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Maman et Anouchka, tout enmaintenant le feu, écoutentsi elles entendent un bruit declochettes…Papa en effet est parti vendreau marché tout un ballot de peauxde phoques, et elles espèrentqu’il aura fait bon voyage, qu’ilaura fait de bonnes affaires !Et en effet Alouf n ’est plus trèsloin du campement ! Le renne auxlongues ramures trotte sur la neigeglacée, et il l ’encourage de crisjoyeux.

Il a vendu ses peaux un bon prix ! Et il ramène descadeaux pour toute la famille : un bonnet pour son fils, des

moufles fourrées pour sa fille, des bottes pour sa femme, dutabac pour ses vieux parents, et une pipe énorme pour lui !!!

C’est jour de fête pour sa famille !!!!

FIN

- Salut, les chats ! Comment ça va ?- Bien, bien, bien ! Les souris sont grasses ! Et toi, le chien, comment te portes-tu ?- Pas mal, pas mal ! Où allez-vous de ce pas ?- Au port : c ’est l’heure où les pêcheurs ramènent et trient le poisson ! Et toi, Chien, où vas-tu ?- Au jardin du Père Matthieu. J’y ai enfoui un os de bœuf. J ’ai envie de le ronger !…- Bon appétit, Chien !- Merci ! Et à vous, chats, bon vent, bonne route!

FIN

- Qui appelles-tu ainsi, petit oiseau joli ?- Mes oisillons partis en promenade, et qui tardent à revenir près de moi.- As-tu peur pour eux du fusil ? Du piège ? De la fatigue ? Ou d’une fantaisie qui les entraînerait trop loin ?- J ’ai peur de tout. Ils ont plume légère, bec fragile, pattes tendres et tête folle !

- Pourquoi ne pars-tu pas à leur recherche ?- Leur père fouille déjà haies, taillis et buissons…

- C ’est fini, ce chahut ? Grogne la chouette. Onne peut plus dormir !Leur père les a retrouvés, tes petits !J ’entends son cri. Il te dit :« oiselets retrouvés. Nous rentrons à tire-d’aile ! »

FIN

Je suis un bébé cactus. Comme je suisbeau ! J ’ai la tête toute ronde et touteplate, comme une galette ! Et les oreillesen boule de gomme.Mais voilà ! Je suis tout seul dans cecoin perdu du désert. La nuit, j ’ai peurquand passent les coyotes, et le jourseuls le soleil et mon ombre metiennent compagnie.Qui pourrait, qui voudrait être mon ami ?

Tiens ? Des renardeaux dudésert !« Bonjour, bonjour, les fennecs ! Venez profiter de mon ombre !Déjà il fait si chaud ! Je vousabriterai du soleil, et nous nousraconterons des histoires ! »

Bébé cactus est joyeux : il n ’estplus abandonné !!!

FIN

« Le petit nain Perlinpinpin invite tous ses amis à la grande fête qu’ildonnera à l ’occasion de son anniversaire samedi. On fera des crêpes ! »Voilà ! Les invitations sont écrites. Reste à les distribuer...

« Mouette, mon amie, voudrais-tu faire le facteur, pour cegrand jour ? »La mouette a accepté de bonnegrâce. Perlinpinpin ne peut pasl ’inviter à la fête, elle est tropgrande pour rentrer chez lui,mais il lui promet de luiporter une crêpe !

Ils sont tous venus !Voici Active, la fourmi,Longue Queue, la sourisau corsage rouge,Trognon de Pomme lesouriceau…- Qui fait la premièrecrêpe ?- A toi l’honneur, Perlinpinpin ! - Alors, attention !Une, deux, trois ! »La crêpe retombe dubon côté.

Après s ’être régalés, on organise des tas de jeux. Ah !Quelle fête ! Ses amis en parleront pendant longtemps !Avant que la journée ne finisse, Perlinpinpin veut porterdeux crêpes à son amie la mouette, qui a fait le facteur.Mais une surprise l’attend dehors… En voiture ! Ses amisl’emmènent en traîneau !!!Ah ! Quelle fête ! Lui aussi, il en parlera longtemps !!!!

