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Préparation et présentation des états financiers 1  UNI V VER RSI T T É É DU SUD É ÉCOLE SUPÉ ÉRIEURE  DE  COMME R RCE DE  SF  A  A X X Mémoire Pour l'obtention de la maîtrise en Études Compt ables S SS u uu  j  j  j e e t tt  P PP r r r é é p p p a aa r r r a a at t ti i io o on n n  e e e t t t  P P Pr r r é é és s se e en n n t t t a a a t t t i i i o o o n n n  d d d e e e s s s  E E E t t t a aa t tt s ss  F F Fi i in n na a an n n c c c i i ie e er r r s s s  É Élabor r é  par r  :  SM  A  A OUI  A  A min  Sous  l la  dir r ec t tion  d de  :  GHR  A  A B  M Mohamed  I Il y y es  A Année  Uni v ver r sit tair r e  : :  2 2002      2 2003  

Mémoire Amin-Préparation et Présentation des etats financiers

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Préparation et présentation des états financiers

1

 

UUNNIIVVEERRSSIITTÉÉ DDUU SSUUDD 

ÉÉCCOOLLEE SSUUPPÉÉRRIIEEUURREE DDEE CCOOMMMMEERRCCEE DDEE SSFFAAXX 

Mémoire 

Pour l'obtention de la maîtrise en Études Comptables

SSSuuujjjeeettt PPPrrrééépppaaarrraaatttiiiooonnn eeettt PPPrrréééssseeennntttaaatttiiiooonnn dddeeesss EEEtttaaatttsss FFFiiinnnaaannnccciiieeerrrsss 

ÉÉllaabboorréé ppaarr  :: SSMMAAOOUUII AAmmiinn 

SSoouuss llaa ddiirreeccttiioonn ddee ::  GGHHRRAABB MMoohhaammeedd IIllyyeess 

AAnnnnééee UUnniivveerrssiittaaiirree :: 22000022 – – 22000033 

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Préparation et présentation des états financiers

2

 

Introduction

Les états financiers sont d’une importance majeure pour les investisseurs, les dirigeants de

la société, l’administration fiscale et la globalité des utilisateurs de ces états quelques soit

internes ou externes. En effet les états financiers est l’unique moyen de fournir des informations

sur la santé financière de l’entreprise, et la preuve du respect de la réglementation en vigueur.

M.  Bernard Turbide, c. a., confirmait bien sûr la grande utilité des états financiers

d'entreprises, mais d'entrée de jeu il soulignait surtout leurs limites intrinsèques en expliquant lespratiques et postulats comptables qui doivent être connus par quiconque les examine. En effet,

selon lui «consulter des états financiers sans connaître les principes qui sous-tendent leur

préparation, c'est un peu comme pratiquer un jeu sans en connaître les règles».1

La norme comptable générale défini les états financiers comme étant « une représentation

financière structurée des événements affectant une entreprise et des transactions réalisées par

elle».

Aux termes de l’article 18 de la loi comptable, les états financiers comportent le bilan,l’état de résultat, le tableau de flux de trésorerie et les notes aux états financiers.

L’importance que présente ces états financiers nous amène à mettre l’accent sur :

•  Les règles à suivre pour prendre en compte les différents postes et bien préparer ces états

financiers ;

•  Les règles de présentation des états financiers ;

•  Les limites que présentent ces états.

•  La diffusion (publication) des états financiers.Compte tenu de ce qui précède, nous avons jugé opportun de traiter chaque état financier à

part entière, après avoir définir les concepts de base commun à tous les états financiers, et enfin

on aboutit à la dernière partie ou on traitera la diffusion des états financiers.

1 Lise I. Beaudoin : « Les états financiers des entreprises » ; le journal du barreau vol30 – N°1 – 15/01/1998 (Sitevisité le 23/06/2003)http://www.barreau.qc.ca/journal/frameset.asp?article=/journal/vol30/no1/etatsfinanciers.html

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Préparation et présentation des états financiers

3

 

Généralités Des états Financiers

1 .   Déf in i t i on d es éta t s f i nanc iers :  

La norme comptable générale définit les états financiers comme étant «une représentation

financière structurée des événements affectant une entreprise et des transactions réalisées par

elle».

Aux termes de l'article 18 de la loi comptable, les états financiers comportent le bilan, l'état

de résultat, le tableau de flux de trésorerie et les notes aux états financiers.Alors que d’après l’IAS 1 les états financiers comprends : un bilan, un compte de résultat,

un tableau indiquant soit les variations des capitaux propres soit les variations des capitaux

propres autres que celles de transactions sur le capital avec les propriétaires et de distribution aux

propriétaires, un tableau des flux de trésorerie, et les méthodes comptables et notes explicatives.

L'objectif des états financiers est de fournir une information sur la situation financière, la

performance et les flux de trésorerie d'une entreprise, information utile à une gamme variée

d'utilisateurs pour la prise de décisions économiques.

2 .   Cho ix du m odè le d 'é ta ts f i nanc iers :  

Alors que les normes internationales de comptabilité n’ont fournies aucun modèle des états

financiers, La norme comptable générale Tunisienne fourni divers modèles de composantes des

états financiers suivant les exigences des utilisateurs, les possibilités des préparateurs et en

fonction des opérations et des activités de l’entreprise, tout en indiquant que cette norme offre

également la possibilité aux entreprises de procéder à des modifications compte tenu de ses

spécificités. Ces modèles sont les suivants :

- Un modèle de bilan ;

- Deux modèles d'états de résultat: un état de résultat par destination dit aussi aux coûts des

ventes et un état de résultat par nature;

- Deux modèles d'états de flux de trésorerie: un modèle établi selon la méthode directe et

un modèle établi selon la méthode indirecte;

- Les notes aux états financiers comportant des notes systématiques et des notes

spécifiques en fonction de l'importance significative dans le contexte de la société.

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Préparation et présentation des états financiers

4

La société peut, par conséquent, combiner librement ses états financiers en fonction des

choix résultant de ses politiques de communication financière.1

Selon le même référentiel, la société peut aussi inclure dans la composition des états financiers

les états suivants :

(1) L'état des soldes intermédiaires de gestion.

(2) L'état de variation des capitaux propres et le résultat par action.

Les états financiers soumis à l'audit financier ou le commissariat aux comptes doivent

inclure l'opinion de vérification.

Les états financiers présentés par une société forment un tout indissociable car ils reflètent

différents aspects des mêmes transactions.

3 .   Cons idéra t i ons pou r l ’ é labo ra t i on e t l a p résen t a t i on des  

d i f f é ren t s é ta ts f i nanc iers :  

La première partie de la norme comptable générale édicte quatre considérations de base

pour l’élaboration des états financiers

 L'agrégation :

Les états financiers sont obtenus suite à un traitement d’une grande masse d’informaions.

En effet, pour aboutir à l’établissement de ces états on doit procédés à la collecte, l’analyse,

l’interprétation, la mesure le résumé et la structuration d’un ensemble très important

d’information financière tout en respectant la condition que les états financiers soient simple,

synthétique et structuré.

L'étendue de l’assemblage des montants et totaux dépend de l’équilibre de la relation

Avantage/Coût, et de l’importance significative des informations.

Les éléments des états financiers doivent être suffisamment condensés pour ne renseigner

que sur l’essentiel, donc Les postes qui ne sont pas significatifs peuvent ne pas être présentés

séparément et seront groupés avec d'autres postes de même catégorie. Cependant, tous les postes

significatifs sont obligatoirement présentés d'une manière distincte dans les états financiers.

 La classification :

La classification est le regroupement des éléments des états financiers en composantes

homogènes ayant des caractéristiques communes. La classification des éléments des états

financiers est soit par nature soit par destination. L’analyse des états financiers classifiés

améliorée si les informations financières sont groupées en composants homogènes ayant des

caractéristiques communes tels que le même degré de permanence ou récurrence, de stabilité, de

risque et de précision.

1 Abderaouf YAICH, « préparation et présentation des états financiers », page 371

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Préparation et présentation des états financiers

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 La structure :

Après l'agrégation et la classification il faut présenter les différents composants dans les

états financiers et les notes correspondantes.

La prééminence donnée à la divulgation d'un poste devrait être en rapport avec la

pertinence de ce poste à l'évaluation de la situation financière, la performance et la conduite

financière de la société.

 L'articulation :

Par référenciation au paragraphe 12 de la première partie de la norme comptable générale

Les états financiers sont en interrelation parce qu'ils reflètent différents aspects des mêmes

transactions ou des mêmes événements affectant la société. L'interrelation découle de la partie

double et du fait que les différents états financiers sont fondés sur les mêmes jugements et

méthodes de calcul pour les différents aspects des éléments qui les composent.

 Autres Dispositions de base :

Identification :

À la clôture de l’exercice comptable, différentes entreprises présentent un rapport annuel

des évènements passés au cours de l’exercice avec les états financiers de l’exercice et les

rapports d’audit et de gestion s’ils existent.

Les états financiers présentés doivent être clairement identifiés et distingués des autres

informations publiées par la société.

Chacune des pages des états financiers indique obligatoirement les mentions suivantes :

a) Le nom de la société, et tout autre moyen d'identification de la société ;

b) La date d'arrêté et éventuellement la période couverte par les états financiers.

c) L'unité monétaire dans laquelle sont exprimés les états financiers et

éventuellement l'indication de l'arrondi;

Les entreprises peuvent exprimer les montants des états financiers arrondi soit en dinars,

soit en milliers de dinars à condition d’indiquer le niveau de l’arrondi sur toutes les pages, et de

ne pas perdre la pertinence de l’information. Les préparateurs des états financiers doiventparticulièrement veiller à l'exactitude des totaux après arrondis et à la cohérence des arrondis

portant sur les mêmes chiffres figurant dans plusieurs états financiers à la fois.

d) La mention «consolidés» si les états financiers se rapportent à un groupe

d’entreprise.1

 

1 Norme comptable générale « le système comptables des entreprises », page 18

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Préparation et présentation des états financiers

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Cohérence et comparative de la présentation :

La présentation et la classification des postes dans les états financiers doit être conforme

aux modèles fournis par la norme générale comme elle doit être comparable d’un exercice à

l’autre, à moins :

a) qu'un changement important de la nature des activités de l’entreprise ou un examen de la

présentation de ses états financiers démontre que ce changement donnera une présentation

plus appropriée des évènements ou des transactions ; ou

b) qu'un changement de présentation soit imposé par une norme comptable.1

La non compensation : 

Les rubriques et les postes des états financiers doivent être présentés séparément et ce

suivant leurs importance significative.

La norme comptable générale évoque que la compensation entre les postes d'actif et de

passif ou entre des postes de charges et de produits n'est pas admise à moins qu'elle ne soit

autorisée par les normes comptables.

Les éléments de produits et de charges doivent être compensés si, et seulement si :

a) Une norme comptable l'impose ou l'autorise; ou si

b) Les gains, les pertes et charges liées résultant de transactions et d'événements identiques

ou similaires ne sont pas significatifs.

Il faut cependant distinguer les cas suivants qui ne présentent pas des cas de compensation

non autorisée :

1) Les valeurs d’actifs doivent figurer pour leur montant net dans les états financiers.

(exemple montant des immobilisations net des amortissement et des pertes de valeurs,

montant des stocks net des provisions et des pertes de valeurs aussi…).

2) Les éléments extraordinaires sont présentés pour leur montant net de l'impôt

correspondant, toutefois la mention des montants bruts est obligatoires dans les notes aux

états financiers.

3) Les gains et pertes dégagés sur un ensemble de transactions similaires peuvent êtreprésentés pour leur montant net comme le cas des gains et des pertes de change. Toutefois,

ces gains et ces pertes doivent être présentés séparément si leur importance, leur nature ou

leur incidence est telle qu'ils doivent faire l'objet d'une information séparée.

Référenciation croisée entre les états chiffrés et les notes correspondantes :

Chaque élément des états financiers sujet d’une note doit faire l’objet d’une référenciation

croisée avec la note correspondante.

1 Abderaouf YAICH, « Préparation et présentation des états financiers », page 377

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4 .   Objec t i fs des é ta ts f in anc ie rs :  

Le cadre conceptuel de l’IASB (IASC précédemment) évoque : « l’objectifs des états

financiers est de fournir une information sur la situation financière, la performance et les

variations de la situation financière d’une entreprise, qui soit utile à un large éventail

d’utilisateurs pour prendre les décisions économiques ».

Le cadre conceptuel Tunisien ajoute : « L’information sur la situation financière est

essentiellement fournie par le bilan. L’information sur la performance est essentiellement fournie

par l’état de résultat et l’information sur les flux de trésorerie est essentiellement fournie par

l’état de flux de trésorerie ».

5 .   Carac té r is t iqu es qua l i t a t i v es des ét a ts f inanc ie rs :  

Le cadre conceptuel Tunisien édicte 4 caractéristiques qualitatives principales à savoir

l’intelligibilité, la pertinence, la fiabilité et la comparabilité.

 Intelligibilité :

L’information financière doit être claire, précise et concise pour qu’elle soit comprise par

les utilisateurs, tout en supposant qu’ils ont un minimum de connaissance en comptabilité.

 Pertinence :

L’information est dite pertinente lorsqu’elle influence le choix des utilisateurs face à des

différentes décisions. Pour avoir cette caractéristique qualitatives, l’information financière doit

englober :

•  Une valeur prédictive, c'est-à-dire elle aide les utilisateurs à prédire les résultats et faits

futurs de l’entreprise,

•  une valeur rétrospective, c'est-à-dire qu’elle permet de comprendre et de rectifier les

résultats déjà anticipé, et

•  sa divulgation doit être rapide : elle parvient aux utilisateurs dans le temps opportun pour

être utiliser convenablement.

 Fiabilité :

L’information est dite fiable lorsqu’elle est fidèle, neutre, et vérifiable.

•  L’information est fidèle lorsqu’elle concorde avec la réalité.

•  Les états financiers sont neutres lorsqu’ils n’influencent pas, par la présentation ou par la

sélection, les décisions ou les jugements des utilisateurs afin d’aboutir à un résultat

prédéterminé.

•  L’information financière est vérifiable, lorsqu’elle repose sur des données probantes et

sur des évaluations dont les méthodes sont divulguées avec l’information elle-même.

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Comparabilité :

Comme déjà cité ci dessus les états financiers doivent être présenter d’une manière

comparative d’une période à l’autre, pour donner la possibilité aux utilisateurs de suivre les

évolutions de l’entreprise dans le temps. Comme ils doivent donner la possibilité à une

comparaison entre des entreprises semblables ou travaillant dans le même secteur.

6 .   Hypo thèses sous j acen tes e t conven t ions comp t ab les :  

Pour parvenir aux objectifs déjà cités, et être comprise par tous les utilisateurs, les états

financiers doivent respecter un ensemble d’hypothèses sous jacentes et de conventions. Le cadre

conceptuel Tunisien énumère 2 hypothèses sous jacentes à savoir :

•  La continuité de l’exploitation,

•  La comptabilité d’engagement

Et 12 conventions à comptable qui sont :

•  Convention de l’entité

•  Convention de l’unité monétaire

•  Convention de la périodicité

•  Convention du coût historique

•  Convention de réalisation de revenu

  Convention de rattachement des charges aux produits•  Convention de l’objectivité

•  Convention de la permanence des méthodes

•  Convention de l’information complète

•  Convention de prudence

•  Convention de l’importance relative

•  Convention de la prééminence du fond sur la forme.

7 .   L imi t es des hyp o th èses sous jacen t es e t conv en t ions :  

Certains postulats comptables sont à l'origine de l'élaboration des principes comptables

généralement reconnus. La connaissance de ces postulats, par ailleurs définis comme «des

principes indémontrables qui paraissent légitimes, incontestables», contribue également à faire

ressortir les limites des états financiers. En voici donc quelques-uns :

1) la permanence de l'entreprise présume que l'entreprise va continuer indéfiniment son

exploitation, au-delà même de la durée de vie de ses biens;

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Préparation et présentation des états financiers

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2) la personnalité de l'entreprise réfère à la notion d'entité économique plutôt que juridique;

elle constitue toujours une entité distincte des affaires de ses propriétaires;

3) c'est exclusivement l'unité monétaire qui est utilisée pour mesurer l'entreprise et ses

transformations; pas de place pour les facteurs économiques, comme l'arrivée d'un nouveau

concurrent; et

4) le coût d'origine est préféré à la valeur marchande pour évaluer les biens de l'entreprise.1

 

1 Lise I. Beaudoin : « Les états financiers des entreprises » ; le journal du barreau vol30 – N°1 – 15/01/1998 (Sitevisité le 23/06/2003)http://www.barreau.qc.ca/journal/frameset.asp?article=/journal/vol30/no1/etatsfinanciers.html

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LE BILAN

1 .   Déf in i t i on :  

La norme comptable générale définit le bilan comme suit : « Le bilan fournit l’information

sur la situation financière de la société et particulièrement sur les ressources économiques qu’elle

contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des transactions, événements et circonstances

susceptibles de modifier les ressources et les obligations.

