merriche amira master msila 2015.pdf

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  • Ministre de lEnseignement Suprieur et de la Recherche Scientifique

    Universit de MSila

    Facult des Lettres et des Langues

    Dpartement des Lettres et Langue Franaise

    Mmoire de fin dtudes pour lobtention du diplme

    de master.

    Option : Didactique du FLE et interculturalit

    Intitul :

    Limage fixe comme outil pdagogique dans lapprentissage de

    mots en classe du FLE

    Cas des lves de la 3me anne primaire

    cole LALDJI Mohamed. Magra-Msila

    Ralis par : Dirig par :

    MERRICHE Amira AMEUR Azzedine

    Mmoire prsent devant les membres de jury :

    Dr. SLITAN Kamel.. . Prsident

    M. GHERBAOUI Omar . Examinateur

    M. AMEUR Azzedine .Rapporteur

    Anne acadmique : 2014/2015

  • Remerciements

    Je tiens remercier profondment mon encadreur : M.

    AMEUR Azzedine davoir accept de ma prendre en charge pour

    raliser ce mmoire. Grce sa prsence, ses conseils et ses

    remarques, jai pu raliser ce travail.

    Je remercie galement tous les enseignants pour les efforts

    quils ont fournis durant mon cursus de formation.

    Je suis reconnaissante mes proches, parents, frres et amis

    qui ont su rester mon ct pendant toute cette priode de

    formation.

    A vous tous merci.

    MERRICHE Amira

  • Rsum :

    Dans ce mmoire jai opt sur lapport de limage fixe dans lapprentissage de mots

    en classe du FLE, en particulier la 3me anne primaire.

    Lutilisation de limage fixe comme support pdagogique dans lapprentissage des mots

    semble tre une approche intressante qui peut faciliter laccs aux sens des mots en FLE.

    Cet outil a pour but de jouer le rle dun mdiateur entre la langue et lapprenant.

    Ce travail se compose deux parties :

    Une partie thorique : pour pouvoir donner un soubassement thorique ma recherche, je

    me suis rfr deux domaines qui ont une relation avec ce support visuel, savoir la

    smiologie et la pdagogie. Et aussi jai abord lenseignement/ apprentissage des mots en

    FLE travers limage fixe.

    La seconde partie se focalise sur le ct pratique, jai propos une activit exprimentale

    dans un but de confirmer ou dinfirmer mon hypothse de dpart.

    A lissue de cette exprience, jai confirm lutilit de limage fixe dans lapprentissage

    des mots en FLE. En effet, ce support facilite la comprhension et la mmorisation chez

    llve, le motive apprendre les mots en captant son attention et en suscitant son plaisir.

    Mots cls : limage fixe- apprentissage- mots du FLE- pdagogie

    - - -

  • Abstract :

    In this report i opted the contribution of the fixed image in the learning of words in french

    as a foreign language classes particularly with third year primarry school classes.

    The use of the fixed image as the teaching aid in the learning of the words seems to be an

    interesting approach which can facilitate the access to the senses of the words in FLE. This

    tool aims to play the role of a mediator between the language and the learner.

    The work is composed of two parts:

    A theoretical part : in order to provide a theoretical background for

    the research, special reference has been devoted to two domains having a direct

    Relation with This Visual support; mainly; Semiology and pedagogy.

    The second part deals with the practical side. I suggested an experimental activity in a

    purpose confirming or countering my hypothesis of departure.

    At the end of this experience I confirmed the utility of the fixed image in the learning of

    the words in FLE. Indeed, this support facilitates the understanding and the memorization

    at the pupil, motivates him to learn the words by getting its attention and by arousing its

    pleasure.

    Keywords: the fixed image-learning- words -pedagogy

  • Table des matires

    Introduction gnrale. 4

    Chapitre I : la dimension smiologique de limage fixe 8

    Introduction 8

    I.1. Autour de limage 9

    I.1.1. Aperu historique de limage.. 9

    I.1.2. Dfinitions de limage 10

    I.1.2.1. Dfinition de limage fixe .. 11

    I.2. Quest-ce que la smiologie de limage ?................................................................. 11

    I.2.1. limage dans son aspect dnotatif 11

    I.2.2. limage dans son aspect connotatif. 12

    I.2.3. limage comme signe 12

    I.2.3.1. Licne-image 12

    I.2.3.2. Licne diagramme.. 13

    I.2.3.3. Licne mtaphore 13

    I.2.4. La lecture smiologique de limage.. 14

    I.3. Le rapport signe linguistique/signe iconique 15

    I.4. Limage au service des mots... 16

    Conclusion. 17

    Chapitre II : limage fixe et lenseignement/apprentissage des mots en FLE 18

    Introduction. 18

    II.1. Dfinitions du processus dapprentissage. 19

    II.2. Les facteurs dapprentissage des mots 21

    II.2.1. Le rle de la mmoire. 21

    II.2.2. Le rle du contexte. 22

  • II.3. Principes dapprentissage des mots chez lenfant... 23

    II.3.1. Principe de sur-extension 23

    II.3.2. Principe de contraste. 23

    II.3.3. Principe de ltiquette catgorielle 24

    II.4. Limage fixe en pdagogie 24

    II.4.1. Limage fixe source de plaisir en classe du FLE.. 24

    II.4.2. Limage fixe et la motivation des apprenants 25

    II.4.3. Limage fixe et le processus de la mmorisation 25

    II.5. Objectifs de lutilisation de limage fixe en classe du FLE 26

    II.5.1. Donnes sociologiques 26

    II.5.2. Donnes psychologiques 27

    II.5.3. Donnes pdagogiques. 27

    II.6. Fonctions de limage fixe dans lenseignement/apprentissage du FLE 28

    II.6.1. Fonction de communication 28

    II.6.2. Fonction dillustration 29

    II.6.3. Fonction de mdiation.. 29

    Conclusion. 30

    Chapitre III: l'exploitation pdagogique de l'image fixe en classe du FLE. 31

    Introduction 31

    III.1. Lactivit exprimentale. 32

    III.1.1. Echantillon. 32

    III.1.2. Prsentation de lactivit... 32

    III.1.3. Droulement de lactivit. 33

    III.1.4. Analyse et interprtation des rsultats de lactivit.. 34

    Conclusion.. 41

    Conclusion gnrale . 42

    Bibliographie. 45

  • Annexes .. 47

  • Introduction gnrale

    L'image est omniprsente dans le monde d'aujourd'hui. Elle est partout autour de

    nous et elle occupe dans les programmes rcents une place plus importante en tant que

    support d'apprentissage et quobjet d'tude.

    Ds son plus jeune ge, l'enfant est fascin par les images et ds les premiers mois

    dj, le bb ne reste pas passif face l'image. Dans un premier temps, elle attire son

    attention, son regard, et trs vite elle va le surprendre et le questionner. Cet intrt

    l'image doit tre pris en compte dans le domaine de l'enseignement / apprentissage des

    langues trangres. En effet, l'utilisation des documents iconiques en classe prsente de

    nombreux avantages; ils sont agrable l'il, source de motivation et facilitent le

    processus de mmorisation et de comprhension de langues trangres.

    Afin de transmettre un ensemble de savoirs, il est indispensable de dterminer les

    moyens didactiques dont dispose lenseignant. En effet, ces outils didactiques quils soient

    visuels, sonores ou textuels jouent un rle trs important dans lapprentissage.

    Suite aux observations des deux classes de la 3me

    anne primaire de lcole de

    LALDJI Mohamed Magra wilaya de Msila, jai constat que les lves ont des difficults

    laccs aux sens des mots ce qui oblige, lenseignante leur expliquer parfois la langue

    maternelle, le cas qui provoque une relative absence de mdiation entre llve et la langue

    trangre. De plus, le manque doutils pdagogique permettant un bon apprentissage dans

    une classe du FLE amener vers une pauvret lexicale. Tous ces lments et autres mont

    pouss chercher une nouvelle mthode facilitant lapprentissage des mots.

    Ma recherche sintresse donc au support visuel : limage fixe qui ma paru apte

    faciliter lapprentissage des mots en FLE chez les lves de la 3me anne primaire.

  • Jai choisi de mintresser un sujet en rapport avec limage fixe parce que, jai

    remarqu l'intrt prouv par ces jeunes apprenants au ce support, la place qu'occupe

    actuellement. En effet, elle envahit notre quotidien sous des formes trs diverses et remplit

    plusieurs rles. Je tenterai de mettre ce support en pratique pour motiver et susciter

    lintrt des apprenants dans le processus dapprentissage des mots en FLE.

    Mon recours aux classes ma montr que lutilisation de limage fixe est restreinte

    dans nos classes du FLE malgr que tous les systmes ducatifs du monde entier le

    prennent en charge, car en plus de son aspect dhumour, elle est capable dexpliquer le

    code linguistique, en se rfrant un autre code. En effet, beaucoup de chercheurs ont

    dmontr un lien fort et presque affectif, entre l'enfant en situation d'apprentissage et l'effet

    positif de l'image. Raison pour laquelle jestime de mettre laccent sur lintroduction de

    limage fixe comme mthode dans lapprentissage des mots en FLE. Donc, la question qui

    se pose est : comment limage fixe peut-elle tre exploite pour aider les lves de la 3me

    anne primaire apprendre les mots en FLE ?

    Pour rpondre cette question, je dvelopperai lhypothse suivante :

    - Accompagner des mots relatifs la thmatique du projet avec des images fixes lors

    des sances permettrait aux lves de la 3me

    anne primaire davoir une

    reprsentation large de ces mots.

