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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi 1 N° 134 Juin 2011 N° 134 Juin 2011 Journal des Etudiants du Bénin - 23 ème année Mensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le campus d’Abomey-Calavi - N°134 Juin 2011 N° d’enregistrement 691/MISD/DC/SG/DAI/SCC PRIX: 150F SOUTIEN 1000 F CFA www.leheraut.bj Notre Partenaire privilégié «Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, mais je me battrai pour que tu aies le droit de le dire» Les gorilles du prégo ''Tombe-à-la-chaîne'' se sont déchaînés. Ils sèment la terreur et ne ratent plus aucune occasion pour faire parler d'eux en mal. Les gorilles font de la violence une arme comme les fauves dans la forêt. Tout de go, ces gogos de gorilles multiplient à gogo les actes indélicats. S'il n'y prend garde, le Prégo finira par être responsable sans être coupable. S'ils sont aussi physiquement actifs, leur place est dans le contingent du service militaire d'utilité patriotique. Le camp-puce n'est pas un camp de belligérants. Certains endroits du temple du savoir font penser à la forêt mais les gorilles ont leur place ailleurs. En tout cas, pas ici. La rage des gorilles de ''Tombe-à-la-chaîne'' C M J N C M J N 108.0Fm BIGNON 1 er APRÈS ENVIRON UNE DÉCENNIE D'EXISTENCE L'Union Africaine attise la flamme de l'Afro-pessimisme Page 14 Une bouffée d'oxygène pour les étudiants non inscrits SA TISF A CTION DE LA PLA TE F ORME REVENDIC A TIVE DE LA FNEB ET DE L'UNEB Page 12 Page 5 Née en juillet 2002 des cendres de l'Organisation de l'unité africaine(Oua), l'Union africaine(Ua) a, en dépit du scepticisme des afro-pessimismes, suscité à sa création de l'espoir. Mais moins d'une décennie après, elle étale ses lacunes et est en proie aux mêmes ferments qui ont conduit l'Oua à l'agonie. Décryptage du mal être d'une institution qui semble donner raison aux sceptiques des premières heures de sa naissance. HERAUT - CARICA 9 MOIS DE GESTION DU COUS- AC RENOUVELLEMENT DES INST ANCES DIRIGEANTES DE L'UNEB Page 6 PORT DE S A C P AR LES ETUDIANTES Quand les besoins féminins remplacent la nécessité académique Page 11 Moins d'un an après sa nomination à la tête du Centre des œuvres universitaires et sociales d'Abomey- Calavi (Cous-Ac), les réformes entreprises par Sofiatou Onifadé pour insuffler au social des étudiants un nouveau dynamisme forcent l'admiration. Au cours d'un débat grand-public conduit par la presse universitaire le vendredi 10 juin 2011 sur le campus d'Abomey-Calavi, le voile a été levé sur les différentes réalisations faites en neuf mois de gestion secteur par secteur. L'union nationale des étudiants du Bénin(Uneb) s'engage à nouveau dans un virage périlleux. Le processus devant conduire au renouvellement des instances dirigeantes a du plomb dans l'aile et des issues de secours sont difficilement envisageables. La dernière séance tenue au siège de l'Uneb pour résorber la crise s'est achevée dans la confusion. Et quand on se réfère au passé… En lieu et place des cartables, classeurs et sacs à dos, les étudiantes accordent de nos jours un intérêt particulier au port de sacs à main dans la plupart des universités publiques et privées de la place. Pour elles, plusieurs raisons justifient cet état de chose. Constat. Le mouvement de débrayage organisé le mercredi 15 juin 2011 par la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) au Campus d'Abomey-Calavi a porté ses fruits. Le recteur a convoqué les responsables étudiants pour discuter des points inscrits sur les plateformes revendicatives de la Fneb mais aussi de l'Union nationale des étudiants du Bénin qui annonçait sa grève pour la semaine du 20 au 26 juin prochain. BILAN DE LA DÉMOCRATISATION À L’UAC Bilan insatisfaisant pour le recteur Awanou Les 7 péchés capitaux d’Awanou La réformation de la démocratisation s’impose Quelques acteurs de l’Uac se prononcent Sofiatou Onifadé propulse le social étudiant Les signes annonciateurs d'un chaos Les signes annonciateurs d'un chaos Sofiatou Onifadé propulse le social étudiant

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

11 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011

Journal des Etudiants du Bénin - 23ème annéeMensuel d’informations et d’analyse paraissant sur le campus d’Abomey-Calavi - N°134 Juin 2011

N° d’enregistrement 691/MISD/DC/SG/DAI/SCC PRIX: 150F SOUTIEN 1000 F CFA

www.leheraut.bj

Notre

Partenaire

privilégié

«Je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, mais je me battrai pour que tu aies le droit de le dire»

Les gorilles du prégo ''Tombe-à-la-chaîne'' se sontdéchaînés. Ils sèment la terreur et ne ratent plus aucuneoccasion pour faire parler d'eux en mal. Les gorilles font dela violence une arme comme les fauves dans la forêt. Toutde go, ces gogos de gorilles multiplient à gogo les actesindélicats. S'il n'y prend garde, le Prégo finira par êtreresponsable sans être coupable. S'ils sont aussiphysiquement actifs, leur place est dans le contingent duservice militaire d'utilité patriotique. Le camp-puce n'estpas un camp de belligérants. Certains endroits du templedu savoir font penser à la forêt mais les gorilles ont leurplace ailleurs. En tout cas, pas ici.

La rage des gorilles de''Tombe-à-la-chaîne''

C M J N

C M J N

108.0Fm

BIGNON 1er

APRÈS ENVIRON UNE DÉCENNIE D'EXISTENCE

L'Union Africaine attise laflamme de l'Afro-pessimisme

Page 14

Une bouffée d'oxygène pourles étudiants non inscrits

SATISFACTION DE LA PLATE FORMEREVENDICATIVE DE LA FNEB ET DE L'UNEB

Page 12

Page 5

Née en juillet 2002 des cendres de l'Organisation de l'unité africaine(Oua), l'Unionafricaine(Ua) a, en dépit du scepticisme des afro-pessimismes, suscité à sa création del'espoir. Mais moins d'une décennie après, elle étale ses lacunes et est en proie auxmêmes ferments qui ont conduit l'Oua à l'agonie. Décryptage du mal être d'une institutionqui semble donner raison aux sceptiques des premières heures de sa naissance.

HERAUT - CARICA

9 MOIS DE GESTION DU COUS-AC RENOUVELLEMENT DES INSTANCES DIRIGEANTES DE L'UNEBPage 6

PORT DE SAC PAR LES ETUDIANTES

Quand les besoins fémininsremplacent la nécessité académique

Page 11

Moins d'un an après sa nomination à la tête du Centre des œuvres universitaires et sociales d'Abomey-Calavi (Cous-Ac), les réformes entreprises par Sofiatou Onifadé pour insuffler au social des étudiants unnouveau dynamisme forcent l'admiration. Au cours d'un débat grand-public conduit par la presseuniversitaire le vendredi 10 juin 2011 sur le campus d'Abomey-Calavi, le voile a été levé sur les différentesréalisations faites en neuf mois de gestion secteur par secteur.

L'union nationale des étudiants du Bénin(Uneb) s'engage à nouveau dans un viragepérilleux. Le processus devant conduire au renouvellement des instances dirigeantesa du plomb dans l'aile et des issues de secours sont difficilement envisageables. Ladernière séance tenue au siège de l'Uneb pour résorber la crise s'est achevée dans laconfusion. Et quand on se réfère au passé…

En lieu et place des cartables, classeurs et sacs à dos, les étudiantes accordent de nos joursun intérêt particulier au port de sacs à main dans la plupart des universités publiques etprivées de la place. Pour elles, plusieurs raisons justifient cet état de chose. Constat.

Le mouvement de débrayage organisé le mercredi 15 juin 2011 par la Fédération nationaledes étudiants du Bénin (Fneb) au Campus d'Abomey-Calavi a porté ses fruits. Le recteur aconvoqué les responsables étudiants pour discuter des points inscrits sur les plateformesrevendicatives de la Fneb mais aussi de l'Union nationale des étudiants du Bénin quiannonçait sa grève pour la semaine du 20 au 26 juin prochain.

BILAN DE LA DÉMOCRATISATION À L’UAC

Bilan insatisfaisant pour le recteur Awanou

Les 7 péchés capitaux d’Awanou

La réformation de la démocratisation s’impose

Quelques acteurs de l’Uac se prononcent

Sofiatou Onifadépropulse le social étudiant

Les signes annonciateurs d'un chaosLes signes annonciateurs d'un chaosSofiatou Onifadépropulse le social étudiant

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

22 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011Pêle - MêlePêle - MêleEdito

Ennemi du dialogue social

Journal des Etudiants du Bénin créé en Novembre 1988 (23 ans) / N° d’enregistrement 691/MISD/DC/SG/DAI/SCCMembre du Carrefour International de la Presse Universitaire Francophone (CIPUF)

Siège B10 Campus d’Abomey Calavi 09 BP 616 Jéricho -Tél : 21034109 / 21081662. E-mail : [email protected] / www.leheraut.bj

DIRECTION DE PUBLICATION

Directeur de Publication : Serge ADANLAO ( 95 151 753 / 96 109 704 )Rédacteur en chef : Martial TSONGAS MBICKA( 97 165 734 )Secrétaire de rédaction : David HOUNGUE ( 95 723 408 / 98 275 707 )Secrétaire Administratif : Romaric BANON ( 95 071 513 / 97 316 816 )Secrétaire aux Finances et aux Marketing : Eurelle PRODJINONTO ( 95 975 884

/ 96 318 227 )

CHEFS RUBRIQUES

Campus : Véronique TONOUKOUENSciences & Cultures : Ghyslain KODJOSanté & Féminin/ Env : Hanza DIMANSport : Patrice SOKEGBEArêne des Collègiens : Hyacinthe HOUNKPEVIAfrique-Inter : Léonce GAMAÏEconomie & Dév : Ben-Saïd ADJIBOYRIHAN

Correcteurs: Moïse MAGBONDE & Bonaventure ADJADJAPhoto : Léandre DANNON & Abdou R. ASSOUMA

Conception Graphique : 90901470 / 93005700 / 98200978Impression : IS la Sélective

Il ne sera pas fastidieuxet hors de propos,de décrire, avec les

démonologues, l'immenseempire infernal queconstitue l'Universitéd'Abomey-Calavi, avecsa hiérarchie, sa cour,son organisationparamilitaire, sasourcilleuse étiquette, ses

dignitaires et leurs fonctions respectives. Le recteurqui détient le monopole académique et la Dcousl'exclusivité sociale de l'Université d'Abomey-Calavi ont chacun deux méthodes de gestiondiamétralement antinomiques. Si pour la seconde,Sofiatou Onifadé, la représentativité des étudiantset du personnel dans le conseil d'administrationpour une gestion concertée et participative est unequête permanente, le premier Norbert Awanous'est révélé durant cinq années de gestionopposant numéro 1 du dialogue social. Les moultdémarches entreprises par les responsables dumouvement étudiant aussi bien de la Fédérationnationale (Fneb) que de l'Union nationale (Uneb)pour discuter des maux gangrénant l'Uac se sontmontrées infructueuses et saugrenues. A tort ou àraison, Norbert Awanou a érigé des barrages defortune entre étudiants et lui, viciant d'embléel'atmosphère de collaboration devenue délétère.Sit-in de protestation, mouvementsd'avertissement et de grève, plus rien ne parvientà sortir Awanou de sa tanière. Les différentesmotions de grève des étudiants sont recueilliespour la plus part du temps par le vice-recteurchargé des affaires académiques. Mais quel sortest réservé à ces différents points inscrits sur lesplates-formes revendicatives? Vaste océan del'oubliette sommes-nous tentés d'arguer n'eut étél'assaut répété des étudiants et le bâton de pèlerinpris de temps à autre par François Abiola, Ministrede l'enseignement supérieur et de la recherchescientifique. Assaut et bâton qui ne manquent pasde porter des fruits. Les derniers en date sont lasatisfaction de la quasi-totalité des points inscritssur la plate forme revendicative de la Fédération.

Dans une université sérieuse où les autorités serespectent et ont de la considération pour leursadministrés, le bon sens voudrait qu'un dialoguepermanent soit instauré afin de faire monter lesétudiants sur l'ours. Rien ni fit et le recteur fidèle àses habitudes a orchestré un silence béat autourdes questions jusqu'à la montée du mercure.Agacé, il n'en pouvait plus et fini par lâcher prise.En moins de vingt quatre heures, le miracle s'estproduit après le mouvement de grève de quarantehuit heures déclenché par la Fneb le mercredi 15juin 2011. Le rectorat annexe anémié a étéravitaillé en cargaison de rubans. L'antennefoudroyée a été mise en service in extenso et c'estla réouverture des inscriptions à l'Uac. L'ennemidu dialogue s'est ravisé en ouvrant contre touteattente le dialogue. Sur douze (12) pointsrevendiqués, cinq ont été satisfaits dès suite d'uneséance dirigée de main de maître que dis-jed'Awanou à laquelle ont pris part les organisationsestudiantines. Pourquoi attendre que le pire seproduise avant de réagir ? Dans quelle universitésommes-nous où les autorités ne peuvent pas avoirune vision prospective ? Et pourtant le recteur estissu d'une faculté dont la réputation jusqu'à unedate récente tient la route. Monsieur le recteur toutne se règle pas par le débarquement des forces del'ordre. Pendant que vous pouvez discuter avecvos partenaires étudiants n'hésitez pas à le faire.C'est à ce seul prix que vous pourriez à la fin devotre mandat crier eurêka! J'ai trouvé la solution !

Par Serge ADANLAO

Bélier, cher Etu, avec les pluies abondantes sur l'-Etat béninois, tu dois vite profiter du temps

Limpide qu'il fait souvent après chaque pluieInondente pour vous distraire car la saison sèche

Est signe de malheur pour les paresseux qui neRetiennent pas leurs cours. "Tê monso monso".

Taureau, Chers Etu, il est vrai que tu as reçu l'-

Autorisation d'occuper les airs de jeux de mainUtilité culturelle oblige. Tu es conscient qu'un

Ring ne peut pas abriter une soirée récréativeEntre amoureux de la nature. Voilà c'est alorsAussi le cas entre un spectacle et un air de jeux.

Utilise désormais ton MOI à des fins plus justes.

Gemeau, chères Etutes, es temps sont chauds parExcellence, les grotos ne sont plus certainement en

Mesure de supporter vos caprices. Alors si vousEtre balaise, s'il vous plait apprenez à maigrir

Avant les choses ne virent au rouge. Gardez vosUs et coutumes ne vous permettent pas une vieX et Y, comme c'est le cas dans les résidences U.

Cancer, Etu, vente promotionnelle des journaux

A "Le Héraut". De 100 F, le journaliste (Vendeur)Ne vous réclamera que 150 F seulement. Au fait,

Cette " PROMOTION " cataclysmique et robusteEst du à la cherté du matériel (la bonne qualité)

Rentrant dan la composition de votre produit.

Lion, Aao cho Etu, en juin 2008 dans ce pays on aInventé de toute pièce la sortie de certains Boas,Or c'était un cinéma pour voler les ports du coin.

Now, c'est le tour des Lions. Ça veut dire quoi ?

Par Fils de ZeusCapricorne, Etutes, bientôt c'est la fin de l'annéeAcadémique et déjà le partage de gâteau. VotrePetit ou grand corps n'est fait pour servir de bon

Rabot en fer, encore que votre putain d'honneurIncarne votre digne personnalité. Que vous soyez

Café, blanche, noire, rose de couleur, cessez d'-Orner le campus de désordres, votre beauté est

Relative à votre dignité. Alors sauvegardez-la.Notre génération d'homme n'a plus besoin des

Enormités d'envergures. Sécurisez vos habitudes.

Verseau, chers Etu, à présent vous pouvez alorsEtre fier de vos autorités (Uac), même si celaRevenait à eux de devoir de le faire, pourtant

Ses "Auto""riz""thé" ont pu quand mêmeElectrifier l'" Avenue des Résidences BID ".Mais

Acclamer cela, revient à leur bomber le torseUh, Rien n'est gratos. Attendez et Vous verrez !!!

Poissons, cher Etu à peine la perception des 6

Ou 3 mois de tes bourses ou secours et déjà tuInsiste sur le paiement dans l'immédiat du reste.

Si les 6 mois ne peuvent désormais pas couvrir 2Semaines, alors retourne simplement à la terreOu au taxi moto dite " Zémidjan ". Le campus

N'accepte plus de pareilles gloutonneries avérées.Seigneur, es pitié d'Eux pour le siècle des siècles.

Réaliser une belle/jolie amortie de balle sur la

Balance, Etutes stop maintenant, vos défilés enAvant comme en arrière indisposent vos amis deLa Flash qui sont encore dans les préparatifs pour

Aborder les examens de fin d'année. La jolissimeNature a certes horreur du vide, mais sachez que

Cette même nature n'aime pas être surchargée.Eh, rentrez chez-vous bandes d'emmerdeuses !!!

Vierge, cher Etu, l'heure des élections a sonné

Il est impossible de réussir si on n'a pas lesEléments adéquat dans sa gibecière. (Cf. BEF).

Retrouve ta bonne politique de campagne etGravis les marches la magistrature suprême. UnEtu peut quand même voir loin dans le futur.

Scorpion, chers Etu lors des matchs des divers

Championnats Européens et autres matchs,On a comme l'impression que vous savez

Poitrine, le pied ou jambe, encore mois vousIllustrer par de simples dribbles ou jonglages

Oh Gott, c'est dans cette lacune séduisante queNos Etu crit : " Ooh, mais ce joueur il est nul "

Sagittaire, la plus belle chose que les hommes

Aiment, c'est d'être en train de ne rien faire deGrand et de bien autre que remplir son ventre

Incessamment gourmand par tout ce qu'il luiTerrasse l'appétit. La paresse est la meilleure

Tentation envoyé par Dieu sur la planète terre.Autour d'un feu comme au village, vous devez

Insuffler un nouveau dynamisme à votre vie deRetardataires amoureux. Allyse votre Dieu desEclats, vous protège et éclaire vos impulsions !!!

Les 7 péchés capitaux du Recteur AwanouOrgueil, avarice, luxure, envie, gourmandise, colère, paresse sont les sept péchés capitaux qui constituentla source des autres péchés selon la théologie chrétienne. Par parodie, le Recteur Norbert Awanou ausoir de cinq ans de gestion de l'Université d'Abomey-Calavi(Uac) est caractérisé par sept péchés mignonsqualifiés ici de capitaux.1- Le manque de dialogueLes passages en force sans concertationconstituent à n'en point douter l'une desmarques déposées du Recteur NorbertAwanou. Ce péché a été très visible dansla gestion du processus de l'introductionde l'inscription en ligne, la mutualisationdes amphithéâtres. Ce qui a favorisé larépétition des tensions sociales quiauraient pu être évitées.

2- La suprématie de lapolitiqueLe virus de la politique a eu raison durecteur Awanou au cœur de son mandat.Certes, en tant que citoyen jouissant deces droits civiques, il a le droit d'avoir desconvictions politiques et de les défendre.Seulement, il a semblé prioriser sesactivités politiques pendant quel'université faisait face à des situationssociales presque critiques. L'esprit malinde la politique l'a tourmenté jusqu'aucrépuscule de son mandat. Du ''Jury'' au''Furby'', il met le terme ''universitaire''comme si sa qualité de recteur lui donnaitle titre foncier des suffrages des acteursuniversitaires.

3- Une gestion extravertie''L'Université d'Abomey-Calavi est très cotéeactuellement''. C'est le cadeau que rapportaitsouvent le recteur de ses nombreux voyagesdont il est quasiment seul à maîtriser lesfruits pour la communauté universitaire.Certes, il est censé représenter l'Uac. Maisces voyages l'ont déconnecté parfois duquotidien sans que les retombées nefavorisent un mieux-être et un climat socialplus apaisé. Le 1er recteur démocratiquementélu de l'Uac, sans s'en rendre compte, esttombé dans le piège de d'une pseudo-extraversion aux revers excessifs.

4- L'insouciance vis-à-vis de sespairsLe Recteur n'a pas affiché la solidarité toutau moins vis-à-vis de ses pairs. Alors queses collègues enseignants du supérieur ontengagé une lutte pour l'amélioration de leursconditions de travail ayant duré plus de 4mois, il n'a pas fait ouvertement montre decompréhension, d'accompagnement et decompassion à leur endroit. Ils sont nombreuxà garder la dent dure contre lui.

5-La sourde oreillePrincipalement, dans les réformes qu'il a

engagées, tout ce qui a notoirement manquéest la volonté d'écouter les plaintes au point oùl'on est tenté de croire qu'il ne pense qu'à sonobjectif et à lui seul. Comme s'il ne fallait pasprendre en compte les aspirations des autresacteurs du système ''Uac''.

6- La combativité nociveA la moindre controverse, priorité est accordéeaux bras de fer. Attitude manifeste notammentdans les dossiers inscription en ligne etmutualisation. Conséquence, au lieu de larecherche du compromis, la militarisation estdevenue le premier réflexe. Bomber les muscleset mettre les gangs pour attendre sur le ring,telle semble l'option rectorale.

