4
numéro 12_02 [SOMMAIRE] Questions de foi Pour beaucoup d’athées, la foi en Dieu s’apparente à une béquille psychologique pour esprits faibles. Face à un monde menaçant et incertain, face à la pers- pective de sa propre disparition, l’esprit faible aurait besoin de se rassurer. Ne trouvant pas en lui les ressources suf- fisantes, celui-ci se tourne vers Dieu, Force toute-puissante, bienveillante et infaillible, seule capable de lui appor- ter la sécurité qui lui fait défaut. Cette vision de la foi est-elle juste ? Possè- de-t-elle une part de vérité ? Essai de réponse… GILLES GEORGEL Mieux qu’une béquille, une aide précieuse !

Message Essentiel - février 2009

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Dieu, une béquille

Citation preview

Page 1: Message Essentiel - février 2009

n u m é r o 1 2 _ 0 2

2. Mes coordonnées :

Nom/Prénom

Adresse

1. Je souhaite recevoir, gratuitement etsans engagement de ma part* :

Un évangile, partie de la Bible

La Bible complète

Une visite à domicile

La première leçon d’un cours biblique par correspondance à commander directement à MSD – BP110 19203 USSEL Cedex France

*offre limitée à une par foyer

que vous pouvez contacter, si vous voulez en savoir plus.

Cet imprimé vous a été distribué par

C o u p o n à r e n v o y e rà l ’ a d r e s s e C i - C o n t r e

ou à défaut à association « publier.» Bp 10019 F-67320 drulingen

[ S O M M A I R E ]

Dieu est-il une béquille psycho-logique pour esprits faibles ? Oui et non !

Oui ! Pour celui qui considère de façon réa-liste la vie, le temps, l’espace, l’éternité… de Dieu. Oui, je reconnais que je suis un être faible, fragile. Faible face à la colère qui peut m’emporter et m’amener à com-mettre l’irréparable. Faible face à la force de mes désirs brutaux, animaux, débridés qui me conduisent à tant d’aliénations. Fai-ble pour tendre la main, secourir, payer de ma personne, pour aimer, aider celui qui est dans le besoin. Faible face à la tentation de mentir lorsque la vérité est trop difficile à dire ou va me coûter. Faible face aux puis-sances de la nature qui, en une seconde peu-vent détruire ce que j’ai mis des années à construire. C’est parce que je me sais faible, que je ne me considère pas comme le début et la fin de tout. Il existe dans l’univers une force qui est libre de la faiblesse. C’est la force de Celui qui soutient cet univers plein de faiblesse. Et il m’invite, proposition in-croyable, à rechercher son appui pour pal-lier mes immenses faiblesses. La Bible dit que Dieu a mise sa force à ma portée par Jé-sus-Christ. Il a été ici-bas la démonstration

humaine, visible, de la puissance de Dieu. Il a guéri, ressuscité les morts, calmé la tem-pête, chassé des esprits mauvais… Surtout, il a relevé l’abattu, soulagé le fautif de sa culpabilité, accueilli le rejeté. Là où la fai-blesse avait terrassé un homme, une femme, sa force les a remis debout. Faible, je suis candidat pour être au bénéfice de sa force, son secours, son assistance.

Et non ! Si Dieu est pour vous une abs-traction, une construction de l’imagination, alors la béquille qu’il représente ne durera pas plus longtemps que l’illusion qui la soutient. Nombreux sont ceux qui disent ne plus croire en Dieu parce qu’il les a déçus !Comment le Dieu qui soutient l’univers pourrait-il décevoir, ne pas être à la hauteur des petits problèmes de la vie? Celui qui les a déçus, c’est le petit dieu qu’ils se sont fa-briqué pour coller à leurs attentes et leurs désirs. Dieu s’est révélé sous la forme de propositions précises, concrètes, révélées dans la Bible. Qui les prend au mot avec foi ne saurait être confus, déçu ! C’est le défi qui vous est lancé ! Le relèverez-vous?

GILLES GEORGEL

[ L E D O S S I E R D U M O I S _ D I E U , U N E B é q U I L L E ? _ S U I t E ]

Questions de foi

Pour beaucoup d’athées, la foi en Dieu s’apparente à une béquille psychologique pour esprits faibles. Face à un monde menaçant et incertain, face à la pers-pective de sa propre disparition, l’esprit faible aurait besoin de se rassurer. Ne trouvant pas en lui les ressources suf-fisantes, celui-ci se tourne vers Dieu, Force toute-puissante, bienveillante et infaillible, seule capable de lui appor-ter la sécurité qui lui fait défaut. Cette vision de la foi est-elle juste ? Possè-de-t-elle une part de vérité ? Essai de réponse…

GILLES GEORGEL

Mieux qu’une béquille, une aide précieuse!

