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Infections ce ´ re ´ bro-me ´ ninge ´ es § R391 Analyse critique de la re ´ alisation de la ponction lombaire aux urgences K. Khaleq a, *, G. Tchamdja a , J. Hasnaoui a , K. Zerouali b , N. Mdarghri b , H. Louardi a a Re ´animation des urgences, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc b Laboratoire, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc *Auteur correspondant. Introduction.– La ponction lombaire (PL) est un acte me ´ dical souvent pratique ´ aux urgences dans le but d’affirmer ou d’infirmer le diagnostic d’une affection neuro-me ´ ninge ´ e. Le but de notre travail est d’analyser les facteurs pre ´ dictifs de sa positivite ´. Patients et me ´thodes.– Il s’agit d’une e ´ tude re ´ trospective e ´ tale ´ e sur 28 mois incluant tous les patients adultes ayant des signes d’appel neurologiques dans un contexte fe ´brile et qui ont be ´ne ´ ficie ´ d’une ponction lombaire avec une e ´tude cytobacte ´riologique. Les para- me `tres e ´ tudie ´s e ´taient les donne ´es de ´mographiques, cliniques, paracliniques, the ´ rapeutiques et e ´ volutives. Deux groupes de patients ont e ´te ´ compare ´s : ceux dont le re ´sultat de la PL est normal et ceux dont le re ´sultat de la PL est anormal, en analyse univarie ´e et multivarie ´e avec un seuil de significativite ´ de 5 %. Re ´sultats.– Sept mille six patients ont e ´te ´ enregistre ´s pendant la pe ´ riode d’e ´ tude parmi lesquels 309 ont be ´ne ´ ficie ´ d’une PL (incidence de 4,41 %). Une pre ´ dominance masculine a e ´te ´ observe ´e(sex-ratio de 1,73). Cent cinquante-huit PL e ´ taient anormales tandis que 151 e ´taient sans anomalies. L’a ˆge moyen des patients e ´tait de 39,8 ans Æ 17,32 (extre ˆmes 15 et 94 ans). Les motifs d’admission les plus fre ´ quents e ´taient le trouble de conscience (35 %), les e ´ tats de mal convulsif (19 %) et le syndrome me ´ ninge ´ (13,1 %). Les facteurs de comorbidite ´ s retrouve ´se ´ taient la pathologie neurologique (22,97 %), le diabe ` te (11,9 %), les psychoses (7,11 %) et les ante ´ce ´ dents de me ´ ningite (2,58 %). Le score de Glasgow moyen e ´ tait de 10 Æ 2,90. Pre ` s de 30 % des PL effectue ´ es e ´ taient contributifs et ont permis d’affirmer le diagnostic de me ´ ningite (77 cas), d’he ´ morragie me ´ ninge ´e (dix cas) et de polyradiculone ´vrite (six cas). Cinquante de ´ce `s ont e ´te ´ enregistre ´s. Les facteurs pre ´dictifs de positivite ´ de la PL, analyse ´s en univarie ´e et multivarie ´e, sont repre ´ sente ´s dans le Tableau 1. Discussion.