Les ressources économiques, obtenues ou contrôlées, correspondent aux actifs alors que les

obligations correspondent aux passifs qui, avec les capitaux propres constituent la structure

financière de la société. ».

Le bilan peut aussi être défini comme la synthèse (une photographie) de la situation

financière d’une organisation à une date donnée ; par conséquent il est statique. Il présente lesressources économiques d’une organisation (comme la caisse, l’encours de crédits, les

investissements ou les immobilisations) et les emplois correspondant à ces ressources, les dettes

(comme les emprunts ou les charges à payés) et les fonds propres (résultat d’exploitation ou la

différence entre les actifs et les dettes). Tous les montants sont cumulés, depuis la création de

l’institution. Sur un bilan, les actifs sont égaux aux dettes plus les fonds propres.1

 

2 .   Les élém ent s du b i lan :  

Les éléments inclus dans le bilan sont les actifs, les passifs et les capitaux propres.

a.  Définition et prise en compte de l’actif :

L'actif est constitué par les ressources économiques obtenues ou contrôlées par la société, à

la suite d'événements ou de transactions passées, à même d'engendrer des avantages

économiques futurs au bénéfice de la société ayant un potentiel de générer directement ou

indirectement des flux positifs de liquidité ou d'équivalent de liquidité ou de réduire la sortie de

fonds.2

 Un actif est pris en compte dans le bilan lorsqu'il est probable que des avantages

économiques futurs bénéficieront à la société et que l'actif a un coût ou une valeur qui peut être

mesuré(e) d'une façon fiable.3

Les actifs sont groupés en deux parties actifs courants et actifs non courants suivant leur

degré de liquidité croissante.

1 CGAP, « principes fondamentaux de la comptabilité des IMF », page 422 Abderaouf YAICH, « Préparation et Présentation des états financiers », page 3853 Abderaouf YAICH, « Préparation et Présentation des états financiers », page 385

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Préparation et présentation des états financiers

11

 b.  Définition et prise en compte du passif :

Les passifs sont des obligations qui incombent à l’entité par suite d’opérations ou de frais

passés, et dont le règlement pourra nécessiter le transfert ou l’utilisation d’actifs, la prestation de

services ou toute autre cession d’avantages économiques.

Les passifs ont trois caractéristiques essentielles :

  Ils représentent un engagement ou une responsabilité envers des tiers devant entraîner un

règlement futur par transfert ou utilisation d’actifs, prestation de services ou toute autre

cession d’avantages économiques, à une date certaine ou déterminable, lorsque

surviendra un fait précis, ou sur demande ;

  L’engagement ou la responsabilité constitue pour l’entité une obligation, à laquelle

l’entité n’a guère ou n’a pas du tout la possibilité de se soustraire ;

  L’opération ou le fait à l’origine de l’obligation de l’entité s’est déjà produit.1 

Il n’est pas nécessaire que les passifs soient des obligations exécutoires ; ils peuvent être

fondés sur des obligations morales ou implicites. L’obligation morale repose sur des

considérations à ordre déontologique ou s’impose sur le plan de la conscience ou de l’honneur.

L’obligation implicite est celle dont l’existence peut être déduite des frais dans une situation

donnée, par opposition à l’obligation contractuelle.

Les passifs sont présentés dans le bilan sous forme de 2 parts distincts passif courant et

passif non courant, et ce selon l’ordre d'exigibilité croissante.

c.  Définition des capitaux propres :

L’IAS 1 définit les capitaux propres comme suit : « Les capitaux propres représentent

l'intérêt résiduel dans les actifs de l'entité, après déduction de tous ses passifs. »

Les capitaux propres se composent des diverses catégories de capital, des surplus d'apport,

des réserves et équivalents et des résultats non répartis.

d.  Distinction entre poste et rubrique :

La détermination de la présentation la plus utile dépend du jugement des préparateurs ou

utilisateurs des états financiers. Il se peut que, pour l’utilisateur, les différentes catégories et sous

catégories soient plus éclairantes que l’ensemble. Il est donc nécessaire de présenter les postes

séparément en les classant de façon suffisamment détaillée pour permettre une meilleure

évaluation pour les utilisateurs.

En effet tout élément significatif doit faire l’objet d’une présentation séparée. Il n’est pas

nécessaire de présenter séparément les montants non significatifs, il faut les regrouper avec les

montants d’éléments de nature ou de fonctions similaires.1

 1 Daniel MC mahon, Joselyrie Gosselin, Nicole Lacombe, Julien Bilodeau et Sylvain Duroche, « ComptabilitéIntermédiaire », page 51

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Préparation et présentation des états financiers

12

Donc l’information financière doit être représentée dans les états financiers sous différents

assemblements qui sont soit des postes, soit des rubriques, soit des sous totaux en fonction de

son importance relative.

•  Un poste est une ligne chiffrée. Il peut correspondre à un compte principal, ou parfois à

un regroupement de comptes. Il peut aussi correspondre à une fraction d'un compte (le

poste clients et comptes rattachés ne comprend pas par exemple les comptes d'avances

reçues des clients).2 

•  Une rubrique correspond à l'intitulé d'une grande catégorie des comptes annuels

totalisant les chiffres de plusieurs postes.3 

•  Les sous totaux regroupent une ou plusieurs rubriques de même nature. Exemples : les

actifs non courants, les passifs, les capitaux propres avant affectation du résultat de

l'exercice.4 

La norme comptable générale présente un minimum de postes qui doivent normalement

figurer au bilan, toutefois et si une autre norme ou les spécificités de l’entreprise l’impose

elle peut présenter d’autres postes, rubriques ou sous-totaux.

3.  Dist i n c t i on en t r e élémen t s cou ran t s et é lém en ts non cou ran ts :   

Chaque entreprise doit distinguer dans son bilan entre ses actifs courants et non-courants et

ses passifs courants et non-courants.a.  Actifs courants - Actifs non courants :

Un actif doit être classé en tant qu'actif courant lorsque:

(a) Son utilisation, sa réalisation, ou sa consommation est prévue pour le cours normal du

cycle d’exploitation de l’entreprise ; ou

(b) Sa détention est principalement, à des fins de placement ou pour une courte période, et sa

réalisation est attendue pour les douze mois à compter de la date de clôture ; ou

(c)  Il constitue un élément de la trésorerie ou de l’équivalent de trésorerie dont l'utilisationn'est pas soumise à restrictions.

Les actifs courants comprennent les stocks même si leur durée de réalisation est supérieure

à un an, les clients et comptes rattachés, même lorsque leurs délai de recouvrement dépasse un

an, les créances sur l’Etat, et les éléments de trésorerie et d’équivalent de liquidité y compris les

échéances à moins un an sur les prêts et créances à long terme et les placements détenus pour des

périodes inférieure à douze mois.

1 Abderrazak GABSI : « Présentation générale de IAS 1 » ; page 62 Abderaouf YAICH, « Préparation et Présentation des états financiers », pages 386-3873 Abderaouf YAICH, « Préparation et Présentation des états financiers », pages 386-3874 Abderaouf YAICH, « Préparation et Présentation des états financiers », pages 386-387

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Préparation et présentation des états financiers

13

Tous les autres actifs, qui ne vérifient pas l’une des conditions précitées doivent être

classés comme des actifs non courants.

Les actifs non courants comportent : les immobilisations incorporelles, les immobilisations

corporelles, les immobilisations financières, et tout autre actifs dont l’entreprise a l’intention de

le détenir à plus un an et dont il vérifie la définition d’actif.

On entend par cycle d'exploitation d'une entreprise la période s'écoulant entre l'acquisition

des matières premières entrant dans un processus d'exploitation et leur réalisation sous forme de

trésorerie ou d'un instrument immédiatement convertible en trésorerie.

 b.  Passifs courants - Passifs non courants :

La norme comptable générale définie les conditions suivantes pour classer un passif 

comme élément du passif courant :

(a)  il est attendu que le passif soit réglé par utilisation de la trésorerie provenant des éléments

classés comme actifs courants ; ou

(b) le passif doit être réglé dans les douze mois qui suivent la date de clôture de l'exercice.

Tous les autres passifs doivent être classés en tant que passifs non-courants.

Les passifs courants peuvent être classés d'une manière similaire à celle utilisée pour les

actifs courants. Certains passifs courants tels que les fournisseurs et les dettes liées au personnel

et aux autres coûts opérationnels font partie du besoin en fonds de roulement utilisé dans le cadre

du cycle d'exploitation normal de la société. Ces éléments opérationnels sont classés en tant que

passifs courants même s'ils doivent être réglés plus de douze mois après la date de clôture de

l'exercice1.

En outre, l’IAS 1 précise : « Une entreprise doit continuer à classer ses passifs à long terme

portant intérêt en tant que passifs non courants même si ceux-ci doivent être réglés dans les

douze mois après la date de clôture de l’exercice si :

1.  l’échéance originale était fixée à plus de douze mois ;

2.  l’entreprise a l’intention de refinancer l’obligation sur le long terme ; et

3.  cette intention est confirmée par un accord de refinancement ou de rééchelonnement des

paiements qui est finalisé avant l’approbation des états financiers».

1 Abderaouf YAICH, « Préparation et présentation des états financiers », pages 388-389

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Préparation et présentation des états financiers

14

 

4 .   Eva lua t ion e t règ les de p r i se en comp te des é lémen ts  

d ’act i f s non cou ran ts :  

a.  Les actifs immobilisés :

i.  Définitions : L’actif immobilisé peut être défini comme étant les immobilisations qui sont nécessaire à

l’exploitation de l’entreprise.

1.   Définition des immobilisations corporelles :

D’après la cinquième norme comptable relative aux immobilisations corporelles : « Les

immobilisations corporelles sont les éléments d'actif physiques et tangibles qui :

a. ayant un potentiel de générer des avantages futurs, sont détenus par une entreprise soit

pour être utilisés dans la production ou la fourniture de biens et de services, soit pour être loués à

des tiers, soit à des fins administratives et de soutien à leur activité ;

b. sont censés être utilisés sur plus d'un exercice. »

 2.   Définition des immobilisations incorporelles :

Les éléments incorporels se définissent comme étant des actifs non monétaires

identifiables, sans substance physique et qui répondent aux critères suivants :

a. ils sont obtenus ou contrôlés par une entreprise pour être utilisés à la production ou à la

fourniture de biens ou services, pour être donnés en location à des tiers, ou pour être utilisés pour

les besoins propres de l'entreprise ;

b. ils ont été acquis, créés ou mis en valeur en vue d'être utilisés pendant plus d'une

période comptable ; et

c. ils ne sont pas destinés à être vendus dans le cours normal des affaires. 1

 3.   Définition des immobilisations financières :

Les immobilisations financières sont constituées par les placements à long terme qui

englobent les titres de participations, les actions sans droit de vote, les obligations, les certificats

d’investissement, ainsi que les prêts et les dépôts et cautionnement versés.

ii.  Prise en compte de l’actif immobilisé :

Pour être prise en compte parmi les actifs immobilisés, un actif doit répondre aux critères

suivants :

•  Il procure des avantages économiques futurs à l’entreprise,

•  Les avantages futurs procurés sont sous le contrôle de l’entreprise,

•  Son coût est mesuré de façon fiable,

•  Il est censé être utilisé sur plus d’un exercice comptable.

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Préparation et présentation des états financiers

15

•  Il est destiné soit à être utilisé pour la production de biens, pour la prestation de services

ou pour l’administration, soit à être donné en location à des tiers, ou bien à servir au

développement ou à la mise en valeur, à la construction, à l’entretien ou à la réparation

d’autres immobilisation,

  donc il n’est pas destiné à être consommé ou vendu au cours du cycle d’exploitation del’entreprise.

iii.  Eléments du coût des actifs immobilisés :

Généralement une immobilisation est comptabilisée pour son coût d’origine qui est

constitué principalement des éléments suivants :

•  Le prix d’achat ;

•  Les frais de livraison et de manutention initiaux ;

•  Les frais d’installation ;

•  Les frais de transport et d’assurances transport ;

•  Les frais juridiques (les droits d’enregistrements et d’avocats en cas de litige) ;

•  Les frais de douanes y compris toutes les taxes qui ne sont pas récupérable par

l’entreprise ;

•  Les commissions et courtages ;

•  Les frais de conception, Les honoraires d’architectes et d’ingénieurs ;

  Les frais d’essai et de préparation ;•  Les frais de démolition et de viabilisation du site.

iv.   Les éléments exclus du coût des actifs immobilisés :

•  Les frais financiers (correspondant à une acquisition échelonnée) (pour les

immobilisations corporelles et incorporelles) ;

•  Les frais généraux ; les frais de démarrage ; les frais analogues qui ne sont pas

directement affectés à l’acquisition ou à la mise en état de fonctionnement de l’actif ;

  Si l’actif constitue une livraison à soi même pour l’entreprise alors tous les profitsinternes, les coûts anormaux et de gaspillage doivent être exclus du coût de l’actif ;

•  Au cas ou l’actif acquis bénéficie d’une subvention d’investissement alors elle ne doit

pas être déduite du coût d’acquisition ;

•  Si l’acquisition porte sur un terrain et une construction ensemble, alors les coûts doivent

être séparés.

1 Norme comptable 6 relative aux immobilisations incorporelles, « Le système comptable des entreprises », page 78

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Préparation et présentation des états financiers

16

 

v.   Règles spécifiques pour certains postes :

1.  les investissements de recherche et développement :

Il faut distinguer avant tout entre les activités de recherche qui se comptabilisent en

charges de l’exercice, et les activités de développement qui pourront sous certaines conditions

être portés en immobilisation.

Pour leurs capitalisation, les investissements de recherche et développement doivent vérifier les

cinq conditions suivantes :

•  le produit ou le processus est clairement identifié et les coûts imputables à ce produit ou à

ce procédé peuvent être individualisés et mesurés de façon fiable ;

•  la possibilité technique de fabrication du produit ou du procédé peut être démontrée ;

•  l’entreprise a l’intention de produire et de commercialiser, ou d’utiliser le nouveau

produit ou procédé ;

•  l’existence d’un marché potentiel pour ce produit ou ce procédé ou, s’il doit être utilisé

au niveau interne et non pas vendu, son utilité pour l’entreprise peut être démontrée ;

•  des ressources suffisantes existent, et leur disponibilité peut être démontrée, pour

compléter le projet et commercialiser ou utiliser le produit ou le procédé.1 

 2.   Les logiciels :

Pour prendre en compte un logiciel il faut que les conditions suivantes soient remplies :

•  Le logiciel a de fortes chances de réussite technique ;

•  L’entreprise a l’intention de produire ce logiciel, détermine sa durée d’utilisation, et

démontre les avantages économiques futurs attendus ;

 3.  Fond commercial :

Le fond commercial comprend nécessairement la clientèle ou l’achalandage.

Le fonds commercial créé par l’entreprise ne peut pas être pris en compte par ce que :

•  Les coûts ayant contribué à la création de ce fonds ne sont pas spécifiquement rattachés

au fonds ;

•  Les coûts qui y sont rattachés ne peuvent pas être mesuré de façon fiable.

 4.   Immobilisations à statut juridique particulier :

Ce compte englobe généralement les actifs pris en leasing, mais à cause d’une

interdiction parue dans la loi de finance de l’année 1994, ce compte n’est jamais utilisé dans la

pratique.

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Préparation et présentation des états financiers

17

 5.   Les Titres :

Les titres enregistrés en immobilisation financière sont des titres qui seront conservés

pendant une longue période d’après l’intention de la direction. Ces titres sont de deux sortes :

•  Des titres de participation : qui sont acquis dans le but d’avoir une influence notable, un

contrôle exclusif ou conjoint sur la société émettrice, ou simplement pour protéger ou

promouvoir des relations commerciales.

•  Des titres de placement immobilisés : qui sont détenus dans le but d’avoir des revenus et

des gains sur une longue échéance ou dans un but autres que cités précédemment.

Lors de leur acquisition, les placements sont comptabilisés à leur coût. Les frais

d’acquisition, tels que les commissions d’intermédiaires, les honoraires, les droits et les frais de

banques sont exclus. Toutefois, les honoraires d’étude et de conseil engagés peuvent être inclus.2

Les droits de souscription et les droits d’attributions acquis en même temps que les titres

correspondants sont inclus dans le coût de ces actions.

La cession des droits de souscription ou d’attribution vient en diminution des coûts des

actions qui ont donné lieu à ces droits.

Si ces droits sont déjà acquis précédemment (et non collecté gratuitement), alors la

différence entre la valeur de cession de ces droits et la valeur d’acquisition constitue un produit

ou une charge financière selon le cas.

Le coût des placements acquis par l’émission de titres correspond à la juste valeur des titres émis

et non à leur valeur nominale.