7-L'amour des vœux pieuxIl a multiplié les promesses demeurées engrande partie chimériques. A un an de la fin deson mandat, il a exprimé comme priorité laconstruction de pouponnière, de bâtiment pourles organisations estudiantines ; lasurestimation de la tente Idriss Deby avec lesfameux écrans géants. Ces 20commandements, 20 illusions vendues à prixd'or. Romaric BANON

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

33 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011CampusCampusA QUELQUES JOURS DE LA FIN DE SON QUINQUENNAT

Bilan insatisfaisant pour le recteur Awanou10 juillet 2006-10 juillet 2011. Bientôt cinq ans que Norbert Cossi Awanou a été élu recteur de l'université d'Abomey-Calavi. A quelques semaines de la fin de son seulet unique mandat tel prévu par les textes, les regards des différents acteurs de l'Uac sont braqués sur les rétroviseurs pour voir le bilan de cette première expérience dela démocratisation. Un bilan qui pourrait être, pour faire preuve d'euphémisme, qualifié de mitigé au regard des vingt (20) commandements pris par Awanou à sonélection mais aussi de l'espoir suscité par son arrivée aux commandes du navire Uac.

Léonce GAMAÏ

D e la recherche à la qualitéde la formation en passantpar l'amélioration des

conditions d'études, de travail et devie de la communauté universitaire,à la gouvernance elle-même, letableau est, en dehors de quelquesréalisations, sombre. Ladémocratisation devrait contribuer àl'amélioration significative desconditions de vie et de travail de lacommunauté estudiantine etuniversitaire avec une gestion plusdémocratique et transparente del'université. Mais si au niveau desenseignants vacataires et dupersonnel administratif on peutnoter des avancés notables, lesconditions de travail des étudiantsne se sont pas pour autantaméliorées. La bibliothèquecentrale du campus est souséquipée, l'insuffisanced'amphithéâtres est toujours uneréalité, l'autonomie énergétique unleurre et l'accès à l'internet un luxe.Aucun des campus et centreuniversitaire de l'Uac ne disposed'un cyber café digne du nom surtoutà un moment où l'enseignementsupérieur publique béninois entrede plein pied dans le système Lmd.La salle informatique de 10 000ordinateurs dont la première pierrea été posée depuis juin 2008 passepour un rêve de plus en pluschimérique, surtout que le principalbailleur de fond, le colonel Kadhafia d'autre souci avec lesbombardements de l'Otan. Lesétudiants pour leur transportcontinuent d'être entassés dans lesbus parfois vétustes du Centre desŒuvres universitaires etsociales(Cous), ex-Cenou. Lesrésidences universitaires sonttoujours en nombres insuffisants. Lequinquennat d'Awanou, c'est aussides commissions d'enquête sanssuite. L'affaire de la jeune étudiantetrouvée morte dans sa cabine et celledes coups de feu du 24 Novembre2008 à la Faculté des scienceséconomiques et de gestion(Faseg)sont rangées dans le ''cimetière desoubliés''. A coté de cet échec sur leplan matériel et de l'améliorationdes conditions de travail, la

gouvernance universitaire en elle-même est un fiasco.

Une gouvernance peuorthodoxe aux surprises

désagréablesLa démocratisation de l'Uac voudraitque tous les acteurs de l'Universitésoient impliques dans la gestion del'Université et notamment desdifférentes réformes. Sur ce point, lesdifférents acteurs de l'Uac, del'étudiant aux professeurssyndicalistes en passant par lesresponsables étudiants s'accordentsur l'échec cuisant du systèmeAwanou. Les réformes phares de sonquinquennat que sont l'inscriptionen ligne et la mutualisation desamphis ont été lancées sansl'implication de tous les acteursconcernés. Le bilan à mi-parcours,tel recommandé par les textes, a étéfait après moult récrimination dansdes conditions peu catholiques. Lepoint sur l'état financier del'université a été survolé. L'un desfaits du mandat d'Awanou qui asurpris la communauté universitairea été ses incursions répétées dans lavie politique nationale, ses discourspolitiques en faveur du régime enplace et sa candidature aux électionslégislatives d'Avril 2011. Ce qui auramarqué désagréablement les esprits,c'est l'échange de correspondancesaux tonalités acerbes et auxcontenus peu courtois entre Awanouet son ancien challenger desélections rectorales Boco en find'année 2009. Et c'est par cette

méthode managériale peu appréciéedes acteurs universitairesqu'Awanou à entreprises sesreformes. Bonnes dans l'intentionmais bancales dans la manière, ellesont été faites souvent au grand damde la communauté estudiantine etuniversitaire, et au prix de la mannefinancière de l'Uac.

L'inscription en ligne, lamutualisation et leur

cortège de militarisation ducampus

Aussi bien en amont qu'en aval duquinquennat d'Awanou la présencedes hommes en uniforme sur lecampus a été monnaie courante. Ets'il y a des événements de l'èred'Awanou qui ont marqué lacommunauté universitaire c'est nonseulement l'étudiante trouvée mortedans sa cabine, les coups de feu du24 Novembre 2008 à la Faseg maisaussi les ''reformes Awanou''.L'inscription en ligne et lamutualisation ont, avec leurcorollaire de militarisation ducampus, fait tache d'huile dansl'histoire de l'Uac de ses cinqdernières années. Sansexpérimentation préalable et sansavoir associé les responsablesétudiants, Awanou lance cahin-cahasa reforme de l'inscription en lignele 26 Octobre 2009. Quelques moisplus tard, pour résorber le problèmed'insuffisance d'amphithéâtre,Awanou lance dans les mêmesconditions la mutualisation desamphithéâtres et salles de cours

dans les facultés et départements àeffectifs pléthoriques. Face à larésistance des responsables desmouvements étudiants qui ont décriédes reformes mal accouchées, laréponse du recteur a été le forcingpar la militarisation du campus.Cette violation des franchisesuniversitaires a connu sonparoxysme aux chaudes heures del'opposition de la Fédérationnationale des étudiants duBenin(Fneb), l'Union nationale desétudiants du Benin(Uneb) etl'Union nationale des scolaires etétudiants du Benin (Unseb) àl'inscription en ligne avec lecasernement pendant plusieursjours des forces de l'ordre aubâtiment Hassan II. D'après lessources concordantes, c'est environ30 millions de Fcfa qui auraient étéalloués à la violation des franchisesuniversitaires. Se souciant peu de laviolation de ce principe sacro-saintà tout universitaire, Awanou afréquemment eu recours aux forcesde l'ordre pour soit forcer sesreformes, soit dissuader les étudiantsen cas de mouvement de grève. Tantde pratiques qui font ombrage auxréalisations qui peuvent être mises àl'actif d'Awanou et son équipe.

Le tableau n'est pas quesombre

En dépit de la déception des acteursde l'Université d'Abomey-Calaviface à cette première expérience dela démocratisation, il faudrasouligner que tout n'a pas étémauvais sur toute la ligne.sur le plande la recherche, des efforts ont étéconsentis. ''Des thèses ont étésoutenues et certains enseignantsont gravi l'échelon et se sont inscritsau Conseil africain et malgache pourl'enseignement superieur (Cames)''a reconnu le recteur lui-même dansune interview à votre journal en avril2010.Au plan académique, desaccords de coopération ont étéconclus avec des centres derecherches et universitaires. Plus de200 enseignantes toutes catégoriesconfondues ont été recrutés pourrégler le problème de manqued'enseignants, des colloques etséminaires d'envergure régionale etinternationale ont été organisés.

Pour améliorer la qualité de laformation et mettre l'Uac enconformité avec les normesinternationales en matièred'enseignement supérieur, laformation des formateurs est devenueune réalité. Malgré les ratés et lesbalbutiements, le système Licencemaster doctorat (Lmd) se metprogressivement en place. Sur le plandes infrastructures, la constructiond'amphithéâtres, de salles de cours,de laboratoires équipés et de blocssanitaires sur les campus d'Abomey-Calavi, à la Faculté des sciences dela santé(Fss), à l'Ecole normalesupérieure (Ens) de Porto-Novo, aucentre universitaire d'Adjarra et àl'Institut universitaire (Iut) deLokossa sont à l'actif de NorbertCossi Awanou. On peut égalementmentionner la construction denouvelles résidences universitaires,l'assainissement de l'espace au solsur le campus de Calavi avec la posede quelques mètres de pavée et laréhabilitation du portail principal ducampus de Calavi. En ce quiconcerne l'organisationadministrative éducationnelle, desactions ont été faites notamment,l'élaboration des textes par rapportà l'élection des chefs dedépartements. Au niveau del'amélioration des conditions de vieet de travail des enseignants, on notele paiement des primes d'heuressupplémentaires et de vacation,l'octroi de matériels informatique àquelques facultés. Des dispositionsont été prises pour doter le personneladministratif de l'Uac d'uneconvention. Les membres del'administration universitaire del'Uac sont à l'abri de la précarité avecdes salaires à la hauteur de leurprestation. Quoiqu'appréciables, cesactions constituent ''une goutted'eau de réalisations dans l'océandes besoins''. Cette premièreexpérience de la démocratisation àl'Uac est amère mais la reforme enelle-même n'est pas à condamner.Le mérite des différents acteurs del'Uac sera de tirer des leçons de cettepremière expérience en vue durenforcement du processus pour uneuniversité de référence du point devue de la formation et la recherche.

Félicitation, monsieur le recteur...

Le Héraut : En tant queprofesseur ayant participé à ladémocratisation des universitéspublique du Benin, pouvez-vousnous en rappeler l'historique ?Fulgence Afouda : Je suis de ceuxqui, dans les années 2004,2005 et2006, avaient pris les devants pour

FULGENCE AFOUDA , SECRETAIRE GENERAL DU SYNDICAT NATIONAL DES RECHERCHES ET DEL'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (SYNARES)

" Nous avons gagné le droit d'élire nos recteurs, mais nousn’avons rien gagné par rapport à ce qu'on en attend "

rappeler à l'autorité que le décretqui organise les UniversitésNationales du Bénin avait prévudans un de ses articles que lesrecteurs devraient être élus. Cetarticle du décret était restéinappliqué parce que jusqu'en2005 - 2006 les recteurs étaient

toujours nommés par l'autorité. Cecombat qu'on avait mené a portéses fruits et on était tous contentde pouvoir élire pour une premièrefois notre recteur. Le recteur a étéélu, les vices recteurs aussi. Ca aété une bataille pour obtenirl'élection des doyens, une autre

bataille pour étendre cette électionau niveau des établissements, desdirecteurs des écoles et des chefsde section et de départements.Parce qu'on a vu ici des ministresgendarmes. Le gouvernementaurait pu nous balancer un recteurgendarme également. Tous ceux là

à la tête des Universités.

Quelle est votre appréciation decette première expérience ?Nous ne regrettons pas d'avoir menéle combat pour l'élection du

Quelques acteurs de l’Uac se prononcent sur la première expérience de la démocratisation

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

44 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011CampusCampusPar David HOUNGUE

NARCISSISME

Démocratisation, unelégalisation de la dictature

J e me perds dans ces repères avec des axescoordonnés aux humeurs d'une personne. Je ne vousinforme en rien. Tout le monde a vu les tares et les

faiblesses de la démocratisation défilées pendant cinq anssur des écrans géants à la taille d'une université. Mais jeme réjouis du fait que l'expérience est faite aujourd'hui. Etles universités du Bénin n'ont qu'à faire la rétrospectionde ces cinq dernières années pour en tirer les conclusionsqui s'imposent. L'homme fort, le marshal maitrise toutesles divisions de son campus tel Napoléon 1er dans lesannées 1800. Les mouvements universitaires ont mugi,rugi tels les animaux sauvages de l'Amazonie, mais hélas.Actuellement, ils sont sous ordre aux risques de voir leschiens redoutés sauvages (Crs) envahirent les cabines etles amphis. Il aura quand même le mérite de disciplinerces étudiants qui parfois fougueux de la jeunesse, animésd'esprit révolutionnaire, pensent tout régler avec la force.L'université va au gré du colosse et puisque la seule phrasequ'on retient des échanges eus au téléphone avec cedernier, c'est que l'université est bien cotée. Certainementà cause de ses nombreux voyages hors du pays.Certes, tout n'a pas été mauvais. Les universitaires ont eudroit à une stabilité politique et à une militarisationcontinuelle du campus, tout un quinquennat durant. Cequi montre la dynamique perpétuelle du recteur à assurerla sécurité des biens et des usagers du campus. Je parieque c'est une première dans l'histoire des universités duBénin.L'unicité du mandat tend a donné au président desuniversitaires, une altitude au dessus de tous et la latituded'en abuser. Puisqu'on sait, qu'il sait, comme tous d'ailleurs,qu'il ne pourra, en aucun cas rempiler. Il faudra préparerl'après-rectorat. Faudra-t-il revenir moudre le calcaire dansles amphis ? Ce serait le comble !!! Comment faire pourmonter les escaliers d'une marche. Devenir peut-être lesuper-recteur des deux universités du Bénin. Ah !!! Quec'est fugace les soixante mois du coriace malabar. C'estjustement sur ce point que la démocratisation perd toutson sens et constitue un vecteur engendrant des idéauxcontraires à sa vision. Car, seulement un pas a suffit pourque la dictature s'installe. Comme c'est la concrétisationde la volonté des universitaires, régit par le droit, elle s'estinscrite en métal oxydable à l'université d'Abomey-Calavi.Mais pour que cette oxydation se réalise et se matérialise,il faudra chercher les germes de la plaie afin de ladésinfectée même si l'idéal serait de la cicatriser. Unerefondation des universités ferait du bien aux acteurs àcondition qu'on s'assure de l'existence d'une fondation.

ZOOM SUR LES INSTITUTIONS DE L 'UACLa Croix rouge universitaire, l'institution humanitaire du CampusNombres sont les institutions spécialisées que connaissent actuellement les syndicatsde l'université d'Abomey - Calavi(Uac). Malheureusement, la plupart des étudiants neconnaissent l'existence, ni le rôle de ces institutions spécialisées. Découvrons ensemblela section croix rouge universitaire, la seule institution spécialisée humanitaire de l'Uac.

" Tutti Fratelli " Tous nous sommesdes frères ; tel est le leitmotiv desmembres de la Croix rougeuniversitaire de l'Universitéd'Abomey-Calavi. Créée en 1977 parles volontaires du comité local deCotonou(Clc) qui appartient à lacroix rouge béninoise, elle est uneinstitution spécialisée de laFédération Nationale des Etudiantsdu Bénin(Fneb). Et c'est pourmettre en œuvre les idéaux de lacroix rouge béninoise, la sectionuniversitaire d'Abomey-Calavi

organise la formation en premiersecours à basecommunautaire(Psbc), des séancesde don de sang, de sensibilisationset de dépistage sur le Vih/Sida, lacouverture sanitaire des matches etdes manifestations. Les contrôlesd'hygiène dans les restaurantsuniversitaires et centrescommerciaux, des campagnes desalubrité, des sorties de détente, desjournées d'amitié et des camps sontaussi à mettre à l'actif de la croixrouge universitaire. Avec 600F dont100F pour la fiche de renseignementet 500F pour la cotisation annuelle,les étudiants peuvent donc devenirmembre de la Croix rouge béninoise.

Childéric SESSOU et

Hulorich HEDIHE(Stags)

Une participation qui ne permet pasà l'institution de s'autonomiser et deconcrétiser ses projets. Lesresponsables de la Croix rougeuniversitaire continuent donc defonder leurs espoirs sur Le Centre desœuvres universitaires qu'ils prient deleur octroyer des fonds de roulementet à se pencher sur les nombreusesdifficultés auxquelles elle estconfrontée cette institution. Cargrâce à la Cru, les étudiants ontl'opportunité de bénéficier nonseulement de plusieurs formationshumanitaires mais aussi du BrevetNational du Secourisme qui estreconnu au plan national etinternational.

Le Héraut : Quelle lecture faites-vous de la première expériencede la démocratisation desuniversités du Bénin ?Irené Quenum : L'élection desrecteurs et des vices doit être uneopportunité, une ouverture pourune meilleure gestion desuniversités. Les universités ne sontplus dirigées par le politique. Cen'est plus un recteur soumis audésidérata d'un homme politique.Il a des coudés franches pourimpulser sa politique dedéveloppement à l'université.Malheureusement les textes quirégissent l'élection des recteurs ontune faiblesse. Les recteurs et lesvices sont élus de façonindépendante. Chacun fait sacampagne pour être élu. Il n'y adonc pas un chef d'équipe digne dunom. Le recteur qui est sensécoordonné les actions via les vicesrecteurs, se retrouve en difficultéavec ses collaborateurs. Les vicesne sont pas forcément soumis aurecteur Chacun vient avec sonprogramme d'action, ce quifragilise la démocratisation et lamise en application des actions,résultat cinq sans grandesréalisations.

Quel est le niveau de satisfactiondes étudiants de cette premièreexpérience ?Les visions n'ont pas portés leurfruit et les étudiants sont déçus. Lesétudiants pensaient que lesproblèmes les plus urgents de

IRENÉ QUENUM, ANCIEN PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DESÉTUDIANTS DU BENIN(FNEB)

''Cinq ans sans grandes réalisations…''l'Université d'Abomey-Calavi(Uac) trouveraient solution àl'Uac. Un recteur qui devait êtreouvert au dialogue, un recteur quidevait avoir un programme avec desréalisations concrètes pour sortirl'Uac de sa léthargie. Mais lesétudiants se sont heurtés à unrecteur qui, à chaque foistransforme le campus en campGuézo. Une militarisation àoutrance, une monotonie àoutrance. Un recteur dictateur ouc'est la rigidité qui doit tout régler.On ne sent pas de démocratisationplutôt une perte des valeurs.

Quelle pourrait être lesperspectives après cetteexpérience ?Il y a une autorité qui a dit que "l'université est malade de sesdirigeants ". Il faudra harmoniserles textes pour que les élections derecteur soient des élections de liste.Le recteur soit élu avec ses vicespartageant le même programme, lesmêmes idéaux et les mêmes visionspour un développementharmonieux de l'Uac. Si le recteura une vision contraire à celle desvice-recteurs et vice versa, celarejaillit sur le vécu quotidien desétudiants.

Votre avis sur la question dunombre de mandat.Je pense que c'est un choixd'expérience. En réalité le mandatunique c'est de permettre à tout lemonde de faire l'expérience. Mais

Propos receuillis par D. D. H

cela à des revers. Sachant qu'il nereviendra plus, le recteur peutgérer comme bon lui semble. C'estvrai que des possibilités dedestitution sont prévues, mais ilserait difficile de destituer unrecteur élu. Le mandat uniqueserait l'idéal si le recteur vient avecun programme et un bilan àdéfendre à la fin. Et Il se dote desmoyens pour réaliser sonprogramme et épargner l'universitédes politiques politiciennes. Sinon,on pourrait assister à des guerresde succession et des coups bas.

recteur. Nous estimons qu'il resteencore à faire. La premièreexpérience a mis à nu bon nombresde choses. On avait beaucoupd'espoir mais les attentes n'ont pasété comblées. La preuve, la dernièregrande grève des enseignants dusupérieur avait comme grand point2 des revendications la question dela gouvernance universitaire. Nousavons porté à la tête des universitésdes recteurs élus mais leur mode defonctionnement, leur méthode degouverner les Universités n'est pasdu tout celle qu'on attend d'eux.

Il y a-t-il d'autres conditions à labase de cette démocratisation etqui ne sont pas acquisesaujourd'hui ?Oui. La question de la gestionfinancière. Dans les autresuniversités, il y a des structures quipermettent de mieux contrôler lagestion financière. Mais chez nous,on est loin du compte en matièredu contrôle de la gestion. Regardezpar exemple ce qui rentre comme "sous " à l'Université. Certes il y ades subventions qui ne suffisent pasdu tout, mais si on estime à 60 voire70000 étudiants et pour chaqueétudiant, il faut payer 15000f, ce

sont des sommes colossales. Etpourtant on est là à discutaillerpour la construction d'amphi, delaboratoires et leur équipement, laquestion d'électricité, etc. On nedevrait pas, en plus des subventionset l'effort que l'Etat central fait, seplaindre. On n'a pas encore réglerla question du recrutementd'enseignants et on veut aller auLmd. Il y a un ratio étudiant -enseignant qu'il faut respecter eton est loin du compte. Il y aégalement la question de laviolation des franchisesuniversitaires.

Que direz- vous pour résumer lasatisfaction des enseignants ?Nous avons gagné le droit d'élirenos recteurs mais nous n'avons riengagné en retour par rapport à nosattentes. Il y a beaucoup de textesà prendre pour mieux cadrer leschoses par exemple par rapport à lagestion financière, la gouvernanceuniversitaire, les libertésacadémiques et donc des franchisesuniversitaires. Tout est à revoir.

