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Romans... sélection Été

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à la Médiathèque ?Médiactu’

Juillet - Septembre 08n°8

Edito

Médiactu’ est le journal d’information de la média-thèque de Chantepie. Sa parution est trimestrielle.

Ce numéro spécial Eté propose des coups de coeur

des bibliothécaires et des lecteurs de la médiathèque.

Dans ce numéro, nous avons choisi de mettre en valeur les témoignages.

Les récits de vie interrogent notre société et offrent de belles rencontres humaines servis souvent par un vrai

talent littéraire.Merci à Claudine Blin,

lectrice de la médiathèque pour sa chronique sur Philippe Le Guillou.

N’hésitez pas à nous faire part de vos coups de coeur

pour nos prochaines parutions !

....Tous nos Coups de coeur !....Tous nos Coups de coeur !...Tous nos Coups de coeur ! ....Tous nos Coups de coeur !....Tous nos Coups de coeur !...


Une passion indienne de Javier Moro / Robert Laffont > B KAP

La rose rebelle de Linda Holeman / Plon > R HOLLa rose rebelle

La véritable histoire de la princesse de Kapurthala raconte le coup de foudre d’un maharaja pour une danseuse andalouse : grand voya-geur et homme à femme, il découvre la belle Anita Delgado. La jeu-ne fi lle a 17 ans et part dans le nord de l’Inde convoler avec son prince. Elle y restera 18 ans. A travers le prisme de la passion, l’espagnol Javier Moro décrypte les dernières années du joyau de l’empire britannique, le faste extrava-gant d’un monde emporté par l’histoire.

Daya, jeune Afghane menacée de mort par un mari violent, n’a pas d’autre choix que de fuir dans les montagnes. Après des jours d’er-rance dans une nature hostile, son chemin croise celui de David ,un mystérieux anglais qui lui porte secours et va bouleverser le cours de sa vie.Car, si elle réussit à s’évader des griffes du maître de la maison où elle a été placée comme servante à Bombay, il lui faudra le soutien de David, qu’elle retrouvera à Londres, pour échapper à la mort.

Itsik de Pascale Roze / Stock > R ROZItsikYitzhok (dit Itsik) Gersztenfeld est né à Varsovie en 1904. Comme la plupart des membres de sa nombreuse famille, le benjamin des Ger-sztenfeld doit s’expatrier pour survivre. Pascale Roze dresse le por-trait d’un « héros ordinaire », pris dans les évènements de la première moitié du XXème siècle.Roman court, sobre et émouvant qui rend hommage aux hommes fi dèles, mais parfois candides.

« Cher docteur, j’espère que vous ne serez pas fâché si je vous écris. Je crois que je suis votre fi lle ! ». Quand il reçoit cette lettre du Canada, Dafydd, chirurgien bien établi à Cardiff et heureux en ménage reste éberlué. Il ne se souvient pas avoir entretenu de liaison lors de son passage dans la petite ville de Moose creek. Il se soumet donc à un test de paternité qui, à son grand étonnement le désigne comme le père. Abandonné par sa femme, il retourne à Moose Creek, mais n’est pas au bout de ses découvertes.Cauchemar d’un homme rattrapé par son passé.

Fleur de glace de Kitty Sewell / Belfond > R SEW



Romans (suite)

Martha Jane Cannary, Tome 1 : Les années 1852-1869 : La vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane de Christian Perrissin et Matthieu Blanchin / Futuropolis Gallisol Editions > A/BD-CAN

Martha Jane Cannary, Tome 1 : Les années 1852-1869 : La vie aventureuse de celle que l’on nommait Calamity Jane> A/BD-CAN

L’adversaire de Emmanuel Carrère / P.O.L. > T CAR

Dembo story de Dembo Goumane / Hachette Littératures > T GOU

L’adversaire

Dembo story

Les temoignages

Aîné de onze enfants, Dembo Goumane a grandi dans la cité des Courtilliè-res à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Habitué depuis toujours à la vie en bandes, il évo-que les petits larcins, l’attrait pour l’argent facile et le passage par la case prison. Il retrace son parcours, avec sincérité, loin de toute posture complaisante. Son témoignage est un vrai polar moderne, argotique et drôle, qui raconte la violence d’une jeunesse mise au ban.

« Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants, ses parents puis tenté, mais en vain, de se tuer lui-même. L’enquête a révélé qu’il n’était pas méde-cin comme il le prétendait et, chose plus diffi cile encore à croire, qu’il n’était rien d’autre … »Fasciné par ce fait divers, Emmanuel Carrère a fait de cette affaire un roman. L’auteur et le meurtrier échangent des courriers, se rencontrent et Emmanuel Carrère remonte le temps, re-trace la vie de Jean-Claude Romand et tente de comprendre les raisons de cette imposture.Très beau travail d’auteur et destin troublant !

Ce premier tome d’une série prévue en trois volumes, retrace l’itinéraire et les jeunes an-nées de celle qui accédera plus tard à la postérité sous le nom de Calamity Jane. Les auteurs ont su saisir la psychologie de cette jeune fi lle avide de liberté sans jamais sombrer dans la caricature. Le regard se fait volontiers intimiste et touchant, toujours sub-til, sans pour autant faire l’économie de la violence, de la poussière, du sang et des larmes.

Le jour où mon père s’est tu de Virginie Linhart / Seuil > T LIN

Virginie Linhart est la fi lle de Robert Linhart, pionnier du maoïsme français et militant fortement en-gagé.Elle raconte la génération «d’après» mai 68, celle des «enfants de». Elle a recueilli les témoignages émouvants de ces fi ls ou fi lles de «révolutionnaires» sur leur enfance chahutée, sur le laxisme de leur éducation. De nombreux points communs apparaissent. Samuel Castro, Lamiel Barret-Kriegel, René Lévy, Mathias Weber, Eve Miller, Nathalie Krivine... tous se rappellent avoir été aimés, mais aussi «sacri-fi és» sur l’autel du militantisme ; tous ont eu l’obsession de la normalité «bourgeoise», tout en reprenant à leur compte certaines des valeurs inculquées.Témoignage vrai, riche d’enseignement sur mai 68, mais aussi drôle et surprenant.

La vie sauve de Marie Desplechin et Lydie Violet / Seuil > T DEP

Une femme de 40 ans apprend qu’elle a une tumeur incurable au cerveau. Durée de vie statistique : 8 ans. Deux auteurs, mais une seule plume sert ce roman-témoignage. Leur volonté est de faire prendre conscience aux lecteurs de ce que peut ressentir un être humain face à sa mort.C’est dans un style vrai, poignant et sensible que l’on se laisse emporter par l’émotion de cette double écriture.

Le jour où mon père s’est tu

Virginie Linhart est la fi lle de Robert Linhart, pionnier du maoïsme français et militant fortement en-gagé.Elle raconte la génération «d’après» mai 68, celle des «enfants de». Elle a recueilli les témoignages émouvants de ces fi ls ou fi lles de «révolutionnaires» sur leur enfance chahutée, sur le laxisme de leur éducation. De nombreux points communs apparaissent. Samuel Castro, Lamiel Barret-Kriegel, René Lévy, Mathias Weber, Eve Miller, Nathalie Krivine... tous se rappellent avoir été aimés, mais aussi «sacri-

Bandes dessinées

Romans ados



Somewhere else : Jazz, confi dences et oreilles de lapin de Pascal Jousselin / Milan > A/BD JOU

L’Accablante Apathie des Dimanches à Rosbif de Gilles Larher et Sébastien Vassant / Futuropolis Gallisol Editions > A/BD-LAR

Somewhere else : Jazz, confi dences et oreilles de lapin

L’Accablante Apathie des Dimanches à Rosbif Futuropolis Gallisol Editions

Bandes dessinées (suite)