Si les titres acquis comprennent une partie des intérêts ou de dividendes alors il faut

dissocier entre le coût d’acquisition du titre et ces revenus soient en les comptabilisant en produit

à recevoir. (Pour les dividendes il faut qu’ils représentent des distributions définitives).

Si l’acquisition porte sur des titres non entièrement libérés alors seulement la partie nette figure

au bilan, alors que la partie non libérée est mentionnée dans les notes aux états financiers.

 b.  Les autres actifs non courants : 

i.   Définitions :

•  Les frais préliminaires : sont les frais attachés à des opérations conditionnant l'existence,

le développement de l'entreprise, engagés au moment de la création de l'entreprise, ou

ultérieurement à cette création dans le cadre d'une extension, de l'ouverture d'un nouvel

établissement ou d'une modification de son capital.3 

1 Abderaouf YAICH, « Manuel des principes comptables », page 3922 Abderaouf YAICH, « Manuel des principes comptables », page 3553 Norme comptable 10 relative aux charges reportées, «Le système comptable des entreprises», page 91

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Préparation et présentation des états financiers

18

•  Les charges à répartir : sont les charges engagées au cours d'un exercice, dans le cadre

d'opérations spécifiques, ayant une rentabilité globale démontrée et dont la réalisation est

attendue au cours des exercices ultérieurs.1 

•  Prime de remboursement des emprunts : lors de l’émission d’un emprunt obligataire

généralement on a affaire à 3 valeurs différentes : une valeur nominale qui sert commebase de calcul des intérêts, un pris d’émission qui constitue le montant encaissé par

l’entreprise en le multipliant par le nombre d’obligations, et enfin le prix de

remboursement qui constitue le montant remboursé par l’entreprise.

La différence constaté entre le prix de remboursement et celui d’émission s’enregistre

dans ce compte.

•  Les frais d'émission des emprunts : sont les commissions versées aux agents et

établissements financiers, ainsi que les frais de publicité et d'impression de titres

occasionnés par le lancement d'emprunts.2 

•  Les écarts de conversion actif : en cas ou l’entreprise emprunte ou prête des fonds en

devises, alors lors du remboursement et si elle constate une perte de change provenant de

la différence des cours entre la date du contrat (de prêt ou d’emprunt) et la date du

remboursement alors elle sera enregistrée dans ce compte.

Le solde de ce compte sera ré estimé périodiquement à la clôture de chaque exercice.

Dans le cas ou l’entreprise ait conclu un contrat de change à terme pour fixer le cours de

la moyenne étrangère le jour du règlement ou de l’encaissement, alors la différence entre

le cours de change à terme et le cours du jour du conclusion du contrat sera rapporté aux

résultats sur la durée du contrat.

Dans le cas ou la durée de vie du prêt ou de l’emprunt ne peut pas être déterminée avec

certitude, alors la perte de change sera portée en résultat de l’exercice.

ii.   Règles de Prise en Compte :

Les frais préliminaires et les charges à répartir ne sont pris en compte en actif que s’ils

vérifient les conditions suivantes :

•  Ils sont nécessaires à l’action de développement envisagée ;

•  Ils sont individualisés, et se rapportent à des opérations spécifiques ;

•  Il est probable que les activités futures de l’entreprise y compris celles résultant de

l’action de développement envisagée, permettront de récupérer les frais et les charges

engagés.3 

1 Norme comptable 10 relative aux charges reportées, «Le système comptable des entreprises», page 912 Norme comptable 10 relative aux charges reportées, «Le système comptable des entreprises», page 913 Norme comptable 10 relative aux charges reportées, «Le système comptable des entreprises», page 92

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Préparation et présentation des états financiers

19

5 .   Eva lua t ion e t règ les de p r i se en comp te des é lémen ts  

d ’act i f s cou ran t s :  

a.  Les stocks :

i.   Définition :

Les stocks sont les éléments d'actif :a. détenus pour être vendus dans le cours normal de l'exploitation ; ou bien

b. en cours de production pour une telle vente ; ou bien

c. sous forme de matières ou de fournitures devant être consommées au cours du processus

de production ou de la prestation de services.

Donc les différents types de stocks qu’une entreprise peut détenir sont : stocks de matières

premières ; stocks d’autres approvisionnements ; stocks d’en-cours de production de biens et

services ; stocks de produits ; et stocks de marchandises.1

ii.   Règle de prise en compte :

La distinction entre les stocks et les autres éléments se fait selon la destination et la durée

d’utilisation et pas selon la nature de l’élément même.

Les éléments de stocks sont caractérisés par une détention dans le but de les vendre, de les

modifiés puis les vendre, de les utiliser pour créer d’autres produits qui seront vendus. La durée

de détention est généralement inférieure à un an.

iii.   Les éléments du coût :

Le coût des stocks acquis est constitué du pris d’acquisition, des droits et taxes non

récupérables, les frais et l’assurance de transport, ainsi que tout autre coût directement lié à

l’acquisition.

Le coût des stocks produits par l’entreprise est constitué par le coût des matières

consommées, et la juste part des frais directs et indirects de production qui peuvent être rattaché

à cette production, exclusion faite des frais généraux administratifs, des frais de distribution, des

coûts de gaspillage, et des frais généraux.

En cas de sous production, les frais généraux fixes doivent être imputé à hauteur du niveau

réel de production à la capacité normale de production.

Les frais financiers ne sont pris en compte dans le coût des stocks que sous certaines conditions :

•  Les stocks doivent avoir un cycle supérieur à 12 mois.

•  Il est probable qu’ils donneront lieu à des avantages économiques futurs pour

l’entreprise.

•  Leur coût peut être mesuré de façon fiable.

•  Elles correspondent à des charges évitables.

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Préparation et présentation des états financiers

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Si les stocks sont acquis en devises, et sont valorisés à leur valeur de marché (et non leur

coût historique), alors en cas d’une grave dépréciation des de la monnaie et si la valeur

comptable du stock est au dessous de l’inférieur du coût de remplacement et du montant de

vente, alors cette différence de change influe le coût des stocks.

iv.   Méthode de comptabilisation :

Il existe deux méthodes de comptabilisation des stocks :

•  Méthode d’inventaire intermittent : qui consiste à constater tout achat comme charges de

l’exercice et à la clôture de chaque exercice il y aura un inventaire physique dont les

valeurs seront porté aux comptes de stocks correspondant.

•  Méthode d’inventaire permanent : qui consiste à enregistrer toutes les transactions portant

sur des éléments du stocks dans les comptes correspondants directement.

v.   Les formules de valorisation :

La quatrième norme comptable édicte six formules de valorisation à savoir :

•  Formule du coût réel ou individuel

•  Formule du coût moyen pondéré (CMP)

•  Formule du FIFO (PEPS)

•  Formule de valeur de réalisation nette diminuée de la marge bénéficiaire

•  Formule du coût standard

•  Formule du coût d’acquisition ou de production de biens similaires.

L’IAS 2 élimine cette dernière formule et la remplace par la formule du LIFO (DEPS).

 b.  Les clients et comptes rattachés :

Cette rubrique regroupe les comptes des clients et tous leurs dérivés, Elle enregistre tous

genres de créances même ceux qui sont à plus un an.

Les montants enregistrés dans cette rubrique sont nets de toutes réductions commerciales mais en

toutes taxes comprises.

c.  Placements et autres actifs financiers :

Cette rubrique englobe tous genre de placements détenus par l’entreprise mais n’ayant pas

l’intention de les conserver pendant plus d’un an et qui de par leur nature peuvent être liquidé à

brève échéance.

Toutefois, si l’entreprise détient un tel placement pendant une période supérieure à un an

ne remet pas en cause cette classification parmi les actifs courants.

Le coût des placements à court terme exclus les frais d’acquisition tels que les

commissions d’intermédiaires, les honoraires, les droits et les frais de banques.

1 Norme comptable 4 relative aux stocks, «Le système comptable des entreprises», page 68

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Préparation et présentation des états financiers

21

Le coût des placements acquis par l’émission de titres correspond à la juste valeur des titres émis

et non à leur valeur nominale.

d.  Les liquidités et équivalents de liquidités :

Cette rubrique est consacrée pour enregistrer toutes formes de liquidités :

  Les emprunts et les dettes financières courantes•  Les prêts et autres créances financières courantes

•  Les comptes courants postaux et bancaires

•  Les montants en caisse

•  Ainsi que certains placements qui vérifie aux conditions suivantes :

o  Ils sont cotés en bourse

o  Leurs date d’exigibilité est si proche (généralement inférieur à 3 mois) qu’il n y a

pas de risque de changement dû aux changements dans les taux d’intérêts ;o  Ils peuvent être immédiatement convertibles en des sommes d’argents ;

o  Les sommes d’argents à percevoir peuvent être mesuré de façon fiable.

6.  Déf in i t i on e t r èg les de p r i se en com p te des cap i taux p rop r es :   

a.  Définition :

Les capitaux propres représentent le droit de propriété sur les actifs de l’entité, après

déduction des passifs. Bien que les capitaux propres constituent un solde résiduel, ils comportent

plusieurs catégories d’élément bien définies, par exemple les diverses catégories de capital

action, le surplus d’apport et les bénéfices non réparties.1

b.  Eléments des capitaux propres : 

•  Les différentes catégories de capitaux propres sont :

o  Capital social

o  Fond de dotation : pour les entreprises et établissements publics

o  Compte de l’exploitant : pour les entreprises individuelles

•  Les différentes catégories de réserves et primes liées au capital : réserve légale, réserve

statutaire, réserve facultative, primes d’émission, de fusion, etc.

•  Un compte qui englobe les résultats reportés

•  Un compte du résultat de l’exercice.

•  Autres capitaux propres :

o  Titres soumis à des réglementation particulières : tels que les titres participatifs et

les certificats d’investissement

o  Les réserves : sont des montants pris sur les résultats antérieurs de l’entreprise.

1 Daniel MC mahon, Joselyrie Gosselin, Nicole Lacombe, Julien Bilodeau et Sylvain Duroche, « ComptabilitéIntermédiaire », page 51

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Préparation et présentation des états financiers

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o  Amortissements dérogatoires

o  Subvention d’investissement.

c.  Règles spécifiques de prises en compte de certains éléments de capitaux

 propres : 

i.  Traitement des primes liées au capital :

La deuxième norme comptable tunisienne relative aux capitaux propres traite

principalement le cas d’acquisition ou de rachat d’actions.

Le coût d'acquisition, par une société de ses propres actions, doit être inscrit "sous une rubrique

distincte" en déduction de l'avoir des actionnaires jusqu'à la revente ou l'annulation desdites

actions.

En cas d’annulation des actions rachetés par l’entreprise et si le prix d’acquisition de ces

actions est supérieur à la valeur nominale alors son comptabilisation sera comme suit :

•  la valeur nominale sera déduite du compte capital

•  le reste sera déduit du complément d’apport constitué par les excédents résultants de la

revente ou l’annulation de la même catégorie de titres

•  le reste sera déduit du complément d’apport constitué lors de l’émission de la même

catégorie de titre et qui se compose des primes d’émission, de fusion, de conversion

d’obligations en actions

•  et enfin, s’il en reste encore une partie elle sera déduite des résultats non répartis.

Si par contre l’entreprise revend les actions achetés alors la perte sera constatée comme suit :

•  déduction du complément d’apport constitué par les excédents provenant de la revente ou

de l’annulation d’actions de même catégorie

•  le reliquat sera déduit des bénéfices non répartis.

En cas d’annulation ou de revente et si l’entreprise réalise des gains, ils seront enregistrés

dans le compte complément d’apport sous une rubrique distincte.

ii.   Les amortissements dérogatoires :

Ce compte est utilisé lorsqu’il y a une différence entre l’amortissement comptable et

l’amortissement fiscal. En effet, lorsque l’amortissement fiscal est plus avantageux pour

l’entreprise alors elle l’utilise tout en constatant la différence entre ce dernier et celui calculé

comptablement en net d’impôt dans ce compte.

iii.  Traitement des subventions d’investissement :

Les subventions d’investissement constituent une forme d’aide publique destinées à

permettre à l’entreprise bénéficiaire d’acheter, de construire, de créer ou se rendre acquéreur, par

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Préparation et présentation des états financiers

23

tout autre moyen, d’actifs immobilisés ou d’autres actifs. Elles peuvent avoir une forme

monétaire ou non monétaire (en nature).1

La subvention est généralement assortie d’une condition suspensive ou résolutoire.

Dans le cas où elle est assortie d’une condition suspensive, la subvention n’est acquise que

si cette condition se réalise. Alors l’entreprise ne prends en compte cette subvention que :

•  La condition suspensive est réalisée

•  L’entreprise pourra se conformer aux conditions attachées aux subventions

•  La subvention sera perçue par l’entreprise.

Dans le cas ou elle est assortie d’une condition résolutoire, la subvention est acquise et

constatée dés la signature de l’accord indépendamment de son encaissement, toute fois il faut

vérifier les 2 dernières conditions déjà citée.

REMARQUE : les capitaux propres doivent obligatoirement faire l’objet d’une note sur les

mouvements des capitaux propres et sur le résultat par action.

7.  Déf in i t ion e t règ les de p r ise en compte des Pass i fs non  

cou ran ts :   a.  Définitions des éléments du passif non courant : 

Le passif est constitué par les obligations actuelles de la société, résultant de transactions

ou d'événements passés, nécessitant probablement le sacrifice ou le transfert futur à d'autres

entités de ressources représentatives d'avantages économiques.2

Un passif est pris en compte dans le bilan lorsque :

  il est probable qu'un transfert de ressources économiques résultera du règlement de

l'obligation à la charge de l’entreprise, et

  le montant du règlement peut être mesuré d'une façon fiable.

Le passif non courant comprend les dettes qu’on ne s’attend pas à devoir régler au cours du

prochain exercice ou cycle d’exploitation de l’entreprise, mais dont l’échéance se situera plutôt

après cette période.

Il est composé essentiellement des emprunt à long terme, des provisions pour risque et

charge et d’autres passifs financiers.

Parmi les emprunts à long terme on trouve les emprunts obligataires, les emprunts auprès

des établissements financiers, les dettes rattachées à des participations, et les crédits fournisseurs

d’immobilisation.

Les autres passifs financiers se composent des éléments suivants :

1 Norme comptable 12 relative au Subvention publiques, «Le système comptable des entreprises », page 982 Le cadre conceptuel, « Le système comptable des entreprises », page 11

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Préparation et présentation des états financiers

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•  Les dépôts et cautionnement reçus

•  Les avances bloquées pour augmentation du capital

•  Les écarts de conversion passifs : pour ces écarts c’est le même principe que les écarts de

conversion actif sauf que dans le cas du passif il s’agit d’un gain de change et non d’une

perte.A la clôture de chaque exercice l’entreprise doit ré estimer le montant de cet écart pour la

durée restante de l’emprunt.

Si la durée de l’emprunt est connue avec certitude alors l’écart de conversion est

amortissable sur cette durée, sinon il sera inclus dans le calcul du résultat net.

•  Les provisions pour risque et charge.

b.  Règles spécifiques de prise en compte des provisions : 

La norme comptable 14 relative aux éventualités et événements postérieurs à la date de

clôture définie la provision comme étant une constatation comptable d'une diminution de valeur

d'un élément d'actif (provision pour dépréciation) ou d'une augmentation du passif (provision

pour risques et charges), précise quant à sa nature, mais incertaine quant à sa réalisation et que

des événements survenus ou en cours rendent prévisible à la date de clôture de l'exercice.

8 .   Déf in i t ion e t r èg les de p r ise en com pt e des Passi fs cour an t s :  

Cette rubrique englobe principalement les dettes fournisseur autre que les crédits

fournisseurs d’immobilisation, les dettes envers l’Etat, les organismes de sécurité sociale et

d’assurances et le personnel, sans oubliée les concours bancaires et les provisions pour risque et

charge courants.

a.  Les dettes fournisseurs :

Les fournisseurs sont des passifs à payer au titre de biens ou de services qui ont été reçus

ou fournis et qui ont été facturés ou qui ont fait l’objet d’un accord formalisé avec le

fournisseur.1

Ces comptes figurent pour leur montant total taxes comprises net des comptes de contre

partie, c'est-à-dire, déduction faite des soldes des comptes de rabais, remises, ristournes et autres

avoirs non encore reçus. Toutefois aucune compensation ne doit être faite avec les créances

détenues sur les fournisseurs, comme les créances pour emballage et matériel à rendre.

b.  Personnel et comptes rattachés : 

Cette subdivision enregistre toutes les opérations relatives au personnel et principalement

les rémunérations, les avances et acomptes, et les retenues.