Quelles sont les perspectives àlong terme par rapport a ladémocratisation ?Par rapport à la démocratisation

nous avons bien fait de choisir lavoie électorale pour nosdirigeants universitaires. Mais c'estquelque chose à améliorer. Et celapeut se faire à travers l'écoute. Orc'est ce qui a manqué à nos gensactuels. Il faudra que les prochainssoient attentifs et mettent sur piedune structure de control de gestionpour les finances. La peur dugendarme permet de mieux dirigerles choses. C'est pour cela qu'on adit qu'il faut réviser les textes pourles prochaines élections. Noussuggérons qu'il faut revoir la duréeet le nombre. Pour un recteur quisait qu'il ne vient que pour faire unmandat unique, il peut faire toutce qu'il veut. Il faut un peu de peuret de pression sur ce lui qui est aucommande. Le recteur fait 3 ansune première fois. S'il veut semaintenir et si son bilan estsatisfaisant, on lui donne uneseconde chance. En 6 ans on peutsuivre et corriger une politique, uneorientation donnée. Ainsi l'élu aurala peur de la sanction par les urnesplutôt que de dire je veux 5 ans, jegère comme bon me semble et jem'en vais comme c'est le cas pourl'expérience que nous venonsd'avoir.

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Propos receuillis par D. D. H

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55CampusCampusRENOUVELLEMENT DES INSTANCES DIRIGEANTES DE L'UNEBLes signes annonciateurs d'un chaosL'union nationale des étudiants du Bénin(Uneb) s'engage à nouveau dans un virage périlleux. Le processus devant conduire au renouvellementdes instances dirigeantes a du plomb dans l'aile et des issues de secours sont difficilement envisageables. La dernière séance tenue au siège del'Uneb pour résorber la crise s'est achevée dans la confusion. Et quand on se réfère au passé…

Romaric BANON

Tout semble encore bien partipour que l'Uneb s'enlise dansun cycle de crises. La dernière

réunion de sortie de crise organiséedans la matinée du mardi 14 juin2011 s'est achevée sans issuesouhaitée. Réunis pour trouver uneporte de sortie, les responsables desdifférentes institutions de l'union,n'ont pu discuter longuement dansle calme. Les participants devraientconfronter les idées et harmoniser lespoints de vue sur la proposition dedate pour la prochaine élection et lamise en place de la commissionélectorale nationale del'union(Cenu).Contre toute attente,l'affirmation d'un responsable d'uneinstitution spécialisée présentemettant en relief les crises eninstance de l'Union olympique desétudiants(Uoe) et le Comité d'actionpour le développement etl'épanouissement social (Cades)met en transe l'une des personnesindexées. Surexcité avec un espritsurchauffé, ce dernier, gestes etcomportements brutaux à l'appui,sèment la débandade. Défoncementde la porte du siège de l'Uneb,injures, menaces…s'en sont suivis.Ainsi, s'est achevée la séanced'échanges, en queue de poisson.Mais au fond, le malaise est profond.

Une impasse juridique !Conformément à l'article 33 desstatuts de l'Uneb, " le Bureauexécutif national(Ben) …est élu ausuffrage universel pour un mandatd'un an franc renouvelable une fois". Mais avant tout, l'organisation desélections est confiée à la Cenu. Selon

l'article 22 du règlement intérieur,la Cenu est " installée par le Ben etle Directoire de l'Union (Du) 3 joursfrancs après la convocation du corpsélectoral ". Ce même article précisela composition du corps électoral : "01 représentant du Ben, 01représentant du Directoire, 01représentant des Bureaux sectorielsde l'Union(Bsu), 01 représentant parinstitution spécialisée, 03représentants pour le collectif desBureaux de coordination desentités(Bce)". Or, pour que la Cenusoit installée, il faut un membre parBureau directeur de chaqueInstitution spécialisée. Mais, l'Uoeet le Cades n'ayant pas de Bureaudirecteur revêtu de légitimité et delégalité, la Cenu ne saurait êtreinstallée sans violer les textes del'Union. Aussi, faut-il souligner que" le corps électoral se réunit entre le15 et le 30 avril. Il est convoqué par le

Ben un mois avant la tenue effectivedes élections. L'élection estpréparée et organisée par la Cenu ",au sens de l'article 72 des statuts del'Uneb. Manifestement, ce délai estpassé. L'autre issue est l'habilitationdu Directoire par l'alinéa 1 del'article 73 des statuts en cas du nonrespect de l'article précédent. Dansle cas échéant, le Directoire " a lepouvoir de convoquer le corpsélectoral au plus tard le 07 mai àminuit très précises". Une troisièmesoupape de sécurité existe en dehorsde ces dispositions. C'est l'alinéa 2du même article qui donne pouvoiraux Bureaux sectoriels del'Union(Bsu), au collège des Bce, etau collège des Is de" convoquer lecorps électoral au plus tard le 14 maià minuit très précises". L'Uneb seretrouve dans une situation où aucundes délais n'est respecté.Incontestablement, l'atmosphère est

La Fast secouée par une série de crise

empreinte d'irrégularité générale.Ni plus, ni moins un véritable cul-de-sac…

Porte de sortieMalgré tout, les différents acteurssont tenus de trouver la combinaisonmagique pour sortir du marécage leplus tôt possible. Toute précipitationou manipulation ne serait qu'unebombe à retardement avec à la clédes Cenu contestées, des bureauxautoproclamés, et l'accaparement dupouvoir par un clan et desprolongations de mandat de fait.Visiblement, Georges Odounharo,Président du Ben sortant ne souhaitepas sortir par la petite porte. Il se dit" qu'il n'y a pas crise, mais juste desagitations stériles qui serontconjurées par la grâce de Dieu ". Sonimplication objective et impartialepourrait décrisper les susceptibilitéspuisqu'il tient au dialogue entre les

Les successions heureuses et amiables, l'Uneb en a connu très peu cescinq dernières années. C'est ce qu'enseigne l'histoire récente de la vie decette institution qui est souvent en proie à des crises électorales etpostélectorales. La communauté garde encore en souvenir la rivière deconfusions dans laquelle s'est baigné le prologue les élections du 02 juin2010. Dans le contexte actuel, une accumulation de malaises non régléscomplique tout. Dans un premier temps, les disproportions entre les textesde certaines Is dont l'Uoe et les derniers textes de l'Union adoptés le 19avril 2010. Comme l'a déclaré un membre du Ben sortant, qui a requisl'anonymat, " l'harmonisation des textes des Is avec ceux du Ben auraitpu permettre d'éviter ces soucis maintenant ". Dans un second temps, lemanque de discipline de groupe expliquerait aussi cette situationinextricable. Le cas Cades est le plus édifiant en ce sens que " lesresponsables actuels ne sont pas issus d'une assemblée élective " commenous a confié les sources proches du Ben sortant. " Et ce n'est pas unphénomène nouveau ", s'est indigné un autre responsable d'Is. Difficiled'espérer que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets.

deux camps opposés. Pour ArmelFangnon, Secrétaire à lacomptabilité(Sc) du Ben sortant, entout cas " force doit rester aux textesfondamentaux de l'union quelquesoient les circonstances ". Quandl'illégalité devient maîtresse d'unesituation, le juridisme apparaitmoins comme solution efficace. Endépit de tout, Armel Fangnonsuggère que " tout soit fait pour éviterle pire à l'Union et permettre à tout''unebien'' de se sentir fier de soninstitution." Pourvu que son cri decœur soit entendu. Et qu'undialogue sincère et responsables'ouvre entre les divers concernés poursauver d'une nouvelle tempête quiemportera tout sur son passage. Ladéfense des intérêts de l'étudiant nenécessite pas une guéguerre de plus.Au-delà de tout, l'Uneb doit trouverla porte du compromis sans passerpar la compromission.

Les vieux démons de retour ?

Par R.B.

TROISIÈME COLLOQUE DES SCIENCES, CULTURES ET TECHNOLOGIE DE L'UAC

Les Enseignants-Chercheurs œuvrent pour la vulgarisation de la scienceLes chercheurs de la sous région ont tenu le troisième colloque des sciences, cultures et technologiesde l'Université d'Abomey-Calavi. C'était du lundi 6 au vendredi 10 juin 2011 à l'Espace Cievrad'Akassato. Une rencontre au cours de laquelle, priorité a été donnée à la mise en œuvre desmoyens de vulgarisation de la connaissance scientifique dans les universités africaines, notammentcelles du Bénin.

" Théorie et Recherchefondamentale au service dudéveloppement des connaissances "Ainsi s'intitule le thème dutroisième colloque de l'universitéd'Abomey Calavi qui a réuni deschercheurs de tous horizons et dedifférentes disciplines. Cettetroisième rencontre des enseignantsdu supérieur intervient après ceuxde 2007 et 2009. Ils se sont retrouvéspour échanger les résultats derecherches scientifiques entre euxdans diverses spécialités. Larencontre a permis de prouver lagrande capacité des enseignants-chercheurs en matière de recherchefondamentale et son lien avec larecherche appliquée, toutes chosesqui contribuent à l'épanouissementde la pensée intellectuelle. Lesmilliers de questions posées au coursde cette semaine de réflexion n'ontpas manqué de réponses. A en croirele Recteur de l'université d'Abomey-Calavi Norbert Awanou,

étudiants participants, pour laplupart en fin de formation, quipourront avoir plus d'aptitudes pouraborder avec facilité, les travaux derédaction de mémoires de fin deformation. Sur les 726 attendus, 515participants de quinze nationalitésy ont répondu présent, dont dix desuniversités d'Afrique. Ils se sontdisposés en six différents ateliers,pour échanger sur différents thèmesde communications. Entre autresateliers, on distingue les lettres etsciences humaines, les sciencesexactes et les sciences del'ingénieur, les sciences naturelleset agronomiques, les sciencesjuridiques, administratives etpolitiques, les scienceséconomiques, de management et degestion, puis les sciences de la santéet des activités physiques etsportives. Après la présentation durapport d'activités à la fin, lesrésultats devront êtres publiés dansles actes les prochains mois. Lestravaux de recherches vont sepoursuivre pour faire place àl'organisation du quatrièmecolloque, qui se tiendra en 2013.

l'enseignement supérieur est paressence, le lieu du savoir où sedéveloppent la recherche et laproduction des connaissances. " Lesuniversités africaines, notammentcelles du Bénin, doivent se mettreau pas, en aspirant à la traçabilité,la lisibilité et à la visibilité ", a-t-ilsuggéré. Il a invité également leschercheurs à œuvrer, afin de laisserun nombre important depublications à la portée de la nouvellegénération. Quant à Brice Sinsin,Vice-recteur et Coordonateur ducomité de supervision, le colloquepermet aux enseignants chercheursde vulgariser la connaissancescientifique et d'acquérir d'autresnotions en matière de recherches. Iln'a pas manqué d'évoquer l'intérêtque cela représente pour les

Epiphane ADADJA

ASSEMBLEE GENERALE ELECTIVE DE L'AEI

Jacob Afora élu présidentL'amphithéâtre A3 de l'Ecole nationale d'administrationet de magistrature(Enam) de l'Université d'Abomey-Calavi a abrité le dimanche 12 juin 2011, l'Assembléegénérale de l'Association des Etudiants Idaasha (AEI). UneAssemblée générale au cours de laquelle se sontdéroulées les élections des membres du bureau mandat2011-2012 de ladite association.

E lire le bureau del'Association desEtudiants Idaasha(Aei)

de l'Université d'Abomey-Calavi(Uac); c'est l'objectifprincipal de l'Assembléegénérale, organisée par lesétudiants de ladite association ledimanche 12 juin 2011 àl'amphithéâtre A3 de l'écolenationale d'administration et demagistrature de l'Universitéd'Abomey-Calavi. Ils étaientplusieurs centaines à participerà cette assemblée généraleélective. Dès l'ouverture de laséance, le président de lacommission électorale sur avisdes participants a procédé àl'installation du présidium allantconduire les élections. Serge

Dédji, président du présidiumest donc allé sans détour dans levif du sujet en présentant les troislistes en compétition que sontIfèdoun, Idakpo et Kadjogbérespectivement coiffées par JacobAfora, Abel Idossou et JanvierObagou. Après les conciliabuleset les soixante minutes de vote,c'est la liste Ifèdoun qui, avec ses89 voix, est venue à bout de sesdeux challengers contre 80 voixpour Kadjogbé et 56 pour Idakpo.Jacob Afora, étudiant entroisième année de géographieprend don les rênes del'association pour conduire lesdestinées des étudiants Idaashade l'Uac. Il est à noter quecertains participants n'ont puexprimer leurs suffrages, faute decarte d'étudiant.

Michel KPODONOU(Stag)

Gorges ODOUNHARO, président de l’Uneb

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

66 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011CampusCampus

Veni vidi vici. Je suis venu, j'ai vécu, j'ai vaincu, ai-jeenvie de m'écrier. Mais oserais-je ? Oserais-jem'exclamer ainsi comme César ? Le narcissique Jules

César ? Avec humilité et modestie ? Car il est souventprétention, orgueil, vanité de parler de son œuvre. Or voussavez bien : " vanitas vanitatum et omnia vanitas ". Vanitédes vanités, tout est vanité. Mais telle n'est pas mon intention.Ma démarche est de susciter la discussion, titiller l'envie,privilégier la réflexion, exacerber les réserves avant d'enfouirdans le secret de l'Histoire et le silence du temps lasubstantifique moelle de ce pan de vie.

Neuf mois. Oui, neuf mois. Cela fait neuf mois que je fisirruption dans vos habitudes prétextant parler au nom dessilencieux dont les voix se sont éteintes sur l'autel du désespoir.36 semaines que je m'applique religieusement à dépiauter lacause profonde de nos misères et la quintessence de noscolères. 252 jours que je peins de mille feux la toile de cequotidien glauque et grisonnant. Neuf mois de labeur. Et mevoici aujourd'hui sur le départ, me hâtant lentement de rangerla plume et l'encrier au fond de l'armoire. Le chemin est encorelong.

Je me tourne vers l'avenir scrutant le ciel bleu azur. Mais mespensées remontent irrésistiblement le temps. Octobre 2010.Consensus : une sangsue. Une farandole d'images défile enma mémoire et fait tressaillir tout mon être. Je me rappelleavec vive émotion, lorsqu'ici je suis venu, les moments quej'ai vécus, les imperfections que j'ai vaincues.

Un matin de novembre. Mon père - Paix à son âme - me fitdébarquer devant la jungle universitaire. " Vas. Ici s'arrêtemon chemin ", devant ce " gros village " atypique. Abandonnéà mon être, je portais sur mes frêles épaules, tel Saïd, uncorbeau et une colombe, du bout des bras un drapeau blancet un sabre. J'avançais, le cœur chaud, la tête froide, le regardperçant pour combattre la vie et conquérir le monde. Toujoursen quête de connaissance, la fac ne m'a laissé aucun répit.J'ai connu des hauts. J'ai connu des bas. J'ai fait l'expériencede la grandeur et de la grossièreté. J'ai effleuré l'abysse de labassesse et la cime de la sagesse. J'ai rencontré quelquesvrais amis. Ils m'ont enseigné. Des principes. Des valeurs.LE HERAUT aussi. Il m'a tout donné. Une personnalité. Uneconviction. Des larmes. Des armes. Infaillibles. Le courage,la persévérance et la foi pour rester peuple en étant roi.

J'ai vécu d'incroyables expériences. J'ai gravi les échelons etappris à connaître les hommes. La patience. La confiance.L'humilité. La fierté. La bonté. Le succès éphémère. La joieet le bonheur. Mais aussi la ruse. La malice. L'hypocrisie etla sournoiserie. J'ai appris à fuir les honneurs et préférél'honneur. J'ai rencontré beaucoup d'amour et très peu dehaine quand à la tâche mon corps s'est rompu et mon espritcorrompu.

J'ai vaincu la peur d'aller de l'avant, le minimalisme et leconformisme. J'ai dompté les regards condescendants,apprivoisé la rage et la colère de l'insuccès passagers.

Je suis venu. J'ai vécu. J'ai vaincu. J'ai vécu et vaincu unehistoire. Une histoire mienne mais aussi vôtre. C'est pourquoije remercie tous ceux qui m'ont causé tourments, créé desentraves, donné matière à réfléchir et m'ont rendu plus fort.Aux sentiments qu'ils m'envoient j'oppose l'amour et lafraternité. Je reconnais ma dette envers tous ceux qui ontdécouvert en moi cette étincelle, l'ont attisé pour qu'elledevienne un brasier. Je reste redevable envers la Vraie Facede la vie dont les yeux illuminés nourrissent mon âme. Jetémoigne ma gratitude silencieuse et intemporelle auxIntelligences Supérieures de la Loge Blanche qui m'ont assistépendant toutes ces nuits d'insomnie, d'envies consumées, delassitude, de pressions, de stress, de profonde méditation, àla quête du nec plus ultra de la réflexion. A tous ceux quim'aiment encore, à tous ceux qui m'aiment à tort, à tous ceuxqui m'aiment très fort, je vous aime plus fort. Je vous aimeaujourd'hui. Je vous aime demain.

Maintenant. Lentement. Mes yeux se ferment. Les Cieuxs'ouvrent. Je m'expose aux vents. Bras déployés. Du tréfondsde mon âme, je déclenche un magnétisme intense qui aspireimplacablement toutes les énergies vivifiantes. Le cœur gonfléd'amour et les mains pleines de bénédictions, j'exulte ! Venividi vici.

Veni vidi vici

Au nom des SilencieuxPar Laloge BLANCHE

Sofiatou Onifadé s'est engagéesur le chemin du Centre desœuvres universitaires et sociales

en qualité de Directrice avec uneattitude victorieuse. Elle sait qu'iln'est pas de tâche qu'un Homme nepuisse accomplir lorsqu'il l'aaccepté. Depuis septembre 2010qu'elle a pris les commandes duCous-Ac, elle n'a pas manquéd'ingéniosité pour insuffler à soninstitution un nouveau souffle àtravers des réformes touchant toutesles strates des secteurs relevant deses prérogatives. Du transport,hébergement, restauration enpassant par la santé, la culture, lesport et la gestion des ressourceshumaines, le bâton de pèlerin prispar Sofiatou Onifadé ne s'est pasrévélé infructueux. Très tôt, unnouveau logo a été adopté en lieu etplace de celui du Centre nationaldes œuvres universitaires et sociales(Cenou). Les couleurs vives que sontle vert, le jaune et le rouge qu'arboreledit logo aux dires de SofiatouOnifadé n'ont pas été choisies auhasard. Elles font transparaître lajeunesse et témoigne de ce que c'estbel et bien d'un milieu de jeunesqu'il s'agit ; un milieu vivant où toutest en mouvement. Les mêmescouleurs sont données aux bus duparc automobile dont le nombre estestimé à quinze en bon état. Toutcela est dû à la réforme qui amétamorphosé le Cenou en Cous-Acet Cous-Up en dotant chacun d'euxd'une autonomie financière et degestion.

Un transport en pleinerénovation

Investir dans les anciens bus quiaprès quelques jours vont tomber enpanne n'est pas l'option choisie parSofiatou Onifadé pour rénover le parcautomobile du Cous d'Abomey-Calavi. La politique d'acquisition debus neufs comme les quatre offertspar l'Etat béninois de la volonté deBoni Yayi de régler le problème devétusté des moyens roulants dontdispose le Cous est la priorité desautorités actuelles du Cousd'Abomey-Calavi. C'est pourquoiselon la Directrice, des anciens bussont au garage sans qu'ils ne soientréparés jusque-là. Néanmoins, unmécanisme sera trouvé pour entreren contact avec des fournisseurs depièce de rechange délicats afin demettre un terme à la saignée deréparation tous azimut des bus. Dansun bref délai, le Cous-Ac sera dotéde quatre nouveaux bus offerts parla France a déclaré Sofiatou Onifadé.Lesdits bus sont actuellement auport pour les formalités d'usage etseront mis à la disposition desétudiants. Des compatriotes en Italiebousculent également à la porte avecdes promesses de plusieurs bus.Quant à l'engagement du Chef del'Etat de fournir deux bus par année,

9 MOIS DE GESTION DU COUS-ACSofiatou Onifadé propulse le social étudiantMoins d'un an après sa nomination à la tête du Centre des œuvres universitaires et sociales d'Abomey-Calavi (Cous-Ac), les réformes entreprises par Sofiatou Onifadé pour insuffler au social des étudiants unnouveau dynamisme forcent l'admiration. Au cours d'un débat grand-public conduit par la presse universitairele vendredi 10 juin 2011 sur le campus d'Abomey-Calavi, le voile a été levé sur les différentes réalisationsfaites en neuf mois de gestion secteur par secteur.

il reste entier. Les chargesfinancières des électionsprésidentielles et législatives duBénin ont fait qu'un retard estobservé dans l'acquisition des deuxbus pour le compte de l'annéeuniversitaire 2010-2011 selon lesexplications de la Directrice. Maisdire que la promesse est rangée dansles tiroirs de l'oubliette, SofiatouOnifadé rejette d'emblée cetteaffirmation en renvoyant lessceptiques dans les mois à venir pourconstater si Boni Yayi ne va pasrespecter son engagement.