FIN

Couac-Couac est un petit caneton trop indépendant!Il s ’ennuie dans la cour de la ferme, et décidede partir faire un tour du côté du moulin. Là, il lesait, ce n’est plus une mare d’eau qui dort,mais un ruisseau qui court et bondit !Ah ben oui !!! Couac-Couac a failli se faire happerpar la roue du moulin ! Il a lutté à grand-peinecontre le courant qui l’entraînait. Et, encore touttremblant de peur, il a croisé le chat, le chat cruelaux yeux verts et luisants !

Ah ! Comme il a couru !Droit devant lui, sans savoir où !Un cri lui fait reprendreses esprits : la fermière, effaréede le voir là, estcourroucée, et menacede l’enfermer !Couac-Couac courtrejoindre sa maman. ’est sûr, c’est juré !Il ne partira plusjamais ainsi tout seulà l’aventure !

FIN

« Miam ! Ça sent bon, ici ! Il doity avoir du fromage ou du gras de lard quelque part dans ce jardin ! »-Méfie-toi, Jerry ! Dit le mulot grisqui a aperçu la souris. C ’estsûrement une ruse du jardinier ! Une souricière doit être cachée quelque part dans le verger !-Tu as raison ! Mieux vaut rentrerà la maison !Merci, compagnon, et au revoir ! »

FIN

Héli est la plus jolie girafe de la réserve.Tous les matins, elle joue à cache-cachedans les hautes herbes avec son ami Kulu.Mais ce n’est pas très facile pour une girafe au long cou de se cacher, et Kulu a vite faitde la retrouver.Ce matin, les deux amis échangent millecaresses, puis partent vers la rivière oùsommeillent les hippopotames.Kulu porte sur sa tête une grande calebasse pleine de ragoût que sa maman a préparé pour son père qui pêche un peu plus loin.

Soudain,Heli frémit ets’inquiète.

Elle a aperçu un fauve tapi dans les herbes, et qui surveillealentour de ses yeux brillants et cruels.- Vite, jette ta calebasse ! Dit-elle à son ami.Kulu, le cœur battant, bien à contre-cœur, abandonne lerepas de son père et, pendant que le fauve goûte ce metsinespéré, ils s’enfuient tous deux à toutes jambes !Mais que va dire papa ? Il doit pourtant avoir bien faim !

Essoufflés, les deux fuyards arrivent à la boucle de la rivièreoù pêche le père de Kulu. Celui-ci a pris trois gros poissons,et prépare vite un feu de branches pour faire griller le plusgros ! Et même; il félicite Kulu pour son sang-froid !Ils font un repas somptueux, et c ’estHéli qui cueille les bananes dont ils serégalent au dessert !

FIN

Dans son petit lit, Pascalines’éveille. Hier, elle a quittéParis sous la pluie, la bised’hiver, la grisaille… Et, cematin, elle pense : « chic ! Je suis chez mamie !Vite ! Ouvrons les volets ! »

Alors, Pascaline reçoit d’un couptant de clarté et de beauté qu’ellejoint les doigts de bonheur. Dans leverger, les pommiers sont jouffluscomme de grosses houppes roses.Les peupliers balancent leurs tigesencore pâles. Dans le ciel tout bleu,deux nuages jouent à saute-mouton.Au loin, le château du village paraîtencore plus féérique...

Mamie, qui a entendu claquerles volets, ouvre la porte.Pascaline lui saute au cou :« Mamie, oh ! Mamie ! Queje suis contente ! C’est plusbeau chaque année !Je suis sûre que ce serames plus belles vacances !!!! »

FIN

Images extraites du livre « Raconte-moi une bellehistoire », des Editions «  Rouge et or »-Histoires inspirées du même livre.

Musique : « j ’ai descendu dans mon jardin »Au synthétiseur : Florian Bernard

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/

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