– Le recours a ` la ponction lombaire pourrait e ˆtre optimise ´ par la connaissance parfaite de facteurs pre ´ dictifs positifs. Dans notre contexte, en analyse multivarie ´e, trois facteurs permettent de pre ´ voir une positivite ´ de la PL : l’ante ´ce ´ dent de traumatisme cra ˆnien et les associations cliniques fie ` vre-raideur me ´ ninge ´e et fie ` vre-ce ´ phale ´ es-raideur me ´ ninge ´ e concordant ainsi avec les donne ´es de la litte ´ rature [1]. Re ´fe ´rence [1] Zuber E, Mathevon T, Chenaf C, Ouchchane L, Schmidt J. Analyse critique de la re ´ alisation de la ponction lombaire (PL) aux urgences : e ´ tude prospective sur six mois. J Eur Urgences 2007; 20(1S):75–6. http://dx.doi.org/10.1016/j.annfar.2013.07.458 R392 Me ´ ningites postope ´ ratoires : incidence et profil bacte ´ riologique W. Sellami a,b, *, B. Meddeb a , M. Nasri a , Z. Hajjej a , H. Naija c , H. Gharsallah b , M. Ferjani a , M. Ben Moussa c a Anesthe ´sie-re ´animation, ho ˆpital militaire, Tunis, Tunisie b Hoˆpital militaire, Tunis, Tunisie c Laboratoire de microbiologie, hoˆpital Militaire, Tunis, Tunisie *Auteur correspondant. Introduction.– Les me ´ ningites postope ´ ratoires (MPO) sont des pathologies graves, en constante augmentation vu le de ´ veloppe- ment de la neurochirurgie. Le but de ce travail est d’e ´valuer le profil bacte ´ riologique des MPO dans un service de re ´animation polyvalente et d’e ´ tudier le profil de re ´sistance aux antibiotiques des bacte ´ ries incrimi- ne ´ es. Patients et me ´thodes.– C’est une e ´ tude re ´ trospective re ´ alise ´e au service de re ´ animation polyvalente s’e ´ talant sur une pe ´ riode d’un an (janvier 2010–de ´ cembre 2010), ayant concerne ´ tous le liquide ce ´ phalorachidien (LCR), pre ´ leve ´s par ponction lombaire des patients ayant subis une intervention neurochirurgicale pendant cette pe ´ riode et dont la symptomatologie faisant e ´ voquer une me ´ ningite. Re ´sultats.– Nous avons collige ´ 15 cas de MPO (huit hommes/sept femmes), l’incidence des MPO est e ´ gale a ` 1,3 %. L’a ˆge moyen de nos patients e ´ tait de 50 ans. La re ´ partition des MPO selon le type de proce ´ dure neurochirurgicale est la suivante : craniotomie : dix cas (traumatologie : quatre cas, tumeur ce ´re ´ brale : trois cas, AVC he ´ morragique : trois cas). De ´ rivation ventriculaire : cinq cas (DVE : quatre cas, DVP : un cas). Du point de vue bacte ´ riologique, les BGN ont e ´te ´ isole ´s dans 12 cas : Acinetobacter Baumannii (n = 8), Klebsiella pneumoniae (n = 3) et pseudomonas aeruginosa (n = 1). Le staphylococcus aureus ae ´te ´ dans trois cas (types SARM dans les trois cas). Annales Franc ¸aises d’Anesthe ´sie et de Re ´ animation 32S (2013) A245–A249 Tableau 1 Analyse univarie ´e(p) Analyse multivarie ´e(p) Traumatisme cra ˆnien 0,001 0,001 ATCDS de Me ´ ningite 0,038 0,094 Fie ` vre 0,001 0,671 Raideur me ´ ninge ´e 0,001 0,766 Vomissement 0,04 0,374 Photophobie 0,008 0,705 Fie ` vre-ce ´ phale ´e 0,001 0,448 Fie ` vre-raideur me ´ ninge ´e 0,001 0,003 Fie ` vre-convulsion 0,06 0,471 Fie ` vre-ce ´ phale ´e-raideur me ´ ninge ´e 0,001 0,05 § Communications pre ´ sente ´ es lors du Congre ` s de la Socie ´te ´ franc ¸aise d’anesthe ´ sie et de re ´ animation, Paris, 18 au 21 septembre 2013. 0750-7658/$ – see front matter