    Limage fixe garde sa place comme support dactivit souvent associ la

    connaissance des mots, lacquisition du vocabulaire quest devenue un des sujets les plus

    tudis dans le domaine de l'apprentissage des langues trangres. Mon souci majeur est de

    dmontrer travers ce travail, la faon dont l'image fixe peut aider les apprenants dans son

    processus d'apprentissage des mots, la question de l'accs aux sens de ces mots o je

    propose le recours l'image fixe pour rendre cet accs facile et efficace. Il ne s'agit pas,

  • dans ce cadre, de trait ce support en tant que tel mais de la valoriser pour son potentiel et

    son effet sur les apprenants en tant qu'outil permettant une meilleure mmorisation des

    mots.

    Afin de pouvoir parvenir mes objectifs et de rpondre la question pose,

    jutiliserai la mthode exprimentale dans un premier temps dont lobjectif est de vrifier

    lefficacit de limage fixe dans le processus dapprentissage des mots en FLE et dans un

    deuxime temps pour montrer que les apprenants disposent dune capacit non seulement

    reconnatre le mot et sen souvenir, mais aussi lemployer correctement dans des phrases

    et sen servir dans des situations communicatives.

    La dmarche que je suivrai au cours de cette recherche est dductive. Car je vais

    mettre laccent sur lun des types dimage, en loccurrence, limage fixe, dune part dans sa

    dimension smiologique et, dautre part, dans sa dimension pdagogique et son

    exploitation dans ce contexte comme tant un support visuel pratique dans lapprentissage

    des mots en FLE.

    Enfin, le contenu de mon travail de recherche est compos de trois chapitres :

    Dans le premier, et aprs avoir donn un aperu historique de limage et quelques

    dfinitions du mot image , jaborderai une approche dite la smiologie de limage. Je

    prendrai comme base les concepts de model de Roland Barthes, tout en essayant de les

    inscrire dans le domaine de la didactique. En effet, ces concepts seront : laspect dnotatif

    et connotatif de limage. Ensuite je vais aborder limage comme signe.

    Dans le deuxime, je mintresse d'abord la notion de "l'apprentissage" et de la

    faon dont elle t aborde, les diffrents facteurs dapprentissage des mots et les phases

    de leur acquisition. Ensuite, je parlerai galement des diffrents principes dapprentissage

    des mots chez lenfant. Puis, jenvisagerai l'image fixe en tant que support pdagogique.

  • Enfin, je parlerai galement des diffrents objectifs de lutilisation de limage fixe et les

    fonctions assures par la prsence de ce support en classe du FLE.

    Dans le troisime, jessayerai de comparer les rsultats des deux classes de ma

    dmarche exprimentale, ce qui va permettre de confirmer ainsi le rle jou par limage

    fixe dans lapprentissage des mots en FLE.

  • CHAPITRE I : LA DIMENSION

    SMIOLOGIQUE DE LIMAGE FIXE

    Introduction

    Limage est un objet polysmique elle peut reprsenter une personne, un objet

    ou mme connoter un sens, bien quil soit rare quune image reprsente un sens unique.

    Pour bien mener mon tude de limage, jai choisi comme premier domaine de

    rfrence, une thorie gnrale la smiologie cette science a t dfinie par (Saussure,

    1972) comme la science gnrale des signes (P. 33) .Elle sintresse la nature de la

    relation entre le signifiant et le signifier, au fonctionnement du signe, quil soit linguistique

    ou non (affiches, images, code de la route) la smiologie soit elle. Le recours cette

    dmarche rsulte de deux raisons:

    Premirement, mon thme sarticule autour de deux notions principales : le mot et

    limage, reprsentant tous les deux des signes, lun linguistique et lautre iconique et

    faisant partie de la grande diversit des signes quenglobe cette thorie.

    En plus, Cette thorie gnrale englobe tous les systmes de signes quon pourra

    rencontrer dans limage. Dans cette perspective, (Joly, 1994) pense que cette thorie est

    un repre nanmoins important dans ltude du signes non verbal (P. 10). Cette approche

    me permettra daborder limage sous langle de la signification dans le but de mieux

    comprendre les messages quelle vhicule.

  • I.1. Autour de limage

    I.1.1. Aperu historique de limage

    Ds que lhomme sest mis poser des questions sur le monde et sur lui-mme,

    limage fut au centre de ses rflexions, il a laiss les traces de ses facults imaginatives

    sous forme de dessins sur les rochers, qui vont des temps les plus anciens du palolithique1

    l'poque moderne. Ces dessins taient destins communiquer des messages. Ces

    figures, dessines, peintes, graves ou tailles reprsentent les premiers moyens de la

    communication humaine. Selon Ollivier (1992) :

    Limage est le langage commun de lhumanit. Elle apparat sur les votes

    des grottes prhistoriques bien avant que l'homme songe difier des temples

    et des tombeaux. Des millnaires la sparent de lcriture, projection abstraite

    de la pense. L'image abolit le temps et l'espace. Elle est lecture instantane et

    prsence immdiate du monde. (P. 60).

    On les considre comme des images dans la mesure o elles imitent, en les schmatisant

    visuellement, les personnes et les objets du monde rel. On pense que ces premires

    images pouvaient avoir aussi des relations avec la magie et la religion. Limage a servi

    nos anctres les plus loigns pour communiquer entre eux et pour nous faire parvenir,

    travers les ges, des aspects de leur mode de vie prhistorique.

    1 Le Palolithique est la premire et la plus longue priode de la Prhistoire. Cette priode inclut l'apparition

    de notre espce, Homo sapiens, il y a environ 200 000 ans, son expansion et le dclin des autres espces du

    genre Homo. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9olithique)

  • I.1.2. Dfinitions de limage

    Le terme image est dot de multiples acceptions qui recouvrent plusieurs emplois

    dans divers domaines. Ce qui mintresse dans mon prsent travail est limage en tant que

    signe visuel. Limage comme signe visuel se prsente comme une modification

    linguistique de la forme imagine, imagene ; cest un emprunt au latin imaginem accusatif

    de imago image ce qui imite, ce qui ressemble et par extension tout ce qui est du

    domaine de la reprsentation (Le Robert, dictionnaire historique de la langue franaise,

    1993, p.p. 996-997).

    Une image est une reprsentation visuelle voire mentale de quelque chose (objet,

    tre vivant et/ou concept). Elle peut tre naturelle (ombre, reflet) ou artificielle (peinture,

    photographie), visuelle ou non, tangible ou conceptuelle (mtaphore), elle peut entretenir

    un rapport de ressemblance directe avec son modle ou au contraire y tre lie par un

    rapport plus symbolique. Pour la smiologie ou smiotique, qui a dvelopp tout un secteur

    de smiotique visuelle, l'image est conue comme produite par un langage spcifique. Une

    des plus anciennes dfinitions de limage, donne par Platon, Jappelle images dabord

    les ombres ensuite les reflets quon voit dans les eaux, ou la surface des corps opaques,

    polis et brillants et toutes les reprsentations de ce genre (Platon, 1949, Cit par Joly,

    1994, p. 40-41). Seule cette image sera pour lui digne de lintrt du philosophe, limage

    (lautre, celle qui nest pas naturelle) ne peut ltre car cest une image qui trompe, qui

    dtourne de la vrit et qui sduit les parties les plus faibles de notre me. Donc, limage

    dans le miroir est tout ce qui empreinte le mme processus de reprsentation; on peroit

    que limage serait aperue comme un objet second par rapport un autre quelle

    reprsenterait.

  • I.1.2.1. Dfinition de limage fixe

    Les dessins des mthodes, des films fixes, les photos peuvent servir divers objectifs

    selon les supports et les orientations mthodologiques choisis. Limage peut par exemple

    illustrs un rfrent du signe linguistique et permettre ainsi la prsentation et la

    comprhension directes de celui-ci sans passer par du mtalangage.

    Cest le cas dans le dictionnaire imags, dans certaines mthodes mais aussi dans

    des cdroms notamment pour public jeune. Des dessins plus riches ou des photos

    serviront de leur ct faciliter laccs une situation de communication et la

    comprhension des changes langagiers qui sy droulent (Quq, J.P, dictionnaire de la

    didactique des langues, 2003, P. 125).

    I.2. Quest-ce que la smiologie de limage

    Cest Roland Barthes qui fut le premier mettre le point sur la smiologie de

    limage, dans son article Rhtorique de limage .

    Sinspirant de Barthes, Porcher (1974) la dfinit comme suit :

    La smiologie de limage (parfois encore nomme iconologie : de Eikonos =

    image) est cette science rcente qui se donne pour objectif dtudier ce que

    disent les signes (si elles disent quelque chose) et comment (selon quelles

    lois) elles le disent. (Cit par Barthes, 1964, p. 20).

    Il sagit donc, dune science qui sintresse la faon dont limage contribue

    llaboration du sens.

    A partir de lanalyse dune image publicitaire, Barthes met en jeu deux niveaux de

    langages: le dnot (propre) et le connot (figur).

    I.2.1. Limage dans son aspect dnotatif

    Commenons dabord par limage dnotative, Barthes (1964) explique qu cet

    aspect, limage est radicalement objective (p. 45). Ce niveau de langage se prsente

  • comme tant le plus authentique, car il nexiste pas de vritable transformation entre le

    signifiant et le signifi (La Borderie, 1997, p. 76). De ce fait, limage colle lobjet ou au

    sujet quelle reproduit : elle montre ce que nous voyons.