La restauration etl'hébergement corrigés

Les réformes entreprises n'ont pasépargné les secteurs restauration ethébergement. La présentationphysique des restaurants publicsuniversitaires a été la premièrepréoccupation à laquelle Sofiatou atrouvé de solution une fois à la têtedu Cous-Ac. Le restau U présentedésormais un aspect attractif avecdes lumières placées un peu partoutet les persiennes changées. Lesréseaux de trafic du ticket restaudéveloppés ces dernières annéesn'ont pas laissé indifférente laDcous. De nouveaux tickets ont étémis en service avec du papier servantà fabriquer les billets de banquepour éviter les falsifications etsécuriser les entrées de fonds. Leproblème de manque de guichetpour l'achet des tickets restau et busa été résolu par l'ouverture d'un autreguichet sous le bâtiment G canadienafin de desservir les étudiants entickets. La qualité et la quantité desmets focalisent l'attentionparticulière de l'autorité qui a donnédes consignes fermes au chef servicehébergement, restauration ettransport (Cshrt) afin d'y veiller. Pource qui est de l'hébergement, le retarddans l'ouverture des résidencesconstaté cette année ne dépend pasdu Cous mais du rectorat à cause dela spécificité de l'annéeuniversitaire. L'épineuse question decoupure d'eau et d'assurance a étéaussi passée en revue au cours du

Sofiatou Onifadé, directrice du Cous-AC

(Des réformes qui augurent d'un avenir radieux)

Serge ADANLAO

débat. Des discussions sont trèsavancées avec le ministère del'énergie et de l'eau pour laconstruction d'un second châteaud'eau a rassuré l'invité du jour. Pource qui est de l'assurance dans lesrésidences, les étudiants résidentssont toujours protégés mais lasignature du contrat se faitdirectement entre le Cous et lacompagnie d'assurance.

La refondation en marcheLa carte de bénéficiaire des œuvresuniversitaires du Cous ne sera plusla même que celle des annéesantérieures ainsi que les conditionsde son obtention. A l'image de lacarte d'étudiant avec pour validitédeux années pour les étudiants dela première et deuxième année etune pour ceux de la troisième etquatrième année, la carte Cousprésente désormais un nouveauvisage. Son établissement vanécessiter moins de tracasseriespuisqu'en cinq minutes et ce avec lafiche de préinscription ou la carted'étudiant, le postulant pourra avoirsa carte après l'étape de la prise dephotos numérique sur place aubâtiment Hassan II. Ce processus estla conduite vers l'informatisation desdonnées du Cous sur les étudiantset le contrôle des bénéficiaires desœuvres universitaires.Quant au conseil d'administrationdu Cous prévu par la réforme, sonutilité n'est plus à démonter selonla Directrice. Les étudiants y serontreprésentés tout comme le personneladministratif et aucune décision nesera plus prise à leur insu. Lepayement de neuf mois d'allocationsaux étudiants boursiers est effectifà partir de la première liste avec ledynamisme de Sofiatou Onifadé ettoute son équipe. Sa gestion sur leplan des ressources humaines faitl'unanimité et ses relations avec sesadministrés sont au beau fixe. Toutn'est pas encore rose au Cous-Ac.Sofiatou Onifadé doit mieuxattacher sa ceinture pour relever ledéfi de son temps et mieux gagnerla confiance de Boni Yayi.

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

77 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011CampusCampusPar Martial TSONGA

En Vérité

Maux pour mots, le malaise !Dire la vérité et se voir contraint de proclamer l'erreur,telle est l'amère douleur que connaissent et subissentsouvent ceux qui disent la vérité. Et pourtant ce n'est

que la vérité, rien que la vérité ! Même si elle n'est pas aussibonne à dire ! Aussi mauvaise soit elle, il faut parfois la direpour décourager les autorités dignes de mauvaise foi. Mêmeles camarades étudiants qui se disent se battre pour la bonnecause des leurs. Hypocrites, menteurs, que sais-je encore ! Cesloups vêtus en peau d'agneau et qui, une fois dans la bergerie,se contentent des restes. Ce qui précède et suit ne sont justeque l'expression de la douleur qui se fait vie. C'est l'encre qui lapeint noir sur blanc .C'est l'expression du malaise qui se faitchair ! " Le campus mort ", la suspension des inscriptions, lescoupures intempestives de l'électricité, le manque et l'exiguïtédes amphithéâtres, le blocage ou la suspension du processusd'établissement des cartes sont là autant des cas qui engendrentet mettent en évidence le malaise profond qui ronge les étudiantsde l'Université Attrape ton Cœur. Ah que dis je, l'Universitéd'Abomey-Calavi. Permettez ma plume d'être la voix de ceuxqui se tordent de douleur, mais qui ne peuvent s'exprimer. Deceux qui souffrent en silence, sans rien dire. Ceux qui se taisentet ruminent le dépit en eux. Ceux qui se taisent et acceptent cequi arrivent, parce que disent ils, " nous ne pouvons rien, Dieufera ".Laissez ma plume être le porte étendard de ceux qui ontperdu tout espoir. Ma plume peint noir sur blanc ce que certainsn'osent dire. Ma plume a l'audace de dire que nos autorités ontla bouche pleine. Elles ne peuvent rien dire, car dit on que labouche pleine ne parle pas. Un ventre plein, ignore que ceuxdes autres sont vides. Les oreilles sont bouchées par le tropplein de l'estomac. Elles sont presque souvent absentes de leurbureau pour pouvoir résoudre certaines revendications fondéesdes futurs cadres de la nation. Oh que ma mémoire sembleparfois me jouer des tours, leurs progénitures apprennent dansdes universités qui se respectent. Elles manquent de respect àla nôtre et sèment la misère sans s'en soucier. Elles n'ont presquerien à y faire. Je n'ai pas tort d'agir ainsi ! Laissez ma plumefaire couler son encre pour peindre les maux en noir sur blanc.Laissez-la donc respirer ainsi ! Dites-moi le contraire et je meplierais à leur volonté. Quelles solutions trouver pour desétudiants qui n'ont pas encore pu s'inscrire ? Quelles solutionstrouver pour ceux qui ne sont pas encore entrés en possessionde leur carte d'étudiant. Disons et faisons quelque chose ! Jefinis par comprendre que ceux qui détruisent cet univers nesont pas seulement ceux qui font du mal. Il y a aussi ceux quiregardent sans rien dire, ni rien faire. Là est notre part deresponsabilité. Alors, agissons au mieux !!!Pourquoi faudra t ild'abord faire grève pour que les conditions de vie s'améliorent? A nous de le savoir !

CENTRE UNIVERSITAIRE DE PORTO-NOVO

Vers une trêve précaire des grèvesDeux semaines durant, les centres universitaires de l'Ouémé et du Plateau étaientparalysées. A l'origine de ce blocage des activités à l'Institut National de la Jeunesse del'Education Physique et Sportive(Injeps) et à la Faculté des Lettres Arts et SciencesHumaines (Flash) de Porto-Novo, la non satisfaction des revendications des étudiantsréunis au sein de la Fédération des Etudiants des Campus de l'Ouémé et du Plateau(Fécop). Une issue a été trouvée mais laisse incertains les jours à venir.David HOUNGUE

D es résolutions bâties surune feuille de paille, unconsensus sans

engagement certain, c'est ce qu'onpeut retenir des négociations ayantmis fin aux mouvements de grèvedéclenchés au campus de Porto-Novo. Les négociations ont aboutiune issue sans une base solide. Lesétudiants arrêtent les mouvementset les activités reprennent de plusbelles pour permettre aux autoritésde satisfaire à leurs revendications.Ainsi, aucun acquis tangible nerésulte des deux semaines degrèves observées par la fédérationdes étudiants des campus del'Ouémé et du Plateau (Fécop).Joint au téléphone le 09 juindernier, Camille Aborodéprésident de la Fécop, a confié queles autorités n'ont mené aucuneaction sur le terrain jusqu'à ce jour.Cette nouvelle laisse-t-elleprésager de nouveaux mouvementsdans les centres universitaires dePorto-Novo ?

Un mardi pas comme lesautres

Déclenché le mardi 17 mai dernier,un mouvement de grève de 72heures renouvelable toutes lessemaines a paralysé le Cupconformément à la décision prisepar les responsables étudiants à uneAg tenue le 12 mai. Ce jour là, aumilieu de la foule rassemblée trèstôt, le président de la Fécop prit laparole pour expliquer à sescamarades les stratégies à utiliser.A peine a-t-il commencé quandretentit dans son dos troisdétonations assourdissantes.C'était des jets de gaz lacrymogèneenvoyés au beau milieu desétudiants regroupés pour lacirconstance par la horded'hommes en uniformesvisiblement prêt à en finir avec lesétudiants. Effrayés par ces bruitspeu ordinaires en milieuuniversitaire, certains étudiantsont pris la clé des champs. Mais loind'émousser l'ardeur desresponsables étudiants et leurscamarades mobilisés ce mardi, cesjets de gaz ont galvanisé la troupede Camille Aborodé tout enendommageant la moto d'une desinfirmières en service au Cup. C'estde cette sorte que les mouvementsde grève ont été enclenchés,paralysant ainsi la Faculté desLettres Arts et Sciences Humaines(Flash) du Centre Universitaire dePorto-Novo (Cup) et l'InstitutNational de la Jeunesse del'Education Physique et Sportive(Injeps). Face au mutisme desautorités malgré le déclenchementde cette grève, les responsables

étudiants lors de l'Ag tenue le jeudi19 mai ont choisi de reconduire lemouvement jusqu'à la satisfactionde leurs revendications. Alors, lemardi 24 mai, une nouvelle grèvede 72 heures a repris. Cette fois, ilfaut dire que mieux que la premièrefois, les étudiants des différentscentres ont suivis le mot d'ordre desinstitutions qui défendent leursintérêts. C'est sans nul doute, ce quia poussé les autorités ministérielleset celles du rectorat à entamer desnégociations avec les responsablesétudiants.

Une plate-formerevendicative ordinaire

C'est dans le but de forcer lesautorités en charge de l'éducationsupérieure à prendre en compteleurs revendications qui datent à lesen croire de plusieurs années queles étudiants ont entrepris lemouvement. Les revendicationstournent autour de l'améliorationde leurs conditions d'étude et de vie.Pour Camille Aborodé, laviabilisation des nouveaux centresuniversitaires d'Adjarra pour laFlash et celui de Missérété pourl'Injeps, de même que l'achat de buspour le transport des étudiants surles différents sites sont leur priorité.Dans leur plate-formerevendicative, les étudiantsregroupés au sein de la Fécopévoquent aussi la lenteur observéedans l'attribution des bourses etsecours universitaires, le blocagedepuis des semaines des inscriptionsen ligne et le mauvais traitementinfligé par les autorités de tutelle àl'endroit des Bureaux d'Uniond'Entité (Bue) et autresInstitutions Spécialisées (Is) de laFécop.

Des séquelles certaines…Comme on peut s'en douter, la sériede grève enregistrée dans lescentres universitaires de la villecapitale n'est pas sansinconvénients. Rencontré àl'Injeps, Gildas Kodjo confie: " on aentamé le lundi 23 mai les dernièresévaluations du semestre. Lelendemain juste, la grève acommencé et tout était bloqué. On

a du laisser les compositions pourrentrer chez nous ". Ainsi même ensession, les étudiants ont étéobligés d'arrêter les compositionspour suivre le mot d'ordre de laFécop que Michel Soukpéhoué,président Bue Injeps a signé àl'issue de l'Ag du 19 mai. De l'autrecôté de la Flash, si la grève n'a pasempêché les compostions, elle aretardé le calendrier académiquede quelques semaines. Ainsi,Herbert Cakpo, étudiant en Géo2au Cup confie : " La rentréeuniversitaire2010-2011 a démarréen janvier 2011 à cause desnombreuses grèves de l'annéepassée. Quand des mouvements degrèves viennent encore ralentir ledéroulement des activitésacadémiques de cette année, ons'imagine encore jusqu'à quandprendront fin les évaluations del'année ". Tous les acteurs del'enseignement supérieur ontcertainement leur partition à jouerpour que ce secteur retrouve ceslettres de noblesse.

L’école normale supérieure de Porto-Novo

L a campagne contre lechômage des étudiants à lafin de formation de

l'Observatoire de l'emploi et de laformation (Oef) poursuit sonbonhomme de chemin dans lescontrées du Bénin. Après leséditions de 2009 à l'Université deParakou, 2010 à Porto-Novo etAbomey-Calavi organisées àl'intention des étudiants desuniversités publiques du Bénin,l'édition de 2011 du palais descongrès vise essentiellement lesétablissements privésd'enseignement supérieur deCotonou. Raison pour laquelle laquasi-totalité des universités privéesavec à leur tête le président del'Association des établissementsprivés d'enseignement supérieur(Adepes) ont pris d'assaut la salle

ATELIER DE COMMUNICATION SOCIALE SUR LE 3PL'Oef en croisade contre le chômage des étudiantsL'Observatoire de l'emploi et de la formation (Oef) a organisé le vendredi 3 juin 2011 à la sallerouge du palais des congrès un atelier de communication sociale sur le Projet professionnelpersonnel (3p) à l'endroit des étudiants des établissements privés d'enseignement supérieur. ReckyaMadougou, Ministre de la microfinance, de l'emploi des jeunes et des femmes y était.

Eusèbe Agoua, Conseillertechnique à la promotion del'emploi. La premièrecommunication qui a pour thème"Pourquoi préparer son Projetprofessionnel personnel" a étéabordée par le Ministre en personneet la seconde "Accès à l'emploi auBénin : voies d'accès, opportunité etdébouchés" par Eusèbe Agoua. Delong en large, chacun d'eux aexposé aux participants lemécanisme par lequel ils peuventaméliorer leur connaissance etcompréhension de la situation del'emploi. Les dispositifs d'insertionou de réinsertion professionnelleexistant et la nécessité pour eux depenser à leur métier d'avenir déjàsur les bancs et de mieux se préparerpour s'engager dansl'entrepreneuriat ont fait partieintégrante des communications. Laphase des questions et réponses amis un terme à cet atelier.

Oladélé YAI rouge pour suivre avec attention lesdifférentes communicationsprojetées. Aux dires de ChristopheMigan, Directeur de l'Oef, l'objectifvisé en organisant l'atelier estd'informer les étudiants formés dansles établissements privésd'enseignement supérieur sur lanécessité d'avoir un projetprofessionnel personnel dès leurentrée dans le système éducatif et d'ytravailler pour son aboutissement. Unatelier qui a permis aux étudiantsd'être mieux informés sur laméthodologie d'élaboration du 3P, laproblématique de l'insertionprofessionnelle des jeunes et lesdispositifs d'insertion ou deréinsertion qui pourront lesaccompagner dans leur insertionprofessionnelle. Les deux thèmes decommunications prévus pour lacirconstance ont été développés parReckya Madougou, Ministre del'emploi des jeunes et des femmes et

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

88 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011CampusCampus

Je n'ai pas dessein de passer pour un messie ni un cadimais plutôt pour un messager trivial qui a le privilègekarmique de porter, dans son infinie immensité, un souffle

de la voix de Dieu. C'est la Conscience Cosmique qui mesomme d'additionner les mots afin d'annihiler les maux et detransmettre à mes héros un ultime message. Oui. Je suis unFils Unique de Dieu qui porte la vox dei à maints hérautsqui, tels des ânes, se cabrent et s'égarent.

Aujourd'hui, il fait matin en mon âme. Un matin glacial. Maplume est lourde. L'encre visqueuse. Mes mains tremblotent.Je ne suis pas quiet en mes pensées. Mes yeux sontlarmoyants. Mon cœur gros. Je regarde, désarçonné, lespendules de notre commune épopée se braquer. L'histoirebégaie. Il m'échoit un triste honneur d'observer en vous desesprits malins, des intentions malsaines, la bêtise humaine etle mérite qui s'effrite. Pardieu ! Vous êtes ma famille, mais jene vous reconnais plus. Je ne vous connais pas. Je ne vousai jamais connu. Mon Dieu !

Il me hante l'esprit de penser à ce qu'il adviendra de larespectabilité de notre famille, de notre dignité, de notrelégende héritée quand viendra votre règne, " génies " qui,pourtant, n'êtes que de misérables mortels piégés dans laspirale des vies. Il souffle un vent aux relents lugubres surl'excellence. Le flambeau vacille. Depuis que les mythomanesont émergé avec leur appétit insatiable, l'intelligence est défaite.Ave les honneurs et les paillettes ! Cette atmosphère me désole.Et je m'isole de votre langage crasse et inamical teinté desectarisme.

Je savais que nous avions trébuché, glissé, chuté. Je savaisque vous étiez tombés. Mais pas si bas. Pas si bas pour nousfaire croire que le mérite réside dans le leurre, le zèle, le bluffet le buzz. Cela ne trompe que les petites âmes. Celles qui neparlent que des gens. Nous autres qui étant vôtres ne lesommes pourtant pas, discutons d'idées, de principes, devaleurs et de vie. Laquelle vie nous a enseigné, dans lesmoments de doute et d'errance, d'égarement et derenoncement, d'abjection et d'abjuration, que le règne et lagloire n'appartiennent qu'au Père ; éphémères ici-bas etéternels aux Cieux. Succès après insuccès donc, nous restonscois, stoïques et froids. Alors ne jouez pas aux plus sérieux,aux plus intéressants ni aux plus innocents. Cessez de nousdistraire. Et allez continuez votre spectacle ailleurs. On a mieuxà faire. Ici, nous sommes tous de fiers serviteurs sous le cielvide, notre sempiternel témoin. Les plus méritants de toutenotre histoire ne sont pas Fawaz et Serge, Denis et que sais-je ? Les plus dignes de notre gratitude, de notre admiration etde nos hommages sont les véritables bâtisseurs : dévouésstagiaires, intrépides journalistes, consciencieux responsablesqui s'acquittent de leur obligation sans se soucier dulendemain, prenant ingratitude, lassitude, encouragement etcongratulations comme primes à l'avancement, et, quoi qu'ilarrive, vingt fois sur le métier, exécutent leur tâche et se retirenten silence. Pour eux, j'ai une grande estime et un profondrespect. Quant à vous, acteurs de spectacles de mauvais alois,j'adresse ma compassion. Vous êtes le canal de bas instincts.

Et j'ai peur. J'ai peur car vous profanez l'histoire de nos pères.J'ai peur de voir des griots faire la courbette devant des clownset des gnomes. J'ai peur de voir s'étioler la vérité et la probité,l'humanité et l'humilité. Oui. J'ai peur. J'ai peur del'acharnement de tous sur vous. J'ai peur de tous les remèdesqu'ils proposent et qui peuvent être pires que vous. Et ça mechagrine lorsqu'on vous traite de mômes insouciants,inconscients, coupables et incapables. Mais moi, je resteprogressiste, réaliste et iconoclaste dans la justice, la justesse,espérant ne pas me tromper. Le cas échéant, de bonne foi.

Je n'aime pas cette vilaine scène de grands enfants et de petitsadultes qui s'agitent pour défendre pro domo leur beefsteak.Aucune de vos valeurs intrinsèques ne me ressemble. Je lisaperto libro en vous et je vois l'égocentrisme, le cynisme, lacomédie et l'hypocrisie. C'est pourquoi je lève la voix. C'estpourquoi je porte cette voix. La voix de Dieu. Pour que duLaid s'élève le Beau, du Mal se fasse le Bien. Pour que laLégende continue. En bien…

Ici s'estompe ma mission. Mais cette voix mienne ne s'éteintpoint. Verba volant, scripta manent. Les paroles s'envolent,les écrits restent. Ils restent, germent dans les consciences,traversent les âges et incitent à l'action intelligente car nul nepeut faire l'ombre sur la voix de Dieu. Et la voix de Dieu, c'estla vox dei.

Vox dei

Urbi et OrbiPar Laloge BLANCHE

Le Héraut : Qu'est-ce que l'état-major et présentez-nous sastructuration ?Cem : L'état-major est uneinstitution non reconnue par lesdispositions statutaires de laFédération nationale des étudiantsdu Bénin, mais qui aide le Bureauexécutif fédéral (Bef) dans sesfonction à l'égard de la Fneb.S'agissant de la structuration, l'état-major de cette année est divisé entrois groupes. Nous avons le Conseilde sécurité (Cs) qui a à sa tête undirecteur et un directeur adjoint ; laBrigade d'intervention rapide (Bir)a à sa tête deux responsables : undirecteur et un directeur adjoint ; laGarde rapprochée du président (Gr)qui a à sa tête aussi deuxresponsables. En plus de ces troisgroupes, nous avons le Chef d'état-major (Cem) et son adjoint Chefd'état-major adjoint (Cema). Leshuit (8) forment le cabinet militairede l'état-major et les grandesdécisions viennent d'eux.

Quel rôle joue le cabinet militaire?La Gr a pour rôle d'assurer la sécuritédu président partout où besoin sera.Le Cs assure la sécurité lors desmanifestations organisées par lesinstitutions et bureaux d'uniond'entités de la Fédération. La Birquant à elle a pour missiond'intervenir dans des situationsspéciales comme les vols.

Outre le cabinet militaire, quel estle potentiel humain de l'état-major ?La ressource humaine est illimitée.Mais pour être plus concret, elle peutêtre estimée à 72 soldats répartis dansces trois compartiments de l'étatmajor.

Pour être soldat au niveau del'état-major, quel critère faut-ilremplir?Il faut être avant tout étudiant prêtpour se donner à la lutte syndicaleet être travailleur. A l'état- major onse sacrifie trop. Mais avec le travailtout peut être surmonté y comprisles difficultés académiques.