1 IAS 37 relative aux provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, « Normes comptables internationales », page778

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Préparation et présentation des états financiers

25

Les montants enregistrés sont net alors que les charges sociales et fiscales relatives aux

personnel (incombant à l’employeur ou au personnel) s’enregistrent respectivement dans des

subdivisions des comptes 43 « Etat et collectivités publique » et 45 « débiteurs divers et

créditeurs divers »

c.  Etat et collectivité publique : 

Il existe 5 types d’impôt qui sont classé dans cette rubrique à savoir :

•  Les impôts retenus par l’entreprise lors des versement effectués au profit des tiers en

relation avec l’entreprise (personnel, clients,…)

•  La Taxe sur Valeur Ajoutée (TVA).

•  Les autres taxes sur le chiffre d’affaires collectées par l’entreprise pour le compte de

l’Etat (Fond de développement de la compétitivité (FODEC), etc…).

•  L’impôt sur les sociétés.

•  Les impôts et taxes dus par l’entreprise et supportés par elle (Taxe de Formation

Professionnelle (TFP), Fond de Promotion des Logement Sociaux (FOPROLOS), Taxes

sur les véhicules, droits d’enregistrement et de timbre, TCL, etc…).

d.  Débiteurs divers : 

Cette rubrique renferme principalement les comptes suivants :

•  Dettes sur acquisition de valeur mobilière et de placement.

•  Sécurité sociale et organismes sociaux : (CNSS, CNRPS…)

•  Les comptes de régularisation : qui comprennent les charges à payer qui sont des passifs

à payer au titre de bien ou de services qui ont été reçus ou fournis mais qui n’ont pas été

payés, facturés ou qui n’ont pas fait l’objet d’un accord formalisé avec le fournisseur.1 

9 .  Les l im i t es du b i l an :   

Malgré son importance pour l’évaluation de la situation financière de l’entreprise, le bilan

présente plusieurs limites surtout pour valoriser les différents postes.

a.  Activité abandonnée :

Le bilan ne présente pas la ou les activités abandonnées à part. le bilan Tunisien ne fait

aucune distinction entre activité abandonnée ou encours d’abandon et les activités encore en

service. L’information sur l’activité abandonnée est très nécessaire pour les actionnaires et les

utilisateurs des états financiers en générale puisqu’elle permet d’identifier les investissements,

les stocks, les liquidités, ainsi que les dettes relatifs à l’activité abandonnée ce qui permet de

prédire les pouvoirs et les chances de survie de l’entreprise.

1 IAS 37 relative aux provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, « Normes comptables internationales » ; page778

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Préparation et présentation des états financiers

26

 b.  Information sectorielle :

Les entreprises sont de plus en plus décentraliser géographiquement. Elles diversifient de

plus en plus leurs lignes de produits.

Une bonne compréhension du bilan nécessite l’identification des zones géographiques et

des lignes de produits qui présentent plus d’investissement, plus de stocks, qui sont à l’origine de

l’endettement de l’entreprise.

Mais la loi comptable Tunisienne, n’a pas édicté de règles pour la présentation de

l’information sectorielle dans le bilan, ce qui constitue un obstacle pour la fidélité de cet état

financier.

c.  Immobilisation à statut juridique particulier :

Les immobilisations à statut juridique particulier sont des immobilisations qui ne sont pas

de la propriété de l’entreprise, généralement pris en leasing, mais que l’entreprise est sensée

consommé ses avantages économiques futurs.

Les immobilisations pris en leasing sont aujourd’hui d’une grande importance on trouve un

nombre important d’entreprise qui travaille principalement avec ces immobilisations, mais

malgré cela il n’y a aucune indication dans le bilan sur la valeur ou même sur l’existence de ces

immobilisation dans l’entreprise.

d.  La prise en compte des provisions pour risques et charges :

Les provisions sont définies comme des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain.

Une provision doit être comptabilisée si, et seulement si :

•  Une entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un évènement

passé ;

•  Il est probable (i.e. plus probable qu’improbable) qu’une sortie de ressources

représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation ; et

•  Le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.1 

Il faut surtout distinguer entre une provision et un passif éventuel qui n’est pas comptabilisé en

tant que passif parce qu’ils sont :

•  Soit des obligations potentielles, car l’existence pour l’entreprise d’une obligation

actuelle qui pourrait conduire à une sortie de ressources représentatives d’avantages

économiques reste à fournir ; ou

•  Soit des obligations présentes qui ne satisfont pas aux critères de comptabilisation de la

présente norme (soit parce qu’il n’est pas probable qu’une sortie de ressources

1 IAS 37 relative aux provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, « Normes comptables internationales », page768

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Préparation et présentation des états financiers

27

représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation, soit

parce qu’on ne peut estimer de manière suffisamment fiable le montant de l’obligation).1 

Le passif éventuel n’est pas comptabilisé, toutefois il doit donner lieu à une information

dans les notes aux états financiers.

e.  Le jugement professionnel :

L’un des inconvénients du bilan est l’utilisation excessive du jugement professionnel dans

l’évaluation des postes du bilan.

Les professionnels utilisent les jugements pour évaluer les provisions à constater pour les

stocks et les créances et aussi pour déterminer la durée d’utilité d’une immobilisation (durée de

vie).

Les professionnels ne prennent pas en compte un accroissement éventuel de la valeur des

immobilisations (terrains par exemple).

Les provisions pour risques et charges qui sont définis et traités par la norme comptable 14

ne sont pas précis et la norme n’édicte pas de conditions biens définis pour ces provisions et

aussi pour les éventualités c’est pourquoi on doit faire référence à la norme internationale 37.

Le choix d’une méthode de comptabilisation des stocks figure parmi les jugements et les

choix stratégiques de la direction de l’entreprise, alors qu’il est normalement utilisé par les

normalisateurs pour refléter l’image la plus fidèle de l’entreprise.

f.  Les charges reportées :

Les charges reportées ne vérifie pas la définition d’un actif qui est constitué par les

ressources économiques obtenues ou contrôlées par la société, à la suite d'événements ou de

transactions passées, à même d'engendrer des avantages économiques futurs au bénéfice de la

société ayant un potentiel de générer directement ou indirectement des flux positifs de liquidité

ou d'équivalent de liquidité ou de réduire la sortie de fonds.2

En effet ces charges constituent des actifs fictifs, qui normalement ne doivent pas être pris en

compte parmi les ressources de la société.

g.  Le bilan : image figée de l’entreprise :

Le bilan est défini comme une photographie de la situation financière d’une organisation à

une date donnée, donc le bilan procure à l’entreprise une image statique pendant un laps de

temps plus ou moins long malgré que la situation financière de l’entreprise est toujours en

changement.

1 IAS 37 relative aux provisions, passifs éventuels et actifs éventuels, « Normes comptables internationales », pages778 - 7792 Abderaouf YAICH, « Préparation et Présentation des états financiers », page 385

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Préparation et présentation des états financiers

28

h.  Les facteurs non monétaires :

Le bilan ne tient compte que des facteurs exprimables en monnaie, à une date précise. Il se

peut qu’un concurrent vienne s’établir à proximité ou que l’outillage soit désuet, le bilan n’en

tiendra pas compte. Il en est de même pour la santé et la compétence des dirigeants d’une

entreprise. Or, ce sont là des éléments fort importants, qui ne se mesurent pas en argent.1

i.  Les valeurs de comptabilisation : 

A l’exception des éléments cités si dessous, tous les autres postes du bilan sont évaluer au

coût d’origine dit aussi coût historique (qui représente le coût d’acquisition) :

  Les créances : valoriser à la valeur de réalisation nette ;

  Les placements courants (liquides) : présenter à la valeur de marché ;

  Les stocks : valoriser à la valeur minimale entre le coût historique et la valeur de marché ;

  Les actions en cas de groupe de société : valoriser à la valeur de consolidation ;

Des propositions de modifications en profondeur de la comptabilisation des instruments

financiers et des éléments similaires ont été publiées par le Conseil des normes comptables

(CNC) du Canada, de concert avec neuf normalisateurs étrangers, dont le Financial Accounting

Standards Board (FASB) des États-Unis et l'International Accounting Standards Committee

(IASC). Dans le cadre de ces propositions, les normes révisées viseraient à :

  évaluer à la juste valeur presque tous les instruments financiers;

  comptabiliser presque tous les profits et les pertes résultant des variations de la juste

valeur dans les résultats des exercices au cours desquels ceux-ci se produisent;

  adopter une approche qui soit fondée sur les composantes financières pour la

comptabilisation des transferts d'actifs financiers;2 

D’après un sondage effectué par l'Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA), la

plupart des répondants surtout les préparateurs n’appuyaient pas les propositions, alors que les

analystes qui forment une minorité ont fortement appuyé ces propositions.

Il faut mettre l’accent aussi sur le fondement juridique de certains éléments comme les

biens pris en leasing qui ne figurent pas au bilan bien qu’ils répondent aux conditions de prise en

compte des actifs immobilisés.

1 Lise I. Beaudoin : « Les états financiers des entreprises » ; le journal du barreau vol.30 – N°1 – 15/01/1998 (Site

visité le 23/06/2003)http://www.barreau.qc.ca/journal/frameset.asp?article=/journal/vol30/no1/etatsfinanciers.html

 

2 Ian Hague : « comptabilisation en profond changement » ;http://www.camagazine.com/PrintEdition/article.cfm?id=217&lang=fr&Print=1 (Site visité le 06/04/2003)

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Préparation et présentation des états financiers

29

1 0 .   Vision sur le nouv eau b i lan :   Le référentiel comptable international, donne la primauté au bilan sur l’état de résultat.1

De ce fait il édicte de nouvelles règles pour l’établissement du nouveau bilan à savoir :

•  Interdiction de l’enregistrement des charges à étaler ou de frais préliminaires au bilan ;

  Retenir la méthode d’amortissement par composante eu lieu de l’amortissementd’ensemble ;

•  Exclusion de la provision pour grosse réparation ; (ces 2 dernières règles sont inter reliée)

•  L’évaluation à la juste valeur des actifs et passifs.

1 1 .   Règ les de Présen t a t ion du b i lan :   Pour une meilleure présentation du bilan qui sera comprise par les utilisateurs des états

financiers il faut avoir le meilleur regroupement des comptes, des postes et des rubriques tout enrespectant l’importance significative et les prescriptions spécifiques de chaque compte, poste ou

rubrique.

Lorsque les informations contenues dans le bilan sont sommaires et il y a lieu de présenter

des informations plus détaillées dans les notes aux états financiers, alors elles sont reliées au

bilan au moyen d'un système de référenciation croisée.

1 Abderaouf YAICH : « quatre nouvelles tendances majeures pour la comptabilité financière internationale » ; RevueComptable et Financière N°58

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Préparation et présentation des états financiers

30

Modèle du Bilan

SOCIÉTÉ……………..

BILAN

(Exprimé en dinars)

Exercice closau 31 décembre 

Notes n  n-1

Actifs Actifs non courants

 Actifs immobilisésImmobilisations incorporelles x x

Moins : amortissements (x) (x)  x x

Immobilisations corporelles x xMoins : amortissements (x) (x)  x x

Immobilisations financières x xMoins : provisions (x) (x)

  x x

Total des actifs immobilisés x x Autres actifs non courants x x

Total des actifs non courants x xActifs courants

Stocks x xMoins : provisions (x) (x)  x x

Clients et comptes rattachés x xMoins : provisions (x) (x)  x x

Autres actifs courants x xPlacements et autres actifs financiers x xLiquidités et équivalents de liquidités x xTotal des actifs courants x x

Total des actifs

x x

 

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Préparation et présentation des états financiers

31

Modèle du Bilan (suite)

SOCIÉTÉ……………..

BILAN

(Exprimé en dinars)

Exercice closau 31 décembre 

Notes n  n-1

Capitaux propres et passifs Capitaux propres

Capital social x x

Réserves x xAutres capitaux propres x xRésultats reportés x x Total des capitaux propres avant résultat de l’exercice

 x x

 Résultat de l’exercice x x

Total des capitaux propres avant affectation x x 

Passifs

 Passifs non courants

Emprunts x xAutres passifs financiers x xProvisions x x Total des passifs non courants

x x

 

 Passifs courants Fournisseurs et comptes rattachés x xAutres passifs courants x xConcours bancaires et autres passifs financiers x x

Total des passifs courants x x Total des passifs x x 

Total des capitaux propres et des passifs x x

 

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Préparation et présentation des états financiers

32

 

L’état de Résultat

1 .  Déf in i t i on :   Le compte de résultat reflète une image dynamique de ce qu’est gagné par l’institution ou

de ce qui est dépensé pour mener l’activité de l’institution. Il permet de dégager le coût total de

ses activités et de voir s’il y a eu excédent ou déficit (bénéfice ou perte) pour la période

considérée.1

Au termes du cadre conceptuel Tunisien « L’état de résultat retrace les revenus et gains et

les charges et pertes découlant d’un exercice comptable complet engendrant le résultat net de

l’exercice et reflétant ainsi la performance financière et la rentabilité de l’entreprise. ».L'état de résultat fournit des renseignements sur la performance de la société.

L'information sur la performance est utile pour évaluer la rentabilité de la société et sa capacité à

générer des flux de trésorerie à partir des ressources qu'elle contrôle. Elle est aussi utile pour

évaluer l'efficacité avec laquelle la société a utilisé ses ressources et sa capacité à employer des

ressources supplémentaires.2

Une bonne présentation requiert notamment:

•  La divulgation des résultats d'exploitation, des activités de placement et de financement.

•  La séparation des montants des éléments du résultat d’exploitation et notamment des

éléments des revenus, des charges, des gains et des pertes provenant des activités

ordinaires dont leur importance est significative et leur mention est utile pour évaluer la

performance de la société.

•  La présentation séparée des éléments exceptionnels et extraordinaire.

•  Les produits et les charges ayant des caractéristiques spécifiques, tels que les charges et

produits financiers, ou les impôts sur les bénéfices soient divulgués séparément.

•  La mention de la destination ou la nature des produits et des charges selon si l’entreprise

présente ses états financiers selon le modèle autorisée ou le modèle de référence.

•  Les effets des modifications comptables doivent figurer au bas de l’état de résultat.

1 CGAP, « principes fondamentaux de la comptabilité des IMF », page 492 Norme comptable générale, « Le système comptable des entreprises », page 20

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Préparation et présentation des états financiers

33

2 .   Les Modè les de l 'é ta t d e résu l ta t :  

La norme comptable générale présente deux modèles d’état de résultat : un modèle de

référence et un modèle autorisé.

Lorsque la société utilise la méthode autorisée, elle est encouragée à publier dans ses notes une

répartition de ses charges par destination. Cette opération vise à permettre à la société de

s’adapter à la présentation par destination.

Alors que si elle utilise la méthode autorisée, elle est obligée de fournir une analyse

détaillée portant sur les éléments suivants :

 Produits d’exploitation

•  Ventes et prestations de services.

•  Autres produits d’exploitation.

Charges d’exploitation

•  Approvisionnements consommés.

•  Charges de personnel. 

•  Dotations aux amortissements et aux provisions (non financières). 

•  Autres charges d’exploitation. 

Des informations plus détaillées sont présentées dans les notes aux états financiers qui

devraient être reliées à l’état de résultat au moyen d’un système de référenciation croisée.1

Le modèle de référence ne peut être appliqué par les entreprises que si elles intègrent un service

de comptabilité analytique ou de calcul des coûts. Mais puisque en Tunisie 80% des entreprises

sont des PME qui n’ont pas les moyens de se procurer un tel service, alors elles se limitent à

préparer et à présenter le modèle autorisé donné en annexe dans la norme comptable générale.

3 .   Les é lémen t s de l ' éta t de résu l ta t :  

Le résultat net est déterminé selon deux approches :

-La méthode de la variation des capitaux propres.

-La méthode des produits et des charges dite méthode analytique en ce qu'elle explique

les éléments contribuant à la formation du résultat. Les deux méthodes conduisent au

même résultat.

a.  Définition et prise en compte des revenus :

Les revenus sont les augmentations des ressources économiques, sous forme d’entrées ou

d’accroissement d’actifs ou de diminutions de passifs, qui résultent des activités courantes de

l’entité et proviennent habituellement de la vente de biens, de la prestation de services ou de

1 Norme comptable générale, « Le système comptable des entreprises », page 21

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Préparation et présentation des états financiers

34

l’utilisation de certaines ressources de l’entité par des tiers moyennant un loyer, des intérêts, des

redevances ou des dividendes.