    I.2.2. Limage dans son aspect connotatif

    Cest lensemble de significations qui sajoute au sens propre. Tous les effets qui

    agissent en nous partir de notre vie personnelle et sociale, et qui nous poussent

    percevoir les images travers notre propre personnalit. Dans le domaine didactique,

    Ollivier (1992) signale que cette fonction doit tre contrle, surtout au moment o

    lenseignant veut transmettre une information prcise laide de limage. En effet, le

    matre doit sassurer que lensemble de la classe a saisi le sens dnot et non ce quoi

    limage a fait penser (p. 240).

    I.2.3. Limage comme signe

    Parler de limage comme signe, cest parler de limage icne. En effet, dans sa

    typologie, Pierce classe limage comme une sous- catgorie de licne. Le signe iconique

    se dfinit comme une ressemblance avec lobjet auquel il se rfre. Ainsi, selon Peirce,

    le signe iconique est considr comme un type de signe particulier dont le signifiant aura

    une relation danalogie avec ce quil reprsente. Do rsultent diffrents types danalogies

    et donc diffrents types dicnes que Pierce propose dappeler image, diagramme et

    mtaphore.

    I.2.3.1. licne-image

    Licne est un signe qui fait rfrence lobjet quil dnote simplement en relation

    logique avec ses caractres propres. Limage dun arbre ou dune maison sont des icnes

    dans la mesure o elles ressemblent la ralit extrieure. Le portrait est lexemple le plus

    vident de licne, tant donn que cette dernire est un signe motiv. Mais la

    ressemblance nest pas toujours visuelle, mme les enregistrements, les odeurs et les gots

  • sont considrs comme des icnes. il parait ncessaire de rappeler que limage nest pas

    forcement visuelle, nous avons cinq sens dont nous apprhendons le monde et donc la

    ressemblance ne peut tre uniquement dordre visuel, mais aussi, sonore, olfactive, tactile

    ou mme gustative ; produire un son semblable au coup du feu, par exemple, est une image

    sonore. De mme, les parfums associs aux fleurs ou aux fruits sont des images olfactives,

    etc.

    I.2.3.2. licne-diagramme

    Cest une reprsentation graphique ou schmatique entretenant une analogie

    relationnelle avec lobjet reprsent, c'est--dire ce sont les relations internes de lobjet qui

    seront mises en jeu et non plus les qualits externes. Les plans, les cartes, les figues de

    gomtrie sont des diagrammes, ainsi que lorganigramme considr, selon Pierce, comme

    lillustre exemple de cette catgorie.

    I.2.3.3. licne-mtaphore

    Lapparition de la mtaphore comme une sous catgorie de licne semble un peu

    tonnant, tant donn quelle est connue comme la figure la plus utilise de rhtorique et

    donc elle ne concernait que le langage verbal.

    Peirce fut le premier la considrer comme une icne, selon lui, non pas comme

    figure verbale, mais comme un mcanisme, comme un procd de substitution mettant en

    relation une proposition explicite ou montre mise en rapport avec une proposition

    implicite ou non montre, et entretenant avec celle-ci des relations de paralllisme

    qualitatif, ou de comparaison implicite. La mtaphore consiste donc substituer un terme

    par un autre tout en visant tablir un rapport dquivalence ou de comparaison entre les

    deux termes, par exemple: rose pour dsigner une petite fille ou flamme pour lamour

    .etc.

  • I.2.4. La lecture smiologique de limage

    Pour commencer, il faut noter que la polysmie est plus grande dans limage par

    rapport la langue. L'image peut susciter des impressions, des interprtations, des

    commentaires et des analyses divergents, voire des signifis multiples, ce qui lui donne le

    pouvoir de nous sduire et de nous manipuler, contrairement ce quelle peut paratre

    comme un objet simple lire car elle utilise un langage analogique.

    Cest pourquoi, nous devons prparer nos enfants la rception de ces objets iconiques

    et leur offrir les outils ncessaires pour faire face ces produits en situation de

    communication. En fait, la lecture smiologique de limage a des objectifs pdagogiques

    dont les fondamentaux sont les suivants :

    1. Prparer lapprenant recevoir limage, non seulement en fonction de sa sensibilit

    et de son motion, mais en fonction de son intelligence.

    2. Conduire lapprenant analyser dans limage ce qui produit du sens et permet la

    construction des savoirs.

    3. Donner aux apprenants la capacit de mieux comprendre la construction de limage

    en dveloppant les outils danalyse, ainsi quen utilisant leur esprit critique.

    Ces trois objectifs montrent que lcole et les enseignants ont pour tche daccompagner

    les apprenants dans la dcouverte, lexploration, la comprhension et lexploitation de

    limage en classe.

  • I.3. Le rapport signe linguistique/signe iconique

    Lexpression la civilisation de limage provoque chez certains la crainte de la

    disparition du langage verbal ; elle est souponne de la menacer, au risque de la

    supplanter, alors que le langage accompagne toujours limage sous forme crite (titres,

    slogans...etc.) ou orale (commentaire oraux), ce qui montre et fait penser que ces deux

    langages se compltent dans la mesure o chacun a besoin de lautre pour pouvoir

    fonctionner de manire efficace. Pourtant, les notions signes linguistique et signe iconique

    possdent aux moins un caractre commun, celui de statut de signe.

    Cependant, dautres caractristiques diffrentes entre les deux systmes existent.

    Dans ce sens Mounin prcise que, dans le discours linguistique tous les noncs se

    suivent un un dans le temps, un seul message tant possible la fois. Tandis que limage

    apparat comme un discours dont tous les messages possibles sont co-prsents dans la

    page (Mounin, cit par Plandri, 1995-1996, P. 10). Autrement dit, le langage de limage

    est continu ; elle donne tout en mme temps, par rapport au langage verbal qui structure

    son discours en sappuyant sur une syntaxe permettant aux mots de venir les uns la suite

    des autres.

    De plus, limage relve de liconique ; elle ressemble ce quelle reprsente,

    comme le souligne Metz, la plupart des images considres dans leur allure gnrale

    ressemble ce quelle reprsentent (Metz, cit par Plandri, 1995-1996, P. 10).

    Quant au mot, il ne prsente aucune analogie avec son rfrent rel, car il est de

    nature arbitraire. Le mot "chat" par exemple, qu'il soit prononc ou crit ne ressemble pas

    cet animal, alors que l'image qui le dsigne lui ressemble. Cependant, image et langage

    verbal resteront indissociables; chacun des deux explique et complte l'autre.

  • I.4. Limage au service des mots

    Les rapports image / langue ont t le plus souvent, abords en terme dopposition

    et de contrarit. En ralit ces deux modes ayant chacun une manire diffrente de

    fonctionnement peuvent se complter.

    La diffrence fondamentale entre ces deux processus de signification, cest que

    dans le langage verbale, il sagit dun processus digital c'est--dire lassociation du son et

    du sens est purement arbitraire, tandis que le second est analogique, il sagit dune

    reprsentation du signe, c'est--dire le lien entre le signifi et le signifiant nest plus

    arbitraire, mais plutt motiv. Cette opposition entre les deux systmes dtermine

    lefficacit de limage par rapport au langage verbal. Dans ce cadre, (Legre, 1986) affirme

    que lapport de limage est frappant en ce qui concerne lapprentissage des mots chez les

    jeunes novices en apprentissage des langues trangres (P. 32). En fait, mots et images

    relvent de deux modes de pense; lune est analogique, lautre est logique. Ceci se

    rapporte aux deux hmisphres crbraux; hmisphre gauche traite les informations de

    type logique, abstrait tel que la langue alors que l'hmisphre droit relve les informations

    de type analogique; il sagit donc des images.

    Par sa ressemblance avec ce quelle reprsente, limage a le pouvoir de concrtiser

    et de monter ce quelle voque. C'est ce qui fait delle un auxiliaire denseignement au

    service de la parole et des mots, susceptible dillustrer leurs propos. Facilitant ainsi

    lapprenant dbutant, nayant pas encore le pouvoir de concevoir les donnes abstraites,

    laccs au sens des mots de cette langue trangre.

    Alors il ne sagit pas de favoriser un mode de pense au dtriment de lautre, mais

    denrichir la pense logique laide de limage comme intermdiaire do provient la

    complmentarit de ces deux modes de pense. Dans cette mme perspective, (Joly, 2001)

  • pense que les relations entre les mots et les images se compltent car plus en travaille sur

    les images, plus on aime les mots . (P. 116).

    Raison pour laquelle, on exige de plus en plus lutilisation de ce genre de supports

    dits iconiques (fixes ou animes) dans laccs au sens et la comprhension des mots

    en langue trangre comme le confirme (Deschamps, 2004) Lapprentissage dune

    langue trangre se fonde largement sur la connaissance visuelle dun rfrent auquel est

    associ un mot (P. 100). Alors lassociation de limage au mot facilite, sans aucun doute,

    le processus de la comprhension et la mmorisation puisquelle traduit linformation

    linguistique sous une forme plus ou moins simplifie et par consquent elle facilite le

    processus de lacquisition / apprentissage des mots.

    Conclusion

    Jai essay, dans ce chapitre de discuter un peu sur limage entant que type de

    signe, de la science qui la prise comme objet dtude.

    Tout au long de ce chapitre, je suis limit aux concepts de base qui concernent ma

    recherche tels que, la dnotation, la connotation, le rapport texte/image.

    En outre, la lecture des images prsente galement des avantages pdagogiques,

    dans la mesure o elle est cense sensibiliser les apprenants la rception des supports

    iconiques dans une situation dapprentissage et en dtecter le sens, ceci en dveloppant

    lesprit critique chez lapprenant, stimuler ses capacits perceptives visuelles, Comme il est

    noter que la nature analogique de limage lui confre un rle significatif au sein du

    discours verbal.