« Jésus déplaça l’accent de la sainteté de Dieu à sa miséricorde. Au lieu du message « Indésirables non admis », il proclama : « Il n’y a pas d’indésirables pour le royaume de Dieu ». En allant lui-même à la rencontre des païens, en mangeant avec les pécheurs et en touchant les malades, il élargit le

champ d’application de la miséricorde

divine.»

philip yancey, Ce Jésus que je ne connaissais pas, Éditions Farel,page 157.

[Visitez www.unpoissondansle.net]RÉAGISSEZ… POSEZ VOS

QUESTIONS… ÉCRIVEZ À

[email protected] !

Page 2: Message Essentiel - février 2009

Dieu ? Quel Dieu ?L’idée que Dieu serait un soutien rassurant pour les esprits faibles est juste… si l’on considère Dieu comme une simple vue de l’esprit, une illusion, une projection imagi-naire. Car après tout, savoir qu’un Dieu créateur et tout-puissant existe réellement n’est pas nécessairement rassurant, au contraire. Beaucoup d’athées le sont par fuite, refusant d’envisager sérieusement la réalité de l’existence de Dieu. La Bible parle de Dieu comme Celui du-quel tout vient et Celui vers lequel tout va. Un Dieu qui voit tout, sait tout, connaît tout de nos vies, mo-tivations, arrière-pensées. Celui qui seul est capable de nous mesurer à l’échelle de la Vérité. Pour considé-rer sa vie à la lumière de ce Dieu, il faut une bonne dose de courage et d’honnêteté, vertus qui sont tout sauf de la faiblesse !

S’il est commode de croire en un dieu de son invention, il l’est moins de côtoyer le Dieu réel, qui possède une volonté, des exigences. Impos-sible de l’accommoder au gré de ses fantaisies ! Le Dieu vivant et vrai ne s’adapte pas aux tendances et aux modes. Pour lui, de tout temps, les mêmes valeurs recouvrent les mêmes réalités. Le contraire de la vérité – ou la demi-vérité ou l’exa-gération – est le mensonge. L’infidé-lité – en pensée ou en actes – est la

trahison. Le désir de mort, la haine ou le meurtre est un crime… Oui, il est bien plus commode de vivre en niant Dieu et d’être le propre juge de ses actes !

La notion de faiblesse

Les athées, qui eux sont forts et n’ont pas besoin de Dieu, mépri-sent la faiblesse. Mais faibles, nous le sommes tous ! Qui peut faire le brave, le malin face à la mort, la maladie qui survient sans crier gare? Suis-je fort au point d’avoir en toutes circonstances la solution?Ne suis-je pas souvent confondu par mes propres limites, mes inco-hérences, mes inconséquences fla-grantes? Puis-je honnêtement me poser en tout temps comme modèle infaillible, sûr de tout, ayant le gou-vernail de ma vie bien en main?Suis-je certain de ne jamais sombrer dans les abîmes de la mélancolie qui frappent tant de nos contempo-rains? Suis-je sûr de ne pas être pris un jour dans cette logique qui fait que pour des milliers, le suicide de-vient la seule issue?

L’impression de force n’est qu’une illusion. Elle ne vaut que lorsque des circonstances concordantes nous sont favorables. Notre sécurité intérieure est liée à des points de repères. Mais qu’advient-il lorsque tout s’effondre?

Mes parents se disputent très souvent d’où une grande tension à la maison. Ma mère travaille la nuit, et nous sommes souvent seuls la journée quand elle se repose. Je développe une grande indépendance et un sentiment d’abandon et d’insécurité.

Je grandis en me passionnant pour la musique, le sport, les amis. Mes résultats scolaires sont moyens : la médiocrité est une occasion de me faire remarquer !Vers l’âge de 17 ans, je fais une rencontre qui change le cours de ma vie : je fume mon premier joint et je pénètre le monde de la nuit, de la fête, de la musique aussi en jouant dans des groupes de musique antillaise, de rock. À cette époque, mes parents divorcent. Je passe beaucoup de soirées dehors, dans un quartier difficile. C’est là que, pour la première fois, la mère d’un copain me parle de Jésus. Je ne com-prends pas de quoi elle parle. Avec mon groupe de musique antillaise, je fais la connaissance de Jacqueline, une chanteuse. Nous sympathisons et elle me prête un livre de Billy Graham La paix avec Dieu. À peine feuilleté, je le range dans ma bibliothèque tout en continuant à faire la fête.