Les revenus sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l'actif d'une

entreprise, soit le règlement des dettes de la société (soit les deux) résultant de la prestation de

services ou de la réalisation d'autres opérations qui s'inscrivent dans le cadre des activités

principales ou centrales de l’entreprise.1

Les revenus sont généralement pris en compte lorsque :

•  Une augmentation d'avantages économiques futurs, liée à une augmentation d'actif ou à

une diminution de passif, s'est produite,

•  Et qu’elle peut être mesurée de façon raisonnable.2 

Les revenus doivent être mesuré à la juste valeur reçue ou à recevoir. Les montants

enregistrés parmi les revenus sont en hors taxes et nets de toutes réductions commerciales ou

financières. Et lorsque la vente est échelonnée dans le temps et il y a une différence significative

entre la juste valeur et le montant nominal de la vente alors elle sera constatée en produits

financiers.

 b.  Définition et prise en compte des gains :

Les gains sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions

périphériques ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions, événements et circonstances

affectant l’entreprise à l'exception de ceux résultant des revenus ou des apports des propriétaires

sur capital.1

Les gains sont pris en compte en général :

•  lors de leur réalisation ; et

•  lorsque leur montant peut être déterminé avec un degré suffisant de certitude.

c.  Définition et prise en compte des charges : 

Aux termes du cadre conceptuel Tunisien, Les charges sont soit les sorties de fonds ou

autres formes d'utilisation des éléments d'actif, soit la constitution de passifs (soit les deux),

résultant de la prestation de services ou de la réalisation d'autres opérations qui s'inscrivent dans

le cadre des activités principales ou centrales de la société.

Les charges sont prises en compte lorsque :

•  une diminution d'avantages économiques futurs, liée à la diminution d'un actif ou à

l'augmentation d'un passif, s'est produite ; et

•  Elle peut être mesurée de façon fiable.

Aussi il faut bien respecter la convention du rattachement des charges aux produits.

1 Cadre conceptuel, « Le système comptable des entreprises », page 112 Abderaouf YAICH, « Manuel des principes comptables », page 199

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Préparation et présentation des états financiers

35

d.  Définition et prise en compte des pertes : 

Les pertes sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions

périphériques ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions et autres événements et

circonstances affectant l’entreprise à l'exception de ceux résultant des charges ou des

distributions aux propriétaires du capital.2

Les pertes sont prises en compte :

•  Lorsqu’il est probable qu’il y aura une diminution d'actif ou une augmentation de passif ;

et

•  Lorsque leur montant peut être déterminé avec fiabilité.

4.  Dist i n c t i on en t r e l es é lém en ts de l ’ éta t de résu l ta t :   

a.  Distinction entre revenus et gains :

Les revenus sont les augmentations des ressources économiques, sous forme d’entrées ou

d’accroissement d’actifs ou de diminutions de passifs, alors que les gains sont les accroissements

des capitaux propres.

Les revenus se distingue des gains par leur origine : en effet les revenus résultent des

activités principales de l’entreprise, alors que les gains résultent de transactions périphériques ou

incidentes et qui ne sont pas censé se reproduire fréquemment (activités qui n’est pas la

principale de l’entreprise mais qui est exceptionnelle ou inhabituelle).

On entend par activité principale toutes les opérations qui s’inscrivent dans le cadre de

l’exploitation centrale et permanente de l’entreprise. Ce qui est principal pour une entreprise peut

être en annexe pour une autre.

La norme comptable 8 relative au résultat net de l’exercice et éléments extraordinaires

édicte que les éléments exceptionnels font partie intégrante du résultat provenant des activités

ordinaires de l’entreprise.

 b.  Distinction entre gains ordinaires et gains extraordinaires :

On distingue généralement entre les gains ordinaires et les gains extraordinaires. Cette

distinction n’est basée sur la fréquence des événements contribuant à ces gains mais plutôt sur la

nature des activités ordinaires.

Les gains ordinaires recouvrent tous les accroissements des capitaux propres résultant de

transactions périphériques ou incidentes générés dans le cadre des affaires et des activités

accessoires ou en prolongement des activités ordinaires. Exemple les gains sur cession

d’immobilisation.

1 Cadre conceptuel, « Le système comptable des entreprises », pages 11 - 122 Cadre conceptuel, « Le système comptable des entreprises », page 12

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Préparation et présentation des états financiers

36

Les éléments extraordinaires répondent généralement aux caractéristiques suivantes :

•  ils ne sont pas censés se répéter fréquemment au cours des prochains exercices ;

•  ils ne sont pas typiques des activités ordinaires de l’entreprise ;

•  ils ne découlent pas principalement de décisions ou d’appréciations des dirigeants ou des

propriétaires.

1

 Les gains extraordinaires doivent faire l’objet d’une mention séparée dans l’état de

résultat.

c.  Distinction entre charges et pertes :

Les charges sont soit les sorties de fonds ou autres formes d'utilisation des éléments d'actif,

soit la constitution de passifs, alors que les pertes sont des diminutions de capitaux propres

résultant des transactions périphériques.

Comme pour les revenus, les charges découlent des activités principales de l’entreprise,

alors que les pertes sont des dépenses parvenues suite à des activités annexes.

La norme comptable N° 8 édicte que les éléments exceptionnels font partie intégrante du résultat

provenant des activités ordinaires de l’entreprise.

d.  Distinction entre pertes ordinaires et pertes extraordinaires :

Comme pour les gains on distingue entre les charges ordinaires et les charges

extraordinaires. La séparation entre ces deux types de charges se fait selon la nature de l’activité

de l’entreprise et non selon la fréquence des évènements contribuant à ces pertes.

Les éléments extraordinaires répondent généralement aux caractéristiques suivantes :

•  ils ne sont pas censés se répéter fréquemment au cours des prochains exercices ;

•  ils ne sont pas typiques des activités ordinaires de l’entreprise ;

•  ils ne découlent pas principalement de décisions ou d’appréciations des dirigeants ou des

propriétaires.2 

Les pertes extraordinaires doivent faire l’objet d’une mention séparée dans l’état de

résultat.

5.  Tra i tem ent s spéc i f iques de que lques post es :   

a.  Les modifications comptables :

Les modifications comptables qui ne sont pas porté parmi les capitaux propres doivent

figurer séparément des autres postes en bas de l’état de résultat et en net d’impôt.

1

Norme comptable 8 relative au résultat net de l’exercice et éléments extraordinaires ; « Le système comptable desentreprises » ; pages 85 - 862 Norme comptable 8 relative au résultat net de l’exercice et éléments extraordinaires, « Le système comptable desentreprises », pages 85 – 86

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Préparation et présentation des états financiers

37

 b.  Transferts de charges :

Ce compte enregistre les charges liées aux activités ordinaires et aux activités de placement

et de financement à transférer soit à un compte de bilan, soit à un autre compte de charges.

En général, Les comptes de charges sont présentés nets des transferts de charges les concernant.

6 . L im i tes de l ’é ta t d e résu l ta t ac tue l :  

a.  Les taux d’amortissement pratiqués :

Dans la pratique, les entreprises Tunisiennes ne respectent pas les instructions édictées par

les normes comptables 5 et 6 relatives respectivement aux immobilisations corporelles et

incorporelles pour amortir leurs immobilisations sur la durée de vie. En revanche, elle applique

les taux édicté par l’administration fiscale.

 b.  L’abandon d’activité :

C’est l’une des plus grandes limites dans le système comptable tunisien puisqu’on n’a pas

de norme qui édicte les règles qui seront appliqués si on est face à un abandon d’activité.

Une entreprise peut être en difficulté mais malgré cela elle a un résultat bénéficiaire qui provient

principalement d’une branche d’activité qui va être abandonné pour pouvoir faire face à ces

difficultés. Un consultant des états financiers n’apercevra pas cette situation critique de

l’entreprise, pour lui et selon l’état de résultat, l’entreprise est bénéfique.

c.  L’information sectorielle :

Les entreprises sont de plus en plus décentraliser géographiquement. Elles diversifient de

plus en plus leurs lignes de produits.

L’information sectorielle est utile pour mieux évaluer les risques, la rentabilité, ainsi que la

performance passée de l’entreprise.

Une bonne analyse de l’état de résultat nécessite une connaissance de l’origine de chaque type de

revenus, de gains, de charges et de pertes.

Mais la loi comptable Tunisienne, n’a pas édicté de règles pour la présentation de

l’information sectorielle dans l’état de résultat, ce qui constitue un obstacle pour la fidélité de cet

état.

d.  Les méthodes de valorisation des stocks :

Les méthodes de valorisation de stocks sont différentes et la différence de leur montant

peut influencer beaucoup l’état de résultat.

Par exemple deux entreprises dans le même secteur d’activité et qui ont vendu en terme de

quantité la même quantité pendant un exercice, et si on considère qu’elles ont subies les mêmes

charges. Alors si l’une utilise le coût moyen pondéré pour valoriser son stock et l’autre utilise le

FIFO par exemple alors leurs résultats vont être totalement différent.

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Préparation et présentation des états financiers

38

Donc les états financiers ne seront plus comparables par la suite.

7 .   Vision su r l ’ é ta t de pe r fo rm ance f i nanc ière :  

Par le passé, lorsque les entreprises exerçaient des activités relativement simples, l’état de

résultat et plus précisément le bénéfice établi selon les PCGR fourni une information

significative qui reflète fiable ment la performance de l’entreprise. Cependant, et à travers le

temps les affaires et les activités des entreprises se sont complexifiées. Ce qui a affaibli le rôle

que jouait l’état de résultat qui ne pouvait pas véhiculer suffisamment d’information pour

représenter les résultats financiers d’une société aux activités complexes.

Donc avec l’évolution des sociétés et de leurs activités, les besoins des utilisateurs ont

évolués :

Premièrement, les utilisateurs des états financiers veulent distinguer la partie de la

performance financière qui est reliée à l’exploitation de l’entité dans son ensemble de la partie

des résultats reliée à la provenance et à l’affectation du capital investi dans la société.  Cela leur

permettrait de comparer les activités d’exploitation des sociétés indépendamment de la manière

dont elles sont financées. L’intérêt d’une telle distinction est reflété dans la prolifération des

mesures de performance hors PCGR visant à exclure les coûts de financement. On serait donc

porté à conclure que les gains, pertes, produits et charges provenant des activités

«d’exploitation» (chiffre d’affaires, coût des marchandises vendues, etc.) devraient être présentés

séparément des gains, pertes, produits et charges provenant des activités «de trésorerie» (charge

d’intérêts sur la dette à long terme, par exemple). Une autre façon de voir les choses consiste à

distinguer les gains, les pertes, les produits et les charges qui composent le rendement du capital

total investi de ceux qui se rapportent au rendement des capitaux propres. Les éléments

provenant des activités «de trésorerie» constituent des ajustements au rendement du capital total

investi pour en arriver au rendement des capitaux propres.

Le second point de vue qui retient l’attention des normalisateurs consiste à distinguer les

gains, les pertes, les produits et les charges résultant de la constatation d’éléments nouveaux

reliés aux faits survenus au cours de la période de ceux qui résultent de «réévaluations». Les

conventions comptables ne reflètent pas toujours toutes les incidences des faits dans la période

au cours de laquelle ils se produisent. En particulier, l’utilisation dans les normes comptables de

bases de mesure différentes donne des résultats différents quant au moment de la constatation

des produits.1

 

1 Ian Hague : « Un état de résultat plus utile » ; http://www.camagazine.com/index.cfm/ci_id/9551/la_id/2.htm (sitevisité le 27/06/2003)

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Préparation et présentation des états financiers

39

8 .   Eta t de résu l ta t , p résen ta t i on de ré fé rence :  

Ce modèle présente les charges et produits selon leur destination et leur provenance.

En utilisant ce modèle, l’entreprise classifie ses charges en 3 destinations :

•  Le coût des ventes : il se différencie selon l’activité de l’entreprise (commerciale ou

industrielle)o  Cas d’entreprise commerciale : il est formé de la valeur du stocks de

marchandises au début de l’exercice majoré des achats durant l’exercice et minoré

de la valeur du stocks en fin d’exercice.

o  Cas d’une entreprise industrielle : il se calcule en passant par 5 phases :

  Phase de calcul du coût des matières premières utilisées : (comme pour les

marchandises dans le cas d’entreprise commerciale).

  Coût de la main d’œuvre directe

  Les frais généraux de production : qui se fait selon la méthode de

l’imputation rationnelle.

  Le calcul de la valeur des stocks en cours de production

  Et enfin, la détermination du coût des marchandises vendues : coût des

produits finis majoré du stock initial et minoré du stock final.

•  Les coûts de distribution : qui englobent toutes les charges qui lui sont directement

attribuables.

•  Les coûts d’administration : totalisent l’ensemble des charges qui se rattachent

directement à la fonction administration.

•  Toute autre charge doit être classée dans les autres charges d’exploitation.

9 .   Eta t de résu l ta t , p résen ta t i on au to r i sée :  

La méthode autorisée consiste essentiellement à classer les produits et les charges en

fonction de leur nature.

Voici le modèle présenté en annexe de la norme comptable générale :

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Préparation et présentation des états financiers

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Modèle de l’état de résultat (présentation autorisée)

SOCIÉTÉ……………..

Etat de résultat

(Exprimé en dinars)

Exercice closAu 31 décembre 

Notes n  n-1

Produits d’exploitation Revenus x x

  Autres produits d’exploitation x xProduction immobilisée x xTotal des produits d’exploitation x x

Charges d’exploitation

Achats d’approvisionnements consommés x xCharges de personnel x xDotations aux amortissements et provisions x xAutres charges d’exploitation x xTotal des charges d’exploitation (x) (x)

 

Résultat d’exploitation x xCharges financières nettes (x) (x)Produits des placements x xAutres gains ordinaires x xAutres pertes ordinaires (x) (x) 

 Résultat des activités ordinaires avant impôt x xImpôt sur les bénéfices (x) (x) 

 Résultat des activités ordinaires après impôt x xEléments extraordinaires (Gains/Pertes) x x

  Résultat net de l’exercice x x

 Résultat net de l’exercice x x

Effets des modifications comptables x x Résultat après modifications comptables  x x

 

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Préparation et présentation des états financiers

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1 0 .   Eta t d e résu l ta t , p lan de reg roupem en t :  

intitulés Comptes d’affectation

Produits d’exploitation :

(1) Revenus 700+701+702+703+704+705+706+708-709+741(2) Autres produits d’exploitation 706+731+732+733+738+739+742+781

(3) Production immobilisée 72

(4) Total des produits d’exploitation (4) = (1)+(2)+(3)

Charges d’exploitation :

(5) Achats d’approvisionnements consommés 601+602++604+605+606+608-609+603

(6) Charges de personnel 64

(7) Dotations aux amortissements et provisions 6811+6812+6815+6816+6817+6818(8) Autres charges d’exploitation 61+62+63(autres que 636)+66+606(non

rattachées aux achats)(9) Total des charges d’exploitation (9)= (5)+(6)+(7)+(8)

(10) Résultat de l’exploitation (10)=(4)-(9)

(11) Charges financières nettes 651+654+655+657+658+6811+6865+6868 -753(autres que placements)-755-756-758-786

(12) Produits des placements 751+752+754+757+758+7866-653-656-6866-6868

(13) Autres gains ordinaires 736+73.. (remise dette fournisseur…)

(14) Autres pertes ordinaires 636+637+63.. (autres pertes ordinaires)

(15) Résultat des activités ordinaires avant impôt (15)=(10)-(11)+(12)+(13)-(14)

(16) Impôt sur les bénéfices 691

(17)  Résultat des activités ordinaires après impôt (17)=(15)-(16)

(18) Eléments extraordinaires (Gains/Pertes) 77-67+697

(19)  Résultat net de l’exercice (19)=(17)+(18)

Résultat net de l’exercice 13

(20) Effet des modifications comptables (net d’impôt) + 128(21) Résultat après modifications comptables (21)=(19)+(20)

Remarque générale : Les comptes de charges sont présentés nets des transferts de charges les

concernant.

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Préparation et présentation des états financiers

42

 

L'état DE Flux De Trésorerie

1 .   I n t r o d u ct i o n :  

L’un des objectifs des entreprises est de rester solvable, cet objectif ne peut être vérifier

qu’à partir d’un tableau appeler état de flux de trésorerie.

Depuis 1994 les normalisateurs internationales ont intégré l’état de flux de trésorerie parmi les

états financiers obligatoires que l’entreprise doit présenter, et l’ont consacré une norme (IAS 7) à

part pour définir les informations que doit fournir cet état.

En Tunisie, cet état n’est devenu obligatoire pour les entreprises qui présentent leurs états

financiers qu’après l’application de la loi 96-112 du 30 décembre 1996 relative au système

comptable des entreprises. Mais les normalisateurs Tunisiens n’ont pas pensé à lui consacrer unenorme comptable, pour cela on doit appliquer les règles internationales.

2 .   Déf in i t i on :  

Aux termes du cadre conceptuel Tunisien, l’état de flux de trésorerie retrace l’évolution de

la situation financière au cours d’un exercice comptable. Il fournit des informations sur les

activités d’exploitation, de financement et d’investissement de l’entreprise, ainsi que sur les

effets de ces activités sur sa trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie a pour but de reconstituer et d’expliquer la variation detrésorerie d’un exercice à un autre.