  • Chapitre II : limage fixe et lenseignement /

    apprentissage des mots en FLE

    Introduction

    Le domaine de lacquisition des langues a toujours en tendance privilgier la

    grammaire par rapport au lexique et au mot qui taient relgus au second plan .Toutefois,

    depuis quelques annes, les chercheurs redcouvrent que pour sexprimer correctement,

    dans une langue trangre, il est ncessaire de disposer d'une bonne connaissance du

    lexique. En effet, les tudes ont montr lintrt du lexique non seulement sur le plan de la

    matrise d'une langue mais aussi sur le plan de l'apprentissage dune langue trangre.

    Cest pour cette raison ils ont orient tous ses rflexions l'intgration de l'image

    dans le champ pdagogique, ou plus prcisment dans les processus d'apprentissage des

    mots en FLE. Au dpart, on prouvait une certaine mfiance son gard: pour Platon,

    l'image trompe, il la considre comme une forme imparfaite de l'ide qui ne peut

    qu'entraver l'apprentissage; pour Aristote, elle duque.

    Actuellement, les images peuplent le monde; fixes ou mobiles sur papier ou sur

    cran; elles sont partout. C'est pourquoi on la retrouve dissmine dans le corps de

    multiples disciplines qui s'intressent son introduction et notamment celui de la

    pdagogie o on postule que son insertion est fondatrice d'apprentissage. Donc, dans ce

    chapitre je mintresse lapprentissage des mots, ses modes, ses principes, et aussi le rle

    de ce support dans la pdagogie, ses divers objectifs, fonctions favorisant les premiers

    apprentissages des mots en FLE

  • II.1. Dfinitions du processus dapprentissage

    La vie est une source inpuisable dapprentissage. Chaque jour, lindividu

    accumule des connaissances et acquiert de nouvelles comptences; la plupart des conduites

    dcoulent dun apprentissage. Cest pourquoi, la notion apprentissage recouvre des

    domaines si divers et des phnomnes si varis, do lintrt qui a t accord cette

    notion. Plusieurs regards et interrogations ont t ports sur lapprentissage dont

    lobjectif est de dfinir la nature de ce processus ainsi que dexpliquer et dlucider son

    fonctionnement.

    Dans ce qui suit, je tenterai dexposer quelques dfinitions et de voir si un

    consensus existe ou non sur la notion dapprentissage. En effet, souvent dfini comme un

    processus de changement et de modification durable du comportement, l'apprentissage

    selon (Galisson & Coste, 1976) est un Modelage ou rglage dun comportement adaptatif

    conforme aux exigences dune situation nouvelle ou aux modalits contraignantes dune

    procdure. Autrement dit : acquisition et organisation de rpertoire moteur concret ou

    symbolique non disponibles la naissance (P. 41). C'est ainsi que Lapprentissage

    consiste en premier lieu, modifier et changer certains comportements ou attitudes en

    raction une situation nouvelle; c'est--dire que lacquisition des connaissances passe par

    une interaction entre le sujet et lobjet dtude; do la forme dadaptation aux exigences

    de cette nouvelle situation. La notion dapprentissage implique aussi lide dun

    changement qui rsulte dun exercice ou dune exprience vcue, et on peut parler

    dapprentissage uniquement si ces changements sont dus des exemples ou expriences.

    Le changement est d lorsque lindividu est plac plusieurs fois dans la mme situation ou

    lorsque celle-ci prsente des similitudes avec dautres dj apprises; en dautres mots, le

    changement rsulte soit dun exercice o chaque rptition ou essai de la situation amne

  • une amlioration des performances ou bien dun contact dune exprience antrieure avec

    la situation en question.

    Or, le fait que lindividu peut construire de nouvelles connaissances grce celles

    dj acquises, prouve que l'apprentissage commence avant d'entrer l'cole. Contrairement

    ce quon avait lhabitude de dire X est entr lcole, il commence comprendre ; le

    sujet apprenant construit dj des reprsentations et des notions avant mme dentrer

    lcole, car comme je lai dj signal la vie est une source inpuisable dapprentissage

    . Donc, ds sa naissance et ds qu'il commence affronter son milieu, l'individu

    commence, en effet, apprendre. Raison pour laquelle, dautres chercheurs dans le

    domaine de lapprentissage prfrent le dfinir comme une forme dadaptation aux

    diffrentes variations de lenvironnement comme le constate (Helot, 2001)

    Lapprentissage est la capacit de modifier de faon plus ou moins stable le comportement

    sur la base de lexprience. Cest laspect le plus plastique de ladaptation de lorganisme

    humain aux variations du milieu .

    Helot considre lapprentissage non seulement comme un processus adaptatif se

    manifestant par des changements de comportements, mais aussi comme une raction aux

    diffrentes variations de lenvironnement. De son ct (De grave, 1996) rejoint galement

    Helot quand elle pense que lapprentissage est le rsultat dchanges continuels entre un

    individu et son entourage dans une situation et dans un temps donns . (P. 13).

    De ce qui prcde, je ne constate que toutes ces dfinitions convergentes vers les points

    suivants :

    Lapprentissage ncessite que lapprenant doive apprendre quelque chose, un objet

    ou un comportement cible. Donc se fixer un objectif.

    Lapprentissage se manifeste par un comportement adaptatif (changement)

  • vis--vis de cette cible, grce auquel lapprenant fournit des rponses adquates et

    conformes certaines situations.

    Lacquisition de nouvelles conduites doit tre le fruit dune exprience vcue ou

    dun exercice dentranement.

    Le sujet apprenant possde et acquiert bien des connaissances prcoces; c'est- -

    dire avant dentrer lcole.

    Lapprentissage peut tre le rsultat dinteractions et des changes continuels entre

    lindividu et son entourage.

    II.2. Les facteurs dapprentissage des mots

    II.2.1. Le rle de la mmoire

    La mmoire occupe une place essentielle dans le fonctionnement de ltre humain.

    Elle est implique dans toutes les sphres de nos vies tant donn le rle central quelle

    joue. De plus, cest sur la mmoire que se fondent les bases de notre personnalit qui se

    construit, entre autres, au fil de nos expriences. Ainsi, ds notre plus jeune ge, nos

    impressions, nos ractions et nos actions sont fortement teintes de ces expriences dont le

    souvenir est stock en mmoire. Il est bien vident que la mmoire, si centrale la vie

    humaine, occupe une place dterminante dans le parcours scolaire de tout individu, La

    mmoire et lapprentissage sont si intimement lis quils sont souvent confondus.

    Toutefois, ils reprsentent deux phnomnes distincts. Alors que la mmoire renvoie

    notre capacit de se rappeler les expriences passes, lapprentissage dsigne plutt un

    processus qui va modifier le comportement futur dun individu. Malgr leur nature

    diffrente lapprentissage dpende de la mmoire : sans mmoire, lindividu ne peut se

    rappeler la langue apprise. La mmoire est donc la pierre angulaire de lapprentissage, car

    elle est un lieu privilgi de traitement de linformation qui permet le stockage et le rappel

    des informations apprises.

  • De faon plus spcifique, le rle de la mmoire durant lapprentissage se rsume trois

    processus :

    1. lencodage, c'est--dire lanalyse consciente ou inconsciente de linformation en vue de

    son enregistrement en mmoire;

    2. lentreposage, cest--dire la rtention et le maintien de linformation sur une priode de

    temps plus ou moins longue. Cet axe de la mmorisation inclut le processus de

    consolidation qui permet de stabiliser et de solidifier les traces de linformation en

    mmoire;

    3. la rcupration, cest--dire la capacit accder aux informations maintenues

    disponibles en mmoire.

    II.2.2. Le rle du contexte

    Les premires recherches concernant le rle du contexte dans lapprentissage des

    mots datent de la 2me

    moiti des annes 80.

    La thse de SCHOUTEN Van parreren (1985) constitue un plaidoyer pour

    lapprentissage des mots dans des contextes significatifs pour lui tout apprentissage est

    plus efficace sil est bas sur une participation active de la part de lapprenant ce chercheur

    demande donc ses informateurs de deviner la signification des mots apprendre en

    prsentant ces mots dans des contextes de nature permettre de deviner cette signification

    puis elle compare le rsultat de cet apprentissage avec un apprentissage de mots sans

    contexte. Elle est trouve que le contexte a un rle trs important pour mieux appendre.

  • II.3. Principes dapprentissage des mots chez lenfant

    Plusieurs hypothses sur l'ordre de l'acquisition / apprentissage des mots et de la

    faon dont les jeunes enfants les dfinissent ont t mises. Ainsi, nombre de recherches

    ont t ralises sur la mise en place des stratgies et des processus rvlant les principes

    cognitifs de l'acquisition / apprentissage des mots. Ces tudes ont dfini trois grandes

    tapes reprsentant les principes lexicaux en jeu dans l'apprentissage des mots:

    II.3.1. Principe de sur-extension

    La thorie des traits smantiques de Clark .E .V en 1973 a permis de rendre compte

    de ce phnomne de sur extension des mots selon lequel un mot est dfini par de petites

    units: le mot chat, par exemple, peut tre dfini par les traits smantiques suivants "avoir

    quatre pattes" "tre un animal", "tre poilu" etc.

    Une sur-extension du mot apparat quand l'enfant utilise le terme "chat" pour

    dsigner tous les animaux quatre pattes. Ce phnomne particulirement frquent chez

    l'enfant consiste, selon Clarck, utiliser un terme pour l'appliquer un nombre de rfrents

    plus large que celui qui est inclus dans la catgorie telle qu'elle est utilise par les adultes.