Des campagnes de patrouillesnocturnes sont organisées depuispeu dans l'enceinte de l'Uac parles états-majors du Bef, de l'Unebet de l'Unseb. Qu'est-ce qui sous-tend une telle initiative ?Les étudiants sont exposés la nuitaux vols de motos suite aux sortieset entrées incontrôlées des étudiantset autres usagers de l'université. Anos différents niveaux (Fneb, Unebet Unseb) nous nous sommes dits sion ne réagit pas nous allons restersoldats et être victimes. D'où l'idéede la mise sur pied de quelque chosede mixte entre les trois syndicatspour sécuriser les entrées et sortiesafin de diminuer les vols sur lecampus.

ENTRETIEN AVEC SADIANO SAGBOHAN, CHEF D'ÉTAT-MAJOR DE LA FNEB

«Nous ne sommes pas des soldats pour aller en guerre contre les étudiants»L'état-major, une institution non statutaire, créée par Guy Mitokpè alors président du Bureau exécutif fédéral(Bef) assure la sécurité au sein de la Fédération. Sadiano Sagbohan, Chef d'état-major du Bureau exécutiffédéral 2010-2011 au cours d'un entretien montre le vrai visage de l'institution.

Parlant de vols est-ce que vousarrivez à ceinturer toutes lesentrées parce qu'il y en a tellement?A ce niveau des efforts sont entraind'être fait parce qu'on a demandéaux autorités de réduire aumaximum les entrées. Elles ontpromis mais on attend toujours. Maisles entrées contrôlables c'est-à-direles entrées où il y a de portes, onessaie de les fermer et c'est le restequ'on gère.

Recevez-vous de soutien desautorités ?Non, on n'a rien reçu comme soutiende la part des autorités. Peut-être onpeut parler de soutien moral maispuisque c'est un travail qui nousconcerne et qui nous avantage, sinous allons attendre les autorités parrapport à leur soutien, on risque dene pas entamer ce que nous devonsfaire. Des promesses de matériels detravail sont faites mais jusque-là rien.Quel lien existe entre les bonnesdames et vous s'agissant des règleshygiéniques ?L'état-major va en appui auxinstitutions qui s'occupe del'hygiène. On invite les bonnesdames qui s'installent de façonanarchique dans la maison à se fairecontrôler à l'infirmerie estimant quecelles qui sont dans les centrescommerciaux sont déjà contrôléespar le Cous.

Parlant des dames qui s'installentanarchiquement dans la maison, undoigt accusateur est pointé surl'état-major à tord ou à raisons'agissant de la perception de fauxfrais pour leur installation.Confirmation ou infirmation?J'infirme tout en étant ferme surcette allégation. L'état-major n'a pasde relation financière avec les dames.Nous assurons la sécurité, rendonsla maison propre en accompagnantles institutions spécialisées. On n'adonc pas le droit de percevoir quoique ce soit chez les dames car celane relève pas de nos prérogatives.Donc si les femmes estiment que desgens les escroquent en tant qu'état-major, je m'inscris an faux contre.L'argent qui devait être perçu c'étaitles frais de visite à l'infirmerie etc'est cette dernière qui le perçoitdirectement.

Pensez-vous que l'infirmerie a lescapacités requises pour lecontrôle de l'hygiène ?Puisque cela relève de leurcompétence nous estimons que ceuxqui sont là sont des professionnelsen la matière et on ne peut pas lescontrôler sur ce point. Seulement, onvoit le papier qui atteste qu'elles sesont faites examiner par l'infirmeriede l'Uac.

Il vous est reproché l'usage de laviolence pour régler lesproblèmes. Qu'en dites-vous ?C'est des préjugés. L'état-majorassure la sécurité et l'ordre. Pourmaintenant l'ordre, il faut la rigueuret c'est notre rigueur qui amène lesgens à parler de violence.

Le 11 mai 2011 lors de la fête de BobMarley, vous avez mis en place undispositif sécuritaire qui a permisd'éviter les cas de vols de motossouvent enregistrés. La garde demotos fait-elle partie intégrantede vos activités?Nous sommes là pour la sécurité despersonnes et des biens. Les motosfaisant partie des biens des étudiantset vu les cas répétitifs de volsenregistrés par le passé nous avonstrouvé cette formule pour limiter lesvols. Le bilan fait, il n'y a pas eu devols ce jour là à l'université.

Lors des mouvements de grèvel'état-major est sollicité par le Bef.Que rôle vous jouez?Nous faisons respecter lesmouvements de grève au niveau desétudiants en les sortant des sallesde cours surtout ceux qui s'entêtent.

Paraitrait-il qu'on ne peut pluscirculer désormais sur le campusla nuit sans une pièce d'identité ?C'est vrai. Les bandits opèrent dansla nuit. Pour circuler librement surle campus dans la nuit, l'exhibitionde la carte d'étudiant ou d'une autrepièce d'identité est désormaisobligatoire à partie de 23h30.

Dites-nous quelles sont lesdifficultés que vous rencontrezdans l'exercice de cette tâche ?Tantôt nous accusés de violents,tantôt on est bien accepté, tantôt onn'est mal apprécié mais celui qui estrigoureux n'est toujours pas bienreçu donc nous faisons avec tout cela.

Un mot de la fin?Nos remerciements à tous lesétudiants pour leurs efforts, decompréhension des réalités que vitl'état-major. Si l'état-major existe,c'est pour faciliter les revendications.Nous ne sommes pas là en tant quesoldats pour aller en guerre contreles étudiants. C'est un travailbénévole, leur soutien est importantpour nous.

Sadiano Sagbohan

Propos recueillis par Martial FOURDI

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

99 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011Arène des CollégiensArène des Collégiens

Cursus scolaireJ'ai commencé la maternelle à l'âgede trois ans c'est-à-dire en 1996. J'aifait les cours primaire et secondairesuccessivement au complexe NotreDame de Lorette d'Agla (du CI auCM2) et au collège catholique PèreAupiais (de la 6e en terminale).

Son coté secretPensez-vous qu'il y a des génies enla matière ? Pour moi, seul le travailcompte. Il n'y a donc pas de formulemagique. Il faut avoir un objectif.Moi, j'avais envie d'être premier aubaccalauréat depuis l'obtention duBepc puisque notre établissementen fournissait pratiquement chaqueannée. En plus du travail, il y a aussila prière qui est nécessaire selonmoi.

Relations études-loisirsOn peut autant travailler que sedistraire. L'essentiel, c'est demesurer la proportion à donner àchaque chose. Tout dépend de votreemploi du temps. Un emploi dutemps chargé correspond forcémentà un temps de distraction réduit.En terminale par exemple, jeprofitais du peu de temps libre pourdormir. Le reste, c'est pour le travail.Ce sont les vacances qui permettentaux élèves de véritablement sedistraire.

Ce qu'il aime et n'aimepas le plus

J'aime l'honnêteté, le travail bienfait, la dignité…Je déteste latricherie et le suivisme aveugle(chacun a son domaine deprédilection et il ne faut pas suivresans conscience).

L'échec et la paresseselon lui

L'échec n'est pas toujours mauvaiscomme le pensent certains. Il y ades échecs qui n'empêchent pasd'évoluer. Il suffit de faire le point(si cela dépend de soi même ounon) et de se prendre au sérieux.La paresse quant à elle est relative.

Les Secrets d’un premier

Prudencio

Le premier ex aequo au baccalauréat 2010 toutes séries confonduess'appelle Prudencio Tossou. C'est avec une moyenne de 17,80 aubaccalauréat série D qu'il a réalisé cet exploit et ceci à l'âge de17ans. Prudencio est actuellement étudiant à la Faculté desSciences de la Santé(Fss). Il préfère exceller dans les études pourconnaitre avec exactitude la profession qu'il doit embrasser.

Il y a des gens qu'on ne voit jamaisentrain d'apprendre mais quiexcellent et il y en a qui travaillenttout le temps mais qui n'arrivent pasà réussir. Il n'y a donc pas deparesseux. Il n'ya que des gensméthodiques.

Rapport études etsexualité

Il n'y a aucun lien. Les deux ne fontpas bon ménage. Il faut choisir l'uneou l'autre. Je pense que le sexe n'estpas bénéfique pour un élève. Onperd assez d'énergie lors d'uneactivité sexuelle et cela agit sur lerendement à l'école. Le cerveau abesoin d'énergie pour permettre àl'élève de bien travailler en classe.Je voudrais ajouter que les petits etpetites amis ne sont forcément paslà pour le sexe. Il faut que lesmentalités changent et je vous inviteà sensibiliser les jeunes sur laquestion. Pour moi, c'est après lesétudes qu'il faut penser au sexe.

Aux élèves qui veulentréussir comme lui

Travailler avec méthode toutsimplement. Avoir l'envie de mesurpasser et non faire exactementcomme moi. Aux élèves descroyances en particulier, je diraiqu'il faut prier à fond et ça ira.Réalisation :

Réalisation : Hyacinthe HOUNKPEVI

La langue française est née avec la conjugaison de plusieursd'autres langues. Le Latin en fait partie. Voici les expressionslatines employées couramment.

La Danse Des Mots

Par Martial TSONGA

Ad hoc : qui convient parfaitement,qui est destiné à cet usage. Ex : Ilfaut trouver pour ce poste la personnead hoc.A fortiori : A plus forte raison.A posteriori : En parlant des donnéesde l'expérience. Ex : il faut raisonnera posteriori.A priori : Avant toute expérience.Une idée a priori est une hypothèse.Alias : Autrement appelé.Alter ego : Un autre soi-même. Ex :Ce n'était plus un camarade, c'étaitmon alter ego.De facto : de fait et de droit. Ex : ilest devenu leur chef de facto.De visu : En le voyant. Ex : il fauts'assurer de visu que les ordres ontété exécutés.Et cætera ou cetera : Et le reste, etla suite. Employé le plus souvent sous

la forme abrégé : etc.Grosso modo : En gros, sans entrerdans le détail. Ex : Il faut prévoirgrosso modo 200.000F pour la sortiepédagogique.In extremis : Au dernier moment.Ex : J'ai obtenu mon passeport inextremis.Intérim : A la place du titulaire. Ex: Etre président par intérim.Manu militari : (Par la mainmilitaire) Par la force. Ex : Desopposants expulsés manu militari.Un modus vivendi : Un moyen devivre ensemble quand on est endésaccord. Ex : La Russie et lespuissances occidentales ont du malà trouver un modus.Sine die : Sans fixer de date. Ex : Laréunion est renvoyée sine die.

SUIVI DES CANDIDATS PAR LES PARENTSQuand certains géniteursfuient leurs responsabilitésAprès l'inscription de leurs enfants, nombreux sont les parents d'élèves qui laissent l'éducationde leurs progénitures à la charge des enseignants. Approchés, plusieurs acteurs de l'éducationdéplorent cette non ingérence de certains parents dans l'évolution du travail et de la conduite deleurs enfants.

P lus de peur que de malpeut-on dire. Lescandidats au baccalauréat

2011 qui n'ont pas leur carted'identité nationale peuventdésormais s'apaiser. Ils sontautorisés à composer avec leurcarte scolaire, les certificats à euxdélivrés dans les préfectures oumairies ou même avec leur carted'électeur informatisée. C'est cequi ressort de la décision duministre de l'enseignementsupérieur et de la recherchescientifique, François Abiola.Cette décision vient mettre enveilleuse, celle qui oblige lescandidats à composer surprésentation de la carte d'identiténationale. Cette dernière était leseul laissez-passer qui devaitdonner accès aux salles decomposition. Plus qu'unsoulagement, c'est une véritablejoie qui se lit dans les propos descandidats qui jusqu'à moinsd'une semaine de l'examen dubaccalauréat, ne détiennent pasleur carte d'identité nationale.Tellement le désespoir s'étaitemparé d'eux. C'est le cas deJennifer Adalala, élève en classe determinale au Ceg Le plateau."J'étais stressée, inquiète et celam'empêchait même d'apprendremes leçons chaque fois que je m'yrappelle. Je n'espérais plus en ce

AUTORISATION D'AUTRES PIECES JUSTIFICATIVES AU BACCALAUREAT 2011Un ouf de soulagement pour les candidatsLe ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers une déclarationsur la télévision nationale au début du mois de juin autorise, tous les candidats régulièrementinscrits à prendre part au baccalauréat qui débute ce lundi 20 juin 2011. Ce qui vient soulager untant soit peu les candidats non détenteurs de la carte d'identité nationale jusque là inquiets.Appolinaire Loko & Gérard

Sonon(Stags)

qui concerne ma participation aubaccalauréat 2011. Toute uneannée en fumée? Voilà ce que jeruminais chaque fois. Mais aveccette décision du ministre, jecrois que je vais tout faire pourobtenir le premier diplômeuniversitaire" a-t-elle affirmé.Les candidats libres nondétenteurs de la carte d'identiténationale et qui n'ontnaturellement pas les cartesscolaires se sentent égalementsoulager. Alphonse- MarieBaudelaire Hountondji ne cachepas son satisfécit du moment oùil peut prendre part à l'examenavec sa carte d'électeurinformatisée.

Emus, parents et autoritésexhortent

Du côté des parents, ils seréjouissent de ne pas voirs'envoler leurs investissements.

Ils en appellent également ausérieux des institutions chargéesde l'établissement des cartesnationales d'identité. " Ça nepeut qu'être une grande joie pourmoi car ces agents de la mairiem'ont tourné en rond jusqu'à ceque j'étais découragé. Maismaintenant, je ne peux queremercier et encourager leministre. J'exhorte également lesinstitutions chargées del'établissement de la carted'identité nationale à s'occupervéritablement de leur travailpour le développement de notrepays". Voilà ce que déclare AdrienAdossou, un parent d'élèves. Lesautorités d'établissementcorroborent également cesatisfécit des uns et des autresmais pensent que ce n'est pasune fin en soi. Bruno Déguénon,surveillant adjoint du Ceg pahouavoue que son inquiétude étaitde voir certains candidatstravailleurs et assidus à la maisonle jour de l'examen. Cetteinquiétude s'est donc dissipéeavec la décision du ministre.Toute fois, ce satisfécit doit êtrede courte durée. Pour Déguénon,il faut sensibiliser les parents caraprès le baccalauréat, leursenfants auront d'autresambitions qui devront nécessiterla carte d'identité. "Il ne faut doncpas dormir sur ses lauriers"conclut-il.

" Mes parents sont passés deuxfois dans mon établissement aucours de cette année scolaire pourse renseigner sur mesperformances. Et papa appellepresque tout le temps le directeuret le surveillant pour s'informerde mon évolution et de moncomportement à l'école ". Cetteattitude des parents de FrancisKédélé, candidat au baccalauréat2011 devient de plus en plus raredans les pratiques de certainsparents. C'est du moins ce quiressort des propos de certainesautorités d'établissementinterrogées sur le suivi des élèvesen général et des candidats enparticulier. Barnabé Yèbè,surveillant général du complexescolaire la Synthèse pense qu'enterme de pourcentage, ils ne sontque 5%, ces parents qui se

laissés à eux même et c'est à laveille des examens que cesparents se souviennent qu'ils ontun candidat chez eux. Ernest-Nestor Hounton, directeur ducomplexe scolaire "La voix desanges", qualified'"irresponsables" ces parentsqui abandonnent en pleine annéescolaire leurs progénitures. Vul'ampleur de ce phénomène,Blaise Dokoundé directeur duCeg le Nokoué exhorte lesparents à aider les enseignantsdans le suivi de leursprogénitures. Il prévoit pourl'année prochaine que ce sont lesparents eux-mêmes quiviendront retirer les bulletins deleurs enfants. Ceci permettraitd'éviter au maximum les échecsenregistrés en fin d'année quisurprennent les géniteurs etfaciliterait la collaboration entreparents et éducateurs a-t-ilsouligné.

rapprochent, rarement del'établissement afin de serenseigner sur l'évolution scolairede leur progéniture. Le fait est sipatent que certains parents n'ontpas hésité à se rendre compte deleur fuite de responsabilité. "C'est pour ne pas être complicede l'échec de mon fils que j'ai forcéson papa à lui prendre unrépétiteur en mars dernier.Quant au suivi, je peux avouerque je vais rarement dans soncollège. Il se débrouille souventseul parce que son papa travailleau nord du Bénin. " Nous a confiéMartine A., parente d'uncandidat au Bepc. Pire, certainsparents n'arrivent pas à solder lacontribution scolaire de leursenfants causant ainsi le renvoifréquent de ces derniers. Oubien, d'autres s'arrangent pourpayer la tranche pouvantpermettre le dépôt du dossier deleurs enfants candidats. Et lasuite est connue. Les élèves sont

Martial FOURDI & François

DONHISSOU (stag)

François Abiola, le ministre del’enseignement supérieur

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1010 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011Economie & DéveloppementEconomie & Développement

L e commerce deréexportation pratiquépar le Bénin s'inscrit dans

un ensemble d'intense fluxmonétaires et commerciaux nonenregistré entre le Benin, leNigéria et les pays africains de lazone franc. Ceci, en fait peut êtreune bombe à retardementsusceptible de faire effondrerl'ensemble du commerce entre leBenin, le Nigeria et la zone franc.Ce commerce semble aller contrela solidarité africaine car elleconsiste à faire entrerfrauduleusement au Nigéria desmarchandises européennes ouasiatiques. Cette activité procured'importantes recettesdouanières à l'Etat béninois sansapporter grand-chose à celuinigérian. Selon les professeursJohn et Bio, si l'on considèrel'ensemble des acteurs béninoisou de tous autres pays de la zonefranc pratiquant la réexportationvers le Nigeria, il apparait que lasituation leur est favorable, entout cas, mieux que ce que c'étaitavant que le commerce deréexportation n'existe. Puisqueque ce commerce améliore voirearrange considérablement lebudget national de tous les Etatsqui s'y adonnent sansconséquence grave sur leuréconomie. Ainsi, en ce quiconcerne le Bénin, et selon lessources du campus numériquefrancophone, on a pu estimerentre 1995 et 1997 que la

COMMERCE DE RÉEXPORTATION

Concentrée à hauteur de 36% du produit intérieur brut (Pib) dans le secteur agricole et 50% du Pibdans le secteur commerciale, l'économie béninoise est, dominée par la filière coton et le commercede réexportation selon les études réalisées par les professeurs John Igué et Gouro Soulé.

réexportation avait procuré àl'Etat béninois entre 20 et 30milliards de fcfa de recettesdouanières. Ce qui représenteplus du tiers des recettesdouanières et environ 14% desrecettes budgétaires. Nosrecherches pour estimer lesrecettes douanières de nos joursont été vaines. Faute de nouvellesdonnées. Cette activité génère unrevenu qui se repartit entre lebénéfice des sociétés d'import-export et l'ensemble des servicesliés à l'opération d'importation(port, transitaires, banques,manutention etc.). En outre, unepartie du gain des grossistes quiviennent s'approvisionner àCotonou revient à des opérateursbéninois pour les différentsservices rendus (stockage,transport, marché parallèles deschanges, douaniers etc.). Onpeut donc sans risque de setromper estimer l'impact de laréexportation sur le revenu del'Etat béninois à une valeurélevée. Les importationsbéninoises de produits enprovenance du Nigéria sont lacontre partie de la réexportation.Les nairas qu'elle procure neservent que pour acheter auNigéria

Impact sur l'économienigériane

La réexportation repose sur lecontournement des pays de lazone franc en général de lapolitique protectionniste du

Gaspard DODO (stag) Nigéria. Le commerce deréexportation est donc uneactivité à moitié frauduleuse. Sil'exportation des marchandisesnon seulement par le Benin maisaussi par les pays de la zone francest entièrement légale, leursexportations vers le Nigériarelève de la contrebande. Ce quifait des manques à gagner nonseulement pour l'Etat nigérian,mais aussi dans une certainesmesures pou sa population.Certes, contrairement au Beninet certains pays de la zone franc,cette activité parait assezsecondaire pour le Nigeriacompte tenue de l'orientationpétrolière de son économie.Mais, le commerce deréexportation est concentré surune petite quinzaine de produitsclés et les effets que sa produitpeuvent donc être importantspour certains secteurs d'activitésnigérians comme celui del'industrie automobile. Les paysde la zone franc ont donc intérêtà ce que l'économie nigériane soittoujours basée sur soncommerce pétrolier. Aussi ont-ils intérêt à ce que le Nigeria nedécide pas de renforcer sapolitique protectionniste auniveau de ses différentesfrontières. Mais au-delà desconséquences négatives, il fautmettre en évidence les effetspositifs du commerce deréexportation sur certainsconsommateurs nigérians quisont contraints à se tourner versle marché de l'occasion.