Avec mon copain Aïssa, nous nous installons à St-Egrève. Nous fumons du hash tous les jours ; cela fait partie intégrante de notre vie et nous semble normal. Nous rencontrons Vincent, un chrétien qui devient notre ami : il nous offre une Bible et nous invite régulièrement à des soirées chrétien-nes, projections de films, concerts. Notre couple traverse des moments difficiles. Je sens que ma vie est vide, je ne trouve pas de satisfaction malgré la naissance de ma fille Nawel. De temps en temps, je lis la Bible, mais je n’y comprends pas grand-chose.

Nous avons de nouveaux voisins : leur façon de vivre, la confiance qu’ils mettent en Dieu est pour moi une révélation. À travers eux, je comprends que Dieu est proche de nous, bienveillant. J’apprends à le prier. En même temps, je retrouve le livre de Billy Graham que je croyais perdu. Je lis la Bible et je découvre sa riches-se : plusieurs versets me parlent, particulièrement dans le livre des Proverbes.

Un soir, seule dans ma chambre, je pleure, je me trouve pitoyable, seule. J’ai soudain l’impression que quelqu’un est là. Je n’ai qu’une seule pensée : « Jésus, murmurai-je, Jésus, c’est toi ? » Et mon cœur se met à battre très fort, une cha-leur intense m’envahit. J’ai la certitude que c’est bien lui ! Je pleure de joie, je le remercie d’être là. Je me sens pardonnée, libérée du jugement et de la condam-nation. Ce jour-là, la promesse de la présence de Jésus dans ma vie devient une réalité.

ANNE-LISE S.

Mieux qu’une béquille, une aide précieuse !

(SUITE EN PAGE 4)

La Bible

C’est « Le Livre »

par excellence :

« Le Livre »

des livres. Des

générations

d’hommes ont été

marquées par la

Bible. Le livre le

plus imprimé et

le plus traduit au

monde. L’avez-

vous lu ? C’est

l’occasion ou

jamais !

Définir la foi comme une béquille psychologique pour les faibles oblige à une réflexion sur les deux termes qui compo-sent cette affirmation : Dieu et la notion de faiblesse.

Livre du prophète Ésaïe, chapitre 40 versets 6 à 31. Évangile selon Jean, chapitre 15 versets 1 à 17.

Lisez lespassages bibliques

suivants :

Suivez

gratuitement u

n

cours biblique

par

correspondance

!

La première le

çon d’un

cours biblique

gratuit par

correspondance

à commander

directement à:

MSD – BP 110 –

19203 Ussel

Cedex France

Page 3: Message Essentiel - février 2009

Dieu ? Quel Dieu ?L’idée que Dieu serait un soutien rassurant pour les esprits faibles est juste… si l’on considère Dieu comme une simple vue de l’esprit, une illusion, une projection imagi-naire. Car après tout, savoir qu’un Dieu créateur et tout-puissant existe réellement n’est pas nécessairement rassurant, au contraire. Beaucoup d’athées le sont par fuite, refusant d’envisager sérieusement la réalité de l’existence de Dieu. La Bible parle de Dieu comme Celui du-quel tout vient et Celui vers lequel tout va. Un Dieu qui voit tout, sait tout, connaît tout de nos vies, mo-tivations, arrière-pensées. Celui qui seul est capable de nous mesurer à l’échelle de la Vérité. Pour considé-rer sa vie à la lumière de ce Dieu, il faut une bonne dose de courage et d’honnêteté, vertus qui sont tout sauf de la faiblesse !

S’il est commode de croire en un dieu de son invention, il l’est moins de côtoyer le Dieu réel, qui possède une volonté, des exigences. Impos-sible de l’accommoder au gré de ses fantaisies ! Le Dieu vivant et vrai ne s’adapte pas aux tendances et aux modes. Pour lui, de tout temps, les mêmes valeurs recouvrent les mêmes réalités. Le contraire de la vérité – ou la demi-vérité ou l’exa-gération – est le mensonge. L’infidé-lité – en pensée ou en actes – est la

trahison. Le désir de mort, la haine ou le meurtre est un crime… Oui, il est bien plus commode de vivre en niant Dieu et d’être le propre juge de ses actes !