Méningites postopératoires : incidence et profil bactériologique

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Page 1: Méningites postopératoires : incidence et profil bactériologique

Infections cerebro-meningees§

R391

Analyse critique de la realisation de laponction lombaire aux urgencesK. Khaleq a,*, G. Tchamdja a, J. Hasnaoui a,K. Zerouali b, N. Mdarghri b, H. Louardi a

a Reanimation des urgences, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Marocb Laboratoire, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc*Auteur correspondant.

Introduction.– La ponction lombaire (PL) est un acte medicalsouvent pratique aux urgences dans le but d’affirmer ou d’infirmerle diagnostic d’une affection neuro-meningee. Le but de notretravail est d’analyser les facteurs predictifs de sa positivite.Patients et methodes.– Il s’agit d’une etude retrospective etalee sur28 mois incluant tous les patients adultes ayant des signes d’appelneurologiques dans un contexte febrile et qui ont beneficie d’uneponction lombaire avec une etude cytobacteriologique. Les para-metres etudies etaient les donnees demographiques, cliniques,paracliniques, therapeutiques et evolutives. Deux groupes depatients ont ete compares : ceux dont le resultat de la PL estnormal et ceux dont le resultat de la PL est anormal, en analyseunivariee et multivariee avec un seuil de significativite de 5 %.Resultats.– Sept mille six patients ont ete enregistres pendant laperiode d’etude parmi lesquels 309 ont beneficie d’une PL (incidencede 4,41 %). Une predominance masculine a ete observee (sex-ratio de1,73). Cent cinquante-huit PL etaient anormales tandis que151 etaient sans anomalies. L’age moyen des patients etait de39,8 ans � 17,32 (extremes 15 et 94 ans). Les motifs d’admission lesplus frequents etaient le trouble de conscience (35 %), les etats de malconvulsif (19 %) et le syndrome meninge (13,1 %). Les facteurs decomorbidites retrouves etaient la pathologie neurologique (22,97 %), lediabete (11,9 %), les psychoses (7,11 %) et les antecedents de meningite(2,58 %). Le score de Glasgow moyen etait de 10 � 2,90. Pres de 30 % desPL effectuees etaient contributifs et ont permis d’affirmer le diagnosticde meningite (77 cas), d’hemorragie meningee (dix cas) et depolyradiculonevrite (six cas). Cinquante deces ont ete enregistres.Les facteurs predictifs de positivite de la PL, analyses en univariee etmultivariee, sont representes dans le Tableau 1.

Discussion.– Le recours a la ponction lombaire pourrait etreoptimise par la connaissance parfaite de facteurs predictifs positifs.Dans notre contexte, en analyse multivariee, trois facteurspermettent de prevoir une positivite de la PL : l’antecedent detraumatisme cranien et les associations cliniques fievre-raideurmeningee et fievre-cephalees-raideur meningee concordant ainsiavec les donnees de la litterature [1].Reference[1] Zuber E, Mathevon T, Chenaf C, Ouchchane L, Schmidt J.Analyse critique de la realisation de la ponction lombaire (PL) auxurgences : etude prospective sur six mois. J Eur Urgences 2007;20(1S):75–6.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annfar.2013.07.458

R392

Meningites postoperatoires :incidence et profil bacteriologiqueW. Sellami a,b,*, B. Meddeb a, M. Nasri a, Z. Hajjej a,H. Naija c, H. Gharsallah b, M. Ferjani a,M. Ben Moussa c

a Anesthesie-reanimation, hopital militaire, Tunis, Tunisieb Hopital militaire, Tunis, Tunisiec Laboratoire de microbiologie, hopital Militaire, Tunis, Tunisie*Auteur correspondant.

Introduction.– Les meningites postoperatoires (MPO) sont despathologies graves, en constante augmentation vu le developpe-ment de la neurochirurgie.Le but de ce travail est d’evaluer le profil bacteriologique desMPO dans un service de reanimation polyvalente et d’etudierle profil de resistance aux antibiotiques des bacteries incrimi-nees.Patients et methodes.– C’est une etude retrospective realisee auservice de reanimation polyvalente s’etalant sur une periode d’unan (janvier 2010–decembre 2010), ayant concerne tous le liquidecephalorachidien (LCR), preleves par ponction lombaire despatients ayant subis une intervention neurochirurgicale pendantcette periode et dont la symptomatologie faisant evoquer unemeningite.Resultats.– Nous avons collige 15 cas de MPO (huit hommes/septfemmes), l’incidence des MPO est egale a 1,3 %. L’age moyen de nospatients etait de 50 ans. La repartition des MPO selon le type deprocedure neurochirurgicale est la suivante : craniotomie : dix cas(traumatologie : quatre cas, tumeur cerebrale : trois cas, AVChemorragique : trois cas). Derivation ventriculaire : cinq cas (DVE :quatre cas, DVP : un cas). Du point de vue bacteriologique, les BGNont ete isoles dans 12 cas : Acinetobacter Baumannii (n = 8),Klebsiella pneumoniae (n = 3) et pseudomonas aeruginosa (n = 1). Lestaphylococcus aureus a ete dans trois cas (types SARM dans lestrois cas).