Il est constitué à partir des informations contenues dans les autres états financiers, en les

corrigeant suivant les informations détaillants les soldes des comptes.

3 .   Tréso re r ie e t équ iva len ts de l i qu id i t é :  

Le terme trésorerie désigne tous les fonds disponibles (les montants en caisse et en

banque), les dépôts à vue ainsi que les découverts bancaires remboursables à vue.

Les transferts entre les différentes composantes de trésorerie ne figure pas parmi les flux detrésorerie.

Les équivalents de trésorerie sont plus difficile à définir car ils dépendent largement de la

politique de l’entreprise, donc toute entreprise doit informer de ce qu’est sa politique concernant

les équivalents de liquidités. Généralement, ils correspondent à des placements à court terme,

très liquide qui vérifie les conditions suivantes :

  Leurs date d’exigibilité est si proche (généralement inférieur à 3 mois) qu’il n y a pas derisque de changement dû aux changements dans les taux d’intérêts ;

  Ils peuvent être immédiatement convertibles en des sommes d’argents ;  Les sommes d’argents à percevoir peuvent être mesuré de façon fiable.

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Préparation et présentation des états financiers

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4 .   Généra l i t és de l ’é ta t de f l ux de t réso re r ie :  

a.  Avantages :

Comme on la préciser précédemment, l’état de flux est d’une importance majeure, il

fournit des informations qui permettent aux utilisateurs :

  De comprendre les évolutions de la trésorerie au cours de l’exercice et leurs causes ;  D’évaluer les changements de l’actif net d’une entreprise ;

  D’évaluer sa capacité à modifier les montants et l’échéancier des flux de trésorerie pour

s’adapter aux changements de circonstances et d’opportunités ;

  D’évaluer sa structure financière, sa liquidité et sa solvabilité ;

  D’évaluer sa capacité à respecter ses engagements, à dégager un surplus de liquidité, et à

payer des dividendes ;

L’état de flux de trésorerie a aussi l’avantage de ne pas être influencé par les changements

de méthodes opérés par la direction (méthode de comptabilisation de stocks par exemple) et

aussi de s’échapper des évaluations qui dépendent largement du jugement personnel ou

professionnel (évaluation du taux de récupération d’une créance, évaluation du montant à

provisionner suite à un litige, etc.)

Enfin et en tant qu'état de synthèse, l'état de flux de trésorerie est un outil de contrôle de la

vraisemblance et de la cohérence globale des états financiers.1

 b.  Modèles :

Le système comptable Tunisien dans sa norme générale ainsi que l’IAS 7 présentent deux

modèles de l’état de flux de trésorerie qui sont basées sur deux méthodes : la méthode directe et

la méthode indirecte.

Les deux méthodes convergent sur la manière de détermination des flux de trésorerie

d'investissement et de financement mais divergent sur la manière de détermination des flux de

trésorerie d'exploitation.2

Mais que l'on utilise l'une ou l'autre méthode, on aboutit aux mêmes soldes intermédiaires

de flux de trésorerie et, bien entendu, à la même variation nette de trésorerie de l'exercice.3

Les flux de trésorerie d’une entreprise, et quel que soit le modèle utilisé, sont classés dans trois

différents catégories selon leurs origine pour les recettes et leurs utilisation pour les dépenses :

  Les flux de trésorerie d'exploitation ;

  Les flux de trésorerie d'investissement ; et

  Les flux de trésorerie de financement.

1 Abderaouf YAICH : « Préparation et présentation des états financiers » ; page 4232 Abderaouf YAICH : « Préparation et présentation des états financiers » ; page 4243 Abderaouf YAICH : « Préparation et présentation des états financiers » ; page 423

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Préparation et présentation des états financiers

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5 .   Les f l ux d e t r éso re r ie p r ovenan t d ’act i v i t és d ’i nves t i s sem en t :  

a.  Définition :

Les flux de trésorerie relatifs à l’activité d’investissement sont particuliers pour une

entreprise à cause de leurs importants montants et leurs contributions à l’acquisition d’actifs

générateurs de trésorerie future, donc ils renseignent sur la méthode dont l’entreprise assure sapérennité et sa croissance.

Aux termes de la norme comptable générale Les activités d'investissement portent sur

l'acquisition et la cession d'actifs à long terme et de tout autre investissement qui n'est pas inclus

dans les équivalents de liquidités.

Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement sont ceux se rapportant aux

opérations affectant les actifs non courants.1

Les mouvements de trésorerie liés aux activités d'investissement comprennent les

décaissements et les encaissements relatifs à l'acquisition et à la cession des immobilisations

corporelles, incorporelles, et financière (les flux liés aux instruments considérés comme des

équivalents de liquidités sont exclus de cette catégorie de flux), ainsi que les dépenses relatives à

des charges reportées.

L’IAS 7 relative au tableau de flux de trésorerie précise en outre que les entrées et sorties

de trésoreries relatives à la cession et à l’acquisition d’instruments de capitaux propres ou

d’emprunts d’autres entreprises et de participation dans des coentreprises font partie des flux

d’investissement.

La même IAS ajoute que les avances de trésorerie et prêts faits à des tiers ainsi que leurs

remboursements font partie de la même catégorie de flux.

 b.  Difficultés des flux d’investissement :

i.  TVA frappant les investissements :

Les décaissements au titre d’acquisition d’immobilisation sont nécessairement TTC donc

la TVA doit figurer parmi les flux d’investissements.

Corollairement la TVA reversée sur cession d’immobilisation doit figurer aussi parmi ces flux.

ii.   Les subventions d’investissements :

Les entreprises disposent de deux possibilités pour le rattachement des subventions

d’investissement : soit en flux d’investissements, soit en flux de financements mais généralement

elles optent pour le dernier choix.

iii.   Livraison à soi même d’immobilisation :

Toutes les charges encourues par l’entreprise pour produire une immobilisation pour elle

doivent augmenter le coût de l’immobilisation, donc si l’entreprise a passée ces charges parmi

1 Fayçal DERBEL : « Cours Comptabilité III : Préparation & présentation des états financiers » ; page 31

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Préparation et présentation des états financiers

45

les charges d’exploitation alors elle doit les reclasser parmi les dépenses d’investissements (dans

le modèle de référence).

iv.   L’échange d’immobilisation :

La norme comptable générale dispose que les activités d’investissement et de financement

qui n’entraînent pas de flux de trésorerie sont exclues de l’état de flux de trésorerie.

De ce fait si l’échange se fait sans soulte alors il constitue une opération sans incidence sur la

trésorerie qui ne figurera pas parmi les flux de trésorerie.

En revanche si l’échange s’effectue en versant ou en recevant une soulte alors elle sera

constaté parmi les décaissements ou les encaissements provenant de l’acquisition ou de la

cession d’immobilisation.

6 .   Les f l ux de t réso re r ie p rovenan t d ’act i v i t és de f i nancem en t :  

a.  Définitions :

L’évaluation des flux de financement est importante car elle permet de prédire les flux

futurs de trésorerie attendus par les investisseurs.

Les flux de trésorerie liés aux activités de financement sont ceux se rapportant à des

opérations liées aux capitaux propres et aux passifs non courants.1

Aux termes du paragraphe 63 de la norme générale, les activités de financement sont les

activités qui entraînent des changements quant à l'ampleur et à la composition des capitaux

propres et des capitaux empruntés par la société. Les mouvements de trésorerie liés aux activités

de financement comprennent par exemple :

a) Les flux liés à l'émission d'actions ou autres instruments de capitaux propres et au rachat

par la société de ses propres actions.

b) Les dividendes et les autres distributions aux actionnaires.

c) Les flux liés à l’émission d’emprunts obligataires, d’emprunts hypothécaires, de billets

de trésorerie ou d’autres emprunts à court terme et à long terme et au remboursement des

montants empruntés (en principal et intérêts).

 b.  Difficultés des flux de financement :

i.   Le traitement du leasing :

La norme comptable générale défini le leasing comme une activité d’investissement qui

n’entraîne pas de flux de trésorerie au moment du conclusion du contrat mais à long terme elle

engendre le reversement des redevances de leasing qui sont composés de principal et d’intérêt.

Le remboursement de principal doit figurer alors parmi les flux de financement.

1 Fayçal DERBEL : « Cours Comptabilité III : Préparation & présentation des états financiers » ; page 31

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Préparation et présentation des états financiers

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ii.   Les apports en nature :

La norme comptable générale dispose que les activités d’investissement et de financement

qui n’entraînent pas de flux de trésorerie sont exclues de l’état de flux de trésorerie.

De ce fait les augmentations de capital par voie d’apport en nature n’a pas d’incidence sur la

trésorerie de l’entreprise et donc ne sera pas présenter parmi les flux de trésorerie.

iii.   Les effets de financements renouvelables :

Les effets de financements constituent un moyen de financement de l’entreprise puisqu’ils

permettent de mobiliser un concours bancaires, par suite le renouvellement de ces effets

constituera un élément des flux de financements.

iv.   Les dividendes payés :

Les dividendes payés constitue une rémunération des capitaux propres utilisés par

l’entreprise, et comme les flux de trésorerie liés aux activités de financement sont ceux se

rapportant à des opérations liées aux capitaux propres et aux passifs non courants donc les

dividendes payés seront constaté parmi les flux de financement.

v.   Les comptes courants associés :

Les montants inclus dans les comptes courants associés sont généralement collectés par

l’entreprise dans le but de financer quelques opérations et non pour les utiliser dans l’activité

d’exploitation, par suite il est approprié de les constater parmi les flux de financement.

vi.   Le rachat d’actions :

Les acquisitions et les reventes de ses propres actions par l’entreprise entre parmi son

activité de financement donc ils seront y rattachés.

En revanche, l’annulation des actions achetées ne constitue pas un décaissement par suite il ne

figurera pas parmi les éléments de l’état de flux.

vii.   Les intérêts sur emprunts :

Les flux de trésorerie liés aux activités de financement sont ceux se rapportant à des

opérations liées aux capitaux propres et aux passifs non courants qui sont constitués

essentiellement par les emprunts. Et en appliquant la règle traditionnelle de comptabilité :l’accessoire suit le principal ; les intérêts sur emprunts seront constatés parmi les flux de

financements.

7 .   Les f l ux de t réso re r ie p rovenan t d ’act i v i t és d ’exp lo i ta t i on :  

a.  Définition :

Les flux de trésorerie affectant l’activité d’exploitation sont les plus délicats à déterminer

car ils englobent tous les autres flux que déjà cité dans les deux autres rubriques.

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Préparation et présentation des états financiers

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Certains écrivains précisent que les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation sont

ceux qui affectent essentiellement les actifs courants ainsi que les passifs courants de

l’entreprise.1

D’autres voient que les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation sont en

général la contrepartie en trésorerie des opérations et autres événements retenus pour la

détermination du résultat net.2

La norme comptable générale défini les activités d’exploitation comme étant les

principales activités génératrices de revenus et toutes autres activités autres que celles qui sont

définies comme étant des activités d’investissement ou de financement.

Les mouvements de trésorerie liés à l'exploitation sont par exemple :

a) Les rentrées de fonds provenant des clients et les paiements aux fournisseurs.

b) Les encaissements et les décaissements effectués avec l'état au titre de taxes indirectes.

c) Les payements aux membres de personnel et les payements des impôts et taxes directs

à moins qu'ils ne se rapportent aux activités d'investissement et de financement.

d) Les rentrées et sorties de fonds non définies comme se rapportant aux activités

d'investissement et de financement, telles que les rentrées ou sorties de fonds relatives

aux primes d'assurance, et en général les flux de trésorerie liés à des transactions et autres

événements qui sont pris en compte dans la détermination du résultat net.

e) Les flux de trésorerie liés aux placements acquis pour la revente.

f) Et tout autre encaissement et autre décaissement non rattachés spécifiquement aux

activités de financement et d'investissement.

 b.  Difficultés des flux d’exploitation :

i.  Traitement des intérêts :

Les intérêts reçus et payés par l’entreprise s’enregistre généralement parmi les flux liés à

l’activité d’exploitation.

Certains leur semblent plus raisonnables de rattacher les intérêts reçus parmi les flux

d’investissement et les intérêts versés parmi les flux de financement. Toutefois, si on considère

que les activités d’exploitation regroupent tous les encaissements qui sont reliés à la

détermination du résultat net il est alors approprié de les constater parmi les flux d’exploitation. 3

ii.  Traitement des dividendes reçus :

Même si certains considèrent que les dividendes reçus reflète la rémunération d’un

investissement effectué par l’entreprise, la norme comptable générale rattache implicitement ces

dividendes parmi les flux d’exploitation.

1 Fayçal DERBEL : « Cours Comptabilité III : Préparation & présentation des états financiers » ; page 312 Abderrazak GABSI : « Système comptable des entreprises : l’état de flux de trésorerie » ; page 53 Abderrazak GABSI : « Système comptable des entreprises : l’état de flux de trésorerie » ; page 6

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Préparation et présentation des états financiers

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iii.  Traitement des placements courants :

Les décaissements et les encaissements liés à l’acquisition et à la cession des placements

courants qui sont acquis juste dans l’intention de leur revente sont enregistrés parmi les flux liés

à l’activité d’exploitation.

iv.   Les impôts sur les sociétés :

Pour aboutir au résultat net de l’entreprise, on déduit l’impôt sur les sociétés du résultat

brut. Donc généralement cet impôt constitue un élément des flux d’exploitation. Toutefois

lorsqu’il est possible de spécifier la partie d’impôt relative à un flux d’investissement ou de

financement, il sera plus approprié de le distinguer en le classant dans la rubrique qui lui

correspond.

v.   Les débours : 

Les débours sont les sommes encaissés ou décaissés pour le compte d’autrui.

Ils doivent figurer pour leur solde net de l’exercice et non pour leur montant brut.

8 .   Au t r es d i f f i cu l t és :  

a.  Eléments extraordinaires :

Les flux de trésorerie liés à des éléments extraordinaires doivent être classés comme flux

d’activités d’exploitation, d’investissement, ou de financement, selon le cas, et présentés

séparément.1

b.  Modifications comptables : 

Bien que le compte modification comptable figure parmi les capitaux propres qui sont

représentés généralement parmi les flux liés à l’activité de financement, ce compte fait

l’exception, il est classé dans l’état de flux selon le poste qu’il représente. Donc il est rattaché

aux flux d’exploitation, d’investissement, ou de financement selon le cas.

c.  Les différences de changes : 

S’ils se rattachent à des postes biens définis (fournisseurs d’exploitation, fournisseurs

d’immobilisation, clients, placements, emprunts ou prêts), il convient de leur y est rattaché dans

l’état de flux de trésorerie.

Mais s’ils se rattachent exclusivement à des liquidités détenues en devises ou des crédits de

trésorerie en devises, ils sont présentée dans une rubrique distincte dans l’état de

flux : « Incidence des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de

liquidités ».