M ieux fairea p p r é h e n d e rl'intérêt et le sens

des concepts, méthodes ettechniques bancaires utilisés àtort. Tels sont les objectifs quevise l'ouvrage. Fruit denombreuses années de gestation,le nouveau né : La banque de A àZ, a vu le jour après l'opérationchirurgicale qu'elle a subie. Sonchirurgien n'est autre personneque Armel Allavo. Il est titulaired'une licence en banque etfinance des marchés, etactuellement employé dans unebanque de la place. Lancé àl'auditorium de l'Eneam, celexique a été mis au service dulectorat pour désacraliserl'activité bancaire. Cette activitéa été pendant longtemps, menéepar un groupe de personnes

LANCEMENT DU LEXIQUE : LA BANQUE DE A À Z Un nouveau guide pour les banquiersRenforcer les connaissances du lectorat dans le domaine bancaire, tel est la muse qui a inspirél'écriture du lexique : La Banque de A à Z, dont Armel ALLAVO est l'auteur. L'auditorium del'école nationale d'économie appliquée et de management(ENEAM) a été le théâtre de sonlancement le 21 mai dernier. reçu la bénédiction du professeur

Gabriel Quenum son préfacierqui est, Consultantinternational, Expert en Banqueet Finances, Comptable Agréé,enseignant en Comptabilitébancaire à l'Eneam. A l'en croire,''l'écriture de ce lexique va dansla droite ligne desrecommandations faites auxétudiants, selon lesquelles il fauttoujours se cultiver afin d'êtreinformé et d'informer les autres''.Ses propos seront renchéris parceux de l'auteur en ces termes:''ce lexique permettra à tousceux qui vont se le procurerd'enrichir non seulement leurvocabulaire, mais aussi, d'avoirune idée de ce que les banquierslaissent dans les différentsthèmes utilisés. Conscient durôle qu'il joue désormais, l'auteurpense que ce document fera sonpetit bonhomme de chemin etnous promet d'autrespublications dans les jours àvenir.

Bonaventure ADJADJA & Gloria

DANSOU-LADJI (Stag)

minoritaire. Le lexique vapermettre à tout le monde,surtout aux novices decomprendre d'une manière oud'une autre les techniquesutilisées par celle-ci à travers sonvocabulaire. Devant un parterre depersonnalités, invités pour lacirconstance, ce nouveau-né a

Le bonheur des uns, le malheur des autres

E clairer les étudiants enscience économique sur lapratique du management.

C'est l'objectif de cetteconférence d'information.Organiser par le bue de la Faseg,cette conférence avait pour thème: ''Pratique du management dansles entreprises et ledéveloppement personnel.'' Parcette conférence, le directeur dela Caa Adam Caa Affo Dendé viseà donner une réelle vision de lagestion dans les entreprises. Lapremière partie de lacommunication était basée sur lemanagement et le leadership. Lemanagement dit-il estl'organisation de la gestion d'unensemble de personnes et deressources à une fin données. Vusous cet angle, le manager est tenud'anticiper et d'adapter lesprocessus au fur et à mesure quel'entreprise évolue et doit savoircommuniquer. Ceci le différenciedu leader qui a pour rôle deguider, de motiver etd'encourager. Il résume tout cequ'il a dit en une équation qui est

CONFERENCE D'INFORMATION À LA FASEGLa pratique du managementvue par Adam Affo DendéLe directeur général de la caisse autonome d'amortissement (Caa)a tenu une conférence. La conférence a eu lieu dans l'amphi de lafaculté des sciences économiques et de gestion (Faseg). C'était levendredi 27 mai 2011 en présence des membres du Bue et desétudiants de la Faseg.

Ben-Saïd ADJIBOYRIHN &

Carole ZANNOU (Stag)

:Efficacité= Motivation +compétence + communication."après la première, la deuxièmepartie de cette communicationest axée autour de la question dudéveloppement personnel. Leconférencier commence cettepartie par une citation chère àRichard Bach :''Nous sommeslibre d'aller ou bon nous sembleet d'être ce que nous sommes.''Selon lui, chaque homme doitdévelopper en lui des ambitionset trouver des voies et moyenspour la réalisation de ses rêves. End'autres termes, il doit exploiterle plus possible ce qu'il sait fait lemieux. Il pense que la vie est unescalier et qu'il faut monter toutesles marches pour arriver à ladestination. Pour finir, il ajouteque tout ce qu'il a dit ne se réalisepas sans la volonté et lapersévérance. Quant auxbénéficiaires de la conférence, ilsont été satisfaits de lacommunication et des conseilsqui leurs ont été adressés par leconférencier. Ils n'ont pas hésitéà le gratifier d'une médaille. AdamAffo Dendé a renvoyé l'assistancepar un appel lancé aux étudiantsen ces termes : ''poursuivez vosrêves en ayant en tête la prospéritéet plaignez-vous moins''.

La douane, est une administration chargée du recouvrement desdroits de douane et qui, dans ce cadre, est amenée à contrôler larégularité des passages de marchandises aux frontières. EnFrance, les douanes dépendent d'une direction générale duministère des Finances.

Les origines de la douaneL'intérêt, pour les États, de taxer les marchandises pénétrant surleur territoire a été perçu très tôt : ainsi, dans l'Antiquité, la Chineou l'Inde frappaient les marchandises circulantes d'un impôt,tandis que Rome établissait un droit à payer pour toutemarchandise entrant ou sortant de la ville. Avec l'affirmation desÉtats-nations, au Moyen Âge, la douane fut également mise auservice d'une politique de protection des activités manufacturières: au XIIIe siècle apparurent les premières interdictions d'exporteret, un peu plus tard, les droits frappant les importations. Devantla complexité grandissante du système, et la difficulté d'organiserun système de perception sur l'ensemble du territoire, Henri IVconfia le recouvrement de l'ensemble des taxes douanières à laFerme générale, au sein de laquelle les fermiers généraux faisaientl'avance des sommes sur leurs propres fonds et avaient ensuitetoute latitude pour en organiser la perception. Sous le règne deLouis XIV, et alors que le mercantilisme imposait un strictcontrôle des importations, Colbert tenta d'unifier le royaumetoujours composé, pour les affaires douanières, de trois ensemblesdistincts (les douze provinces du nord de la France, regroupéesdans les cinq grosses fermes, les provinces considérées étrangèreset les provinces de l'Est), afin d'utiliser le système douanier pourdévelopper l'activité économique et commerciale. Il n'y réussitque partiellement mais lança les bases d'une véritable politiquedouanière.

La douaneEco Tribune

La couverture de l’ouvrage

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1111 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011

Ingrédients : aslokwin en poudre, huile rouge, moutarde, poisson fumé,fromages frits, piment rouge écrasé, piment vert (gbatakin), oignon,épices, crevette fumée écrasé, du bouillon.Préparation : Mettez de l'eau dans la casserole, le piment écrasé, l'huilerouge, la moutarde, la crevette fumée écrasée. Salez le tout puis mettez aufeu et laissez cuire.Ajoutez les morceaux de poisson et de fromage, épicez et mettez dubouillon. Gouttez et laissez cuire à nouveau. Pendant ce temps, versez lapoudre de aslokwin dans un bol, ajoutez de l'eau et remuez jusqu'à enobtenir le mélange.Versez le mélange maintenant dans la sauce au feu ; petit à petit etremuez afin d'éviter les grumeaux. Dans les minutes qui suivent, votresauce prend forme. Fermez et laissez cuire une dernière fois.Enfin, mettez les piments vers et les oignons que vous aurez pris le soinde couper et faites descendre la sauce du feu.Accompagnement : Akassa, patte, igname pilé.Bon appétit !

Proposé par Huguette ZOLLIN

Le Héraut : Qu'entend-t-onvéritablement par contraception?Madame Azondékon Flore : Onentend par contraception,l'ensemble des moyens utilisés pourempêcher la rencontre entre lespermatozoïde et l'ovule.

Combien de méthodes decontraception existe-t-il etcomment se pratiquent-elles?Il existe plusieurs méthodes decontraception qui peuvent êtreclassées en deux catégories : lesméthodes hormonales et lesméthodes non hormonales. Dans lespremières, nous avons lescontraceptifs oraux qui sontégalement classés en deux groupes: ceux contenant de la progestéroneet de l'œstrogène, et lescontraceptifs à base d'une seulehormone qu'on appelle progestatifpure indiqué aux femmes enceintespuisque n'interfère pas le laitmaternel. Toujours dans le lot descontraceptifs hormonaux, nousavons les formes injectables dontdeux variétés : le dépôt provératcommunément appelé équilibrequi se fait toutes les douze semaineset le noristérat que nous faisonstoutes les huit semaines. Il y a aussiles implants dans le lot descontraceptifs hormonaux dont lenorplants constitués de sixcapsules que nous insérons dansl'avant bras de la femme qui a unedurée de 5 ans. Actuellement nousutilisons deux capsules qu'onappelle le jadel dont la durée deprotection est également de cinq(5) ans. Quant aux contraceptifsnon hormonaux, nous avons lesméthodes naturelles ; la méthodede colliers par exemple qui consisteà déterminer la période defécondité par rapport aux perles, laméthode de l'allaitement au sein etde la ménoré que nous appelons lamarma et les méthodes de barrièresou nous pouvons citer les préservatifsmasculins, les préservatifs fémininset les permicides qui sont encomprimé ou en ovule. Il existe aussila méthode de stérilet (dispositif

INTERVIEW DE FLORE AZONDEKON SUR LA CONTRACEPTION" Nous n'imposons pas deméthodes aux femmes … "

Diverses méthodes de contraception existent. Elles présententaussi bien des avantages que des inconvénients. FloreAzondekon, sage femme et responsable d'une clinique Profam(Promotion de famille), nous explique dans cette interviewl'importance et l'utilité des méthodes contraceptives.

Santé & Féminin/EnvironnementSanté & Féminin/Environnement

(Cette page vous été offerte par l’Unité Focale de Lutte contre le Sida du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.)

intra utérin).Comment se fait le choix desmethodes ?Nous n'imposons pas de méthodesaux femmes. Nous avons un tableauoù nous leur montrons les différentesméthodes et elles font leur choix.Nous même nous faisons notrepropre examen, s'il ne répond pasau choix de la patiente, nousrevenons encore aux explications luipermettant de choisir une autreméthode. Il arrive que l'on choisisseune méthode qui puisse êtremodifiée au cours du traitementsuite à des événements.

On constate qu'il y a des filles quiprennent des pilules sansconsulter un professionnel desanté. Qu'en pensez-vous et Quelssont les risques auxquels elless'exposent ?Avant l'utilisation de la pilule, il fautnécessairement consulter leprofessionnel de santé ; qu'on fassel'interrogatoire, la consultation pourvoir si vous pouvez vraiment prendreou pas la pilule. Quand la pilule estmal utilisée, la femme peut tomberenceinte.

Quels sont les avantages réels dela contraception ?Elle permet de prévenir lesgrossesses non désirées. Par laplanification familiale, la femmepeut espacer les naissances d'aumoins deux ans. Ce qui lui permetde récupérer, de s'occuperpleinement de son nouveau néjusqu'à deux mois. La contraceptionpermet l'harmonie dans le coupleparce que la femme n'a pas peurd'une grossesse non désirée. Cetintervalle permet à la femme devaquer à ses activités financières etd'être plus utile dans le foyer. Aussila contraception réduit le taux demortalité maternelle et infantile.Une mère qui n'a pas récupéré avantde tomber enceinte, a une grossesseest à risque.

Propos recueillis par EurellePRODJINONTO

(Suite dans la prochaine parution)

''En voulant commencer l'université,J'ai voulu m'acheter un sac à dosmais, mes amies s'étaient moquéesde moi me demandant si je suisencore au cours primaire. J'ai alorsdécidé d'utiliser un sac à main'',témoigne Marie Voyeno, étudianteen 1ère année de Lettre moderne. Etcomme Marie, elles sont de plus enplus nombreuses sur les campuspublics et privés de la place, à utiliserles sacs à main en lieu et place descartables, des classeurs et sacs à dos,pour contenir leurs affaires qui vontd'ailleurs au-delà de l'essentielacadémique. En plus des cahiers,livres, stylos, polycopies,dictionnaires, d'autres effets commepagne, trousse de maquillagecontenant peigne, crayon de beauté,rouge aux lèvres, fond de teint,démaquillant, coton, mascara, fardà joues, parfum…, font parti ducontenu de ces sacs que portentdésormais les étudiantes pour allerau cours. Pour certaines étudiantes,la raison fondamentale du port deces sacs est dû au fait qu'ilscomportent aussi bien les effetsacadémiques que personnels. A encroire Blandine K. étudiante en2ème année de physique-chimie àla Faculté des sciences ettechniques (Fast), '' j'ai trop dedocuments et quand je sors le matin,je ne reviens que le soir. Mon sacme permet de garder, à part mesdocuments, les effets dont j'auraibesoin durant toute la journée''. ''Leport des sacs à main est plus qu'unenécessité pour les étudiantes quipassent leur après-midi sur lecampus '', renchérit BernadetteKouadinou, étudiante en sciencenaturelle à la Fast. Elle se justifieen avançant qu'en plus des affairesacadémiques, ces étudiantesdoivent porter dans leur sac, unmiroir, un peigne, un pagne, et toutautre produit de beauté y comprismême les effets touchant leurintimité et pouvant servir au

Quand les besoins féminins remplacent la nécessité académiquePORT DE SAC PAR LES ETUDIANTES

toilettage après le repos . Pourd'autres étudiantes, l'usage de sacsest également dû aux petites sortiesqui interviennent souvent après lescours. Amandine K. étudiante enlinguistique nous confie : ''nousportons souvent ce type de sacslorsque certaines sorties sontprogrammées après les cours''.Cependant, à coté de toutes cesraisons, d'autres étudiantes utilisentles sacs à main pour donner uncaractère plus féminin à leur modevestimentaire.

Le sac à main, uneexpression de féminité

''Quand on porte un sac à main, onest beaucoup plus visible'', a laisséentendre Bernadette Kouadinou,étudiante en science naturelle à laFast. Le port du sac à main fait partidu mode vestimentaire de la femme.Il constitue un complément dansl'habillement par rapport à certainestenues. Son importance est si grandeque d'autres étudiantes l'assimilentaux boucles d'oreilles et colliers,sans les quelles, elles se sentent tropsimples et incomplètes dansl'habillement. ''L'usage de ce genrede sac est un moyen de se fairevaloriser'' dixit Vénérande Agbo,étudiante en 2ème année delinguistique. Toute femme a le désirde se faire belle et se faire voir. C'estce qui suscite chez d'autres, le portde sacs à main en lieu et place desclasseurs, cartables et sacs à dos.

Amandine et Bernadette affirmentrespectivement en ces termes : '' lessacs de dame sont plus jolis à porter''; ''quand une femme porte un sac devaleur, elle ne passe point inaperçue''. Dès lors, les sacs sont choisissuivant des critères bien définis.

La qualité et la formed'abord…

La qualité est le premier critère quiguide les étudiantes dans leur choix.Un sac qui peut les servir pendantune longue durée sans vite se gâterest le bienvenu. Un sac qui peutrésister aux intempéries sans porteratteinte à son contenu, d'oùl'importance d'un sac imperméable.La grosseur du sac tient égalementlieu de critère, parce que pour lesétudiantes leur sac doit contenirautant de documents de cours qued'effets personnels. Justine H.étudiante en 1ère année delinguistique affirme : '' avant dem'acheter un sac, je m'assured'abord de sa qualité, de sonimperméabilité, de peur que la pluiemouille mes documents. Je vérifieégalement si tous les coins sontcousus afin que cela ne se gâte pastrop vite. L'intérieur du sac doit aussiavoir assez d'espace pour que mesdocuments ne se froissent pas.'' Etde l'expression de féminité au soucide s'adapter à certaines réalités ducampus en passant par les critèresde choix, les besoins fémininsdéfient la nécessité académique.

En lieu et place des cartables, classeurs et sacs à dos, les étudiantes accordent de nos jours un intérêtparticulier au port de sacs à main dans la plupart des universités publiques et privées de la place. Pourelles, plusieurs raisons justifient cet état de chose. Constat.

Victoire KPOGNON, Jean-Luc

DAGAN & Jocelyne HOUNSOU (Stags)

Oh arbre ! Arbre vertQue puis-je te dire après quelques joursDe la célébration de ta fête ?Ce seul jour sur 365 pour toi.Mais réjouis-toi car le premier juin,Plus d'un, ont pensé à toi.Pendant que l'homme rejetteDu gaz carbonique dans l'air ;Toi, tu le consommes etDans ton inégalable générositéTu lui donnes de l'oxygène.Rien que pour ça, je t'admire.Chaque jour, tu permets à l'hommeDe guérir ses maux.C'est d'ailleurs pour ça, frère arbre

Qu'il ne se lassera jamais de venir à toi,Pour dissiper sa fatigueA l'ombre de ton feuillage blême.Sais-tu que sans toi,La couche d'ozone ne résisterait pas longtemps ?Et que mon jardin universitaire n'existerait pas ?Et bien ! Tout le plaisir est pour moiDe te l'apprendre frère arbre.Même s'il ne te respecte pas toujours ;L'homme a besoin de toi.C'est pourquoi, il te consacre chaque premier juinPour te rendre tout ton mérite.Hommage à toi !Couleur verte !Couleur de l'espoir!

PoèmeMon joli arbre

Par Carole ZANNOU & Michel KPODONOU(Stags)

Bon appétit !Sauce aslokwin

Ce sac qui affirme la féminité des utilisateurs

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1212 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011Sciences et culturesSciences et cultures

Un éditorial du British Medical Journal reconnaissaitrécemment l'embarras des médecins à faire la promotionde la baise, de l'alcool et du gras comme thérapies

préventives à l'encontre du discours des dernières années.Pourtant, certains faits parlent. Ainsi, les chercheurs del'Université Bristol, en Angleterre, ont suivi pendant 10 ansl'activité sexuelle d'un groupe de 918 hommes, âgés entre 45 et59 ans. Durant l'étude, 150 de ces hommes sont morts, dont 67de maladies cardiaques. Une analyse statistique a permis deconstater que les risques de décès étaient deux fois moins grandschez les hommes avec des orgasmes réguliers (deux par semaine)que chez ceux qui n'avaient pratiquement pas d'activité sexuelle.Celle-ci serait aussi bénéfique au cœur que le jogging, tout enréduisant davantage le stress.Même chose pour l'alcool. Une équipe du Howard UniversityHospital, à Washington, a entrepris une longue étude sur 3000personnes dans le but de prouver le lien entre l'alcool et unedégénérescence de l'œil menant à la cécité. Lorsqu'est venu lemoment de faire l'analyse, on a constaté que l'alcool -surtout levin- protégeait au contraire l'œil et que les personnes buvantbeaucoup réduisaient de 20 % leurs chances de dégénérescence.D'autres études ont aussi prouvé qu'un peu d'alcool prévenaitles crises cardiaques en prévenant la formation de caillot dansle sang.Des chercheurs japonais ont déjà démontré le rôle protecteurdu gras dans la prévention des maladies cardiaques. L'étudedu Harvard Medical School, de Boston, semble aussiétonnamment conclure à une certaine protection offerte par lesgras saturés (viande, produits laitiers) ou monosaturés (huiled'olive ou de canola) et polyinsaturés (poisson).Dans le Journalof the American Medical Association (JAMA), ces chercheursrapportent que chaque augmentation de 3 % de gras dans ladiète correspond à une diminution de 15 % du risque d'infarctus.Mais si l'hédonisme est si bon, pourquoi un tel silence desintervenants en santé? Parce qu'on craint que le public ne tombedans des excès néfastes. L'alcool est bon pour l'organisme, maispas l'alcoolisme. Le sexe est bon aussi mais on ne veut pasenvoyer de message qui contredirait les campagnes deprévention du sida. D'où sort ce clown du Neandertal, avec ses propos de perversirrécupérable, diront certainement bien de gens qui liront cettechronique. Mais ce n'est pas le béninois Philibert Dossou-Yovo,décoré récemment pour ces nombreuses recherches enmédecine traditionnelle, qui nous contredirait. Celui-ci a mêmeaffirmé que la graisse du port dans l'organisme humainconstituait un système immunitaire très redoutable contrecertains virus excessivement dangereux. Que ceux qui ont lesoreilles pour entendre, entendent le clown du Neandertal. Maisnous le savons tous, l'excès en toute chose nuit. Alors si du vinau sexe il n'y a qu'un pas ; du vin, du sexe et du gras à la mortil n'y que demi pas. AVE MOI !!!

Qui a dit que baiser, boire et mangergras étaient nuisible à la santé ?

Chronique scientifiqueGhyslain S. KODJO

Les communes du Borgouvont expérimenter unenouvelle approche de

l'éducation dans unenseignement bilingue dès larentrée prochaine. Cetteinitiative du PAEFEP prend encompte les enfants de 9 à 15 ansdéscolarisés ou non scolarisés. Ils'agit de capitaliser les acquis desenfants habitués à la langue deleur localité avant une initiationà la langue française. Aprèsquatres année de formation dontla première uniquement enbaatonu ou fulfuldé, les enfantsse présenteront aux examens ducertificat d'Etude Primaire(CEP) au même titre que lesenfants du système formel. C'estau cours d'un atelier tenu àl'INFOSEC que le " socle decompétence " et les " curricula dela première année ", ont étévalidés. Cet atelier a connu laparticipation des maires descommunes du Borgou. Pour BahBio, maire de Pèrèrè, les mairesont un rôle majeur dans ceprojet. Ils doivent sensibiliser les

Les langues nationales à l’honneurPROMOTION DES VALEURS CULTURELLES DU BENIN

parents à laisser leurs enfantssurtout ceux qui suivent lesbœufs de saisir cette chance quileur est offerte. D'après Kossa M.Aboubakari, coordonateur duPAEFE " la prise en compte de lalangue de l'apprenant va réduirele taux d'échec scolaire. "

L'Uac aux couleurs dela culture fon

Conscient de l'importance de laculture à l'heure de lamondialisation l'Association desétudiants D'Abomey pour ledéveloppement et la solidarité(Ae-Ades) a célébré du 25 au 28mai 2011 la 9è édition desjournées de valorisation descultures fon. C'est un momentde retrouvailles des cadres, desnotables du plateau d'Abomey.Commencée par une caravanebaptisée "chemin de gloire desrois ", elle continueraprogressivement avec la nuit del'histoire du fâ, la communionancestrale " Kpakpikplé ", unepièce théâtrale dénommée " Goho", puis clôturée par l'élection dela miss campus 2011 où MarlèneWOTTO sort lauréate. Étaientprésents à cette cérémonie : leMinistre Blaise Ahanhanzo

Glèlè et le maire de Bohicon LucAtrokpo.