Annales Francaises d’Anesthesie et de Reanimation 32S (2013) A245–A249

Tableau 1

Analyse univariee (p) Analyse multivariee (p)

Traumatisme cranien 0,001 0,001

ATCDS de Meningite 0,038 0,094

Fievre 0,001 0,671

Raideur meningee 0,001 0,766

Vomissement 0,04 0,374

Photophobie 0,008 0,705

Fievre-cephalee 0,001 0,448

Fievre-raideur meningee 0,001 0,003

Fievre-convulsion 0,06 0,471

Fievre-cephalee-raideur meningee 0,001 0,05

§ Communications presentees lors du Congres de la Societe francaise d’anesthesie

et de reanimation, Paris, 18 au 21 septembre 2013.

0750-7658/$ – see front matter

Page 2: Méningites postopératoires : incidence et profil bactériologique

Tableau 1Resistance aux antibiotiques des souches d’Acinetobacter Baumannii, Klebsiella

pneumoniae et pseudomonas aeruginosa.

A. Baumannii

(n = 8)

P. Aeruginosa

(n = 1)

K. pneumonia

(n = 3)

Ticarcilline 7 0 3

Pieral + Tazobactam 7 1 2

Ceftazidime 8 0 0

Pipieracilline 8 1 2

Imipineme 8 1 0

Amikacine 6 1 1

Ciprofloxacine 7 1 1

Colistine 0 0 0

Rifampicine 1 0 0

Fosfomycine 6 - -

Discussion.– Les MPO constituent des pathologies rares mais graveset peuvent engager le pronostic aussi bien fonctionnel que vital.L’incidence des MPO est de 1,3 %. Neanmoins, notre resultat estconcordant avec celle d’une etude francaise [1] (1,7–2 % toutechirurgie confondue) ainsi qu’avec une etude marocaine realiseeen 2010 (1,3 %). Elles sont la consequence directe des gestesinvasifs touchant le cerveau L. Les bacteries impliquees sont pour laplupart des BGN multi-resistantes avec une large predominance del’A. Baumanii, contrairement a ce qui a ete retrouve par korinek etses collaborateurs, dont la predominance porte essentiellement surles s. aureus, cela laisse penser de reviser le traitement antibiotiqueempirique adapte a nos patients. La prevention de ce genred’infection passe par le respect des regles de base de l’hygienehospitaliere tels que le lavage des mains, le port de gants, l’isolementdes malades porteurs de BMR et l’usage rationnel des antibiotiques.Reference[1] BJ Neurosurg 2005:2:47–51.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annfar.2013.07.459

R393

Utilite de la PCR bacterienneuniverselle (ARN ribosomique 16S)dans le diagnostic des meningitesnosocomialesM. Ould Chikh a,*, S. Hantova b, I. Zorgniotti b,E. Jumas-Bilak b, B. Compan c, C. Geniez a,H. Marchandin b, P.-F. Perrigault a

a DAR Gui-de-Chauliac, Montpellier, Franceb UMR 5119, equipe pathogenes et environnements, universiteMontpellier 1, Montpellier, Francec Departement de bacteriologie, Montpellier, France*Auteur correspondant.

Introduction.– L’apport diagnostique de la PCR ciblant le gene del’ARNr 16S (ADNr 16S) dans les meningites nosocomiales est a cejour peu etudie et son utilite est contestee [1,2]. L’objectif de cetteetude est d’evaluer l’utilisation et le positionnement de cetteapproche dans ce contexte clinique.Patients et methodes.– Il s’agit d’une etude observationnelle,monocentrique, non interventionnelle menee entre avril 2009 etseptembre 2011 dans l’unite de reanimation des cerebro-leses denotre CHRU. Les resultats de culture du LCR ont ete compares aceux provenant de PCR ADNr 16S realisees sur des echantillonspreleves sur derivation ventriculaire externe ou par ponctionlombaire lors de suspicion de meningite nosocomiale. Une etudeprospective a ete menee depuis octobre 2012 pour evaluercomparativement les denombrements bacteriens et les resultatsde la PCR ADNr 16S. Enfin, la sensibilite de la PCR ADNr 16S a etecomparee a celle de PCR specifiques ciblant le genre Staphylococcus(genes tuf et rpoB). Le comite d’ethique du COGAR (IRB local) adonne un avis favorable a cette etude.Resultats.– Cinquante-neuf LCR preleves chez 44 patients ont eteanalyses (Tableau 1). Quarante-neuf prelevements ont ete realises