1 Abderaouf YAICH : « Préparation et présentation des états financiers » ; page 464

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Préparation et présentation des états financiers

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9 .   Elém ent s de chaque catégo r ie de f lux :  1  

a.  Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation (méthode de

référence) :

i.   Encaissements reçus des clients :

Les encaissements reçus des clients peuvent s’analyser comme suit :- Revenus +- Clients et comptes rattachés en début de période +- Clients et comptes rattachés en fin de période ( )- Dépôts et cautionnements reçus en début de période ( )- Dépôts et cautionnements reçus en fin de période +- Produits constatés d’avance en début de période ( )- Produits constatés d’avance en fin de période +- TVA collectées +

- Créances virées en pertes ( )_________Encaissements reçus des clients

ii.  Sommes versées aux fournisseurs et au personnel :

Les sommes versées aux fournisseurs et au personnel peuvent être calculées comme suit :

- Avances et acomptes au personnel en début de période ( )

- Avances et acomptes au personnel en fin de période +- Autres créances sur le personnel en début de période ( )- Autres créances sur le personnel en fin de période +- Charges constatées d’avance en début de période ( )- Charges constatées d’avance en fin de période +- Fournisseurs d’exploitation en début de période +- Fournisseurs d’exploitation en fin de période ( )- Personnel, rémunérations dues en début de période +- Personnel, rémunérations dues en fin de période ( )

- Personnel, oppositions sur salaires en début de période +- Personnel, oppositions sur salaires en fin de période ( )- Personnel, provisions pour CP en début de période +- Personnel, provisions pour CP en fin de période ( )- Personnel, autres charges à payer en début de période +- Personnel, autres charges à payer en fin de période ( )- Etat, retenues sur salaires en début de période +- Etat, retenues sur salaires en fin de période ( )- Etat, retenues sur honoraires, commission et loyers en début de période +

- Etat, retenues sur honoraires, commission et loyers en fin de période ( )

1 Toute cette partie a été inspiré du cour de comptabilité III de Mr Fayçal DERBEL ; pages 38-…- 43

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Préparation et présentation des états financiers

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- Etat, retenues sur jetons de présence en début de période +- Etat, retenues sur jetons de présence en fin de période ( )- C.N.S.S en début de période +- C.N.S.S en fin de période ( )- CAVIS en début de période +- CAVIS en fin de période ( )- Assurance groupe en début de période +- Assurance groupe en fin de période ( )- Organismes sociaux, autres charges en début de période +- Organismes sociaux, autres charges en fin de période ( )- Diverses charges à payer en début de période +- Diverses charges à payer en fin de période ( )- TVA, payées sur biens et services +- Charges de personnel +- Achats +- Autres charges d’exploitation +- Impôts et taxes ( )_________Sommes versées aux fournisseurs et au personnel

iii.  Intérêts payés

- Frais d’émission d’emprunt ( )- Intérêts comptabilisés d’avance en début de période ( )- Intérêts comptabilisés d’avance en fin de période +

- Etat, retenues sur revenus des capitaux en début de période +- Etat, retenues sur revenus des capitaux en fin de période ( )- Intérêts courus sur emprunts obligataires début de période +- Intérêts courus sur emprunts obligataires fin de période ( )- Intérêts courus sur emprunts locaux en début de période +- Intérêts courus sur emprunts locaux en fin de période ( )- Intérêts courus sur emprunts étrangers en début de période +- Intérêts courus sur emprunts étrangers en fin de période ( )- Charges financières +

- Dotations aux résorptions des frais d’émission et des primes de remboursement des emprunts( )- Dotations aux provisions pour risques de change ( )- Reprises sur provisions pour risques de change +- Dotations aux provisions pour risques et charges fin ( )- Reprises sur provisions pour risques et charges fin +- Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières ( )- Reprises sur provisions pour dépréciation des immobilisations financières +- Dotations aux provisions pour dépréciation des placements et prêts courants ( )- Reprises sur provisions pour dépréciation des placements et prêts courants +

_________Intérêts payés

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Préparation et présentation des états financiers

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iv.  Impôts payés

- Etat, impôts différés en début de période ( )- Etat, impôts différés en fin de période +- Etat, impôts sur les bénéfices à liquider début de période +

- Etat, impôts sur les bénéfices à liquider fin de période ( )- Etat, TCL à payer en début de période +- Etat, TCL à payer en fin de période ( )- Etat, autres impôts et taxes à payer en début de période +- Etat, autres impôts et taxes à payer en fin de période ( )- Etat, charges fiscales sur congés payés et autres charges en début de période +- Etat, charges fiscales sur congés payés et autres charges en fin de période ( )- TVA payées +- Impôts et taxes +

- Impôts sur les bénéfices +________Impôts payés

 b.  Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement :

i.   Décaissements provenant de l’acquisition d’immobilisations :

- Fournisseurs d’immobilisations en début de période +- Fournisseurs d’immobilisations en fin de période ( )

- Investissements en immobilisations incorporelles +- Investissements en immobilisations corporelles +- TVA sur investissements +- Etat, retenues au titre de la plus-value immobilière en début de période +- Etat, retenues au titre de la plus-value immobilière en fin de période ( )- Obligations cautionnées en début de période +- Obligations cautionnées en fin de période ( )- Production d’immobilisations ( )________

Décaissements provenant de l’acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles

ii.   Encaissements provenant de la cession d’immobilisations :

- Créances sur cessions d’immobilisations début de période +- Créances sur cessions d’immobilisations fin de période ( )- Cessions d’immobilisations incorporelles +- Cessions d’immobilisations corporelles +- Produits nets sur cessions d’immobilisations +- Charges nettes sur cessions d’immobilisations ( )________Encaissements provenant de la cession d’immobilisations corporelles et incorporelles

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Préparation et présentation des états financiers

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iii.  Décaissements provenant de l’acquisition d’immobilisations financières :

- Dettes sur acquisition de valeurs mobilières en début de période +- Dettes sur acquisition de valeurs mobilières en fin de période ( )- Titres de participation libérés au cours de l’exercice +

- Titres immobilisés libérés au cours de l’exercice +- Prêts accordés au personnel au cours de l’exercice +- Dépôts et cautionnements versés au cours de l’exercice +- Autres créances accordées au cours de l’exercice +_________Décaissements provenant de l’acquisition d’immobilisations financières

iv.  Encaissements provenant de la cession d’immobilisations financières :

- Créances sur cession de valeurs mobilières début de période +- Créances sur cession de valeurs mobilières fin de période ( )- Titres de participation cédés au cours de l’exercice +- Titres immobilisés cédés au cours de l’exercice +- Remboursements sur obligations au cours de l’exercice +- Remboursements sur prêts au personnel +- Dépôts et cautionnements récupérés au cours de l’exercice +- Remboursements sur autres créances au cours de l’exercice +- Produits nets sur cessions de titres +

- Pertes sur créances liées à des participations ( )- Charges nettes sur cessions de titres ( )________Encaissements provenant de la cession d’immobilisations financières

c.  Les flux de trésorerie liés aux activités de financement :

i.   Dividendes et autres distributions :

- Dividendes et tantièmes +- Actionnaires, dividendes à payer en début de période +- Actionnaires, dividendes à payer en fin de période ( )- Prélèvements de l’exercice sur le fonds social +________Dividendes et autres distributions

ii.   Encaissements provenant des emprunts :

- Utilisations +- Remboursements des emprunts ( )

________Encaissements provenant des emprunts

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Préparation et présentation des états financiers

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iii.  Autres flux de trésorerie :

- Etat, retenues sur placements et autres produits en début de période +- Etat, retenues sur placements et autres produits en fin de période ( )- Produits à recevoir de l’Etat en début de période +- Produits à recevoir de l’Etat en fin de période ( )

- Produits à recevoir des organismes sociaux en début de période +- Produits à recevoir des organismes sociaux en fin de période ( )- Produits à recevoir des tiers en début de période +- Produits à recevoir des tiers en fin de période ( )- Créances sur cessions de valeurs mobilières, autres que les titres immobilisés en début depériode +- Créances sur cessions de valeurs mobilières, autres que les titres immobilisés en fin de période ( )- Autres comptes débiteurs en début de période +- Autres comptes débiteurs en fin de période ( )

- Comptes d’attente en début de période +- Comptes d’attente en fin de période (débiteur) ( )- Placements en titres en début de période +- Placements en titres en fin de période ( )- Placements monétaires en début de période +- Placements monétaires en fin de période ( )- Intérêts courus sur obligations, créances, bons et valeurs assimilées en début de période +- Intérêts courus sur obligations, créances, bons et valeurs assimilées en fin de période ( )- Dettes sur acquisitions de valeurs mobilières, autres que les titres immobilisés en début de

période ( )- Dettes sur acquisitions de valeurs mobilières, autres que les titres immobilisés en fin depériode+- Autres comptes créditeurs en début de période ( )- Autres comptes créditeurs en fin de période +- Comptes d’attente en début de période (créditeur) ( )- Comptes d’attente en fin de période +- Autres produits constatés d’avance en début de période ( )- Autres produits constatés d’avance en fin de période +

- Concours bancaires courants en début de période ( )- Concours bancaires courants en fin de période +- Revenus des immeubles non affectés aux activités +- Jetons de présence et rémunération d’administrateurs +- Quotes-parts de résultat sur opérations en commun +- Transferts de charges +- Produits des placements +- Produits nets sur cessions de valeurs mobilières, autres que les titres immobilisés +- Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières, autres que les titres immobilisés ( )

________Autres flux de trésorerie

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1 0 .   l e s l im i tes de l ’ éta t de f l ux d e t r éso re r ie :  

a.  intérêts sur emprunts :

Le remboursement du principal des emprunts figure parmi les flux de financement

négatifs, alors que les intérêts figure parmi les flux d’exploitation suite à une mention explicite

de la norme comptable générale.

 b.  Revenus des immeubles :

Les revenus des immeubles non affectés à l’activité de l’entreprise figure parmi les flux de

financement. Or ces flux sont destinés seulement pour enregistrer les transactions portant sur le

financement de l’entreprise (capitaux propres et passifs non courants). A mon avis ces flux

représentent une rémunération d’un investissement que l’entreprise a choisi de faire.

c.  Les Dividendes reçus :

Les dividendes sont des parts du bénéfice annuel d’une société distribués au détenteur

d’une ou plusieurs actions. Les dividendes sont généralement des revenus de titres immobilisés

ou de titres de participations donc il est plus convenable de les classés parmi les flux

d’investissement et non parmi les flux d’exploitation.

d.  Les retenus à la source :

Il a été mentionné précédemment que lorsqu’il est possible de spécifier la partie d’impôt

relative à un flux d’investissement ou de financement, il sera plus approprié de le distinguer en leclassant dans la rubrique qui lui correspond.

Cette règle est appliquée avec succès surtout pour les retenus à la source (sur salaires, sur

honoraires, commissions et loyers, etc.…). Mais il reste encore des difficultés pour l’appliquer

pour les jetons de présence, ces derniers sont des rémunérations pour des personnes externes à la

société et ne figure pas parmi leurs personnels donc à mon avis il était mieux de les imputer

parmi les flux de financement que de les figurer parmi les flux d’exploitation (sommes versées

aux personnels).e.  L’absence d’information sectorielle :

L’état de flux comme tout autre état financier en Tunisie présente la limite d’absence

d’information sectorielle. Ce qui ne permet pas de distinguer ni de savoir l’origine de liquidité de

l’entreprise.

f.  Activité abandonnée :

L’état de flux ne présente non plus Les activités abandonnées. L’information sur l’activité

abandonnée est très nécessaire pour les actionnaires et les utilisateurs des états financiers en

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Préparation et présentation des états financiers

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générale puisqu’elle permet d’identifier les flux provenant d’activités abandonnées et de prédire

les flux de trésorerie futurs de l’entreprise.

1 1 .   Présen t a t i on de l ’ é ta t d e f l ux ( Modè les de ré fé rence ) :  

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Préparation et présentation des états financiers

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1 2 .   Présen t a t i on de l ’ é ta t de f l ux ( Modè le au to r i sé) :  

A l’encontre du modèle de référence qui reconstitue les flux de trésorerie à partir des

comptes d’ouvertures et de clôtures figurants au bilan, de comptes de charges et de produits (état

de résultat), Le modèle autorisé reconstitue les mêmes flux en débutant de l’état de résultat

(résultat ne de l’exercice) en effectuant toutes modifications et variations nécessaires pour

aboutir aux flux de trésorerie de l’exercice.

La construction de l’état de flux de trésorerie selon le modèle autorisé consiste à passer d’une

variation comptable à une variation de trésorerie.1

Variation comptable (Augmentation ou diminution des postes du bilan)

+ ou –

Non flux (Variation des postes du bilan monétaires : amortissements, provisions…)

=

Flux de trésorerie potentiel

+ ou –

Variation des décalages de trésorerie

=

Flux de trésorerie2

 

1 Fayçal DERBEL ; « Cours Comptabilité III » ; page 352 Fayçal DERBEL ; « Cours Comptabilité III » ; page 35

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Les Soldes Intermédiaires de Gestion

1 .   i n t r o d u c t i o n :  

La norme comptable générale n’a pas mentionné Les soldes intermédiaires de gestioncomme étant un état financier à part entière. En effet, les entreprises sont encouragées à présenter

cet état parmi les notes aux états financiers, mais vu l’importance des soldes qu’il présente, on a

 jugé préférable de le présenter dans notre mémoire comme état financier indépendant.

2 .   Déf in i t i on :  

L'état des soldes intermédiaires de gestion décrit les différents paliers dans la formation du

résultat de l’entreprise dégageant les différentes marges pertinentes pour l'analyse etl'appréciation des performances de l’entreprise.1

L’importance de l’état de soldes intermédiaires de gestion se démontre du jour au jour. En

effet, cet état permet de comparer les performances de l’entreprise par celles du même secteur ou

à l’échelle nationale.

3 .   Moda l i tés de ca lcu l :  

a.  La Marge brute :

La marge est la différence entre le prix de vente d’un produit et son coût.2

La détermination de la marge brute se différentie selon l’activité de l’entreprise : industrielle ou

commerciale.

i.   La marge commerciale :

Cette marge s’obtient par la différence entre le Chiffre d’affaires de l’entreprise et tout

autre produit d’exploitation et le coût des marchandises vendues.

Le coût des marchandises vendues se compose des achats de marchandises y compris tousles frais liés aux achats mais net de toutes les réductions commerciales, plus ou moins la

variation des stocks de marchandises.

ii.   La marge sur coût matière :

La marge sur coût matière est constituée par la différence entre la production et les achats

consommés.

On désigne par production tous les revenus, la production stockée qui sont majoré ou

minoré par la production stockée ou déstockage.

1 Abderaouf YAICH : « Préparation et présentation des états financiers » ; page 4832 Dictionnaire français HACHETTE MULTIMEDIA (1998)

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Préparation et présentation des états financiers

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 b.  La valeur ajoutée brute :

Le calcul de la valeur ajoutée brute est si simple, il suffit d’ajouter à la marge commerciale

ou la marge sur coût matière selon le cas les subventions d’exploitation (ayant le caractère de

complément de prix) et de retrancher toutes les autres charges d’exploitation.

c.  L’excédent brut ou l’insuffisance d’exploitation :

L’excédent brut d’exploitation indique la rentabilité opérationnelle de l’entreprise avant

charges financières, produits financiers, amortissements et provisions.1

C'est-à-dire il traduit la capacité de l’entreprise à générer des ressources de trésorerie.

L’excédent brut c’est la valeur ajoutée brute diminuée des impôts et taxes et des charges du

personnel.

d.  Le résultat des activités ordinaires :

C’est le résultat de l’entreprise hors éléments extraordinaires.

Il est constitué de l’excèdent brut d’exploitation, des autres produits d’exploitation et

financiers, ainsi que des transferts de charges et des reprises non compensés, diminué des autres

charges ordinaires et financières, des dotations aux amortissements et provisions et des impôts

sur le résultat ordinaire.

e.  Résultat net après modifications comptables :

Il est constitué du résultat des activités ordinaires plus ou moins les éléments

extraordinaires et les modifications comptables nets d’impôts.

1 Abderaouf YAICH : « Préparation et présentation des états financiers » ; page 492

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Préparation et présentation des états financiers

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SCHEMA DES SOLDES INTERMEDIAIRES DE GESTION 

ProduitsCharges Soldes N

N-1

(1) Ventes de marchandises et autres produitsd’exploitation …

Coût d’achat des marchandisesvendues …

  Marge commerciale …. ….

(2) Revenus et autres produits d’exploitationProduction stockéeProduction immobilisée

Total

……………

Ou (Déstockage de production)

Total

…•  Production  ….

 

….

•  (2) Production Achat consommés … •  Marge sur coût matières  …. …•  (1) Marge commerciale•  (2) Marge sur coût matière•  Subvention d’exploitation

Total

…………

(1)  et (2) Autres charges externes

Total

… •  Valeur ajoutée brute(1) et (2) 

… …

•  Valeur Ajoutée Brute•  Subvention d’exploitation

Total

………

Impôts et taxesCharges de personnel

Total

………

•  Excédent brut (ouinsuffisance) d’exploitation  … …

•  Excédent brut d’exploitationAutres produits ordinaires

Produits financiersAutres gains ordinairesTransferts et reprises de charges non compensés

Total

…………

Ou insuffisance bruted’exploitationAutres charges ordinairesCharges financièresDotations aux amortissements etaux provisions ordinairesAutres pertes ordinairesImpôt sur le résultat ordinaire

Total

………

…….….….

 

•  Résultat des activitésordinaires (positif ou négatif)  … …

•  Résultat positif des activités ordinairesGains extraordinairesEffet positif des modifications comptables•  Economie d’impôt (produit) suréléments extraordinaires et modificationscomptables

Total

……………

•  Résultat négatif desactivités ordinairesPertes extraordinairesEffet négatif des modificationscomptablesImpôt sur éléments extraordinaireset modifications comptables

Total

……

…….

 

•  Résultat net aprèsmodifications comptables  … …

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Les Notes Aux Etats Financiers

1 .   I n t r o d u ct i o n :  

Vu que le bilan, l’état de résultat, et l’état de flux de trésorerie présentent des informations

sommaires, alors il est nécessaire d’ajouter des informations plus détaillées dans les notes aux

états financiers pour permettre aux utilisateurs une meilleure compréhension.

Le cadre conceptuel Tunisien précise : ces états doivent être étayés par des informations

explicatives et supplémentaires présentées sous forme de notes permettant une meilleure

intelligibilité des états financiers. Ces notes font partie intégrante des états financiers.

L’objectif de présentation fidèle conduit à compléter les informations chiffrées présentées

dans le corps du bilan, de l'état de résultat, de l'état de flux de trésorerie et des autres états desynthèse éventuels par les notes aux états financiers qui font partie intégrante de ces états

financiers.