Le crime parfait de Frank Cottrell Boyce / Gallimard Jeunesse > J/R BOY

Le combat d’hiver de Jean Claude Mourlevat / Gallimard jeunesse > J/R MOU

Manod, petite bourgade grise et pluvieuse du Pays de Galles.C’est là que vit Dylan Hughes, le dernier garçon de l’école. Depuis la fermeture de la car-rière d’ardoise les gens sont partis chercher du travail ailleurs et le garage de la famille Hu-ghes « l’Oasis automobile » est menacé de faillite, faute de clients. Personne ne vient à Manod par hasard puisqu’il n’y a même plus de panneau indicateur sur la route qui passe à proximité. Mais un soir le conducteur d’ une BMW, suivie d’un 4X4 et de deux camionnettes blanches, demande la route de la montagne, celle qui ne mène nulle part. Qui sont ces visiteurs ? Amateurs d’art ou dangereux gangsters ?Un roman drôle, original , émaillé de situations cocasses. A lire !

Un soir, dans ce pays où règne le régime totalitaire de la Phalange, deux adolescents, Mi-lena et Bartoloméo, s’enfuient de leurs orphelinats tristes et austères. Ils sont bientôt sui-vis par Helen et Milos. Les fugitifs ont appris que l’orphelinat est en fait une prison où sont enfer-més et surveillés les enfants d’anciens opposants à la Phalange, éliminés quinze ans plus tôt. Poursuivis par les terribles hommes-chiens, ils vont tenter de reprendre le combat pour la li-berté, perdu jadis par leurs parents et intégrer la résistance avec l’aide des hommes-chevaux.Captivant, intense, ce roman dégage une atmosphère pesante et glacia-le, atténuée par des personnages attachants, animés de sentiments forts et vrais.

Le crime parfaitManod, petite bourgade grise et pluvieuse du Pays de Galles.C’est là que vit Dylan Hughes, le dernier garçon de l’école. Depuis la fermeture de la car-rière d’ardoise les gens sont partis chercher du travail ailleurs et le garage de la famille Hu-ghes « l’Oasis automobile » est menacé de faillite, faute de clients. Personne ne vient à Manod par hasard puisqu’il n’y a même plus de panneau indicateur sur la route qui passe à proximité. Mais un soir le conducteur d’ une BMW, suivie d’un 4X4 et de deux camionnettes blanches, demande la route de la montagne, celle qui ne mène nulle part. Qui sont ces visiteurs ? Amateurs d’art ou dangereux gangsters ?

Bien qu’il soit légèrement narcissique, parfois cynique et franchement séducteur, Brice Fourrastier est un humoriste adulé des foules. Son dernier spectacle triomphe sur les scènes de France. La quarantaine à peine franchie, sa vie va basculer brusquement. Un cancer le ronge, il n’a plus que trois mois à vivre. L’heure est venue pour lui de faire ses adieux. Artiste iconoclaste, il décide d’en faire son dernier spectacle...Avec lui, on s’interroge sur ce grand mystère de la mort, ce grand tabou ; mais heureuse-ment, on rit plus qu’on ne pleure. On pense beaucoup à Desproges, on est sous le charme.Une BD à la fois drôle et bouleversante.

Cet album propose une balade dépaysante, surréaliste et légère sur fond de musique jazz. Les mor-ceaux rythment avec la vie de personnages appelés parfois à se croiser dans un univers où le travail est toujours moins important que la musique, où le rêve bataille ferme pour prendre le pas sur la réalité.Quelques notes fantastiques, des accents graves relevés de bémols plus légers et ten-dres, on ne s’ennuie guère à la lecture de cette rafraîchissante interprétation. En prime, une belle discographie en fi n d’ouvrage !

Le combat d’hiver Un soir, dans ce pays où règne le régime totalitaire de la Phalange, deux adolescents, Mi-lena et Bartoloméo, s’enfuient de leurs orphelinats tristes et austères. Ils sont bientôt sui-vis par Helen et Milos. Les fugitifs ont appris que l’orphelinat est en fait une prison où sont enfer-més et surveillés les enfants d’anciens opposants à la Phalange, éliminés quinze ans plus tôt. Poursuivis par les terribles hommes-chiens, ils vont tenter de reprendre le combat pour la li-berté, perdu jadis par leurs parents et intégrer la résistance avec l’aide des hommes-chevaux.Captivant, intense, ce roman dégage une atmosphère pesante et glacia-