    Ce sont donc les ressemblances perceptives et fonctionnelles entre les objets qui

    dterminent ce phnomne.

    II.3.2. Principe de contraste

    Ce principe tient compte du fait qu'un mot nouveau doit contraster avec les mots

    dj connus de l'enfant. Lors d'une tche d'apprentissage lexical, l'enfant isole du discours

    le mot inconnu pour l'identifier. Puis, il identifie le sens potentiel selon l'appartenance

    des catgories d'objets, d'actions ou d'vnements. Au dpart, l'enfant labore une

    comparaison en fonction du principe de sur-extension et par la suite il devra oprer un

    rajustement du mot afin qu'il soit conforme celui utilis par les adultes.

  • II.3.3. Principe de ltiquette catgorielle

    Le principe de ltiquette catgorielle nimplique que les mots se rfrant une

    catgorie. Les jeunes enfants interprtent le nouveau nom comme un nom du niveau de

    base auquel l'objet appartient; exemple (caniche, chien, animal; chien est le niveau de base,

    celui qui est appris en premier, celui qui runit le plus de proprits communes aux

    diffrents exemplaires de la catgorie). Lors d'une tche d'apprentissage lexical, les enfants

    peuvent interprter un nouveau mot en rfrence une tiquette catgorielle. Entre un an et

    un an et demi, les enfants interprtent de nouveaux noms en rfrence aux catgories

    dtermines par la forme, ce qui montre que l'enfant possde, cet ge, des connaissances

    sur les proprits perceptives et disposes de stratgies d'identification. Ceci l'aide former

    de nouvelles catgories et dcouvrir ainsi la signification de nouveaux mots.

    II.4. Limage fixe en pdagogie

    II.4.1. Limage fixe source de plaisir en classe du FLE

    Bien d'arguments militent, aujourd'hui, en faveur de l'utilisation de l'image fixe en

    classe; l'argument du plaisir vient en premier lieu. En effet l'image fixe est un support

    agrable dans la classe parce quelle fournit l'nergie ncessaire pour son

    accomplissement. La prsence des dispositifs dits distrayant en classe est susceptible

    d'amener l'apprenant apprendre sans s'ennuyer car elle suscite son plaisir, veille sa

    curiosit, attire et mobilise son attention. De ce fait il s'agit de chercher dfinir les

    mthodes et les ressources pour l'exploiter en classe dans la ralisation des diffrentes

    tches d'apprentissage.

  • II.4.2. Limage fixe et la motivation des apprenants

    La motivation est considre comme lune des causes principales de la russite

    scolaire. C'est pourquoi, l'enseignant a souvent d'une manire ou d'une autre le souci de

    motiver ses apprenants. Les facteurs pouvant tre l'origine de motivation sont

    nombreux, je limite ici seulement l'une de ses composantes la plus importante: le matriel

    pdagogique reprsentant les supports utiliss lors de l'apprentissage et plus prcisment

    aux supports visuels. Il s'agit alors de partir de l'image fixe pour motiver lapprenant. Ces

    supports semblent avoir une influence affective sur les enfants; ils sont riches en dtails et

    aux couleurs; ce qui correspond la psychologie et au monde de l'enfant et procure chez ce

    dernier la fois plaisir et intrt. La prsence de l'image fixe en classe est donc susceptible

    de rendre lapprenant plus efficace dans son apprentissage, plus performant, plus satisfait

    et, par consquent, plus motiv.

    II.4.3. Limage fixe et le processus de la mmorisation

    La mmoire est une condition capitale pour la russite des tudes car

    lapprentissage ne peut se concevoir sans la prsence dune mmoire qui permet de stocker

    les informations ncessaires la comprhension.

    La mmorisation nest pas un processus facile ; au contraire, cest une activit

    exigeante en matire dattention et de concentration. Cest pourquoi, il est prudent de

    choisir les documents susceptibles dassurer un haut niveau dattention et de concentration

    telles que les images qui contribuent tant llaboration de la mmorisation. Dans ce

    contexte, Flors (1974) insiste sur le fait que limage reprsente un point de dpart et une

    source de mobilisation des processus de la mmorisation . (p. 39). Elle comporte souvent

    une ressemblance plus ou moins troite avec la ralit ou lobjet reprsent ; ce qui permet

    certainement dassurer une bonne comprhension lapprenant. En fait, comprhension et

    mmorisation sont ncessaires lune lautre pour une bonne qualit dapprentissage.

  • La mmoire a une dimension motive, Elle attribue aux souvenirs une certaines

    coloration motive (plaisir, peur, colre, tristesse, dsir, etc.). En effet, les motions jouent

    un rle ncessaire dans le processus de la mmorisation. Donc, limage fixe peut agir sur

    les motions des jeunes apprenants tout en les sduisant. Elle agit galement sur leurs

    psychiques en mobilisant leur mmoire. Dans ce contexte, (Bourissoux & Pelpel, 1992)

    confirment que ce qui frappe vivement les ides d'un enfant s'inculque dans sa mmoire

    au point qu'il ne l'oublie jamais (p. 34).

    La mmoire se rfre au sens visuel et auditif qui est d'avantage pour elle et pour

    l'apprentissage des jeunes apprenants. Ainsi, on a tout intrt sur le plan pdagogique de

    leur communiquer les apprentissages sous le format le plus riche possible (visuel), surtout

    que l'intgration des supports visuels stimule la mmoire visuelle; composante essentielle

    du processus de la mmoire.

    II.5. objectifs de lutilisation de limage fixe en classe du FLE

    II.5.1. Donnes sociologiques

    Lomniprsence de limage dans le monde daujourdhui a conduit une

    modification des habitudes culturelles des jeunes, en particulier. La dure du temps que

    passent ceux-ci devant la tlvision ne cesse daugmenter. Plus grave encore, ces enfants

    abandonnent souvent la lecture des livres pour regarder la tlvision. En face de cette

    situation, lcole ne peut pas rester en rupture avec cette volution sociologique et

    culturelle marque fortement par la prsence des images. Cest pourquoi, il semble de plus

    en plus impratif dexploiter ce support en classe. En effet, l'insertion de l'image fixe dans

    lapprentissage reprsente un atout, car elle ne constitue pas seulement une forme

    d'adaptation aux habitudes des apprenants, mais elle a aussi le pouvoir de les faire adapter

    aux apprentissages, en stimulant leur sens visuel, les surprenant et les sduisant, au mme

    titre que la tlvision, mais dans un but ducatif et instructif. Cest limage, donc de tisser

  • des liens entre le cours et lunivers de lapprenant, en familiarisant ce dernier avec la

    langue trangre, dans le but de rduire lcart entre ce mme apprenant et les normes

    enseignes dans cette langue.

    II.5.2. Donnes psychologiques

    Au-del de son pouvoir dadaptation aux habitudes culturelles du public, limage

    fixe joue un rle important au niveau cognitif ; elle peut agir sur lesprit et la mmoire de

    lapprenant. Le rle que joue limage fixe dans la mmorisation na pas chapp aux

    pdagogues et aux chercheurs qui ont confirm la validit de ce support visuel dans la

    mmorisation et dans la construction des connaissances. (Legros & Crinon, 2002) n'ont pas

    hsit de souligner que lensemble des rsultats obtenus indique que la prsentation

    simultane du texte et de limage facilite la construction de la cohrence de la prsentation

    verbale et donc de sa mmorisation (p. 44).

    II.5.3. Donnes pdagogiques

    Lexploitation de limage fixe en cours de franais ne doit pas tre ralise loin du

    langage verbal, car les analogies existantes entres les deux discours (visuel et verbal)

    peuvent aboutir des rsultats surprenant. Donc analogie ne signifie pas, considrer

    limage fixe comme un systme quivalent point par point celui du langage verbal, mais

    de lenvisager comme une structure globale pouvant consolider lapprentissage de la

    langue franaise par le biais de lexplication et lillustration.

  • II.6. Fonctions de limage fixe dans

    lenseignement/apprentissage du FLE

    Parler de limage comme outil pdagogiques, signifie quelle sert de moyen et

    pour aboutir la ralisation dun objet ou dune activit bien spcifique. Dans la plus part

    des cas, elle favorise lapprentissage de la langue et remplit diffrentes fonctions :

    II.6.1. Fonction de communication

    Jakobson a dfini un schma six ples permettant denvisager toute

    communication (Joly, 2001, P. 46).

    Contexte

    Destinateur Message Destinataire

    Contact

    Code

    Schma de communication de Jakobson

    Ce schma est trs connu, il permet de comprendre les principes de base de la

    communication, verbale ou non. En effet, limage constitue un message destin autrui

    dont le destinateur est lartiste qui cre limage. Le destinataire est le spectateur envisag

    au moment de la cration. Le message est dlivr lors du contact (visuel) entre le

    destinateur et le destinataire et associ un rfrent (ce sur quoi porte le message), celui-ci

    est vhicul au moyen dun code commun au destinateur et au destinataire ; ncessaire la

    comprhension du message.

    Limage permet dinstaller et de crer des situations de communication. Intgrer

    limage fixe en pdagogie, cest offrir une occasion aux apprenants de la langue trangre

    pour perfectionner leurs acquisitions linguistiques en cette langue. Elle est un dclencheur

  • dchanges verbaux, elle provoque la prise de parole entre les apprenants. En un mot,

    limage fixe permet de travailler laspect communicatif.