Les notes aux états financiers faisant partie intégrante des états financiers, alors ils doivent

vérifier les mêmes principes, procédures et règles qui régissent les autres composantes des états

financiers à savoir : l’intelligibilité, la comparabilité, la pertinence et la fiabilité.

2.  Objec t i fs des no tes aux é ta t s f inanc ie rs :   

Aux termes de la norme comptable générale Tunisienne, les notes aux états financiersd'une entreprise doivent :

(1) informer sur les bases retenues pour l'élaboration des états financiers et sur les choix

particuliers de principes comptables adoptés afférents aux transactions et événements les

plus significatifs ;

(2) divulguer et motiver les dérogations aux normes comptables tunisiennes dans

l'élaboration des états financiers ;

(3) fournir des informations supplémentaires ne figurant pas dans le corps des étatsfinanciers eux-mêmes et qui sont de nature à favoriser une présentation fidèle.

Les notes aux états financiers comprennent les informations détaillant et analysant les

montants figurant dans le corps du bilan, de l'état de résultat et de l'état des flux de trésorerie

ainsi que des informations supplémentaires qui sont utiles aux utilisateurs tels que les

engagements et les passifs éventuels. Elles comprennent les informations dont les normes

comptables tunisiennes requièrent la publication et d'autres informations qui sont de nature à

favoriser la pertinence.

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Préparation et présentation des états financiers

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3.  St r uc tu r e des no tes aux é ta ts f i nanc ie rs :   

Selon la norme comptable générale Tunisienne, les notes aux états financiers doivent

répondre à un certain nombre de règles qui sont principalement la comparabilité dans le temps, la

comparabilité dans l’espace, la référenciation croisée, et l’ordre logique donné par la même

norme.

Pour permettre une meilleure compréhension des notes aux états financiers ainsi qu’une

meilleure comparaison d’un exercice à l’autre et entre les notes des entreprises travaillant dans le

même secteur, les notes aux états financiers doivent être présentées d'une manière comparable

d'un exercice à l'autre sur le plan de l’ordre de leur présentation ainsi que sur le plan de langage

et de chiffres utilisés.

Chaque élément positionné dans le bilan, l’état de résultat et l’état de flux de trésorerie

doit faire l’objet d’une référenciation croisée avec les notes correspondantes.

Les notes aux états financiers sont, en règle générale, présentées dans l'ordre suivant qui

permet aux utilisateurs de comprendre les états financiers et de les comparer avec ceux d'autres

entreprises :

(1) Note confirmant le respect des normes comptables tunisiennes ;

(2) Note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents appliqués ;

(3) Informations afférentes à des éléments figurant dans le corps des états financiers; et

(4) Autres informations portant sur :

Les éventualités, engagements et autres divulgations financières, et

Les divulgations à caractère non financier.1

Il est à noter que selon la loi n° 96-112 du 30 décembre 1996, relative au système

comptable des entreprises, l’entreprise doit obligatoirement présenter une Note sur la variation

des capitaux propres (Tableau de variation des capitaux propres) et le résultat par action, ainsi

qu’une autre note présentant les soldes intermédiaires de gestion, même les normes de l’IASC

ainsi que quelques praticiens Tunisiens voient que ces deux derniers éléments doivent figurer

comme des composantes à part entière des états financiers.

La même loi précise que si l’entreprise utilise la méthode de référence pour la présentation

de son état de résultat alors elle doit obligatoirement présenter dans ses notes aux états financiers

un tableau de passage des charges par destination aux charges par nature. Dans le cas ou

l’entreprise utilise la méthode autorisée pour présenter son état de résultat alors elle est

encouragée à publier parmi ses notes aux états financiers un tableau de passage des charges par

nature aux charges par destination.

1 Norme comptable générale ; « Le système comptable des entreprises » ; page 23

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Préparation et présentation des états financiers

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4.  Les p r in c ipa les no t es :   

a.  Note sur le respect des normes comptables Tunisienne :

Dans la présentation de ses états financiers, l’entreprise doit se conformer à la loi

comptable Tunisienne, pour cela elle doit établir une note de conformation et de respect des

normes comptables Tunisiennes. En cas de divergence significative avec ces dernières,l’entreprise doit la présenter dans une note indépendante tout en précisant :

•  La nature de chaque divergence ;

•  La justification du choix retenu ;

•  La quantification de l’impact de cette divergence sur le résultat et la situation financière

de l’entreprise.

En cas de multitude de divergences avec les normes comptables Tunisiennes, alors

l’entreprise ne peut pas avouer qu’elle présente ses états financiers conformément à ces normes.

 b.  Note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents

appliqués :

On entend par principes comptables les concepts fondamentaux tels définis par le cadre

conceptuel, les règles, méthodes et procédés énoncés dans les normes comptables ainsi que la

doctrine.

Pour une meilleure évaluation des postes, et des comptes des états financiers, l’entreprise

doit présenter une note décrivant :

•  Les bases de mesure utilisées pour l’élaboration des états financiers ;

•  Chaque principe comptable particulier significatif pour la représentation fidèle des états

financiers ;

•  La mention, le cas échéant, de l’absence de changement de méthodes comptables au

cours de l’exercice.

c.  Informations afférentes à des éléments figurant dans le corps des états

financiers :

Les notes aux états financiers doivent comprendre les informations détaillant et analysant

les montants figurant dans le corps du bilan, de l'état de résultat et de l'état des flux de trésorerie.

Les notes doivent être assorties d'un système de numérotation croisée avec les postes des états

financiers concernés.

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d.  Le tableau de mouvement des capitaux propres :

Les variations des capitaux propres de l’entreprise entre deux dates de clôture traduisent

l’augmentation ou la diminution de son actif net ou de sa richesse au cours de l’exercice, selon

les principes d’évaluation particuliers appliqués et indiqués dans les états financiers.1

Le tableau de variation de trésorerie peut prendre la forme d’une présentation en colonnes

qui rapproche les soldes d’ouverture du solde de clôture de chacun des éléments des capitaux

propres.2

e.  Notes sur les éventualités, événements et engagements hors bilan :

Les éventualités, évènements et engagements hors bilan sont d’une importance d’abord

parce que les normalisateurs les ont négligés dans la présentation des états financiers et aussi à

cause du rôle que peuvent jouer dans l’avenir de l’entreprise.

L’entreprise doit présenter parmi ses notes les événements survenus entre la date de clôture

de l’exercice et la date de publication des états financiers qui :

•  Entraîneront des modifications importantes de l’actif ou du passif au cours du nouvel

exercice, et

•  Ou qui auront, ou risquent d’avoir, des répercussions importantes sur les activités futures

de l’entreprise.3 

A cet égard, l’entreprise doit présenter :

•  Une description de la nature de l’événement, et

•  Une estimation de son incidence financière, lorsqu’il est possible de le faire, ou une

déclaration indiquant qu’il est impossible de faire une telle estimation.4 

5 .   Notes e t t r a i tem en ts com p tab les e r ronés :  

Un traitement comptable erroné d’un élément des états financiers ne peut, en aucun cas,

être considéré comme rectifié par une simple mention dans les notes. Une telle mention ne peut

en elle-même être suffisante pour rétablir le pertinence et la fiabilité des états financiers pris dans

leur ensemble.

1 IAS 1, « Normes comptables internationales », page 902 Abderrazak GABSI : « Présentation générale de l’IAS 1 » ; page 213 Norme comptable N°14 relative aux éventualités et événements postérieurs à la date de clôture ; « Le systèmecomptable des entreprises » ; page 1064 Norme comptable N°14 relative aux éventualités et événements postérieurs à la date de clôture ; « Le systèmecomptable des entreprises » ; page 106

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Préparation et présentation des états financiers

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6 .   Cons idéra t ions génér a les :  

f.  Volume :

Le volume des notes aux états financiers doit être raisonnable pour que son exploitation

soit aisée par l'utilisateur.

g.  Ordre :Dans certains cas, il peut s’avérer utile et souhaitable de changer l’ordre de présentation

de certains éléments des états financiers dans les notes. A titre d’exemple, pour les placements,

les informations relatives aux produits perçus, aux ajustements conduisant à la juste valeur ainsi

qu’aux dates d’échéance gagnent à être présentées, dans la même note, indépendamment du fait

que certains concernent le bilan et d’autres portent sur l’état de résultat.

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La Diffusion Des états Financiers

1 .   I n t r o d u ct i o n :  

Le cadre conceptuel tunisien met l’accent sur l’importance des états financiers dans son

6éme paragraphe : Les états financiers constituent le principal moyen de communication de

l’information financière aux différents utilisateurs internes et externes.

Les utilisateurs internes se composent des dirigeants, des organes d’administration, et des

différentes structures internes de l’entreprise.

En revanche, les utilisateurs externes sont plus nombreux et sont principalement :

  Les fournisseurs de capitaux (investisseurs, prêteurs et subventionneurs)

  L’administration et autres institutions dotées de pouvoirs de réglementations et decontrôle

  Les autres partenaires de l’entreprise (les salariés et leurs syndicats, les fournisseurs et

autres créanciers, les clients et autres bénéficiaires des biens et services produits par

l’entreprise)

  Les autres groupes d’intérêt (les organismes professionnels, la presse spécialisée et les

médias, les chercheurs, les divers organes et associations et le public en général).

Le cadre conceptuel international de son coté met l’accent surtout sur les utilisateursexternes, ces derniers sont de plus en plus éparpiller dans le monde entier et surtout durant les

vingt dernières années qui sont marqués par une mondialisation, un développement rapide des

marchés financiers internationaux et des cotations de plus en plus nombreuses des sociétés dans

les places boursières étrangères.

Cet éparpillement des utilisateurs des états financiers a provoqué plusieurs aires de pensée qui

cherchent à :

  Harmoniser la comptabilité ;  Internationaliser la présentation des états financiers ;

  Utiliser les NTIC pour la préparation et la diffusion des états financiers.

La 4éme édition du colloque international de l’institut tunisien des experts comptables qui

s’est déroulé à l’hôtel Hilton à Tunis le 22 et 23 Mai 2003 a évoqué la problématique de

l’information financière dans son lien avec les nouvelles technologies de l’information et de la

communication (NTIC).1

 

1 Lassaâd BEN AHMED : « Télé-finance, quel rôle pour les experts comptables » ; LA PRESSE du 28/05/2003

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Préparation et présentation des états financiers

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2 .   Déf in i t ion des NTI C :  

Les NTIC peuvent être définies comme étant l'ensemble de technologies informatiques et

de télécommunication. Elles sont le résultat d'une convergence entre ces deux technologies. Elles

permettent l'échange d'information ainsi que leur traitement. Elles offrent aussi des nouveaux

moyens et méthodes de communication. Toutes ces technologies tournent autour du réseau

Internet qui trouve son origine en 1969, lorsque les Etats-Unis mettent en œuvre un projet

destiné à garantir le fonctionnement de leur système informatique, en cas de destruction partielle

de l'infrastructure du réseau par une explosion nucléaire.1

Par le temps, les objectifs de ce réseau se sont évolués au partage des informations dans

des brefs délais et avec les moindres coûts. Il est devenu la plus la plus grande bibliothèque, le

premier centre de recherche, le premier centre d'échange de savoir, ainsi que le plus grand

magasin, la première université, et le premier centre de loisir et de media.

La profession comptable qui se trouve au cœur de l'activité économique ne pourrait rester à

l'écart d'une telle révolution. Son avenir dépendra même de l'importance accordée par les

professionnels à cette mutation. Toute la profession doit réagir en temps opportun et être en

mesure de sauvegarder, voire d'améliorer sa position sur le marché et maintenir son statut

privilégié.2

3 .   Avant ages de l ’u t i l i sa t ion des NTI C :  

•  Rapidité de publication et actualité de l’information : on ne parle pas aujourd’hui

de périodicité des états financiers, mais plutôt de présentation continue ou en

temps réel.3 

•  Communications multimédias : utilisation des sons, des vidéos, et des schémas

qui facilitent la présentation et la compréhension des états publiés.4 

•  Démocratisation de l’accès à l’information financière : la participation accrue des

utilisateurs à la préparation des états financiers.

•  L’utilisation de l’ XBRL (eXtensible Business Reporting Language) : qui permet

facilement l’accès, l’extraction et la sélection des données que les utilisateurs ont

besoin.5 

1 Mémoire : « L’impact des NTIC sur la profession comptable » élaboré par Makram YAICH sous la direction deAbderaouf YAICH (Juin 2001), page 32 Mémoire : « L’impact des NTIC sur la profession comptable » élaboré par Makram YAICH sous la direction deAbderaouf YAICH (Juin 2001), page 33 Gerald Trites : « l’incidence de la technologie sur la présentation de l’information financière et d’entreprise » ;http://www.icca.ca/index.cfm/ci_id/1003/la_id/2.htm (site visité le 07/05/2003)

 

4 Gerald Trites : « le web démocratise l’accès à l’information financière » ;http://www.camagazine.com/index.cfm/ci_id/5924/la_id/2/camagazine/1/print/true.htm (site visité le 05/05/2003)

 

5 Sofiane GARGOURI : « Reporting financier sur internet : une évolution à maîtriser » ; Revue comptable etfinancière N°52 – deuxième trimestre 2001 ; page 28

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Préparation et présentation des états financiers

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4 .   L imi t es de l ’u t i l i sa t ion des NTI C :  

•  Présentation d’informations non structurées et délimitée : les utilisateurs ont du

mal à repérer les limites des états financiers en raison des liens hypertexte qui

peuvent envoyer à des sites non officiels qui contiennent des informations qui ne

répondent pas aux caractéristiques de l’information financière.

1

 •  Le non respect des caractéristiques qualitatives de l’information financière : la

présentation rapide des informations financières pousse les préparateurs à

présenter des informations de moins en moins fiable et pose un problème de

comparabilité des états financiers d’un exercice à l’autre.

•  Intégrité, sécurité et confidentialité des données : le web connaît de plus en plus

des pirates, des virus, et des Crackers ce qui met en péril la sécurité et la

confidentialité des informations publiées.

•  La surcharge d’information : le web présente de plus en plus d’information qui ne

font pas partie des états financiers : ratios, budgets, et autres études financières. Si

les utilisateurs ne connaissent pas ou ne trouvent pas de limites entre les rapports

annuels et les données supplémentaires, ils peuvent être induit en erreur par une

interprétation extensive.2 

1 Gerald Trites : « l’incidence de la technologie sur la présentation de l’information financière et d’entreprise » ;http://www.icca.ca/index.cfm/ci_id/1003/la_id/2.htm (site visité le 07/05/2003)

 

2 Sofiane GARGOURI : « Reporting financier sur internet : une évolution à maîtriser » ; Revue comptable etfinancière N°52 – deuxième trimestre 2001 ; page 26

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Préparation et présentation des états financiers

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Conclusion

Dans cette recherche, nous avons tenté d’étudier les différents états financiers. Nous avons

essayé tout d’abord de présenter les concepts de base commune à tous les états financiers,ensuite de définir chacun des états, de préciser les différentes règles qui régissent leur

établissement et leur présentation, enfin nous avons essayé d’extraire les limites de chaque état.

Enfin, nous avons essayé de traiter un sujet d’actualité, dans une partie à part, qui est la diffusion

des états financiers à travers l’internet.

L’importance des états financiers au niveau mondial a poussée le FASB et l’IASC à unir

leur effort pour produire et uniformiser les états financiers. Ainsi, quatre nouvelles tendances

lourdes caractérisent le nouveau référentiel comptable international qui change de nom pourpasser des IAS vers les IFRS.

•  Le modèle de la juste valeur ;

•  La primauté du bilan

•  L’état de performance à la place de l’état de résultat ;

•  Et enfin la convergence IASB/FASB. projet de révision de 12 normes internationales

dont principalement :1 

o  L’amortissement par composantes pour les immobilisationso  Evaluation à la juste valeur de tout échange, qu’il soit de nature différente ou de

même nature, avec constatation d’un résultat de cession.

o  Les coûts directs supportés initialement par le bailleur pour tous les baux,

locations simples ou locations financement (tels que les commissions et les

honoraires juridiques), seront étalés sur la durée du contrat.2 

Donc le système comptable international se prépare à une nouvelle grande mutation. Mais

la question qui se pose est : est ce que les états vont savoir refléter fidèlement les situations desentreprises ? Ou autrement est ce que les limites des états financiers actuels vont disparaître, ou

au moins est ce qu’ils seront minimisés ? Et quels sont les nouveaux défis et limites des modèles

futurs ?

1 Abderaouf YAICH : « quatre nouvelles tendances majeures pour la comptabilité financière internationale » ; RevueComptable et Financière N°58 ; pages 19 - 212 Abderaouf YAICH : « quatre nouvelles tendances majeures pour la comptabilité financière internationale » ; RevueComptable et Financière N°58 ; pages 19 - 21