Clin d’œil à Manu Larcenet : Emmanuel Larcenet, est né en 1969 dans les hauts-de-Seine. Mais ce n’est que bien plus tard qu’il portera sa célèbre casquette… De 1994 à 2006, il collabore au magazine « Fluide glacial ». En 2000, il crée « Le retour à la terre » en collaboration avec Jean-Yves Ferri. Quelques coups de crayon plus tard, en 2003, « Le Combat Ordinaire » obtient le prix du meilleur album au Festival d’Angoulème.Ces albums mêlent autobiographie et réfl exions ; le graphisme montre la maturité du trait de son auteur. Un vrai régal !

Le Retour à la terre, tome 1 à 4 > A/BD-RET :Un natif de Juvisy s’installe à la campagne : c’est le choc culturel ! Le Combat ordinaire, Tome 1 à 4 > A/BD-COM : L’histoire d’une renaissance, l’album le personnel de Larcenet. Et aussi : La légende de Robin des Bois > J/BD-LAR et Nic Oumouk, Tome 1 et 2 > J/BD-NIC

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Maison pour Tous1er étage (accès ascenseur)86 avenue André BonninTel : 02.99.41.05.67

[email protected]://chantepie.biblio.free.fr

Pour tous renseignements :

Lumière sur... Philippe Le Guillou

Médiathèque

Mardi : 16h30-18h45Mercredi : 10h-12h / 15h-18h

Jeudi : 16h30-18h45Vendredi : 15h30-18h45

Samedi : 10h-12h / 14h-17h

Espace multimédia

Mardi : 9h-12h / 15h-18hMercredi : 9h-12h / 15h-18h

Jeudi : 15h-18hVendredi : 18h-20h

Samedi : 9h-12h



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Juillet - Septembre 08n°8

Horaires d’ouverture

Rencontre avec Philippe Le Guillou

«Le passage de l’Aulne» (1996), premier récit autobiographique débute en 1990 avec la mort de son grand père maternel. Philippe Le Guillou nous invite dans son univers intime d’homme sensible : amitiés profondes, chagrins, deuils, amours douloureuses, chaque émotion, chaque joie est un peu la nôtre et nous parle…

Les paysages du Finistère, les vents salés et les torpeurs de l’été, mais aussi Venise, Essaouira… Les écrivains : Baudelaire, Nietzsche, Rimbaud, Gracq, cet auteur comme un ami partage avec son lecteur…et avec pudeur.

Partage encore plus intense dans les « Les marées du Faou » (2003) : un retour vers l’enfance, ses rudesses, la soli-tude des journées que l’on occupe, l’observation des adultères et la compréhension progressive de ce qui ne se dit pas, et toujours la vénération de ce grand père maternel taiseux, l’admiration de cette énergique grand-mère…Viennent ensuite les années d’étudiant, celles d’enseignant et les blessures d’adulte.

Un hommage à sa famille, à ses origines fi nistériennes dont la profondeur et l’authenticité nous parlent et nous tou-chent, servi par une écriture magnifi quement lyrique et poétique.

Dans « Fleur de tempête » (2008), son dernier ouvrage nous retrouvons Hélène, l’amie AMIE, les voyages, la complicité, la fi délité, les douleurs partagées et la mort. Ce livre est selon son souhait un splendide reliquaire de mots constituant le tombeau littéraire d’un amour éternel.

Philippe Le Guillou est né en 1959 au Faou, docteur es lettres il a enseigné en classes préparatoires à Rennes. Il est aujourd’hui inspecteur général de l’éducation nationale. Parmi ses ouvrages, un magnifi que roman « Les sept noms du peintre » Prix Médicis 1997.

Les romans cités ci-dessus sont à découvrir à la médiathèque.

Fermeture d’été de la médiathèque (espace multimédia compris)le vendredi 25 juillet, à 18h45.

Réouverture le mardi 19 août, à 16h30. En juillet, fermeture exceptionnelle uniquement les samedis 12 et 19.

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