    II.6.2. Fonction dillustration

    Cette fonction permet limage fixe entant quoutil pdagogique daccompagner le

    son, le mot, le texte afin dorienter la comprhension de lapprenant, elle renvoie

    directement au sens. En effet, elle permet daccder la signification des signes

    directement. Lillustration est reprsentative de la ralit laquelle elle se substitue, il y a

    analogie entre l'illustration et son rfrent (lillustr). Cette analogie donne limage fixe

    la spcificit de faciliter les apprentissages et d'tre au service de laccs au sens des mots

    et cest ainsi quelle facilite lappropriation et lapprentissage des notions linguistiques et

    particulirement des mots.

    II.6.3. Fonction de mdiation

    Dans cette dernire fonction, limage sert dune sorte de relais entre la langue

    maternelle et la langue apprendre, do le rle spcifique de limage fixe dans

    lapprentissage. Elle permet lapprenant de comprendre et dassimiler plus aisment la

    langue seconde. Selon Greimas:

    La pdagogie de lenseignement cherche les meilleurs moyens de superposer

    les langues A et B de telle sorte que le perfectionnement de la langue A ne

    gne pas celui de la langue B [] elle cherche tablir chaque fois un

    systme dquivalence dune part entre une squence de la langue B et

    limage visuelle et dautres part, entre cette dernier et une certaine squence

    de la langue A. Limage visuelle constitue par consquent dans cette

    technique une sorte de relais neutre de caractre universel: tout en tant

    quivalent la squence B, limage est en mme temps comprise cest--dire

  • identifie une certaine squence de la langue A dont llve dispose dj.

    (Cit par Mialaret, 1992, p. 126).

    Alors, on peut dire que limage fixe est utilise pour ce quelle montre afin de permettre

    aux apprenants daccder la comprhension des units de la langue cible.

    Conclusion

    Limage fixe est bien considre comme un lieu denseignement et de spectacles.

    Elle est ludo-ducative do la pluralit et la richesse de ses ressources entant quoutil

    denseignement/apprentissage.

    Lapprentissage des mots est de plus en plus privilgi et la ncessit de lui

    accorder de limportance est affirme, cause du rle que joue la connaissance des mots

    dans la construction des savoirs et dans l'apprentissage d'une langue trangre,

    particulirement dans les situations o lapprenant a besoin justement de mots pour

    accder, comprendre et s'enrichir en cette langue.

    De ce fait, je ne peux plus livrer lapprentissage des mots au hasard, spcialement

    lorsquil sagit de lapprentissage dune langue trangre, mais plutt d'avoir le recours

    des ressources, des activits et des mthodes bien rflchies, axes et destines

    essentiellement faciliter lapprentissage des mots. Dans ce sens, je propose le recours

    limage fixe comme tremplin pour faciliter laccs aux mots de la langue trangre.

  • CHAPITRE III : LEXPLOITATION

    PDAGOGIQUE DE LIMAGE FIXE EN

    CLASSE DU FLE

    Introduction

    Vivre dans un monde foisonnant dimages fixe fait que son exploitation en classe,

    soit de plus en plus, importante voire ncessaire. En ralit, les relations entre la pdagogie

    et limage sont trs vieilles. Ds le dbut du 17me sicle, Jean Amos Comenius peroit

    dj lintrt de limage comme moyen denseignement :

    Tout ce quon peut faire apprendre ne doit pas seulement tre racont pour

    que les oreilles le reoivent, mais aussi dpeint pour quil soit imprim dans

    limagination par lintermdiaire des yeux []. On peut, quand on manque

    dobjets, se servir des images qui les reprsentent, cest--dire des modles ou

    des dessins faits spcialement pour lenseignement (Cit par Bourissoux &

    Pelpel, 1992, P. 30).

    Donc cest laspect iconique de limage qui tait principalement lorigine de son usage au

    sein du champ pdagogique.

    Au cours de la premire partie, jai essay de montrer limportance et lutilit de

    limage fixe dans le champ pdagogique, de voir son influence sur lapprenant, son apport

    dans le domaine de lenseignement/apprentissage des mots en FLE, en particulier pour

    lapprenant du cycle primaire.

    Cependant, malgr son apport aussi important, ce versant thorique reste insuffisant

    pour vrifier rellement le rle assign limage fixe dans lapprentissage des mots en

  • FLE par les lves. De ce fait, je procde, dans cette seconde partie, la mise en

    application de la dmarche lie mon hypothse de dpart.

    Je propose une activit exprimentale l'aide de laquelle jessayerai de vrifier et

    de mettre laccent sur le rle de limage fixe dans lapprentissage des mots en langue

    franaise.

    III.1. Lactivit exprimentale

    La description de lcole

    Lcole o jai fait lactivit exprimentale est appele LALDJI Mohamed, elle se

    situe Magra, wilaya de Msila. Cet tablissement est trs ancien, il contient 12 enseignants

    en tout dont 2 enseignantes du FLE qui ont une exprience, et deux classes pour chaque

    niveau.

    III.1.1. chantillon

    Pour raliser cette tche, jai fait appel deux classes de la 3me anne primaire

    dune mme cole : LALDJI Mohamed, MagraWilaya de Msila. Dun total de cinquante-

    deux lves, gs (de 8 9 ans), chacun des deux groupes est compos de 26 lves, Ces

    deux classes reprsentant : une classe exprimentale soumis la variable indpendante la

    prsence de limage fixe et une classe tmoin qui na pas t soumis cette variable

    indpendante labsence de limage fixe.

    En effet, la comparaison des rsultats obtenus chez chaque classe, serait trs

    intressante dans la mesure o elle me permettra de vrifier limpact que peut avoir

    limage fixe sur les rsultats de la classe exprimentale par rapport la classe tmoin.

    III.1.2. Prsentation de lactivit

    Elle se droule en trois temps :

    Dans un premier temps, il sagit de la prsentation dun ensemble de 29 mots, destins

    aux lves des deux classes: tmoin et exprimentale.

  • Dans un deuxime, un accompagnement des mots aux images fixes, uniquement pour la

    classe exprimentale.

    Dans un troisime, je procde la vrification de lefficacit de lapprentissage des mots

    par des images fixes travers trois exercices (voir annexe) portant sur lemploi et

    lutilisation de ces mots prsents lors de la premire tape. L'objectif en est de voir le

    changement et les rsultats apports par lutilisation de limage fixe dans lapprentissage,

    tout en comparant les rsultats des deux classes.

    Je signale que, les mots, et les exercices ont t slectionns et choisis partir des

    manuels crits par des enseignants des coles primaires et conus pour les enfants du

    primaire au mme titre que nos sujets de lexprimentation :

    - Mon premier livre de franais de la 3me anne primaire (le manuel scolaire).

    - Mon livre de franais, illustr Ed. EL MOUSTAKBAL.

    En ce qui concerne les critres de slection des mots, je me suis base sur lge des

    lves de lexprimentation et aussi sur leur niveau scolaire (3me anne primaire, qui

    reprsente en effet, leur premire anne dapprentissage de la langue franaise) pour

    choisir un ensemble de mots parmi les plus reprsentatifs des diffrents aspects de la vie

    quotidienne et les plus employs dans leur manuel scolaire et spcifiquement dans le 3me

    projet qui intitul raliser la fiche technique dun arbre fruitier pour la prsenter

    lexposition de la journe mondiale de larbre, le 21 mars .

    III.1.3. Droulement de lactivit

    Elle comporte deux volets : dans le premier, il sagit dabord de la prsentation de

    lensemble des mots aux lves des deux classes, tmoin et exprimentale. Ensuite,

    laccompagnement des mots aux 29 images (pour la classe exprimentale).

  • Aprs, jai demand, aux lves didentifier le mot dsignant chacune des images. Ce qui

    va me permettre de procder une premire comparaison entre les rsultats obtenus des

    deux classes.

    a- Prsentation des rsultats : les rsultats prsents au tableau suivant

    TABLEAU N 01

    Classe tmoin Classe exprimentale

    Les mots

    Nombre et

    pourcentage en

    % des rponses

    justes

    Nombre et

    pourcentage en

    % des rponses

    fausses

    Nombre et

    pourcentage en

    % des rponses

    justes

    Nombre et

    pourcentage en

    % des rponses

    fausses

    Jardin 18 69,23% 8 30,77% 25 96,15% 1 3,85%

    Cageot 17 65,38% 9 34,62% 24 92,31% 2 7,69%

    Graines 5 19,23% 21 80,77% 18 69,23% 8 30,77%

    Fleurs 20 76,92% 6 23,08% 26 100% 0 0%

    Fruits 20 76,92% 6 23,08% 25 96,15% 1 3,85%

    Tige 5 19,23% 21 80,77% 19 73,08% 7 26,92%

    Pot 9 34,62% 17 65,38% 15 57,69% 11 42,31%

    Arbre fruitier 11 42,31% 15 57,69% 20 76,92% 6 23,08%

    Arroser 4 15,38% 22 84,62% 21 80,77% 5 19,23%

    Lgumes verts 8 30,77% 18 69,23% 19 73,08% 7 26,92%

    Gigot 5 19,23% 21 80,77% 10 38,46% 16 61,54%

    Feuilles 18 69,23% 8 30,77% 26 100% 0 0%

  • Plante 20 76,92% 6 23,08% 20 76,92% 6 23,08%

    Gants 16 61,54% 10 38,46% 26 100% 0 0%

    Marguerite 7 26,92% 19 73,08% 18 69,23% 8 30,77%

    Lentille 3 11,54% 23 88,46% 19 73,08% 7 26,92%

    Haricot sec 0 0% 26 100% 20 76,92% 6 23,08%

    Pois-chiche 0 0% 26 100% 18 69,23% 8 30,77%

    Moineau 10 38,46% 16 61,54% 21 80,77% 5 19,23%

    Herbes 14 53,85% 12 46,15% 25 96,15% 1 3,85%

    March 20 76,92% 6 23,08% 26 100% 0 0%

    Panier 16 61,54% 10 38,46% 26 100% 0 0%

    Marchand 11 42,31% 15 57,69% 22 84,62% 4 15,38%

    Client 10 35,46% 16 61,54% 19 73,08% 7 26,92%

    Oranger 20 76,92% 6 23,08% 25 96,15% 1 3,85%

    Poissonnier 10 38,46% 16 61,54% 18 69,23% 8 30,77%

    Boucher 9 34,62% 17 65,38% 25 96,15% 1 3,85%

    Confiture dorange 20 76,92% 6 23,08% 26 100% 0 0%

    Picorer 0 0% 26 100% 20 76,92% 6 23,08%

    Pour pouvoir tablir une comparaison entre les deux classes, il faut dabord,

    calculer le taux de rponses justes et fausses chez chacun des deux classes dapprenants.

