture du gratuit qui domine sur le net. La plupart des titres ont donc offert un accès gratuit à l'essentiel de leurs services Internet, tablant sur les recettes publicitaires. La version en ligne New York Times illustre cette tendance. "L'accès de notre site est gratuit à 95%... Nous avons choisi de compter sur la publicité et cela fonctionne bien", explique Vivian Schiller, responsable du NYTimes.com où l'on a misé sur des sites spécialisés tels qu'un site de voyages exploitant le contenu du Times, ou encore une section "mariages" destinée à diffuser les vidéos racontant la rencontre des internautes avec leur conjoint. La publicité en ligne devrait doubler d'ici 2010 pour atteindre 60 milliards de dollars dans le monde, selon la banque Jefferies. Elle séduit les annonceurs avec son coût peu élevé, ses possibilités multimédias et son potentiel de ciblage du consommateur.

• Toutefois, si la publicité en ligne croît, avec +31,5% en 2006 selon la Newspaper Association of America (NAA), elle ne représente que 5,4% des revenus publicitaires des journaux. "Il est de plus en plus clair que la publicité en ligne ne va pas suffire", prévoit Tom Rosenstiel, directeur de l'institut Projet for excellence in Journalism, un institut qui publie annuellement un rapport sur l'Etat des médias. "Les recettes publicitaires d'un site représentent en général un tiers de ce que rapporterait un journal", indique-t-il. Il suggère un partage des revenus entre fournisseurs d'accès et journaux, comme pour la télévision câblée.

• La question du financement des médias en ligne reste donc entière.

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les motivations essentielles des médias pour se développer sur l’Internet : (1) étendre leur territoire de marque et leur rayonnement sur un média en pleine phase deprogression d’audience et de publicité. A l’heure où les médias traditionnels sont en panne decroissance, l’Internet constitue un axe de développement à la fois incontournable et naturel ; (2) accéder à de nouvelles sources de revenus. L’e-publicité jouit d’excellentes perspectives à moyenterme, en dépit du fait que l’Internet s’imposera probablement comme un média de complément de latélévision et de la presse. Par ailleurs, même si le modèle du payant reste encore peu développé etcantonné à l’information BtoB, des groupes de médias commencent à s’apercevoir qu’il est possiblede vendre du contenu sur Internet, pour peu que l’offre présente un « plus » de valeur perceptible etvéritable pour le consommateur ; (3) établir de nouvelles relations avec les consommateurs (animation de communautés d’intérêts,fidélisation et renforcement du lien d’affinité) et les accompagner sur les nouveaux supports dediffusion de contenus d’information et de divertissement. Les grandes marques des médiastraditionnels peuvent assurément développer un avantage concurrentiel à posséder une présencemultimédia. Indéniablement, la force, la réussite et la rentabilité du groupe L’Equipe doivent beaucoupà sa stratégie multicanale (L’Equipe, L’Equipe TV, Lequipe.fr).

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Mettre en œuvre des avantages concurrentiels défendables- Détenir un avantage technologique décisif- Posséder une marque puissante- Se différencier par un contenu original et exclusif- Capter et fidéliser une audience qualifiée ou de masse Les sept grands modèles-types de développement des médias sur Internet1. l’abstention2. le site alibi3. Le compagnon recruteur4. Le compagnon relais5. L’extension6. La redéfinition ou la stratégie bi-médias7. La diversification Analyser les politiques de croissance1. Nouer des partenariats stratégiques2. Intégrer de nouveaux champs éditoriaux et toucher de nouveaux annonceurs3. Jouer la carte de la croissance externe4. Muscler le contenu5. Introduire progressivement des contenus payants

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• Dans un contexte aussi mouvant, on peut alors se demander quelles ont été les motivations des éditeurs de presse à investir le média Internet et comment leurs positions ont évolué. Kaiser analyse dans plusieurs études (2001, 2003) les motivations des entreprises de presse traditionnelles à investir le média Internet. Il étudie particulièrement le marché des magazines féminins sur le marché allemand. Ses conclusions aboutissent à un étrange résultat d’un point de vue économique. La première raison évoquée par les patrons de presse résume une sorte d’effet de mimétisme, c'est-à-dire la volonté « d’en être », sans raison économique particulière. Selon Jean-François Fogel et Bruno Patino (2005), pour les premiers sites de presse, le principal atout pour devenir éditeur sur Internet semblait simplement celui de détenir des contenus à mettre en ligne. Les créations de sites se seraient enchaînées pour ne pas laisser le terrain de l’expérimentation au concurrent, mais elles ne sont pas expliquées par la nécessité de trouver un lectorat ou de développer de nouvelles sources de revenus.

• • C’est dans ce contexte, sans avoir trouvé la bonne formule économique en ligne, que les éditeurs de médias

traditionnels, face aux difficultés de leurs titres papier et la progression d’Internet parmi leurs lecteurs, se sont demandé si leurs propres sites ne cannibalisaient pas leurs ventes au numéro. Ce débat n’est pas encore tranché, mais les études existant à date ne semblent pas plaider pour cette thèse. Kaiser U. (2003), When and why do magazines go online ?, Working paper ; Kaiser U. (2001), The effects of website provision on the demand for German women’s magazines, Harvard University and Centre for European Economic Research

• Fogel J.-F. et Patino B. (2005), Une presse sans Gutenberg, Grasset• En réalité, ce débat sur la cannibalisation de la presse papier par son homologue en ligne pose la question de la

valeur de l’information sur Internet : faut-il offrir au lecteur gratuitement en ligne ce qu’il ne peut obtenir par ailleurs qu’en payant son journal ? Les réponses varient car les éditeurs des sites de presse ont répondu de manière différenciée à la concurrence de nouveaux acteurs, qui diffusent gratuitement une information substituable à celle des médias traditionnels.