La notion de faiblesse

Les athées, qui eux sont forts et n’ont pas besoin de Dieu, mépri-sent la faiblesse. Mais faibles, nous le sommes tous ! Qui peut faire le brave, le malin face à la mort, la maladie qui survient sans crier gare? Suis-je fort au point d’avoir en toutes circonstances la solution ?Ne suis-je pas souvent confondu par mes propres limites, mes inco-hérences, mes inconséquences fla-grantes? Puis-je honnêtement me poser en tout temps comme modèle infaillible, sûr de tout, ayant le gou-vernail de ma vie bien en main?Suis-je certain de ne jamais sombrer dans les abîmes de la mélancolie qui frappent tant de nos contempo-rains? Suis-je sûr de ne pas être pris un jour dans cette logique qui fait que pour des milliers, le suicide de-vient la seule issue?

L’impression de force n’est qu’une illusion. Elle ne vaut que lorsque des circonstances concordantes nous sont favorables. Notre sécurité intérieure est liée à des points de repères. Mais qu’advient-il lorsque tout s’effondre ?

Mes parents se disputent très souvent d’où une grande tension à la maison. Ma mère travaille la nuit, et nous sommes souvent seuls la journée quand elle se repose. Je développe une grande indépendance et un sentiment d’abandon et d’insécurité.

Je grandis en me passionnant pour la musique, le sport, les amis. Mes résultats scolaires sont moyens : la médiocrité est une occasion de me faire remarquer !Vers l’âge de 17 ans, je fais une rencontre qui change le cours de ma vie : je fume mon premier joint et je pénètre le monde de la nuit, de la fête, de la musique aussi en jouant dans des groupes de musique antillaise, de rock. À cette époque, mes parents divorcent. Je passe beaucoup de soirées dehors, dans un quartier difficile. C’est là que, pour la première fois, la mère d’un copain me parle de Jésus. Je ne com-prends pas de quoi elle parle. Avec mon groupe de musique antillaise, je fais la connaissance de Jacqueline, une chanteuse. Nous sympathisons et elle me prête un livre de Billy Graham La paix avec Dieu. À peine feuilleté, je le range dans ma bibliothèque tout en continuant à faire la fête.

Avec mon copain Aïssa, nous nous installons à St-Egrève. Nous fumons du hash tous les jours ; cela fait partie intégrante de notre vie et nous semble normal. Nous rencontrons Vincent, un chrétien qui devient notre ami : il nous offre une Bible et nous invite régulièrement à des soirées chrétien-nes, projections de films, concerts. Notre couple traverse des moments difficiles. Je sens que ma vie est vide, je ne trouve pas de satisfaction malgré la naissance de ma fille Nawel. De temps en temps, je lis la Bible, mais je n’y comprends pas grand-chose.

Nous avons de nouveaux voisins : leur façon de vivre, la confiance qu’ils mettent en Dieu est pour moi une révélation. À travers eux, je comprends que Dieu est proche de nous, bienveillant. J’apprends à le prier. En même temps, je retrouve le livre de Billy Graham que je croyais perdu. Je lis la Bible et je découvre sa riches-se : plusieurs versets me parlent, particulièrement dans le livre des Proverbes.

Un soir, seule dans ma chambre, je pleure, je me trouve pitoyable, seule. J’ai soudain l’impression que quelqu’un est là. Je n’ai qu’une seule pensée : « Jésus, murmurai-je, Jésus, c’est toi ? » Et mon cœur se met à battre très fort, une cha-leur intense m’envahit. J’ai la certitude que c’est bien lui ! Je pleure de joie, je le remercie d’être là. Je me sens pardonnée, libérée du jugement et de la condam-nation. Ce jour-là, la promesse de la présence de Jésus dans ma vie devient une réalité.

ANNE-LISE S.

Mieux qu’une béquille, une aide précieuse !

(SUITE EN PAGE 4)

La Bible

C’est « Le Livre »

par excellence :

« Le Livre »

des livres. Des

générations

d’hommes ont été

marquées par la

Bible. Le livre le

plus imprimé et

le plus traduit au

monde. L’avez-

vous lu ? C’est

l’occasion ou

jamais !

Définir la foi comme une béquille psychologique pour les faibles oblige à une réflexion sur les deux termes qui compo-sent cette affirmation : Dieu et la notion de faiblesse.

Livre du prophète Ésaïe, chapitre 40 versets 6 à 31. Évangile selon Jean, chapitre 15 versets 1 à 17.

Lisez lespassages bibliques

suivants :

Suivez

gratuitement u

n

cours biblique

par

correspondance

!