La culture idaasha au-delà de la mêlée

La façade du restau ''U'' del'Université d'Abomey-Calavi,c'est le lieu de prédilection desétudiants idaasha, le vendredi 03juin 2011.Ils ont offert sur unplateau d'or, leur rythmetraditionnel goumbé.cetteanimation s'inscrit dans le cadrede la promotion des valeursculturelles idaasha, une initiativedu Front des Etudiants Unispour le Développement de Dassa(FrEUD). Le goumbé est pourles idaasha ce que zinli est pourles Fon. La particularité de cerythme est qu'en plus des mains,il est joué avec un pied. Unpublic enthousiaste est venudérouler le tapis rouge à cesambassadeurs. En définitive, ilfaut retenir, que c'est le momentplus que jamais pour nousbéninois de valoriser noscultures. Certains l'ont compriset le professeur Akoha en est unexemple à travers sonconservatoire de danse nationaledont la troupe voyage d'ailleurs,bientôt, pour donner spectacle àLille en France.

Le développement d'une nation passe nécessairement par sa culture. A cet effet, les communes du Borgouvont expérimenter dans une nouvelle approche éducative les langues baatonu et fulfuldé dès la rentréeprochaine. C'est une initiative du Programme d'Appui à l'éducation et à la Formation des Enfants exclus dusystème éducatif (PAEFE) sous la houlette du consortium HELVETAS ? SOLIDAR Suisse. Toujours dans lamême perspective de valorisation de nos cultures, l'Université d'Abomey-Calavi a brillé aux couleurs descultures fon et idaasha respectivement du 25 au 28 mai et le 03 juin 2011.Michel KPODONOU, Roméo

ASSIGBE, Florence MASSEDE &Valention AGBOTON (Stags)

Répondant à l'état civil aunom de Placide EliséeAhossi, l'artiste John

Junior, est le précurseur de latendance Djakoto inscrit dans lecode 229 (Mouvement actuel).Il est un couturier de profession.Fils de l'emblématique voixoriginale Johnny Ahossi, icône dela musique tradi-moderne auBénin. John Junior est né le 21Mars 1981 à Cotonou. Originairede la localité d'Assanté dans ledépartement des Collines, il aembrassé sa carrière musicale en1997 après ses étudessecondaires, avec desinterprétations et des play-back.Après son tout premier album "Mon rêve " lancé le 15 Novembre2008 et qui a reçu un accueildigne de nom avec un succèsmémorable, l'artiste a signé sonretour avec le lancement de sondeuxième album le 02 Octobre2010 au théâtre de verdure duhall des Arts. Les singles tels que"Goudo tché" titre de l'album et

John Junior, la voix qui enchante !TALENT EMERGENT

"Dans la main de Dieu" sont déjàen ascension fulgurante dans lesdifférents hits à l'interne sur lesquatre chaînes de télévisions etles stations radios de la placetout comme à l'international. Safigure n'est pas étrangère aupublic béninois et de la sousrégion. En témoigne sonparcours. Déjà en 2006, il apresté aux côtés de Martin Hodelors de la soirée élective de la MissNaïade, la même année, il a signé

de sa voix la soirée de MissCampus, soirée au cours delaquelle le public de la salle rougedu palais des congrès était endélire pour l'inoubliableprestation de l'Artiste, le festival"Mahi wendô" a connu saprésence artistique en 2007 àOuessè, 2009-2010 il a participéau Bénin Top 10 de Atlantic Fm,en 2009 il était sur Conavab ainsique sur l'émission dedivertissement télévisée Fiesta,en 2010 il signe encore de soncachet le festival "Mahi wendô",même année il est nominé auBénin Golden Awards( BGA) etenfin présent sur plusieursconcerts du Fitheb 2010. Admirédu public béninois et reconnupar les professionnels de lamusique, John Junior estaujourd'hui l'un des meilleurs dela musique béninoise grâce à sontimbre vocal très particulier quilui a d'ailleurs valu la nominationaux Bga 2010. Il fait de la worldmusique, du gospel et del'acoustique avec un peu devariété.

Après "Goudo tché" son deuxième album écrit par lui-même, le chantre de la musiquebéninoise John Junior lance son nouveau single "Ma signature. Avec ce nouveau single,l'artiste revient au devant de la scène musicale en force. Un single qui traduit lesambitions de l'artiste dans sa carrière musicale.

Euloge Babatoundé OLOU

Placide Elisée Ahossi, alias JonhJunior

La maitrise de la langue française passe par la maitrise des tournuresstylistiques. Pour avoir la parole facile il faut diversifier sonvocabulaire. Voici quelques expressions pour soigner son langage. Tenir la bride haute a quelqu'un : ne pas lui laisser la libertéd'action ; ne rien lui céder.Exemple : La police tient la bride haute à Désiré Vodonou.Conter fleurette a une femme : lui faire la cour.Exemple : Si elle était rose comme la tomate ; je lui aurais contée fleurette. Adorer le veau d'or : avoir le culte de l'argent.Exemple : De nos jours ; beaucoup de jeunes filles adorent le veau d'or. Manger; boire en suisse : tout seul.Exemple : Quand maman se fâche ; papa mange en suisse. Se mettre martel en tête : se faire du souci.Exemple : Suite aux desiderata des étudiants ; le recteur Awanou se metmartel en tête. Se plaindre que la mariée est trop beau : se plaindre d'une chosedont on devrait se réjouir.Exemple : Après la proclamation des résultats de fin d'année; Assiba seplaint que la mariée est trop beau par ce qu'elle n'a pas obtenue unebonne mention.

La vase des mots

Proposé par KPODONOU Michel (stagiaire)

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1313 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011Nation / CampusNation / Campus

L es nouvelles mutationspolitiques opérées par leparti la Renaissance du

Bénin ces derniers temps sont loind'être une surprise. Pour qui saitlire les déclarations et les actes deshommes politiques, le schéma queprésente la Rb sur l'échiquierpolitique national ne devraitrévéler une utopie au sein del'opinion nationale. La Rb, suivantl'actualité politique, est en voiede créer un vide au sein de sa famillepolitique. Le bloc politique Unionfait la Nation, avec qui elle a faitchemin pour soutenir maîtreAdrien Houngbédji aux dernièresélections présidentielles est envoie de la perdre. Les langages nesont plus les mêmes. Les actespolitiques ne sont plus desconclusions des grandes décisionscollégiales des différentescomposantes de l'Union fait laNation comme se fut le cas dans unpassé très ressent. L'on tente dedeviner un divorce cuisant entrela Renaissance du Bénin et leregroupement politique auquelelle appartient. Mais tout cecin'est que, selon les informations, laconcrétisation de l'une des idéespréméditées des Houézèhouè etleurs têtes de pont afin d'assurerl'avenir politique de leur parti. Etpour cause, le samedi 18 décembre2010, lors de la cérémonied'investiture de Me AdrienHoungbédji comme candidatunique de l'Union fait la Nation,pour les élections présidentielles

Que mijotent Maman Rosine et Léhady Soglo ?La Renaissance du Bénin fait la une de l'actualité politique nationale actuellement. La Rb a créé un flou autour de sa position sur l'échiquierpolitique à l'issue des différents actes posés. L'on tente de croire à une discorde avec sa famille politique, Union fait la Nation et à un ré-divorce des Soglo et Houngbédji. Est-ce la fin d'un règne de quinze années sans succès ?

FLOU AUTOUR DE LA POSITION DE LA RB SUR L'ÉCHIQUIER POLITIQUE NATIONAL

du 13 mars dernier, le Présidentd'Honneur de ce bloc politique enla personne du Président MaireNicéphore D. Soglo avait déjàbrandi le marteau à briser cettecoalition politique. Alors queNicéphore Soglo, à la fin de sadéclaration insistait sur le slogan" Vive l'Union fait la Nation, vivela Rotation au sein de l'Union " etque ce soit son fils Léhady Sogloqui prenne le tour de l'Union en2016 comme candidat unique del'Un, les commentaires allaientbon train dans les couloirs etl'opinion politique nationale. L'onétait tout en droit de penser que laRb ne fera pas long feu de longuevie avec la coalition Union fait laNation. En effet, les faits ontcommencé par démontrer cet étatde chose à moins qu'on se trompepar le fond. Et c'est la fin d'unelutte de quinze années sans grandevictoire.

La fin de quinze ansd'opposition !

Après quinze années de rudebataille politique à la conquête dupouvoir exécutif, la Renaissance duBénin semble avoir jeté la caquettede l'opposition. En effet, depuis1996, cette formation politiquefaisait figure de parti ancré dansl'opposition au point même d'avoirrejeté toutes les mains tendues deplusieurs Gouvernements.Aujourd'hui, de toute évidence,cette donne semble changer avecson appartenance sublime aupremier gouvernement de BoniYayi II via le portefeuille de

l'Environnement et de l'Habitat.Et pourtant, rien n'augurait d'untel schéma politique, surtout aulendemain d'une électionprésidentielle à haut risque vécuepar les Béninois ; élections qui ontvu moult diatribes diligentéescontre le candidat Boni Yayi de laRb et sa famille Union fait laNation.Il est donc clair qu'en autorisantl'un ses ténors, l'ancien maire de laville d'Abomey, fief inconditionnelde ce parti, à intégrer legouvernement de '' l'ennemie''politique d'hier devenu Présidentde la République, la Rb vientimplicitement montrer qu'elle estne voie de fissurer le muremblématique de quinze bonnesannées de lutte dans l'opposition.Une lutte qui, d'après les différentsefforts fournis et leurs résultats, nedonnent pas satisfaction pourl'assurance d'une vie de partipolitique de la classe de laRenaissance du Bénin. Al'Assemblée Nationale, la Rb et

Olivier HOUENOU

l'Union fait la Nation ontvraisemblablement cessé toutecollaboration liée aux grandes quidevraient toucher à la vie de lacoalition. La nomination de BlaiseAhanhanzo-Glèlè augouvernement de Yayi II vientconfirmer quelque tout soupçon quiglanait autour de la fin d'un règnede la Renaissance du Bénin en tantReine de l'opposition affichée auBénin. La Rb a-t-elle changé mutévers la mouvance présidentielle ?Léhady Soglo, l'héritier politique,serait-il en train de voir ses rêvesbrisés avec sa fameuse Union faitla Nation ? Point d'interrogationsqui amènent à croire à un nouveaudivorce entre les Soglo et MeAdrien Houngbédji.

La nomination de BlaiseAhanhanzo- Glèlè…

Secret de polichinelle, l'ancien dela ville historique d'Abomey et lePrésident de la République, BoniYayi, sont unis par une amitié de

longue date. Défendeur ardent desidéaux la Rb, Blaise Ahanhanzo-Glèlè entretenait pourtant unerelation très serrée avec lePrésident Boni Yayi. Personne nepouvait l'imaginer à voir les actespolitiques et à entendre lesdifférentes déclarations lors descampagnes électorales. Mais, lesfleurs de cette amitié étaient bienarrosées. Et le fruit ne serait riend'autre cette nomination qui vientsonner le glas comme une pierrejetée dans un étang d'eau. Boni Yayin'a donc pas encore réaliser sapromesse de former ungouvernement de large ouvertureimpliquant toutes les tendancespolitiques. On peut croire à lareprésentativité de la Rb au seindu gouvernement sans s'éloigner dela réalité des choses. Le vrai visagede la Rb dans les cas de figure quise présentent actuellement seraitdifficile à identifier. Tout ce qui estréel et qui peut amener à se forgerune identité des Houéhouèzè estqu'après les électionsprésidentielle et législativemarquées l'échec indésirable del'Un, les Soglo ont commencé parpousser des ergots. D'abord leurdouble jeu lors de l'installation desdéputés de la sixième législatureavec l'Un et l'entrée fracassante del'un des pions de la Rb du rang deBlaise Ahanhanzo-Glèlè aux côtésde son ami Président. Unedéclaration officielle desresponsables est donc attenduepour situer le peuple sur la positionactuelle de ce parti.

Les étudiants de l'Universitéd'Abomey-Calavi non encoreinscrits peuvent pousser un

ouf de soulagement. La grève de48heures organisée par laFédération nationale des étudiantsdu Bénin(Fneb) du 13 au 14 juindernier a atteint en majorité sesobjectifs et l'annonce du débrayagecroisé de 72heures par la Fédérationet l'Union nationale des étudiantsdu Bénin(Uneb) ont incitél'autorité à se pencher sur laquestion. Le 17 juin, soit lelendemain des 48 heures de grèvelancées par la Fédération, NorbertAwanou, recteur de l'Uac, a invitéles responsables de la Fneb et del'Uneb à une table de négociation.Une réunion dont les conclusionssont à la hauteur des attentes. Ledélai de l'inscription en ligne, quibattait de l'aile depuis plus d'unmois à cause du manque de rubanset de l'effet de la foudre qui a détruitles pylônes qui permettaient le bon

SATISFACTION DE LA PLATE FORME REVENDICATIVE DE LA FNEB ET DE L'UNEBUne bouffée d'oxygène pour les étudiants non inscritsLe mouvement de débrayage organisé le mercredi 15 juin 2011 par la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) au Campus d'Abomey-Calavi a porté sesfruits. Le recteur a convoqué les responsables étudiants pour discuter des points inscrits sur les plateformes revendicatives de la Fneb mais aussi de l'Union nationaledes étudiants du Bénin qui annonçait sa grève pour la semaine du 20 au 26 juin prochain.

donne accès aux salles decomposition des différentesfacultés. Le recteur a égalementpromis que les étudiants exclus dessalles de composition pour défautde cartes d'étudiants sont autoriséset seront donc appelés à reprendreles matières concernées. Lesdispositions seront donc prises à laDirection des bourses et secoursuniversitaires pour que tous lesétudiants bénéficiaires desallocations puissent déposer leurdossier afin de bénéficier de leurdroit.

Véronique TONOUKOUEN

fonctionnement du système, estprolongé. Jusqu'au 24 juillet 2011,les étudiants pourront continuer àretirer leurs cartes d'étudiants ensuivant l'ancien processus. Lesguichets d'autorisation sontégalement rouverts jusqu'au 24 juinet le tirage des fiches depréinscription est prolongé jusqu'au17 juillet 2011 avec un systèmeinformatique renforcé aprèsquelques jours de grève. Mais enattendant, la carte d'identiténationale ou n'importe quelle autrepièce justificative de l'identité

scientifique, François Abiola. Cesont en l'occurrence, les points ayanttrait à l'équipement des salles decours et laboratoires, de laconstruction de nouvelles salles decours à l'Ecole supérieure desassistants sociaux (Esas), le pavagedes tronçons Epac-Fsa-Enam-Faseg dans un bref délai, laconstruction de forages au campus.Le point concernant la revalorisationdes allocations ne peut être résoluqu'à un autre niveau de la hiérarchie.Les responsables étudiants ontégalement insisté pour que lerectorat œuvre pour l'électrificationdes amphithéâtres, des salles decours et de leurs voies d'accès malgréles explications du recteur tendantà leur faire comprendre que lesétudiants volent au fur et à mesureque les ampoules sont installées. Ilaura donc fallu cette exaspérationdes étudiants pour que l'autorité sedécide à poser l'acte salvateur.

Les responsabilitéssituées

Le recteur n'a pas pu satisfaire tousles points inscrits sur les plateformesrevendicatives de la Fneb et del'Uneb. Et les raisons varient enfonction de la revendication. Pour cequi est des 19 étudiants boursiers nonreconnus de l'école polytechniqued'Abomey-Calavi, les mouvementsétudiants ont convenu aprèsdiscussion avec l'autorité que lasituation n'était pas encore assezclaire pour être décantée. Pour ce quiest du retard accusé dans la mise àdisposition des frais de mémoire, lesresponsables étudiants sont à piedsd'œuvre pour savoir à qui incombeles responsabilités entre lesdépartements qui pourraient détenirjusqu'à présent les listes desétudiants en instance de soutenanceet la Dbsu qui pourrait être accuséede lenteur. De l'autre côté, il y a unesérie de revendications dont lasatisfaction relève de l'autorité duministre de l'enseignementsupérieur et de la recherche

Maman et fils, quel sort réservez-vous à l’Un ?

Messieurs les présidents, ce n’est qu’une victoire. Le combat continue

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1414 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011Afrique-InterAfrique-InterAPRÈS ENVIRON UNE DÉCENNIE D'EXISTENCE

L'Union Africaine attise laflamme de l'Afro-pessimismeNée en juillet 2002 des cendres de l'Organisation de l'unité africaine(Oua), l'Unionafricaine(Ua) a, en dépit du scepticisme des afro-pessimismes, suscité à sa création del'espoir. Mais un peu moins d'une décennie après, elle étale ses lacunes et est en proieaux mêmes ferments qui ont conduit l'Oua à l'agonie. Décryptage du mal être d'uneinstitution qui semble donner raison aux sceptiques des premières heures de sanaissance.

Je fus assommé d'une ankylose, presque inanimé lorsquej'eus reçu de la hiérarchie la trame de me ranger dans cettecolonne. Avant que l'honneur me soit échu, je contemplais

avec amertume sur une chaîne étrangère, un documentaire.L'actualité africaine qui nous vient souvent de l'occident.

L'opportunité m'étant offerte, j'établis, pour raison de proximité,une synchronisation. Captez "Chronique continentale". Deshommes noirs hachurés d'un paysage d'ébène somnolent dansla nuit. D'autres dépourvus d'ossatures, sans postérieurs et enhaillons, ont vu le jour se lever dans les arcanes du désert.Certains défilent à l'écran avec des plats en mains. Ils seprécipitent de ravir quelques miettes des vivres convoyés par leservice d'aide humanitaire. Dans un autre angle, des mendiantsclairsemés ont quitté la maison, s'ils en avaient une, pour serendre à la corvée. La curiosité me poussant, je découvris aprèsla ricane de quelques uns, que la plupart est édentée. Tout cequ'on peut récupérer des enfants sont les squelettes. Puisqu'onvoulait montrer qu'ils sont malnutris. Raccrochons lasynchronisation. Est-ce qu'il n'y a que ça sur le continent africain? Dans le même temps, eux ils savent faire la part des choses.Un décor somptuaire comme abri, dans les laboratoires, encostumes, dans un climat paradisiaque ; à la recherche du mondescientifique. Quelle est la finalité de cette image africaine souventexpédiée ! Lorsque les pères Francesco Boghero de l'Italie,Francisco Fernandez de l'Espagne et Louis Aide de la Franceprirent la route en direction de l'Afrique en 1861, diffusantl'évangile séance tenante en distribuant la Bible aux Africains,ils insinuaient par ricochet que les Noirs possédaient le diablequ'ils tirent de façon régulière et ponctuelle par la queue.Conclusion, point n'est besoin de venir en Afrique avec le diable.A plus forte raison dans les tentatives de rapprochement à laréalité, le diable est souvent vêtu de noir ou de rouge. N'est-cepas "Un Africain noir qui a le sang rouge dans ses veines" !Toutes ces reproductions sur le réel africain, ne sont que lesprouesses du fictif occidental. Mais s'il y avait la nécessité demettre en évidence, par conjecture, la véracité de ces imagesmacabres et hérétiques, ce serait un bon choix pour l'Afriqueque de voir ses fils vivoter. Mais je déplore le cas des Africains,qui affaiblis par ces idées reçues, refusent d'être noirs.

Du reste, il n'est jamais tard pour la rotation. Dès que l'Afriqueaura sa technologie et son service d'aide humanitaire, ce serason tour de retransmettre les occidentaux les plats en mains sousla neige. Et ils parleront, par réflexe, de plagiat de cette imageobscure que l'Occident s'est toujours faite de l'Afrique !

Chronique ContinentalePar Epiphane ADADJA

Jean Ping, président de lacommission de l’Union Africaine

Le règne des idées reçues !