    Ce taux se comptabilise en divisant le total de chacune des rponses justes et fausses chez

    chaque classe sur le nombre de mots (29 mots) prsents.

  • a-Prsentation de rsultats :

    TABLEAU N 02

    Taux de rponses

    justes

    Taux de rponses

    fausses

    Classe tmoin 11,24% 14,76 %

    Classe exprimentale 21,45% 4,55%

    b- Analyse et interprtation des rsultats

    Je constate que le taux de rponses justes chez la classe tmoin est de 11,24(soit

    43,23%) par rapport 21,45(soit 82,5%) chez la classe exprimentale, tandis que le taux de

    rponses fausses chez les lves de cette dernire classe est de 4,55(soit 17,5%) par apport

    14,76(soit 56,77%) chez la classe tmoin.

    Ce premier commentaire permet de constater que les lves de la classe

    exprimentale ayant appris les mots laide dun support visuel (limage fixe), ont pu

    mmoriser et reconnatre plus facilement les mots, que les autres lves de la classe tmoin

    nayant pas bnfici de la prsence de ce support lors de lapprentissage; ce qui souligne

    clairement la contribution positive de lillustration dans la comprhension et sa supriorit

    significative sur la version non illustre. Cest--dire : l'illustration possde un pouvoir

    facilitant et permettant laccs au sens des mots. Ceci confirme clairement que la prsence

    de lillustration exerce un effet positif sur la comprhension. Cette dernire est considre

    comme premire tape dans le processus dacquisition / apprentissage dun mot.

  • Le fait que les lves de la classe exprimentale ont pu faire associer les mots aux

    images fixes signifie quils ont reconnu la forme crite et orale de chaque mot ; ils ont pu

    accder au sens des mots mais lapprentissage dun mot ne se limite pas la connaissance

    de la forme et du sens uniquement, lusage reprsente galement un aspect de

    lapprentissage dun mot.

    Cest pourquoi je prsente, dans ce second volet, des exercices permettant de

    vrifier et de montrer que les apprenants disposent dune capacit non seulement

    reconnatre le mot et sen souvenir, mais aussi lemployer correctement dans des phrases

    et sen servir dans des situations communicatives.

    Exercice n1 : (exercice trous)

    -Consigne destine aux lves des deux classes (tmoin et exprimentale) :

    - Mettre les mots dans la place qui convient

    a-Prsentation des rsultats :

    TABLEAU N 03

    Nombre de

    rponses

    justes

    Pourcentage

    en (%)

    Nombre de

    rponses

    fausses

    Pourcentage

    en (%)

    Classe tmoin 6 23,08% 20 76,92%

    Classe

    exprimental

    24 92,31% 2 7,69%

  • a. Analyse et interprtation des rsultats

    Les rsultats obtenus montrent que 92,31 % des lves de la classe exprimentale,

    contre 23,08 % des lves de la classe tmoin prsentent des rponses justes. De mme

    7,69% contre 76,92% des rponses fausses sont prsentes respectivement par les deux

    classes.

    Le pourcentage lev des rponses justes chez les lves de la classe exprimentale

    sexplique par le fait que les lves de cette classe ont bien acquis le sens des mots grce

    aux images accompagnant les mots lors de la phase prcdente ( 1er volet :

    Accompagnement des mots aux images fixes ). Cest pourquoi ils ont bien saisi le sens de

    chaque mot et ainsi ils ont su lemployer et lutiliser correctement. Ce qui prouve, encore

    une fois, lefficacit et lapport positif de limage fixe dans lapprentissage des mots.

    Exercice n2 : Consigne destine aux lves des deux classe (tmoin et exprimentale).

    -Relie chaque image la phrase contenant le mot qui la dsigne :

    a-Prsentation des rsultats :

    TABLEAU N 04

    Nombre de

    rponses justes

    Pourcentage

    en (%)

    Nombre de

    rponses

    fausses

    Pourcentage

    en (%)

    Classe tmoin 10 38,46% 16 61,54%

    Classe

    exprimentale

    25 96,15% 1 3,85%

  • b-Analyse et interprtation des rsultats

    Sur les 26 lves de la classe tmoin, 16(soit 61,54%) avaient leurs rponses sur cet

    exercice fausses et 10 (soit 38,46%) justes, tandis que 25 (soit 96,15%) des lves de la

    classe exprimentale avaient les rponses justes et 01 (soit 3,85%) fausse.

    Encore une fois, je note que le nombre des lves de la classe tmoin qui ont

    rpondu correctement lexercice (10 sur 26 lves) est infrieur celui des lves de la

    classe exprimentale (25 sur 01 lve).

    En effet, la raison pour laquelle les lves de la classe tmoin narrivent pas

    employer convenablement les mots, cest quils nont pas bnfici de la prsence et de

    laccompagnement des images fixes aux mots, puisque cet outil le pouvoir de montrer, de

    dsigner ce qu'il reprsente, ce qui a permis aux lves de la classe exprimentale

    daccder aux sens des notions linguistiques de la langue cible de manire trs facile.

    De ce fait, limage fixe assure le passage au verbal par le non verbal et labstrait

    par le biais du concret, contrairement aux lves de la classe tmoin qui ont effectu

    lapprentissage en langue trangre sur des donnes abstraites, cest pourquoi, leur

    connaissance, reconnaissance et usage des mots taient faibles. Ceci confirme, de plus en

    plus, la ncessit du recours aux images fixes dans laccs aux sens des mots puisquelles

    reprsentent un auxiliaire smantique au service des mots.

  • Exercice n3 : Consigne destine aux lves des deux classes (tmoin et exprimentale).

    -complte les listes suivantes par les mots.

    a-Prsentation des rsultats :

    TABLEAU N 05

    Nombre de

    rponses

    justes

    Pourcentage en

    (%)

    Nombre de

    rponses

    fausses

    Pourcentage

    en (%)

    Classe tmoin 5 19,23% 21 80,77%

    Classe

    exprimentale

    23 88,46% 3 11,54%

    b- Analyse et interprtation des rsultats

    Les rsultats obtenus travers ce dernier exercice, montrent que 19,23%

    uniquement des lves de la classe tmoin ont su rpondre et complte les listes, contre

    80,77% de rponses fausses. Quant aux lves de la classe exprimentale, il s'est avrer

    que 88,46 % ont rpondu correctement, contre 11,54%de rponses fausses.

    Je constate toujours la prdominance des rponses justes chez la classe

    exprimentale par rapport un pourcentage dominant de rponses fausses chez la classe

    tmoin.

    Ceci rsulte, en ralit, de leffet quavait limage fixe sur les lves de la classe

    exprimentale lors de lapprentissage, car ce support visuel fait partie de la catgorie des

    signes dits analogiques Contrairement au mot considr comme arbitraire ; il ne

    reprsente aucune analogique avec son rfrent, do intervient le pouvoir de limage dans

  • la simplification, la consolidation des informations. Limage fixe assure lapprenant la

    transmission de linformation linguistique dans une version comprhensible, facilement

    accessible par les apprenants. Cest pourquoi les lves de la classe exprimentale arrivent

    souvent utiliser correctement les mots, par rapport ceux de la classe tmoin nayant pas

    bnfici de lutilisation de limage fixe pour les guider acqurir le sens de ces mots; d'o

    l'chec persistant, remarqu chez les lves de la classe tmoin.

    Conclusion

    Au terme de cette activit du terrain, et lappui des rsultats obtenu, je dis que

    mon hypothse a t confirme. Alors, Limage fixe reprsente lun des plus riches et des

    plus importants supports auquel les enseignants dune langue trangre peuvent lutiliser

    dans les diffrents tches, car je juge que sa prsence est susceptible dattirer lattention

    des apprenants, dvelopper leur esprit imaginaire et leur intelligence, stimuler leurs

    capacits perceptives et mmorielles, faciliter laccs et la comprhension du sens des

    mots. Ainsi, la comparaison des rsultats des deux classes de ma dmarche exprimentale,

    confirme que lefficacit de limage fixe dans lapprentissage des mots est clairement

    vrifie.

  • Conclusion gnrale

    la fin de ce travail, qui a port sur lapport de limage fixe lapprentissage des

    mots en franais langue trangre au cycle primaire, jai dduit que limage fixe sert dun

    langage-outil qui permet daccompagner le langage verbal. Ce support visuel facilite aux

    lves didentifier la forme crite et orale de mot afin de pouvoir par la suite dcouvrir son

    sens, connatre le contexte dans lequel s'emploi ce mot et l'usage qu'il remplit.