La première le

çon d’un

cours biblique

gratuit par

correspondance

à commander

directement à:

MSD – BP 110 –

19203 Ussel

Cedex France

Page 4: Message Essentiel - février 2009

n u m é r o 1 2 _ 0 2

2. Mes coordonnées :

Nom/Prénom

Adresse

1. Je souhaite recevoir, gratuitement etsans engagement de ma part* :

Un évangile, partie de la Bible

La Bible complète

Une visite à domicile

La première leçon d’un cours biblique par correspondance à commander directement à MSD – BP110 19203 USSEL Cedex France

*offre limitée à une par foyer

que vous pouvez contacter, si vous voulez en savoir plus.

Cet imprimé vous a été distribué par

C o u p o n à r e n v o y e rà l ’ a d r e s s e C i - C o n t r e

ou à défaut à association « publier.» Bp 10019 F-67320 drulingen

[ S O M M A I R E ]

Dieu est-il une béquille psycho-logique pour esprits faibles ? Oui et non !

Oui ! Pour celui qui considère de façon réa-liste la vie, le temps, l’espace, l’éternité… de Dieu. Oui, je reconnais que je suis un être faible, fragile. Faible face à la colère qui peut m’emporter et m’amener à com-mettre l’irréparable. Faible face à la force de mes désirs brutaux, animaux, débridés qui me conduisent à tant d’aliénations. Fai-ble pour tendre la main, secourir, payer de ma personne, pour aimer, aider celui qui est dans le besoin. Faible face à la tentation de mentir lorsque la vérité est trop difficile à dire ou va me coûter. Faible face aux puis-sances de la nature qui, en une seconde peu-vent détruire ce que j’ai mis des années à construire. C’est parce que je me sais faible, que je ne me considère pas comme le début et la fin de tout. Il existe dans l’univers une force qui est libre de la faiblesse. C’est la force de Celui qui soutient cet univers plein de faiblesse. Et il m’invite, proposition in-croyable, à rechercher son appui pour pal-lier mes immenses faiblesses. La Bible dit que Dieu a mise sa force à ma portée par Jé-sus-Christ. Il a été ici-bas la démonstration

humaine, visible, de la puissance de Dieu. Il a guéri, ressuscité les morts, calmé la tem-pête, chassé des esprits mauvais… Surtout, il a relevé l’abattu, soulagé le fautif de sa culpabilité, accueilli le rejeté. Là où la fai-blesse avait terrassé un homme, une femme, sa force les a remis debout. Faible, je suis candidat pour être au bénéfice de sa force, son secours, son assistance.

Et non! Si Dieu est pour vous une abs-traction, une construction de l’imagination, alors la béquille qu’il représente ne durera pas plus longtemps que l’illusion qui la soutient. Nombreux sont ceux qui disent ne plus croire en Dieu parce qu’il les a déçus !Comment le Dieu qui soutient l’univers pourrait-il décevoir, ne pas être à la hauteur des petits problèmes de la vie? Celui qui les a déçus, c’est le petit dieu qu’ils se sont fa-briqué pour coller à leurs attentes et leurs désirs. Dieu s’est révélé sous la forme de propositions précises, concrètes, révélées dans la Bible. Qui les prend au mot avec foi ne saurait être confus, déçu ! C’est le défi qui vous est lancé ! Le relèverez-vous?

GILLES GEORGEL

[ L E D O S S I E R D U M O I S _ D I E U , U N E B é q U I L L E ? _ S U I t E ]

Questions de foi

Pour beaucoup d’athées, la foi en Dieu s’apparente à une béquille psychologique pour esprits faibles. Face à un monde menaçant et incertain, face à la pers-pective de sa propre disparition, l’esprit faible aurait besoin de se rassurer. Ne trouvant pas en lui les ressources suf-fisantes, celui-ci se tourne vers Dieu, Force toute-puissante, bienveillante et infaillible, seule capable de lui appor-ter la sécurité qui lui fait défaut. Cette vision de la foi est-elle juste ? Possè-de-t-elle une part de vérité ? Essai de réponse…

GILLES GEORGEL

Mieux qu’une béquille, une aide précieuse!

« Jésus déplaça l’accent de la sainteté de Dieu à sa miséricorde. Au lieu du message « Indésirables non admis », il proclama : « Il n’y a pas d’indésirables pour le royaume de Dieu ». En allant lui-même à la rencontre des païens, en mangeant avec les pécheurs et en touchant les malades, il élargit le

champ d’application de la miséricorde

divine.»

philip yancey, Ce Jésus que je ne connaissais pas, Éditions Farel,page 157.

[Visitez www.unpoissondansle.net]RÉAGISSEZ… POSEZ VOS

QUESTIONS… ÉCRIVEZ À

[email protected] !