Léonce GAMAI & Claire

BOKO, Dieudonné DADEOU(Stags)

Environ une décennie après sacréation, l'UnionAfricaine(Ua) nourrit les

débats de l'afro-pessimisme. Néepour favoriser le développement del'Afrique, promouvoir l'intégrationsocio-économique, renforcer l'unitéet la solidarité entre les pays et lespeuples africains, résoudre lesconflits sur le continent, ypromouvoir la démocratie et la bonnegouvernance, l'institutionpanafricaine après neuf ansd'existence inspire déception etpessimisme. Les Etats africains, àquelques exceptions près, peinenttoujours à se mettre sur les rails dudéveloppement. Globalementl'Afrique marche à reculons dans leprocessus démocratique. Lesstratégies de gestion des crises del'Ua se montrent inefficaces et àl'antipode de la démocratie. L'Unionperd en crédibilité aux yeux desAfricains, n'arrive pas à s'imposerdans le débat géopolitiqueinternational. Le Nouveaupartenariat pour le développementde l'Afrique (Nepad), plan créé etintégré à l'Ua pour réduire le fosséde développement entre l'Afrique etles autres continents du monde, esten passe de rejoindre, si ce n'est déjàfait, les nombreux plans dedéveloppement de l'Afriqueconfinés dans les manuels del'histoire économique désastreuse ducontinent. L'Ua brille de par samédiocrité à bien des égards. Entémoigne son peu de réactivité faceà la révolution en Afrique du nord,son inefficacité dans la résolution dela crise ivoirienne, son impuissancedans le dossier libyen, son manquede fermeté dans sa réaction face aucoup d'Etat du général MohamedAbdel Aziz en 2008 en Mauritanie,et la gestion des crises post-électorales au Kenya et auZimbabwe en 2008 où les principesdémocratiques ont été foulés auxpieds. Le journaliste béninoisJames-William Gbaguidi,spécialiste des questions de relationsinternationales stigmatise cet écheccuisant de l'Ua sur le plan de ladémocratisation du continent enremarquant que '' Chaqueintervention de l'Ua dans une crisepost-électorale, met plus en exerguela volonté de sauver la mise aux chefsd'Etats sortants que le désird'instauration d'une démocratieréelle ". L 'organisation estprisonnière de ses textes, de sastructure, de son mode defonctionnement. La toute-puissanteconférence des chefs d'Etats et degouvernements est semblable à unensemble de syndicats de chefsd'Etats qui finit par paralyser, à larecherche de l'impossibleconsensus, une institutionvisiblement éclopée.

Dissection du malPlusieurs facteurs expliquent le malêtre de l'Union africaine. Les moyens

économiques et politiques dontdispose l'institution sont en deçà deses ambitions. L'Ua vit au biberon del'Occident. Et cette dépendancefinancière porte entorse à sonefficacité. La résolution des crises estconditionnée par la sauvegarde desintérêts des occidentaux.Politiquement, au manque de volontédes chefs d'Etats s'ajoutent lesréalités politiques du continent.L'Afrique compte encore beaucoupdes pseudos démocratesmalheureusement influents dans laconférence des chefs d'Etat et degouvernements. D'où le manque defermeté de cette instance faîtière del'institution face à des dérivesdémocratiques observées sur lecontinent. Le mode defonctionnement de l'Ua est l'autre deses faiblesses. Lorsqu'une crise naitdans un pays, la réaction est lente àse dessiner, se décider et se mettreen œuvre. Il faut d'abord la réuniondes chefs d'Etats et degouvernements, la prise d'unerésolution, la réunion des moyensfinanciers puis enfin la mise en œuvrede la résolution. Or. Il s'agit de 53Etats, 53 volontés, 53 souverainetésqui doivent se recroqueviller pourlaisser entendre une seule voix. Celaconstitue une faiblesse d'autant plusque les intérêts des Etats divergentbien souvent. Tout cela est accentuépar le principe sacro-saint de non-ingérence dans les affaires internedes Etats hérité de la défunte Oua.Les faiblesses sont patentes. Et lesAfro-pessimistes chantent déjà ensourdine le requiem de l'Ua.

Attention au " syndromeOua "

!Il n'est point besoin d'être uncatastrophiste forcené pour percevoirdans l'Union africaine d'aujourd'huiles gènes qui ont conduit l'Oua à ladisgrâce. Les facteurs qui ont conduitl'Oua aux enfers sont les mêmes quiaffaiblissent à petit coup l'Ua. Laboulimie du pouvoir de certainschefs d'Etats, la recherche exagéréedes honneurs par d'autres, la tropgrande facilité de manipulation parles puissances occidentales, ladéfense d'intérêts égoïstes et lemanque de leadership politique réeldes chefs d'Etats d'alors avaient euraison de l'Oua. Les sommets deschefs d'Etats et de gouvernementsressemblent étrangement à ceux del'Oua : ''une rencontre des chefsd'Etats pour boire du champagne etprendre des résolutions dont ils nese soucieront point de l'application'',de l'avis du chroniqueur béninois

TLF. Consacrées de façonsuperficielle aux problèmes ducontinent, elles n'ont jamaisaccouché de propositions concrètesni de solutions pratiques qui aientété mises en œuvre pour régler unproblème sans apport de l'Occident.Et si rien n'est fait, le futur de l'Uadonnera une fois encore raison auxafro- pessimistes qui affichaient leurscepticisme déjà au soir du sommetde Durban en 2002.

Quel espoir ?'' L'Afrique pour son développementa besoin d'institutions fortes et nond'hommes forts '', disait BarackObama à Accra en 2008. L'Unionafricaine ne deviendra uneinstitution forte au service de ladémocratie, la bonne gouvernance,du développement, de l'intégrationsocio-économique, de l'unité et lasolidarité entre les pays et lespeuples africains que si les Africainseux-mêmes le désirent. Elle abesoin de se doter politiquement,économiquement et matériellementdes moyens de ses ambitions. Pourgagner en crédibilité, l'Ua doitréagir fermement chaque fois queses principes sont mis en péril parl'action de l'un quelconque de sesmembres, aussi puissant fut-il (…)Si rien n'est fait l'institutioncontinuera cahin-caha son chemin,parviendra quelque fois à résoudreà sa manière quelques crises et finirapar rejoindre l'Oua dans lecatalogue des belles ambitionsperdues. Et comme le préconiseJames-William Gbaguidi ''cetavenir ténébreux deviendra radieuxseulement si l'Ua parvient à sedébarrasser des despotes africainstrop influents dans la conférence deschefs d'Etat et de gouvernements''.Un pas que les " roitelets africains "ne sont visiblement pas prêts àfranchir. Comme si l'histoire devraittoujours se répéter.

H uman Rights Watch(HRW) allume. L'Onu-Ciattise. Les victimes

s'indignent. Et les autoritésIvoiriennes sont accablées. Il n'estun secret pour personne que la luttepour la justice et contre l'impunitéétait l'un des slogans phares et lecheval de batail du présidentivoirien Alassane Ouattara lors descampagnes électorales. Il l'a aussirappelé lors de son investiture et deson passage sur TV5 le 30 Mai 2011.Mais les premiers rapports desenquêtes ouvertes par la mission del'Organisation des nations unies enCôte d'ivoire (Onu-Ci), etl'Organisation non gouvernementale(Ong) américaine des droits del'homme HRW compromettent lesproches d'Alassane Ouattara. Cesrapports indiquent que les Forcesrépublicaines de Cote d'Ivoire (Frci),regroupant la plupart des ex-Forcesnouvelles (FN) du premier ministre

CÔTE D'IVOIREAlassane Ouattara face au dilemme de la réconciliation nationale

Guillaume Soro, multiplient lesexactions contre les pro-Gbagbodans le sud et l'ouest du pays. Aussibien l'Onu-Ci que HRW exigent durégime Ouattara que lescommandants de zones (Frci)impliqués dans ces crimes soientpunis au même titre que les milicesde l'ex-président Laurent Gbagbo.Pourtant. Aucun des responsablesdes Frci épinglés n'a été interpellépar la justice alors que les milicienspro-Gbagbo sont ''traqués''. Ce

verdict de l'Onu-Ci et HRW auquelAlassane Ouattara semble tourner ledos, représente un dilemme pourl'homme qui a pourtant très tôt axésa politique sur la reconstruction etla réconciliation nationale. Va-t-ilchoisir d'assurer la justice à l'égardde ses proches collaborateurs qui,l'on hissé en les dénonçant selon lesrègles de l'équité ? Par exemple,accepter remettre à la justice ChérifOusmane l'un des piliers des Rfci etfidèle défenseur de la causeOuattara? C'est un dilemme. EtAlassane Ouattara doit aviser entreune justice équitable et une réelleréconciliation, et une justiceinéquitable et une parodie deréconciliation. C'est là aussi les motsdes maux parmi lesquels il va falloirchoisir le moindre pour lepansement adéquat de la béanteplaie ivoirienne.

Olivier RIBOUIS & Sidoine

AVADJI (Stags)

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1515 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011SportsSportsPar Patrice SOKEGBE

TIR FRANCBienvenue dans unmonde merveilleux !A peine installé, le nouveau pilote du sport béninois se trouve déjà

sur une braise manifeste. Sans doute ferait-il partie des raresministres qui chassent plusieurs lièvres dans le temps. La messe

d'action de grâce des écureuils dimanche, 05 juin dernier, larecommandation du Chef de l'Etat sur la dissolution du staff techniquedes écureuils, la guerre de leadership à la Fédération béninoise de football(Fbf) et bien d'autres contentieux dans d'autres disciplines sportives. Ondirait que notre cher Didier Akplogan Djidodé vient dan un mondenouveau et au mauvais moment, car il doit s'effacer de sa cervelle qu'ilfaut profiter de la situation. La maison est juteuse…, mais attention !Eviter la comparaison "Conseiller technique-Ministre des Sports ". Puisquedans cette cour sportive royale se trouve le prince des ténèbres nourri debonnes intentions de mener le football à bon port, il ne faudra agir avecle tact possible. N'importe qui ne peut se prétendre avec avocat dudiable dans la situation actuelle. D'entée de jeu Modeste Kérékou, ancienministre des sports, croyait faire preuve d'une impartialité insoupçonnée,mais il a fallu la décision de l'instance faitière pour que ce dernier serange dans sa coquille. Il n'avait d'autres choix que de collaborer, car ilétait un pot de terre contre un pot de fer. Notre cher Didier, tel unnovice, doit creuser l'abcès et dénicher le virus de la cupidité, de laboulimie du pouvoir ; ceci irait dans son intérêt et de l'intérêt général. Ilest n'est plus à démontrer que la réalité dépasse déjà la fiction. Le staffdoit-il être forcément dissout ? Faut-il obtempérer aux recommandationsdu Chef de l'Etat ? N'est-il pas temps de s'investir dans d'autres disciplinessportives ? Tout comme l'écrivain Léopold Sédar Senghor qui dit:"L'émotion est nègre, la raison est hellène", il est évident que et le publicbéninois, et les autorités en charge du sport et même le chef de l'Etatdoivent savoir qu'il ne servirait à rien de toujours par émotion. Etantdonné que nous sommes dans un monde de plus en plus réfléchi etnumérisé, un monde dans lequel l'abstrait a toujours un fondement ouune explication, notre nouveau ministre se donnera sans doute la peined'utiliser les petites notions de philosophie ou de démonstrations dansles mathématiques.L'autre aspect de la situation, c'est l'instance faitière au dessus de laquellerevient cet homme au sang pur, cet homme lavé de toute souillure, lePrésident de la Fédération Internationale de Football Association, SeppBlatter. Il faudra supporter des pressions et des crises pendant encorequatre ans. La Fbf, le ministère et la ligue professionnelle mène depuisdécembre 2010, une vie de bâton de chaise. Le commun des mortelss'étonnerait de tous ces malheurs qui jaillissent sur le football béninoisà ces instants et dans des conditions affreuses. Non ! Il s'agit sans doutede la tempête issue d'un grand vent couvert cupidité, de mauvaise gestionet de dictature qui ne soient. Dommage ! Notre cher ministre en ferasûrement les frais. Certainement qu'en lui s'éveillera un sixième sens quilui permettra de résoudre les gros calibres de problèmes. Il va s'en dire lapoche aura à être le cadet des soucis. Je suppose !

Après la honte de 8 buts à 2 enNamibie en 2002, Le Béninvient d'enregistrer dans son

palmarès une seconde défaitehistorique. Une défaite qui, auxyeux des dirigeants du football etdu public béninois n'a résulté quede la mauvaise prestation des joueurssur la pelouse. Il y a bien plus queces assertions. "…Moi, c'est mondernier match en sélection ; je nereviendrai plus. Je suis vraimentdéçu…Avant le match, j'ai eu desmenaces personnelles. Je pense quec'est l'un des plus mauvais matchesque j'ai livrés dans ma carrière ; jene m'y attendais …. ". Ces propos deDamien Chrysostome, internationaldéfenseur du Bénin, traduisentcertainement une sorte de querellesintestines qui rongent depuisquelques mois, la famille desécureuils. En réalité, il s'agit d'unedispute de capitanat entre lui etStéphane Sessegnon, internationalmilieu de terrain béninois. Sous ladirection de Michel Dussuyer, ex-entraineur des écureuils, il étaitprévu que Damien Chrysostomeporte le brassard à l'intérieur du payset que Stéphane Sessegnon s'enoccupe à l'extérieur. Mais cela n'aété le cas lors des deux derniersmatches. Certainement une nouvelledécision aurait été prise par FortunéGlèlè sur instruction d'AnjorinMoucharaf, Président de Fbf. Unedécision selon laquelle le brassardrevienne exclusivement à StéphaneSessegnon. Ce que Chrysostome n'apas approuvé. Dans cette logique, ily a comme une conspiration entreAnjorin Moucharaf et StéphaneSessegnon contre DamienChrysostome. La retraite précipitéeannoncée par Stéphane Sessegnon

4ÈME JOURNEE DES ELIMINATOIRES CAN GABON GUINEE EQUATORIALE 2012

Les symptômes d'une débâcle à l'échelle exponentielle

explique son désaveuprécédemment déguisé sur laditedécision. Dans ces conditions,pourrait-on prétendre une victoire,étant donné que l'étatpsychologique des joueurs engénéral, de Chrysostome etSessegnon en particulier est affecté? Un spectre de deux clans apparaitalors au sein de l'équipe ; attaque etdéfense divisée, absence d'espritdéfensif de l'attaque, retard criarddans la relance. Ce qui expliquel'infiltration tous azimuts de GervaireYao Kouassi (Gervinho) dans ladéfense et le fleuve de buts encaissé.Les écureuils aux talentsincontestésContrairement aux Eléphants de laCôte d'ivoire qui se sont réunis à Parisavant d'effectuer le voyage surCotonou, certains écureuils ontdécidé de venir à trois jours d'unerencontre aussi décisive que celle-là. Ainsi, ils se croient totalementparfait au point où ils n'ont plusbesoin d'une série d'entrainementavant de dompter les Eléphants.Quel drôle d'illusion! Il est pourtantuniversel, qu'aucun jeu n'est réussi,s'il n'existe pas une combinaisonparfaite et une connaissance descoéquipiers. Aussi certains joueursse donnent le droit d'autorité en

Patrice SOKEGBE,Christophe

KPOSSINOU & Jean Luc DAGAN (Stags)

Suite à la messe d'action de grâce du dimanche 04 juin dernier face aux Eléphants de la Côte d'Ivoire par letriste score de 2 buts contre 6, les écureuils ont été sujets aux critiques acerbes et aux décisions fâcheuses.Plusieurs motifs d'ordre interne et organisationnel sous-tendraient cette débâcle historique.

s'opposant aux décisions du coach.La preuve, un certain StéphaneSessegnon qui s'oppose auremplacement de Reda Johnson parDjiman Koukou lors de débâcledernière. Cela se justifie par lemanque d'autorité au sein del'encadrement technique et del'instance dirigeante supérieure dufootball béninois.Anjorin Moucharaf, le virus engestationSuite au sempiternel épisode de lacrise à Fédération béninoise defootball (Fbf), l'heure est son ultimeétape. La dernière lourde défaiteconcédée se trouve être le cumul dudésordre bien organisé par AnjorinMoucharaf et ses protégés de laConfédération Africaine de football(Caf) et de la Fédérationinternationale de footballassociation (Fifa). Dans cetembrouillamini, le nouveau ministredes Sports, Didier AkploganDjibodé, ne deviendrait qu'unserviteur éternel des dirigeants dufootball national et même dugouvernement. La dissolution dustaff technique et de l'équipeinstruite par le Chef de l'Etat en estune illustration. La décision seraitplutôt de nettoyer toute l'instancedirigeante aux fins de trouver unessor favorable du football béninois.

Dans l'histoire de la Nationalbasketball association(Nba), Les Mavericks de

Dallas ont enlevé le premier titre dechampion. Ils ont battu en finale lesHeat de Miami sur un score généralde 4 matches à 2 grâce à leur victoire(105-95) dimanche 12 juin 2011, lorsdu match numéro 6. C'est une bellerevanche sur Miami qui l'avaitemporté en 2006 également quatrematches à deux alors que lesMavericks jouaient la premièrefinale de leur histoire. Le fameux "Big Three " de Miami, DwyaneWade, LeBron James, Chris Bosh,construit pour gagner ce titre, n'arien pu faire contre Dallas. Les Heat

NBA 2011

Mavericks de Dallas sur tapis rouge

avaient l'avantage du terrain puisquece match s'est joué à Miami. LesTexans succèdent aux Los AngelesLakers au palmarès du championnatnord-américain de basket. Cetterevanche a fait le bonheur du joueurallemand Dirk Nowitzki qui a étédésigné meilleur joueur (Mvp) dela finale avec 26 points et 10 rebondsen moyenne. En 2007, il avait été lepremier Européen à être élu (Mostvaluable player (Mvp) de la saison

Louis TOSSAVI, Sidoine

AHONONGA & Placide ABI (Stag)

régulière. " On a travaillé si dur et silongtemps pour ça. On a connu desmoments difficiles, vécu des hautset des bas. Cette équipe a eu unparcours incroyable". L'équipe deDallas a aussi pu compter sur JasonKidd ou encore Jason Terry,remplaçant de luxe qui a étéhéroïque dimanche avec ses 27points. Après de bellesperformances en play-offs, LeBronJames a complètement raté sa finaleavec 17,8 points et 7,1 rebonds et 6,8passes décisives. Dans ce match, il amarqué 9 points dans les quatrepremières minutes mais n'a pas pesésur le match avec 21 points au final,même s'il a fini meilleur marqueurdes Heat. L'autre star, DwyaneWade, qui s'était fait mal à lahanche gauche au match précédent,n'a en effet inscrit que 17 points, à 6sur 16 aux tirs, et Chris Bosh 19, à 7sur 9.

Les maniks fêtent leur titre

Les Dallas Mavericks ont été sacrés le 12 juin 2011 champions de la NBA pour la première fois de leurhistoire. Et cela, à la faveur de leur quatrième victoire face au Miami Heat. Les coéquipiers de Dirk Nowitzkise sont imposés 105-95 dans le sixième match de la finale. Ils succèdent aux Los Angeles Lakers aupalmarès du championnat nord-américain de basket.

L 'équipe de l'Uac volleyballclub en hommes et en damesne participe plus à la

compétition d'Afrique des clubschampions de la zone 3. Ainsi en ontdécidé les autorités du Centre desœuvres universitaires et sociales(Cous-Ac) et du Ministère del'enseignement supérieur et de larecherche scientifique. A quarantehuit heures du démarrage de lacompétition à Ouagadougou,l'information a été portée auxresponsables des équipes au coursd'une séance dirigée de main demaître par Sofiatou Onifadé. Al'origine de ce forfait de dernièreminute, plusieurs mobiles. Lepremier serait le non envoi du dossierà temps au ministre afin que cedernier puisse l'introduire en conseildes ministres ; argument que balaiedu revers de la main les autorités duCous. De source proche du Cous, ledossier serait envoyé à l'autorité detutelle plusieurs mois à l'avance. Lamanne financière pour effectuer levoyage prête, il ne restait quel'autorisation en conseil desministres du voyage. Ce qui n'a pasété le cas. L'autre raison serait lapréservation des athlètes béninois de

COUPE D'AFRIQUE DES CLUBS CHAMPIONS DE LA ZONE 3 DE VOLLEYBALLL'Uac déclare forfaitla mutinerie des soldats observéedepuis peu à Ouagadougou et qui aamené le gouvernement à sortir deson mutisme. Ce qui est sûr etcertain, l'Uac Volleyball clubqualifiée pour discuter la Couped'Afrique des clubs champions dela zone 3 ne s'est pas rendue àOuagadougou, capitale du Burkina-Faso. La compétition qui rassembleentre autres le Ghana, la Côted'Ivoire, le Nigéria, le Bénin adémarré le 19 juin et prendra fin le26 juin 2011. Rappelons que l'équipede l'Uac est qualifiée en tant quechampionne lors des jeux nationauxen octobre 2011. Pour Arouna Soulé,premier responsable de la sectionVolleyball de l'Ensemble sportif desétudiants (Ese), les séancesd'entrainement et de mise encondition physique ont démarrédepuis janvier 2011. Il a été pour laplupart du temps question de ladisponibilité, mais des efforts ont étéfaits pour dégager des heuresd'entrainement. Malheureusementces sacrifices se sont révélés vains etadieu a été dit à la compétition. Prosper VONDJEHOUNKO

& Sybile HOUETON (Stags)

Des produits mals entretenus

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LE HERAUT- Mensuel d’informations, d’investigations et d’Analyse paraissant sur le Campus d’Abomey-Calavi

1616 N° 134 Juin 2011N° 134 Juin 2011MESSAGESC M J N

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Le journal Le Héraut a la profonde douleur de vousannoncer, le décès de Latifou TIDJANI , décédé le 25 Mai20011 dans sa 63ème année. Le défunt est le père DjamalDine TIDJANI, journaliste à Le HERAUT, sécretaire généralde Radio Univers. Le heraut présente à la famille éploréeses sincères condoléances.

NB: vente de gari amélioré (sucré) et divers

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