    Limage fixe comme outil didactique qui est dabord un signe, pour cela, il ma

    paru utile de sinterroger sur son statut smiologique, cest--dire la faon dont elle

    contribue llaboration du sens. Ce nest qu partir de notre rfrence aux travaux

    smiologiques, notamment ceux de Roland Barthes que jai tir lide que limage nest

    pas un objet aussi simple quon le croit, mais un vritable systme de signification destine

    pour des fonctions pdagogiques.

    Personne nignore la puissance de limage fixe susciter le plaisir des enfants, ces

    derniers aiment tous ce qui est beau, plaisant, enfantin. Cest la raison pour laquelle, je dis

    que ce support ne doit pas tre marginalis par les spcialistes du domaine de lducation.

    Outre lutilisation des images fixes en classe du FLE, les apprenants sont soumis une

    situation dapprentissage dans laquelle ils apprennent sans sennuyer. Cette importance

    quon accorde limage fixe, nest pas pour limage fixe entant que telle, cest sa

    comptence qui est mise en jeu. En fait, ce sont des images qui permettent lenfant dagir

    et qui le poussent amliorer son apprentissage.

    La contribution de limage fixe lors d'une activit d'apprentissage de mots,

    approfondit la connaissance du mot et apporte l'information logique. De ce fait,

    l'insertion de ce support au sein de ce type d'activits langagires, favorise la

    comprhension et facilite ainsi l'accs au sens des entits linguistiques.

  • Pour montrer lefficacit de limage fixe dans lapprentissage de mots en FLE, jai

    abord la dmarche exprimentale dans laquelle jai compar les rsultats obtenus de deux

    classes (exprimentale et tmoin). A travers cette dmarche, jai dduit que ce support

    visuel facilite aux lves laccs aux sens de mots en FLE, assure une bonne mmorisation,

    une bonne utilisation de ces mots dans les diffrents situations de communication et cela

    dans un climat de dtente et de jouissance et que limage fixe a pu vraiment assurer sa

    place comme support pdagogique et un outil didactique efficace la fois. Elle sert

    pertinemment lenfant dans son apprentissage du FLE lcole.

    Cependant, je veux signaler quau cours de cette recherche, jai rencontr certaines

    difficults, entre autre, le choix des images fixes, les exercices les plus adquates

    lactivit. Parce que lintroduction de cet outil pdagogique ncessite une prise dattention

    de notre part. Le choix, en fin du compte, sest fait par rapport certains critres. Chose

    qui ma permet de confirmer mon hypothse de dpart.

    Enfin, il est ncessaire de rserver un espace plus large pour l'utilisation et

    l'exploration de la grande diversit des images qui nous entourent au niveau de nos coles,

    en particulier en cours de franais. Nous savons que lintroduction de tout support

    didactique doit tre accompagne par une formation des enseignants, limage fixe comme

    lun de ces outils didactiques ncessite de la part des responsables de lducation une prise

    dattention pour une formation des enseignants. En effet, le rle de ce support est bien utile

    pour illustrer un cours, motivant pour les apprenants et son usage en franais peut s'avrer

    trs efficace si l'enseignant en prend pleinement conscience du statut qu'occupent

    aujourd'hui ces supports.

    En terme, de ce travail, jespre que jai pu toucher, au moins, une facette de

    l'intrt que reprsente l'image fixe sur le plan pdagogique en tant que vecteur et soutient

    pour l'apprentissage de mots en FLE. Il est aussi de dire que cest lheure maintenant de

  • rnover les supports et les stratgies de transmission du savoir au sein de nos classes, car

    nous vivons dans un monde visuel o les reprsentations sur l'image comme un auxiliaire

    de la langue ont chang car elle est considre, actuellement, comme un document part

    entire, un mdia tudier en tant que tel, apprendre, comprendre.

  • Bibliographie

  • I- Ouvrages

    -Bogaards, P (1994). Le vocabulaire dans l'apprentissage des langues trangres. Paris :

    Crdif-Hatier.

    - Bourrissoux, J. L & Pelpel, P. (1992). Enseigner avec laudiovisuel. Paris : organisation.

    -Crinon, J & Legros, D. (2002). Psychopdagogie des apprentissages et multimdia.

    Armand colin.

    -De grave, S. (1996). Apprendre par les jeux. Bruxelle : De Boek.

    -Descamps, F. (2004). Lire l'image au collge et au lyce en cour de franais. Paris :

    HATIER.

    -Flors, C. (1974). La mmoire. (2me d. Presse universitaire de France).

    -Joly, M. (2001). Introduction l'analyse de l'image. France : NATHAN.

    -Joly, M. (1994). Limage et les signes. France : NATHAN.

    -La borderie, R. (1997). Education limage et aux mdias. Paris : NATHAN.

    -Legre,J. D. (1986). Enfant et images de la littrature enfantine. Bruscelles : Mardaga.

    -Mialaret, G. (1992). Psychopdagogie des moyens audio-visuels dans l'enseignement du

    premier degr. Paris : UNESCO.

    -Ollivier, B. (1992). Communiquer pour enseigner. Paris : Hachette.

    II. Dictionnaires

    -Le Robert. (1993). Dictionnaire historique de la langue franaise.

    -Galisson, R & Coste, D. (1976). Dictionnaire de didactique des langues. Paris : Hachette

    -Cuq, J.P. (2003). Dictionnaire de la didactique des langues. Paris : CLE internationale

    III. Document officiels

    - Guide Pdagogique du manuel scolaire de franais ,3me

    AP, 2011.

    - Mon Premier Livre de Franais 3me

    AP, 2014/2015.O.N.P.S.

  • -Programme de franais de 3me

    AP, Direction de lEnseignement

    Fondamental, 2008. Alger : O.N.P.S.

    IV. Articles

    -Barthes, R. (1964). Rhtorique de limage, communication n4.

    -Van der linden, E. (2006). Lexique mentale et apprentissage des mots : Revue franaise de

    linguistique applique.

    V. Mmoires

    -M. EL Hadj Berghout, essai danalyse de limage publicitaire franaise comme acte de

    communication interculturelle : cas de limage fixe non squentielle. Mmoire de

    Magistre, cole doctorale de franais-Antenne Batna, 2005-2006.

    -Bouache Nesredine, Lapport de limage la pdagogie du FLE dans le troisime palier :

    Cas de premire anne moyen .Mmoire de Magistre, Universit de Constantine, 2007-

    2008.

    VI. Sitographies

    -http://fr.wikipedia.org/wiki/Image

    -https://fr.wikipedia.org/wiki/Pal%C3%A9olithique

    -http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=RFLA_111_44

    -http://www.ac-nancy-metz.fr/casnav/primo/docs_primo/articles/memoirecafimf.pdf

    -http://www.cndp.fr/bienlire/04-media/a-lexique-Imp.htm

  • Annexes

  • 1-les images utilises pour le groupe exprimental :

    Jardin Cageot Graine

    Fleurs Fruits Tige Pot

    Arroser Gigot Feuilles Plante

    Gants Marguerites Lentille Haricot-sec

  • Pois-chiche Moineau Herbes

    March Poissonnier Boucher Picorer

    La journe Panier Confiture Arbre fruitier

    mondiale de larbre dorange

    Oranger Marchand Client Lgumes verts

  • Grille danalyse de lactivit exprimentale

    2- A travers le tableau suivant, nous avons analys les rsultats obtenus des deux classes

    (tmoin et exprimentale) :

    Classe tmoin Classe exprimental

    Les mots

    Nombre et

    pourcentage en

    % des rponses

    justes

    Nombre et

    pourcentage en

    % des rponses

    fausses

    Nombre et

    pourcentage en

    % des rponses

    justes

    Nombre et

    pourcentage en

    % des rponses

    fausses

    Jardin

    Cageot

    Graines

    Fleurs

    Fruits

    Tige

    Pot

    Arbre fruitier

    Arroser

    Lgumes verts

    Gigot

    Feuilles

    Plante

    Gants

    Marguerites

    Lentilles

  • Haricots secs

    Pois-chiches

    Moineau

    Herbes

    March

    Panier

    Marchand

    Client

    Oranger

    Poissonnier

    Boucher

    Confiture dorange

    Picorer

    3-Les exercices que jai faits appellent pour vrifier lefficacit de lapprentissage des mots

    par limage fixe :

  • Exercice n1 : (exercice trous)

    -Consigne destine aux sujets des deux classes (tmoin et exprimentale) :

    - Mettre les mots dans la place qui convient

    Pots, moineau, arrose, lgumes, un gigot, fruits, march, jus dorange, graines.

    - Jai soif, je bois du .

    - Papa va au . . Pour acheter des .. et des

    - Amina .les fleurs

    - Manil achte .

    - Foudil plante les ..dans les petits ..

    - Le . Est un oiseau

    Exercice n2 : Consigne destine aux sujets des deux classes (tmoin et exprimentale).

    -Relie chaque image la phrase contenant le mot qui la dsigne :

  • Les images Les phrases

    Le poissonnier dcoupe le thon

    Manil prend ton panier

    Dans le jardin il ya des arbres fruitiers

    Amina arrose ses fleurs

    La date de la journe mondiale de larbre (21mars)

  • Exercice n3 : Consigne destine aux lves des deux classes (tmoin et exprimentale).

    - Complte les listes suivantes par les mots :

    Fleurs- Marchand- Boucher- Herbes- Arbre fruitier- Poissonnier

    March Nature