lors de ponctions lombaires et dix sur derivation ventriculaireexterne. Parmi les 44 patients, 16 etaient equipes d’une DVE. Dix-huit patients etaient hospitalises pour une hemorragie meningee,huit pour un AVC, huit pour un trauma cranien, huit enpostoperatoire de neurochirurgie, trois pour un etat de malepileptique.Cinquante et un echantillons se sont reveles negatifs tant enculture qu’en PCR ADNr 16S ; cependant, huit echantillonsprovenant de six patients etaient negatifs en PCR ADNr 16S etpositifs en culture (six avec un staphylocoque a coagulase [SCN]negative dont deux preleves chez une meme patiente, unPropionibacterium acnes et un Bacillus sp.).L’analyse comparative des resultats de la PCR ADNr 16S et desdenombrements bacteriens effectues pour les echantillons positifsen culture montre un seuil de detection par la PCR de l’ordre de1000 UFC/mL quelle que soit l’espece bacterienne consideree.Les PCRs specifiques du genre Staphylococcus, ont ete testees sur13 LCR preleves chez les quatre patients ayant eu au moins un LCRpositif a SCN en culture et negatif en PCR ADNr 16S. La PCR ciblantle gene rpoB ne presente aucun resultat positif et la PCR sur le genetuf ne permet de detecter que deux des six echantillons positifs enculture mais detecte trois des sept echantillons negatifs en culture.

Discussion.– La PCR ADNr 16S n’a permis a elle seule le diagnosticd’aucune meningite bacterienne nosocomiale dans notre etudeconfirmant le defaut de sensibilite evoque lors d’une etudeanterieure [1]. Sa prescription doit donc etre raisonnee et l’utilitede PCR specifiques en cas de resultat negatif doit faire l’objetd’investigations complementaires.References[1] Neurosurgery 2005;57:1237–43.[2] J Clin Microbiol 2010;48:3331–3.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annfar.2013.07.460

R394

Interet de la mesure rapide desradicaux oxygenes dans le liquidecephalorachidien pour le diagnostic demeningite bacterienne nosocomiale :etude multicentriqueA.-C. Lukaszewicz a,b,*, V. Faivre a,b, H. Bout c,E. Gayat a,b, T. Lagergren a, C. Damoisel a,D. Bresson d, J. Mantz b,c, D. Payen a,b

a Departement d’anesthesie reanimation SMUR, hopital Lariboisiere,Paris, Franceb Universite Paris Diderot, Paris, Francec Departement d’anesthesie-reanimation, hopital Beaujon, Paris,Franced Service de neurochirurgie, hopital Lariboisiere, Paris, France*Auteur correspondant.

Introduction.– Le risque de meningite nosocomiale, preoccupationquotidienne apres un traumatisme cranien ou en periode post-operatoire de neurochirurgie, impose de pratiquer des analysesmicrobiologiques et biochimiques repetees du liquide cephalo-rachidien (LCR). La precaution conduit a la prescription d’anti-biotherapie a large spectre dans l’attente des resultats. Ce travailrapporte l’etude multicentrique sur l’interet de la mesure rapidedes radicaux oxygenes (RO) par luminescence dans le LCR [1], pourle diagnostic de meningite.

Tableau 1

Culture + Culture � Total

PCR + 0 0 0

PCR � 8 (6 patients) 51 59

Total 8 51 59

Infections cerebro-meningees / Annales Francaises d’Anesthesie et de Reanimation 32S (2013) A245–A249A246